Saint Nostrien
Évêque de Naples (+
v. 450)
Il protégea son peuple
dans la foi catholique contre l'hérésie en s'opposant à l'arianisme et au
pélagianisme. Il accueillit de grand cœur les confesseurs de la foi chassés
d'Afrique par les Vandales ariens. Il mourut vers 450.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10705/Saint-Nostrien.html
Nostrien de Naples
dimanche 6 février 2022,
par ljallamion
Nostrien de Naples (mort
entre 452 et 465)
15ème évêque de
Naples
Selon le “Chronicon
episcoporum Sanctae Neapolitanae Ecclesiae” de Giovanni Diacono, Nostrien
fut le quinzième évêque de Naples [1].
Le prédicateur Flore
diffusa la doctrine pélagienne [2] et
le manichéisme [3] sous
l’épiscopat de saint Nostrien ; l’évêque de Carthage [4], Quodvultdeus, indique
que l’évêque de Naples envoya le prêtre Herius pour arrêter et expulser Flore.
Il fit édifier des
thermes pour les clercs et les fidèles tout près du forum [5],
zone qui fut appelée jusqu’à la fin du 13ème siècle “vicus Nostrianus
et platea Nostriana”.
Nostrien fut d’abord
inhumé dans les catacombes de saint Gaudiose, puis ses reliques furent
translatées au 10ème siècle en l’église San Gennaro all’Olmo [6],
où elles furent solennellement exposées à la dévotion populaire le 16 août 1612
après avoir été retrouvées dans une urne de marbre sous le maître-autel.
P.-S.
Source : Cet article
est partiellement ou en totalité issu du texte de histoire de Il martirologio
romano. Riformato a norma dei decreti del Concilio ecumenico Vaticano II e
promulgato da papa Giovanni Paolo II, LEV, Cité du Vatican, 2004.
Notes
[1]
L’archidiocèse de Naples est un archidiocèse métropolitain de l’Église
catholique d’Italie appartenant à la région ecclésiastique de Campanie. Le
diocèse est érigé au 1er siècle.
[2]
Le pélagianisme est le courant considéré comme hérétique par l’Église
catholique, issu de la doctrine du moine Pélage. Pélage minimisait le rôle de
la grâce et exaltait la primauté et l’efficacité de l’effort personnel dans la
pratique de la vertu. Il soutenait que l’homme pouvait, par son seul libre
arbitre, s’abstenir du péché, niait la nécessité de la grâce, le péché
originel, les limbes pour les enfants morts sans baptême. En effet, pour le
moine breton les hommes ne doivent pas supporter le péché originel d’Adam dans
leurs actions et ne doivent donc pas se rédimer à jamais. Trois conciles
s’étaient opposés à cette doctrine : ceux de Carthage, 415 et 417, et
celui d’Antioche en 424. Le Concile oecuménique d’Éphèse, en 431, condamna cette
hérésie en dépit des correctifs que Pélage inséra dans ses apologies. Le
pélagianisme subsista jusqu’au 6ème siècle. Il fut surtout combattu par saint
Augustin qui a tout fait pour que Pélage soit excommunié car il le considérait
comme un disciple du manichéisme. En 426, l’Église catholique romaine
excommunie Pélage.
