mercredi 1 juillet 2020

Saint AARON, patriarche, prophète, grand prêtre, frère de Moïse


Jacques Bergé (1693-1756). Aaron, sculpture,  Royal Museum of Fine Arts Antwerp

Saint Aaron

Ancien Testament : Prophète, frère de Moïse (1471 av. J.-C.)

Il était le frère de Moïse et durant tout l'exode au désert, il le soutint, malgré une défaillance au jour du veau d'or dans le massif de l'Horeb quand Dieu donna la Loi à son Peuple. De la tribu de Lévi, il fut le Grand-Prêtre qui, peu à peu, donna à l'Ancienne Alliance ses rites. Il fut enseveli au sommet de la montagne de Hor, n'ayant pu entrer en Terre promise comme Moïse.

Lire au Livre de l'Exode - Bible de la liturgie - aelf.org

Commémoraison de saint Aaron, de la tribu de Lévi, que son frère Moïse consacra d'huile sainte comme prêtre de l'ancienne Alliance et qui fut mis au tombeau sur le mont Hor.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1416/Saint-Aaron.html

Baie 24 de la cathédrale Saint-Corentin à Quimper dans le Finistère. 1ère lancette. Aaron. Virga Aaron protulit fructum sine plantatione (Le rameau d'Aaron a produit du fruit sans avoir été planté)


Aaron, frère de Moïse

Moïse aurait-il pu agir sans son frère Aaron ?

Moïse aurait-il été Moïse, s'il n'y avait pas eu Aaron ? Que la question puisse se poser en dit long sur le rôle de ce personnage resté dans l'ombre écrasante de son petit frère Moïse. Aaron, de la tribu de Lévi, petite main et bras armé de son prophète de frère, grand chef de la caste sacerdotale, père de tous les prêtres...

«Aide» de Moïse

Nous sommes en Égypte, au temps des pharaons. Les   Hébreux sont opprimés. Le cri de leur souffrance parvient   jusqu'à Dieu qui choisit Moïse pour libérer   « son peuple ». Mais Moïse hésite, demande de   l'aide : il n'est pas « doué pour la parole   ». Cette « aide », ce sera Aaron. Dieu rassure   Moïse : « Tu lui parleras et tu mettras les paroles dans sa   bouche » (Ex 4, 15). C'est dit. Moïse-Aaron,   Aaron-Moïse, même combat : celui de la libération du   peuple hébreu. « Un véritable duo pour lutter contre  Pharaon », insiste la bibliste Laurence Berlot.

 Libérer le peuple hébreu

 Inséparables, ils font face au roi d'Égypte. C'est Moïse qui détient le message de Dieu, et Aaron qui parle. Moïse connaît les consignes divines, Aaron déclenche les dix plaies (Ex 7 à 10). Le peuple hébreu quitte l'Égypte. L'heure est venue de l'Alliance. Dieu confie l'exercice de son sacerdoce à Aaron et à ses fils après lui. Frère fidèle et pourtant faillible, comme le suggère le récit du veau d'or : Aaron a-t-il cédé aux injonctions du peuple las de Moïse, ou a-t-il voulu gagner du temps en attendant le retour de son frère du Sinaï ?

Aaron reste un frère qui, jusqu'au bout, aime mais aussi jalouse l'élu de Dieu (Nb 12). La mort réunira la fratrie : après leur soeur Myriam, Aaron puis Moïse, pour avoir douté, mourront avant d'entrer en Terre promise.

Jacques Nieuviarts, aa, bibliste

SOURCE : https://croire.la-croix.com/Definitions/Bible/Ancien-Testament/Aaron-frere-de-Moise

Joseph Villiet, Le grand prêtre Aaron, vitrail du chœur, église Saint-Nicolas, Nérac, Lot-et-Garonne, France


Les personnages de l’Ancien Testament : Aaron, le premier des prêtres

Philippe-Emmanuel Krautter | 20 juillet 2018

Tout au long de l’été, (re)découvrez les personnages de la Bible avec Aleteia. Aujourd’hui, Aaron, le frère aîné de Moïse.

Frère aîné de Moïse, Aaron vécut à la fois dans l’ombre de son illustre frère tout en étant son porte-parole auprès des Hébreux et de Pharaon. Cité plus de trois cents fois par la Bible, ce personnage accompagne toute la vie de Moïse et symbolise la fonction sacerdotale en étant le premier grand prêtre des Hébreux.

Une parole partagée

Les relations entre frères avant Moïse et Aaron dans les récits bibliques n’avaient pas laissé de souvenir d’entente cordiale. Or, avec ces deux frères, c’est un tout autre lien qui s’établit. Si Moïse est prédestiné à recueillir la parole divine, il avoue humblement ne pas savoir la transmettre. Ce rôle incombera à son frère plus éloquent : « Aaron répéta toutes les paroles que Yahvé avait dite à Moïse ; il accomplit les signes aux yeux du peuple» (Ex 4, 30). Il s’adresse ainsi à Pharaon, lui intimant de libérer son peuple de l’esclavage selon la volonté révélée à Moïse. Face au refus du maître de l’Égypte, Aaron jette alors devant Pharaon un bâton qui se transforme en serpent afin de démontrer la grandeur de Yahvé. C’est ce même bâton qu’il brandira sur les flots pour les changer en sang et infliger par la suite de nombreuses autres plaies à l’Égypte, jusqu’à l’ultime, avec la mort des premiers nés égyptiens, dont le fils de Pharaon, et obtiendra la libération des Hébreux.

Aaron, l'intercesseur de Moïse

Aaron continue à jouer un rôle important dès la sortie d’Égypte avec l’Exode. Il recueille les doléances du peuple affamé dans le désert qui récrimine contre Moïse, regrettant la nourriture des Égyptiens. De là, découlera la fameuse manne, nourriture providentielle tombée du ciel. Aidé de Hur, il soutient les bras de son frère dans la grande bataille à Réphidim opposant les Hébreux aux Amalécites, chaque fois que Moïse avait les bras levés en prière, son peuple gagnait. C’est encore lui qui accompagnera Moïse au mont Sinaï pour rencontrer Yahvé.

L'erreur du Veau d'or

Alors irréprochable Aaron ? Oui, jusqu’à cette terrible méprise durant l’absence de Moïse, parti depuis quarante jours sur le Sinaï, pour recueillir les lois de l’Alliance. Le peuple s’impatiente et pense que son chef âgé de quatre-vingts ans est mort. Ils s’assemblent alors autour d’Aaron et lui demandent de leur faire des dieux qui pourront les conduire dans la traversée du désert. Aaron accepte, leur réclame tout leur or qu’il fait fondre et leur façonne alors le fameux veau d’or. Le polythéisme et l’idolâtrie sont revenus au galop moins de trois mois après leur condamnation et Yahvé vite oublié. Moïse lorsqu’il redescend de la montagne apostrophe son frère pour ce si grand péché. Dieu se met en colère et Moïse brise les tables de la Loi et le Veau d’or. Mais, Yahvé pardonne et aide Moïse à tailler les nouvelles et fragiles tables.

Le grand prêtre fondateur

Ce mémorable épisode n’empêche pas Aaron, pardonné par Dieu et dès lors par son frère, de devenir le prêtre du culte de Yahvé avec ses fils. Il reçoit l’onction d’huile sainte appelée à une longue tradition, il est le prêtre par excellence dont le Pentateuque détaillera chaque attribut et rituel avec précision. Premier pontife, sa lignée perpétuera cette tradition sacerdotale. Mais par ses fautes, pas plus que Moïse, il ne pourra entrer en Terre promise, et c’est juste avant d’y parvenir qu’il meurt comme son frère. L’inspiration de ce grand prêtre franchira les siècles et les religions ; la crosse de l’évêque, mémoire du bâton d’Aaron, en est une des résurgences.

SOURCE : https://fr.aleteia.org/2018/07/20/les-personnages-de-lancien-testament-aaron-le-premier-des-pretres/

Пророк Аарон. Иконописец Терентий Фомин (?) Вологда (уп. 1646–1670). Церковь Епифания Кипрского Кирилло-Белозерского монастыря

Prophet Aaron. Icon painter Terenty Fomin (?) Vologda (up. 1646-1670). Epiphany Church of the Cyrillo-Belozersky Monastery of Cyprus


Aaron interprète de Moïse

Exode 4, 10-17

Moïse dit au Seigneur : « Pardon, mon Seigneur, mais moi, je n’ai jamais été doué pour la parole, ni d’hier ni d’avant-hier, ni même depuis que tu parles à ton serviteur ; j’ai la bouche lourde et la langue pesante, moi ! »

Le Seigneur lui dit : « Qui donc a donné une bouche à l’homme ? Qui rend muet ou sourd, voyant ou aveugle ? N’est-ce pas moi, le Seigneur ? Et maintenant, va. Je suis avec ta bouche et je te ferai savoir ce que tu devras dire. »

Moïse répliqua : « Je t’en prie, mon Seigneur, envoie n’importe quel autre émissaire. »

Alors la colère du Seigneur s’enflamma contre Moïse, et il dit

« Et ton frère Aaron, le lévite ? Je sais qu’il a la parole facile, lui ! Le voici justement qui sort à ta rencontre, et quand il te verra, son cœur se réjouira.

Tu lui parleras et tu mettras mes paroles dans sa bouche. Et moi, je suis avec ta bouche et avec sa bouche, et je vous ferai savoir ce que vous aurez à faire.

C’est lui qui parlera pour toi au peuple ; il sera ta bouche et tu seras son dieu.

Quant à ce bâton, prends-le en main ! C’est par lui que tu accompliras les signes. »

lu par Jean-Baptiste Germain

Il m’a donné sa parole

Les peuples du monde ont en commun de célébrer leur histoire en faisant mémoire des événements guerriers et politiques glorieux de leur pays : victoires militaires décisives, indépendances, armistices, révolutions et restaurations. Les arcs de triomphe, les colonnes de victoire et les livres d’histoire sont ainsi de grandes fresques à la gloire des rois, des présidents et des généraux.

Dans ce concert de musiques militaires, le petit peuple insignifiant des Hébreux nous fait entendre une autre mélodie. L’Exode ne célèbre pas la libération d’Égypte par un roi ou par un général, par le pouvoir d’une dynastie ou par la force d’une armée, mais par un prophète : Moïse. Pour libérer les Hébreux, Moïse, qui est pourtant bègue, n’a que sa parole : la Parole du vrai Dieu, face à Pharaon, le faux Dieu.

« Aux uns, les chars ; aux autres, les chevaux ; à nous, le nom de notre Dieu : le Seigneur.

Eux, ils plient et s’effondrent ; nous, debout, nous résistons. »* Les Hébreux auront à apprendre à chaque âge de leur histoire cette vérité fondamentale : le salut ne vient ni des rois ni des armées, mais de la Parole de Dieu, de la puissance de Dieu.

L’histoire des Hébreux est prophétique et non militaire et royale. C’est l’histoire de notre Dieu qui est aujourd’hui avec notre bouche, car il nous a donné pour toujours sa Parole. « Quand vous avez reçu la Parole de Dieu que nous vous faisions entendre, vous l’avez accueillie pour ce qu’elle est réellement, non pas une parole d’hommes, mais la Parole de Dieu qui est à l’œuvre en vous, les croyants. »**

* Psaume 19,8-9

** 1 Th 2,13

Méditation enregistrée dans les studios de Radio RCF Tours S. Martin

frère Nicolas Burle, Couvent de Tours

SOURCE : https://marche.retraitedanslaville.org/aaron-interpregravete-de-moiumlse

Juan de Juanes  (–1579), El sumo sacerdote Aarón, circa 1545, 80 x 35, Esta obra formó parte del tabernáculo del retablo mayor de la iglesia de la Natividad de la Virgen del municipio valenciano de Fuente de la Higuera, Museo del Prado

Juan de Juanes  (–1579), El sumo sacerdote Aarón, circa 1545, 80 x 35, Esta obra formó parte del tabernáculo del retablo mayor de la iglesia de la Natividad de la Virgen del municipio valenciano de Fuente de la Higuera, Museo del Prado


Le sacrement de l’Ordre dans l’économie du salut

Le sacerdoce de l’Ancienne Alliance

1539 Le peuple élu fut constitué par Dieu comme " un royaume de prêtres et une nation consacrée " (Ex 196 ; cfIs 616). Mais au-dedans du peuple d’IsraëlDieu choisit l’une des douze tribus, celle de Lévimise à part pour le service liturgique (cfNb 148-53) ; Dieu lui-même est sa part d’héritage (cfJos 1333). Un rite propre a consacré les origines du sacerdoce de l’Ancienne Alliance (cfEx 291-30 ; Lv 8). Les prêtres y sont " établis pour intervenir en faveur des hommes dans leur relations avec Dieuafin d’offrir dons et sacrifices pour les péchés " (cfHe 51)

1540 Institué pour annoncer la parole de Dieu (cfMl 27-9) et pour rétablir la communion avec Dieu par les sacrifices et la prière, ce sacerdoce reste pourtant impuissant à opérer le salutayant besoin de répéter sans cesse les sacrifices, et ne pouvant aboutir à une sanctification définitive (cfHe 53 ; 727 ; 101-4), que seul devait opérer le sacrifice du Christ.

1541 La liturgie de l’Église voit cependant dans le sacerdoce d’Aaron et le service des lévites, tout comme dans l’institution des soixante-dix " Anciens " (cfNb 1124-25), des préfigurations du ministère ordonné de la Nouvelle Alliance. Ainsi, dans le rite latin, l’Église prie dans la préface consécratoire de l’ordination des évêques :

Dieu et Père de Jésus Christ notre Seigneur, (...) tout au long de l’ancienne Alliance tu commençais à donner forme à ton Église ; dès l’origine, tu as destiné le peuple issu d’Abraham à devenir un peuple saint ; tu as institué des chefs et des prêtres et toujours pourvu au service de ton sanctuaire ... (Pontificale Romanum. De Ordinatione Episcopipresbyterorum et diaconorum 47 ; edtypica alteraPolyglotte Vaticane 1990 p. 24)

1542 Lors de l’ordination des prêtres, l’Église prie :

SeigneurPère très saint, ... déjà dans l’Ancienne Alliance, et comme pour annoncer les sacrements à venir, tu avais mis à la tête du peuple des grands prêtres chargés de le conduire, mais tu as aussi choisi d’autres hommes que tu as associés à leur service et qui les ont secondés dans leur tâche. C’est ainsi que tu as communiqué à soixante-dix hommespleins de sagesse, l’esprit que tu avais donné à Moïse, et tu as fait participer les fils d’Aaron à la consécration que leur père avait reçue " (ibid n. 159 p. 91-92).

1543 Et dans la prière consécratoire pour l’ordination des diacres, l’Église confesse :

Père très saint ... , pour l’édification de ce temple nouveau (l’Église), tu as établi des ministres des trois ordres différents, les évêques, les prêtres et les diacreschargés, les uns et les autres, de te servir, comme autrefois, dans l’Ancienne Alliance, pour le service de ta demeure, tu avais mis à part les fils de la tribu de Lévi et tu étais leur héritage " (ibid n. 207).

L’unique sacerdoce du Christ

1544 Toutes les préfigurations du sacerdoce de l’Ancienne Alliance trouvent leur accomplissement dans le Christ Jésus " unique médiateur entre Dieu et les hommes " (1 Tm 25). Melchisédech, " prêtre du Dieu Très Haut " (Gn 1418), est considéré par la Tradition chrétienne comme une préfiguration du sacerdoce du Christunique " Grand prêtre selon l’ordre de Melchisédech " (He 510 ; 620), " saintinnocentimmaculé " (He 726), qui, " par une oblation unique a rendu parfaits pour toujours ceux qu’il sanctifie " (He 1014), c’est-à-dire par l’unique sacrifice de sa Croix.

1545 Le sacrifice rédempteur du Christ est uniqueaccompli une fois pour toutes. Et pourtant, il est rendu présent dans le sacrifice eucharistique de l’Église. Il en est de même de l’unique sacerdoce du Christ : il est rendu présent par le sacerdoce ministériel sans que soit diminuée l’unicité du sacerdoce du Christ : " Aussi le Christ est-Il le seul vrai prêtre, les autres n’étant que ses ministres " (S. Thomas d’A., Hebr74).

Deux participations à l’unique sacerdoce du Christ

1546 Le Christ, grand prêtre et unique médiateur, a fait de l’Église " un Royaume de prêtres pour son Dieu et Père " (Ap 16 ; cfAp 59-10 ; 1 P 259). Toute la communauté des croyants est, comme tellesacerdotale. Les fidèles exercent leur sacerdoce baptismal à travers leur participationchacun selon sa vocation propre, à la mission du ChristPrêtreProphète et Roi. C’est par les sacrements du Baptême et de la Confirmation que les fidèles sont " consacrés pour être ... un sacerdoce saint " (LG 10).

