lundi 19 octobre 2020

Bienheureux JERZY POPIELUSZKO, prêtre et martyr

 

Bienheureux Jerzy Popieluszko

Prêtre et martyr (+ 1984)

19 octobre 2019, la Pologne célèbre la mémoire du père Popieluszko, 35éme anniversaire de son décès, Vatican News...

...Le prêtre polonais Jerzy Popieluszko (1947-1984), assassiné à 37 ans, fut notamment l'aumônier des ouvriers du syndicat 'Solidarnosc' à Varsovie. Reconnu martyr par le pape Benoît XVI, il a été béatifié le 6 juin 2010 à Varsovie...


...En août 1980, pendant la grève de Solidarité aux aciéries de Varsovie, le père Jerry Popieluszko devient, à la demande des sidérurgistes et par nomination du primat Wyszynski, aumônier des ouvriers. Il s'engage profondément dans la pastorale des travailleurs et accompagne le syndicat Solidarité pendant l'état de guerre. C'est à partir de janvier 1982 que le dernier dimanche de chaque mois, le père Jerzy Popieluszko célèbre des messes à l'intention de sa patrie. Ces messes regroupent des milliers de fidèles venant de Varsovie et de différentes régions de Pologne, devant des hommes à la recherche de la vérité, de liberté et de justice, assoiffés d'amour et de paix.

C'est le 19 octobre 1984 que le père Jerzy Popieluszko est attaqué alors qu'il revient en voiture de son service pastoral à Bydgoszcz. Torturé, il est ensuite jeté dans la Vistule, près de la ville de Wloclawek...
...Son ministère zélé et son martyre sont un signe éloquent de la victoire du bien sur le mal. Puissent son exemple et son intercession nourrir le zèle des prêtres et faire naître la foi dans l'amour... (Benoît XVI - angelus du 6 juin 2010 )

...Il a exercé son ministère généreux et courageux aux côtés de ceux qui s'engageaient pour la liberté, pour la défense de la vie et sa dignité. Son œuvre au service du bien et de la vérité était un signe de contradiction pour le régime qui gouvernait alors en Pologne. L'amour du Cœur du Christ l'a conduit à donner sa vie, et son témoignage a été la semence d'un nouveau printemps dans l'Eglise et dans la société... (Benoît XVI - angelus du 13 juin 2010)

...L'Abbé Jerzy Popieluszko, cruellement assassiné en 1984, devint aussi un symbole dans le même sens, lui que l'on considère souvent comme le protecteur spirituel du monde du travail polonais... (Jean-Paul II au corps diplomatique le 8 juin 1991)

...Assassiné en 1984 à 37 ans, le prêtre polonais Jerzy Popieluszko, a été l'aumônier du syndicat Solidarność. Béatifié en juin 2010 par Benoît XVI, on célèbre le 19 octobre 2014 les 30 ans de sa mort. Joanna, 30 ans, polonaise, dans l'équipe 'traduction' pour la préparation des JMJ de Cracovie en 2016, nous explique l'importance de cette figure pour elle et pour les Polonais. (Le p. Popieluszko, les JMJ et les Polonais)

Une guérison présumée miraculeuse attribuée au P. Popieluszko, site portail de l'Eglise catholique en France, 21 novembre 2014.

«Vaincre avec le bien»

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12617/Bienheureux-Jerzy-Popieluszko.html

Jerzy Popiełuszko - zdjęcie z Europeany i Cyfrowego Archiwum Pamiątek


Le 19 octobre : Bienheureux Jerzy Popieluszko (1947 - 1984)

En août 1980, pendant la grève de Solidarité aux aciéries de Varsovie, le père Jerry Popieluszko devient, à la demande des sidérurgistes et par nomination du primat Wyszynski, aumônier des ouvriers. Il s'engage profondément dans la pastorale des travailleurs et accompagne le syndicat Solidarité pendant l'état de guerre. C'est à partir de janvier 1982 que le dernier dimanche de chaque mois, le père Jerzy Popieluszko célèbre des messes à l'intention de sa patrie. Ces messes regroupent des milliers de fidèles venant de Varsovie et de différentes régions de Pologne, devant des hommes à la recherche de la vérité, de liberté et de justice, assoiffés d'amour et de paix.

C'est le 19 octobre 1984 que le père Jerzy Popieluszko est attaqué alors qu'il revient en voiture de son service pastoral à Bydgoszcz. Torturé, il est ensuite jeté dans la Vistule, près de la ville de Wloclawek.

Prière

Prions pour les prêtres des pays où les chrétiens sont opprimés et persécutés. Que le Seigneur leur donne la force d'encourager leurs fidèles à toujours plus de foi.

Soyons nous-mêmes des exemples pour nos frères, invitons-les à plus de foi et d'espérance.

SOURCE : https://hozana.org/publication/98978-le-19-octobre-bienheureux-jerzy-popieluszko

Church of the Transfiguration in Sanok stained glass window Jerzy Popiełuszko founded by Adam Sudoł

Kościół Przemienienia Pańskiego w Sanoku. Witraż - ks. Jerzy Popiełuszko ufundowany przez ks. Adama Sudoła w 1994

Jerzy Popieluszko Béatifié Dimanche !

Le prêtre polonais Jerzy Popieluszko (1947-1984), assassiné à 37 ans, fut notamment l'aumônier des ouvriers du syndicat « Solidarnosc » à Varsovie.

Reconnu martyr par le Pape Benoît XVI en décembre dernier, il sera Béatifié le 6 Juin 2010 à Varsovie.

Vingt-six ans déjà que le Père Jerzy Popieluszko était jeté dans la Vistule après avoir été torturé à mort.

Elément gênant pour le régime dictatorial, ce jeune prêtre de trente sept ans, ami de Lech Walesa et proche de Jean-Paul II était devenu insupportable en raison de sa popularité.

On peut faire taire un homme. On n'aliène pas sa conscience. On peut canaliser le pouvoir temporel d'une Eglise. On ne maîtrise pas le rayonnement de ses martyrs.

La Pologne fête, ce 6 Juin 2010, une de ses grandes figures nationales, en pleine Célébration de la Fête Dieu, dévotion particulière pour ce prédicateur qui remuait les foules.

Sur décision de Benoît XVI, l'Église Catholique célèbre sa Béatification à Varsovie. Les Catholiques de l'Église en France expriment leur sentiment de fraternité à la communauté Polonaise.
Mgr Bernard Podvin
Porte-parole de la Conférence des évêques de France

SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/octobre/bienheureux-jerzy-popieluszko-pretre-et-martyr-1947-1984-fete-le-19-octobre.html


Le Prêtre polonais Jerzy Popieluszko reconnu Martyr par le Pape

Le Pape Benoît XVI a autorisé samedi 19 Décembre la publication des décrets concernant le martyre du Père Jerzy Popieluszko.

Né Alphonse Popieluszko le 14 Septembre 1947, le Père Jerzy Popieluszko a été Baptisé dans l'église du village d'Okopy, près de Suchowola.

Il a été élevé dans une famille très Catholique, où la Prière était quotidienne et la fidélité à l'Evangile.

Entré au séminaire de Varsovie, il effectue son service militaire de 1966 à 1968, où il est assigné à la caserne de Bartosczyce, dans la zone frontalière nord-est du pays.

De santé fragile, le Père Jerzy Popieluszko a particulièrement souffert des pressions exercées à l'encontre des séminaristes.

Sous une Pologne communiste, les séminaristes étaient en effet soumis à des pressions très fortes : la Prière, en commun ou personnelle, à voix haute était interdite, de même que le port des insignes religieux et la lecture de livres sur les sujets religieux.

Le Père Jerzy Popieluszko est ordonné prêtre le 28 Mai 1972 par le cardinal Stefan Wyszynski.

Il exerce ses fonctions pastorales en tant que vicaire de paroisses à Zabki, à proximité de Varsovie, de 1972 à 1975, puis à Anin de 1975 à 1978, et à Varsovie même, à la paroisse de l'Enfant Jésus.

En 1979-1980, il assure la catéchèse des étudiants en médecine à l'église académique Sainte Anne à Varsovie.

Il est également nommé membre du Corps consultatif national pour la pastorale du service de santé et, sur le territoire de l'archidiocèse de Varsovie, aumônier diocésain du personnel de santé.

A partir de Mai 1980, il exerce son ministère dans la paroisse Saint-Stanislas-Kostka à Varsovie, où il dirige la pastorale spécialisée du personnel de santé.

Il organise des rencontres religieuses de formation et de Prière pour les étudiants en médecine, pour les infirmières des hôpitaux et pour les médecins.

En août 1980, pendant la grève de Solidarité aux aciéries de Varsovie, le père Jerry Popieluszko devient, à la demande des sidérurgistes et par nomination du primat Wyszynski, aumônier des ouvriers.

Il s'engage profondément dans la pastorale des travailleurs et accompagne le syndicat Solidarité pendant l'état de guerre.

C'est à partir de Janvier 1982 que le dernier Dimanche de chaque mois, le père Jerzy Popieluszko célèbre des messes à l'intention de sa patrie.

Ces messes regroupent des milliers de fidèles venant de Varsovie et de différentes régions de Pologne, devant des hommes à la recherche de la vérité, de liberté et de justice, assoiffés d'Amour et de Paix.

C'est le 19 Octobre 1984 que le Père Jerzy Popieluszko est attaqué alors qu'il revient en voiture de son service pastoral à Bydgoszcz. Torturé, il est ensuite jeté dans la Vistule, près de la ville de Wloclawek.

Les funérailles du Père Jerzy Popieluszko furent Célébrées le 3 Novembre 1984 à Varsovie. Son corps repose sur la terre de sa dernière paroisse, Saint-Stanislas-Kostka à Varsovie.
D'après Nous voulons Dieu, de Didier Rance, éd. Aide à l'église en détresse.

SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/octobre/bienheureux-jerzy-popieluszko-pretre-et-martyr-1947-1984-fete-le-19-octobre.html

Gdańsk, Plac Solidarności. Tablica - Jerzy Popiełuszko.


Un miracle dans le Val-de-Marne ouvre la voie à la Canonisation du Père Popieluszko

C'est ce samedi 20 Septembre 2014, lors d’une Messe Célébrée au Monastère de l’Annonciade à Thiais, que Mgr Santier annonce l’ouverture de l’enquête pour la Canonisation du Père Popieluszko.

"On est toujours trop petit pour une telle grâce. Devant le passage de Dieu,  on se sent tout petit", confie Mgr Michel Santier, au micro de Cyprien Viet, de Radio Vatican.

L'Évêque de Créteil ne cache pas son émotion face à cette étonnante aventure spirituelle (lire notre article à ce sujet), lui qui avait justement confié son diocèse à l’intercession du Martyr polonais lors d’un voyage en Pologne, un an avant cette guérison, le 14 Septembre 2012.

Ce samedi, lors d’une Messe Célébrée au Monastère de l’Annonciade à Thiais, dans le département français du Val-de-Marne, l’Évêque de Créteil annonce donc officiellement que la Congrégation pour la cause des Saints a ouvert la procédure de Canonisation du Père Jerzy Popieluszko.

Le monde entier se souvient de ce Prêtre polonais, torturé et tué par la police politique polonaise en 1984. Il était alors devenu l’icône de la résistance polonaise au régime communiste.

Le Père Jerzy Popieluszko avait été Béatifié en 2010 lors d’une Cérémonie organisée à Varsovie, à laquelle avait assisté sa mère, décédée depuis.

" Il est déjà béatifié, mais il n'y a pas eu besoin de miracle puisqu'il est Martyr", explique Mgr Santier.

Mais il n'en va pas de même pour la Canonisation. Et c’est justement une guérison aussi étonnante que soudaine, qui pourrait bien être reconnue comme le miracle initiant la procédure.

"La guérison s'est passée dans le diocèse, à l'hôpital Albert-Chenevier, raconte l'Évêque de Créteil.

La personne présumée guérie souffrait d'un cancer. Les médecins avaient décidé d'arrêter le traitement, et avaient dit à son épouse que c'était la fin. Elle avait déjà pris contact avec les pompes funèbres."

Mais une Sœur polonaise de l'aumônerie de l'hôpital l'a convaincue de faire appel à un Prêtre. "Le Père Bernard Brien, qui venait tout juste d’être ordonné Prêtre en « vocation tardive » était né le même jour que le martyr polonais, le 14 Septembre 1947.

Il lui a donné le Sacrement des malades, et a terminé en sortant une image du Père Popieluzko.

Il a prié, il s'est adressé au Seigneur en disant "aujourd'hui c'est notre anniversaire. Il faut que tu fasses quelque chose, c'est le moment d'intervenir."

L'épouse que j'ai reçu m'a dit qu'aussitôt après, il avait ouvert les yeux. Le lendemain, la Sœur est venue le visiter ; elle a vu qu'il n'était pas dans son lit, et a cru qu'il était décédé. Puis elle a vu qu'il était débout et qu'il marchait.

Le rapport des médecins a constaté qu'il n'y avait plus de cellules cancéreuses."
.
Il revient donc à l’ordinaire du lieu, en l’occurrence l’Évêque de Créteil, d’annoncer officiellement l’ouverture de l’enquête pour la Canonisation du Père Popieluszko.

" La Sœur polonaise était très heureuse, c'est elle qui a prévenu Varsovie, se souvient Mgr Santier.

A la demande du Cardinal Nisz, Archevêque de Varsovie, qui a prévenu la Congrégation des Saints, nous allons ouvrir cette enquête ce samedi, en vue de la reconnaissance d'une guérison miraculeuse mais présumée.

C'est la cause des Saints qui instruira et la présentera au Pape, qui en définitive prend la décision.

Après, si cette guérison est reconnue, cela initiera le processus de Canonisation du père Popieluszko."

SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/octobre/bienheureux-jerzy-popieluszko-pretre-et-martyr-1947-1984-fete-le-19-octobre.html

Kapliczka poświęcona pamięci męczeńskiej śmierci ks. Jerzego Popiełuszki


Père Jerzy Popieluszko : ultime étape vers la Canonisation

L’enquête (voir ci-dessus) du diocèse de Créteil concernant une guérison attribuée à l’intercession du Bienheureux Jerzy Popieluszko, a été envoyée à Rome ce Lundi 14 Septembre 2015.

C’est la fin d’une longue et minutieuse enquête pour le diocèse de Créteil. Les conclusions de l’équipe d’experts chargés d’étudier la guérison attribuée à l’intercession du bienheureux Père Jerzy Popieluszko, devaient être envoyées à Rome ce lundi 14 septembre 2015.

Mgr Michel Santier, Évêque du Val-de-Marne, annoncera officiellement la nouvelle au cours de la Messe célébrée à la Cathédrale de Créteil ce même jour.

Une date symbolique, qui commémore à la fois l’anniversaire de la naissance du Père Popieluszko et la guérison inexpliquée de François A., un français âgé aujourd’hui de cinquante-huit ans, hospitalisé à Créteil.

Le 14 Septembre 2012 en effet, le Père Bernard Brien, un Prêtre du Val-de-Marne confie le patient atteint d’une leucémie rare depuis plus de dix ans, à l’intercession du Bienheureux. Le lendemain, François se lève de son lit, alors qu’il venait de recevoir les derniers Sacrements. Quelques semaines plus tard, il est totalement guéri de façon inexpliquée.

