Sainte
Marcelline
Sœur de saint Ambroise de Milan (+
398)
Son père était préfet du prétoire de
la Gaule transalpine et son frère s'appelait saint Ambroise,
évêque de Milan. Elle reçut le voile des mains du Pape Libère dans la basilique
Saint-Pierre du Vatican et suivit son frère à Milan. Ils échangèrent de
nombreux courriers. Son saint évêque de frère lui a dédié son traité "de
virginibus."
À Milan, vers 398, sainte Marcelline, vierge, sœur de saint Ambroise. Elle reçut à Rome, dans la basilique Saint-Pierre, le voile de consécration des mains du pape Libère. Pour l'encourager dans sa vocation, saint Ambroise écrivit son traité Sur les Vierges.
Martyrologe romain
SOURCE :
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1525/Sainte-Marcelline.html
Consécration de Marcelline avec le pape Libère en
352
Biographie de Sainte
Marcelline
La ville aux sept collines, Rome,
avait tout conquis: elle rayonnait sur le bassin méditerranéen. Le sol
rougeâtre d’un de ses amphithéâtres, le Colisée, criait silencieusement la foi
des premiers martyrs chrétiens. La lumière dont ils rayonnaient lorsqu’ils
versèrent leur sang pour le Christ jaillit paradoxalement de l’obscurité des
catacombes où les persécutions les avaient confinés. C’est que “le grain de
blé, s’il ne meurt, ne porte du fruit” (Jn 12,24)… Le christianisme, né au
Moyen-Orient, ne s’enracina pourtant en cette terre païenne qu’au milieu du
premier siècle, à la suite de la prédication et de la mort de Pierre et de
Paul.
Rome à
l’époque des martyrs
Dès lors, les disciples du Christ
subirent, par périodes, de cruelles persécutions. À première vue, l’opposition
des autorités romaines face aux croyants de cette nouvelle religion semble
étonnante. En effet, l’Empire romain avait jusque-là toléré divers types de
croyances. Ne fallait-il pas d’abord privilégier l’unité politique de l’Empire
? Or cette nouvelle religion semblait ébranler l’ordre politique qui prévalait
à Rome. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’aux premiers siècles de notre ère,
Rome et ses empereurs étaient “déifiés”.
Ainsi, les empereurs romains,
pour justifier aux yeux du peuple leur suprématie, devaient affirmer leur
caractère sacré. Les chrétiens, comme le leur avait enseigné Jésus,
respectaient l’autorité établie, mais, parce qu’ils ne croyaient qu’en un seul
Dieu, ils ne pouvaient admettre la divinité de Rome et de son empereur. La
croyance très répandue que les chrétiens représentaient un danger pour la
société et pour l’État romain fut la cause (ou le prétexte) des persécutions.
Alors, Rome se sentit menacée: elle voulut tuer cette nouvelle façon de penser
et de croire qui allait à l’encontre des théories romaines.
Les persécutions ne cessèrent
qu’au moment où la religion chrétienne devint le patrimoine des masses. Face à
un tel phénomène, l’empereur Constantin le Grand, concéda finalement aux
chrétiens la liberté de culte qu’il confirma avec l’édit de Milan en 313. Peu
de temps avant sa mort, lui-même se convertit. Quelques années après,
l’empereur Théodose fit du christianisme la religion officielle de l’État
romain.
Première enfant d’une famille
patricienne, c’est justement à Rome que naquit Marcelline en 327, 14 ans à
peine après l’édit de Milan. Le christianisme tentait alors de se frayer un
chemin parmi les imposants monuments de la ville, images de l’apothéose païenne
de l’époque. Derrière les majestueuses façades marbrées se cachait bien souvent
le culte des idoles, comme au Panthéon ou dans les temples dédiés aux
différentes divinités. La jeune Marcelline vécut dans un monde où “les femmes
se mariaient pour divorcer”, où la plèbe oisive attendait le pain et les jeux
de l’empereur. C’était déjà une société de consommation, de joies faciles, de
plaisirs instantanés. La moralité était loin d’être irréprochable…
Cependant, la famille de
Marcelline, comme en témoigne le martyre de sainte Sotère son ancêtre, était
profondément chrétienne. Ses parents la préparèrent au baptême qu’elle reçut,
comme le voulait l’usage de l’époque, à l’âge adulte. Plus tard naquit un autre
enfant: Satyre, son frère. Les deux petits grandirent à Rome, éduqués d’abord
par leur mère qui privilégiait un enseignement simple et vrai, puis par des
maîtres aptes à leur inculquer les rudiments de la grammaire, de la rhétorique,
de la littérature romaine et grecque, etc.
