La bienheureuse Émilie
d'Oultremont de Warfusée (et, de par son mariage, baronne
d’Hooghvorst), en religion Mère Marie de Jésus, (11 octobre 1818 au château de Wégimont (Belgique) - 22
février 1878 à Florence) religieuse belge et fondatrice de la Société de Marie-Réparatrice.
Bienheureuse Marie de Jésus
(Émilie d'Oultremont)
Fondatrice de la société
de Marie Réparatrice (+ 1878)
Émilie d'Oultremont d'Hooghvorst, fondatrice de la société de Marie Réparatrice
"Rien ne manquait à cette jeune femme, mère de quatre enfants. Elle avait une vie aisée et confortable. Mais un jour, Emilie d'Hooghvorst d'Oultremont va voir son existence bouleversée par une profonde expérience spirituelle. Touchée au fond du cœur par la tendresse de Dieu pour le monde, elle voit autour d'elle que cet amour passionné est méconnu et rejeté. Elle comprend alors que c'est toute sa vie qui va en être changée, et cela pour toujours. Veuve à l'âge de 29 ans, elle va continuer à chercher sa voie qui l'amènera plus tard à fonder une famille religieuse, les sœurs de Marie Réparatrice. C'était à Strasbourg, en France, en 1857."
Béatifiée le 12 octobre 1997 par Jean-Paul II
À Florence en Toscane, l'an 1878, la bienheureuse Marie de Jésus (Émilie
d'Oultremont). Mère de quatre enfants, devenue veuve, sans rien négliger de ses
devoirs maternels, elle travailla à fonder en Belgique et à diriger la Société
des Sœurs de Marie Réparatrice et, confiante dans le secours divin, après avoir
surmonté des soucis assez nombreux, elle acheva saintement son pèlerinage sur
terre en faisant route vers la patrie du ciel.
Martyrologe romain
"Tu es présent,
Seigneur, au milieu des tâches quotidiennes"
Bse Marie de Jésus (Émilie d'Oultremont)
Veuve Van der Linden D'Hooghvorst
Religieuse et fondatrice des « Sœurs de Marie Réparatrice (SMR) »
M |
arie de Jésus, dans le
siècle Émilie d'Oultremont, naît le 11 octobre 1818 à Wégimont, près de
Liège ; ses parents appartiennent à la noblesse belge. Avec ses deux
frères elle reçoit une solide formation dans tous les domaines et une
excellente éducation.
Dotée d’une riche
personnalité, elle a du charme et de la volonté. Son père étant ambassadeur de
Belgique auprès du Saint-Siège, Émilie l’accompagne dans ses voyages à travers
l’Europe. Très jeune, elle se sent fortement attirée par l’absolu de Dieu et va
découvrir la personne et la spiritualité St
Ignace de Loyola (1491-1556).En elle grandit le désir de la vie religieuse.
Elle a dix huit ans quand ses parents, selon la coutume de l’époque, lui parlent de mariage. Après un temps d’hésitation, elle épouse, le 19 Octobre 1837, Victor d’Hooghvorst. C’est un mariage de raison qui va devenir un mariage d’amour et sera comblé avec la naissance de quatre enfants, deux garçons et deux filles.
La vie d’Émilie se partage entre sa famille, le service des pauvres et ses engagements mondains. À Rome, un jour, en plein milieu d’un grand bal, Dieu se révèle à elle comme l’Unique. Jaillit en elle la réponse: « Maître, vous seul dans ma vie ! » « À dater de ce moment, je compris qu’il y aurait entre Lui et moi une union que plus rien ne briserait. »
Le bonheur d’Émilie et de Victor sera de courte durée : Victor contracte une grave maladie et meurt prématurément le10 août 1847.
Émilie se retrouve veuve à vingt-neuf ans, avec quatre enfants de deux à neuf
ans qu’elle éduque avec amour. Mais le désir d’appartenir totalement à Jésus
prend de plus en plus possession de son cœur. Ses parents meurent dans les
quatre ans qui suivent la mort de son mari. Elle prend alors de la distance
vis-à-vis de sa famille, décide de mettre ses fils au collège en France, fait
des démarches pour venir habiter à Paris et quitte définitivement la Belgique
en 1854. Mais avant son départ, une de ses tantes l’invite dans son château de
Bauffe. Là, Dieu l’attendait.
Le 8 Décembre 1854, au moment précis où le dogme de l’Immaculée Conception est proclamé à Rome, Émilie se trouve en prière dans la chapelle de Bauffe. Elle vit là une forte expérience spirituelle qui va l’illuminer pour toujours.
