Sainte Denise, martyre
Jeune martyre. Voulant
soutenir deux chrétiens lapidés par la foule, Denise fut torturée et décapitée
le 15 mai 250 en Turquie
Sainte Denise
Martyre en Turquie (+ v.
250)
Vierge, martyre avec ses
compagnons les saints Pierre,
André et Paul à Lampsaque dans l’Hellespont (peut-être en 251 d'après
le martyrologe romain). Au proconsul qui l'invitait à sacrifier à la déesse
Vénus, Pierre répliqua: "Il est plus nécessaire et plus glorieux pour moi
d'offrir le sacrifice de l'adoration au Dieu vivant et véritable." Denise
apprenant que l'un des accusés, Nicomaque, venait d'apostasier, s'écria:
"Il s'est perdu à jamais dans l'autre monde." Les gardes s'aperçurent
ainsi que cette jeune fille de 16 ans était chrétienne. Elle fut arrêtée,
torturée puis décapitée.
Martyrologe romain
Saints Pierre, André,
Paul et Denise
Martyrs dans
l'Hellespont (+ v. 251)
À Lampsaque dans
l'Hellespont, peut-être en 251, la passion des saints martyrs Pierre, André,
Paul et Denise.
Martyrologe romain
Le prénom Denise est
d'étymologie grecque ; Dionysos rappelle la divinité gréco-romaine de la vigne,
du vin et de la fête !
L'histoire de sainte
Denise se déroule au IIIe siècle en Turquie, ancienne Asie mineure que les
pèlerins sur les pas de saint Paul et de saint Jean appellent la seconde Terre
sainte. Dans les premiers siècles, elle donna une floraison immense de témoins du
Christ, à la suite des Apôtres : ainsi Barnabé, Jean-Marc, Luc, Silas et
Timothée, ainsi que des femmes comme Loïs et Eunice, Lydie et Prisca...
Sainte Denise et ses
compagnons, dont André et Paul, subirent le martyre en 251 à Lampsaque,
actuellement Lapsaki, près du détroit des Dardanelles. Les Actes, dignes de
foi, de leur passion témoignent : trois d'entre eux viennent d'être arrêtés à
cause de leur religion chrétienne, interdite par le pouvoir impérial romain. A
l'époque se déroulait la persécution de l'empereur Dèce. Alors que Paul et
André demeurent fermes sous les tortures dans leur profession de foi au Christ,
le troisième a renié sa foi. Le voyant sortir du tribunal avec son certificat
de vie sauve, Denise, une adolescente, se met à crier : Le pauvre malheureux !
Pour quelques moments de plus ici-bas, il s'est à jamais perdu dans l'autre
monde. Par ce cri de son cœur et de sa foi, Denise manifeste qu'elle est
chrétienne. Conduite devant le proconsul, elle le brave en affirmant : Je n'ai
pas peur de tes menaces : j'ai un ami plus puissant que toi, Dieu qui peut
m'assister dans tous les supplices. Elle est décapitée en même temps que Paul
et André, le 15 mai 251. Le récit relate : C'était à Lampsaque, le jour des
Ides de mai, Décius étant empereur, Optimus consul et Notre Seigneur régnant
sur le monde.
Rédacteur : Frère Bernard
Pineau, OP
SOURCE : http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Saints/Denise
Les tournées du proconsul
étaient signalées presque à chaque ville par de nouveaux martyres. A Lampsaque,
un chrétien nommé Pierre mourut sur la roue ; à Troas, un fidèle apostasia
pendant la torture, et presque aussitôt après avoir sacrifié, il expira dans
les convulsions du désespoir ; alors une enfant de seize ans dit à haute voix :
« Le malheureux ! pour gagner une heure de vie, il a perdu l'éternité ! »
On l'entendit et on l'amena au proconsul : « Es-tu chrétienne ? — Oui, et je
pleure sur ce malheureux qui n'a pu souffrir un instant pour gagner le repos
éternel. — Mais il est dans le repos, dit le proconsul. Il a satisfait aux
dieux en sacrifiant, puis, pour le soustraire à vos reproches, la grande Diane
et Vénus l'ont daigné prendre avec elles. Toi, sacrifie, sinon tu seras violée
puis brûlée. — Je ne crains pas tes menaces, mon Dieu est plus que toi, il me
donnera la force de supporter tout ce que tu me feras souffrir. » On livra
Denise à deux jeunes gens qui l'emmenèrent dans leur maison ; mais il paraît
que l'innocence triompha de leurs mauvais desseins, car, au lieu de la
souiller, les deux païens demandèrent pardon. Le lendemain, la foule entourait
le tribunal du proconsul, qui condamna André et Paul, les compagnons de torture
du malheureux apostat. Tandis que le peuple les lapidait hors de la ville, on
entendit des cris et des pleurs, et Denise, échappée des mains de ceux qui la
gardaient, se jeta sur les corps des martyrs, réclamant d'être tuée avec eux.
Le proconsul la fit écarter, on l'emmena un peu plus loin et on lui coupa la
tête (1). En Bithynie, nous voyons souffrir Tryphon et Respicius, martyrs à
Nicée. Les actes rapportent qu'après leur avoir fait traverser la ville un jour
d'hiver avec des clous enfoncés dans les pieds, on les attacha presque nus,
pendant la durée d'une chasse, et que leurs pieds se fendirent par l'effet du
froid ; enfin il fallut les décapiter (2). Nous pouvons nommer encore Bassus,
Thyrse, Lucius, Callinique. En Galatie, vers ce temps mourut saint Alexandre le
charbonnier, devenu évêque de Comane dans le Pont Galatique (3), et le célèbre
Polyeucte, officier dans la légion XII Fulminata, stationnée à Mélitène. «
Tout le monde connaît, a su et sait par coeur Polyeucte », disait
Sainte-Beuve (4) ; nous ne nous y arrêterons donc pas (5).
