jeudi 15 mai 2014

Sainte DENISE de TROAS (DIONISIA), Saint ANDRÉ de TROAS, Saint PAUL de TROAS, Saint PIERRE de LAMPSAQUE et leurs compagnons, martyrs



Sainte Denise, martyre

Jeune martyre. Voulant soutenir deux chrétiens lapidés par la foule, Denise fut torturée et décapitée le 15 mai 250 en Turquie

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/05/15/755/-/sainte-denise-martyre

Sainte Denise

Martyre en Turquie (+ v. 250)

Vierge, martyre avec ses compagnons les saints Pierre, André et Paul à Lampsaque dans l’Hellespont (peut-être en 251 d'après le martyrologe romain). Au proconsul qui l'invitait à sacrifier à la déesse Vénus, Pierre répliqua: "Il est plus nécessaire et plus glorieux pour moi d'offrir le sacrifice de l'adoration au Dieu vivant et véritable." Denise apprenant que l'un des accusés, Nicomaque, venait d'apostasier, s'écria: "Il s'est perdu à jamais dans l'autre monde." Les gardes s'aperçurent ainsi que cette jeune fille de 16 ans était chrétienne. Elle fut arrêtée, torturée puis décapitée.

Martyrologe romain

Saints Pierre, André, Paul et Denise

Martyrs dans l'Hellespont (+ v. 251)

À Lampsaque dans l'Hellespont, peut-être en 251, la passion des saints martyrs Pierre, André, Paul et Denise.

Martyrologe romain

Le prénom Denise est d'étymologie grecque ; Dionysos rappelle la divinité gréco-romaine de la vigne, du vin et de la fête !

L'histoire de sainte Denise se déroule au IIIe siècle en Turquie, ancienne Asie mineure que les pèlerins sur les pas de saint Paul et de saint Jean appellent la seconde Terre sainte. Dans les premiers siècles, elle donna une floraison immense de témoins du Christ, à la suite des Apôtres : ainsi Barnabé, Jean-Marc, Luc, Silas et Timothée, ainsi que des femmes comme Loïs et Eunice, Lydie et Prisca...

Sainte Denise et ses compagnons, dont André et Paul, subirent le martyre en 251 à Lampsaque, actuellement Lapsaki, près du détroit des Dardanelles. Les Actes, dignes de foi, de leur passion témoignent : trois d'entre eux viennent d'être arrêtés à cause de leur religion chrétienne, interdite par le pouvoir impérial romain. A l'époque se déroulait la persécution de l'empereur Dèce. Alors que Paul et André demeurent fermes sous les tortures dans leur profession de foi au Christ, le troisième a renié sa foi. Le voyant sortir du tribunal avec son certificat de vie sauve, Denise, une adolescente, se met à crier : Le pauvre malheureux ! Pour quelques moments de plus ici-bas, il s'est à jamais perdu dans l'autre monde. Par ce cri de son cœur et de sa foi, Denise manifeste qu'elle est chrétienne. Conduite devant le proconsul, elle le brave en affirmant : Je n'ai pas peur de tes menaces : j'ai un ami plus puissant que toi, Dieu qui peut m'assister dans tous les supplices. Elle est décapitée en même temps que Paul et André, le 15 mai 251. Le récit relate : C'était à Lampsaque, le jour des Ides de mai, Décius étant empereur, Optimus consul et Notre Seigneur régnant sur le monde.

Rédacteur : Frère Bernard Pineau, OP

SOURCE : http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Saints/Denise

Les tournées du proconsul étaient signalées presque à chaque ville par de nouveaux martyres. A Lampsaque, un chrétien nommé Pierre mourut sur la roue ; à Troas, un fidèle apostasia pendant la torture, et presque aussitôt après avoir sacrifié, il expira dans les convulsions du désespoir ; alors une enfant de seize ans dit à haute voix : « Le malheureux ! pour gagner une heure de vie, il a perdu l'éternité ! » On l'entendit et on l'amena au proconsul : « Es-tu chrétienne ? — Oui, et je pleure sur ce malheureux qui n'a pu souffrir un instant pour gagner le repos éternel. — Mais il est dans le repos, dit le proconsul. Il a satisfait aux dieux en sacrifiant, puis, pour le soustraire à vos reproches, la grande Diane et Vénus l'ont daigné prendre avec elles. Toi, sacrifie, sinon tu seras violée puis brûlée. — Je ne crains pas tes menaces, mon Dieu est plus que toi, il me donnera la force de supporter tout ce que tu me feras souffrir. » On livra Denise à deux jeunes gens qui l'emmenèrent dans leur maison ; mais il paraît que l'innocence triompha de leurs mauvais desseins, car, au lieu de la souiller, les deux païens demandèrent pardon. Le lendemain, la foule entourait le tribunal du proconsul, qui condamna André et Paul, les compagnons de torture du malheureux apostat. Tandis que le peuple les lapidait hors de la ville, on entendit des cris et des pleurs, et Denise, échappée des mains de ceux qui la gardaient, se jeta sur les corps des martyrs, réclamant d'être tuée avec eux. Le proconsul la fit écarter, on l'emmena un peu plus loin et on lui coupa la tête (1). En Bithynie, nous voyons souffrir Tryphon et Respicius, martyrs à Nicée. Les actes rapportent qu'après leur avoir fait traverser la ville un jour d'hiver avec des clous enfoncés dans les pieds, on les attacha presque nus, pendant la durée d'une chasse, et que leurs pieds se fendirent par l'effet du froid ; enfin il fallut les décapiter (2). Nous pouvons nommer encore Bassus, Thyrse, Lucius, Callinique. En Galatie, vers ce temps mourut saint Alexandre le charbonnier, devenu évêque de Comane dans le Pont Galatique (3), et le célèbre Polyeucte, officier dans la légion XII Fulminata, stationnée à Mélitène. « Tout le monde connaît, a su et sait par coeur Polyeucte », disait Sainte-Beuve (4) ; nous ne nous y arrêterons donc pas (5).

