Saint Félix (Jacques Amoroso)
Frère mineur capucin en Sicile (+ 1787)
Filippo Giacomo Amoroso ou Giacomo Felice Amoroso de
Nicosie, frère mineur capucin en Sicile. Né en 1715 dans une famille nombreuse,
modèle d’obéissance, il ne faisait rien sans permission. Pendant quarante ans,
il vécut d'aumône et, bien qu'analphabète, par sa charité et son humilité, il
eut un apostolat fructueux; il a été canonisé le 24 février 2005.
À Nicosie en Sicile, l’an 1787, Félix (Jacques
Amoroso), religieux, qui, après dix ans de refus, finit par être admis chez les
capucins et vécut parmi eux en accomplissant avec simplicité et innocence du
cœur les emplois les plus humbles.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11759/Saint-Felix-(Jacques-Amoroso).html
Felice de Nicosia (1715-1787)
Il naquit à Nicosia
(Sicile) le 5 novembre 1715, dans une famille pauvre, mais très pieuse. Il ne
suivit pas de scolarité, mais fréquenta assidûment le couvent capucin, proche
de chez lui. A l'âge de vingt ans, il demanda au Supérieure du couvent de pouvoir
rentrer dans l'Ordre en qualité de laïc, mais pendant huit ans, sa demande ne
fut pas acceptée.
En 1743, il réussit
finalement à être admis chez les Capucins et on l'envoya faire son noviciat à
Mistretta. Il se distingua par sa promptitude à obéir, sa candeur, son humilité
et sa patience. C'est ainsi que, le 10 octobre 1744, il prononça ses voeux. Il
fut ensuite envoyé au couvent de Nicosie, où on lui confia la tâche de faire
les visites. Il passait chaque jour dans les rues du village en demandant l'aumône
aux riches et en aidant les pauvres dans le besoin, faisant toujours preuve de
réserve et de discrétion. Il était analphabète mais cependant formé à la
doctrine chrétienne, car il écoutait les prêches avec ferveur et gardait en
mémoire les passages des Écritures lus au couvent pendant les repas. Il
éprouvait une grande dévotion pour Jésus crucifié et aimait par dessus tout
l'Eucharistie, passant des heures devant le tabernacle, même après de dures
journées de travail.
A la fin de sa vie,
exténué par les pénitences et les mortifications, il fut relevé de sa charge. A
la fin du mois de mai 1787, il fut pris d'une violente fièvre et comprit qu'il
était arrivé à sa "dernière maladie". Il s'éteignit le 31 mai 1787.
Il fut béatifié par Léon
XIII le 12 février 1888.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20051023_da-nicosia_fr.html
Saint Félix de
Nicosie
Frère lai chez les
Capucins de Sicile
(1715-1787)
Dans
le Martyrologe Romain la date de la mémoire est celle de la naissance
au ciel (dies natalis) : le 31 mai. L’Ordre des Frères mineurs le commémore
le 2 juin.
Felice, au baptême
Filippo Giacomo, naît à Nicosie, en Sicile, le 5 novembre 1715, de Filippo
Amoroso et Carmela Pirro.
A dix huit ans, en 1835,
il alla frapper à la porte du couvent pour être accueilli en tant que frère
lai. Comme il était analphabète, il essuya tout d’abord un refus. Mais il
revint à diverses reprises pour renouveler sa demande sans se lasser et sans chercher
une autre voie : une vocation « pas facile, éprouvée, mûrie, amplement
pesée, et désirée ».
Après dix ans d’attente,
il fut finalement accueilli à Mistretta, dans l’Ordre des Frères mineurs
conventuels et reçut le nom de frère Félix de Nicosie. Après un an de noviciat,
il fit profession religieuse et il fut envoyé à Nicosie où il fut chargé de
demander l’aumône pour ses frères. Chaque jour, il parcourait les rues en
frappant aux palais des riches en les invitant à partager leur bien-être et aux
demeures des pauvres, il apportait réconfort et secours dans leurs besoins
quotidiens. Il remerciait chacun en disant : « Que ce soit pour l’amour de
Dieu ».
Il avait compris,
soulignait le postulateur, que le « secret de la vie, capable d’ouvrir et
d’éclairer tout événement, ne consiste pas à indiquer avec force à Dieu notre
volonté, mais dans le fait de faire la sienne joyeusement ».
« Cette découverte simple
lui a toujours permis, précisait le P. Tessari, partout et en dépit de tout, de
voir Dieu et son amour, particulièrement là où c’est plus difficile de le
découvrir. Il cherchait seulement à se laisser envahir et remplir par Dieu, il
allait immédiatement au cœur des choses, à la racine de la vie ; où tout se
recompose dans son harmonie originelle ».