Lorsque Marcelline atteignit
l’âge de treize ans, en 340, son père, élu préfet de prétoire dans les Gaules,
dut déménager à Trèves, sur la Moselle. Toute la famille l’y suivit et c’est là
que vit le jour le benjamin, Ambroise, futur évêque de Milan. L’adolescente
s’épanouissait pleinement lorsque son père mourut prématurément. Il laissait un
vide immense dans le coeur de sa femme et de ses enfants. Ceux-ci décidèrent
alors de retourner à Rome dans leur maison ancestrale, près du Capitole.
Les premiers temps furent
pénibles, l’absence de la figure paternelle se faisant douloureusement sentir.
Cependant, peu à peu, la vie normale reprit son cours et Marcelline poursuivit
sa formation. Comme toutes les chrétiennes de l’époque, elle approfondit les
Saintes Écritures, étudia la poésie grecque et apprit à travailler la laine.
Par contre, ce qui lui tenait le plus à coeur était sa préparation catéchétique
qu’elle fit avec beaucoup de ferveur, ce qui lui permit, lorsqu’elle eut vingt
ans, de recevoir le baptême.
Noble et belle, Marcelline, à
l’aube de la vingtaine, aurait pu facilement se trouver un bon parti.
Cependant, ce qui semblait évident aux yeux du monde était loin de l’être pour
la jeune fille. D’une part, elle voyait des gens de toutes langues et nations,
l’opulence des grands seigneurs, le luxe de la table et des toilettes. D’autre
part, les plus grands trésors ne pouvaient lui faire oublier le sang des
martyrs Pierre, Paul et Sotère, les catacombes, la paix et la joie des
chrétiens.
L’agitation de la vie quotidienne
ne lui permettait pas de réfléchir à son aise. Discrètement, elle décida de se
retirer à la campagne, dans la villa paternelle, pour y voir plus clair.
Finalement seule, elle se dit: “Que vais-je faire? Vais-je me marier ou suivre
Jésus? Je sens en moi le désir de me donner à Dieu, mais que diront les gens?
Jusqu’à maintenant on n’a jamais entendu dire qu’une jeune fille romaine de ma
classe se soit consacrée à Dieu… Les autres patriciennes riront de moi et les
nobles me dédaigneront. Mais qu’est-ce que cela peut me faire? Refuserais-je de
devenir l’épouse de Jésus par peur de ce qu’en diront les autres? Qu’est-ce qui
est plus important pour moi? Les qu’en-dira-t-on ou Dieu? Dieu, évidemment! Et
puis Sotère, mon ancêtre, n’a-t-elle pas été fidèle jusqu’au martyre? Ne
m’a-t-elle pas laissé en héritage ces dons précieux: la foi chrétienne et un
amour passionné pour Dieu? C’est décidé! Je me donne à Dieu et je me confie à
Marie, sa mère, pour qu’elle me guide chaque jour vers lui jusqu’au moment où
je le verrai face à face. Quel beau jour que celui-là!
Cette réponse à l’appel de Dieu
était loin d’être comprise dans une société où les mœurs étaient corrompues et
où le culte des idoles était encore présent. Il fallait du courage pour prendre
une telle décision! Du courage, oui, mais surtout un grand amour pour Jésus, un
amour qui chasse la peur…
À l’époque, si une jeune fille
désirait se consacrer à Dieu, elle devait d’abord vivre une très longue période
de préparation, tel que le prescrivait l’Église. De plus, elle devait être âgée
d’au moins vingt-cinq ans. Ensuite seules une grande maturité, une force morale
hors du commun et une profonde vie intérieure lui permettaient de rester fidèle
dans ce monde païen. Marcelline se prêta donc à cette formation et demanda au
pape Libère, ami de la famille, de la guider dans sa démarche jusqu’au jour
tant attendu. Le pontife, au terme des cinq ans prescrits, la jugeant prête à
s’offrir totalement à Dieu, lui donna l’approbation pour sa consécration
solennelle qui eut lieu le 25 décembre 352 dans la basilique Saint-Pierre de
Rome, élevée peu d’années auparavant sur la tombe du prince des Apôtres.
Ce jour-là, la jeune femme
s’avança vers l’autel, vêtue simplement. Après s’être donnée à Dieu pour
toujours, elle reçut des mains du pape Libère un voile blanc dont elle coiffa
sa tête. Puis le pontife lui adressa ces mots : “Aime ton Époux, ma fille, car
il est bon. Aime-le : c’est le Fils de Dieu. Mène une vie simple et humble,
restant toujours unie à lui dans ton cœur. Prie et médite beaucoup. Que ton
exemple soit connu aux yeux de tous. Garde courage, ma fille, ne réprime pas ta
générosité et plus tard ton exemple entraînera d’autres jeunes femmes à se
consacrer elles-mêmes à Dieu, comme toi.”
Après la cérémonie, Marcelline se
retira dans le palais familial où sa vie se déroula sereinement dans l’amour de
Dieu et au service des siens. Ses frères furent vite conquis par l’exemple de
leur aînée et cherchèrent à l’imiter.