1. Acta sanct. mart. Petri, Andreae, Pauli et Dionysiae virginis, I, dans RUINART, Acta sincera, p. 147.

2. Acta sanct. mart. Tryphonis et Respicii, dans Ruinart (in-8°,

Ratisbonnae, 1859), p. 207.

3. TILLEMONT, Mém. hist. eccl., t. IV, art. VIII, sur S. Grégoire le

Thaumaturge.

4. Port-Royal, t. I, p. 132.

5. Cf. P. ALLARD, Polyeucte dans la poésie et dans l'histoire, dans le Contemporain, juin 1883, et réimprimé dans Hist. des perséc., t. II,

p. 479 sq.

LES MARTYRS. TOME III, Julien l'Apostat, SAPOR, GENSÉRIC. Recueil de pièces authentiques sur les martyrs depuis les origines du christianisme jusqu'au XXe siècle TRADUITES ET PUBLIÉES Par le R. P. Dom H. LECLERCQ, Moine bénédictin de Saint-Michel de Farnborough, 1921. DEUXIÈME ÉDITION. Imprimatur. Turonibus, 18 Octobris 1920. P. BATAILLE, V. G. Imprimi potest. FR. FERDINANDUS CABROL, Abbas Sancti Michaelis Farnborough. Die 19 Martii 1904. IVLIO CREZ S. J. LEONI CAPART S. J. AEMILIO ETTERLÉ S. J. D.D.

SOURCE : https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/martyrs/martyrs0003.htm

En l'an 250, au temps de la persécution de l'empereur Dèce, un jeune chrétien, nommé Pierre, fut arrêté sur le territoire de Lampsaque et présenté au tribunal du proconsul, qui lui dit : « Quel est ton nom? — Je m'appelle Pierre. — Es-tu chrétien? — Oui, je suis chrétien. — Mais ne connais-tu pas les décrets de l'empereur? sacrifie à Vénus. — Gomment peux-tu m'engager à sacrifier à une femme impudique dont l'histoire fait rougir? Je ne sacrifie qu'au CHRIST, DIEU vivant et Roi des siècles. »

A ces mots, le proconsul irrité fait étendre le martyr sur la roue, où on l'attache avec des chaînes de fer. Mais Pierre, dans cet affreux supplice, levait les yeux au ciel et disait : « Je vous rends grâces, SEIGNEUR JÉSUS, qui avez daigné donner à ma faiblesse assez de patience pour vaincre ce tyran cruel. » Le proconsul, voyant que toutes les tortures seraient inutiles, lui fait trancher la tête.

Vers le même temps, on présenta trois chrétiens, nommés André, Paul et Nicomaque, devant le proconsul. Il leur demanda d'où ils étaient et quelle était leur religion. Remar*quons ici les dangers de la présomption et la nécessité de compter sur la grâce de DIEU plus que sur le courage personnel.

Nicomaque, le premier, répondit hardiment : « Je suis chrétien! — Sacrifie aux dieux, reprend le proconsul. —Tu sais, dit Nicomaque, qu'un chrétien ne doit pas sacrifier aux démons. » Appliqué à la torture, il est vaincu par la violence de la douleur et s'écrie : « Je n'ai jamais été chrétien ; je sacrifie aux dieux. » A peine est-il détaché, que le démon s'empare de lui ; il se coupe la langue avec les dents, et il expire en se roulant à terre.

Mais sa couronne était réservée à un autre. Dans la foule des spectateurs, la jeune vierge Dionysia, âgée de seize ans, s'écrie : « Malheureux, qui pour éviter un moment de souffrance achète des châtiments éternels ! » Le proconsul la fait saisir; elle se déclare chrétienne. Livrée à deux jeunes débauchés, elle triomphe de tous leurs efforts pour la perdre, et délivrée tout à coup par un ange brillant de lumière, elle ne profite de sa liberté que pour retourner au tribunal et s'offrir généreusement à la mort. Elle eut la tête tranchée. —

Pendant ce temps, les deux compagnons de l'infortuné Nicomaque, André et Paul, luttaient généreusement pour leur foi : « Jeunes gens, leur dit le proconsul, sacrifiez à la grande Diane. » André et Paul répondirent : "Nous ne connaissons ni Diane ni les autres démons que vous adorez : nous n'avons jamais adoré que le vrai et unique DIEU."

Le peuple, entendant ces paroles, poussait des cris de mort. Le proconsul voyant qu'il ne pouvait triompher de leur persévérance, les fit battre de verges et les livra au peuple ; ils consommèrent leur supplice par la lapidation.

Pratique. Défiez-vous de la présomption; mettez votre confiance en la grâce de DIEU.

