Sainte
Clélia
Fondatrice
d’une congrégation de religieuses enseignantes près de Bologne (+1870)
(Clélia signifierait
"adoucir")
Elle naquit près de Bologne en Italie dans une pauvre famille ouvrière. Tout en travaillant, elle s'engagea très tôt dans l'éducation religieuse des enfants en leur faisant le catéchisme. A 21 ans, en 1868, avec son curé et quelques amies, elle fonda la congrégation des Religieuses de la Vierge des Douleurs pour l'éducation des enfants et surtout des plus déshérités. Elle voulut que ses religieuses soient très insérées dans la vie paroissiale. Deux ans plus tard, elle mourait dans les souffrances d'une redoutable phtisie.
À Budria en Romagne, l'an 1870, sainte Clélie Barbieri, vierge, qui se dépensa pour le bien spirituel des jeunes filles et fonda la Congrégation des Minimes de la Vierge des Douleurs pour la formation humaine et chrétienne, en premier lieu des pauvres et des miséreuses.
Martyrologe
romain
SOURCE :
https://nominis.cef.fr/contenus/saint/2159/Sainte-Clelia.html
Sainte Clélie Barbieri
Clélie Barbieri naît le 13 février 1847 à Budrie
di San Giovanni in Persiceto, village des faubourgs de Bologne en Italie. Sa
mère Jacinthe Nannetti appartenait à la famille la plus importante de la ville
tandis que son père était issu d'un milieu très pauvre. Le jour même de sa
naissance, Clélia est baptisée sous les noms de Clélia, Rachel, Marie. Elle
apprend à coudre, filer et tisser, une des principales activités de la région,
pour aider sa mère, ayant perdu son père dès l’âge de huit ans. Le 17 juin
1858, à 11 ans, elle fait sa première communion. Sa dévotion s'oriente vers le
crucifix et Notre-Dame des Douleurs. Dans le dur travail sur les fibres de
chanvre, elle est un modèle pour les autres travailleuses, car elle l'accomplit
avec joie et dans un esprit de prière. Elle nourrit son âme de lectures
spirituelles et notamment du livre de saint Alphonse de Liguori sur « La
pratique de l’amour envers Jésus-Christ ».
A cette époque existe un groupement appelé
"les ouvriers de la doctrine chrétienne (ou du catéchisme)",
mouvement destiné à combattre l'indifférence religieuse qui se manifeste
surtout chez les hommes. Le groupe de Budrie est dirigé par un ancien
instituteur très âgé. Clélia y est admise, au dernier rang en raison de son
jeune âge, mais avec elle le groupe renaît et on lui en confie bientôt la
direction. Autour d'elle se groupent d'autres jeunes femmes. A 21 ans le 1er
mai 1868, avec son curé et ses amies, elle fonde la congrégation des « Sœurs
Minimes de Notre-Dame des douleurs » : elles veulent une vie
contemplative centrée sur l'Eucharistie et l'adoration du Saint-Sacrement d'où
jaillirait une vie active par l'enseignement du catéchisme aux paysans et
ouvriers du secteur. Elles sont insérées activement dans la vie paroissiale. Le
groupe initial croît rapidement à la mesure de ceux et celles qui ont besoin de
leurs services : pauvres, malades, garçons et filles à catéchiser. On regarde
Clélia comme un guide dans la foi et on l'appelle "Mère",
elle qui n'a que 22 ans. Mais la tuberculose qui couvait depuis longtemps
réapparaît en force deux ans après la fondation. Elle encourage la Communauté
en prophétisant son expansion et meurt joyeuse à 23 ans le 13 juillet 1870. La
Congrégation s'étend à travers l'Italie, en Inde et en Tanzanie. Sainte Clélia
est la plus jeune fondatrice de religieuses dans l'histoire de l’Église.
