Portrait
de Rosa Venerini, 1699, Congrégation Maestre Pie Venerini
« Je suis tellement plongée dans la volonté divine, qu’il ne m’importe ni de la mort, ni de la vie :
Sainte Rose Venerini
Vierge de Viterbe (+ 1728)
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10896/Sainte-Rose-Venerini.html
ROSA VENERINI (1656 –
1728)
Les origines
ROSA VENERINI naquit à
Viterbo, le 09 février 1656.
Son Père Godefroi,
originaire de Castelleone de Suasa (Ancône), après avoir obtenu à Rome sa
maîtrise en médecine, se transféra à Viterbe où il exerçât brillamment la
profession de médecin à l’hôpital alors dénommé «Grand». De son mariage avec
Marzia Zampichetti, fille d’une antique famille de Viterbe, naquirent quatre
enfants: Dominique, Marie Madeleine, Rosa, Horace.
Rosa fut douée d’une
intelligence naturelle et d’une sensibilité humaine pas communes. L’éducation
reçue en famille lui permit de développer les nombreux talents dont débordaient
son coeur et son esprit. Son éducation enracina aussi en elle de fermes principes
chrétiens. A l’âge de sept ans, d’après son premier biographe, le Père Girolamo
Andreucci (S.I.), elle fit voeu de consacrer sa vie à Dieu.
Pendant sa première
jeunesse, elle connut le conflit intérieur entre les attractions du monde et la
promesse faite à Dieu. Elle dépassa la crise grâce à la prière confiante et la
mortification.
A 20 ans, Rosa
s’interrogeait sur son propre avenir. En cette époque, il n’y avait pour la
femme que deux orientations de vie: le mariage ou la clôture. Rosa estimait l’une
et l’autre voie. Cependant, elle se sentait appelée à réaliser un autre projet
au service de l’Eglise et de la société de son temps. Après une assez longue
période de recherche marquée par bien des souffrances, elle finit par trouver
une solution toute innovatrice, fruit de son attention et de sa fidélité aux
appels intérieurs que le Seigneur lui adressait.
En automne 1676, en
syntonie avec son père, Rosa initia sa formation au monastère dominicain de S.
Catherine à Viterbe avec la prospective de réaliser son voeu. Près de la tante
Anne Cécile, elle apprit à écouter Dieu dans le silence et dans la méditation.
Elle resta très peu de mois dans le monastère, car la mort prématurée de son
père l’obligea à rester près de la maman souffrante.
Les années suivantes,
Rosa eut à faire face à des événements pénibles pour sa famille: son frère
Dominique mourut, âgé de 27 ans seulement et peu de mois après, ce fut la mort
de sa mère qui ne résista pas à la grande douleur de décès. Entre temps, Marie
Madeleine s’était mariée.
A la maison, il ne
restait que Horace et Rose qui avait déjà 24 ans. Animée par le profond désir
de faire quelque chose de grand pour Dieu, en mai 1684, elle commença à
rassembler les enfants dans sa propre habitation pour la récitation du Rosaire.
La manière dont les jeunes et les mamans priaient et surtout les dialogues qui
précédaient ou suivaient la prière ouvrirent l’esprit et le coeur de Rosa à
cette triste réalité: la femme du peuple était esclave de la pauvreté
culturelle, morale et spirituelle. Elle comprit alors que le Seigneur
l’appelait à une mission plus grande, qu’elle découvrit progressivement dans
l’urgence de se dédier à l’instruction et à la formation chrétienne des jeunes,
pas seulement à travers des rencontres sporadiques, mais par le moyen d’une
école au vrai sens du mot.
Le 30 août 1685, avec
l’approbation de l’Évêque de Viterbe, le Cardinal Urbano Sacchetti, et avec la
collaboration de deux compagnes, Gerolama Coluzzelli et Porzia Bacci, Rosa
laissa la maison paternelle pour fonder une première école, projetée selon le
plan original qu’elle avait mûri dans la prière et dans la recherche de la
volonté de Dieu. Le premier objectif de la fondatrice était de donner une
complète formation chrétienne aux filles du peuple et de les préparer à la vie
civile.
Sans grandes prétentions,
Rosa avait ouvert la «première école publique féminine en Italie ». Les débuts
étaient modestes et humbles, mais la portée était prophétique: la promotion
humaine et l’élévation spirituelle des femmes étaient une réalité qui ne devait
pas tarder à avoir l’approbation des Autorités religieuses et civiles.
L’expansion de l’oeuvre
Les débuts ne furent pas
faciles. Les maîtresses eurent à affronter les résistances de la part du clergé
qui se voyait privé de l’enseignement de la catéchèse fait exclusivement par
lui. Cependant, la souffrance la plus cruelle venait des savants qui
étaient scandalisés de l’audace de cette femme de la grande bourgeoisie de
Viterbe et qui prenait à coeur l’éducation des jeunes filles impolies.
Rosa affronta tout par
amour pour Dieu et avec la force qu’elle trouvait auprès du Seigneur.
Courageusement, elle continua sur le chemin qu’elle avait pris, convaincue que
cela correspondait au vrai Projet de Dieu sur elle.
Les fruits lui donnèrent
raison: les mêmes curés se rendirent compte de l’assainissement moral que
l’oeuvre éducative générait au sein des jeunes filles et des mamans. La
validité de l’initiative fut reconnue et la renommée de Rosa dépassa les
frontières du Diocèse.
Le cardinal Marc Antoine
Barbarigo, Évêque de Montefiascone, comprit le caractère génial du projet de
Viterbe et appela la Sainte dans son Diocèse. La fondatrice, toujours prête à
se sacrifier pour la gloire de Dieu, répondit positivement à l’invitation: de
1692 à 1694, elle ouvrit une dizaine d’écoles à Montefiascone et dans les zones
qui sont aux alentours du lac de Bolsena. Le cardinal fournissait les moyens
matériels et Rosa conscientisait les familles, formait les maîtresses et
organisait les écoles.
Au moment de retourner à
Viterbe pour la consolidation de sa première oeuvre, Rosa confia la direction
des écoles et la formation des maîtresses à une jeune fille en qui elle avait
perçu de grandes capacités intellectuelles et spirituelles, Sainte Lucie
Filippini.
Après l’ouverture des
écoles de Viterbe et de Montefiascone, d’autres écoles furent créées dans la
province du Lazium. Rosa rejoignit Rome en 1706, mais la première expérience
romaine fut pour elle une vraie faillite qui la marqua profondément et l’obligea
à attendre six longues années avant d’avoir à nouveau la confiance des
autorités. Le 08 décembre 1713, avec l’aide de l’Abbé des Atti, grand ami de la
famille Venerini, Rosa ouvrit une école au centre de Rome, aux flancs du
Capitole.
Le 24 octobre 1716, elle
eut la visite du Pape Clément XI qui, accompagné par huit cardinaux, voulut
assister aux leçons. Emerveillé et satisfait, il s’adressa en fin de matinée à
la fondatrice avec ces mots: «Madame Rosa, vous faites ce que nous n’arrivons
pas à faire, nous vous remercions, car avec ces écoles, vous sanctifierez Rome».
Dès lors, les gouverneurs
et les cardinaux demandèrent des écoles pour leurs territoires. L’engagement de
la fondatrice devint intense, faite de pérégrination et de fatigues pour la
formation des nouvelles communautés. Ce fut une merveilleuse expérience faite
de joies et de sacrifices. Là où naissait une nouvelle école, on notait un net
assainissement moral de la jeunesse.
Au soir du 07 mai 1728,
Rosa Venerini mourut saintement dans la maison de Saint Marc à Rome. Elle avait
ouvert plus de 40 écoles. Sa dépouille mortelle fut enterrée dans l’Eglise de
Jésus, très aimée par elle. En 1952, à l’occasion de la Béatification, les
reliques furent transférées dans la chapelle de la Maison Générale à Rome.
La spiritualité
Tout au long de sa vie,
Rosa est restée comme plongée dans l’océan de la volonté de Dieu. Elle disait:
« je me sens bien immergée dans la volonté de Dieu si bien que la mort et la
vie ne m’importe pas, je désire seulement ce q’Il veut, je veux le servir comme
il lui plait et rien de plus ».
Après les premiers
contacts avec les Pères dominicains du Sanctuaire de Notre-Dame du Chêne, dans
les environs de Viterbe, elle suivit définitivement la spiritualité austère et
équilibrée de Saint Ignace de Lojola, en raison de la direction spirituelle
qu’elle recevait des Jésuites et particulièrement du Père Ignace Martinelli.
Les crises de
l’adolescence, la perplexité de la jeunesse, la recherche de sa nouvelle voie,
l’intuition des écoles et des communautés, les relations avec l’Eglise et avec
le monde: tout était orienté vers la Divine volonté. La prière était le souffle
de sa journée.
Rosa ne se soumettait pas
à de longues oraisons, elle ne l’exigeait pas non plus de ses filles. Elle recommandait
plutôt que la vie des maîtresses, dans l’exercice de leur ministère
éducatif, soit une manière continuelle de parler avec Dieu, de Dieu et pour
Dieu.
La communion intime avec
le Seigneur était alimentée par l’oraison mentale que la Sainte considérait
comme l’« aliment essentiel de l’âme ». Dans la méditation, Rosa écoutait le
Maître qui enseignait tout au long des routes de la Palestine et de manière
particulière sur la croix.
Avec le regard tourné
vers le crucifix, Rosa sentait toujours plus forte en elle la passion pour le
salut des âmes. Pour cela, elle vivait chaque jour l’Eucharistie de manière
mystique: dans son imagination, la Sainte voyait le monde comme un grand
cercle; elle se mettait au centre et contemplait Jésus, victime immolée, qui
dans tous les coins de la terre s’offrait au Père à travers le Sacrifice
Eucharistique.
Elle appelait cette
manière de s’élever à Dieu, Cercle maximum.
Par une vie d’incessante
prière, elle participait spirituellement à toutes les messes qui se célébraient
dans tous les coins de la terre; avec amour, elle unissait les douleurs et les
joies de sa propre vie, aux souffrances de Jésus Christ, en se préoccupant que
Son Précieux Sang ne soit versé en vain.
Le Charisme
Nous pouvons résumer le
charisme de Rosa Venerini en peu de mots. Elle vécut toute sa vie, captivée par
deux grandes passions: la passion pour Dieu et la passion pour le salut des
âmes.
Lorsqu’elle comprit que
les jeunes filles et les femmes de son temps avaient besoin d’être éduquées et
instruites sur les vérités de la foi et de la morale, elle n’épargna ni temps,
ni fatigue, ni luttes, ni difficultés de tout genre, afin de répondre à cet
appel de Dieu.