[3]
Le manichéisme est une religion, désormais très rare, dont le fondateur fut le
perse Mani au 3ème siècle. C’est un syncrétisme du zoroastrisme, du bouddhisme
et du christianisme ; les partisans de ce dernier le combattirent avec
véhémence
[4]
L’archidiocèse de Carthage est un siège épiscopal de l’Église catholique,
anciennement territorial et aujourd’hui titulaire (in partibus), situé à
Carthage en Afrique du Nord (aujourd’hui en Tunisie). Le diocèse de Carthage
est érigé à la fin du 2ème siècle. Agrippin en est le premier évêque connu. Les
plus grands écrivains chrétiens de cette époque y vivaient, comme par exemple
Tertullien. Une floraison de martyrs a lieu au 3ème siècle, dont se détachent
les figures de sainte Perpétue et sainte Félicité et de saint Cyprien. À cette
époque, Carthage était le siège épiscopal le plus important de la province
romaine d’Afrique (Afrique du Nord) et l’évêque de Carthage devint le primat et
l’évêque métropolitain de fait de l’Afrique proconsulaire, de la Byzacène, de
la Numidie, de la Tripolitaine et de la Mauritanie (même si dans les seules
provinces, le privilège primatial était donné à l’évêque le plus ancien de la
province). Le titre honorifique de patriarche fut aussi attribué à l’évêque de
Carthage, toujours obéissant à Rome, à l’exception de l’épisode des relaps où
Carthage était en faveur du rigorisme. Au 4ème siècle, le diocèse est travaillé
par la diffusion de diverses hérésies : le donatisme, l’arianisme, le
manichéisme et le pélagianisme. Les donatistes eurent même leur hiérarchie
parallèle pendant une courte période. L’invasion des Vandales à la fin du
siècle donne le signal à une période d’oppression contre l’Église à laquelle
met fin la conquête byzantine en 533. Cependant les empereurs donnent leur
appui à des hérésies, telles que le monothélisme et surtout l’iconoclasme. Les
évêques de Carthage, fermes défenseurs de l’orthodoxie, sont exilés. Carthage
est un siège important de l’Église latine, jusqu’à ce que la conquête des
Arabo-musulmans lui porte un premier coup en 698 qui lui sera fatal ; en
effet, Carthage va rapidement décliner. Le christianisme y met cependant 4
siècles à disparaître complètement. Le nom de deux derniers évêques est encore
cité au 11ème siècle. Le dernier en 1076.
[5]
Le forum romain est dans l’Antiquité la place publique où les citoyens romains
se réunissent pour traiter d’affaires commerciales, politiques, économiques,
judiciaires ou religieuses, à l’image de l’agora dans le monde grec. Un des
premiers forums est celui établi à Rome sur les rives du Tibre à hauteur du
premier port fluvial de la ville : le forum Boarium (littéralement le
« marché aux bœufs »). Sa construction remonte à l’époque de la
fondation de la ville. Lors de l’expansion territoriale de Rome, des colonies
sont fondées à l’image de la métropole, avec les mêmes institutions et les
mêmes équipements urbains. Chacune possède donc son forum autour duquel
s’articule le reste de la ville.
[6]
L’église San Gennaro all’Olmo (Saint-Janvier-de-l’Orme) est une petite église
du centre historique de Naples (Spaccanapoli) au croisement de la via San
Gregorio Armeno et de la via San Biagio dei Librai. Elle constitue un ensemble
monumental unique avec l’église San Biagio Maggiore qui lui est contiguë.
L’église est consacrée à saint Janvier, patron de Naples ; elle est
appelée all’Olmo (de l’Orme) parce qu’autrefois un grand orme se dressait sur
la petite place voisine sur lequel on faisait pendre le prix du vainqueur au
jeu de cocagne. À l’origine, elle était sous le vocable de San Gennaro ad
diaconiam, parce qu’elle comptait parmi les églises qui avaient un diacre pour
la distribution des aumônes en faveur des pauvres et des veuves. Elle est
aujourd’hui désaffectée et sert à des manifestations culturelles.
SOURCE : https://www.ljallamion.fr/spip.php?article9642
Also
known as
Nostrian
Nostrien
Nostriano
16
August (discovery of relics;
date set in 1619)
Profile
Fifteenth bishop of Naples, Italy,
in the mid-5th
century, serving for 17 years. Fought against the spread of the Arian, Manichean and Pelagian heresies in
his diocese.
Helped hold his people together and adhering to the faith during
a period of barbarian invasion of the aging Roman empire, and helped support
the civic life of the city of Naples.