1. Acta sanct. mart.
Petri, Andreae, Pauli et Dionysiae virginis, I, dans RUINART, Acta sincera,
p. 147.
2. Acta sanct. mart.
Tryphonis et Respicii, dans Ruinart (in-8°,
Ratisbonnae, 1859), p.
207.
3. TILLEMONT, Mém.
hist. eccl., t. IV, art. VIII, sur S. Grégoire le
Thaumaturge.
4. Port-Royal, t. I, p.
132.
5. Cf. P. ALLARD, Polyeucte
dans la poésie et dans l'histoire, dans le Contemporain, juin 1883,
et réimprimé dans Hist. des perséc., t. II,
p. 479 sq.
LES MARTYRS. TOME III, Julien l'Apostat,
SAPOR, GENSÉRIC. Recueil de pièces authentiques sur les martyrs depuis les
origines du christianisme jusqu'au XXe siècle TRADUITES ET PUBLIÉES Par le
R. P. Dom H. LECLERCQ, Moine bénédictin de Saint-Michel de Farnborough, 1921. DEUXIÈME
ÉDITION. Imprimatur. Turonibus, 18 Octobris 1920. P. BATAILLE, V. G. Imprimi
potest. FR. FERDINANDUS CABROL, Abbas Sancti Michaelis Farnborough. Die 19
Martii 1904. IVLIO CREZ S. J. LEONI CAPART S. J. AEMILIO ETTERLÉ S. J. D.D.
SOURCE : https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/martyrs/martyrs0003.htm
En l'an 250, au temps de
la persécution de l'empereur Dèce, un jeune chrétien, nommé Pierre, fut
arrêté sur le territoire de Lampsaque et présenté au tribunal du proconsul, qui
lui dit : « Quel est ton nom? — Je m'appelle Pierre. — Es-tu chrétien? — Oui,
je suis chrétien. — Mais ne connais-tu pas les décrets de l'empereur? sacrifie
à Vénus. — Gomment peux-tu m'engager à sacrifier à une femme impudique dont
l'histoire fait rougir? Je ne sacrifie qu'au CHRIST, DIEU vivant et Roi des
siècles. »
A ces mots, le proconsul irrité fait étendre le martyr sur la roue, où on
l'attache avec des chaînes de fer. Mais Pierre, dans cet affreux supplice,
levait les yeux au ciel et disait : « Je vous rends grâces, SEIGNEUR JÉSUS, qui
avez daigné donner à ma faiblesse assez de patience pour vaincre ce tyran
cruel. » Le proconsul, voyant que toutes les tortures seraient inutiles, lui
fait trancher la tête.
Vers le même temps, on présenta trois chrétiens, nommés André, Paul et Nicomaque,
devant le proconsul. Il leur demanda d'où ils étaient et quelle était leur
religion. Remar*quons ici les dangers de la présomption et la nécessité de
compter sur la grâce de DIEU plus que sur le courage personnel.
Nicomaque, le premier,
répondit hardiment : « Je suis chrétien! — Sacrifie aux dieux, reprend le
proconsul. —Tu sais, dit Nicomaque, qu'un chrétien ne doit pas sacrifier aux
démons. » Appliqué à la torture, il est vaincu par la violence de la douleur et
s'écrie : « Je n'ai jamais été chrétien ; je sacrifie aux dieux. » A peine
est-il détaché, que le démon s'empare de lui ; il se coupe la langue avec les
dents, et il expire en se roulant à terre.
Mais sa couronne était réservée à un autre. Dans la foule des spectateurs, la
jeune vierge Dionysia, âgée de seize ans, s'écrie : « Malheureux, qui pour
éviter un moment de souffrance achète des châtiments éternels ! » Le proconsul
la fait saisir; elle se déclare chrétienne. Livrée à deux jeunes débauchés,
elle triomphe de tous leurs efforts pour la perdre, et délivrée tout à coup par
un ange brillant de lumière, elle ne profite de sa liberté que pour retourner
au tribunal et s'offrir généreusement à la mort. Elle eut la tête tranchée. —
Pendant ce temps, les deux compagnons de l'infortuné Nicomaque, André et Paul,
luttaient généreusement pour leur foi : « Jeunes gens, leur dit le proconsul,
sacrifiez à la grande Diane. » André et Paul répondirent : "Nous ne
connaissons ni Diane ni les autres démons que vous adorez : nous n'avons jamais
adoré que le vrai et unique DIEU."
Le peuple, entendant ces paroles, poussait des cris de mort. Le proconsul
voyant qu'il ne pouvait triompher de leur persévérance, les fit battre de
verges et les livra au peuple ; ils consommèrent leur supplice par la
lapidation.
Pratique. Défiez-vous de la présomption; mettez votre confiance en la
grâce de DIEU.