"O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours a Vous"


SOURCE : http://haititalkonline.com/forum/main-category/chez-castille/hagiographie…-protecteurs/12317-15-mai-saint-pierre-et-ses-compagnons-martyrs-à-lampsaque

Saints et glorieux Martyrs PIERRE, DENISE, CHRISTINE, ANDRÉ et PAUL (1)

Au temps de la persécution de Dèce, Pierre, un jeune chrétien de Lampsaque (Hellespont) au coeur généreux et à la foi ardente, fut arrêté et traduit devant le gouverneur d'Abidos (2). Comme celui-ci le sommait de sacrifier à Aphrodite, Pierre répondit offusqué que jamais il n'adorerait une vile prostituée, car l'adoration et la louange doivent être adressées au seul vrai Dieu. A ces paroles le magistrat le fit étendre sur une roue et attacher avec des chaînes. Des pièces de bois furent disposées tout autour, de sorte que, dans le mouvement de la roue, elles devaient heurter les membres du Saint et lui briser les os. Plus la torture était cruelle, plus l'athlète du Christ montrait de courage et, avec un sourire de pitié pour ses persécuteurs, il rendait grâce au Christ qui lui accordait une telle endurance. Se voyant vaincu par la patience du Martyr, le gouverneur le fit finalement décapiter. Il se rendit ensuite à Troade, accompagné d'une brillante escorte (3). On lui amena trois chrétiens : André, Paul et Nicomaque. Nicomaque se confessa à haute voix Chrétien avec une téméraire assurance, mais il ne put résister à la torture et renia. A peine eût-il sacrifié qu'abandonné par Dieu, il devint la proie du démon et, pris d'une crise furieuse, il rendit l'âme misérablement. Dans l'assistance, une jeune fille de seize ans, Denise, s'écria alors : « Ah misérable! comment pour une heure de vie as-tu pu attirer sur toi les peines éternelles que nul ne peut décrire ? » Aussitôt interpellée et conduite devant le gouverneur, elle se déclara Chrétienne 4 et, se montrant inflexible devant les menaces, elle fut livrée aux mains de deux débauchés. Alors que depuis de longues heures ces derniers essayaient de triompher de sa pudeur, l'Ange gardien de la jeune vierge apparut, sous la forme d'un être resplendissant qui terrassa les impudents de terreur, et se jetant aux pieds de la Sainte, ils la supplièrent d'intercéder pour eux. Au matin, la foule rassemblée devant le palais et excitée par les prêtres d'Artémis, réclama à grands cris qu'on lui livrât André et Paul. Comme ils refusaient de sacrifier à la déesse, ils furent frappés de verges, puis livrés au peuple pour être lapidés. Avertie par le tumulte, Denise s'échappa de sa prison, se précipita jusqu'au lieu de l'exécution et se jeta en larmes sur les corps expirants des Martyrs, en disant : « Afin de pouvoir vivre avec vous dans le ciel, je veux mourir avec vous sur la terre ! » Arrachée de force à ses compagnons, sur l'ordre du tyran qui ne voulait pas satisfaire son voeu, elle fut conduite en un autre lieu pour y être décapitée.

1). Le Synaxaire donnant une version incomplète et peu satisfaisante de la Passion de ces Martyrs, nous résumons ici les Actes latins de Pierre, André, Paul, et Denise. Ce groupe de Martyrs est commémoré par le Martyrologe Syriaque (IV' s.) et le Martyrologe Hiéronymien, au 15 mai.

2). Dèce ou Dacnos dans le Synaxaire ; Optimus, proconsul d'Asie dans les Actes latins.

3. Dans le Synaxaire, Paul et André sont des soldats, originaires de Mésopotamie, qui se rendent à Athènes avec le gouvemeur et sont commis à la garde de la jeune et belle vierge Christine. Attirés par sa beauté, ils voulurent abuser d'elle, mais furent en définitive amenés à la foi par les exhortations de la Sainte. Ils furent aussitôt condamnés à la lapidation, et Christine fut décapitée après s'être précipitée sur leurs corps.

4). D'où la confusion des noms, entre Denise et Christine, dans le Synaxaire.

SOURCE : http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsmai/mai18.html

Sainte de la semaine (15 mai)

Denise, la soif du ciel

par Défendente Genolini

mercredi 12 mai 2021

Saint Pierre et ses compagnons, martyrs à Lampasque.

Indignée par l’apostasie d’un autre chrétien sous la persécution de Dèce, elle finira décapitée.

Elle a seize ans. Le récit de son martyre, comme celui de ses camarades, est authentifié par les sources les plus certaines. Nous sommes en 251. Dèce est empereur. Optimus est proconsul d’Asie. Nous sommes à Lampsaque et à Troade. Un jeune homme appelé Pierre est arrêté. On veut le faire sacrifier à Vénus. Il répond : «  Je m’étonne que l’on veuille me faire sacrifier à une femme impudique et infâme dont les actions sont tellement honteuses qu’on ne pourrait les raconter sans rougir. D’ailleurs vous punissez dans les hommes de débauche les abominations qui composent sa vie.  » C’en est trop. L’exécution est immédiate. Enchaîné sur une roue, on laisse dépasser sa tête et ses membres. Comme sur un jeu de loterie, des piquets de bois entourent la roue. On la fait tourner et, à chaque tour, les piquets broient les membres qui dépassent.

