Saint
Honoré, 1873, par Eugène-Antoine Aizelin. Niche de gauche, façade del’église
Saint-Roch, Ier arrondissement de Paris
Saint Honoré
Évêque d'Amiens (+ 600)
Évêque d'Amiens, sans
doute, il fut honoré au XIe siècle tant et si bien que sa renommée s'étendit à
Paris où des picards émigrés lui construisirent une église. La rue Saint Honoré
et le faubourg Saint Honoré l'ont rendu célèbre dans le monde entier, tout autant
que la pâtisserie qui porte ce nom. Pour le reste, il nous est difficile de
dire ce que sont les hautes qualités qui lui valurent un tel culte.
Au
XVe siècle, fut érigée à Paris, en l'église St Honoré, la première confrérie de
Boulangers.
Honoré naquit au village
de Port-le-Grand, en Ponthieu, au début du VIe siècle.
Quand ce jeune homme
dissipé annonça à sa nourrice qu'il voulait devenir prêtre, elle était en train
de faire cuire son pain. "Et quand ma pelle aura des feuilles, tu seras évêque
!" se moqua la brave femme. Sous ses yeux ébahis, la pelle se mit à
reverdir. En souvenir de ce miracle, en 1202, un boulanger parisien offrit 9
arpents de terre pour construire une chapelle à saint Honoré qui devint ainsi
le saint patron des boulangers. (Cuisine à la française - Histoire de la
cuisine - Les saints culinaires)
À Amiens, vers 600, saint
Honoré, évêque.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1168/Saint-Honore.html
Saint Honoré
Il fut évêque d'Amiens
dans le courant du VIème siècle. Il devint populaire au XIème en Picardie où il
était invoqué, sa renommée gagna Paris en 1204 quand on y construisit une belle
église en son honneur.
Saint Honoré
Évêque d'Amiens
(† v. 600)
Honoré naquit au village de Port-le-Grand, en Ponthieu, au début du VIe siècle.
Quand ce jeune homme dissipé annonça à sa nourrice qu'il voulait devenir
prêtre, elle était en train de faire cuire son pain. "Et quand ma pelle
aura des feuilles, tu seras évêque !" se moqua la brave femme. Sous ses
yeux ébahis, la pelle se mit à reverdir.
Évêque d'Amiens très
populaire, il le fut encore plus après sa mort. Par exemple, une procession
avec la châsse contenant ses reliques fit venir la pluie en temps de
sécheresse. On dit qu'un jour, en pleine Messe, il vit le Christ venir
consacrer lui-même le pain eucharistique.
Depuis que des boulangers
et pâtissiers de Paris décidèrent de créer une confrérie qui se retrouverait
dans une chapelle lui étant dédiée, il est leur saint patron.
SOURCE : http://peripsum.org/main.php?language=TRF&module=saintfeast&id=173&fd=0
Saint Honoré
d’Amiens
Évêque d’Amiens (Somme)
Fête le 16 mai
Église de France
Près d’Abbeville, en
Picardie, VIe siècle – + 600
Cet évêque, originaire du
Ponthieu, aurait siégé à Amiens au milieu du VIe siècle. Patron des boulangers,
sa légende raconte un miracle concernant le pain eucharistique : un jour
saint Honoré célébrait la messe et il vit le Seigneur venir consacrer lui-même
le pain.
Saint Honoré, évêque,
patron des boulangers, des pâtissiers, des confiseurs et des marchands de
fleurs, est l’un des rares saints qui partage avec les saints Denys, Martin et
Germain, le privilège d’avoir une rue, un faubourg et une église dans Paris. Il
demeure célèbre grâce au gâteau en forme de couronne que nous font encore les
pâtissiers.
SOURCE : http://www.martyretsaint.com/honore-damiens/
Saint Honoré
Fête saint : 16 Mai
Présentation
Titre : Évêque d’Amiens,
patron des boulangers
Date : Vers l’an 600
Pape : Saint Grégoire le
Grand
Saint Honoré, on le sait,
est presque partout le patron des boulangers, et par extension des pâtissiers,
des oublieurs, des fleuristes, des marchands de farineux et de diverses autres
professions qui ont quelque rapport avec la fabrication du pain : c'est pourquoi
on le représente avec une pelle à four chargée de trois pains, qu'il tient dans
sa main gauche.
La Vie des Saints : Saint
Honoré
Auteur
Mgr Paul Guérin
Les Petits Bollandistes -
Vies des Saints - Septième édition - Bloud et Barral - 1876 -
Saint Honoré
À Amiens, en France,
saint Honoré, évêque. + Vers 600.
Hagiographie
Saint Honoré, septième
successeur connu de saint Firmin, naquit à Port-le-Grand, en Ponthieu, dans le
diocèse d’Amiens. Il appartenait probablement à l’une des principales familles
du pays : la tradition désigne encore actuellement l’endroit où s’élevait jadis
le château de son père, et d’après le témoignage d’un historien du XVIIe
siècle, on en voyait de son temps subsister quelques ruines.
Dès qu’il eut l’âge de
raison, il aima et pratiqua la vertu. Les jeûnes, les veilles et la prière
étaient toutes ses délices, et on pouvait dire de lui ce que l’Écriture dit de
Tobie :
« Que n’étant encore
qu’un enfant, il n’avait toutefois rien de l’enfance ».
Saint Béat fut son maître
et son guide dans son éducation cléricale. Après la mort de ce prélat, il fut
choisi pour le remplacer, malgré sa résistance. Dieu le rassura par un prodige
arrivé à son sacre. Toute l’assistance vit descendre sur sa tête un rayon divin
et une huile mystérieuse.
Il plut à Notre-Seigneur
d’honorer encore son épiscopat par l’invention miraculeuse des corps des saints
Martyrs Fuscien, Victorie et Gentien, qui étaient demeurés cachés aux fidèles
plus de trois cents ans. Un saint prêtre d’Amiens, appelé Lupicin, ayant été averti
par un ange de retirer ces trois corps saints d’un certain endroit, y alla, et,
après avoir creusé assez avant, il trouva enfin ce qu’il cherchait ; alors, ne
pouvant arrêter la joie de son cœur, il chanta une antienne en leur honneur. On
dit que saint Honoré l’entendit, quoiqu’il fut éloigné de deux lieues ; il se
rendit aussitôt en cet endroit, assisté de son clergé et suivi de tout le
peuple : ces saintes reliques attiraient tout le monde par l’agréable odeur
qu’elles répandaient. Elles furent l’objet d’une seconde merveille : le roi
Childebert II ayant envoyé des commissaires à Amiens pour enlever ce trésor et
l’apporter à Paris, ils en furent empêchés par une vertu divine, qui rendit les
corps saints immobiles ; ils furent donc obligés de laisser à la ville
d’Amiens ses martyrs, ses apôtres, qui faisaient sa gloire et sa consolation.
Le roi, en étant averti, eut regret du dessein qu’il avait formé, ordonna de
laisser ces saintes reliques dans la cathédrale d’Amiens, à laquelle il fit de
très-beaux présents, soit en meubles et en ornements pour le service divin,
soit en argent et en fonds de terre pour le service du clergé.