SOURCE : http://paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/paroisse-saint-aygulf/saint-du-jour/icalrepeat.detail/2016/07/13/29809/-/sainte-clelie-barbieri?filter_reset=1
SAINTE CLELIA BARBIERI
religieuse, fondatrice
1847-1870
EXTRAIT BIOGRAPHIQUE
Clelia Barbieri naît le 13 février 1847 à Budrie di San Giovanni in
Persiceto, village des faubourgs de Bologne (Émilie, Italie). Les parents
sont d'origine bien différente socialement: Sa mère Jacinthe Nannetti
appartenait à la famille la plus importante de la ville tandis que son père
était issu d'un milieu très pauvre. Mariage contesté mais foyer fondé sur le
roc de la foi et d'une vie profondément chrétienne. Les époux emménagent dans
une pauvre maison. Le jour même de sa naissance, Clélia est baptisée sous les
noms de Clélia, Rachel, Marie. Elle apprend à coudre, filer et tisser, une des
principales activité de la région. Le 17 juin 1858, à 11 ans, elle fait sa
première communion, ce qui est précoce à cette époque et cela à cause de son
exceptionnelle préparation: jour décisif à l'origine d'un approfondissement
mystique marqué par la contrition pour ses propres fautes et celles du monde;
elle ressent angoisse et douleur pour les péchés qui ont crucifié le Christ et
contristé Notre-Dame. Sa dévotion s'oriente vers le crucifix et Notre-Dame des
Douleurs. Dans le dur travail sur les fibres de chanvre, elle est un modèle
pour les autres travailleuses, car elle l'accomplit avec joie et dans un esprit
de prière. Avec ses mains délicates précocement usées par son labeur, elle se
dévoue également au service des pauvres, les préférés de Notre Seigneur. Elle
ne vit que pour Dieu seul, allant jusqu'à oublier son propre corps, mais, pour
les plus délaissés dans leur âme ou dans leur corps, elle comprend quelle "doit
aller" en renonçant à la chère solitude de sa maison.
A cette époque existe un groupement appelé "les ouvriers de la
doctrine chrétienne (ou du catéchisme)", mouvement destiné à combattre
l'indifférence religieuse qui se manifeste surtout chez les hommes. Le groupe
de Budrie est dirigé par un ancien instituteur très âgé. Clélia y est admise,
au dernier rang en raison de son jeune âge, mais avec elle le groupe renaît et
on lui en confie bientôt la direction. Autour d'elle se groupent d'autres
jeunes femmes. A 21 ans le 1er mai 1868, avec son curé et ses
amies, elle fonde la congrégation des "Sœurs Minimes de Notre-Dame des
douleurs": elles veulent une vie contemplative centrée sur l'Eucharistie
et l'adoration du Saint-Sacrement d'où jaillirait une vie active par
l'enseignement du catéchisme aux paysans et ouvriers du secteur. Elles sont
insérées activement dans la vie paroissiale. Pas d'organisation matérielle
systématique au début mais elles bénéficient d'une assistance manifestement
providentielle; ce qui soutient les sœurs, ce sont les souffrances physiques et
morales de la fondatrice, humiliée par ceux qui auraient dû être ses principaux
protecteurs. Le groupe initial croît rapidement à la mesure de ceux et celles
qui ont besoin de leurs services: pauvres, malades, garçons et filles à
catéchiser. On regarde Clélia comme un guide dans la foi et on l'appelle
"Mère", elle qui n'a que 22 ans. Mais la tuberculose qui couvait
sourdement depuis longtemps réapparaît en force deux ans après la fondation.
Elle encourage la Communauté en prophétisant son expansion et, joyeuse, elle
meurt à 23 ans en 1870. La Congrégation s'étend à travers l'Italie, en Inde et
en Tanzanie. Sainte Clélia est la plus jeune fondatrice de religieuses dans
l'histoire de l'Église (21 ans).
Béatifiée le
27 octobre 1968 à Rome par Paul VI
Canonisée le
9 avril 1989 à Rome par Jean Paul II
Fête :
13 juillet
SOURCE : http://voiemystique.free.fr/clelia_barbieri.htm
Clelia Barbieri (1847-1870)
foundress of the Congregation of the "Suore Minime dell'Addolorata"
Clelia Barbieri was born to
Giacinta Nannetti and Giuseppe Barbieri, on February 13th, 1847 in a village
called "Budrie" of S. Giovanni in Persiceto in the outskirts of
Bologna, Italy and in the Archdiocese of Bologna.
Her parents were of different
origins: Giuseppe Barbieri came from perhaps the poorest family of
"Budrie" while Giacinta from the most important family in town: he
worked as servant for Giacinta's uncle, the district's medical doctor, while
she was the daughter of the well-to-do Pietro Nannetti.
After her much-contested wedding, the wealthy Giacinta accepted the poverty of
a laborer's life and moved from a comfortable home to the humble cottage of her
father-in-law, Sante Barbieri; nevertheless forming a family built on the rock
of faith and a totally Christian life.
In line with her mother's expressed
wish, she was baptized Clelia, Rachele, Maria on the very day of her birth.
The mother taught Clelia to love
God early in her life placing in her heart the desire for sanctity. One day
Clelia asked her, "Mother, how can I become a saint?" In the meantime
Clelia also learned the art of sewing, spinning and weaving kemp which was the
most important work of the district.