Elle était consciente que
l’annonce de la bonne nouvelle pouvait être accueillie seulement si les
personnes étaient avant tout, libérées des ténèbres de l’ignorance et de
l’erreur. Elle avait en plus compris que la formation professionnelle
pouvait permettre une promotion humaine et une affirmation de la femme dans la
société. Ce projet demandait une communauté d’éducation et sans prétention,
avec beaucoup d’avance sur l’histoire, Rosa offrit à l’Eglise le style d’une
communauté religieuse apostolique.
Rosa n’exerça pas
uniquement sa mission éducative à l’école, mais elle saisissait chaque occasion
pour annoncer l’amour de Dieu: elle réconfortait et soignait les malades,
revivifiait les découragés, consolait les affligés, ramenait les pécheurs à la
nouvelle vie, exhortait les âmes consacrées attiédies à la fidélité, aidait les
pauvres, libérait de toutes les formes d’esclavage moral.
Éduquer pour
libérer: c’est le mot d’ordre, la devise par laquelle les soeurs Maestre
Pie Venerini s’efforcent de continuer l’oeuvre que le Seigneur avait voulu
commencer par leur Fondatrice et à répandre le Charisme de la Sainte Mère dans
le monde: libérer de l’ignorance et du mal afin que le projet de Dieu dont
toute personne est porteuse, soit visible.
C’est cet héritage
magnifique que Rosa Venerini a laissé à ses filles. Partout, en Italie tout
comme dans les autres pays, les Soeurs Venerini cherchent de vivre et de
transmettre l’anxiété apostolique de leur mère, privilégiant les plus pauvres.
La Congrégation, après
avoir donné son soutien aux italiens immigrés aux Etats Unis d’Amérique en
1909, en Suisse de 1971 à 1985, a étendu son service apostolique dans d’autres
pays: en Inde, au Brésil, au Cameroun, en Roumanie, en Albanie, au Chili, au
Venezuela et au Nigeria.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20061015_venerini_fr.html
Sainte ROSE VENERINI
Nom: VENERINI
Prénom: Rose
Nom de religion: Rose
Pays: Italie
Naissance:
09.02.1656 à Viterbe
Mort: 07.05.1728 à
Rome
Etat: Fondatrice
Note: Conseillée par des
jésuites, elle fonde des écoles pour l’éducation humaine et chrétienne des
filles pauvres. D’abord à Viterbe (1685), puis dans le diocèse de
Montefiascone, enfin à Rome où elle se fixe en 1713. Elle rédige des
constitutions. A sa mort, sa congrégation, les "Maestre pie Venerini"
(Maîtresses Pies) compte 40 écoles.
Béatification:
04.05.1952 à Rome par Pie XII
Canonisation:
15.10.2006 à Rome par Benoît XVI
Fête: 7 mai
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 2006 n.42 p.1-4
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1952 col.1333-1336
Notice brève
La sainte religieuse
italienne Rose Venerini (1656-1728) ouvrit une école à Viterbe en 1685 sur les
conseils d'un jésuite, puis d’autres écoles dans le diocèse de Montefiascone.
Elle se fixa à Rome en 1713 et rédigea des constitutions en 1718. A sa mort, sa
congrégation, les « Maestre pie Venerini » - les Pieuses Maîtresses - dirigeait
40 écoles. Elle a été béatifiée en 1952 à Rome par Pie XII et canonisée par
Benoît XVI en 2006.
Notice développée
Rosa (Rose) Venerini naît
en 1656 à Viterbe dans le Latium (Italie) au sein d’une famille aisée qui
compte quatre enfants. (Elle doit sans doute son prénom à sainte Rose de
Viterbe, morte en 1252.) Son père est un brillant médecin. Rose reçoit une
éducation assez stricte et une bonne formation religieuse. À l’âge de sept ans,
elle fait vœu de consacrer sa vie à Dieu. Cependant, à 18 ans, elle s’éprend
d’un jeune homme, mais la mort prématurée de celui-ci achève de la détacher
totalement du monde. Son père ne s’oppose pas à son désir de consécration, mais
l’envoie dans un couvent de dominicaines pour y étudier sa vocation. Là-dessus,
il meurt. Peu attirée par la vie des moniales, elle sort du couvent pour
s’occuper de sa mère malade. Guidée par un jésuite, le Père Ventura Bandinelli
(que lui a indiqué …un dominicain, lors d’un pèlerinage à “Notre Dame du
Chêne”, près de Viterbe), elle mène une vie très réglée et charitable. Elle
recueille une pauvre femme qu’elle soigne jusqu’à sa mort pendant dix ans. En
1680, sa propre mère meurt et Rose reste seule dans la maison avec un frère,
Horace, qui l’encourage dans ses pieux projets. Elle rassemble des enfants avec
leurs mamans pour réciter le rosaire. Elle prend alors conscience de cette
triste réalité: la femme du peuple est esclave d’une pauvreté culturelle,
morale et spirituelle. Elle se met à leur faire du catéchisme. Elle hésite
encore sur sa vocation ; il faut dire qu’à l’époque les deux seules voies
qui, pratiquement, s’ouvraient pour les jeunes filles étaient le mariage ou le
cloître. Son nouveau confesseur, toujours jésuite, le Père Balestra, lui
déconseille la vie de moniale, qui ne correspondait d’ailleurs pas à ses goûts,
mais il lui conseille d’ouvrir une école pour les jeunes filles pauvres. Ce
sera une école gratuite, décide-t-elle d’emblée. Elle est ouverte en 1685.
Œuvre de pionnier, car cette école gratuite pour filles est la première du
genre. Le premier objectif de la fondatrice est de donner une complète
formation chrétienne aux filles du peuple et de les préparer à la vie civile.
Le pape Benoît XVI fait
ainsi l’éloge de la sainte et de la formation qu’elle dispense : « Sainte
Rosa aime répéter : "Je suis tellement plongée dans la volonté
divine, que peu m’importe la vie ou la mort : je veux vivre aussi
longtemps qu'il le veut, et je veux le servir autant qu'il lui plaît et rien de
plus". De là, de son abandon à Dieu, naît l'activité clairvoyante qu'elle
accomplit avec courage en faveur de l'élévation spirituelle et de l'authentique
émancipation des jeunes femmes de son temps.»
Des disciples se groupent
autour d’elle et après sa première école, Rose peut en ouvrir d’autres dans le
diocèse. Non sans difficultés. Psychologiques d’abord, de la part des prêtres
qui jusqu’ici ont le monopole du catéchisme, et de la part des savants et des
nobles qui dédaignent ces écoles gratuites pour filles frustes et sont choqués
de voir une femme de la haute bourgeoisie se livrer à une telle tâche; mais
quand le succès s’affermit, les curés changent d’avis en constatant
l’amélioration du niveau paroissial, là où existent des écoles, et les nobles
demandent d’y envoyer leurs filles. Du coup, c’est Rose qui hésite car elle
veut s’attacher en priorité aux pauvres, mais après avoir pris conseil, elle
accepte. Le cardinal Marc Antoine Barbarigo, évêque de Montefiascone, entend parler
de ces merveilleuses écoles et il en demande pour son diocèse. Rose s’y établit
pour quelques années et y implante dix écoles. Sur place, son bras droit est
une certaine Lucie Filippini, (canonisée en 1930). Quand elle revient à
Viterbe, c’est le tour des difficultés matérielles et financières. Presque
toutes ses collaboratrices se sont évanouies ; il n’en reste qu’une. Et
les écoles sont grevées de dettes. Elle compte sur sa fortune pour les
renflouer ainsi que sur des héritages auxquels elle a droit, mais on lui fait
des difficultés. Rose essaie de défendre ses droits. Il y a des procès, mais on
fait traîner exprès les affaires en longueur, alors qu’elle aurait un besoin
urgent de fonds. Tout aurait périclité sans l’intervention de son frère Horace,
le seul resté à la maison paternelle, et qui lui est d’un puissant secours.
Elle peut donc essaimer à nouveau et se rend en 1707 à Rome où Lucie Filippini
a ouvert une école, six mois plus tôt. Elle vient pour la remplacer
momentanément, mais les élèves réclament leur première maîtresse et Rose doit
partir dans un autre quartier. Après quelques années d’épreuves, elle crée une
nouvelle école en plein centre de la ville éternelle, ville où elle se fixe
définitivement en 1713. Désormais, elle est à la tête de dix-neuf écoles dans
sept diocèses ; c’est le succès. Le pape Clément XI veut en être témoin
par lui-même. Il vient en grande pompe assister aux leçons le 24 octobre 1716.
Il est émerveillé et déclare : «Madame Rosa, vous faites ce que nous n’arrivons
pas à faire, nous vous remercions, car avec ces écoles, vous sanctifierez
Rome».
Elle et ses compagnes ne
sont pas des religieuses proprement dites, mais Rose, qui a opté pour la
spiritualité ignatienne, leur assure un cadre de vie porteur au point de vue
spirituel. Elles ne font pas de vœux publics, mais elles mènent une vie quasi
religieuse. Rose finit par rédiger des constitutions en 1714, remaniées en
1718. On les appelle les “Maestre pie Venerini” ou Maîtresses Pies. La sainte
meurt à Rome en 1728. Sa congrégation existe encore de nos jours en plusieurs
pays, et depuis 1941, les sœurs émettent des vœux religieux publics. Notons que
les écoles du diocèse de Montefiascone ont formé une seconde congrégation, les
“Maestre pie Filippini” … plus nombreuses que celles de sainte Rose.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0095.htm
Also
known as
Rosa
Profile
Daughter of Godfrey
Venerini, physician in Viterbo, Italy.
Following the death of
her fiance,
she entered a convent;
following the death of
her father,
she returned home to care for her mother.
She invited
neighbourhood women to pray the rosary in
her home, and formed a sort of sodality. As these friends had little religious
education, she began to teach them. Jesuit Father Ignatius
Martinelli, her spiritual director, convinced her that she was called to be
a teacher instead
of a contemplative nun.
With two friends, Rose opened
a free pre-school for girls in 1685,
which was well received. In 1692, Cardinal Barbarigo
asked her to oversee training of teachers and
the administration of schools in
his diocese of Montefiascone, Italy.
She organized schools in
many parts of Italy,
including Rome,
and by the time of her death there
were 40 schools under
her direction. Friend and co-worker with Saint Lucia
Filippini.