Un jour que notre pieux
Pontife disait la messe dans la chapelle de la Sainte-Vierge, à Saint-Acheul, à
laquelle assistait le prêtre qui fut depuis son successeur, Notre-Seigneur lui
apparut visiblement à la consécration, et lorsqu’il fut temps de consommer les
saintes espèces, il les prit lui-même et le communia de ses propres mains, lui
accordant ainsi la même grâce qu’il avait faite aux Apôtres, le soir de sa
Passion. Ce ne fut pas le seul trait de ressemblance qu’Honoré eut avec les
Apôtres : il a imité leur zèle pour la conversion des âmes, leur charité-dans
la pratique des œuvres de piété et de miséricorde, et, enfin, leur
mortification en crucifiant sa chair avec ses passions, par les jeûnes et les
veilles qu’il continua tout le temps qu’il vécut. Son historien ne nous apprend
rien de plus, sinon qu’il acheva heureusement sa vie en visitant son diocèse,
dans le lieu même où il l’avait reçue de Dieu en la maison de son père. De
sorte que le bourg de Port, en Ponthieu, a été le berceau et le tombeau de cet
illustre prélat.
Son corps y fut enterré
avec honneur, et, depuis, on lui fit bâtir une très-belle église ; ses
précieuses reliques y reposèrent sous le maître-autel jusqu’aux irruptions des
Danois et des Normands : elles furent alors transférées à Amiens, dans son
église épiscopale. Comme on faisait cette cérémonie, il arriva cette merveille
: on avait posé le corps en l’église des apôtres saint Pierre et saint Paul,
dite autrement de Saint-Firmin le Confesseur ; lorsqu’on l’enleva pour le
porter à la cathédrale, le crucifix tourna visiblement la tête vers la porte
par où sortait le corps saint, comme le conduisant des yeux ; les assistants,
ravis d’admiration, glorifièrent Dieu de ce qu’il honorait ainsi son serviteur.
On voit encore aujourd’hui ce crucifix dans la cathédrale d’Amiens.
Le saint évêque a fait
plusieurs autres merveilles durant sa vie et après sa mort ; mais il ne nous en
reste aucun détail authentique. Nous savons seulement ce qu’il fit plusieurs
siècles après, pour subvenir aux nécessités du peuple pendant une très-grande
sécheresse : l’évêque Guy, fils de Gauthier, comte d’Amiens, ordonna une
procession générale, dans laquelle on porta la châsse de saint Honoré autour
des murs de la ville ; on obtint la pluie que l’on demandait à cette occasion.
Il se fit encore plusieurs autres miracles : des paralytiques furent guéris,
des sourds recouvrèrent l’usage de l’ouïe, des muets celui de la parole, des
boiteux purent marcher, des prisonniers virent tomber leurs fers et s’ouvrir
les portes de leur cachot. Ce grand événement est marqué en l’année 1060, qui
est celle où Philippe Ier commença à régner.
Depuis, la dévotion à
saint Honoré s’étendit merveilleusement ; car, non-seulement la ville d’Amiens
et tout le diocèse, mais aussi toute la France, et principalement la ville de
Paris, y voulurent avoir part. En effet, l’an 1204, un des riches habitants de
cette capitale du royaume, appelé Renold Chérins, et sa femme, nommée Sibille,
firent bâtir une église en l’honneur du saint Prélat, dans la rue qui porte son
nom, et y fondèrent plusieurs canonicats ; et Richard de Gerberai, alors évêque
d’Amiens, l’enrichit d’une partie des reliques du même saint évêque ; elles
s’y conservaient avec respect, avant 93, dans une châsse d’argent d’une forme
fort ancienne.
L’an 1301, Guillaume de
Mâcon, quarante-neuvième évêque d’Amiens, ayant fondé la chartreuse
d’Abbeville, lui assigna des revenus sur le bourg et le village de Port, ancien
domaine de saint Honoré, et la mit sous la protection de ce Saint, dont il lui
donna la tête. Un doigt du même Saint fut aussi offert avec d’autres reliques,
par un évêque d’Amiens, à l’abbaye de Saint-Riquier en Ponthieu.
Saint Honoré, on le sait,
est presque partout le patron des boulangers, et par extension des pâtissiers,
des oublieurs, des fleuristes, des marchands de farineux et de diverses autres
professions qui ont quelque rapport avec la fabrication du pain : c’est
pourquoi on le représente avec une pelle à four chargée de trois pains, qu’il
tient dans sa main gauche. Cette pelle est si inséparable du personnage que
Santeul lui a donné place dans son célèbre et irrévérencieux quatrain :
Saint Honoré
Dans sa chapelle
Avec sa pelle,
Est honoré.
On n’est pas d’accord sur
l’origine de ce patronage liturgique, et sur le motif qui a fait attribuer à
saint Honoré les instruments professionnels de la boulangerie. Toutefois, on
croira être dans le vrai en adoptant l’opinion du très-compétent M. Corblet,
chanoine, historiographe du diocèse d’Amiens.
« Ce qui déterminait les
choix populaires des patronages », dit cet écrivain, « ce n’étaient point des
rapprochements forcés, des comparaisons subtiles, mais les faits
extraordinaires qui frappaient vivement l’imagination ».
Or, nous trouvons dans la
légende de saint Honoré un événement de cette nature, qui nous paraît avoir
déterminé le choix des boulangers. Lorsqu’on apprit à Port qu’Honoré était
promu à l’épiscopat, sa nourrice, qui s’occupait alors de la cuisson du pain au
château paternel, accueillit cette nouvelle par une complète incrédulité, et
s’écria qu’elle croirait plus volontiers que le fourgon ardent qu’elle tenait
entre les mains prendrait racine et se changerait en arbre. Joignant l’acte aux
paroles, elle planta dans la cour où elle se trouvait, sa pelle embrasée,
emmanchée d’un long bâton qui se métamorphosa soudain en mûrier, et qui
bientôt après produisit des fleurs et des fruits, que l’on considéra comme un
emblème prophétique des fruits de salut que devait porter l’épiscopat d’Honoré.
Au XVIe siècle, on montrait encore ce mûrier dans l’ancien logis paternel du
saint évêque. Le souvenir du fourgon miraculeux s’est tellement conservé à Port
que, chaque année, la veille de la Saint-Honoré, on allume un feu de joie pour
perpétuer la mémoire de cet événement. N’est-il point plus que probable que
c’est ce fourgon, cet instrument de boulangerie servant de matière à un prodige
si extraordinaire, qui a déterminé les boulangers à prendre saint Honoré pour
patron ? À l’occasion de son élévation à l’épiscopat, leur pelle professionnelle
avait été glorifiée ; ils voulurent à leur tour glorifier par un culte spécial
celui à qui ils attribuaient ce prodige. Telle est, croyons-nous, l’origine de
ce patronage, répandu aujourd’hui dans presque toute la France et qui, par cela
même qu’il avait pris naissance en Picardie, y demeura plus célèbre que
partout ailleurs. Les boulangers d’Amiens se considéraient comme la première
confrérie de la cité, parce qu’ils avaient le privilège de porter aux
processions générales la châsse de leur patron.
SOURCE : https://www.laviedessaints.com/saint-honore-eveque-damiens-patron-des-boulangers/
Honoré, originaire de
Ponthieu en Picardie, fut évêque d'Amiens vers la fin du 6e siècle. Il est
devenu très populaire au 11e siècle : une procession eut lieu dans les rues
d'Amiens pour mettre fin à une terrible sécheresse ; or la pluie se serait mise
à tomber avant que leur cortège ne rentrât dans la ville !
