Saint Pontien
Pape (18 ème) de 230 à
235 et martyr (+ 235)
Un pape qui eut à
s'affronter à saint
Hippolyte qui s'opposait aux réformes entreprises par l'évêque de
Rome. Mais l'empereur les réconcilia dans le martyre. Hippolyte fut condamné
aux mines en Sardaigne. Et à quelque temps de là, saint Pontien le fut
également, et tous deux, rendirent ainsi ensemble le témoignage de l'unique foi
en Jésus-Christ.
Mémoire des saints
martyrs Pontien, pape, et Hippolyte, prêtre de Rome. Celui-ci, théologien de
renom, s’était érigé en chef d’une communauté dissidente. Lors de la
persécution de Maximin, tous deux furent déportés en Sicile et soumis ensemble
aux travaux forcés et probablement couronnés ensemble du martyre, avant 236.
Leurs corps furent ensuite rapportés à Rome: Pontien fut enterré au cimetière
de Calliste sur la voie Appienne, et Hippolyte, sur la voie Tiburtine.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9261/Saint-Pontien.html
St Pontien, pape et
martyr
Saint Pontien, pape
(203-235). Dès le pape Libère, on célèbre sa déposition, en même temps que
celle de St
Hippolyte mort avec lui en déportation en 235, anniversaire du retour
de leurs dépouilles à Rome. Le déplacement de sa fête au 19 novembre (au XIIème
siècle) est dû à une erreur du Martyrologe suivi par la liturgie du Latran.
Leçon des
Matines avant 1960
Neuvième
leçon. Pontien, Romain de naissance, gouverna l’Église sous Alexandre
Sévère. Celui-ci relégua le saint Pontife dans l’île de Sardaigne avec le
Prêtre Hippolyte, parce qu’ils professaient la foi chrétienne. C’est là,
qu’après avoir été affligé en bien des manières pour la foi de Jésus-Christ, il
termina sa vie, le treizième jour des calendes de décembre. Transporté à Rome
avec le concours du clergé, sous le pontificat de Fabien, son corps fut
enseveli dans le cimetière de Calixte, sur la voie Appienne. Pontien siégea
quatre ans, quatre mois et vingt-cinq jours. En deux ordinations faites au mois
de décembre, il ordonna six Prêtres, cinq Diacres et sacra six Évêques, pour
diverses régions.
Dom
Guéranger, l’Année Liturgique
L’Église se recommande
aujourd’hui d’un saint Pape du temps des persécutions. Déporté par sentence de
l’empereur Maximin dans une île de la Méditerranée, il y souffrit d’indignes
traitements qui lui valurent la couronne du martyre. Fabien, deuxième
successeur de Pontien, ramena son corps au cimetière de Calliste.
Bhx
Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum
Pontien mourut en
Sardaigne le 28 septembre 235, mais dès le temps du pape Libère on célébrait à
Rome sa déposition, avec celle d’Hippolyte, le 13 août, jour où le pape Fabien
avait transporté à Rome les deux corps et les avait ensevelis, le Pontife dans
la nécropole papale de Callixte, et Hippolyte dans une crypte spéciale près du
cimetière de Cyriaque : Idib. aug. Ypoliti in Tiburtina, et Pontiani
in Calisti.
Selon Jean-Baptiste De
Rossi, un graffite de la crypte papale de la voie Appienne rappellerait cette
translation de Pontien (voir image plus bas)
Si les mots
supplémentaires proposés par l’illustre archéologue sont exacts, l’auteur de ce
graffite voulut faire allusion à la vindicatio posthume de Pontien à son rang
de Pontife romain.
Comme on le voit, l’exil,
selon le concept juridique romain, comportait la mort civile ; aussi
Pontien, condamné avec son compétiteur Hippolyte aux travaux forcés du bagne in
insula nociva, et mis dès lors dans l’impossibilité de gouverner l’Église,
discinctus est, selon l’expression du Catalogue libérien, c’est-à-dire abdiqua
sa charge. Cette abdication contribua peut-être à faire cesser à Rome le
schisme qui divisait l’Église depuis le temps de Callixte ; pape et
antipape, au jour de leur commune épreuve pour l’unique foi au Christ, se
donnèrent fraternellement la main et souffrirent ensemble ; aussi, sous
Fabien, la communauté chrétienne tout entière reçut à Rome les dépouilles
vénérées des deux martyrs exilés, et de préférence même à Pontien, elle dota
l’ancien docteur, naguère adversaire de Callixte, mais maintenant réuni à
l’Église catholique, de statues, d’inscriptions et d’un culte devenu vite
populaire et fervent.
La date de ce jour, pour
la fête de Pontien, n’a donc aucun fondement historique. D’autre part, outre le
Calendrier Philocalien, le Sacramentaire Léonien lui-même nous atteste que le
martyr Pontien était célébré à Rome avec Hippolyte le 13 août, et il nous a conservé
jusqu’aux collectes de sa fête.
D’après la liste des
reliques transportées par Paschal Ier à Sainte-Praxède, celles du pape Pontien
seraient, elles aussi, dans cette église. Toutefois la basilique de
Saint-Laurent in I.ucina se flatte, dès 1112, de posséder le corps, ou tout au
moins quelques reliques insignes de saint Pontien.
La messe [1] Statuit est du commun, sauf la lecture
évangélique.