Émilie relate cette expérience comme une rencontre avec Marie. Celle-ci
lui confie le désir secret de son cœur maternel. Marie l’appelle à aimer
Jésus, et les membres de son Corps, « avec la délicatesse d’amour qui se
trouve dans le cœur d’une mère », et à être ainsi « Marie pour Jésus ». C’est
une invitation à collaborer à la mission de rédemption et de réparation
du Christ. Elle y répond sans réserve : « Je promis tout à Marie. »
Émilie se sent poussée à une vie de « réparation », selon un courant spirituel propre au XIXe siècle, et à une époque où l’on est sensible aux profanations de l’Eucharistie. Elle mesure le poids de la tendresse de Dieu pour le monde, et a conscience de l’urgence d’y répondre par le don de sa vie.
Pour Émilie, réparer, c’est vouloir sans cesse être tourné vers le Christ,
désirer le servir et le faire connaître, accepter de le suivre jusque dans sa
passion, en vivant une solidarité effective avec l’humanité éprouvée, poser des
gestes de communion et être artisans de paix. « À côté de Marie et par son
cœur, tout dans notre vie sera pour Dieu, sa Gloire et la Réparation. »
Entourée de quelques jeunes femmes de diverses nationalités et aidée par plusieurs jésuites, Émilie commence peu à peu une expérience de vie religieuse La première communauté officielle est ouverte à Strasbourg le 1er Mai 1857.
Émilie prend le nom de « Marie de Jésus ». Parallèlement à cette fondation, elle continue à s’occuper de l’éducation de ses enfants.
Dès les origines, l’unité du groupe se fait autour de l’Eucharistie, vécue dans sa double dimension d’adoration et d’annonce de la Parole dans le souci d’un équilibre entre prière et activité apostolique.
L’Institut n’a que deux années d’existence quand Mère Marie de Jésus est sollicitée pour une fondation en Inde.
C’est le début de l’expansion de la Congrégation qui va rapidement s’étendre en
France, en Inde, en Angleterre, en Belgique, à l’île de La Réunion, en Italie,
à l’Ile Maurice, en Irlande et en Espagne. Ce développement rejoint les
aspirations missionnaires de la fondatrice : « Sans crainte ni des
dangers, ni de la souffrance, ni de la fatigue, nous irons partout où la
charité de Jésus-Christ voudra bien nous appeler, et, protégées par Marie notre
Mère… nous traverserons les mers pour redire aux contrées les plus lointaines
le nom de Jésus, sa miséricorde et son amour ». (Lettre du 2 juillet 1862)
Mère Marie de Jésus connaît les joies et les difficultés, les temps de lutte et les moments de tranquille assurance d’une fondatrice. En 1863, elle obtient du Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) une reconnaissance canonique et un premier encouragement. La maison généralice est établie à Rome en 1865. Avec l’aide du P. Ginhac, s. j, la Fondatrice poursuit l’élaboration des Constitutions, qui ne seront approuvées définitivement qu’après sa mort, en 1883 par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903).
Infatigable, passionnée, Mère Marie de Jésus fondera encore après Strasbourg et Paris vingt communautés dans huit pays.
Elle meurt sereinement à Florence, juste avant midi, le 22 Février 1878.
Saint Jean-Paul
II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) l’a proclamée
Vénérable le 23 décembre 1993 et Bienheureuse le 12 octobre 1997, sur la Place
St Pierre à Rome.
Pour un approfondissement biographique :
>>> Sœurs
de Marie Réparatrice
SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/cde481f2-4575-496d-842f-0a940a81a7fd
Blessed
Émilie d’Oultremont d’Hoogvorst
Also
known as
Émilie d’Oultremont van
der Linden d’Hooghvorst
Marie of Jesus
Mary of Jesus
Maria di Gesù
d’Oultremont
Profile
Born to the nobility, the
daughter of Count d’Emile Oultremont de Wégimont a de Warfusée, a diplomat who
represented King Leopold
I to the Vatican. From childhood Émilie
had a great devotion to the Eucharist and the Sacred Heart of Jesus; she later
developed a great admiration of Saint Ignatius
of Loyola. Married to
Victor van der Linden, Baron d’Hooghvorst in 1837. Mother of
two boys and
two girls.
She sought out Jesuits for
spiritual guidance. Widowed in 1847.
When her sons entered college in France,
she decided to move, too.