Saint Honoré est également le saint patron des boulangers et des pâtissiers. Voici comment il le devint : sa renommée avait gagné Paris grâce à des Picards, Renaud Chérée et son épouse Sibylle, qui avaient émigrés en notre capitale et y édifièrent une belle église gothique en l'honneur de saint Honoré. Boulangers et pâtissiers établirent le siège de leur corporation dans l'une des chapelles de l'église, ce qui était fréquent au Moyen Âge pour les confréries et les corps de métiers. Cette église donnera par suite son nom à tout le quartier voisin : le faubourg Saint-Honoré. Bonne fête à ces amis quotidiens, si utiles et serviables que sont nos boulangers pâtissiers !
Comme Honorat, Honoré vient du latin honneur (honoratus).
Rédacteur: Frère Bernard
Pineau, OP
SOURCE : http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Saints/Honore
Saint
Honoré, évêque, patron des boulangers, Montbéliard,
imprimerie des Frères Deckherr, début du xixe siècle.
SAINT
HONORE
PATRON
DES BOULANGERS
Texte
de Renée MOUTARD-ULDRY, édité en 1942 chez la Librairie Henri Lefèbvre, Paris.
Elle fut tirée à très petit nombre 1520 exemplaires en tout sur Vélin chiffon à la forme et Papier d'Auvergne.
Ce
texte nous révèle brièvement l'histoire du Saint Patron des Boulangers, mais
aussi traditions et histoire de la profession boulangère au cours des derniers
siècles.
Saint-Honoré est le
patron des boulangers : quand ce jeune homme dissipé annonça à sa nourrice
qu'il voulait devenir prêtre, elle était en train de faire cuire son pain.
"Et quand ma pelle aura des feuilles, tu seras évêque !" se moqua la
brave femme. Sous ses yeux ébahis, la pelle se mit à reverdir.
En souvenir de ce miracle, en 1202, un boulanger parisien offrit 9 arpents de
terre pour construire une chapelle à Saint-Honoré qui devint ainsi le saint
patron des boulangers. Il est fêté le 16 mai chez beaucoup de boulangers à
travers toute la France : c'est la Fête du Pain. L'occasion de célébrer une
fois l'an sur le lieu des moissons, au moulin et au fournil, le travail des
céréaliers, des meuniers et des boulangers qui maintiennent la tradition du bon
pain français.
Dés son jeune âge,
l'enfant témoigna de pieuses dispositions: les prières et le jeûne faisaient
ses délices. On lui donna pour maître Saint Béat, évêque d'Amiens, A la mort de
son père spirituel, survenue vers 554, le peuple et le clergé, édifiés par son
zèle et ses vertus, le désignèrent pour lui succéder. il refusait cet honneur,
un rayon céleste et une huile mystérieuse descendirent sur sa tête, signe de la
volonté divine. Il se trouva ainsi miraculeusement consacré.
La vie de Saint Honoré a été simple, exempte de rigueurs et de supplices. Les miracles, qui témoignèrent du pouvoir du VIIIe évêque d'Amiens, sont empreinte d'une poésie toute humaine: nulle trace de ce merveilleux terrible ou suave qui illumine les récits de la Légende dorée dans laquelle pour cette raison sans doute Jacques de Voragine n'a point donné place à ce Saint qui fut peut-être heureux !
Cependant, le culte de Saint Honoré est lié, dans toute la France, au symbole
même de notre nourriture, à cet aliment que le Christ a trouvé digne de figurer
dans la prière qu'il nous a enseignée:
Mon Père qui êtes dans les cieux. Donnez-nous aujourd'hui notre pain de chaque
jour.
Saint Honoré, patron des meuniers, des marchands de farine, des boulangers et de tous ceux dont le travail assure l'essentiel de notre subsistance, est le Saint dont la protection nous est la plus nectarifère, car il n'est point d'homme qui ne répète avec angoisse le vieil adage:
Jamais ne vienne demain
S'il ne rapports du pain.
Honoré naquit au village de Port-le-Grand, en Ponthieu, au début du VIe siècle.
Sa famille, selon les Bollandistes, était une des Premières du pays.
La légende rapporte qu'à ce moment même, sa nourrice était occupée à cuire le pain dans le fournil du château paternel.Au récit de ce prodige, surprise et incrédule, la vieille femme s'écria, en manière de défi, qu'elle croirait en ces paroles insensées si le fourgon qu'elle venait de jeter sur le sol prenait racine. Dans l'instant, il fut transformé en un mûrier qui se couvrit de feuillage et de fleurs. C'est pourquoi les fleuristes se sont mis sous la protection de Saint Honoré, tandis qu'en mémoire de ce miracle, associé à la préparation du pain, les boulangers l'ont choisi pour patron.
Lupicin, prêtre du diocèse d'Amiens, reçut un jour la révélation du lieu où
étaient enterrés les martyrs Firmin, Victoric et Gentien, morts en l'an 303. Il
creusa le sol et découvrit leurs corps. Dans sa joie, il entonna un hymne
d'allégresse dont les accents atteignirent Honoré qui se trouvait à plus de
deux lieues de là. L'évêque, accompagné du clergé et d'un grand concours de
fidèles, arriva bientôt et procéda à l'Invention des reliques.
Un dimanche de Pâques,
comme Honoré célébrait la Messe à Saint-Acheul, il vit apparaître, dans une
nuée lumineuse, la main du Christ qui, saisissant l'hostie, le communia,
renouvelant ainsi, la grâce accordée, lors de la Cène, aux apôtres. Les
armoiries de l'abbaye de Saint-Acheul portent une main en souvenir de ce
miracle.
Saint Honoré évangélisa des contrées où la foi chrétienne était encore mal connue et il obtint d'innombrables conversions. Au cours d'une de ses visites épiscopales, il mourut à Port-le-Grand. C'était le 16 mai 600. Il fut enterré dans son village natal; son corps fut placé sous le maître-autel d'une église bientôt bâtie en son honneur.
Les reliques de Saint Honoré demeurèrent au lieu de sa mort jusqu'à l'invasion
des Danois et des Normands. Pour les préserver de toute profanation, elles
furent, à cette époque, conduites à Amiens. Cette translation fut marquée par
un nouveau miracle : le corps avait été déposé dans l'église Saint-Pierre et
Saint-Paul. Lorsqu'on l'enleva, pour le porter à la cathédrale, le Crucifix,
qui dominait le jubé, se pencha pour saluer la dépouille du Saint évêque et
l'accompagna longuement du regard. Ce Christ, à la tête inclinée, connu sous le
nom de Saint Sauve, se voit encore dans la cathédrale d'Amiens dont le portail
méridional, dit de la Vierge Dorée est, en partie, consacré à Saint Honoré.
En l'an 1060, une sécheresse exceptionnelle mit en péril les récoltes. L'évêque ordonna qu'on sortît la châsse de Saint Honoré pour une procession solennelle autour des murs de la cité. Aussitôt la pluie tomba en abondance et la disette fut évitée. En 1663, au contraire, des pluies torrentielles désolaient le pays et entravaient la rentrée des blés. Une procession, faite dans les mêmes conditions, mit fin aux averses et le temps tourna au beau. C'est pourquoi Saint Honoré est invoqué pour obtenir et pour arrêter la pluie. Dans l'un et l'autre cas, sauvant les récoltes et le pain à venir, il protège les meuniers et les boulangers.
Le culte de Saint Honoré se répandit très vite au delà de son évêché, Il est
toutefois difficile de préciser à quelle époque il devint populaire dans toute
la France et particulièrement à Paris. Au début du XlIle siècle en 1204, Renold
Chercins et sa femme Sibylle firent bâtir, hors les murs de la ville, vers
Clichy, une chapelle consacrée à Saint Honoré et y fondèrent plusieurs canonicats.