Cependant, “la croix étant le
sceau des œuvres de Dieu”, elle ne tarda pas à entrer dans la vie de la jeune
consacrée. Marcelline et ses frères eurent la douleur de perdre leur mère. Mais
ils demeurèrent unis et forts dans l’épreuve grâce à leur foi profonde : ils
pouvaient tout en ce Dieu qui leur en donnait la force.
La vie de Marcelline fut toute
simple, mais elle savait rendre l’ordinaire extraordinaire grâce à l’amour avec
lequel elle faisait toute chose.
Avant l’aurore, la prière de
Marcelline s’élevait déjà vers Dieu, pour l’Église et l’humanité. Le Seigneur,
c’est dans la méditation quotidienne de l’Évangile qu’elle le rencontrait tout
en essayant de suivre les préceptes du livre saint auquel elle se conformait.
Sa vie en témoigne. L’intensité de sa prière allait de pair avec l’austérité de
sa vie. Elle mangeait très peu : un repas frugal par jour tout au plus, au
point de préoccuper son frère Ambroise auquel elle répondait :”L’homme ne vit
pas de pain seulement mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu” (Mt
4,4). Ce n’étaient pas de vaines paroles : sa joie de reconnaître Jésus en tous
et en tout ne pouvait tromper personne!
Son exemple attira d’autres
jeunes filles. En effet, Indicia, Candide et sa sœur s’unirent à elle pour
vivre retirées, dans la prière et la pauvreté. Les quatre jeunes femmes
vivaient grâce aux travaux manuels qu’elles exécutaient avec habileté, ne
gardant que le strict nécessaire et donnant tout le reste aux pauvres, aux
œuvres de charité et à l’Église. “Soyez riches pour les pauvres”, disait-elle à
ses compagnes. Elles accumulaient ainsi des trésors pour le ciel, ponctuant
leur journée de prières et de services qu’elles rendaient aux plus démunis
comme l’avait fait la Vierge Marie qu’elles vénéraient particulièrement.
Même si elle était éprise de
Dieu, Marcelline n’en était pas moins réaliste! Elle veilla amoureusement à
l’éducation de ses frères, comprenant qu’une bonne formation leur permettrait
d’exercer de l’ascendant sur la société dans laquelle ils vivaient. A la mort
de sa mère, elle prit particulièrement à cœur son rôle d’éducatrice et elle
procura aux deux jeunes hommes des maîtres de loi. L’éloquence d’Ambroise
toucha les cœurs, particulièrement ceux de nombreuses jeunes filles, qui
désiraient se vouer à Dieu après avoir entendu parler le jeune évêque de la
beauté de la vie consacrée. C’est ainsi qu’il écrira en 378, inspiré par la vie
de sa sœur, son traité, saint Augustin se convertit. Dans ses Confessions, il
avoue avoir dit : “Ce que font celles-ci, ne pourrais-tu pas le faire toi aussi
?”
Depuis leurs retrouvailles à
Milan, Ambroise et Marcelline passaient de longues heures à se parler de Dieu.
Ils n’avaient qu’une ambition : se sanctifier en donnant leur vie pour
l’humanité.
L’évêque tenait sa sœur au
courant de tous les événements du diocèse. Ainsi elle partageait avec lui les
inquiétudes de son ministère. Toutes les fois que l’Église éprouvait des
difficultés, la charité de Marcelline prenait une nouvelle forme et son ardeur
ne se démentait pas. Elle écrivait lettre sur lettre, priait régulièrement et
menait une vie austère. Elle instruisait également les jeunes filles qui
désiraient se consacrer à Dieu en leur transmettant l’esprit contemplatif de
Marie et le dynamisme inlassable de Marthe.
En 378, Satyre quitta Milan pour
l’Afrique dans le but de régler des affaires de famille. Son départ inquiéta
Marcelline d’autant plus que, peu de temps après, Ambroise tomba gravement
malade. Sa sœur fut à son chevet jour et nuit et, grâce à Dieu, il reprit des
forces et guérit.
Mais la joie fut de courte durée
: bien vite on apprit que des Barbares, les Wisigoths, avaient envahi Rome,
menaçant aussi la Haute-Italie. Satyre, inquiet, décida en 379 de revenir à
Milan, mais à la suite d’un voyage difficile où il faillit perdre la vie, il
tomba malade à son tour. Malheureusement, ses forces ne suffirent pas à lutter
contre le mal et il mourut, laissant Marcelline et Ambroise dans un grand
désarroi. Ils ne trouvèrent réconfort que dans la foi.
La paix revenue, Marcelline se
retira de plus en plus dans la villa paternelle près de Rome où elle priait,
copiait des livres ecclésiastiques, méditait sur les merveilles de la création,
vivant pauvrement sur le plan spirituel : n’était-elle pas le meilleur exemple
à suivre pour ceux qui croyaient encore aux idoles ? Inlassablement elle
continuait à se dévouer pour tous ceux qui avaient besoin de son aide.