L’esprit humain est
naturellement porté à désirer, pour accomplir le bien, des circonstances
solennelles, glorieuses, où l’on peut prendre des poses tragiques et faire des
gestes grandioses. L’Esprit de Dieu veut au contraire que nous accomplissions
toujours, même les plus héroïques sacrifices, avec simplicité, naturel et
humilité. Considérons ce saint Pape qui, exilé de Rome, démissionnaire de ses
sublimes fonctions, condamné aux travaux forcés dans les mines de Sardaigne.
Épuisé finalement par les mauvais traitements subis, y meurt après trois mois
seulement de séjour, ayant bu jusqu’à la dernière goutte l’amer calice du
martyre. En succombant, il a certainement touché, comme Celui dont il avait été
vicaire, le fond de l’humiliation ; mais grâce à ces souffrances, Pontien
est devenu un glorieux martyr et la fin du schisme lui est due.
[1] Avant 1942.
Dom
Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique
Saint Pontien, pape et
martyr, régna de 231 à 235. En compagnie du prêtre Hippolyte, le célèbre
écrivain (22 août), il fut exilé à cause de la foi en Sardaigne, où il succomba
à ses souffrances ; il fut enterré à Rome, dans la catacombe de Calixte.
On a découvert l’épitaphe primitive du pape dans la chapelle de Sainte Cécile.
SOURCE : http://www.introibo.fr/19-11-St-Pontien-pape-et-martyr
Portait
of en:Pope Pontian in the en:Basilica of Saint Paul
Outside the Walls, Rome
Ritratto di it:Papa Ponziano nella it:Basilica di San Paolo fuori la Mura, Roma
Le saint Pape Pontien
déporté en Sardaigne pendant la persécution de Maximin, y fut longuement
maltraité jusqu'à sa mort, en 235. Pontien est ici associé au prêtre romain
Hippolyte, subtil et orgueilleux théologien qui, s'étant révolté contre
l'élection du pape Callixte, devint le premier antipape (217) ; condamné lui aussi
aux mines de Sardaigne, il s'y réconcilia avec Pontien avant d'y mourir. La
fête du 13 août commémore la translation de la dépouille de saint Pontien au
cimetière de Saint-Callixte et de celle de saint Hippolyte au cimetière qui
devait prendre son nom, sur la voie Tiburtine.
Longtemps, à Paris, on
fêta au 13 août un autre saint Hippolyte, soldat romain du III° siècle converti
par saint Laurent et que la tradition nous dit avoir été mis en pièces par des
chevaux sauvages, sous l'empereur Valérien. C'est en son honneur que fut
construite sur la rive gauche, sans doute sous Robert le Pieux, l'église
Saint-Hippolyte pour honorer les reliques que Fulrad, abbé de Saint-Denis avait
rapportées de Rome en 713 ; on trouve la première mention de cette chapelle (élevée
au rang de paroisse, sous la dépendance du chapitre de Saint Marcel, au début
du XIII° siècle) dans une bulle pontificale datée de 1158. Cette église,
reconstruite au XV° siècle, avait des vitraux admirables que, au XVII° siècle,
Lebrun et Mignard ne pouvaient se lasser d'admirer pour la correction du
dessin et la beauté du coloris ; Lebrun avait donné le dessin d'une
superbe statue d'argent représentant saint Hippolyte et avait peint le retable
qui en exaltait le triomphe ; au XVIII° siècle, Jean de Julienne, directeur des
Gobelins qui étaient sur le territoire de la paroisse, fit décorer l'église
d'un grand nombre de peintures et offrit les grilles du choeur, le paravent du
sanctuaire, des autels latéraux, la chaire, des boiseries, des ostensoirs magnifiques
et neuf jeux d'ornements pour les messes basses. L'église fut fermée en 1791
et, fort navrée par les révolutionnaires, fut détruite en 1807, ne laissant que
quelques arcades disparues lors de la percée du boulevard Arago (1867).
SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/08/13.php
Pontien
Pontien, un Romain, est évêque de Rome du 21 juillet 230 au 28 septembre 235 (démission).
Déporté en Sardaigne avec l'antipape Hippolyte, il meurt le 30 octobre 235.
On lui a attribué deux Epîtres qui sont d’une époque postérieure.
Saint Pontien, considéré comme martyr, est fêté le 13 août.
"Hippolyte est prêtre de Rome et un théologien de renom. C’est un
défenseur intransigeant des traditions liturgiques et disciplinaires. Grâce à
cette passion, nous connaissons les anciens rites de l’Eglise romaine,
conservés dans son recueil la Tradition apostolique. Il s’oppose violemment au
pape saint Calixte qu’il
dépeint comme un ancien escroc devenu pape par des intrigues. Il lui reproche
surtout des innovations qu’il qualifie de laxisme. Calixte accepte en effet de
réintégrer dans l’Eglise de grands pécheurs repentants. Le pape Pontien qui lui
succède agit de même. Hippolyte, qui se juge seul détenteur de la vraie
tradition, se proclame chef d’une communauté dissidente. On va vers un schisme
qui peut durer. Les événements, signes divins, en marquent l’arrêt. En 235,
l’empereur Maximin ordonne aux chrétiens de se soumettre au culte impérial. De
concert, saint Hippolyte et saint Pontien refusent. La police impériale les
déporte dans les mines de Sardaigne et c’est là que se produit la
réconciliation. Dans la peine, Hippolyte fait sa soumission au pape et invite
ses partisans à faire de même. Ils partageront le même martyre pour le
Christ." 1
230. 21 juillet, élection
de Pontien.