Gave refuge to Christians,
including Saint Gaudiosus
of Abitina and Saint Quodvultdeus
of Carthage, who fled Carthage after
it fell to the Vandals.
between 452 and 465 (records
vary) of natural causes
buried in
the catacombs of San Gaudioso in Naples, Italy
relics enshrined in
the church of
San Gennaro all’Olmo in Naples in
the 10th
century in a marble urn under the high altar
relics re-discovered
and re-enshrined on 16
August 1612
relics re-enshrined in
the church of Saints Philip and James in Naples in 1865
2 May 1878 by Pope Leo
XIII (cultus
confirmation)
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint Nostrianus of
Naples“. CatholicSaints.Info. 4 May 2022. Web. 14 February 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-nostrianus-of-naples/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-nostrianus-of-naples/
Article
(Saint) Bishop (February
14) (5th
century) A Bishop of Naples remarkable
for his zeal and skill in defending Catholic doctrine
against the subtle issues raised by the Arian heretics of
his age. He probably died about
A.D. 450.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate. “Nostrianus”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
27 March 2016. Web. 14 February 2024.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-nostrianus/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-nostrianus/
Saints
of the Day – Nostrianus of Naples, Bishop
Article
Died c.450. Bishop
Nostrianus of Naples valiantly opposed Arianism and Pelagianism (Benedictines).
MLA
Citation
Katherine I
Rabenstein. Saints of the Day, 1998. CatholicSaints.Info.
4 May 2022. Web. 14 February 2024.
<https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-nostrianus-of-naples-bishop/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-nostrianus-of-naples-bishop/
San Nostriano di
Napoli Vescovo
V sec.
Vescovo di Napoli dal 439
al 452 o 465, fu un pastore zelante e un difensore della fede cattolica. Dopo
aver accolto a Napoli i profughi cristiani fuggiti dalla Cartagine saccheggiata
dai Vandali, smascherò la propaganda pelagiana del vescovo Floro, che predicava
illecitamente a Miseno. Nostriano si rese inoltre benemerito della città per
aver costruito le terme ad uso del clero e dei fedeli. Morì dopo diciassette
anni di episcopato e i suoi resti furono trasferiti dalla catacomba di San
Gaudioso alla chiesa di San Gennaro all'Olmo, dove sono venerati ancora oggi.
Martirologio
Romano: Commemorazione di san Nostriano, vescovo di Napoli.
È il quindicesimo nella lista episcopale di Giovanni diacono. Si distinse nel difendere il suo gregge dall'insidia dell'eresia serpeggiante alle porte di Napoli. Nell'ott. del 439, caduta Cartagine in mano ai Vandali di Genserico, una grandissima moltitudine di ecclesiastici — maxima turba cleri-corum, scrisse lo storico di quelle vicende, Vittore di Vita (Hist. persec. Afric. prov.) — fu costretta a lasciare la terra natale.
Spogliati di tutto, furono posti su imbarcazioni assai precarie, ma alcuni riuscirono a salvarsi miracolosamente e ad approdare sulla costa napoletana, accolti con premurosa sollecitudine dal vescovo Nostriano. Tra i profughi furono i ss. vescovi Gaudioso di Abitine e Quodvultdeus di Cartagine. Quest'ultimo, dimorando in Napoli, smascherò la propaganda che del pelagianesimo faceva « non lontano da Napoli » Floro, imbevuto anche di manicheismo. Quasi certamente Floro è lo stesso vescovo pelagiano, condannato nel concilio di Efeso (431) assieme a Celestio, Pelagio e Giuliano d'Eclano e che rivolse premure allo stesso Giuliano perché riprendesse la penna contro s. Agostino per confutare il II libro del De Nuptiis et concupi-scentia. Pare che si fosse stabilito a Miseno, giacché predicava e praticava cose illecite attribuendosi il merito e la virtù di s. Sosso, un martire venerato appunto in quella cittadina flegrea.
