Saint Aaron
Ancien Testament : Prophète, frère de Moïse (1471 av. J.-C.)
Il était le frère
de Moïse et
durant tout l'exode au désert, il le soutint, malgré une défaillance au jour du
veau d'or dans le massif de l'Horeb quand Dieu donna la Loi à son Peuple. De la
tribu de Lévi, il fut le Grand-Prêtre qui, peu à peu, donna à l'Ancienne
Alliance ses rites. Il fut enseveli au sommet de la montagne de Hor, n'ayant pu
entrer en Terre promise comme Moïse.
Lire au Livre de l'Exode - Bible de la liturgie - aelf.org
Commémoraison de saint Aaron, de la tribu de Lévi, que son frère Moïse consacra
d'huile sainte comme prêtre de l'ancienne Alliance et qui fut mis au tombeau
sur le mont Hor.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1416/Saint-Aaron.html
Baie 24 de la cathédrale Saint-Corentin à Quimper dans le Finistère. 1ère lancette. Aaron. Virga Aaron protulit fructum sine plantatione (Le rameau d'Aaron a produit du fruit sans avoir été planté)
Aaron, frère de Moïse
Moïse aurait-il pu agir
sans son frère Aaron ?
Moïse aurait-il été
Moïse, s'il n'y avait pas eu Aaron ? Que la question puisse se poser en dit
long sur le rôle de ce personnage resté dans l'ombre écrasante de son petit
frère Moïse. Aaron, de la tribu de Lévi, petite main et bras armé de son
prophète de frère, grand chef de la caste sacerdotale, père de tous les
prêtres...
«Aide» de Moïse
Nous sommes en Égypte, au
temps des pharaons. Les Hébreux sont opprimés. Le cri de leur
souffrance parvient jusqu'à Dieu qui choisit Moïse pour libérer
« son peuple ». Mais Moïse hésite, demande de l'aide :
il n'est pas « doué pour la parole ». Cette « aide », ce sera
Aaron. Dieu rassure Moïse : « Tu lui parleras et tu mettras les
paroles dans sa bouche » (Ex 4, 15). C'est dit. Moïse-Aaron,
Aaron-Moïse, même combat : celui de la libération du
peuple hébreu. « Un véritable duo pour lutter
contre Pharaon », insiste la bibliste Laurence Berlot.
Libérer le peuple
hébreu
Inséparables, ils
font face au roi d'Égypte. C'est Moïse qui détient le message de Dieu, et Aaron
qui parle. Moïse connaît les consignes divines, Aaron déclenche les dix plaies
(Ex 7 à 10). Le peuple hébreu quitte l'Égypte. L'heure est venue de l'Alliance.
Dieu confie l'exercice de son sacerdoce à Aaron et à ses fils après lui. Frère
fidèle et pourtant faillible, comme le suggère le récit du veau d'or : Aaron
a-t-il cédé aux injonctions du peuple las de Moïse, ou a-t-il voulu gagner du
temps en attendant le retour de son frère du Sinaï ?
Aaron reste un frère qui,
jusqu'au bout, aime mais aussi jalouse l'élu de Dieu (Nb 12). La mort réunira
la fratrie : après leur soeur Myriam, Aaron puis Moïse, pour avoir douté,
mourront avant d'entrer en Terre promise.
Jacques Nieuviarts, aa,
bibliste
SOURCE : https://croire.la-croix.com/Definitions/Bible/Ancien-Testament/Aaron-frere-de-Moise
Joseph Villiet, Le grand prêtre Aaron, vitrail du chœur, église Saint-Nicolas, Nérac, Lot-et-Garonne, France
Les personnages de
l’Ancien Testament : Aaron, le premier des prêtres
Philippe-Emmanuel
Krautter | 20 juillet 2018
Tout au long de l’été,
(re)découvrez les personnages de la Bible avec Aleteia. Aujourd’hui, Aaron, le
frère aîné de Moïse.
Frère aîné de Moïse,
Aaron vécut à la fois dans l’ombre de son illustre frère tout en étant son
porte-parole auprès des Hébreux et de Pharaon. Cité plus de trois cents fois
par la Bible, ce personnage accompagne toute la vie de Moïse et symbolise la
fonction sacerdotale en étant le premier grand prêtre des Hébreux.
Une parole partagée
Les relations entre
frères avant Moïse et Aaron dans les récits bibliques n’avaient pas laissé
de souvenir
d’entente cordiale. Or, avec ces deux frères, c’est un tout autre lien qui
s’établit. Si Moïse est prédestiné à recueillir la parole divine, il avoue
humblement ne pas savoir la transmettre. Ce rôle incombera à son frère plus
éloquent : « Aaron répéta toutes les paroles que Yahvé avait dite à
Moïse ; il accomplit les signes aux yeux du peuple» (Ex
4, 30). Il s’adresse ainsi à Pharaon, lui intimant de libérer son peuple de
l’esclavage selon la volonté révélée à Moïse. Face au refus du maître de
l’Égypte, Aaron jette alors devant Pharaon un bâton qui se transforme en
serpent afin de démontrer la grandeur de Yahvé. C’est ce même bâton qu’il
brandira sur les flots pour les changer en sang et infliger par la suite de
nombreuses autres plaies à l’Égypte, jusqu’à l’ultime, avec la mort des
premiers nés égyptiens, dont le fils de Pharaon, et obtiendra la libération des
Hébreux.
Aaron, l'intercesseur de
Moïse
Aaron continue à jouer un
rôle important dès la sortie d’Égypte avec l’Exode. Il recueille les doléances
du peuple affamé dans le désert qui récrimine contre Moïse, regrettant la
nourriture des Égyptiens. De là, découlera la fameuse manne, nourriture
providentielle tombée du ciel. Aidé de Hur, il soutient les bras de son frère
dans la grande bataille à Réphidim opposant les Hébreux aux Amalécites, chaque
fois que Moïse avait les bras levés en prière, son peuple gagnait. C’est encore
lui qui accompagnera Moïse au mont Sinaï pour rencontrer Yahvé.
L'erreur du Veau d'or
Alors irréprochable
Aaron ? Oui, jusqu’à cette terrible méprise durant l’absence de Moïse,
parti depuis quarante jours sur le Sinaï, pour recueillir les lois de
l’Alliance. Le peuple s’impatiente et pense que son chef âgé de quatre-vingts
ans est mort. Ils s’assemblent alors autour d’Aaron et lui demandent de leur
faire des dieux qui pourront les conduire dans la traversée du désert. Aaron
accepte, leur réclame tout leur or qu’il fait fondre et leur façonne alors le
fameux veau d’or. Le polythéisme et l’idolâtrie sont revenus au galop moins de
trois mois après leur condamnation et Yahvé vite oublié. Moïse lorsqu’il
redescend de la montagne apostrophe son frère pour ce si grand péché. Dieu se
met en colère et Moïse brise les tables de la Loi et le Veau d’or. Mais, Yahvé
pardonne et aide Moïse à tailler les nouvelles et fragiles tables.
Le grand prêtre fondateur
Ce mémorable épisode
n’empêche pas Aaron, pardonné par Dieu et dès lors par son frère, de devenir le
prêtre du culte de Yahvé avec ses fils. Il reçoit l’onction d’huile sainte
appelée à une longue tradition, il est le prêtre par excellence dont le
Pentateuque détaillera chaque attribut et rituel avec précision. Premier
pontife, sa lignée perpétuera cette tradition sacerdotale. Mais par ses fautes,
pas plus que Moïse, il ne pourra entrer en Terre promise, et c’est juste avant
d’y parvenir qu’il meurt comme son frère. L’inspiration de ce grand prêtre
franchira les siècles et les religions ; la crosse de l’évêque, mémoire du
bâton d’Aaron, en est une des résurgences.
SOURCE : https://fr.aleteia.org/2018/07/20/les-personnages-de-lancien-testament-aaron-le-premier-des-pretres/
Пророк
Аарон. Иконописец Терентий Фомин (?) Вологда (уп. 1646–1670). Церковь Епифания
Кипрского Кирилло-Белозерского монастыря
Prophet
Aaron. Icon painter Terenty Fomin (?) Vologda (up. 1646-1670). Epiphany Church
of the Cyrillo-Belozersky Monastery of Cyprus
Aaron interprète de Moïse
Exode 4, 10-17
Moïse dit au Seigneur : «
Pardon, mon Seigneur, mais moi, je n’ai jamais été doué pour la parole, ni
d’hier ni d’avant-hier, ni même depuis que tu parles à ton serviteur ; j’ai la
bouche lourde et la langue pesante, moi ! »
Le Seigneur lui dit : «
Qui donc a donné une bouche à l’homme ? Qui rend muet ou sourd, voyant ou
aveugle ? N’est-ce pas moi, le Seigneur ? Et maintenant, va. Je suis avec ta
bouche et je te ferai savoir ce que tu devras dire. »
Moïse répliqua : « Je
t’en prie, mon Seigneur, envoie n’importe quel autre émissaire. »
Alors la colère du
Seigneur s’enflamma contre Moïse, et il dit
« Et ton frère
Aaron, le lévite ? Je sais qu’il a la parole facile, lui ! Le voici justement
qui sort à ta rencontre, et quand il te verra, son cœur se réjouira.
Tu lui parleras et tu
mettras mes paroles dans sa bouche. Et moi, je suis avec ta bouche et avec sa
bouche, et je vous ferai savoir ce que vous aurez à faire.
C’est lui qui parlera
pour toi au peuple ; il sera ta bouche et tu seras son dieu.
Quant à ce bâton,
prends-le en main ! C’est par lui que tu accompliras les signes. »
lu par Jean-Baptiste Germain
Il m’a donné sa parole
Les peuples du monde ont en commun de célébrer leur histoire en faisant mémoire des événements guerriers et politiques glorieux de leur pays : victoires militaires décisives, indépendances, armistices, révolutions et restaurations. Les arcs de triomphe, les colonnes de victoire et les livres d’histoire sont ainsi de grandes fresques à la gloire des rois, des présidents et des généraux.
Dans ce concert de musiques militaires, le petit peuple insignifiant des Hébreux nous fait entendre une autre mélodie. L’Exode ne célèbre pas la libération d’Égypte par un roi ou par un général, par le pouvoir d’une dynastie ou par la force d’une armée, mais par un prophète : Moïse. Pour libérer les Hébreux, Moïse, qui est pourtant bègue, n’a que sa parole : la Parole du vrai Dieu, face à Pharaon, le faux Dieu.
« Aux uns, les chars ; aux autres, les chevaux ; à nous, le nom
de notre Dieu : le Seigneur.
Eux, ils plient et
s’effondrent ; nous, debout, nous résistons. »* Les Hébreux auront à
apprendre à chaque âge de leur histoire cette vérité fondamentale : le
salut ne vient ni des rois ni des armées, mais de la Parole de Dieu, de la
puissance de Dieu.
L’histoire des Hébreux est prophétique et non militaire et royale. C’est l’histoire de notre Dieu qui est aujourd’hui avec notre bouche, car il nous a donné pour toujours sa Parole. « Quand vous avez reçu la Parole de Dieu que nous vous faisions entendre, vous l’avez accueillie pour ce qu’elle est réellement, non pas une parole d’hommes, mais la Parole de Dieu qui est à l’œuvre en vous, les croyants. »**
* Psaume 19,8-9
** 1 Th 2,13
Méditation enregistrée
dans les studios de Radio RCF Tours S. Martin
frère Nicolas Burle, Couvent de Tours
SOURCE : https://marche.retraitedanslaville.org/aaron-interpregravete-de-moiumlse
Juan de Juanes (–1579), El sumo
sacerdote Aarón, circa 1545, 80 x 35, Esta obra formó parte del tabernáculo
del retablo mayor de la iglesia de la Natividad de la Virgen del municipio
valenciano de Fuente de la Higuera, Museo del Prado
Juan de Juanes (–1579), El sumo
sacerdote Aarón, circa 1545, 80 x 35, Esta obra formó parte del tabernáculo
del retablo mayor de la iglesia de la Natividad de la Virgen del municipio
valenciano de Fuente de la Higuera, Museo del Prado
Le sacrement de l’Ordre dans l’économie du salut
Le sacerdoce de
l’Ancienne Alliance
1539 Le peuple élu fut constitué par Dieu comme
" un royaume de prêtres et
une nation consacrée "
(Ex 19, 6 ; cf. Is 61, 6).
Mais au-dedans du peuple d’Israël, Dieu choisit l’une
des douze tribus,
celle de Lévi, mise à part pour
le service liturgique (cf. Nb 1, 48-53) ; Dieu lui-même est
sa part d’héritage (cf. Jos 13, 33).
Un rite propre a consacré les origines du sacerdoce de
l’Ancienne Alliance (cf. Ex 29, 1-30 ; Lv 8).
Les prêtres y
sont " établis pour intervenir en faveur des hommes dans
leur relations avec Dieu, afin d’offrir dons et sacrifices pour
les péchés "
(cf. He 5, 1)
1540 Institué pour annoncer la parole de Dieu (cf. Ml 2, 7-9)
et pour rétablir la communion avec Dieu par
les sacrifices et
la prière,
ce sacerdoce reste pourtant impuissant à opérer le salut, ayant besoin de répéter sans cesse les sacrifices,
et ne pouvant aboutir à
une sanctification définitive (cf. He 5, 3 ; 7, 27 ; 10, 1-4),
que seul devait opérer le sacrifice du Christ.
1541 La liturgie de
l’Église voit cependant
dans le sacerdoce d’Aaron et
le service des lévites,
tout comme dans l’institution des soixante-dix " Anciens "
(cf. Nb 11, 24-25),
des préfigurations du ministère ordonné de
la Nouvelle Alliance.
Ainsi, dans le rite latin,
l’Église prie dans
la préface consécratoire de
l’ordination des évêques :
Dieu et Père de Jésus Christ notre Seigneur,
(...) tout au long de l’ancienne Alliance tu commençais à
donner forme à
ton Église ;
dès l’origine,
tu as destiné le peuple issu d’Abraham à devenir un peuple saint ;
tu as institué des chefs et
des prêtres et
toujours pourvu au service de
ton sanctuaire ...
(Pontificale Romanum.
De Ordinatione Episcopi, presbyterorum et diaconorum 47 ; ed. typica altera, Polyglotte Vaticane 1990 p. 24)
1542 Lors de
l’ordination des prêtres,
l’Église prie :
" Seigneur, Père très saint,
... déjà dans l’Ancienne Alliance,
et comme pour annoncer les sacrements à venir,
tu avais mis à
la tête du peuple des grands prêtres chargés de
le conduire,
mais tu as aussi choisi d’autres hommes que
tu as associés à
leur service et
qui les ont secondés dans
leur tâche.
C’est ainsi que tu as communiqué à soixante-dix hommes, pleins de sagesse,
l’esprit que
tu avais donné à Moïse,
et tu as fait participer les
fils d’Aaron à
la consécration que
leur père avait reçue "
(ibid n. 159 p. 91-92).
1543 Et dans
la prière consécratoire pour
l’ordination des diacres,
l’Église confesse :
" Père très saint ...
, pour l’édification de
ce temple nouveau
(l’Église),
tu as établi des ministres des trois ordres différents,
les évêques,
les prêtres et
les diacres, chargés,
les uns et
les autres, de te servir,
comme autrefois,
dans l’Ancienne Alliance,
pour le service de
ta demeure,
tu avais mis à part les
fils de la tribu de Lévi et
tu étais leur héritage "
(ibid n. 207).
1544 Toutes
les préfigurations du sacerdoce de
l’Ancienne Alliance trouvent leur accomplissement dans
le Christ Jésus " unique médiateur entre Dieu et
les hommes "
(1 Tm 2, 5). Melchisédech,
" prêtre du Dieu Très Haut "
(Gn 14, 18),
est considéré par
la Tradition chrétienne comme
une préfiguration du sacerdoce du Christ, unique " Grand prêtre selon l’ordre de Melchisédech "
(He 5, 10 ; 6, 20),
" saint, innocent, immaculé "
(He 7, 26),
qui, " par une oblation unique a rendu parfaits pour
toujours ceux qu’il sanctifie "
(He 10, 14),
c’est-à-dire par
l’unique sacrifice de
sa Croix.
1545 Le sacrifice rédempteur du Christ est unique, accompli une
fois pour toutes. Et pourtant,
il est rendu présent dans
le sacrifice eucharistique de
l’Église.
Il en est de même de
l’unique sacerdoce du Christ :
il est rendu présent par
le sacerdoce ministériel sans
que soit diminuée l’unicité du sacerdoce du Christ :
" Aussi le Christ est-Il le
seul vrai prêtre,
les autres n’étant que
ses ministres "
(S. Thomas d’A., Hebr. 7, 4).
Deux participations à
l’unique sacerdoce du Christ
1546 Le Christ,
grand prêtre et unique médiateur,
a fait de l’Église " un Royaume de prêtres pour
son Dieu et Père "
(Ap 1, 6 ; cf. Ap 5, 9-10 ; 1 P 2, 5. 9).
Toute la communauté des croyants est,
comme telle, sacerdotale.
Les fidèles exercent leur sacerdoce baptismal à travers leur participation, chacun selon sa vocation propre,
à la mission du Christ, Prêtre, Prophète et Roi.