"O Marie conçue sans
péché, priez pour nous qui avons recours a Vous"
SOURCE : http://haititalkonline.com/forum/main-category/chez-castille/hagiographie…-protecteurs/12317-15-mai-saint-pierre-et-ses-compagnons-martyrs-à-lampsaque
Saints et glorieux
Martyrs PIERRE, DENISE, CHRISTINE, ANDRÉ et PAUL (1)
Au temps de la
persécution de Dèce, Pierre, un jeune chrétien de Lampsaque (Hellespont) au
coeur généreux et à la foi ardente, fut arrêté et traduit devant le gouverneur
d'Abidos (2). Comme celui-ci le sommait de sacrifier à Aphrodite, Pierre répondit
offusqué que jamais il n'adorerait une vile prostituée, car l'adoration et la
louange doivent être adressées au seul vrai Dieu. A ces paroles le magistrat le
fit étendre sur une roue et attacher avec des chaînes. Des pièces de bois
furent disposées tout autour, de sorte que, dans le mouvement de la roue, elles
devaient heurter les membres du Saint et lui briser les os. Plus la torture
était cruelle, plus l'athlète du Christ montrait de courage et, avec un sourire
de pitié pour ses persécuteurs, il rendait grâce au Christ qui lui accordait
une telle endurance. Se voyant vaincu par la patience du Martyr, le gouverneur
le fit finalement décapiter. Il se rendit ensuite à Troade, accompagné d'une
brillante escorte (3). On lui amena trois chrétiens : André, Paul et Nicomaque.
Nicomaque se confessa à haute voix Chrétien avec une téméraire assurance, mais
il ne put résister à la torture et renia. A peine eût-il sacrifié qu'abandonné
par Dieu, il devint la proie du démon et, pris d'une crise furieuse, il rendit
l'âme misérablement. Dans l'assistance, une jeune fille de seize ans, Denise,
s'écria alors : « Ah misérable! comment pour une heure de vie as-tu pu attirer
sur toi les peines éternelles que nul ne peut décrire ? » Aussitôt interpellée
et conduite devant le gouverneur, elle se déclara Chrétienne 4 et, se
montrant inflexible devant les menaces, elle fut livrée aux mains de deux
débauchés. Alors que depuis de longues heures ces derniers essayaient de
triompher de sa pudeur, l'Ange gardien de la jeune vierge apparut, sous la
forme d'un être resplendissant qui terrassa les impudents de terreur, et se
jetant aux pieds de la Sainte, ils la supplièrent d'intercéder pour eux. Au
matin, la foule rassemblée devant le palais et excitée par les prêtres
d'Artémis, réclama à grands cris qu'on lui livrât André et Paul. Comme ils
refusaient de sacrifier à la déesse, ils furent frappés de verges, puis livrés
au peuple pour être lapidés. Avertie par le tumulte, Denise s'échappa de sa
prison, se précipita jusqu'au lieu de l'exécution et se jeta en larmes sur les
corps expirants des Martyrs, en disant : « Afin de pouvoir vivre avec vous dans
le ciel, je veux mourir avec vous sur la terre ! » Arrachée de force à ses
compagnons, sur l'ordre du tyran qui ne voulait pas satisfaire son voeu, elle
fut conduite en un autre lieu pour y être décapitée.
1). Le Synaxaire donnant
une version incomplète et peu satisfaisante de la Passion de ces Martyrs, nous
résumons ici les Actes latins de Pierre, André, Paul, et Denise. Ce groupe de
Martyrs est commémoré par le Martyrologe Syriaque (IV' s.) et le Martyrologe
Hiéronymien, au 15 mai.
2). Dèce ou Dacnos dans
le Synaxaire ; Optimus, proconsul d'Asie dans les Actes latins.
3. Dans le Synaxaire,
Paul et André sont des soldats, originaires de Mésopotamie, qui se rendent à
Athènes avec le gouvemeur et sont commis à la garde de la jeune et belle vierge
Christine. Attirés par sa beauté, ils voulurent abuser d'elle, mais furent en
définitive amenés à la foi par les exhortations de la Sainte. Ils furent aussitôt
condamnés à la lapidation, et Christine fut décapitée après s'être précipitée
sur leurs corps.
4). D'où la confusion des
noms, entre Denise et Christine, dans le Synaxaire.
SOURCE : http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsmai/mai18.html
Sainte de la semaine (15
mai)
Denise, la soif du ciel
par Défendente Genolini
mercredi 12 mai 2021
Saint Pierre et ses
compagnons, martyrs à Lampasque.
Indignée par l’apostasie
d’un autre chrétien sous la persécution de Dèce, elle finira décapitée.
Elle a seize ans. Le
récit de son martyre, comme celui de ses camarades, est authentifié par les
sources les plus certaines. Nous sommes en 251. Dèce est empereur. Optimus est
proconsul d’Asie. Nous sommes à Lampsaque et à Troade. Un jeune homme appelé
Pierre est arrêté. On veut le faire sacrifier à Vénus. Il répond : « Je
m’étonne que l’on veuille me faire sacrifier à une femme impudique et infâme
dont les actions sont tellement honteuses qu’on ne pourrait les raconter sans
rougir. D’ailleurs vous punissez dans les hommes de débauche les abominations
qui composent sa vie. » C’en est trop. L’exécution est immédiate.
Enchaîné sur une roue, on laisse dépasser sa tête et ses membres. Comme sur un
jeu de loterie, des piquets de bois entourent la roue. On la fait tourner et, à
chaque tour, les piquets broient les membres qui dépassent.
Quelques jours plus tard,
c’est le tour d’André, Paul et Nicomaque. Nicomaque, sous la torture, renie le
Christ et se donne la mort. Denise est effondrée. Elle s’écrie : « Comment
as-tu pu faire cela ? » On l’arrête sur le champ. On la donne
en pâture à deux voyous pour qu’ils la violent. Mais leurs assauts sont vains.