Dès 385, un nouveau conflit
éclata. L’impératrice Justine, mère de l’empereur Valentinien II, s`était jurée
de donner la cathédrale de Milan aux Ariens. Ambroise était prêt à mourir
plutôt que de la lui céder. Cependant les menaces se transformèrent bien vite
en persécutions violentes que l’évêque milanais réussit, après plusieurs jours,
à réprimer. Mais il sentait que l’empereur Valentinien n’avait pas dit le
dernier mot. L’année suivante, son pressentiment se confirma et, effectivement,
Ambroise fut menacé de mort ou d’exil. Heureusement le complot monté contre lui
échoua.
Pendant ces temps difficiles,
l’évêque correspondait avec Marcelline, qui ne manqua pas de le soutenir
moralement. La sainte dira quelques années plus tard en repensant à ces
événements tragiques : “Nous te rendons grâce, Seigneur Jésus, qui, dans ces
grandes épreuves de l’Église, nous a suscité de si grands défenseurs.”
Peu de temps avant sa mort,
Satyre avait dit à sa sœur : “Je te laisse tout et mes pauvres aussi.” Elle
n’oublia pas ces paroles, et Marcelline ne négligea rien pour secourir les
indigents. À mesure que l’heure de la rencontre avec Dieu approchait, elle
sentait en son âme un désir immense de le voir face à face.
Le 4 avril 397, Ambroise, âgé de
cinquante-sept ans, mourut saintement après avoir communié au Corps du Christ.
Lorsque la nouvelle de sa disparition se répandit, un grand deuil envahit
l’Italie entière : “La perte d’un si grand homme, c’est la mort qui plane sur
l’Italie”, disait-on alors. Marcelline, le dernier membre de sa famille au
ciel, n’eut plus de raison de vivre et ne tarda pas à l’y rejoindre quelques
mois plus tard.
En juillet de la même année,
Marcelline ne quitta plus son lit. “Enfin je m’en vais, disait-elle, et je suis
bien contente parce que, après tout, je m’en vais dans la maison de mon Père,
dans le palais de mon Roi, dans la joie de mes frères. Je laisse tout ce que je
possède aux pauvres et à l’Église.” À l’aube du 17 juillet 397, Marcelline
reçut la communion et s’endormit doucement en son Dieu.
Saint Simplicien, qui l’avait
accompagnée dans ses derniers moments, attesta que Marcelline était morte
saintement. Ses funérailles furent solennelles. On l’estimait et on la vénérait
déjà comme une grande sainte. Par la suite, on transféra son corps dans la
basilique ambrosienne, à Milan, où elle fut enterrée entre ses deux frères.
Saint Simplicien rendit un
brillant hommage à Marcelline et ses paroles servirent à la canonisation de la
sœur d’Ambroise. Les écrits du saint évêque au sujet de Marcelline vinrent
aussi confirmer la sainteté de sa vie et rapidement on la considéra
bienheureuse en l’invoquant avec confiance.
En 1722, le cardinal Odescalchi,
archevêque de Milan, fit lever de terre les reliques de la sainte, et en 1812
on les transféra solennellement dans la nouvelle et magnifique chapelle qui lui
fut dédiée. On peut encore aujourd’hui la prier et la vénérer.
On attribue à Marcelline les
titres de “Mère de la patrie” et de “Propagatrice de l’Église”. Ceux-ci
résument à eux seuls les caractéristiques de la spiritualité de la sainte.
Ces titres étaient conférés
seulement à une personne dont on reconnaissait le dévouement extraordinaire,
tel que l’avait été celui de Marcelline envers les pauvres et l’Église. En
effet, elle avait travaillé à garder l’unité entre les évêques et le peuple et
avait toujours considéré la famille chrétienne comme une Église domestique qu’il
fallait particulièrement bien former. De plus, en guidant dans leur cheminement
de jeunes femmes consacrées, elle avait contribué à alimenter, au cœur de
l’Église, l’amour de Dieu et des autres.
SOURCE :
https://amitie.marcelline.qc.ca/biographie-marcelline/
Daughter of the Roman
imperial prefect of Gaul. Elder sister of Saint Ambrose of Milan and Saint Satyrus. She moved to Rome, Italy when very young,
and was raised by her older brothers. A consecrated virgin (like a modern nun), receiving the veil
from Pope Liberius on Christmas Day 353 in Saint Peter’s
Basilica. Never cloistered, she lived with
her mother, and in other private
homes. Worked with Ambrose in Milan after his
consecration as bishop. Noted for such
austerities that her brother encourged her to
relax in her later years. Ambrose dedicated his treatise on holy
virginity to her.