C’est par les sacrements du Baptême et
de la Confirmation que
les fidèles sont
" consacrés pour
être ... un sacerdoce saint "
(LG 10).
1547 Le sacerdoce ministériel ou hiérarchique des évêques et
des prêtres,
et le sacerdoce commun de
tous les fidèles,
bien que " l’un et l’autre, chacun selon son mode propre, participent de
l’unique sacerdoce du Christ "
(LG 10), diffèrent cependant essentiellement,
tout en étant " ordonnés l’un
à l’autre " (LG 10).
En quel sens ?
Alors que le sacerdoce commun des fidèles se réalise dans
le déploiement de
la grâce baptismale, vie de foi,
d’espérance et
de charité, vie selon l’Esprit,
le sacerdoce ministériel est
au service du sacerdoce commun,
il est relatif au déploiement de
la grâce baptismale de
tous les chrétiens.
Il est un des moyens par lesquels le Christ ne cesse de construire et
de conduire son Église.
C’est pour cela qu’il est transmis par
un sacrement propre,
le sacrement de
l’Ordre.
En la personne du Christ-Tête (In persona Christi Capitis)...
1548 Dans
le service ecclésial du ministre ordonné,
c’est le Christ lui-même qui
est présent à
son Église en
tant que Tête de
son corps, Pasteur de
son troupeau,
grand prêtre du sacrifice rédempteur, Maître de
la Vérité.
C’est ce que l’Église exprime en disant que
le prêtre,
en vertu du sacrement de
l’Ordre, agit in persona Christi Capitis (cf. LG 10 ; 28 ; SC 33 ; CD 11 ; PO 2 ; 6) :
C’est le même Prêtre,
le Christ Jésus,
dont en vérité le ministre tient le rôle.
Si, en vérité, celui-ci est assimilé au Souverain Prêtre,
à cause de
la consécration sacerdotale qu’il
a reçue,
il jouit du
pouvoir d’agir par
la puissance du Christ lui-même qu’il représente (virtute ac persona ipsius Christi)
(Pie XII, enc.
" Mediator Dei ").
Le Christ est
la source de
tout le sacerdoce :
car le prêtre de
l’ancienne loi était figure du Christ et
le prêtre de
la nouvelle agit en
la personne du Christ (S. Thomas d’A.,
s. th. 3, 22 , 4).
1549 Par
le ministère ordonné, spécialement des évêques et
des prêtres,
la présence du Christ comme chef de
l’Église,
est rendue visible au
milieu de la communauté des croyants (cf. LG 21). Selon la
belle expression de
S. Ignace d’Antioche,
l’évêque est typos tou Patros,
il est comme l’image vivante de Dieu le Père (Trall. 3, 1 ; cf. Magn. 6, 1).
1550 Cette présence du Christ dans
le ministre ne
doit pas être comprise comme
si celui-ci était prémuni contre
toutes les faiblesses humaines,
l’esprit de domination,
les erreurs, voire le péché.
La force de
l’Esprit Saint ne garantit pas
de la même manière tous
les actes des ministres. Tandis que
dans les sacrements cette garantie est donnée,
de sorte que même le péché du ministre ne
peut empêcher le fruit de grâce,
il existe beaucoup
d’autres actes où
l’empreinte humaine du ministre laisse des traces qui
ne sont pas toujours le signe de
la fidélité à
l’Evangile,
et qui peuvent nuire par conséquent à
la fécondité apostolique de
l’Église.
1551 Ce sacerdoce est ministériel. " Cette charge, confiée par
le Seigneur aux pasteurs de
son peuple,
est un véritable service "
(LG 24).
Il est entièrement référé au Christ et
aux hommes.
Il dépend entièrement du Christ et
de son sacerdoce unique,
et il a été institué en faveur des hommes et
de la communauté de
l’Église.
Le sacrement de
l’Ordre communique " un
pouvoir sacré ",
qui n’est autre que celui du Christ.
L’exercice de
cette autorité doit
donc se mesurer d’après
le modèle du Christ qui
par amour s’est fait le dernier et
le serviteur de
tous (cf. Mc 10, 43-45 ; 1 P 5, 3).
" Le Seigneur a
dit clairement que
le soin apporté à
son troupeau était
une preuve d’amour
pour Lui " (S. Jean Chrysostome, sac. 2, 4 : PG 48, 635 D ; cf. Jn 21, 15-17).
" Au nom de
toute l’Église "
1552 Le sacerdoce ministériel n’a
pas seulement pour tâche de représenter le Christ – Tête de
l’Église – face à
l’assemblée des fidèles,
il agit aussi
au nom de toute l’Église lorsqu’il présente à Dieu la prière de
l’Église (cf. SC 33)
et surtout lorsqu’il offre le sacrifice eucharistique (cf. LG 10).
1553 " Au
nom de toute l’Église ",
cela ne veut pas
dire que les prêtres soient les délégués de
la communauté.
La prière et
l’offrande de
l’Église sont inséparables de
la prière et
de l’offrande du Christ,
son Chef.
C’est toujours le culte du Christ dans
et par son Église.
C’est toute l’Église, corps du Christ,
qui prie et
qui s’offre,
" per ipsum et cum ipso et in ipso ",
dans l’unité du Saint-Esprit,
à Dieu le Père.
Tout le corps,
" caput et membra ", prie et
s’offre,
et c’est pourquoi ceux qui, dans le corps,
en sont spécialement les ministres,
sont appelés ministres non
seulement du Christ,
mais aussi de l’Église.
C’est parce que le sacerdoce ministériel représente le Christ qu’il
peut représenter l’Église.
Catéchisme de l’Église
Catholique.
Copyright © Libreria
Editrice Vaticana
SOURCE : http://www.vatican.va/archive/FRA0013/_P4N.HTM
Johannes van Mildert (1588–1638), after Peter Paul Rubens (1577–1640), Aaron, 1618, High altar of Saint Judoc Church
AARON (héb., ’Ahâron,
nom dont la signification est inconnue), fils d’Amram et de Jochabed, de la
tribu de Lévi, frère aîné de Moïse. Exod., vi, 20 ; vii, 7.
Nous ne le considérerons qu’à deux points de vue : 1° comme premier
grand-prêtre de l’ancienne loi ; 2° et à ce titre, comme figure de
Jésus-Christ, le premier et souverain prêtre de la loi nouvelle.
I. Aaron premier
grand prêtre de la loi juive.
1° Sa préparation. —
Avant de devenir
l’intermédiaire attitré entre Dieu et son peuple, Aaron fut l’interprète de son
frère. Moïse éprouvait de la difficulté de parler ; sa langue était lourde
et embarrassée. Ce défaut lui paraissait être un grave obstacle à l’accomplissement
de la mission que Dieu lui confiait ; il ne se sentait pas apte à tirer
les Israélites de la servitude d’Égypte. Aaron avait de la facilité de
parole ; il était éloquent. Dieu l’adjoignit à son frère. « Il sera
ta bouche, dit-il à Moïse, et toi, tu seras comme son Dieu. » Exod., IV,
10-16. Aaron devait être le prophète de Moïse, c’est-à-dire son interprète et
l’organe de ses lèvres. Exod., VII, 1-2. Moïse mettra dans la bouche les
discours à tenir au peuple et à Pharaon, et Dieu assistera les deux frères.
Constit. apost., l. II, c. xxix, P. G., t. I, col.
670-077 ; Tbéodoret, Quæst. in Exod., q. vii, P. G., t. lxxx,
col. 244 ; Cosmas de Jérusalem, Ad carmina S. Gregorii, P. G.,
t. xxxviii, col. 369. En conséquence, Aaron reçut du Seigneur l’ordre
d’aller au-devant de Moïse vers la montagne d’Horeb. Il accepta résolument le
ministère dont il était chargé et obéit promptement. S. Grégoire de Nazianze,
Orat., ii, P. G., t. xxxv, col. 512. Dès qu’il rencontra son
frère, il l’embrassa et Moïse le mit au courant des desseins du Seigneur. Us se
rendirent tous deux dans la terre de Gessen, assemblèrent les anciens d’Israël
et Aaron leur exposa les paroles que Dieu avait dites à Moïse. Il opéra des
prodiges pour justifier sa mission et le peuple crut à ses discours.
Exod., iv, 27-31. Il remplit le même ministère auprès du roi d’Égypte. Il
parla au nom de Jéhovah et de Moïse et par la vertu de sa verge il fit tomber
sur les Égyptiens les premières plaies. Sa prière concourut avec celle de Moïse
à obtenir la cessation de ces fléaux, et Pharaon discuta avec lui les
conditions du départ des Israélites. Exod., v, 1-21 ; vi, 43,
26-28 ; vii, 6, 8-12, 19-21 ; viii, 5-6, 8, 12, 16-17,
25 ; ix, 8-10, 27-28 ; x, 3, 8, 16-17, 24 ; xi,
10 ; xii, 1, 28, 31, 43, 50. Cf. Ps. civ, 26-27. Dans le désert,
le peuple considérait Aaron comme un de ses chefs et murmurait contre
lui ; pour réprimer ces plaintes, Aaron annonça île la part de Dieu la
venue des cailles et la chute de la manne. Exod., xvi, 2, 6-10. Par ordre
de Moïse, il recueillit dans un vase la contenance d’un goinor de cette
nourriture miraculeuse, afin qu’elle fût placée devant le Seigneur comme un
perpétuel mémorial. Exod., xvi, 33-3L Durant le combat contre les
Amalécites, il soutint avec Hur les bras suppliants de Moïse, et contribua
ainsi à assurer aux Juifs une victoire complète. Exod., xvii, 10-12. Il
fut invité avec ses fils à manger devant le Seigneur une partie des victimes
immolées par le prêtre Jéthro. Exod., xviii, 12. Lors de la promulgation
du Décalogue et des premières lois sociales de la nation juive, il se trouvait
avec Moïse sur le Sinaï. Exod., xix, 24. Tandis que pour recevoir les
derniers préceptes divins, Moïse gravit seul le sommet, Aaron et ses fils, avec
les anciens d’Israël, s’arrêtèrent à distance sur le penchant de la montagne et
fuient honorés de la vision de Dieu. Exod., xxiv, 1-2, 9-14. La faute
d’Aaron dans la fabrication du veau d’or, Exod., xxxii, 1-6, n’empêcha pas
la réalisation des desseins de Dieu sur lui. Moïse intercéda en sa faveur et
écarta de sa tête le châtiment qu’il méritait. Deut., IX, 20.
2° Sa vocation et sa
consécration. —
Quand Dieu eut décrit à
Moïse sur le Sinaï tous les objets nécessaires au nouveau culte, il institua un
sacerdoce. Il fixa son choix sur Aaron et ses fils. Ils devaient placer dans le
tabernacle une lampe qui brûlerait constamment en l’honneur du Seigneur et
veiller à son entretien perpétuel. Exod., xxvii, 21. La vocation directe
suivit de près cette première indication. Dieu ajouta aussitôt à Moïse :
« Appelle aussi à toi Aaron ton frère, avec ses fils, du milieu des
enfants d’Israël, afin qu’ils remplissent pour moi les fonctions du
sacerdoce. » Exod., xxviii, 1. Ainsi, de par la volonté divine, Aaron
et ses fils furent séparés des autres Israélites, députés au ministère
sacerdotal et chargés d’en accomplir les fonctions. Les prêtres juifs,
distingués des laïques, auront des vêtements spéciaux, saints et consacrés, qui
les honoreront aux yeux de tous et les orneront durant le service divin. Moïse
lui-même les en revêtira, consacrera leurs mains et les sanctifiera eux-mêmes
pour qu’ils puissent ensuite exercer leurs fonctions sacerdotales. Exod., xxviii,
2-3, 35, 41. Dieu régla toutes les cérémonies de la consécration. Moïse devait
préparer des oblations et des victimes, puis placer Aaron et ses fils à
l’entrée du tabernacle, à part et en vue de tous. Après leur avoir fait prendre
un bain de purification, il les revêtirait de leurs ornements sacerdotaux et
consacrerait leurs mains par une onction sainte. Ils imposeraient ensuite leurs
mains sur les animaux destinés à être immolés. Moïse marquerait du sang du
bélier de consécration l’extrémité de leur oreille droite et les pouces de leur
main et de leur pied droits, il en aspergerait aussi leurs personnes et leurs
vêtements. La consécration ainsi achevée, les nouveaux prêtres offriront
eux-mêmes des oblations et des victimes comme prémices de leur sacerdoce. Ils
mangeront une partie de la chair du bélier de consécration, et toutes ces
cérémonies seront répétées pendant sept jours consécutifs. Exod., XXIX. Les
fonctions particulières du grand-prêtre à la fête de l’Expiation sont décrites.
Exod., xxx.
Quand les instruments du
culte et les vêtements sacerdotaux eurent été confectionnés par les ouvriers
choisis de Dieu et remplis de son esprit, Exod., xxxvi-xxxix, Moïse érigea le
tabernacle, Exod., xl, promulgua les prescriptions relatives aux
sacrifices, Levit., i-vn, puis consacra Aaron et ses fils conformément aux
ordres qu’il avait reçus de Dieu. Levit., viii, 1-36. Cf. Eccli., xlv,
7-21. Un psalmiste, Ps. cxxxii, 2, a célébré l’onction sacerdotale d’Aaron
par Moïse comme le gracieux symbole de l’union fraternelle. L’huile parfumée,
répandue sur la tête du grand-prêtre, découla naturellement sur sa barbe et sur
le bord de ses vêtements. Cet écoulement signifiait que les pouvoirs et les
grâces du sacerdoce dérivaient du grand-prêtre sur les simples prêtres. S.
Thomas, Sum. theol., I a II æ, q. en, a. 5, ad8um et9um. Il
signifiait aussi, d’après le psalmiste, les bénédictions divines se répandant
par le sacerdoce sur tous les fils d’Israël. 3° Son exercice des fonctions
sacerdotales. — Les fêtes de la consécration terminées, Aaron offrit pour la
première fois des victimes pour le péché, des holocaustes et des offrandes
pacifiques. Puis, il bénit le peuple et la gloire du Seigneur se manifesta à la
multitude, afin d’approuver et d’autoriser ostensiblement le nouveau sacerdoce.
Levit., ix, 1-24. Le même jour, un feu, allumé par la colère divine,
dévora les fils d’Aaron, Nadab et Abiu, qui avaient mis dans leurs encensoirs
un feu profane et étranger. Cette terrible punition montrait à tous que Dieu
exigeait des prêtres l’observation la plus exacte des moindres prescriptions du
culte. Aaron le comprit et se tut. Moïse lui défendit de porter le deuil de ses
fils ; il ne le blâma pas cependant, quand il sut que la douleur l’avait
empêché de manger les restes du sacrifice pour le péché. Levit., x, 1-3,
6, 16-20. Aaron célébra la fête de l’Expiation. Levit., xvi, 1-34. Les
préceptes relatifs aux sacrifices et à la pureté des sacrificateurs, lui furent
transmis par Dieu lui-même. Levit., xvii. XXI, xxii. Aaron fit
avec Moïse le dénombrement des tribus, Num., i, 44 ; il reçut
directement de Dieu des ordres pour les campements et les marches, Num., Il, 1,
et pour le service des lévites. Num., iv, 1. Il plaça dans le Saint le
chandelier d’or, Num., VIII, 1-4 ; il présenta les lévites au jour de
leur consécration. Num., viii, 11. 19-22. Les Israélites impurs le
consultèrent avec Moïse pour la célébration de la Pâque au Sinaï. Num., ix,
0. Quand avec Marie, sa sœur, il murmura contre Moïse, et discuta sa
supériorité au sujet des dons divins, le Seigneur lui répondit que Moïse en
avait reçu plus que lui. Num., xii, 1-9. Ses pouvoirs sacerdotaux furent
discutés i l’instigation de Coi’ : Les séditieux réclamaient légalité
spirituelle de tous les Juifs et méconnaissaient la hiérarchie établie par
Dieu ; le Seigneur manifesta clairement sa volonté et fit périr les
lévites révoltés. Num., xvi, 3-40. Cf. l’s. CV, 16-18 ; Eccli.,
xi.v, 22-27 ; Sap., xviii, 2(1-25. I.e peuple, qui murmurait le lendemain
contre Moïse et Aaron, fut frappé par Dieu d’un mal dévastateur. Aaron mit du
feu de l’autel dans un encensoir, jeta de l’encens dessus et courut au milieu
de la foule qui périssait. Debout entre les vivants et les morts, il offrit de
l’encens, pria pour les coupables et, grâce à son intercession, le fléau cessa.
Num., xvi, 41-50. Cette double intervention divine prouvait clairement que
Dieu avait choisi et désigné lui-même Aaron pour le chef de son sacerdoce. Afin
d’empêcher toute contestation nouvelle, le Seigneur voulut encore confirmer par
un miracle le sacerdoce aaronique. La verge d’Aaron, placée dans le tabernacle
avec celles des chefs des autres tribus, lleurit seule et se couvrit de fruits.
Une branche, détachée du tronc et desséchée, ne pouvait produire naturellement
des fleurs et des fruits. Dieu, en lui rendant la sève et la verdeur, montrait
qu’il avait communiqué à son possesseur les droits et les pouvoirs sacerdotaux
avec l’efficacité divine d’en produire les riches et bienfaisants effets.