Un jeune homme à la lumière éclatante surgit entre eux et la jeune fille.
Effrayés, les deux compères s’enfuient après s’être enquis de son identité.
Denise leur dit : « C’est le défenseur et le gardien que Dieu
me donne ! » C’est tout simple. Jetée en prison, elle entend la
foule lapider André et Paul. Elle réussit à échapper à ses gardiens, se
précipite en pleurant sur leurs corps meurtris : « Afin de
pouvoir vivre avec vous dans le Ciel, je veux mourir avec vous sur la
terre. » On l’arrache à ses pleurs et pour ne pas avoir l’air de
satisfaire à son désir, on la conduit plus loin et on la décapite.
Étymologie du nom
Féminin de Denis. Du grec Dionusios. Tiré de Dios « Dieu,
Zeus » et uios « fils » ou nusos « boiteux ».
Proverbe de ce jour
« À la Sainte-Denise, le froid n’en fait plus à sa guise. »
« À la Sainte-Denise, finie la bise. »
Pensée spirituelle de Denise à son juge
« Mon Dieu est plus grand que toi. C’est pourquoi je ne crains pas tes
menaces. Il est assez puissant pour me donner la patience dans tous les
supplices dont tu voudrais m’accabler. »
Courte prière du jeune Pierre martyrisé, ami de Denise
« Je te rends grâces, Seigneur Jésus, d’avoir donné à ma faiblesse assez
de patience pour vaincre ces supplices infligés. »
SOURCE : https://www.france-catholique.fr/Denise-la-soif-du-ciel.html
Book
of Saints – Peter, Paul, Andrew and Dionysia
Article
(Saints) Martyrs (May
15) (3rd
century) Christians who
were put to death at
Lampsacus on the Hellespont, under the Emperor Decius (A.D. 250).
They seem to have been stoned by
the heathen rabble, with the consent of the magistrates, before whom they had
bravely confessed their Faith in Christ.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Peter, Paul, Andrew and Dionysia”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
20 October 2016. Web. 15 May 2023.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-peter-paul-andrew-and-dionysia/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-peter-paul-andrew-and-dionysia/
May 15
SS. Peter, Andrew, and
Companions, Martyrs
From their authentic acts
in Ruinart.
A.D. 250.
IN the neighbourhood of
Lampsacus, a city of Lesser Asia, near the Hellespont, was apprehended in the
persecution of Decius, a young man called Peter, remarkable for the beauty of
his person, and natural endowments of his mind, but much more for his faith and
virtue. He was brought before Optimus, the proconsul of Asia, who said to him:
“You have before your eyes the edicts of our invincible princes: sacrifice to
the goddess Venus as they command.” Peter answered: “I am surprised that you
should endeavour to persuade me to sacrifice to an infamous lewd woman, whose
actions modesty forbids me to mention, and are such as are punishable by your
own laws.” Optimus ordered him to be extended on a wheel, with pieces of wood
so disposed and bound on his body with iron chains, that the wheel being put in
motion it might gradually occasion the breaking of his bones. The martyr,
turning his eyes towards the heavens, said, with a cheerful countenance: “I
praise and thank you, O Lord Jesus Christ, for vouchsafing me patience to
overcome this cruel tyrant.” Optimus, seeing his unshaken resolution, ordered
his head to be struck off.
After this
execution, as the proconsul was going to set out for Troas, a city in Phrygia,
built by Alexander, near the ruins of the famous Troy, three other Christians,
Andrew, Paul, and Nicomachus, were brought before him. He asked them whence
they came, and what was their religion? Nicomachus answered with impatience,
and a remarkably loud voice: “I am a Christian.” The others modestly replied:
“We are also Christians.” The proconsul said to Nicomachus: “Sacrifice to the
gods.” He answered: “A Christian must not sacrifice to devils.” The proconsul
gave orders that he should be hung on the rack and tortured. When he was just
ready to expire under his torments, he unhappily lost his crown, and cried out:
“I never was a Christian; and am ready to sacrifice to the gods.” The proconsul
immediately caused him to be taken off the rack, but no sooner had the
miserable man offered sacrifice than he was seized by the devil, fell on the
ground, and beat it with his head in violent agonies, in which he expired. Thus
the devil usually laughs to scorn the unhappy souls which he has drawn into
sin. He lures them with great promises; but, being the father of lies, pays
them with treacherous shadows, or often with bitter disappointments and
calamities. A wretched exchange for their souls and eternal happiness! God
afforded his other two servants a comfort under their affliction for this loss.