La Canonisation pourrait être proche

Ce sont les détails de cette guérison que les experts ont dû explorer durant plusieurs mois. L’enquête doit désormais être approuvée par la Congrégation pour la cause des Saints, pour que l’Église puisse officiellement décréter le caractère miraculeux de la guérison.

Si celle-ci était confirmée par Rome, le Père Popieluszko pourrait être Canonisé rapidement.

Ordonné Prêtre en 1972 en Pologne, ce jeune Prêtre polonais fut l’aumônier du syndicat Solidarność de Lech Walesa.

Après l’instauration de la loi martiale par le général Jaruzelski en Décembre 1981, il aide les militants du syndicat poursuivis et persécutés.

Vicaire à la paroisse Saint-Stanislas de Varsovie, le Père Popieluszko célèbre des Messes qui attirent des milliers de fidèles, venus de toute la Pologne.

Il dénonce inlassablement la violence, invitant à « vaincre le mal par le bien ». Fiché parmi les « Prêtres extrémistes », il est enlevé puis assassiné en octobre 1984, à l’âge de 37 ans, par un commando de la police du régime communiste.

SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/octobre/bienheureux-jerzy-popieluszko-pretre-et-martyr-1947-1984-fete-le-19-octobre.html

Pomnik ks. Jerzego Popiełuszki w Parku Jordana w Krakowie.


Un Prêtre, exemple pour la nouvelle évangélisation.

« Jerzy Popieluszko, messager de la Vérité »

Anita Bourdin 

ROME, Lundi 22 Octobre 2012 (ZENIT.org) – Le Bienheureux Prêtre polonais Jerzy Popieluszko est un « exemple pour la nouvelle évangélisation », estime Mgr Eterovic.

Les pères synodaux et les autres participants à la XIIIe assemblée générale ordinaire du synode des évêques ont en effet été invités à la projection du film “Jerzy Popieluszko, messager de la Vérité” à l’Institut Maria Bambina, près du Vatican, à mercredi 17 Octobre.

Des extraits du film sur la vie du Bienheureux ont également été projetés au terme de la 15e Congrégation générale du 17 Octobre en la salle du synode.

Le secrétaire général du synode des Évêques, Mgr Nikola Eterovic, a qualifié la vie du Prêtre polonais « d’exemple pour la nouvelle évangélisation ».

Le P. Jerzy Popieluszko (1947-1984) a été  assassiné à 37 ans. Il était notamment l'aumônier des ouvriers du syndicat « Solidarnosc » à Varsovie.

Reconnu Martyr par le Pape Benoît XVI en Décembre dernier, il a été Béatifié le 6 Juin 2010 à Varsovie.

Lors de l’angélus du 13 Juin, 2010, Benoît XVI a évoqué le Martyr polonais en disant : « Il a exercé son Ministère généreux et courageux aux côtés de ceux qui s'engageaient pour la liberté, pour la défense de la vie et sa dignité. Son œuvre au service du bien et de la vérité était un signe de contradiction pour le régime qui gouvernait alors en Pologne. L'amour du Cœur du Christ l'a conduit à donner sa vie, et son témoignage a été la semence d'un nouveau printemps dans l'Eglise et dans la société ».

Le 6 Juin, le Pape avait dit : « En Août 1980, pendant la grève de Solidarité aux aciéries de Varsovie, le père Jerry Popieluszko devient, à la demande des sidérurgistes et par nomination du primat Wyszynski, aumônier des ouvriers. Il s'engage profondément dans la pastorale des travailleurs et accompagne le syndicat Solidarité pendant l'état de guerre. C'est à partir de Janvier 1982 que le dernier Dimanche de chaque mois, le Père Jerzy Popieluszko Célèbre des Messes à l'intention de sa patrie. Ces Messes regroupent des milliers de fidèles venant de Varsovie et de différentes régions de Pologne, devant des hommes à la recherche de la vérité, de liberté et de justice, assoiffés d'amour et de paix. C'est le 19 Octobre 1984 que le père Jerzy Popieluszko est attaqué alors qu'il revient en voiture de son service pastoral à Bydgoszcz. Torturé, il est ensuite jeté dans la Vistule, près de la ville de Wloclawek. Son Ministère zélé et son Martyre sont un signe éloquent de la victoire du bien sur le mal. Puissent son exemple et son intercession nourrir le zèle des Prêtres et faire naître la Foi dans l’Amour ».

L'une des phrases les plus célèbres du P. Popieluszko touche la proclamation de la Vérité : « Le devoir du Chrétiens est de promouvoir la Vérité même si le prix est très élevé. Parce que la Vérité se paie (...). Prions pour ne pas se laisser intimider, pour être libérés de la peur et surtout du désir de la violence et de la vengeance. »

Il a été assassiné le 19 Octobre 1984. L'Eglise célèbre sa Fête le 19 Octobre, jour de sa « naissance au Ciel », son « dies natalis ».

SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/octobre/bienheureux-jerzy-popieluszko-pretre-et-martyr-1947-1984-fete-le-19-octobre.html

Pomnik Jerzego Popiełuszki w parku miejskim im. Ks. Jerzego Popiełuszki przy ul. Pl. Kościuszki w Suchowoli, gmina Suchowola, podlaskie

Jerzy Popiełuszko monument in Jerzy Popiełuszko town park by Pl. Kościuszki street in Suchowola, gmina Suchowola, podlaskie, Poland


Bienheureux Jerzy Popieluszko

Assassiné en 1984 à 37 ans, le prêtre polonais Jerzy Popieluszko, a été l'aumônier du syndicat Solidarność. Il a été béatifié en juin 2010 par Benoît XVI. Il pourrait être canonisé prochainement après un miracle intervenu en 2012 à Créteil.

Jerzy Popieluszko est né en 1947 à Okopy, un petit village du nord-est de la Pologne, dans une famille modeste de paysans. Il entre au séminaire à Varsovie, à l'âge de 18 ans.

Un prêtre engagé

Aumônier du syndicat Solidarność de Lech Walesa, le père Popieluszko aide ses militants poursuivis et persécutés après l'instauration de la loi martiale par le général Jaruzelski en décembre 1981.

Vicaire à la paroisse Saint-Stanislas de Varsovie, le père Popieluszko célèbre des messes qui attirent des milliers de fidèles, venus des quatre coins de Pologne.

Dans ses homélies, le père Popieluszko dénonce ouvertement la répression policière, la censure et les persécutions des opposants au régime : "La violence n'est pas une preuve de force, mais de faiblesse. Celui qui n'a pas su s'imposer par le cœur ou par l'esprit, cherche à gagner par la violence«, disait-il en pleine loi martiale. Son mot d'ordre : »vaincre le mal par le bien".
"En réclamant la vérité, nous devons la prêcher nous-mêmes. En réclamant la justice, nous devons être justes avec nos proches. En demandant le courage, nous devons nous-mêmes être courageux chaque jour", dira-t-il quelques mois avant sa mort.

Le père Popieluszko est enlevé au retour d’une visite pastorale et assassiné en octobre 1984, à l'âge de 37 ans, par un commando de la police du régime communiste.

Béatifié en 2010

Le procès en béatification du père Jerzy Popieluszko a été ouvert en 1997 par le pape Jean Paul II. Benoît XVI a évoqué la figure de père Jerzy Popieluszko lors de l’Angélus du juin 2010 quelques jours après sa béatification : "Il a exercé son ministère généreux et courageux aux côtés de ceux qui s'engageaient pour la liberté, pour la défense de la vie et sa dignité. Son œuvre au service du bien et de la vérité était un signe de contradiction pour le régime qui gouvernait alors en Pologne. L'amour du Cœur du Christ l'a conduit à donner sa vie, et son témoignage a été la semence d'un nouveau printemps dans l’Église et dans la société."

Vers la canonisation

Le 14 septembre 2012, la guérison d’un malade hospitalisé à Créteil relance le procès en canonisation du Père Jerzy Popieluszko ouvert en Pologne. Une commission d’enquête composée de deux notaires français et polonais, du délégué épiscopal pour la canonisation de Jerzy Popieluszko et d'un spécialiste du droit canon, interroge de nombreux témoins dont le père Brien.

Le Père Bernard Brien est appelé le 14 septembre 2012 en urgence auprès d’un patient hospitalisé en soins palliatifs à l’hôpital Chenevier de Créteil. Ce patient, atteint d'une leucémie depuis 2001 est pratiquement dans le coma. Le père Brien lui administre le sacrement des malades en présence de sa femme. Puis, il le confie à la prière du Père Jerzy Popieluszko avec ces quelques mots : «Écoute Jerzy, nous sommes le 14 septembre, c’est ton anniversaire et le mien, donc si tu dois faire quelle chose pour notre frère François, c’est le jour !» Le lendemain, le malade se porte bien à la stupéfaction de son entourage ; et l’équipe médicale observe un recul net de la maladie. Après de nombreuses analyses, les médecins constatent une guérison rapide, totale et inexpliquée du cancer.

En son for intérieur, le père Brien est persuadé qu’il s’agit d’un miracle, mais il garde le secret de cette guérison car, dit-il «pour qu’un miracle soit reconnu, la guérison doit être spontanée et totale, ce qui était le cas, mais elle doit aussi se vérifier dans le temps. La patience s’imposait.» Il informe Mgr Santier de la guérison en mai 2013 qui prévient le père Tomasz Kaczmarek, postulateur de la cause du père Jerzy. Après de nombreuses discussions, Mgr Santier, à la demande de l’archevêque de Varsovie, ouvre une enquête diocésaine. Celle-ci aboutit en septembre 2015 à reconnaître l’authenticité du miracle.

Les conclusions de l'enquête ont été envoyées à Rome à la Congrégation pour les causes des Saints à Rome qui présentera le dossier au pape, seul habilité à décréter la canonisation du père Jerzy Popieluszko.

Geneviève Pasquier

SOURCE : https://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/Saint/Bienheureux-Jerzy-Popieluszko


Statue de Jerzy Popiełuszko, Sieradz, Pologne

Le Bienheureux Père Jerzy Popiełuszko, martyr de la foi, a vaincu le mal par le bien.

29 octobre 2019

Terre de Compassion

La Pologne célébrait le 19 octobre dernier le 35ème anniversaire de la mort du bienheureux père Jerzy Popiełuszko, martyr, combattant pour la vérité. Interview autour de cette belle figure avec Joanna Chlebicka, en mission à Procida (Italie).

TdC : Peux-tu présenter brièvement ce bienheureux si cher aux polonais ? 

JCh : Jerzy (George) Popiełuszko (1947-1984) est un prêtre et martyr Polonais. A l’époque de la Pologne communiste, il raffermissait la société, enseignant à vaincre le mal par le bien et offrant la souffrance de ses compatriotes sur l’autel eucharistique. Les messes pour la patrie qu’il a célébré rassemblaient des milliers de croyants de toute la Pologne. Elles étaient un oasis de liberté et une communauté de prière intense. Le 19 octobre 1984, le père Jerzy fut enlevé et sauvagement assassiné par les autorités communistes. Il avait 37 ans et 12 ans de sacerdoce. Il a été béatifié par le Pape Benoît XVI en 2010. 

TdC : Il fut nommé par l’épiscopat polonais comme aumônier du mouvement Solidarité. Pourquoi une telle nomination, pourquoi ces personnes avaient-elles besoin d’un pasteur ? De quoi souffraient-elles et en quoi consistait sa mission ? 

JCh : Le Père Jerzy Popiełuszko était le pasteur de la communauté médicale (médecins, infirmières, étudiants en médecine). Comme prêtre, il voulait être là où régnait la plus grande souffrance. C’est ainsi que, d’une manière naturelle, un lien fort s’établit entre lui et le monde des travailleurs. Il devint aumônier de Solidarité parce que les ouvriers étaient le groupe le plus nombreux et le plus vulnérable dans le système communiste. Le syndicat indépendant Solidarité leur permettait de lutter ensemble pour des conditions de travail et de vie décentes. 

La société Polonaise connut de vastes répressions, surtout après l’introduction de la loi martiale – licenciement (dans un système où l’État était le seul employeur, il n’était pas possible d’obtenir un nouvel emploi), emprisonnement et internement, arrestation et torture, écoute clandestine, surveillance, interdiction des rassemblements publics, censure, manque d’accès aux produits essentiels dans les magasins. Telle était la réalité dans laquelle vivaient les Polonais. Le père Jerzy croyait que le rôle du prêtre était de placer ces souffrances de la nation sur l’autel de l’Eucharistie, les reliant au sacrifice du Christ.

TdC : Toute la génération se souvient de la voix du bienheureux Jerzy Popiełuszko, qui prêchait une fois par mois un sermon à la messe pour la patrie. De quoi parlaient les sermons ?

JCh : Son enseignement était très riche, mais le plus souvent il revenait à la question de la vérité, la vérité, qui est le Christ, qui détermine la liberté et la dignité inaliénable de tout être humain. Quelques phrases de lui sont restées dans tous les esprits : 

– Nous surmontons la peur lorsque nous acceptons de souffrir ou de perdre quelque chose au nom de valeurs supérieures. Si la vérité est une telle valeur pour nous, pour laquelle il vaut la peine de souffrir, il vaut la peine de prendre un risque, alors nous vaincrons la peur, qui est la cause directe de notre esclavage. 

– Un homme qui témoigne de la vérité est un homme libre, même dans des conditions d’esclavage extérieur. 

– Pour rester spirituellement libre, il faut vivre dans la vérité (…). La vérité est immuable. La vérité ne peut être détruite par une décision ou une autre, une loi ou une autre.

– Seul peut vaincre le mal celui qui seul est riche en bonté, qui prend soin du développement et de la croissance en lui des valeurs qui font la dignité humaine d’un enfant de Dieu. Multiplier le bien et vaincre le mal, c’est prendre soin de la dignité de l’enfant de Dieu et de la dignité de sa propre personne. 

L’homélie des messes pour la patrie faisait une référence aux grands événements de la vie sociale (comme la béatification de Maximilien Kolbe, les pèlerinages du pape Jean-Paul II en Pologne, les anniversaires du soulèvement national au XIXe siècle). Les messes elles-mêmes étaient mises en valeur par de nombreuses contributions des fidèles : récitation de poésies, décoration de l’autel, beauté des chants. Le père Jerzy appuyait souvent ses homélies sur les enseignements du cardinal Stefan Wyszyński (dont la béatification aura lieu le 7 juin 2020) et du pape Jean-Paul II.

TdC : Malgré son énorme influence sur les Polonais de son temps, il était un homme très réservé et timide.

JCh : Bien qu’issu d’une famille simple et rurale, il avait une grande sensibilité artistique et linguistique. Dans ses homélies, cependant, il utilisait un langage simple pour les rendre compréhensibles de tous. Le père Jerzy était un homme très modeste. Il était très attentif à chacun. Les gens lui présentaient leurs problèmes, sachant qu’il ne resterait pas indifférent. C’était un homme en mauvaise santé et un peu courbé, mais il portait sur ses épaules les problèmes de milliers de personnes. Dans le même temps, il faisait lui-même l’objet d’une surveillance exceptionnelle des services spéciaux – écoutes téléphoniques, espions dans le voisinage immédiat, menaces et tentatives d’intimidation, surveillance constante, provocations, convocations pour interrogatoires et arrestations. Son entourage immédiat essayait bien de le protéger, mais tout le monde, y compris lui, était conscient de la menace qui pesait sur sa vie. Le père Jerzy considérait que le rôle du prêtre était de proclamer la vérité, de souffrir pour la vérité, et s’il faut, donner sa vie pour elle.

