Bienheureuse Eugénie
Ravasco
Fondatrice de l’Institut
des Filles des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie (+ 1900)
Béatifiée le 27 avril
2003 à Rome par Jean Paul II.
"La bienheureuse
Eugenia Ravasco se consacra entièrement à la diffusion de l'amour pour les
Coeurs du Christ et de Marie. En contemplant ces deux Cœurs, elle se passionna
pour le service du prochain et donna sa vie avec joie pour les jeunes et les pauvres.
Elle sut s'ouvrir avec clairvoyance aux urgences missionnaires, en consacrant
une attention particulière à ceux qui étaient 'loin' de l'Église.
L'expression: 'faire le
bien par amour du Cœur de Jésus' et 'brûler du désir du bien des autres, en
particulier de la jeunesse', résume bien son charisme, qu'elle a légué à son
Institut."
(source: homélie
du pape Jean-Paul II pour sa béatification)
(1845-1900), biographie
- site du Vatican
À Gênes en Ligurie, l’an
1900, la bienheureuse Eugénie Ravasco, fondatrice de l’Institut des Filles des
Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie, à qui elle confia le soin de former les jeunes
filles et de subvenir aux besoins des petits enfants malades.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10636/Bienheureuse-Eugenie-Ravasco.html
Eugenia
Ravasco (1845-1900)
Née à Milan le 4 janvier
1845 dans une famille aisée, elle fut confiée très tôt à des oncles et tantes,
après la mort prématurée de ses parents. Elle fut très jeune attirée par le
mystère de l'Eucharistie et par le culte des Coeurs de Jésus et de Marie Immaculée.
En 1863, elle
prit conscience de sa vocation et elle se consacra à Dieu malgré les réticences
de sa famille. Elle enseigna d'abord le catéchisme et collabora avec les Filles
de l'Immaculée dans l'Oeuvre de Sainte-Dorothée et fut Dame de Charité de
"Santa Caterina in Portoria". Le 6 décembre 1868, elle fonda la Congrégation
religieuse des Filles des Sacrés Coeurs de Jésus et de Marie avec la
mission de "faire le bien", notamment à l'égard de la jeunesse. Le
projet éducatif de Mère Ravasco était d'éduquer les jeunes et de les former à
une vie chrétienne solide, laborieuse et ouverte.
En 1878, à une époque
d'hostilité ouverte contre l'Eglise, elle ouvrit une Ecole "normale"
féminine pour former des "maîtresses chrétiennes" au service de la
société. En collaboration avec plusieurs prêtres, elle organisa des exercices
spirituels, des retraites, des services religieux et de saintes missions
populaires, heureuse de voir de nombreux coeurs, chez des personnes de toute
extraction sociale, se tourner vers Dieu.
En 1884, avec d'autres
consoeurs, elle émit sa profession perpétuelle. Elle oeuvra également au
développement et à la pérennité de l'Institut, qui fut approuvé par l'Eglise
diocésaine en 1882 et devint de droit pontifical en 1909.
En 1892, elle fit
construire à Genève une "Maison pour les jeunes ouvrières" et fonda
en 1898 l'Association Sainte-Zita pour les jeunes travailleuses.
Elle mourut des suites
d'une grave maladie le 30 décembre 1900.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_ravasco_fr.html
HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL
II
II Dimanche de Pâques, 27
avril 2003
1. "Rendez
grâce à Yahvé, car il est bon, car éternel est son amour!" (Ps 117,
1). Voici ce que chante l'Eglise aujourd'hui, en ce deuxième dimanche de
Pâques, Dimanche de la "Divine Miséricorde". Dans le Mystère pascal,
se révèle pleinement le dessein salvifique réconfortant de l'amour
miséricordieux de Dieu, dont les saints et les bienheureux du Paradis sont les
témoins privilégiés.
Par une coïncidence
providentielle, j'ai la joie d'élever aux honneurs des autels six nouveaux bienheureux
précisément en ce Dimanche où nous célébrons la "Divine
Miséricorde". En chacun d'eux, de manière différente, s'est manifestée la
tendre et surprenante miséricorde du Seigneur: Jacques
Alberione, prêtre, Fondateur de la Famille paulinienne; Marco
d'Aviano, prêtre, de l'Ordre des Frères mineurs capucins; Maria
Cristina Brando, vierge, Fondatrice de la Congrégation des Soeurs victimes
expiatrices de Jésus-Sacrement; Eugenia
Ravasco, vierge, Fondatrice de la Congrégation des Filles des Sacrés-Coeurs
de Jésus et de Marie; Maria
Domenica Mantovani, vierge, Co-fondatrice de l'Institut des Petites Soeurs
de la Sainte-Famille; Giulia
Salzano, vierge, Fondatrice de la Congrégation des Soeurs catéchistes du
Sacré-Coeur.
2. "Ceux-là
(ces signes) ont été mis par écrit... pour qu'en croyant vous ayez la vie en
son nom" (Jn 20, 31). La Bonne Nouvelle est un message universel
destiné aux hommes de tous les temps. Il est personnellement adressé à chacun
et demande à être traduit concrètement dans la vie. Lorsque les chrétiens
deviennent des "évangiles vivants", ils se transforment en
"signes" éloquents de la miséricorde du Seigneur et leur témoignage
atteint plus facilement le cæur des personnes. En tant qu'instruments dociles
entre les mains de la Divine Providence, ils marquent profondément l'histoire.
C'est ce qui s'est produit pour ces six nouveaux bienheureux, qui proviennent
de la chère Italie, une terre féconde en saints.
3. Le
bienheureux Jacques
Alberione comprit la nécessité de faire connaître Jésus-Christ,
Chemin, Vérité et Vie, "aux hommes de notre temps, par les moyens de notre
temps" - comme il aimait à dire -, et il s'inspira de l'Apôtre Paul, qu'il
définissait "le théologien et l'architecte de l'Eglise", demeurant
toujours docile et fidèle au Magistère du Successeur de Pierre,
"phare" de vérité dans un monde souvent privé de solides références à
des idéaux. "Que ce soit un groupe de saints qui utilise ces moyens",
aimait à répéter cet apôtre des temps nouveaux.
Quel formidable héritage
laisse-t-il à sa Famille religieuse! Puissent ses fils et ses filles
spirituelles conserver intact l'esprit des origines, pour répondre de façon
adaptée aux exigences de l'évangélisation du monde d'aujourd'hui.
4. C'est à une
époque et dans un contexte différents que resplendit la sainteté du
bienheureux Marco
d'Aviano, dans l'âme duquel brûlait le désir de prière, de silence,
d'adoration du mystère de Dieu. Ce contemplatif itinérant sur les routes
d'Europe fut au centre d'un vaste renouvellement spirituel, grâce à une
courageuse prédication accompagnée de nombreux prodiges. Prophète désarmé de la
miséricorde divine, il fut poussé par les circonstances à s'engager activement
pour défendre la liberté et l'unité de l'Europe chrétienne. Le bienheureux
Marco d'Aviano rappelle au continent européen, qui s'ouvre en ces années à de
nouvelles perspectives de coopération, que son unité sera plus solide si elle
se fonde sur les racines chrétiennes communes.
5. Ce que Dieu a
accompli à travers Maria
Cristina Brando est surprenant. Elle possède une spiritualité
eucharistique et expiatrice, qui se partage en deux voies, comme "deux
branches qui partent du même tronc": l'amour de Dieu et l'amour pour
le prochain. Le désir de prendre part à la passion du Christ est comme
"transvasé" dans ses oeuvres éducatives, qui ont pour objectif de
rendre les personnes conscientes de leur dignité et de leur permettre de
s'ouvrir à l'amour miséricordieux du Seigneur.
6. La
bienheureuse Eugenia
Ravasco se consacra entièrement à la diffusion de l'amour pour les
Coeurs du Christ et de Marie. En contemplant ces deux Coeurs, elle se passionna
pour le service du prochain et donna sa vie avec joie pour les jeunes et les
pauvres. Elle sut s'ouvrir avec clairvoyance aux urgences missionnaires, en
consacrant une attention particulière à ceux qui étaient "loin" de
l'Eglise.
L'expression:
"faire le bien par amour du Coeur de Jésus" et "brûler du désir
du bien des autres, en particulier de la jeunesse", résume bien son
charisme, qu'elle a légué à son Institut.
7. C'est dans le
même sillage que se place la bienheureuse Maria
Domenica Mantovani. Cette digne fille de la terre véronaise, disciple
du bienheureux Giuseppe Nascimbeni, s'inspira de la sainte Famille de Nazareth
pour se faire "toute à tous", toujours attentive aux nécessités du
"pauvre peuple". Sa façon d'être fidèle en toute circonstance,
jusqu'au dernier souffle, à la volonté de Dieu, par qui elle se sentait
aimée et appelée, fut extraordinaire. Quel bel exemple de
sainteté pour chaque croyant!
8. Que dire,
ensuite, de la bienheureuse Giulia
Salzano? Anticipant l'avenir, elle fut une apôtre de la nouvelle
évangélisation, dans laquelle elle unit l'action apostolique à la prière,
offerte sans relâche en particulier pour la conversion des personnes
"indifférentes".
Cette nouvelle
bienheureuse nous encourage à persévérer dans la foi et à ne jamais perdre
confiance en Dieu, qui fait tout. Appelés à être les apôtres des temps
modernes, puissent les croyants s'inspirer également de la bienheureuse Giulia
Salzano, "afin de communiquer à toutes les créatures la charité immen-se
du Christ".
9. "Eternelle
est la miséricorde de Dieu!", qui resplendit en chacun des nouveaux
bienheureux. A travers eux, Dieu a accompli de grandes merveilles! O Seigneur,
ta miséricorde est véritablement éternelle! Tu n'abandonnes pas celui qui a
recours à Toi. En même temps que ces nouveaux bienheureux, avec une dévotion
filiale, nous te répétons: Jésus, en Toi je place ma confiance!
"Iesu, ufam Tobie!": les paroles de sainte Faustine Kowalska.
Aide-nous, Marie, Mère de
la Miséricorde, à proclamer à travers notre existence que "la miséricorde
de Dieu est éternelle". Maintenant et toujours. Amen! Alléluia!
© Copyright 2003 -
Libreria Editrice Vaticana
Bse Eugénie
(Eugenia) Ravasco
Vierge et fondatrice des
« Filles des
Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie »
E |
ugénie (Eugenia) Ravasco naît
à Milan le 4 janvier 1845 dans une famille aisée. Très tôt, après la mort
prématurée de ses parents, elle fut confiée à des oncles et tantes. Elle fut
très jeune attirée par le mystère de l'Eucharistie et par le culte des Cœurs de
Jésus et de Marie Immaculée.
En 1863, elle prit
conscience de sa vocation et elle se consacra à Dieu malgré les réticences de
sa famille. Elle enseigna d'abord le catéchisme et collabora avec les Filles de
l'Immaculée dans l'Œuvre de Sainte-Dorothée et fut « Dame de Charité »
de Santa Caterina in Portoria.
Le 6 décembre 1868, elle
fonda la congrégation religieuse des Filles des Sacrés-Cœurs de Jésus et
de Marie avec la mission de « faire le bien », notamment à
l'égard de la jeunesse. Le projet éducatif de mère Ravasco était d'éduquer les
jeunes et de les former à une vie chrétienne solide, laborieuse et ouverte.
En 1878, à une époque
d'hostilité ouverte contre l'Église, elle ouvrit une
École normale féminine pour former des « maîtresses chrétiennes »
au service de la société. En collaboration avec plusieurs prêtres, elle
organisa des exercices spirituels, des retraites, des services religieux et de
saintes missions populaires, heureuse de voir de nombreux cœurs, chez des
personnes de toute extraction sociale, se tourner vers Dieu.
En 1884, avec d'autres
consœurs, elle émit sa profession perpétuelle. Elle œuvra également au
développement et à la pérennité de l'Institut, qui fut approuvé par l'Église
diocésaine en 1882 et devint de droit pontifical en 1909.
En 1892, elle fit
construire à Genève une « Maison pour les jeunes ouvrières » et fonda
en 1898 l'Association Sainte-Zita pour les jeunes travailleuses.
Elle meurt des suites
d'une grave maladie le 30 décembre 1900.
Son œuvre rassemble,
aujourd’hui, près de 500 religieuses, surtout en Amérique latine et en Italie ;
mais aussi en Suisse, en Albanie, aux Philippines et en Afrique.
Mère Eugenia Ravasco a
été béatifiée, le 27 avril 2003 à Rome, par saint Jean-Paul II (Karol
Józef Wojtyła, 1978-2005) qui, au cours de l’homélie, a dit :
« La bienheureuse
Eugenia Ravasco se consacra entièrement à la diffusion de l'amour pour les
Cœurs du Christ et de Marie. En contemplant ces deux Cœurs, elle se passionna
pour le service du prochain et donna sa vie avec joie pour les jeunes et les
pauvres. Elle sut s'ouvrir avec clairvoyance aux urgences missionnaires, en
consacrant une attention particulière à ceux qui étaient ‘loin’ de
l'Église.
L'expression : “faire
le bien par amour du Cœur de Jésus” et “brûler du désir du bien des
autres, en particulier de la jeunesse”, résume bien son charisme, qu'elle a
légué à son Institut. »
SOURCE : https://www.levangileauquotidien.org/FR/display-saint/eab46cc1-58a1-43ac-9cf6-2af6a626475f
Beata Eugenia Maria Ravasco,
Profile
Third of six children born
to Francesco Matteo and Carolina Mozzoni Frosconi. Eugenia’s mother died when
the girl was
three, her father moved
with some of the children to Genoa, Italy to
find work, and Eugenia was raised in Milan by
her pious aunt Marietta Anselmi. The family reunited in Genoa in 1852,
but Eugenia’s father died in
March 1855,
and she moved in with her pious relatives Luigi and Elisa Ravasco (and
their ten children).
Eugenia grew up in a time
when opposition to the Church and
the clergy was on the rise, and Freemasons actively opposed the Catholic
hierarchy. Her family, however, including her extended one, were open about
their faith, and active in their parish life; Eugenia made her First Communion and Confirmation on 21 June 1855,
and began a habit of frequent prayer.
In December 1862,
uncle Luigi died,
and Eugenia took over care of the family. The pious home continued in turmoil
as her brother, Ambrose, join the anti–clerical forces.
Her remaining family wanted Eugenia to marry,
but she felt a call to religious
life, and during a mission on 31 May 1863,
the young woman felt
a strong desire to enter a vocation dedicated to the Sacred
Heart of Jesus. With the help of her spiritual director she began teaching catechism and
helping poor girls,
especially those who lived on the street. Other young women joined
in her work, and on 6
December 1868,
with the help of Canon Magnasco, she founded the Sisters of the Sacred
Hearts of Jesus and Mary (Ravasco Institute) to teach catechism and
open secular schools for
the poor.
Mother Eugenia
served the rest of her life as first Supererior to the Congregation and
worked with great courage in the face of growing anti–clerical persecution
in her region. She travelled Italy, France and Switzerland to
start new communities, teach,
give direction to new sisters, and correct the anti–Catholic press.
The Congregation received diocesan approval
in 1882,
the first group of sisters made their perpetual profession in 1884,
and they received papal approval
in 1909.
Today the Sisters work in Albania, Italy, Switzerland, Argentina, Bolivia, Chile, Colombia, Mexico, Paraguay, Venezuela, Africa and
the Philippines in schools,
parishes and missions, dedicated to youth,
the poor,
and promoting the dignity of women.
Born
4 January 1845 at Milan, Italy
30
December 1900 at Genoa, Italy of
natural causes
1 July 2000 by Pope John
Paul II
27 April 2003 by Pope John
Paul II
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
nettsteder
i norsk
Readings
Live in abandonment to
God and in the hands of Mary Immaculate. – Blessed Eugenia
Blessed Eugenia Ravasco
was wholly concerned with spreading love for the Hearts of Christ and Mary.
Contemplating these two Hearts, she was passionately devoted to serving her
neighbour and joyfully devoted her whole life to young people and the poor.
With foresight, she was able to open herself to the pressing needs of the
mission, with special concern for those who had “fallen away” from the Church.
The words “doing good for love of the Heart of Jesus”, and “burning with desire
for the good of others, especially young people” neatly sum up the charism she
bestowed on her institute. – Pope John
Paul II, from his homily during the beatfication of Blessed Eugenia
MLA
Citation
“Blessed Eugenia
Ravasco“. CatholicSaints.Info. 19 February 2022. Web. 30 December 2022.
<https://catholicsaints.info/blessed-eugenia-ravasco/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-eugenia-ravasco/
Bl. Eugenia Ravasco
Eugenia Ravasco was born
on 4 January 1845 in Milan, Italy, the third of Francesco Matteo and Carolina
Mozzoni Frosconi’s six children. When she was three years old her mother died
and her father moved to Genoa where his two brothers lived, taking with him his
eldest son, Ambrose, and the youngest daughter, Elisa. Eugenia remained in
Milan with her Aunt Marietta Anselmi, who became a second mother to her and
carefully educated her in the faith.
In 1852, the family was
reunited in Genoa and following her father’s death in March 1855, Eugenia went
to live for some time with her uncle Luigi Ravasco and her aunt Elisa and their
10 children. Luigi Ravasco was careful to give his nephews and nieces a Christian
upbringing. He was well aware of the anticlericalism on the rise in Italy at
the time and of the efforts of the Freemasons, and was especially worried about
Eugenia’s brother, Ambrose, who had come under the influence of this spreading
problem.
From early adolescence,
Eugenia was deeply influenced by her uncle’s responsible Christian example and
his generosity towards the poor. Unlike her shy younger sister, Elisa, Eugenia
was expansive and energetic and loved to serve others. Eucharistic worship,
together with devotion to the Sacred Hearts of Jesus and Mary, became an
essential part of her spirituality.