1547 Le sacerdoce ministériel ou hiérarchique des évêques et des prêtres, et le sacerdoce commun de tous les fidèles, bien que " l’un et l’autre, chacun selon son mode propreparticipent de l’unique sacerdoce du Christ " (LG 10), diffèrent cependant essentiellement, tout en étant " ordonnés l’un à l’autre " (LG 10). En quel sens ? Alors que le sacerdoce commun des fidèles se réalise dans le déploiement de la grâce baptismalevie de foi, d’espérance et de charitévie selon l’Esprit, le sacerdoce ministériel est au service du sacerdoce commun, il est relatif au déploiement de la grâce baptismale de tous les chrétiens. Il est un des moyens par lesquels le Christ ne cesse de construire et de conduire son Église. C’est pour cela qu’il est transmis par un sacrement propre, le sacrement de l’Ordre.

En la personne du Christ-Tête (In persona Christi Capitis)...

1548 Dans le service ecclésial du ministre ordonné, c’est le Christ lui-même qui est présent à son Église en tant que Tête de son corpsPasteur de son troupeau, grand prêtre du sacrifice rédempteurMaître de la Vérité. C’est ce que l’Église exprime en disant que le prêtre, en vertu du sacrement de l’Ordreagit in persona Christi Capitis (cfLG 10 ; 28 ; SC 33 ; CD 11 ; PO 2 ; 6) :

C’est le même Prêtre, le Christ Jésus, dont en vérité le ministre tient le rôle. Si, en véritécelui-ci est assimilé au Souverain Prêtre, à cause de la consécration sacerdotale qu’il a reçue, il jouit du pouvoir d’agir par la puissance du Christ lui-même qu’il représente (virtute ac persona ipsius Christi) (Pie XIIenc. " Mediator Dei ").

Le Christ est la source de tout le sacerdoce : car le prêtre de l’ancienne loi était figure du Christ et le prêtre de la nouvelle agit en la personne du Christ (S. Thomas d’A., s. th322 , 4).

1549 Par le ministère ordonnéspécialement des évêques et des prêtres, la présence du Christ comme chef de l’Église, est rendue visible au milieu de la communauté des croyants (cfLG 21). Selon la belle expression de S. Ignace d’Antioche, l’évêque est typos tou Patros, il est comme l’image vivante de Dieu le Père (Trall31 ; cfMagn61).

1550 Cette présence du Christ dans le ministre ne doit pas être comprise comme si celui-ci était prémuni contre toutes les faiblesses humaines, l’esprit de domination, les erreursvoire le péché. La force de l’Esprit Saint ne garantit pas de la même manière tous les actes des ministresTandis que dans les sacrements cette garantie est donnée, de sorte que même le péché du ministre ne peut empêcher le fruit de grâce, il existe beaucoup d’autres actes où l’empreinte humaine du ministre laisse des traces qui ne sont pas toujours le signe de la fidélité à l’Evangile, et qui peuvent nuire par conséquent à la fécondité apostolique de l’Église.

1551 Ce sacerdoce est ministériel. " Cette chargeconfiée par le Seigneur aux pasteurs de son peuple, est un véritable service " (LG 24). Il est entièrement référé au Christ et aux hommes. Il dépend entièrement du Christ et de son sacerdoce unique, et il a été institué en faveur des hommes et de la communauté de l’Église. Le sacrement de l’Ordre communique " un pouvoir sacré ", qui n’est autre que celui du Christ. L’exercice de cette autorité doit donc se mesurer d’après le modèle du Christ qui par amour s’est fait le dernier et le serviteur de tous (cfMc 1043-45 ; 1 P 53). " Le Seigneur a dit clairement que le soin apporté à son troupeau était une preuve d’amour pour Lui " (S. Jean Chrysostomesac24 : PG 48635 D ; cfJn 2115-17).

" Au nom de toute l’Église "

1552 Le sacerdoce ministériel n’a pas seulement pour tâche de représenter le Christ – Tête de l’Église – face à l’assemblée des fidèles, il agit aussi au nom de toute l’Église lorsqu’il présente à Dieu la prière de l’Église (cfSC 33) et surtout lorsqu’il offre le sacrifice eucharistique (cfLG 10).

1553 " Au nom de toute l’Église ", cela ne veut pas dire que les prêtres soient les délégués de la communauté. La prière et l’offrande de l’Église sont inséparables de la prière et de l’offrande du Christ, son Chef. C’est toujours le culte du Christ dans et par son Église. C’est toute l’Églisecorps du Christ, qui prie et qui s’offre, " per ipsum et cum ipso et in ipso ", dans l’unité du Saint-Esprit, à Dieu le Père. Tout le corps, " caput et membra ", prie et s’offre, et c’est pourquoi ceux qui, dans le corps, en sont spécialement les ministres, sont appelés ministres non seulement du Christ, mais aussi de l’Église. C’est parce que le sacerdoce ministériel représente le Christ qu’il peut représenter l’Église.

Catéchisme de l’Église Catholique.

Copyright © Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/archive/FRA0013/_P4N.HTM

Johannes van Mildert  (1588–1638), after Peter Paul Rubens  (1577–1640), Aaron, 1618, High altar of Saint Judoc Church


Johannes van Mildert  (1588–1638), after Peter Paul Rubens  (1577–1640), Aaron, 1618, High altar of Saint Judoc Church


AARON (héb., ’Ahâron, nom dont la signification est inconnue), fils d’Amram et de Jochabed, de la tribu de Lévi, frère aîné de Moïse. Exod., vi, 20 ; vii, 7. Nous ne le considérerons qu’à deux points de vue : 1° comme premier grand-prêtre de l’ancienne loi ; 2° et à ce titre, comme figure de Jésus-Christ, le premier et souverain prêtre de la loi nouvelle.

I. Aaron premier grand prêtre de la loi juive.

1° Sa préparation. —

Avant de devenir l’intermédiaire attitré entre Dieu et son peuple, Aaron fut l’interprète de son frère. Moïse éprouvait de la difficulté de parler ; sa langue était lourde et embarrassée. Ce défaut lui paraissait être un grave obstacle à l’accomplissement de la mission que Dieu lui confiait ; il ne se sentait pas apte à tirer les Israélites de la servitude d’Égypte. Aaron avait de la facilité de parole ; il était éloquent. Dieu l’adjoignit à son frère. « Il sera ta bouche, dit-il à Moïse, et toi, tu seras comme son Dieu. » Exod., IV, 10-16. Aaron devait être le prophète de Moïse, c’est-à-dire son interprète et l’organe de ses lèvres. Exod., VII, 1-2. Moïse mettra dans la bouche les discours à tenir au peuple et à Pharaon, et Dieu assistera les deux frères. Constit. apost., l. II, c. xxix, P. G., t. I, col. 670-077 ; Tbéodoret, Quæst. in Exod., q. vii, P. G., t. lxxx, col. 244 ; Cosmas de Jérusalem, Ad carmina S. Gregorii, P. G., t. xxxviii, col. 369. En conséquence, Aaron reçut du Seigneur l’ordre d’aller au-devant de Moïse vers la montagne d’Horeb. Il accepta résolument le ministère dont il était chargé et obéit promptement. S. Grégoire de Nazianze, Orat., ii, P. G., t. xxxv, col. 512. Dès qu’il rencontra son frère, il l’embrassa et Moïse le mit au courant des desseins du Seigneur. Us se rendirent tous deux dans la terre de Gessen, assemblèrent les anciens d’Israël et Aaron leur exposa les paroles que Dieu avait dites à Moïse. Il opéra des prodiges pour justifier sa mission et le peuple crut à ses discours. Exod., iv, 27-31. Il remplit le même ministère auprès du roi d’Égypte. Il parla au nom de Jéhovah et de Moïse et par la vertu de sa verge il fit tomber sur les Égyptiens les premières plaies. Sa prière concourut avec celle de Moïse à obtenir la cessation de ces fléaux, et Pharaon discuta avec lui les conditions du départ des Israélites. Exod., v, 1-21 ; vi, 43, 26-28 ; vii, 6, 8-12, 19-21 ; viii, 5-6, 8, 12, 16-17, 25 ; ix, 8-10, 27-28 ; x, 3, 8, 16-17, 24 ; xi, 10 ; xii, 1, 28, 31, 43, 50. Cf. Ps. civ, 26-27. Dans le désert, le peuple considérait Aaron comme un de ses chefs et murmurait contre lui ; pour réprimer ces plaintes, Aaron annonça île la part de Dieu la venue des cailles et la chute de la manne. Exod., xvi, 2, 6-10. Par ordre de Moïse, il recueillit dans un vase la contenance d’un goinor de cette nourriture miraculeuse, afin qu’elle fût placée devant le Seigneur comme un perpétuel mémorial. Exod., xvi, 33-3L Durant le combat contre les Amalécites, il soutint avec Hur les bras suppliants de Moïse, et contribua ainsi à assurer aux Juifs une victoire complète. Exod., xvii, 10-12. Il fut invité avec ses fils à manger devant le Seigneur une partie des victimes immolées par le prêtre Jéthro. Exod., xviii, 12. Lors de la promulgation du Décalogue et des premières lois sociales de la nation juive, il se trouvait avec Moïse sur le Sinaï. Exod., xix, 24. Tandis que pour recevoir les derniers préceptes divins, Moïse gravit seul le sommet, Aaron et ses fils, avec les anciens d’Israël, s’arrêtèrent à distance sur le penchant de la montagne et fuient honorés de la vision de Dieu. Exod., xxiv, 1-2, 9-14. La faute d’Aaron dans la fabrication du veau d’or, Exod., xxxii, 1-6, n’empêcha pas la réalisation des desseins de Dieu sur lui. Moïse intercéda en sa faveur et écarta de sa tête le châtiment qu’il méritait. Deut., IX, 20.

2° Sa vocation et sa consécration. —

Quand Dieu eut décrit à Moïse sur le Sinaï tous les objets nécessaires au nouveau culte, il institua un sacerdoce. Il fixa son choix sur Aaron et ses fils. Ils devaient placer dans le tabernacle une lampe qui brûlerait constamment en l’honneur du Seigneur et veiller à son entretien perpétuel. Exod., xxvii, 21. La vocation directe suivit de près cette première indication. Dieu ajouta aussitôt à Moïse : « Appelle aussi à toi Aaron ton frère, avec ses fils, du milieu des enfants d’Israël, afin qu’ils remplissent pour moi les fonctions du sacerdoce. » Exod., xxviii, 1. Ainsi, de par la volonté divine, Aaron et ses fils furent séparés des autres Israélites, députés au ministère sacerdotal et chargés d’en accomplir les fonctions. Les prêtres juifs, distingués des laïques, auront des vêtements spéciaux, saints et consacrés, qui les honoreront aux yeux de tous et les orneront durant le service divin. Moïse lui-même les en revêtira, consacrera leurs mains et les sanctifiera eux-mêmes pour qu’ils puissent ensuite exercer leurs fonctions sacerdotales. Exod., xxviii, 2-3, 35, 41. Dieu régla toutes les cérémonies de la consécration. Moïse devait préparer des oblations et des victimes, puis placer Aaron et ses fils à l’entrée du tabernacle, à part et en vue de tous. Après leur avoir fait prendre un bain de purification, il les revêtirait de leurs ornements sacerdotaux et consacrerait leurs mains par une onction sainte. Ils imposeraient ensuite leurs mains sur les animaux destinés à être immolés. Moïse marquerait du sang du bélier de consécration l’extrémité de leur oreille droite et les pouces de leur main et de leur pied droits, il en aspergerait aussi leurs personnes et leurs vêtements. La consécration ainsi achevée, les nouveaux prêtres offriront eux-mêmes des oblations et des victimes comme prémices de leur sacerdoce. Ils mangeront une partie de la chair du bélier de consécration, et toutes ces cérémonies seront répétées pendant sept jours consécutifs. Exod., XXIX. Les fonctions particulières du grand-prêtre à la fête de l’Expiation sont décrites. Exod., xxx.

Quand les instruments du culte et les vêtements sacerdotaux eurent été confectionnés par les ouvriers choisis de Dieu et remplis de son esprit, Exod., xxxvi-xxxix, Moïse érigea le tabernacle, Exod., xl, promulgua les prescriptions relatives aux sacrifices, Levit., i-vn, puis consacra Aaron et ses fils conformément aux ordres qu’il avait reçus de Dieu. Levit., viii, 1-36. Cf. Eccli., xlv, 7-21. Un psalmiste, Ps. cxxxii, 2, a célébré l’onction sacerdotale d’Aaron par Moïse comme le gracieux symbole de l’union fraternelle. L’huile parfumée, répandue sur la tête du grand-prêtre, découla naturellement sur sa barbe et sur le bord de ses vêtements. Cet écoulement signifiait que les pouvoirs et les grâces du sacerdoce dérivaient du grand-prêtre sur les simples prêtres. S. Thomas, Sum. theol., I a II æ, q. en, a. 5, ad8um et9um. Il signifiait aussi, d’après le psalmiste, les bénédictions divines se répandant par le sacerdoce sur tous les fils d’Israël. 3° Son exercice des fonctions sacerdotales. — Les fêtes de la consécration terminées, Aaron offrit pour la première fois des victimes pour le péché, des holocaustes et des offrandes pacifiques. Puis, il bénit le peuple et la gloire du Seigneur se manifesta à la multitude, afin d’approuver et d’autoriser ostensiblement le nouveau sacerdoce. Levit., ix, 1-24. Le même jour, un feu, allumé par la colère divine, dévora les fils d’Aaron, Nadab et Abiu, qui avaient mis dans leurs encensoirs un feu profane et étranger. Cette terrible punition montrait à tous que Dieu exigeait des prêtres l’observation la plus exacte des moindres prescriptions du culte. Aaron le comprit et se tut. Moïse lui défendit de porter le deuil de ses fils ; il ne le blâma pas cependant, quand il sut que la douleur l’avait empêché de manger les restes du sacrifice pour le péché. Levit., x, 1-3, 6, 16-20. Aaron célébra la fête de l’Expiation. Levit., xvi, 1-34. Les préceptes relatifs aux sacrifices et à la pureté des sacrificateurs, lui furent transmis par Dieu lui-même. Levit., xvii. XXI, xxii. Aaron fit avec Moïse le dénombrement des tribus, Num., i, 44 ; il reçut directement de Dieu des ordres pour les campements et les marches, Num., Il, 1, et pour le service des lévites. Num., iv, 1. Il plaça dans le Saint le chandelier d’or, Num., VIII, 1-4 ; il présenta les lévites au jour de leur consécration. Num., viii, 11. 19-22. Les Israélites impurs le consultèrent avec Moïse pour la célébration de la Pâque au Sinaï. Num., ix, 0. Quand avec Marie, sa sœur, il murmura contre Moïse, et discuta sa supériorité au sujet des dons divins, le Seigneur lui répondit que Moïse en avait reçu plus que lui. Num., xii, 1-9. Ses pouvoirs sacerdotaux furent discutés i l’instigation de Coi’ : Les séditieux réclamaient légalité spirituelle de tous les Juifs et méconnaissaient la hiérarchie établie par Dieu ; le Seigneur manifesta clairement sa volonté et fit périr les lévites révoltés. Num., xvi, 3-40. Cf. l’s. CV, 16-18 ; Eccli., xi.v, 22-27 ; Sap., xviii, 2(1-25. I.e peuple, qui murmurait le lendemain contre Moïse et Aaron, fut frappé par Dieu d’un mal dévastateur. Aaron mit du feu de l’autel dans un encensoir, jeta de l’encens dessus et courut au milieu de la foule qui périssait. Debout entre les vivants et les morts, il offrit de l’encens, pria pour les coupables et, grâce à son intercession, le fléau cessa. Num., xvi, 41-50. Cette double intervention divine prouvait clairement que Dieu avait choisi et désigné lui-même Aaron pour le chef de son sacerdoce. Afin d’empêcher toute contestation nouvelle, le Seigneur voulut encore confirmer par un miracle le sacerdoce aaronique. La verge d’Aaron, placée dans le tabernacle avec celles des chefs des autres tribus, lleurit seule et se couvrit de fruits. Une branche, détachée du tronc et desséchée, ne pouvait produire naturellement des fleurs et des fruits. Dieu, en lui rendant la sève et la verdeur, montrait qu’il avait communiqué à son possesseur les droits et les pouvoirs sacerdotaux avec l’efficacité divine d’en produire les riches et bienfaisants effets. Num., xvii, 1-13 ; S. Nil, Pcristeria, sect. xi, c. x, P. G., t. lxxix, col. 917. Dieu la fit mettre dans le tabernacle en souvenir perpétuel de l’événement. Ilebr., ix, 4. Les lois de pureté furent encore données à Aaron. Num., xviii, 1 ; xix, 1. Pour avoir manqué d’une absolue confiance en Dieu, Aaron ne verra pas la terre promise, Num., XX, 12, 24 ; en conséquence, il mourut sur le mont Horeb, après avoir été dépouillé de ses vêtements de grand-prêtre. Num., xx, 25-30.