Denysa, a tender virgin about sixteen years old, who was standing by, was
struck at this misfortune, and said: “Unfortunate wretch! why wouldst thou
bring upon thyself eternal torments for the sake of a moment’s ease?” Optimus,
hearing these words, asked if she were a Christian? She confessed she was. He
then required her to sacrifice, and threatened to expose her to prostitution,
and burn her alive in case of refusal. Finding his threats made no impression
on her constancy, he ordered her to be put into the hands of two lewd young men
to be deflowered. They took her with them to their lodgings: whose endeavours
to force her she resisted so long that she fairly tired them out. About
midnight they were surprised at the appearance of a young man glittering with
light, which diffused itself over the whole house. Upon which they were seized
with fear, and cast themselves at the feet of the holy virgin. She raised them
up and bid them not be afraid, saying: “This is my guardian and protector:” and
they earnestly besought her to intercede for them, that they might come to no
hurt. The next morning the mob, stirred up by the priests of Diana, beset the
house of the proconsul, demanding in a tumultuous manner to have Andrew and
Paul delivered up to them. The proconsul to humour them, having caused the
martyrs to be brought forth, bid them sacrifice to Diana; which they refusing
to do, he ordered them to be most inhumanly scourged, and then to be put into
the hands of the rabble, by them to be atoned to death. The populace, without
further delay, having tied their feet together, dragged them out of town in
order to stone them. Whilst they were under execution, Denysa heard the noise,
and began to weep and wail bitterly; and having escaped from those who guarded
her, ran to the place where they were, and upon seeing them cried out: “That I
may live with you eternally in heaven, I will die with you on earth.” The
proconsul being informed of the wonderful preservation of her chastity, her
escape, and desire to die with the martyrs, ordered her to be taken away from
Andrew and Paul, and to be beheaded at a distance; which was accordingly put in
execution.
If the martyrs had
not been crucified to the world, they would never have attained to their
crowns. There is a love of the world which though it be not either for the
matter or the degree of it criminal enough to destroy the hopes of salvation,
yet abates our vigour, hinders our perfection, and bereaves us of many degrees
of fervour. The indications of this kind of love of the world, are a fondness
for the pomp and show of life; too slavish an exactness in the modes and
customs of the world; too quick a sense of praise, reputation, and
pre-eminence; too great an eagerness to grow rich; too brisk a relish of
pleasures, too much diversion; too great a love of ease; or an uninterrupted
pursuit of worldly business, which extinguishes all gust of virtue, and all
relish of heavenly things, and leaves not the mind sufficient leisure or ardour
for spiritual duties. These are symptoms of a soul tainted with a love of the
world, which exceedingly checks the vigour of the mind. The means by which this
defect is to be overcome is frequent meditation on eternal truths. One who has
these deeply imprinted in his heart, will have no great taste for the honours,
the pleasures, or the interests of life; he will never be slothful or remiss,
but always fervent in spirit serving the Lord; and will have no emulation but
for good works, no ambition but for eternal glory. In the pursuit of this will
he lay out the vigour and strength of his mind, retrench his profit by alms,
deny his pleasure, and rejoice to lead an obscure, mean, laborious, and
crucified life.
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume V: May. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/5/151.html
Peter of Lampsacus, Paul, Andrew, Dionysia & Decius MM (RM)
Died 251. Peter was a young man of Lampsacus on the Hellespont, who was
martyred at Troas together with SS. Paul, Andrew, Dionysia, and Decius. Peter
was remarkable for his physical beauty and the natural endowments of his mind,
as well as his faith and virtue. He was captured and brought before Proconsul
Optimus who said, "You have before your eyes the edicts of our invincible
princes: sacrifice to the goddess Venus, as they command."
Peter answered: "I
am surprised that you should endeavor to persuade me to sacrifice to an
infamous lewd woman, whose actions modesty forbids me to mention, and are such
as are punishable by your own laws."
Optimus ordered him to be
extended on a wheel, with pieces of wood so disposed and bound on his body with
iron chains, that the wheel being put in motion it might gradually occasion the
breaking of his bones. The martyr, turning his eyes towards the heavens, said,
with a cheerful countenance: "I praise and thank you, O Lord Jesus Christ,
for vouchsafing me patience to overcome this cruel tyrant." Optimus,
seeing his unshaken resolution, ordered his head to be struck off.
After this execution,
three other Christians, Andrew, Paul, and Nicomachus, were brought before him.
He asked their origin and religion Nicomachus answered loudly with impatience,
"I am a Christian." When ordered to sacrifice to the gods, Nicomachus
answered: A Christian must not sacrifice to devils." The proconsul gave
orders that he should be hung on the rack and tortured. When he was just ready
to expire under his torments, he unhappily lost his crown, and cried out:
"I never was a Christian, and am ready to sacrifice to the gods."
The proconsul immediately
caused him to be taken off the rack, but no sooner had the miserable man
offered sacrifice than he was seized by the devil, fell on the ground, and beat
it with his head in violent agonies, in which he expired. God afforded his
other two servants a comfort under their affliction for this loss.
Dionysia, a tender virgin
about sixteen years old, who was standing by, was struck at this misfortune,
and said: "Unfortunate wretch! Why did you bring upon yourself eternal
torments for the sake of a moment's ease?" Optimus, hearing these words,
asked if she was a Christian: she confessed she was. He then required her to
sacrifice, and threatened to expose her to prostitution, and burn her alive in
case of refusal.
Finding his threats made
no impression on her constancy, he ordered her to be put into the hands of two
young men to be deflowered. They took her with them to their lodgings, but she
resisted so strenuously that she tired them out. About midnight they were
surprised at the appearance of a young man, glittering with light, which
diffused itself over the whole house. Seized with fear, they threw themselves
at the feet of the holy virgin. She raised them up, and told them not to be
afraid, saying: "This is my guardian and protector." They asked her
to intercede for them that they would not be harmed.
The next morning, the
mob, stirred up by the priests of Diana, beset the house of the proconsul,
demanding in a tumultuous manner to have Andrew and Paul delivered up to them.
The proconsul, to humor them, had them brought forth and commanded them to
sacrifice to Diana. Upon their refusal, Optimus had them scourged and then
threw them to the rabble who stoned them to death.
When Dionysia heard the
raucous noise surrounding their execution, she began to weep and wail bitterly.