231. Origène (supplicié
à Tyr v. 253) se fixe à Césarée et dirige les travaux théologiques de l’Ecole
biblique.
232. A Qal’at es Salihiye (Dura Europos en Syrie), une chapelle est aménagée
dans la maison d'un particulier : c'est la plus vieille église chrétienne
du monde. Campagne des Romains contre les Sassanides (Perses).
233. Incursions des Alamans dans
l'Empire.
234. Les Alamans pénètrent en Germanie ; campagne romaine contre les Alamans.
235. 18 mars, à Mayence (Mogontiacum), lors de la campagne contre les Alamans,
les soldats, mécontents des pourparlers de paix avec les barbares, assassinent
Sévère Alexandre et sa mère Julia Mammaea et proclament empereur Maximin
le Thrace ; Maximin (Caius Julius Verus Maximinus), d’origine obscure, est
le premier prince, sorti des rangs de l’armée, à accéder à la dignité
impériale. L’empereur Maximin Ier applique le rescrit de Trajan et
ordonne aux chrétiens de se soumettre au culte impérial : Pontien et Hippolyte répondant
"non possumus" (nous ne pouvons pas) sont déportés en Sardaigne (le
Liber Pontificalis précise qu'il s'agit de l'îlot Molara, alors dénommée
Buccina, près de Tavolara au sud de l'archipel de La Maddalena). Après avoir
démissionné le 28 septembre, Pontien meurt d'épuisement le 30 octobre ;
Hippolyte, réconcilié, meurt après Pontien ; en 236, le pape Fabien obtient
des autorités que leurs corps soient ramenés à Rome ; le 13 août, Pontien est
inhumé dans la crypte des papes des catacombes de Saint-Calixte, Hippolyte, sur
la voie Tiburtine, dans le cimetière qui prendra son nom.
Note
1 http://infocatho.cef.fr/fichiers_html/martyrologe/martyrsmensuel/stbx08aou.html/stbx08aou13.html
Sources
Auteur : Jean-Paul Coudeyrette
Référence publication : Compilhistoire ;
toute reproduction à but non lucratif est autorisée.
Date de mise à jour : 08/06/2020
SOURCE ` https://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/Pontien.html
Saint Pontien et saint
Hippolyte
Ces deux noms méconnus rappellent pourtant de manière forte une époque
difficile de l'histoire de l'Église.
Pontien signifie
pont en latin et Hippolyte a en grec le sens de qui délie les
chevaux. Les deux hommes mourront en martyrs, rassemblés près du Christ, mais
le déroulement de leur vie est tout autre, surtout de la part d'Hippolyte.
Pontien fut élu Pape en
230. Son élection fut controversée, précisément de la part d'Hippolyte. Lui
était un intellectuel puissant, maître réputé à Rome par la profondeur de sa
pensée et sa connaissance des saintes Écritures. Or ce théologien s'opposait au
Pape et s'était autoproclamé chef d'une communauté dissidente ; il estimait que
les Papes de l'époque, en ce IIIe siècle, n'étaient pas fidèles à la vraie
tradition ecclésiale, par adaptation excessive aux goûts du monde.
Ainsi, au milieu de Rome,
deux Églises s'affrontaient : l'une gouvernée par le Pape légitime et l'autre
entraînée par un théologien contestataire. Face à cette division mortifère,
l'empereur fit arrêter et le pape Pontien et Hippolyte le rival, les condamnant
tous deux aux travaux forcés. Déportés en Sardaigne, soumis à une dure
détention, les voilà obligés de se rassembler sur l'essentiel : la confession
de foi au Christ selon le Credo des apôtres, premiers témoins de son Évangile.
L'Église de Rome vénèrera
ensemble comme martyrs les saints Pontien et Hippolyte : ils moururent en
déportation, en suppliant tous les baptisés de rétablir l'unité de l'Église de
Rome. Le nouveau Pape Fabien fit ramener leurs reliques de la prison de
Sardaigne dans la Ville éternelle. Le 13 août est l'anniversaire de ce
transfert et de la réunion définitive du courageux pape Pontien et de son
rival, ardent et sans doute sincère. Dieu a reconnu les siens.
Rédacteur : Frère Bernard
Pineau, OP
SOURCE : http://www.lejourduseigneur.com/Web-TV/Saints/Pontien-et-Hippolyte
Baltasar de Echave, The Martyrdom of Saint Pontianus, circa 1612, Museo Nacional de Arte, Mexico city
Also
known as
Pontianus
Ponziano
19 November (Roman
Martyrology)
13 August (Depositiones
martyrum, 354)
Profile
Son of Calpurnius. Chosen
18th pope in 230.
Ended the schism of
Hippolytus and reconciled the schismatics with
the Church. Exiled with Saint Hippolytus
by emperor Maximinus Thrax to Sardinia and
sentenced to work in the mines,
he abdicated the papacy on 28 September 235 so
a new man could lead the Church.