On 21 June 1855, Eugenia
made her First Communion and Confirmation in St Ambrose’s Church and from that
day on, whenever she passed a church she would enter it to pray. God was
preparing her for greater things.
In December 1862, her
Uncle died, leaving Eugenia with the responsibility of caring for the family.
With the help of God and the advice of Canon Salvatore Magnasco, she valiantly
faced the problems caused by her brother. Aunt Marietta joined Eugenia to help
the family. Both made every effort to rescue Ambrose, but without success.
Although her aunt wanted
her to marry, Eugenia prayed that the Lord would show her the path to take,
since she felt a growing inner call to religious life. On 31 May 1863 she
received an answer as she entered the Church of St Sabina to pray. Fr Giacinto
Bianchi, an ardent missionary of the Sacred Heart, was celebrating Mass. When
she heard him say to the faithful, “Is there no one out there who feels called
to dedicate themselves to doing good for love of the Heart of Jesus?”, Eugenia
understood that God was speaking to her, calling her to him through the Sacred
Heart of Jesus.
Eugenia found a spiritual
director to help her discern what she was feeling, and shortly thereafter she
began to teach catechism in the parish church to the disadvantaged young girls
of the city. Her aunt and those close to her were against this, especially
because these girls were unmannered and street-wise. But Eugenia persevered,
accepting with patience the humiliations that she received from all sides.
Little by little, she won the young girls over, organizing day trips and games
for them and gaining their trust. She reached out to the most uneducated,
neglected girls who, left to themselves, were in danger of going down the same
errant path as her brother Ambrose.
As time went on, Eugenia
felt that God was calling her to found a religious order that would form
“honest citizens in society and saints in Heaven”. Other young women had also
joined her in this effort. On 6 December 1868, when she was 23 years old, she
founded the religious congregation of the Sisters of the Sacred Hearts of Jesus
and Mary. Canon (later Archbishop) Magnasco had prepared her carefully and she
continued, together with the sisters, to teach catechism and to open schools.
Despite open hostility
towards the Church and the activity of the Freemasons, Mother Eugenia opened in
1878 a school for girls to give them Christian instruction and to prepare
“Christian teachers” for the future. She proved courageous in the face of the
persecution and ridicule she received from the local press. She also gave
particular attention to the dying, the imprisoned and those away from the
Church. Notwithstanding her poor health, she travelled around Italy and to
France and Switzerland, opening new communities and attracting religious
vocations.
In 1882 the Congregation
received diocesan approval and in 1884, together with her sisters, Mother
Eugenia made her perpetual profession. She guided the foundations and her
sisters with love and prudence, giving them as model the Sacred Hearts of Jesus
and Mary. Her apostolic ideal in life was “to burn with the desire to do good
to others, especially to youth”, and to “live in abbandonment to God and in the
hands of Mary Immaculate”. Mother Eugenia Ravasco died on 30 December 1900 in
Genoa, consumed by illness. And in 1909 the Congregation she founded received
Pontifical approval.
Today the Congregation of
the Sisters of the Sacred Hearts of Jesus and Mary (also known as the “Ravasco
Institute”) are present in Albania, Italy, Switzerland, Argentina, Bolivia,
Chile, Colombia, Mexico, Paraguay, Venezuela, Africa and the Philippines. They
continue their work in schools, parishes and missions and are especially
dedicated to serving youth and the needy and to promoting the dignity of women.
SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/bl-eugenia-ravasco/
Eugenia Ravasco (1845-1900)
Eugenia Ravasco was born on 4 January 1845 in
Milan, Italy, the third of Francesco Matteo and Carolina Mozzoni Frosconi's six
children. When she was three years old her mother died and her
father moved to Genoa where his two brothers lived, taking with him his eldest
son, Ambrose, and the youngest daughter, Elisa. Eugenia remained in Milan with
her Aunt Marietta Anselmi, who became a second mother to her and carefully
educated her in the faith.
In 1852, the family was
reunited in Genoa and following her father's death in March 1855, Eugenia went
to live for some time with her uncle Luigi Ravasco and her aunt Elisa and their
10 children. Luigi Ravasco was careful to give his nephews and nieces a
Christian upbringing. He was well aware of the anticlericalism on the rise in Italy
at the time and of the efforts of the Freemasons, and was especially worried
about Eugenia's brother, Ambrose, who had come under the influence of this
spreading problem.
From early adolescence,
Eugenia was deeply influenced by her uncle's responsible Christian example and
his generosity towards the poor. Unlike her shy younger sister, Elisa, Eugenia
was expansive and energetic and loved to serve others. Eucharistic worship,
together with devotion to the Sacred Hearts of Jesus and Mary, became an essential
part of her spirituality.
On 21 June 1855, Eugenia
made her First Communion and Confirmation in St Ambrose's Church and from that
day on, whenever she passed a church she would enter it to pray. God was
preparing her for greater things.
In December 1862, her
Uncle died, leaving Eugenia with the responsibility of caring for the family.
With the help of God and the advice of Canon Salvatore Magnasco, she valiantly
faced the problems caused by her brother. Aunt Marietta joined Eugenia to help
the family. Both made every effort to rescue Ambrose, but without success.
Although her aunt wanted
her to marry, Eugenia prayed that the Lord would show her the path to take,
since she felt a growing inner call to religious life. On 31 May 1863 she
received an answer as she entered the Church of St Sabina to pray. Fr Giacinto
Bianchi, an ardent missionary of the Sacred Heart, was celebrating Mass. When
she heard him say to the faithful, "Is there no one out there who feels
called to dedicate themselves to doing good for love of the Heart of
Jesus?", Eugenia understood that God was speaking to her, calling her to
him through the Sacred Heart of Jesus.
Eugenia found a spiritual
director to help her discern what she was feeling, and shortly thereafter she
began to teach catechism in the parish church to the disadvantaged young girls
of the city. Her aunt and those close to her were against this, especially
because these girls were unmannered and street-wise. But Eugenia persevered,
accepting with patience the humiliations that she received from all sides.
Little by little, she won the young girls over, organizing day trips and games
for them and gaining their trust. She reached out to the most uneducated,
neglected girls who, left to themselves, were in danger of going down the same
errant path as her brother Ambrose.
As time went on, Eugenia
felt that God was calling her to found a religious order that would form
"honest citizens in society and saints in Heaven". Other young women
had also joined her in this effort. On 6 December 1868, when she was 23 years
old, she founded the religious congregation of the Sisters of the Sacred
Hearts of Jesus and Mary. Canon (later Archbishop) Magnasco had prepared
her carefully and she continued, together with the sisters, to teach catechism
and to open schools.
Despite open hostility
towards the Church and the activity of the Freemasons, Mother Eugenia opened in
1878 a school for girls to give them Christian instruction and to prepare
"Christian teachers" for the future. She proved courageous in the
face of the persecution and ridicule she received from the local press. She
also gave particular attention to the dying, the imprisoned and those away from
the Church. Notwithstanding her poor health, she travelled around Italy and to
France and Switzerland, opening new communities and attracting religious
vocations.
In 1882 the Congregation
received diocesan approval and in 1884, together with her sisters, Mother
Eugenia made her perpetual profession. She guided the foundations and her
sisters with love and prudence, giving them as model the Sacred Hearts of Jesus
and Mary. Her apostolic ideal in life was "to burn with the desire to do
good to others, especially to youth", and to "live in abbandonment to
God and in the hands of Mary Immaculate". Mother Eugenia Ravasco died on
30 December 1900 in Genoa, consumed by illness. And in 1909 the Congregation
she founded received Pontifical approval.
Today the Congregation
of the Sisters of the Sacred Hearts of Jesus and Mary (also known as the
"Ravasco Institute") are present in Albania, Italy, Switzerland,
Argentina, Bolivia, Chile, Colombia, Mexico, Paraguay, Venezuela, Africa and
the Philippines. They continue their work in schools, parishes and missions and
are especially dedicated to serving youth and the needy and to promoting the
dignity of women.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_ravasco_en.html
BEATIFICATION OF SIX NEW
SERVANTS OF GOD
HOMILY OF JOHN PAUL II
II Sunday of Easter, 27
April 2003
1. "Give thanks to the Lord for he is good, his
love endures forever (Ps 117[118]: 1). This is what the Church
sings today on this Second Sunday of Easter, Divine Mercy Sunday. In
the Paschal Mystery, the comforting design of salvation, God's merciful love
whose privileged witnesses are the saints and blesseds in Heaven, is fully
revealed.
By a providential
coincidence, I have the joy of raising six new Blesseds to the honours of the
altars on this very Sunday on which we celebrate the "Divine
Mercy". Each one of them, in a different way, expressed the Lord's
tender and wonderful mercy: James
Alberione, a priest, Founder of the Pauline Family; Mark
of Aviano, a priest of the Order of Friars Minor Capuchin; Maria
Christina Brando, virgin, Foundress of the Congregation of the Sisters,
Expiatory Victims of Jesus in the Blessed Sacrament; Eugenia
Ravasco, virgin, Foundress of the Congregations of the Daughters of the
Sacred Hearts of Jesus and Mary; Maria
Domenica Mantovani, virgin, Co-Foundress of the Institute of the Little
Sisters of the Holy Family; Julia
Salzano, virgin, Foundress of the Congregation of the Catechist Sisters of
the Sacred Heart.
2. "These
(signs) are written... that believing you may have life in his Name" (Jn
20: 31). The Good News is a universal message destined for the people of all
times. It is personally addressed to each one and asks to be expressed in his
life style. When Christians become "living Gospels", they are
transformed into eloquent "signs" of the Lord's mercy and their
witness touches others' hearts more easily. As docile instruments in the hands
of divine Providence, they have a profound effect on history. This is how it
was with these six new Blesseds, who come from beloved Italy, a land rich in
saints.
3. Bl.
James Alberione felt the need to make Jesus Christ, the Way, the Truth
and the Life, known "to all people of our time with the means of our
time", as he liked to say. He was inspired by the Apostle Paul, whom he
described as a "theologian and architect of the Church", remaining
ever docile and faithful to the Magisterium of the Successor of Peter, a
"beacon" of truth in a world that is so often devoid of sound
spiritual references. "May there be a group of saints to use these
means", this apostle of the new times was in the habit of repeating.
What a formidable
heritage he left his religious family! May his spiritual sons and daughters
keep intact the spirit of their origins, to respond adequately to the needs of
evangelization in the contemporary world.
4. In a different time
and context, Bl.
Mark of Aviano shone with holiness as his soul burned with a longing
for prayer, silence and adoration of God's mystery. This contemplative who
journeyed along the highways of Europe was the centre of a wide-reaching
spiritual renewal, thanks to his courageous preaching that was accompanied by
numerous miracles. An unarmed prophet of divine mercy, he was impelled by
circumstances to be actively committed to defending the freedom and unity of
Christian Europe. Bl. Mark of Aviano reminds the European continent, opening up
in these years to new prospects of cooperation, that its unity will be
sounder if it is based on its common Christian roots.
5. All that God worked
through Maria
Christina Brando is astonishing. Her Eucharistic and expiatory
spirituality is expressed in two lines, like "two branches that stem
from the same trunk": love of God and love of neighbour. Her desire to
take part in Christ's passion, as it were, "overflowed" into
educational works, for the purpose of making people aware of their dignity and
open to the Lord's merciful love.
6. Bl.
Eugenia Ravasco was wholly concerned with spreading love for the
Hearts of Christ and Mary. Contemplating these two Hearts, she was passionately
devoted to serving her neighbour and joyfully devoted her whole life to young
people and the poor. With foresight, she was able to open herself to the
pressing needs of the mission, with special concern for those who had
"fallen away" from the Church.
The words "doing
good for love of the Heart of Jesus", and "burning with desire for
the good of others, especially young people" neatly sum up the charism she
bestowed on her institute.
7. Bl.
Maria Domenica Mantovani followed the same path. This praiseworthy
daughter of the region of Verona, a disciple of Bl. Giuseppe Nascimbeni, was
inspired by the Holy Family of Nazareth to make herself "all things to all
people", ever attentive to the needs of the "poor people". She
was extraordinarily faithful, in all circmstances and to her last breath,
to the will of God, by whom she felt loved and called. What a fine example of
holiness for every believer!
8. Then, what can I say
about Blessed Julia
Salzano? In advance of her time, she was an apostle of the new
evangelization in which she combined apostolic activity with prayer, offered
ceaselessly, especially for the conversion of the "indifferent".
This new Blessed
encourages us to persevere in faith and never to lose our confidence in
God who does all things. Called to be the apostles of modern times, may
believers also be inspired by Bl. Julia Salzano "to instil in many
creatures the immense charity of Christ".
9. "Eternal is
God's mercy" which shines in each one of the new Blesseds. Through them
God has worked great marvels! Truly eternal, O Lord, is your mercy! You never
abandon those who turn to you. With these new blesseds let us repeat to you
with filial confidence:
"Jesus, I trust in
you! Iezu, ufam Tobie!", the words of St Faustina Kowalska.
Help us, Mary, Mother of
Mercy, to proclaim with our lives that "God's love endures for ever".
Now and forever. Amen!
Alleluia!
© Copyright 2003 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Beata Eugenia Ravasco Fondatrice
Milano, 4 gennaio 1845 -
Genova, 30 dicembre 1900
Nacque a Milano il 4
gennaio 1845 in una famiglia nobile e agiata, di sani principi cristiani.
Eugenia Ravasco rimase però, già da bambina, orfana dei genitori e affidata
agli zii, dai quali apprese un grande amore per i poveri. Erede di un ingente
patrimonio, fu promessa in sposa a un marchese, ma Eugenia volle consacrarsi al
S. Cuore di Gesù, cominciando a prestare la sua opera nelle parrocchie e negli
ospedali. Dopo la morte della sorella, nel 1868, ospitò nella sua casa, con il
consenso della diocesi, l'«Associazione per il bene», che sarebbe divenuta la
congregazione delle Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria, con lo scopo di
creare scuole e laboratori per i giovani, l'educazione degli adolescenti, dei
bimbi poveri e l'assistenza degli ammalati. Nel 1883 la comunità venne
aggregata all'Ordine dei Cappuccini. Coinvolse vescovi e ministri, viaggiò per
la sua diffusione per l'Italia e l'Europa, scrisse oltre duemila lettere. Morì
a Genova il 30 dicembre 1900. È stata beatificata da Giovanni Paolo II nel
2003. (Avvenire)
Martirologio
Romano: A Genova, beata Eugenia Ravasco, vergine, che fondò l’Istituto
delle Suore Figlie dei Sacratissimi Cuori di Gesù e di Maria, alle cui cure
affidò l’educazione della gioventù femminile e la dedizione alle necessità dei
malati e dei bambini.
Eugenia Ravasco nacque a Milano il 4 gennaio 1845 in una famiglia nobile ed agiata, di sani principi cristiani, ma conobbe sin dall’infanzia la sofferenza.
Infatti fin da bambina rimase orfana dei genitori, venendo affidata alla zia Marietta Anselmi a Genova; dagli zii assimilò un grande amore per i poveri e già in quegli anni ebbe come direttore spirituale il canonico Salvatore Magnasco, che in seguito diventerà arcivescovo di Genova.
Erede di un ingente patrimonio, suo padre era un banchiere, fu promessa in sposa ad un marchese, ma Eugenia volle consacrarsi al S. Cuore di Gesù, cominciando a prestare la sua opera nelle parrocchie e negli ospedali della città, sotto la guida del sacerdote Giuseppe Como e poi del gesuita Luigi Persoglio.
Dopo la morte della sorella, nel 1868 ospitò a casa sua, con il consenso del vicario della diocesi genovese mons. Magnasco, l’”Associazione per il bene”, i cui membri sarebbero divenuti le “Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria”, congregazione da lei fondata, con lo scopo di creare scuole, associazioni e laboratori per i giovani, l’educazione degli adolescenti, specialmente dei bimbi poveri e l’assistenza degli ammalati.
Insieme alle prime 18 suore, Eugenia Ravasco emise i voti perpetui; nel contempo con la collaborazione del gesuita Persoglio, formulò le regole per l’Istituzione.
Nel 1882 arrivò il riconoscimento canonico e nel 1883 la Comunità venne aggregata all’Ordine dei Cappuccini; coinvolse vescovi e ministri per il progredire dell’Opera, viaggiò per la sua diffusione per l’Italia e l’Europa, scrisse oltre duemila lettere.
Fu una donna, che nella mischia del cambiamento storico-culturale del secondo Ottocento, volle promuovere la condizione della donna, diremmo una vera femminista; la vita di madre Eugenia fu tutta per la Chiesa, i giovani ed i poveri, attinse la sua forza nell’Eucaristia, prendendo come modelli i Cuori di Gesù e di Maria.
Le suore della Congregazione delle “Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria” sono oggi più di 500. La madre fondatrice morì a Genova il 30 dicembre 1900, venne tumulata prima nel cimitero cittadino a Staglieno e poi in seguito traslata nella cripta della Casa-madre dell’Istituto.
Dal 1945 iniziarono i processi canonici per la sua beatificazione; infine il 27 aprile del 2003, papa Giovanni Paolo II l’ha beatificata in Piazza S. Pietro a Roma.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91505
Beata Eugenia
Ravasco Vergine e fondatrice
Milano, 4 gennaio 1845 -
Genova, 30 dicembre 1900
Nacque a Milano il 4
gennaio 1845 in una famiglia nobile e agiata, di sani principi cristiani.
