vendredi 16 mai 2014

Saint HONORÉ d'AMIENS, évêque et confesseur

Saint Honoré, 1873,  par Eugène-Antoine Aizelin. Niche de gauche, façade del’église Saint-Roch, Ier arrondissement de Paris


Saint Honoré

Évêque d'Amiens (+ 600)

Évêque d'Amiens, sans doute, il fut honoré au XIe siècle tant et si bien que sa renommée s'étendit à Paris où des picards émigrés lui construisirent une église. La rue Saint Honoré et le faubourg Saint Honoré l'ont rendu célèbre dans le monde entier, tout autant que la pâtisserie qui porte ce nom. Pour le reste, il nous est difficile de dire ce que sont les hautes qualités qui lui valurent un tel culte.

Au XVe siècle, fut érigée à Paris, en l'église St Honoré, la première confrérie de Boulangers.

Honoré naquit au village de Port-le-Grand, en Ponthieu, au début du VIe siècle.

Quand ce jeune homme dissipé annonça à sa nourrice qu'il voulait devenir prêtre, elle était en train de faire cuire son pain. "Et quand ma pelle aura des feuilles, tu seras évêque !" se moqua la brave femme. Sous ses yeux ébahis, la pelle se mit à reverdir. En souvenir de ce miracle, en 1202, un boulanger parisien offrit 9 arpents de terre pour construire une chapelle à saint Honoré qui devint ainsi le saint patron des boulangers. (Cuisine à la française - Histoire de la cuisine - Les saints culinaires)

À Amiens, vers 600, saint Honoré, évêque.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1168/Saint-Honore.html

Saint Honoré

Il fut évêque d'Amiens dans le courant du VIème siècle. Il devint populaire au XIème en Picardie où il était invoqué, sa renommée gagna Paris en 1204 quand on y construisit une belle église en son honneur.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/05/16/765/-/saint-honore


Cathédrale d'Amiens, portail de saint Firmin le Martyr, statue de saint Honoré (XIIIe siècle)


Saint Honoré

Évêque d'Amiens

(† v. 600)

Honoré naquit au village de Port-le-Grand, en Ponthieu, au début du VIe siècle.

Quand ce jeune homme dissipé annonça à sa nourrice qu'il voulait devenir prêtre, elle était en train de faire cuire son pain. "Et quand ma pelle aura des feuilles, tu seras évêque !" se moqua la brave femme. Sous ses yeux ébahis, la pelle se mit à reverdir.

Évêque d'Amiens très populaire, il le fut encore plus après sa mort. Par exemple, une procession avec la châsse contenant ses reliques fit venir la pluie en temps de sécheresse. On dit qu'un jour, en pleine Messe, il vit le Christ venir consacrer lui-même le pain eucharistique.

Depuis que des boulangers et pâtissiers de Paris décidèrent de créer une confrérie qui se retrouverait dans une chapelle lui étant dédiée, il est leur saint patron.

SOURCE : http://peripsum.org/main.php?language=TRF&module=saintfeast&id=173&fd=0


Saint Honoré d’Amiens

Évêque d’Amiens (Somme)

Fête le 16 mai

Église de France

Près d’Abbeville, en Picardie, VIe siècle – + 600

Cet évêque, originaire du Ponthieu, aurait siégé à Amiens au milieu du VIe siècle. Patron des boulangers, sa légende raconte un miracle concernant le pain eucharistique : un jour saint Honoré célébrait la messe et il vit le Seigneur venir consacrer lui-même le pain.

Saint Honoré, évêque, patron des boulangers, des pâtissiers, des confiseurs et des marchands de fleurs, est l’un des rares saints qui partage avec les saints Denys, Martin et Germain, le privilège d’avoir une rue, un faubourg et une église dans Paris. Il demeure célèbre grâce au gâteau en forme de couronne que nous font encore les pâtissiers.

SOURCE : http://www.martyretsaint.com/honore-damiens/


Honoratus of Amiens (Saint Honorius, Saint Honore) the picture is mistakenly said to be of Honoratus of Arles, but the loaves are attributes of this bishop of Amiens).


Saint Honoré

Fête saint : 16 Mai

Présentation

Titre : Évêque d’Amiens, patron des boulangers

Date : Vers l’an 600

Pape : Saint Grégoire le Grand

Saint Honoré, on le sait, est presque partout le patron des boulangers, et par extension des pâtissiers, des oublieurs, des fleuristes, des marchands de farineux et de diverses autres professions qui ont quelque rapport avec la fabrication du pain : c'est pourquoi on le représente avec une pelle à four chargée de trois pains, qu'il tient dans sa main gauche.

La Vie des Saints : Saint Honoré

Auteur

Mgr Paul Guérin

Les Petits Bollandistes - Vies des Saints - Septième édition - Bloud et Barral - 1876 -

Saint Honoré

À Amiens, en France, saint Honoré, évêque. + Vers 600.

Hagiographie

Saint Honoré, septième successeur connu de saint Firmin, naquit à Port-le-Grand, en Ponthieu, dans le diocèse d’Amiens. Il appartenait pro­bablement à l’une des principales familles du pays : la tradition désigne encore actuellement l’endroit où s’élevait jadis le château de son père, et d’après le témoignage d’un historien du XVIIe siècle, on en voyait de son temps subsister quelques ruines.

Dès qu’il eut l’âge de raison, il aima et pratiqua la vertu. Les jeûnes, les veilles et la prière étaient toutes ses déli­ces, et on pouvait dire de lui ce que l’Écriture dit de Tobie :

« Que n’étant encore qu’un enfant, il n’avait toutefois rien de l’enfance ».

Saint Béat fut son maître et son guide dans son éducation cléricale. Après la mort de ce prélat, il fut choisi pour le remplacer, malgré sa résistance. Dieu le ras­sura par un prodige arrivé à son sacre. Toute l’assistance vit descendre sur sa tête un rayon divin et une huile mystérieuse.

Il plut à Notre-Seigneur d’honorer encore son épiscopat par l’invention miraculeuse des corps des saints Martyrs Fuscien, Victorie et Gentien, qui étaient demeurés cachés aux fidèles plus de trois cents ans. Un saint prêtre d’Amiens, appelé Lupicin, ayant été averti par un ange de retirer ces trois corps saints d’un certain endroit, y alla, et, après avoir creusé assez avant, il trouva enfin ce qu’il cherchait ; alors, ne pouvant arrêter la joie de son cœur, il chanta une antienne en leur honneur. On dit que saint Honoré l’entendit, quoiqu’il fut éloigné de deux lieues ; il se rendit aussitôt en cet endroit, assisté de son clergé et suivi de tout le peuple : ces saintes reliques attiraient tout le monde par l’agréable odeur qu’elles répandaient. Elles furent l’objet d’une seconde merveille : le roi Childebert II ayant envoyé des commissaires à Amiens pour enlever ce trésor et l’apporter à Paris, ils en furent empêchés par une vertu divine, qui rendit les corps saints immo­biles ; ils furent donc obligés de laisser à la ville d’Amiens ses martyrs, ses apôtres, qui faisaient sa gloire et sa consolation. Le roi, en étant averti, eut regret du dessein qu’il avait formé, ordonna de laisser ces saintes re­liques dans la cathédrale d’Amiens, à laquelle il fit de très-beaux présents, soit en meubles et en ornements pour le service divin, soit en argent et en fonds de terre pour le service du clergé.