« Pour faire cela,
précisait-il, il ne faut pas beaucoup de science, ni tant de paroles. Il suffit
de la sagesse essentielle du cœur là où l’Esprit habite, parle et agit. Le
silence, plus que le bruit, est toujours le gardien de cela, de façon
privilégiée. Une sagesse que le frère Félix connaissait, et surtout qu’il
vivait. Pour lui, tout existait en Dieu, source de vie, d’harmonie et de paix.
Et à part Dieu, il n’existait plus rien, rien qui comptât vraiment. Il avait
tout parié sur Dieu, et sûrement tout lui-même. Sa vie fut apparemment faite de
rien et au contraire capable de transformer tout dans le Tout. Et ainsi, là où
sa vie risquait de s’enliser, il la transfigurait par l’amour de Dieu, et
l’enflammait d’infini ».
Frère Félix tomba malade
à la fin du mois de mai 1787 et mourut le 31 mai. L’Ordre des Capucins mit en
route sa cause de béatification le 10 juillet 1828. Le procès apostolique se
conclut le 12 juillet 1848 à Nicosie. Le Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai
Ferretti, 1846-1878) proclama l’héroïcité de ses vertus le 4 mars 1862.
Felice da Nicosia a
été déclaré bienheureux le 12 février 1888, par le pape Léon
XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903), et canonisé à Rome le 23
octobre 2005, par le pape Benoît XVI (Joseph Alois Ratzinger).
SOURCE : http://blog.la-boutique-des-chretiens.com/saint-felix-de-nicosie/
Větřkovice,
okres Opava, Česká republika, část Nové
Vrbno. Socha svatého Felixe, rozcestí.
Větřkovice,
Opava District, Czech Republic, part Nové Vrbno.
Větřkovice,
Kreis Opava, Tschechien, Ortsteil Nové Vrbno (Neu Würben).
Le saint
capucin tomba malade à la fin du mois de mai 1787 et mourut le 31 mai. L’Ordre
des Capucins mit en route sa cause de béatification le 10 juillet 1828. Le
procès apostolique se conclut le 12 juillet 1848 à Nicosie. Pie IX proclama
l’héroïcité de ses vertus le 4 mars 1862, et Léon XIII le déclara « bienheureux
» le 12 février 1888. Après la suppression du couvent de Nicosie, en 1864, sont
corps fut transféré à la cathédrale, en mai 1885 puis dans la nouvelle église
des Capucins en 1895. ( ZENIT.org )
SOURCE : http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=news_synode_2110052_derniers_travaux
Saint Félix de
Nicosia
Nom: AMOROSO
Prénom: Jacques (Giacomo)
Nom de religion: Félix de
Nicosia (Felice da Nicosia)
Pays: Italie
Naissance:
05.11.1715 à Nicosia (Sicile)
Mort: 31.05.1787 à
Nicosia
Etat: Frère lai capucin
Note: Cordonnier,
illettré, il entre chez les capucins à 28 ans. Profession comme frère lai le
10.10.1744. Frère quêteur.
Béatification: 12 02
1888 à Rome par Léon XIII
Canonisation:
23.10.2005 à Rome par Benoît XVI
Fête: 2 juin
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 2005 n.43 p.1-3.24
Réf. dans la Documentation
Catholique:
Notice
Au terme du synode des évêques sur l’Eucharistie, clôturant l’Année
eucharistique voulue par Jean Paul II, le Pape Benoît XVI, son successeur,
canonise le Dimanche 23 octobre 2005 (Dimanche des Missions) cinq Bienheureux
qui se sont distingués par leur dévotion eucharistique, notamment Saint Félix
de Nicosia.
Filippo Giacomo (Philippe Jacques) Amoroso
est né à Nicosia en Sicile, en 1715. Son père, cordonnier, meurt avant sa
naissance. C’est une famille pauvre et pieuse. Félix grandit dans la mouvance
des Capucins établis dans la ville. Comme son père défunt, il exerce le métier
de cordonnier. A 18 ans, il demande à entrer au couvent, mais il essuie d’abord
un refus car il est illettré et sa famille a besoin de lui. Il revient à la
charge pendant 10 ans et finalement on l’accepte et on l’envoie faire son
noviciat au couvent de Mistretta. Au bout d’un an, il fait profession comme
frère lai (non prêtre) et revient à Nicosia, où pendant 43 ans il exerce
d’humbles fonctions, notamment de frère quêteur. Il arpente les rues,
parfaitement recueilli et mortifié, toujours en silence et le rosaire à la
main. Il frappe à la porte des riches pour nourrir ses pauvres, et le Dimanche,
il visite les prisons. Il a un don de guérison pour les âmes et pour les corps
et d’autres charismes. Quand il ne demande pas l’aumône on est sûr de le
trouver dans l’église du couvent, devant le Saint Sacrement. Bien qu’il ne
sache pas lire, il est cependant formé à la doctrine chrétienne, car il écoute
les prêches avec ferveur et garde en mémoire les passages des Ecritures lus au
couvent pendant les repas. Très mortifié, il aime méditer la Passion du Christ.