Nel 1. V del De promissionibus et praedictioni-bus Dei, che si attribuisce ormai a Quodvultdeus, si narra che il vescovo di Napoli mandò il proprio « germano » — evidentemente magistrato della città — il prete Herio ed altri chierici ad arrestare ed espellere il predicatore eretico.
Nostriano si rese, inoltre, benemerito verso la propria città per un'opera di pubblica utilità: le terme ad uso del clero e dei fedeli, costruite nella regione augustale, nelle immediate adiacenze del Foro, nella via che documenti dei secc. X-XIII chiamano vicus Nostrianus e platea Nostriana, e altri, di epoca posteriore, S. Ianuarii ad diaconiam. In questa chiesa, detta pure di S. Gennaro all'Olmo, i suoi resti furono trasferiti dalla catacomba di S. Gaudioso, ove ebbero sepoltura almeno fino al sec. X.
Nostriano sarebbe morto tra il 452 e il 465, dopo diciassette anni di episcopato: tanti gliene attribuisce la Cronaca dei vescovi. Il 16 ag. 1612, venne in luce, sotto l'altare maggiore della chiesa di S. Gennaro all'Olmo, un'antica urna di marmo, sul cui bordo erano incise le parole: Corpus S. Nostria-ni Episcopi. Nel lugl, del 1945 l'urna fu trasferita e sistemata nella chiesa dei SS. Filippo e Giacomo. Sconosciuto agli antichi calendari napoletani, Nostriano ebbe culto ufficiale dopo l'invenzione delle reliquie. Il Calendario del card. arcivescovo Decio Carafa, del 1619, ne fissava la festa al 16 ag., ma nel 1633 il nome di Nostriano era già scomparso dal calendario diocesano. La festa fu ripristinata al 14 febb. per la sola diocesi di Napoli, con decreto della S. Congregazione dei Riti del 2 magg. 1878. In quest'ultima data Nostriano figura nel Martirologio Romano, iscrittovi in epoca recente.
Autore: Domenico Ambrasi
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/40890
Den hellige Nostrianus av
Napoli ( -~450)
Minnedag: 14.
februar
Den hellige Nostrianus
(it: Nostriano) var den femtende biskop av Napoli i Sør-Italia på 400-tallet.
Han ledet bispedømmet i sytten år og utmerket seg ved et hellig liv fylt av
dyder i en spesielt vanskelig periode. Barbarene hadde invadert det romerske
imperiet og førte med seg ødeleggelse og terror, mens ulike kjetterier satte
troen i fare. Nostrianus kjempet iherdig mot arianismen og pelagianismen.
I oktober 439 falt
Kartago i vandalenes hender, og en rekke kirkeledere ble tvunget til å forlate
hjemlandet. De la ut på havet, og noen av dem kom seg i sikkerhet over til
Italia, hvor de ble gjestfritt mottatt av Nostrianus. Blant de mest kjente er
de hellige Gaudiosus
av Abitina og Quodvultdeus
av Kartago.
Nostrianus døde omkring
år 450 (mellom 452 og 456?). På 900/1000-tallet ble hans jordiske rester, som
var gravlagt i Gaudiosus-katakomben, overført til kirken San Gennaro all'Olmo,
hvor de i 1612 kom for dagen under hovedalteret i en marmorurne med
innskriften Corpus S. Nostriani Episcopi. I 1965 ble urnen flyttet til
kirken SS Filippo e Giacomo.
Han ble helligkåret ved
at hans kult ble stadfestet den 2. mai 1878 av pave Leo XIII (1878-1903). Hans
minnedag er 14. februar.