Un jour que notre pieux Pontife disait la messe dans la chapelle de la Sainte-Vierge, à Saint-Acheul, à laquelle assistait le prêtre qui fut depuis son successeur, Notre-Seigneur lui apparut visiblement à la consécration, et lorsqu’il fut temps de consommer les saintes espèces, il les prit lui-même et le communia de ses propres mains, lui accordant ainsi la même grâce qu’il avait faite aux Apôtres, le soir de sa Passion. Ce ne fut pas le seul trait de ressemblance qu’Honoré eut avec les Apôtres : il a imité leur zèle pour la conversion des âmes, leur charité-dans la pratique des œuvres de piété et de miséricorde, et, enfin, leur mortification en crucifiant sa chair avec ses passions, par les jeûnes et les veilles qu’il continua tout le temps qu’il vécut. Son historien ne nous apprend rien de plus, sinon qu’il acheva heu­reusement sa vie en visitant son diocèse, dans le lieu même où il l’avait reçue de Dieu en la maison de son père. De sorte que le bourg de Port, en Ponthieu, a été le berceau et le tombeau de cet illustre prélat.

Son corps y fut enterré avec honneur, et, depuis, on lui fit bâtir une très-belle église ; ses précieuses reliques y reposèrent sous le maître-autel jusqu’aux irruptions des Danois et des Normands : elles furent alors trans­férées à Amiens, dans son église épiscopale. Comme on faisait cette céré­monie, il arriva cette merveille : on avait posé le corps en l’église des apôtres saint Pierre et saint Paul, dite autrement de Saint-Firmin le Confesseur ; lorsqu’on l’enleva pour le porter à la cathédrale, le crucifix tourna visi­blement la tête vers la porte par où sortait le corps saint, comme le con­duisant des yeux ; les assistants, ravis d’admiration, glorifièrent Dieu de ce qu’il honorait ainsi son serviteur. On voit encore aujourd’hui ce crucifix dans la cathédrale d’Amiens.

Le saint évêque a fait plusieurs autres merveilles durant sa vie et après sa mort ; mais il ne nous en reste aucun détail authentique. Nous savons seulement ce qu’il fit plusieurs siècles après, pour subvenir aux nécessités du peuple pendant une très-grande sécheresse : l’évêque Guy, fils de Gau­thier, comte d’Amiens, ordonna une procession générale, dans laquelle on porta la châsse de saint Honoré autour des murs de la ville ; on obtint la pluie que l’on demandait à cette occasion. Il se fit encore plusieurs autres miracles : des paralytiques furent guéris, des sourds recouvrèrent l’usage de l’ouïe, des muets celui de la parole, des boiteux purent marcher, des prisonniers virent tomber leurs fers et s’ouvrir les portes de leur cachot. Ce grand événement est marqué en l’année 1060, qui est celle où Philippe Ier commença à régner.

Depuis, la dévotion à saint Honoré s’étendit merveilleusement ; car, non-seulement la ville d’Amiens et tout le diocèse, mais aussi toute la France, et principalement la ville de Paris, y voulurent avoir part. En effet, l’an 1204, un des riches habitants de cette capitale du royaume, appelé Renold Chérins, et sa femme, nommée Sibille, firent bâtir une église en l’honneur du saint Prélat, dans la rue qui porte son nom, et y fondèrent plusieurs canonicats ; et Richard de Gerberai, alors évêque d’Amiens, l’en­richit d’une partie des reliques du même saint évêque ; elles s’y conservaient avec respect, avant 93, dans une châsse d’argent d’une forme fort ancienne.

L’an 1301, Guillaume de Mâcon, quarante-neuvième évêque d’Amiens, ayant fondé la chartreuse d’Abbeville, lui assigna des revenus sur le bourg et le village de Port, ancien domaine de saint Honoré, et la mit sous la pro­tection de ce Saint, dont il lui donna la tête. Un doigt du même Saint fut aussi offert avec d’autres reliques, par un évêque d’Amiens, à l’abbaye de Saint-Riquier en Ponthieu. 

Saint Honoré, on le sait, est presque partout le patron des boulangers, et par extension des pâtissiers, des oublieurs, des fleuristes, des marchands de farineux et de diverses autres professions qui ont quelque rapport avec la fabrication du pain : c’est pourquoi on le représente avec une pelle à four chargée de trois pains, qu’il tient dans sa main gauche. Cette pelle est si inséparable du personnage que Santeul lui a donné place dans son célè­bre et irrévérencieux quatrain :

Saint Honoré

Dans sa chapelle

Avec sa pelle,

Est honoré.

On n’est pas d’accord sur l’origine de ce patronage liturgique, et sur le motif qui a fait attribuer à saint Honoré les instruments professionnels de la boulangerie. Toutefois, on croira être dans le vrai en adoptant l’opi­nion du très-compétent M. Corblet, chanoine, historiographe du diocèse d’Amiens.

« Ce qui déterminait les choix populaires des patronages », dit cet écrivain, « ce n’étaient point des rapprochements forcés, des comparaisons subtiles, mais les faits extraordinaires qui frappaient vivement l’imagination ».

Or, nous trouvons dans la légende de saint Honoré un événement de cette nature, qui nous paraît avoir déterminé le choix des boulangers. Lorsqu’on apprit à Port qu’Honoré était promu à l’épiscopat, sa nourrice, qui s’occupait alors de la cuisson du pain au château paternel, accueillit cette nouvelle par une complète incrédulité, et s’écria qu’elle croirait plus volontiers que le four­gon ardent qu’elle tenait entre les mains prendrait racine et se changerait en arbre. Joignant l’acte aux paroles, elle planta dans la cour où elle se trouvait, sa pelle embrasée, emmanchée d’un long bâton qui se métamor­phosa soudain en mûrier, et qui bientôt après produisit des fleurs et des fruits, que l’on considéra comme un emblème prophétique des fruits de salut que devait porter l’épiscopat d’Honoré. Au XVIe siècle, on montrait encore ce mûrier dans l’ancien logis paternel du saint évêque. Le souvenir du fourgon miraculeux s’est tellement conservé à Port que, chaque année, la veille de la Saint-Honoré, on allume un feu de joie pour perpétuer la mémoire de cet événement. N’est-il point plus que probable que c’est ce fourgon, cet instrument de boulangerie servant de matière à un prodige si extraordinaire, qui a déterminé les boulangers à prendre saint Honoré pour patron ? À l’occasion de son élévation à l’épiscopat, leur pelle profession­nelle avait été glorifiée ; ils voulurent à leur tour glorifier par un culte spé­cial celui à qui ils attribuaient ce prodige. Telle est, croyons-nous, l’origine de ce patronage, répandu aujourd’hui dans presque toute la France et qui, par cela même qu’il avait pris naissance en Picardie, y demeura plus cé­lèbre que partout ailleurs. Les boulangers d’Amiens se considéraient comme la première confrérie de la cité, parce qu’ils avaient le privilège de porter aux processions générales la châsse de leur patron. 

SOURCE : https://www.laviedessaints.com/saint-honore-eveque-damiens-patron-des-boulangers/





Honoré, originaire de Ponthieu en Picardie, fut évêque d'Amiens vers la fin du 6e siècle. Il est devenu très populaire au 11e siècle : une procession eut lieu dans les rues d'Amiens pour mettre fin à une terrible sécheresse ; or la pluie se serait mise à tomber avant que leur cortège ne rentrât dans la ville !