Born
Papal Ascension
abdicated on 28 September 235
235 at Sardinia from
the terrible treatment received in the mines
remains brought
to Rome, Italy by Pope Saint Fabian and buried in
the catacomb of
Callistus
Carbonia, Italy
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
and Times of the Popes, by Alexis-François Artaud de Montor
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
Abbé
Christian-Philippe Chanut
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Pope Saint
Pontian“. CatholicSaints.Info. 6 April 2024. Web. 17 April 2024.
<https://catholicsaints.info/pope-saint-pontian/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-saint-pontian/
Pope St. Pontian
Dates of birth and death
unknown. The "Liber
Pontificalis" (ed. Duchesne, I, 145) gives Rome as his native
city and calls his father Calpurnius.
With him begins the brief chronicle of the Roman bishops of the
third century, of which the author of the Liberian Catalogue of the popes made use in
the fourth century and which gives more exact data for the lives of the popes. According to this
account Pontian was made pope 21 July, 230,
and reigned until 235. The schism of Hippolytus continued
during his episcopate; towards the end of his pontificate there was a
reconciliation between the schismatic party
and its leader with the Roman bishop. After the
condemnation of Origen at
Alexandria (231-2), a synod was held at Rome, according to Jerome (Epist.
XXXII, iv) and Rufinus (Apol. contra Hieron., II, xx), which concurred in the
decisions of the Alexandrian synod against Origen; without doubt this synod
was held by Pontian (Hefele,
Konziliengeschichte, 2nd ed., I, 106 sq.). In 235 in the reign of Maximinus the
Thracian began a persecution directed
chiefly against the heads of the Church. One of its first
victims was Pontian, who with Hippolytus was
banished to the unhealthy island of Sardinia. To make the
election of a new pope possible,
Pontian resigned 28 Sept., 235, the Liberian Catalogue says "discinctus
est". Consequently Anteros was elected
in his stead. Shortly before this or soon afterwards Hippolytus, who had been
banished with Pontian, became reconciled to the Roman Church, and with
this the schism he
had caused came to an end. How much longer Pontian endured the sufferings of
exile and harsh treatment in the Sardinian mines is
unknown. According to old and no longer existing Acts of martyrs, used by the
author of the "Liber
Pontificalis", he died in consequence of the privations and inhuman
treatment he had to bear. Pope Fabian (236-50) had the remains of Pontian
and Hippolytus brought
to Rome at
a later date and Pontian was buried on 13 August in the papal crypt of the Catacomb of
Callistus. In 1909 the original epitaph was found in the crypt of St. Cecilia, near
the papal crypt. The epitaph,
agreeing with the other known epitaphs of the papal crypt, reads: PONTIANOS,
EPISK. MARTUR (Pontianus, Bishop, Martyr). The word mártur was added
later and is written in ligature [cf. Wilpert, "Die Papstgräber und die
Cäciliengruft in der Katakombe des hl. Kalixtus" (Freiburg, 1909), 1 sq.,
17 sq., Plate III]. He is placed under 13 Aug. in the list of the
"Depositiones martyrum" in the chronographia of 354. The Roman
Martyrology gives his feast on
19 Nov.
Sources
Liber Pontificalis, ed.
DUCHESNE, I, Introd., xxiv sq., 145 sq.; DE ROSSI, Roma Sotteranea, ii,
73 sqq.
Kirsch, Johann
Peter. "Pope St. Pontian." The Catholic Encyclopedia. Vol.
12. New York: Robert Appleton
Company, 1911. <http://www.newadvent.org/cathen/12229b.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by WGKofron. With thanks to St.
Mary's Church, Akron, Ohio.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. June 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
Chiesa di San Ponziano, a Roma, nel quartiere Monte Sacro Alto, in via Nicola Festa
Chiesa di San Ponziano, a Roma, nel quartiere Monte Sacro Alto, in via Nicola Festa
The
Lives and Times of the Popes – Saint Pontianus – A.D. 230
Article
Saint Pontianus, son of
Calpurnius, was created pontiff on the 26th of June, A.D. 230. Some learned men
think, with Platina, that it was this pope who ordered the singing of the
Psalms in the Church, both by day and by night; but other writers maintain that
the custom is older. It is possible that Saint Pontianus published a decree on this
subject, for the better regulation of the ecclesiastical practice. This latter
is the opinion of Sangallo.
In ten ordinations Saint
Pontianus created six bishops, six priests, and five deacons. He governed the
Church more than five years.
His body, martyrized in
the island of Tavolato, near the island of Sardinia, was removed to Rome, by
order of Pope Saint Fabian, and buried in the cemetery of Calixtus. His
martyrdom has been likened to that of Saint Stephen, as he was stoned to death.
There is a beautiful legend that the stones and rocks hurled at him all
miraculously fell short. As night fell, Saint Pontianus cried aloud: “Lord
Jesus, wilt thou not give me also the martyr’s crown?” Instantly the next stone
struck him on the forehead, and he fell dead. Two epistles are attributed to
him, but they are evidently apocryphal.
MLA
Citation
Alexis-François Artaud de
Montor. “Saint Pontianus – A.D. 230”. The
Lives and Times of the Popes, 1911. CatholicSaints.Info.