In 1855, during a cholera epidemic
the then eight-year-old Clelia lost her father and through the generosity of
her uncle, the doctor, she, her mother and younger sister Ernestina moved into
a more comfortable house near the parish church.
For Clelia the days became more
saintly and dedicated. Anyone who wanted to see her could always find her
either at home weaving and sewing or in church praying.
Although it was usual at that time
to receive First Communion almost at adulthood, Clelia due to her unusual
catechistic preparation and spirituality, made hers on June 17th, 1858, at only
eleven years of age.
This was a decisive day for
Clelia's future since it was then that she had her first mystic experience:
exceptional contrition and repentance for her own sins and those of the world.
She underwent anguish and suffering
for the sins that crucified Christ and so sorrowed Our Lady.
From the day of her First Communion, the crucifix and Our Lady of Sorrows
inspired her saintly soul.
At the same time she had a first
inspiration as to her future which she perceived as based on prayer and good
works.
In adoration before the Holy
Tabernacle she was motionless, rapt in prayer, while at home she was the
companion and model for the other working girls. Far more mature than her
years, she found in her work the first contact with the girls of
"Budrie" where working hemp fibers was the main occupation and where
all were engaged in this hard work.
Clelia brought something
particularly personal to her little world: she worked with joy and love,
praying and thinking of God at all times and even speaking of Him to her
companions.
While Clelia was not Martha,
Completely devoted to the cares of the world, yet she dedicated herself
lovingly to the service of those most loved by Our Lord, the very poor, to the
extent that her delicate hands were marked early in her short life with the
hard labors she undertook.
While Clelia was not Mary who
abandoned, excluded and neglected everything to prostrate herself in love and
devotion, yet Clelia had no other thought, no other love than that for Our Lord
whom she carried in her heart and soul as she walked with Him through life as
if already in his world.
She lived in charity, completely
dedicated to loving her fellowmen without restraint. She forgot and even
ignored her body. She was happy to belong to the Lord and her happiness rested,
in fact, in thinking only of Him. Something, however, compelled her to turn
towards her fellowmen, the poorest and most tried, who often waited in vain for
some small sign of love and brotherhood.
A fervent faith burned inside her,
and she felt that she "must go" to give herself to all of God's poor.
She loved that solitude which would permit her to reach God more fully, but she
left the protection of her home and went forth inspired by her all-consuming love
for mankind.
At this time in history, there
existed in the Church a group called "The Christian Catechism
Workers" who were mainly men whose aim it was to combat the prevalent
religious negligence of the times. At "Budrie" the group was led by
an elderly schoolteacher.
Clelia aspired and then became one
of the Christian Catechism Workers.
Then, at "Budrie" with
her acceptance, the catechism group was reborn and attracted others with her
very same dedication and faith.
At first, Clelia was admitted as an
assistant teacher and was the least important member, but soon her surprising
talents and preparation evidenced themselves so that the senior members placed
themselves under her leadership.
Having rejected several flattering
marriage proposals, the group of young ladies which had sprung up from the
Catechism group, elected Clelia as their leader and conceived the idea of a
community devoted to an apostolic and contemplative way of life. This was to be
a life of service which would spring from the Eucharist with daily Holy
Communion and would ennoble itself with the teaching of catechism to the
farmers and laborers of the area.
The idea could not become a reality
immediately due to the political situation at the time of Italy's unification
(1866-67).
However, it was finally realized on
May 1st, 1868 when with the bureaucratic and local problems solved, Clelia and
her young friends moved into the so-called "teacher's house" where
the Workers for Christian Catechism had formerly met. This was the humble
beginning of Clelia Barbieri's religious family which later was to be named the
religious community of the "Suore Minime dell'Addolorata".
"Minime" because of
Clelia's devotion to the saint, Minimo Romito di Paola, S. Francesco, patron
and provident protector of the young community; "dell'Addolorata"
because this title of Our Lady of Sorrows was the most loved of all of Our
Lady's titles by Clelia Barbieri.
After moving into "the
teacher's house", a series of extraordinary events in the form of
assistance to the young community occurred which were undoubtedly the work of
Divine Providence and without which the group could never have survived. The
small group was inspired by Clelia's physical and moral sufferings in her
darkest hours and in the absurd humiliations she endured at the hands of those
who should have been more understanding.
However, her faith and devotion in
prayer were always extraordinary.
In the small "Budrie"
community there was faith, a desire for God and a missionary zeal full of
creativity and imagination by no means based on any organization support which
was virtually nonexistent.
Clelia was the moving spirit.
The small initial group grew as
well as the number of poor, sick and young boys and girls needing catechism and
religious instruction.