TdC : Cette année, l’Eglise Polonaise célèbre le 35ème anniversaire de sa mort, sa figure est-elle encore importante pour les Polonais et les chrétiens de notre temps ?  

JCh : Le père Jerzy était un prêtre ardent, proche des gens et un grand patriote, c’est donc une figure très importante pour la nation polonaise. Le culte du Père Jerzy Popiełuszko ne se limite pas à la Pologne. Il y a déjà plus de 1400 reliques de 1er degré dans le monde, dont 400 hors des frontières de la Pologne, sur différents continents. Son culte est encore en développement – le processus de canonisation est en cours. Son enseignement sur la vérité est aussi valable à l’époque du sécularisme universel qu’il ne l’était à l’époque du communisme. 

TdC : Vous avez travaillé au Musée Popiełuszko, en quoi consistait ce travail? Quelle est votre relation avec le Bienheureux ? Pouvez-vous partager quelques anecdotes avec nos lecteurs ?

JCh : En 2011, le Cardinal métropolitain de Varsovie, le Cardinal Nycz, a créé le « Centre de Documentation de la Vie et du Culte du bienheureux père Jerzy Popiełuszko « . Le siège du centre est situé dans l’appartement du Père Jerzy à la paroisse St. Stanislas Kostka à Varsovie, où il a passé les dernières années de sa vie. Le centre dispose d’une grande collection de documents, de photographies, d’enregistrements audio et vidéo et de documents.

J’ai travaillé au centre pendant 14 mois (aussi longtemps que durera ma mission avec Points-Cœur) pour coordonner le projet de numérisation. Ce fut une grande grâce de travailler dans l’appartement du Père Jerzy, apprenant à connaître les témoins de sa vie, apercevant chaque jour de la fenêtre un groupe de pèlerins (du monde entier) venu prier sur sa tombe et écoutant les témoignages sur les grâces reçues par son intercession. Ils sont la preuve que le père Jerzy est un intercesseur très efficace pour toutes sortes d’affaires. Le Père Jerzy continue à rassembler des gens merveilleux autour de lui et cette relation étroite avec eux – dans un esprit d’amour pour l’Eglise et la Patrie – fut une grande grâce pour moi. 

Propos recueillis par Clément Imbert

SOURCE : https://terredecompassion.com/2019/10/29/le-bienheureux-pere-jerzy-popieluszko-martyr-de-la-foi-a-vaincu-le-mal-par-le-bien/

Jerzy Popiełuszko - zdjęcie z Europeany i Cyfrowego Archiwum Pamiątek


Bienheureux Père Popieluszko : « Écoute Jerzy, c’est le jour, fais-le ! »

ARTICLE | 06/11/2014 | Numéro 1922 | Par Magali Michel

La guérison miraculeuse, en 2012, de François Audelan, atteint d'une leucémie, est attribuée au Père Popieluszko. Témoignage exclusif, en compagnie de son épouse Chantal et du Père Bernard Brien.

Vous rentrez de Pologne où vous avez participé à l’hommage rendu au Père Popieluszko trente ans après sa mort. Quelles sont vos impressions ?

Chantal Audelan – Le 18 octobre, nous étions à Wloclawek, au barrage sur la Vistule, au lieu où le Père Popieluszko a été jeté à l’eau après avoir été torturé. À cet endroit, nous avons suivi ses reliques en procession en méditant le rosaire. Puis il y a eu une messe en plein air, là où s’élève une basilique qui va devenir un sanctuaire en son honneur. Cette messe a duré tout l’après-midi. La Pologne est impressionnante de ferveur. On dirait que la foi lui coule dans les veines. Rien qu’à Cracovie, on dénombre 440 paroisses, 1 170 prêtres, 964 religieux, 2 700 religieuses et 120 séminaristes. Le contraste est saisissant avec la France.

Le Père Bernard Brien – Le lendemain, une autre célébration à Varsovie a réuni une foule venue de toute la Pologne. La présence du syndicat Solidarnosc y était très forte.

François Audelan – Il faut se rappeler ce qu’ont vécu ces gens et voir les documents d’époque. Ce peuple a résisté à une pression folle. Dans les an-nées 80, nous avions des supermarchés pléthoriques. Eux ne mangeaient pas à leur faim, ne pouvaient pas parler, et souffraient pour la foi. Ils ont fait masse, ils ont fait corps. Le Père Jerzy est un exemple parmi bien d’autres, il est loin d’être un cas isolé.

Et votre rencontre avec la famille Popieluszko ?

C. A. – Nous avons vu une famille très meurtrie. Mais tous lumineux. Ils sont encore marqués par la mort du Père Jerzy et par les représailles qui ont suivi ses funérailles historiques. Stanislas Popieluszko, son jeune frère, sanglotait aux célébrations. Ils nous ont serrés chaleureusement dans leurs bras. À travers François, nous avions l’impression qu’ils retrouvaient un petit souffle de leur disparu.

Mon Père, comment vous êtes-vous découvert jumeau du Père Popieluszko ?

B. B. – En juillet 2012, quatre mois après mon ordination, je suis parti sur les traces de Jean-Paul II en Pologne. Durant ce pèlerinage, j’ai découvert dans la banlieue de Varsovie le tombeau et la paroisse du Père Popieluszko. Attiré par ce martyr, j’ai réalisé que nous étions nés le même jour, le même mois, la même année. C’est au retour de ce voyage que j’ai été appelé au chevet de François, le 14 septembre, jour anniversaire de la naissance du Père Jerzy et de la mienne.

Retenu pour la canonisation du bienheureux Popieluszko, un miracle s’est produit à Créteil le 14 septembre 2012. Que s’est-il passé ce jour-là ?

F. A. – En 2012, j’ai 56 ans, une épouse, trois filles, un métier qui me passionne. On termine de rembourser la maison de nos rêves. Mais depuis deux ans, je dégringole. Une leucémie rare découverte onze ans plus tôt évolue à toute allure. Je reçois une greffe de moelle osseuse en mai. Fin août, « il y a des métastases partout ». Le scanner est sans appel. À ce stade, seuls des traitements de confort sont préconisés. Le 11 septembre, j’entre en soins palliatifs à l’hôpital Albert-Chenevier de Créteil.

C. A. – Dans le couloir, Sœur Rozalia, une religieuse polonaise de l’aumônerie, me propose le sacrement des malades pour mon mari. J’accepte volontiers connaissant la force immense apportée par ce sacrement déjà reçu trois fois depuis que François est malade.

B. B. – Le vendredi 14 septembre, appelé en début d’après-midi par cette même religieuse, je file à Albert-Chenevier. Elle me conduit dans la chambre, où je vois un homme au visage bouffi en phase terminale.

C. A. – Le Père Bernard a posé sur la table de chevet une bougie, la croix de Jean-Paul II et l’image d’un prêtre martyr polonais.Une fois le sacrement donné, il nous propose de confier François à l’intercession de ce jeune martyr du communisme. L’image du Père Jerzy en main, nous lisons la prière d’action de grâce. François est somnolent.

B. B. – Arrivé à la phrase « Accorde-moi par son intercession la grâce de… », je complète : « Écoute Jerzy, c’est aujourd’hui le 14 septembre, c’est ton anniversaire et le mien, si tu dois faire quelque chose pour notre frère François, c’est le jour, fais-le ». Puis avec Sœur Rozalia, nous nous éclipsons. Je m’entends encore lui dire que ça n’irait pas bien loin.

C. A. – La porte de la chambre se referme, je suis assise à côté de François quand il ouvre les yeux et me demande : « Que m’est-il arrivé ? » Ce sont ses premiers mots cohérents depuis des semaines, mais je ne réalise pas. J’ai l’image d’un voile qui se déchire. C’est tout. Le lendemain, je contacte deux sociétés de pompes funèbres.

B. B. – Le lendemain à midi, le téléphone sonne. « Père Bernard ! Père Bernard ! C’est un miracle ! » Au bout du fil, Sœur Rozalia est très excitée. En allant porter la communion à François, elle trouve le lit vide. Elle croit à un décès survenu pendant la nuit. Une infirmière la détrompe : il se douche…

F. A. – Du sacrement des malades, je ne me rappelle rien. Je me souviens vaguement avoir demandé ce qui m’arrivait avant de replonger. Je ne réalise pas que je suis guéri. La nuit suivante, en revanche, en essayant de me lever à trois reprises, je découvre que je ne tiens plus debout. Les jours suivants sont terribles quand je comprends où je suis. Une psychologue me prépare à mourir. À aucun moment on ne pense au miracle.

À partir de quand avez-vous cru au miracle ?

C. A. – J’ai vu mon mari sortir du tombeau comme Lazare. Ses bandelettes ont mis des mois à tomber. Après la guérison du syndrome myélo-prolifératif, François a souffert de graves séquelles oculaires, pulmonaires, rénales et dermatologiques. Durant des mois, le Malin se déchaîne. Il fait tout pour brouiller la manifestation de la guérison. Pourtant, en janvier 2013, « il n’y a plus rien du tout ». L’équipe médicale du service d’hématologie clinique qui suit François depuis douze ans constate qu’il est guéri. Le cancer a disparu. Cette rémission totale fait dire au médecin chef : « Cas spectaculaire, voire miraculeux ». Ce jour-là, nous savons que le Seigneur a totalement guéri François.

Comment les faits sont-ils arrivés jusqu’à Rome ?

B. B. – Pour un miracle, la guérison doit être totale et immédiate, mais elle doit aussi se vérifier dans la durée. Nous sommes longtemps restés discrets. Lorsque la rémission médicalement inexplicable a été attestée par plusieurs médecins, nous avons été reçus par Mgr Michel Santier, notre évêque, informé à son tour. Lui-même avait confié sa mission et son diocèse au bienheureux Popieluszko lors d’un pèlerinage en Pologne un an plus tôt ! Ensuite, nous rencontrons le postulateur, Mgr Tomasz Kaczmarek. Avéré par une commission diocésaine, le miracle est retenu en mai 2014 par la Congrégation pour la cause des saints.

Père Brien, que vous inspirent tous ces événements ?

B. B. – Dieu n’en finit pas de montrer avec quelle miséricorde Il relève ceux qui tombent. J’ai passé quarante ans sans fréquenter l’Église. Ce désert a duré de 16 à 56 ans. Un an après la conversion radicale qui m’a ramené au Seigneur, j’ai entendu l’appel au sacerdoce. C’était pendant une adoration. J’ai été ordonné à 65 ans. À mon avis, « ses décisions sont insondables et ses chemins impénétrables » (saint Paul).

François, comment vivez-vous cette intervention extraordinaire ?

F. A. – Je me sens tout petit devant une si grande grâce. Pourquoi moi ? Je suis habité par le syndrome du survivant. Je suis sidéré. Que me dis-Tu, Seigneur ? Comment rendre ce que j’ai reçu ?

Vous rendez témoignage au corps et au sang du Christ.

F. A. – J’ai toujours eu soif de l’eucharistie.

C. A. – À chaque hospitalisation, François a reçu l’eucharistie tous les jours et même en chambre stérile. Quelle grâce ! Douze ans plus tôt, quand nous avons découvert la leucémie de François, je me souviens avoir reçu une image intérieure. C’était au cours d’une messe, juste après avoir communié. Cette vision a été notre force depuis. J’ai vu une veine dans laquelle coulait le sang de François, chargé de son cancer, à l’extrémité, une hostie filtrait ce sang malade. J’étais assurée que le corps du Christ serait force et salut pour nous.

Que retenez-vous du Père Jerzy ?

C. A. – Sans se lasser, il a proclamé que c’est par le bien qu’on peut vaincre le mal. J’aime ses phrases : « Quel que soit ton métier, tu es un homme » ; « L’école ne peut pas détruire les valeurs que la famille a semées dans l'âme des enfants » ; « La sainteté est notre vocation et notre devoir ».

F. A. – Sa santé précaire. Il avait une peur bleue du cancer du sang !

B. B. – Il est un exemple de grande sensibilité envers les personnes souffrantes, déprimées, perdues. Mgr Tomasz Kaczmarek rappelle aussi qu’il a été « un apôtre inépuisable et un dispensateur de sacrement de la pénitence ». Ça me touche, moi qui ai été ordonné le dimanche de la Divine Miséricorde.

Le bienheureux Père Popieluszko

Béatifié en 2010, le bienheureux Jerzy Popieluszko est désormais en lice pour la canonisation. Pour être porté sur les autels, la reconnaissance d’un miracle suffit. C’est à quoi travaille une commission annoncée et constituée, le 20 septembre, par Mgr Michel Santier, évêque de Créteil. C’est en effet dans le Val-de-Marne qu’a eu lieu le miracle retenu pour plaider le procès en canonisation du bienheureux martyr polonais. Reste maintenant à prouver l’authenticité du miracle présumé.

Un tribunal constitué de deux notaires, d’un promoteur de justice, d’experts médecins, d’un délégué épiscopal et d’un président, s’y attelle. Depuis sa création, cette commission d’enquête a déjà procédé à l’audition d’une partie des témoins du miracle. La seconde audition se tiendra en décembre. En sus, deux médecins neutres examineront François Audelan et tous les certificats médicaux fournis. S’ensuivra un long travail de traduction en polonais, latin et italien des pièces réunies. Après quoi, le dossier sera envoyé au postulateur, Mgr Tomasz Kaczmarek, qui le transmettra à la Congrégation pour la cause des saints, à Rome. Il faudra alors attendre que le pape François signe le décret. La canonisation du bienheureux Popieluszko fait partie des événements très attendus avec à l’horizon, également, les prochaines Journées mondiales de la jeunesse prévues à Cracovie en 2016.

M. M.

SOURCE : https://www.famillechretienne.fr/foi-chretienne/temoignages/bienheureux-pere-popieluszko-ecoute-jerzy-c-est-le-jour-fais-le-!-154049


Jerzy Popieluszko

LE 19 OCTOBRE 1984 …..IL Y A 25 ANS

"Mon cri était celui de ma patrie"

Jerzy Popieluszko a eu le courage de défendre les idéaux de vérité, de liberté et de justice".

"L'aumônier charismatique de Solidarnosc a payé le prix suprême pour être resté fidèle à sa vocation.
Il symbolise la grandeur et la sainteté de l'homme, les valeurs que nous devons défendre toujours et partout si nous voulons vivre dans un État libre et démocratique",

Le Père Jerzy Popieluszko, actif défenseur du Syndicat Solidarité, est mort martyrisé le 19 octobre 1984, à l’âge de 37 ans, sous les coups de la police politique polonaise. Jeune prêtre de Varsovie nommé aumônier des aciéries de Huta Warszawa par le Cardinal Wyszynski, Il était alors un des jeunes prêtres polonais les plus populaires. Les hommes de la police polonaise ont cherché à enlever secrètement le Père Poieluszko, afin de le faire disparaître mystérieusement. Ils espéraient pouvoir continuer leur macabre besogne sur d’autres prêtres défenseurs de Solidarité, afin de créer un climat de terreur en Pologne, dans la tradition des meilleures heures du stalinisme. Leur but était de faire plier à la fois l’Église et le peuple polonais, dans un contexte mêlé d’incertitude et d’angoisse. Mais en échappant à leurs mains, un homme à réussi à casser la machine infernale des agents du terrorisme d’État. Cet homme là était Waldemar Chrotowski, le chauffeur et l’ami du Père Popieluszko. Enlevé en même temps que le Prêtre, il est parvenu à sauter en marche de la voiture des policiers

Jerzy Popieluszko est né le 14 Septembre 1947 à Okopy près de Suchowola en Podlasie. (nord-est de la Pologne) Ses parents, Marianne et Ladislas, dirigeaient une exploitation agricole.