II. Aaron figure de Jésus-Christ, le souverain prêtre de LA LOI nouvelle. —

1° D’après saint Paul. —

Étant donné le caractère figuratif de l’ancienne loi, l’analogie des situations eût suffi à justifier la comparaison d’Aaron, le premier grand-prêtre des Juifs, avec Jésus-Christ, le souverain prêtre de la loi nouvelle. Mais saint Paul, sous l’inspiration du Saint-Esprit, a esquissé cette comparaison et indiqué deux points de rapprochement entre le sacerdoce personnel d’Aaron et celui de Jésus. — 1° Au point de vue de la rocaJion.-Aucun homme n’a le droit de s’arroger l’honneur du sacerdoce ; pour en porter le titre, il faut y avoir été appelé par Dieu comme Aaron. C’est pourquoi le Christ ne s’est pas élevé de lui-même à la dignité de pontife ; Dieu l’a glorifié et l’a constitué prêtre éternel selon l’ordre de Melchisédech. Hebr., v, 4-6. Ainsi donc, malgré la différence de leur ordre, Aaron et le Christ ont eu besoin de la vocation divine pour être honorés du sacerdoce. — 2° Au point de vue de l’efficacité et de la perpétuité. -Le sacerdoce aaronique est inférieur sous ce rapport au sacerdoce de Jésus-Christ. Si, en effet, il avait pu rendre les hommes parfaits et leur donner la justice qui rend agréable à Dieu, il n’eût pas été nécessaire qu’il s’élevât un prêtre d’un ordre différent. La translation des pouvoirs sacerdotaux à un membre de la. tribu de Juda a donc abrogé le sacerdoce lévitique, et Jésus-Christ a succédé à Aaron. Hebr., vii, 11-12. Cf. S. Jean Chrysostome, In epist. ad Heb., homil. xiii, n. 1, P. G., t. lxiii, col. 101-103.

2° D’après les Pères. —

Les Pères et le6 écrivains ecclésiastiques devaient logiquement, semble-t-il, partir des données de saint Paul pour développer davantage le caractère figuratif du sacerdoce d’Aaron. Seul, à notre connaissance du moins, saint Cyrille d’Alexandrie, De adoratione in spiritu et veritate, l. XI, P. G., t. lxviii, . col. 725-732, l’a fait. Il rappelle la vocation divine d’Aaron, cite saint Paul et conclut qu’Aaron était le type de Jésus-Christ et de son sacerdoce qui est un sacerdoce en esprit et en vérité. Dieu a ordonné â Moïse de s’adjoindre Aaron ; c’est une préfiguration de l’infirmité et de l’imperfection de la loi ancienne, si elle est séparée du Christ. Que les Juifs qui aiment encore l’ombre et la lettre des institutions mosaïques, sachent donc que leur culte et leur religion seront vains et inutiles, s’ils ne s’adjoignent au prêtre Jésus-Christ. Aaron éloquent, qui est donné par Dieu à Moïse pour l’aider dans sa mission de sauver Israël, est encore le type de Jésus-Christ, qui peut facilement tout parfaire. Israël n’aurait pas pu être délivré, si le Christ, représenté par Aaron, n’avait été adjoint à Moïse dont la voix était grêle et impuissante. Remar quons que, pour fortifier dans le Christ l’infirmité de la loi, Dieu a élevé Aaron au ministère sacerdotal, afin de l’associer utilement à l’œuvre rédemptrice de Moïse. La loi est trop faible pour sauver et sanctifier les hommes ; le Christ avec la coopération des prêtres est le salut et la sanctification du monde. Dieu enfin a revêtu Aaron d’ornements sacerdotaux variés, afin de marquer par ces figures la gloire de notre Sauveur. L’évêque d’Alexandrie développe ensuite assez longuement le symbolisme mystique des vêtements sacerdotaux d’Aaron. Saint Cyrille de Jérusalem, Cal., x, P. G., t. xxxii, col. 676, se borne à affirmer le caractère figuratif d’Aaron. Jésus-Christ, dit-il en substance, a deux noms ; il est appelé Jésus, parce qu’il est Sauveur, et Christ, parce qu’il remplit les fonctions du sacerdoce. Or, pour représenter les deux pouvoirs, royal et sacerdotal, réunis dans la personne de Jésus-Christ, Moïse a donné au fils de Navé, son successeur, le nom de Jésus, et à son frère Aaron celui de Christ. Le Christ, en effet, est comme Aaron souverain pontife. Plus loin, Cat., xii, col. 761, il compare la virginale maternité de Marie à la verge fleurie d’Aaron et il fait ce raisonnement : « Celui qui, en raison d’un souverain pontife figuratif, Sià -rôv tUTttxôv àpytepéa, a fait porter des Heurs et des fruits à une branche sèche et décortiquée, n’accordera-t-il pas à une vierge d’enfanter, en raison du véritable grand-prêtre, 81à tôv à/Y|81vôv àpytspéa ? » L’auteur des Constitutions apostoliques, l. II, c. XXX, P. G., t. I, col. 677, a considéré Aaron comme la figure des diacres. A ses yeux, Moïse représentait l’évêque, et comme Aaron était le prophète et l’interprète de Moïse, il en conclut que le diacre est le prophète de l’évêque et ne doit rien faire sans son ordre et sa direction. Les Pères latins ont indiqué d’autres rapprochements entre les deux prêtres, Aaron et Jésus-Christ. Saint Ambroise a décrit plusieurs fois le caractère figuratif de cette belle scène biblique d’Aaron, debout entre les vivants et les morts et arrêtant par son intercession la marche du fléau dévastateur. Aaron représentait alors le Christ Jésus. « N’est-ce pas la principale fonction du Christ d’être auprès du Père l’avocat des peuples, d’offrir sa mort pour tous, de chasser la mort et de rendre la vie à ceux qui l’ont perdue ? » In Ps. xxxix enarrat., n. 8, P. L., t. xiv, col. 4060. Le grand-prêtre juif figurait dans cette circonstance le Christ, prêtre éternel selon l’ordre de Melchisédech, venant au milieu des hommes pour apaiser Dieu. De xlii mansionibus filioruni Israël, P. L., t. xvii, col. 25. De même qu’Aaron empêchait la mort de passer du corps des victimes à ceux qui étaient encore vivants ; ainsi le Verbe, présent invisiblement en chacun de nous, y sépare les vertus du cadavre des passions et des pensées pestilentielles. Il se tient debout comme s’il était venu en ce monde pour émousser l’aiguillon de la mort, fermer le gouffre béant prêt à nous dévorer, donner l’éternité de la grâce aux vivants et accorder la résurrection aux morts. Epist., iv, n. 5, P. L., t. xvi, col. 890. Les douze pierres précieuses du vêlement d’Aaron, qui est la figure du Christ, sont insérées dans le vêtement de tout véritable prêtre. De fide, l. II, prolog., n. 4, P. L., t. xvi, col. 560. La verge desséchée d’Aaron, qui pousse et fleurit, représente la chair du Christ ; elle était sèche et elle a refleuri, puisque morte elle est ressuscitée. De xlii mansionibus, P. L., t. xvii, col. 25. Cette verge, déposée dans le tabernacle, yest l’insigne de la grâce sacerdotale. Elle avait été desséchée, mais elle a refleuri dans le Christ. Epist., iv, n. 4, P. L., t. xvi, col. 890. Celle verge qui fleurit seule au milieu des verges des autres tribus, nous montre que chez les prêtres la grâce divine fait plus que les talents humains ; elle montre aussi que la grâce sacerdotale ne dépérit jamais et que dans sa faiblesse elle est capable de produire les fleurs des pouvoirs qu’elle a charge d’exercer. Ce miracle s’est produit au déclin de la vie d’Aaron pour signifier que le peuple juif, vieilli par la longue infidélité de ses prêtres, refleurirait par la foi et la dévotion et revivrait par la grâce, après des siècles de mort. Epist., i.xiii, n.58, col. 1204. La verge d’Aaron signifie encore, que l’autorité sacerdotale doit être droite et doit persuader ce qui est utile plutôt que ce qui est agréable. Les préceptes des prêtres peuvent bien paraître amers pour un temps â plusieurs, et n’être pas entendus de leurs oreilles, mais enfin comme la verge d’Aaron, ils refleurissent alors qu’on les croyait desséchés, Epist., xli, n. 2 et 3, col. 1113. L’auteur du Liber de promissionibus et prsedictinnibus Dei, l. II, c. x, P. L., t. li, col. 779-780, reconnaît dans la verge fleurie d’Araon Jésus-Christ prêtre et dans ses fruits le monde et l’Église. Saint Grégoire le Grand, Hom. in Evang., . II, homil. xxxiv, n.8, P.L., t. lxxvi, col. 1244, traduit le nom d’Aaron par « montagne de force » et il reconnaît dans cette forte montagne notre rédempteur. Quand Aaron soutenait avec Hur sur la montagne les mains de Moïse, il figurait le médiateur établi entre Dieu et les hommes, qui est venu alléger, en les spiritualisant, les lourds fardeaux de la loi ancienne que la chair ne pouvait porter. Saint Isidore de Séville, Allegorise quaidam Scripturse sacrée, n. 60, P. L., t. lxxxiii, col. 109, a considéré dans Aaron le sacrificateur. Lorsqu’en répandant le sang des victimes il expiait les péchés du peuple, il représentait Jésus-Christ qui a effacé les péchés du monde par l’effusion de son sang. Alcuin, In Ps. cxxxit, 2, jP. L., t. c, col. 637, a vii, dans Aaron, le Christ qui pénétra seul dans le Saint des Saints, non avec un sang étranger, mais avec le sien propre, afin d’intercéder pour nous auprès du Père. L’huile parfumée, qui découle de la tête du Christ, c’est le Saint-Esprit, qui se répand sur tous ceux qui ont victorieusement combattu pour lui, les apôtres, les martyrs et les fidèles sanctifiés, aussi bien que sur l’Église, qui est un vêtement teint dans le sang du Sauveur. Aux yeux de saint Pierre Damien, Collectanea in Velus Testamentum, In Num., c. i, jP. L., t. cxlv, col. 1034-1035, Aaron et ses fils représentent les pontifes de la loi nouvelle, et les lévites, les clercs. Ceux-ci sont séparés des laïques et destinés au ministère sacré, quand ils sont offerts â leurs pontifes pour l’ordination. Pour Richard de Saint-Victor, Adnotatio in Ps.xcvui, P. L., t. exevi, col. 331, Aaron, dont les principales fonctions étaient de rendre Dieu propice par la prière et le sacrifice, représente le nouveau sacerdoce qui doit pleinement apaiser le Seigneur. Philippe de Harveng, De dignitate clericorum, c. ii, P. L., t. cem, col. 669, retrouvait dans Aaron et ses fils toute la hiérarchie catholique, Aaron figurait les évêques, ses fils les prêtres et les lévites les simples clercs. Tous étaient choisis parmi le peuple chrétien ; une fois qu’ils en avaient été séparés, ils devaient mener une vie sainte. Rupert, Comment, in Matlh., l. III, P. L., t. clxviii, col. 1368-1369, avait découvert un aspect nouveau. Avant de remplir les fonctions sacerdotales, Aaron était obligé de se purifier et de prendre ses ornements sacrés. Il était ainsi la figure du souverain et véritable prêtre, Jésus-Christ, qui au début de son ministère avait voulu être baptisé par saint Jean-Baptiste.

3° Dans l’iconographie chrétienne. —

Nous ne connaissons pas d’images antiques reproduisant le caractère typique d’Aaron. Signalons seulement qu’à Rome, au XVIe siècle, on a représenté symboliquement le sacerdoce chrétien par la verge d’Aaron qui fleurit au milieu de verges desséchées. En 1610, L. Gauthier gravait, pour le frontispice de la Royale Prestrise de Pierre de Besse, les deux sacerdoces de l’ancienne et de la nouvelle loi, Aaron, avec l’encensoir, regale sacerdotium, et un pape, tenant d’une main l’ostensoir et de l’autre la croix à triple croisillon. Mgr X. Barbier de Montault, Traité d’iconographie chrétienne, in-8o Paris, 1890, t. I, p. 325 ; t. ii, p. 47.

C’est ainsi que s’est toujours conservé et que s’est développé dans des directions un peu divergentes le caractère figuratif du sacerdoce d’Aaron. Le grand-prêtre Juif dans diverses circonstances de sa vie et de son ministère a représenté tantôt directement le souverain prêtre de la loi nouvelle, Jésus-Christ, tantôt les différents ministres du sacerdoce chrétien qui participent tous aux pouvoirs et aux grâces du Verbe incarné, tout-puissant médiateur entre Dieu et les hommes.

E. Mangenot.

Dictionnaire de théologie catholique. Texte établi par Alfred Vacant et Eugène Mangenot, Letouzey et Ané, 1909 (Tome 1.1 : AARON — APOLLINAIRE, p. 1-2-10).

SOURCE : https://fr.wikisource.org/wiki/Dictionnaire_de_th%C3%A9ologie_catholique/Aaron

Aaron's Rod Has Sprouted, by Hesdin of Amiens, illumination from a "Biblia Pauperum" (Bible of the Poor) (manuscript "Den Haag, MMW, 10 A 15") at the Museum Meermanno Westreenianum, The Hague


Aaron

On ne sait guère d'où vient le nom d'Aaron, peut-être d'Égypte comme celui de Moïse, dont, selon la Bible, Aaron aurait été le frère. Les traditions le concernant doivent être soumises à la critique et bien discernées l'une par rapport à l'autre. La figure postexilique d'Aaron est plus complexe et plus élaborée que celle d'avant l'Exil. Dans les divers récits du Pentateuque, le nom d'Aaron est souvent joint à celui de Moïse. On sait comment, en l'absence trop prolongée de ce dernier, il fabriqua un Veau d'or et un autel à la demande du peuple (Ex., XXXII). Et il partagea l'incrédulité de Moïse auprès des eaux de Mériba, ce qui lui valut, à lui aussi, de ne pas entrer dans la Terre promise. L'Haggadah juive tardive s'efforça de blanchir la mémoire d'Aaron en réinterprétant, en des récits populaires et légendaires que l'on repère chez Flavius Josèphe et dans les midrashim, les faits malheureux que certaines pages bibliques lui imputent.

Dans la tradition postérieure et théologiquement élaborée de la Bible, Aaron apparaît comme l'éponyme de l'important groupe sacerdotal, « les fils d'Aaron » (Ex., XXVIII) et comme le premier grand prêtre d'Israël (Ex., XXXIX). Dans les psaumes CXV et CXVIII, l'ensemble des prêtres est appelé « la maison d'Aaron ». Ce caractère de fondateur sacerdotal du personnage d'Aaron, au demeurant mystérieux historiquement, trouva un double écho marquant quelques siècles plus tard : d'une part, dans le messianisme des qumrānites (et ensuite des karaïtes), qui attendaient à la fois un Messie sacerdotal (« d'Aaron ») et un Messie royal (« d'Israël ») ; d'autre part, chez les chrétiens, qui firent d'Aaron le type même du Christ-prêtre : l'Épître aux Hébreux (V, VII et VIII) voit en lui l'image imparfaite, dans l'Ancienne Alliance, du sacerdoce que le Christ portera à sa perfection « selon l'ordre de Melchisédech » dans la Nouvelle Alliance. Influencés par cette distinction, les mormons l'ont reprise à leur façon dans leur hiérarchie, en posant, au-dessus d'un sacerdoce inférieur, celui d'Aaron, la fonction de grand prêtre « selon l'ordre de Melchisédech ».

—  André PAUL

SOURCE : https://www.universalis.fr/encyclopedie/aaron/

Aaron in priestly garments, from the Tabernacle or Temple painting in the Dura-Europos synagogue


AARON (אהרון, Aharon), premier grand prêtre des Juifs, frère aîné de Moïse, fils d’Amram et de Jochabed, de la tribu de Lévi, naquit en Égypte vers 1574 avant J.-C, et mourut dans le désert sur la montagne de Thor, à l’âge de 122 ans, en 1452 avant J.-C. Il seconda Moïse dans toutes ses entreprises pour délivrer le peuple hébreu, et reçut le titre de grand prêtre au pied du mont Sinaï, peu de temps après la sortie d’Égypte. Il porta le premier l’ephod, espèce de robe courte, sans manches, symbole de l’union des vertus sacerdotales. Son élévation fit beaucoup de jaloux, et excita une révolte qui ne put être apaisée que par un miracle. Pendant que Moïse était sur le mont Sinaï, Aaron céda aux instances des Israélites, qui demandaient un veau d’or pour l’adorer. Dans le désert de Gadès, il douta de la toute-puissance de Dieu et de l’exécution du miracle promis à Moïse. En punition de son incrédulité, il fut condamné à ne point voir la terre promise. La dignité de grand-prêtre passa à son fils Éléazar, puis à ses descendants en ligne directe. Les Juifs modernes croient qu’il existe encore des descendants d’Aaron : ils les nomment, en hébreu, Kohanim כהנים, c’est-à-dire prêtres.