En toutes circonstances, joyeuses ou tristes, il aime à répéter : “que ce
soit pour l’amour de Dieu”. Il se distingue par sa candeur, son humilité, sa
patience. Son confesseur et directeur l’humilie souvent et l’affuble de sobriquets
que l’on répète en communauté. Lui-même se nomme ‘l’âne du couvent’. Il se
distingue surtout par son obéissance à tel point qu’au jour de sa mort, le 31
mai 1787, il demande à son supérieur la permission de mourir. A la troisième
demande, le supérieur accepte. Il susurre une dernière fois : “Que ce soit
pour l’amour de Dieu” et il s’éteint en souriant.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0709.htm
CHAPELLE PAPALE POUR LA
CONCLUSION DE
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT
XVI
Place Saint-Pierre
Vénérés frères dans
l'épiscopat et dans le sacerdoce!
Chers frères et soeurs!
En ce XXX Dimanche du
temps ordinaire, notre Célébration eucharistique s'enrichit de divers motifs
d'action de grâce et de supplication à Dieu. Au même moment se concluent l'Année
de l'Eucharistie et l'Assemblée
ordinaire du Synode des Evêques, consacrée précisément au mystère
eucharistique dans la vie et dans la mission de l'Eglise, alors que dans
quelques instants seront proclamés saints cinq Bienheureux: Mgr
Józef Bilczewski, Evêque, les prêtres Gaetano
Catanoso, Zygmunt
Gorazdowski et Alberto
Hurtado Cruchaga, et le religieux capucin Felice
da Nicosia. En outre, on fête aujourd'hui la Journée mondiale des Missions,
un rendez-vous annuel qui réveille dans la communauté ecclésiale l'élan pour la
mission. C'est avec joie que j'adresse mes salutations à toutes les personnes
présentes, en premier lieu aux Pères synodaux, puis aux pèlerins venus de
diverses nations, avec leurs pasteurs, pour fêter les nouveaux saints. La
liturgie d'aujourd'hui nous invite à contempler l'Eucharistie comme source de
sainteté et nourriture spirituelle pour notre mission dans le monde: ce
précieux "don et mystère" nous manifeste et nous communique la
plénitude de l'amour de Dieu.
La Parole du Seigneur,
qui vient de retentir dans l'Evangile, nous a rappelé que dans l'amour se
résume toute la loi divine. Le double commandement de l'amour de Dieu et de
notre prochain contient les deux aspects d'un unique dynamisme du coeur et de
la vie. Jésus conduit ainsi à son achèvement la révélation antique, sans
ajouter de nouveau commandement, mais en réalisant en lui-même et dans sa
propre action salvifique la synthèse vivante des deux grandes paroles de
l'Ancienne Alliance: "Tu aimeras Yahvé ton Dieu de tout ton
coeur..." et "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (cf. Dt 6,
5; Lv 19, 18). Dans l'Eucharistie, nous contemplons le Sacrement de
cette synthèse vivante de la loi: le Christ nous remet en lui-même la
pleine réalisation de l'amour pour Dieu et de l'amour pour nos frères. Et c'est
cet amour qu'il nous communique lorsque nous nous nourrissons de son Corps et
de son Sang. C'est alors que peut se réaliser en nous ce que saint Paul écrit
aux Thessaloniciens dans la seconde Lecture d'aujourd'hui: "Vous
vous êtes tournés vers Dieu, abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant
et véritable" (1 Th 1, 9). Cette conversion est le principe du chemin de
sainteté que le chrétien est appelé à réaliser dans sa propre existence. Le
saint est celui qui est tellement fasciné par la beauté de Dieu et par sa
vérité parfaite qu'il en est progressivement transformé. Pour cette beauté et
cette vérité, il est prêt à renoncer à tout, même à lui-même. L'amour de Dieu
lui suffit et il en fait l'expérience dans le service humble et désintéressé
rendu à son prochain, en particulier aux personnes qui ne sont pas en mesure
d'y répondre. Combien est providentiel, dans cette perspective, le fait
qu'aujourd'hui, l'Eglise indique à tous ses membres cinq nouveaux saints qui,
nourris du Christ, Pain vivant, se sont convertis à l'amour et ont orienté
toute leur existence à partir de celui-ci! Dans diverses situations et à
travers divers charismes, ils ont aimé le Seigneur de tout leur coeur et ils
ont aimé leur prochain comme eux-mêmes et sont "ainsi devenus un
modèle pour tous les croyants" (1 Th 1, 6-7).
Saint Józef Bilczewski fut
un homme de prière. La Messe, la Liturgie des Heures, la méditation, le
chapelet et les autres exercices de piété rythmaient ses journées. Un
temps particulièrement long était consacré à l'adoration eucharistique.
Saint Zygmunt Gorazdowski est
également devenu célèbre en raison de sa dévotion fondée sur la célébration et
sur l'adoration de l'Eucharistie. Vivre l'offrande du Christ l'a conduit vers
les malades, les pauvres et les indigents.