Les derniers vestiges de cette collégiale ont disparu sous le Second Empire,
mais dès 1218 elle avait donné son nom à la porte, puis à la chaussée, avant
que l'ancienne rouie du Roule et de Clichy, prit, dans son ensemble, le nom de
rue Saint-Honoré.
C'est sur le terrain,
dépendant de cette église, que fut fondé, également, au début du XIIIe siècle,
le collège des Bons-Enfants, placé sous la protection de la protection des
boulangers, sans doute à cause du voisinage de la chapelle, mais aussi parce
que ces étudiants pauvres vivaient du pain qu'on leurs donnait, ainsi que l'a
noté, dans le " dit " des Crieries de Paris, Guillaume de la Ville
Neuve.
Les bons enfants, orrez criez Du pain ! n'es veuil pas l'oublier.
L'habitude de manger le grain ou la farine sous forme de pain, vint sans doute,
comme toute civilisation, d'Extrême Orient. L'ancienne Egypte a dû connaître
très tôt le pain, sous la forme primitive de galettes qu'on cuisait entre deux
pierres, mais c'est d'Asie que les Grecs rapportèrent la technique définitive
qu'ils enseignèrent aux Romains.
Pendant longtemps, on fit le pain à la maison et ce soin incombait aux femmes.
Les premières boulangeries publiques apparurent à Rorne, sous Trajan et bientôt
on en compta près de trois cents.
Elles formaient un puissant collège régi par une législation d'ailleurs très
rigoureuse. Les boulangers étaient liés à la communauté - dont les esclaves
étaient exclus - de générations en générations : ils ne pouvaient en aucun cas
changer de métier, mais ce corps dans l'Etat était protégé, défendu, honoré on
vit même certains boulangers, qui s'étaient particulièrement signalés par leur
dévouement, en temps de disette, élevés à la dignité de sénateurs.
Le pain fut introduit en Gaule par le colonie de Phocéens qui fonda Marseille. De là, l'usage se répandit dans tout le pays, mais la boulangerie ne fut père organisée qu'au temps de Charlemagne, et seulement dans les grandes villes. Les paysans cuisaient leur pain chez le seigneur : les fours, comme le pressoir banal, étaient accessibles à tous.
Les hommes qui faisaient le pain ne prirent le nom de boulangers - peut-être à cause de la forme de boule de miches que vers le XVIe siècle, ils furent d'abord connus sous celui de talemeliers, déformation probable de tamisiers, du tamis dont ils se servaient pour séparer la farine du son. Les ateliers de boulangerie comprenaient, en dehors du maître, un gindre, des vanneurs, des bluteurs et des pétrisseurs.
Les statuts, présentés au XIIle siècle à Etienne Boileau, témoignent, par leur
précision, de l'ancienneté de la communauté. Le métier était placé, par
privilège spécial, sous la juridiction du Grand Panetier du Roi. Selon le livre
des Métiers, il nommait un maître, chargé de l'administration de la communauté,
et des jurés pour la surveillance du pain. Les maîtres talemeliers étaient
exempts du guet. Pour être apprenti, il falait avoir quatorze ans révolus et
n'être atteint d'aucun mal dangereux qui se puisse communiquer , Nul ne pouvait
être talemelier s'il n'achetait son métier du Roi. C'était devant le Grand
Panetier - ou son représentant - que le futur maître devait satisfaire à une
coutûme, déjà ancienne au XIIIe siècle, et commune à toute les provinces.
Pour passer maître, il
fallait avoir fait quatre années d'apprentissage ! A Noël, l'apprenti devait
verser vingt-cinq deniers. En effectuant ce paiement il présentait un bâton qui
était marqué d'une encoche par le receveur. Quand le bâton en portait quatre,
l'homme était en règle et pouvait s'établir. Il se rendait alors à la maison du
maître talemelier où tous les confrères l'attendaient à la porte. Il offrait au
maître un pot rempli de noix et de nieules (oublies) et son bâton, en osant
Maître, j'ai fait mes quatre ans. L'officier de coutume, pris à témoin, approuvait,
le maître rendait son pot talemelier qui la jetait contre le mur et la brisairt
en signe d'émancipation. Tous pénétraient alors à l'intérieur de la maison pour
prendre part au feu et au vin qu'il buvaient à la prospérité du nouveau maître.
Cette cérémonie avait toujours lieu le premier Dimanche de Janvier. On a cru
voir, dans le pot offert et brisé, une survivance d'un hommage rendu par le
talemelier au Grand Panetier ; curieuse coutume qu'on ne retrouve dans aucun
autre métier. L'usage du pot de noix subsista jusqu'à la fin du XVIIe siècle -
il fut alors modifié ainsi que nous l'apprennent les statuts de 1665 : le
nouveau maître était tenu d'apporter, le premier dimanche après les Rois,
" un pot neuf en terre verte ou en fayence, dans lequel il y aura un
romarin, ayant sa racine entière, aux branches duquel romarin, il y aura des
pois sucrez, oranges et autres fruits convenables suivant le temps. "
Les rois surveillèrent toujours de très près la fabrication et la vente du pain : il était interdit de cuire les dimanches et de nombreux jours fériés, aussi mangeait-on souvent du pain rassis. Philippe le Bel avait établi que tous les pains saisis parce que meschevés ou mestournés (trop petits), ratés (entamés par rats ou souris), ars ou eschaudés (trop durs ou trop cuits) seraient vendus à bas prix, au marché, entre Notre-Dame et Saint-Christophe.
L'Ordonnance du Roi Jean 1350 accorde, en
ces temps de grande misère, une large place au pain; il est stipulé que quatre
preuxd'ommes, les-quels ne seront pas talemeliers, jureront toutes les haynes
faveurs ou gain mises hors, faire tenir et garder sans enfraindre icelles
ordonnances.
En septembre 1439, Charles VII convoque tous les boulangers de Paris et de sa banlieue, pour arrêter les conditions de la fourniture de la farine, l'approvisionnement public et le prix du pain. Avant cette date, l'unité-type était la denrée ou pain d'un denier et le doubleau ou pain de deux deniers, Le prix était toujours le même : suivant que le blé augmentait ou diminuait on diminuait ou augmentait les dimensions du pain. Dès lors, le pain sera vendu au poids et ce sont les prix qui varieront. Complétant ces mesures, Richelieu exige que les boulangers marquent leur pain et tiennent, dans leur boutique, poids et balances, à peine de déchéance.
Au XVIle siècle, le ravitaillement de Paris était assuré par les seize cents
boulangers de la ville, de Gonesse, de Corbeil, de Saint-Germain-en-Laye,
répartis en quinze marchés, ouverts à jours et heures déterminés. Les statuts
du bourg de Saint-Germain de 1659 mentionnent le pain de chapitre, qu'on
faisait pour les chanoines de NotreDame, le pain bourgeois ou de brode et le
pain de Gonesse ou à la Reine, réputé depuis le Xllle siècle. La Gabelle ne
permettait qu'aux seuls pains de luxe d'être salés aussi assaisonnait-on les
autres à l'anis, au thym, à la marjolaine ou au romarin.