A partir de 1961, Jerzy étudie au Lycée à Suchowola. À l'école, les enseignants le définissent comme un élève moyen, capable, mais ambitieux. Un individualiste. Dès son plus jeune âge il est enfant de chœur. Cela dit, la vocation à la prêtrise, lui vint qu’a la période du baccalauréat. Après son diplôme en 1965, il rejoint le Grand Séminaire de Varsovie.

Au début de sa seconde année d’étude, il est mobilisé dans l'armée.

Les années 1966 - 68 ont étés consacrées au service militaire dans une unité spéciale pour les séminaristes à Bartoszyce (Warminsko-mazurskie) Rappelons que le recrutement des séminaristes dans l'armée (en dépit d'un accord entre l'État et l'Église en 1950) était une manière pour les autorités communistes de soustraire les jeunes séminaristes de l’environnement des évêques récalcitrants de l'Église. Il était prévu que par un astucieux système d'endoctrinement effectué par un personnel sélectionné, et des officiers capables de persuader les séminaristes d’abandonner leurs études cléricales .Jerzy Popieluszko fut un soldat distingué, d'un grand courage défendant ses convictions, ce qui la conduit à subir diverses formes de persécution.

En revenant de l'armée Jerzy tomba malade. A partir de ce moment jusqu'à la fin de vie il aura à faire face a des problèmes de santé.

Le 28 Mai, 1972, il est ordonné, prêtre des mains du cardinal Stefan Wyszynski Primat de Pologne.

Les images distribuées lors de sa première messe comportent la phrase suivante : «Dieu m'envoie, pour prêcher l'Évangile et à panser les plaies des cœurs blessés."

Jerzy a vécu son sacerdoce dans les paroisses suivantes : l'église St. Trinity Zabkach ; p.w. Notre-Dame Reine de la Pologne à Aninie et p.w. L'enfant Jésus à Zoliborzu. Il avait dans son ministère pastoral un penchant pour le travail avec les enfants et les jeunes. Malheureusement, les problèmes de santé s'aggravent. En Janvier 1979, Jerzy s'évanouit pendant la célébration de la Messe Après quelques semaines de séjour à l'hôpital il ne retourne pas son travail régulier de vicaire

Pendant l'année scolaire 1979/80, il a officié à l’aumônerie de l'église universitaire. Sainte Anne. Il organisé un séminaire pour les étudiants en médecine.

Fin 1978, il a été nommé pasteur de l'équipe médicale. Depuis lors, chaque mois, il a célébré la messe à la chapelle Saint Res Sacra Miser.

A partir du 20 Mai 1980, il est à la paroisse St. Stanislas Kostka. En tant que responsable du ministère du personnel médical, depuis août 1980 il s’est engagé dans des activités pastorales auprès des travailleurs.

C’est en août 1980 que le Cardinal Wyszynski, , lui a demandé d’être l’aumônier des aciéries de la capitale. C’est ainsi que le jeune abbé Popieluszko est devenu un ardent défenseur de l’idéal du syndicat de Solidarité, né à la même époque, lors des « accords de Gdansk »

À. 10h00, chaque dimanche, il a célébré la sainte messe pour eux. Il s'est entretenu avec eux régulièrement, tous les mois. Il a organisé une sorte de «laboratoire» pour les travailleurs. Il a dirigé leur catéchèse, mais aussi à travers une série de conférences il veut les aider à acquérir des connaissances dans divers domaines - l'histoire de la Pologne et de la littérature, de la doctrine sociale de l'Église, droit, économie, et même les techniques de négociation En Octobre 1981, il fut nommé aumônier diocésain pour la santé et aumônier auprès de la maison de santé des employés des services de santé dans la rue Elekcyjnej 37. Chaque semaine, la messe sera célébrée. dans la chapelle, qu’il a en partie aménagée

Après le coup d’État du 13 décembre 1981, il avait pris la défense du syndicat Solidarité, mis brutalement hors-la-loi.

Tous les mois, depuis cette date fatidique, le Père Popieluszko célébrait une « messe pour la patrie » dans sa paroisse St Stanislas-Kotska, dans la banlieue de Varsovie. Il y prononçait de vibrantes homélies pour la justice sociale et le respect de la liberté de l’homme. Le texte de ses allocutions courageuses était enregistré par de nombreux militants sociaux chrétiens de Solidarité, et diffusé par cassettes à travers toute la Pologne. Autant dire que le jeune prêtre était considéré comme un dangereux agitateur par les séides du régime communiste polonais,

. A l’automne 1983, une liste de 69 « prêtres extrémistes » a été établie par le gouvernement du Général Jaruzelski et remise au Cardinal Glemp, successeur de l’intrépide Mgr Wyszynski. Prière était faite au nouveau Primat de Pologne de faire taire ces gêneurs en soutane. Le Père Popielszko figurait en bonne place sur cette liste, en compagnie, il est vrai, de deux évêques, Mgr Tokarczuk et Mgr Kraszewski, auxiliaire de Varsovie, et du confesseur de Lech Walesa, l’ineffable Père Jankowski.

Dès les 12 et 13 décembre 1983, l’Abbé Popieluszko a été placé en garde à vue pendant deux jours. La police prétendait avoir découvert chez lui des armes et des explosifs, ainsi que des tracts de Solidarité. Au cours de la nuit suivant sa garde a vue , il échappa de justesse à un attentat, une grenade ayant explosé dans son vestibule après qu’un inconnu eut sonné à sa porte. Accusé d’ « abus de sacerdoce », le jeune prêtre fut convoqué treize fois par la milice, dans les quatre premiers mois de l’année 1984. Le porte-parole du gouvernement communiste, Jerzy Urban, aujourd’hui reconverti dans la presse pornographique et anticléricale, qualifiait Jerzy Popieluszjo de « fanatique politique ». Le vendredi 19 octobre à 22 heures, trois officiers de police arrêtèrent la voiture du Père Popieluszko en rase campagne, sous prétexte d’un contrôle d’alcooltest. Alors que son chauffeur parvint à s’enfuir, le prêtre martyr resta entre leurs mains.

Pendant plusieurs jours, aucune nouvelle ne fut donnée sur le sort du père Popieluszko, jusqu’à ce que le 27 octobre, le capitaine Grzegorz Piotrowski déclare : « C’est moi qui l’ai tué, de mes propres mains ».

Le corps de l’aumônier fut retrouvé dans un lac artificiel formé par le barrage de Wloclawek, sur la Wisla à une centaine de kilomètres au nord de Varsovie. La nouvelle eut un impact impressionnant mais le peuple polonais y fit face sans céder à la colère ou à la violence, se souvenant des paroles que le père Jerzy aimait répéter : « Nous devons vaincre le mal par le bien ».

Le père Jerzy a certainement pardonné à ses assassins et il aurait sans doute voulu qu’on ne parle pas trop du procès de Torun, mais sachez simplement que ceux qui ordonnèrent ce crime, raconté dans les moindres détails par les assassins, au cours d’un procès dramatique, ne furent jamais jugés. Les accusés furent condamnés, mais leur peine fut ensuite réduite. Tous sont déjà sortis depuis bien longtemps de prison.
La tombe du père Popieluszko, située à Varsovie près de l’église où il célébrait les messes pour la patrie, est devenue un lieu de pèlerinage où se sont déjà rendues des millions de personnes qui le vénèrent comme témoin de la résistance morale et spirituelle du peuple polonais.

Le Martyre du Père Popieluszko a entraîné de nombreuses conversions, et même l’éclosion de vocations sacerdotales. Il a soudé davantage encore l’Église de Pologne et les militants de Solidarités. Aux yeux de l’Église Universelle, il revêt la valeur d’un témoignage suprême contre l’oppression du totalitarisme athée.

Le 31 octobre 1982, le Père Pupieluszko déclarait : Pour rester un être libre intérieurement, il faut vivre dans la vérité. La vie dans la vérité, c'est de témoigner autour de soi, de reconnaître la vérité, la réclamer dans chaque situation. Nous ne sommes pas directement persécutés, nous ne sommes pas menacés de mort. Sommes-nous libres pour autant ? Le chemin de la liberté s'ouvre devant celui qui témoigne avec courage, disait le Père Popieluszko. Il nous en faut, du courage, pour témoigner de la vérité sur l'homme et sur la vie. La vérité ne change pas, on ne peut pas la détruire par des décisions ou des lois. Deux ans avant sa mort, il terminait ainsi un de ses sermons : Nous prions Dieu de nous donner l'espérance, car seulement ceux qui sont forts par l'espérance sont capables de surmonter toutes les difficultés.

Ryszard© Gazet@ Beskid

Création et réalisation Stéphane Delrieu

SOURCE : http://www.beskid.com/popieluszko.html


Bx Jerzy Popiełuszko

Prêtre et martyr

Jerzy Aleksander (au baptême : Alfons) Popiełuszko naît le 14 septembre 1947 à Okopy, un petit village de Voïvodine, au nord-est de Białystok (Pologne), au sein d’une famille de paysans profondément chrétienne.

Entré au grand séminaire de Varsovie en 1965, il a été appelé, un an plus tard, sous les drapeaux, pour faire ses trois années de service militaire dans une unité spéciale. Les autorités militaires procédaient à un endoctrinement anticlérical et antireligieux pour détourner les séminaristes de leur vocation. Il fut l'objet de vexations et de persécutions qui portèrent atteinte à sa santé.

Jerzy Popiełuszko fut ordonné prêtre le 28 mai 1972 par le cardinal Stefan Wyszyński, primat de Pologne, et choisit pour devise sacerdotale les paroles du prophète Isaïe et de l'Évangile de Luc : « Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, panser les plaies des cœurs brisés ».

Il exerça ses fonctions pastorales en tant que vicaire de paroisses à Ząbki, à proximité de Varsovie, puis à Anin, et enfin à Varsovie même, à la paroisse de l'Enfant Jésus.

En 1979-1980, il assura la catéchèse des étudiants en médecine à l'église académique Sainte-Anne à Varsovie. Il fut également nommé membre du Corps consultatif national pour la pastorale du service de santé et aumônier diocésain du personnel de santé.

Dès mai 1980, il exerça son ministère dans la paroisse Saint-Stanislas-Kostka à Varsovie.

En août 1980, pendant la grève de Solidarność aux aciéries de Varsovie, le père Jerzy Popiełuszko devient, à la demande des sidérurgistes et par nomination du primat Wyszyński, aumônier des ouvriers. Il s'engage profondément dans la pastorale des travailleurs et accompagne le syndicat Solidarność pendant l'état de guerre.

Après le coup de force du général Wojciech Jaruzelski contre Solidarność en décembre 1981, le père Popieluszko s'était mis à célébrer des « Messes pour la patrie », où les homélies affrontaient des thèmes religieux et spirituels mais aussi des questions d'actualité, à caractère social, politique et moral. Ces messes regroupent des milliers de fidèles venant de Varsovie et de différentes régions de Pologne, suscitant la fureur du pouvoir communiste.

Considéré comme « dangereux », Jerzy Popiełuszko fut enlevé par trois officiers de la police politique (SB) le 19 octobre 1984, alors qu'il revient en voiture de son service pastoral. Après avoir été torturé jusqu'à ce que mort s'ensuive, le corps est lesté puis jeté dans un réservoir d'eau de la Vistule (à 120 km au nord de Varsovie). Son corps méconnaissable ne sera découvert, par des plongeurs, que plusieurs jours plus tard dans ce réservoir, grâce aux aveux des trois officiers. Ses funérailles, auxquelles participèrent plus de 1.000 prêtres et des centaines de milliers de fidèles, furent célébrées le 3 novembre 1984 à Varsovie.

Le père Popiełuszko symbolise, aux yeux des Polonais, la lutte commune de l'opposition démocratique et de l'Église catholique contre un régime totalitaire.

Jerzy Popiełuszko à été béatifié le 6 juin 2010 par le card. Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le pape Benoît XVI.

La célébration, qui a eu lieu en Pologne, à Varsovie, sur la place du Maréchal Józef Pilsudski, réunissait des fidèles venus de tout le pays, les membres du syndicat « Solidarność », les autorités civiles et militaires, les prêtres, les personnes consacrées, la mère du bienheureux, Marianna Popiełuszko, et la famille du prêtre martyr.

SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/a4d34830-d504-456c-bf40-976a2df114d0

A memorial in the shape of an overturned cross commemorating the kidnapping of Father Joseph Popieluszko in Górsk on 19 October 1984

Pomnik w kształcie przewróconego krzyża upamiętniający porwanie księdza Józefa Popiełuszki w Górsku w dniu 19 października 1984 r.

Blessed Jerzy Popieluszko

Memorial

19 October

Profile

Born to a farm family. Ordained on 28 May 1972 in the archdiocese of WarsawPoland. Noted and vocal anti-Communist preacher during the period of Communist rule in Poland. Worked closely with the anti-Communist Solidarity union movement. When martial law was declared in Poland to suppress opposition, the Church continued to work against the Communists, and Father Jerzy’s sermons were broadcast on Radio Free Europe. The secret police threatened and pressured him to stop, but he ignored them. They trumped up evidence and arrested him in 1983, but the Church hierarchy indicated that they would fight the charges; the false charges were dropped, Father Jerzy was released, continued his work, and was pardoned in a general amnesty of 22 July 1984. The Communists tried several times to kill him and make it look like an accident or anonymous attack, but they quit hiding their intentions, and the secret police simply kidnapped and killed Father Jerzy. Martyr.

Born

14 September 1947 in Okopy, Podlaskie, Poland

Died

kidnapped on 19 October 1984 by the Sluzba Bezpieczenstwa (Security Service of the Ministry of Internal Affairs), the Communist Polish secret police

beaten to death from 19 to 20 October 1984 near Wloclawek, Pomorskie, Poland

body dumped in the Vistula Water Reservoir where it was found on 30 October 1984

the murderers and their supervisor, Grzegorz Piotrowski, Waldemar Chmielewski, Adam Pietruszka, and Leszek Pêkala, were arrested, convicted of the crime, and received light sentences

more than 250,000 attended Father Jerzy’s funeral

buried at Saint Kostka’s Church, WarsawPoland

the rock that struck the killing blow is enshrined at Saint Bartholomew’s Basilica, Tiber Island, RomeItaly

Venerated

19 December 2009 by Pope Benedict XVI (decree of martyrdom)

Beatified

6 June 2010 by Pope Benedict XVI

recognition to be celebrated at Piłsudski Square, Warsaw, Poland, presided by Archbishop Angelo Amato

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-jerzy-popieluszko/

30-years of Solidarity (Polish trade union) mural in Ostrowiec Swietokrzyski (priest Jerzy Popiełuszko in foreground)


Polish priest, martyr and hero: Remembering Fr. Jerzy Popiełuszko

by Mary Farrow

Warsaw, Poland, Oct 19, 2018 / 04:42 pm MT (CNA).- When Communist officials kidnapped and killed Father Jerzy Popiełuszko, they likely did not intend to help create a Polish hero, martyr and future saint for the Catholic Church.