Exod., chap. 4.6, 7, 8, 29 et 32. — Levitic., 9. — Joseph., Antiq., 1, 2, 3 et 4. — Lactance, De vera Sapient, lib. IV. — Seldenus, De Diis Syris.

Jean-Chrétien-Ferdinand Hoefer. Nouvelle Biographie générale. Firmin-Didot, 1852 (1, p. 5-6).

SOURCE : https://fr.wikisource.org/wiki/Nouvelle_Biographie_g%C3%A9n%C3%A9rale/Aaron_(aharon)

Aaron incenses the Ark of the Covenant, Collections of the Museu Alberto Sampaio Aarão, Portugal, Alberto Sampaio Museum


Saint Aaron the Patriarch

Memorial

1 July

4 September on some calendars

Profile

Great-grandson of Levi, son of Jacob, brother of Moses. Spokesman to Pharoah for Moses. One of the leaders of the people Israel in the desert. Caused the casting of the golden calf which the Israelites worshiped in the wilderness (Exodus 32). The rod of Aaron blossomed as a sign that he had been chosen by God to be first high priest of the Old Law. Not allowed to enter the Promised Land.

Died

on Mount Hor

Canonized

Pre-Congregation

Patronage

button makers

Representation

man with a rod in flower, a censer and a Jewish mitre

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

Encyclopaedia Biblica

Encyclopaedia Britannica

New Catholic Dictionary

Roman Martyrology

The True Aaron, by John Newton

books

A Biographical Dictionary of the Saints, by Father Frederick George Holweck

Liturgical Dictionary, by Brother Alexius Hoffmann, O.S.B.

New Catholic Encyclopedia

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Christian Iconography

Encyclopedia Com

images

Santi e Beati

Wikimedia Commons

webseiten auf deutsch

Bonifatiuswerk

Ökumenisches Heiligenlexikon

Stadlers Heiligen-Lexikon

Vollständiges Heiligen-Lexikon

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

Padre Felipe Santos Campaña SDB

fonti in italiano

Martirlogio Romano2004 edizione

Santi e Beati

MLA Citation

“Saint Aaron the Patriarch“. CatholicSaints.Info. 23 April 2024. Web. 30 June 2024. <https://catholicsaints.info/saint-aaron-the-patriarch/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-aaron-the-patriarch/

Jerónimo Cosida  (1510–1592), El profeta Aarón, circa 1574, 150 x 58, Saragossa Museum


New Catholic Dictionary – Aaron the Patriarch

Profile

Brother of Moses and high priest of the Old Law; chosen by Moses to be his spokesman before Pharoah (Exodus 4, 7, 8). He caused the casting of the golden calf which the Israelites worshiped in the wilderness (Exodus 32), but at the prayer of Moses he was spared the fate of the three thousand worshipers (Deuteronomy 9). The rod of Aaron blossomed as a sign that he had been chosen by God to be first high priest (Leviticus 8). He was not allowed to enter the Land of Promise, but died on Mount Hor (Numbers 20). His son Eleazar and descendants, Aaronites, were consecrated as an hereditary priesthood.

MLA Citation

“Aaron the Patriarch”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info. 3 September 2017. Web. 1 July 2020. <https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-aaron-the-patriarch/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-aaron-the-patriarch/

François Donné, Le grand prêtre Aaron,1834, chapelle Saint-Louis de la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Nantes (44).

François Donné, Le grand prêtre Aaron,1834, chapelle Saint-Louis de la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Nantes (44).


Aaron: The Iconography

THE FIRST HIGH PRIEST OF THE ISRAELITES Aaron was the brother of Moses and high priest of the Israelites, charged with offering intercessory sacrifices on their behalf. In the latter function, he was taken in Christian typology to be a type of Christ.

In the statue at right Aaron is dressed as prescribed in Exodus 28: the breastplate with 12 stones, secured by gold chains and worn over the ephod, and the mitre with the gold plate and Hebrew inscription declaring "Holiness to the Lord."

One thing he does not wear here is the "holy crown" of Exodus 29:6. In other art, that crown has a pair of high horns that curve in toward each other (example).

In the statue shown at left, the vessel with the flame at Aaron's left foot should be the censer for the incense offering prescribed in Exodus 30:6-9. Also see Numbers 16:46: "Moses said to Aaron: Take the censer, and putting fire in it from the altar, put incense upon it, and go quickly to the people to pray for them: for already wrath is gone out from the Lord, and the plague rageth." Typologically, this intercessory role relates to Christ's reconciliation of mankind with the Father. For example, an 11th-century portable altar bears several images of intercessory sacrifices that anticipate that of Christ and, by extension, that of the Christian liturgy. In one of the images on the altar we see Aaron wielding his censer and wearing his "holy crown." As late as the 19th century, an altarpiece in Montreal includes his sacrifice of a lamb among four Old Testament episodes believed to prefigure the sacrifice of Christ on the Cross and in the Mass. The sculptures flank a larger sculpture group of the Crucifixion.

Some of the incidents from Exodus in which one is likely to see Aaron include the Fall of Manna (see Moses), his investiturehis brief challenge to Moses' authority, and the brass serpent.

Prepared in 2014 by Richard Stracke, Emeritus Professor of English

SOURCE : https://www.christianiconography.info/aaron.html

Moses and Aaron with the Tablets of the Law, 1692, 99 x 78, Jewish Museum, London


Book of Saints – Aaron – 1 July

Article

(Saint) High Priest of the Old Law. (July 1) (15th cent. B.C.) The great grandson of Levi, son of Jacob, and the first of the Jewish High Priests, to which office he was appointed by God Himself. He was the brother of Moses, the Hebrew Lawgiver, with whom he shared the leadership of the people of Israel. Like Moses, he never entered the land of Promise ; but died on Mount Hor, on the borders of Edom. He was succeeded by his son Eliezer (B.C. 1471) In art he is represented with a rod in flower, a censer and a Jewish mitre. The Book of Exodus contains all that we know concerning him.

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Aaron”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 5 June 2018. Web. 1 July 2020. <http://catholicsaints.info/book-of-saints-/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-aaron-1-july/

Biserica de lemn Adormirea Maicii Domnului din Răstolțu Deșert, comuna Agrij, județul Sălaj


Aaron

Brother of Moses, and High Priest of the Old Law.

Life

Altogether different views are taken of Aaron's life, according as the Pentateuch, which is the main source on the subject, is regarded as one continuous work, composed by Moses or under his supervision — hence most trustworthy in the narration of contemporary events — or as a compilation of several documents of divers origins and dates, strung together, at a late epoch, into the present form. The former conception, supported by the decisions of the Biblical Commission, is held by Catholics at large; many independent critics adopt the latter. We shall study this part of the subject under this twofold aspect, although dwelling longer, as is meet, on the former.

Traditional Catholic standpoint

According to 1 Chronicles 6:1-3, Aaron (the signification of whose name is unknown) was the great-grandson of Levi, and the second of the children of Amram and Jochabed, Mary being the eldest and Moses the youngest. From Exodus 7:7, we learn that Aaron was born eighty-three, and Moses eighty years, before the Exodus. It may be admitted, however, that this pedigree is probably incomplete, and the age given perhaps incorrect.

We know nothing of Aaron's life prior to his calling. The first mention of his name occurs when Moses, during the vision on Mount Horeb, was endeavouring to decline the perilous mission imposed upon him, on the plea that he was slow of speech and lacking in eloquence. Yahweh answered his objection, saying that Aaron the Levite, who was endowed with eloquence, would be his spokesman. About the same time Aaron also was called from on high. He then went to meet Moses, in order to be instructed by him in the designs of God; then they assembled the ancients of the people, and Aaron, who worked miracles to enforce the words of his divine mission, announced to them the good tidings of the coming freedom (Exodus 4). To deliver God's message to the King was a far more laborious task. Pharao harshly rebuked Moses and Aaron, whose interference proved disastrous to the Israelites (Exodus 5). These latter, overburdened with the hard work to which they were subjected, bitterly murmured against their leaders. Moses in turn complained before God, who replied by confirming his mission and that of his brother. Encouraged by this fresh assurance of Yahweh's help, Moses and Aaron again appeared before the King at Tanis (Psalm 77:12), there to break the stubbornness of Pharao's will by working the wonders known as the ten plagues. In these, according to the sacred narrative, the part taken by Aaron was most prominent. Of the ten plagues, the first three and the sixth were produced at his command; both he and his brother were each time summoned before the King, both likewise received from God the last instructions for the departure of the people, to both was, in later times, attributed Israel's deliverance from the land of bondage; both finally repeatedly became the target for the complaints and reproaches of the impatient and inconsistent Israelites.

When the Hebrews reached the desert of Sin, tired by their long march, fearful at the thought of the coming scarcity of food, and perhaps weakened already by privations, they began to regret the abundance of the days of their sojourn in Egypt, and murmured against Moses and Aaron. But the two leaders were soon sent by God to appease their murmuring by the promise of a double sign of the providence and care of God for His people. Quails came up that same evening, and the next morning the manna, the new heavenly bread with which God was to feed His people in the wilderness, lay for the first time round the camp. Aaron was commanded to keep a gomor of manna and put it in the tabernacle in memory of this wonderful event. This is the first circumstance in which we hear of Aaron in reference to the tabernacle and the sacred functions (Exodus 16). At Raphidim, the third station after the desert of Sin, Israel met the Amalecites and fought against them. While the men chosen by Moses battled in the plain, Aaron and Hur were with Moses on the top of a neighbouring hill, whither the latter had betaken himself to pray, and when he "lifted up his hands, Israel overcame: but if he let them down a little, Amalec overcame. And Moses' hands were heavy: so they took a stone, and put under him and he sat on it: and Aaron and Hur stayed up his hands on both sides" until Amalec was put to flight (Exodus 17). In the valley of Mount Sinai the Hebrews received the Ten Commandments; then Aaron, in company with seventy of the ancients of Israel, went upon the mountain, to be favoured by a vision of the Almighty, "and they saw the God of Israel: and under his feet as it were a work of sapphire stone, and as the heaven when clear." Thereupon Moses, having entrusted to Aaron and Hur the charge of settling the difficulties which might arise, went up to the top of the mountain.

His long delay finally excited in the minds of the Israelites the fear that he had perished. They gathered around Aaron and requested him to make them a visible God that might go before them. Aaron said: "Take the golden earrings from the ears of your wives, and your sons and daughters, and bring them to me." When he had received them, he made of them a molten calf before which he built up an altar, and the children of Israel were convoked to celebrate their new god. What was Aaron's intention in setting up the golden calf? Whether he and the people meant a formal idolatry, or rather wished to raise up a visible image of Yahweh their deliverer, has been the subject of many discussions; the texts, however, seem to favour the latter opinion (cf. Exodus 32:4). Be this as it may, Moses, at God's command, came down from the mountain in the midst of the celebration — at the sight of the apparent idolatry, filled with a holy anger, he broke the Tables of the Law, took hold of the idol, burnt it and beat it to powder, which he strewed into the water. Then, addressing his brother as the real and answerable author of the evil: "What," said he, "has this people done to thee, that thou shouldst bring upon them a most heinous sin?" (Exodus 32:21). To this so well deserved reproach, Aaron made only an embarrassed answer, and he would undoubtedly have undergone the chastisement for his crime with the three thousand men (so with the best textual authority, although the Vulgate reads three and twenty thousand) that were slain by the Levites at Moses' command (Exodus 32:28), had not the latter prayed for him and allayed God's wrath (Deuteronomy 9:20).

In spite of the sinGod did not alter the choice he had made of Aaron (Hebrews 5:4) to be Israel's first High Priest. When the moment came, Moses consecrated him, according to the ritual given in Exodus 29, for his sublime functions; in like manner Nadab, Abiu, Eleazar, and Ithamar, Aaron's sons he devoted to the divine service. What the high priesthood was, and by what rites it was conferred we shall see later. The very day of Aaron's consecrationGod, by an awful example, indicated with what perfection sacred functions ought to be performed. At the incense-offering, Nadab and Abiu put strange fire into the censers and offered it up before the Lord, whereupon a flame, coming out from the Lord, forthwith struck them to death, and they were taken away from before the sanctuary vested with their priestly garments and cast forth out of the camp. Aaron, whose heart had been filled with awe and sorrow at this dreadful scene, neglected also an important ceremony; but his excuse fully satisfied Moses and very likely God Himself, for no further chastisement punished his forgetfulness (Leviticus 10Numbers 3:426:61).

In Leviticus 16 we see him perform the rites of the Day of Atonement — in like manner, to him were transmitted the precepts concerning the sacrifices and sacrificers (Leviticus 172122). A few months later, when the Hebrews reached Haseroth, the second station after Mount Sinai, Aaron fell into a new fault. He and Mary "spoke against Moses, because of his wife the Ethiopian. And they said: Hath the Lord spoken by Moses only?" (Numbers 12). From the entire passage, especially from the fact that Mary alone was punished, it has been surmised that Aaron's sin was possibly a mere approval of his sister's remarks; perhaps also he imagined that his elevation to the high priesthood should have freed him from all dependence upon his brother. However the case may be, both were summoned by God before the tabernacle, there to hear a severe rebuke. Mary, besides, was covered with leprosy; but Aaron, in the name of both, made amends to Moses, who in turn besought God to heal Mary. Moses' dignity had been, to a certain extent, disowned by Aaron. The latter's prerogatives likewise excited the jealousy of some of the sons of Ruben; they roused even the envy of the other Levites. The opponents, about two hundred and fifty in number, found their leaders in Core, a cousin of Moses and of Aaron, Dathan, Abiron, and Hon, of the tribe of Ruben. The terrible punishment of the rebels and of their chiefs, which had at first filled the multitude with awe, soon roused their anger and stirred up a spirit of revolt against Moses and Aaron who sought refuge in the tabernacle. As soon as they entered it "the glory of the Lord appeared. And the Lord said to Moses: Get you out from the midst of this multitude, this moment will I destroy them" (Numbers 16:43-45). And, indeed, a burning fire raged among the people and killed many of them. Then again, Aaron, at Moses' order, holding his censer in his hand, stood between the dead and the living to pray for the people, and the plague ceased.

The authority of the Supreme Pontiff, strongly confirmed before the people, very probably remained thenceforth undiscussed. God, nevertheless, wished to give a fresh testimony of His favour. He commanded Moses to take and lay up in the tabernacle the rods of the princes of the Twelve Tribes, with the name of every man written upon his rod. The rod of Levi's tribe should bear Aaron's name: "whomsoever of these I shall choose," the Lord had said "his rod shall blossom." The following day, when they returned to the tabernacle, they "found that the rod of Aaron . . . was budded: and that the buds swelling it had bloomed blossoms, which, spreading the leaves were formed into almonds." All the Israelites, seeing this, understood that Yahweh's choice was upon Aaron, whose rod was brought back into the tabernacle as an everlasting testimony. Of the next thirty-seven years of Aaron's life, the Bible gives no detail; its narrative is concerned only with the first three and the last years of the wandering life of the Hebrews in the desert, but from the events above described, we may conclude that the life of the new pontiff was passed unmolested in the performance of his sacerdotal functions.

In the first month of the thirty-ninth year after the Exodus, the Hebrews camped at Cades, where Mary, Aaron's sister, died and was buried. There the people were in want of water and soon murmured against Moses and Aaron. Then God said to Moses: "Take the rod, and assemble the people together thou and Aaron thy brother, and speak to the rock before them, and it shall yield waters" (Numbers 20:8). Moses obeyed and struck the rock twice with the rod, so that there came forth water in great abundance. We learn from Psalm 105:33, that Moses in this circumstance was inconsiderate in his words, perhaps when he expressed a doubt as to whether he and Aaron could bring forth water out of the rock. Anyway God showed himself greatly displeased at the two brothers and declared that they would not bring the people into the Land of Promise. This divine word received, four months later, its fulfilment in Aaron's case. When the Hebrews reached Mount Hor, on the borders of Edom, God announced to Moses that his brother's last day had come, and commanded him to bring him up on the mountain. In sight of all the people, Moses went up with Aaron and Eleazar. Then he stripped Aaron of all the priestly garments wherewith he vested Eleazar, and Aaron died. Moses then came down with Eleazar and all the multitude mourned for Aaron thirty days. Mussulmans honour on Djebel Nabi-Haroun a monument they call Aaron's tomb, the authenticity of this sepulchre, however, is not altogether certain.

By his marriage with Elizabeth Nahason's sister four sons were born to Aaron. The first two, Nadab and Abiu, died without leaving posterity, but the descendants of the two others, Eleazar and Ithamar, became very numerous. None of them, however, honoured Aaron's blood as much as John the Baptist, who besides being the Precursor of the Messias, was proclaimed by the Word made Flesh "the greatest among them that are born of women" (Matthew 11:11).