Born
- c.398 of natural causes
- buried in the crypt under the altar of the Ambrosian
Basilica in Milan, Italy
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-marcellina/
Affresco parietale raffigurante santa Marcellina,
sant'Ambrogio e san Satiro
St. Marcellina
The
only sister of St. Ambrose of Milan, b. about 330-5; d. about 398. She
was older than St. Ambrose, and was born most probably at Trier, where her father resided as praefectus
praetorio Galliarum. Even before her father's death she went to Rome, the home of her family, and, before her mother's arrival
at the capital with her two sons, had already forsaken the world, elected to
live a life of Christian virginity, and devoted herself to the
practice of piety and asceticism. On Christmas Day, probably in 353, she received the
veil of consecrated virginity from the hand
of Pope Liberius. The advice, which the pope addressed to her on this occasion, has
been preserved by St. Ambrose (De virginibus, III, i-iii), especially
emphasized being the obligations of Christian virgins to preserve virginal
purity. After Ambrose had become Bishop of Milan (374), he summoned his sister
thither, and found in her a zealous assistant in fostering and
extending the ascetic life among the maidens of Milan. To her Ambrose dedicated his work
on virginity, written in 377 ("Libri III de virginibus ad
Marcellinam" in P.L. XVI, 187-232). Marcellina survived her brother, and
died in 398 or shortly afterwards. She also was buried in the crypt under the altar of the Ambrosian Basilica, and was honoured as a saint. Her feast is celebrated on 17 July.
Sources
Laudatio Marcellinae in MOMBRITIUS, SS., II, 95-7; Acta SS., IV, July,
231-8; BIRAGHI, Vita della vergine romana-milanese S. Marcellina, sorella di S.
Ambrogio (4th ed., Milan. 1889), SEPTIMUS A LANDE ET ALANUS DE MACULANIS,
Dissert. hist. de tumulo S. Marcellinae virg. sororis S. Ambrosii in eiusdem
imperiali basilica humanae (Milan, 1725). see also bibliography to AMBROSE,
SAINT.
Kirsch,
Johann Peter. "St. Marcellina." The Catholic Encyclopedia. Vol.
9. New York: Robert Appleton Company, 1910. 17 Jul.
2020 <http://www.newadvent.org/cathen/09637c.htm>.
Transcription. This article was transcribed
for New Advent by Joseph P. Thomas.
Ecclesiastical
approbation. Nihil
Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John
M. Farley, Archbishop of New York.
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Right-side nave of
Sant'Ambrogio basilica in Milan, Italy. Santa Marcellina chapel. Built in 15th century, it was rebuilt in 1812
by Luigi Cagnola to exhibit in it the relics of Marcellina, sister of Saint Ambrose, found in 1722 in the crypt. The statue of Marcellina was
sculpted by Camillo Pacetti. Picture by Giovanni Dall'Orto, April 25 2007
July 17
St.
Marcellina, Virgin
SHE was
eldest sister to SS. Ambrose and Satyrus, and after the death of her father,
who was prefect of the Gauls, removed to Rome with her pious mother and
brothers. She was discreet beyond her years, and from her cradle sought with
her whole heart the only thing for which she was created and sent into the
world. Being charged at Rome with the education of her two brothers, she
inspired them, by words and example, with an ardent thirst of virtue. She
taught them that nobleness of blood cannot enhance merit, nor make men more
illustrious unless they despise it; and that learning is an unpardonable crime
and folly, if by it a man should desire to know every thing that is in heaven
and earth but himself; for with the true knowledge of ourselves are all our
studies to begin and end, if we desire to render them in any degree
advantageous to ourselves. She kindled in their tender breasts a vehement
desire, not of the show of virtue, but to become truly virtuous. In her whole
conduct all her view was only the glory of God. The better to pursue this great
end she resolved to renounce the world; and on Christmas-day, in 352, she put on
the religious habit, and received the veil from the hands of Pope Liberius, in
St. Peter’s church, in presence of an incredible multitude of people. The pope,
in a short discourse on that occasion, exhorted her frequently to love only our
Lord Jesus Christ, the chaste spouse of her soul, to live in continual
abstinence, mortification, silence, and prayer, and always to behave herself in
the church with the utmost respect and awe. He mentioned to her the page of
Alexander the Great, who, for fear of disturbing the solemnity of a heathenish
sacrifice by shaking off his hand a piece of melted wax that had fallen upon
it, let it burn him to the bone.
Marcellina in her practice went
beyond the most perfect lessons. She fasted every day till evening; and sometimes
passed whole days without eating. She never touched any fare but what was of
the coarsest kinds, and drank only water. She never laid herself down to rest
till quite overcome with sleep. The greater part both of the day and night she
devoted to prayer, pious reading, and tears of divine love and compunction. St.
Ambrose advised her in the decline of her life to moderate her austerities, but
always to redouble her fervour in tears and holy prayer, especially in reciting
often the psalms, the Lord’s prayer, and likewise the creed, which he calls the
seal of a Christian, and the guard of our hearts. She continued at Rome after
the death of her mother, living not in a nunnery but in a private house with
one fervent virgin, the faithful companion of all her holy exercises. St.