Saint Honoré est également le saint patron des boulangers et des pâtissiers. Voici comment il le devint : sa renommée avait gagné Paris grâce à des Picards, Renaud Chérée et son épouse Sibylle, qui avaient émigrés en notre capitale et y édifièrent une belle église gothique en l'honneur de saint Honoré. Boulangers et pâtissiers établirent le siège de leur corporation dans l'une des chapelles de l'église, ce qui était fréquent au Moyen Âge pour les confréries et les corps de métiers. Cette église donnera par suite son nom à tout le quartier voisin : le faubourg Saint-Honoré. Bonne fête à ces amis quotidiens, si utiles et serviables que sont nos boulangers pâtissiers ! 

Comme Honorat, Honoré vient du latin honneur (honoratus).

Rédacteur: Frère Bernard Pineau, OP

SOURCE : http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Saints/Honore


Saint Honoré, évêque, patron des boulangers, Montbéliard, imprimerie des Frères Deckherr, début du xixe siècle.

Saint Honoré, évêque, patron des boulangers, Montbéliard, imprimerie des Frères Deckherr, début du xixe siècle.


SAINT HONORE

PATRON DES BOULANGERS

Texte de Renée MOUTARD-ULDRY, édité en 1942 chez la Librairie Henri Lefèbvre, Paris.

Elle fut tirée à très petit nombre 1520 exemplaires en tout sur Vélin chiffon à la forme et Papier d'Auvergne.

Ce texte nous révèle brièvement l'histoire du Saint Patron des Boulangers, mais aussi traditions et histoire de la profession boulangère au cours des derniers siècles. 

Saint-Honoré est le patron des boulangers : quand ce jeune homme dissipé annonça à sa nourrice qu'il voulait devenir prêtre, elle était en train de faire cuire son pain. "Et quand ma pelle aura des feuilles, tu seras évêque !" se moqua la brave femme. Sous ses yeux ébahis, la pelle se mit à reverdir.

En souvenir de ce miracle, en 1202, un boulanger parisien offrit 9 arpents de terre pour construire une chapelle à Saint-Honoré qui devint ainsi le saint patron des boulangers. Il est fêté le 16 mai chez beaucoup de boulangers à travers toute la France : c'est la Fête du Pain. L'occasion de célébrer une fois l'an sur le lieu des moissons, au moulin et au fournil, le travail des céréaliers, des meuniers et des boulangers qui maintiennent la tradition du bon pain français.

Dés son jeune âge, l'enfant témoigna de pieuses dispositions: les prières et le jeûne faisaient ses délices. On lui donna pour maître Saint Béat, évêque d'Amiens, A la mort de son père spirituel, survenue vers 554, le peuple et le clergé, édifiés par son zèle et ses vertus, le désignèrent pour lui succéder. il refusait cet honneur, un rayon céleste et une huile mystérieuse descendirent sur sa tête, signe de la volonté divine. Il se trouva ainsi miraculeusement consacré.

La vie de Saint Honoré a été simple, exempte de rigueurs et de supplices. Les miracles, qui témoignèrent du pouvoir du VIIIe évêque d'Amiens, sont empreinte d'une poésie toute humaine: nulle trace de ce merveilleux terrible ou suave qui illumine les récits de la Légende dorée dans laquelle pour cette raison sans doute Jacques de Voragine n'a point donné place à ce Saint qui fut peut-être heureux !

Cependant, le culte de Saint Honoré est lié, dans toute la France, au symbole même de notre nourriture, à cet aliment que le Christ a trouvé digne de figurer dans la prière qu'il nous a enseignée:

Mon Père qui êtes dans les cieux. Donnez-nous aujourd'hui notre pain de chaque jour.

Saint Honoré, patron des meuniers, des marchands de farine, des boulangers et de tous ceux dont le travail assure l'essentiel de notre subsistance, est le Saint dont la protection nous est la plus nectarifère, car il n'est point d'homme qui ne répète avec angoisse le vieil adage: 

Jamais ne vienne demain S'il ne rapports du pain.

Honoré naquit au village de Port-le-Grand, en Ponthieu, au début du VIe siècle. Sa famille, selon les Bollandistes, était une des Premières du pays.

La légende rapporte qu'à ce moment même, sa nourrice était occupée à cuire le pain dans le fournil du château paternel.Au récit de ce prodige, surprise et incrédule, la vieille femme s'écria, en manière de défi, qu'elle croirait en ces paroles insensées si le fourgon qu'elle venait de jeter sur le sol prenait racine. Dans l'instant, il fut transformé en un mûrier qui se couvrit de feuillage et de fleurs. C'est pourquoi les fleuristes se sont mis sous la protection de Saint Honoré, tandis qu'en mémoire de ce miracle, associé à la préparation du pain, les boulangers l'ont choisi pour patron.

Lupicin, prêtre du diocèse d'Amiens, reçut un jour la révélation du lieu où étaient enterrés les martyrs Firmin, Victoric et Gentien, morts en l'an 303. Il creusa le sol et découvrit leurs corps. Dans sa joie, il entonna un hymne d'allégresse dont les accents atteignirent Honoré qui se trouvait à plus de deux lieues de là. L'évêque, accompagné du clergé et d'un grand concours de fidèles, arriva bientôt et procéda à l'Invention des reliques.

Un dimanche de Pâques, comme Honoré célébrait la Messe à Saint-Acheul, il vit apparaître, dans une nuée lumineuse, la main du Christ qui, saisissant l'hostie, le communia, renouvelant ainsi, la grâce accordée, lors de la Cène, aux apôtres. Les armoiries de l'abbaye de Saint-Acheul portent une main en souvenir de ce miracle.

Saint Honoré évangélisa des contrées où la foi chrétienne était encore mal connue et il obtint d'innombrables conversions. Au cours d'une de ses visites épiscopales, il mourut à Port-le-Grand. C'était le 16 mai 600. Il fut enterré dans son village natal; son corps fut placé sous le maître-autel d'une église bientôt bâtie en son honneur.

Les reliques de Saint Honoré demeurèrent au lieu de sa mort jusqu'à l'invasion des Danois et des Normands. Pour les préserver de toute profanation, elles furent, à cette époque, conduites à Amiens. Cette translation fut marquée par un nouveau miracle : le corps avait été déposé dans l'église Saint-Pierre et Saint-Paul. Lorsqu'on l'enleva, pour le porter à la cathédrale, le Crucifix, qui dominait le jubé, se pencha pour saluer la dépouille du Saint évêque et l'accompagna longuement du regard. Ce Christ, à la tête inclinée, connu sous le nom de Saint Sauve, se voit encore dans la cathédrale d'Amiens dont le portail méridional, dit de la Vierge Dorée est, en partie, consacré à Saint Honoré.

En l'an 1060, une sécheresse exceptionnelle mit en péril les récoltes. L'évêque ordonna qu'on sortît la châsse de Saint Honoré pour une procession solennelle autour des murs de la cité. Aussitôt la pluie tomba en abondance et la disette fut évitée. En 1663, au contraire, des pluies torrentielles désolaient le pays et entravaient la rentrée des blés. Une procession, faite dans les mêmes conditions, mit fin aux averses et le temps tourna au beau. C'est pourquoi Saint Honoré est invoqué pour obtenir et pour arrêter la pluie. Dans l'un et l'autre cas, sauvant les récoltes et le pain à venir, il protège les meuniers et les boulangers.

Le culte de Saint Honoré se répandit très vite au delà de son évêché, Il est toutefois difficile de préciser à quelle époque il devint populaire dans toute la France et particulièrement à Paris. Au début du XlIle siècle en 1204, Renold Chercins et sa femme Sibylle firent bâtir, hors les murs de la ville, vers Clichy, une chapelle consacrée à Saint Honoré et y fondèrent plusieurs canonicats. Les derniers vestiges de cette collégiale ont disparu sous le Second Empire, mais dès 1218 elle avait donné son nom à la porte, puis à la chaussée, avant que l'ancienne rouie du Roule et de Clichy, prit, dans son ensemble, le nom de rue Saint-Honoré.