28 July 2022. Web. 17 April 2024.
<https://catholicsaints.info/the-lives-and-times-of-the-popes-saint-pontianus-a-d-230/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/the-lives-and-times-of-the-popes-saint-pontianus-a-d-230/
Butler’s
Lives of the Saints – Saint Pontian, Pope and Martyr
Article
The Liberian Calendar
informs us that this pope sat five years from the death of Saint Urban, in 230,
the church then enjoying peace in the reign of Alexander Severus. But
Maximinus, who, by contriving the assassination of the best of the Roman
emperors, in May, 235, opened to himself a way to the imperial throne, began
his reign by raising a bloody persecution. He was by birth a barbarian, a
native of Thrace, and of a gigantic stature: for his cruelty towards all men he
is surnamed Busiris, Typhon, and Phalaris, and was a monster of gluttony. Saint
Pontian was banished by him in the beginning of his reign into the isle of
Sardinia, where he died the same year, if not by the sword, at least by the
hardships of his exile and the unhealthfulness of the air.
MLA
Citation
Father Alban Butler.
“Saint Pontian, Pope and Martyr”. Lives of the
Fathers, Martyrs, and Principal Saints, 1866. CatholicSaints.Info.
13 August 2016. Web. 17 April 2024.
<https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-saint-pontian-pope-and-martyr/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-saint-pontian-pope-and-martyr/
San Ponziano, piazza Roma, Carbonia
San
Ponziano, piazza Roma, Carbonia
San Ponziano, piazza Roma, Carbonia
San Ponziano, piazza Roma, Carbonia
Saint Pontain
Patron Saint of: Montaldo
Scarampi, Italy
Pope from 230-235
A contemporary of Saint
Hippolytus, Saint Pontain, whose birthdate is unknown, reigned as pope for five
years, from 230-235.
In the first years of his
pontificate, the early Christian Church enjoyed relative peace. But then,
according to the well-known Church historian Eusebius, the next emperor,
Maximinus, began a campaign of active and brutal persecution of the nascent
Church. Both Pope Pontian and the Antipope Hippolytus of Rome were arrested and
exiled to labor in the mines of Sardinia, generally regarded as a death
sentence.
In order to make certain
that the Church was not deprived of its leadership, Saint Pontian stepped down,
the first pope ever to do so. Consequently, Pope Anteros was elected in his
stead, but reigned for less than two months.
Around this time, Saint
Hippolytus became reconciled to the Roman Church, and with this the schism he
had caused came to an end.
Both saints gave their
lives in martyrdom while in exile in the infamous mines of Sardinia.
Pope Fabian (236-50),
successor to Pope Anteros, had the remains of Pontian and Hippolytus brought to
Rome at a later date and Pontian was buried in the papal crypt of the Catacomb
of Callixtus on the Appian Way. The slab covering his tomb was discovered in
1909. On it is inscribed in Greek: Ποντιανός Επίσκ (Pontianus Episk; in English
Pontianus Bish). The inscription "Μάρτυρ", "MARTUR" had
been added in another hand.
Pontian was elected pope
in 230 and reigned until the year 235.
The schism of Hippolytus
continued during his episcopate.
Towards the end of his
pontificate there was a reconciliation between the schismatic party and its
leader with the Roman pontiff.
After the condemnation of
Origen at Alexandria, a synod was held by Pontian in Rome, which concurred in
the decisions of the Alexandrian synod against Origen.
In 235 during the reign
of Maximinus the Thracian a persecution directed chiefly against the heads of
the Church began. One of its first victims was Pontian, who with Hippolytus was
banished to the unhealthy island of Sardinia.
To make the election of a
new pope possible, Pope Pontian resigned his holy office on September 28, 235.
Consequently, Anteros was elected in his stead but reigned for less than two
months.
Shortly before this or
soon afterwards Hippolytus, who had been banished with Pontian, became
reconciled to the Roman Church, and with this the schism he had caused came to
an end.
How much longer Pontian
endured the sufferings of exile and harsh treatment in the Sardinian mines is
unknown.
According to old and no
longer existing accounts, he died in consequence of the privations and inhuman
treatment he had to bear.
Pope Fabian (236-50),
successor to Pope Anteros, had the remains of Pontian and Hippolytus brought to
Rome at a later date and Pontian was buried in the papal crypt of the Catacomb
of Callixtus.
SOURCE : https://americaneedsfatima.org/articles/saints-hippolytus-and-pontian
Giovan Battista Cavalieri (1525–),
Calcografia in Giovanni Battista Cavalieri, Pontificum Romanorum effigies, Roma,
Basa Domenico\Zanetti Francesco, 1580, Biblioteca comunale di Trento
San Ponziano Papa e
martire
- Memoria Facoltativa
† Sardegna, 235
Ponziano, papa dal 230 al
235, e Ippolito, sacerdote, condannati dall'imperatore Massimino ai lavori
forzati nelle miniere di Sardegna (235), vi morirono a causa dei
maltrattamenti. La traslazione di Ponziano nella cripta dei Papi nel cimitero
di Callisto e di Ippolito in quello sulla via Tiburtina a Roma il 13 agosto è
attestata dalla 'Depositio Martyrum' (354). (Mess. Rom.)
Emblema: Palma
Martirologio Romano:
Santi martiri Ponziano, papa, e Ippolito, sacerdote, che furono deportati
insieme in Sardegna, dove entrambi scontarono una comune condanna e furono
cinti, come pare, da un’unica corona. I loro corpi, infine, furono sepolti a
Roma, il primo nel cimitero di Callisto, il secondo nel cimitero sulla via
Tiburtina.