Independent standpoint

Aaron's history takes on an entirely different aspect when the various sources of the Pentateuch are distinguished and dated after the manner commonly adopted by independent critics. As a rule it may be stated that originally the early Judean narrative (J) did not mention Aaron — if his name now appears here and there in the parts attributed to that source, it is most likely owing to an addition by a late redactor. There are two documents, principally, that speak of Aaron. In the old prophetic traditions circulating among the Ephraimites (E) Aaron figured as a brother and helper of Moses. He moves in the shadow of the latter, in a secondary position, as, for instance, during the battle against Amalec; with Hur, he held up his brother's hands until the enemy was utterly defeated. To Aaron, in some passages, the supreme authority seems to have been entrusted, in the absence of the great leader, as when the latter was up on Mount Sinai; but his administration proved weak, since he so unfortunately yielded to the idolatrous tendencies of the people. According to the document in question, Aaron is neither the pontiff nor the minister of prayer. It is Moses who raises his voice to God at the tabernacle (Exodus 33:7-10), and we might perhaps understand from the same place (Exodus 33:11) that Josue, not Aaron, ministers in the tent of meeting; in like manner, Josue, not Aaron, goes up with Moses on Mount Sinai, to receive the stone Tables of the Law (Exodus 24:13).

In the Priestly narratives (P) Aaron, on the contrary, occupies a most prominent place — there we learn, indeed, with Aaron's pedigree and age, almost all the above-narrated particulars, all honourable for Moses' brother, such, for instance, as the part played by Aaron in the plagues, his role in some memorable events of the desert life, as the fall of the manna, the striking of water from the rock, the confirmation of the prerogatives of his priesthood against the pretensions of Core and the others, and, finally, the somewhat mysterious relation of his death, as it is found in Numbers 20. From this analysis of the sources of his history Aaron's great personality has undoubtedly come out belittled, chiefly because of the reputation of the writer of the Priestly narrative; critics charge him with caste prejudices and an unconcealed desire of extolling whatever has reference to the sacerdotal order and functions, which too often drove him to exaggerations, upon which history can hardly rely, and even to forgeries.

Priesthood

Whatever opinion they adopt with regard to the historical value of all the traditions concerning Aaron's life, all scholars, whether Catholics or independent critics, admit that in Aaron's High Priesthood the sacred writer intended to describe a model, the prototype, so to say, of the Jewish High PriestGod, on Mount Sinai, instituting a worship, did also institute an order of priests. According to the patriarchal customs, the first born son in every family used to perform the functions connected with God's worship. It might have been expected, consequently, that Ruben's family would be chosen by God for the ministry of the new altar. According to the biblical narrative, it was Aaron, however, who was the object of Yahweh's choice. To what jealousies this gave rise later, has been indicated above. The office of the Aaronites was at first merely to take care of the lamp that should ever burn before the veil of the tabernacle (Exodus 27:21). A more formal calling soon followed (28:1). Aaron and his sons, distinguished from the common people by their sacred functions, were likewise to receive holy vestments suitable to their office. When the moment had come, when the tabernacle, and all its appurtenances, and whatever was required for Yahweh's worship were ready Mosespriest and mediator (Galatians 3:19), offered the different sacrifices and performed the many ceremonies of the consecration of the new priests, according to the divine instructions (Exodus 29), and repeated these rites for seven days, during which Aaron and his sons were entirely separated from the rest of the people. When, on the eighth day, the High Priest had inaugurated his office of sacrificer by killing the victims, he blessed the people, very likely according to the prescriptions of Numbers 6:24-26, and, with Moses, entered into the tabernacle so as to take possession thereof. As they "came forth and blessed the people. And the glory of the Lord appeared to all the multitude: And behold a fire, coming forth from the Lord, devoured the holocaust, and the fat that was upon the altar: which when the multitude saw, they praised the Lord, falling on their faces" (Leviticus 9:23, 24). So was the institution of the Aaronic priesthood inaugurated and solemnly ratified by God.

According to Wellhausen's just remarks, Aaron's position in the Law with regard to the rest of the priestly order is not merely superior, but unique. His sons and the Levites act under his superintendence (Numbers 3:4), he alone is the one fully qualified priest; he alone bears the Urim and Thummin and the Ephod — he alone is allowed to enter the Holy of Holies, there to offer incense (Leviticus 23:27) once a year on the great Day of Atonement. In virtue of his spiritual dignity as the head of the priesthood he is likewise the supreme judge and head of the theocracy (Numbers 27:21 - Deuteronomy 17). He alone is the answerable mediator between the whole nation and God, for this cause he bears the names of the Twelve Tribes written on his breast and shoulders; his trespasses involve the whole people in guilt, and are atoned for as those of the whole people, while the princes, when their sin offerings are compared with his, appear as mere private persons (Leviticus 4:3, 13, 22; 9:716:6). His death makes an epoch; it is when the High Priest, not the King, dies, that the fugitive slayer obtains his amnesty (Numbers 35:28). At his investiture he receives the chrism like a king and is called accordingly the anointed priest, he is adorned with a diadem and tiara like a king (Exodus 28), and like a king, too, he wears the purple, except when he goes into the Holy of Holies (Leviticus 16:4).

Aaron, first High Priest of the Old Law, is most naturally a figure of Jesus Christ, first and sole Sovereign Priest of the New Dispensation. The writer of the Epistle to the Hebrews was the first to set off the features of this parallel, indicating especially two points of comparison. First, the calling of both High Priests: "Neither doth any man take the honour to himself, but he that is called by God as Aaron was. So Christ also did not glorify himself, that he might be made a high priest, but he that said unto him: Thou art my Son, this day have I begotten thee" (Hebrews 5:4-5). In the second place, the efficacy and duration of both the one and the other priesthood. Aaron's priesthood is from this viewpoint inferior to that of Jesus Christ. If indeed, the former had been able to perfect men and communicate to them the justice that pleases God, another would have been useless. Hence its inefficacy called for a new one, and Jesus' priesthood has forever taken the place of that of Aaron (Hebrews 7:11-12)

Souvay, Charles. "Aaron." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert Appleton Company, 1907. 1 Jul. 2020 <http://www.newadvent.org/cathen/01003a.htm>.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2023 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/01003a.htm

Print shows Aaron, half-length portrait, facing left, holding incense censer. Lithograph, hand-colored, circa 1874


Encyclopaedia Biblica – Aaron

Article

1. In P.

In the post-exilic parts of the OT (including Ezra, Neh., Ch., and for our present purpose some of the Psalms) Aaron is the ancestor of all lawful priests, [1] and himself the first and typical high-priest. This view is founded upon the priestly document in the Hexateuch, according to which Aaron, the elder brother of Moses, took a prominent part, as Moses’ prophet or interpreter, in the negotiations with Pharaoh, and was ultimately, together with his sons, consecrated by Moses to the priesthood. The rank and influence which are assigned to him are manifestly not equal to those of Moses, who stood to Pharaoh as a god (Ex. 7 1). He does, indeed, perform miracles before Pharaoh—he changes his rod into a serpent which swallows up the rods, similarly transformed, of the Egyptian sorcerers; and with the same rod he changes the waters of Egypt into blood, and brings the plagues of frogs and lice—but the order to execute the marvel is in each case communicated to him through Moses (Ex.7 f.). It is Moses, not Aaron, who disables the sorcerers by boils {Ex.9 8 f.), and causes the final destruction of the Egyptians in the Red Sea (14 15-18). Through his consecration by Moses, Aaron became ‘the priest’ (so usually) or, as he is elsewhere called, ‘the anointed priest’ (Lev. 43 5 16 6 15) or ‘the high-priest’ (Lev. 21 10 Nu. 35 25 28). His sons, representing the common priests, act under him (Nu. 3 4). As high-priest he has splendid vestments, different from those of his sons (Ex. 28); he alone is anointed (Ex.29 7) [2]; he alone, once a year, can enter the holy of holies (Lev. 16). He is the great representative of the tribe of Levi; and his rod, unlike the rods taken to represent the other tribes, buds miraculously, and is laid up for ever by the ark (Nu. 17 6 f. [21 f.]). Within this tribe, however, it is only the direct descendants of Aaron who may approach the altar, so that Korah the Levite, when he claims the power of the priesthood, is consumed by fire from Yahwè (Nu. 16 35). Aaron occasionally receives the law directly from Yahwè (Nu. 18). Even his civil authority is great, for he, with Moses, numbers the people (Nu. 1 3 17), and it is against him as well as against Moses that the rebellion of the Israelites is directed (Ex. l6 2 Nu. 14 2 5 26 16 3). This authority would have been greater but for the exceptional position of Moses, for in the priestly portions of Joshua the name of Eleazar (q.v. i), the next high-priest, is placed before that of Joshua. The ‘priestly’ writer mentions only one blot in the character of Aaron : viz., that in some way, which cannot be clearly ascertained in the present state of the text, he rebelled against Yahwè in the wilderness of Zin, when told to ‘speak to the rock’ and bring forth water (Nu. 2O 12). In penalty he dies, outside Canaan, at Mount Hor, on the borders of Edom (v. 22 f.).

2. In earlier writers.

As we ascend to the exilic and pre-exilic literature, Aaron is still a prominent figure; but he is no longer either the high-priest or the ancestor of all legitimate priests. Ezekiel traces the origin of the priests at Jerusalem no farther back than to Zadok (q.v. 1, § 3) in Solomon’s time. Dt. 10 6 (which mentions Aaron’s death, not at Hor but at Moserah, and the fact that Eleazar succeeded him in the priesthood) is generally and rightly regarded as an interpolation. In Mic. 6 4 (time of Manasseh?) Aaron is mentioned between Moses and Miriam as instrumental in the redemption of Israel.

3. In E.

In the Elohistic document of the Hexateuch (E) he is mentioned as the brother of Miriam the prophetess (Ex. 15 20; for other references to him see Ex. 17 12 24 1 9 10 14, Nu. 12 1); but it is Joshua, not Aaron, who is the minister of Moses in sacred things, and keeps guard over the tent of meeting (Ex. 33 11), and ‘young men of the children of Israel’ offer sacrifice, while the solenm act of sprinkling the blood of the covenant is reserved for Moses (Ex.24 5 6). Aaron, however, seems to have counted in the mind of E as the ancestor of the priests at ‘the hill of Phinehas’ (Josh. 24 33) and perhaps of those at Bethel. At all events, the author of a section added in a later edition of E speaks of Aaron as yielding to the people while Moses is absent on Mount Horeb, and taking the lead in the worship of Yahwè under the form of a golden calf. The narrator, influenced by prophetic teaching, really means to attack the worship carried on at the great sanctuary of Bethel, and looks back to the destruction of Samaria by the Assyrians in 721 as Yahwè’s ‘visitation’ of the idolatrous worship maintained in N. Israel (Ex. 32 ; see especially v. 34).

4. In J.

It is extremely probable that Aaron’s name was absent altogether from the earliest document of the Hexateuch (J) in its original form. In it Aaron appears only to disappear. For example, according to our present text, Pharaoh sends for Moses and Aaron that they may entreat Yahwè to remove the plague of frogs ; but in the course of the narrative Aaron is ignored, and the plague is withdrawn simply ‘at the word of Moses’ (Ex. 8 8-15 a [4-11 a]). Apparently, therefore, the name of Aaron has been introduced here and there into J by the editor who united it to E (cp Exodus, § 3 n.). If that is so we may perhaps agree with Oort that the legend of Aaron belonged originally to the ‘house of Joseph,’ which regarded Aaron as the ancestor of the priests of Bethel, and that single members of this clan succeeded, in spite of Ezekiel, in obtaining recognition as priests at Jerusalem. So, doubtfully, Stade (GVI i. 583), who points out that no strict proof of this hypothesis can be offered.

As to the derivation of ‘Aaron,’ Redslob’s ingenious conjecture that it is but a more flowing pronunciation of hā’ārōn, ‘the ark,” is worth considering only if we can regard Aaron as the mythical ancestor of the priests of Jerusalem (bnē hā’ārōn = bnē Aharōn).

MLA Citation

“Aaron”. Encyclopaedia Biblica, 1899. CatholicSaints.Info. CatholicSaints.Info. 5 June 2018. Web. 1 July 2020. <https://catholicsaints.info/encyclopaedia-biblica-aaron/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/encyclopaedia-biblica-aaron/

Пророк Аарон. Пророческий чин из главного иконостаса ц. Иоанна Златоуста в Коровниках в Ярославле. Ок. 1654 г. Ярославский историко-архитектурный и художественный музей заповедник, Ярославль, Россия

Prophet Aaron, circa 1654, John in Korovniki church, Yaroslavl


Encyclopedia Britannica – Aaron

Article

Aaron, the traditional founder and head of the Jewish priesthood, who, in company with Moses, led the Israelites out of Egypt. The greater part of his life-history is preserved in late Biblical narratives, which carry back existing conditions and beliefs to the time of the Exodus, and find a precedent for contemporary hierarchical institutions in the events of that period. Although Aaron was said to have been sent by Yahweh (Jehovah) to meet Moses at the “mount of God” (Horeb, Ex. iv. 27), he plays only a secondary part in the incidents at Pharaoh’s court. After the “exodus” from Egypt a striking account is given of the vision of the God of Israel vouchsafed to himand to his sons Nadab and Abihu on the same holy mount (Ex. xxiv. 1 seq. 9-11), and together with Hur he was at the side of Moses when the latter, by means of his wonder-working rod, enabled Joshua to defeat the Amalekites (xvii. 8-16). Hur and Aaron were left in charge of the Israelites when Moses and Joshua ascended the mount to receive the Tables of the Law (xxiv. 12-15), and when the people, in dismay at the prolonged absence of their leader, demanded a god, it was at the instigation of Aaron that the golden calf was made. This was regarded as an act of apostasy which, according to one tradition, led to the consecration of the Levites, and almost cost Aaron his life (cp. Deut. ix. 20). The incident paves the way for the account of the preparation of the new tables of stone which contain a series of laws quite distinct from the Decalogue (Ex. xxxiii. seq.). Kadesh, and not Sinai or Horeb, appears to have been originally the scene of these incidents (Deut. xxxiii. 8 seq. compared with Ex. xxxii. 26 sqq.), and it was for some obscure offence at this place that both Aaron and Moses were prohibited from entering the Promised Land (Num. xx.). In what way they had not “sanctified” (an allusion in the Hebrew to Kadesh “holy”) Yahweh is quite uncertain, and it would appear that it was for a similar offence that the sons of Aaron mentioned above also met their death (Lev. x. 3; cp. Num. xx. 12, Deut. xxxii. 51). Aaron is said to have died at Moserah (Deut. x. 6), or at Mt. Hor; the latter is an unidentified site on the border of Edom (Num. xx. 23, xxxiii. 37; for Moserah see ib. 30-31), and consequently not in the neighbourhood of Petra, which has been the traditional scene from the time of Josephus.

Several difficulties in the present Biblical text appear to have arisen from the attempt of later tradition to find a place for Aaron in certain incidents. In the account of the contention between Moses and his sister Miriam (Num. xii.), Aaron occupies only a secondary position, and it is very doubtful whether he was originally mentioned in the older surviving narratives. It is at least remarkable that he is only thrice mentioned in Deuteronomy (ix. 20, x. 6, xxxii. 50). The post-exilic narratives give him a greater share in the plagues of Egypt, represent him as high-priest, and confirm his position by the miraculous budding of his rod alone of all the rods of the other tribes (Num. xvii). The latter story illustrates the growth of the older exodus-tradition along with the development of priestly ritual: the old account of Korah’s revolt against the authority of Moses has been expanded, and now describes (a) the divine prerogatives of the Levites in general, and (b) the confirmation of the superior privileges of the Aaronites against the rest of the Levites, a development which can scarcely be earlier than the time of Ezekiel (xliv. 15 seq.).

Aaron’s son Eleazar was buried in an Ephraimite locality known after the grandson as the “hill of Phinehas” (Josh. xxiv. 33). Little historical information has been preserved of either. The name Phinehas (apparently of Egyptian origin) is better known as that of a son of Eli, a member of the priesthood of Shiloh, and Eleazar is only another form of Eliezer the son of Moses, to whose kin Eli is said to have belonged. The close relation between Aaronite and Levitical names and those of clans related to Moses is very noteworthy, and it is a curious coincidence that the name of Aaron’s sister Miriam appears in a genealogy of Caleb (1 Chron. iv. 17) with Jether (cp. Jethro) and Heber (cp. Kenites). In view of the confusion of the traditions and the difficulty of interpreting the details sketched above, the recovery of the historical Aaron is a work of peculiar intricacy. He may well have been the traditional head of the priesthood, and R. H. Kennett has argued in favour of the view that he was the founder of the cult at Bethel, corresponding to the Mosaite founder of Dan. This throws no light upon the name, which still remains quite obscure; and unless Aaron (Aharon) is based upon Aron, “ark”, it must be placed in a line with the other un-Hebraic and difficult names associated with Moses and Aaron, which are, apparently, of South Palestinian (or North-Arabian) origin.