Rose often met
opposition, some fierce, and some actually violent – her teachers were
shot at with bows, and their houses burned. She was never deterred, teaching,
and finding people who were willing to face the danger in order to do good. The
sodality, or group of women she
had invited to prayer,
were ultimately given the rank of a religious congregation. Today, the
so-called Venerini Sisters work with Italian immigrants in
the United
States and elsewhere.
Born
9
February 1656 at Viterbo, Italy
7
May 1728 at Rome, Italy of
natural causes
15
October 2006 by Pope Benedict
XVI
Readings
Saint Rose
Venerini is another example of a faithful disciple of Christ, ready to give up
all in order to do the will of God. She loved to say: “I find myself so bound
to the divine will that neither death nor life is important: I want to live as
he wishes and I want to serve him as he likes, and nothing more”. From here,
from this surrender to God, sprang the long-admired work that she courageously
developed in favor of the spiritual elevation and authentic emancipation of the
young women of her time. Saint Rose
did not content herself with providing the girls an adequate education, but she
was concerned with assuring their complete formation, with sound references to
the Church’s doctrinal teaching. Her own apostolic style continues to
characterize the life of the Congregation of the Religious Teachers Venerini
which she founded. And how timely and important for today’s society is this
service, which puts them in the field of education and especially of the
formation of women. - Pope Benedict
XVI, from the canonization homily
of Saint Rose
MLA
Citation
“Saint Rose
Venerini“. Saints.SQPN.com. 6 May 2014. Web. 7 May 2014. <
http://saints.sqpn.com/saint-rose-venerini/>
SOURCE : http://saints.sqpn.com/saint-rose-venerini/
ROSA VENERINI (1656 –
1728)
Origins
ROSA VENERINI was born in
Viterbo, on February 9, 1656. Her father, Goffredo, originally from Castelleone
di Suasa (Ancona), after having completed his doctorate in medicine at Rome,
moved to Viterbo where he practiced the medical profession brilliantly in the
Grand Hospital. From his marriage to Marzia Zampichetti, of an ancient family
of Viterbo, four children were born: Domenico, Maria Maddalena, Rosa and
Orazio.
Rosa was naturally gifted
with intelligence and an uncommon human sensibility. The education that she
received in her family allowed her to develop her many talents of mind and
heart, forming her in steadfast Christian principles. According to her first
biographer, Father Girolamo Andreucci, S.I., she made a vow to consecrate her
life to God at the age of seven. During the early years of her youth, she lived
through a conflict between the attractions of the world and the promise made to
God. Rosa overcame this crisis with trusting prayer and mortification.
At age twenty, Rosa
raised questions about her own future. The women of her time could choose only
two orientations for their live: marriage or the cloister. Rosa esteemed both,
but she felt called to realize another project for the good of the Church and
the society of her time. Urged on by prophetic interior occurrences, she
committed much time in suffering and searching before reaching a resolution
that was completely innovative.
In the autumn of 1676, on
the advice of her father, Rosa entered the Dominican Monastery of St.
Catherine, with the prospect of fulfilling her vow. With her Aunt Anna Cecilia
beside her, she learned to listen to God in silence and in meditation. She
remained in the monastery for only a few months because the sudden death of her
father forced her to return to her suffering mother.
In the years immediately
following, Rosa had to bear the burden of serious events for her family: her
brother Domenico died at only twenty-seven years of age; a few months later her
mother died, unable to bear the sorrow.
In the meantime, Maria
Maddalena married. There remained at home only Orazio and Rosa, by now
twenty-four years old. Challenged by the desire to do something great for God,
in May of 1684, the Saint began to gather the girls and women of the area in
her own home to recite the rosary. The way in which the girls and women prayed,
and above all, their conversation before and after the prayer, opened the mind
and heart of Rosa to a sad reality: the woman of the common people was a slave
of cultural, moral and spiritual poverty. She then understood that the Lord was
calling her to a higher mission which she gradually identified in the urgent
need to dedicate herself to the instruction and Christian formation of young
women, not with sporadic encounters, but with a school understood in the real
and true sense of the word.
On August 30, 1685, with
the approval of the Bishop of Viterbo, Cardinal Urbano Sacchetti and the
collaboration of two friends, Gerolama Coluzzelli and Porzia Bacci, Rosa left
her father’s home to begin her first school, according to an innovative plan
that had matured in prayer and her search for the will of God. The first
objective of the Foundress was to give the girls of the common people a
complete Christian formation and prepare them for life in society. Without
great pretense, Rosa opened the first “Public School for Girls in Italy”. The
origins were humble but the significance was prophetic: the human promotion and
spiritual uplifting of woman was a reality that did not take long to receive
the recognition of the religious and civil authorities.
Expansion of the Work
The initial stages were
not easy. The three Maestre (teachers) had to face the resistance of
clergy who considered the teaching of the catechism as their private office. But
the harshest suspicion came from conformists who were scandalized by the
boldness of this woman of the upper middle class of Viterbo who had taken to
heart the education of ignorant girls. Rosa faced everything for the love of
God and with her characteristic strength, continuing on the path that she had
undertaken, by now sure that she was truly following the plan of God. The
fruits proved her to be right. The same pastors recognized the moral
improvement that the work of education generated among the girls and mothers.
The validity of this
initiative was acknowledged and its fame went beyond the confines of the
Diocese. Cardinal Mark Antonio Barbarigo, Bishop of Montefiascone, understood
the genius of the Viterbo project and he called the Saint to his diocese. The
Foundress, always ready to sacrifice herself for the glory of God, responded to
the invitation. From 1692 to 1694, she opened ten schools in Montefiascone and
the villages surrounding Lake Bolsena. The cardinal provided the material means
and Rosa made the families aware, trained the teachers, and organized the
schools. When she had to return to Viterbo to attend to the strengthening of
her first school, Rosa entrusted the schools and the teachers to the direction
of a young woman, St. Lucia Filippini, in whom she has seen particular gifts of
mind, heart and spirit.
After the openings in
Viterbo and Montefiascone, other schools were started in Lazio. Rosa reached
Rome in 1706, but the first experience in Rome was a real failure which marked
her deeply and caused her to wait six long years before regaining the trust of
the authorities. On December 8, 1713, with the help of Abate Degli Atti, a
great friend of the Venerini family, Rosa was able to open one of her schools
in the center of Rome at the foot of the Campidoglio.
On October 24, 1716, they
received a visit from Pope Clement XI, accompanied by eight Cardinals, who
wanted to attend the lessons. Amazed and pleased, at the end of the morning he
addressed these words to the Foundress: “Signora Rosa, you are doing that which
we cannot do. We thank you very much because with these schools you will
sanctify Rome ”.
From that moment on,
Governors and Cardinals asked for schools for their areas. The duties of the
Foundress became intense, consisting of travels and hard work interwoven with
joys and sacrifices for the formation of new communities. Wherever a new school
sprang up, in a short time a moral improvement could be noted in the youth.
Rosa Venerini died a
saintly death in the community of St. Mark’s in Rome on the evening of May 7,
1728. She had opened more than forty schools. Her remains were entombed in the
nearby Church of the Gesù, so loved by her. In 1952, on the occasion
of her Beatification, they were transferred to the chapel of the Generalate in
Rome.
Her Spirituality
During her entire life,
Rosa moved in the ocean of the Will of God. She said, “I feel so nailed to the
Will of God that nothing else matters, neither death nor life. I want what He
wants; I want to serve Him as much as pleases Him and no more”.
After her first contacts
with the Dominican Fathers at the Sanctuary of Our Lady of the Oak Tree, near
Viterbo, she definitely followed the austere and balanced spirituality of St.
Ignatius of Loyola under the direction of the Jesuits, especially Father
Ignatius Martinelli.
The crises of
adolescence, the perplexity of youth, the search for a new way, the institution
of the schools and the communities, the rapport with the Church and the
world—all were oriented to the Divine Will.
Prayer was the breath of
her day. Rosa did not impose on herself or her Daughters long vocal prayers,
but recommended that the life of the Maestre, in the practice of the
precious education ministry, be a continuous speaking with God, of God and for
God.
Intimate communion with
the Lord was nourished by mental prayer, which the Saint considered “essential
nourishment of the soul”. In meditation, Rosa listened to the Teacher who
taught along the roads of Palestine and in a particular way from the height of
the Cross. With her gaze upon the crucifix, Rosa always felt more strongly her
passion for the salvation of souls. For this reason, she celebrated and lived
daily the Eucharist in a mystical way. In her imagination, the Saint saw the
world as a great circle; she placed herself in the center of it and
contemplated Jesus, the immaculate victim, who offered Himself from every part
of the world to the Father through the Eucharistic Sacrifice.
She called this means of
elevating herself to God “The Greatest Circle”. With incessant prayer, she
participated spiritually in all the Masses being celebrated in every part of
the world. She united with love the sufferings, hard work and joys of her own
life to the sufferings of Jesus Christ, concerned that His Precious Blood would
not be shed in vain.
The Charism
We can summarize the
charism of Rosa Venerini in a few words. She lived consumed by two great
passions: passion for God and passion for the salvation of souls. When she
understood that the girls and women of her time needed to be educated and
instructed in the truths of the faith and of morality, she spared nothing of
time, hard work, struggle, and difficulties of every kind, as long as it
responded to the call of God. She knew that the proclamation of the Good News
could be received if people were first liberated from the darkness of ignorance
and error. Moreover, she intuited that professional training could give woman a
human promotion and affirmation in society. This project required an educating
Community and Rosa, without pretense and well before its time in history,
offered to the Church the model of the Apostolic Religious Community.
Rosa did not practice her
educational mission only in the school but took every occasion to announce the
love of God. She comforted and cured the sick, raised the spirits of the
discouraged, consoled the afflicted, called sinners back to a new life,
exhorted to fidelity consecrated souls not observing their call, helped the
poor and freed people from every form of moral slavery.
“Educate to save” became
the motto that urged the Maestre Pie Venerini to continue the Work of
the Lord intended by their Foundress and radiate the charism of Rosa to the
world: to free from ignorance and evil so that the project of God which
every person carries within can be visible.
This is the magnificent
inheritance that Rosa Venerini left her Daughters. Wherever the Maestre
Pie Venerini strive to live and transmit the apostolic concern of their
Mother, in Italy as in other lands, they give preference to the poor.
After having made its
contribution to the Italian immigrants to the USA from 1909 and in Switzerland
from 1971 to 1985, the Congregation extended its apostolic activity to other lands:
India, Brazil, Cameroon, Romania, Albania, Chile, Venezuela and Nigeria.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20061015_venerini_en.html
The saint of the day is Saint
Rosa Venerini, also known as St. Rose Venerini.