Slowly, the people began to see
Clelia as a leader and teacher of the faith. They started calling her
"Mother" although she was only twenty-two years old.
They called her with this title
until her death which came about very shortly.
The dormant tuberculosis she had
always carried, suddenly flared up only two years after she had founded the
order.
Clelia died prophesizing to the
sister at her bedside, "I'm leaving, but I'll never abandon you. When in
that alfalfa field next to the church there will be a new community house, I
will no longer be with you ... You will grow in number, and you will expand
over plains and mountains to work in the vineyard of the Lord. The day will
come when here at 'Budrie' many will arrive with carriages and horses
...".
And she added, "I'm going to
Heaven and all those who will die in our community will enjoy eternal
life".
She died on July 13th, 1870 with
the happiness of one going to meet her Spouse and beloved Lord.
Clelia's death prophecy has been
fulfilled.
The religious order Suore Minime
dell'Addolorata has expanded and continues to grow. It extends throughout
Italy, in India and in Tanzania. Today, the sisters following in Clelia's
footsteps, humbly continue their useful work of assistance to all in need and
now number three hundred spread over thirty-five community houses.
Being only twenty-three at the time
of her death, Clelia Barbieri is the youngest founder of a religious community
in the history of the Church.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19890409_barbieri_en.html
Saint Clelia Barbieri
Also
known as
- Cloelia
Barbieri
Profile
From her earliest life,
Clelia paid no attention to this world, focused solely on the spiritual life.
Founded the Little Sisters of the Mother of Sorrows who
concentrate on ministering in hospitals and elementary schools to the sick, the aged, the lonely, and a prayer ministry for the poor. Since her death, her voice has been heard in the houses of her order,
accompanying her sisters in song.
Born
- 13 February 1847 at Bundrie di San Giovanni, Persiceto, Italy
- 13 July 1870 at Bologna, Italy of tuberculosis
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-clelia-barbieri/
St. Clelia Barbieri
(Feast: July 13)
St. Clelia Barbieri is the youngest founder of a religious order in the entire
history of the Catholic Church. However, of all the recently canonized saints,
she is one of whom the least is known.
Clelia
Mary Rachel was born in the small northern town of Budrie in Italy on February
13, 1847.
Her
parents, Joseph Barbieri and Hyacinthia Nanetti, were a pious couple who lived
a very modest life. Joseph Barbieri died in 1855, when Clelia was only nine
years old; and soon after, the intelligent young girl had to find work to help
support her family.
Pious
and unusually devout from a very early age, Clelia found new depths of
spirituality and zeal when she was confirmed in 1856. She was further renewed
and strengthened in her faith two years later, as was then the custom, when she
first received the sacrament of the Holy Eucharist.
Clelia
began to dedicate herself to the work of propagating the faith in her own
parish, and shortly thereafter became a catechist. Her remarkable piety and
humble dedication brought her to the attention of her parish priest, Fr.
Gaetano Guidi, who began to see great potential in her. He urged her and her
close friend, Teodora Baraldi, to undertake the education of the young girls of
the parish whose families were too poor to have them otherwise educated.
They
were soon joined by Orsola Donati who is considered along with Clelia to be one
of the true founders of the Little Sisters of Our Lady of Sorrows. This name
was given them by the Archbishop of Bologna, Cardinal Lucinda Maria Parocchi,
whose blessing and support they enjoyed from the outset of their vocations. The
Archbishop also suggested that they put their congregation under the patronage
of St. Francis of Poala. Clelia was twenty-one.
Though
young in years, Clelia’s piety and devotion, especially to Christ present in the
Blessed Eucharist, was profoundly deep. From her childhood, she had been drawn
to prayer and the practice of the virtues and also the mortification of her
body.
She
was seen in ecstasy and often credited with the ability to read hearts. She
became seriously ill shortly after the Congregation was established and for
some time appeared close to death. Miraculously though, she recovered; but
shortly thereafter she once more became ill. Clelia died on July 13, 1870, at
twenty-three years old.
Clelia
Barbieri was canonized in St. Peter’s Basilica, Rome, on August 9, 1989, by
Pope John Paul II, who held her up as an example of how the Faith should be
nourished, first in the family and then in the parish.