On 8
December 1854,
the day the dogma of Mary‘s Immaculate
Conception was proclaimed, Émilie experienced a profound spiritual
experience and announced she was going into religious
life. With a small group of young women,
she founded the Institutum a Maria Reparatrice (Sisters of Mary
Reparatrix) on 1
May 1857 in Strasbourg, France.
On 2
May 1858 Emilie
made her vows, taking the name Mary of Jesus. Soon after her daughters
joined the Sisters, which caused even more turmoil in her family; few had
supported her entering religious
life, and many complained that the girls had
followed only for her mother‘s
sake.
In 1859 Mother
Marie received a request for help from Jesuit missionaries in
Madras, India.
The Sisters expanded to India in 1860, England in 1862, Belgium in 1863,
Mauritius in 1866, France, Italy, Ireland, Spain,
and then Jerusalem in 1888.
The mother house was relocated from Strasbourg to Rome, Italy.
Born
11
October 1818 in
Wegimont near Liège, Belgium
22
February 1878 at
the home of her son Adrien in Florence, Italy of
natural causes
buried in
the church of Saint Bonaventure in Rome, Italy
23
December 1993 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
12
October 1997 by Pope John
Paul II
Additional
Information
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en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
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Citation
“Blessed Émilie
d’Oultremont d’Hoogvorst“. CatholicSaints.Info. 4 July 2023. Web. 22
February 2024. <https://catholicsaints.info/blessed-emilie-doultremont-dhoogvorst/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-emilie-doultremont-dhoogvorst/
BL. EMILIE d'OULTREMONT
d'HOOGHVORST was born on 11 October 1818 in Wegimont, Lieges, into a noble
family with a sound Christian tradition. From childhood the
sacramental life, especially the Eucharist, was of great importance to her, and
she had a special devotion to the Sacred Heart of Jesus and to Mary. In 1837
she married Victor van der Linden, Baron d'Hooghvorst, and they had four
children. She looked to the Jesuit Fathers for spiritual guidance, especially
during the long illness of her husband, who died in 1847. With great fortitude
she lived through this trial and consecrated herself to God with the vow of
chastity.
She chose the religious
life despite her family's opposition. In 1885 she was joined by some young
women, but it was not until they were clothed on 1 May 1887, that the
Congregation of Mary Reparatrix was officially founded, in Strasbourg. A year
later they made their first vows. Mother Mary of Jesus rejoiced when her own
two daughters entered the congregation (although she was later to be criticized
for having influenced them). After their deaths, she. devoted herself
tirelessly to her mission. As her spiritual daughters' model and inspiration,
she proposed Mary as mother associated with the person and saving work of her
Son. Her apostolic goal to make known the name of Jesus, his mercy and love,
enabled her to take courageous decisions. In 1859 she responded to a call from
the Jesuit Fathers in Madras. Other foundations followed, in India and in the
islands of Mauritius and La Reunion, and in Europe she opened houses in France,
Belgium, England, Italy, Ireland and Spain. Mother Mary's last years were filled
with suffering: deaths in the family, worries about her sons, difficulties and
separations within the institute and spiritual trials in which she felt
abandoned by God. Her health deteriorated and she died on 22 February 1878 at
the home of her son, Adrien, in Florence.
SOURCE : https://web.archive.org/web/20180702204415/https://www.ewtn.com/library/MARY/bios97.htm#d'hoofhvorst
Beata Maria di Gesù, Religiosa e fondatrice
della Società di Maria Riparatrice
Beata Maria di Gesù
(Emilia d’Oultremont d’Hooghvorst) Fondatrice
Wégimont, Liegi (Belgio),
11 ottobre 1818 – Firenze, 22 febbraio 1879
La beata belga Maria di
Gesù (al secolo Emilia d’ Oultremont d’Hoogvorst), madre di quattro figli,
rimasta vedova, senza venir meno ai suoi doveri materni, si dedicò alla
fondazione ed alla guida della Congregazione delle Suore di Maria Riparatrice
e, aiutata da Dio, superò parecchie sofferenze e si guadagnò la vita eterna.
Giovanni Paolo II la beatificò il 12 ottobre 1997.
Martirologio
Romano: A Firenze, beata Maria di Gesù (Emilia) d’Oultremont, che in
Belgio, madre di quattro figli, rimasta vedova, senza per nulla trascurare i
suoi doveri materni, si dedicò a fondare e guidare la Congregazione delle Suore
di Maria Riparatrice e, confidando nell’aiuto divino, superate non poche
difficoltà, concluse piamente il suo pellegrinaggio terreno mentre faceva ritorno
in patria.