Les boulangers coupables d'avoir fraudé, étaient durement punis ; leur four était muré, ils risquaient des amendes, la perte du métier, et au Moyen Age, la flagellation publique. En 1541, un boulanger de Paris, chez lequel on avait trouvé des pains ayant six onces de moins que le poids légal, est condamné à faire amende honorable devant la porte de Notre-Dame tenant un cierge d'une livre de cire, à demander pardon à Dieu et à la justice, à payer huit livres parisis, enfin à subir un emprisonnement. En 1739, un boulanger, chargé de la fourniture du Grand et du Petit Châtelet, est condamné à 2.000 livres d'amende pour avoir altéré le pain des prisonniers.
A peu près dans toute la France, les boulangers ont pris pour patron Saint
Honoré et le fêtent le 16 mai. Toutefois, La Mothe Vayer prétend que, dans
certaines régions, ils ont choisi Saint Michel à cause des miches qu'ils
cuisaient.
A Paris, la première
confrérie fut érigée en l'église Saint-Honoré mais, peu à peu, elles devinrent
nombreuses et les boulangers de gros et de petits pain et des faubourgs eurent
des chapelles, selon le Calendrier des confréries, à Saint-Nicolas du
Chardonnet, Saint-Laurent, Sainte-Marguerite, Saint-Hyppolyte, Saint-Sulpice,
Saint-Roch et Saint-Lazare. Les boulangers avaient un culte spécial pour le
Saint qui préservait de la lèpre. Ils se considéraient, à cause du feu, comme
spécialement exposés à ce mal. En un temps de disette, ils secoururent la
maladrerie de Saint-Lazare et s'engagèrent, par la suite, afin de s'assurer la
protection du Saint, de continuer à fournir un pain par semaine, dit pain de
fenêtre. En échange de cette redevance volontaire, tous les boulangers atteints
de la lèpre, quel que soit leur pays d'origine, étaient reçus et soignés au
monastère où ils avaient leur confrérie. Mais c'est surtout Saint Honoré qu'on
trouve sur les méreaux ( jetons de confréries antérieurs aux images ) et sur
les bannières de corporation. Il est toujours représenté avec sa pelle. Les
armoiries des boulangers d'Arras : " d'azur à un Saint Honoré mitré d'or,
tenant à dextre une pelle d'argent chargée de trois pains de même et une crosse
aussi d'or " furent adoptées par les boulangers de Paris. Elles
inspirèrent Santeuil qui rima, à la demande de ceux-ci, son quatrain propre aux
multiples variation.
Saint Honoré
Est honoré
Dans sa chapelle
Avec sa pelle.
D'après Du Broc de Segange, Saint Honoré n'est pas seulement le patron des
boulangers, des meuniers mais aussi des pâtissiers et des oublieurs. Jean de
Garlande nous apprend que les pastillarii s'enrichissaient au XIIIe siècle, en
vendant des pâtés de porcs, de volailles et d'anguilles assaisonnés de poivre,
des tartes et des flans farcis d'oeufs frais. ou pourris. On joignait aux
Pâtissiers, les gastilliers, les fouaciers rendus célèbres par Rabelais et les
oublayeurs.
Ces derniers étaient des pâtissiers qui ne fabriquaient pas de pâtisserie
grasse mais-des oublies dont le nom dérivait des oblies ou hosties qu'ils
avaient seuls le droit de préparer pour la communion. Aux jours de pardons, de
pèlerinages, les oublayeurs débitaient des quantités prodigieuses de ces
pâtisseries légères au sucre et aux épices, enjolivées d'images ou
d'inscriptions pieuses appelées gaufres de pardon. ils établissaient leur
fournaise à deux toises de l'église, devaient être hommes de bonne vie et
renommée, ne pas employer de femmes pour la fabrication des hosties, et étaient
tenus de se servir de " bons et loyaux œufs ". Ils avaient le
privilège de travailler le dimanche. Pour devenir maître, il fallait faire
mille oublies en un jour ! La taille de 1292 cite cent vingt " oubloiers
" parmi lesquels, rue du Marché-Palu, l'oubloier du Roi.
Au XVIe siècle, il était d'usage d'appeler le soir les marchands d'oublies dans les maisons : on jouait aux dés leurs pâtisseries et quand le coffin était vide, le marchand devait chanter :
Oublie, oublie ! Hoye à bon pris
Pour les grands et pour les petis ;
Mer dez charmeront le billon
Je n'y lairray mon corbillion
Mais je chanteray la chanson !
La chanson devint bientôt prétexte à toutes sortes de libertés et de tels abus s'ensuivirent qu'une ordonnance de 1722 supprima les colporteurs d'oublies et menaça les délinquants de prison. Ainsi disparurent-ils, mais ils furent remplacés par les marchands de plaisirs qui connurent une grande vogue au XVIIIe siècle. Favart, dans la Matinée des Boulevards (1758) en a popularisé le souvenir :
V'la la p'tit' marvhand'de plaisir
Qu'est-ce qui veut avoir du plaisir ?
Venez garçons, venez fillettes :
J'ai des croquets, j'ai des gimblettes
Et des bonbons à choisir.
V'la la p'tit' marchand' de plaisir
Du plaisir, du plaisir !
Au jardin des Tuileries, les derniers marchands de plaisir faisaient, il y a
quelques années encore, la joie des enfants.
Du point de vue religieux
et charitable, la confrérie des boulangers ressemble à celle de tous les autres
métiers. A Arniens, en 1408, les statuts établissent que " lesdits
boulenguiers, paticiers et fourniers seront tenus d'estre en estat et habit
honnoutable selon leur faculté et puissance à la pourcession, le jour Saint
Honoré tant et si longuement qu'elle sera faicte, et à la messe, tant qu'elle
soit cantée en la capelle de ladicte confrairie... à peine de XIII deniers à
appliquer au prouffit de ladicte confrairie et dudict métier ". Les
Lettres Patentes de Charles VII suppriment le repas de réception des maîtres
afin que les frais en soient attribués à la " confrairie, arts services et
aornernents à charge d'icelle ". Dans les statuts de 1719, il est encore
stipulé que " les maitres, sans aucune exception, paieront 41 sols par an
pour la confrérie de Saint Honoré et de Saint Lazare. Ledit recouvrement sera
employé au service divin et aux services pour les trépassés, qui se célèbrent
le lendemain desdictes fêtes ". Parmi les nombreux dons faits par les
confréries de Saint Honoré, le vitrail, offert au Mans, lors de la consécration
du choeur de la cathédrale Saint-Julien, en 1240, témoigne de la ferveur et du
zèle des confrères, et apporte une précieuse documentation sur les usages du
métier, sur le costume et les outils des artisans.
Sébillot, dans les Traditions et superstitions de la Boulangerie, a recueilli coutumes et légendes qui marquent cette alliance fraternelle entre l'homme et son pain. Ce n'est pas seulement l'aliment mais une force, vieille comme la faim, comme la joie, comme la douleur, force préservatrice empreinte d'une poésie que l'expérience et le temps on faite bienfaisante, amicale; se sentent pris d'un respect religieux. Le pain n'est-il pas la substance que le Christ a choisie entre toutes pour la changer en sa chair ? Il prit du pain et, ayant rendu grâce, il le rompit et le leur donna, disant : "Ceci est mon corps qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi."
En Berry, c'est une profanation de s'asseoir sur l'arche où on fait le pain. En
Gironde, le pain posé sur la croûte noire, le ventre en l'air, fait pleurer la
Vierge; en Berry encore, on affirme que, placer le pain sens dessus-dessous, le
chasse de la maison et, en Normandie, que cette faute attire la pluie...