Although the Communists had been trying to kill Popiełuszko in ways that would seem like an accident, they captured him 34 years ago today, on Oct. 19, 1984. They beat him to death and threw his body into a river. He was 37 years old.

His crimes: encouraging peaceful resistance to Communism via the radio waves of Radio Free Europe, and working as chaplain to the workers of the Solidarność (Solidarity) movement and trade union, which was known for its opposition to Communism.  

Popiełuszko was born on Sept. 14, 1947 to a farming family in Okopy, a village in eastern Poland bordering modern-day Ukraine. While World War II had ended, the regime of the Communist Party had taken place of the Nazis and ruled Poland at the time.

As a young man, Popiełuszko served his required time in the army before completing seminary studies and becoming a priest for the Archdiocese of Warsaw. He was ordained on May 28, 1972 at the age of 24.

As a priest in Warsaw, Popiełuszko served in both regular and student parishes. He became known for his steadfast, non-violent resistance to Communism, about which he spoke frequently in his homilies, which were broadcast on Radio Free Europe.

Popiełuszko participated in the Solidarity worker’s strike in Warsaw on March 27, 1981, a four-hour national warning strike that essentially ground Poland to a halt, and was the biggest strike in the history of the Soviet Bloc and in the history of Poland.

After this strikes, the Communist party declared martial law until July 1983 in the country, severely restricting the daily life of Poles in an effort to clamp down on their growing political opposition.

During this time, Popiełuszko celebrated monthly “Masses for the Homeland” on the last Sunday of the month, advocating for human rights and peaceful resistance of Communism, and attracting thousands of attendees. His Warsaw office had also become an official hub for Solidarity activities.

It was also during this time that Communist attacks against the priest escalated. In 1982, Communist authorities attempted to bomb the priest’s home, but he escaped unharmed. In 1983, Popiełuszko was arrested on false charges by the Communist authorities, but was released shortly thereafter following significant pressure from the Polish people and the Catholic Church.

According to a 1990 article in the Washington Post, Cardinal Józef Glemp, Archbishop of Warsaw at the time, received a secret message from the Polish Pope John Paul II, demanding that Glemp defend Popiełuszko and advocate for his release.

"Defend Father Jerzy - or they'll start finding weapons in the desk of every second bishop," the pope wrote.

But the Communist officials did not relent. According to court testimony, in September 1984 Communist officials had decided that the priest needed to either be pushed from a train, have a “beautiful traffic accident” or be tortured to death.

On October 13, 1984, Popiełuszko managed to avoid a traffic accident set up to kill him. The back-up plan, capture and torture, was carried out by Communist authorities on Oct. 19. They lured the priest to them by pretending that their car had broken down on a road along which the priest was travelling.

The captors reportedly beat the priest with a rock until he died, and then tied his mangled body to rocks and bags of sand and dumped it in a reservoir along the Vistula River.

His body was recovered on Oct. 30, 1984.

His death grieved and enraged Catholics and members of the Solidarity movement, who had hoped to accomplish social change without violence.

“When the news was announced at his parish church, his congregation was silent for a moment and then began shrieking and weeping with grief,” the BBC wrote of the priest’s death.

“The worst has happened. Someone wanted to kill and he killed not only a man, not a Pole, not only a priest. Someone wanted to kill the hope that it is possible to avoid violence in Polish political life,” Solidarity leader Lech Walesa, a friend of Popiełuszko, said at the time.

He also urged mourners to remain calm and peaceful during the priest’s funeral, which drew more than a quarter of a million people.

Again facing pressure from the Church and the Polish people, Poland's president Gen. Wojciech Jaruzelski was forced to answer for the priest’s death, and arrested Captain Grzegorz Piotrowski, Leszek Pękala, Waldemar Chmielewski and Colonel Adam Pietruszka as responsible for the murder.

“Our intelligence sources in Poland do not believe it,” the Washington Post reported in 1990, when the case was being revisited.

“Jaruzelski had presided over a far-reaching anti-church campaign. At least two other priests died mysteriously. And Jaruzelski created the climate that allowed the SB (Communist secret service) to persecute and kill Father Jerzy.”

In 2009, Popiełuszko was posthumously awarded the Order of the White Eagle, the highest civilian or military decoration in Poland. That same year, he was declared a martyr of the Catholic Church by Pope Benedict XVI, and on June 6, 2010 he was beatified. A miracle in France through the intercession of Popiełuszko is being investigated in France as the final step in his cause for canonization.

Popiełuszko is one of more than 3,000 priests martyred in Poland under the Nazi and Communist regimes which dominated the country from 1939-1989.

On Friday, Archbishop Stanisław Budzik of Poland and the Polish bishops’ conference released a statement honoring the memory of Father Popiełuszko and all the 20th century priest martyrs of Poland.  

“Today, remembering Fr. Jerzy Popiełuszko, we remember the unswerving priests who preached the Gospel, served God and people in the most terrible times and had the courage not only to suffer for the faith but to give what is most dear to men: their lives.”

SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/news/polish-priest-martyr-and-hero-remembering-fr-jerzy-popieuszko-43891

Jerzego Popiełuszki, znajdujący się na budynku lokalnej siedziby związku w Ostrowcu Świętokrzyskim


The Touching Story of Blessed Father Jerzy Popieluszko

 MAR 1, 2019  ELEONORE VILLARRUBIA

This beloved and unassuming young priest of Poland was a true hero of that tortured land during the Soviet Communist occupation. Now a Blessed, Father Jerzy (pronounced YEH-Zhe) was beloved by everyone in his homeland, believers and non-believers alike, because of his bravery in the face of extreme hatred on the part of the Communist officials. His story should be much more widely known than it is.

Never in good health, the strongest part of Father Jerzy were his hands. His most beloved possessions were the crucifix and Rosary sent to him by Pope John Paul II, a fellow countryman. He was sickly his whole life, yet he never complained of illness or injury. One day when he was making toys with his brothers and sisters, a nail pierced his palm. Later, one of the children noticed blood dripping from his hand. One of his siblings told the parents because young Jerzy did not want to bother anyone.

Young Jerzy’s great hero was Saint Maximillian Kolbe, another Polish priest who gave his life to save another prisoner – a man with a family – at Auschwitz. He determined early on to become a priest, but kept it a secret so that the authorities could not alter his examination results or pressure the family to keep him out of the seminary.

In 1966, his entire seminary class was drafted into the special indoctrination unit in violation of a church-state agreement. This cruel treatment was reserved for the most outspoken church leaders, including the future Pope John Paul II.

The horrible treatment he received in this “special unit” broke his health, but not his spirit. He wrote to his father “It turned out to be very tough, but I can’t be broken by threats or torture.” His seminary professors demanded that he take a period of rest, but he refused. “One doesn’t suffer when one suffers for Christ,” was his reply.

He became so weak that he suffered recurring fainting spells. A fellow priest found him lying in a dead faint at the foot of the altar, unconscious. After he endured another long hospital stay, it was discovered that Father Jerzy suffered from a serious blood disorder. He would need transfusions after each recurrence of the illness. He was placed on a special diet. His doctors hoped that a quiet life would prevent further episodes. He planned to rest and spend more time with his beloved seminary students when the call came that would give him no rest for the remainder of his life. His new position as chaplain to factory workers “gave him wings,” and changed the course of his life. He worked tirelessly to learn how to operate machinery, but more importantly, he grew to love the workers and they grew to love him. He tore down barriers between himself and the worker; there were many baptisms and weddings. All this brought him much joy.

In the meantime, He was shadowed relentlessly by the secret police, receiving death threats and urged to break contact with his beloved workers. “Truth that costs nothing is a lie,” became his motto.

In autumn of 1981, Father Jerzy came to the United States to attend the funeral of a beloved aunt. Like many Poles, he loved America and his many friends tried to convince him to stay and take political asylum. He knew that his people would be in danger if did that: “They need me and I need them.” So, as soon as the funeral was over, he flew back to Warsaw.

The communist regime declared a “state of war” against the Polish people on Dec 13, 1981 and, after attacks by security forces on factories and demonstrators, the Solidarity movement was forced underground. Solidarity was the first independent labor union founded within the Soviet bloc. It had over nine million members. Those workers who escaped arrest turned up at Father Jerzy’s apartment as soon as martial law was declared. “It was reflex,” said one worker — “when in trouble, see Jerzy.”

They came because they knew he was not afraid. On one wall of his apartment was a huge map of Poland marking every prison camp; next to it was a makeshift crucifix. When asked if he was afraid to have such a thing on his wall, he answered, “It is they who are afraid.” For Father Jerzy, his calling could be summed up in a verse from Saint Luke that he had chosen when he was ordained. It read, “To let the oppressed go free.”

The Polish people who had heard of Father Jerzy came from near and far to help those oppressed by the communists. People came from distant parishes and from abroad to give him aid. While his own garments and shoes rotted away, he cared only to provide for the needy, both Catholics and unbelievers. In return for their generosity, the secret police persecuted his workers and students. They followed him wherever he traveled. His apartment and car were electronically bugged so that the secret police knew his location at all times.

Martial law had silenced millions of Poles, but Father Jerzy was not afraid to speak out. He began to hold special “Masses for the Homeland” as Christmas (the celebration of which was forbidden) approached. Many of the miners from southern Poland were so moved by the strength and confidence of his soft voice that they proclaimed that it was the most powerful they had ever heard. Father said openly what they really felt, but could not say. They would rise again after any humiliation, “for you have knelt only before God.” The regime had banned the mere mention of Solidarity, but Father declared, “Solidarity means remaning internally free, even in conditions of slavery: overcoming the fear that grips you by your throat.”

The “Mass for the Homeland” grew into a national event, with people coming from all ver Poland to attend. The most famous actors in Poland vied to take part in the readings.

Even at his Masses, security forces forces circled the church as police tried to incite the congregation. Father’s only words were “Overcome evil with good.” The priest received hundreds of letters of thanks from Mass-goers, thanking him for restoring their faith. There were many conversions, including ranking communists who dared not go to anyone else. They knew that they could trust this priest.

Thousands of paper copies and audio cassettes were made of his preaching and spread across Poland. Church officials had forbidden the spread of these materials; so Father had to open his own underground print shop. His acclaim grew so great that even the Warsaw police refused to take part in actions against him. Men from other parts of Poland had to be brought in to do the dirty work.

As his Masses grew in popularity, the greater became the threats and harassment. “The most they can do is kill me,” he said. However, when the first attempt was made on his life, he was shaken. He had just collapsed into bed at 2 AM on the first anniversary of martial law, exhausted from preparing Christmas gifts for the children in Warsaw’s hospitals, when the doorbell rang. Father was too tired to get up and answer it. A moment later, a bomb crashed into the next room, blowing out the windows where he would have been standing.

Father was astonished at the hatred behind this attack. He had always thought that he would be exiled to Siberia like generations of Polish priests before him. He had even kept practicing his Russian so that he could “preach the good word in the camps.” Now he confided to a friend that he began to feel real fear. But nothing would separate him from his flock, because “there is a dimension beyond fear. Arrest, torture, even death itself are not the end of the story.” After the initial attempt on his life, brawny steel workers guarded him around the clock — “like a treasure, like a brother’s brother,” said one of the men.

One day a steelworker friend came to him in despair. Under threats of blackmail, he had signed a document agreeing to become a police informer. If he would become an informer, his friends and fellow workers would have nothing to do with him. If not, the police would come for him. In order to help his friend, Father told the man he would have to use his name. The man had no choice but to agree. When the situation became public, the police did not pursue it.

Father’s boldness enraged the authorities. Silencing him became a top priority. The priest’s movements were being followed at the top level of the Ministry of Internal Affairs, with major decisions on the case taken by the minister himself. At special meetings with church officials the regime demanded an end be put to Father Jerzy’s activities. Hearing that arrest was imminent, Father’s parishioners blocked police attempts to take him away for interrogation. Church officials reached the agreement that Father would submit to at most an hour of questioning.

When the search party arrived at the apartment, which was a gift from an American aunt, they “found” grenades, explosives and ammunition, as well as leaflets calling for armed uprisings. Of course, it was the police who planted these things so that Father would spend the second anniversary of the uprising in jail.

Father’s friends knew that he would not last long without his medications. The night in jail proved to be profitable. He spent the night talking to a convicted murderer and by dawn the man had confessed. Of course Father had no consecrated hosts on him; so he blessed a piece of prison bread and told the man, “Next time, we shall share a meal.”

The Cardinal-Primate of Poland, Jozef Glemp, had never been fond of Father Jerzy’s activities. He believed it was his first priority to preserve church-state “dialogue.” He disapproved of Solidarity, interested only in his accommodating approach as the only path to peace. For Father Jerzy, the only path to preach was respect for human rights. Cardinal Glemp was ordered by party magistrates to silence sixty-nine “anti-socialist” priests. It was obvious that the Cardinal disapproved of Father’s activities. When the Polish Pope sent Father Jerzy a crucifix and a rosary, Glemp changed his tune and praised the young priest as an example for the Polish clergy.

John Paul II had great admiration for the young priest for bringing together all parts of Polish society in a bold moral challenge to communist power. Father Jerzy’s spirit cheered the Pope and gave him hope for Poland’s eventual freedom from communist yoke. Soviet authorities, worried about the increase in religious fervor in the homeland, forbade the young priest and the Pope to meet with each other during the Holy Father’s trip to Poland in 1983.

General Wojciech Jaruzelski, the Polish puppet dictator, visited Moscow in May of 1984. Increasingly sharp attacks on Father Jerzy and other “extremist” priests appeared in the Polish press. Wherever he preached, death threats by phone and letter grew more numerous and alarming. To cheer the young priest, Warsaw students had given him a little black puppy which he promptly named “Tajniak” — Polish for “secret agent” — because it followed him everywhere.

Thirteen interrogations in the first six months of 1984 were staged to terrorize Father. His supporters always accompanied their priest to secret police headquarters. They waited outside, chanting hymns and prayers until the end of the ordeal. Inside, Father sat with hands behind his back, fingering the rosary beads that the Pope had sent him. He answered their questions as he always had — by reciting the rosary again and again. Furious, the agents would finally release him.

With Moscow and Warsaw turning up the heat, Father Jerzey finally lost the support of Cardinal Glemp. At his May 1984 Mass for the Homeland, Father made the Primate furious. Eleven top Solidarity leaders had just rejected a deal that representatives of the Primate and the regime had pushed them to accept: release from prison if they would drop their Solidarity activities. Father praised the prisoners’ courage for not betraying their ideals. When people “support the mechanisms of evil they become responsible for their own slavery.”

From that time on, the Primate’s negotiators dealt directly with secret police officials over Father’s silence. They reached an a greement with the authorities to muzzle him, but could not enforce it. “If I shut up, it means they have won” he told an Italian journalist. “To speak out is precisely my job.” When the Cardinal spoke publicly, he hardly drew anyone. Conversely, whenever and wherever Father Jerzy spoke, he drew the crowds.

In the summer of 1984, Church and Solidarity officials learned of secret plans to kill one of three leading “anti state” priests, including Father Jerzy. Several priests had already been killed in suspicious “accidents” involving the secret police. Father Jerzy’s own car had barely escaped a similar accident. A papal chaplain had died in a mysterious car crash in 1982, and several other pro-Solidarity clerics narrowly escaped a similar death. Polish Church officials chose to keep these and other killings quiet rather than protest them.