Eugenia Ravasco rimase però, già da bambina, orfana dei genitori e affidata
agli zii, dai quali apprese un grande amore per i poveri. Erede di un ingente
patrimonio, fu promessa in sposa a un marchese, ma Eugenia volle consacrarsi al
S. Cuore di Gesù, cominciando a prestare la sua opera nelle parrocchie e negli
ospedali. Dopo la morte della sorella, nel 1868, ospitò nella sua casa, con il
consenso della diocesi, l'«Associazione per il bene», che sarebbe divenuta la
congregazione delle Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria, con lo scopo di
creare scuole e laboratori per i giovani, l'educazione degli adolescenti, dei
bimbi poveri e l'assistenza degli ammalati. Nel 1883 la comunità venne
aggregata all'Ordine dei Cappuccini. Coinvolse vescovi e ministri, viaggiò per
la sua diffusione per l'Italia e l'Europa, scrisse oltre duemila lettere. Morì
a Genova il 30 dicembre 1900. È stata beatificata da Giovanni Paolo II nel 2003.
Martirologio
Romano: A Genova, beata Eugenia Ravasco, vergine, che fondò l’Istituto
delle Suore Figlie dei Sacratissimi Cuori di Gesù e di Maria, alle cui cure
affidò l’educazione della gioventù femminile e la dedizione alle necessità dei
malati e dei bambini.
Famiglia e infanzia
Eugenia Ravasco nacque a Milano il 4 gennaio 1845, terza dei sei figli di Francesco Matteo Ravasco e Carolina Frasconi Mozzoni. Fu battezzata lo stesso giorno della nascita nella chiesa milanese di Santa Maria della Passione. La sua famiglia era nobile ed agiata: il padre era un banchiere, mentre la madre era una contessa; entrambi erano di sani principi cristiani.
Da bambina rimase orfana di madre, morta nel 1847 a 33 anni. Sconvolto dal dolore, che peggiorò con la morte della secondogenita Costanza, avvenuta poco dopo la scomparsa della madre, Francesco Ravasco decise di tornare nella sua città natale, Genova.
Tuttavia, portò con sé solo il figlio Ambrogio, di nove anni maggiore di
Eugenia, ed Elisa, l’ultima nata, di appena un anno e mezzo. Per la sua salute
malferma, Eugenia rimase a Milano, venendo affidata alla zia Marietta Anselmi.
Fu amata da lei, che non aveva avuto figli propri, con affetto realmente
materno. Compì la sua istruzione iniziale sotto la guida di precettori privati.
A Genova, dallo zio Luigi
Nel 1852 fu invitata dallo zio Luigi, fratello del padre, a raggiungerlo a Genova: papà Francesco non si era liberato dalla sua crisi, anche perché Ambrogio gli dava molte preoccupazioni a causa della sua condotta dissipata. Eugenia soffrì molto per il distacco dalla zia, tanto da ammalarsi. Il suo arrivo non portò a un miglioramento: il padre morì il 20 marzo 1855.
Eugenia fu quindi presa sotto la tutela dello zio Luigi e della moglie di lui, Elisa Parodi, che a loro volta avevano dieci figli: da loro assimilò un grande amore per i poveri. Si affezionò in maniera speciale a sua sorella Elisa: con lei stabilì anche una sintonia profonda sul piano spirituale.
Il 21 giugno 1855, nella Chiesa di Sant’Ambrogio (oggi del Gesù) a Genova,
Eugenia ricevette la Prima Comunione e la Cresima da monsignor Charvaz,
arcivescovo di Genova. Si era preparata sotto la guida del canonico Salvatore
Magnasco, poi vicario generale della diocesi di Genova, che divenne il suo
direttore spirituale.
Sotto un’istitutrice severa
Le due sorelle rimasero dagli zii finché lo zio Luigi non diede loro un appartamento separato, dove vissero con un’istitutrice, la signora Marianna Serra vedova Tanlongo. Eugenia era più vivace della sorella minore, quindi faticò parecchio per sottostare agli ordini dell’istitutrice.
Il fratello Ambrogio, invece, era stato affidato a un uomo di fiducia dello
zio, ma costui non lo teneva affatto sotto controllo. Eugenia provò più volte
ad avvertire il fratello e fu perfino minacciata di morte da lui, armato di
rivoltella.
Erede, ma non felice
Nel dicembre 1862 morì lo zio Luigi: Eugenia divenne quindi erede di un ingente patrimonio. Con accortezza seppe liberarsi dalle mire dell’amministratore che stava portando Ambrogio verso il tracollo finanziario, diventando di fatto padrona di casa. Il nuovo tutore suo e dei fratelli divenne il marchese Bartolomeo Cataldi, che lei conosceva bene.
Eugenia cercava di essere forte, ma rischiava di seguire lo stesso cammino del
padre. A salvarla furono due persone: una cugina, Damaride Parodi, che l’invitò
a pregare e ad affidarsi alla Madonna, e il canonico Magnasco, il quale l’avviò
al volontariato nell’ospedale di Pammatone tra le Dame di Carità di Santa
Caterina in Portoria, perché familiarizzasse col mondo della sofferenza fisica.
Un fidanzamento per convenienza
La zia Marietta, che si era trasferita a Genova per aiutarla, sognava per Eugenia una sistemazione conveniente al suo rango. Durante le vacanze nella località di Murta, la ragazza aveva conosciuto il marchese De Ferrari, un ricco proprietario terriero: la zia riuscì a combinare il fidanzamento.
Tuttavia, appena intuì che quello sarebbe stato un matrimonio d’interesse,
Eugenia troncò la relazione. Dentro di sé, infatti, si chiedeva da tempo se Dio
non avesse altro in serbo per lei.
L’intuizione del 31 maggio 1863
La sera del 31 maggio 1863, Eugenia stava tornando a casa insieme alla sua dama di compagnia, Carla Serra, quando passò per la chiesa di Santa Sabina. Benché stanca, pensò di entrare per una visita a Gesù nel Tabernacolo.
Proprio in quel momento, un sacerdote, don Giacinto Bianchi (Venerabile dal 2008), domandava ai fedeli riuniti in chiesa: «Non c’è proprio nessuno tra voi che si voglia dedicare al bene per amore del Cuore di Gesù?».
Convinta che Dio parlasse attraverso quel sacerdote, Eugenia cadde in ginocchio
e, tra le lacrime, pregò: «O Gesù, se io devo essere quest’a¬nima scelta da voi
per fare questo bene, insegnatemi il modo, datemene l’opportunità; prendetemi
per ma¬no, mandatemi qualcuno a picchiare alla mia porta».
Catechista
Circa quindici giorni dopo, qualcuno bussò alla porta del suo appartamento: erano due ragazze, Adele Molinari e Maria Ferro. Una di loro aveva visto Eugenia pregare e piangere a lungo nella chiesa di santa Sabina, anche dopo la fine della predica di padre Bianchi.
Le ragazze, appartenenti alla Pia Unione delle Figlie di Santa Maria Immacolata, fondata dal parroco di Santa Sabina don Giuseppe Frassinetti (Venerabile dal 1991), volevano proporle di aiutarle a insegnare il catechismo presso la chiesa del Carmine. Eugenia fece una novena, poi acconsentì, a costo di scontrarsi col parere avverso di zia Marietta.
Gli inizi non furono facili: almeno una volta, Eugenia fu sul punto di lasciar
perdere, ma Adele le ricordò che a Gesù non sempre andava tutto bene. Da allora
s’impegnò ancora di più: il risultato fu che le ragazze accorrevano sempre più
numerose alle attività di svago e di preghiera organizzate da lei.
Un’opera a sé
Adele pensava che l’opera catechistica di Eugenia dovesse rientrare in quella di don Frassinetti. Lei chiese quindi consiglio al canonico Magnasco: «Aprite voi una casa, e sarete indipendente nel fare tutto il bene che volete», fu la sua replica.
Di conseguenza, Eugenia rinunciò alla fusione e aprì la porta di casa sua alle giovani che volessero frequentarla per incontri di preghiera, conversazioni religiose e letture spirituali: chiamò l’opera «Associazione per il bene». A lei e ad Adele Molinari si aggregarono poi Carla Serra e Luigia Scionico.
Il 6 dicembre 1868 monsignor Magnasco, dopo aver preparato le quattro giovani
con un corso di Esercizi spirituali, accolse il loro proposito di «fare il
bene» specialmente alla gioventù e consegnò loro un abito grigio-violaceo con
collo bianco, completato dal velo tipico delle dame genovesi.
Le prime iniziative
Oltre all’opera catechistica al Carmine, Eugenia impiantò un laboratorio di ricamo, cucito e confezione di fiori artificiali, per allontanare le ragazze dalla strada. Si occupò anche di seguire la Congregazione del Catechismo di Perseveranza per signore borghesi, alla quale fu indirizzata da monsignor Magnasco.
Intanto la vecchia casa di via del Canneto non bastava più a contenere le
frequentanti, così l’opera dovette traslocare. Fu acquistata una villa,
appartenuta ai marchesi Gropallo, situata sul colle Carignano: divenne ben
presto un centro di animazione culturale e spirituale, con attività per tutti i
ceti sociali, anche se riservate alle donne.
La scuola magistrale e gli ostacoli da parte anticlericale
Progressivamente, Eugenia rimase convinta della necessità di formare pienamente le bambine e le ragazze. Decise quindi di istituire una scuola elementare gratuita, ma servivano maestre diplomate: l’arrivo di Maria Lavarello e di altre due maestre, Isabella e Zita, le concesse di attuare il progetto.
Perché le allieve interne e le sue collaboratrici fossero debitamente preparate, inaugurò anche una scuola normale, ossia una scuola per ottenere il diploma di maestra; in seguito allargò la frequenza anche ad allieve esterne.
Tuttavia, la stampa anticlericale iniziò a criticare pesantemente le scuole di
Eugenia, proprio quando lei aveva iniziato le pratiche per ottenere il loro
riconoscimento legale. Tentò in ogni modo di difendere la libertà delle sue
realizzazioni, appellandosi al Ministro della Pubblica Istruzione e
incontrandolo personalmente, ma non riuscì nel suo intento; dovette quindi
ridurre il numero delle allieve e far andare avanti la scuola come istituto
privato non parificato.
Il riconoscimento diocesano
Nel frattempo, in collaborazione col gesuita padre Luigi Pertoglio, Eugenia procedette alla stesura delle Regole per sé e per le sue compagne. Stabilì anche il nome della loro famiglia religiosa: Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e di Maria.
Quasi a consolarla delle prove subite riguardo alla questione della scuola
magistrale, il 12 gennaio 1882 le arrivò una notizia lieta: monsignor Magnasco,
diventato arcivescovo di Genova nel 1871, riconosceva ufficialmente la sua
istituzione. Così, il 14 ottobre 1884, le prime suore ed Eugenia, ormai Madre
fondatrice, professarono i voti religiosi nella cappella di Villa Gropallo,
diventata Casa madre della Congregazione.
La congregazione si espande
La buona fama delle Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria varcò i confini regionali. La prima casa fuori dalla Liguria era stata fondata nel 1880 a Resina, oggi Ercolano, in provincia di Napoli. Seguirono quelle di Levanto, Corcía¬go, Colazza, Levo e San Maurizio e Ronco di Ghiffa, sul Lago Maggiore. Nel 1899, poi, madre Eugenia iniziò le pratiche per una fondazione a Roma.
Nonostante la sua salute, mai stata florida, avesse iniziato a darle qualche
fastidio in più, viaggiò all’estero e in Italia, per informarsi su come
funzionassero le migliori istituzioni educative. Ricevette le maggiori
influenze, anche per quanto riguarda il suo sistema educativo, dai Fratelli
delle Scuole Cristiane, fondati da san Giovanni Battista de La Salle, ma anche
dai Salesiani: conobbe personalmente san Giovanni Bosco, loro fondatore, e
intrattenne con lui una fitta corrispondenza.
Lo stile di madre Eugenia
Il carattere espansivo che madre Eugenia aveva avuto nell’infanzia aveva lasciato il posto, anche a causa di quanto aveva vissuto, a un piglio deciso e non poco autoritario. Era il suo modo di seguire con attenzione le varie case che si aprivano e la formazione delle nuove suore. «Dio solo» era il suo motto: intendeva mettere Dio al primo posto e insegnava a farlo anche alle sue figlie spirituali.
Alle allieve raccomandava, comunque, di restare santamente allegre. A una di
loro scrisse: «Divertiti, ma custodisci la mente e il cuore. Divertiti, ma le
comunioni che fai siano fervorose. Divertiti, ma non dimenticare la tua tenera
Madre Maria Santissima. Divertiti, ma la preghiera e la meditazione accompagnino
le tue opere durante la giornata, ricordando che solo un attimo di amore di Dio
vale più di tutte le bellezze e le ricchezze del mondo intero».
Gli ultimi anni e la morte
I disturbi di salute di madre Eugenia si moltiplicarono sempre di più: aveva problemi cardiaci, era affetta da diabete, spesso aveva coliche epatiche e anche la pleurite. Spesso doveva fermarsi per qualche tempo, ma riprendeva subito la sua attività. Dal 1876, ormai, si muoveva solo in carrozzella.
Oltre alla propria condizione fisica, le questioni burocratiche legate alle varie case la facevano penare. Ad esempio, la costruzione della nuova sede dell’educandato la lasciò senza soldi. Inoltre, aveva un rapporto molto difficile con la vicaria generale, che la osteggiò particolarmente nei suoi ultimi cinque anni di vita. Infine, il fratello Ambrogio, malato di mente, morì senza riacquistare la lucidità neppure per un momento: madre Eugenia aveva pregato a lungo per lui, nel suo pellegrinaggio a Lourdes del 1879.
Il 30 dicembre 1900 fu il suo turno, nella Casa madre del suo Istituto. Prima
di rendere l’anima a Dio, a 55 anni, diede un’ultima raccomandazione: «Vi
lascio tutte nel Cuore di Gesù».
La causa di beatificazione
La causa di beatificazione di madre Eugenia fu istruita nella diocesi di Genova, a partire dal 1948. Secondo le procedure in vigore, il 10 dicembre 1964 si ebbe il decreto sugli scritti, mentre l’introduzione della causa, ossia l’inizio della fase romana, avvenne il 26 gennaio 1981. Il decreto di convalida del processo informativo diocesano e di quello apostolico porta la data del 18 aprile 1986.
La “Positio super virtutibus”, consegnata nel 1992, fu esaminata dai Consultori
teologi della Congregazione delle Cause dei Santi il 14 marzo 2000, mentre il 6
giugno dello stesso anno i cardinali e i vescovi membri della stessa
congregazione la valutarono positivamente. Infine, il 1° luglio 2000, il Papa
san Giovanni Paolo II autorizzava la promulgazione del decreto con cui madre
Eugenia Ravasco veniva dichiarata Venerabile.
Il miracolo e la beatificazione
Come potenziale miracolo per ottenere la beatificazione fu considerato il caso di Eilen Jiménez Cardozo, una bambina di Cochabamba, in Bolivia. Rimasta paralizzata per quattro anni, aveva ripreso a camminare dopo che fu espressamente chiesta l’intercessione di madre Eugenia per lei.
Il decreto di convalida dell’inchiesta diocesana sull’asserito miracolo è stato emesso il 17 ottobre 1998. La Commissione medica della Congregazione delle Cause dei Santi, il 17 gennaio 2002, si pronunciò a favore dell’inspiegabilità scientifica della guarigione. I consultori teologi, il 14 maggio seguente, confermarono il nesso tra la guarigione e l’intercessione richiesta, mentre i cardinali e i vescovi della Congregazione diedero la loro risposta affermativa il 4 giugno 2002. Con la promulgazione del decreto sul miracolo, il 5 luglio 2002, per madre Eugenia Ravasco si apriva definitivamente la via verso gli altari.
La sua beatificazione si svolse in piazza San Pietro a Roma il 27 aprile 2003, insieme a quella di altri cinque Venerabili. La sua memoria liturgica, per la diocesi di Genova e per la congregazione da lei fondata, fu stabilita al 23 ottobre.
I resti mortali della Beata Eugenia Ravasco sono esposti alla venerazione dei
fedeli nella cripta della cappella della Casa madre delle Figlie dei Sacri
Cuori, in piazza Carignano a Genova.
Le suore dell’Istituto Ravasco oggi
Le Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria, più note come suore dell’Istituto Ravasco, hanno ottenuto il pontificio Decreto di Lode il 23 novembre 1907. Portano avanti la loro missione educativa in appoggio alle parrocchie, ma anche in asili e scuole, e s’impegnano per la promozione della donna.
Sul continente europeo contano case, oltre che in Italia (la Casa generalizia è a Roma), in Albania e in Svizzera. Hanno una presenza massiccia nel Sud America, precisamente in Argentina, Bolivia, Brasile, Cile, Colombia, Messico, Paraguay, Venezuela. Completano il quadro delle case in terra di missione quelle in Costa d’Avorio e nelle Filippine.
Autore: Emilia Flocchini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91505
Eugenia Ravasco (1845-1900)
Eugenia Ravasco nacque
a Milano il 4 gennaio 1845, terza dei sei figli del banchiere genovese
Francesco Matteo e della nobildonna Carolina Mozzoni Frosconi. Fu battezzata
nella basilica di Santa Maria della Passione e ricevette i nomi di Eugenia,
Maria. Nel 1848, dopo la morte della giovane moglie, il padre ritornò a Genova
conducendo con sé il primogenito, Ambrogio, e l'ultima figlia Elisa, di appena
un anno e mezzo.
Eugenia restò a Milano
con la sorellina Costanza, affidata alle cure della zia Marietta Anselmi che,
come madre vera, provvide alla sua crescita, educandola con amore e anche con
fermezza. Eugenia, vivace ed espansiva, nella sua infanzia la ritenne sua mamma
e si legò a lei di affetto tenerissimo.