Il 23 dicembre 1993, fu riconosciuta l’eroicità delle sue virtù e a seguito dell’approvazione, in data 17 dicembre 1996, di un miracolo attribuito alla sua intercessione, la Venerabile Maria di Gesù d’Oultremont, vedova d’Hooghvorst, è stata proclamata Beata a Roma il 12 ottobre 1997, da papa Giovanni Paolo II.
Emilia d’Oultremont nacque a Wégimont, Liegi (Belgio) l’11 ottobre 1818, dal conte Emile d’Oultremont e dalla contessa Marie de Lierneux de Presles; ricevette una solida formazione umanistica e religiosa, che le diede un carattere energico, sia sul piano fisico (diventò un’ottima atleta) sia sul piano morale; la sua risolutezza ed energia, fu uno dei tratti fondamentali della sua personalità.
La devozione al Sacro Cuore, alla Vergine Maria e soprattutto all’Eucaristia, si radicarono nel su animo di fanciulla e caratterizzarono da quel momento in poi, lo sviluppo della sua spiritualità.
Rispettosa della volontà dei genitori, acconsentì di sposare un giovane dotato di qualità spirituali e religiose, Victor van der Linden, barone d’Hooghvorst; il matrimonio fu celebrato il 19 ottobre 1837 a Liegi.
I comuni ideali con il marito, fin dall’inizio le permisero di dedicarsi alla preghiera e alle opere di carità, vivendo con pienezza la vita di giovane sposa.
Dalla felice unione, nacquero quattro figli, due ragazze e due ragazzi; che allevò con amore facendoli crescere in un sereno e gioioso ambiente familiare.
Emilia d’Oultremont trovò nei Padri della Compagnia di Gesù una serie di guide spirituali, che la compresero e la guidarono nella sua ricerca di perfezione nell’amore di Dio.
Negli anni dal 1839 al 1846, in cui soggiornò lungamente a Roma, Emilia fu gratificata da particolari esperienze interiori, che la indirizzarono sempre più ad un amore totale verso Dio; a 24 anni quando aveva già due figli, mentre stava pregando nella cameretta di s. Ignazio di Loyola, presso la Chiesa del Gesù a Roma, ebbe la visione del santo fondatore dei Gesuiti, che con le Costituzioni dell’Ordine in mano, l’assicurò che un giorno avrebbe seguito le sue Regole.
Il 10 agosto 1847, colpito dalle febbri malariche, contratte durante una caccia nelle Paludi Pontine, morì ancora giovane, il marito barone Victor d’Hooghvorst. Sopportò questa prova con fede e rassegnazione, dedicandosi completamente ai suoi figli, ai poveri e ammalati e a diverse opere diocesane.
Nel contempo assisté i genitori sofferenti fino alla morte, sopravvenuta nel 1850 per la mamma e nel 1851 per il padre.
Dopo di ciò volle consacrarsi a Dio con il voto di castità, autorizzata dal suo padre spirituale; sentendosi sempre più portata verso la vita religiosa; si trasferì a Parigi con le due figlie, per essere più vicina agli altri due figli, studenti in un collegio dei Gesuiti.
Superando le obiezioni dei parenti, Emilia si orientò apertamente verso la vita religiosa e l’8 dicembre 1854, durante una lunga e intensa preghiera nella cappella del castello familiare di Bauffe, le fu rivelato dalla Madonna ciò che Dio attendeva da lei; la fondazione di una Congregazione votata alla riparazione degli oltraggi perpetrati contro il S.mo Sacramento.
Nel 1855 Emilia iniziò una prima forma di vita in comune, con alcune giovani riunite intorno a lei, che volevano anch’esse consacrarsi a Dio.
L’8 novembre 1855 furono poste le basi della nuova Istituzione e il 21 aveva inizio, sotto la direzione dei gesuiti padri Petit e Studer, il noviziato delle postulanti che si erano presentate; lo Studer, Padre Provinciale dei Gesuiti di Parigi, divenne poi il grande protettore della nuova fondazione.
L’avvio ufficiale della nuova Famiglia religiosa, ebbe luogo il 1° maggio 1857 a Strasburgo, con il nome di “Istituto di Maria Riparatrice”.
Emilia d’Oultremont, dovendosi occupare ancora dell’educazione dei figli, fu costretta a procrastinare il suo ingresso nel nuovo Istituto, anche se di fatto lo dirigeva.