SOURCE :
https://www.americaneedsfatima.org/Saints-Heroes/st-clelia-barbieri.html
Santa Clelia Barbieri Vergine
e fondatrice
San Giovanni in Persiceto, Bologna, 13 febbraio 1847 - 13 luglio 1870
Clelia Barbieri nasce il 13 febbraio
1847 a San Giovanni in Persiceto, in provincia di Bologna. I sacramenti
dell'iniziazione rappresentano i punti nodali della sua crescita. L'Eucaristia
è il centro della sua esperienza mistica e del carisma di fondazione da lei
promosso. La prima Comunione, il 24 giugno 1858, le dà un'impronta indelebile:
diventa nel senso più autentico «anima da comunione». Nel 1862 entra nel nucleo
degli «operai della dottrina cristiana» e si fa sempre più attenta e sensibile
alla situazione della Chiesa. Ormai ventenne, sotto la guida lungimirante del
parroco don Gaetano Guidi, elabora con un gruppo di amiche (Teodora, Orsola,
Violante) un progetto di vita consacrata e di diaconia, in cui si può ravvisare
un vero risorgimento al femminile. La presenza instancabile accanto ai piccoli,
ai poveri, ai malati, agli emarginati, le merita da parte della gente
l'appellativo di Madre. Nel 1878 il cardinale Lucido M. Parocchi, arcivescovo
di Bologna, chiamerà «Minime dell'Addolorata» le eredi spirituali di Madre
Clelia, morta nel 1870. (Avvenire)
Patronato: Patrona
dei catechisti dell’Emilia-Romagna
Etimologia: Clelia
= figlia del cliente, dal latino; gloria, dal greco
Martirologio
Romano: A Budrie in Romagna, santa Clelia Barbieri, vergine, che si
adoperò per il bene spirituale della gioventù femminile e fondò la
Congregazione delle Minime della Vergine Addolorata per la formazione umana e
cristiana specialmente delle ragazze povere e bisognose.
Quella di papà e mamma è una contrastata storia d’amore
che fa scandalo. Lei, della famiglia più benestante del paese e nipote del
medico condotto, va ad innamorarsi di un servo di campagna, di sette anni più
giovane di lei. Lo sposa contro la volontà dei suoi e facendosi cacciare di
casa, e va a vivere nella catapecchia dei suoceri.
L’anno dopo, nel 1847, in contrada Le Budrie di San Giovanni in Persiceto le
nasce la prima bimba, Clelia, e tre anni dopo la seconda, Ernestina. Il suo non
è stato un capriccio o una semplice infatuazione, ma l’inizio di una famiglia
unita, saldamente fondata sul Vangelo. E’ grazie a lei e ai suoi insegnamenti
che le bimbe crescono, innamorate di Gesù.
Dopo appena nove anni di matrimonio papà muore, portato via dal colera, e
allora la famiglia di lei si ammorbidisce nei confronti della vedova e delle
piccole orfane. Clelia, soprattutto, si dimostra straordinariamente matura, a
11 anni riceve la prima comunione e da quel giorno la sua vita assume
un’impronta marcatamente eucaristica. Ha la fortuna di trovare una guida
impareggiabile nel giovane parroco, che le fa sentire l’importanza della
catechesi, soprattutto verso le persone più semplici e meno acculturate.
Nella diocesi di Bologna vengono chiamati “operai della dottrina cristiana”
quanti si impegnano con stabilità e continuità a fare catechismo e Clelia, a 14
anni, entra a far parte del gruppo parrocchiale. Sa leggere e scrivere a
malapena e quindi viene collocata all’ultimo posto della lista, catechista “di
riserva” che dovrà fare un lungo tirocinio prima di essere all’altezza della
situazione. Ma Clelia brucia le tappe e diventa presto l’anima del gruppo, che
proprio grazie a lei riprende vitalità.
Soprattutto con tre “operaie” si stabilisce un’amicizia e una comunità di
intenti che le spinge a sostenersi a vicenda nel cammino della perfezione, a
istruirsi ed a lavorare insieme. Le quattro amiche cominciano a pensare di
vivere insieme, in una piccola comunità che si inserisca come lievito nella
vita parrocchiale.
Nasce così la “famiglia di Clelia”, perseguitata dalle autorità e dalle
malelingue, che vive in povertà estrema affidandosi alla Provvidenza, che
misuratamente ma costantemente non le fa mancare il necessario per la vita di
ogni giorno. In parrocchia comincia a crescere l’ammirazione e la stima per
Clelia, che spontaneamente viene chiamata “Madre” a dispetto dei suoi 22 anni:
è un implicito riconoscimento del fascino che esercita e dell’autorità che le è
riconosciuta.
Mentre la “famiglia” cresce, comincia a declinare la salute di Clelia, in preda
alla tubercolosi. Muore il 13 luglio 1870, promettendo di essere sempre
presente tra le sue “sorelle” alle quali neppure ha dato un nome. Ha 23 anni
appena, è la più giovane fondatrice della Chiesa, ma “vede” e “sente”
l’espandersi di quella sua piccola comunità, alla quale verrà poi dato il nome
di Minime dell’Addolorata.