La profonde connaissance
de la théologie, de la foi et de la dévotion eucharistique de Józef Bilczeski
ont fait de lui un exemple pour les prêtres et un témoin pour tous les fidèles.
Zygmunt Gorazdowski, en
fondant l'Association des Prêtres, la Congrégation des Soeurs de Saint-Joseph,
et bien d'autres institutions caritatives, s'est toujours laissé conduire par
l'esprit de communion, qui se révèle pleinement dans l'Eucharistie.
"Tu aimeras le
Seigneur ton Dieu de tout ton coeur... et ton prochain comme toi-même" (Mt
22, 37.39). Tel était le programme de vie de saint Alberto Hurtado, qui
chercha à s'identifier au Seigneur et à aimer les pauvres avec le même amour.
La formation reçue au sein de la Compagnie de Jésus, consolidée par la prière
et par l'adoration de l'Eucharistie, le porta à se laisser conquérir par le
Christ, devenant un véritable contemplatif dans l'action. Dans l'amour et
l'abandon total à la volonté de Dieu, il trouva la force de son apostolat. Il
fonda El Hogar de Cristo pour les plus pauvres et pour les sans-abris, leur
offrant un milieu familial empli de chaleur humaine. Son ministère sacerdotal
se distinguait par sa sensibilité et sa disponibilité envers les autres, étant
la véritable image vivante du Maître, "doux et humble de coeur". A la
fin de ses jours, malgré les profondes douleurs de la maladie, il eut la force
de continuer à répéter: "Je suis content, Seigneur, je suis
content", exprimant ainsi la joie avec laquelle il avait toujours vécu.
Saint Gaetano
Catanoso fut le promoteur et l'apôtre de la Sainte Face du Christ.
"La Sainte Face - affirmait-il - est ma vie. Elle est ma force". Avec
une heureuse intuition, il associa cette dévotion à la piété eucharistique. Il
s'exprimait ainsi: "Si nous voulons adorer le Visage royal de
Jésus... nous le trouvons dans la divine Eucharistie, où, avec le Corps et le
Sang de Jésus Christ, se cache sous le voile immaculé de l'Hostie, le Visage de
Notre Seigneur". La Messe quotidienne et l'adoration fréquente du
Sacrement de l'autel furent l'âme de son sacerdoce: avec une charité
pastorale ardente et inlassable, il se consacra à la prédication, à la
catéchèse, au ministère des Confessions, aux pauvres, aux malades et à la
maturation des vocations sacerdotales. Aux Soeurs véroniques de la Sainte-Face,
qu'il fonda, il transmit l'esprit de charité, d'humilité et de sacrifice, qui
avait animé toute son existence.
Saint Felice da Nicosia aimait
répéter en toutes circonstances, joyeuses ou tristes: "Ainsi soit-il
pour l'amour de Dieu". Nous pouvons ainsi comprendre combien était intense
et concrète en lui l'expérience de l'amour de Dieu révélé aux hommes dans le
Christ. Cet humble Frère capucin, illustre fils de la terre de Sicile, austère
et pénitent, fidèle aux plus authentiques expressions de la tradition
franciscaine, fut progressivement modelé et transformé par l'amour de Dieu,
vécu et réalisé dans l'amour du prochain. Frère Felice nous aide à découvrir la
valeur des petites choses qui rendent la vie plus précieuse et nous enseigne à
percevoir le sens de la famille et du service à nos frères, en nous montrant
que la joie véritable et durable à laquelle aspire le coeur de tout être humain
est fruit de l'amour.
Chers et vénérés Pères
synodaux, pendant trois semaines, nous avons vécu ensemble un climat de ferveur
eucharistique renouvelée. Je voudrais désormais, avec vous et au nom de tout
l'épiscopat, envoyer un salut fraternel aux Evêques de l'Eglise qui est en
Chine. C'est avec beaucoup de peine, que nous avons ressenti l'absence de leurs
représentants. Je veux toutefois assurer à l'ensemble des Evêques chinois que
nous sommes proches d'eux, de leurs prêtres et de leurs fidèles par la prière.
Le chemin de souffrance des communautés confiées à leur soin pastoral est
présent dans notre coeur: il ne demeurera pas sans fruit parce qu'il
représente une participation au Mystère pascal, à la gloire du Père. Les
travaux synodaux nous ont permis d'approfondir les aspects fondamentaux de ce
Mystère confié à l'Eglise depuis le début. La contemplation de l'Eucharistie
doit pousser tous les membres de l'Eglise, en premier lieu les prêtres,
ministres de l'Eucharistie, à raviver leur engagement de fidélité. C'est sur le
mystère eucharistique, célébré et adoré, que se fonde le célibat que les
prêtres ont reçu comme don précieux et signe de l'amour sans partage envers
Dieu et envers le prochain. Pour les laïcs aussi, la spiritualité eucharistique
doit constituer le moteur intérieur de toute activité et aucune dichotomie
n'est admissible entre la foi et la vie, dans leur mission d'animation
chrétienne du monde. Alors que se conclut l'Année de l'Eucharistie, comment ne
pas rendre grâce à Dieu pour les nombreux dons offerts à l'Eglise au cours de
ce temps? Et comment ne pas reprendre l'invitation du bien-aimé Pape Jean-Paul
II à "repartir du Christ"? Comme les disciples d'Emmaüs qui, le coeur
réconforté par la parole du Ressuscité et illuminés par sa présence vivante,
reconnue dans la fraction du pain, revinrent en hâte à Jérusalem et devinrent
des témoins de la Résurrection du Christ, nous aussi, nous reprenons notre
chemin, animés par le vif désir de témoigner du mystère de cet amour qui donne
l'espérance au monde.