Il Catalogo
Liberiano
Una felice e fondata congettura di Emanuela Prinzivalli fa cominciare il
pontificato del vescovo di Roma Ponziano nel 230. La fonte principale di questa
e di altre notizie è il Catalogo Liberiano, che offre informazioni
sull’episcopato di Ponziano, durato poco più di cinque anni, e della sua
deportazione in Sardegna, condannato ad metalla cioè ai lavori forzati nelle
miniere. Dopo l’imperatore Alessandro Severo (222-235), tollerante con i
cristiani, salì al potere Massimino il Trace (235-238), che diversamente dal
predecessore si volse contro i cristiani, mirando a colpire i capi delle
cristianesimo. «La fine violenta di Alessandro Severo, assassinato durante una
rivolta militare che espresse come nuovo imperatore Massimino il Trace, segnò
un brusco mutamento nelle condizioni generali della politica romana che si
tradusse sul piano religioso in una sistematica offensiva anticristiana mirata
a colpire gli esponenti del clero», scrive Marcella Forlin Patrucco. Papa
Ponziano ne fu una illustre vittima, ma non da solo: con lui fu condannato e
deportato un altro capo dei cristiani, il sacerdote Ippolito, passato alla
storia come antipapa; successivamente, entrambi sarebbero stati riconosciuti
martiri e perciò degni di menzione nella storia della Chiesa. L’anno
dell’esilio di Ponziano è il 235 e questo dovrebbe esserne anche l’anno della
morte. Il citato Catalogo ricorda con precisione una data e un fatto: il 28 settembre
235 Ponziano abdica cioè volontariamente rinuncia al pontificato; è il primo
caso nella storia della Chiesa ed è il primo elemento biografico nella storia
dei papi di cui sia nota la data esatta.
La Depositio martyrum
Anche un’altra fonte, la Depositio martyrum, accosta Ponziano e Ippolito, dando
la notizia della loro sepoltura avvenuta a Roma nello stesso giorno, il 13
agosto: Ponziano fu sepolto nel cimitero cosiddetto di Callisto, sulla via
Appia, Ippolito nel cimitero sulla via Tiburtina. Il Martirologio Romano, alla
data del 13 agosto, appunta: «Santi martiri Ponziano, papa, e Ippolito,
sacerdote, che furono deportati insieme in Sardegna, dove entrambi scontarono
una comune condanna e furono cinti, come pare, da un’unica corona. I loro corpi,
infine, furono sepolti a Roma, il primo nel cimitero di Callisto, il secondo
nel cimitero sulla via Tiburtina».
Come ricorda Emanuela Prinzivalli, l’epitaffio di Ponziano fu ritrovato nel
1909 sotto la pavimentazione del cubicolo di Santa Cecilia contiguo alla cripta
papale del cimitero di Callisto; l’iscrizione è in greco: «Pontianos
episk[opos] m[a]rt[ys]». Le spoglie di Ponziano, con quelle di altri cristiani
importanti sepolti nel cimitero callistiano, furono traslate nella chiesa di
Santa Prassede durante il pontificato di Pasquale I (817-824).
Il Liber pontificalis
Secondo il Liber pontificalis, Ponziano fu romano, figlio di un tale Calpurnio,
e morì a causa di molte sofferenze, probabilmente le sofferenze dovute alle
crudeli fustigazioni riservate ai condannati alle miniere. Una notizia
abbastanza sicura riguarda l’assenso di Ponziano alla decisione del vescovo di
Alessandria Demetrio di condannare il teologo Origene – legato alla Chiesa di
Alessandria e allo stesso Demetrio – che, a insaputa di Demetrio, era stato
ordinato sacerdote dai vescovi Teoctisto di Cesarea e Alessandro di
Gerusalemme.
«Discinctus est»
Evidentemente il fatto più rilevante del pontificato di Ponziano – per quello
che emerge dalle fonti – è la sua rinuncia all’ufficio di pontefice, rinuncia
espressa con il termine tecnico «discinctus est»: si tratterebbe del primo caso
nella storia del papato. Perché Ponziano rinuncia al pontificato? In primo
luogo, potrebbe aver considerato realisticamente la sua situazione: non sarebbe
uscito vivo dalla condanna e dalle sofferenze ad metalla, eppure la Chiesa
aveva bisogno di un Pontefice che la guidasse; per questo, occorreva la propria
personale e volontaria rinuncia. In secondo luogo, considerando che il
sacerdote Ippolito condannato con lui era probabilmente il capo di una parte
minoritaria e dissidente della comunità romana, il gesto di una abdicazione
avrebbe significato una mano tesa verso l’unità e la riconciliazione.