She escaped her guards and ran to the place where they were. Upon seeing her
fellows, she cried out: "That I may live with you eternally in heaven, I
will die with you on earth." The proconsul being informed of the wonderful
preservation of her chastity, her escape, and desire to die with the martyrs,
ordered her to be taken away from Andrew and Paul, and to be beheaded at a
distance (Benedictines, Husenbeth).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0515.shtml
Also
known as
Dionisia
Dionysia
Profile
A Christian girl ordered
to sacrifice to pagan idols
during the persecutions of Decius. She
refused and was given over to a house of prostitution to be raped into
submission. She fought against her “customers” until exhausted at which point
her guardian
angel appeared and frightened the men away from her. The next morning
she fled the house to the site where a mob had dragged Saint Andrew and Saint Paul
of Troas, and began proclaiming her faith.
The proconsul had her dragged away and executed. Martyr.
beheaded in
Alexandria Troas (in modern Turkey) c.250
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
books
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Saint Denysa of
Troas“. CatholicSaints.Info. 16 May 2022. Web. 15 May 2023.
<http://catholicsaints.info/saint-denysa-of-troas/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-denysa-of-troas/
Profile
Christian imprisoned for
refusing to sacrifice to pagan idols
during the persecutions of Decius.
After one night in prison,
a mob stirred up by the priests of Diana demanded that he and Saint Paul be
turned over to them. The two were scourged,
dragged out of town, and murdered. Martyr.
stoned
to death in Alexandria Troas (in modern Turkey) c.250
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Saint Andrew of
Troas“. CatholicSaints.Info. 16 May 2022. Web. 15 May 2023.
<http://catholicsaints.info/saint-andrew-of-troas/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-andrew-of-troas/
Profile
Christian imprisoned for
refusing to sacrifice to pagan idols
during the persecutions of Decius. After
one night in prison,
a mob stirred up by the priests of Diana demanded that he and Saint Andrew be
turned over to them. The two were scourged,
dragged out of town, and murdered. Martyr.
stoned to
death in Alexandria Troas (in modern Turkey) c.250
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Saint Paul of
Troas“. CatholicSaints.Info. 16 May 2022. Web. 15 May 2023.
<http://catholicsaints.info/saint-paul-of-troas/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-paul-of-troas/
Profile
Martyred in
the persecutions of Decius for
refusing to sacrifice to a statue of Venus.
beheaded c.250 in
Lampsacus, Asia Minor
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
Short
Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Saint Peter of
Lampsacus“. CatholicSaints.Info. 16 May 2022. Web. 15 May 2023.
<http://catholicsaints.info/saint-peter-of-lampsacus/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-peter-of-lampsacus/
St. Andrew
A martyr of
the Faith in Lampsacus,
a city of Mysia, in the persecution of Decius.
He and two companions were brought before the proconsul and interrogated about
their belief.
One of the three, Nichomachus, presumptuous and over-confident,
unfortunately apostatized under
torture. Andrew and his companion Paul, after having undergone the suffering of
the rack, were thrown into prison.
Meanwhile a girl of sixteen, named Dionysia, who had reproached Nichomachus for
his fall, was seized and tortured, and then subjected to the approaches of
three libertines, but was protected by an angel.
In the morning, Andrew and Paul were taken out and stoned
to death. As they lay in the arena, Dionysia, escaping from her captors and
hurrying to the place of execution,
asked to be slain. She was carried away by force, and suffered death by the
sword. The feast of
these martyrs is
kept on 15 May.
Sources
Acta SS., III, May;
BUTLER, Lives of the Saints, 15 May.
Campbell, Thomas.
"St. Andrew." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert
Appleton Company, 1907. 15 May 2015
<http://www.newadvent.org/cathen/01472a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Dennis McCarthy.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2021 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/01472a.htm
Pictorial
Lives of the Saints – Saints Peter and Dionysia
Article
In the Decian
persecution, the blood of the Christians flowed at Lampsacus, a city of Asia
Minor. Saint Peter was the first who was led before the proconsul and condemned
to die for the name of Christ. Young though he was, he went joyfully to his
torments. He was bound to a wheel by iron chains, and his bones were broken,
but he raised his eyes to heaven with a smiling countenance and said, “I give
Thee thanks, O Lord Jesus Christ, because Thou hast given me patience, and made
me victorious over the tyrant.” The proconsul saw how little suffering availed,
and ordered the martyr to be beheaded. But a little later, in the same city,
the virgin Dionysia showed a like eagerness to suffer. Saint Dionysia gained
the crown which an apostate lost, and his history may teach us that those who
lose Christ rather than suffer with Him, lose all. With the strength that was
left he cried out, “I never was a Christian. I sacrifice to the gods.”
Therefore he was taken down, and he offered sacrifice. But he was possessed by
the devil, whom he had chosen for his master. He fell to the earth in a fit,
bit out his tongue, and so expired. He escaped a little pain, and instead he
went to the endless torments of hell, and forfeited eternal rest. “O wretched
man!” Dionysia cried, ” why have you feared a little suffering and chosen
eternal pain instead? ” She was seized and led away to horrible outrage, but
her angel guardian appeared by her side and protected the spouse of Christ.
Escaping from prison, she still burned with the desire to be dissolved and to
be with Christ. She threw herself upon the bodies of the martyrs, saying, “I
would fain die with you on earth, that I may live with you in heaven.” And
Christ, who is the crown of virgins and the strength of martyrs, gave her the
desire of her heart.