Num., xvii, 1-13 ; S. Nil, Pcristeria, sect. xi, c. x, P.
G., t. lxxix, col. 917. Dieu la fit mettre dans le tabernacle en souvenir
perpétuel de l’événement. Ilebr., ix, 4. Les lois de pureté furent encore
données à Aaron. Num., xviii, 1 ; xix, 1. Pour avoir manqué
d’une absolue confiance en Dieu, Aaron ne verra pas la terre promise,
Num., XX, 12, 24 ; en conséquence, il mourut sur le mont Horeb, après
avoir été dépouillé de ses vêtements de grand-prêtre. Num., xx, 25-30.
II. Aaron figure de
Jésus-Christ, le souverain prêtre de LA LOI nouvelle. —
1° D’après saint
Paul. —
Étant donné le caractère
figuratif de l’ancienne loi, l’analogie des situations eût suffi à justifier la
comparaison d’Aaron, le premier grand-prêtre des Juifs, avec Jésus-Christ, le
souverain prêtre de la loi nouvelle. Mais saint Paul, sous l’inspiration du
Saint-Esprit, a esquissé cette comparaison et indiqué deux points de
rapprochement entre le sacerdoce personnel d’Aaron et celui de Jésus. — 1° Au
point de vue de la rocaJion.-Aucun homme n’a le droit de s’arroger l’honneur du
sacerdoce ; pour en porter le titre, il faut y avoir été appelé par Dieu
comme Aaron. C’est pourquoi le Christ ne s’est pas élevé de lui-même à la
dignité de pontife ; Dieu l’a glorifié et l’a constitué prêtre éternel
selon l’ordre de Melchisédech. Hebr., v, 4-6. Ainsi donc, malgré la
différence de leur ordre, Aaron et le Christ ont eu besoin de la vocation
divine pour être honorés du sacerdoce. — 2° Au point de vue de l’efficacité et
de la perpétuité. -Le sacerdoce aaronique est inférieur sous ce rapport au
sacerdoce de Jésus-Christ. Si, en effet, il avait pu rendre les hommes parfaits
et leur donner la justice qui rend agréable à Dieu, il n’eût pas été nécessaire
qu’il s’élevât un prêtre d’un ordre différent. La translation des pouvoirs
sacerdotaux à un membre de la. tribu de Juda a donc abrogé le sacerdoce
lévitique, et Jésus-Christ a succédé à Aaron. Hebr., vii, 11-12. Cf. S.
Jean Chrysostome, In epist. ad Heb., homil. xiii, n. 1, P. G.,
t. lxiii, col. 101-103.
2° D’après les Pères.
—
Les Pères et le6
écrivains ecclésiastiques devaient logiquement, semble-t-il, partir des données
de saint Paul pour développer davantage le caractère figuratif du sacerdoce
d’Aaron. Seul, à notre connaissance du moins, saint Cyrille d’Alexandrie, De
adoratione in spiritu et veritate, l. XI, P. G., t. lxviii, .
col. 725-732, l’a fait. Il rappelle la vocation divine d’Aaron, cite saint Paul
et conclut qu’Aaron était le type de Jésus-Christ et de son sacerdoce qui est
un sacerdoce en esprit et en vérité. Dieu a ordonné â Moïse de s’adjoindre
Aaron ; c’est une préfiguration de l’infirmité et de l’imperfection de la
loi ancienne, si elle est séparée du Christ. Que les Juifs qui aiment encore
l’ombre et la lettre des institutions mosaïques, sachent donc que leur culte et
leur religion seront vains et inutiles, s’ils ne s’adjoignent au prêtre
Jésus-Christ. Aaron éloquent, qui est donné par Dieu à Moïse pour l’aider dans
sa mission de sauver Israël, est encore le type de Jésus-Christ, qui peut
facilement tout parfaire. Israël n’aurait pas pu être délivré, si le Christ,
représenté par Aaron, n’avait été adjoint à Moïse dont la voix était grêle et
impuissante. Remar quons que, pour fortifier dans le Christ l’infirmité de
la loi, Dieu a élevé Aaron au ministère sacerdotal, afin de l’associer
utilement à l’œuvre rédemptrice de Moïse. La loi est trop faible pour sauver et
sanctifier les hommes ; le Christ avec la coopération des prêtres est le
salut et la sanctification du monde. Dieu enfin a revêtu Aaron d’ornements
sacerdotaux variés, afin de marquer par ces figures la gloire de notre Sauveur.
L’évêque d’Alexandrie développe ensuite assez longuement le symbolisme mystique
des vêtements sacerdotaux d’Aaron. Saint Cyrille de Jérusalem, Cal., x, P.
G., t. xxxii, col. 676, se borne à affirmer le caractère figuratif
d’Aaron. Jésus-Christ, dit-il en substance, a deux noms ; il est appelé
Jésus, parce qu’il est Sauveur, et Christ, parce qu’il remplit les fonctions du
sacerdoce. Or, pour représenter les deux pouvoirs, royal et sacerdotal, réunis
dans la personne de Jésus-Christ, Moïse a donné au fils de Navé, son
successeur, le nom de Jésus, et à son frère Aaron celui de Christ. Le Christ,
en effet, est comme Aaron souverain pontife. Plus loin, Cat., xii, col.
761, il compare la virginale maternité de Marie à la verge fleurie d’Aaron et
il fait ce raisonnement : « Celui qui, en raison d’un souverain
pontife figuratif, Sià -rôv tUTttxôv àpytepéa, a fait porter des Heurs et des
fruits à une branche sèche et décortiquée, n’accordera-t-il pas à une vierge
d’enfanter, en raison du véritable grand-prêtre, 81à tôv à/Y|81vôv
àpytspéa ? » L’auteur des Constitutions apostoliques, l. II,
c. XXX, P. G., t. I, col. 677, a considéré Aaron comme la figure
des diacres. A ses yeux, Moïse représentait l’évêque, et comme Aaron était le
prophète et l’interprète de Moïse, il en conclut que le diacre est le prophète
de l’évêque et ne doit rien faire sans son ordre et sa direction. Les Pères
latins ont indiqué d’autres rapprochements entre les deux prêtres, Aaron et
Jésus-Christ. Saint Ambroise a décrit plusieurs fois le caractère figuratif de
cette belle scène biblique d’Aaron, debout entre les vivants et les morts et
arrêtant par son intercession la marche du fléau dévastateur. Aaron
représentait alors le Christ Jésus. « N’est-ce pas la principale fonction
du Christ d’être auprès du Père l’avocat des peuples, d’offrir sa mort pour
tous, de chasser la mort et de rendre la vie à ceux qui l’ont
perdue ? » In Ps. xxxix enarrat., n. 8, P. L., t. xiv, col.
4060. Le grand-prêtre juif figurait dans cette circonstance le Christ, prêtre
éternel selon l’ordre de Melchisédech, venant au milieu des hommes pour apaiser
Dieu. De xlii mansionibus filioruni Israël, P. L., t. xvii, col. 25.
De même qu’Aaron empêchait la mort de passer du corps des victimes à ceux qui
étaient encore vivants ; ainsi le Verbe, présent invisiblement en chacun
de nous, y sépare les vertus du cadavre des passions et des pensées
pestilentielles. Il se tient debout comme s’il était venu en ce monde pour
émousser l’aiguillon de la mort, fermer le gouffre béant prêt à nous dévorer,
donner l’éternité de la grâce aux vivants et accorder la résurrection aux
morts. Epist., iv, n. 5, P. L., t. xvi, col. 890. Les douze
pierres précieuses du vêlement d’Aaron, qui est la figure du Christ, sont
insérées dans le vêtement de tout véritable prêtre. De fide, l. II,
prolog., n. 4, P. L., t. xvi, col. 560. La verge desséchée d’Aaron,
qui pousse et fleurit, représente la chair du Christ ; elle était sèche et
elle a refleuri, puisque morte elle est ressuscitée. De xlii mansionibus, P.
L., t. xvii, col. 25. Cette verge, déposée dans le tabernacle, yest
l’insigne de la grâce sacerdotale. Elle avait été desséchée, mais elle a
refleuri dans le Christ. Epist., iv, n. 4, P. L., t. xvi, col.
890. Celle verge qui fleurit seule au milieu des verges des autres tribus, nous
montre que chez les prêtres la grâce divine fait plus que les talents
humains ; elle montre aussi que la grâce sacerdotale ne dépérit jamais et
que dans sa faiblesse elle est capable de produire les fleurs des pouvoirs
qu’elle a charge d’exercer. Ce miracle s’est produit au déclin de la vie
d’Aaron pour signifier que le peuple juif, vieilli par la longue infidélité de
ses prêtres, refleurirait par la foi et la dévotion et revivrait par la grâce,
après des siècles de mort. Epist., i.xiii, n.58, col. 1204. La verge d’Aaron
signifie encore, que l’autorité sacerdotale doit être droite et doit persuader
ce qui est utile plutôt que ce qui est agréable. Les préceptes des prêtres
peuvent bien paraître amers pour un temps â plusieurs, et n’être pas entendus
de leurs oreilles, mais enfin comme la verge d’Aaron, ils refleurissent alors
qu’on les croyait desséchés, Epist., xli, n. 2 et 3, col. 1113. L’auteur
du Liber de promissionibus et prsedictinnibus Dei, l. II, c. x, P.
L., t. li, col. 779-780, reconnaît dans la verge fleurie d’Araon
Jésus-Christ prêtre et dans ses fruits le monde et l’Église. Saint Grégoire le
Grand, Hom. in Evang., . II, homil. xxxiv, n.8, P.L., t. lxxvi,
col. 1244, traduit le nom d’Aaron par « montagne de force » et il
reconnaît dans cette forte montagne notre rédempteur. Quand Aaron soutenait
avec Hur sur la montagne les mains de Moïse, il figurait le médiateur établi
entre Dieu et les hommes, qui est venu alléger, en les spiritualisant, les
lourds fardeaux de la loi ancienne que la chair ne pouvait porter. Saint
Isidore de Séville, Allegorise quaidam Scripturse sacrée, n. 60, P. L.,
t. lxxxiii, col. 109, a considéré dans Aaron le sacrificateur. Lorsqu’en
répandant le sang des victimes il expiait les péchés du peuple, il représentait
Jésus-Christ qui a effacé les péchés du monde par l’effusion de son sang.
Alcuin, In Ps. cxxxit, 2, jP. L., t. c, col. 637, a vii, dans Aaron,
le Christ qui pénétra seul dans le Saint des Saints, non avec un sang étranger,
mais avec le sien propre, afin d’intercéder pour nous auprès du Père. L’huile
parfumée, qui découle de la tête du Christ, c’est le Saint-Esprit, qui se
répand sur tous ceux qui ont victorieusement combattu pour lui, les apôtres,
les martyrs et les fidèles sanctifiés, aussi bien que sur l’Église, qui est un
vêtement teint dans le sang du Sauveur. Aux yeux de saint Pierre Damien,
Collectanea in Velus Testamentum, In Num., c. i, jP. L., t. cxlv,
col. 1034-1035, Aaron et ses fils représentent les pontifes de la loi nouvelle,
et les lévites, les clercs. Ceux-ci sont séparés des laïques et destinés au
ministère sacré, quand ils sont offerts â leurs pontifes pour l’ordination.
Pour Richard de Saint-Victor, Adnotatio in Ps.xcvui, P. L., t. exevi, col.
331, Aaron, dont les principales fonctions étaient de rendre Dieu propice par
la prière et le sacrifice, représente le nouveau sacerdoce qui doit pleinement
apaiser le Seigneur. Philippe de Harveng, De dignitate clericorum, c. ii, P.
L., t. cem, col. 669, retrouvait dans Aaron et ses fils toute la hiérarchie
catholique, Aaron figurait les évêques, ses fils les prêtres et les lévites les
simples clercs. Tous étaient choisis parmi le peuple chrétien ; une fois
qu’ils en avaient été séparés, ils devaient mener une vie sainte. Rupert,
Comment, in Matlh., l. III, P. L., t. clxviii, col. 1368-1369,
avait découvert un aspect nouveau. Avant de remplir les fonctions sacerdotales,
Aaron était obligé de se purifier et de prendre ses ornements sacrés. Il était
ainsi la figure du souverain et véritable prêtre, Jésus-Christ, qui au début de
son ministère avait voulu être baptisé par saint Jean-Baptiste.
3° Dans
l’iconographie chrétienne. —
Nous ne connaissons pas
d’images antiques reproduisant le caractère typique d’Aaron. Signalons
seulement qu’à Rome, au XVIe siècle, on a représenté symboliquement
le sacerdoce chrétien par la verge d’Aaron qui fleurit au milieu de verges
desséchées. En 1610, L. Gauthier gravait, pour le frontispice de la Royale
Prestrise de Pierre de Besse, les deux sacerdoces de l’ancienne et de la
nouvelle loi, Aaron, avec l’encensoir, regale sacerdotium, et un pape, tenant
d’une main l’ostensoir et de l’autre la croix à triple croisillon. Mgr X.
Barbier de Montault, Traité d’iconographie chrétienne, in-8o Paris,
1890, t. I, p. 325 ; t. ii, p. 47.
C’est ainsi que s’est
toujours conservé et que s’est développé dans des directions un peu divergentes
le caractère figuratif du sacerdoce d’Aaron. Le grand-prêtre Juif dans
diverses circonstances de sa vie et de son ministère a représenté tantôt directement
le souverain prêtre de la loi nouvelle, Jésus-Christ, tantôt les différents
ministres du sacerdoce chrétien qui participent tous aux pouvoirs et aux grâces
du Verbe incarné, tout-puissant médiateur entre Dieu et les hommes.
E. Mangenot.
Dictionnaire de théologie
catholique. Texte établi par Alfred Vacant et Eugène Mangenot, Letouzey et
Ané, 1909 (Tome
1.1 : AARON — APOLLINAIRE, p. 1-2-10).
SOURCE : https://fr.wikisource.org/wiki/Dictionnaire_de_th%C3%A9ologie_catholique/Aaron
Aaron's
Rod Has Sprouted, by Hesdin of Amiens, illumination from a "Biblia
Pauperum" (Bible of the Poor) (manuscript "Den Haag, MMW, 10 A
15") at the Museum Meermanno Westreenianum, The Hague
Aaron
On ne sait guère d'où
vient le nom d'Aaron, peut-être d'Égypte comme celui de Moïse,
dont, selon la Bible,
Aaron aurait été le frère. Les traditions le concernant doivent être soumises à
la critique et bien discernées l'une par rapport à l'autre. La figure
postexilique d'Aaron est plus complexe et plus élaborée que celle d'avant
l'Exil. Dans les divers récits du Pentateuque,
le nom d'Aaron est souvent joint à celui de Moïse. On sait comment, en
l'absence trop prolongée de ce dernier, il fabriqua un Veau d'or et un autel à
la demande du peuple (Ex., XXXII). Et il partagea l'incrédulité de Moïse
auprès des eaux de Mériba, ce qui lui valut, à lui aussi, de ne pas entrer dans
la Terre promise. L'Haggadah juive tardive s'efforça de blanchir la mémoire
d'Aaron en réinterprétant, en des récits populaires et légendaires que l'on
repère chez Flavius
Josèphe et dans les midrashim, les faits malheureux que certaines
pages bibliques lui imputent.
Dans la tradition
postérieure et théologiquement élaborée de la Bible,
Aaron apparaît comme l'éponyme de l'important groupe sacerdotal, « les
fils d'Aaron » (Ex., XXVIII) et comme le premier grand prêtre
d'Israël (Ex., XXXIX). Dans les psaumes CXV
et CXVIII, l'ensemble des prêtres est appelé « la maison d'Aaron ».
Ce caractère de fondateur sacerdotal du personnage d'Aaron, au demeurant
mystérieux historiquement, trouva un double écho marquant quelques siècles plus
tard : d'une part, dans le messianisme des
qumrānites (et ensuite des karaïtes), qui attendaient à la fois un Messie
sacerdotal (« d'Aaron ») et un Messie royal
(« d'Israël ») ; d'autre part, chez les chrétiens, qui firent
d'Aaron le type même du Christ-prêtre : l'Épître aux Hébreux (V, VII et VIII)
voit en lui l'image imparfaite, dans l'Ancienne Alliance, du sacerdoce que
le Christ portera à sa perfection « selon l'ordre de Melchisédech »
dans la Nouvelle Alliance. Influencés par cette distinction, les mormons l'ont
reprise à leur façon dans leur hiérarchie, en posant, au-dessus d'un sacerdoce
inférieur, celui d'Aaron, la fonction de grand prêtre « selon l'ordre de
Melchisédech ».
— André PAUL
SOURCE : https://www.universalis.fr/encyclopedie/aaron/
Aaron in priestly garments, from the Tabernacle or Temple painting in the Dura-Europos synagogue
AARON (אהרון, Aharon),
premier grand prêtre des Juifs, frère aîné de Moïse, fils d’Amram et de
Jochabed, de la tribu de Lévi, naquit en Égypte vers 1574 avant J.-C, et mourut
dans le désert sur la montagne de Thor, à l’âge de 122 ans, en 1452 avant J.-C.