Ambrose died in 397. She survived him, though it is uncertain how long. Her
name is mentioned in the Roman and other Martyrologies on the 17th of July. See
St. Ambrose, l. 3, de Virgin, c. 1, 2, 3, 4, t. 2, p. 1741, and Ep. 20 et 22,
ed. Ben and Cuper the Bollandist, t. 4, Julij, p. 231.
Rev.
Alban Butler (1711–73). Volume VII: July. The Lives of
the Saints. 1866
SOURCE
: https://www.bartleby.com/210/7/173.html
Right-side nave of Sant'Ambrogio basilica in Milan, Italy. Santa Marcellina chapel. Built in 15th century, it was rebuilt in 1812 by Luigi Cagnola to exhibit in it the relics of Marcellina, sister of Saint Ambrose, found in 1722 in the crypt. The statue of Marcellina was sculpted by Camillo Pacetti. Picture by Giovanni Dall'Orto, April 25 2007.
Born in Rome, Italy;
died c.398. Saint Marcellina was the elder sister of Saint Ambrose of Milan and
Saint Satyrus. Their mother moved the family back to Rome after the death of
their father, who was the prefect of Gaul. Once there Marcellina was entrusted
by her pious mother with the education of her brothers, whom she inspired by
word and example to thirst for Christian virtue.
She received the veil of
a consecrated virgin from the hands of Pope Liberius on Christmas Day, 353, in
Saint Peter’s Basilica. During his homily on that occasion he exhorted her to
the evangelical virtues and to behave in church with the utmost respect. He
reminded those present of the page of Alexander the Great, who, for fear of
disturbing the solemnity of a pagan sacrifice by shaking off a piece of burning
wax that had fallen on his hand, let it burn him to the bone. For the rest of her
life, she lived in a private home, first with her mother and after her mother’s
death with another virgin.
Although Marcellina
practiced great austerity, she outlived both her brothers. She fasted daily
until evening when she would partake only of simple fare and water. Sometimes
she went for days without eating anything. Marcellina spent most of the day and
night in prayer, pious reading, and tears of divine love and compunction. She
slept only when it overcame her body.
In her later years,
Saint Ambrose, who mentions Marcellina in De virgine (c. 1-4) and two of his
epistles (20 and 22), advised her to moderate her austerities, but redouble her
fervor in tears and holy prayer. He recommended especially that she often
recite the Psalms, Lord’s Prayer, and Creed, which he calls the seal of a
Christian and the guard our hearts. She survived Ambrose but after her death
Marcellina’s body was enshrined at Milan (Benedictines, Encyclopedia,
Husenbeth).
MLA Citation
- Katherine I
Rabenstein. Saints of the Day, 1998. CatholicSaints.Info. 4 July 2020.
Web. 17 July 2020.
<https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-marcellina-of-rome/>
SOURCE :
https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-marcellina-of-rome/
Saint Ambrose and his sister, Saint
Marcellina. crypt of Sant'Ambrogio basilica, Milano.
Santa Marcellina Vergine,
sorella dei Ss. Ambrogio e Satiro
327 - 397
Etimologia: Marcellino, diminutivo di Marco = nato in marzo, sacro a Marte, dal latino
Emblema: Giglio
Martirologio Romano: A Milano, santa Marcellina, vergine, sorella del vescovo sant’Ambrogio, che ricevette a Roma nella basilica di San Pietro il velo della consacrazione da papa Liberio nel giorno dell’Epifania del Signore.
Santa
Marcellina era sorella di sant’Ambrogio di Milano e di san Satiro, che del
primo fu fedele collaboratore nel ministero episcopale. I dati storici sulla
sua figura sono desunti dalle menzioni che di lei fa Ambrogio nelle sue lettere
e, anzitutto, nella sua prima opera letteraria, il trattato «De virginibus»
(“Le vergini”).
Il luogo e l’anno della nascita di Marcellina sono incerti: potrebbe essere nata a Treviri, dove il padre Aurelio Ambrogio aveva un incarico presso la prefettura delle Gallie dell’impero romano, o a Roma, dove la famiglia aveva vissuto in precedenza e dove tornò ad abitare in un secondo tempo. Sicuramente era la maggiore dei tre fratelli, quindi è venuta alla luce prima del 334, data in cui si ritiene comunemente sia nato Ambrogio. Il biografo Paolino nella «Vita Ambrosii» attesta che lei fu testimone, insieme ai genitori, di un singolare prodigio: nella bocca del neonato andavano a posarsi delle api, che lo nutrivano col loro miele senza pungerlo. Al cessare dell’incarico del padre, fece ritorno a Roma col resto della famiglia.