C'est sur le terrain, dépendant de cette église, que fut fondé, également, au début du XIIIe siècle, le collège des Bons-Enfants, placé sous la protection de la protection des boulangers, sans doute à cause du voisinage de la chapelle, mais aussi parce que ces étudiants pauvres vivaient du pain qu'on leurs donnait, ainsi que l'a noté, dans le " dit " des Crieries de Paris, Guillaume de la Ville Neuve.

Les bons enfants, orrez criez Du pain ! n'es veuil pas l'oublier.

L'habitude de manger le grain ou la farine sous forme de pain, vint sans doute, comme toute civilisation, d'Extrême Orient. L'ancienne Egypte a dû connaître très tôt le pain, sous la forme primitive de galettes qu'on cuisait entre deux pierres, mais c'est d'Asie que les Grecs rapportèrent la technique définitive qu'ils enseignèrent aux Romains.

Pendant longtemps, on fit le pain à la maison et ce soin incombait aux femmes. Les premières boulangeries publiques apparurent à Rorne, sous Trajan et bientôt on en compta près de trois cents.

Elles formaient un puissant collège régi par une législation d'ailleurs très rigoureuse. Les boulangers étaient liés à la communauté - dont les esclaves étaient exclus - de générations en générations : ils ne pouvaient en aucun cas changer de métier, mais ce corps dans l'Etat était protégé, défendu, honoré on vit même certains boulangers, qui s'étaient particulièrement signalés par leur dévouement, en temps de disette, élevés à la dignité de sénateurs.

Le pain fut introduit en Gaule par le colonie de Phocéens qui fonda Marseille. De là, l'usage se répandit dans tout le pays, mais la boulangerie ne fut père organisée qu'au temps de Charlemagne, et seulement dans les grandes villes. Les paysans cuisaient leur pain chez le seigneur : les fours, comme le pressoir banal, étaient accessibles à tous.

Les hommes qui faisaient le pain ne prirent le nom de boulangers - peut-être à cause de la forme de boule de miches que vers le XVIe siècle, ils furent d'abord connus sous celui de talemeliers, déformation probable de tamisiers, du tamis dont ils se servaient pour séparer la farine du son. Les ateliers de boulangerie comprenaient, en dehors du maître, un gindre, des vanneurs, des bluteurs et des pétrisseurs.

Les statuts, présentés au XIIle siècle à Etienne Boileau, témoignent, par leur précision, de l'ancienneté de la communauté. Le métier était placé, par privilège spécial, sous la juridiction du Grand Panetier du Roi. Selon le livre des Métiers, il nommait un maître, chargé de l'administration de la communauté, et des jurés pour la surveillance du pain. Les maîtres talemeliers étaient exempts du guet. Pour être apprenti, il falait avoir quatorze ans révolus et n'être atteint d'aucun mal dangereux qui se puisse communiquer , Nul ne pouvait être talemelier s'il n'achetait son métier du Roi. C'était devant le Grand Panetier - ou son représentant - que le futur maître devait satisfaire à une coutûme, déjà ancienne au XIIIe siècle, et commune à toute les provinces.

Pour passer maître, il fallait avoir fait quatre années d'apprentissage ! A Noël, l'apprenti devait verser vingt-cinq deniers. En effectuant ce paiement il présentait un bâton qui était marqué d'une encoche par le receveur. Quand le bâton en portait quatre, l'homme était en règle et pouvait s'établir. Il se rendait alors à la maison du maître talemelier où tous les confrères l'attendaient à la porte. Il offrait au maître un pot rempli de noix et de nieules (oublies) et son bâton, en osant Maître, j'ai fait mes quatre ans. L'officier de coutume, pris à témoin, approuvait, le maître rendait son pot talemelier qui la jetait contre le mur et la brisairt en signe d'émancipation. Tous pénétraient alors à l'intérieur de la maison pour prendre part au feu et au vin qu'il buvaient à la prospérité du nouveau maître. Cette cérémonie avait toujours lieu le premier Dimanche de Janvier. On a cru voir, dans le pot offert et brisé, une survivance d'un hommage rendu par le talemelier au Grand Panetier ; curieuse coutume qu'on ne retrouve dans aucun autre métier. L'usage du pot de noix subsista jusqu'à la fin du XVIIe siècle - il fut alors modifié ainsi que nous l'apprennent les statuts de 1665 : le nouveau maître était tenu d'apporter, le premier dimanche après les Rois, " un pot neuf en terre verte ou en fayence, dans lequel il y aura un romarin, ayant sa racine entière, aux branches duquel romarin, il y aura des pois sucrez, oranges et autres fruits convenables suivant le temps. "

Les rois surveillèrent toujours de très près la fabrication et la vente du pain : il était interdit de cuire les dimanches et de nombreux jours fériés, aussi mangeait-on souvent du pain rassis. Philippe le Bel avait établi que tous les pains saisis parce que meschevés ou mestournés (trop petits), ratés (entamés par rats ou souris), ars ou eschaudés (trop durs ou trop cuits) seraient vendus à bas prix, au marché, entre Notre-Dame et Saint-Christophe. 

L'Ordonnance du Roi Jean 1350 accorde, en ces temps de grande misère, une large place au pain; il est stipulé que quatre preuxd'ommes, les-quels ne seront pas talemeliers, jureront toutes les haynes faveurs ou gain mises hors, faire tenir et garder sans enfraindre icelles ordonnances.

En septembre 1439, Charles VII convoque tous les boulangers de Paris et de sa banlieue, pour arrêter les conditions de la fourniture de la farine, l'approvisionnement public et le prix du pain. Avant cette date, l'unité-type était la denrée ou pain d'un denier et le doubleau ou pain de deux deniers, Le prix était toujours le même : suivant que le blé augmentait ou diminuait on diminuait ou augmentait les dimensions du pain. Dès lors, le pain sera vendu au poids et ce sont les prix qui varieront. Complétant ces mesures, Richelieu exige que les boulangers marquent leur pain et tiennent, dans leur boutique, poids et balances, à peine de déchéance.

Au XVIle siècle, le ravitaillement de Paris était assuré par les seize cents boulangers de la ville, de Gonesse, de Corbeil, de Saint-Germain-en-Laye, répartis en quinze marchés, ouverts à jours et heures déterminés. Les statuts du bourg de Saint-Germain de 1659 mentionnent le pain de chapitre, qu'on faisait pour les chanoines de NotreDame, le pain bourgeois ou de brode et le pain de Gonesse ou à la Reine, réputé depuis le Xllle siècle. La Gabelle ne permettait qu'aux seuls pains de luxe d'être salés aussi assaisonnait-on les autres à l'anis, au thym, à la marjolaine ou au romarin.

Les boulangers coupables d'avoir fraudé, étaient durement punis ; leur four était muré, ils risquaient des amendes, la perte du métier, et au Moyen Age, la flagellation publique. En 1541, un boulanger de Paris, chez lequel on avait trouvé des pains ayant six onces de moins que le poids légal, est condamné à faire amende honorable devant la porte de Notre-Dame tenant un cierge d'une livre de cire, à demander pardon à Dieu et à la justice, à payer huit livres parisis, enfin à subir un emprisonnement. En 1739, un boulanger, chargé de la fourniture du Grand et du Petit Châtelet, est condamné à 2.000 livres d'amende pour avoir altéré le pain des prisonniers.