Rosa was born in Viterbo,
Italy in the year 1656, of a very religious family. She received from her
parents a good Christian formation and a good education.
From childhood she made a
vow to become a nun, but during her youth she was deeply moved by the poverty
and ignorance of the young girls of her town, and she began to think that
perhaps it would be better to do something for them than to be in a convent.
She invited into her
house the young girls and women of her neighborhood to pray the rosary
together, and she realized that none of them knew how to pray.
She began to question
them about catechism, and all of them remained silent in surprise. Rosa
understood that the woman of her time was a slave of ignorance and poverty,
destined to the heaviest work, and that no one worried about her well-being. So
she prayed intensely to understand the Will of God, and with two friends,
decided to open a school for poor girls. It was the month of August 1685. Each
day a little girl passed by the streets of Viterbo ringing a bell and calling
all the girls and young women of the city. Lessons began with prayer, followed
by Catechesis, female manual work, and learning to read and write well. In a
short time, Rosa’s school changed appearance and she received petitions from
bishops and cardinals to found other schools. The Teachers (“Maestras”) were
not religious sisters, but they lived as such and were called Pious Teachers
(“Maestras Pias”), and in Rome they were even called “Holy Teachers”.
In the year 1713 Rosa
opened a school in Rome and Pope Clement XI paid her the honor of a visit. The
Pope stayed the whole morning in the school, along with eight cardinals,
listening to the class of catechism and asking the students questions. At the
end of the visit, he called Rosa and her companions, he thanked her for their
precious work, he gave her a silver medal and said to them: “I desire that
these schools spread to all of our cities.” Within a short time the schools
opened up everywhere.
Rosa knew that the woman
is carrier of a plan of love, but if her heart is enslaved by fear, ignorance,
and sin, this plan would never be visible. For this reason, her charism today
is proclaimed as “Educate to Liberate”.
On October 15 2006 His
Holiness Benedict XVI declared her a Saint. The miracle that brought her to the
altars happened in Ebolowa, Cameroon: Serge, a boy in a leprosarium of ‘Ngalan
was miraculously cured through the intercession of Saint Rosa, the saint that
always loved the little ones, dedicated her life to them, and continues to
protect them.
(Courtesy of Sr.
Mariateresa Crescini – Maestra Pia of Rosa Venerini)
For more detailed
information on St. Rosa Venerini, go here.
Papal Quote on St. Rose
Venerini :
"Saint Rose Venerini
is another example of a faithful disciple of Christ, ready to give up all in
order to do the will of God. She loved to say: “I find myself so bound to the
divine will that neither death nor life is important: I want to live as he
wishes and I want to serve him as he likes, and nothing more” (Biografia
Andreucci, p. 515). From here, from this surrender to God, sprang the
long-admired work that she courageously developed in favor of the spiritual
elevation and authentic emancipation of the young women of her time. Saint Rose
did not content herself with providing the girls an adequate education, but she
was concerned with assuring their complete formation, with sound references to
the Church’s doctrinal teaching. Her own apostolic style continues to
characterize the life of the Congregation of the Religious Teachers Venerini
which she founded. And how timely and important for today’s society is this
service, which puts them in the field of education and especially of the
formation of women."
~Pope Benedict XVI, from
the canonization homily of Saint Rose
SOURCE : http://catholicfire.blogspot.ca/2010/05/saint-rosa-venerini.html
Saint Rose Venerini
Century: 17th &
18th Century
Feast Day: May 7th
Rose Venerini was born in
Viterbo, Italy, in 1656, then a part of the Papal States. She was one of
four children, and her father was a famous Doctor in Italy. She made a
vow to consecrate her life to God at the age of seven. At the age of
twenty, Rosa had questions about her own future and chose to accept an offer of
marriage, but her fiancé died shortly after his proposal. In the autumn
of that year, she entered the Dominican Monastery of St. Catherine, with the
prospect of fulfilling her vow. With her aunt, Sister Anna Cecilia, who
was already a member of the Monastery, she learned to listen to God in silence
and in meditation. She only remained in the Monastery for a few months,
due to the sudden death of her father. She went back home to care for her
mother. Her brother Domenico soon died at the age of 27. Two months
later, due to grief, her mother died.
In the meantime, her
sister married, leaving at home only Rosa and her brother. Rosa began to
invite girls and women into her home to recite the Rosary. This showed
Rosa a sad reality, the average woman of the town was a slave to culture, moral
and spiritual poverty. Under the guidance of her Spiritual Director, she
began to see a higher mission for herself, the urgent need to dedicate herself
to the instruction and Christian formation of young women, not with occasional
encounters, but with formal education. On August 30, 1685, with the approval
of her Bishop, she left her father’s home to begin her first school. She
had matured in her prayer life, and seen this as the will of God. The
first objective of this foundress was to give poor girls a complete Christian
formation and to prepare them for life in society. Without great
pretense, she opened the first public school for girls in Italy. The
origins were humble, but the significance was prophetic. The human
development and spiritual uplifting of woman was a reality that did not take long
to receive the recognition of the Religious and Civil authorities.
She received resistance
at the beginning, mostly from Clergy. They felt that the teaching of the
catechism was their responsibility, not hers. Also, she faced public
scrutiny from her boldness, especially being a woman. She faced all her
resistance for the love of God, and with her characteristic strength,
continuing on the path that she had undertaken. The fruits proved her to
be right, that she was doing the will of God. These same clergy
recognized the moral improvement that the work of education among the girls and
their mothers had on the community, and their families. Eventually her
fame went beyond the confines of the Diocese.
From 1692 to 1694, she
opened ten schools in Montefiascone, and the villages surrounding Lake
Bolsena. The Cardinal provided the material means and Rosa made the
families aware of the value of education for their daughters, trained the
teachers, and organized the schools. Eventually she entrusted those
schools and teachers to the direction of a young woman, St. Lucia Filippini,
with the approval of the Cardinal. St. Lucia organized the teachers of
that diocese as a separate religious congregation known as the Religious
Teachers of Filippini. There were failures, especially when she went to
Rome to open a school. It didn’t work out, and she lost the respect and
trust of the authorities. Six years later, with the help of an Abbott,
she was able to open a school in the center of Rome.
On October 24, 1716, the
Sisters received a visit by Pope Clement XI, accompanied by 8 Cardinals who
wanted to observe her lessons. The Pope addressed the Sisters, “Signora
Rosa, you are doing that which we cannot do. We thank you very much,
because with these schools you will sanctify Rome”. Wherever a new school
was opened, in a short time a moral improvement could be noted in the
youth. Rosa Venerini died a saintly death in the community at the
Basilica of San Marco in Rome, on May 7, 1728. At that time she had
opened more than forty schools. In 1952, she was beatified and her remains
were transferred to the General Motherhouse in Rome. Pope Benedict XVI
canonized her, on October 15, 2006.
The Sisters came to the
Untied States in 1909, to help the Italian immigrants to the country,
establishing the first day care centers in many cities of the Northeastern
United States. They serve in Switzerland, India, Brazil, Cameroon,
Romanian, Albania, Chile, Venezuela and Nigeria.
Practical Take Away
Rose Venerini was born in
Viterbo, Italy, in 1656, then a part of the Papal States. She was one of
four children. She made a vow to consecrate her life to God at the age of
seven. At the age of twenty, Rosa had questions about her own future and
chose to accept an offer of marriage, but her fiancé died shortly after his
proposal. She entered the Dominican Monastery of St. Catherine, with the
prospect of fulfilling her vow, but she only remained in the Monastery for a
few months, due to the sudden death of her father. She went back home to
care for her mother. Her brother Domenico soon died at the age of
27. Two months later, due to grief, her mother died. She felt God
calling her to open a school to catechize and form young women in the
faith. With the guidance of her Spiritual Director, she opened more than
forty schools, gaining the support of Pope Clement XI, and many Bishops.
Her work was felt throughout all the areas that she opened her schools, as the
young women were well catechized in the faith, and their lives reflected
it.
SOURCE : http://www.newmanconnection.com/faith/saint/saint-rose-venerini
St. Rose Venerini
St. Rose was born at
Viterbo in Italy, the daughter of a doctor. Following the death of her fiancé
she entered a convent, but soon returned home to care for her newly widowed
mother. Meanwhile, Rose invited the women of the neighborhood to recite the
rosary in her home, forming a sort of sodality with them.
As she looked to her
future, Rose, under the spiritual guidance of a Jesuit priest, became convinced
that she was called to become a teacher in the world rather than a
contemplative nun in a convent. Clearly, she made the right choice: She was a
born teacher, and the free school for girls she opened in 1685 was well
received.
Soon the cardinal invited
her to oversee the training of teachers and the administration of schools in
his Diocese of Montefiascone. As Rose’s reputation grew, she was called upon to
organize schools in many parts of Italy, including Rome. Her disposition was
right for the task as well, for Rose often met considerable opposition but was
never deterred.
She died in Rome in 1728,
where a number of miracles were attributed to her. She was beatified in 1952
and canonized in 2006. The sodality, or group of women she had invited to
prayer, was ultimately given the rank of a religious congregation. Today, the
so-called Venerini Sisters can be found in the United States and elsewhere,
working among Italian immigrants.
She was canonized by Pope
Benedict XVI on October 15, 2006.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-rose-venerini/
Blessed Rosa Venerini V
(AC)
Born at Viterbo, Italy,
1656; died at Rome, 1728; beatified 1952. Rosa Venerini, daughter of a
physician, devoted her life to educating school mistresses. She was joined in
this work by Saint Lucy Filippini at the request of Cardinal Barbarigo. She
organized schools in many parts of Italy, and recruited and trained teachers
who, after Rose's death, were formed into a religious congregation (Attwater2).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0507.shtml
On May 7, we celebrate a
recently canonized saint, Saint Rosa Venerini (1656-1728), who
Pope Benedict XVI referred to as an “example of a faithful disciple of Christ,
ready to give up all in order to do the will of God.” Saint Rosa is a model of
obedience and service, dedicating her life to the education, care, and Christian
formation of young women in service of Our Lord.
Rosa was born in Viterbo, Italy, the daughter of a talented and prestigious
doctor. At age seven, she declared her intentions to consecrate her life to
God. Her desire was nourished by her family faith life, and she matured into an
educated and sensible young woman with a heart of service and deeply felt
spirituality. At age 20, with her father’s encouragement, Rosa entered the
Dominican Monastery of Saint Catherine but remained only a few months. Upon the
sudden death of her father, Rosa returned home to care for her mother. Tragedy
did not stray from the family, with first her brother dying, followed by her
mother succumbing to grief and eventual death.