Dans cette perspective,
s'inscrit parfaitement cette Journée mondiale des Missions que nous célébrons
aujourd'hui, à laquelle le vénéré Serviteur de Dieu Jean-Paul II avait donné
pour thème de réflexion: "Mission: Pain rompu pour la vie du
monde". La Communauté ecclésiale, quand elle célèbre l'Eucharistie,
spécialement le Jour du Seigneur, prend toujours davantage
conscience du fait que le sacrifice du Christ est "pour tous" (Mt 26,
28) et que l'Eucharistie pousse le chrétien à être "pain rompu" pour
les autres, à s'engager pour un monde plus juste et plus fraternel. Aujourd'hui
encore, face aux foules, le Christ continue à exhorter ses disciples:
"Donnez-leur vous-mêmes à manger" (Mt 14, 16) et, en son nom, les
missionnaires annoncent et témoignent de l'Evangile, parfois même au prix du
sacrifice de leur vie. Chers amis, nous devons tous repartir de l'Eucharistie.
Que Marie, Femme eucharistique, nous aide à l'aimer, à "demeurer"
dans l'amour du Christ, pour être intimement renouvelés par Lui. Docile à
l'action de l'Esprit et attentive aux nécessités des hommes, l'Eglise sera
alors toujours davantage un phare de lumière, de vraie joie et d'espérance,
réalisant pleinement sa mission de "signe et moyen de l'unité
de tout le genre humain" (Lumen
gentium, n. 1).
© Copyright 2005 -
Libreria Editrice Vaticana
Филипп
из Никозии. Картина неизвестного автора, предположительно XIX век. Представлена
на сантино
Also
known as
Felice Amoroso of Nicosia
Filippo Giacomo Amoroso
Profile
Son of a shoemaker,
he learned his father‘s
trade. Pious, hard working youth. Orphan.
At age 19 he tried to enter a Capuchin convent,
but was turned away; he tried again; and again; and again. After eight years of
pleading, he was admitted on 19
October 1743,
taking the name Felix. For 40 years he served as a beggar for
his house. Had a great devotion to the Blessed
Sacrament. Had the gift of healing,
both physical and spiritual, and of bilocation.
Worked tirelessly with the sick during
a plague epidemic
in Cerami, Italy in
March 1777, healing many
and coming though it unharmed. He was so devoted to his obedience to his Order
that he asked his guardian for permission to die.
Born
5
November 1715 in Nicosia, Italy as Giacomo
Amoroso
31 May 1787 in Nicosia, Italy of
natural causes
relics translated
to the cathedral of Nicosia in 1891
4 March 1862 by Pope Pius IX (decree
of heroic
virtues)
12
February 1888 by Pope Leo
XIII
23
October 2005 by Pope Benedict
XVI at Rome, Italy
Additional
Information
books
Book of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
videos
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Saint Felice of
Nicosia“. CatholicSaints.Info. 7 June 2020. Web. 4 April 2022.
<https://catholicsaints.info/saint-felice-of-nicosia/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-felice-of-nicosia/
Blessed Felix of Nicosia,
OFM Cap. (AC)
Born in Nicosia, Sicily, in 1715; died 1787; beatified in 1888. Saint Felix
began life as an apprentice to a cobbler. He tried unsuccessfully several times
to become a religious. Finally, Felix was professed as a lay-brother. Like
several other holy monks of lowly birth, he became a beggar for the monastery.
In the course of his wanderings, he preached the Gospel, reclaimed numerous
sinners, and helped the poor and the sick (Benedictines).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0601.shtml
Felix of Nicosia (1715-1787)
FELIX OF NICOSIA was born
of the marriage between Filippo Amoroso and Carmela Pirro, in Nicosia, Sicily,
on November 5, 1715. He was baptised on the same day, and was given the names
Philip James. His father, a shoemaker by trade, died on October 12, 1715,
leaving his widow with three children.
The family was poor but
very religious. As a young boy, Felix worked in the workshop of the shoemaker
Giovanni Cavarelli, close to the Capuchin friary, and so he often had
opportunities to visit the community, get to know the friars and admire their
way of life. Like most Sicilian boys in those days, he never attended school.