MLA Citation

“Aaron”. Encyclopaedia Britannica, 1911. CatholicSaints.Info. CatholicSaints.Info. 25 November 2016. Web. 1 July 2020. <https://catholicsaints.info/encyclopedia-britannica-aaron/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/encyclopedia-britannica-aaron/

Aaron, Russian icon from first quarter of XVIIIth cen. Iconostasis of Kizhi monastery, Karelia, Russia


Aaron ― Brother and Spokesman for Moses

On July 1, the Church honors Aaron, the brother of Moses

Theresa Doyle-Nelson

Then the LORD became angry with Moses and said: I know there is your brother, Aaron the Levite, who is a good speaker; even now he is on his way to meet you. He will speak to the people for you: he will be your spokesman, and you will be as God to him. ―Exodus 4:14a, 16

Aaron, the brother of Moses, served a profound role in the history of Israel. When Moses received his calling from God to bring his nation out of bondage from Egypt, he had a certain lack of confidence. He doubted his abilities to persuade both Pharaoh and the Hebrew nation. God promised help by way of his brother Aaron, who was evidently an articulate speaker.

The elderly Aaron went to find his brother in the wilderness and at the age of 83 began to give his younger brother committed support during confrontations with Pharaoh―throughout the 10 plagues and in dealing with the often irascible Hebrews during the long trek to the Promised Land.

Although very helpful, Aaron had times of fault too. For example, once he let himself be convinced to help the Israelites craft a golden calf to serve as a blasphemous idol while Moses was upon Mount Sinai. Another sin actually prevented Aaron from ever reaching the Promised Land. While the journeying group was temporarily settled at a place called Kadesh, the Israelites fiercely complained over a lack of water. Moses, with Aaron at his side, heeded the guidance of God yet with little patience, angrily striking a rock twice with the staff, miraculously causing a gush of water to spring forth. Their behavior during this miracle provoked God to refuse the brothers entry into the Promised Land.

Overall, however, Aaron’s devotion to God, his brother and the Israelites was positive, strong and impactive. According to the Lord’s desires, Aaron was consecrated as a priest and served the Hebrew people as a religious leader.

The Book of Numbers reports that when the Israelite community reached a location called Mount Hor, God warned of Aaron’s impending death. Moses took his brother’s priestly garments and gave them to Aaron’s son Eleazar. Aaron soon died at the top of Mount Hor, and the Israelites mourned him for 30 days.

A Biblical Novena to St. Aaron

The Church honors St. Aaron July 1. Because of the way God had him assist his brother Moses with speaking, some might turn to St. Aaron for problems with brothers, or for help with speaking. Consider spending nine days pondering the life of St. Aaron—read one passage a day for nine days, and ask this Old Testament saint to pray for any special intention you may have—speaking-related or not!

Day 1) Exodus 4:10–17

Day 2) Exodus 7:1–13

Day 3) Exodus 8:1–11

Day 4) Exodus 32:1–35

Day 5) Numbers 3:9–10

Day 6) Numbers 6:22–27

Day 7) Numbers 17:16–26

Day 8) Numbers 20:2–13

Day 9) Numbers 20:22–29

SOURCE : https://www.ncregister.com/blog/tdoylenelson/aaron-brother-and-spokesman-for-moses

The picture is a Greek Catholic icon depicting the prophet Aaron as high priest. The icon was painted in the end of the 18th century as part of the iconostasis of the Greek Catholic Cathedral of Hajdúdorog, Hungary. Aaron's icon is placed on the third tier of the iconostasis, the so called Prophet tier. This icon is the sixth painting from the right.

A kép Áron próféta görög katolikus ikonját ábrázolja, amelyen a prófétát főpapi öltözékben ábrázolják. Az ikont a 18. század végén festették, a hajdúdorogi görög katolikus székesegyház ikonosztázára. Áron ikonját az ikonosztáz harmadik sorában, az úgynevezett Próféta sorban találhatjuk. Ez az ikon a sorban jobbról a hatodik festmény.


The True Aaron, by John Newton

See Aaron, God’s anointed priest,
Within the veil appear;
In robes of mystic meaning dressed,
Presenting Israel’s prayer.

The plate of gold which crowns his brows,
His holiness describes;
His breast displays, in shining rows,
The names of all the tribes.

With the atoning blood he stands,
Before the mercy-seat;
And clouds of incense from his hands,
Arise with odor sweet.

Urim and Thummim near his heart,
In rich engravings worn;
The sacred light of truth impart,
To teach and to adorn.

Through him the eye of faith descries,
A greater Priest than he;
Thus JESUS pleads above the skies,
For you, my friends, and me.

He bears the names of all his saints,
Deep on his heart engraved;
Attentive to the state and wants
Of all his love has saved.

In him a holiness complete,
Light and perfections shine;
And wisdom, grace, and glory meet;
A Savior all divine.

The blood, which as a Priest he bears
For sinners, is his own
The incense of his prayers and tears
Perfume the holy throne.

In him my weary soul has rest,
Though I am weak and vile
I read my name upon his breast,
And see the Father smile.

SOURCE : https://catholicsaints.info/the-true-aaron-by-john-newton/

Painted board of Aaron, oil on wood panel, British, ca. 1708 (formerly in St Swithin, London Stone, on the top of the reredos) Victoria and Albert Museum, London, museum no. W.8-1939 (Link)


ARON

AARON (Heb. אַהֲרֹן), brother of *Moses and *Miriam; founder of the priesthood in Israel.

Biblical Information

Aaron belonged to the tribe of *Levi (Ex. 4:14) and was the elder son of *Amram and *Jochebed (ibid. 6:20; Num. 26:59; i Chron. 5:29; 23:13). He was senior to Moses by three years (Ex. 7:7), but younger than his sister (as may be inferred from Ex. 2:4). There is no narrative recounting Aaron's birth and nothing is known of his early life and upbringing. He apparently stayed in Egypt all the time Moses was in Midian and became known as an eloquent speaker (4:14). Aaron's marriage to Elisheba, daughter of Amminadab (6:23), allied him with one of the most distinguished families of the important tribe of Judah. His brother-in-law, Nahshon, was a chieftain of that tribe (Num. 1:7; 2:3; 7:12,17; 10:14) and a lineal ancestor of David (Ruth 4:19; i Chron. 2:10). The marital union thus symbolized the religio-political union of the two main hereditary institutions of ancient Israel, the house of David and the house of Aaron. Four sons were born of the marriage, Nadab, Abihu, Eleazar, and Ithamar (Ex. 6:23; 28:1; Num. 3:2; 26:60; i Chron. 5:29; 24:1).

The biblical narrative assigns Aaron a role subordinate to that of Moses. No mention is made of him in the initial theophany (Ex. 3:18; 4:12), and he is introduced into the events of the Exodus only because Moses resists the divine commission (4:14–16). He is to be Moses' spokesman ("prophet") to Israel (4:15–16) and to Pharaoh (7:1–2). He receives a revelation from God to go to meet Moses returning from Midian (4:27), and together the two brothers appear before the people, with Aaron performing his signs in their presence (4:28–30). Later, he performs wonders before Pharaoh. His rod turns into a serpent that swallows the serpent rods of the Egyptian magicians (7:9–12). In the ten plagues that befall the Egyptians, Aaron acts jointly with Moses in the first plague (7:19 ff.), operates alone only in the next two (8:1 ff., 12 ff.), is involved with Moses in the sixth and eighth (9:8 ff.; 10:3 ff.), and does not appear at all in the fifth and ninth (9:1–7; 10:21 ff.). For the rest, he is merely a passive associate of his brother. Although Aaron functions whenever the Egyptian magicians are present, it is significant that even where he plays an active role in performing the marvels, it is not by virtue of any innate ability or individual initiative, but solely by divine command mediated through Moses. Aaron's sons do not inherit either his wondrous powers or his potent rod. The secondary nature of Aaron's activities in the cycle of plagues is further demonstrated by the circumstance that he never speaks to Pharaoh alone and that only Moses actually entreats God to remove the plagues, although Pharaoh frequently addresses his request to both brothers (8:4, 8, 21, 25–26; 9:27 ff., 33; 10:16 ff.).

Strangely, Aaron plays no part at all in the events immediately attending the escape from Egypt, the crossing of the Red Sea, the victory hymns, and the water crisis at Marah (13:17; 16:1). He reappears again in connection with the incident of the manna (16:2–36), and at the battle with the Amalekites when, jointly with Hur, he supports Moses' hands stretched heavenward to ensure victory (17:10–13). Together with the elders of Israel, he participates in Jethro's sacrificial meal (18:12), but plays no role in the subsequent organization of the judicial administration. He does, however, again jointly with Hur, deputize for Moses in his judicial capacity while the latter goes up to the Mount of God to receive the Tablets (24:14). At the revelation at Sinai, Aaron again is a minor participant. He is distinguished from the "priests" and the people in being allowed to ascend the mount (19:24), but has the same status as his two sons, Nadab and Abihu, and the seventy elders of Israel in having to maintain a distance from Moses, although they all "see the God of Israel" and survive (24:1, 9 ff.).

It was during his brother's prolonged absence on the mount that, yielding to popular insistence, he fashioned a golden calf that became a cause of apostasy (ch. 32). On the one hand, the text stresses the grave responsibility of Aaron in this incident. He makes no attempt to dissuade the would-be idolaters, but himself issues instructions, produces the molten image, builds an altar, and proclaims a religious festival (32:2–5). His culpability is thrice emphasized (32:2, 25, 35), and the contrast between his actions and the zealous fidelity of the tribe of Levi is apparent (32:26–29). On the one hand, God wanted to destroy Aaron, but he was saved by virtue of Moses' intercession on his behalf (Deut. 9:20). On the other hand, there is a perceptible tendency to de-emphasize Aaron's share in the episode. The initiative for the idol comes from the people who approach Aaron menacingly (Ex. 32:1). They, not he, identify the calf with a divinity (32:4). He does not participate in the worship and is not mentioned in God's indictment of the people (32:7 ff.); nor is his name mentioned in Moses' intercession (32:11–14, 31–32). The making of the calf is attributed to the people (32:20; cf. Deut. 9:21) and is also described as though the particular bovine form emerged almost accidentally (Ex. 32:24). Despite Aaron's involvement, he was neither punished nor disqualified from the priesthood. The same inclination to play down Aaron's participation in the calf cult is present in the poetic version of the story (Ps. 106:19–22; cf. 106:16; Neh. 9:18).

When it comes to constructing the portable sanctuary, Aaron is conspicuously absent, but he and his sons are appointed priests and are consecrated into that office by Moses (Ex. 28–29; Lev. 8–9). During the ceremonies marking the investiture, his two sons, Nadab and Abihu, died mysteriously, a calamity that he bore in silent resignation (Lev. 10:1–3; Num. 3:4; 26:61; cf. i Chron. 24:2). Aaron's other two sons continued to serve in the priestly office (Num. 3:4; i Chron. 24:2) and Eleazar succeeded his father as high priest (Num. 20:25–28; Deut. 10:6; cf. Josh. 24:33). No reason is given for the selection of Aaron as the archetypal high priest and founder of a hereditary priesthood to the extent that "the house of Aaron" became synonymous with the only legitimate priestly line (see *Aaronides). After his induction as high priest, Aaron is no longer the attendant of Moses, nor does he occupy a position of secular authority, his activities being restricted to the area of the cult. Yet even here, it is Moses, not Aaron, who is the real founder of the cult and who generally receives the divine instructions relative to the priestly duties (cf. Lev. 6:1, 12, 17; et al.). It is to him, too, that the priests are answerable (cf. Lev. 10:16–20). But on one occasion Aaron corrected Moses' understanding of a sacrificial law (ibid.).

Nevertheless, Aaron undoubtedly held an outstanding position of leadership, as may be determined by the fact that God often addresses Moses and Aaron jointly (Ex. 9:8–10; 12:1, 43; Lev. 11:1; 13:1; 14:33; 15:1; et al.) and, sometimes, even Aaron alone (Lev. 10:8; Num. 18:1, 8). With Moses, Aaron shares the popular hostility to authority (Ex. 16:2–36; Num. 14:1–45; 16:3; 20:1–13). In the extra-pentateuchal literature his name is coupled with that of his brother as bearers of the divine mission (Josh. 24:5; i Sam. 12:6, 8; Micah 6:4; Ps. 77:21; 105:26; 106:16; cf. 99:6). Significantly, the period of national mourning at his death is the same as that for Moses (Num. 20:29; cf. Deut. 34:8) and throughout biblical literature the name Aaron remains unique to this one personality. A hint of friction between Moses and his brother is apparent from one narrative in which Aaron and his sister were involved in some act of opposition to Moses' prophetic preeminence. Probably because of priestly immunity he escaped divine punishment, but Miriam was stricken. At Aaron's behest, Moses successfully interceded with God on her behalf (Num. 12).

On another occasion, Aaron, together with Moses, was the target of a widespread insurrection against the monopoly of leadership. The exclusive priestly privileges of Aaron and his family against the challenge of Korah and his associates were upheld in a trial by ordeal, which led to the destruction of the rebels (Num. 16). This aroused the indignation of the people which, in turn, brought down upon them divine anger in the form of a plague. Through an incense offering, brought at Moses' directive, Aaron was able to make expiation for the people and to check the outbreak (Num. 17:1–15). This event necessitated a further vindication of Aaron's priestly preeminence. Twelve staffs, one from each tribe and each inscribed with the name of the tribal chieftain, were deposited in the Tent of Meeting. The following day, that of Levi, on which Aaron's name was written, sprouted blossoms and almonds. Henceforth, Aaron's staff lay in the Tent of Meeting as a witness to his unchallengeable priestly supremacy (17:16–26; cf. 20:8 ff.). Further, the subordination of the Levites to Aaron and his sons and their respective duties and privileges in the service of the sanctuary were unequivocally defined (17:18).

Aaron died on the first day of the fifth month at the age of 123 years (33:38–39). The account of his passing is unusually detailed, doubtlessly due to the fact that it involved the all-important matter of priestly succession. The Israelites arrived at Mount Hor from Kadesh and, by divine decree, Aaron ascended the mount accompanied by Moses and Eleazar. The high priest was stripped of the garments of his office and his son was invested in his stead. Aaron then died on the summit of the mount and a 30-day mourning period was held by the entire community (20:22–29; cf. 33:37–38; Deut. 32:50). It should be noted that another tradition has the place of Aaron's death as Moserah (Deut. 10:6), which was seven stages behind Mount Hor in the wilderness wanderings (Num. 33:31–37). Like Moses, Aaron was not permitted to enter the promised land in punishment for disobeying the divine command in connection with the waters of Meribah (20:12, 24; 27:13–14; cf. Deut. 32:50–51), although no clear account of Aaron's role in that incident has been preserved (Num. 20:10). A poetic digest of the narrative mentions only Moses as suffering the consequences of the people's provocation (Ps. 106:32). No explanation for Aaron's death in the wilderness is given in either Numbers 33:37–38 or Deuteronomy 10:6, except that the latter passage follows the story of the golden calf and the sequence may possibly imply a connection between the two events.

Master of the Dinteville Allegory  (fl. XVIth century), Moses and Aaron before Pharaoh: An Allegory of the Dinteville Family, 1537, 176.5 x 192.7, Metropolitan Museum of Art


Critical View

The difficulty of reconstructing a comprehensive biography and evaluation of Aaron is due to the meager and fragmentary nature of the data available. It is aggravated by the fact that the details are scattered over several originally independent sources which, in the form they have come down to us, represent an interweaving of various traditions. This explains the differences in approach, emphasis, and detail, outlined above. Moreover, consideration has to be given to the possibility that the picture of Aaron, the archetypal high priest, may well be the idealized retrojection of a later period, and that subsequent developments have influenced the narratives in the Pentateuch. While there is no unanimity among scholars of the source critical school as to the proper distribution of many passages among the different pentateuchal sources, especially in regard to those relating to J and e, there is a wide measure of agreement that in the original J and e documents Aaron was neither a priest nor a levite, and that he had no part in the narrative of the ten plagues. In fact, it is regarded as likely that J did not originally mention Aaron. To e is attributed the picture of Aaron as Miriam's brother, as Moses' attendant, as participating in the war with Amalek, Jethro's sacrifice, and the golden calf, as well as acting together with Miriam in opposition to Moses. The redactor who combined je introduced the story of Aaron as a levite and as Moses' brother and spokesman and, possibly, portrayed him as assisting in the plagues. There is no agreement as to whether D originally mentioned Aaron, or as to the source of the few references to him in that document. To the P source is assigned the exalted image of Aaron as the archetypal and only legitimate levitical high priest, and a leader of the people. Here, too, is the source of the Aaronite genealogies and the notices of his age and his death.

[Nahum M. Sarna]

In The Aggadah

The many praises heaped on Aaron in the aggadah are due to the desire to minimize his guilt with regard to the sin of the golden calf and to explain why, despite it, he was worthy to be appointed high priest (see: Sif. Deut. 307).