While Rosa nursed her
mother, she established a small community of local women whom she invited over
each day to recite the Holy Rosary to Our Blessed Mother. In the conversations
that took place before and after prayer, Rosa realized that the vast majority
of women at that time had little education or knowledge, especially in regards
to the formative teachings of the Church. Rosa began instructing these women,
under the spiritual direction of a Jesuit priest, Father Ignatius Martinelli.
Upon her mother’s death, Rosa felt called to remain “in the world,” teaching
and forming young Christian women, rather than returning to a contemplative
monastic life. Her spiritual director encouraged her vocation, understanding it
to be the will of the Lord, and with permission from the Bishop of Viterbo,
Saint Rosa opened her first school for girls. With her typical grace and
sensibility, there was little fanfare—only a small humble sign which read
“Public School for Girls in Italy.” Saint Rosa structured her school according
to an innovative plan that had matured in prayer and her search for the will of
God. Her primary objective was to provide the “girls of the common people” a
complete Christian formation and prepare them for life in society.
Over the course of the
next decade, Saint Rosa opened a dozen more schools across the area, meeting
great resistance each time. Not only did the public regard her work with
suspicion and disdain, oftentimes vocally opposed to the brashness of a woman
opening a school, the local clergy in each town also resisted her mission,
stating their beliefs that only priests could effectively teach the Catechism.
Over time, Rosa’s strength, steadfastness, charity, and grace made her mission
impossible to resist. In 1716, Rosa received a visit from Pope Clement XI,
accompanied by eight Cardinals, who wanted to attend the lessons provided by
her teachers. Amazed and pleased, at the end of the morning he addressed these
words to the Foundress: “Signora Rosa, you are doing that which we cannot
do. We thank you very much because with these schools you will sanctify Rome.”
Following the papal
visit, Rosa’s schools were in high demand, requested across the country, and
the communities she taught in became her biggest supporters and advocates. From
her devotion to the Blessed Mother, Rosa understood herself, as a woman, to be
the carrier of a plan of love, like Mary. She never strayed from her obedient
love of the Lord, and her focus on fulfilling His mission for her on
earth. “Educate to save” became the motto that urged the Venerini
Teachers (Maestre Pie Venerini) to continue the Work of the Lord intended by
their Foundress and radiate the charism of Rosa to the world: to free from
ignorance and evil so that the project of God which every person carries within
can be visible.
In addition to her difficult
labors in creating schools and converting communities, Rosa ministered to the
sick and discouraged, oftentimes healing through prayer. She spent countless
hours in mental prayer and communion with the Lord, which she referred to
as “essential nourishment for the soul.” Saint Rosa stated, “I feel
so nailed to the Will of God that nothing else matters, neither death nor life.
I want what He wants; I want to serve Him as much as pleases Him and no
more.” She united with love the sufferings, hard work and joys of her own
life to the sufferings of Jesus Christ, concerned that His Precious Blood would
not be shed in vain.
Saint Rosa died a saintly death in the community of St. Mark’s in Rome on the
evening of May 7, 1728. She had opened more than forty schools over her
lifetime. Her remains were entombed in the nearby Church of the Gesù, so loved
by her. In 1952, on the occasion of her Beatification, they were transferred to
the chapel of the Generalate in Rome. In 2006, she was formally canonized by
Pope Benedict XVI. During his homily, he stated:
“Saint Rose Venerini is
another example of a faithful disciple of Christ, ready to give up all in order
to do the will of God. She loved to say: "I find myself so bound to the
divine will that neither death nor life is important: I want to live as he
wishes and I want to serve him as he likes, and nothing more."
From here, from this surrender to God, sprang the long-admired work that she
courageously developed in favor of the spiritual elevation and authentic emancipation
of the young women of her time.
Saint Rose did not content herself with providing the girls an adequate
education, but she was concerned with assuring their complete formation, with
sound references to the Church's doctrinal teaching.
Her own apostolic style continues to characterize the life of the Congregation
of the Religious Teachers Venerini which she founded. And how timely and
important for today's society is this service, which puts them in the field of
education and especially of the formation of women.”
Today, the Maestre
Pie Venerini continue to serve and transmit the apostolic concern and
charism of their founder, Saint Rosa. The community can be found in Italy, as
well as the United States, Switzerland, India, Brazil, Cameroon, Romania,
Albania, Chile, Venezuela and Nigeria. In each location, preference is always
given to the poor, with both their educational and spiritual needs attended to.
The life of Saint Rosa demonstrates to each of us the call that the Lord gives
and our need to be willing to listen and obey. Rosa’s life changed
dramatically, and she accomplished great works for the glory of the Lord,
because she was willing to listen to Him, to persevere through hardship and
opposition, and remain steadfast to her mission and His will. Saint Rosa’s life
touched countless souls, and her community continues to do so today. What could
each of us accomplish if we courageously submitted to the plan of the Almighty?
What radical change in the world are we preventing by failing to do so?
Inspired by the origins and spiritual
history of the Holy Rosary, we continue our meditation on
the psalms, one each day, in order, for 150 days. Today's psalm
reminds us that even in our bleakest moments, the Lord is never far from
us.
Today’s Psalm: Psalm 13: Prayer of One in Sorrow
1 How long, O LORD ? Will you forget me forever?
How long will you hide your face from me?
2 How long must I wrestle with my thoughts
and every day have sorrow in my heart?
How long will my enemy triumph over me?
3 Look on me and answer, O LORD my God.
Give light to my eyes, or I will sleep in death;
4 my enemy will say, "I have overcome him,"
and my foes will rejoice when I fall.
5 But I trust in your unfailing love;
my heart rejoices in your salvation.
6 I will sing to the LORD,
for he has been good to me.
SOURCE : http://365rosaries.blogspot.ca/2010/05/may-7-saint-rosa-venerini.html
Santa Rosa Venerini Vergine
Viterbo, 9 febbraio 1656
- Roma, 7 maggio 1728
Vi sono almeno due buone
ragioni per ricordare questa donna straordinaria canonizzata da Benedetto XVI
nel 2006. Concepì e realizzò per prima il progetto di aprire scuole pubbliche
per ragazze del popolo in Italia; si impegnò con coraggio «a favore dell'elevazione
spirituale e dell'autentica emancipazione delle giovani donne del suo tempo»
(Benedetto XVI). Rosa Venerini nacque a Viterbo nel 1656. Il padre era
medico, la mamma apparteneva ad una famiglia benestante. Da giovane ebbe
difficoltà ad individuare la sua vocazione. Né il matrimonio, né la vita
religiosa sembravano adatte a lei. Con il consiglio del direttore spirituale,
cercò allora una via nuova: con due concittadine aprì nel 1685 a Viterbo una
scuola pubblica che si riprometteva di istruire le giovani e nello stesso tempo
di trasmettere loro le verità della fede. Seguirono nel giro di pochi anni una
decina di scuole nelle diocesi confinanti. Molte furono le resistenze nei
confronti di queste donne che coabitavano in piccolissimi nuclei di due o tre
maestre e sembravano sospese tra vita religiosa e vita laicale. Rosa, tuttavia,
vicina alla spiritualità dell'ordine gesuita, proseguiva con tenacia nel suo
impegno perché si sentiva talmente «inchiodata alla volontà di Dio che non mi
importa né morte né vita». In questo spirito sopportò anche la separazione da
santa Lucia Filippini che, dapprima sua compagna, sembrò poi mettersi in
concorrenza con lei. Dopo aver operato nel nord del Lazio, la Venerini riuscì a
impiantare il suo istituto anche a Roma e dintorni allargando la rete delle
fondazioni a tutta la regione laziale. Morì a Roma nel 1728 e venne sepolta
nella Chiesa del Gesù.
Etimologia: Rosa = dal
nome del fiore
Martirologio Romano: A
Roma, beata Rosa Venerini, vergine di Viterbo, che insieme alle Maestre Pie
aprì le prime scuole in Italia per l’istruzione della gioventù femminile.
Del fatto che “il bene
bisogna farlo bene” era stata sempre fermamente convinta, semplicemente non
sapeva da dove iniziare. Di famiglia agiata (il padre è medico, la mamma
appartiene ad una ricca famiglia di calzolai), Rosa Venerini nasce a Viterbo il
9 febbraio 1656. Intelligente, sensibile e pure bella, a 20 anni ha davanti a
sé, come tutte le coetanee, l’imbarazzo della scelta tra il matrimonio e il
monastero. Lei non sembra decidersi né per l’uno né per l’altro: consacrata per
essere tutta di Dio, questo sì, ed infatti sono anni che emette privatamente il
voto di castità, ma per la vita in convento non si sente molto portata. Su
consiglio di papà entra per un periodo di prova nel convento domenicano della
sua città, dove già c’è una zia suora, ma si ferma pochi mesi appena perché
papà muore improvvisamente e in casa hanno bisogno di lei. E non pensa neppure
di ritornarvi dopo, perché si è accorta che la vita contemplativa proprio non
fa per lei. Dal 1677 al 1680 casa sua si svuota: prima si sposa la sorella, poi
muore ad appena 27 anni il fratello Domenico, subito seguito dalla mamma, che
non ha retto al dolore. Rosa si ritrova sola con il fratello Orazio e, soprattutto,
con l’eterno interrogativo su cosa fare della sua vita. Pratica e razionale,
con i piedi ben piantati per terra ma con gli occhi sempre rivolti al cielo, ha
il coraggio di pensare che la sua vita possa essere impostata anche al di fuori
degli schemi tradizionali. Ad aprirle nuovi orizzonti è il suo confessore, che
le consiglia, per riempire le sue giornate troppo vuote, di radunare in casa
sua le donne e le ragazze del vicinato per la recita del rosario. E’ proprio
durante questi incontri di preghiera che Rosa si accorge della povertà
spirituale e culturale della donna del suo tempo e decide così di aggiungere
alle preghiere alcune basilari nozioni di istruzione religiosa. Di qui
all’apertura di una scuola per bambine e adolescenti il passo è breve: il 20
dicembre 1684, ormai completamente libera da impegni familiari perché anche
l’ultimo fratello si è sposato, Rosa affitta una casa e inaugura la sua prima
vera scuola con l’aiuto di due amiche e il sostegno di una benefattrice. A
Viterbo fanno scandalo queste donne che vivono da religiose “nel mondo” aldilà
delle tradizionali mura di un convento, ma Rosa non si lascia impressionare.