Quelques jours plus tard, c’est le tour d’André, Paul et Nicomaque. Nicomaque, sous la torture, renie le Christ et se donne la mort. Denise est effondrée. Elle s’écrie : «  Comment as-tu pu faire cela ?  » On l’arrête sur le champ. On la donne en pâture à deux voyous pour qu’ils la violent. Mais leurs assauts sont vains. Un jeune homme à la lumière éclatante surgit entre eux et la jeune fille. Effrayés, les deux compères s’enfuient après s’être enquis de son identité. Denise leur dit : «  C’est le défenseur et le gardien que Dieu me donne !  » C’est tout simple. Jetée en prison, elle entend la foule lapider André et Paul. Elle réussit à échapper à ses gardiens, se précipite en pleurant sur leurs corps meurtris : «  Afin de pouvoir vivre avec vous dans le Ciel, je veux mourir avec vous sur la terre.  » On l’arrache à ses pleurs et pour ne pas avoir l’air de satisfaire à son désir, on la conduit plus loin et on la décapite.

Étymologie du nom

Féminin de Denis. Du grec Dionusios. Tiré de Dios «  Dieu, Zeus  » et uios «  fils  » ou nusos «  boiteux  ».

Proverbe de ce jour

«  À la Sainte-Denise, le froid n’en fait plus à sa guise.  »

«  À la Sainte-Denise, finie la bise.  »

Pensée spirituelle de Denise à son juge

« Mon Dieu est plus grand que toi. C’est pourquoi je ne crains pas tes menaces. Il est assez puissant pour me donner la patience dans tous les supplices dont tu voudrais m’accabler.  »

Courte prière du jeune Pierre martyrisé, ami de Denise

«  Je te rends grâces, Seigneur Jésus, d’avoir donné à ma faiblesse assez de patience pour vaincre ces supplices infligés.  »

SOURCE : https://www.france-catholique.fr/Denise-la-soif-du-ciel.html

Book of Saints – Peter, Paul, Andrew and Dionysia

Article

(SaintsMartyrs (May 15) (3rd centuryChristians who were put to death at Lampsacus on the Hellespont, under the Emperor Decius (A.D. 250). They seem to have been stoned by the heathen rabble, with the consent of the magistrates, before whom they had bravely confessed their Faith in Christ.

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Peter, Paul, Andrew and Dionysia”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 20 October 2016. Web. 15 May 2023. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-peter-paul-andrew-and-dionysia/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-peter-paul-andrew-and-dionysia/

May 15

SS. Peter, Andrew, and Companions, Martyrs

From their authentic acts in Ruinart.

A.D. 250.

IN the neighbourhood of Lampsacus, a city of Lesser Asia, near the Hellespont, was apprehended in the persecution of Decius, a young man called Peter, remarkable for the beauty of his person, and natural endowments of his mind, but much more for his faith and virtue. He was brought before Optimus, the proconsul of Asia, who said to him: “You have before your eyes the edicts of our invincible princes: sacrifice to the goddess Venus as they command.” Peter answered: “I am surprised that you should endeavour to persuade me to sacrifice to an infamous lewd woman, whose actions modesty forbids me to mention, and are such as are punishable by your own laws.” Optimus ordered him to be extended on a wheel, with pieces of wood so disposed and bound on his body with iron chains, that the wheel being put in motion it might gradually occasion the breaking of his bones. The martyr, turning his eyes towards the heavens, said, with a cheerful countenance: “I praise and thank you, O Lord Jesus Christ, for vouchsafing me patience to overcome this cruel tyrant.” Optimus, seeing his unshaken resolution, ordered his head to be struck off.

 After this execution, as the proconsul was going to set out for Troas, a city in Phrygia, built by Alexander, near the ruins of the famous Troy, three other Christians, Andrew, Paul, and Nicomachus, were brought before him. He asked them whence they came, and what was their religion? Nicomachus answered with impatience, and a remarkably loud voice: “I am a Christian.” The others modestly replied: “We are also Christians.” The proconsul said to Nicomachus: “Sacrifice to the gods.” He answered: “A Christian must not sacrifice to devils.” The proconsul gave orders that he should be hung on the rack and tortured. When he was just ready to expire under his torments, he unhappily lost his crown, and cried out: “I never was a Christian; and am ready to sacrifice to the gods.” The proconsul immediately caused him to be taken off the rack, but no sooner had the miserable man offered sacrifice than he was seized by the devil, fell on the ground, and beat it with his head in violent agonies, in which he expired. Thus the devil usually laughs to scorn the unhappy souls which he has drawn into sin. He lures them with great promises; but, being the father of lies, pays them with treacherous shadows, or often with bitter disappointments and calamities. A wretched exchange for their souls and eternal happiness! God afforded his other two servants a comfort under their affliction for this loss. Denysa, a tender virgin about sixteen years old, who was standing by, was struck at this misfortune, and said: “Unfortunate wretch! why wouldst thou bring upon thyself eternal torments for the sake of a moment’s ease?” Optimus, hearing these words, asked if she were a Christian? She confessed she was. He then required her to sacrifice, and threatened to expose her to prostitution, and burn her alive in case of refusal. Finding his threats made no impression on her constancy, he ordered her to be put into the hands of two lewd young men to be deflowered. They took her with them to their lodgings: whose endeavours to force her she resisted so long that she fairly tired them out. About midnight they were surprised at the appearance of a young man glittering with light, which diffused itself over the whole house. Upon which they were seized with fear, and cast themselves at the feet of the holy virgin. She raised them up and bid them not be afraid, saying: “This is my guardian and protector:” and they earnestly besought her to intercede for them, that they might come to no hurt. The next morning the mob, stirred up by the priests of Diana, beset the house of the proconsul, demanding in a tumultuous manner to have Andrew and Paul delivered up to them. The proconsul to humour them, having caused the martyrs to be brought forth, bid them sacrifice to Diana; which they refusing to do, he ordered them to be most inhumanly scourged, and then to be put into the hands of the rabble, by them to be atoned to death. The populace, without further delay, having tied their feet together, dragged them out of town in order to stone them. Whilst they were under execution, Denysa heard the noise, and began to weep and wail bitterly; and having escaped from those who guarded her, ran to the place where they were, and upon seeing them cried out: “That I may live with you eternally in heaven, I will die with you on earth.” The proconsul being informed of the wonderful preservation of her chastity, her escape, and desire to die with the martyrs, ordered her to be taken away from Andrew and Paul, and to be beheaded at a distance; which was accordingly put in execution.