Nel 1852, si ricongiunse
con la famiglia a Genova che da allora divenne sua sede definitiva. Qui conobbe
lo zio Luigi Ravasco che tanta parte ebbe nella sua formazione, la zia Elisa
Parodi e i suoi dieci figli con i quali visse per qualche tempo. Ma si
affezionò particolarmente alla sorella minore, Elisa, riservata e sensibile,
stabilendo con lei una profonda sintonia spirituale.
Dopo tre anni, nel marzo
1855, morì anche il padre. Luigi Ravasco, banchiere e cristiano convinto, si
prese cura dei nipoti orfani; provvide alla loro formazione ed affidò le due
sorelle ad una governante qualificata. Eugenia, di carattere pronto e di indole
esuberante, soffrì non poco sotto il regime alquanto severo della sig. Serra,
ma seppe sottomettersi con docilità.
Il 21 giugno 1855, nella
Chiesa di Sant'Ambrogio (oggi, del Gesù) in Genova, a 10 anni, ricevette la
Prima Comunione e la Cresima a cui si era preparata sotto la guida del Canonico
Salvatore Magnasco. Da quel giorno si sentì attratta dal mistero della Presenza
Eucaristica, tanto da non passare davanti ad una chiesa senza entrarvi per
adorare il Santissimo Sacramento. Il culto dell'Eucaristia divenne uno dei
cardini della sua spiritualità, insieme al culto del Cuore di Gesù e di Maria
Immacolata. Mossa da innata compassione verso coloro che soffrono, fin
dall'adolescenza donò largamente e di cuore ai poveri, ai bisognosi, ben
contenta di fare per questo anche dei sacrifici. Nel dicembre 1862, Eugenia Ravasco
perse anche l'appoggio dello zio Luigi. Da lui raccolse non solo l'eredità
morale di grande rettitudine, coerenza cristiana e munificenza verso i poveri,
ma anche la responsabilità della famiglia, ora nelle mani di amministratori non
sempre fedeli. Non si perse d'animo. Confidando in Dio e consigliata dal
Canonico Salvatore Magnasco, futuro Arcivescovo di Genova, e da saggi avvocati,
si mise alla guida degli affari di famiglia. Non le riuscì invece di salvare il
fratello dalla strada su cui si era messo e che lo portò alla rovina morale e
fisica. Fu una sofferenza tra le più acute e anche una grande prova per la sua
fede.
In questo stesso periodo,
la zia Marietta Anselmi avviò i preparativi per dare alla nipote un brillante
futuro di sposa. Ma Eugenia pregava ardentemente il Signore di mostrarle la
vera strada per lei. Avvertiva in sé desideri più alti.
Il 31 maggio 1863, nella
Chiesa di Santa Sabina in Genova, dove era entrata per salutare Gesù
Eucaristia, attraverso le parole del sacerdote che in quel momento parlava ai
fedeli, Eugenia Ravasco ricevette l'invito divino a “consacrarsi a fare il
bene per amore del Cuore di Gesù”. Fu l'evento che illuminò il suo futuro e le
cambiò la vita. Sotto la guida del direttore spirituale, si mise senza riserve a
disposizione di Dio, consacrando a lui, alla sua gloria e al bene delle anime
la vita, le energie di mente e di cuore e il patrimonio ereditato dai suoi:
“Questi denari — ripeteva — non sono miei, ma del Signore, io ne sono solo
depositaria” (cfr Positio C.I., 70).
Sopportò con fortezza le
rimostranze dei parenti e il disprezzo delle signore del suo ceto e cominciò
con coraggio a fare il bene intorno a sé. Insegnò il catechismo nella sua
parrocchia di Nostra Signora del Carmine, collaborò con le Figlie
dell'Immacolata nell'opera di Santa Dorotea come assistente delle bambine del
rione; aprì la sua casa per dare loro istruzione religiosa, e laboratori di
cucito e ricamo. Come Dama di Carità di Santa Caterina in Portoria, assistette
i malati dell'Ospedale di Pammatone e dei Cronici; visitò i poveri, recando il
conforto della sua carità. Provava grande pena specialmente nel vedere tante
ragazze e tanti bambini abbandonati a loro stessi, esposti ad ogni pericolo e
del tutto ignari delle cose di Dio.
Il 6 dicembre 1868, a 23
anni, fondò la Congregazione religiosa delle Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e
di Maria, con la missione di “fare il bene” specialmente alla gioventù.
Sorsero così le scuole, l'insegnamento del catechismo, le associazioni, gli
oratori. Il progetto educativo di Madre Ravasco era di educare i giovani e
formarli ad una vita cristiana solida, operosa, aperta, perché fossero “onesti
cittadini in mezzo alla società e santi nel cielo”; volle educarli alla fede e
alla lettura dei fatti in prospettiva storico-salvifica, proponendo loro la
santità come meta di vita.
Nel 1878, in un'epoca di
aperta ostilità alla Chiesa e di laicizzazione della vita sociale, Eugenia
Ravasco, attenta ai bisogni del suo tempo, aprì una sua Scuola Magistrale
“Normale” Femminile, con lo scopo di dare alle giovani un'istruzione
cristianamente orientata e di preparare “maestre cristiane” per la società.
Per quest'opera che le stava tanto a cuore, affrontò, con fortezza e fidando in
Dio, gli attacchi velenosi della stampa avversa.
Ardente di carità attinta
dal Cuore di Gesù e animata dalla volontà di aiutare il prossimo, d'intesa con
i parroci organizzò esercizi spirituali, ritiri, funzioni religiose e sacre
missioni popolari, provando grande conforto nel vedere tanti cuori tornare a
Dio e incontrarlo nella sua misericordia, e pregava: “Cuore di Gesù,
concedetemi di poter fare questo bene e nessun altro, dappertutto”. Promosse
il culto del Cuore di Gesù, dell'Eucaristia, del Cuore Immacolato di Maria;
aprì associazioni per le madri di famiglia del popolo e per quelle benestanti.
Raggiunse con la sua carità i moribondi, i carcerati, i lontani dalla Chiesa.
Estese lo sguardo alle missioni, un sogno che si avvererà dopo la sua morte.
Nel 1884, con altre
consorelle, Eugenia Ravasco fece la professione perpetua. Si adoperò per lo
sviluppo e il consolidamento dell'Istituto che, approvato dalla Chiesa
diocesana nel 1882, diventerà di diritto pontificio nel 1909.
Aprì alcune case filiali
che visitò nonostante la malferma salute. Guidò la comunità con amore,
lungimiranza e prudenza, ritenendosi l'ultima tra le sorelle; si impegnò per
mantenere accesa nelle sue figlie la fiamma della carità e lo zelo per la
salvezza del mondo, proponendo loro come modello i Cuori di Gesù e di Maria.
Visse di fede, di
preghiera, di sofferenza, di adesione alla volontà di Dio. “Bruciare del
desiderio del bene altrui, specie della gioventù”, fu l'ideale apostolico;
“Vivere abbandonata in Dio e nelle mani di Maria Immacolata” fu il suo
impegno di vita.
Purificata con la prova
della malattia, dell'incomprensione e dell'isolamento all'interno della
Comunità, Eugenia Ravasco fino all'ultimo non si stancò di prodigarsi con
passione evangelica per la salvezza delle anime, specie dei giovani di ogni età
e condizione sociale.
Nel 1892, ad un anno
dalla “Rerum
Novarum” del Papa Leone XIII, affrontò con notevoli sacrifici e umiliazioni
la costruzione di un edificio in piazza Carignano a Genova, per farne la “Casa
per le giovani operaie”. Nel 1898, due anni prima di morire, ancora per le
ragazze lavoratrici fondò l'Associazione di Santa Zita. Contemporaneamente,
fiduciosa nella provvidenza divina, costruì il “Teatrino” per i momenti di
svago delle giovani dell'Oratorio e delle numerose associazioni dell'Istituto,
ritenendo la gioia l'atmosfera educativa più efficace: “Siate allegre —
ripeteva — divertitevi, ma santamente...”; e alle Suore: “La vostra gioia
attiri altri cuori a lodare Dio” (dagli Scritti).
Consumata nella salute,
Eugenia Ravasco si spense a Genova a 55 anni, nella Casa Madre dell'Istituto,
la mattina del 30 dicembre 1900. “Vi lascio tutte nel Cuore di Gesù” fu il
suo congedo.
Nel 1948, S.E. il Card.
Giuseppe Siri, Arcivescovo di Genova, ne introduce la causa di beatificazione.
Il 1° luglio del 2000, Anno Giubilare, il Santo Padre Giovanni Paolo II ne
riconosce l'eroicità delle virtù, dichiarandola Venerabile. Il 5 luglio 2002,
lo stesso Giovanni Paolo II firma il Decreto di approvazione del miracolo della
guarigione della bambina Eilen Jiménez Cardozo, di Cochabamba, in Bolivia,
ottenuto per l'intercessione di Madre Eugenia Ravasco.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_ravasco_it.html
Sabato, 11 dicembre 1982
Care sorelle in Cristo,
e voi tutti, qui presenti!
1. Il 12 gennaio 1882,
l’Arcivescovo di Genova, Monsignor Salvatore Magnasco, erigeva in Congregazione
diocesana l’Istituto delle “Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria”, fondato da
Madre Eugenia Ravasco e ne approvava le Regole.
Sono trascorsi cent’anni da
quella fausta data, e prima di concludere le cerimonie commemorative del
Centenario avete desiderato questo incontro, in un’Udienza speciale a voi
riservata, per dimostrare non solo la vostra fede, ma anche la vostra gioia,
nello spirito della venerata Fondatrice, che tanto amò, venerò, servì il
Vicario di Cristo nella persona di Pio IX e di Leone XIII. Sono molto lieto
pertanto di accogliervi in questa festosa circostanza, e, mentre porgo alla
Madre Generale, a tutte le Suore, presenti e lontane, e a voi amici, alunni ed
ex alunni, il mio cordiale ed affettuoso saluto, desidero anche ringraziare
sentitamente per questo gesto di amore e di devozione, che grandemente mi
conforta.
Era giusto ricordare
solennemente quegli inizi umili, semplici, nascosti, perché in cento anni
l’opera di suor Eugenia Ravasco, riconosciuta poi dalla Santa Sede nel 1909, si
è dilatata in Italia ed all’Estero, moltiplicando le Scuole Materne,
Elementari, Medie, Superiori e Professionali, i Corsi di Lavoro Femminile, i
Convitti, le Case per la gioventù studentesca e lavoratrice, i Corsi di
Catechesi, gli Oratori festivi, i Centri Missionari e di vita contemplativa, ed
anche l’attività di assistenza ai malati, agli anziani, ai mendicanti, nonché
l’impegno nella pastorale delle parrocchie. Per il servizio ecclesiale che esse
svolgono nelle rappresentanze Pontificie, desidero esprimere una speciale
parola di apprezzamento e di gratitudine.
Per questi cento anni di
fervore, di dinamismo apostolico e caritativo, soprattutto di intenso lavoro
nel campo della scuola e della formazione, che hanno mantenuto e dilatato il
carisma originario della Fondatrice, bisogna ringraziare prima di tutto il
Signore, che suscitò nel secolo scorso questa anima generosa ed eroica e poi ha
continuato a incrementarne le opere e a infervorarne le religiose, consacrate
in modo particolare ai Sacri Cuori di Gesù e di Maria. Voi, care sorelle, avete
mantenuto accesa la fiaccola della vostra Fondatrice! Siate benedette! Voi ben
conoscete il commovente e significativo episodio della sua chiamata, quando, a
diciotto anni, la sera del 31 maggio 1863, tornando da una passeggiata, entrò
nella Chiesa di santa Sabina a Genova e dal sacerdote che in quel momento
predicava, il Servo di Dio Don Giacinto Bianchi, ardente missionario del Sacro
Cuore, sentì dire queste parole: “Non v’è proprio nessuno tra voi che si voglia
dedicare al bene per amore del Cuore di Gesù?”. Fu come un lampo di luce e di
grazia: la giovane Eugenia ebbe un sussulto, intuì la chiamata soprannaturale,
e, immersa in profonda preghiera, disse: “Gesù, se io devo essere quest’anima
scelta da voi per fare il bene, insegnatemene il modo, datemene l’opportunità,
prendetemi per mano, mandate a picchiare alla porta di casa mia!”. Fu quello il
primo inizio, che si sviluppò poi lentamente e coraggiosamente con
l’“Associazione per il bene”, con il lavoro di ricamo e cucito per le ragazze
del popolo, con l’insegnamento del catechismo nella parrocchia, con gli
incontri spirituali per le signore dell’aristocrazia, con la scuola gratuita
per i bambini, con l’educandato per gli orfani, con la “Normale” di Genova, e
poi via via con altre varie istituzioni, assecondata e seguita da altre giovani
generose e decise come lei, fino al nostro tempo.
2. Voi conoscete la vita,
l’opera e la spiritualità di Madre Eugenia Ravasco: essa, in tempi di aperta
ostilità alla Chiesa ed alla religione, ebbe l’intuizione del valore
fondamentale della scuola per formare e preservare la società nella fede
cristiana e si dedicò totalmente a questo ideale, passando attraverso tante
dolorose vicende, conflitti e contrasti, preoccupazioni ed umiliazioni, non
ultima la dolorosa malattia che per vent’anni la fece soffrire, portandola alla
morte appena cinquantacinquenne, il 30 dicembre 1900, proprio al termine
dell’Anno Santo, del quale si era fatta apostola. Fu una vita breve, ma
intensa, caratterizzata da saggezza e lungimiranza, per cui sgorga spontaneo
per voi, sue Figlie, l’augurio di mantenere costante e ardente il suo spirito,
nonostante le difficoltà che sempre ci sono sul cammino della verità e della
salvezza. Essa un giorno così scriveva nel suo diario: “In questa vita ogni
giorno crescono le spine e solo chi ha pazienza trova pace nella rassegnazione”
(6 agosto 1893). E in una lettera annotava: “Come è ingegnoso il nostro Dio!
Come sa mettere la spina a tempo opportuno per provare la fedeltà delle anime
sue!” (18 gennaio 1890). Il tema delle “spine” è continuo negli scritti di
Madre Eugenia ed è di sprone e di incoraggiamento per tutti, per accettare con
realismo la vita e l’apostolato: “Tutto da Dio quanto ci accade - ripeteva -
tutto per Dio quanto si fa”.
3. Leggendo le lettere di
Madre Eugenia e seguendola nelle sue varie attività, sempre accompagnata dalla
malattia, si rimane impressionati dalla energia della sua volontà e nello
stesso tempo dalla grande sensibilità del suo cuore. Preoccupazioni di ogni
genere la affliggono e la tormentano, turbamenti circa le nuove fondazioni,
crucci per la formazione delle suore, intime ansietà, sconforti, tribolazioni
fisiche e spirituali; e tuttavia essa continua la sua strada intrepida e
fiduciosa, sempre gentile, signorile, dignitosa, cordiale. Quale fu il segreto
della sua personalità? Si può dire che Madre Eugenia costruì sulla roccia della
fede, della grazia, della fiducia costante e paziente, della preghiera, della
devozione eucaristico-mariana, memore di ciò che disse Gesù: “Chiunque ascolta
le mie parole e le mette in pratica, è simile ad un uomo saggio, che ha
costruito la sua casa sulla roccia. Cadde la pioggia, strariparono i fiumi,
soffiarono i venti e si abbatterono su quella casa ed essa non cadde, perché
era fondata sulla roccia” (Mt 7, 24-25). Eroica nel compimento del suo
dovere, umile e obbediente alla Direzione Spirituale, non temeva di esigere
anche l’eroismo. Scriveva: “A chi ha responsabilità raccomando energia e
fermezza, a chi dipende, sottomissione e docilità. Senza ciò non andrete
avanti, ma finirete con una confusione che vi diminuirà lo spirito e vi farà
perdere la virtù” (19 aprile 1889). Questo suo insegnamento è assai valido per
tutti e per sempre, perché in ogni epoca e durante ogni esistenza soffiano i
venti e le tempeste, e perciò la struttura della propria fede e della propria
formazione deve poggiare sulla stabile roccia!
4. Nel suo ultimo
scritto, Madre Eugenia Ravasco lasciava come per testamento alle sue suore
queste toccanti parole: “Dio-Anima-Eternità. Tutto il resto è nulla! . . .
Vivere abbandonata in Dio e nelle braccia della Vergine Immacolata; operare
sempre per Dio solo; sempre, tanto nella prosperità che nelle avversità; amarlo
questo Dio, con tutto il trasporto dell’anima. Amare lui solo, Bene supremo,
Padre amorevole, unico fine. E per amore piegarsi, adorando, alla sua volontà
sempre e in tutto!”. Sono affermazioni commoventi e preziose, che ci illuminano
e confortano nella quotidiana fatica di vivere e che ripropongo a voi, Figlie
dei Cuori di Gesù e di Maria, come efficace programma di vita consacrata,
mentre con grande effusione imparto a tutte la propiziatrice benedizione
apostolica.
Desidero aggiungere ora
un particolare saluto al gruppo di industriali provenienti da Macerata ed
esprimere loro la mia sincera riconoscenza per la generosa attività di
solidarietà verso il popolo polacco, di cui si sono fatti promotori su proposta
della locale sezione dell’UNITALSI.
Il vostro gesto, carissimi, si volge verso la terra che mi ha dato i natali, testimoniando verso di essa sentimenti di fraterna partecipazione. Esso mi è pertanto vivamente gradito. Ricompensi il Signore questo vostro atto di carità, ricambiandolo col dono di copiosi favori celesti dei quali vuol essere pegno la benedizione che di cuore imparto a voi ed ai vostri familiari.