The workers redoubled their protection of Father Jerzy. State security cars circled the rectory and his apartment no longer was open to the troubled and the needy. Father rarely left the apartment now and avoided giving rides to friends, fearing that officials had sabotaged his car. However, the Masses for the Homeland continued. In the words of one worker, “We need it more than bread.” Father responded to the calls for violence, “You conquer people with your open heart, not with a closed fist.”

As he grew more and more frail with each passing month, he continued to bring aid and good cheer to Warsaw’s growing numbers of sick and poor. One woman was surprised to see Father leaving her mother’s apartment after bringing her Holy Communion. The daughter thought of him as a national celebrity, while the mother knew him only as her parish priest who visited regularly.

The sick and worried young priest hardly slept at all any more. Many nights he awoke in a sweat. He tried to appear calm, but his foreboding was so strong that others felt it as well. His old cheerfulness was gone, and his friends felt that he was near the breaking point. After the usual prayers after one Mass, Father turned to the congregation and stated, “Now I need your prayers.

The ring was closing around our priest. He returned to his family village, expecting the worst. He lingered in each corner of his family home as if saying good-bye. His mother watched him walk the farm and fields of his childhood. He was accused of holding “seances of hate” and “sessions of political rabies” in his church. One government official added, “Even though there is no such thing as a human soul, the struggle for power over it is real.”

The next day at secret police headquarters, the officers in charge of his case excitedly discussed their new orders: to go beyond the intimidation that had failed so far. He could be pushed off a moving train or have a “beautiful traffic accident” on the road. They could kidnap and torture him until he revealed the information they sought. Or maybe his weak heart would give out. The orders to eliminate him at any cost came from “the very top.”

By early October, Church officials assured the regime that the “Popieluszko problem” would be taken care of to their liking. The Primate’s increasingly harsh rebukes — for endangering the interests of the Church and worse — left Father Jerzy shattered. Friends recall seeing him sobbing uncontrollably just after had come from a meeting with Cardinal Glemp.

The Pope watched events in Warsaw with mounting alarm. He was afraid for Father Jerzy’s life. “One must suffer for the truth, the priest had written. “That is why I am ready for anything.” In lieu of Cardinal Glemp’s accommodation with the regime, the Pope sent a special blessing and crucifix to Father Jerzy. In Rome, John Paul demanded, “Why don’t they defend him!”

It was planned that Father would be kidnapped outside of Warsaw because of his strong worker guards there. The police tried to force him to travel alone. His traveling bodyguard, Waldemar Chrostowski, was interrogated many times and presured to “cease their friendship.” When he ignored the warnings his apartment was gutted by a powerful firebomb. Even though Waldemar was a firefighter by profession, authorities halted investigation of the incident.

On October 9, the order was given that Father Jerzy was to be killed without fail, but first, security agents should try to “extract” as much information from him as possible in a wartime Nazi bunker in the forest. Any others traveling with him would also be murdered.

On October 13, 1984, Father and his bodyguard were returning from his last Mass for the Homeland” along with a prominent Solidarity leader. Thanks to the bodyguard/chauffeur’s quick reflexes, they eluded the secret police ambush. When the death squad returned to headquarters, a superior remarked “What a pity — it could have been a bigger accident with so many involved.”

Father Jerzy suddenly felt that an unbearable burden had just been lifted from him. He knew the end was near. A colleague remarked, “He went straight for what was coming to meet him.”

A few nights later, Father noticed that a secret police car had been stationed outside his window for several hours in the icy cold. “They must be freezing,” he told Chrostowski, and sent him down with a message”You ‘ve been on duty for so long – Father Jerzy wants you to have a cup of coffee.” The officers looked annoyed and turned away.

When he traveled, Father like to dress casually, but this time he put on his priestly garments. As always, he took along the rosary, his greatest treasure, given him by the Pope. That evening he presided at a special Mass for the Working People at a small town in the countryside. The topic of his sermon was “Overcome Evil with Good.” Secret agents waited outside, wrapping their wooden clubs with rage. Father spoke his last words to the congregation, “Most of all, may we be free from the desire for violence and vengeance.”

Father wanted to be back at his home parish for Mass the next morning. His friends had spotted a strange Fiat waiting outside the church in the small town. In the car was the officer in charge of the long-running investigation, one of the most brilliant and trusted officers in the Polish secret police. With him were two other highly decorated officers from the security service’s Fourth Department, responsible for religious affairs. This was the same team that had tried to ambush the priest six days before. These callous men had argued about selling the priest’s car for spare parts.

Parishioners offered to escort Father Jerzy by car back to Warsaw, but he was used to being followed and it was late. He and his bodyguard would go alone. The secret police overtook them on a deserted road about a half hour from the town. They held the bodyguard at gunpoint. The captain dragged Father by the cassock to the Fiat. “What are you doing, Gentleman? How can you treat someone like this?”

In a cold fury, the kidnappers beat him with fists and clubs, smashing his skull and face. Unconscious, he was bound, gagged and thrown into the trunk. As they headed for a lonely stretch of woods, the bodyguard hurled himself from the Fiat in a desperate attempt to escape. He made it to a nearby workers hostel and quickly raised the alarm. When they reached the hospital emergency ward, another squad of secret police and a state prosecutor were waiting to take him away. But for the authorities it was too late. The bodyguard had already alerted the Church.

The secret police Fiat sped on with Father Jerzy in the trunk The captain’s men were arguing now, and downing quick shots of vodka. The kidnappers were so terrified that they would be identified that they wanted to leave the priest in the woods. “No,” said another angrily, “the priest must die.”

With the bodyguard’s escape, news of the abduction had swept across Poland. Shock and outrage were nationwide. The parish church overflowed with thousands of people. Every night, larger crowds came to the Masses, praying for Father’s deliverance. Massive security forces surrounded the Warsaw steelworks, where the men were praying at work. Throughout Poland, there were mass meetings in factories and spontaneous prayers in schools. The national crisis mounted. Other churchmen denounced the kidnapping, but Cardinal Glemp refused to comment. The Holy Father declared himself “deeply shaken,” condemning the shameful act and demanding Father Jerzy’s immediate release.

After ten days of waiting, the nation’s patience ran raw. Authorities dispatched large security forces and imposed emergency measures in cities and towns. The last Sunday of October, a record 50,000 people engulfed the parish church at a cold, outdoor Mass for the Homeland. They listened to a tape of Father Jerzy’s last sermon. They hoped and prayed to see him again.

When smiling security officers pulled the battered corpse of Father Jerzy from a reservoir on the river Vistula, about eighty miles from Warsaw, it was tortured beyone recognition. A sack of rocks hung from his legs. His body had been trussed from neck to feet with a nylon rope so that if he resisted he would strangle himself. Several gags had worked free and lay across his clerical collar and cassock, soaked with the priest’s vomit and blood.

Officially, Father spent less than two hours with his kidnappers, but his torture was much too extensive and systematic to have in inflicted in that brief time. Family members present at the autopsy described a body covered head to foot with deep, bloody wounds and marks of torture. His face was deformed. His eyes and forehead had been beated until black. His jaws, nose, mouth were smashed. His face was deformed, and both hands were broken and cut, as if the priest had been shielding it from blows. His fingers and toes dark red and brown from the repeated clubbing. Part of his scalp and large strips of skin on his legs had been torn off.

The autopsy showed a brain concussion and damaged spinal cord. His muscles had been pounded again and again until limp. Internal injuries from the beatings had left blood in his lungs. One of the doctors that performed the post-mortem reported that in all his medical practice he had never seen anyone mutilated internally. The kidneys and intestines were reduced to pulp, as in others cases of prolonged police torture in Poland. When his mouth was opened, the teeth were found completely smashed. In place of his tongue, there was only mush.

A group of priests tried to identify the body, but could not recognize their friend. Identification was finally made by Father’s brother from a birthmark on the side of his chest. Making the full autopsy report public was deemed too explosive by regime and Church officials, who continue to suppress it. Church and independent sources familiar with the report have said it details an even more horrifying picture suffered by the defenseless priest.

“The worst has happened,” declared Lech Walesa, Solidarity’s leader. In Rome, the Holy Father reacted with shock, following the news late into the night. At the parish church in Warsaw, a priest made several attempts to get the mourning population to say the Our Father. When he reached “Forgive us as we forgive those who trespass against us” the congregation refused to pray with him. It took several more attempts before the people would utter that line, and when they did, they prayed it with great force.

Just as was feared, when the state trial was held for the perpetrators, only the mid-level criminals were sentenced. Those who masterminded the plot got off scott-free. Because they were afraid that Father Jerzey’s final resting place would become a shrine, the state officials pressured his parents to bury him in their distant village. The faithful demanded a huge funeral and that he be buried in the parish cemetery. It was the pleading of Father’s mother that he be buried at the parish church in Warsaw.

Father’s mother had continued to wear a red shawl as long as she believed her son was alive. Now, for the funeral, she wore her black shawl. On the day of the funeral ten thousand steelworkers in hard hats marched past secret police headquarters, chanting “We forgive,” “Greetings from the underground,” and “No freedom without Solidarity.” Half a million people filled the streets leading up to the parish church. Scattered throughout were the forbidden Solidarity banners of factories, schools and offices from every corner of Poland. One read “A strike at the heart of the nation,” another proclaimed, “But they can’t kill the soul.”

Father Jerzy knew that his death would have immense power. “Living I could not achieve it,” he once said when the danger rose. The parish church, Saint Stanislaw’s has become a national shrine. As of the writing of this piece by James Fox in 1985, and unending river of pilgrims flow past Father’s grave. Great mounds of flowers are put there. Even communists visited the grave. A thousand-man volunteer force guards the church yard in teams around the clock.

The murder of the holy, defenseless priest emboldened the populace and encourage many conversions and vocations. All the while the regime continued to defame the priest.

Today, Poland, as the rest of the former Iron Curtain countries of Europe, is a free country and a proud ally of our own country. The enemies of Christ rule Europe no more.

***Author’s note: It was by chance that I was looking for reading material when I happened upon this Reader’s Digest of May, 1985. I could not sleep thinking that Father Jerzy’s story must be made widely known. The title of the original article was “Do you hear the Bells, Father Jerzy?” The author of the piece is John Fox.

Father Jerzy, may you rest in peace.

Father Jerzy, pray for us!

SOURCE : https://catholicism.org/the-touching-story-of-blessed-father-jerzy-popieluszko.html

Grave of Jerzy Popiełuszko in Warsaw, at St. Stanislaus Kostka Church.

Grób Jerzego Popiełuszki przy kościele św. Stanisława Kostki w Warszawie.


Process Begins to Recognize Miracle Attributed to Prayer of Solidarnosc Chaplain

Blessed Father Jerzy Popieluszko Believed to Have Acted on His Birthday to Cure Man With Leukemia

SEPTEMBER 19, 2014 00:00ZENIT STAFFARCHIVES

By Milena Kindziuk*

Francis, a 56-year-old Frenchman, was about to die of an extremely malignant type of leukemia. Since he was in his agony, his wife was already choosing the type of coffin and organizing his funeral. However, a miracle happened, attributed to the intercession of the martyr Father Jerzy Popielusko. And, thanks to this miraculous healing, the process of canonization will begin Saturday at Creteil, near Paris, of Blessed Jerzy Popieluszko, better known as the “chaplain of Solidarnosc.”

Father and Professor Jozef Naumowicz of the Catholic University of Warsaw, notary in the process of Canonization, announced that he will hear the witnesses in France, and he explained: “This means that the entire process will be carried out in the French diocese and, subsequently, if the Vatican Congregation for Saints’ Causes, after further and careful investigation, confirms this miracle, the Polish priest-martyr will be declared a Saint.”

It all began in 2001, when Francis got sick. The doctors diagnosed “chronic myeloid leukemia in a-typical form” and from the beginning they gave him little possibilities of a cure.

It was a shock for him – he was still very young, had a good job, a loving wife and three adolescent daughters. He wanted to live; he was being looked after by the best haematologists and world-famous professors.

The illness did not progress rapidly because he had long stays in hospitals, the help of chemotherapy and the abundant use of medicine, but Francis was not being cured.

After 10 years of ever stronger treatments, his body stopped completely. Francis fell into a coma. He was taken to the palliative care unit where terminal patients are kept. The doctors had no more hope; all the treatments were tried and the illness was not arrested.

His wife watched over her husband in coma. She arranged for Francis to receive the Sacrament of the Anointing of the Sick (both are believers, formed spiritually in the “Chemin Neuf” community). The doctors told his wife that her husband was about to die and suggested that she take care of all the formalities connected with the funeral.

“I had chosen an oak coffin –recounted his wife – because Francis liked oak wood. At home I began to put his things in order, I tore to pieces the letters that I once wrote to him. There will no longer be a possibility to read them – I thought – and at the same time I felt peace within me. I did not weep, I did not let myself be carried away by panic.”

Up to this point, it is a story that is quite common, although tragic. Every day many people in different parts of the world suffer and die. But for Francis it was a turnabout. Something happened as if Someone from on high intervened to write a different scenario.

The “personalities” of this story live in France. The Polish Sister Rozalia Michalitka, who belongs to the Congregation of the Sisters of Saint Michael the Archangel, works in a hospital of Creteil and is in charge of the pastoral care of the sick. She was the one who brought Communion to Francis’ wife.

Entering the story also is French priest, Father Bernard, a 65-year-old man, but a priest of a few months. Previously, Bernard had not frequented the Church for 40 years. In the course of his life he was divorced and married twice. In 2003 he had a profound conversion and, subsequently, entered the seminary. He was ordained a priest in April of 2012. In July he went to Poland and while there visited the tomb of Father Jerzy Popieluszko at Warsaw. He was fascinated by this Polish martyr-priest. He “discovered” on his tomb that he was born the same day, month and year as Father Popieluszko: September 14, 1947. He was so fascinated by the figure of the Blessed to the point that he always had with him his image and relics.

“I usually have these little images in my pocket to give them to people,” he said.

Both Sister Rozalia as well as Father Bernard remember well that Friday, September 14, 2012, “as if it was today!” they said.

According to the doctors’ estimates those were Francis’ last hours of life. Sister Rozalia suggested to his wife that she call a priest, but the woman explained that her husband had already received the Sacraments, when he was still conscious, so he was ready to die.”

“Despite this – recounted the Sister – I felt interiorly that a priest should come.”

It so happens that in the next room of the same hospital section, a patient had died and the family had called a priest for the Anointing of the Sick.

Sister Rozalia remembers the sequence of events. “Once again, I went to Francis’ wife saying that a priest would come soon to our section. And she agreed to pray together! It was almost three o’clock in the afternoon, when a priest appeared by the bedside of the dying Francis. It was Father Bernard, the French priest so fascinated by the life of Father Popieluszko. In the presence of Francis’ wife and of the Sister he began to pray for the sick man: he opened a book of prayers and found a photo of Father Jerzy, because he always had his little images with him.

He knew that it was September 14, that is, the anniversary of the birth of Blessed Jerzy. Then he put his image with the relics on the bed where the moribund was lying and said: “Father Jerzy, today is your birthday. If you can do something, do it today. Help us!”

Then he continued to pray in his own words and gave the wife and Sister the text of the prayer for Father Jerzy’s Canonization.