Man mano sorsero le nuove Case dopo la prima di Strasburgo, a Liegi e a Maduré (India) dove nel 1859, Madre Maria di Gesù, come aveva preso a chiamarsi, inviò sette suore Riparatrici; nel maggio 1860 fece un pellegrinaggio a Loyola, in devozione a s. Ignazio, “il vero Padre della sua anima”.
Elaborò le Costituzioni; espresse in una celebre lettera alle suore, il 2 luglio 1862, lo spirito che doveva animare le religiose, un invito dinamico a fissare lo sguardo su Maria, per apprendere da lei il cammino tipico di una Riparatrice.
Desiderava che le sue religiose esprimessero il loro impegno nella Chiesa, con una presenza di semplicità e di servizio, attraverso la preghiera, l’adorazione del S.mo Sacramento esposto ogni giorno, gli Esercizi Spirituali di S. Ignazio, l’istruzione religiosa e altre opere secondo le necessità ed i luoghi; “restaurare nelle persone, con l’aiuto di Maria, l’immagine di Dio offuscata dal peccato”.
Sposatosi i due figli maschi, mentre le due figlie Olimpia e Margherita l’avevano seguita entrando nell’Istituto delle Riparatrici, madre Maria di Gesù poté entrare definitivamente nella sua Opera nel 1864; per la scelta delle sue figlie di farsi suore, fu accusata dai nobili parenti di averle influenzate; tutto ciò le procurò profonde sofferenze e incomprensioni.
Ma dovette subire anche l’atroce dolore per una madre, di vederle morire giovani dopo alcuni anni; Margherita morì il 23 gennaio 1867 per la tubercolosi e Olimpia, la maggiore, si ammalò gravemente, restando per lungo tempo inferma fino alla morte, avvenuta il 14 dicembre 1872.
Madre Maria di Gesù, dovette affrontare così anche un lungo periodo di stanchezza spirituale, che la portò talvolta anche alla disperazione; però ne seppe uscire rimanendo inalterata la sua fede e la devozione, senza trascurare la direzione dell’Istituzione.
Intanto la Famiglia religiosa di ‘Maria Riparatrice’, si diffondeva abbondantemente con altre Case aperte a Parigi, Tolosa, Londra, Tournai, nell’Isola di Reunion, Nantes, Bruxelles, Siviglia, Wexford, Le Mans, Liesse, Pau, Cordova.
Il 25 marzo 1873, ricevette una nuova temporanea approvazione dell’Istituto, la definitiva arriverà nel 1883 dopo la sua morte.
Trascorse gli ultimi anni, rasserenata nello spirito, ma vittima di grandi sofferenze fisiche e morali, sia nel campo familiare sia all’interno della stessa Istituzione.
Mentre si trovava di passaggio a Firenze, in casa del figlio Adrien, in attesa di proseguire per il Belgio, madre Maria di Gesù, morì il 22 febbraio 1879 a 59 anni di età; la sua tomba si trova nella Chiesa di Santa Croce e San Bartolomeo in via Lucchesi a Roma.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/92541
Maria di Gesù
d’Oultremont
(1818-1878)
BEATIFICAZIONE:
- 12 ottobre 1997
- Papa Giovanni
Paolo II
RICORRENZA:
- 22 febbraio
Madre di quattro figli, rimasta vedova, senza per nulla trascurare i suoi doveri materni, si dedicò a fondare e guidare la Congregazione delle Suore di Maria Riparatrice e, confidando nell’aiuto divino, superate non poche
"La voce di Cristo deve essere la regola della nostra esistenza"
Émilie d'Oultremont de
Warfusée, in religione Maria di Gesù, nacque a Wégimont (Belgio) il 11
ottobre 1818 dalla nobile famiglia belga dei conti d'Oultremont.
Il 19 ottobre
del 1837 sposò Victor van der Linden, barone d'Hooghvorst, da cui
ebbe quattro figli.
Visse a Roma fino
alla morte del marito, il quale, contratta la malaria nelle paludi pontine,
morì il 10 agosto 1847.
Divenuta vedova e animata
dal desiderio di partecipare al mistero pasquale, Madre Maria di Gesù fonda
la Società di Maria Riparatrice. Attraverso la sua vita di preghiera, ci
ricorda che è nell'adorazione eucaristica che attingiamo alla sorgente della
vita che è Cristo e troviamo la forza per la missione quotidiana.