Aaron had great love for Moses. He was completely free of envy and rejoiced in his success. Moses was reluctant to assume his call (Ex. 4:14), because Aaron had for long been the prophet and spokesman of the Jews in Egypt, and Moses was unwilling to supplant him, until God told him to assume the leadership. Far from resenting it, Aaron was glad. For this he was given the reward of wearing the holy breastplate (Urim and Thummim) upon his heart (Tanḥ. Ex. 27). Aaron is especially praised for his love of peace. Unlike Moses, whose attitude was "let the law bend the mountain" (i.e., the law must be applied), Aaron loved peace and pursued peace.

Aaron never reproached a person by telling him that he had sinned, but employed every stratagem in order to reconcile disputes (arn2 48) especially between man and wife (ibid., emended text p. 50). According to one account this love for peace determined Aaron's attitude toward the golden calf. He could have put to death all those who worshiped it, as Moses did, but his love and compassion for the people prevented him. He regarded peaceful persuasion as the best way of inculcating love of the Torah, and thus Hillel declared: "Be of the disciples of Aaron, loving peace and pursuing peace, loving one's fellow men and bringing them nigh to the Torah" (Avot 1:12). For this behavior Aaron was chosen to be the high priest; God knew that his intentions were honorable (Ex. R. 37:2). According to other accounts Aaron agreed to make the golden calf after procrastinating as much as possible, because his life was threatened, and he feared the same fate as overtook Hur, who according to the Midrash, was assassinated by the people when he opposed them (Ex. R. 41:9; Sanh. 7a). Aaron's rod possessed the same miraculous powers as the staff of Moses and some aggadic sayings make them identical (Yal. Ps. 869). With it, Aaron brought about the first three of the Ten Plagues because the water of the Nile, that shielded Moses as an infant, should not suffer through Moses, by being turned into blood or bringing forth frogs, and the earth that afforded Moses protection when it concealed the slain Egyptian overseer (Ex. 2:12) should not bring forth lice by his action. Both the aggadah and Josephus emphasize the great spiritual strength of Aaron at the death of his two sons Nadab and Abihu; he saw his two "chickens" bathed in blood and kept silent (Lev. R. 20:4). "He withstood his ordeal with great courage because his soul was inured to every calamity" (Jos., Ant., 3:208). He did not question God's dealing with him, as Abraham did not when ordered to sacrifice his only son Isaac (Sifra 46a).

Aaron was one of those who died not on account of sin "but through the machinations of the serpent" (Sif. Deut. 338–9). When Aaron died "all the house of Israel" wept for him (Num. 20:29), while after the death of Moses, the stern leader who reprimanded them by harsh words, only part of the people, "the men," bewailed him (Sifra 45d).

[Elimelech Epstein Halevy]

In Christian Tradition

As the ancestor and founder of the one priesthood entitled to offer acceptable sacrifice to God, Aaron was taken as the type of Christ in the New Testament and later Christian tradition: he offers sacrifice, mediates between the people and God, and ministers in the Holy of Holies. The typology is developed especially in the Epistle to the Hebrews which stresses the superiority of Jesus' perfect sacrifice to the animal sacrifices of the Aaronic priesthood. Jesus, the high priest of the New Covenant, is foreshadowed by Aaron, the high priest of the Old Covenant, but Christ's priesthood, which is "after the order of Melchizedek," supersedes and replaces the inferior priesthood of Aaron (see Heb. 5:2–5; 7:11–12; 8:23–27). Influenced by this distinction, the Mormons distinguished in their hierarchy between a lesser, Aaronic priesthood, and the office of high priest which is according to the order of Melchizedek.

[R.J. Zwi Werblowsky]

In The Koran And In Islamic Literature

Like some other biblical figures, Aaron (Arabic: Hārūn) only became known to Muhammad gradually. In the Koran (37:114–20), Moses and Aaron appear together as those who were redeemed (from Egyptian slavery) at the head of their people and to whom the Book was given. In 20:29–30, Moses requests, in a general way, that his brother Aaron be his helper (wazīr; cf. also 25:37; see below). In 26:12, he voices his fear that he might be inhibited and unable to speak. Finally, in 28:35 Moses prays to God: "Aaron is more eloquent than I am; send him to strengthen me." Just as the Midrash tries in various ways to exonerate Aaron from all blame in the incident of the golden calf, so the Koran account of that incident assigns him the role of an onlooker and administrator rather than that of chief participant, and attributes the actual making of the golden calf to one Samiri (20:96–7; perhaps meaning "a Samaritan"; see the detailed discussion by H. Speyer, pp. 329–32). The post-koranic Islamic legend describes, in a number of fanciful variations, how Moses demonstrated to the children of Israel that he had not killed his brother, as they suspected, but that he had died a natural death. The relationship of these legends to similar stories in the late Midrash still needs elucidation. An attempt to explain why Mary, the mother of Jesus, is addressed during her pregnancy as "sister of Aaron" (Koran 19:27–29, cf. Ex. 15:20) is made by H. Speyer (p. 243, where further literature is available). The Koran never mentions the fact that Aaron was the father of the priestly tribe of the Kohanim; the ancient biographer of Muhammad, however, was aware of this fact. The two main Jewish tribes in Medina, the Quraiẓa and *Naḍīr, were called al-Kāhinān, "the two priestly tribes." When Muhammad's Jewish spouse, Ṣafiyya, was insulted by one of the Prophet's other wives, he allegedly advised her to retort: "My father was Aaron and my uncle Moses." The word wazīr, by which Aaron's subordination to Moses is designated in the Koran, became the title "vizier," a kind of prime minister with wide or full powers in Islamic states.

[Shelomo Dov Goitein]

For Aaron in Art, see *Moses.

Bibliography:

Aberbach and Smolar, in: jbl, 86 (1967), 129–40; Albright, Arch Rel, 109–10, 119; Kennett, in: jts, 6 (1904–05), 161–8; S.E. Loewenstamm, Masoret Yeẓi'at Miẓrayim be-Hishtalshelutah (1965), 60–64; Meek, in: ajsl, 45 (1928–29), 144–66; idem, Hebrew Origins (1960), 119–47; North, in: zaw, 66 (1954), 191–9;H. Oort, in: Theologisch Tijdschrift, 18 (1884), 235–89; Westphal, in: zaw, 26 (1906), 201–30. add. bibliography: S. Gevirtz, in: Biblica, 65 (1984), 377–81; S.D. Sperling, The Original Torah (1998), 103–21. aggadah: Ginzberg, Legends, index; Guttmann, Mafte'aḥ, 2 (1917), 37–55. islamic literature: J.W. Hirschberg, Juedische und christliche Lehren im vor- und fruehislamischen Arabien (1939), 61 ff., 129–30; S.D. Goitein, Studies in Islamic History and Institutions (1966), 168–96; H. Speyer, Die biblischen Erzaehlungen im Qoran (1961), 260 ff., 323–6; Schwarzbaum, in: Fabula, 5 (1962–63), 185–227. add. bibliography: eis2iii (1971), 231–32, s.v. Hārūn (incl. bibl.).

Encyclopaedia Judaica Sarna, Nahum; Halevy, Elimelech; Werblowsky, R.; Goitein, Shelomo

Six panels from a large iconostasis register. Tempera on wood panel with kovcheg. The Old Testament figures represented half length, turning towards the center where an image of the Mother of God would have been displayed. They are holding an unrolled scroll inscribed with the prophetic words. Teir faces and long beards rendered delicately. The faces executed in cool colours. The garments decorated with bejewelled hems. With a gold halo defined a red rim. The background dominated by tones of green, later. Norther Russian, 17th century. 62 x 39. Nordrussland, 17. Jh : http://www.auctions-fischer.de/catalogues/online-catalogues/207-i-russian-greek-icons.html?L=1&kategorie=93&artikel=24650&L=1&cHash=0b4208411b


AARON

AARON , or, in Hebrew, Aharon; Israelite leader and priest who flourished, according to tradition, in the thirteenth century bce. In its redacted form, the Pentateuch provides a fairly complete biography of Aaron, the first priest in the biblical tradition. Born to Amram and Jochebed of the Levite tribe when the Israelites were slaves in Egypt, he was the elder brother by three years of the great prophet-leader Moses, and he assisted Moses in liberating the Israelites and leading them through the Sinai wilderness to the Promised Land of Israel. Israel's God, YHVH, instructed Moses to appoint Aaron and his sons as the exclusive priests of the people, and Aaron ministered in the capacity of chief priest until he died, in the last year of the journey.

Most Bible scholars, however, regard this unified picture of the life and role of Aaron as a relatively late invention of the so-called Priestly school (the P source). Biblical traditions concerning Aaron present diverse views. In addition to the Priestly representation, in which the functions of Aaron and his sons establish precedents for the official priests of all succeeding generations (see, for example, Exodus 30:10, 40:15, and Leviticus 6:11), Aaron is remembered as a military-political leader who acts as a lieutenant of Moses in the Israelites' battle against the Amalekites (Ex. 17:12) and who serves as a magistrate in Moses' absence (Ex. 24:14). Aaron is cited as a leader of the Exodus in Micah 6:4 and in Psalms 77:21.

Aaron also fulfills an apparently prophetic role. He serves as Moses' spokesman to the Israelites and to the pharaoh of Egypt, performing magical feats by the power of YHVH. In Numbers 12, Aaron and his sister Miriam challenge Moses' unique prophetic status, claiming revelation for themselves as well, but YHVH rebukes them.

Two Pentateuchal narratives revolve around the legitimacy of Aaron's priesthood. In Numbers 17:16ff. Moses vindicates Aaron: he inscribes the names of the tribes on twelve poles, but only the pole of the Levite tribe, bearing Aaron's name, sprouts blossoms. In Exodus 32 Aaron succumbs to the people's plea to construct a physical image of God and makes a golden calf. The Pentateuch (Ex. 32:35, Dt. 9:20) condemns Aaron for this apostasy and appears to favor those Levites associated with Moses over the priests represented by Aaron.

Aaron's golden calf is generally associated with the calves set up centuries later by King Jeroboam I (r. 928–907 bce) in the far northern town of Dan and in the central town of Bethel after the northern tribes of Israel seceded from the Israelite empire circa 920 bce. On the basis of this, and of the connection of Aaronite priests to Bethel mentioned in Judges 20:26–28, some scholars have concluded that Aaron was the founder of the northern priesthood, which was later assimilated into the Jerusalem priesthood. Others believe that the Aaronites originated in the south and because of their traditional legitimacy were appointed to positions in the northern cult.

As the various traditions were combined in the Pentateuch, Aaron became the paradigm of the priest and Moses of the prophet, but Aaron's role was clearly subordinated to that of his younger brother.

See Also

LevitesPriesthood, article on Jewish Priesthood.

Bibliography

The most commonly held reconstruction of the history of the Israelite priesthood and the place of Aaron and the Aaronites in it is Aelred Cody's A History of Old Testament Priesthood (Rome, 1969), which also contains a comprehensive bibliography. An important revision of the common theory is Frank Moore Cross's Canaanite Myth and Hebrew Epic: Essays in the History of the Religion of Israel (Cambridge, Mass., 1973), pp. 195–215. For the view that Aaron was the founder of the northern Israelite priesthood, see Theophile J. Meek's Hebrew Origins (1936; reprint, New York, 1960), pp. 31–33, 119–147. Extensive analyses of the Aaron passages in the Pentateuch can be found in Hugo Gressmann's Mose und seine Zeit: Ein Kommentar zu den Mose-sagen (Göttingen, 1913), pp. 199–218, 264–283, 338–344. The most comprehensive history of the scholarly debate, with a detailed literary-historical analysis of the pertinent biblical passages, is Heinrich Valentin's Aaron: Eine Studie zur vor-priesterschriftlichen Aaron-Überlieferung (Göttingen, 1978).

Edward L. Greenstein (1987)

Encyclopedia of Religion Greenstein, Edward

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/people/philosophy-and-religion/biblical-proper-names-biographies/aaron

Escultura de Aarón ubicada en el Palacio arzobispal de Milán, Imagen del tomo 1 de la Enciclopedia Universal Ilustrada Europeo-Americana (Espasa), cuya publicación fue anterior a 1936, por lo que se encuentra en el dominio público. Editorial Espasa Calpe


Sant' Aronne Fratello di Mosè

1 luglio

Era il fratello maggiore di Mosè e con lui collaborò per ricondurre il popolo eletto nella Terra promessa. Durante la marcia nel deserto condivise con Mosè difficoltà e responsabilità. Fu a capo del popolo per tutto il tempo in cui il fratello rimase sul Sinai, ma ebbe la debolezza di accondiscendere al desiderio del popolo di farsi un'immagine di Dio. Rimproverato aspramente, fu risparmiato dalla tremenda ira divina per intercessione di Mosè. Dopo la solenne consacrazione sacerdotale, Dio stesso ne difese la legittimità contro la insubordinazione di alcuni oppositori con il miracolo della verga. Ma avendo Aronne dubitato - come Mosè - della possibilità di un intervento divino per far scaturire l'acqua dalla roccia, fu punito da Dio allo stesso modo del fratello: entrambi non avrebbero messo piede nella Terra di Canaan. Morì infatti nei pressi di Cades, dopo che Mosè lo ebbe spogliato delle insegne sacerdotali. Il popolo lo pianse, giudicandolo grande e simile a Mosè.

Martirologio Romano: Commemorazione di sant’Aronne, della tribù di Levi, da suo fratello Mosè unto con l’olio sacro sacerdote dell’Antico Testamento e sepolto sul monte Hor.

Il profilo di Aronne è già stato tracciato in maniera magistrale dalla stessa Bibbia, che d'altra parte è, l'unica fonte sulla sua biografia. Oltre all'ampia e articolata trattazione dei primi cinque libri della Sacra Scrittura (il Pentateuco), vi sono due brani nella Lettera agli Ebrei e nel libro del Siracide. La Lettera agli Ebrei fa appunto riferimento ad Aronne all'inizio del capitolo quinto, quando viene avviata la riflessione sul significato e sull'estensione del sacerdozio di Cristo: "Ogni sommo sacerdote, preso fra gli uomini, viene costituito per il bene degli uomini nelle cose che riguardano Dio, per offrire doni e sacrifici per i peccati. In tal modo egli è, in grado di sentire giusta compassione per quelli che sono nell'ignoranza e nell'errore, essendo anch'egli rivestito di debolezza; proprio a causa di questa anche per se stesso deve offrire sacrifici per i peccati, come lo fa per il popolo. Nessuno può attribuire a se stesso questo onore, se non chi è chiamato da Dio, come Aronne" (Eb. 5,1-4).

Il libro del Siracide (che veniva chiamato anche "Ecclesiastico") esalta la figura di Aronne inserendola ai primi posti della galleria di "uomini illustri", ai quali Gesù Ben Sira annette una singolare importanza. Nell'esaltazione di questi "nostri antenati per generazione", infatti, l'Autore sacro può sottolineare gli aspetti che gli sembrano più significativi per la comprensione del "patto" che Dio ha avviato con il suo popolo. E il sacerdozio di Aronne (e dei suoi successori, fino al contemporaneo Simone) è uno dei più qualificanti.

Fratello carnale di Mosè, è stata una gloria di Aronne quella di essere collaboratore privilegiato (anche se un po' geloso) del grande capo carismatico che Dio aveva inviato al suo popolo schiavo in Egitto per guidarlo verso la terra promessa. "Egli (Dio) innalzò Aronne, santo come lui (Mosè), suo fratello, della tribù di Levi. Stabilì con lui un'alleanza perenne e gli diede il sacerdozio tra il popolo. Lo onorò con splendidi ornamenti e gli fece indossare una veste di gloria". L'elogio prosegue con la dettagliata descrizione dei magnifici paramenti indossati da Aronne nell'esercizio del suo ministero. "Mosè lo consacrò e l'unse con l'olio santo. Costituì un'alleanza perenne per lui e per i suoi discendenti, finchè dura il cielo: quella di presiedere al culto ed esercitare il sacerdozio e benedire il popolo nel nome del Signore". Uomo fragile e peccatore come tutti, Aronne è tuttavia modello di collaborazione con Dio per l'attuazione del suo "disegno d'amore".

Autore: Piero Bargellini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/60050

Folios 113b-114a of the North French Hebrew Miscellany manuscript - Aaron as High Priest. Aaron pours oil into the lighted lamps of the Tabernacle menorah, the seven-branched candelabrum, circa 1278


Aaron

hebräischer Name: אַהֲרֹן vom ägyptischen 𓉻𓂝𓄿 𓂋𓈖𓀁 (sprich ā-ă ren)

Gedenktag katholisch: 1. Juli

Gedenktag orthodox: 12. März, 20. Juli, Sonntag der heiligen Patriarchen

bedacht in der Proskomidie

Gedenktag armenisch: 17. Januar, 1. Juli, 18. September, 26. Dezember

Gedenktag koptisch: 27. März

Gedenktag äthiopisch-orthodox: 31. Juli

Todestag: 27. März

Gedenktag syrisch-orthodox: 1. Mai, 31. Juli

Name bedeutet: groß ist der Name (Gottes) (ägyptisch)

oder (Gott) ist mein Zelt (semitisch)

erster Priester

* um 1529 v. Chr. in Ägypten

† um 1452 v. Chr.