Autore: Eugenio Russomanno
Fonte : Vatican
Insider
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/28750
Cromolitografia in L. Tripepi, Ritratti e biografie dei romani pontefici: da S. Pietro a Leone XIII, Roma, Vaglimigli Davide, 1879. Biblioteca comunale di Trento
PONZIANO, santo
di Emanuela Prinzivalli -
Enciclopedia dei Papi (2000)
Ponziano, santo
La data di inizio
dell'episcopato si deve fissare per congettura al 230, in quanto la fonte
migliore, il Catalogo Liberiano, presenta indicazioni contraddittorie. Esso
stabilisce la durata dell'episcopato in cinque anni, due mesi e sette giorni e
lo fa decorrere dal consolato di Pompeiano e Peligniano, cioè dal 231. Le due
circostanze menzionate nel catalogo appaiono incompatibili, tenendo conto di
quanto dice appresso, ricordando le circostanze della fine di Ponziano. Questi
fu deportato insieme con il presbitero Ippolito in Sardegna,
e la durezza del provvedimento è chiarita nel testo dalla specificazione:
"in insula nociva",
con la quale si vuole probabilmente intendere il clima insalubre e la condanna
ai lavori forzati nelle miniere. L'anno dell'esilio è fissato al consolato di
Severo e Quintiano, cioè al 235. Il catalogo ricorda quindi la data della
rinuncia di P. alla carica, rinuncia espressa con il termine tecnico
"discinctus est" (cfr. Thesaurus linguae Latinae [...], V, 1, Lipsiae
1909-34, col. 1316), avvenuta in Sardegna ("in eadem insula") il 28
settembre e l'ordinazione, come successore, di Antero il
21 novembre. Tali eventi, in assenza di ulteriori specificazioni, debbono
intendersi avvenuti nello stesso 235. Calcolando a ritroso sulla base del lasso
di tempo indicato nel testo per l'episcopato di P., si giunge a porne la data
di inizio al 21 luglio del 230 e non al 231. L'anticipazione al 230 potrebbe
essere corroborata da Eusebio
di Cesarea che parla di un episcopato lungo sei anni (Historia ecclesiastica
VI, 29, 1), ma non si può insistere troppo su questo, perché per la Sede
di Roma nel
III secolo le cronologie di Eusebio sono
largamente deficitarie. Da notare che il catalogo non dice nulla sulla data
della morte di Ponziano. Anche la Depositio martyrum accosta P. a Ippolito
dando la notizia della loro sepoltura avvenuta a Roma nello stesso giorno, il
13 agosto: per P. nel cimitero di Callisto, sulla via Appia, e per Ippolito
sulla via Tiburtina. L'epitaffio di P. (Inscriptiones Christianae, nr. 10670)
fu ritrovato in più frammenti nel 1909 sotto la pavimentazione del cubicolo
detto di S. Cecilia, contiguo alla cripta papale, dove attualmente è
conservato: l'iscrizione è, come di prassi per l'epoca, in greco:
"Pontianos episk[opos] m[a]rt[ys]". Quest'ultima parola è stata
incisa da mano diversa, in un momento seriore (cfr. anche l'epitaffio di
papa Fabiano,
responsabile della traslazione dei resti di P. dalla Sardegna e della sua
sepoltura [ibid., nr. 10694]): anche gli epitaffi papali rientrano pienamente -
con la sola eccezione della menzione abbreviata della dignità episcopale -
nella prassi laconica della documentazione epigrafica cristiana delle origini.
Ulteriore conferma alla presenza di P. nella cripta papale è data dalla lastra
appostavi da papa Sisto
III recante i nomi dei vescovi, romani e non, sepolti nel cimitero di
Callisto (cfr. ibid., nr. 9516) nonché dalla menzione della sua tomba nella
Notitia Portarum (Codice topografico della città di Roma, a cura di R.
Valentini-G. Zucchetti, II, Roma 1942 [Fonti per la Storia d'Italia, 88], p.
149), l'unico itinerario altomedievale che la ricordi. Le spoglie di P.,
unitamente a quelle di altri papi, vescovi e martiri sepolti nel cimitero
callistiano, al tempo di Pasquale
I furono traslate nella chiesa di S. Prassede, come documentato dalla
nota iscrizione posta nella chiesa, sul primo pilastro della navata destra
(cfr. il testo riportato nel Liber
pontificalis, [II, pp. 63-4]). Una precedente traslazione, evidentemente
parziale, è indirettamente testimoniata da un altro documento epigrafico, una
lastra marmorea collocata nell'atrio della chiesa di S. Silvestro in Capite:
l'epigrafe è stata attribuita da A.
Silvagni al pontificato di Paolo
I. Il Liber pontificalis specifica che P. fu romano, figlio di un
Calpurnio. Non conviene soffermarsi sui dati cronologici parzialmente
discordanti da quelli del Catalogo Liberiano, da cui il Liber dipende per molti
versi. Alla notizia dell'abdicazione data dal Catalogo il Liber sostituisce
quella della morte di P., avvenuta fra sofferenze ("adflictus, maceratus
fustibus") in data 30 o 29 (incertezza dei manoscritti) ottobre. Anche il
Liber non dice espressamente in che anno P. muoia. La notizia comunque non ha
nulla di inverosimile, perché fustigazioni crudeli erano all'ordine del giorno
per i condannati alle miniere ed è facile congetturare che P. non sia
sopravvissuto a lungo a quel regime di vita, per cui la sua morte potrebbe
essere avvenuta nello stesso 235. Non è accettabile invece il dato del Liber
pontificalis che rende Alessandro
Severo responsabile della deportazione di P. e Ippolito. Alessandro,
favorevole ai cristiani, fu ucciso da Massimino il 18 marzo del 235, mentre si
trovava lontano dall'Italia. Fu invece Massimino a colpire i capi delle
Chiese cristiane, secondo Eusebio (Historia ecclesiastica VI, 28) in
opposizione alla politica del predecessore. Il Liber pontificalis conclude
dando l'informazione che fu il vescovo di Roma Fabiano a trasportare
solennemente i resti di P. dalla Sardegna a Roma seppellendoli nel cimitero di
Callisto. Anche questa circostanza è verosimile: l'immediato successore di P.,
Antero, regnò infatti solo un mese, per giunta in periodo di persecuzione.