Il seconda Moïse dans toutes ses entreprises pour délivrer le peuple hébreu, et
reçut le titre de grand prêtre au pied du mont Sinaï, peu de temps après la
sortie d’Égypte. Il porta le premier l’ephod, espèce de robe courte, sans
manches, symbole de l’union des vertus sacerdotales. Son élévation fit beaucoup
de jaloux, et excita une révolte qui ne put être apaisée que par un miracle.
Pendant que Moïse était sur le mont Sinaï, Aaron céda aux instances des
Israélites, qui demandaient un veau d’or pour l’adorer. Dans le désert de Gadès,
il douta de la toute-puissance de Dieu et de l’exécution du miracle promis à
Moïse. En punition de son incrédulité, il fut condamné à ne point voir la terre
promise. La dignité de grand-prêtre passa à son fils Éléazar, puis à ses
descendants en ligne directe. Les Juifs modernes croient qu’il existe encore
des descendants d’Aaron : ils les nomment, en hébreu, Kohanim כהנים,
c’est-à-dire prêtres.
Exod., chap. 4.6, 7, 8,
29 et 32. — Levitic., 9. — Joseph., Antiq., 1, 2, 3 et 4. —
Lactance, De vera Sapient, lib. IV. — Seldenus, De Diis Syris.
Jean-Chrétien-Ferdinand Hoefer.
Nouvelle Biographie générale. Firmin-Didot, 1852 (1, p. 5-6).
SOURCE : https://fr.wikisource.org/wiki/Nouvelle_Biographie_g%C3%A9n%C3%A9rale/Aaron_(aharon)
Aaron
incenses the Ark of the Covenant, Collections of the Museu Alberto Sampaio
Aarão, Portugal, Alberto Sampaio Museum
4
September on some calendars
Profile
Great-grandson of Levi,
son of Jacob, brother of Moses. Spokesman to Pharoah for Moses. One of the
leaders of the people Israel in the desert. Caused the casting of the golden
calf which the Israelites worshiped in the wilderness (Exodus 32). The rod of
Aaron blossomed as a sign that he had been chosen by God to be first high
priest of the Old Law. Not allowed to enter the Promised Land.
on Mount Hor
man with a rod in flower,
a censer and
a Jewish mitre
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
The
True Aaron, by John Newton
books
A Biographical Dictionary
of the Saints, by Father Frederick
George Holweck
Liturgical
Dictionary, by Brother Alexius Hoffmann, O.S.B.
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
webseiten
auf deutsch
Vollständiges
Heiligen-Lexikon
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
Padre Felipe Santos Campaña SDB
fonti
in italiano
Martirlogio Romano, 2004 edizione
MLA
Citation
“Saint Aaron the
Patriarch“. CatholicSaints.Info. 23 April 2024. Web. 30 June 2024. <https://catholicsaints.info/saint-aaron-the-patriarch/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-aaron-the-patriarch/
Jerónimo Cosida (1510–1592), El profeta Aarón, circa 1574, 150 x 58, Saragossa Museum
New
Catholic Dictionary – Aaron the Patriarch
Profile
Brother of Moses and
high priest of the Old Law; chosen by Moses to
be his spokesman before Pharoah (Exodus 4,
7, 8). He caused the casting of the golden
calf which the Israelites worshiped in the wilderness (Exodus 32),
but at the prayer of Moses he
was spared the fate of the three thousand worshipers (Deuteronomy 9).
The rod
of Aaron blossomed as a sign that he had been chosen by God to be
first high priest (Leviticus 8).
He was not allowed to enter the Land of Promise, but died on
Mount Hor (Numbers 20).
His son Eleazar and descendants, Aaronites, were consecrated as an hereditary
priesthood.
MLA
Citation
“Aaron the
Patriarch”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info.
3 September 2017. Web. 1 July 2020. <https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-aaron-the-patriarch/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-aaron-the-patriarch/
François Donné, Le grand prêtre Aaron,1834, chapelle Saint-Louis de la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Nantes (44).
François
Donné, Le grand prêtre Aaron,1834, chapelle Saint-Louis de la cathédrale
Saint-Pierre et Saint-Paul de Nantes (44).
Aaron: The Iconography
THE FIRST HIGH PRIEST OF
THE ISRAELITES Aaron was the brother of Moses and high priest of the
Israelites, charged with offering intercessory sacrifices on their behalf. In
the latter function, he was taken in Christian typology to be a type of Christ.
In the statue at right Aaron is dressed as prescribed in Exodus 28: the
breastplate with 12 stones, secured by gold chains and worn over the ephod, and
the mitre with the gold plate and Hebrew inscription declaring "Holiness
to the Lord."
One thing he does not wear here is the "holy crown" of Exodus 29:6.
In other art, that crown has a pair of high horns that curve in toward each
other (example).
In the statue shown at left, the vessel with the flame at Aaron's left foot
should be the censer for the incense offering prescribed in Exodus 30:6-9. Also
see Numbers 16:46: "Moses said to Aaron: Take the censer, and putting fire
in it from the altar, put incense upon it, and go quickly to the people to pray
for them: for already wrath is gone out from the Lord, and the plague
rageth." Typologically, this intercessory role relates to Christ's
reconciliation of mankind with the Father. For example, an 11th-century
portable altar bears several images of intercessory sacrifices that
anticipate that of Christ and, by extension, that of the Christian liturgy. In
one of the images on the altar we see Aaron wielding his censer and wearing his
"holy crown." As late as the 19th century, an altarpiece in Montreal
includes his
sacrifice of a lamb among four Old Testament episodes believed to
prefigure the sacrifice of Christ on the Cross and in the Mass. The sculptures
flank a larger sculpture group of the Crucifixion.
Some of the incidents from Exodus in which one is likely to see Aaron include the
Fall of Manna (see Moses), his
investiture, his
brief challenge to Moses' authority, and the
brass serpent.
Prepared in 2014 by Richard
Stracke, Emeritus Professor of English
SOURCE : https://www.christianiconography.info/aaron.html
Moses and Aaron with the Tablets of the Law, 1692, 99 x 78, Jewish Museum, London
Book of Saints –
Aaron – 1 July
Article
(Saint)
High Priest of the Old Law. (July
1) (15th cent. B.C.) The great grandson of Levi, son of Jacob, and the
first of the Jewish High Priests, to which office he was appointed by God
Himself. He was the brother of Moses, the Hebrew Lawgiver, with whom he shared
the leadership of the people of Israel. Like Moses, he never entered the land
of Promise ; but died on Mount Hor, on the borders of Edom. He was succeeded by
his son Eliezer (B.C. 1471) In art he is represented with a rod in flower, a
censer and a Jewish mitre. The Book of Exodus contains all that we know
concerning him.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Aaron”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
5 June 2018. Web. 1 July 2020.
<http://catholicsaints.info/book-of-saints-/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-aaron-1-july/
Biserica
de lemn Adormirea Maicii Domnului din Răstolțu Deșert, comuna Agrij, județul
Sălaj
Aaron
Brother of Moses,
and High
Priest of the Old
Law.
Life
Altogether different
views are taken of Aaron's life, according as the Pentateuch,
which is the main source on the subject, is regarded as one continuous work,
composed by Moses or
under his supervision — hence most trustworthy in the narration of contemporary
events — or as a compilation of several documents of divers origins and dates,
strung together, at a late epoch, into the present form. The former conception,
supported by the decisions of the Biblical
Commission, is held by Catholics at
large; many independent critics adopt the latter. We shall study this part of
the subject under this twofold aspect, although dwelling longer, as is meet, on
the former.
Traditional Catholic
standpoint
According to 1
Chronicles 6:1-3, Aaron (the signification of whose name is unknown) was
the great-grandson of Levi, and the second of the children of Amram and
Jochabed, Mary being the eldest and Moses the
youngest. From Exodus
7:7, we learn that Aaron was born eighty-three, and Moses eighty
years, before the Exodus. It may be admitted, however, that this pedigree is
probably incomplete, and the age given perhaps incorrect.
We know nothing of
Aaron's life prior to his calling. The first mention of his name occurs
when Moses,
during the vision on Mount
Horeb, was endeavouring to decline the perilous mission imposed upon him,
on the plea that he was slow of speech and lacking in eloquence. Yahweh answered
his objection, saying that Aaron the Levite,
who was endowed with eloquence, would be his spokesman. About the same time
Aaron also was called from
on high. He then went to meet Moses,
in order to be instructed by him in the designs of God;
then they assembled the ancients of the people, and Aaron, who worked miracles to
enforce the words of his divine mission, announced to them the good tidings of
the coming freedom (Exodus
4). To deliver God's message
to the King was a far more laborious task. Pharao harshly
rebuked Moses and
Aaron, whose interference proved disastrous to the Israelites (Exodus
5). These latter, overburdened with the hard work to which they were
subjected, bitterly murmured against their leaders. Moses in
turn complained before God,
who replied by confirming his mission and that of his brother. Encouraged by
this fresh assurance of Yahweh's help, Moses and
Aaron again appeared before the King at Tanis (Psalm
77:12), there to break the stubbornness of Pharao's will by working the
wonders known as the ten plagues. In these, according to the sacred
narrative, the part taken by Aaron was most prominent. Of the ten plagues,
the first three and the sixth were produced at his command; both he and his
brother were each time summoned before the King, both likewise received from God the
last instructions for the departure of the people, to both was, in later times,
attributed Israel's deliverance
from the land of bondage; both finally repeatedly became the target for the
complaints and reproaches of the impatient and inconsistent Israelites.
When the Hebrews reached
the desert of
Sin, tired by their long march, fearful at the thought of the coming scarcity
of food, and perhaps weakened already by privations, they began to regret the
abundance of the days of their sojourn in Egypt,
and murmured against Moses and
Aaron. But the two leaders were soon sent by God to
appease their murmuring by the promise of a double sign of the providence and
care of God for
His people. Quails came up that same evening, and the next morning the manna,
the new heavenly bread
with which God was
to feed His people in the wilderness, lay for the first time round the camp.
Aaron was commanded to keep a gomor of manna and
put it in the tabernacle in memory of this wonderful event. This is the first
circumstance in which we hear of Aaron in reference to the tabernacle and the
sacred functions (Exodus
16). At Raphidim, the third station after the desert of Sin, Israel met
the Amalecites and fought against them. While the men chosen by Moses battled
in the plain, Aaron and Hur were with Moses on
the top of a neighbouring hill, whither the latter had betaken himself to pray,
and when he "lifted up his hands, Israel overcame:
but if he let them down a little, Amalec overcame.
And Moses' hands
were heavy: so they took a stone, and put under him and he sat on it: and Aaron
and Hur stayed up his hands on both sides" until Amalec was put to flight
(Exodus
17). In the valley of Mount Sinai the Hebrews received the Ten
Commandments; then Aaron, in company with seventy of the ancients of Israel,
went upon the mountain, to be favoured by a vision of the Almighty,
"and they saw the God
of Israel: and under his feet as it were a work of sapphire stone, and as
the heaven when
clear." Thereupon Moses,
having entrusted to Aaron and Hur the charge of settling the difficulties which
might arise, went up to the top of the mountain.
His long delay finally
excited in the minds of the Israelites the
fear that he had perished. They gathered around Aaron and requested him to make
them a visible God that might go before them. Aaron said: "Take the golden
earrings from the ears of your wives, and your sons and daughters, and bring
them to me." When he had received them, he made of them a molten calf
before which he built up an altar,
and the children
of Israel were convoked to celebrate their new god. What was Aaron's
intention in setting up the golden
calf? Whether he and the people meant a formal idolatry,
or rather wished to raise up a visible image of Yahweh their
deliverer, has been the subject of many discussions; the texts, however, seem
to favour the latter opinion (cf. Exodus
32:4). Be this as it may, Moses,
at God's command,
came down from the mountain in the midst of the celebration — at the sight of
the apparent idolatry,
filled with a holy anger,
he broke the Tables of the Law, took hold of the idol, burnt it and beat it to
powder, which he strewed into the water. Then, addressing his brother as the
real and answerable author of the evil:
"What," said he, "has this people done to thee, that thou
shouldst bring upon them a most heinous sin?"
(Exodus
32:21). To this so well deserved reproach, Aaron made only an embarrassed
answer, and he would undoubtedly have undergone the chastisement for his crime
with the three thousand men (so with the best textual authority, although
the Vulgate reads
three and twenty thousand) that were slain by the Levites at Moses' command
(Exodus
32:28), had not the latter prayed for
him and allayed God's wrath
(Deuteronomy
9:20).
In spite of the sin, God did
not alter the choice he had made of Aaron (Hebrews
5:4) to be Israel's first High
Priest. When the moment came, Moses consecrated him,
according to the ritual given
in Exodus
29, for his sublime functions; in like manner Nadab, Abiu, Eleazar,
and Ithamar, Aaron's sons he devoted to the divine service. What the high
priesthood was, and by what rites it
was conferred we shall see later. The very day of Aaron's consecration, God,
by an awful example, indicated with what perfection sacred functions ought to
be performed. At the incense-offering, Nadab and Abiu put strange fire into
the censers and
offered it up before the Lord, whereupon a flame, coming out from the Lord,
forthwith struck them to death, and they were taken away from before the
sanctuary vested with their priestly garments and cast forth out of the camp. Aaron,
whose heart had been filled with awe and sorrow at this dreadful scene,
neglected also an important ceremony;
but his excuse fully satisfied Moses and
very likely God Himself,
for no further chastisement punished his forgetfulness (Leviticus
10; Numbers
3:4, 26:61).
In Leviticus
16 we see him perform the rites of the Day
of Atonement — in like manner, to him were transmitted the precepts concerning
the sacrifices and
sacrificers (Leviticus
17, 21, 22).
A few months later, when the Hebrews reached Haseroth, the second station after
Mount Sinai, Aaron fell into a new fault. He and Mary "spoke against Moses,
because of his wife the Ethiopian.
And they said: Hath the Lord spoken by Moses only?"
(Numbers
12). From the entire passage, especially from the fact that Mary alone was
punished, it has been surmised that Aaron's sin was
possibly a mere approval of his sister's remarks; perhaps also he imagined that
his elevation to the high
priesthood should have freed him from all dependence upon his brother.
However the case may be, both were summoned by God before
the tabernacle, there to hear a severe rebuke. Mary, besides, was covered
with leprosy;
but Aaron, in the name of both, made amends to Moses,
who in turn besought God to
heal Mary. Moses' dignity
had been, to a certain extent, disowned by Aaron. The latter's prerogatives
likewise excited the jealousy of
some of the sons of Ruben; they roused even the envy of the other Levites. The
opponents, about two hundred and fifty in number, found their leaders in Core,
a cousin of Moses and
of Aaron, Dathan, Abiron, and Hon, of the tribe of Ruben. The terrible
punishment of the rebels and of their chiefs, which had at first filled the
multitude with awe, soon roused their anger and stirred up a spirit of revolt against Moses and
Aaron who sought refuge in the tabernacle. As soon as they entered it
"the glory of
the Lord appeared. And the Lord said to Moses:
Get you out from the midst of this multitude, this moment will I destroy
them" (Numbers
16:43-45). And, indeed, a burning fire raged among the people and killed
many of them. Then again, Aaron, at Moses' order,
holding his censer in
his hand, stood between the dead and the living to pray for
the people, and the plague ceased.
The authority of
the Supreme
Pontiff, strongly confirmed before the people, very probably remained
thenceforth undiscussed. God,
nevertheless, wished to give a fresh testimony of His favour. He
commanded Moses to
take and lay up in the tabernacle the rods of the princes of the Twelve Tribes,
with the name of every man written upon his rod. The rod of Levi's tribe should
bear Aaron's name: "whomsoever of these I shall choose," the Lord had
said "his rod shall blossom." The following day, when they returned
to the tabernacle, they "found that the rod of Aaron . . . was budded: and
that the buds swelling it had bloomed blossoms, which, spreading the leaves
were formed into almonds." All the Israelites,
seeing this, understood that Yahweh's choice
was upon Aaron, whose rod was brought back into the tabernacle as an
everlasting testimony. Of the next thirty-seven years of Aaron's life,
the Bible gives
no detail; its narrative is concerned only with the first three and the last
years of the wandering life of the Hebrews in the desert, but from the events
above described, we may conclude that the life of the new pontiff was
passed unmolested in the performance of his sacerdotal functions.
In the first month of the
thirty-ninth year after the Exodus, the Hebrews camped at Cades, where Mary,
Aaron's sister, died and was buried. There the people were in want of water and
soon murmured against Moses and
Aaron. Then God said
to Moses:
"Take the rod, and assemble the people together thou and Aaron thy
brother, and speak to the rock before them, and it shall yield waters" (Numbers
20:8). Moses obeyed and
struck the rock twice with the rod, so that there came forth water in great
abundance. We learn from Psalm
105:33, that Moses in
this circumstance was inconsiderate in his words, perhaps when he expressed
a doubt as
to whether he and Aaron could bring forth water out of the rock. Anyway God showed
himself greatly displeased at the two brothers and declared that they would not
bring the people into the Land of Promise. This divine word received, four
months later, its fulfilment in Aaron's case. When the Hebrews reached Mount
Hor, on the borders of Edom, God announced
to Moses that
his brother's last day had come, and commanded him to bring him up on the
mountain. In sight of all the people, Moses went
up with Aaron and Eleazar. Then he stripped Aaron of all the priestly garments
wherewith he vested Eleazar,
and Aaron died. Moses then
came down with Eleazar and all the multitude mourned for Aaron thirty
days. Mussulmans honour
on Djebel Nabi-Haroun a monument they call Aaron's tomb, the authenticity of
this sepulchre, however, is not altogether certain.