Come non si lascia condizionare dall’aperta opposizione di una parte del clero,
che vede nella sua opera catechistica (appoggiata dai Gesuiti) una concorrenza
per il catechismo che tradizionalmente si tiene nelle singole parrocchie. Le
sue “Maestre Pie” crescono di numero e Rosa le manda a due a due nelle varie
diocesi in cui è richiesta la sua opera. Apre una scuola anche a Roma, dove il
24 ottobre 1716 ha tra i banchi uno “scolaro” d’eccezione, papa Clemente XI,
che vuole accertarsi di persona sui suoi metodi di insegnamento. “Signora Rosa,
con queste scuole voi ci santificherete Roma”, le dice andandosene, con un
giudizio che è più che un “imprimatur”. Ma lei continua a collezionare
difficoltà, incomprensioni e ostilità, accettate “inchiodata alla volontà di
Dio” e sempre più convinta che la rigenerazione della famiglia passa solo
attraverso il riscatto della donna dalla povertà culturale in cui da sempre è
confinata. Morta a Roma il 7 maggio 1728, Madre Rosa Venerini è proclamata
beata da Pio XII nel 1952 e canonizzata da Benedetto XVI il 15 ottobre 2006.
Autore: Gianpiero Pettiti
Rosa Venerini nacque a Viterbo, il 9 febbraio 1656. Il padre, Goffredo,
originario di Castelleone di Suasa (Ancona), dopo aver conseguito la laurea in
medicina a Roma, si trasferì a Viterbo ed esercitò brillantemente la
professione di medico nell’Ospedale Grande. Dal suo matrimonio con Marzia Zampichetti,
di antica famiglia viterbese, nacquero quattro figli: Domenico, Maria
Maddalena, Rosa, Orazio.
Rosa fu dotata dalla natura di intelligenza e di sensibilità umana non comuni.
L’educazione ricevuta in famiglia le permise di sviluppare i numerosi talenti
di mente e di cuore e di formarsi a saldi principi cristiani. All’età di sette
anni, secondo il suo primo biografo, Padre Girolamo Andreucci S.I. fece voto di
consacrare a Dio la sua vita. Durante la prima giovinezza, visse il conflitto
tra le attrattive del mondo e la promessa fatta a Dio. Superò la crisi con la
preghiera fiduciosa e la mortificazione.
A 20 anni, Rosa si interrogava sul proprio futuro. La donna dei suoi tempi
poteva scegliere solo due orientamenti di vita: il matrimonio o la clausura.
Rosa stimava l’una e l’altra via, ma si sentiva chiamata a realizzare un altro
progetto a vantaggio della Chiesa e della società del suo tempo. Spinta da
istanze interiori profetiche, impiegò molto tempo, nella sofferenza e nella
ricerca, prima di giungere ad una soluzione del tutto innovativa.
Nell’autunno del 1676, d’intesa con suo padre, Rosa entrò in educazione nel
monastero domenicano di Santa Caterina a Viterbo con la prospettiva di
realizzare il suo voto. Accanto alla zia Anna Cecilia imparò ad ascoltare
Dio nel silenzio e nella meditazione. Rimase nel monastero pochi mesi
perché la morte prematura del padre la costrinse a tornare accanto alla mamma
sofferente. Negli anni immediatamente successivi Rosa dovette farsi carico di
avvenimenti gravi per la sua famiglia: a soli 27 anni di età morì il fratello
Domenico e, pochi mesi dopo, lo seguì la madre che non resse al dolore. Nel
frattempo Maria Maddalena si era sposata.
Rimanevano in casa soltanto Orazio e Rosa che aveva ormai 24 anni. Spinta dal desiderio
di fare qualcosa di grande per Dio, nel maggio del 1684, Rosa iniziò a radunare
nella propria abitazione le fanciulle e le donne del vicinato per la recita del
Rosario. Il modo di pregare delle giovani e delle mamme, ma soprattutto i
dialoghi che precedevano o seguivano la preghiera aprirono la mente e il cuore
di Rosa sulla triste realtà: la donna del popolo era schiava della povertà
culturale, morale e spirituale. Capì allora che il Signore la chiamava ad una
missione più alta che, gradualmente, individuò nell’urgenza di dedicarsi
all’istruzione e alla formazione cristiana delle giovani, non con incontri
sporadici, ma con una scuola intesa nel senso vero e proprio della parola.
Il 30 agosto 1685, con l’approvazione del Vescovo di Viterbo, Card. Urbano
Sacchetti e la collaborazione di due Compagne, Gerolama Coluzzelli e Porzia
Bacci, Rosa lasciò la casa paterna per dare inizio alla sua prima scuola,
progettata secondo un disegno originale che aveva maturato nella preghiera e
nella ricerca della volontà di Dio. Il primo obiettivo era quello di dare alle
fanciulle del popolo una completa formazione cristiana e prepararle alla vita
civile. Senza grandi pretese, Rosa aveva aperto la prima « Scuola pubblica
femminile in Italia ». Le origini erano umili, ma la portata era profetica: la
promozione umana e l’elevazione spirituale della donna erano una realtà che non
avrebbe tardato ad avere il riconoscimento delle Autorità religiose e civili.
L’espansione dell’Opera
Gli inizi non furono facili. Le tre maestre dovettero affrontare le resistenze
del clero che si vedeva privato dell’ufficio esclusivo di insegnare il
catechismo. Ma la diffidenza più cruda veniva dai benpensanti che erano
scandalizzati dall’audacia di questa donna dell’alta borghesia viterbese che
prendeva a cuore l’educazione delle fanciulle di basso rango. Rosa affrontò
tutto per amore di Dio e con la forza che le era propria e continuò nel cammino
che aveva intrapreso, ormai certa di essere nel vero progetto di Dio.
I frutti le diedero ragione: gli stessi parroci si resero conto del risanamento
morale che l’opera educativa generava tra le fanciulle e le mamme. La validità
dell’iniziativa fu riconosciuta e la fama oltrepassò i confini della Diocesi.
Il Cardinale Marco Antonio Barbarigo, Vescovo di Montefiascone, capì la
genialità del progetto viterbese e chiamò la Santa nella sua Diocesi. La
Fondatrice, sempre pronta a sacrificarsi per la gloria di Dio, rispose
all’invito: dal 1692 al 1694 aprì una decina di scuole a Montefiascone e nei
paesi intorno al lago di Bolsena. Il Cardinale forniva i mezzi materiali e Rosa
coscientizzava le famiglie, preparava le maestre e organizzava la scuola.
Quando dovette tornare a Viterbo per attendere al consolidamento della sua
prima opera, Rosa affidò le scuole e le maestre alla direzione di una giovane,
Santa Lucia Filippini, di cui aveva intravisto le particolari doti di mente, di
cuore e di spirito.
Dopo le aperture di Viterbo e di Montefiascone, altre scuole vennero istituite
nel Lazio. Rosa raggiunse Roma nel 1706, ma la prima esperienza romana fu per
lei un vero fallimento che la segnò profondamente e la costrinse ad aspettare
sei lunghi anni prima di riavere la fiducia delle Autorità. L’8 dicembre del
1713, con l’aiuto dell’Abate Degli Atti, grande amico della famiglia Venerini,
Rosa poté aprire una sua scuola al centro di Roma, alle pendici del
Campidoglio. Il 24 ottobre 1716 ricevette la visita del Papa Clemente XI che,
accompagnato da otto Cardinali, volle assistere alle lezioni. Meravigliato e
compiaciuto, alla fine della mattinata, si rivolse alla Fondatrice con queste
parole: « Signora, Rosa, voi fate quello che Noi non possiamo fare, Noi molto
vi ringraziamo perché con queste scuole santificherete Roma». Da quel momento,
Governatori e Cardinali chiesero le scuole per le loro terre. L’impegno della
Fondatrice diventò intenso, fatto di peregrinazioni e di fatiche per la
formazione delle nuove comunità, intessuto di gioie e di sacrifici. Dove
sorgeva una nuova scuola, in breve si notava un risanamento morale della
gioventù.
Rosa Venerini morì santamente nella Casa di San Marco in Roma, la sera del 7
maggio 1728. Aveva aperto più di 40 scuole. Le sue spoglie vennero tumulate
nella vicina Chiesa del Gesù, da lei tanto amata. Nel 1952, in occasione della
Beatificazione, furono trasferite nella cappella della Casa Generalizia, a
Roma.
La spiritualità
In tutta la sua vita, Rosa si è mossa dentro l’oceano della Volontà di Dio.
Diceva: «Mi sento così inchiodata nella volontà di Dio che non mi importa né
morte, né vita, voglio quanto Egli vuole, voglio servirLo quanto a Lui piace e
niente più». Dopo i primi contatti con i Padri Domenicani del Santuario della
Madonnna della Quercia, nei pressi di Viterbo, seguì definitivamente la
spiritualità austera ed equilibrata di Sant’Ignazio di Lojola per la direzione
dei Gesuiti, specie del Padre Ignazio Martinelli. Le crisi dell’adolescenza, le
perplessità della giovinezza, la ricerca della nuova via, l’istituzione delle
scuole e delle comunità, i rapporti con la Chiesa e con il mondo: tutto era
orientato al Divino Volere. La preghiera era il respiro della sua giornata.
Rosa non imponeva a se stessa e alle sue Figlie lunghe orazioni, ma
raccomandava che la vita delle maestre, nell’esercizio del prezioso ministero
educativo, fosse un continuo parlare con Dio, di Dio e per Dio. L’intima
comunione con il Signore era alimentata dall’orazione mentale che la Santa
considerava «nutrimento essenziale dell’anima ». Nella meditazione, Rosa
ascoltava il Maestro che insegna lungo le strade della Palestina e in modo
particolare dall’alto della Croce.
Con lo sguardo rivolto al Crocifisso, Rosa sentiva sempre più forte in lei la
passione per la salvezza delle anime. Per questo celebrava e viveva ogni giorno
l’Eucaristia in modo mistico: nella sua immaginazione, la Santa vedeva il mondo
come un grande cerchio; lei si poneva al centro e contemplava Gesù, vittima
immacolata, che da ogni parte della terra offriva se stesso al Padre attraverso
il Sacrificio Eucaristico. Chiamava questo modo di elevarsi a Dio Cerchio
Massimo. Con preghiera incessante, partecipava spiritualmente a tutte le Messe
che si celebravano in ogni parte della terra; univa con amore i dolori, le
fatiche, le gioie della propria vita alle sofferenze di Gesù Cristo, preoccupandosi
che il Suo Preziosissimo Sangue non fosse versato invano.