 If the martyrs had not been crucified to the world, they would never have attained to their crowns. There is a love of the world which though it be not either for the matter or the degree of it criminal enough to destroy the hopes of salvation, yet abates our vigour, hinders our perfection, and bereaves us of many degrees of fervour. The indications of this kind of love of the world, are a fondness for the pomp and show of life; too slavish an exactness in the modes and customs of the world; too quick a sense of praise, reputation, and pre-eminence; too great an eagerness to grow rich; too brisk a relish of pleasures, too much diversion; too great a love of ease; or an uninterrupted pursuit of worldly business, which extinguishes all gust of virtue, and all relish of heavenly things, and leaves not the mind sufficient leisure or ardour for spiritual duties. These are symptoms of a soul tainted with a love of the world, which exceedingly checks the vigour of the mind. The means by which this defect is to be overcome is frequent meditation on eternal truths. One who has these deeply imprinted in his heart, will have no great taste for the honours, the pleasures, or the interests of life; he will never be slothful or remiss, but always fervent in spirit serving the Lord; and will have no emulation but for good works, no ambition but for eternal glory. In the pursuit of this will he lay out the vigour and strength of his mind, retrench his profit by alms, deny his pleasure, and rejoice to lead an obscure, mean, laborious, and crucified life.

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume V: May. The Lives of the Saints.  1866.

SOURCE : http://www.bartleby.com/210/5/151.html

Peter of Lampsacus, Paul, Andrew, Dionysia & Decius MM (RM)

Died 251. Peter was a young man of Lampsacus on the Hellespont, who was martyred at Troas together with SS. Paul, Andrew, Dionysia, and Decius. Peter was remarkable for his physical beauty and the natural endowments of his mind, as well as his faith and virtue. He was captured and brought before Proconsul Optimus who said, "You have before your eyes the edicts of our invincible princes: sacrifice to the goddess Venus, as they command."

Peter answered: "I am surprised that you should endeavor to persuade me to sacrifice to an infamous lewd woman, whose actions modesty forbids me to mention, and are such as are punishable by your own laws."

Optimus ordered him to be extended on a wheel, with pieces of wood so disposed and bound on his body with iron chains, that the wheel being put in motion it might gradually occasion the breaking of his bones. The martyr, turning his eyes towards the heavens, said, with a cheerful countenance: "I praise and thank you, O Lord Jesus Christ, for vouchsafing me patience to overcome this cruel tyrant." Optimus, seeing his unshaken resolution, ordered his head to be struck off.

After this execution, three other Christians, Andrew, Paul, and Nicomachus, were brought before him. He asked their origin and religion Nicomachus answered loudly with impatience, "I am a Christian." When ordered to sacrifice to the gods, Nicomachus answered: A Christian must not sacrifice to devils." The proconsul gave orders that he should be hung on the rack and tortured. When he was just ready to expire under his torments, he unhappily lost his crown, and cried out: "I never was a Christian, and am ready to sacrifice to the gods."

The proconsul immediately caused him to be taken off the rack, but no sooner had the miserable man offered sacrifice than he was seized by the devil, fell on the ground, and beat it with his head in violent agonies, in which he expired. God afforded his other two servants a comfort under their affliction for this loss.

Dionysia, a tender virgin about sixteen years old, who was standing by, was struck at this misfortune, and said: "Unfortunate wretch! Why did you bring upon yourself eternal torments for the sake of a moment's ease?" Optimus, hearing these words, asked if she was a Christian: she confessed she was. He then required her to sacrifice, and threatened to expose her to prostitution, and burn her alive in case of refusal.

Finding his threats made no impression on her constancy, he ordered her to be put into the hands of two young men to be deflowered. They took her with them to their lodgings, but she resisted so strenuously that she tired them out. About midnight they were surprised at the appearance of a young man, glittering with light, which diffused itself over the whole house. Seized with fear, they threw themselves at the feet of the holy virgin. She raised them up, and told them not to be afraid, saying: "This is my guardian and protector." They asked her to intercede for them that they would not be harmed.

The next morning, the mob, stirred up by the priests of Diana, beset the house of the proconsul, demanding in a tumultuous manner to have Andrew and Paul delivered up to them. The proconsul, to humor them, had them brought forth and commanded them to sacrifice to Diana. Upon their refusal, Optimus had them scourged and then threw them to the rabble who stoned them to death.

When Dionysia heard the raucous noise surrounding their execution, she began to weep and wail bitterly. She escaped her guards and ran to the place where they were. Upon seeing her fellows, she cried out: "That I may live with you eternally in heaven, I will die with you on earth." The proconsul being informed of the wonderful preservation of her chastity, her escape, and desire to die with the martyrs, ordered her to be taken away from Andrew and Paul, and to be beheaded at a distance (Benedictines, Husenbeth). 