Copyright © Libreria
Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
CAPPELLA PAPALE PER LA
BEATIFICAZIONE DI SEI SERVI DI DIO
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
II Domenica di Pasqua, 27
aprile 2003
1. "Celebrate il
Signore perché è buono, perché eterna è la sua misericordia" (Sal 117,1).
Così canta la Chiesa oggi, in questa seconda domenica di Pasqua, Domenica
della Divina Misericordia. Nel Mistero pasquale si rivela appieno il consolante
disegno salvifico dell'amore misericordioso di Dio, del quale sono testimoni
privilegiati i Santi e i Beati del Paradiso.
Per una provvidenziale
coincidenza, ho la gioia di elevare agli onori degli altari sei nuovi Beati
proprio in questa Domenica in cui celebriamo la "Divina
misericordia". In ciascuno di essi, in maniera diversa, si è manifestata
la tenera e sorprendente misericordia del Signore: Giacomo
Alberione, presbitero, fondatore della Famiglia Paolina; Marco
d'Aviano, presbitero, dell'Ordine dei Frati Minori Cappuccini; Maria
Cristina Brando, vergine, fondatrice della Congregazione delle Suore
Vittime Espiatrici di Gesù Sacramentato; Eugenia
Ravasco, vergine, fondatrice della Congregazione delle Figlie dei Sacri
Cuori di Gesù e di Maria; Maria
Domenica Mantovani, vergine, cofondatrice dell'Istituto Piccole Suore della
Sacra Famiglia; Giulia
Salzano, vergine, fondatrice della Congregazione delle Suore Catechiste del
Sacro Cuore.
2. "Questi (segni)
sono stati scritti... perché, credendo, abbiate la vita nel suo nome" (Gv 20,31).
La Buona Novella è un messaggio universale destinato agli uomini di tutti i
tempi. Esso è diretto personalmente a ciascuno e chiede di essere tradotto in
vita vissuta. Quando i cristiani diventano "vangeli viventi", si
trasformano in "segni" eloquenti della misericordia del Signore e la
loro testimonianza raggiunge più facilmente il cuore delle persone. Quali docili
strumenti nelle mani della Provvidenza divina, incidono profondamente nella
storia. Così è avvenuto per questi sei nuovi Beati, che provengono dalla cara
Italia, terra feconda di santi.
3. Il beato Giacomo
Alberione intuì la necessità di far conoscere Gesù Cristo, Via Verità
e Vita, "agli uomini del nostro tempo con i mezzi del nostro tempo" -
come amava dire - , e si ispirò all'apostolo Paolo, che definiva "teologo
e architetto della Chiesa", rimanendo sempre docile e fedele al Magistero
del Successore di Pietro, "faro" di verità in un mondo spesso privo
di saldi riferimenti ideali. "Ad usare questi mezzi ci sia un gruppo di
santi", soleva ripetere questo apostolo dei tempi nuovi.
Quale formidabile eredità
egli lascia alla sua Famiglia religiosa! Possano i suoi figli e le sue figlie
spirituali mantenere inalterato lo spirito delle origini, per corrispondere in
modo adeguato alle esigenze dell’evangelizzazione nel mondo di oggi.
4. In un'epoca e in un
contesto diversi rifulse per santità il beato Marco
d'Aviano, nel cui animo ardeva il desiderio di preghiera, di silenzio e di
adorazione del mistero di Dio. Questo contemplativo itinerante per le strade
dell'Europa fu al centro di un vasto rinnovamento spirituale grazie ad una
coraggiosa predicazione accompagnata da numerosi prodigi. Profeta disarmato
della misericordia divina, fu spinto dalle circostanze ad impegnarsi
attivamente per difendere la libertà e l'unità dell'Europa cristiana. Al
continente europeo, che si apre in questi anni a nuove prospettive di
cooperazione, il beato Marco d'Aviano ricorda che la sua unità sarà più
salda se basata sulle comuni radici cristiane.
5. Sorprendente è quanto
Iddio ha compiuto attraverso Maria
Cristina Brando. La sua è una spiritualità eucaristica ed espiatrice, che
si articola in due linee come "due rami che partono dallo stesso tronco":
l'amore di Dio e quello del prossimo. Il desiderio di prendere parte alla
passione di Cristo viene come "travasato" nelle opere educative,
finalizzate a rendere le persone consapevoli della loro dignità e ad aprirsi
all'amore misericordioso del Signore.
6. Protesa interamente a
diffondere l'amore ai Cuori di Cristo e di Maria fu la beata Eugenia
Ravasco. Contemplando questi due Cuori, Ella si appassionò al servizio del
prossimo e consumò la vita con letizia per i giovani e i poveri. Seppe aprirsi
con lungimiranza alle urgenze missionarie, con una speciale sollecitudine per i
"lontani" dalla Chiesa.
L'espressione: "fare
il bene per amore del Cuore di Gesù" e "bruciare del desiderio del
bene degli altri, specialmente della gioventù", ben sintetizza il suo
carisma, che ha consegnato al suo Istituto.
7. Sulla medesima scia si
colloca la beata Maria
Domenica Mantovani. Questa degna figlia della terra veronese, discepola del
beato Giuseppe Nascimbeni, si ispirò alla santa Famiglia di Nazaret per farsi
"tutta a tutti", sempre attenta alle necessità del "povero
popolo". Straordinario fu il suo modo di essere fedele in ogni
circostanza sino all'ultimo respiro alla volontà di Dio, dal quale si sentiva
amata e chiamata. Che bell'esempio di santità per ogni credente!
8. Che dire, poi, della
beata Giulia
Salzano? Precorrendo i tempi, fu un’apostola della nuova evangelizzazione,
nella quale unì l'azione apostolica alla preghiera, offerta senza sosta
specialmente per la conversione delle persone "indifferenti".
Questa nuova Beata ci
incoraggia a perseverare nella fede e a non perdere mai la fiducia in Dio,
che tutto opera. Chiamati ad essere gli apostoli dei tempi moderni, possano i
credenti ispirarsi anche alla beata Giulia
Salzano "per infondere in tante creature la carità immensa di
Cristo".
9. "Eterna è la
misericordia di Dio!", che risplende in ciascuno dei nuovi Beati.
Attraverso di loro Iddio ha realizzato grandi meraviglie! Davvero eterna, o
Signore, è la tua misericordia! Tu non abbandoni chi a Te ricorre. Insieme a
questi nuovi Beati con filiale fiducia ti ripetiamo: Gesù, confido in Te!
Aiutaci, Maria, Madre
della Misericordia, a proclamare con la nostra esistenza che "eterna è la
misericordia di Dio". Ora e sempre. Amen! Alleluia!
© Copyright 2003 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
A PESCARA LA PRIMA DI "EUGENIA RAVASCO. IL COLORE DELL'EDUCAZIONE"
L' Istituto Ravasco, in collaborazione con la Regione Abruzzo (Presidenza del Consiglio Regionale), la Provincia e il Comune di Pescara, l'Arcidiocesi di Pescara-Penne, presenta il Jobel Teatro in "EUGENIA RAVASCO. IL COLORE DELL'EDUCAZIONE", racconto teatrale che debutterà in prima nazionale nel Teatro Massimo di Pescara sabato 27 ottobre alle ore 21.00.
La presentazione dello spettacolo sarà integrata il giorno successivo, domenica
28 alle ore 17.30 presso la Sala Consiliare del Comune di Pescara dalla conferenza:
IL COLORE DELL'EDUCAZIONE. LA SFIDA EDUCATIVA DI EUGENIA RAVASCO. Pedagogia e
comunicazione cristiana sull'esempio del "metodo Ravasco"
• L'INIZIATIVA
A quattro anni dalla
beatificazione di Eugenia Ravasco - avvenuta per opera di Giovanni Paolo II il
27 aprile 2003, in occasione della sua festa liturgica (27 ottobre), l'Istituto
Ravasco, in collaborazione con l'Arcidiocesi di Pescara-Penne, la Regione
Abruzzo, la Provincia e il Comune di Pescara, presenta una due giorni
interamente dedicata alla figura storica e al messaggio pedagogico e spirituale
della propria Fondatrice.
Madre Eugenia Ravasco (Milano
1845 - Genova 1900)
Proveniente da una famiglia aristocratica e benestante, operò prevalentemente a Genova, dedicandosi con passione all'insegnamento del catechismo, all'assistenza dei malati e all'aiuto dei poveri.
Nel 1863, a 23 anni, fondò la Congregazione religiosa delle Figlie dei Sacri
Cuori di Gesù e Maria (Istituto Ravasco) con il compito di educare i giovani e
formarli ad una vita cristiana solida e operosa, aprendo scuole, convitti e
opere assistenziali, bruciando "dal desiderio del bene altrui, specie
della gioventù".
Spingendo lo sguardo lontano aprì case in più città d'Italia pensando con
slancio anche alle missioni.
La storia e il
"metodo" di Eugenia Ravasco diviene un esempio nel tempo. Un modello
a cui guardare e lasciarsi ispirare nella vita quotidiana e nel percorso di
crescita educativa.
Da tale presupposto
prende le mosse la manifestazione che vedrà M. Ravasco e il Suo Istituto al
centro dell'attenzione il 27 e il 28 ottobre 2007 a Pescara.
Un'iniziativa rivolta a tutti che, attraverso l'utilizzo di più mezzi di comunicazione (spettacolo teatrale, conferenza) si propone di raggiungere su più livelli un'ampia fascia di pubblico: operatori scolastici, religiosi, famiglie, studiosi e, naturalmente, soprattutto i giovani.
Appuntamenti tra spettacolo, pedagogia e spiritualità, per parlare con
profondità e allo stesso tempo con appassionante freschezza di una donna
"rivoluzionaria".
Una scelta coraggiosa che
M. Mariagrazia Mancini (superiora generale della Congregazione) ha portato
avanti convinta della necessità di "utilizzare nuovi mezzi, aprire nuove
vie" per facilitare la trasmissione del carisma di cui l'Istituto è
custode, per rispondere alle esigenze comunicative di una società in veloce
mutamento. Una società che, nel caos delle sue infinite proposte, rimane
profondamente bisognosa di chiari e positivi esempi a cui guardare.
Nasce così l'idea di allestire un'opera teatrale professionale costruita a partire dagli scritti autografi e dalle testimonianza biografiche sulla Ravasco.
In questa direzione si orienta la stabile collaborazione dell'Istituto con il Jobel Teatro di Roma.
Realtà artistica professionale fondata a Roma nel 2000 dal regista Lorenzo
Cognatti e operante su tutto il territorio nazionale con progetti teatrali e
video mirati a dar voce a storie capaci ancora oggi di far riflettere,
interrogare, emozionare, arricchire e crescere il proprio pubblico.
"Creare un testo
drammaturgico originale e un allestimento teatrale sulla figura di M. Eugenia
Ravasco - spiega Gabriele Tozzi, direttore organizzativo del Jobel Teatro - è
di sicuro una grande responsabilità. Raccontare la vita di una donna che ha
saputo farsi esempio per tanta e tanta gente, al punto tale da rimanere come un
solido punto di riferimento nel tempo, anche molti anni dopo la sua scomparsa,
per tutte quelle nuove generazioni che ancora oggi si formano nei canali
pedagogici da lei fondati. Raccontare una storia passata; raccontare una storia
presente".
La direzione dell'opera è
a cura di Lorenzo Cognatti, che firma una toccante sintesi capace di unire in
un'unica, poetica azione scenica le varie sfaccettature di una donna protesa
tra la terra e il cielo, l'impegno sociale e la ricerca spirituale. Un racconto
per tutti, accessibile a più livelli, nel quale la parola, il movimento e la
musica diventano sfumature intrecciate di una sola, appassionante storia.
Nei panni di Eugenia Ravasco un'intensa e diretta Marinella Montanari.
Il racconto teatrale
"EUGENIA RAVASCO. IL COLORE DELL'EDUCAZIONE" debutterà in prima
nazionale nel Teatro Massimo di Pescara sabato 27 ottobre alle ore 21.00.
L'opera sarà integrata il
giorno successivo, domenica 28 alle ore 17.30 presso la Sala Consiliare del
Comune di Pescara (P.zza Italia 9) dalla conferenza: LA SFIDA EDUCATIVA DI
EUGENIA RAVASCO: PEDAGOGIA E COMUNICAZIONE CRISTIANA SULL'ESEMPIO DEL
"METODO RAVASCO".
Tra i relatori: Dr.
Luciano D'Alfonso (Sindaco del Comune di Pescara), S.E. Mons. Tommaso
Valentinetti (Vescovo dell'Arcidiocesi di Pescara - Penne), M. Mariagrazia
Mancini (Superiora Generale dell'Istituto), Lorenzo Cognatti (Autore e Regista
dell'opera), Marinella Montanari (Interprete principale dell'opera) e Mons.
Michele Giulio Masciarelli (Scrittore, teologo, autore di testi sulla M.
Ravasco).
Info e prenotazioni:
cell. 347.54.50.245
• L'ISTITUTO RAVASCO
E LA CITTA' DI PESCARA
L'Istituto Ravasco, fin
dalla propria fondazione avvenuta a Genova nel 1868, opera incessantemente per
la ricerca e la promozione di un sistema educativo capace di accompagnare
bambini e giovani in una crescita equilibrata e completa che non trascuri alcun
aspetto della persona: trasmissione tecnica e culturale, responsabilità
sociale, maturazione umana, consapevolezza spirituale.
In tale contesto si
inserisce il rapporto antico e solido dell'Istituto con il territorio di
Pescara, che vide le prime suore arrivare nel 1921 (ma già dal 1905 erano
attive in Abruzzo, nella città di Palombara). In oltre 86 anni di presenza in
città l'Istituto ha contribuito alla formazione di generazioni di giovani
chiamati negli anni a costituire il tessuto connettivo della stessa Pescara.
Qui le religiose gestiscono oggi due grandi centri scolastici (a Pescara
Centrale e a Porta Nuova), prestano servizio nelle parrocchie di Beato Nunzio e
S. Teresa di Spoltore, nella Caritas e nella Diocesi, estendendo la propria
presenza anche nei comuni circostanti: Collecorvino (PE), Atri (TE), Fara S.
Martino (CH), Palena (AQ), Raiano (AQ).
Proseguendo la via aperta con coraggio dalla propria fondatrice, l'Istituto
Ravasco si impegna ancora oggi in opere di pastorale parrocchiale e giovanile,
nella gestione di scuole, pensionati, convitti e in attività di
alfabetizzazione e promozione della donna in Italia e nel mondo (Svizzera,
Albania, America Latina, Africa, Filippine).
iXenia, realizzazione siti internet
P.Iva 06874921007
SOURCE : https://web.archive.org/web/20080926201530/http://www.jobelteatro.it/news.html?newsid=23
Den salige Eugenia Ravasco
(1845-1900)
Minnedag: 30.
desember
Den salige Eugenia Ravasco ble født den 4. januar 1845
i Milano i regionen Lombardia i Nord-Italia. Hun var den tredje
av seks barn av Francesco Matteo Ravasco og Carolina Mozzoni Frosconi, en
adelig og velstående familie. Men da hun var tre år gammel, døde hennes mor, og
faren flyttet for å finne arbeid i Genova, hvor hans to brødre bodde. Han tok
med seg sin eldste sønn Ambrosius og sin yngste datter Elisa. Eugenia ble
værende i Milano sammen med sin fromme tante Marietta Anselmi, som ble som en
andre mor for henne og som omhyggelig ga henne opplæring i troen og en stor
kjærlighet for de fattige.
I 1852 ble familien
gjenforent i Genova, men faren døde i mars 1855. Da dro Eugenia for å bo en tid
sammen med sin onkel Luigi Ravasco og sin tante Elisa og deres ti barn. Luigi
Ravasco var svært from og omhyggelig med å gi sine nevøer og nieser en kristen
oppdragelse. Han var klar over antiklerikalismen som var på fremmarsj i Italia
på denne tiden på grunn av frimurernes anstrengelser, og han var spesielt
bekymret over Eugenias bror Ambrosius, som hadde kommet under innflytelse av
dette voksende problemet.
Fra tidlig ungdom var
Eugenia dypt influert av sin onkels ansvarlige kristne eksempel og hans
sjenerøsitet overfor de fattige. I motsetning til sin sky lillesøster Elisa var
Eugenia åpenhjertig og energisk og elsket å tjene andre. Eukaristisk tilbedelse
og hengivenhet til Jesu og Marias hellige hjerter ble en viktig del av hennes
spiritualitet. Den 21. juni 1855 mottok Eugenia sin første kommunion og
fermingens sakrament i kirken Sant’Ambrogio, og etter den dagen pleide hun å gå
inn og be hver gang hun passerte en kirke.
I desember 1862 døde
hennes onkel Luigi, og den knapt attenårige Eugenia fikk ansvaret for å ta seg
av familien. Med Guds hjelp og etter råd fra kannik Salvatore Magnasco møtte
hun tappert de problemene som ble skapt av hennes bror Ambrosius, som sluttet
seg til de antiklerikale elementene. Tante Marietta sluttet seg til Eugenia for
å hjelpe familien. Begge gjorde alle anstrengelser for å redde Ambrosius, men
uten suksess.
Eugenia var arving til en
betydelig formue og hun ble lovet bort til ekteskap med en marki. Selv om
tanten ønsket at hun skulle gifte seg, ba Eugenia om at Herren måtte vise henne
hvilken vei hun skulle velge, siden hun følte et voksende indre kall til et
religiøst liv. Den 31. mai 1863 fikk hun et svar da hun gikk inn i kirken Santa
Sabina for å be. P. Giacinto Bianchi, en lidenskapelig misjonær av Jesu hellige
Hjerte, feiret messen. Da hun hørte ham si til de troende: «Er det ikke noen
der ute som føler et kall til å vie seg til å gjøre det gode av kjærlighet til
Jesu Hjerte?» Eugenia forsto at Gud talte til henne og kalte seg til Ham
gjennom Jesu hellige Hjerte.