By his marriage with
Elizabeth Nahason's sister four sons were born to Aaron. The first two, Nadab
and Abiu, died without leaving posterity, but the descendants of the two
others, Eleazar and Ithamar, became very numerous. None of them, however,
honoured Aaron's blood as much as John
the Baptist, who besides being the Precursor of the Messias,
was proclaimed by the Word
made Flesh "the greatest among them that are born of women"
(Matthew
11:11).
Independent standpoint
Aaron's history takes on
an entirely different aspect when the various sources of the Pentateuch are
distinguished and dated after the manner commonly adopted by independent
critics. As a rule it may be stated that originally the early Judean narrative
(J) did not mention Aaron — if his name now appears here and there in the parts
attributed to that source, it is most likely owing to an addition by a late
redactor. There are two documents, principally, that speak of Aaron. In the old
prophetic traditions circulating among the Ephraimites (E) Aaron figured as a
brother and helper of Moses.
He moves in the shadow of the latter, in a secondary position, as, for
instance, during the battle against Amalec; with Hur, he held up his brother's
hands until the enemy was utterly defeated. To Aaron, in some passages, the
supreme authority seems to have been entrusted, in the absence of the great
leader, as when the latter was up on Mount Sinai; but his administration proved
weak, since he so unfortunately yielded to the idolatrous tendencies
of the people. According to the document in question, Aaron is neither the
pontiff nor the minister of prayer.
It is Moses who
raises his voice to God at
the tabernacle (Exodus
33:7-10), and we might perhaps understand from the same place (Exodus
33:11) that Josue,
not Aaron, ministers in the tent of meeting; in like manner, Josue, not Aaron,
goes up with Moses on
Mount Sinai, to receive the stone Tables of the Law (Exodus
24:13).
In the Priestly
narratives (P) Aaron, on the contrary, occupies a most prominent place — there
we learn, indeed, with Aaron's pedigree and age, almost all the above-narrated
particulars, all honourable for Moses' brother,
such, for instance, as the part played by Aaron in the plagues, his role in
some memorable events of the desert life, as the fall of the manna,
the striking of water from the rock, the confirmation of the prerogatives of
his priesthood against
the pretensions of Core and the others, and, finally, the somewhat mysterious
relation of his death, as it is found in Numbers
20. From this analysis of the sources of his history Aaron's great
personality has undoubtedly come out belittled, chiefly because of the
reputation of the writer of the Priestly narrative; critics charge him with
caste prejudices and an unconcealed desire of extolling whatever has reference
to the sacerdotal order and functions, which too often drove him to
exaggerations, upon which history can hardly rely, and even to forgeries.
Priesthood
Whatever opinion they
adopt with regard to the historical value of all the traditions concerning Aaron's
life, all scholars, whether Catholics or
independent critics, admit that in Aaron's High
Priesthood the sacred writer intended to describe a model, the
prototype, so to say, of the Jewish
High Priest. God,
on Mount Sinai, instituting a worship, did also institute an order of priests.
According to the patriarchal customs, the first born son in every family used
to perform the functions connected with God's worship.
It might have been expected, consequently, that Ruben's
family would be chosen by God for
the ministry of the new altar.
According to the biblical narrative,
it was Aaron, however, who was the object of Yahweh's choice.
To what jealousies this
gave rise later, has been indicated above. The office of the Aaronites was at
first merely to take care of the lamp that should ever burn before the veil of
the tabernacle (Exodus
27:21). A more formal calling soon followed (28:1).
Aaron and his sons, distinguished from the common people by their sacred
functions, were likewise to receive holy vestments suitable to their office.
When the moment had come, when the tabernacle, and all its appurtenances, and
whatever was required for Yahweh's worship
were ready Moses, priest and
mediator (Galatians
3:19), offered the different sacrifices and performed the many ceremonies
of the consecration of
the new priests,
according to the divine instructions (Exodus
29), and repeated these rites for seven days, during which Aaron and his
sons were entirely separated from the rest of the people. When, on the eighth
day, the High
Priest had inaugurated his office of sacrificer by killing the
victims, he blessed the people, very likely according to the prescriptions
of Numbers
6:24-26, and, with Moses,
entered into the tabernacle so as to take possession thereof. As they
"came forth and blessed the people. And the glory of
the Lord appeared to all the multitude: And behold a fire, coming forth from
the Lord, devoured the holocaust,
and the fat that was upon the altar:
which when the multitude saw, they praised the Lord, falling on their
faces" (Leviticus
9:23, 24). So was the institution of the Aaronic priesthood inaugurated
and solemnly ratified
by God.
According to Wellhausen's
just remarks, Aaron's position in the Law with regard to the rest of the priestly order
is not merely superior, but unique. His sons and the Levites act under his
superintendence (Numbers
3:4), he alone is the one fully qualified priest;
he alone bears the Urim
and Thummin and the Ephod —
he alone is allowed to enter the Holy of Holies, there to offer incense (Leviticus
23:27) once a year on the great Day of Atonement. In virtue of his
spiritual dignity as
the head of the priesthood he
is likewise the supreme judge and head of the theocracy (Numbers
27:21 - Deuteronomy
17). He alone is the answerable mediator between the whole nation and God,
for this cause he bears the names of the Twelve Tribes written on his breast
and shoulders; his trespasses involve the whole people in guilt, and are atoned
for as those of the whole people, while the princes, when their sin offerings
are compared with his, appear as mere private persons (Leviticus
4:3, 13, 22; 9:7; 16:6).
His death makes an epoch; it is when the High
Priest, not the King, dies, that the fugitive slayer obtains his amnesty (Numbers
35:28). At his investiture he receives the chrism like
a king and is called accordingly the anointed priest,
he is adorned with a diadem and tiara like a king (Exodus
28), and like a king, too, he wears the purple, except when he goes into
the Holy of Holies (Leviticus
16:4).
Aaron, first High
Priest of the Old Law, is most naturally a figure of Jesus
Christ, first and sole Sovereign Priest of the New Dispensation. The writer
of the Epistle
to the Hebrews was the first to set off the features of this parallel,
indicating especially two points of comparison. First, the calling of
both High
Priests: "Neither doth any man take the honour to himself, but he that
is called by God as
Aaron was. So Christ also
did not glorify himself, that he might be made a high
priest, but he that said unto him: Thou art my Son, this day have I
begotten thee" (Hebrews
5:4-5). In the second place, the efficacy and duration of both the one and
the other priesthood.
Aaron's priesthood is
from this viewpoint inferior to that of Jesus
Christ. If indeed, the former had been able to perfect men and
communicate to them the justice that
pleases God,
another would have been useless. Hence its inefficacy called for a new one,
and Jesus' priesthood has
forever taken the place of that of Aaron (Hebrews
7:11-12)
Souvay,
Charles. "Aaron." The Catholic Encyclopedia. Vol.
1. New York: Robert Appleton Company, 1907. 1 Jul.
2020 <http://www.newadvent.org/cathen/01003a.htm>.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/01003a.htm
Print
shows Aaron, half-length portrait, facing left, holding incense censer.
Lithograph, hand-colored, circa 1874
Article
1. In P.
In the post-exilic parts
of the OT (including Ezra, Neh., Ch., and for our present purpose some of the
Psalms) Aaron is the ancestor of all lawful priests, [1] and himself the first
and typical high-priest. This view is founded upon the priestly document in the
Hexateuch, according to which Aaron, the elder brother of Moses, took a
prominent part, as Moses’ prophet or interpreter, in the negotiations with
Pharaoh, and was ultimately, together with his sons, consecrated by Moses to
the priesthood. The rank and influence which are assigned to him are manifestly
not equal to those of Moses, who stood to Pharaoh as a god (Ex. 7 1). He does,
indeed, perform miracles before Pharaoh—he changes his rod into a serpent which
swallows up the rods, similarly transformed, of the Egyptian sorcerers; and
with the same rod he changes the waters of Egypt into blood, and brings the
plagues of frogs and lice—but the order to execute the marvel is in each case
communicated to him through Moses (Ex.7 f.). It is Moses, not Aaron, who
disables the sorcerers by boils {Ex.9 8 f.), and causes the final destruction
of the Egyptians in the Red Sea (14 15-18). Through his consecration by Moses,
Aaron became ‘the priest’ (so usually) or, as he is elsewhere called, ‘the
anointed priest’ (Lev. 43 5 16 6 15) or ‘the high-priest’ (Lev. 21 10 Nu. 35 25
28). His sons, representing the common priests, act under him (Nu. 3 4). As
high-priest he has splendid vestments, different from those of his sons (Ex.
28); he alone is anointed (Ex.29 7) [2]; he alone, once a year, can enter the
holy of holies (Lev. 16). He is the great representative of the tribe of Levi;
and his rod, unlike the rods taken to represent the other tribes, buds
miraculously, and is laid up for ever by the ark (Nu. 17 6 f. [21 f.]). Within
this tribe, however, it is only the direct descendants of Aaron who may
approach the altar, so that Korah the Levite, when he claims the power of the
priesthood, is consumed by fire from Yahwè (Nu. 16 35). Aaron occasionally
receives the law directly from Yahwè (Nu. 18). Even his civil authority is
great, for he, with Moses, numbers the people (Nu. 1 3 17), and it is against
him as well as against Moses that the rebellion of the Israelites is directed
(Ex. l6 2 Nu. 14 2 5 26 16 3). This authority would have been greater but for the
exceptional position of Moses, for in the priestly portions of Joshua the name
of Eleazar (q.v. i), the next high-priest, is placed before that of Joshua. The
‘priestly’ writer mentions only one blot in the character of Aaron : viz., that
in some way, which cannot be clearly ascertained in the present state of the
text, he rebelled against Yahwè in the wilderness of Zin, when told to ‘speak
to the rock’ and bring forth water (Nu. 2O 12). In penalty he dies, outside
Canaan, at Mount Hor, on the borders of Edom (v. 22 f.).
2. In earlier writers.
As we ascend to the
exilic and pre-exilic literature, Aaron is still a prominent figure; but he is
no longer either the high-priest or the ancestor of all legitimate priests.
Ezekiel traces the origin of the priests at Jerusalem no farther back than to
Zadok (q.v. 1, § 3) in Solomon’s time. Dt. 10 6 (which mentions Aaron’s death,
not at Hor but at Moserah, and the fact that Eleazar succeeded him in the
priesthood) is generally and rightly regarded as an interpolation. In Mic. 6 4
(time of Manasseh?) Aaron is mentioned between Moses and Miriam as instrumental
in the redemption of Israel.
3. In E.
In the Elohistic document
of the Hexateuch (E) he is mentioned as the brother of Miriam the prophetess
(Ex. 15 20; for other references to him see Ex. 17 12 24 1 9 10 14, Nu. 12 1);
but it is Joshua, not Aaron, who is the minister of Moses in sacred things, and
keeps guard over the tent of meeting (Ex. 33 11), and ‘young men of the
children of Israel’ offer sacrifice, while the solenm act of sprinkling the
blood of the covenant is reserved for Moses (Ex.24 5 6). Aaron, however, seems
to have counted in the mind of E as the ancestor of the priests at ‘the hill of
Phinehas’ (Josh. 24 33) and perhaps of those at Bethel. At all events, the
author of a section added in a later edition of E speaks of Aaron as yielding
to the people while Moses is absent on Mount Horeb, and taking the lead in the
worship of Yahwè under the form of a golden calf. The narrator, influenced by
prophetic teaching, really means to attack the worship carried on at the great
sanctuary of Bethel, and looks back to the destruction of Samaria by the
Assyrians in 721 as Yahwè’s ‘visitation’ of the idolatrous worship maintained
in N. Israel (Ex. 32 ; see especially v. 34).
4. In J.
It is extremely probable
that Aaron’s name was absent altogether from the earliest document of the
Hexateuch (J) in its original form. In it Aaron appears only to disappear. For
example, according to our present text, Pharaoh sends for Moses and Aaron that
they may entreat Yahwè to remove the plague of frogs ; but in the course of the
narrative Aaron is ignored, and the plague is withdrawn simply ‘at the word of
Moses’ (Ex. 8 8-15 a [4-11 a]). Apparently, therefore, the name of Aaron has
been introduced here and there into J by the editor who united it to E (cp
Exodus, § 3 n.). If that is so we may perhaps agree with Oort that the legend
of Aaron belonged originally to the ‘house of Joseph,’ which regarded Aaron as
the ancestor of the priests of Bethel, and that single members of this clan
succeeded, in spite of Ezekiel, in obtaining recognition as priests at
Jerusalem. So, doubtfully, Stade (GVI i. 583), who points out that no strict
proof of this hypothesis can be offered.
As to the derivation of
‘Aaron,’ Redslob’s ingenious conjecture that it is but a more flowing
pronunciation of hā’ārōn, ‘the ark,” is worth considering only if we can regard
Aaron as the mythical ancestor of the priests of Jerusalem (bnē hā’ārōn = bnē
Aharōn).
MLA
Citation
“Aaron”. Encyclopaedia Biblica, 1899. CatholicSaints.Info. CatholicSaints.Info.
5 June 2018. Web. 1 July 2020.
<https://catholicsaints.info/encyclopaedia-biblica-aaron/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/encyclopaedia-biblica-aaron/
Пророк
Аарон. Пророческий чин из главного иконостаса ц. Иоанна Златоуста в Коровниках
в Ярославле. Ок. 1654 г. Ярославский историко-архитектурный и художественный
музей заповедник, Ярославль, Россия
Prophet
Aaron, circa 1654, John in Korovniki church, Yaroslavl
Encyclopedia
Britannica – Aaron
Article
Aaron, the traditional
founder and head of the Jewish priesthood, who, in company with Moses, led the
Israelites out of Egypt. The greater part of his life-history is preserved in
late Biblical narratives, which carry back existing conditions and beliefs to
the time of the Exodus, and find a precedent for contemporary hierarchical
institutions in the events of that period. Although Aaron was said to have been
sent by Yahweh (Jehovah) to meet Moses at the “mount of God” (Horeb, Ex. iv.
27), he plays only a secondary part in the incidents at Pharaoh’s court. After
the “exodus” from Egypt a striking account is given of the vision of the God of
Israel vouchsafed to himand to his sons Nadab and Abihu on the same holy mount
(Ex. xxiv. 1 seq. 9-11), and together with Hur he was at the side of Moses when
the latter, by means of his wonder-working rod, enabled Joshua to defeat the
Amalekites (xvii. 8-16). Hur and Aaron were left in charge of the Israelites
when Moses and Joshua ascended the mount to receive the Tables of the Law
(xxiv. 12-15), and when the people, in dismay at the prolonged absence of their
leader, demanded a god, it was at the instigation of Aaron that the golden calf
was made. This was regarded as an act of apostasy which, according to one
tradition, led to the consecration of the Levites, and almost cost Aaron his
life (cp. Deut. ix. 20). The incident paves the way for the account of the
preparation of the new tables of stone which contain a series of laws quite
distinct from the Decalogue (Ex. xxxiii. seq.). Kadesh, and not Sinai or Horeb,
appears to have been originally the scene of these incidents (Deut. xxxiii. 8
seq. compared with Ex. xxxii. 26 sqq.), and it was for some obscure offence at
this place that both Aaron and Moses were prohibited from entering the Promised
Land (Num. xx.). In what way they had not “sanctified” (an allusion in the
Hebrew to Kadesh “holy”) Yahweh is quite uncertain, and it would appear that it
was for a similar offence that the sons of Aaron mentioned above also met their
death (Lev. x. 3; cp. Num. xx. 12, Deut. xxxii. 51). Aaron is said to have died
at Moserah (Deut. x. 6), or at Mt. Hor; the latter is an unidentified site on
the border of Edom (Num. xx. 23, xxxiii. 37; for Moserah see ib. 30-31), and consequently
not in the neighbourhood of Petra, which has been the traditional scene from
the time of Josephus.
Several difficulties in
the present Biblical text appear to have arisen from the attempt of later
tradition to find a place for Aaron in certain incidents. In the account of the
contention between Moses and his sister Miriam (Num. xii.), Aaron occupies only
a secondary position, and it is very doubtful whether he was originally
mentioned in the older surviving narratives. It is at least remarkable that he
is only thrice mentioned in Deuteronomy (ix. 20, x. 6, xxxii. 50). The
post-exilic narratives give him a greater share in the plagues of Egypt,
represent him as high-priest, and confirm his position by the miraculous
budding of his rod alone of all the rods of the other tribes (Num. xvii). The
latter story illustrates the growth of the older exodus-tradition along with
the development of priestly ritual: the old account of Korah’s revolt against
the authority of Moses has been expanded, and now describes (a) the divine
prerogatives of the Levites in general, and (b) the confirmation of the
superior privileges of the Aaronites against the rest of the Levites, a
development which can scarcely be earlier than the time of Ezekiel (xliv. 15
seq.).