The more time he spent with the friars, the more strongly he felt drawn to
their life: their joyful austerity, their liberating poverty, their penance and
prayer, their charity and missionary spirit.
His vocation tested
At the age of 20 he asked
the superior of the friary in Nicosia to speak for him to the Father Provincial
of Messina so that he could be admitted to the Order as a lay brother. Being
illiterate, he could not be admitted as a cleric, but more importantly, the lay
vocation was more suited to his humble, simple nature. His request was repeated
for eight successive years, and each time was met with the answer no, but his
desire was as strong as ever.
His was a mature
vocation, well weighed and ardently longed for. Certainly it is surprising
that, after so many refusals, he never tried to join another similar Order. For
him, being a man of God and being a Capuchin were one and the same.
In 1743, hearing that the
Provincial of Messina was visiting in Nicosia, Felix asked to see him and
explained his cherished wish. At last, the Provincial admitted him to the Order
and sent him to the friary at Mistretta for his novitiate year.
Felix the Capuchin friar
On October 10, 1743 he
began his novitiate, taking the name of Brother Felix. For him, the novitiate
was a particularly intense year, spent in the practice of the virtues.
All his biographers tell
us that Brother Felix was distinguished for his flair for obedience, his
angelic purity, his love of mortification and his truly seraphic patience. It
was with these virtues that he made his profession on October 10, 1744.
Through the streets of
Nicosia
Immediately after
profession his superiors, contrary to the custom, sent him to the friary of
Nicosia. In fact it was not common practice to assign a young religious to his
own home town, in case he might be distracted by relatives and acquaintances.
But Brother Felix’s detachment from earthly affections was such that the
superiors considered that no harm would come to his spiritual growth.
He had already made his
own the maxim of St Francis, that a friar should live in the world as a pilgrim
and a stranger, calling nothing on earth his own, neither house, nor place, nor
anything at all.
He was given the job of
collecting alms. Every day he would walk through the streets, knocking on the
doors of the rich, inviting them to share their prosperity, and of the humble
dwellings of the poor, offering them comfort in their daily necessities.
There was a tranquil
serenity and discretion about him as he moved through the streets, going from
house to house. He would always say ‘thank you’ whenever he received something,
and even when he was sent away roughly he would answer: Let it be for the
love of God.
Thirsting for Sacred
Scripture
Brother Felix was unable
to read and write, yet full of Christian doctrine. Whatever he could not learn
by reading sacred Scripture, he learned by heart and by being firmly resolved
to nourish his soul more and more. And so, he made every effort to absorb the
passages of scripture and the edifying books that were read at table in the
friary, and lost no opportunity to listen to the sermons in the churches of
Nicosia.
Devotions and penances
He was devoted to the
crucified Christ. Every Friday he used to contemplate the passion and death of
Jesus. Each Friday in March he fasted on bread and water and knelt in choir
with his arms outstretched in the form of a cross, meditating before the
crucifix.
He had a particular
veneration for the Eucharist, spending hours in front of the tabernacle even
after having endured the harsh trials of every day. He showed tender devotion
to the Mother of God.
His last days
Now relieved of all
duties, and physically ill on account of his extreme penances and mortifications,
he was always ready for any kind of service, especially for the sick brothers
in the friary infirmary. The more his strength declined, the more intense was
his concentration on God and his joyful, simple obedience.
At the end of May, 1787
he was overtaken by a sudden, raging fever while working in the garden. His
superior, Father Macario, ordered him under obedience to lie down. Brother
Felix told the doctor who prescribed medicines for him that they were useless,
because this was his final illness. His earthly life came to an end at 2
a.m. on May 31, 1787.
He was beatified by Leo
XIII on February 12, 1888.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20051023_da-nicosia_en.html
Beato Felice da Nicosia di Noè Marullo (Chiesa di San Francesco, Mistretta), 1897, Chiesa di San Francesco (Mistretta)
San Felice da Nicosia Religioso
Cappuccino
Nicosia, 5 novembre 1715
- Nicosia, 31 maggio 1787
San Felice Da Nicosia (al
secolo Giacomo Amoroso), italiano, laico dell'Ordine dei Frati Minori
Cappuccini (1715-1787). Per oltre quarant'anni ha offerto il suo servizio di
mendicante svolgendo un apostolato itinerante. Analfabeta, ha avuto la scienza
della carità e dell'umiltà.
Martirologio
Romano: A Nicosia in Sicilia, beato Felice (Giacomo) Amoroso, religioso,
che, dopo essere stato rifiutato per dieci anni, entrò infine nell’Ordine dei
Frati Minori Cappuccini, dove svolse i più umili servizi in semplicità e
purezza di cuore.