Eugenia fant en åndelig
veileder for å hjelpe seg med å avklare hva hun følte, og kort etter begynte
hun å undervise byens vanskeligstilte unge jenter i katekismen i sognekirken.
Hennes tante og de som sto henne nær, var motstandere av dette, spesielt siden
disse jentene var gatevante og uten manerer. Men Eugenia holdt ut og aksepterte
med ydmykhet de ydmykelsene som hun mottok fra alle kanter. Litt etter litt
vant hun jentene over, organiserte dagsturer og leker for dem og vant deres
tillit. Hun nådde ut til de mest uutdannede og forsømte jentene som var
overlatt til seg selv og i fare for å gå den samme villfarelsenes vei som
hennes bror Ambrosius.
Etter hvert følte Eugenia
at Gud kalte henne til å grunnlegge en religiøs kongregasjon som skulle skape
«ærlige borgere i samfunnet og helgener i himmelen». Andre unge kvinner hadde
også sluttet seg til henne i hennes arbeid. Etter søsterens død grunnla den
23-årige Eugenia den 6. desember 1868 kongregasjonen Figlie dei Sacri
Cuori di Gesù e Maria eller «Døtre av Jesu og Marias hellige
hjerter» (Filiarum SS Cordium Iesu et Mariae – CCIM), som også
kalles Instituto Ravasco. Kannik (senere erkebiskop) Magnasco hadde
forberedt henne omhyggelig, og hun fortsatte sammen med søstrene å gi
katekismeundervisning og å åpne skoler.
Til tross for åpent
fiendskap mot Kirken og frimurernes aktiviteter åpnet Moder Eugenia i 1878 en
skole for jenter for å gi dem kristen opplæring og for å forberede «kristne
lærere» for fremtiden. Hun viste seg modig overfor forfølgelsene og
latterliggjøringen hun møtte fra den lokale pressen. Han ga også spesiell oppmerksomhet
til de døende, de fengslede og de som var borte fra Kirken. Til tross for sin
dårlige helse reiste hun rundt i Italia og til Frankrike og Sveits, åpnet nye
kommuniteter og trakk til seg religiøse kall. I 1882 mottok kongregasjonen
godkjennelse fra bispedømmet, og i 1883 ble kommuniteten tilknyttet
kapusinerordenen. I 1884 avla Moder Eugenia sine høytidelige løfter sammen med
sine søstre.
Hun døde den 30. desember
1900 i Genova, nesten 56 år gammel. Hun ble først gravlagt på kirkegården i
Staglieno og senere overført til krypten i instituttets moderhus. I 1909 fikk
hennes kongregasjon den pavelige approbasjon. I dag er søstrene til stede i
Albania, Italia, Sveits, Argentina, Bolivia, Chile, Colombia, Mexico, Paraguay,
Venezuela, Afrika og Filippinene. De fortsetter sitt arbeid i skoler, sogn og
misjoner og er spesielt viet til å tjene de unge og de trengende og å fremme
kvinners verdighet.
Fra 1945 begynte den
kanoniske prosessen for hennes saligkåring. Hennes saligkåringssak ble
offisielt åpnet i 1981. Den 1. juli 2000 ble hennes «heroiske dyder» anerkjent
og hun fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 5. juli 2002
undertegnet den hellige pave Johannes Paul II (1978-2005)
dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hennes
forbønn. Hun ble saligkåret av paven den 27. april 2003 i Roma sammen med fem
andre. Hennes minnedag er dødsdagen 30. desember.
Kilder: Index99,
CSO, Patron Saints SQPN, santiebeati.it, vatican.va, EWTN/OR - Kompilasjon og
oversettelse: p.
Per Einar Odden
Opprettet: 6. juli 2005
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/eravasco
Eugenia Ravasco (1845-1900)
Eugenia Ravasco nació
en Milán el 4 de Enero de 1845, la tercera, entre seis hijos del banquero
genovés Francisco Mateo y de la noble Carolina Mozzoni Frosconi.
Fue bautizada en la
Basílica de Santa María de la Pasión, con los nombres de Eugenia, María. La
familia, acomodada y religiosa, le ofreció un ambiente rico de afecto, de fe y
educación refinada.
Luego de la muerte
prematura de dos hijos pequeños y de su joven esposa, el padre regresó a la
Ciudad de Génova, llevando consigo al primogénito, Ambrosio y a la menor,
Elisa, quien contaba apenas año y medio de edad.
Eugenia permaneció en
Milán con la hermanita Constancia, confiada a los cuidados de la tía Marieta
Anselmi, quien, como verdadera madre, la acompañó en su crecimiento, educándola
con amor pero también con firmeza. Eugenia, vivaz y expansiva, en su infancia
la consideró su verdadera madre y demostró hacia ella un afecto muy tierno.
En 1852 decidieron fuera
a vivir a Génova con su familia. La separación de su tía le causó un dolor muy
hondo, a tal punto que enfermó. En Génova, desde entonces su ciudad adoptiva,
encontró nuevamente a su padre y a los dos hermanos; conoció al tío Luis
Ravasco, quien tanto aportó a su formación; a la tía Elisa Parodi y a sus diez
hijos con quienes convivió durante algún tiempo. De manera especial se encariñó
a su hermana menor, Elisa, reservada y sensible, estableciendo con ella una
profunda sintonía espiritual.
Al cabo de tres años, en
marzo de 1855, falleció también su padre. Luis Ravasco, banquero y cristiano
convencido, se responsabilizó de los tres sobrinos huérfanos cuidando de su
formación: confió a una Institutriz cualificada las dos niñas. Eugenia de
carácter vivaz y exuberante sufrió bastante bajo el régimen severo adoptado por
la señora Serra, pero supo aceptarlo con docilidad.
El 21 de junio de 1855,
en la Iglesia de San Ambrosio (hoy Iglesia “de Jesús”) en Génova, a los 10
años, recibió la primera Comunión y la Confirmación luego de una atenta
preparación realizada por el Canónigo Salvador Magnasco. Desde ese día se
sintió atraída por el misterio de la presencia Eucarística, de tal manera que
no pasaba delante de ninguna Iglesia sin entrar para adorar el SSmo.
Sacramento. El culto a la Eucaristía es en efecto uno de los goznes de su
espiritualidad, junto al culto de los Corazones de Jesús y de María Inmaculada.
Movida por una compasión connatural hacia los que sufren, desde su adolescencia
donó abundantemente y de todo corazón a los necesitados, muy contenta de hacer
sacrificios personales para lograrlo. En diciembre de 1862, la joven Eugenia
perdió también el apoyo del tío Luis, quien había sido para ella más que padre.
Recibió de Él no solamente la herencia moral de grande rectitud, coherencia
cristiana y gran liberalidad hacia los pobres, sino también la responsabilidad
de la familia, ahora en las manos de administradores no siempre fieles. No se
acobardó. Confiando en Dios y aconsejada por el canónigo Magnasco, futuro
Arzobispo de Génova, y por sabios abogados, tomó las riendas de los negocios de
familia. Lamentablemente no logró salvar al hermano del camino extraviado por
el que estaba marchando y que lo llevó a un extremo degrado moral y físico. Fue
éste uno de los mayores sufrimientos para la Madre y una grande prueba para su
Fe. En este mismo período la tía Marieta inició los preparativos para conseguir
para la sobrina un brillante porvenir de esposa. Pero Eugenia oraba
ardientemente en su corazón, para que Dios le mostrara el verdadero camino por
donde deseaba llevarla. Tenía aspiraciones más elevadas. El 31 de mayo de 1863,
en la Iglesia de Sta. Sabina en Génova, en donde entrara para saludar a Jesús
Eucarístico, mediante las palabras del Misionero P. Jacinto Bianchi, quien
estaba en ese momento dirigindose a los fieles, Eugenia Ravasco recibió la
invitación divina a “consagrarse para hacer el bien por amor al Corazón de
Jesús”. Fue el acontecimiento que iluminó su futuro y cambió su vida. Bajo la
guía del Director espiritual, ella se puso sin reservas a disposición de Dios,
consagrándole a Él, a su gloria y al bien de las almas, sus energías de
inteligencia y de corazón y el patrimonio heredado de los suyos: “Este dinero
—acostumbraba repetir— no es mío, sino del Señor, yo soy solamente la
depositaria” (cfr. Positio C.I., 70)
Soportó con fortaleza las
protestas de los parientes, las críticas y el desprecio de las damas de su
misma clase social e inició con valor a “hacer el bien” a su alrededor. Dio
clases de catecismo en su Parroquia, N.S. del Carmen; colaboró con las Hijas de
la Inmaculada en la Obra de S. Dorotea, como asistenta de las niñas del barrio,
enseñó costura y bordado. Como “Dama de Caridad” de S. Catalina en Portoría,
asistió a los enfermos en el Hospital de Pammatone y de los Crónicos; visitó a
los pobres en sus casas, llevando el consuelo de su caridad. Sentía una grande
pena viendo a tantos niños y jovencitas abandonados a sí mismos, en medio de
toda clase de peligros y totalmente ignorantes de las cosas de Dios.
El 6 de diciembre de
1868, a los 23 años, fundó la Congregación religiosa de las Hijas de los
Sagrados Corazones de Jesús y de María, con la misión de hacer el bien
especialmente a la juventud. Se iniciaron así las escuelas, la enseñanza del
catecismo, las asociaciones, los oratorios; el proyecto educativo de la Madre
Ravasco consistía en educar a los jóvenes y formarlos a una vida cristiana
activa y abierta, para que fueran “honestos ciudadanos en medio de la sociedad
y santos en el cielo”; educarlos a los valores trascendentes y al mismo tiempo
a la lectura de los acontecimientos en perspectiva histórico-salvífica. Les
propuso la santidad como meta de la vida.
En 1878, en un período de
abierta hostilidad a la Iglesia y de laicización de la vida social, Eugenia
Ravasco, atenta a las necesidades de su tiempo, dio inicio a una Escuela Normal
femenina, con la finalidad de darle a las jóvenes una instrucción orientada
cristianamente y de preparar “maestras cristianas” para la sociedad. Para
llevar a cabo esta obra, pupila de sus ojos, se enfrentó con fortaleza y
confiando en Dios sólo, a los ataques venenosos de la prensa de opinión
laicista.
Encendida de caridad
ardiente a imitación del Corazón de Jesús y animada por la voluntad de ayudar a
su prójimo, de acuerdo con los Párrocos, organizó Ejercicios Espirituale,
Retiros, Ceremonias religiosas y Sagradas Misiones Populares, hallando un
grande consuelo viendo a muchos corazones que retornaban a Dios para encontrar
su misericordia mediante la oración, el canto litúrgico y los Sacramentos.
Oraba: “Corazón de Jesús, concededme porder hacer este bien y niguno otro, en
todas partes”.
Soñaba con poder ir a
Misiones, pero ello no se concretizó sino después de su fallecimiento. Promovió
el culto del Corazón de Jesús, de la Eucaristía, del Corazón Inmaculado de
María; organizó Asociaciones para las Madres de Familia, tanto pobres como acomodadas;
a estas últimas propuso ayudar a las jóvenes necesitadas y proveer a las
Iglesias pobres. Alcanzó con su caridad a los moribundos, encarcelados, los
lejanos de la Iglesia. Vivió de fe, de oración, de sufrimiento, de abandono en
la Voluntad de Dios.
En 1884, junto con otras
cohermanas, Eugenia Ravasco hizo su Profesión Perpetua. Siguió entregada al
desarrollo y fortalecimiento del Instituto, el cual, aprobado por la Iglesia
Diocesana en 1882, obtendrá la aprobación pontificia en 1909. Fundó algunas Casas
Filiales que visitó no obstante su poca salud. Guió la Comunidad con amor,
prudencia y la mirada hacia el futuro, considerándose la última de las
hermanas. Trabajó para mantener encendida en sus hijas la llama de la caridad y
grande celo para la salvación del mundo, proponiéndoles como modelos los
Corazones SS.mos de Jesús y de María. “Arder en el deseo del bien ajeno,
especialmente de la juventud” fue su ideal apostólico; “Vivir abandonada en
Dios y en las manos de María Inmaculada” fue su programa de vida.
Purificada por la prueba
de la enfermedad, de la incomprensión y del aislamiento dentro de la misma
Comunidad, Eugenia Ravasco nunca desistió de actuar con pasión evangélica para
la salvación de las almas, especialmente de la juventud de toda edad y
condición social. En 1892, un año después de la Encíclica “Rerum
Novarum” de S.S. el Papa León XIII, quiso construir un edificio en la
plaza de Carignano, en Génova, para hacer de él la “Casa de las Obreras”: las
jóvenes, quienes trabajaban en las fábricas y en los talleres de artesanía,
hallarían en el un hogar seguro y la posibilidad de una formación cristiana. En
1898, para las jóvenes que trabajaban a servicio de las familias, fundó la
Asociación de Sta. Zita; al mismo tiempo construyó el “pequeño teatro” para
los momentos recreativos de las jóvenes del Oratorio y de las numerosas
Asociaciones que estaban organizadas en el Instituto, convencida de que la
alegría es la atmósfera educativa más eficaz: “Estad alegres —acostumbraba
repetir— divertios, pero santamente...” y a las religiosas: “Vuestro gozo
atraiga otros corazones para alabar a Dios” (de sus escritos).
Consumida por la
enfermedad Eugenia Ravasco falleció en Génova en vísperas de cumplir sus 56
años de vida, en la Casa Madre del Instituto, en la madrugada del 30 de
diciembre de 1900.
“Os dejo a todas en el
Corazón de Jesús” fueron sus palabras de despedida de las hijas y de sus
queridas jóvenes.
En 1948 S. E. Mons. José
Siri, Arzobispo de Génova, da inicio al Proceso Diocesano. El 1 de julio del
2000, año Jubilar, el S. Padre Juan Pablo II reconoce la heroicidad de sus
virtudes. El 5 de julio del 2002 el mismo S. Padre Juan Pablo II firma el
Decreto de aprobación del milagro —la curación de la niña Eilen Jiménez
Cardozo de Cochabamba (Bolivia)— obtenido por intercesión de Madre Eugenia
Ravasco.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_ravasco_sp.html
1. "Dad gracias
al Señor porque es bueno, porque es eterna su misericordia" (Sal 117,
1). Así canta la Iglesia hoy, en este segundo domingo de Pascua, domingo
de la Misericordia divina. En el misterio pascual se revela plenamente el
consolador designio salvífico del amor misericordioso de Dios, cuyos testigos
privilegiados son los santos y los beatos del paraíso.
Por una providencial coincidencia,
tengo la alegría de elevar al honor de los altares a seis nuevos beatos
precisamente en este domingo, en el que celebramos la "Misericordia
divina". En cada uno de ellos, de manera diversa, se manifestó la tierna y
sorprendente misericordia del Señor: Santiago
Alberione, presbítero, fundador de la Familia Paulina; Marcos
de Aviano, sacerdote, de la Orden de Frailes Menores Capuchinos; María
Cristina Brando, virgen, fundadora de la congregación de Religiosas
Víctimas Expiadoras de Jesús Sacramentado; Eugenia
Ravasco, virgen, fundadora de la congregación de las Hijas de los Sagrados
Corazones de Jesús y de María; María
Dominga Mantovani, virgen, cofundadora del instituto de las Hermanitas de
la Sagrada Familia; y Julia
Salzano, virgen, fundadora de la congregación de las Hermanas Catequistas
del Sagrado Corazón.
2. "Estos
(signos) se han escrito para que, (...) creyendo, tengáis vida en su
nombre" (Jn 20, 31). La buena nueva es un mensaje universal destinado
a los hombres de todos los tiempos. Se dirige personalmente a cada uno, y exige
que se haga realidad en la vida ordinaria. Cuando los cristianos llegan a ser
"evangelios vivientes", se transforman en "signos"
elocuentes de la misericordia del Señor, y su testimonio llega más fácilmente
al corazón de las personas. Como dóciles instrumentos en las manos de la divina
Providencia, influyen profundamente en la historia. Así sucedió con estos seis
nuevos beatos, que provienen de la querida Italia, tierra fecunda en santos.
3. El beato Santiago
Alberione intuyó la necesidad de dar a conocer a Jesucristo, camino,
verdad y vida, "a los hombres de nuestro tiempo con los medios de nuestro
tiempo" —como solía decir—, y se inspiró en el apóstol san Pablo, a quien
definía "teólogo y arquitecto de la Iglesia", permaneciendo siempre
dócil y fiel al magisterio del Sucesor de Pedro, "faro" de verdad en
un mundo a menudo privado de sólidos puntos de referencia ideales. "Que un
grupo de santos use estos medios", solía repetir este apóstol de los
tiempos nuevos.
¡Qué extraordinaria
herencia lega a su Familia religiosa! Ojalá que sus hijos e hijas espirituales
mantengan inalterado el espíritu de los orígenes, para corresponder de modo
adecuado a las exigencias de la evangelización en el mundo de hoy.
4. En una época y en
un ambiente diversos resplandeció por su santidad el beato Marcos
de Aviano, en cuya alma ardía el deseo de oración, de silencio y de
adoración del misterio de Dios. Este contemplativo itinerante por los caminos
de Europa fue artífice de una vasta renovación espiritual gracias a una
intrépida predicación acompañada por numerosos prodigios. A este profeta
desarmado de la misericordia divina las circunstancias lo llevaron a
comprometerse activamente en la defensa de la libertad y de la unidad de la
Europa cristiana. Al continente europeo, que se abre en estos años a nuevas
perspectivas de cooperación, el beato Marcos de Aviano le recuerda que su
unidad será más sólida si se basa en sus raíces cristianas comunes.