Il carisma
Possiamo sintetizzare il carisma di Rosa Venerini in poche parole. Visse
consumata da due grandi passioni: la passione per Dio e la passione per la
salvezza delle anime. Quando capì che le fanciulle e le donne del suo tempo
avevano bisogno di essere educate ed istruite sulle verità della fede e della
morale, non risparmiò tempo, fatiche, lotte, difficoltà di ogni genere pur di
rispondere alla chiamata di Dio. Era consapevole che l’annuncio della Buona
Novella poteva essere accolto se le persone venivano prima liberate dalle
tenebre dell’ignoranza e dell’errore. Inoltre aveva intuito che la formazione
professionale poteva consentire alla donna una promozione umana ed una
affermazione nella società. Questo progetto richiedeva una comunità educante e,
senza pretese, Rosa, con grande anticipo sulla storia, offrì alla Chiesa lo
stile della Comunità Religiosa Apostolica.
Rosa non esercitò la sua missione educativa solo nella scuola, ma colse ogni
occasione per annunciare l’amore di Dio: confortava e curava gli ammalati,
rianimava gli sfiduciati, consolava gli afflitti, richiamava i peccatori a vita
nuova, esortava alla fedeltà le anime consacrate non osservanti, soccorreva i
poveri, liberava da ogni forma di schiavitù morale. Educare per salvare è
diventato il motto che sospinge le Maestre Pie Venerini a continuare l’Opera
del Signore voluta dalla loro Fondatrice e ad irradiare nel mondo il carisma
della Santa Madre: liberare dall’ignoranza e dal male perché sia visibile il
progetto di Dio di cui ogni persona è portatrice.
È questa la magnifica eredità che Rosa Venerini ha lasciato alle sue Figlie.
Ovunque, in Italia come in altri Paesi, le Maestre Pie Venerini cercano di
vivere e di trasmettere l’ansia apostolica della loro Madre privilegiando i più
poveri. La Congregazione, dopo aver dato il suo contributo a favore degli
Italiani emigrati negli Stati Uniti, fin dal 1909, e in Svizzera dal 1971 al
1985, ha esteso la sua attività apostolica in altri Paesi: in India, in
Brasile, in Camerun, in Romania, in Albania, in Cile, in Venezuela e in
Nigeria.
Santa Rosa Venerini è stata canonizzata dal papa Benedetto XVI il 15 ottobre
2006, a Roma in Piazza san Pietro.
Fonte : www.korazym.org
SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/52250.html
ROSA VENERINI, santa
di Simona Negruzzo
- Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 98 (2020)
ROSA VENERINI,
santa. – Nacque a Viterbo il 9 febbraio 1656, terza di quattro figli
(Domenico, Maria Maddalena, Rosa, Orazio). Il padre, Gottifredo (Goffredo), era
medico originario delle Marche, dove era nato nel 1612, ed era stato nominato
benemerito della città di Viterbo per l’assistenza sanitaria prestata durante
la pestilenza del 1657; la madre, Marzia Zampighetti, nata nel 1617 all’interno
di un’antica e benestante famiglia di commercianti viterbesi, si era risposata
il 30 ottobre 1650 dopo sedici anni di vedovanza dalle prime nozze con Clemente
Spisa Leonardi, celebrate quando contava quindici anni d’età.
Orientata alla vita
consacrata, su consiglio del padre nell’autunno del 1676 Rosa entrò, ventenne,
nel monastero domenicano di S. Caterina della sua città, dove già aveva
professato una zia materna, Anna Cecilia Zampighetti, ma dopo soli pochi mesi
fu costretta ad abbandonare il chiostro per la morte del padre (29 gennaio
1677). Nel 1680, nel giro di poco tempo la sorella Maria Maddalena si sposò (8
gennaio), il fratello ventisettenne Domenico, anch’egli medico, morì (28
febbraio), seguito a breve dalla madre (24 ottobre); Rosa restò in casa con il
fratello minore Orazio, ventitreenne, che aveva compiuto studi giuridici e
sarebbe diventato avvocato ricoprendo l’incarico di uditore di alcuni prelati.
Su suggerimento del
confessore, il gesuita Ignazio Martinelli, professore nel locale collegio della
Compagnia di Gesù, rinunziò a entrare in un monastero di clausura e, per
compiere opere devote, invitò a casa sua per la preghiera le donne del
vicinato, cui propose un po’ alla volta nozioni d’istruzione religiosa. Si
andava componendo una realtà nuova, nella quale l’apprendimento scolastico, pur
presente nelle scuole della dottrina cristiana, veniva accentuato e declinato
al femminile. Fu un’esperienza che le tornò utile quando, sposatosi il fratello
Orazio con Angela Francesca Rapaschi (20 dicembre 1684), ella si rese conto di
non poter proseguire nella casa di famiglia quest'attività e perciò decise di
prendere in affitto altrove una stanza per continuare a insegnare (13 agosto
1685).
Nel 1687 la scuola fu
trasferita nella parrocchia di S. Maria in Poggio, poi in quella di S. Giovanni
in Zoccoli (1690), in una casa con orto di proprietà di Ottavio Laziosi,
fratello del marito di Maria Maddalena Venerini. Per tale iniziativa, ottenne
l’approvazione del vescovo di Viterbo, il cardinale Urbano Sacchetti, e il
sostegno finanziario di una benefattrice, Artemisia Mansanti Brugiotti. Nella
nuova esperienza si fece affiancare da due amiche: Porzia Bacci, che però
presto abbandonò la casa per la malferma salute, e Girolama Coluzzelli.
L’impresa, definita come la prima scuola pubblica femminile in Italia, non
incontrò subito la simpatia dei cittadini: alcuni erano perplessi per quella
scuola fatta fuori dai monasteri – Viterbo contava all’epoca nove monasteri più
un conservatorio detto delle 'zitelle sperse' –, mentre una parte del clero era
sospettosa per il catechismo che vi s’insegnava, come se venisse spiegato in
alternativa a quello parrocchiale. Solo con il tempo il numero delle
collaboratrici crebbe, e a due a due le 'maestre pie' della Venerini – come la
gente comune cominciò a denominarle – andavano a prestare la loro opera
didattica nelle varie località della diocesi viterbese che ne facevano
richiesta.
Le maestre non vivevano
né da monache né da terziarie, ma da secolari. Secondo le indicazioni della
fondatrice, non emettevano voti religiosi, ma dovevano vivere come se li
avessero pronunciati. Vestivano con abito nero per riverenza a s. Ignazio di
Loyola, che avevano scelto come protettore per aver fondato la Compagnia
di Gesù per l’educazione cristiana dei giovani. Inizialmente
s’indirizzavano solo alle ragazze del popolo, ma in seguito, su indicazione di
padre Martinelli, cominciarono ad accogliere anche allieve di nobili famiglie.
Oltre a insegnare il catechismo e le preghiere comuni, guidavano le allieve
nell’apprendimento dei lavori femminili e di tutto ciò che una donna di quel
tempo doveva conoscere per guidare saggiamente una casa. A tutte le alunne, che
andavano dai sei anni in su, insegnavano a leggere, ma solo alle più capaci, e
separatamente, offrivano l’opportunità di apprendere a scrivere, casomai
avessero voluto entrare in qualche monastero. Le lezioni duravano tutta la
giornata, che si avviava con la meditazione e si chiudeva con le preghiere
della sera. Seguirono presto nuove fondazioni: Bagnaia e Oriolo (1699),
Tuscania (1701), Bolsena (1702), Vitorchiano e Vetralla (1704), Soriano e Blera
(1705), Ronciglione (1706), Veiano e Bomarzo (1707), Civita Castellana (1711) e
così via.
Il vescovo di
Montefiascone, il cardinale Marco Antonio Barbarigo, invitò Rosa Venerini ad
aprire scuole nella sua diocesi. Ella vi si trattenne per un paio di anni
(1692-94), dando vita a una decina di fondazioni, generosamente supportate dal
cardinale (a Montefiascone, a Corneto, oggi Tarquinia, a Valentano, a Latera, a
Gradoli, a Grotte di Castro, a Capodimonte, a Marta, a Celleno, a Piansano).
Reclutò e formò nuove maestre, tra le quali spiccava Lucia Filippini che,
conosciuta nel monastero di S. Chiara di Montefiascone, sarebbe stata
continuatrice della sua opera, anche se in autonomia. Nel 1706, con l’arrivo
del nuovo vescovo Sebastiano Pompilio Bonaventura, Venerini comprese che
l’esperienza di Montefiascone poteva dirsi conclusa per i nuovi orientamenti
pastorali assunti in diocesi. Tuttavia le scuole si moltiplicarono in tutto il
Lazio, anche perché erano aperte a tutti, gratuite e finanziate solo con il
sostegno dei benefattori o di qualche pubblica istituzione locale.
Dopo un primo vano
tentativo (1707), con l’aiuto dell’abate viterbese Giacomo degli Atti, di
Alessandro Bussi, oratoriano della chiesa Nuova, e del carmelitano Gioacchino
Maria Oldo, all’epoca curato di S. Maria in Traspontina, Rosa inaugurò una
scuola anche a Roma (1713), nella parrocchia di S. Venanzio, nelle vicinanze
dell’Aracœli. Da allora si stabilì in città, insieme a quattro maestre, e
consolidò l’opera definendo e pubblicizzando il suo metodo pedagogico in una
relazione che dedicò al 'cardinale protettore' assegnatole, Giuseppe Sacripanti
(Relazione degli esercizi, che si pratticano in Viterbo nelle scuole destinate
per istruire le fanciulle nella dottrina cristiana, Roma 1714). Riuscì ad
attirare positivamente l’attenzione dell’opinione pubblica e il 24 ottobre 1716
ricevette la visita di papa Clemente XI Albani, che ne apprezzò l’opera, mirata
al miglioramento della condizione femminile attraverso l’istruzione. Così fu
possibile aprire una seconda scuola a Roma, nei pressi della fontana di Trevi,
e poi anche fuori città: a Veiano e Capranica (1707), Carbognano (1710),
Vasanello (1715), Manziana, Magliano, Gallicano e Gallese (1717), Cori (1721),
Vallerano (1722), Vignanello (1723), Barbarano (1726), Poggio Mirteto (1728), a
Narni (1715) con il contributo del cardinale Giuseppe Sacripanti, a Sant’Oreste
(1717) con l’assistenza del cardinale Lorenzo Altieri, a Zagarolo (1718) con
l’ausilio della famiglia Rospigliosi, a Bracciano (1718) con l’appoggio degli
Odescalchi, ad Albano (1723) con la collaborazione del cardinale Fabrizio
Paolucci, ad Ariccia con l’aiuto dei Chigi, a Sezze con l’intervento del
cardinale Pietro Marcellino Corradini.