Aaron’s son Eleazar was
buried in an Ephraimite locality known after the grandson as the “hill of
Phinehas” (Josh. xxiv. 33). Little historical information has been preserved of
either. The name Phinehas (apparently of Egyptian origin) is better known as
that of a son of Eli, a member of the priesthood of Shiloh, and Eleazar is only
another form of Eliezer the son of Moses, to whose kin Eli is said to have
belonged. The close relation between Aaronite and Levitical names and those of
clans related to Moses is very noteworthy, and it is a curious coincidence that
the name of Aaron’s sister Miriam appears in a genealogy of Caleb (1 Chron. iv.
17) with Jether (cp. Jethro) and Heber (cp. Kenites). In view of the confusion
of the traditions and the difficulty of interpreting the details sketched
above, the recovery of the historical Aaron is a work of peculiar intricacy. He
may well have been the traditional head of the priesthood, and R. H. Kennett
has argued in favour of the view that he was the founder of the cult at Bethel,
corresponding to the Mosaite founder of Dan. This throws no light upon the
name, which still remains quite obscure; and unless Aaron (Aharon) is based
upon Aron, “ark”, it must be placed in a line with the other un-Hebraic and
difficult names associated with Moses and Aaron, which are, apparently, of
South Palestinian (or North-Arabian) origin.
MLA
Citation
“Aaron”. Encyclopaedia Britannica, 1911. CatholicSaints.Info. CatholicSaints.Info.
25 November 2016. Web. 1 July 2020. <https://catholicsaints.info/encyclopedia-britannica-aaron/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/encyclopedia-britannica-aaron/
Aaron,
Russian icon from first quarter of XVIIIth cen. Iconostasis of Kizhi monastery,
Karelia, Russia
Aaron ― Brother and
Spokesman for Moses
On July 1, the Church honors
Aaron, the brother of Moses
Then the LORD became
angry with Moses and said: I know there is your brother, Aaron the Levite, who
is a good speaker; even now he is on his way to meet you. He will speak to the
people for you: he will be your spokesman, and you will be as God to
him. ―Exodus 4:14a, 16
Aaron, the brother of Moses,
served a profound role in the history of Israel. When Moses received his
calling from God to bring his nation out of bondage from Egypt, he had a
certain lack of confidence. He doubted his abilities to persuade both Pharaoh
and the Hebrew nation. God promised help by way of his brother Aaron, who was evidently
an articulate speaker.
The elderly Aaron went to
find his brother in the wilderness and at the age of 83 began to give his
younger brother committed support during confrontations with Pharaoh―throughout
the 10 plagues and in dealing with the often irascible Hebrews during the long
trek to the Promised Land.
Although very helpful,
Aaron had times of fault too. For example, once he let himself be convinced to
help the Israelites craft a golden calf to serve as a blasphemous idol while
Moses was upon Mount Sinai. Another sin actually prevented Aaron from ever
reaching the Promised Land. While the journeying group was temporarily settled
at a place called Kadesh, the Israelites fiercely complained over a lack of
water. Moses,
with Aaron at his side, heeded the guidance of God yet with little patience,
angrily striking a rock twice with the staff, miraculously causing a gush of
water to spring forth. Their behavior during this miracle provoked God to
refuse the brothers entry into the Promised Land.
Overall, however, Aaron’s
devotion to God, his brother and the Israelites was positive, strong and
impactive. According to the Lord’s desires, Aaron was consecrated as a priest
and served the Hebrew people as a religious leader.
The Book of Numbers
reports that when the Israelite community reached a location called Mount Hor,
God warned of Aaron’s impending death. Moses took his brother’s priestly
garments and gave them to Aaron’s son Eleazar. Aaron soon died at the top of
Mount Hor, and the Israelites mourned him for 30 days.
A Biblical Novena to St.
Aaron
The Church honors St.
Aaron July 1. Because of the way God had him assist his brother Moses with
speaking, some might turn to St. Aaron for problems with brothers, or for help
with speaking. Consider spending nine days pondering the life of St.
Aaron—read one passage a day for nine days, and ask this Old Testament saint to
pray for any special intention you may have—speaking-related or not!
Day 1) Exodus 4:10–17
Day 2) Exodus 7:1–13
Day 3) Exodus 8:1–11
Day 4) Exodus 32:1–35
Day 5) Numbers 3:9–10
Day 6) Numbers 6:22–27
Day 7) Numbers 17:16–26
Day 8) Numbers 20:2–13
Day 9) Numbers 20:22–29
SOURCE : https://www.ncregister.com/blog/tdoylenelson/aaron-brother-and-spokesman-for-moses
The
picture is a Greek Catholic icon depicting the prophet Aaron as high priest.
The icon was painted in the end of the 18th century as part of the iconostasis
of the Greek Catholic Cathedral of Hajdúdorog, Hungary. Aaron's icon is placed
on the third tier of the iconostasis, the so called Prophet tier.
This icon is the sixth painting from the right.
A
kép Áron próféta görög katolikus ikonját ábrázolja, amelyen a prófétát főpapi
öltözékben ábrázolják. Az ikont a 18. század végén festették, a hajdúdorogi
görög katolikus székesegyház ikonosztázára. Áron ikonját az ikonosztáz harmadik
sorában, az úgynevezett Próféta sorban találhatjuk. Ez az ikon a
sorban jobbról a hatodik festmény.
The True Aaron, by
John Newton
See Aaron, God’s anointed
priest,
Within the veil appear;
In robes of mystic meaning dressed,
Presenting Israel’s prayer.
The plate of gold which
crowns his brows,
His holiness describes;
His breast displays, in shining rows,
The names of all the tribes.
With the atoning blood he
stands,
Before the mercy-seat;
And clouds of incense from his hands,
Arise with odor sweet.
Urim and Thummim near his
heart,
In rich engravings worn;
The sacred light of truth impart,
To teach and to adorn.
Through him the eye of
faith descries,
A greater Priest than he;
Thus JESUS pleads above the skies,
For you, my friends, and me.
He bears the names of all
his saints,
Deep on his heart engraved;
Attentive to the state and wants
Of all his love has saved.
In him a holiness
complete,
Light and perfections shine;
And wisdom, grace, and glory meet;
A Savior all divine.
The blood, which as a
Priest he bears
For sinners, is his own
The incense of his prayers and tears
Perfume the holy throne.
In him my weary soul has
rest,
Though I am weak and vile
I read my name upon his breast,
And see the Father smile.
SOURCE : https://catholicsaints.info/the-true-aaron-by-john-newton/
Painted
board of Aaron, oil on wood panel, British, ca. 1708 (formerly in St Swithin,
London Stone, on the top of the reredos) Victoria and Albert Museum,
London, museum no. W.8-1939 (Link)
ARON
AARON (Heb. אַהֲרֹן),
brother of *Moses and *Miriam;
founder of the priesthood in Israel.
Biblical Information
Aaron belonged to the
tribe of *Levi (Ex.
4:14) and was the elder son of *Amram and *Jochebed (ibid.
6:20; Num. 26:59; i Chron. 5:29; 23:13). He was senior to Moses by three years
(Ex. 7:7), but younger than his sister (as may be inferred from Ex. 2:4). There
is no narrative recounting Aaron's birth and nothing is known of his early life
and upbringing. He apparently stayed in Egypt all the time Moses was in Midian
and became known as an eloquent speaker (4:14). Aaron's marriage to Elisheba,
daughter of Amminadab (6:23), allied him with one of the most distinguished
families of the important tribe of Judah. His brother-in-law, Nahshon, was a
chieftain of that tribe (Num. 1:7; 2:3; 7:12,17; 10:14) and a lineal ancestor
of David (Ruth 4:19; i Chron. 2:10). The marital union thus symbolized the
religio-political union of the two main hereditary institutions of ancient
Israel, the house of David and the house of Aaron. Four sons were born of the
marriage, Nadab, Abihu, Eleazar, and Ithamar (Ex. 6:23; 28:1; Num. 3:2; 26:60;
i Chron. 5:29; 24:1).
The biblical narrative
assigns Aaron a role subordinate to that of Moses. No mention is made of him in
the initial theophany (Ex. 3:18; 4:12), and he is introduced into the events of
the Exodus only because Moses resists the divine commission (4:14–16). He is to
be Moses' spokesman ("prophet") to Israel (4:15–16) and to Pharaoh
(7:1–2). He receives a revelation from God to go to meet Moses returning from
Midian (4:27), and together the two brothers appear before the people, with
Aaron performing his signs in their presence (4:28–30). Later, he performs
wonders before Pharaoh. His rod turns into a serpent that swallows the serpent
rods of the Egyptian magicians (7:9–12). In the ten plagues that befall the
Egyptians, Aaron acts jointly with Moses in the first plague (7:19 ff.),
operates alone only in the next two (8:1 ff., 12 ff.), is involved with Moses
in the sixth and eighth (9:8 ff.; 10:3 ff.), and does not appear at all in the
fifth and ninth (9:1–7; 10:21 ff.). For the rest, he is merely a passive
associate of his brother. Although Aaron functions whenever the Egyptian
magicians are present, it is significant that even where he plays an active role
in performing the marvels, it is not by virtue of any innate ability or
individual initiative, but solely by divine command mediated through Moses.
Aaron's sons do not inherit either his wondrous powers or his potent rod. The
secondary nature of Aaron's activities in the cycle of plagues is further
demonstrated by the circumstance that he never speaks to Pharaoh alone and that
only Moses actually entreats God to remove the plagues, although Pharaoh
frequently addresses his request to both brothers (8:4, 8, 21, 25–26; 9:27 ff.,
33; 10:16 ff.).
Strangely, Aaron plays no
part at all in the events immediately attending the escape from Egypt, the
crossing of the Red
Sea, the victory hymns, and the water crisis at Marah (13:17; 16:1). He
reappears again in connection with the incident of the manna (16:2–36), and at
the battle with the Amalekites when, jointly with Hur, he supports Moses' hands
stretched heavenward to ensure victory (17:10–13). Together with the elders of
Israel, he participates in Jethro's sacrificial meal (18:12), but plays no role
in the subsequent organization of the judicial administration. He does,
however, again jointly with Hur, deputize for Moses in his judicial capacity
while the latter goes up to the Mount of God to receive the Tablets (24:14). At
the revelation at Sinai, Aaron again is a minor participant. He is
distinguished from the "priests" and the people in being allowed to
ascend the mount (19:24), but has the same status as his two sons, Nadab and
Abihu, and the seventy elders of Israel in having to maintain a distance from
Moses, although they all "see the God of Israel" and survive (24:1, 9
ff.).
It was during his
brother's prolonged absence on the mount that, yielding to popular insistence,
he fashioned a golden
calf that became a cause of apostasy (ch. 32). On the one hand, the
text stresses the grave responsibility of Aaron in this incident. He makes no
attempt to dissuade the would-be idolaters, but himself issues instructions,
produces the molten image, builds an altar, and proclaims a religious festival
(32:2–5). His culpability is thrice emphasized (32:2, 25, 35), and the contrast
between his actions and the zealous fidelity of the tribe of Levi is apparent
(32:26–29). On the one hand, God wanted to destroy Aaron, but he was saved by
virtue of Moses' intercession on his behalf (Deut. 9:20). On the other hand,
there is a perceptible tendency to de-emphasize Aaron's share in the episode.
The initiative for the idol comes from the people who approach Aaron menacingly
(Ex. 32:1). They, not he, identify the calf with a divinity (32:4). He does not
participate in the worship and is not mentioned in God's indictment of the
people (32:7 ff.); nor is his name mentioned in Moses' intercession (32:11–14,
31–32). The making of the calf is attributed to the people (32:20; cf. Deut.
9:21) and is also described as though the particular bovine form emerged almost
accidentally (Ex. 32:24). Despite Aaron's involvement, he was neither punished
nor disqualified from the priesthood. The same inclination to play down Aaron's
participation in the calf cult is present in the poetic version of the story
(Ps. 106:19–22; cf. 106:16; Neh. 9:18).
When it comes to
constructing the portable sanctuary, Aaron is conspicuously absent, but he and
his sons are appointed priests and are consecrated into that office by Moses
(Ex. 28–29; Lev. 8–9). During the ceremonies marking the investiture, his two
sons, Nadab and Abihu, died mysteriously, a calamity that he bore in silent
resignation (Lev. 10:1–3; Num. 3:4; 26:61; cf. i Chron. 24:2). Aaron's other
two sons continued to serve in the priestly office (Num. 3:4; i Chron. 24:2)
and Eleazar succeeded his father as high
priest (Num. 20:25–28; Deut. 10:6; cf. Josh. 24:33). No reason is
given for the selection of Aaron as the archetypal high
priest and founder of a hereditary priesthood to the extent that
"the house of Aaron" became synonymous with the only legitimate
priestly line (see *Aaronides).
After his induction as high priest, Aaron is no longer the attendant of Moses,
nor does he occupy a position of secular authority, his activities being
restricted to the area of the cult. Yet even here, it is Moses, not Aaron, who
is the real founder of the cult and who generally receives the divine instructions
relative to the priestly duties (cf. Lev. 6:1, 12, 17; et al.). It is to him,
too, that the priests are answerable (cf. Lev. 10:16–20). But on one occasion
Aaron corrected Moses' understanding of a sacrificial law (ibid.).
Nevertheless, Aaron
undoubtedly held an outstanding position of leadership, as may be determined by
the fact that God often addresses Moses and Aaron jointly (Ex. 9:8–10; 12:1,
43; Lev. 11:1; 13:1; 14:33; 15:1; et al.) and, sometimes, even Aaron alone (Lev.
10:8; Num. 18:1, 8). With Moses, Aaron shares the popular hostility to
authority (Ex. 16:2–36; Num. 14:1–45; 16:3; 20:1–13). In the extra-pentateuchal
literature his name is coupled with that of his brother as bearers of the
divine mission (Josh. 24:5; i Sam. 12:6, 8; Micah 6:4; Ps. 77:21; 105:26;
106:16; cf. 99:6). Significantly, the period of national mourning at his death
is the same as that for Moses (Num. 20:29; cf. Deut. 34:8) and throughout
biblical literature the name Aaron remains unique to this one personality. A
hint of friction between Moses and his brother is apparent from one narrative
in which Aaron and his sister were involved in some act of opposition to Moses'
prophetic preeminence. Probably because of priestly immunity he escaped divine punishment,
but Miriam was stricken. At Aaron's behest, Moses successfully interceded with
God on her behalf (Num. 12).
On another occasion,
Aaron, together with Moses, was the target of a widespread insurrection against
the monopoly of leadership. The exclusive priestly privileges of Aaron and his
family against the challenge of Korah and his associates were upheld in a trial
by ordeal, which led to the destruction of the rebels (Num. 16). This aroused
the indignation of the people which, in turn, brought down upon them divine
anger in the form of a plague. Through an incense offering, brought at Moses'
directive, Aaron was able to make expiation for the people and to check the
outbreak (Num. 17:1–15). This event necessitated a further vindication of Aaron's
priestly preeminence. Twelve staffs, one from each tribe and each inscribed
with the name of the tribal chieftain, were deposited in the Tent of Meeting.
The following day, that of Levi, on which Aaron's name was written, sprouted
blossoms and almonds. Henceforth, Aaron's staff lay in the Tent of Meeting as a
witness to his unchallengeable priestly supremacy (17:16–26; cf. 20:8 ff.).
Further, the subordination of the Levites to Aaron and his sons and their
respective duties and privileges in the service of the sanctuary were
unequivocally defined (17:18).
Aaron died on the first
day of the fifth month at the age of 123 years (33:38–39). The account of his
passing is unusually detailed, doubtlessly due to the fact that it involved the
all-important matter of priestly succession. The Israelites arrived at Mount
Hor from Kadesh and, by divine decree, Aaron ascended the mount accompanied by
Moses and Eleazar. The high priest was stripped of the garments of his office
and his son was invested in his stead. Aaron then died on the summit of the
mount and a 30-day mourning period was held by the entire community (20:22–29;
cf. 33:37–38; Deut. 32:50). It should be noted that another tradition has the
place of Aaron's death as Moserah (Deut. 10:6), which was seven stages behind
Mount Hor in the wilderness wanderings (Num. 33:31–37). Like Moses, Aaron was
not permitted to enter the promised land in punishment for disobeying the
divine command in connection with the waters of Meribah (20:12, 24; 27:13–14;
cf. Deut. 32:50–51), although no clear account of Aaron's role in that incident
has been preserved (Num. 20:10). A poetic digest of the narrative mentions only
Moses as suffering the consequences of the people's provocation (Ps. 106:32).
No explanation for Aaron's death in the wilderness is given in either Numbers
33:37–38 or Deuteronomy 10:6, except that the latter passage follows the story
of the golden
calf and the sequence may possibly imply a connection between the two
events.