5. Es sorprendente
lo que Dios realizó a través de María
Cristina Brando. Su espiritualidad es eucarística y de expiación, y se
articula en dos líneas como "dos ramas que parten del mismo
tronco": el amor a Dios y el amor al prójimo. Su deseo de participar
en la pasión de Cristo "se trasvasa" a las obras educativas,
destinadas a hacer que las personas sean conscientes de su dignidad y se abran
al amor misericordioso del Señor.
6. La beata Eugenia
Ravasco se dedicó enteramente a difundir el amor a los Corazones de
Cristo y de María. Contemplando estos dos Corazones, se apasionó por el
servicio al prójimo y entregó con alegría su vida al servicio de los jóvenes y
los pobres. Supo abrirse con clarividencia a las urgencias misioneras, con
especial solicitud por los que estaban "alejados" de la Iglesia.
Las expresiones:
"hacer el bien por amor al Corazón de Jesús" y "desear
ardientemente el bien de los demás, especialmente de la juventud",
sintetizan muy bien su carisma, que legó a su instituto.
7. En la misma línea
se sitúa la beata María
Dominga Mantovani. Esta digna hija de la tierra veronesa, discípula del
beato Giuseppe Nascimbeni, se inspiró en la Sagrada Familia de Nazaret para
hacerse "toda a todos", siempre atenta a las necesidades del
"pueblo pobre". Fue extraordinario su modo de ser fiel en toda
circunstancia hasta el último suspiro a la voluntad de Dios, por quien se
sentía amada y llamada. ¡Qué hermoso ejemplo de santidad para todo
creyente!
8. Y ¿qué decir de
la beata Julia
Salzano? Anticipando los tiempos, fue un apóstol de la nueva
evangelización, en la que unió la acción apostólica y la oración, ofrecida sin
cesar especialmente por la conversión de las personas "indiferentes".
Esta nueva beata nos
estimula a perseverar en la fe y a no perder jamás la confianza en Dios,
que lo hace todo. Los creyentes, llamados a ser los apóstoles de los tiempos
modernos, han de inspirarse también en la beata Julia Salzano "para
infundir en numerosas criaturas la inmensa caridad de Cristo".
9. "Es eterna
la misericordia de Dios", que resplandece en cada uno de los nuevos
beatos. A través de ellos, Dios realizó grandes maravillas. En verdad, Señor,
es eterna tu misericordia. No abandonas a quien recurre a ti. Juntamente con
estos nuevos beatos, te repetimos con confianza filial: ¡Jesús, en ti
confío!
Ayúdanos, María, Madre de
la Misericordia, a proclamar con nuestra existencia que "es eterna la
misericordia de Dios". Ahora y siempre. Amén. Aleluya.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Eugênia Ravasco (1845-1900)
Eugênia Ravasco, nasceu
em Milão no dia 4 de Janeiro de 1845, terceira dos seis filhos do banqueiro
genovês Francisco Mateus e da nobre senhora Carolina Mozzoni Frosconi.
Foi batizada na Basílica
de Santa Maria da Paixão e recebeu o nome de Eugênia Maria. A família rica e
religiosa, lhe ofereceu um ambiente cheio de afetos, de fé e uma fina educação.
Depois da morte prematura de dois filhinhos e também da perda da jovem mulher,
o pai retornou a Gênova, levando consigo o primogênito Ambrósio e a última
filha Elisa com apenas um ano e meio.
Eugênia ficou em Milão
com a irmãzinha Constância, entregue aos cuidados da tia Marieta Anselmi, que
como uma verdadeira mãe, cuidou do seu crescimento, educando-a com amor, mas
também com firmeza. Eugênia, vivaz e expansiva, na sua infância, a considerou
sua mãe e se uniu a ela com grande afeto.
No ano de 1852 se reuniu
a sua família em Gênova. O desapego da tia lhe causou uma dor fortíssima, que a
fez adoecer. Em Gênova, sua sede definitiva, reencontrou o pai e os dois
irmãos. Conheceu o tio Luís Ravasco que tanto influenciou na sua formação. E
também a tia Elisa Parodi e os seus dez filhos com os quais Eugênia viveu por
algum tempo. Mas se afeicionou particularmente a sua irmã menor, Elisa, que era
reservada e sensível, estabelecendo com ela uma profunda sintonia espiritual.
Após três anos, em março
de 1855, morreu também seu pai. O tio Luís Ravasco, banqueiro e cristão
convicto, assumiu os seus sobrinhos órfãos. Providenciou a todos uma boa
formação e confiou as duas irmãs a uma governanta qualificada. Eugênia de
caráter vivo e exuberante sofreu muito com a maneira bastante severa usada pela
senhora Serra, mas também soube submeter-se docilmente.
Em 21 de junho de 1855 na
Igreja de Santo Ambrósio (hoje de Jesus) em Gênova, com dez anos, recebeu a
Primeira Comunhão e a Crisma, tendo sido preparada pelo Canônico Salvatore
Magnasco. Daquele dia em diante se sente atraída pelo mistério da Presença
Eucarística. Quando passava diante de uma Igreja entrava para adorar o
Santíssimo Sacramento. O culto à Eucaristia, de fato, é o fundamento da sua
espiritualidade, unido ao culto do Coração de Jesus e de Maria Imaculada.
Movida pela grande compaixão que tinha em sua alma por aqueles que sofrem,
desde sua adolescência se doa com amor generoso aos pobres e aos necessitados,
contente de fazer algum sacrifício.
Em dezembro de 1862,
morreu o seu tio Luís que para ela, era mais que um pai. Dele herdou não só a
retidão moral, mas também a coerência cristã e a generosidade para com os
pobres. Não perdeu o ânimo! Confiando em Deus e aconselhada pelo Canônico
Salvatore Magnasco, futuro Arcebispo de Gênova e de sábios advogados, ela
assume a responsabilidade de administrar os bens da família, até então nas mãos
de administradores nem sempre honestos.
Fez de tudo, porém não
pode salvar o seu irmão Ambrósio da estrada que o levava à ruína moral e
física. Este foi dos seus sofrimentos o mais atroz e também uma grande prova
para sua fé.
Neste mesmo período a tia
Marieta Anselmi começou os preparativos para dar à sobrinha um brilhante futuro
como esposa, mas Eugênia em seu coração, pedia ardentemente ao Senhor que lhe
mostrasse o verdadeiro caminho. Desejava algo mais para si.
Em 31 de Maio de 1863,
entrou na Igreja de Santa Sabina em Gênova, para saudar Jesus Eucarístico.
Através das palavras do sacerdote, que naquele momento falava aos fiéis,
Eugenia Ravasco, recebe o convite divino a “consagrar-se a fazer o bem por
amor ao Coração de Jesus”. Este foi o evento que iluminou o seu futuro e lhe
transformou a vida. Com a ajuda do seu diretor espiritual, se coloca
inteiramente a disposição de Deus, consagrando sem reservas à glória de Deus
todo o seu ser: a energia da mente e do coração e também o patrimônio herdado
da sua família: “esta riqueza — repetia — não é minha, mas do Senhor, eu sou
somente a administradora” (cfr.: Positio C.L, 70).
Suportou com firmeza a
reação dos parentes, as críticas e o desprezo dos senhores, da sua condição
social. Começou com coragem a fazer o bem ao redor de si. Ensinou o Catecismo
na Paróquia de Nossa Senhora do Carmo, colaborou com as Filhas da Imaculada na
Obra de Santa Dorotéia, como assistente das crianças vizinhas. Abriu a sua casa
para dar-lhes instrução religiosa e escola de costura e bordado. Com as damas
de Santa Catarina de Portoria, assistiu aos doentes do Hospital de Pammatone.
Visitou os pobres nas suas casas levando o conforto da sua caridade. Sentia
grande dor, especialmente, ao ver tantas crianças e jovens abandonados a si
mesmos, expostos a todos os perigos e sem conhecimento das coisas de Deus.
Em 6 de Dezembro de 1868,
com 23 anos fundou a Congregação Religiosa das Filhas dos Sagrados Corações de
Jesus e de Maria com a missão de fazer o bem à juventude. Surgiram, assim as
Escolas, o ensino do Catecismo, as Associações e os Oratórios. O projeto
educativo de Madre Ravasco era: educar os jovens e formá-los a uma vida cristã
sólida, operosa e aberta para que fossem “honestos cidadãos em meio a
sociedade e santos no céu”, educá-los à transcendência e, ao mesmo tempo a uma
leitura dos fatos numa perspectiva histórico-salvífica propondo-lhes a
santidade como meta de vida.
Em 1878, numa época de
grande hostilidade à Igreja e de laicisação social, Eugênia Ravasco atenta às
necessidades do seu tempo, abre uma Escola “Normal” Feminina, com o objetivo
de dar às jovens uma orientação cristã e de preparar professoras cristãs para a
sociedade. Por esta obra, que tanto amava, enfrentou com fortaleza, confiando
só em Deus, os ataques maldosos da imprensa contrária.
Inflamada de ardente
caridade, que lhe vinha do coração de Jesus e animada da vontade de ajudar o
próximo na vida espiritual, de acordo com os párocos, organizou exercícios
espirituais, retiros, celebrações religiosas e missões populares. Sentia grande
conforto ao ver tantos corações voltarem para Deus e fazerem experiência da sua
misericórdia através da oração, do canto sacro e dos Sacramentos. Rezava:
“Coração de Jesus, concede-me de fazer este bem e — nenhum outro — em toda
parte”.
Estendeu o olhar à
missão Ad Gentes, um projeto que se realiza após sua morte. Promoveu o
culto ao Coração de Jesus, à Eucaristia e ao Coração Imaculado de Maria. Abriu
Associações para as mães de família do povo e para as aristocratas, a estas
últimas propôs que ajudassem às jovens necessitadas e às Igrejas pobres.
Avizinhou com sua caridade os moribundos, os encarcerados e os afastados da
Igreja.
Viveu de fé, de oração,
de sofrimento e de abandono à vontade de Deus.
Em 1884, junto com outras
irmãs Eugênia Ravasco fez a Profissão Perpétua. Continuou a interessar-se pelo
desenvolvimento e consolidação do Instituto que é aprovado pela Igreja
Diocesana em 1882, e será de Direito Pontifício em 1909.
Abriu algumas casas que
por ela foram visitadas, não obstante, a sua pouca saúde. Guiou a sua
comunidade com amor, prudência e visão de futuro. Considerando-se a última
entre as irmãs, empenhou-se para manter acesa em suas filhas a chama da
caridade e do zelo pela salvação do mundo, propondo-lhes como modelo os
Corações Santíssimos de Jesus e de Maria. O seu ideal apostólico foi: “Arder
de desejo pelo bem dos outros, especialmente da juventude”, o seu empenho de
vida: “Viver abandonada em Deus e nos braços de Maria Imaculada”.
Purificada com a prova da
doença, da incompreensão e do isolamento dentro da comunidade, Eugênia Ravasco
não deixou jamais de trabalhar com paixão evangélica pela salvação,
especialmente, dos jovens de qualquer idade e de condição social.
Em 1892, um ano após
a Rerum Novarum do Papa Leão XIII, desejou construir um edifício na
Praça Carignano, em Gênova, para fazer a “casa das operárias”: as jovens que
trabalhavam nas fábricas e nas lojas de artesanatos. Estas, haviam encontrado
uma casa segura e a possibilidade de uma formação humana e cristã.
Em 1898, sempre para as
jovens operárias, fundou a Associação de Santa Zita. Ao mesmo tempo construiu o
“teatrinho”, para os momentos de lazer dos jovens do oratório e das numerosas
Associações do Instituto. Para Madre Eugenia a alegria era a atmosfera
educativa mais eficaz — “Ela repetia: sede alegres, diverti-vos, mas santamente”,
às irmãs: “que a vossa alegria atraia outros corações para louvarem a Deus”
(dos Escritos).
Consumada em sua saúde,
Madre Eugênia morre em Gênova, com 55 anos, na Casa Mãe do Instituto, na manhã
de 30 de Dezembro de 1900. “Deixo-vos todas no Coração de Jesus”, foi sua
saudação final às filhas e às caríssimas jovens.
Em 1948, sua Eminência
Giuseppe Siri, Arcebispo de Gênova, introduz o Processo Diocesano. Em 1 de
Julho de 2000, Ano Jubilar, o Santo Padre João Paulo II reconhece a heroicidade
das virtudes declarando-a Venerável. Em 5 de Julho de 2002, o mesmo João Paulo
II firma o Decreto de Aprovação da cura da menina Eilen Jiménez Cardozo, de
Cochabamba na Bolívia, concedido pela intercessão de Madre Eugênia Ravasco.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_ravasco_po.html
Sábado, 11 de Dezembro de
1982
Prezadas Irmãs em Cristo
e vós todos, aqui presentes!
1. A 12 de Janeiro de
1882, o Arcebispo de Génova, Monsenhor Salvatore Magnasco, erigia em
Congregação Diocesana o Instituto das "Filhas dos Sagrados Corações de
Jesus e de Maria", fundado pela Madre Eugênia Ravasco, e aprovava as suas
Regras.
Transcorreram cem anos
desde aquela feliz data, e antes de concluir as cerimónias comemorativas do
centenário desejastes este encontro, numa audiência especial a vós reservada,
para demonstrar não só a vossa fé, mas também a vossa alegria, no espírito da
venerada Fundadora, que tanto amou, venerou e serviu o Vigário de Cristo na pessoa
de Pio IX e de Leão XIII. Sinto-me muito feliz, portanto, de vos acolher nesta
circunstância de júbilo, e, ao apresentar à Madre-Geral, a todas as Irmãs,
presentes e distantes, e a vós amigos, alunos e ex-alunos, a minha cordial e
afectuosa saudação, desejo também agradecer sentidamente este gesto de amor e
de devoção, que muito me conforta.
Era justo recordar de
modo solene aqueles inícios humildes, simples e escondidos, porque em cem anos
a obra da Irmã Eugênia Ravasco, reconhecida depois pela Santa Sé em 1909, se
difundiu na Itália e no Exterior, multiplicando as Escolas Maternas,
Elementares, Médias, Superiores e Profissionais, os Cursos de Trabalho
Feminino, os Internatos, as Casas para a Juventude estudantil e trabalhadora,
os Cursos de Catequese, os Oratórios festivos, os Centros Missionários e de
vida contemplativa, e também a actividade de assistência aos doentes, aos
anciãos e aos mendigos, e ainda o empenho na pastoral das Paróquias. Pelo
serviço eclesial por elas desenvolvido nas Representações Pontifícias, desejo
exprimir uma especial palavra de apreço e de gratidão.
Por estes cem anos de
fervor, de dinamismo apostólico e caritativo, sobretudo de intenso trabalho no
campo da escola e da formação, que mantiveram e difundiram o carisma originário
da Fundadora, é preciso dar graças em primeiro lugar ao Senhor, que suscitou no
século passado esta alma generosa e heróica e depois continuou a incrementar as
suas obras e a afervorar as suas Religiosas, consagradas de modo particular aos
Sagrados Corações de Jesus e de Maria. Vós, prezadas Irmãs, mantivestes acesa a
chama da vossa Fundadora! Felizes sois! Bem conheceis o comovente e
significativo episódio do seu chamamento, quando, aos dezoito anos, na noite de
31 de Maio de 1863, ao retornar de um passeio, ela entrou na Igreja de Santa
Sabina, em Génova, e, no momento em que pregava o sacerdote, o Servo de Deus
Don Jacinto Bianchi, ardoroso missionário do Sagrado Coração, ouviu ele dizer
estas palavras: "Não haverá porventura alguém de entre vós que deseje
dedicar-se ao bem por amor do Coração de Jesus?". Foi como uma centelha de
luz e de graça: a jovem Eugênia teve um sobressalto, intuiu o chamamento
sobrenatural, e, imersa em profunda oração, disse: "Jesus, se devo ser
esta alma escolhida por Vós para fazer o bem, ensinai-me o modo, dai-me a
oportunidade, tomai-me pela mão, mandai bater à porta da minha casa!".
Aquele foi o primeiro inicio, que se desenvolveu depois de modo lento e
corajoso com a "Associação para o bem", com o trabalho de bordado e
costura, para as jovens do povo, com o ensinamento do catecismo na paróquia,
com os encontros espirituais para as Senhoras da aristocracia, com a escola
gratuita para as crianças, com o educaridário para os órfãos, com a
"Escola Normal" de Génova, e depois, pouco a pouco, com as outras
várias instituições, coadjuvada e seguida por outras jovens generosas e
decididas como ela, até aos nossos dias.
2. Vós conheceis a vida,
a obra e a espiritualidade da Madre Eugênia Ravasco: ela, em tempos de aberta
hostilidade à Igreja e à religião, teve a intuição do valor fundamental da
escola para formar e preservar a sociedade na fé cristã e dedicou-se totalmente
a este ideal, passando através de tantas dolorosas vicissitudes, conflitos e
contrastes, preocupações e humilhações, em primeiro lugar a dolorosa
enfermidade que por vinte anos a fez sofrer, levando-a à morte com apenas 55
anos de idade, a 30 de Dezembro de 1900, exactamente ao término do Ano Santo,
do qual se tornará apóstola. Foi uma vida breve, mas intensa, caracterizada por
sabedoria e clarividência, pelo que surge espontâneo para vós, suas Filhas, o
augúrio de manterdes constante e ardente o seu espírito, apesar das
dificuldades que sempre existem no caminho da verdade e da salvação. Certa vez,
assim escrevia ela no seu diário: "Nesta vida, cada dia crescem os
espinhos e só quem tem paciência encontra paz na resignação" (6 de Agosto
de 1893). E numa carta anotava: "Como é habilidoso o nosso Deus! Como sabe
colocar o espinho a tempo oportuno para provar a fidelidade das suas
almas!" (18 de Janeiro de 1890). O tema dos "espinhos" é
contínuo nos escritos da Madre Eugênia e serve de estímulo e de encorajamento
para todos, para se aceitar com realismo a vida e o apostolado: "Tudo
quanto nos acontece vem de Deus — repetia — tudo quanto se faz é para
Deus".