Dopo sei mesi di dolorosa
infermità, morì a Roma al tramonto del 7 maggio 1728, presso la prima scuola,
che nel frattempo si era spostata nei pressi della basilica di S. Marco ai
piedi del Campidoglio.
Secondo i suoi desideri,
fu sepolta nella chiesa del Gesù, dove già da due anni le maestre pie avevano
una loro sepoltura innanzi alla porta della sacrestia, ma nel 1952, in
occasione della beatificazione, i suoi resti furono traslati nella cappella
della casa generalizia a Trastevere. Pio XII la proclamò beata il 4 maggio 1952
e Benedetto XVI santa il 15 ottobre 2006.
Rosa Venerini, che si
formò nello spirito della Compagnia di Gesù – oltre al padre Martinelli,
ebbe come consiglieri spirituali e sostenitori i gesuiti Domenico
Balestra, romano, Antonio Baldinucci, fiorentino e, negli ultimi tempi, Ventura
Bandinelli – non riuscì a dare una regola scritta alle sue maestre pie, ma il
testo del 1714 restò alla base delle successive edizioni delle regole che
furono promulgate dal 1836 al 1933, quando cambiò la struttura dell’istituto,
eretto in congregazione religiosa di diritto pontificio.
Alla sua morte le maestre
pie Venerini contavano più di quaranta scuole, distribuite in diciassette
diocesi, prevalentemente nell’Italia centrale (erano escluse dal computo quelle
della diocesi di Montefiascone, passate sotto la guida delle maestre pie
Filippini, cui aveva dato nome l’antica compagna di Rosa, Lucia Filippini).
Forse anche per l’appoggio venuto meno da parte della Compagnia di Gesù a causa
della soppressione (1773), fino al Novecento l’istituto si diffuse poco fuori
d’Italia. Solo nel 1909 fu aperta la prima casa all’estero, negli Stati Uniti,
a Lawrence, in Massachusetts, ma oggi se ne contano anche in Svizzera, in
India, America Latina ed Europa dell’Est.
Della Venerini si
conservano due ritratti realizzati quando era in vita: un dipinto su tela,
commissionato dalla principessa Laura Altieri nel 1699 per le scuole di Oriolo
(oggi conservato nella casa generalizia della congregazione), e un’incisione,
fatta realizzare dal gesuita Andrea Girolamo Andreucci come antiporta della
biografia stampata nel 1732.
Fonti e Bibl.: Nel
corso del processo per la beatificazione e canonizzazione sono stati raccolti
gli scritti di Venerini (Scritti della beata Rosa Venerini, Roma 1974), e
i principali documenti per la sua biografia sono confluiti nella Positio
super virtutibus, Roma 1942, opera del redentorista austriaco Joseph Löw e
del futuro cardinale francescano Ferdinando Antonelli. Documentazione relativa
ai processi per la beatificazione e canonizzazione si conserva presso il Cedido
(Centro diocesano di documentazione per la storia e la cultura religiosa a
Viterbo), Archivio dell’antica diocesi di Viterbo, s. Processi di
beatificazione e canonizzazione, cartt. Rosa Venerini.
Gli scritti biografici su
Rosa Venerini, pur se storicamente documentati, hanno un prevalente carattere
agiografico, anche il primo sobrio profilo redatto dal contemporaneo gesuita
viterbese Andrea Girolamo Andreucci, Ragguaglio della vita della serva di
Dio R. V., viterbese, Roma 1732. Si veda inoltre: A. Mei, Succinto
ragguaglio della vita della serva di Dio R. V., viterbese, institutrice delle
maestre pie, Iesi 1804; F. Di Simone, Della vita della serva di Dio Lucia
Filippini, superiora delle scuole pie, Roma 1868, passim; E.
Valentini, Vita della serva di Dio R. V., fondatrice delle maestre pie,
Roma 1917; Cenni sulla vita e sulla istituzione della serva di Dio R. V.,
fondatrice delle maestre pie, Roma 1937; G. Löw, V., R., in Enciclopedia
Cattolica, XII, Città del Vaticano 1950, col. 1184; G.V. Gremigni, La
beata R. V., Roma 1952; M.E. Pietromarchi, Vita della beata R. V.,
fondatrice delle maestre pie, Roma 1952; P. Chiminelli, Profilo della b.
R. V. (1656-1728), antesignana della scuola femminile italiana, Napoli 1953; K.
Hofmann, V. R., in Lexikon für theologie und kirche,
X, Freiburg 1965, col. 664; N. Del Re, V., R., in Bibliotheca
sanctorum, XII, Roma 1969, coll. 1005-1007; G. Consoli, R. V., Catania
1970; R. Angeli, R. V., una guida per la gioventù, Livorno 1973; G.
Rocca, V. R., in Dizionario degli istituti di perfezione, IX, Roma
1973, coll. 1832-1833; S.S. Macchietti, Le scuole delle maestre pie:
esperienze di educazione femminile e popolare nel ’600, in Pedagogia e
vita, XXXVIII (1977), pp. 633-646; III centenario dell’opera educativa
della b. R. V., Senigallia 1985; S.S. Macchietti, R. V. all’origine della
scuola popolare femminile. L’azione educativa del suo istituto dal 1685 ad oggi,
Brescia 1986; M. Caffiero, Religione e modernità in Italia (secoli
XVII-XIX), Pisa-Roma 2000, pp. 113-129; M. Mascilongo, Ho creduto
all’amore. Itinerario spirituale di R. V., Roma 2006; R. Pomponio, R. V.,
maestra di vita, Cinisello Balsamo 2006; M.T. Crescini, Quello che viene
dal cuore. Il metodo educativo di R. V., Roma 2014.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santa-rosa-venerini_%28Dizionario-Biografico%29/
Den hellige Rosa Venerini
(1656-1728)
Minnedag: 7.
mai
Den hellige Rosa Venerini
ble født den 9. februar 1656 i Viterbo i regionen Lazio i Midt-Italia. Hun
tilhørte en gammel familie i Viterbo og var datter legen Goffredo Venerini og
hans hustru Marzia Zampichetti. Hun var den tredje av fire barn: Domenico,
Maria Maddalena, Rosa og Orazio. Rosa var benådet med intelligens og en sjelden
følsomhet, men hennes eneste valg som kvinne på den tiden var kloster eller
ekteskap. Da hennes forlovede døde, gikk hun høsten 1676 inn i
dominikanerklosteret Santa Caterina i Viterbo, men etter få måneder vendte hun
hjem igjen for å ta seg av sin mor, som var blitt enke etter at faren døde i
1677. Moren og den eldste broren Domenico døde i 1680. I denne perioden giftet
søsteren Maria Maddalena seg og bare lillebroren Orazio var igjen. Rosa pleide
å invitere kvinnene i nabolaget hjem til seg i det nå nesten tomme huset for å
be rosenkransen. Da oppdaget hun hvor dyp den åndelige og kulturelle
fattigdommen var blant folket. Hennes åndelige veileder var jesuittpateren
Ignatius Martinelli, og han rådet henne til heller å bli en lærer i verden enn
en kontemplativ nonne i et kloster.
Høsten 1685 forlot hun
foreldrehjemmet og flyttet sammen med to ledsagere i en kommunitet, og samtidig
åpnet hun en friskole for jenter i Viterbo, med godkjennelse av biskopen av
Viterbo, kardinal Urbano Sacchetti. Rosa ble snart betraktet som den fødte
lærer. Men initiativet ble også møtt av motstand, for noen sogneprester mente
seg fratatt autoriteten i religionsundervisningen. Noen var også irritert over
at de fattige skulle gis gratis undervisning.
I 1692 kalte erkebiskopen
av Venezia, kardinal Marc'Antonio Barbarigo, Rosa til bispedømmet Montefiascone
for å gi råd om og organisere administrasjonen av skolene i bispedømmet. Her
grunnla hun flere skoler, og ble også venn og oppmuntrer for den hellige Lucia
Filippini. Rosa organiserte mange skoler i ulike deler av Italia, og det
kulminerte med grunnleggelsen av en skole i Roma i 1713, i sognet San Venanzio
nær Aracoeli. I dette arbeidet møtte hun motstand, som noen ganger førte til
ildspåsettelser og fysiske angrep på lærerne. I 1716 visiterte pave Klemens XI
(1700-21) hennes skoler i Roma. Den 26. november 1716 flyttet hun den romerske
skolen nærmere Piazza San Marco. I desember samme år åpnet hun en ny skole
mellom Trevifontenen og Quirinalet.
Lærerne ble organisert i
et institutt, «Venerinis fromme lærerinner» (Maëstre pie Venerini –
MPV) også kalt «jesuittinner». Hun skrev konstitusjonene i 1718, og ved hennes
død hadde de allerede førti skoler. I 1941 ble instituttet omgjort til en
religiøs kongregasjon. I dag finnes Venerini-søstrene i USA, hvor de arbeider
blant italienske emigranter, i Latin-Amerika, India, Afrika og Øst-Europa.
Rosa døde den 7. mai 1728
i skolen San Marco i Roma, 72 år gammel. Hun ble gravlagt i den nærliggende
jesuittkirken Il Gesù. Hun hadde da etablert rundt femti skoler. Det oppsto en
kult etter at det skal ha skjedd mirakler. Den 7. januar 1952 ble hennes jordiske
rester brakt til kapellet i kongregasjonens generalat i Via G. Gioacchino Belli
i Roma.
Hun ble saligkåret den 4.
mai 1952 av pave Pius XII (1939-58). Den 28. april 2006 undertegnet pave
Benedikt XVI dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som anerkjente et nytt
mirakel på hennes forbønn. Hun ble helligkåret den 15. oktober 2006 av pave
Benedikt XVI på Petersplassen i Roma. Hennes minnedag er dødsdagen 7. mai.
Kilder:
Attwater/Cumming, Butler (V), Benedictines, Schauber/Schindler, Index99, KIR,
CSO, Patron Saints SQPN, Bautz, Heiligenlexikon, Abbaye Saint-Benoît,
santiebeati.it, rosavenerini.org, Kathpress/Zenit 15.10.2006 - Kompilasjon
og oversettelse: p. Per
Einar Odden - Opprettet: 2000-09-01 00:16 -
Sist oppdatert: 2006-10-16 17:20
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/rvenerin
Voir aussi : http://levangileauquotidien.org/main.php language=FR&module=saintfeast&localdate=20120507&id=13979&fd=0