On croit partout au
pouvoir de protection du pain bénit : en Bretagne, il préserve de la foudre,
dans l'Aube, celui béni le jour de la fête du pays, garantit de l'incendie et
plus simplement, en Touraine, quand on fait la lessive on en donne un morceau
au pauvre pour s'assurer le beau temps.
Ce pain si précieux, il ne faut pas en perdre une parcelle :
Qui ramasse ses miettes
N'aura pas disette.
On fait manger, en Beauce, aux
petits enfants les restes du pain qui a été porté aux champs pour les
moissonneurs et on leur raconte qu'il est meilleur parce que les alouettes ont
chanté dessus !
Quant à l'usage partout adopté de sanctifier le pain en le marquant d'une croix, avant de l'entamer, on l'attribue généralement au souvenir des cinq pains multipliés par le Christ et en Haute Bretagne à une vieille légende : un jour, la Vierge se promenait sur la terre; elle voulut éprouver la chanté d'une pauvre veuve et lui demanda du pain. Celle-ci lui présenta un chanteau que les deux femmes partagèrent mais avant de l'entamer, la mystérieuse visiteuse fit une croix dessus et elles mangèrent à leur suffisance sans qu'il diminuât... Depuis lors, afin de n'en jamais manquer, les Bretons font toujours une croix sur leur pain.
En Gironde, en la traçant, on dit
Croix de Saint Pierre, croix de Saint Jean, que le bon Dieu m'en donne toujours autant.
Mais l'aliment soutient de notre corps, apaise aussi nos peines :
Il n'est pas de chagrin
Qui ne s'avale avec le pain.
Dans le Morvan enfin, où le pain bénit a conservé son antique caractère de nourriture spirituelle on prononce ces paroles :
Pain bénit, je te prends
Au nom du Saint Sacrement,
Si je meurs sans confession
Que tu me serves de communion.
Saint-Honoré chez les Compagnons Boulangers du Devoir:
La St Honoré est l'une des cinq dates de la réception des Compagnons Boulangers du Devoir et chaque année, cérémonie où sont recus de nouveaux compagnons et ils lui consacrent dans toutes leurs villes une journée de fête.
Une chanson lui est consacré, le 16 Mai dont voici un refrain:
-Saint Honoré, sous ta noble bannière,
Reçois nos voeux, ils sont purs et sincères,
Sois le soutiens de chaque Compagnon,
Et n'oublie pas qu'ils béniront ton nom.-
SOURCE : http://www.boulangerie.net/forums/bnweb/patronb.php
Amiens,
cathedral Notre-Dame, statue of Honoratus of Amiens
Amiens,
Kathedrale Notre-Dame, Statue von Honorius von Amiens
Also
known as
Honoratus
Honortus
Honoré
Onorato
Profile
Born to the nobility.
Known as a pious child,
he was educated by Saint Beatus
of Amiens. Reluctant bishop of Amiens, France,
believing himself unworthy. Legend says that a ray of divine light and holy oil
appeared upon his head at the time of his selection as bishop.
Re-discovered the relics of Saint Victoricus
of Amiens, Saint Fuscian
of Amiens, and Saint Gentian
of Amiens, which had been lost for 300 years.
Legend says that when
word reached the family home in Porthieu that Honorius had been chosen bishop,
his old nursemaid, who was baking bread
at the time, announced that the boy was no more going to be a bishop that
then baker‘s
peel she was leaning on would turn back into a tree. The wooden peel promptly
grew roots and branches and turned into a blackberry tree what was still be
shown to pilgrims 900
years later. This naturally led to a baker‘s
peel being one of his emblems,
and his patronage of
trades associated with baking.
Born
30
September 653 at
Porthieu, Amiens, France of
natural causes
miracles reported
at his tomb, especially in 1060 when
his body was exhumed
bishop with
a large Host
bishop with
three Hosts on a baker‘s shovel
loaves of bread
prelate with a hand reaching
from heaven to give him bread for
the Mass
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Roman
Martyrology, 1914 edition
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
Histoire de la Cuisine Français
fonti
in italiano
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint Honorius of
Amiens“. CatholicSaints.Info. 17 May 2021. Web. 17 May 2022.
<https://catholicsaints.info/saint-honorius-of-amiens/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-honorius-of-amiens/
Honoratus (Honorius) of
Amiens B (RM)
Born at Port-le-Grand
(Porthieu) near Amiens, France; died there c. 600. Saint Honoratus was bishop
of Amiens. He had a widespread cultus in France following reports of numerous
miracles when his body was exhumed in 1060. The Faubourg church, built by a
gentleman named Renaud Cherins, and rue Saint-Honoré in Paris are named after
Saint Honoratus. He is also the patron of a chartreuse at Abbeville, which was
founded in 1306 (Attwater, Benedictines, Delaney, Husenbeth). In art, Saint
Honoratus is a bishop with three Hosts on a baker's shovel. Sometimes he may be
shown with a large Host or with a hand reaching down from heaven to give him
bread for the Mass (Roeder). He is the patron of bakers of holy wafers and
others, confectioners, candle-makers, florists, flour merchants, oil refiners,
and pastry chefs (Delaney, Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0516.shtml
Moulin de la Providence (Le Croisic), statue de saint Honoré, saint patron des boulangers
St. Honoratus, in French
Honore, Bishop of Amiens, Confessor
HE was a native of
Ponthieu, and bishop of Amiens about the year 660. In 1204 a church was built
at Paris in his honour by a private gentleman named Renold Cherins, who four
years after endowed it with a foundation for several canonries, the number of
which has been since augmented. This collegiate church became very famous. It
is also a small parish. 1 St.
Honoratus is titular saint of a chartreuse at Abbeville, which was founded in
1306. See Gallia Christ. Nova, t. 10, p. 1153. Le Fevre, Calendr. de l’Egl.
de Paris ad 16 Maij, &c.
Note 1. See Le
Fevre, Calendrier Historique de l’Eglise de Paris, p. 146. Piganiol, Descript.
de Paris, &c. [back]
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume V: May. The Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/5/164.html
FOOD TRADES AND PATRONS /
2
Saint Honoratus, patron
of bakers and pastry chefs
06-04-2021
A man full of faith, one of the youngest bishops in the history of the Church, Saint Honoratus of Amiens is known (along with other saints) to be the patron saint of bakers and pastry chefs. His name is linked to one of the most popular confectionery preparations: the Saint-Honoré cake, invented around 1850 at the Parisian patisserie Chiboust.
- THE
RECIPE: SAINT-HONORÉ CAKE
We have celebrated
Easter, with its corollary of devotion and commemoration of the Resurrection of
the Redeemer, but also with the traditional dishes (many of them bakery and
pastry) that accompany this important feast.
But who is the patron
saint of pastry chefs and bakers? He is Saint Honoratus of Amiens (Saint
Honoré in French), one of the youngest bishops in the history of the Church.
His feast day is in a few weeks' time, on 16 May. Of course, like many patron
saints, Honoratus shares this "role" with other saints (for bakers,
with Saint Albert of Louvain, Saint Elizabeth of Hungary, Saint Firmin of
Amiens; for confectioners, with Saint Macarius of Alexandria, Saint Michael the
Archangel and Saint Paul of Verdun). But Honoratus remains the reference saint.
He had a long life: in
fact he lived for almost the whole of the 6th century. The date of his birth is
uncertain: the main source available to us is a Vie de Saint-Honoré,
composed towards the end of the 11th century by a canon of Amiens, after
ancient manuscripts and legends of that city.