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0515.shtml

Saint Denysa of Troas

Also known as

Dionisia

Dionysia

Memorial

15 May

Profile

Christian girl ordered to sacrifice to pagan idols during the persecutions of Decius. She refused and was given over to a house of prostitution to be raped into submission. She fought against her “customers” until exhausted at which point her guardian angel appeared and frightened the men away from her. The next morning she fled the house to the site where a mob had dragged Saint Andrew and Saint Paul of Troas, and began proclaiming her faith. The proconsul had her dragged away and executedMartyr.

Died

beheaded in Alexandria Troas (in modern Turkey) c.250

Canonized

Pre-Congregation

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“Saint Denysa of Troas“. CatholicSaints.Info. 16 May 2022. Web. 15 May 2023. <http://catholicsaints.info/saint-denysa-of-troas/>

SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-denysa-of-troas/

Saint Andrew of Troas

Memorial

15 May

Profile

Christian imprisoned for refusing to sacrifice to pagan idols during the persecutions of Decius. After one night in prison, a mob stirred up by the priests of Diana demanded that he and Saint Paul be turned over to them. The two were scourged, dragged out of town, and murderedMartyr.

Died

stoned to death in Alexandria Troas (in modern Turkey) c.250

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“Saint Andrew of Troas“. CatholicSaints.Info. 16 May 2022. Web. 15 May 2023. <http://catholicsaints.info/saint-andrew-of-troas/>

SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-andrew-of-troas/

Saint Paul of Troas

Memorial

15 May

Profile

Christian imprisoned for refusing to sacrifice to pagan idols during the persecutions of Decius. After one night in prison, a mob stirred up by the priests of Diana demanded that he and Saint Andrew be turned over to them. The two were scourged, dragged out of town, and murderedMartyr.

Died

stoned to death in Alexandria Troas (in modern Turkey) c.250

Canonized

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Santi e Beati

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“Saint Paul of Troas“. CatholicSaints.Info. 16 May 2022. Web. 15 May 2023. <http://catholicsaints.info/saint-paul-of-troas/>

SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-paul-of-troas/

Saint Peter of Lampsacus

Memorial

15 May

Profile

Martyred in the persecutions of Decius for refusing to sacrifice to a statue of Venus.

Died

beheaded c.250 in Lampsacus, Asia Minor

Canonized

Pre-Congregation

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

Pictorial Lives of the Saints

Roman Martyrology1914 edition

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

Short Lives of the Saints, by Eleanor Cecilia Donnelly

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Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

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Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Martirologio Romano2005 edition

Santi e Beati

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“Saint Peter of Lampsacus“. CatholicSaints.Info. 16 May 2022. Web. 15 May 2023. <http://catholicsaints.info/saint-peter-of-lampsacus/>

SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-peter-of-lampsacus/

St. Andrew

martyr of the Faith in Lampsacus, a city of Mysia, in the persecution of Decius. He and two companions were brought before the proconsul and interrogated about their belief. One of the three, Nichomachus, presumptuous and over-confident, unfortunately apostatized under torture. Andrew and his companion Paul, after having undergone the suffering of the rack, were thrown into prison. Meanwhile a girl of sixteen, named Dionysia, who had reproached Nichomachus for his fall, was seized and tortured, and then subjected to the approaches of three libertines, but was protected by an angel. In the morning, Andrew and Paul were taken out and stoned to death. As they lay in the arena, Dionysia, escaping from her captors and hurrying to the place of execution, asked to be slain. She was carried away by force, and suffered death by the sword. The feast of these martyrs is kept on 15 May.

Sources

Acta SS., III, May; BUTLER, Lives of the Saints, 15 May.

Campbell, Thomas. "St. Andrew." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert Appleton Company, 1907. 15 May 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/01472a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Dennis McCarthy.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2021 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/01472a.htm

Pictorial Lives of the Saints – Saints Peter and Dionysia

Article

In the Decian persecution, the blood of the Christians flowed at Lampsacus, a city of Asia Minor. Saint Peter was the first who was led before the proconsul and condemned to die for the name of Christ. Young though he was, he went joyfully to his torments. He was bound to a wheel by iron chains, and his bones were broken, but he raised his eyes to heaven with a smiling countenance and said, “I give Thee thanks, O Lord Jesus Christ, because Thou hast given me patience, and made me victorious over the tyrant.” The proconsul saw how little suffering availed, and ordered the martyr to be beheaded. But a little later, in the same city, the virgin Dionysia showed a like eagerness to suffer. Saint Dionysia gained the crown which an apostate lost, and his history may teach us that those who lose Christ rather than suffer with Him, lose all. With the strength that was left he cried out, “I never was a Christian. I sacrifice to the gods.” Therefore he was taken down, and he offered sacrifice. But he was possessed by the devil, whom he had chosen for his master. He fell to the earth in a fit, bit out his tongue, and so expired. He escaped a little pain, and instead he went to the endless torments of hell, and forfeited eternal rest. “O wretched man!” Dionysia cried, ” why have you feared a little suffering and chosen eternal pain instead? ” She was seized and led away to horrible outrage, but her angel guardian appeared by her side and protected the spouse of Christ. Escaping from prison, she still burned with the desire to be dissolved and to be with Christ. She threw herself upon the bodies of the martyrs, saying, “I would fain die with you on earth, that I may live with you in heaven.” And Christ, who is the crown of virgins and the strength of martyrs, gave her the desire of her heart.

Reflection – The martyrs were even like us, with natures which shrank from suffering. They were patient under it because they looked to the eternal recompense, and endured as seeing Him who is invisible.