A peu près dans toute la France, les boulangers ont pris pour patron Saint Honoré et le fêtent le 16 mai. Toutefois, La Mothe Vayer prétend que, dans certaines régions, ils ont choisi Saint Michel à cause des miches qu'ils cuisaient.

A Paris, la première confrérie fut érigée en l'église Saint-Honoré mais, peu à peu, elles devinrent nombreuses et les boulangers de gros et de petits pain et des faubourgs eurent des chapelles, selon le Calendrier des confréries, à Saint-Nicolas du Chardonnet, Saint-Laurent, Sainte-Marguerite, Saint-Hyppolyte, Saint-Sulpice, Saint-Roch et Saint-Lazare. Les boulangers avaient un culte spécial pour le Saint qui préservait de la lèpre. Ils se considéraient, à cause du feu, comme spécialement exposés à ce mal. En un temps de disette, ils secoururent la maladrerie de Saint-Lazare et s'engagèrent, par la suite, afin de s'assurer la protection du Saint, de continuer à fournir un pain par semaine, dit pain de fenêtre. En échange de cette redevance volontaire, tous les boulangers atteints de la lèpre, quel que soit leur pays d'origine, étaient reçus et soignés au monastère où ils avaient leur confrérie. Mais c'est surtout Saint Honoré qu'on trouve sur les méreaux ( jetons de confréries antérieurs aux images ) et sur les bannières de corporation. Il est toujours représenté avec sa pelle. Les armoiries des boulangers d'Arras : " d'azur à un Saint Honoré mitré d'or, tenant à dextre une pelle d'argent chargée de trois pains de même et une crosse aussi d'or " furent adoptées par les boulangers de Paris. Elles inspirèrent Santeuil qui rima, à la demande de ceux-ci, son quatrain propre aux multiples variation.

Saint Honoré 

Est honoré 

Dans sa chapelle 

Avec sa pelle.

D'après Du Broc de Segange, Saint Honoré n'est pas seulement le patron des boulangers, des meuniers mais aussi des pâtissiers et des oublieurs. Jean de Garlande nous apprend que les pastillarii s'enrichissaient au XIIIe siècle, en vendant des pâtés de porcs, de volailles et d'anguilles assaisonnés de poivre, des tartes et des flans farcis d'oeufs frais. ou pourris. On joignait aux Pâtissiers, les gastilliers, les fouaciers rendus célèbres par Rabelais et les oublayeurs.

Ces derniers étaient des pâtissiers qui ne fabriquaient pas de pâtisserie grasse mais-des oublies dont le nom dérivait des oblies ou hosties qu'ils avaient seuls le droit de préparer pour la communion. Aux jours de pardons, de pèlerinages, les oublayeurs débitaient des quantités prodigieuses de ces pâtisseries légères au sucre et aux épices, enjolivées d'images ou d'inscriptions pieuses appelées gaufres de pardon. ils établissaient leur fournaise à deux toises de l'église, devaient être hommes de bonne vie et renommée, ne pas employer de femmes pour la fabrication des hosties, et étaient tenus de se servir de " bons et loyaux œufs ". Ils avaient le privilège de travailler le dimanche. Pour devenir maître, il fallait faire mille oublies en un jour ! La taille de 1292 cite cent vingt " oubloiers " parmi lesquels, rue du Marché-Palu, l'oubloier du Roi.

Au XVIe siècle, il était d'usage d'appeler le soir les marchands d'oublies dans les maisons : on jouait aux dés leurs pâtisseries et quand le coffin était vide, le marchand devait chanter :

Oublie, oublie ! Hoye à bon pris

Pour les grands et pour les petis ;

Mer dez charmeront le billon

Je n'y lairray mon corbillion

Mais je chanteray la chanson !

La chanson devint bientôt prétexte à toutes sortes de libertés et de tels abus s'ensuivirent qu'une ordonnance de 1722 supprima les colporteurs d'oublies et menaça les délinquants de prison. Ainsi disparurent-ils, mais ils furent remplacés par les marchands de plaisirs qui connurent une grande vogue au XVIIIe siècle. Favart, dans la Matinée des Boulevards (1758) en a popularisé le souvenir :

V'la la p'tit' marvhand'de plaisir

Qu'est-ce qui veut avoir du plaisir ?

Venez garçons, venez fillettes :

J'ai des croquets, j'ai des gimblettes

Et des bonbons à choisir.

V'la la p'tit' marchand' de plaisir

Du plaisir, du plaisir !

Au jardin des Tuileries, les derniers marchands de plaisir faisaient, il y a quelques années encore, la joie des enfants.

Du point de vue religieux et charitable, la confrérie des boulangers ressemble à celle de tous les autres métiers. A Arniens, en 1408, les statuts établissent que " lesdits boulenguiers, paticiers et fourniers seront tenus d'estre en estat et habit honnoutable selon leur faculté et puissance à la pourcession, le jour Saint Honoré tant et si longuement qu'elle sera faicte, et à la messe, tant qu'elle soit cantée en la capelle de ladicte confrairie... à peine de XIII deniers à appliquer au prouffit de ladicte confrairie et dudict métier ". Les Lettres Patentes de Charles VII suppriment le repas de réception des maîtres afin que les frais en soient attribués à la " confrairie, arts services et aornernents à charge d'icelle ". Dans les statuts de 1719, il est encore stipulé que " les maitres, sans aucune exception, paieront 41 sols par an pour la confrérie de Saint Honoré et de Saint Lazare. Ledit recouvrement sera employé au service divin et aux services pour les trépassés, qui se célèbrent le lendemain desdictes fêtes ". Parmi les nombreux dons faits par les confréries de Saint Honoré, le vitrail, offert au Mans, lors de la consécration du choeur de la cathédrale Saint-Julien, en 1240, témoigne de la ferveur et du zèle des confrères, et apporte une précieuse documentation sur les usages du métier, sur le costume et les outils des artisans.

Sébillot, dans les Traditions et superstitions de la Boulangerie, a recueilli coutumes et légendes qui marquent cette alliance fraternelle entre l'homme et son pain. Ce n'est pas seulement l'aliment mais une force, vieille comme la faim, comme la joie, comme la douleur, force préservatrice empreinte d'une poésie que l'expérience et le temps on faite bienfaisante, amicale; se sentent pris d'un respect religieux. Le pain n'est-il pas la substance que le Christ a choisie entre toutes pour la changer en sa chair ? Il prit du pain et, ayant rendu grâce, il le rompit et le leur donna, disant : "Ceci est mon corps qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi."

En Berry, c'est une profanation de s'asseoir sur l'arche où on fait le pain. En Gironde, le pain posé sur la croûte noire, le ventre en l'air, fait pleurer la Vierge; en Berry encore, on affirme que, placer le pain sens dessus-dessous, le chasse de la maison et, en Normandie, que cette faute attire la pluie...

On croit partout au pouvoir de protection du pain bénit : en Bretagne, il préserve de la foudre, dans l'Aube, celui béni le jour de la fête du pays, garantit de l'incendie et plus simplement, en Touraine, quand on fait la lessive on en donne un morceau au pauvre pour s'assurer le beau temps.

Ce pain si précieux, il ne faut pas en perdre une parcelle :

Qui ramasse ses miettes 

N'aura pas disette

On fait manger, en Beauce, aux petits enfants les restes du pain qui a été porté aux champs pour les moissonneurs et on leur raconte qu'il est meilleur parce que les alouettes ont chanté dessus !