3. Lendo as cartas da
Madre Eugênia e seguindo-a nas suas várias actividades, sempre acompanhada pela
enfermidade, impressiona-nos a energia da sua vontade e ao mesmo tempo a grande
sensibilidade do seu coração. Preocupações de toda a espécie afligem-na e
atormentam-na, inquietudes acerca das novas fundações, cuidados pela formação
das Irmãs, íntimas ansiedades, abatimentos, tribulações físicas e espirituais;
e no entanto ela continua o seu caminho intrépida e confiante, sempre gentil,
distinta, digna, cordial. Qual foi o segredo da sua personalidade? Sim, pode-se
dizer que Madre Eugênia construiu sobre a rocha da fé, da graça, da confiança
constante e paciente, da oração, da devoção eucarístico-mariana, recordada do
que disse Jesus: "Quem escutar as Minhas palavras e as puser em prática é
como o homem prudente que edifica a sua casa sobre a rocha. Caiu a chuva,
engrossaram os rios, sopraram os ventos contra aquela casa; mas não caiu,
porque estava fundada sobre a rocha" (Mt 7, 24-25). Heróica no
cumprimento do seu dever, humilde e obediente à Direcção Espiritual, não temia
ser exigido também o heroísmo. Escrevia: "A quem tem responsabilidade
recomendo energia e firmeza, a quem depende, submissão e docilidade. Sem isto
não progredireis, mas terminareis com uma confusão que vos diminuirá o espírito
e vos fará perder a virtude" (19 de Abril de 1889). Este seu ensinamento é
muito válido para todos e para sempre, porque em todas as épocas e durante toda
a existência sopram os ventos e as tempestades, e por isso a estrutura da
própria fé e da própria formação deve estar apoiada sobre a rocha firme!
4. No seu último escrito.
Madre Eugênia Ravasco deixava como por testamento às suas Irmãs estas tocantes
palavras: "Deus-Alma-Trindade. Tudo o mais é nada!... Viver abandonada a
Deus e nos braços da Virgem Imaculada; trabalhar sempre somente para Deus;
sempre, tanto na prosperidade como na adversidade; amar a este Deus, com todo o
enlevo da alma. Amar somente Ele, Bem supremo, Pai amoroso, único fim. E por
amor, submeter-se, adorando, à sua vontade sempre e em tudo!". São
afirmações comoventes e preciosas, que nos iluminam e confortam na quotidiana
fadiga de viver e que proponho de novo a vós. Filhas dos Corações de Jesus e de
Maria, como eficaz programa de vida consagrada, ao conceder a todas, com grande
efusão, a propiciadora Bênção Apostólica.
© Copyright 1982 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
CERIMÓNIA DE BEATIFICAÇÃO
DE SEIS SERVOS DE DEUS
HOMILIA DO PAPA JOÃO
PAULO II
Domingo, 27 de Abril de
2003
1. "Louvai o Senhor
porque Ele é bom, porque é eterno o Seu amor" (Sl 117, 1). Assim
canta hoje a Igreja, neste segundo domingo de Páscoa, Domingo da
Misericórdia Divina. Revela-se plenamente no mistério pascal o confortador
desígnio salvífico do amor misericordioso de Deus, do qual são testemunhas
privilegiadas os Santos e os Beatos do Paraíso.
Devido a uma providencial
coincidência, tenho a alegria de elevar hoje às honras dos altares seis novos
Beatos, precisamente neste Domingo em que celebramos a "misericórdia
Divina". Em cada um deles, de modos diferentes, manifestou-se a terna
e surpreendente misericórdia do Senhor: Tiago
Alberione, presbítero, fundador da Família Paulina; Marco
d'Aviano, presbítero, da Ordem dos Frades Menores Capuchinhos; Maria
Cristina Brando, virgem, fundadora da Congregação das Irmãs Vítimas
Expiadoras de Jesus Sacramentado; Eugénia
Ravasco, virgem, fundadora da Congregação das Filhas dos Sagrados Corações
de Jesus e de Maria; Maria
Domenica Mantovani, virgem, co-fundadora do Instituto das Pequenas Irmãs da
Sagrada Família; Júlia
Salzano, virgem, fundadora da Congregação das Irmãs Catequistas do Sagrado
Coração.
2. "Estes (sinais)
foram escritos... para que, crendo, tenhais a vida em Seu nome" (Jo 20,
31). A Boa Nova é uma mensagem universal destinada aos homens de todos os
tempos. Ela dirige-se pessoalmente a cada um e pede para ser traduzida em vida
vivida. Quando os cristãos se tornam "evangelhos vivos",
transformam-se em "sinais" eloquentes da misericórdia do Senhor e o
seu testemunho alcança mais facilmente o coração das pessoas. Aqueles dóceis
instrumentos nas mãos da Providência divina, incidem profundamente na história.
Assim aconteceu com estes seis novos Beatos, que provêm da querida Itália,
terra fecunda de santos.
3. O beato Tiago
Alberione intuiu a necessidade de dar a conhecer Jesus Cristo,
Caminho, Verdade e Vida, "aos homens do nosso tempo com os meios do nosso
tempo" como gostava de dizer , e inspirou-se no apóstolo Paulo, que
definia "teólogo e arquitecto da Igreja", permanecendo sempre dócil e
fiel ao Magistério do Sucessor de Pedro, "farol" de verdade num mundo
muitas vezes privado de referências ideais firmes. "Haja um grupo de
santos que usa estes meios", gostava de repetir este apóstolo dos tempos
novos.
Ele deixa à sua Família
religiosa esta formidável herança! Oxalá os seus filhos e as suas filhas
espirituais mantenham inalterado o espírito das origens, para corresponder de
modo adequado às exigências da evangelização no mundo de hoje.
4. Em épocas e em
contextos diferentes resplandeceu em santidade o beato Marco
d'Aviano, em cuja alma ardia o desejo de oração, de silêncio e de
adoração do mistério de Deus. Este contemplativo itinerante pelas estradas da
Europa esteve no centro de uma ampla renovação espiritual graças a uma corajosa
pregação acompanhada de numerosos prodígios. Profeta desarmado da misericórdia
divina, foi estimulado pelas circunstâncias a empenhar-se activamente para
defender a liberdade e a unidade da Europa cristã. No continente europeu, que
nesses anos se abriu a novas perspectivas de cooperação, o beato Marco d'Aviano
recordou que a sua unidade será tanto mais firme quanto mais estiver
baseada nas comuns raízes cristãs.
5. É surpreendente o que
Deus realizou através de Maria
Cristina Brando. A sua é uma espiritualidade eucarística e expiadora,
que se articula em duas linhas como "dois ramos que partem do mesmo
tronco": o amor a Deus e o amor ao próximo. O desejo de
participar na paixão de Cristo é quase que "derramado" nas obras
educativas, orientadas para tornar as pessoas conscientes da sua dignidade e a
abrir-se ao amor misericordioso do Senhor.
6. A beata Eugénia
Ravasco dedicou-se totalmente à difusão do amor nos Corações de Cristo
e de Maria. Contemplando estes dois Corações, ela apaixonou-se pelo serviço ao
próximo e dedicou a sua vida com alegria aos jovens e aos pobres. Soube
abrir-se com clarividência às urgências missionárias, com uma especial
solicitude pelos "afastados" da Igreja.
A expressão:
"fazer o bem por amor do Coração de Jesus" e "ansiar pelo desejo
do bem dos outros, sobretudo da juventude", sintetiza bem o seu carisma,
que confiou ao seu Instituto.
7. Na mesma linha
situa-se a beata Maria
Domenica Mantovani. Esta digna filha da terra de Verona, discípula do
beato José Nascimbeni, inspirou-se na Sagrada Família de Nazaré para se fazer
"tudo para todos", sempre atenta às necessidades do "pobre
povo". Foi extraordinário o seu modo de ser fiel em todas as
circunstâncias, até ao último instante, à vontade de Deus, pelo qual se
sentia amada e chamada. Que exemplo bonito de santidade para cada crente!
8. E depois, o que dizer,
da beata Júlia
Salzano? Antecipando os tempos, foi uma apóstola da
nova evangelização, na qual uniu a acção apostólica à oração,
oferecida ininterruptamente sobretudo para a conversão das pessoas
"indiferentes".
Esta nova Beata
encoraja-nos a perseverar na fé e a nunca perder a confiança em Deus, que
tudo realiza. Chamados a ser os apóstolos dos tempos modernos, oxalá os crentes
se inspirem também na beata Júlia
Salzano, "para infundir em muitos homens a caridade imensa de
Cristo".
9. É eterna a
misericórdia de Deus!", que resplandece em cada um dos novos Beatos.
Através deles, Deus realizou grandes maravilhas! É verdadeiramente eterna, ó
Senhor, a tua misericórdia!
Tu não abandonas quem
recorre a ti. Juntamente com estes novos Beatos repetimos com confiança
filial: Jesus, confio em Ti!
Ajuda-nos Maria, Mãe da
Misericórdia, a proclamar com a nossa existência que "a misericórdia
de Deus é eterna". Agora e sempre. Amen! Aleluia!
© Copyright 2003-
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
EUCHARISTIEFEIER MIT
SELIGSPRECHUNGEN
PREDIGT VON JOHANNES PAUL
II.
II. Sonntag der
Osterzeit, 27. April 2003
1. »Danket dem Herrn,
denn er ist gütig, denn seine Huld währt ewig« (Ps 118,1). So singt die
Kirche am heutigen zweiten Sonntag der Osterzeit, dem Sonntag der
Göttlichen Barmherzigkeit. Im Ostergeheimnis offenbart sich in Fülle der
trostreiche Heilsplan der erbarmenden Liebe Gottes, deren erste Zeugen die
Heiligen und Seligen des Himmels sind.
Durch eine providentielle
Fügung habe ich die Freude, gerade an diesem Sonntag, an dem wir die »Göttliche
Barmherzigkeit« feiern, sechs neue Selige zur Ehre der Altäre zu erheben.
In jedem von ihnen zeigte sich die liebevolle und erstaunliche Barmherzigkeit
des Herrn auf je eigene Weise: Giacomo
Alberione, Priester und Gründer der Paulinischen Familie; der
Priester Marco
d'Aviano vom Orden der Kapuziner; Maria
Cristina Brando, Jungfrau und Gründerin der Kongregation der »Suore Vittime
Espiatrici di Gesù Sacramentato«; Eugenia
Ravasco, Jungfrau und Gründerin der Kongregation der »Figlie dei Sacri
Cuori di Gesù e di Maria«; Maria
Domenica Mantovani, Jungfrau und Mitgründerin des Instituts der »Piccole
Suore della Sacra Famiglia«; Giulia
Salzano, Jungfrau und Gründerin der Kongregation der »Suore Catechiste del
Sacro Cuore«.
2. »Diese [Zeichen] aber
sind aufgeschrieben […], damit ihr durch den Glauben das Leben habt in seinem
Namen« (Joh 20,31). Die Frohe Botschaft ist eine universale Nachricht, die
für die Menschen jedes Zeitalters bestimmt ist. Sie richtet sich an jeden
einzelnen persönlich und muß im konkreten Leben umgesetzt werden. Wenn die
Christen zum »lebendigen Evangelium« werden, verwandeln sie sich in beredte
»Zeichen« der Barmherzigkeit des Herrn, und ihr Zeugnis kann die Herzen der
Menschen besser erreichen. Als folgsame Werkzeuge der göttlichen Vorsehung üben
sie somit tiefen Einfluß auf die Geschichte aus. So war es auch bei diesen
sechs Seligen aus dem geliebten Italien, dem Land so vieler Heiliger.
3. Der sel. Giacomo
Alberione erkannte die Notwendigkeit, Jesus Christus – Weg, Wahrheit
und Leben – »den Menschen unserer Zeit mit den Mitteln unserer Zeit«
nahezubringen, wie er selbst zu sagen pflegte. Dabei orientierte er sich am
Apostel Paulus, den er als »Theologen und Architekten der Kirche« bezeichnete,
wobei er dem Lehramt des Nachfolgers Petri, jenem »Leuchtfeuer« der Wahrheit in
einer Welt, die oft über keine festen ideellen Anhaltspunkte mehr verfügt,
stets bereitwillig und treu Folge leistete. »Eine Gruppe von Heiligen soll
diese Mittel einsetzen«, sagte dieser Apostel der Neuzeit.
Welch großartiges Erbe
hinterläßt er seiner religiösen Familie! Seine geistigen Söhne und Töchter
mögen den ursprünglichen Geist unverändert bewahren, um auf angemessene Weise
den Anforderungen der Evangelisierung in der heutigen Welt zu entsprechen.
4. In einer anderen Zeit
und in einem anderen Kontext erstrahlte der sel. Marco
d'Aviano durch sein heiliges Leben, erfüllt von der tiefen Sehnsucht
nach dem Gebet, nach Schweigen und nach der Anbetung des Geheimnisses Gottes.
Dieser kontemplative Wanderer auf den Straßen Europas stand dank seiner von
zahlreichen Wundern begleiteten mutigen Predigttätigkeit im Mittelpunkt einer
umfangreichen geistigen Erneuerung. Als wehrloser Prophet der göttlichen
Barmherzigkeit zwangen ihn die Umstände dazu, sich aktiv für die Verteidigung
der Freiheit und der Einheit des christlichen Europas einzusetzen. Den
europäischen Kontinent, der sich in diesen Jahren einer neuen Perspektive der
Zusammenarbeit öffnet, erinnert der sel. Marco d’Aviano daran, daß dessen
Einheit fester wird, wenn sie auf den gemeinsamen christlichen Wurzeln gründet.
5. Erstaunlich ist auch
das, was Gott durch Maria
Cristina Brando gewirkt hat. Sie war erfüllt von einer Spiritualität
der Eucharistie und der Buße, die in zwei Grundzügen zum Ausdruck kommt, die
wie »zwei Zweige von dem gleichen Stamm ausgehen«: die Liebe zu Gott und die
Liebe zu den Mitmenschen. Der Wunsch, am Leiden Christi Anteil zu haben, wird
gewissermaßen an die erzieherischen Werke »weitergegeben«, die darauf
ausgerichtet sind, den Menschen ihre Würde ins Bewußtsein zu rufen und sie dazu
zu bewegen, sich der barmherzigen Liebe des Herrn zu öffnen.
6. Ganz erfüllt vom
Wunsch, die Liebe zu den Herzen Christi und Mariä zu verbreiten, war die
sel. Eugenia
Ravasco. Aus der Betrachtung dieser beiden Herzen schöpfte sie die
Begeisterung für den Dienst am Nächsten und widmete ihr Leben voller Freude den
jungen Menschen und den Armen. Mit Weitblick verstand sie es, sich den
dringenden missionarischen Anforderungen zu öffnen, und sie schenkte denen ihre
besondere Fürsorge, die der Kirche »fernstehen«.
In den Worten »Gutes tun
aus Liebe zum Herzen Jesu« und »den brennenden Wunsch haben, sich für das Wohl
anderer, vor allem der Jugend, einzusetzen«, kommt das Charisma zum Ausdruck,
das sie dem von ihr gegründeten Institut hinterlassen hat.
7. Den gleichen Weg ging
auch die sel. Maria
Domenica Mantovani. Diese bemerkenswerte Tochter Veronas, Schülerin des
sel. Giuseppe Nascimbeni, ließ sich von der Heiligen Familie von Nazaret
inspirieren, um sich »vollends allen« hinzugeben. Hierbei brachte sie den
Bedürfnissen der »armen Leute« stets große Aufmerksamkeit entgegen. Auf
außergewöhnliche Weise war sie in jeder Situation, bis zum letzten
Atemzug, dem Willen Gottes treu, von dem sie sich geliebt und berufen fühlte. Welch
schönes Vorbild der Heiligkeit für jeden Glaubenden!
8. Und was ließe sich
nicht alles über die sel. Giulia
Salzano sagen! Ihrer Zeit weit voraus, war sie eine begeisterte
Verfechterin der Neuevangelisierung, in der sie das apostolische Handeln mit
dem unablässigen Gebet vor allem für die Bekehrung der »Gleichgültigen«
verband.
Diese neue Selige
ermutigt uns, am Glauben festzuhalten und nie das Vertrauen auf Gott zu
verlieren, der alles erwirkt. Dazu berufen, Apostel des modernen Zeitalters zu
sein, mögen die Gläubigen sich auch an der sel. Giulia Salzano ausrichten, »um
zahlreichen Geschöpfen das unermeßliche Erbarmen Christi zuteil werden zu
lassen«.
9. »Ewig währt die Huld
Gottes!«, die in jedem der neuen Seligen erstrahlt. Durch sie hat Gott große
Wunder vollbracht! Wahrhaft ewig ist deine Huld, o Herr! Nie verläßt du
diejenigen, die sich an dich wenden.
Gemeinsam mit den neuen
Seligen wiederholen wir mit kindlichem Vertrauen: »Jesus, ich vertraue auf
dich! – Jezu, ufam Tobie!«: die Worte der hl. Faustyna Kowalska. Maria, Mutter
der Barmherzigkeit, hilf uns, die ewig währende Huld Gottes durch unser
Leben zu verkünden. Jetzt und in Ewigkeit. Amen! Halleluja!
© Copyright 2003 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Voir aussi : https://www.eugeniaravasco.com/vita-madre-eugenia-ravasco/