MLA Citation

John Dawson Gilmary Shea. “Saints Peter and Dionysia”. Pictorial Lives of the Saints1889. CatholicSaints.Info. 29 March 2014. Web. 15 May 2023. <https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saints-peter-and-dionysia/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/pictorial-lives-of-the-saints-saints-peter-and-dionysia/

Short Lives of the Saints – Saint Peter Lampsacus, Martyr

Entry

Saint Lampsacus, a town of the Hellespont, during the persecution of Decius, a youth, named Peter, was denounced as a Christian. The proconsul ordered him to burn incense in honor of the goddess Venus. The brave young confessor refused with horror, and boldly condemned the vices which were attributed to that goddess by her worshippers. He exclaimed, “I despise a woman of bad life, and I honor only the One God, my Lord Jesus Christ, the God made man for the expiation of the sins of the world!” The courageous youth was then most cruelly racked and tortured; but the proconsul, seeing his joyful perseverance in suffering for the name of Christ, ordered him to be beheaded.

And I think how a pure spirit gazing on thee
Must long for the moment, the joyous, the free,
When the soul disembodied from nature shall spring,
Unfettered, at once to her Maker and King.
    – Gerald Griffin

Favorite Practice – To shun like a plague all that savors of impurity in art and literature.

MLA Citation

Eleanor Cecilia Donnelly. “Saint Peter Lampsacus, Martyr”. Short Lives of the Saints1910. CatholicSaints.Info. 16 April 2021. Web. 15 May 2023. <https://catholicsaints.info/short-lives-of-the-saints-saint-peter-lampsacus-martyr/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/short-lives-of-the-saints-saint-peter-lampsacus-martyr/

Santi Pietro, Andrea, Paolo e Dionisia Martiri

15 maggio

† Lampsaco, Turchia, III secolo

Secondo quanto riferiscono gli «Acta primorum martyrum sincera et selecta», raccolti da Thierry Ruinart, monaco benedettino e storico, durante la persecuzione dei cristiani voluta dall’imperatore Decio, un giovane di nome Pietro venne condotto di fronte al procuratore di Lampsaco (nell’odierna Turchia). Poiché si rifiutava di sacrificare agli dèi, venne sottoposto al supplizio della ruota e, visto che non cedeva alle torture, venne decapitato. Nello stesso periodo altri tre uomini vennero portati dal procuratore perché cristiani. Uno di essi, Nicomaco, cedette e sacrificò agli dèi, morendo subito dopo. Una ragazza di sedici anni, Dionisia, presente tra la folla, compianse la sua sorte, rivelandosi come cristiana. Gli altri due, Andrea e Paolo, condotti in prigione, vennero poi consegnati alla folla per essere lapidati. Dionisia, sfuggita alla violenza dei giovani a cui era stata data in custodia, corse da Andrea e Paolo, supplicando di poter morire insieme a loro, per ottenere con loro la vita eterna in cielo. Il proconsole ordinò di separarla da loro e la fece decapitare.

Martirologio Romano: A Lámpsaco in Ellesponto, nell’odierna Turchia, passione dei santi Pietro, Andrea, Paolo e Dionisia, martiri.

Secondo quanto riferiscono gli «Acta primorum martyrum sincera et selecta», raccolti da Thierry Ruinart, monaco benedettino e storico, all’epoca dell’imperatore Decio, nella città di Lampsaco (oggi in Turchia) venne portato davanti al proconsole un giovane, bello d’animo e attraente di corpo.

Il proconsole gli chiese: «Come ti chiami?». «Pietro», rispose. «Sei cristiano?». «Sì, sono cristiano». «Hai davanti agli occhi i decreti dei nostri invittissimi principi [gli imperatori, ndt]: sacrifica dunque alla grande dea Venere».

Pietro replicò: «Mi meraviglio se mi persuadi, o ottimo proconsole, di sacrificare a questa donna impudica e sporca, la quale ha compiuto azioni tali che raccontarle causerebbe vergogna, poiché anche la storia presso di voi condanna la sua impudicizia. Se anche voi la definite empia e pubblica meretrice, perché mi obbligate ad adorare e a sacrificare a una tale meretrice? Bisogna dunque che io piuttosto offra al Dio vivo e vero, a Cristo re di tutti i secoli, un sacrificio di orazione, supplica, compunzione e lode».

Il proconsole diede quindi ordine di legare Pietro a una ruota di legno, con catene di ferro, poi comandò di girare la ruota, in modo da rompergli le ossa e stirargli i muscoli. Invece il giovane, dimostrandosi forte e con lo sguardo al cielo, disse: «Ti ringrazio, Signore Gesù Cristo, perché ti sei degnato di darmi questa sopportazione per vincere l’ingiustissimo tiranno». A quel punto, il proconsole, vedendo la sua perseveranza e che non veniva meno nonostante i tormenti, ordinò di colpirlo con la spada.

Nello stesso periodo, mentre si stava preparando per andare a Troade, vennero portati di fronte a lui altri tre uomini, Andrea, Paolo e Nicomaco. Anche loro furono interrogati. Nicomaco rispose prontamente: «Sono cristiano». Il proconsole si rivolse agli altri due: «E voi cosa dite?». «Siamo cristiani».