Morì a Firenze il 17
dicembre 1878.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-di-gesu-d-oultremont.html
Den salige Emilie
d'Oultremont van der Linden d'Hooghvorst (1818-1878)
Minnedag: 22.
februar
Den salige Emilie
d'Oultremont ble født den 11. oktober 1818 i Wegimont nær Liège i Belgia. Hun
var datter av grev Emile d'Oultremont de Wégimont et de Warfusée, en fornem
familie med en sunn kristen tradisjon. Grev d'Oultremont reiste regelmessig til
Italia sammen med familien som ambassadør og kong Leopold Is representant til
Den hellige Stol. Helt fra barndommen var det sakramentale liv, spesielt
eukaristien, av stor betydning for henne, og hun hadde en spesiell hengivenhet
til Jesu og Maris hellige hjerter. Senere beundret hun også den hellige Ignatius av Loyola.
I 1837 giftet hun seg med
Viktor van der Linden, baron d'Hooghvorst, og de fikk fire barn, to jenter og
to gutter. De bodde hos Emilies foreldre og fulgte grev d'Oultremont på hans
reiser. Hun søkte til jesuittpatrene for åndelig veiledning, spesielt under
mannens langvarige sykdom. Han døde av sumpfeber i 1847. Med en stor styrke
gjennomlevde hun denne prøvelsen og viet seg til Gud med et kyskhetsløfte.
I 1852 ble den franske
jesuitten George Petit hennes åndelige veileder. Hun sendte sønnene til et
fransk kollegium og bestemte seg for å forlate Liège. Biskopen forsøkte å få
henne til å bli, siden hun støttet mange av bispedømmets prosjekter, men
forgjeves. Etter en dyp åndelig erfaring den 8. desember 1854, den dagen dogmet
om Marias uplettede unnfangelse ble proklamert, valgte Emilie ordenslivet til
tross for familiens motstand.
I 1855 fikk hun selskap
av noen unge kvinner, men det var ikke før de ble ikledd drakten den 1. mai
1857 at hennes kongregasjon offisielt ble grunnlagt i Strasbourg, Société
de Marie-Réparatrice, «Selskapet av den hellige Maria Reparatrix» (Institutum
a Maria Reparatrice – MR). Den 2. mai 1858 avla Emilie sine første løfter
sammen med ti ledsagere og tok ordensnavnet Maria av Jesus (Marie de
Jésus).
Moder Maria frydet seg da
hennes egne to døtre trådte inn i kongregasjonen, men senere ble hun kritisert
for å ha påvirket dem. Etter deres død viet hun seg utrettelig til sin misjon.
Som sine åndelige døtres modell og inspirasjon foreslo hun Maria som mor
assosiert med sin Sønns person og frelsesarbeid.
Hennes apostoliske mål
var å gjøre kjent navnet Jesus, hans nåde og kjærlighet, og det gjorde henne i
stand til å ta modige beslutninger. I 1859 svarte hun på et kall fra
jesuittpatrene i Madras i India. Andre grunnleggelser fulgte i India (1860) og
på øyene Mauritius (1866) og La Réunion, og i Europa åpnet hun hus i Frankrike,
Belgia (1863), England (1862), Italia, Irland og Spania. Huset i Tournai i Belgia
ble i 1869 novisiatet for engelske aspiranter. I 186f ble generalatet flyttet
fra Strasbourg til Roma. I 1866 åpnet kongregasjonen et hus i Liège. I 1888
åpnet et hus i Jerusalem. I 1901 ble kongregasjonen kastet ut fra Frankrike, og
i denne perioden var de franske søstrene i de belgiske husene. Nye hus ble
grunnlagt i Leuven/Louvain, Namur og Tournai.
Moder Marias siste år var
fylt av lidelse, med dødsfall i familien, bekymring for sine sønner,
vanskeligheter og splittelser i kongregasjonen og åndelige prøvelser hvor hun
følte seg forlatt av Gud. Hennes helse sviktet, og hun døde den 22. februar
1878 i hjemmet til sin sønn Adrien i Firenze i Italia, 59 år gammel. Hennes
jordiske rester hviler i kirken San Bonaventura i Roma.
Den 23. desember 1993 ble
hennes «heroiske dyder» anerkjent og hun fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»).
Den 17. desember 1996 undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet
fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hennes forbønn. Hun
ble saligkåret av paven den 12. oktober 1997 på Petersplassen i Roma. Hennes
minnedag er dødsdagen 22. februar, men 11. oktober nevnes også.
Kilder: Index99,
EWTN/OR, smr.org, relins.be - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2005-07-03 17:11
SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/hooghvor