Master of
the Dinteville Allegory (fl. XVIth century),
Moses and Aaron before Pharaoh: An Allegory of the Dinteville Family, 1537,
176.5 x 192.7, Metropolitan Museum of Art
Critical View
The difficulty of
reconstructing a comprehensive biography and evaluation of Aaron is due to the
meager and fragmentary nature of the data available. It is aggravated by the
fact that the details are scattered over several originally independent sources
which, in the form they have come down to us, represent an interweaving of
various traditions. This explains the differences in approach, emphasis, and
detail, outlined above. Moreover, consideration has to be given to the
possibility that the picture of Aaron, the archetypal high priest, may well be
the idealized retrojection of a later period, and that subsequent developments
have influenced the narratives in the Pentateuch. While there is no unanimity
among scholars of the source critical school as to the proper distribution of
many passages among the different pentateuchal sources, especially in regard to
those relating to J and e, there is a wide measure of agreement that in the original
J and e documents Aaron was neither a priest nor a levite, and that he had no
part in the narrative of the ten plagues. In fact, it is regarded as likely
that J did not originally mention Aaron. To e is attributed the picture of
Aaron as Miriam's brother, as Moses' attendant, as participating in the war
with Amalek, Jethro's sacrifice, and the golden calf, as well as acting
together with Miriam in opposition to Moses. The redactor who combined je
introduced the story of Aaron as a levite and as Moses' brother and spokesman
and, possibly, portrayed him as assisting in the plagues. There is no agreement
as to whether D originally mentioned Aaron, or as to the source of the few
references to him in that document. To the P source is assigned the exalted image
of Aaron as the archetypal and only legitimate levitical high priest, and a
leader of the people. Here, too, is the source of the Aaronite genealogies and
the notices of his age and his death.
[Nahum M. Sarna]
In The Aggadah
The many praises heaped
on Aaron in the aggadah are due to the desire to minimize his guilt
with regard to the sin of the golden calf and to explain why, despite it, he
was worthy to be appointed high priest (see: Sif. Deut. 307).
Aaron had great love for
Moses. He was completely free of envy and rejoiced in his success. Moses was
reluctant to assume his call (Ex. 4:14), because Aaron had for long been the
prophet and spokesman of the Jews in Egypt, and Moses was unwilling to supplant
him, until God told him to assume the leadership. Far from resenting it, Aaron
was glad. For this he was given the reward of wearing the holy breastplate (Urim and Thummim)
upon his heart (Tanḥ. Ex. 27). Aaron is especially praised for his love of
peace. Unlike Moses, whose attitude was "let the law bend the
mountain" (i.e., the law must be applied), Aaron loved peace and pursued
peace.
Aaron never reproached a
person by telling him that he had sinned, but employed every stratagem in order
to reconcile disputes (arn2 48) especially between man and wife (ibid.,
emended text p. 50). According to one account this love for peace determined
Aaron's attitude toward the golden calf. He could have put to death all those
who worshiped it, as Moses did, but his love and compassion for the people
prevented him. He regarded peaceful persuasion as the best way of inculcating
love of the Torah, and thus Hillel declared: "Be of the disciples of
Aaron, loving peace and pursuing peace, loving one's fellow men and bringing them
nigh to the Torah" (Avot 1:12). For this behavior Aaron was chosen to be
the high priest; God knew that his intentions were honorable (Ex. R. 37:2).
According to other accounts Aaron agreed to make the golden calf after
procrastinating as much as possible, because his life was threatened, and he
feared the same fate as overtook Hur, who according to the Midrash, was
assassinated by the people when he opposed them (Ex. R. 41:9; Sanh. 7a).
Aaron's rod possessed the same miraculous powers as the staff of Moses and some
aggadic sayings make them identical (Yal. Ps. 869). With it, Aaron brought
about the first three of the Ten Plagues because the water of the Nile, that
shielded Moses as an infant, should not suffer through Moses, by being turned
into blood or bringing forth frogs, and the earth that afforded Moses
protection when it concealed the slain Egyptian overseer (Ex. 2:12) should not
bring forth lice by his action. Both the aggadah and Josephus
emphasize the great spiritual strength of Aaron at the death of his two sons
Nadab and Abihu; he saw his two "chickens" bathed in blood and kept
silent (Lev. R. 20:4). "He withstood his ordeal with great courage because
his soul was inured to every calamity" (Jos., Ant., 3:208). He did not
question God's dealing with him, as Abraham did not when ordered to sacrifice
his only son Isaac (Sifra 46a).
Aaron was one of those
who died not on account of sin "but through the machinations of the
serpent" (Sif. Deut. 338–9). When Aaron died "all the house of
Israel" wept for him (Num. 20:29), while after the death of Moses, the
stern leader who reprimanded them by harsh words, only part of the people,
"the men," bewailed him (Sifra 45d).
[Elimelech Epstein
Halevy]
In Christian Tradition
As the ancestor and
founder of the one priesthood entitled to offer acceptable sacrifice to God,
Aaron was taken as the type of Christ in the New
Testament and later Christian tradition: he offers sacrifice, mediates
between the people and God, and ministers in the Holy of Holies. The typology
is developed especially in the Epistle to the Hebrews which stresses
the superiority of Jesus' perfect sacrifice to the animal sacrifices of the
Aaronic priesthood. Jesus, the high priest of the New Covenant, is foreshadowed
by Aaron, the high priest of the Old Covenant, but Christ's priesthood, which
is "after the order of Melchizedek," supersedes and replaces the
inferior priesthood of Aaron (see Heb. 5:2–5; 7:11–12; 8:23–27). Influenced by
this distinction, the Mormons distinguished in their hierarchy between a
lesser, Aaronic priesthood, and the office of high priest which is according to
the order of Melchizedek.
[R.J. Zwi Werblowsky]
In The Koran And In
Islamic Literature
Like some other biblical
figures, Aaron (Arabic: Hārūn) only became known to Muhammad gradually. In the
Koran (37:114–20), Moses and Aaron appear together as those who were redeemed
(from Egyptian slavery) at the head of their people and to whom the Book was
given. In 20:29–30, Moses requests, in a general way, that his brother Aaron be
his helper (wazīr; cf. also 25:37; see below). In 26:12, he voices his fear
that he might be inhibited and unable to speak. Finally, in 28:35 Moses prays
to God: "Aaron is more eloquent than I am; send him to strengthen
me." Just as the Midrash tries in various ways to exonerate Aaron from all
blame in the incident of the golden calf, so the Koran account of that incident
assigns him the role of an onlooker and administrator rather than that of chief
participant, and attributes the actual making of the golden calf to one Samiri
(20:96–7; perhaps meaning "a Samaritan"; see the detailed discussion
by H. Speyer, pp. 329–32). The post-koranic Islamic legend describes, in a
number of fanciful variations, how Moses demonstrated to the children of Israel
that he had not killed his brother, as they suspected, but that he had died a
natural death. The relationship of these legends to similar stories in the late
Midrash still needs elucidation. An attempt to explain why Mary, the mother of
Jesus, is addressed during her pregnancy as "sister of Aaron" (Koran
19:27–29, cf. Ex. 15:20) is made by H. Speyer (p. 243, where further literature
is available). The Koran never mentions the fact that Aaron was the father of
the priestly tribe of the Kohanim; the ancient biographer of Muhammad, however,
was aware of this fact. The two main Jewish tribes in Medina, the Quraiẓa
and *Naḍīr,
were called al-Kāhinān, "the two priestly tribes." When
Muhammad's Jewish spouse, Ṣafiyya, was insulted by one of the Prophet's other
wives, he allegedly advised her to retort: "My father was Aaron and my
uncle Moses." The word wazīr, by which Aaron's subordination to Moses
is designated in the Koran, became the title "vizier," a kind
of prime
minister with wide or full powers in Islamic states.
[Shelomo Dov Goitein]
For Aaron in Art,
see *Moses.
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fruehislamischen Arabien (1939), 61 ff., 129–30; S.D. Goitein, Studies
in Islamic History and Institutions (1966), 168–96; H. Speyer, Die
biblischen Erzaehlungen im Qoran (1961), 260 ff., 323–6; Schwarzbaum,
in: Fabula, 5 (1962–63), 185–227. add. bibliography: eis2iii
(1971), 231–32, s.v. Hārūn (incl. bibl.).
Encyclopaedia Judaica Sarna, Nahum; Halevy, Elimelech; Werblowsky, R.; Goitein, Shelomo
Six
panels from a large iconostasis register. Tempera on wood panel with kovcheg.
The Old Testament figures represented half length, turning towards the center
where an image of the Mother of God would have been displayed. They are holding
an unrolled scroll inscribed with the prophetic words. Teir faces and long
beards rendered delicately. The faces executed in cool colours. The garments
decorated with bejewelled hems. With a gold halo defined a red rim. The
background dominated by tones of green, later. Norther Russian, 17th century.
62 x 39. Nordrussland, 17. Jh : http://www.auctions-fischer.de/catalogues/online-catalogues/207-i-russian-greek-icons.html?L=1&kategorie=93&artikel=24650&L=1&cHash=0b4208411b
AARON
AARON , or, in
Hebrew, Aharon; Israelite leader and priest who flourished, according to
tradition, in the thirteenth century bce. In its redacted form, the Pentateuch
provides a fairly complete biography of Aaron, the first priest in the biblical
tradition. Born to Amram and Jochebed of the Levite tribe when the Israelites
were slaves in Egypt, he was the elder brother by three years of the great
prophet-leader Moses, and he assisted Moses in liberating the Israelites and
leading them through the Sinai wilderness to the Promised Land of Israel.
Israel's God, YHVH, instructed Moses to appoint Aaron and his sons as the
exclusive priests of the people, and Aaron ministered in the capacity of chief
priest until he died, in the last year of the journey.
Most Bible scholars,
however, regard this unified picture of the life and role of Aaron as a
relatively late invention of the so-called Priestly school (the P source).
Biblical traditions concerning Aaron present diverse views. In addition to the
Priestly representation, in which the functions of Aaron and his sons establish
precedents for the official priests of all succeeding generations (see, for
example, Exodus 30:10, 40:15, and Leviticus 6:11), Aaron is
remembered as a military-political leader who acts as a lieutenant of Moses in
the Israelites' battle against the Amalekites (Ex. 17:12) and who serves
as a magistrate in Moses' absence (Ex. 24:14). Aaron is cited as a leader
of the Exodus in Micah 6:4 and in Psalms 77:21.
Aaron also fulfills an
apparently prophetic role. He serves as Moses' spokesman to the Israelites and
to the pharaoh of Egypt, performing magical feats by the power of YHVH.
In Numbers 12, Aaron and his sister Miriam challenge Moses' unique
prophetic status, claiming revelation for themselves as well, but YHVH rebukes
them.
Two Pentateuchal
narratives revolve around the legitimacy of Aaron's priesthood. In Numbers 17:16ff.
Moses vindicates Aaron: he inscribes the names of the tribes on twelve poles,
but only the pole of the Levite tribe, bearing Aaron's name, sprouts blossoms.
In Exodus 32 Aaron succumbs to the people's plea to construct a
physical image of God and makes a golden
calf. The Pentateuch (Ex. 32:35, Dt. 9:20) condemns Aaron for
this apostasy and appears to favor those Levites associated with Moses over the
priests represented by Aaron.
Aaron's golden
calf is generally associated with the calves set up centuries later by
King Jeroboam
I (r. 928–907 bce) in the far northern town of Dan and in the central
town of Bethel after the northern tribes of Israel seceded from the Israelite
empire circa 920 bce. On the basis of this, and of the connection of Aaronite
priests to Bethel mentioned in Judges 20:26–28, some scholars have
concluded that Aaron was the founder of the northern priesthood, which was
later assimilated into the Jerusalem priesthood. Others believe that the
Aaronites originated in the south and because of their traditional legitimacy
were appointed to positions in the northern cult.
As the various traditions
were combined in the Pentateuch, Aaron became the paradigm of the priest and
Moses of the prophet, but Aaron's role was clearly subordinated to that of his
younger brother.
See Also
Levites; Priesthood,
article on Jewish Priesthood.
Bibliography
The most commonly held
reconstruction of the history of the Israelite priesthood and the place of
Aaron and the Aaronites in it is Aelred Cody's A History of Old
Testament Priesthood (Rome, 1969), which also contains a
comprehensive bibliography. An important revision of the common theory is Frank
Moore Cross's Canaanite Myth and Hebrew Epic: Essays in the History of the
Religion of Israel (Cambridge, Mass., 1973), pp. 195–215. For the view
that Aaron was the founder of the northern Israelite priesthood, see Theophile
J. Meek's Hebrew Origins (1936; reprint, New
York, 1960), pp. 31–33, 119–147. Extensive analyses of the Aaron passages
in the Pentateuch can be found in Hugo Gressmann's Mose und seine Zeit:
Ein Kommentar zu den Mose-sagen (Göttingen, 1913), pp. 199–218, 264–283,
338–344. The most comprehensive history of the scholarly debate, with a
detailed literary-historical analysis of the pertinent biblical passages, is
Heinrich Valentin's Aaron: Eine Studie zur vor-priesterschriftlichen
Aaron-Überlieferung (Göttingen, 1978).
Edward L. Greenstein
(1987)
Encyclopedia of
Religion Greenstein, Edward
SOURCE : https://www.encyclopedia.com/people/philosophy-and-religion/biblical-proper-names-biographies/aaron
Escultura
de Aarón ubicada en el Palacio arzobispal de Milán, Imagen del tomo 1 de la
Enciclopedia Universal Ilustrada Europeo-Americana (Espasa), cuya publicación
fue anterior a 1936, por lo que se encuentra en el dominio público. Editorial
Espasa Calpe
Sant'
Aronne Fratello di Mosè
Era il fratello maggiore
di Mosè e con lui collaborò per ricondurre il popolo eletto nella Terra
promessa. Durante la marcia nel deserto condivise con Mosè difficoltà e
responsabilità. Fu a capo del popolo per tutto il tempo in cui il fratello
rimase sul Sinai, ma ebbe la debolezza di accondiscendere al desiderio del
popolo di farsi un'immagine di Dio. Rimproverato aspramente, fu risparmiato
dalla tremenda ira divina per intercessione di Mosè. Dopo la solenne
consacrazione sacerdotale, Dio stesso ne difese la legittimità contro la
insubordinazione di alcuni oppositori con il miracolo della verga. Ma avendo
Aronne dubitato - come Mosè - della possibilità di un intervento divino per far
scaturire l'acqua dalla roccia, fu punito da Dio allo stesso modo del fratello:
entrambi non avrebbero messo piede nella Terra di Canaan. Morì infatti nei
pressi di Cades, dopo che Mosè lo ebbe spogliato delle insegne sacerdotali. Il
popolo lo pianse, giudicandolo grande e simile a Mosè.
Martirologio
Romano: Commemorazione di sant’Aronne, della tribù di Levi, da suo
fratello Mosè unto con l’olio sacro sacerdote dell’Antico Testamento e sepolto
sul monte Hor.
Il profilo di Aronne è
già stato tracciato in maniera magistrale dalla stessa Bibbia, che d'altra
parte è, l'unica fonte sulla sua biografia. Oltre all'ampia e articolata
trattazione dei primi cinque libri della Sacra Scrittura (il Pentateuco), vi
sono due brani nella Lettera agli Ebrei e nel libro del Siracide. La Lettera
agli Ebrei fa appunto riferimento ad Aronne all'inizio del capitolo quinto,
quando viene avviata la riflessione sul significato e sull'estensione del
sacerdozio di Cristo: "Ogni sommo sacerdote, preso fra gli uomini, viene
costituito per il bene degli uomini nelle cose che riguardano Dio, per offrire
doni e sacrifici per i peccati. In tal modo egli è, in grado di sentire giusta
compassione per quelli che sono nell'ignoranza e nell'errore, essendo anch'egli
rivestito di debolezza; proprio a causa di questa anche per se stesso deve
offrire sacrifici per i peccati, come lo fa per il popolo. Nessuno può
attribuire a se stesso questo onore, se non chi è chiamato da Dio, come
Aronne" (Eb. 5,1-4).
Il libro del Siracide
(che veniva chiamato anche "Ecclesiastico") esalta la figura di
Aronne inserendola ai primi posti della galleria di "uomini
illustri", ai quali Gesù Ben Sira annette una singolare importanza.
Nell'esaltazione di questi "nostri antenati per generazione",
infatti, l'Autore sacro può sottolineare gli aspetti che gli sembrano più
significativi per la comprensione del "patto" che Dio ha avviato con
il suo popolo. E il sacerdozio di Aronne (e dei suoi successori, fino al
contemporaneo Simone) è uno dei più qualificanti.
Fratello carnale di Mosè,
è stata una gloria di Aronne quella di essere collaboratore privilegiato (anche
se un po' geloso) del grande capo carismatico che Dio aveva inviato al suo
popolo schiavo in Egitto per guidarlo verso la terra promessa. "Egli (Dio)
innalzò Aronne, santo come lui (Mosè), suo fratello, della tribù di Levi.
Stabilì con lui un'alleanza perenne e gli diede il sacerdozio tra il popolo. Lo
onorò con splendidi ornamenti e gli fece indossare una veste di gloria".
L'elogio prosegue con la dettagliata descrizione dei magnifici paramenti
indossati da Aronne nell'esercizio del suo ministero. "Mosè lo consacrò e
l'unse con l'olio santo. Costituì un'alleanza perenne per lui e per i suoi
discendenti, finchè dura il cielo: quella di presiedere al culto ed esercitare
il sacerdozio e benedire il popolo nel nome del Signore". Uomo fragile e
peccatore come tutti, Aronne è tuttavia modello di collaborazione con Dio per
l'attuazione del suo "disegno d'amore".