L’evento più importante della sua vita è raccontato da Ambrogio all’inizio del libro III del già citato «De virginibus»: «Nel Natale del Salvatore presso l’apostolo Pietro suggellavi la professione della verginità anche con il mutamento della veste – e quale giorno migliore di quello nel quale la Vergine fu arricchita della prole? – alla presenza anche di moltissime fanciulle di Dio che facevano a gara a vicenda per esserti compagna».
Anche in questo caso, la datazione oscilla, non solo per quanto riguarda l’anno: doveva essere tra il 352 e il 354, o il 25 dicembre o il 6 gennaio. Il dubbio sul giorno è originato dal fatto che non c’è certezza se all’epoca fosse già stata adottata, come data del Natale, quella che oggi è festeggiata in Occidente o quella in uso tra i cristiani d’Oriente. Di certo c’è il luogo, la basilica costantiniana di San Pietro, una delle prime chiese edificate dopo l’editto di Costantino del 313, e la presenza di papa Liberio, che Ambrogio e famiglia conoscevano perché frequentava la loro abitazione.
Lo studioso Raymond D’Izarny afferma che, contrariamente a quanto si pensa, è poco sicuro che Marcellina abbia effettivamente preso il velo: nel testo non si fa menzione tanto di questo (citato invece in altre opere ambrosiane sulla verginità consacrata), quanto del cambio d’abito. Nel latino classico, “mutare vestem” significava prendere il lutto, indossare abiti di colore scuro come quelli dei poveri. Inoltre, l’usanza della velazione delle vergini pare essere stata importata dall’Africa da san Zeno, vescovo di Verona, che di lì era originario. Comunque sia, l’episodio della velazione ha avuto una certa fortuna in campo iconografico.
La nuova vita della vergine si svolse quindi a Roma e, in seguito all’elezione episcopale del fratello minore, a Milano. Il suo genere di vita non doveva essere dissimile da quello che il vescovo milanese descrisse nel «De virginibus» a proposito delle consacrate di Bologna, che trascorrevano il tempo nella preghiera e procurandosi il vitto con le proprie mani, in modo da poter distribuire il superfluo ai poveri. Più che a quello delle suore di oggi, questo stile appare più vicino a quello delle aderenti agli istituti secolari o delle consacrate dell’“Ordovirginum”.
Nella sua prima opera, Ambrogio si protrae in un’appassionata difesa della verginità consacrata cristiana, contrapposta a quella, temporanea e poco fruttuosa, delle Vestali romane. A chi lo rimprovera di tessere continuamente le lodi delle vergini, risponde che è anche grazie a loro se lui, vescovo e veramente cristiano da poco più di tre anni, ha imparato la fede. Per questo ha dedicato loro quel trattato, interamente percorso da esempi di vita verginale, a partire da quello della Madonna fino a quello della vergine Sotere, martire sotto Diocleziano e sua parente.
Lo spunto per alcuni paragrafi sembra arrivargli proprio da Marcellina, per tre volte chiamata “sancta soror”: ad esempio, risponde a una sua domanda circa la scelta di quelle donne che, per conservarsi integre e scampare ai persecutori, si sono suicidate gettandosi da un palazzo o annegando in un fiume.
Un anno dopo la composizione del trattato, Ambrogio e Marcellina persero il fratello Satiro per malattia. Nei due discorsi «De excessufratris» (“Per la dipartita del fratello”), il vescovo mette in luce come lei abbia trovato conforto in ciò che già animava la sua esistenza: preghiere, digiuni – che, non limitandosi ai giorni prestabiliti, lo preoccupavano particolarmente – e la meditazione della Parola di Dio, lasciandosi andare alle lacrime solo quando nessuno poteva interromperla.
Satiro per lei non era solo un fratello, ma un difensore tangibile della sua verginità, quasi a ricambiare il compito di mediatrice che lei spesso svolgeva, quando sorgevano contrasti familiari.
Marcellina è inoltre scelta come interlocutrice privilegiata in tre punti dell’epistolario ambrosiano, a cominciare dall’epistola 76 del decimo libro, in cui il fratello l’aggiorna sull’andamento del conflitto con l’imperatrice Giustina, circa l’attribuzione di una basilica al culto degli ariani, e da cui si deduce la sua preoccupazione per l’andamento della Chiesa milanese.
Nell’epistola 77, invece, le dà una notizia che lo ha rallegrato non poco: il ritrovamento dei corpi dei martiri Gervaso e Protaso. Quel brano è utile anche per un indizio che ha portato a dedurre che all’epoca lei vivesse non molto lontano dal fratello, a Milano o in un luogo più adatto a condurre una vita appartata.
Fu anche sua consigliera per dirimere il caso della vergine Indicia, accusata di infanticidio e da lei ritenuta irreprensibile per averla ospitata nella propria casa romana.
Ambrogio morì nel 397, mentre la sorella gli sopravvisse di poco, nell’ordine di mesi o anche anni, sicuramente sotto l’episcopato di san Simpliciano, suo immediato successore. Un epitaffio metrico, attribuito a Simpliciano stesso, fissa il giorno della morte “alla metà di luglio”. La sua memoria liturgica, infatti, è stata fissata al 17 luglio.