Nel primo anniversario della morte, le “sorelle” riunite nella camera in cui è
spirata sentono per la prima volta la voce di Clelia che prega insieme a loro.
Un fenomeno che, da allora in poi, si è ripetuto ed è stato documentato più di
150 volte, segno meraviglioso della comunione dei santi che lega quelli che
sono quaggiù a quelli che già sono lassù.
Clelia Barbieri è stata proclamata beata da Paolo VI nel 1968 e canonizzata da
Giovanni Paolo II nel 1989.
Autore: Gianpiero Pettiti
Clelia Barbieri nacque il 13 febbraio 1847 nella
contrada volgarmente chiamata le "Budrie", appartenente civilmente al
comune di S. Giovanni in Persiceto (BO), ecclesiasticamente alla Archidiocesi
di Bologna, da Giuseppe Barbieri e Giacinta Nannetti.
I genitori erano di censo diverso: Giuseppe Barbieri proveniva dalla famiglia
quasi più povera delle " Budrie ", mentre Giacinta dalla famiglia più
in vista; lui garzone dello zio di Giacinta, medico condotto del luogo, lei la
figlia di Pietro Nannetti benestante.
Per il matrimonio contro corrente, Giacinta benestante sposò la povertà di un
bracciante e da una casa agiata passò ad abitare nella umilissima casetta di
Sante Barbieri, papà di Giuseppe; tuttavia si costituì una famiglia cementata
sulla roccia della fede e della pratica cristiana.
Al battesimo amministratole lo stesso giorno della nascita, per espresso volere
della mamma, la neonata ricevette i nomi di Clelia, Rachele, Maria.
La mamma insegnò precocemente alla piccola Clelia ad amare Dio fino a farle
desiderare di essere santa. Un giorno Clelia le domandò: " Mamma, come
posso essere santa "? Per tempo la Clelia imparò pure l'arte del cucire,
di filare e tessere la canapa, il prodotto caratteristico della campagna
persicetese.
All'età di 8 anni, durante l'epidemia colerica del 1855 Clelia perdette il
babbo. Con la morte del babbo, per generosità dello zio medico, la mamma,
Clelia e la piccola sorellina Ernestina passarono ad abitare in una casa più
accogliente vicino alla chiesa parrocchiale.
Per Clelia le giornate divennero più santificate. Chiunque avesse voluto
incontrarla poteva trovarla immancabilmente o a casa, a filare o cucire, o in
chiesa a pregare.
Sebbene era nell'uso del tempo accostarsi per la prima volta alla Comunione
quasi adulti, Clelia per la sua precoce preparazione catechistica e spirituale
vi fu ammessa il 17 giugno 1858, a soli undici anni.
Fu un giorno decisivo per il suo futuro, perché visse la sua prima esperienza
mistica: contrizione eccezionale dei peccati propri e altrui.
Premette su di lei l'angoscia del peccato che crocifigge Gesù e addolora la
Madonna.
Dal giorno della prima Comunione, il Crocifisso e la Madonna Addolorata
ispireranno la sua spiritualità.
In pari tempo ebbe una intuizione interiore del suo futuro nella duplice linea
contemplativa e attiva.
In adorazione dinanzi al Tabernacolo appariva come una statua immobile, assorta
in preghiera; a casa era la compagna maggiore delle ragazze costrette al
lavoro. Con maturità precoce all'età trovava nel lavoro il suo primo modo di
rapporto con le ragazze, poiché alle " Budrie " il lavorare,
specialmente la canapa, era l'unica fonte per tirare avanti la vita.
Ma Clelia vi aggiungeva qualcosa che nell'ambiente era particolarmente suo:
lavorare con gioia, con amore, pregando, pensando a Dio e addirittura parlando
di Dio.
Clelia non è Marta che si affaccenda tutta presa dal servizio per le cose del
mondo, tuttavia si prodiga compiutamente, appassionatamente al servizio delle
creature più amate da Gesù, i poveri, tanto che le sue tenere mani portano i
segni della più dura fatica.
Clelia non è Maria che tutto lascia, esclude e
abbandona per immobilizzarsi estatica nel gesto di devozione e di amore. Eppure non ha altro
pensiero, non ha altri affetti e si muove e cammina immersa in Lui, come una
sonnambula.