Father Bernard recalls: ”Everything happened spontaneously because I hadn’t prepared anything before, only being close to the sick man, when I was looking for the appropriate prayer, I knew that it was the anniversary of Father Jerzy’s birth and so I began to pray, asking for his intercession.”

Hardly had the priest and the Sister left and the couple remained alone, than something unexpected happened: Francis opened his eyes and asked: “Where am I?” Then he got up and, as if nothing had happened, he wanted to go to the bathroom alone, but all the devices to which he was attached did not allow him to do so. His wife looked at him incredulous. She thought it was a temporary improvement, before the end.

Obviously, neither Father Bernard nor Sister Rozalia knew what happened after they left the patient’s room. The following day, Saturday morning, the Sister thought of taking Communion to Francis’ room.

“I don’t know why, she said. I knew that Francis was in an unconscious state, that his wife wouldn’t be in the room in the morning because she had to finish the arrangements connected with the funeral and even I had a lot of commitments, but something pushed me to go.”

She went to the hospital, entered the chapel, took the Most Blessed Sacrament, rather instinctively, because she did not know to whom she should give it. Then she went to the room where Francis was lying. She opened the door and saw … the empty bed! Then she thought that perhaps the man had died during the night. But the door of the bathroom was open and she heard the water running from the faucet. “Francis, is it you?, she asked. “Yes, Sister, please come back in twenty minutes, when I have finished shaving by beard and washed myself then I will be able to have Communion.”

The Sister did not believe her ears. Surprised and somewhat shocked, she left the room immediately. She began to ask if Francis was really alive. She was shocked, because from the medical point of view, he was dying and could not be cured.

After twenty minutes Sister Rozalia returned to Francis’ room. She found him dressed, with his beard shaved, as he had said. They prayed together and she gave him Communion.

“And in this story – says the Sister with a smile on her face – we can see how that not only we act but God also does His part. He intervenes through the intercession of His Saints.”

Subsequent medical examinations evidenced that there was no trace of leukemia in Francis’ body. “Complete remission of the sickness,” they wrote in the report

After Father Bernard’s prayer, through the intercession of Blessed Father Jerzy Popieluszko, on Friday, around 3 pm of September 14, 2012, when it was the Blessed martyr’s birthday, the sickness disappeared.

Francis’ unexpected and complete cure will be carefully examined in the process of Canonization of the Blessed Polish priest.

Canon Law states that to proclaim a Blessed a Saint there must be a miracle confirmed through his intercession, which occurred after his Beatification.

 —

*Milena Kindziuk, Polish journalist, author of numerous books, among which are two volumes on Father Jerzy Popieluszko.

The Article was published in Polish in the Polish weekly “Niedziela” (“Sunday”), n. 38 of September 21, 2014.

SOURCE : https://zenit.org/2014/09/19/process-begins-to-recognize-miracle-attributed-to-prayer-of-solidarnosc-chaplain/

Church of Mother of Sorrow in Poznań, Symbolic grave of Jerzy Popiełuszko


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51. POPIEŁUSZKO Jerzy, La mia vita per la verita. Diario - Altri scitti - Testimonianze. Wstęp i tłumaczenie: Luciana Mirri, Wojciech Przeklasa, wyd. Edizioni Messaggero, Padova 1998.

52. POPIEŁUSZKO Jerzy, Omelie per la Patria, wyd. Centro Studi Europa Orientale, Milano 1985.

(*) Bibliografię opracował: ks. Antoni Lewek. Została ona opublikowana także w dwumiesięczniku "Ateneum Kapłańskie" 143(2004) z. 3 s. 536-550.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20070208043438/http://www.popieluszko.net.pl/xJerzy/biblobc.htm

Obraz beatyfikacyjny Jerzy Popiełuszko Malował Zbigniew Kotyłło Obraz wyłoniony drogą konkursu. Brał udział w uroczystościach beatyfikacyjnych Ks. Jerzego. Obecnie Światynia Opatrzności Bożej w Warszawie.


Beato Giorgio (Jerzy) Popieluszko Sacerdote e martire

19 ottobre

Okopy, Polonia, 14 settembre 1947 - Wloclawek, Polonia, 19 ottobre 1984

Don Jerzy Popieluszko nacque il 14 settembre 1947 a Okopy provincia di Bialystok. Fu ordinato sacerdote dal cardinal Stefan Wyszynsky il 28 maggio 1972 a Varsavia. Destinato alla parrocchia di San Stanislao Kostka, oltre al lavoro parrocchiale, svolgeva il suo ministero tra gli operai organizzando conferenze, incontri di preghiera anche per medici ed infermieri, assisteva gli ammalati, i poveri, i perseguitati e insieme a Don Teofilo Bogucki eseguiva celebrazioni mensili di Sante Messe con predica per la Patria. Il 19 ottobre 1984 di ritorno da un servizio pastorale da Bydgosszcz a Gorsk vicino a Torun è stato rapito da tre funzionari del Ministero dell’Interno e assassinato. La sua tomba, che si trova accanto la chiesa di San Stanislao Kostka a Varsavia, è meta continua di pellegrinaggi di fedeli provenienti dalla Polonia e dal mondo intero.

Il 14 giugno 1987 papa Giovanni Paolo II ha pregato sulla tomba di Padre Jerzy. Il 6 giugno 2010 è stato beatificato sotto il pontificato di Benedetto XVI.

Già a 19 anni lo accusano di “atteggiamento ribelle”: benché seminarista, gli hanno fatto il militare con lo scopo di “fargli cambiare idea”, ma nonostante il continuo lavaggio del cervello non sono riusciti a piegare quel ragazzo, taciturno e serio, che fin da ragazzo vuole farsi prete e che non ha cambiato idea neppure dopo le angherie e le pressioni subite sotto naia. Nato in Polonia nel 1947, viene ordinato prete nel 1972 dal card.  Wyszyński e sembra quasi un segno del destino, visto che tra un po’ saranno entrambi alla gloria degli altari. Per alcuni anni vaga da una parrocchia all’altra di Varsavia, con incarichi temporanei che tuttavia “lasciano il segno”, soprattutto tra gli universitari: sembra che quel prete, timido e di poche parole, con una salute vacillante che lo limita anche nel ministero, si riscaldi improvvisamente e si trasformi quando si trova a contatto con giovani e poveri, con cui riesce a stabilire subito un filo diretto.  Nel giugno 1980 viene assegnato come sacerdote residente alla parrocchia di san Stanislao Kostka, sul cui territorio si trova la grande acciaieria “Huta Warszawa”. Il 28 agosto il primate di Polonia gli chiede di andare dagli operai in sciopero che chiedono un sacerdote per la Messa: diventa così il cappellano di Solidarnosc della Huta. Oltre al lavoro parrocchiale si trova dunque a lavorare tra gli operai organizzando conferenze, incontri di preghiera, assistendo ammalati, poveri, perseguitati. Insieme al suo parroco inizia a celebrare ogni mese una Messa per la patria, che raccoglie migliaia di persone: operai, intellettuali, artisti e anche persone lontane dalla fede.  È questo suo andare “verso le periferie” ed il suo trasformarsi in “ponte” con tutte le categorie di persone a far crescere il sospetto delle autorità nei suoi confronti. Minacce più o meno velate al suo indirizzo, addirittura un esplosivo gettatogli in camera, obbligano gli operai a procurargli una spontanea e volontaria scorta che lo accompagna nei suoi vari spostamenti. Padre Jerzy sa benissimo di essere spiato in ogni movimento ed in ogni suo discorso: agenti segreti si celano tra quanti ascoltano le sue prediche e addirittura tra i suoi più stretti collaboratori: un sacerdote e quattro laici a lui molto vicini risulteranno essere informatori della polizia. Eppure non una sua sola parola, e neppure un suo gesto, risulteranno incitazione alla violenza: nelle sue omelie si limita a chiedere il ripristino delle libertà civili e di Solidarnosc. “Poiché ci è stata tolta la libertà di parola, ascoltiamo la voce del nostro cuore e della nostra coscienza a vivere nella verità dei figli di Dio, non nella menzogna imposta dal regime”, ripete senza stancarsi. E non conclude mai le “Messe per la patria” senza chiedere ai fedeli di pregare “per coloro che sono venuti qui per dovere professionale”, mettendo così in imbarazzo gli spioni del servizio di sicurezza che stanno registrando le sue parole. Temuto dalle autorità per l’ascendente che esercita sul popolo, viene arrestato due volte nel 1983 e nella prima metà del 1984, interrogato tredici volte dalla polizia, sottoposto a continua sorveglianza, al punto che il cardinale Glemp gli propone di “cambiare aria” e di trasferirsi per studio a Roma. Si rifiuta, pur sapendo a cosa sta andando incontro e malgrado un incidente stradale, organizzato per farlo fuori, dal quale esce fortunosamente incolume. Durante l’ultima celebrazione religiosa del 19 ottobre 1984 invita a “chiedere di essere liberi dalla paura, dal terrore, ma soprattutto dal desiderio di vendetta. Dobbiamo vincere il male con il bene e mantenere intatta la nostra dignità di uomini, per questo non possiamo fare uso della violenza”. Alcune ore dopo viene sequestrato da tre ufficiali del servizio di sicurezza: lo ritroveranno “incaprettato”, il successivo 30 ottobre nel lago di Wloclawek e scopriranno che gli hanno maciullato la mandibola e sfondato il cranio a manganellate. “Infondeva coraggio ai fedeli, non sobillava rivoluzioni”, afferma il vescovo di Varsavia,  riconoscendo che non ha “mai oltrepassato le sue competenze di sacerdote e neppure ridotto la Chiesa e il suo messaggio a strumento di lotta politica”. La gente lo aveva già capito da un pezzo: sia il mezzo milione di persone che hanno partecipato al suo funerale, sia i 18 milioni che in questi anni sono sfilate davanti alla sua tomba. Ora anche la Chiesa lo ha riconosciuto ufficialmente, proclamando beato Padre Jerzy Popiełuszko nel 2010, alla presenza della sua anziana mamma.

Autore: Gianpiero Pettiti

 


Independence March Warszawa 2019 /

Marsz Niepodległości 2019. Warszawa, Rondo Dmowskiego.


Era nato il 23 settembre 1947, a Okopy, un piccolo villaggio tra le città di Augustow e Bialystok, lungo la strada che attraversava i prati acquitrinosi dell’ampia vallata del Narew, in Polonia ai confini con l’allora Unione Sovietica. Il suo nome “Okopy”, significa trincea. Era abitato da famiglie di umili contadini, dalle mani ruvide e dal cuore ardente. In una di queste famiglie, quella di Vladislaw e di Marianna, quel giorno nasceva Jerzy Popielusko, un bambino fragile, dagli occhi dolci.

Il servo di Cristo

Papà e mamma danno a Jerzy e agli altri tre figli una forte educazione cristiana: Gesù da amare come Maria Santissima, sua e nostra Madre, lo ha amato; ogni scelta di vita come un sì a Dio, totale; lo spirito di sacrificio nelle asprezze della vita che non mancano mai, sostenuto dal Rosario alla Madonna. Jerzy era un ragazzo sereno e felice. Come tanti giovani della Polonia, amava la Madonna e scrutava quali fossero per lui i disegni di Dio. Frequentò la scuola a Suchowola, una località presso Okopy. Una giovinezza intessuta di studi, di lavoro nei campi, di preghiera, di discussioni appassionate con gli amici, con lo sguardo attento agli avvenimenti della sua patria, oppressa dai comunisti di Stalin, eppure così libera in Cristo. In casa, da bambino, aveva sentito parlare del loro Primate, l’Arcivescovo di Varsavia, cardinale Stefano Wyszynski, che mai nessuno aveva fatto tacere, innamorato di Cristo e di Maria, Madre della Polonia martire. Lo sapeva, Jerzy ventenne, che soltanto Gesù, sua Madre e la Chiesa Cattolica, meritano fiducia e dedizione.

A vent’anni, lo chiamarono a prestare servizio militare. Dovunque, ma ancora più sotto i comunisti, è un’esperienza delle più dure. Non era facile, tuttavia, piegare alla volontà altrui un giovane come Jerzy. Nella caserma di Bartoszyce si distinse per il coraggio della sua fede e della sua testimonianza. Un giorno, un ufficiale lo vide con il rosario tra le mani, mentre pregava la Madonna. Lo derise, lo rimproverò, lo minacciò: «Buttalo a terra e calpestalo. Se non schiaccerai quello strumento, io schiaccerò te». Jerzy si rifiutò. Fu percosso duramente e rinchiuso per un mese in cella di punizione. Non si piegò, anzi la sua fede, come quella dei suoi amici cattolici – molti erano seminaristi –, né uscì più ardente, più gagliarda.

Già, nel 1965, era entrato nel seminario di Varsavia, quando da noi, nell’Occidente libero e assetato spesso solo di piacere, i seminari cominciavano a svuotarsi (oggi sono vuoti), i martiri dell’Est Europa continuavano a testimoniare Cristo, e i giovani di quelle terre oppresse dal comunismo numerosi salivano l’altare come sacerdoti di Cristo! Nel 1972, don Jerzy Popielusko, con il cuore in festa, era consacrato sacerdote dal cardinal Wynszynski. Da quel giorno, 28 maggio 1972, non ebbe altro sogno che quello di identificarsi con Gesù Sacerdote per la gloria di Dio e la salvezza dei fratelli.

Fu destinato alla parrocchia di Zabki, un quartiere periferico di Varsavia, poi alla parrocchia del Bambino Gesù di Zoliborz, dove un giorno era passato anche san Stanislao Kostka; poi ancora alla parrocchia universitaria di Sant’Anna. Infine don Jerzy si ammalò. Dopo una lunga degenza all’ospedale, il cardinal Wyszynski lo destinava alla pastorale degli ospedali nella sua arcidiocesi. Fragile nel fisico, don Jerzy non si arrendeva mai: sempre sulla breccia, mobilitato da Gesù, sempre con una nuova iniziativa di evangelizzazione e di carità. Sentiva ciò che noi spesso non sentiamo più: di dover moltiplicare talenti ed energie per portare Gesù ai fratelli, a questo povero mondo.

Nello stesso tempo, lavorava a Varsavia, nella parrocchia di San Stanislao: né parroco né viceparroco, aiutava nelle Confessioni, nelle omelie, visitava i malati. Era a suo agio con tutti e sapeva mettere a proprio agio tutti. Studiava, pregava, parlava con tutti, sempre attento ai fatti della sua terra, della Chiesa, in Polonia e nel mondo.

Il 16 ottobre 1978, festa di santa Edvige, regina della Polonia, mentre il sole tramontava, una notizia folgorante giunse a Varsavia: il cardinal Karol Wojtyla, arcivescovo di Cracovia, era stato eletto papa, con il nome di Giovanni Paolo II: “Jan Pawel”! Il 22 ottobre, domenica piena di sole, il giovane Pontefice aveva gridato al mondo: «Aprite, anzi spalancate le porte a Cristo! Permettete a Cristo di parlare all’uomo. Lui solo ha parole di vita, sì, di vita eterna!».

Per don Jerzy era l’inizio di una più intensa dedizione a Gesù e alla sua Chiesa. Ora dove lo voleva Dio? Dove lo mandava Maria, la Regina della Polonia fedele?