Honoratus came from a
noble, influential and very wealthy family. He was born in Amiens, the capital
of Picardy, a region in the north of France (nowadays the crossroads of
European roads, as it is situated at the heart of the triangle formed by Paris,
London and Brussels). From an early age, the child showed pious dispositions:
prayers and fasting were his joy. His family, sensitive to such unusual
inclinations in a child, understood that he was special and so they gave him
Saint Beatus, Bishop of Amiens, as his teacher.
Honoratus had a
precocious vocation, so much so that, as a child, he confided in his nanny,
expressing his desire to become a priest. The nanny, who listened to him speak
while she was baking bread, perhaps intimidated by this declaration, tried to
joke about it, telling him that this would happen when her shovel turned green
again. (The shovel used to bake bread was made of wood and had a long handle).
But imagine astonishment when she saw that the shovel was sprouting leaves and
even mulberry blossoms! This is the first miracle (and it is no coincidence
that it is linked to bread), which would be followed by others that would build
the legend around the saint.
Honoratus’ wish came
true: he became a priest. And then bishop. Those who knew him were
impressed by his countless virtues, his devotion and zeal for the faith. His
charisma was undeniable, and from the beginning of his priestly life he
achieved many conversions, some unimaginable, which were tinged with the
miraculous. When his master, Bishop Beatus, died around 554, the people and
clergy, edified by his qualities, nominated Honoratus as his successor. But
Honoratus refused, because he did not consider himself worthy. At that moment,
a celestial ray and some mysterious oil descended onto his head, a sign of
divine will. And Honoratus thus found himself miraculously consecrated.
His life was simple: he
was neither a mystic nor a martyr, and the miracles about him are steeped in
human poetry. His life was full of faith, dedication to his role as pastor and
love for souls. He was very close to the people, visiting the sick and helping
the needy, inspiring the faithful by his example. While celebrating a Mass for
the poorest, it is said that the hand of God appeared to offer him a host of bread,
thus linking Honoratus to this food once again. During one of his episcopal
visits, he died in Port-le-Grand, his home village. It was on 16 May 600. He
was buried in that same village; his body was placed under the high altar of a
church that was soon to be built in his honour.
The relics of Saint
Honoratus remained at the place of his death until the Norman invasion. To
preserve them from desecration, they were taken to Amiens at that time. This
translation was marked by a new miracle: the body had been laid in the church
of Saints Peter and Paul, but when it was removed to be taken to the cathedral,
the Crucifix that dominated the screen bent down to greet the remains of the
holy bishop and observed him at length. This Christ, known by the name of Saint
Sauve, can still be seen in Amiens Cathedral (in the photograph), whose
southern portal, called the Virgin d'Or, is partly dedicated to Saint-Honoré.
Devotion to
Saint-Honoratus has persisted for centuries and is still present today. In
1202, a Parisian baker born in Picardy decided to give up a piece of land to
build a chapel in memory of Saint Honoratus: the Chapelle de Saint-Honoré gave
its name to the suburb where it was located, in the 8th arrondissement of
Paris. It was the construction of this building, whose patron was a baker,
which brought Saint Honoré back into the limelight and millers, flour merchants
and bakers decided to make him their patron saint. (Today, the Faubourg
Saint-Honoré is one of the world's iconic places, a temple of fashion and
luxury).
But Saint-Honoratus is
not only remembered for this magical place, his miracles and his exemplary
life: more prosaically, we often pronounce his name because it is linked to one
of the most popular pastry preparations: the Saint-Honoré cake. It was invented
around 1850 at the Chiboust patisserie (located in rue Saint-Honoré in Paris):
it was very famous at the time and well frequented. Its creator, Auguste
Jullien, was the young pastry chef of the house, who was also the creator
of Savarin, another cake that has made pastry history.
Jullien initially conceived
the Saint-Honoré cake as a large brioche filled with custard.
Later, the young pastry chef set up his own pastry shop and came up with the
idea of modifying the recipe slightly, using a shortcrust base as a support
for choux pastry balls, which were less spongy than the brioche, and
garnishing them with chiboust cream (a light custard made from beaten
egg whites); later, Jullien replaced this with chantilly, which was
lighter and more airy. The cream puffs were fixed with caramel on the base of
the pastry and then covered with icing. Today, puff pastry is used instead of
shortcrust pastry. This cake is very complicated to make, so I created the
simplified recipe (see today's
recipe).
In Canada there are
two villages and one town, all three in Quebec, dedicated to the saint. In the
group of islands of Lérins, in France, one of them is called Saint Honorat: we
talked about it in a previous
article, when we discussed the monks who make wine. It is a beautiful
place, which deserves to be visited. In addition, several churches, sanctuaries
and places of worship are named after Saint Honoratus.
Last but not least, the
watchmaking company "Omega" has dedicated one of the most beautiful
models of the De Ville line to Saint-Honoré. For man does not live on bread
alone...
SOURCE : https://newdailycompass.com/en/saint-honoratus-patron-of-bakers-and-pastry-chefs
Bleiglasfenster
(Baie 24) in der Basilika Saint-Nicolas in Saint-Nicolas-de-Port im Département
Meurthe-et-Moselle (Lothringen/Frankreich), aus einer lothringer Werkstatt, um
1518; Darstellung: Hl. Honorius von Amiens
Sant' Onorato di
Amiens Vescovo
m. 600 circa
Patronato: Fornai,
pasticcieri
Emblema: Pala da
fornaio
Martirologio
Romano: Ad Amiens nel territorio della Neustria, in Francia, sant’Onorato,
vescovo.
Onorato sarebbe il terzo vescovo di Amiens secondo il catalogo episcopale della città; ma questa collocazione non è sicura, perché l'autore ha visibilmente raggruppati in testa, a casaccio, cinque vescovi venerati come santi. In ogni caso, Onorato è attestato dalla passio dei ss. Fusciatto e Vittorico. Secondo questo documento, che non può essere posteriore al sec. VIII, Onorato, sotto il re Childeberto (511-558), avrebbe presieduto all'invenzione del corpo dei due martiri.
Più tardi troviamo, nel X sec., una menzione della sua festa (16 maggio) nel Sacramentario d’Amiens e in quello di Saint-Vaast d'Arras, detto di Ratoldo. Disponiamo, infine, di una Vita, in realtà semplice raccolta di miracoli, che data dalla fine del sec. XI o del XII. A proposito del santo, l’autore ci parla soltanto dell'invenzione dei martiri Fusciano e Vittorico e fornisce alcuni particolari miracolosi: un giorno, dicendo la Messa, egli vide la mano del Signore che consacrava l'Ostia (“quadam die, cum vir Dei tractaret in Altari Dominici Corporis sacramentum videre meruit palmam Domini consecrantis”); questo fatto tuttavia si trova anche nella Vita di s. Firmino martire e di s. Salvo, anch'essi vescovi di Amiens.
Onorato morì in una località detta Portus, nel contado di Ponthieu; ivi fu sepolto e poi il suo corpo fu trasportato ad Amiens perché fosse messo al sicuro. Notiamo che nel 1301 un vescovo di Amiens fondò ad Abbeville un convento di Certosini che pose sotto il nome di Onorato, e al quale donò la testa del santo. A Parigi, nel 1204, fu fondata una chiesa, oggi scomparsa, intitolata allo stesso santo, che ha dato il suo nome a tutto un quartiere della capitale (Faubourg Saint-Honoré).