Reflection – The martyrs
were even like us, with natures which shrank from suffering. They were patient
under it because they looked to the eternal recompense, and endured as seeing
Him who is invisible.
MLA
Citation
John Dawson Gilmary Shea.
“Saints Peter and Dionysia”. Pictorial Lives of
the Saints, 1889. CatholicSaints.Info.
29 March 2014. Web. 15 May 2023. <https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saints-peter-and-dionysia/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saints-peter-and-dionysia/
Short
Lives of the Saints – Saint Peter Lampsacus, Martyr
Entry
Saint Lampsacus, a town
of the Hellespont, during the persecution of Decius, a youth, named Peter, was
denounced as a Christian. The proconsul ordered him to burn incense in honor of
the goddess Venus. The brave young confessor refused with horror, and boldly
condemned the vices which were attributed to that goddess by her worshippers.
He exclaimed, “I despise a woman of bad life, and I honor only the One God, my
Lord Jesus Christ, the God made man for the expiation of the sins of the
world!” The courageous youth was then most cruelly racked and tortured; but the
proconsul, seeing his joyful perseverance in suffering for the name of Christ,
ordered him to be beheaded.
And I think how a pure
spirit gazing on thee
Must long for the moment, the joyous, the free,
When the soul disembodied from nature shall spring,
Unfettered, at once to her Maker and King.
– Gerald Griffin
Favorite Practice – To
shun like a plague all that savors of impurity in art and literature.
MLA
Citation
Eleanor Cecilia Donnelly.
“Saint Peter Lampsacus, Martyr”. Short
Lives of the Saints, 1910. CatholicSaints.Info.
16 April 2021. Web. 15 May 2023.
<https://catholicsaints.info/short-lives-of-the-saints-saint-peter-lampsacus-martyr/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/short-lives-of-the-saints-saint-peter-lampsacus-martyr/
Santi Pietro, Andrea,
Paolo e Dionisia Martiri
† Lampsaco, Turchia, III
secolo
Secondo quanto
riferiscono gli «Acta primorum martyrum sincera et selecta», raccolti da
Thierry Ruinart, monaco benedettino e storico, durante la persecuzione dei
cristiani voluta dall’imperatore Decio, un giovane di nome Pietro venne
condotto di fronte al procuratore di Lampsaco (nell’odierna Turchia). Poiché si
rifiutava di sacrificare agli dèi, venne sottoposto al supplizio della ruota e,
visto che non cedeva alle torture, venne decapitato. Nello stesso periodo altri
tre uomini vennero portati dal procuratore perché cristiani. Uno di essi,
Nicomaco, cedette e sacrificò agli dèi, morendo subito dopo. Una ragazza di
sedici anni, Dionisia, presente tra la folla, compianse la sua sorte,
rivelandosi come cristiana. Gli altri due, Andrea e Paolo, condotti in
prigione, vennero poi consegnati alla folla per essere lapidati. Dionisia,
sfuggita alla violenza dei giovani a cui era stata data in custodia, corse da
Andrea e Paolo, supplicando di poter morire insieme a loro, per ottenere con
loro la vita eterna in cielo. Il proconsole ordinò di separarla da loro e la
fece decapitare.
Martirologio
Romano: A Lámpsaco in Ellesponto, nell’odierna Turchia, passione dei santi
Pietro, Andrea, Paolo e Dionisia, martiri.
Secondo quanto riferiscono gli «Acta primorum martyrum sincera et selecta», raccolti da Thierry Ruinart, monaco benedettino e storico, all’epoca dell’imperatore Decio, nella città di Lampsaco (oggi in Turchia) venne portato davanti al proconsole un giovane, bello d’animo e attraente di corpo.
Il proconsole gli chiese: «Come ti chiami?». «Pietro», rispose. «Sei cristiano?». «Sì, sono cristiano». «Hai davanti agli occhi i decreti dei nostri invittissimi principi [gli imperatori, ndt]: sacrifica dunque alla grande dea Venere».
Pietro replicò: «Mi meraviglio se mi persuadi, o ottimo proconsole, di sacrificare a questa donna impudica e sporca, la quale ha compiuto azioni tali che raccontarle causerebbe vergogna, poiché anche la storia presso di voi condanna la sua impudicizia. Se anche voi la definite empia e pubblica meretrice, perché mi obbligate ad adorare e a sacrificare a una tale meretrice? Bisogna dunque che io piuttosto offra al Dio vivo e vero, a Cristo re di tutti i secoli, un sacrificio di orazione, supplica, compunzione e lode».
Il proconsole diede quindi ordine di legare Pietro a una ruota di legno, con catene di ferro, poi comandò di girare la ruota, in modo da rompergli le ossa e stirargli i muscoli. Invece il giovane, dimostrandosi forte e con lo sguardo al cielo, disse: «Ti ringrazio, Signore Gesù Cristo, perché ti sei degnato di darmi questa sopportazione per vincere l’ingiustissimo tiranno». A quel punto, il proconsole, vedendo la sua perseveranza e che non veniva meno nonostante i tormenti, ordinò di colpirlo con la spada.
Nello stesso periodo, mentre si stava preparando per andare a Troade, vennero portati di fronte a lui altri tre uomini, Andrea, Paolo e Nicomaco. Anche loro furono interrogati. Nicomaco rispose prontamente: «Sono cristiano». Il proconsole si rivolse agli altri due: «E voi cosa dite?». «Siamo cristiani».