Il suo corpo venne sepolto nella basilica che oggi porta il nome di sant’Ambrogio, non molto lontano dalle spoglie dei suoi cari fratelli. Nel 1607 il cardinal Federico Borromeo chiese ufficialmente che venisse traslato dalla cripta, bisognosa di rifacimento, in un luogo più degno. Dopo un passaggio nella sacrestia della basilica ad opera del cardinal Benedetto Erba Odescalchi, nel 1722, venne infine sistemato, nel 1812, nella terza cappella della navata destra della basilica, precedentemente dedicata a santa Caterina.
Da lì ogni anno, il 2 febbraio, comincia la Messa nella festa della Presentazione del Signore, presieduta dall’arcivescovo di Milano in occasione della Giornata mondiale per la Vita Consacrata, con la benedizione delle candele e la processione. Appare quasi un ringraziamento a Dio per aver donato un simile esempio alla Chiesa che di Ambrogio porta il nome. Al primo compito di Marcellina come educatrice dei suoi fratelli minori si è inoltre ispirato monsignor Luigi Biraghi (Beato dal 2006) fondando nel 1838, con madre Marina Videmari, l’Istituto delle Suore di Santa Marcellina.
Autore: Emilia Flocchini
Right-side nave of Sant'Ambrogio
basilica in Milan, Italy. Frescos on the ceiling of Santa
Marcellina chapel. Built in 15th century, it was rebuilt in 1812
by Luigi Cagnola to exhibit in it the relics of Marcellina, sister of Saint Ambrose, found in 1722 in the crypt. Picture by Giovanni Dall'Orto, April 25 2007.
Sorella maggiore di s. Satiro e di s. Ambrogio,
probabilmente nacque a Treviri circa l'anno 330 quando il padre vi si trovava
come alto funzionario imperiale.
S. Ambrogio attesta che la sorella Marcellina ricevette il velo verginale dalle mani del papa Liberio nella basilica di S. Pietro in Vaticano nel Natale di un anno che sembra essere il 353: nel De virginibus dà il testo de] discorso pronunciato dal papa in quella circostanza. La santa, che aveva seguito a Milano i suoi fratelli per essere loro collaboratrice, sopravvisse a s. Ambrogio (m. 397).
Morta il 17 luglio di un anno non ben precisato (sembra però ca. il 400) fu sepolta nella cripta della basilica di S. Ambrogio, presso la tomba del fratello. Un'antica Vita la dice morta ai tempi del vescovo s. Simpliciano (397-401), il quale sarebbe l'autore dell'iscrizione sepolcrale che, tuttavia, non contiene dati biografici di particolare interesse. Nel 1812 i resti mortali di Marcellina, tolti dal sepolcro nel 1722 dall'arcivescovo card. Benedetto Erba-Odescalchi e custoditi temporaneamente in sacrestia, furono solennemente traslati nell'apposita cappella eretta in suo onore nella basilica di S. Ambrogio dalla pietà dei fedeli di Milano.
Oltre al De virginibus, scritto dietro sua richiesta e a lei dedicato, ci sono rimaste tre lettere indirizzate alla sorella dal santo sul suo conflitto con Giustina, sulla invenzione dei corpi dei ss. Gervasio e Protasio e sulla questione della sinagoga di Callinico. Nel discorso funebre per la morte del fratello Satiro, inoltre, Ambrogio accenna anche al grande dolore provato, in quella circostanza, dalla sorella Marcellina. La festa di Marcellina viene celebrata il 17 luglio. In onore della santa sorella di Ambrogio, nel 1838, mons. Luigi Biraghi, direttore spirituale del Seminario maggiore di Milano e successivamente dottore della Biblioteca Ambrosiana, cor l'aiuto di suor Marina Videmari, fondava a Cernusco sul Naviglio (Milano), l'Istituto religioso femminile delle " Marcelline", per l'educazione culturale e morale della gioventú femminile, soprattutto di condizione distinta (con l'impegno però di educare gratuitamente anche le fanciulle povere).
Nella Certosa di Pavia si trova un dipinto di Ambrogio da Fossano, detto il Bergognone (notizie 1481-1510), l'ultimo buon pittore della generazione di Vincenzo Foppa, che lavorò molto e a lungo per conto dei Certosini; in esso s. Marcellina figura in piedi con s. Satiro e i ss. Gervasio e Protasio, patroni di Milano, davanti al trono vescovile su cui siede s. Ambrogio. Il dipinto si riferisce al carattere piú noto della santa, quello cioè di educatrice dei due fratelli minori Satiro e Ambrogio.
Agli Invalides di Parigi esisteva inoltre una statua in marmo della santa, scomparsa durante la Rivoluzione francese.
Autore: Antonio Rimoldi