Onorato è divenuto il patrono dei fornai, non si sa con esattezza perché; forse a causa del miracolo eucaristico prima narrato: la mano del Signore che gli apparve al di sopra del calice e gli tese un pane. Il suo attributo iconografico è una pala da fornaio su cui sono posati tre pani.
Autore: Henri Platelle
SOURCE : http://santiebeati.it/dettaglio/53440
Bas-relief
sur la maison artisanale de la boulangerie au 16 rue Richard Lenoir à Caen
(Calvados). Saint-Honoré patron des boulangers avec le
blason de Normandie.
Den hellige Honorius av
Amiens (500-t)
Minnedag: 16.
mai
Skytshelgen for bakere og
konditorer
Den hellige Honorius
eller Honoratus er en uklar skikkelse. Alt vi vet om ham er at han ble født og
døde på 500-tallet i Port-le-Grand i Ponthieu i Frankrike, at han var biskop av
Amiens på slutten av 500-tallet og at han sørget for translasjonen av
relikviene til den hellige Fuscian og
andre helgener.
Han er skytshelgen for
bakere på grunn av et mirakel som tilskrives ham: Under messen viste Guds hånd
seg over kalken og holdt frem et brød. Hans symbol i kunsten er også et brød.
Hans egen kult var svært
lokal inntil translasjonen i 1060. Mange mirakler fulgte, og han ble kjent over
hele Frankrike. Kirken Saint-Honoré i Paris ble viet til ham i 1024, og biskop
Honorius har gitt navn til to berømte gater i Paris, Rue Saint-Honoré og
Faubourg Saint-Honoré.
Kilder:
Attwater/John, Hallam - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 1998-03-07 22:05
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/hamiens
Honorato de Amiens, Santo
Obispo, 16 de mayo
Por: P. Felipe Santos | Fuente: Catholic.net
Patrón de los Panaderos y
Pasterleros
Martirologio Romano: En
Amiens, de Neustria, Francia, san Honorato, obispo. († c.600)
Breve Biografía
Es un nombre latino (Honoratus) que significa en primer lugar "persona a
la que se honra por sus merecimientos". Como derivado de éste, llegamos al
significado de "honrado" que nos es más familiar. Tuvo que ser en los
primeros tiempos del cristianismo un sobrenombre bastante frecuente, convertido
luego en nombre, puesto que aparecen en el santoral hasta ocho santos así
llamados, sin contar el femenino Honorata, con cuyo nombre tenemos una santa
(hermana de San Epifanio) que murió en Pavía el año 1500 y San Honorio, nombre
de la misma raíz latina y que suele asimilarse con el de Honorato.
San Honorato, patrón de los panaderos, fue obispo de la localidad francesa de
Amiens allá por el siglo VI. Nació en Port-leGrand, en Pothieu, no conociéndose
con exactitud en que fecha concreta, y murió en la misma localidad un 16 de
mayo en la primera mitad del siglo VII (alrededor del 650).
Era miembro de una de las familias más importantes del país y practicó desde la
infancia la virtud. Fue San Beat su maestro y su guía espiritual, y fallecido
su prelado, y en atención a sus altas virtudes fue escogido para sucederle,
pese a su fuerte resistencia, ya que no creía merecer tal honor.
Según cuenta la tradición, durante su consagración, Dios quiso confirmarle con
un prodigio, y los asistentes vieron descender sobre su cabeza un rayo divino y
un aceite misterioso.
Cuando se supo en Port-leGrand que había sido proclamado al episcopado, su
mamá, que estaba en esos momentos cociendo pan en la casa paterna, acogió la
buena nueva con completa incredulidad, y dijo que sólo se lo creería si la
requemada pala para hornear que tenía en la mano echase raíces y se convirtiese
en árbol. Fiel a su palabra, a continuación plantó en el patio de la casa la
pala, convirtiéndose en una morera que pronto dio flores y frutos. Todavía en
el siglo XVI se seguía enseñando este árbol en la casa paterna de San Honorato.
Desde entonces, floristas y panaderos se disputaron el santo patrón.
Volviendo a la vida del santo, después de haberse producido el milagro, se
cuenta que durante su episcopado fue honrado con otros sucesos extraordinarios,
tales como la invención de los cuerpos de los santos Fuscio, Victorico y
Genten, que habían permanecido ocultos de los fieles más de trescientos años.
Dicen también de San Honorato, que su obispado fue significado por una serie de
prodigios que demostraron su santidad, siendo, además especialmente distinguido
por el Señor.
Sigue la leyenda atribuyendo a este santo numerosos milagros durante su vida y
después de su muerte. Muchos siglos después de su fallecimiento, para socorrer
las necesidades del pueblo en épocas de terrible sequía, el obispo Guy, hijo
del conde de Amiens, ordenó una procesión general en la que se llevó la urna
con el cuerpo del santo alrededor de los muros de la ciudad, consiguiéndose, al
fin, la lluvia tan deseada y necesitada. Se le atribuyen a lo largo de los
siglos infinidad de milagros, los paralíticos anduvieron, los sordos oyeron,
los ciegos vieron y los prisioneros recobraron la libertad.
San Honorato señalaba claramente a los molineros y a los panaderos como sus
protegidos. El culto a San Honorato desbordó los límites del obispado y se
extendió, primero, por todo el país, y más tarde, más allá de las fronteras.
En 1202, el panadero Renold Theriens, regaló en París unos terrenos para
construir una capilla en honor al santo. Más tarde, esta llegó a ser una de las
más ricas de París, dando lugar además a la Rue y al Faubourg Saint Honoré, una
de las calles más simpáticas y bulliciosas de la capital gala. En 1400, los
panaderos de París establecieron su cofradía en la iglesia de San Honorato,
celebrando desde entonces su fiesta patronal el 16 de mayo y propagando esta
devoción y patronazgo por todo el mundo.
Era tan grande esta devoción, que en 1659, Luis XIV precisa que cada panadero
"debe observar la fiesta de San Honorato, asistir el día 16 de mayo al
servicio divino y pagar todos los domingos una retribución para subvenir a las
expensas de la comunidad".
De todas formas, no en todos los lugares de religión cristiana o católica, los
panaderos rinden culto a San Honorato. En otros sitios lo fue San Ludardo, que
en el siglo XIII, ejerció la profesión de panadero; en Saint-Denis lo es San
Illes, porque su nombre en griego, significa trigo; en Flandes y en diversaas
localidades belgas es San Ambert, obispo de Cambrai, porque un panadero fue
curado por su mediación; en Valencia es la Virgen de la Merced; en Castellón,
Nuestra Sra. De Lidón; en Zaragoza, Santa Rita de Casia. Sin embargo, no
siempre lo ha sido, en Barcelona, fueron también patronos de la panadería San
Gim y San Juan del Pan.
Aunque haya lugares concretos en donde no sea San Honorato patrón de los
panaderos, lo cierto es que para casi todo el mundo cristiano, no cabe lugar a
dudas, a quien se debe venerar. El 16 de mayo ha sido y lo será siempre él día
en que los panaderos festejan su patronazgo.
SOURCE : http://es.catholic.net/op/articulos/34740/honorato-de-amiens-santo.html
Voir aussi : http://cpain.pagesperso-orange.fr/sthonore.htm
http://orthodoxievco.net/ecrits/vies/synaxair/mai/honore.pdf
http://france-terre-de-saints.over-blog.com/16-mai-saint-honor%C3%A9-d-amiens