Parlò di nuovo a Nicomaco: «Sacrifica agli dèi, come è stato comandato». Ribatté Nicomaco: «Come sai, un cristiano non deve sacrificare ai demoni». Il funzionario ordinò allora di torturarlo sul patibolo, ma mentre era sul punto di morire, l’uomo gridò: «Non sono mai stato cristiano, ma sacrifico agli dèi!». Venne liberato, ma poco dopo aver offerto il sacrificio, cadde a terra, in preda alle convulsioni, e morì.
Tra gli spettatori del processo c’era una ragazza, Dionisia, di sedici anni. Al vedere la fine di Nicomaco, esclamò: «Uomo misero e infelice, perché a causa di un brevissimo momento ti sei acquistato una pena perpetua e inenarrabile!».
Non appena ebbe udito quelle parole, il proconsole la fece condurre di fronte a lui e le chiese se fosse cristiana. «Sì», rispose, «sono cristiana. Perciò io compiango questo infelice, poiché non seppe sopportare un dolore anche piccolo per trovare il riposo perpetuo».
Il proconsole ribatté: «Costui ha trovato riposo quando ha soddisfatto gli dèi col sacrificare. Ma affinché non sostenesse gli insulti a causa della vostra vana religione, la grande Diana e Venere si sono degnate di rapirlo. Tu dunque sacrifica, affinché non ti faccia, illusa, bruciare orribilmente viva». Dionisia replicò: «Il mio Dio è più grande di te. Perciò non temo le tue minacce; Lui può darmi la sopportazione in tutte le pene che mi infliggerai».
Allora il proconsole la fece portare via da due giovani, perché la corrompessero; Andrea e Paolo, invece, furono fatti prigionieri. I due giovani la portarono in casa loro e cercarono di convincerla a peccare. Ogni volta poi che erano sul punto di violentarla, venivano meno loro le forze.
Verso mezzanotte, comparve un giovane luminosissimo, la cui luce riempì la stanza. I due giovani caddero tramortiti ai piedi di Dionisia, che li rialzò dicendo: «Non temete, perché costui che vedete è il mio protettore e custode, ed è venuto a salvarmi da voi e da ciò a cui sono stata esposta dall’ingiustissimo giudice». Allora essi scongiurarono Dionisia d’intervenire, affinché non venisse fatto loro nulla di male.
Il mattino seguente, una gran folla, sobillata da Onesicrate e Macedone, sacerdoti di Diana, si radunò al palazzo del proconsole per chiedere di dare nelle loro mani Andrea e Paolo. Il proconsole comandò di portarli da lui e ordinò: «Andrea e Paolo, sacrificate alla potente dea Diana». Replicarono: «Noi non conosciamo né Diana né gli altri demoni che voi venerate; non abbiamo mai adorato altri se non Dio solo».
All’udire questo, la folla chiedeva al proconsole di consegnarglieli perché li uccidesse. Il proconsole, dopo averli sottoposti a flagellazione, li diede alla folla, coi piedi legati, perché li lapidasse. Mentre venivano condotti fuori città, Dionisia li raggiunse, dopo essere scappata dal luogo dov’era rinchiusa, e si gettò su di loro gridando: «Scelgo di morire con voi qui sulla terra per poter vivere con voi in cielo».
Fu riferito al proconsole che Dionisia era rimasta vergine e aveva espresso il desiderio di morire con Andrea e Paolo. Il proconsole decretò dunque che venisse separata da loro e la fece decapitare.
Il Martirologio Romano commemora Pietro, Andrea, Paolo e Dionisia il 15 maggio, mentre la Chiesa Ortodossa li ricorda tre giorni dopo. Dionisia è stata confusa con una martire omonima, le cui reliquie sono venerate nell’abbazia di Flône in Belgio.
Autore: Emilia Flocchini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/53310
Santa Dionisia Mayo
15
Autor: Padre Felipe
Santos Campaña SDB
Etimológicamente
significa "dios del vino". Viene de la lengua griega.
Me encanta la valentía de
esta joven cristiana que, a los 16 años, tenía la cabeza bien plantada sobre
los hombres y la hoguera de la fe encendida en su corazón.
Los actos que presenció
antes de que muriese el 15 de mayo del año 250, le llevaron a ser consciente de
la suerte de tener una fe profunda en Dios.
Tuvo la desgracia de ver
cómo un cristiano, un tal Nicómaco, apostató de Cristo por tener unos días más
de vida aquí en la tierra. Cuando salió del tribunal libre y con su certificado
de que había adorado a los dioses y renunciado a Cristo, sintió una pena
inmensa.
Cuando la oyeron hablar
así, se enteró todo el mundo de que también era creyente en Cristo.
Y como solía suceder: la
llevaron ante el procónsul Optimo.
Ya en su presencia, le
dijo: <<Que te conste que no te tengo miedo; tengo un amigo más poderoso
que tú. El sabrá ayudarme en los instantes de tortura>>.
Optimo la mandó detener
al momento; mientras tanto oía los gritos de la chusma aplaudiendo a los
verdugos que le daban muerte a otros dos cristianos, a Pablo y a Andrés.
Dionisia se escapó para
ir a socorrer a los dos creyentes. Y a gritos decía estas palabras:<< Quiero
sufrir como vosotros para ser feliz en el cielo>>.
El procónsul en lugar de
admirar su valentía, le dijo a los verdugos que le cortaran la cabeza..
No hay quien detenga a un
cristiano que viva su fe en coherencia con sus principios.
¡Feliz día quien lleve
este nombre!
"El juego de ponerse
límites así mismo es uno de los placeres secretos de la vida"
(Chesterton).