Quant à l'usage partout adopté de sanctifier le pain en le marquant d'une croix, avant de l'entamer, on l'attribue généralement au souvenir des cinq pains multipliés par le Christ et en Haute Bretagne à une vieille légende : un jour, la Vierge se promenait sur la terre; elle voulut éprouver la chanté d'une pauvre veuve et lui demanda du pain. Celle-ci lui présenta un chanteau que les deux femmes partagèrent mais avant de l'entamer, la mystérieuse visiteuse fit une croix dessus et elles mangèrent à leur suffisance sans qu'il diminuât... Depuis lors, afin de n'en jamais manquer, les Bretons font toujours une croix sur leur pain.

En Gironde, en la traçant, on dit

Croix de Saint Pierre, croix de Saint Jean, que le bon Dieu m'en donne toujours autant.

Mais l'aliment soutient de notre corps, apaise aussi nos peines :

Il n'est pas de chagrin 

Qui ne s'avale avec le pain.

Dans le Morvan enfin, où le pain bénit a conservé son antique caractère de nourriture spirituelle on prononce ces paroles :

Pain bénit, je te prends

Au nom du Saint Sacrement,

Si je meurs sans confession

Que tu me serves de communion.

Saint-Honoré chez les Compagnons Boulangers du Devoir:

La St Honoré est l'une des cinq dates de la réception des Compagnons Boulangers du Devoir et chaque année, cérémonie où sont recus de nouveaux compagnons et ils lui consacrent dans toutes leurs villes une journée de fête.

Une chanson lui est consacré, le 16 Mai dont voici un refrain:

-Saint Honoré, sous ta noble bannière,

Reçois nos voeux, ils sont purs et sincères,

Sois le soutiens de chaque Compagnon,

Et n'oublie pas qu'ils béniront ton nom.-

SOURCE : http://www.boulangerie.net/forums/bnweb/patronb.php

Amiens, cathedral Notre-Dame, statue of Honoratus of Amiens

Amiens, Kathedrale Notre-Dame, Statue von Honorius von Amiens


Saint Honorius of Amiens

Also known as

Honoratus

Honortus

Honoré

Onorato

Memorial

16 May

Profile

Born to the nobility. Known as a pious child, he was educated by Saint Beatus of Amiens. Reluctant bishop of AmiensFrance, believing himself unworthy. Legend says that a ray of divine light and holy oil appeared upon his head at the time of his selection as bishop. Re-discovered the relics of Saint Victoricus of AmiensSaint Fuscian of Amiens, and Saint Gentian of Amiens, which had been lost for 300 years.

Legend says that when word reached the family home in Porthieu that Honorius had been chosen bishop, his old nursemaid, who was baking bread at the time, announced that the boy was no more going to be a bishop that then baker‘s peel she was leaning on would turn back into a tree. The wooden peel promptly grew roots and branches and turned into a blackberry tree what was still be shown to pilgrims 900 years later. This naturally led to a baker‘s peel being one of his emblems, and his patronage of trades associated with baking.

Born

Porthieu, AmiensFrance

Died

30 September 653 at Porthieu, AmiensFrance of natural causes

miracles reported at his tomb, especially in 1060 when his body was exhumed

Canonized

Pre-Congregation

Patronage

against drought

bakers

bakers of holy wafers

cake makers

candlemakers

chandlers

confectioners

corn chandlers

florists

flour merchants

oil refiners

pastry chefs

Representation

baker‘s peel or shovel

bishop with a large Host

bishop with three Hosts on a baker‘s shovel

loaves of bread

prelate with a hand reaching from heaven to give him bread for the Mass

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

Roman Martyrology1914 edition

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Online

Catholic Online

Katherine Rabenstein

Wikipedia

images

Santi e Beati

Wikimedia Commons

video

YouTube PlayList

sitios en español

Catholic.Net

Martirologio Romano2001 edición

sites en français

Fête des prénoms

Histoire de la Cuisine Français

Wikipedia

fonti in italiano

Santi e Beati

nettsteder i norsk

Den katolske kirke

MLA Citation

“Saint Honorius of Amiens“. CatholicSaints.Info. 17 May 2021. Web. 17 May 2022. <https://catholicsaints.info/saint-honorius-of-amiens/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-honorius-of-amiens/



Honoratus (Honorius) of Amiens B (RM)

Born at Port-le-Grand (Porthieu) near Amiens, France; died there c. 600. Saint Honoratus was bishop of Amiens. He had a widespread cultus in France following reports of numerous miracles when his body was exhumed in 1060. The Faubourg church, built by a gentleman named Renaud Cherins, and rue Saint-Honoré in Paris are named after Saint Honoratus. He is also the patron of a chartreuse at Abbeville, which was founded in 1306 (Attwater, Benedictines, Delaney, Husenbeth). In art, Saint Honoratus is a bishop with three Hosts on a baker's shovel. Sometimes he may be shown with a large Host or with a hand reaching down from heaven to give him bread for the Mass (Roeder). He is the patron of bakers of holy wafers and others, confectioners, candle-makers, florists, flour merchants, oil refiners, and pastry chefs (Delaney, Roeder).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0516.shtml

Moulin de la Providence (Le Croisic), statue de saint Honoré, saint patron des boulangers


May 16

St. Honoratus, in French Honore, Bishop of Amiens, Confessor

HE was a native of Ponthieu, and bishop of Amiens about the year 660. In 1204 a church was built at Paris in his honour by a private gentleman named Renold Cherins, who four years after endowed it with a foundation for several canonries, the number of which has been since augmented. This collegiate church became very famous. It is also a small parish. 1 St. Honoratus is titular saint of a chartreuse at Abbeville, which was founded in 1306. See Gallia Christ. Nova, t. 10, p. 1153. Le Fevre, Calendr. de l’Egl. de Paris ad 16 Maij, &c.

Note 1. See Le Fevre, Calendrier Historique de l’Eglise de Paris, p. 146. Piganiol, Descript. de Paris, &c. [back]

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume V: May. The Lives of the Saints.  1866.

SOURCE : http://www.bartleby.com/210/5/164.html



FOOD TRADES AND PATRONS / 2

Saint Honoratus, patron of bakers and pastry chefs

CULTURE

06-04-2021

A man full of faith, one of the youngest bishops in the history of the Church, Saint Honoratus of Amiens is known (along with other saints) to be the patron saint of bakers and pastry chefs. His name is linked to one of the most popular confectionery preparations: the Saint-Honoré cake, invented around 1850 at the Parisian patisserie Chiboust.

- THE RECIPE: SAINT-HONORÉ CAKE

We have celebrated Easter, with its corollary of devotion and commemoration of the Resurrection of the Redeemer, but also with the traditional dishes (many of them bakery and pastry) that accompany this important feast.

But who is the patron saint of pastry chefs and bakers? He is Saint Honoratus of Amiens (Saint Honoré in French), one of the youngest bishops in the history of the Church. His feast day is in a few weeks' time, on 16 May. Of course, like many patron saints, Honoratus shares this "role" with other saints (for bakers, with Saint Albert of Louvain, Saint Elizabeth of Hungary, Saint Firmin of Amiens; for confectioners, with Saint Macarius of Alexandria, Saint Michael the Archangel and Saint Paul of Verdun). But Honoratus remains the reference saint.

He had a long life: in fact he lived for almost the whole of the 6th century. The date of his birth is uncertain: the main source available to us is a Vie de Saint-Honoré, composed towards the end of the 11th century by a canon of Amiens, after ancient manuscripts and legends of that city.

Honoratus came from a noble, influential and very wealthy family. He was born in Amiens, the capital of Picardy, a region in the north of France (nowadays the crossroads of European roads, as it is situated at the heart of the triangle formed by Paris, London and Brussels). From an early age, the child showed pious dispositions: prayers and fasting were his joy. His family, sensitive to such unusual inclinations in a child, understood that he was special and so they gave him Saint Beatus, Bishop of Amiens, as his teacher.