Giacomo Amoroso nacque a Nicosia nel 1715, il padre Filippo era calzolaio e la madre Carmela Pirro badava alla numerosa famiglia. Il padre decise di far lavorare il figlio nella calzoleria più importante del paese affinché si specializzasse in questo mestiere. Giacomo presto imparò il mestiere e nello stesso tempo si era avvicinato alla congregazione dei Cappuccinelli presso il convento di Nicosia. Era per tutto esempio in quanto la sua spiritualità la testimoniava in tutte le cose di ogni giorno. Nel 1733 decise di chiedere di entrare come fratello laico nell'ordine dei Cappuccini, ma non fu accolto, anche a causa delle condizioni economiche precarie della sua famiglia alla quale era fondamentale il suo apporto. Una volta morti i genitori nel 1743 riprovò a chiedere di essere ammesso tra i Cappuccini direttamente al provinciale che era in visita a Nicosia, e, finalmente, dieci anni dopo la sua prima richiesta venne ammesso al noviziato nel convento di Ristretta con il nome di fra Felice. L'anno seguente fece la professione e fu inviato nello stesso suo paese di origine dove per 43 anni esercitò il compito di questuante. Nel convento esercitò vari lavori, portinaio, ortolano, calzolaio e infermiere, fuori era il questuante non solo a Nicosia ma anche nei paesi vicini, Capizzi, Cerami, Mistretta e Gagliano.
Si definiva "u sciccareddu", l'asinello che carico portava quanto raccolto al convento.
Aveva una particolare predilezione per i bambini, dalle sue tasche tirava fuori una noce, delle nocciole o delle face le regalava ai fanciulli ed in base al numero di queste cose ricordava loro le piaghe di Gesù, la santissima Trinità, i dieci comandamenti, piccoli regali che però davano l'opportunità a fra Felice di fare una breve e semplice lezione di catechismo.
Se per strada incontrava poveri con carichi particolarmente pesanti dava loro una mano per aiutarli, aiutava gli ammalati e cercava di fare qualcosa per i più bisognosi. Tutte le domeniche era solito andare a trovare i carcerati.
Il superiore nonché padre spirituale spesso lo trattava duramente, lo umiliava appioppandogli nomignoli quali poltrone, ipocrita, gabbatore della gente, santo della Mecca, fra Felice rispondeva a ciò dicendo "sia per l'amor di Dio". Ancora il superiore spesso lo obbligò ad esibirsi nel refettorio del convento con abiti carnevaleschi, distribuendo una massa di cenere impastata come fosse ricotta fresca, che miracolosamente lo diventò veramente.
Fra Felice distribuiva delle striscioline di carta sulle quali erano scritte delle invocazioni alla Beata Vergine e le utilizzava come rimedio infallibile per tutti i mali, appendendole alle porte delle abitazioni dove vi erano sofferenti ammalati o poveri, contrastava il fuoco che aveva attaccato i covoni da trebbiare, oppure appendendole nelle cisterne prive di acqua. Spesso avvenivano grazie ed eventi miracolosi che non facevano altro che accrescere la fama di fra Felice.
Una volta alleggerito da tutti i servizi data l'avanzata età e la malferma salute si dedicò alla preghiera.
Verso la fine del mese di maggio 1787 mentre era nel suo orto si accasciò senza più forze e dopo alcuni giorni nel suo letto raccomandandosi a S. Francesco e alla Madonna chiese al superiore il l'obbedienza di morire. Morì il 31 maggio del 1787. Fu dichiarato Beato da papa Leone XIII il 12 febbraio 1888.
Papa Benedetto XVI, nella sua prima cerimonia di canonizzazione, lo ha proclamato santo il 23 ottobre 2005 in piazza San Pietro.
La data di culto per la Chiesa universale è il 31 maggio mentre i Frati
Cappuccini lo ricordano il 2 giugno.
I poveri sono la persona di Gesù Cristo, e si devono rispettare. Riguardiamo
nei poverelli e negli infermi lo stesso Dio, e soccorriamoli con tutto
l'affetto del nostro cuore e secondo le proprie nostre forze. Consoliamo con dolci
parole i poveri ammalati e prontamente rechiamo loro soccorso. Non cessiamo mai
dal correggere i traviati con maniere prudenti e caritative.
(Beato Felice da Nicosia)
Autore: Carmelo Randello
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90637
Felice da Nicosia (1715-1787)
FELICE DA NICOSIA nacque dal matrimonio di Filippo Amoroso e Carmela Pirro, a
Nicosia, in Sicilia, il 5 novembre 1715. Venne battezzato lo stesso giorno con
i nomi di Filippo Giacomo. Il padre, che esercitava il mestiere di calzolaio,
morì il 12 ottobre 1715 lasciando alla vedova tre figli.
La famiglia era povera ma molto religiosa. Da giovanissimo, frequentò la
bottega del calzolaio Giovanni Ciavarelli. La vicinanza al convento dei
Cappuccini gli diede la possibilità di frequentare la loro comunità, di conoscere
i singoli religiosi e ammirare il loro stile di vita.
Come la maggior parte dei ragazzi poveri siciliani del tempo, non andò a
scuola.