Cammina nell'amore, si dà tutta all'Amore, senza risparmio. Dimentica il suo
corpo, anzi lo ignora. È felice di appartenere al Signore e la sua felicità sta
appunto nel non avere altro pensiero che Lui. Qualcosa però la spinge ad andare
verso gli uomini, quelli più miseri e bisognosi, che aspettano una
testimonianza di carità.
Una fede ardente la consuma e sente che " deve andare " dividere e
distribuire se stessa alle creature del suo Signore. Adora la solitudine che le
consente di concentrarsi alla ricerca del pieno possesso di Dio, ma esce dalla
sua casa, si lancia nel mondo, forzata dalla carità.
Nella Chiesa bolognese, per combattere la noncuranza religiosa, specialmente
degli uomini, vi erano gli " Operai della dottrina cristiana". Alle
" Budrie " il gruppo era animato da un maestro molto anziano.
Clelia volle essere e fu Operaia della dottrina cristiana. Alle " Budrie
" la catechesi si rinnovò col suo inserimento che trascinò pure altre
compagne di uguali sentimenti.
Al principio Clelia fu ammessa come sottomaestra e era l'ultima ruota del
carro, ma ben presto rivelò insospettate capacità tanto che gli stessi anziani
si facevano suoi discepoli.
Respinte non poche lusinghiere proposte di matrimonio, la comitiva di ragazze
che facevano capo a Clelia concepì la prima idea di un nucleo di giovinette
votate alla vita contemplativa e apostolica; un servizio che doveva scaturire
dall'Eucarestia, doveva consumarsi nella Comunione quotidiana e sublimarsi
nella istruzione dei contadini e dei braccianti del luogo.
L'idea non poté realizzarsi subito per le vicende politiche dopo l'unità
d'Italia del 1866-67.
Si poté attuare il 1° maggio 1868 allorché, sopite le questioni ambientali e
burocratiche, Clelia con le sue amiche poterono ritirarsi nella casa cosiddetta
del maestro, ove cioè fino allora si erano radunati gli Operai della dottrina
cristiana.
Fu l'inizio umile della famiglia religiosa di Clelia Barbieri che i superiori
in seguito chiameranno " Suore Minime dell'Addolorata ".
Minime per la grande devozione che la Beata Clelia ebbe al santo Minimo Romito
di Paola, S. Francesco, patrono e provvido protettore della nascente comunità;
dell'Addolorata, perché la Madonna Addolorata era veneratissima alle "
Budrie " e perché era il titolo della Madonna preferito dalla Beata.
Dopo il ritiro delle ragazze nella " Casa del maestro " cominciarono
fatti straordinari, come altrettanti attestati della Provvidenza a favore della
piccola comunità che altrimenti non avrebbe potuto perseverare. Essi venivano
propiziati dalle sofferenze fisiche e morali di Clelia nella notte oscura dello
spirito e nelle umiliazioni più incomprensibili da parte di persone che
avrebbero dovuto invece comprenderla.
La sua fede però era sempre proverbiale come pure il suo raccoglimento nella
preghiera.
Nel ritiro delle " Budrie " si respirava un clima di fede, una vera
fame e sete di Dio, un istinto missionario pieno di creatività e di fantasia,
affatto poggiato sopra i mezzi organizzativi che mancavano. Clelia ne era
l'anima.
Il gruppo iniziale lievitò e attorno a esso anche il numero dei poveri, dei
malati, dei ragazzi e ragazze da catechizzare e istruire.
A poco a poco la gente vide Clelia in un ruolo di guida, di maestra nella fede.
Cominciarono così, nonostante i suoi 22 anni, a chiamarla " Madre ".
La chiameranno così fino alla morte che avverrà prestissimo.
La tisi che l'accompagnava subdolamente, esplose violenta appena due anni dopo
la fondazione.
Clelia morì profetizzando a colei che la sostituirà: " Io me ne vado ma
non vi abbandonerò mai ... Vedi, quando là in quel campo d'erba medica accanto
alla chiesa, sorgerà la nuova casa, io non ci sarò più... Crescerete di numero
e vi espanderete per il piano e per il monte a lavorare la vigna del Signore.
Verrà giorno che qui alle " Budrie " accorrerà tanta gente, con carrozze
e cavalli... ".
E aggiunse: " Me ne vado in paradiso e tutte le sorelle che moriranno
nella nostra famiglia avranno la vita eterna ... ". La morte la colse
nella soddisfazione di andare incontro allo Sposo verginale, il 13 luglio 1870.
La profezia di Clelia in morte si è avverata.
La Congregazione delle Suore Minime dell'Addolorata si è sviluppata e si
sviluppa. E' diffusa in Italia, in India, in Tanzania. Oggi
le suore nell'imitazione della Beata Clelia, in umiltà nel proficuo loro lavoro
assistenziale sono intorno alle trecento, divise in 35 case.