Honoratus had a precocious vocation, so much so that, as a child, he confided in his nanny, expressing his desire to become a priest. The nanny, who listened to him speak while she was baking bread, perhaps intimidated by this declaration, tried to joke about it, telling him that this would happen when her shovel turned green again. (The shovel used to bake bread was made of wood and had a long handle). But imagine astonishment when she saw that the shovel was sprouting leaves and even mulberry blossoms! This is the first miracle (and it is no coincidence that it is linked to bread), which would be followed by others that would build the legend around the saint.

Honoratus’ wish came true: he became a priest. And then bishop. Those who knew him were impressed by his countless virtues, his devotion and zeal for the faith. His charisma was undeniable, and from the beginning of his priestly life he achieved many conversions, some unimaginable, which were tinged with the miraculous. When his master, Bishop Beatus, died around 554, the people and clergy, edified by his qualities, nominated Honoratus as his successor. But Honoratus refused, because he did not consider himself worthy. At that moment, a celestial ray and some mysterious oil descended onto his head, a sign of divine will. And Honoratus thus found himself miraculously consecrated.

His life was simple: he was neither a mystic nor a martyr, and the miracles about him are steeped in human poetry. His life was full of faith, dedication to his role as pastor and love for souls. He was very close to the people, visiting the sick and helping the needy, inspiring the faithful by his example. While celebrating a Mass for the poorest, it is said that the hand of God appeared to offer him a host of bread, thus linking Honoratus to this food once again. During one of his episcopal visits, he died in Port-le-Grand, his home village. It was on 16 May 600. He was buried in that same village; his body was placed under the high altar of a church that was soon to be built in his honour.

The relics of Saint Honoratus remained at the place of his death until the Norman invasion. To preserve them from desecration, they were taken to Amiens at that time. This translation was marked by a new miracle: the body had been laid in the church of Saints Peter and Paul, but when it was removed to be taken to the cathedral, the Crucifix that dominated the screen bent down to greet the remains of the holy bishop and observed him at length. This Christ, known by the name of Saint Sauve, can still be seen in Amiens Cathedral (in the photograph), whose southern portal, called the Virgin d'Or, is partly dedicated to Saint-Honoré.

Devotion to Saint-Honoratus has persisted for centuries and is still present today. In 1202, a Parisian baker born in Picardy decided to give up a piece of land to build a chapel in memory of Saint Honoratus: the Chapelle de Saint-Honoré gave its name to the suburb where it was located, in the 8th arrondissement of Paris. It was the construction of this building, whose patron was a baker, which brought Saint Honoré back into the limelight and millers, flour merchants and bakers decided to make him their patron saint. (Today, the Faubourg Saint-Honoré is one of the world's iconic places, a temple of fashion and luxury).

But Saint-Honoratus is not only remembered for this magical place, his miracles and his exemplary life: more prosaically, we often pronounce his name because it is linked to one of the most popular pastry preparations: the Saint-Honoré cake. It was invented around 1850 at the Chiboust patisserie (located in rue Saint-Honoré in Paris): it was very famous at the time and well frequented. Its creator, Auguste Jullien, was the young pastry chef of the house, who was also the creator of Savarin, another cake that has made pastry history.

Jullien initially conceived the Saint-Honoré cake as a large brioche filled with custard. Later, the young pastry chef set up his own pastry shop and came up with the idea of modifying the recipe slightly, using a shortcrust base as a support for choux pastry balls, which were less spongy than the brioche, and garnishing them with chiboust cream (a light custard made from beaten egg whites); later, Jullien replaced this with chantilly, which was lighter and more airy. The cream puffs were fixed with caramel on the base of the pastry and then covered with icing. Today, puff pastry is used instead of shortcrust pastry. This cake is very complicated to make, so I created the simplified recipe (see today's recipe).

In Canada there are two villages and one town, all three in Quebec, dedicated to the saint. In the group of islands of Lérins, in France, one of them is called Saint Honorat: we talked about it in a previous article, when we discussed the monks who make wine. It is a beautiful place, which deserves to be visited. In addition, several churches, sanctuaries and places of worship are named after Saint Honoratus.

Last but not least, the watchmaking company "Omega" has dedicated one of the most beautiful models of the De Ville line to Saint-Honoré. For man does not live on bread alone...

SOURCE : https://newdailycompass.com/en/saint-honoratus-patron-of-bakers-and-pastry-chefs


 Bleiglasfenster (Baie 24) in der Basilika Saint-Nicolas in Saint-Nicolas-de-Port im Département Meurthe-et-Moselle (Lothringen/Frankreich), aus einer Lothringer Werkstatt, um 1518; Darstellung: Hl. Honorius von Amiens und ein anderer Bischof

Bleiglasfenster (Baie 24) in der Basilika Saint-Nicolas in Saint-Nicolas-de-Port im Département Meurthe-et-Moselle (Lothringen/Frankreich), aus einer lothringer Werkstatt, um 1518; Darstellung: Hl. Honorius von Amiens


Sant' Onorato di Amiens Vescovo

16 maggio

m. 600 circa

Patronato: Fornai, pasticcieri

Emblema: Pala da fornaio

Martirologio Romano: Ad Amiens nel territorio della Neustria, in Francia, sant’Onorato, vescovo.

Onorato sarebbe il terzo vescovo di Amiens secondo il catalogo episcopale della città; ma questa collocazione non è sicura, perché l'autore ha visibilmente raggruppati in testa, a casaccio, cinque vescovi venerati come santi. In ogni caso, Onorato è attestato dalla passio dei ss. Fusciatto e Vittorico. Secondo questo documento, che non può essere posteriore al sec. VIII, Onorato, sotto il re Childeberto (511-558), avrebbe presieduto all'invenzione del corpo dei due martiri.

Più tardi troviamo, nel X sec., una menzione della sua festa (16 maggio) nel Sacramentario d’Amiens e in quello di Saint-Vaast d'Arras, detto di Ratoldo. Disponiamo, infine, di una Vita, in realtà semplice raccolta di miracoli, che data dalla fine del sec. XI o del XII. A proposito del santo, l’autore ci parla soltanto dell'invenzione dei martiri Fusciano e Vittorico e fornisce alcuni particolari miracolosi: un giorno, dicendo la Messa, egli vide la mano del Signore che consacrava l'Ostia (“quadam die, cum vir Dei tractaret in Altari Dominici Corporis sacramentum videre meruit palmam Domini consecrantis”); questo fatto tuttavia si trova anche nella Vita di s. Firmino martire e di s. Salvo, anch'essi vescovi di Amiens.

Onorato morì in una località detta Portus, nel contado di Ponthieu; ivi fu sepolto e poi il suo corpo fu trasportato ad Amiens perché fosse messo al sicuro. Notiamo che nel 1301 un vescovo di Amiens fondò ad Abbeville un convento di Certosini che pose sotto il nome di Onorato, e al quale donò la testa del santo. A Parigi, nel 1204, fu fondata una chiesa, oggi scomparsa, intitolata allo stesso santo, che ha dato il suo nome a tutto un quartiere della capitale (Faubourg Saint-Honoré).

Onorato è divenuto il patrono dei fornai, non si sa con esattezza perché; forse a causa del miracolo eucaristico prima narrato: la mano del Signore che gli apparve al di sopra del calice e gli tese un pane. Il suo attributo iconografico è una pala da fornaio su cui sono posati tre pani.