Autore: Piero
Bargellini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/60050
Folios
113b-114a of the North French Hebrew Miscellany manuscript - Aaron as High
Priest. Aaron pours oil into the lighted lamps of the Tabernacle menorah, the
seven-branched candelabrum, circa 1278
Aaron
hebräischer Name: אַהֲרֹן
vom ägyptischen 𓉻𓂝𓄿 𓂋𓈖𓀁 (sprich ā-ă
ren)
Gedenktag katholisch: 1.
Juli
Gedenktag orthodox: 12. März, 20. Juli, Sonntag der heiligen Patriarchen
bedacht in der Proskomidie
Gedenktag armenisch: 17.
Januar, 1. Juli, 18. September, 26. Dezember
Gedenktag koptisch: 27.
März
Gedenktag äthiopisch-orthodox: 31. Juli
Todestag: 27. März
Gedenktag
syrisch-orthodox: 1. Mai, 31. Juli
Name bedeutet: groß ist der Name (Gottes) (ägyptisch)
oder (Gott) ist mein Zelt (semitisch)
erster Priester
* um 1529 v. Chr. in Ägypten
† um 1452 v. Chr.
Aaron war der älteste
Sohn von Amram und Jochabed, der Bruder von Mose und Mirjam aus
dem Stamm Levi.
Seine Frau hieß Elisabeth, seine Söhne waren Nadab, Abtu, Eleazar und Ithamar
(2. Mose 6, 23). Als Mose das Volk Israel aus Ägypten herausführen sollte, sich
aber die für die Begegnung mit dem Pharao nötige Redegabe nicht zutraute,
verwies Gott ihn auf den beredsamen Aaron, der den Pharao bewegen sollte, das
Volk ziehen zu lassen (2. Mose 4, 14). Nach dem Auszug wurde Aaron mit seinen
Söhnen zum Priestertum berufen (2. Mose 29, 4); Gott bestätigte dies durch das
Wunder, dass sein erstes Opfer vom himmlischen Feuer verzehrt wurde und sein
Stab ergrünte, blühte und Mandeln trug (4. Mose 17).
Als Mose länger
auf dem Berg Sinai blieb
als erwartet, zweifelte das Volk an seiner Rückkehr und Aaron ließ
ein goldenes Kalb, einen Stiergott, anfertigen, den das Volk nun verehrte
(2. Mose 32, 1 - 4). Aarons beide ältesten Söhne starben zur Strafe für ein
falsches Räucheropfer (3. Mose 10, 1 - 2). Im Aufstand der von Korach
angeführten 250 Israeliten gegen Mose und Aaron wurde das exklusive Priesteramt
in Frage gestellt, die Rebellen wurden zur Strafe von der Erde verschlungen und
von himmlischem Feuer verzehrt (4. Mose 16).
Weil Mose und
Aaron bezweifelten, dass Gott dem dürstenden Volk Wasser geben werde, und Mose
deshalb mit seinem Stab gegen den Felsen schlug anstatt allein dem Wort zu
vertrauen, durften beide nicht in das gelobte Land einziehen (4. Mose 20, 8, -
13). Aaron musste mit Mose und seinem Sohn Eleazar den
Berg Hor an der Südgrenze von Palästina - den heutigen nach ihm benannten
Ǧebel Hārūn bei
Petra - besteigen; dort starb Aaron im Alter von 123 Jahren, sein Sohn Eleazar
wurde von Mose nun als Hohepriester eingesetzt. Das Volk Israel trauerte 30
Tage lang (4. Mose 20, 22 - 29).
Als erster Hohepriester
war Aaron der Begründer des Priestertums. Nur seine Nachkommen hatten die
Vollmacht, das Amt in der Stiftshütte und später im Tempel in Jerusalem auszuüben.
Eine - nicht unumstritte - genetische Untersuchungen ergab, dass sich
tatsächlich bei den jüdischen Priestern eine Verwandtschaft bis auf eine
historische Person zurückverfolgen lässt. Aarons - angebliches - Grab wird noch
heute auf dem nach ihm benannten Berg Hārūn bei
Petra in Jordanien v. a. von Muslimen verehrt.
Aaron kommt unter dem
Namen Harun auch im Koran vor als einer der Propheten des Islam (Sure 19, 51)
und Vertreter von Mose /
Musas. Demnach wurde er zum Volk Israel gesandt mit der Botschaft, nur einen
einzigen Gott zu verehren, Gutes zu tun und niemand Unrecht zuzufügen (Sure 7,
142).
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über Aaron und
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Autor: Joachim
Schäfer - zuletzt aktualisiert am 08.03.2024
Quellen:
• Vollständiges Heiligen-Lexikon …, 1. Band: A-D. Herausgegeben von Johann Evangelist Stadler und Franz Joseph Heim, B. Schmid'sche Verlagsbuchhandlung, Augsburg, 1858
• Lexikon der christlichen Ikonographie, begr. von Engelbert Kirschbaum. Hrsg.
von Wolfgang Braunfels, 5. Bd., Herder, Freiburg im Breisgau 1973
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Aaron, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienA/Aaron1.html, abgerufen am 30. 6. 2024
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische
Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte
bibliografische Daten sind im Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienA/Aaron1.html
Aaron tenant un encensoir, Église paroissiale Saint-Pelagius de Weitnau
Hinweise
zu Stadlers »Heiligen-Lexikon«Abkürzungen
Aaron
S. Aaron. (1. Juli).
Hebr. Aharon, d.i. Berg, Bergbewohner etc. - Der heil. Aaron, erster
Hoherpriester des israelitischen Volkes, war der älteste Sohn Amrams und
Jochabeds, Bruder des Moyses und
der Maria
(Mirjam). Seine Frau hieß Elisabeth; seine Söhne waren Nadab, Abtu, Eleazar
und Ithamar. In Aegypten geboren im Jahre 1574 vor Chr., wurde er von Gott dem
Moyses zur Seite gegeben, um das Volk Israel aus Aegypten zu führen, zu welchem
Zwecke er mit der Gabe der Beredsamkeit und der Wunder ausgestattet wurde; denn
Aaron mußte vor Pharao statt seines Bruders das Wort führen und so den König bewegen,
das Volk ziehen zu lassen. Nach dem Auszug wurde er nebst seinen Söhnen zum
Priesterthum berufen, und Gott bestätigte seine Würde durch ein Wunder, indem
sein erstes Opfer vom himmlischen Feuer verzehrt ward, sein Stab grünte, blühte
und Mandeln trug. Doch ließ er sich in der Folge, als Moyses auf dem Berge
Sinai länger verweilte und das Volk an seiner Wiederkehr zweifelte, von diesem
aus Furcht verleiten, ein goldenes Kalb zu verfertigen, welches sie als ihren
Abgott verehrten. Seine zwei Söhne Nadab und Abtu wurden, als sie fremdes Feuer
in die Stiftshütte brachten, durch des Herrn Feuer getödtet, und nicht lange
nachher wollte die Rotte Korah, Dathan und Abiron ihm das Hohepriesterthum und
seinem Bruder Moyses das Regiment entreißen; allein sie wurden zur Strafe für
diese Empörung theils von der Erde verschlungen, theils vom himmlischen Feuer
verzehrt. Eine derartige Auflehnung fand beim Volke Israel öfter statt,
ungeachtet der strengen Züchtigungen Gottes, welche jedesmal auf sie folgten.
Einmal murrten die Kinder Israel gegen Moyses und Aaron und Gott ließ deßhalb
14,700 von ihnen umkommen; allein Aaron söhnte Israel wieder mit Gott aus und
besänftigte dessen Zorn. Weil aber sowohl er als sein Bruder bei dem »Wasser
des Widerspruchs« gegen Gott sündigten, indem sie Gott nicht »glaubten,« der zu
ihnen sprach: »Redet zu dem Felsen vor ihnen, so wird er Wasser geben,« und
Moyses »schlug mit dem Stabe zweimal, statt daß er auf des Herrn Befehl blos
redete« (Num. 20,8-12); so durften sie zur Strafe dieses Ungehorsames und
Unglaubens »das Volk nicht in das Land führen,« das ihnen der Herr geben
wollte; Aaron mußte mit Moyses und seinem Sohne Eleazar den Berg Hor (an der
Südgrenze von Palästina, jetzt Dschebel Harun, Berg des Aaron, geheißen)
besteigen, und starb daselbst im 123. Jahre seines Alters (im 2583. Jahre der
Welt und 1452 vor Chr.), nachdem ihm zuvor die hohenpriesterlichen Kleider
genommen und seinem Sohne, dem genannten Eleazar, gegeben worden waren, der ihm
auch im Hohenpriesterthume nachfolgte. Das Volk Israel beweinte ihn dreißig
Tage lang, und wird sein Grab noch jetzt auf dem besagten Berge den Reisenden
gezeigt. - Die hohepriesterliche Kleidung, in welcher Aaron gewöhnlich
abgebildet wird, bestand aus verschiedenen Stücken und ist in der heil. Schrift
beschrieben im Buche Exodus 28. und 39. Kap. Uebrigens findet man auf
christlichen Denkmälern bald das eine, bald das andere Moment im Leben des
ersten jüdischen Hohenpriesters dargestellt. Besonders häufig kommt vor, wie
Aaron vor versammeltem Volke eben dem goldenen Kalbe opfert.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/Stadler/Aaron1.html
Carved sculpture of Aaron on the choir stalls at St. George's Collegiate Church, Tübingen
1S. Aaron. (1. Juli).
Hebr. Aharon, d.i. Berg, Bergbewohner etc. – Der heil. Aaron, erster
Hoherpriester des israelitischen Volkes, war der älteste Sohn Amrams und
Jochabeds, Bruder des Moyses und der Maria (Mirjam). Seine Frau hieß Elisabeth;
seine Söhne waren Nadab, Abtu, Eleazar und Ithamar. In Aegypten geboren im
Jahre 1574 vor Chr., wurde er von Gott dem Moyses zur Seite gegeben, um das
Volk Israel aus Aegypten zu führen, zu welchem Zwecke er mit der Gabe der
Beredsamkeit und der Wunder ausgestattet wurde; denn Aaron mußte vor
Pharao statt seines Bruders das Wort führen und so den König bewegen, das Volk
ziehen zu lassen. Nach dem Auszug wurde er nebst seinen Söhnen zum Priesterthum
berufen, und Gott bestätigte seine Würde durch ein Wunder, indem sein erstes
Opfer vom himmlischen Feuer verzehrt ward, sein Stab grünte, blühte und Mandeln
trug. Doch ließ er sich in der Folge, als Moyses auf dem Berge Sinai länger
verweilte und das Volk an seiner Wiederkehr zweifelte, von diesem aus Furcht
verleiten, ein goldenes Kalb zu verfertigen, welches sie als ihren Abgott
verehrten. Seine zwei Söhne Nadab und Abtu wurden, als sie fremdes Feuer in die
Stiftshütte brachten, durch des Herrn Feuer getödtet, und nicht lange nachher
wollte die Rotte Korah, Dathan und Abiron ihm das Hohepriesterthum und seinem
Bruder Moyses das Regiment entreißen; allein sie wurden zur Strafe für diese
Empörung theils von der Erde verschlungen, theils vom himmlischen Feuer
verzehrt. Eine derartige Auflehnung fand beim Volke Israel öfter statt,
ungeachtet der strengen Züchtigungen Gottes, welche jedesmal auf sie folgten. Einmal
murrten die Kinder Israel gegen Moyses und Aaron und Gott ließ
deßhalb 14,700 von ihnen umkommen; allein Aaron söhnte Israel wieder
mit Gott aus und besänftigte dessen Zorn. Weil aber sowohl er als sein Bruder
bei dem »Wasser des Widerspruchs« gegen Gott sündigten, indem sie Gott nicht
»glaubten,« der zu ihnen sprach: »Redet zu dem Felsen vor ihnen, so wird
er Wasser geben,« und Moyses »schlug mit dem Stabe zweimal, statt daß er
auf des Herrn Befehl blos redete« (Num. 20,8–12); so durften sie zur Strafe
dieses Ungehorsames und Unglaubens »das Volk nicht in das Land führen,« das
ihnen der Herr geben wollte; Aaron mußte mit Moyses und seinem Sohne
Eleazar den Berg Hor (an der Südgrenze von Palästina, jetzt Dschebel Harun,
Berg des Aaron, geheißen) besteigen, und starb daselbst im 123. Jahre seines
Alters (im 2583. Jahre der Welt und 1452 vor Chr.), nachdem ihm zuvor die
hohenpriesterlichen Kleider genommen und seinem Sohne, dem genannten Eleazar,
gegeben worden waren, der ihm auch im Hohenpriesterthume nachfolgte. Das Volk
Israel beweinte ihn dreißig Tage lang, und wird sein Grab noch jetzt auf dem
besagten Berge den Reisenden gezeigt. – Die hohepriesterliche Kleidung, in
welcher Aaron gewöhnlich abgebildet wird, bestand aus verschiedenen Stücken und
ist in der heil. Schrift beschrieben im Buche Exodus 28. und 39. Kap. Uebrigens
findet man auf christlichen Denkmälern bald das eine, bald das andere Moment im
Leben des ersten jüdischen Hohenpriesters dargestellt. Besonders häufig kommt
vor, wie Aaron vor versammeltem Volke eben dem goldenen Kalbe opfert.
Quelle:
Vollständiges
Heiligen-Lexikon, Band 1. Augsburg 1858, S. 1.
Permalink:
http://www.zeno.org/nid/20002843137
Lizenz:
Faksimiles:
Kategorien:
SOURCE : http://www.zeno.org/Heiligenlexikon-1858/A/Aaron,+S.+(1)
Michael Willman, Aaron, 1681, National Museum in Wroclaw (originally in Cistercian monastic church Lubiąż Abbey - door in High Altarpiece)
San Aarón Julio 1
Autor: Padre Felipe Santos
Campaña SDB
Etimológicamente
significa “iluminado”. Viene de la lengua hebrea.
Te
encuentras en el año 1471 antes de Cristo. Moisés tuvo la inmensa dicha de que
su hermano Aarón le acompañara a lo largo y ancho
del difícil desierto camino de la Tierra de Promisión.
Fue
siempre su apoyo en los momentos cruciales, como por ejemplo, en el monte
Horeb o Sinaí en el que Dios entregó al pueblo las tablas de la Ley.
Pertenecía
a la tribu de Leví. Fue el abuelo que supo dar poco a poco a la Alianza sus
propios ritos. A su muerte, lo enterraron en la cima del monte Hor. A pesar de
sus deseos de entrar en la Tierra Prometida, no lo pudo ver, igual que le pasó
a su hermano Moisés.
Vino
al mundo en los tiempos remotos en los cuales el pueblo egipcio
dominaba completamente a Israel. Al contrario que su hermano, que
hablaba mal, él poseía el don de la elocuencia.
De
hecho, en muchas ocasiones tuvo que hablar en nombre de su hermano al faraón
egipcio. Y la idea central que perseguía era convencerle para que dejara en
libertad al pueblo israelita.
Pero,
a pesar de su labia, no consiguió que el mandatario supremo de
Egipto le dejara marchar. Vistas todas las dificultades y pensando el modo de
solucionarlas, los dos hermanos retaron al faraón. Si no los dejaba libres,
entonces sobrevendría sobre todo Egipto una serie de plagas que lo llevaría a
la ruina y a la muerte.
Cuando
el faraón vio que se cumplían sus predicciones venidas del cielo, Moisés y su
hermano partieron hacia la Tierra Prometida en una huida no exenta de muchos
obstáculos.
Toda
la peregrinación por el desierto estuvo plagada de aventuras y de desdichas a
causa de la infidelidad de los judíos en su larga marcha. No se creían lo que
decían Moisés y su hermano. La más grave fue el culto de la idolatría o culto a
dioses falsos, sobre todo al “becerro de oro”. Dios perdonó a todos. Aarón fue
nombrado sumo sacerdote para ofrecer sacrificios a Dios por los pecados del
pueblo. Le sucedió en el cargo su hijo Eleazar.
¡Felicidades
a quienes lleven este nombre!
“Las palabras, cera; las
obras, acero” ( Luis de Góngora)
SOURCE : http://www.autorescatolicos.org/misc05/felipesantossanaaron.htm
Dany
Nocquet. « Pourquoi Aaron n'a-t-il pas été châtié après la
fabrication du taurillon d'or ? Essai sur les mentions d'Aaron en
Exode 32, 1-33, 6 ». Études
théologiques et religieuses 2006/2
(Tome 81), pages 229 à 254 : https://www.cairn.info/revue-etudes-theologiques-et-religieuses-2006-2-page-229.htm#no3
Roger Gryson. Le
thème du bâton d'Aaron dans l'oeuvre de saint Ambroise
Voir aussi : http://www.elizabethfry.qc.ca/wp-content/uploads/2014/10/III_LEXODE-ET-LINSTALLATION.pdf
https://saintebible.com/1_chronicles/23-13.htm
https://www.oxfordbibliographies.com/view/document/obo-9780195393361/obo-9780195393361-0121.xml