Il testimone di Cristo

E venne l’estate di Solidarnosc. Agosto 1980. A Danzica, a Stettino, a Huta Warszawa, gli operai delle officine incrociarono le braccia davanti ai dirigenti comunisti per rivendicare la loro dignità, la dignità dell’uomo calpestata nelle loro esistenze. Gli operai di Huta Warszawa chiesero un prete che stesse in fabbrica con loro. Il cardinal Wyszynski mandò don Jerzy. Aveva solo 33 anni, ma era un capo. In mezzo agli operai celebrava la Messa, li confessava, li ascoltava, calmava e indirizzava gli animi, era un vero padre.

Noi, gente dell’Occidente, abbiamo visto con stupore quegli operai in sciopero, raccolti attorno ai loro preti in preghiera, in ginocchio a confessare i loro peccati, stretti intorno al crocifisso, appeso ai cancelli dei cantieri di Lenin! Era una nuova “rivoluzione proletaria” – quella vera – che rifiutava il comunismo ateo e oppressore dell’uomo, perché essa scaturiva dal Cuore del “divino Operaio” di Nazareth, Gesù, Liberatore unico dell’uomo dal peccato e dalla morte e Datore della vita divina, la vera Vita.

Era difficile la missione di don Jerzy tra gli operai in quel momento storico, ma egli non si arrese, neppure dopo il 13 dicembre 1981, giorno del “colpo di stato” del generale Jaruzelski, quando la Polonia sembrò precipitare di nuovo nel più cupo inverno, per causa di coloro che a parole sono il partito operaio, ma in pratica sparano con i fucili alla schiena degli operai, come avvenne proprio in Polonia nel dicembre 1970! Ma è nell’ora difficile che la testimonianza non solo è possibile, ma è più splendida: essa è martirio e al martirio spesso conduce. Così aveva insegnato Gesù.

Nel febbraio 1982, nella parrocchia di San Stanislao, toccò a don Jerzy continuare la celebrazione della Messa mensile “per la patria”, alla quale prese a partecipare presto tanta gente. I primi furono gli operai di Huta Warszawa, poi non si poté più dire da dove venisse tanta gente. Don Jerzy parlava chiaro: «Tutto ciò che è grande e bello nasce dalla sofferenza, dal dolore, dalle lacrime e dal sangue del 1970 [anno dell’insurrezione di dicembre, repressa dai comunisti con numerosi morti], è sorto un nuovo impeto patriottico» (giugno 1982). «Il fondamento della nostra servitù sta nel fatto che accettiamo ancora il dominio della menzogna, che non la smascheriamo e non protestiamo ogni giorno contro di essa. Il coraggio di testimoniare la Verità è la via maestra che conduce alla libertà» (ottobre 1982).

Ci furono delle provocazioni. Si tentò di trasformare le riunioni di preghiera in manifestazioni politiche. Non riuscirono. Una parola di don Jerzy bastava. Un giorno una mano cattiva buttò un sasso nella camera di don Jerzy: da qual momento gli operai si prestarono a fargli da guardie del corpo. Nel 1983 si tentò di incarcerarlo, ma non ci riuscirono, tutto era limpido in lui.

Che cosa diceva don Jerzy? Parlava di Dio, della Madonna, della gente sofferente. Diceva che l’odio è sconosciuto al Cattolicesimo. Quando la chiesa veniva circondata dalla polizia con gli idranti, ripeteva: «Scambiatevi un segno di pace e non lasciatevi mai guidare dall’odio...». «Bisogna aver paura solo di tradire Cristo per alcune monete di una sterile tranquillità». Le parole forti delle sue omelie erano citazioni del Magistero del Papa e della Chiesa.

Il martire di Cristo

«Era l’uomo più affabile del mondo – dice di lui un operaio –. Ma ci parlava come uno che deve guidare e non farsi guidare. Nelle ore più buie ci fece sentire forti. All’altare affermava di essere pronto a dare la vita per la Verità e la libertà vera». Zelante, pieno dello Spirito di Dio, innamorato di Gesù Cristo – testimonia il suo parroco don Bogucki – non incitava all’odio e alla vendetta. Invitava tutti all’amore e al perdono».

Benché fragile di salute, don Jerzy era instancabile, mobilitato dentro dalla sua grande affezione a Gesù e sostenuto dalla Madonna: popolarissimo in tutta la Polonia, lo chiamavano da ogni lato a parlare di Gesù con la sua parola divina, convinta, calda, suadente... ma uno come lui, come i martiri antichi, doveva essere tolto di mezzo.

Il 19 ottobre 1984, in viaggio a Bydgoszcz. Nella notte fonda, in un luogo dove la strada passava in un bosco, “alcuni” lo rapirono con mano sacrilega. Quello che capitò a don Jerzy, lo rivela il suo corpo martoriato, ritrovato nelle gelide acque del lago Wlockawek: lividi terribili dappertutto, le mani coperte di ferite, la bocca maciullata, il cuoio capelluto strappato, il ventre dilaniato. Tutto simile al Martire divino del Calvario e ai martiri dilaniati dalle belve nel circo dei primi secoli cristiani.

Dal 3 novembre 1984, don Jerzy Popielusko riposa nella chiesa della sua parrocchia, presso l’altare dove ogni giorno innalzava al cielo Gesù Vittima d’amore: ostia con Gesù-Ostia. I suoi assassini, arrestati poco dopo, furono condannati ad alcuni anni di carcere. Nell’aula del tribunale, la sua mamma si alzò a chiedere una cosa sola ai giudici: «Abbiate pietà di coloro che hanno ucciso mio figlio. Lui farebbe così» (solo la Chiesa Cattolica ha persone come don Jerzy e sua madre!).

Il 6 giugno 2010 la Chiesa ha elevato con la solenne beatificazione il martire don Jerzy Popielusko, di 37 anni appena, alla gloria degli altari. Che il suo sangue, intriso di fedeltà alla Verità, di dedizione totale a Gesù e alla sua Chiesa, spinga molti giovani d’oggi a fare di se stessi un’offerta viva, un sacrificio di amore a Colui per il quale più che mai vale donare la vita.

Autore: Paolo Risso

Note: Per approfondire: www.popieluszko.net.pl

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91720

Izba pamięci księdza Jerzego Popieluszki w Suchowoli

Memory room (a small museum) of Jerzy Popiełuszko, Suchowola, Poland


Marianna Popiełuszko racconta il martirio di don Jerzy (Prima parte)

La fede profonda di una donna che ha visto suo figlio morire per Cristo

Varsavia, 06 Marzo 2013 (Zenit.orgWlodzimierz Redzioch | 604 hits

Si racconta che quando Giovanni Paolo II andò a pregare sulla sua tomba disse: “Come Cristo il suo sangue ha salvato l’Europa”. Stiamo parlando di Jerzy Popiełuszko, il beato sacerdote polacco che sapeva fare solo opere di bene.

La sua vicenda è esemplare: ha predicato e testimoniato il bene fino a quando due sicari del regime comunista non l’hanno torturato e ucciso selvaggiamente.

Per conoscere meglio la storia e le caratteristiche di questo santo moderno, Włodzimierz Rędzioch ha intervistato la mamma Marianna.

Una parte di questa intervista è stata pubblicata su L’Osservatore Romano del 5 marzo. ZENIT la pubblica per intero.

***

Marianna ha gli occhi stanchi: stanchi dei suoi 92 anni; stanchi di più di 70 anni del duro lavoro in campagna e in casa; stanchi delle lacrime versate per i suoi morti (durante la seconda guerra mondiale i russi ammazzarono il più piccolo dei suoi fratelli; nel 1953 morì tra le sue braccia la figlioletta Edvige di due anni; nel 1984 i servizi segreti del regime comunista polacco fecero morire suo figlio sacerdote; morì improvvisamente anche la sua giovane nuora, lasciando orfani tre bambini per i quali divenne la seconda mamma; nel 2002 morì, dopo 60 anni di matrimonio, anche suo marito). Ma negli occhi di questa donna minuta e apparentemente fragile, ma forte di spirito, non c’è disperazione, al contrario ci sono la pace e la serenità che vengono dalla convinzione che “le gioie e le sofferenze vengono da Dio e Dio sa che cosa è meglio per ogni uomo”.

Malgrado la sua età non ha neanche paura della morte perché con la morte “la vita non finisce ma si trasforma”.

Una donna semplice, che ha svolto il mestiere di contadina per tutta la sua esistenza e ha affrontato i problemi e drammi personali con la straordinaria saggezza evangelica che le veniva da una fede vissuta profondamente.

Marianna ha vissuto come se avesse preso per motto della sua esistenza una filastrocca conosciuta e ripetuta dall’infanzia: “Amare la gente, amare Dio: ecco la strada dritta per il paradiso. Ama con il cuore e con le opere: sarai con gli angeli nel paradiso” (in polacco questi versi fanno rima).

Per incontrare questa anziana donna – oggi nota come madre del beato p. Jerzy Popiełuszko – sono andato in un remoto angolo del Nord-Est della Polonia, vicino alla frontiera con la Lituania, a circa 200 chilometri da Varsavia.

Marianna Gniedziejko – questo era il suo cognome da nubile - è nata lì, nel lontano 1920, a Grodzisko, un piccolo villaggio della sconfinata pianura del centro dell’Europa che, secoli fa, fu coperta dalla grande foresta che si estendeva dalla Germania alla Russia (i cartografi hanno calcolato che proprio qui si trova il centro geografico del nostro continente).

I Gniedziejko erano una famiglia molto religiosa, attaccata alla Chiesa e alle tradizioni, e patriottica: lo zio di Marianna, Rafał Kalinowski - condannato dal regime zarista al confine in Siberia, si fece carmelitano scalzo - è stato beatificato nel 1983 e canonizzato nel 1991 (perciò p. Jerzy diceva: “Abbiamo un santo in famiglia”).

Ogni aspetto della vita quotidiana era legato alla preghiera o a qualche cerimonia religiosa. Marianna, anche quando frequentava la scuola elementare, doveva aiutare la famiglia, lavorando in campagna. Da piccola si ammalò di tifo e per curarla i genitori dovettero vendere una mucca; per la famiglia fu un grosso sacrificio.

Oggi scherza, che da allora non si ammala più e non frequenta i medici. Nel 1942 sposò Władysław Popiełuszko, un uomo bello ed alto, di dieci anni più grande di lei e andò ad abitare a casa sua nel vicino villaggio di Okopy. La famiglia di Popiełuszko era una famiglia di agricoltori (avevano 17 ettari di terreno). Purtroppo, quando finì la guerra e si instaurò il regime comunista, la vita dei contadini che lavoravano sulla propria terra non fu facile: i comunisti costringevano ogni famiglia a cedere allo Stato una parte del raccolto, perciò – spiega Marianna – i Popiełuszko non soffrirono di fame ma dovettero ridurre le loro esigenze al minimo. 

Nella casa paterna ad Okopy è nato nel 1947 il loro terzo figlio, il futuro beato (prima era la figlia Teresa, secondo il figlio Józef). La mia conversazione con la signora Marianna comincia proprio con questo ricordo.                    

Si ricorda come è nato don Jerzy?

Marianna Popiełuszko: Ovviamente mi ricordo. Il parto cominciò quando la sera del 14 settembre – era la domenica dell’Esaltazione della Croce - sono andata a mungere le mucche. Sono riuscita a tornare a casa dove fortunatamente si trovava mia madre che era arrivata in previsione del parto. Lo stesso parto non fu difficile ma in conseguenza di esso ebbi forti dolori alla testa e per qualche giorno persi la vista. Per questo motivo non potei andare in chiesa per il suo battesimo.

Nel libro dei battesimi della parrocchia di Suchowola, si vede che il futuro p. Jerzy ha ottenuto al battesimo il nome Alfons...

Marianna Popiełuszko: Ho scelto io questo nome per lui. Ogni volta, quando ero incinta, iniziavo a cercare i nomi per il bambino per fargli avere un buon santo patrono. Ho scelto questo nome a maggio, quando a casa lessi qualche cosa sulla vita del sacerdote Sant’Alfonso Maria de’ Liguori. Mio figlio ha usato questo nome fino ai primi anni del seminario; invece a casa lo chiamavamo affettuosamente Alek.

Perché suo figlio, da seminarista, ha cambiato il suo nome in Jerzy (Giorgio)?

Marianna Popiełuszko: A Varsavia, dove studiava, il nome “Alfons” era una brutta parola, significava "pappone" e veniva utilizzata per descrivere una persona che si occupa di sfruttamento della prostituzione. Così, con il permesso dei superiori del seminario, mio figlio cambiò il suo nome in Jerzy. Io non ho protestato perché ormai era adulto.

Torniamo all'infanzia. Come era Alek da giovane?

Marianna Popiełuszko: Era un bambino esile e delicato. Non ho avuto problemi con lui perché era obbediente, laborioso e paziente. Gli piaceva stare con la gente ed era aperto. Preferiva leggere piuttosto che lavorare nei campi (i nostri figli andavano a scuola e dovevano fare i compiti, ma ci aiutavano anche in campagna). A scuola era un bravo studente e riceveva dei premi. Una volta il parroco mi disse: “Questo ragazzo può diventare molto buono o molto cattivo: tutto dipenderà dall’educazione che riceverà”. Allora feci di tutto per educarlo nel modo migliore. Ma la cosa più importante nella vita è dare e far conoscere Dio ai figli.

Come è nata la sua vocazione al sacerdozio?

Marianna Popiełuszko: Siamo una famiglia molto religiosa. Da noi ogni mattina, dopo il risveglio, e la sera, prima di andare a dormire, si pregava in ginocchio. Inoltre, nella nostra casa, avevamo un altarino dove pregava tutta la famiglia. Ogni Mercoledì si pregava la Madonna del Perpetuo Soccorso, il Venerdì il Santissimo Cuore di Gesù, il Sabato la Madonna di Czestochowa. Nel mese di maggio cantavamo le Litanie di Loreto, nel mese di giugno le Litanie del Sacro Cuore di Gesù, nel mese di luglio le litanie al Sacro Sangue di Cristo, e nel mese di ottobre si recitava il Rosario. Tre volte la settimana - Mercoledì, Venerdì e Sabato – cucinavo i pasti senza carne, perché l'uomo, già da bambino, deve sapere che nella vita c’è bisogno di sacrificio e che non tutto va secondo i suoi desideri o capricci. Alek cresceva in tale atmosfera, ma sapevo che lui stesso si controllava. Andava a confessarsi e faceva la santa Comunione; pregava anche da solo. Più tardi divenne un chierichetto: tutti i giorni si alzava presto per arrivare in chiesa per le sette e doveva fare cinque chilometri a piedi attraverso il bosco per arrivare a Suchowola. Non importava se pioveva, nevicava e c’era il gelo. E così è stato dalla prima classe della scuola elementare fino all'ultimo anno del liceo.

[La seconda parte dell’intervista a Marianna Popiełuszko sarà pubblicata domani, giovedì 7 marzo]

(06 Marzo 2013) © Innovative Media Inc

SOURCE : https://web.archive.org/web/20130614081757/http://www.zenit.org/it/articles/marianna-popieluszko-racconta-il-martirio-di-don-jerzy-prima-parte

Statue of Jerzy Popiełuszko in Opole plac katedralny


Voir aussi : https://catholicexchange.com/martyrdom-bl-jerzy-popieluszko

https://www.theamericanconservative.com/dreher/fr-jerzy-popieluzsko-poland-long-road/

http://news.bbc.co.uk/onthisday/hi/dates/stories/october/30/newsid_4111000/4111722.stm