Parlò di nuovo a Nicomaco: «Sacrifica agli dèi, come è stato comandato». Ribatté Nicomaco: «Come sai, un cristiano non deve sacrificare ai demoni». Il funzionario ordinò allora di torturarlo sul patibolo, ma mentre era sul punto di morire, l’uomo gridò: «Non sono mai stato cristiano, ma sacrifico agli dèi!». Venne liberato, ma poco dopo aver offerto il sacrificio, cadde a terra, in preda alle convulsioni, e morì.

Tra gli spettatori del processo c’era una ragazza, Dionisia, di sedici anni. Al vedere la fine di Nicomaco, esclamò: «Uomo misero e infelice, perché a causa di un brevissimo momento ti sei acquistato una pena perpetua e inenarrabile!».

Non appena ebbe udito quelle parole, il proconsole la fece condurre di fronte a lui e le chiese se fosse cristiana. «Sì», rispose, «sono cristiana. Perciò io compiango questo infelice, poiché non seppe sopportare un dolore anche piccolo per trovare il riposo perpetuo».

Il proconsole ribatté: «Costui ha trovato riposo quando ha soddisfatto gli dèi col sacrificare. Ma affinché non sostenesse gli insulti a causa della vostra vana religione, la grande Diana e Venere si sono degnate di rapirlo. Tu dunque sacrifica, affinché non ti faccia, illusa, bruciare orribilmente viva». Dionisia replicò: «Il mio Dio è più grande di te. Perciò non temo le tue minacce; Lui può darmi la sopportazione in tutte le pene che mi infliggerai».

Allora il proconsole la fece portare via da due giovani, perché la corrompessero; Andrea e Paolo, invece, furono fatti prigionieri. I due giovani la portarono in casa loro e cercarono di convincerla a peccare. Ogni volta poi che erano sul punto di violentarla, venivano meno loro le forze.

Verso mezzanotte, comparve un giovane luminosissimo, la cui luce riempì la stanza. I due giovani caddero tramortiti ai piedi di Dionisia, che li rialzò dicendo: «Non temete, perché costui che vedete è il mio protettore e custode, ed è venuto a salvarmi da voi e da ciò a cui sono stata esposta dall’ingiustissimo giudice». Allora essi scongiurarono Dionisia d’intervenire, affinché non venisse fatto loro nulla di male.

Il mattino seguente, una gran folla, sobillata da Onesicrate e Macedone, sacerdoti di Diana, si radunò al palazzo del proconsole per chiedere di dare nelle loro mani Andrea e Paolo. Il proconsole comandò di portarli da lui e ordinò: «Andrea e Paolo, sacrificate alla potente dea Diana». Replicarono: «Noi non conosciamo né Diana né gli altri demoni che voi venerate; non abbiamo mai adorato altri se non Dio solo».

All’udire questo, la folla chiedeva al proconsole di consegnarglieli perché li uccidesse. Il proconsole, dopo averli sottoposti a flagellazione, li diede alla folla, coi piedi legati, perché li lapidasse. Mentre venivano condotti fuori città, Dionisia li raggiunse, dopo essere scappata dal luogo dov’era rinchiusa, e si gettò su di loro gridando: «Scelgo di morire con voi qui sulla terra per poter vivere con voi in cielo».

Fu riferito al proconsole che Dionisia era rimasta vergine e aveva espresso il desiderio di morire con Andrea e Paolo. Il proconsole decretò dunque che venisse separata da loro e la fece decapitare.

Il Martirologio Romano commemora Pietro, Andrea, Paolo e Dionisia il 15 maggio, mentre la Chiesa Ortodossa li ricorda tre giorni dopo. Dionisia è stata confusa con una martire omonima, le cui reliquie sono venerate nell’abbazia di Flône in Belgio.

Autore: Emilia Flocchini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/53310

Santa Dionisia Mayo 15

Autor: Padre Felipe Santos Campaña SDB

Etimológicamente significa "dios del vino". Viene de la lengua griega.

Me encanta la valentía de esta joven cristiana que, a los 16 años, tenía la cabeza bien plantada sobre los hombres y la hoguera de la fe encendida en su corazón.

Los actos que presenció antes de que muriese el 15 de mayo del año 250, le llevaron a ser consciente de la suerte de tener una fe profunda en Dios.

Tuvo la desgracia de ver cómo un cristiano, un tal Nicómaco, apostató de Cristo por tener unos días más de vida aquí en la tierra. Cuando salió del tribunal libre y con su certificado de que había adorado a los dioses y renunciado a Cristo, sintió una pena inmensa.

Cuando la oyeron hablar así, se enteró todo el mundo de que también era creyente en Cristo.

Y como solía suceder: la llevaron ante el procónsul Optimo.

Ya en su presencia, le dijo: <<Que te conste que no te tengo miedo; tengo un amigo más poderoso que tú. El sabrá ayudarme en los instantes de tortura>>.

Optimo la mandó detener al momento; mientras tanto oía los gritos de la chusma aplaudiendo a los verdugos que le daban muerte a otros dos cristianos, a Pablo y a Andrés.

Dionisia se escapó para ir a socorrer a los dos creyentes. Y a gritos decía estas palabras:<< Quiero sufrir como vosotros para ser feliz en el cielo>>.

El procónsul en lugar de admirar su valentía, le dijo a los verdugos que le cortaran la cabeza..

No hay quien detenga a un cristiano que viva su fe en coherencia con sus principios.

¡Feliz día quien lleve este nombre!

"El juego de ponerse límites así mismo es uno de los placeres secretos de la vida" (Chesterton).

SOURCE : https://web.archive.org/web/20090313062406/http://www.autorescatolicos.org/felipesantossantadionisia.htm