Nella crescente frequentazione dei frati del convento, si sentiva sempre più
fortemente attirato dalla loro vita: gioia in austerità, libertà nella povertà,
penitenza, preghiera, carità, spirito missionario.
Vocazione provata
A vent’anni chiese al Superiore del convento di Nicosia di intercedere presso
il Padre Provinciale di Messina affinché fosse accolto nell’Ordine in qualità
di laico, perché, in quanto analfabeta, non poteva essere ammesso come
chierico, ma soprattutto perché tale stato maggiormente si addiceva alla sua
indole umile e semplice. Ricevette risposta negativa non solo allora ma anche
alle richieste ripetute nei successivi otto anni. Tuttavia il suo desiderio non
venne mai meno.
La sua fu una vocazione matura, ampiamente ponderata e desiderata. È
sicuramente sorprendente il fatto che non avesse, 86 dopo i diversi no,
tentato di entrare a far parte di qualche Ordine affine. Il suo essere uomo di
Dio coincideva con l’essere cappuccino.
Nel 1743, venuto a conoscenza che il Padre Provinciale di Messina era a Nicosia
per una visita, chiese di potergli esporre il suo desiderio. Finalmente il
Provinciale lo accolse nell’Ordine indirizzandolo al convento di Mistretta per
l’anno del noviziato.
Frate Cappuccino
Il 10 ottobre 1743 iniziò il noviziato con il nome di Fra Felice. Il noviziato
fu per lui un anno particolarmente intenso nell’esercizio delle virtù.
A detta di tutti i biografi, Fra Felice si distinse per lo slancio
nell’obbedire, per il candore angelico, per l’amore alla mortificazione, per la
pazienza veramente serafica. E fu così che il 10 ottobre 1744 fece la
professione.
Per le strade di Nicosia
Subito dopo la professione, fu destinato dai suoi superiori, eccezionalmente,
al convento di Nicosia. Non era infatti uso comune indirizzare un giovane
religioso nel proprio ambiente d’origine, temendo che potesse essere distratto
da parenti e conoscenti. Ma il distacco dagli affetti terreni di Fra Felice era
tale che i superiori ritennero che la sua crescita spirituale non ne avrebbe
sofferto.
Egli aveva già fatta propria la massima di San Francesco che il frate deve
vivere nel mondo come vero pellegrino e forestiero, reputando di non avere
nulla di proprio sulla terra, né casa, né luogo, né cosa alcuna.
Gli venne assegnata la mansione di cercatore. Ogni giorno attraversava le vie
del paese bussando tanto ai palazzi dei ricchi, invitandoli a condividere il
loro benessere, quanto alle umili dimore dei poveri per offrire loro conforto
nelle necessità quotidiane.
Passava per le strade e per le case con compostezza e discrezione, ringraziando
sempre, sia quando gli veniva offerta qualcosa che quando era scacciato in malo
modo, dicendo con dolcezza: Sia per amore di Dio.
Assetato della Sacra Scrittura
Fra Felice era analfabeta. Non era tuttavia privo di dottrina cristiana. Tutto
ciò che non poteva apprendere attraverso la lettura della Sacra Scrittura, l’apprendeva
attraverso la memoria e la ferma volontà di voler sempre più nutrire la sua
anima. Per questo si sforzava di assimilare i brani biblici e i libri
edificanti letti in convento durante la mensa e coglieva tutte le occasioni per
ascoltare le predicazioni nelle chiese di Nicosia.
Devozioni e penitenze
Fu devoto di Gesù crocifisso. Ogni venerdì, contemplava la passione e la morte
di Gesù Cristo. Tutti i venerdì di marzo digiunava a pane ed acqua e stava in
coro, con braccia aperte a forma di croce, meditando dinanzi al Crocifisso.
Ebbe un culto particolare all’Eucaristia. Passava ore dinanzi al Tabernacolo,
anche dopo aver sostenuto dure fatiche giornaliere. Venerò con tenerezza la
Madre di Dio.
Gli ultimi giorni
Alleggerito da ogni incarico, col fisico ormai malato per le estreme penitenze
e mortificazioni, era sempre pronto ad ogni forma di servizio, soprattutto per
gli ammalati nell’infermeria del convento. Mentre le forze diminuivano,
cresceva in intensità la sua concentrazione in Dio e la sua lieta e semplice
obbedienza.
Alla fine del mese di maggio del 1787 fu sorpreso da febbre violenta mentre
lavorava nell’orto. Il superiore, Padre Macario, lo fece coricare per
obbedienza. Al medico che gli prescrisse dei medicinali, Fra Felice disse che
erano inutili, perché quella era la sua ultima malattia. Concluse la vita
terrena alle due di notte del 31 maggio 1787.
Fu beatificato da Leone XIII il 12 febbraio 1888.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20051023_da-nicosia_it.html
Voir aussi : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20140602&id=15378&fd=0