Aaron war der älteste Sohn von Amram und Jochabed, der Bruder von Mose und Mirjam aus dem Stamm Levi. Seine Frau hieß Elisabeth, seine Söhne waren Nadab, Abtu, Eleazar und Ithamar (2. Mose 6, 23). Als Mose das Volk Israel aus Ägypten herausführen sollte, sich aber die für die Begegnung mit dem Pharao nötige Redegabe nicht zutraute, verwies Gott ihn auf den beredsamen Aaron, der den Pharao bewegen sollte, das Volk ziehen zu lassen (2. Mose 4, 14). Nach dem Auszug wurde Aaron mit seinen Söhnen zum Priestertum berufen (2. Mose 29, 4); Gott bestätigte dies durch das Wunder, dass sein erstes Opfer vom himmlischen Feuer verzehrt wurde und sein Stab ergrünte, blühte und Mandeln trug (4. Mose 17).

Als Mose länger auf dem Berg Sinai blieb als erwartet, zweifelte das Volk an seiner Rückkehr und Aaron ließ ein goldenes Kalb, einen Stiergott, anfertigen, den das Volk nun verehrte (2. Mose 32, 1 - 4). Aarons beide ältesten Söhne starben zur Strafe für ein falsches Räucheropfer (3. Mose 10, 1 - 2). Im Aufstand der von Korach angeführten 250 Israeliten gegen Mose und Aaron wurde das exklusive Priesteramt in Frage gestellt, die Rebellen wurden zur Strafe von der Erde verschlungen und von himmlischem Feuer verzehrt (4. Mose 16).

Weil Mose und Aaron bezweifelten, dass Gott dem dürstenden Volk Wasser geben werde, und Mose deshalb mit seinem Stab gegen den Felsen schlug anstatt allein dem Wort zu vertrauen, durften beide nicht in das gelobte Land einziehen (4. Mose 20, 8, - 13). Aaron musste mit Mose und seinem Sohn Eleazar den Berg Hor an der Südgrenze von Palästina - den heutigen nach ihm benannten Ǧebel Hārūn bei Petra - besteigen; dort starb Aaron im Alter von 123 Jahren, sein Sohn Eleazar wurde von Mose nun als Hohepriester eingesetzt. Das Volk Israel trauerte 30 Tage lang (4. Mose 20, 22 - 29).

Als erster Hohepriester war Aaron der Begründer des Priestertums. Nur seine Nachkommen hatten die Vollmacht, das Amt in der Stiftshütte und später im Tempel in Jerusalem auszuüben. Eine - nicht unumstritte - genetische Untersuchungen ergab, dass sich tatsächlich bei den jüdischen Priestern eine Verwandtschaft bis auf eine historische Person zurückverfolgen lässt. Aarons - angebliches - Grab wird noch heute auf dem nach ihm benannten Berg Hārūn bei Petra in Jordanien v. a. von Muslimen verehrt.

Aaron kommt unter dem Namen Harun auch im Koran vor als einer der Propheten des Islam (Sure 19, 51) und Vertreter von Mose / Musas. Demnach wurde er zum Volk Israel gesandt mit der Botschaft, nur einen einzigen Gott zu verehren, Gutes zu tun und niemand Unrecht zuzufügen (Sure 7, 142).

Patron der Knopfmacher

Stadlers Vollständiges Heiligenlexikon

Acta Sanctorum

 Das wissenschaftliche Bibellexikon im Internet informiert ausführlich und fundiert über Aaron und die Geschichte der Priesterschaft im alten Israel.

 Seite zum Ausdruck optimiert

 Empfehlung an Freunde senden

 Artikel kommentieren / Fehler melden

 Suchen bei amazon: Bücher über Aaron

 Wikipedia: Artikel über Aaron

 Fragen? - unsere FAQs antworten!

 Im Heiligenlexikon suchen

 Impressum - Datenschutzerklärung

Schauen Sie sich zufällige Biografien an:

Maria Karmel Viel Ferrando
Gerwald
Gilbert von Citeaux
Unser Reise-Blog:
 
Reisen zu den Orten, an denen die
Heiligen lebten und verehrt werden.

      Zum Schutz Ihrer Daten: mit 2 Klicks empfehlen!

Autor: Joachim Schäfer - zuletzt aktualisiert am 08.03.2024

Quellen:

• Vollständiges Heiligen-Lexikon …, 1. Band: A-D. Herausgegeben von Johann Evangelist Stadler und Franz Joseph Heim, B. Schmid'sche Verlagsbuchhandlung, Augsburg, 1858

• Lexikon der christlichen Ikonographie, begr. von Engelbert Kirschbaum. Hrsg. von Wolfgang Braunfels, 5. Bd., Herder, Freiburg im Breisgau 1973

korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Aaron, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienA/Aaron1.html, abgerufen am 30. 6. 2024

Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte bibliografische Daten sind im Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienA/Aaron1.html

Aaron tenant un encensoir, Église paroissiale Saint-Pelagius de Weitnau


Stadlers Heiligen-Lexikon

Hinweise zu Stadlers »Heiligen-Lexikon«Abkürzungen

Aaron

S. Aaron. (1. Juli). Hebr. Aharon, d.i. Berg, Bergbewohner etc. - Der heil. Aaron, erster Hoherpriester des israelitischen Volkes, war der älteste Sohn Amrams und Jochabeds, Bruder des Moyses und der Maria (Mirjam). Seine Frau hieß Elisabeth; seine Söhne waren Nadab, Abtu, Eleazar und Ithamar. In Aegypten geboren im Jahre 1574 vor Chr., wurde er von Gott dem Moyses zur Seite gegeben, um das Volk Israel aus Aegypten zu führen, zu welchem Zwecke er mit der Gabe der Beredsamkeit und der Wunder ausgestattet wurde; denn Aaron mußte vor Pharao statt seines Bruders das Wort führen und so den König bewegen, das Volk ziehen zu lassen. Nach dem Auszug wurde er nebst seinen Söhnen zum Priesterthum berufen, und Gott bestätigte seine Würde durch ein Wunder, indem sein erstes Opfer vom himmlischen Feuer verzehrt ward, sein Stab grünte, blühte und Mandeln trug. Doch ließ er sich in der Folge, als Moyses auf dem Berge Sinai länger verweilte und das Volk an seiner Wiederkehr zweifelte, von diesem aus Furcht verleiten, ein goldenes Kalb zu verfertigen, welches sie als ihren Abgott verehrten. Seine zwei Söhne Nadab und Abtu wurden, als sie fremdes Feuer in die Stiftshütte brachten, durch des Herrn Feuer getödtet, und nicht lange nachher wollte die Rotte Korah, Dathan und Abiron ihm das Hohepriesterthum und seinem Bruder Moyses das Regiment entreißen; allein sie wurden zur Strafe für diese Empörung theils von der Erde verschlungen, theils vom himmlischen Feuer verzehrt. Eine derartige Auflehnung fand beim Volke Israel öfter statt, ungeachtet der strengen Züchtigungen Gottes, welche jedesmal auf sie folgten. Einmal murrten die Kinder Israel gegen Moyses und Aaron und Gott ließ deßhalb 14,700 von ihnen umkommen; allein Aaron söhnte Israel wieder mit Gott aus und besänftigte dessen Zorn. Weil aber sowohl er als sein Bruder bei dem »Wasser des Widerspruchs« gegen Gott sündigten, indem sie Gott nicht »glaubten,« der zu ihnen sprach: »Redet zu dem Felsen vor ihnen, so wird er Wasser geben,« und Moyses »schlug mit dem Stabe zweimal, statt daß er auf des Herrn Befehl blos redete« (Num. 20,8-12); so durften sie zur Strafe dieses Ungehorsames und Unglaubens »das Volk nicht in das Land führen,« das ihnen der Herr geben wollte; Aaron mußte mit Moyses und seinem Sohne Eleazar den Berg Hor (an der Südgrenze von Palästina, jetzt Dschebel Harun, Berg des Aaron, geheißen) besteigen, und starb daselbst im 123. Jahre seines Alters (im 2583. Jahre der Welt und 1452 vor Chr.), nachdem ihm zuvor die hohenpriesterlichen Kleider genommen und seinem Sohne, dem genannten Eleazar, gegeben worden waren, der ihm auch im Hohenpriesterthume nachfolgte. Das Volk Israel beweinte ihn dreißig Tage lang, und wird sein Grab noch jetzt auf dem besagten Berge den Reisenden gezeigt. - Die hohepriesterliche Kleidung, in welcher Aaron gewöhnlich abgebildet wird, bestand aus verschiedenen Stücken und ist in der heil. Schrift beschrieben im Buche Exodus 28. und 39. Kap. Uebrigens findet man auf christlichen Denkmälern bald das eine, bald das andere Moment im Leben des ersten jüdischen Hohenpriesters dargestellt. Besonders häufig kommt vor, wie Aaron vor versammeltem Volke eben dem goldenen Kalbe opfert.

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/Stadler/Aaron1.html

Carved sculpture of Aaron on the choir stalls at St. George's Collegiate ChurchTübingen


1S. Aaron. (1. Juli). Hebr. Aharon, d.i. Berg, Bergbewohner etc. – Der heil. Aaron, erster Hoherpriester des israelitischen Volkes, war der älteste Sohn Amrams und Jochabeds, Bruder des Moyses und der Maria (Mirjam). Seine Frau hieß Elisabeth; seine Söhne waren Nadab, Abtu, Eleazar und Ithamar. In Aegypten geboren im Jahre 1574 vor Chr., wurde er von Gott dem Moyses zur Seite gegeben, um das Volk Israel aus Aegypten zu führen, zu welchem Zwecke er mit der Gabe der Beredsamkeit und der Wunder ausgestattet wurde; denn Aaron mußte vor Pharao statt seines Bruders das Wort führen und so den König bewegen, das Volk ziehen zu lassen. Nach dem Auszug wurde er nebst seinen Söhnen zum Priesterthum berufen, und Gott bestätigte seine Würde durch ein Wunder, indem sein erstes Opfer vom himmlischen Feuer verzehrt ward, sein Stab grünte, blühte und Mandeln trug. Doch ließ er sich in der Folge, als Moyses auf dem Berge Sinai länger verweilte und das Volk an seiner Wiederkehr zweifelte, von diesem aus Furcht verleiten, ein goldenes Kalb zu verfertigen, welches sie als ihren Abgott verehrten. Seine zwei Söhne Nadab und Abtu wurden, als sie fremdes Feuer in die Stiftshütte brachten, durch des Herrn Feuer getödtet, und nicht lange nachher wollte die Rotte Korah, Dathan und Abiron ihm das Hohepriesterthum und seinem Bruder Moyses das Regiment entreißen; allein sie wurden zur Strafe für diese Empörung theils von der Erde verschlungen, theils vom himmlischen Feuer verzehrt. Eine derartige Auflehnung fand beim Volke Israel öfter statt, ungeachtet der strengen Züchtigungen Gottes, welche jedesmal auf sie folgten. Einmal murrten die Kinder Israel gegen Moyses und Aaron und Gott ließ deßhalb 14,700 von ihnen umkommen; allein Aaron söhnte Israel wieder mit Gott aus und besänftigte dessen Zorn. Weil aber sowohl er als sein Bruder bei dem »Wasser des Widerspruchs« gegen Gott sündigten, indem sie Gott nicht »glaubten,« der zu ihnen sprach: »Redet zu dem Felsen vor ihnen, so wird er Wasser geben,« und Moyses »schlug mit dem Stabe zweimal, statt daß er auf des Herrn Befehl blos redete« (Num. 20,8–12); so durften sie zur Strafe dieses Ungehorsames und Unglaubens »das Volk nicht in das Land führen,« das ihnen der Herr geben wollte; Aaron mußte mit Moyses und seinem Sohne Eleazar den Berg Hor (an der Südgrenze von Palästina, jetzt Dschebel Harun, Berg des Aaron, geheißen) besteigen, und starb daselbst im 123. Jahre seines Alters (im 2583. Jahre der Welt und 1452 vor Chr.), nachdem ihm zuvor die hohenpriesterlichen Kleider genommen und seinem Sohne, dem genannten Eleazar, gegeben worden waren, der ihm auch im Hohenpriesterthume nachfolgte. Das Volk Israel beweinte ihn dreißig Tage lang, und wird sein Grab noch jetzt auf dem besagten Berge den Reisenden gezeigt. – Die hohepriesterliche Kleidung, in welcher Aaron gewöhnlich abgebildet wird, bestand aus verschiedenen Stücken und ist in der heil. Schrift beschrieben im Buche Exodus 28. und 39. Kap. Uebrigens findet man auf christlichen Denkmälern bald das eine, bald das andere Moment im Leben des ersten jüdischen Hohenpriesters dargestellt. Besonders häufig kommt vor, wie Aaron vor versammeltem Volke eben dem goldenen Kalbe opfert.

Quelle:

Vollständiges Heiligen-Lexikon, Band 1. Augsburg 1858, S. 1.

Permalink:

http://www.zeno.org/nid/20002843137

Lizenz:

Gemeinfrei

Faksimiles:

1

Kategorien:

Lexikalischer Artikel

SOURCE : http://www.zeno.org/Heiligenlexikon-1858/A/Aaron,+S.+(1)

Michael Willman, Aaron, 1681, National Museum in Wroclaw (originally in Cistercian monastic church Lubiąż Abbey - door in High Altarpiece)


San Aarón Julio 1

Autor: Padre Felipe Santos Campaña SDB 

          Etimológicamente significa “iluminado”. Viene de la lengua hebrea.

          Te encuentras en el año 1471 antes de Cristo. Moisés tuvo la inmensa dicha de que su hermano Aarón le acompañara a lo largo y  ancho del  difícil desierto camino de la Tierra de Promisión.

          Fue siempre su apoyo en los momentos cruciales, como por ejemplo, en el monte Horeb  o Sinaí en el que Dios entregó al pueblo las tablas de la Ley.

          Pertenecía a la tribu de Leví. Fue el abuelo que supo dar poco a poco a la Alianza sus propios ritos. A su muerte, lo enterraron en la cima del monte Hor. A pesar de sus deseos de entrar en la Tierra Prometida, no lo pudo ver, igual que le pasó a su hermano Moisés.

          Vino al mundo en los tiempos remotos en los cuales el  pueblo egipcio dominaba completamente a Israel. Al contrario que su hermano, que hablaba  mal, él poseía el don de la elocuencia.

          De hecho, en muchas ocasiones tuvo que hablar en nombre de su hermano al faraón egipcio. Y la idea central que perseguía era convencerle para que dejara en libertad al pueblo israelita.

          Pero, a pesar de  su labia, no consiguió que el mandatario supremo de Egipto le dejara marchar. Vistas todas las dificultades y pensando el modo de solucionarlas, los dos hermanos retaron al faraón. Si no los dejaba libres, entonces sobrevendría sobre todo Egipto una serie de plagas que lo llevaría a la ruina y a la muerte.

          Cuando el faraón vio que se cumplían sus predicciones venidas del cielo, Moisés y su hermano partieron hacia la Tierra Prometida en una huida no exenta de muchos obstáculos.

          Toda la peregrinación por el desierto estuvo plagada de aventuras y de desdichas a causa de la infidelidad de los judíos en su larga marcha. No se creían lo que decían Moisés y su hermano. La más grave fue el culto de la idolatría o culto a dioses falsos, sobre todo al “becerro de oro”. Dios perdonó a todos. Aarón fue nombrado sumo sacerdote para ofrecer sacrificios a Dios por los pecados del pueblo. Le sucedió en el cargo su hijo Eleazar. 

          ¡Felicidades a quienes lleven este nombre! 

“Las palabras, cera; las obras, acero” ( Luis de Góngora)

SOURCE : http://www.autorescatolicos.org/misc05/felipesantossanaaron.htm

Dany Nocquet. « Pourquoi Aaron n'a-t-il pas été châtié après la fabrication du taurillon d'or ? Essai sur les mentions d'Aaron en Exode 32, 1-33, 6 ». Études théologiques et religieuses 2006/2 (Tome 81), pages 229 à 254 : https://www.cairn.info/revue-etudes-theologiques-et-religieuses-2006-2-page-229.htm#no3

Roger Gryson. Le thème du bâton d'Aaron dans l'oeuvre de saint Ambroise

Voir aussi : http://www.elizabethfry.qc.ca/wp-content/uploads/2014/10/III_LEXODE-ET-LINSTALLATION.pdf

https://saintebible.com/1_chronicles/23-13.htm

https://www.oxfordbibliographies.com/view/document/obo-9780195393361/obo-9780195393361-0121.xml

https://www.kingjamesbibleonline.org/aaron/