Kilder:
Benedictines, Bunson, Index99, KIR, CSO, giornaledibrescia.it -
Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Opprettet: 2000-05-14 14:02 - Sist oppdatert: 2005-12-28 17:29
SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/nnapoli
San Nostriano de
Nápoles, obispo
fecha de inscripción en el santoral: 14 de febrero
†: c. 450 - país: Italia
canonización: Conf. Culto: León XIII 2 may 1878
hagiografía: Santi e Beati
Elogio: Conmemoración
de san Nostriano, obispo de Nápoles.
refieren a este santo: San Quodvultdeus de
Cartago
Es el décimo quinto en la
lista episcopal de Nápoles elaborada por el diácono Juan. Se distinguió por la
defensa de su grey de las insidias de la herejía que acechaba a las puertas de
Nápoles. En octubre del 439, caída Cartago en manos de los Vándalos de
Genserico, una gran multitud de eclesiásticos («maxima turba clericorum»,
escribía el historiador de estos hechos, Víctor de Vita) fue obligada a dejar
la tierra natal. Despojados de todo, fueron puestos en precarias embarcaciones,
pero algunos que alcanzaron a salvarse milagrosamente, y se aproximaron a la
costa napolitana, fueron recibidos con gran solicitud por el obispo Nostriano.
Entre los prófugos
estaban el obispo Gaudioso de
Abitinia y Quodvultdeus de
Cartago. Este último, deteniéndose en Nápoles, desenmascaró la propaganda que
hacía del pelagianismo «no muy lejos de Nápoles» Floro, quien también estaba
embebido de maniqueísmo. Casi con seguridad, este mismo Floro fue el obispo
condenado en el Concilio de Éfeso (431) junto a Celestio, Pelagio y Julián de
Eclano. En el libro «De promissionibus et predicationibus Dei», que se atribuye
habitualmente a san Quodvultdeus, se narra que el obispo de Nápoles, es decir,
Nostriano mandó al propio «germano» -evidentemente magistrado de la ciudad-, al
sacerdote Herio y a otros clérigos a arrestar y expulsar al herético
predicador.
Nostriano resultó también
beneficioso para la ciudad por una obra de utilidad pública: las termas para
uso del clero y de los fieles, construidas en la región augustal, en las
inmediaciones del Foro, en el zona que documentos de los siglos X al XIII
llaman «Vicus Nostrianus» y «Platea Nostriana», y que en documentos posteriores
se pasó a llamar «S. Ianuarii ad diaconiam». A esta iglesia, llamada San
Gennaro all'Olmo, fueron trasladados sus restos hacia el siglo X desde las
catacumbas de san Gaudioso, donde habían sido sepultados.
Nostriano habría muerto
entre el 452 y el 465, después de diecisiete años de episcopado, tal como le
atribuye la Crónica de los obispos. El 16 de agosto de 1612 se sacó a la luz,
bajo el altar mayor de la mencionada iglesia de San Gennaro all'Olmo, una
antigua urna de mármol, en cuyo borde estaban escritas estas palabras: «Corpus
S. Nostriani Episcopi». En julio de 1945 la urna fue trasladada y emplazada en
la iglesia de los Santos Felipe y Santiago. Desconocido por los antiguos
calendarios diocesanos, Nostriano recibió culto desde el descubrimiento de sus
reliquias. El calendario del arzobispo Decio Carafa, de 1619, fijaba la fiesta
el 16 de agosto, y en 1633 el nombre de Nostriano quedaba ya inscripto en el
calendario diocesano. La fiesta fue trasladada al 14 de febrero, sólo para la
diócesis de Nápoles, con decreto de la Sagrada Congregación de Ritos del 2 de
mayo de 1878, y recientemente fue inscripto en el Martirologio Romano. Aunque
en el decreto de confirmación de culto -como en muchos otros casos- se aceptó
su título tradicional de santo, el rango de celebración corresponde a beato, es
decir, a culto puramente local.
Traducido para ETF, con
escasos cambios, de un artículo de Domenico Ambrasi en Enciclopedia dei Santi.
El decreto de confirmación de culto puede leerse en ASS 11 (1878) pág. 256.
fuente: Santi e Beati