Inoltre, come si è detto, non c'è nessuna certezza sull'anno di morte di P.,
per cui a rigore Antero potrebbe essergli premorto. La traslazione dei resti di
P., avvenuta insieme a quella dei resti di Ippolito, come suggerisce la
Depositio martyrum, non può essere anteriore alla fine del regno di Massimino
(primavera del 238). I limiti cronologici del pontificato di P. consentono di
assegnargli con ragionevole certezza (corroborata dal sincronismo indicato da
Eusebio in Historia ecclesiastica VI, 23, 4) l'assenso alla condanna
disciplinare comminata da Demetrio di Alessandria nei
riguardi di Origene a
seguito dell'ordinazione presbiterale di cui i vescovi Teoctisto di Cesarea e
Alessandro di Gerusalemme avevano
insignito il dottore alessandrino all'insaputa di Demetrio stesso. Girolamo
(ep. 33) ricorda la riunione di un sinodo a Roma sulla questione ("Roma
ipsa contra hunc cogit senatum"), probabilmente avvenuta a seguito di una
richiesta di intervento da parte di Demetrio. Non si può dire di più,
nonostante le ingegnose ipotesi di ricostruzione (P. Nautin) circa uno scambio
di lettere fra Demetrio, P. e i due vescovi amici di Origene. L'intervento di
P. corrisponde a una dinamica che nella storia successiva sarà sperimentata più
volte. Roma entra in scena su sollecitazione della sede alessandrina e si muove
in accordo con le decisioni previamente emanate da questa: il vescovo di Roma
tende a corrispondere ai desideri di chi per primo gli muove appello. Volendo
andare oltre, si può vedere nella decisione sfavorevole a Origene, che secondo
Girolamo non avrebbe riguardato per nulla le sue tesi teologiche ma che vari
indizi sparsi nel racconto dei fatti compiuto da Eusebio inducono a pensare le
sottintendesse, la conferma della tendenza della Sede romana, affermatasi già
con Zefirino e Callisto,
a guardare con disapprovazione gli eccessivi approfondimenti in materia
dottrinale. Il dato più rilevante presentato dal Catalogo Liberiano a proposito
di P. è la notizia della sua rinuncia all'ufficio. Si tratterebbe del primo
caso nella storia del papato e, date le circostanze, non può che essere stata
volontaria. P. potrebbe essere stato spinto da un ammirevole realismo,
avendo dato per certo che non sarebbe uscito vivo dalla deportazione, e che
l'assenza di un pastore avrebbe nuociuto al gregge. Ma circostanze particolari
potrebbero averlo indotto a un gesto di forte significato simbolico. Se il
presbitero Ippolito esiliato con lui, sia o meno da identificare con l'autore
dell'Èlenchos (cfr. Ippolito, antipapa, santo), fosse stato il capo spirituale
di una comunità romana dissidente con l'orientamento in quel momento
maggioritario rappresentato da P., il gesto di quest'ultimo acquisterebbe
ulteriore spessore in quanto teso a favorire o sancire una riconciliazione. E
se ci si volesse spingere oltre nel campo della congettura l'elezione a Roma di
Antero, un greco di origine orientale, come dovrebbe essere stato Ippolito,
avrebbe il sapore di una ulteriore apertura alla riunione delle varie
componenti della comunità romana. A P. sono assegnate due lettere, in realtà
dei falsi. Papa P. martire viene commemorato il 30 ottobre.
Regesta Pontificum
Romanorum, a cura di Ph. Jaffé-G. Wattenbach-S. Loewenfeld-F.
Kaltenbrunner-P. Ewald, I, Lipsiae 1885, p. 14.
Le Liber pontificalis, a
cura di L.
Duchesne, I-II, Paris 1886-92: I, pp. 4-5, 62-4, 145-46; II, pp. 63-4.
Eusebio di Cesarea, Historia
ecclesiastica VI, 23.29, a cura di E.
Schwartz, Leipzig 1908 (Die Griechischen Christlichen
Schriftsteller. Eusebius Werke, II, 2), pp. 570, 582.
Monumenta epigraphica
christiana saeculo XIII antiquiora quae in Italiae finibus adhuc extant [...],
a cura di A. Silvagni, I, Roma, Città del Vaticano 1943, tav. XXXVII, 1.
P. Nautin, Lettres
et écrivains chrétiens des IIe et IIIe siècles, Paris 1961, pp. 123-26.
Inscriptiones Christianae
urbis Romae. Nova series, IV, a cura di G.B. de Rossi-A. Ferrua, In Civitate
Vaticana 1964.
Dictionnaire de théologie
catholique, XII, 2, Paris 1935, s.v., coll. 2553-54;
G.D. Gordini, Ponziano, in B.S., X, coll. 1014-15.
SOURCE : http://www.treccani.it/enciclopedia/santo-ponziano_(Enciclopedia-dei-Papi)
Voir aussi : https://www.franciscanmedia.org/saints-pontian-and-hippolytus/
https://www.catholicculture.org/culture/liturgicalyear/calendar/day.cfm?date=2016-08-13