Autore: Henri Platelle

SOURCE : http://santiebeati.it/dettaglio/53440

Bas-relief sur la maison artisanale de la boulangerie au 16 rue Richard Lenoir à Caen (Calvados). Saint-Honoré patron des boulangers avec le blason de Normandie.


Den hellige Honorius av Amiens (500-t)

Minnedag: 16. mai

Skytshelgen for bakere og konditorer

Den hellige Honorius eller Honoratus er en uklar skikkelse. Alt vi vet om ham er at han ble født og døde på 500-tallet i Port-le-Grand i Ponthieu i Frankrike, at han var biskop av Amiens på slutten av 500-tallet og at han sørget for translasjonen av relikviene til den hellige Fuscian og andre helgener.

Han er skytshelgen for bakere på grunn av et mirakel som tilskrives ham: Under messen viste Guds hånd seg over kalken og holdt frem et brød. Hans symbol i kunsten er også et brød.

Hans egen kult var svært lokal inntil translasjonen i 1060. Mange mirakler fulgte, og han ble kjent over hele Frankrike. Kirken Saint-Honoré i Paris ble viet til ham i 1024, og biskop Honorius har gitt navn til to berømte gater i Paris, Rue Saint-Honoré og Faubourg Saint-Honoré.

Kilder: Attwater/John, Hallam - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 1998-03-07 22:05

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/hamiens


Katholische Kirche Saint-Ouen in Pont-Audemer im Département Eure (Haute-Normandie/Frankreich), Bleiglasfenster aus dem 16. Jahrhundert, Darstellung: Geschichte des Honorius von Amiens


Katholische Kirche Saint-Ouen in Pont-Audemer im Département Eure (Haute-Normandie/Frankreich), Bleiglasfenster aus dem 16. Jahrhundert, Darstellung im Maßwerk: Honorius von Amiens


Honorato de Amiens, Santo

Obispo, 16 de mayo

Por: P. Felipe Santos | Fuente: Catholic.net

Patrón de los Panaderos y Pasterleros

Martirologio Romano: En Amiens, de Neustria, Francia, san Honorato, obispo. († c.600)

Breve Biografía

Es un nombre latino (Honoratus) que significa en primer lugar "persona a la que se honra por sus merecimientos". Como derivado de éste, llegamos al significado de "honrado" que nos es más familiar. Tuvo que ser en los primeros tiempos del cristianismo un sobrenombre bastante frecuente, convertido luego en nombre, puesto que aparecen en el santoral hasta ocho santos así llamados, sin contar el femenino Honorata, con cuyo nombre tenemos una santa (hermana de San Epifanio) que murió en Pavía el año 1500 y San Honorio, nombre de la misma raíz latina y que suele asimilarse con el de Honorato.

San Honorato, patrón de los panaderos, fue obispo de la localidad francesa de Amiens allá por el siglo VI. Nació en Port-leGrand, en Pothieu, no conociéndose con exactitud en que fecha concreta, y murió en la misma localidad un 16 de mayo en la primera mitad del siglo VII (alrededor del 650).
Era miembro de una de las familias más importantes del país y practicó desde la infancia la virtud. Fue San Beat su maestro y su guía espiritual, y fallecido su prelado, y en atención a sus altas virtudes fue escogido para sucederle, pese a su fuerte resistencia, ya que no creía merecer tal honor.

Según cuenta la tradición, durante su consagración, Dios quiso confirmarle con un prodigio, y los asistentes vieron descender sobre su cabeza un rayo divino y un aceite misterioso.

Cuando se supo en Port-leGrand que había sido proclamado al episcopado, su mamá, que estaba en esos momentos cociendo pan en la casa paterna, acogió la buena nueva con completa incredulidad, y dijo que sólo se lo creería si la requemada pala para hornear que tenía en la mano echase raíces y se convirtiese en árbol. Fiel a su palabra, a continuación plantó en el patio de la casa la pala, convirtiéndose en una morera que pronto dio flores y frutos. Todavía en el siglo XVI se seguía enseñando este árbol en la casa paterna de San Honorato. Desde entonces, floristas y panaderos se disputaron el santo patrón.

Volviendo a la vida del santo, después de haberse producido el milagro, se cuenta que durante su episcopado fue honrado con otros sucesos extraordinarios, tales como la invención de los cuerpos de los santos Fuscio, Victorico y Genten, que habían permanecido ocultos de los fieles más de trescientos años. Dicen también de San Honorato, que su obispado fue significado por una serie de prodigios que demostraron su santidad, siendo, además especialmente distinguido por el Señor.

Sigue la leyenda atribuyendo a este santo numerosos milagros durante su vida y después de su muerte. Muchos siglos después de su fallecimiento, para socorrer las necesidades del pueblo en épocas de terrible sequía, el obispo Guy, hijo del conde de Amiens, ordenó una procesión general en la que se llevó la urna con el cuerpo del santo alrededor de los muros de la ciudad, consiguiéndose, al fin, la lluvia tan deseada y necesitada. Se le atribuyen a lo largo de los siglos infinidad de milagros, los paralíticos anduvieron, los sordos oyeron, los ciegos vieron y los prisioneros recobraron la libertad.

San Honorato señalaba claramente a los molineros y a los panaderos como sus protegidos. El culto a San Honorato desbordó los límites del obispado y se extendió, primero, por todo el país, y más tarde, más allá de las fronteras.

En 1202, el panadero Renold Theriens, regaló en París unos terrenos para construir una capilla en honor al santo. Más tarde, esta llegó a ser una de las más ricas de París, dando lugar además a la Rue y al Faubourg Saint Honoré, una de las calles más simpáticas y bulliciosas de la capital gala. En 1400, los panaderos de París establecieron su cofradía en la iglesia de San Honorato, celebrando desde entonces su fiesta patronal el 16 de mayo y propagando esta devoción y patronazgo por todo el mundo.

Era tan grande esta devoción, que en 1659, Luis XIV precisa que cada panadero "debe observar la fiesta de San Honorato, asistir el día 16 de mayo al servicio divino y pagar todos los domingos una retribución para subvenir a las expensas de la comunidad".

De todas formas, no en todos los lugares de religión cristiana o católica, los panaderos rinden culto a San Honorato. En otros sitios lo fue San Ludardo, que en el siglo XIII, ejerció la profesión de panadero; en Saint-Denis lo es San Illes, porque su nombre en griego, significa trigo; en Flandes y en diversaas localidades belgas es San Ambert, obispo de Cambrai, porque un panadero fue curado por su mediación; en Valencia es la Virgen de la Merced; en Castellón, Nuestra Sra. De Lidón; en Zaragoza, Santa Rita de Casia. Sin embargo, no siempre lo ha sido, en Barcelona, fueron también patronos de la panadería San Gim y San Juan del Pan.

Aunque haya lugares concretos en donde no sea San Honorato patrón de los panaderos, lo cierto es que para casi todo el mundo cristiano, no cabe lugar a dudas, a quien se debe venerar. El 16 de mayo ha sido y lo será siempre él día en que los panaderos festejan su patronazgo.

SOURCE : http://es.catholic.net/op/articulos/34740/honorato-de-amiens-santo.html

Voir aussi : http://cpain.pagesperso-orange.fr/sthonore.htm

http://orthodoxievco.net/ecrits/vies/synaxair/mai/honore.pdf

http://france-terre-de-saints.over-blog.com/16-mai-saint-honor%C3%A9-d-amiens

https://www.npr.org/sections/thesalt/2012/05/16/152818748/thank-the-patron-saint-of-bakers-for-this-cake-today