Con i suoi 23 anni, al giorno della morte, Clelia Barbieri può dirsi la
fondatrice più giovane della Chiesa.
Fonte:
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Santa
Sede
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SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/62350
SANTA CLELIA BARBIERI
Colpisce, in chi conosce per la
prima volta questa santa, la più
giovane fondatrice della Chiesa, come viene raffigurata: la mano
destra alzata e gli occhi indicano il cielo, mentre la mano sinistra stringe al
petto il Crocifisso. E poi quel volto giovane, perché Clelia Barbieri è morta a soli 23 anni,
ma la fama della sua santità aveva già conquistato tanta gente.
Venne
al mondo il 13 febbraio 1847 a
Le Budrie, una frazione di San Giovanni in Persiceto presso Bologna. Il padre
era un povero bracciante, la madre invece veniva da una famiglia ricca: questo
matrimonio un po’ contro corrente era cementato dalla profonda fede cristiana
di entrambi i coniugi.
Sappiamo
poco dell’ infanzia di Clelia, che
all’ età di otto anni perdette il padre in seguito ad una epidemia di colera e
la famiglia traslocò in un casolare vicino alla chiesa parrocchiale e all’
abitazione del maestro delle scuole elementari: questo consentì alla ragazzina
di prendere qualche lezione nelle ore libere dal lavoro di filatrice e
cucitrice e di imparare a leggere e a scrivere anche se non in maniera
perfetta. L’ 8 giugno 1856
ricevette la Cresima e si sentì pervasa dal desiderio di farsi santa,
chiedendo spesso alla mamma consigli su come riuscirci.
Alla
prima comunione fu ammessa quando aveva solo undici anni (un’ eccezione per quei tempi), con un fervore
sicuramente superiore alla sua età: la sera prima si mise in ginocchio davanti
alla mamma chiedendole perdono dei dispiaceri che poteva averle dato e passò la
notte insonne, tutta compresa dell’ importanza dell’ evento: «Un Dio a me!»
ripeteva, «Un Dio a me che sono così povera e miserabile!».
Da quel
giorno il Crocifisso e la Madonna Addolorata ispireranno la sua
spiritualità. Sentendo crescere
dentro di sé l’ impulso a fare del bene al prossimo; cominciò dalle bambine più
povere della parrocchia, che spesso venivano trascurate dai genitori impegnati
nel duro lavoro dei campi.
Nella Chiesa bolognese, per combattere la
noncuranza religiosa, specialmente tra gli uomini, vi erano gli “Operai della
dottrina cristiana”; alle Budrie il gruppo era animato da un maestro molto
anziano. Clelia volle essere anche lei Operaia della dottrina e sotto la guida
del parroco, don Gaetano Guidi, suo confessore, si impegnò a di fare il
catechismo ai bambini. Si accostava alla comunione tutti i giorni e si
tratteneva in chiesa il più a lungo possibile nei momenti liberi dal lavoro.
Il suo esempio non passò inosservato e tre
compagne, seguite spiritualmente dal parroco, si unirono a lei in questa
attività: nei giorni di festa raccoglievano le bambine nell’ oratorio annesso
alla chiesa e le istruivano su come ricevere i sacramenti.
Clelia, nonostante la sua modestissima base
culturale, sapeva esprimersi con tale efficacia che presto accorsero ad
ascoltarla anche donne sposate e uomini. Di lei colpivano soprattutto la
modestia, la semplicità e il luminoso sorriso che le meritarono il soprannome
di “angioletto”.
Col
passare del tempo cominciò anche ad assistere i malati poveri a domicilio, non vergognandosi di elemosinare per aiutarne le
famiglie. Un giovane benestante se ne innamorò, e la mamma desiderava che
Clelia lo sposasse anche per migliorare le condizioni precarie in cui
versavano, ma lei aveva già deciso di consacrarsi al Signore e rifiutò questa e
altre lusinghiere proposte, intensificando la preghiera e l’ adorazione
eucaristica accompagnata dalla meditazione sulla Passione di Cristo.
Si verificarono in lei anche degli strani
fenomeni come svenimenti che duravano anche mezz’ ora senza però che il volto
impallidisse. In casa pensavano ad una malattia, ma in realtà si trattava di
estasi.
Non mancarono però momenti di grande aridità spirituale
quando la giovane ebbe la sensazione di avere ingannato col suo comportamento
il parroco e le sue compagne, non provando più attrattiva per la preghiera e
per i sacramenti.
Passata questa crisi, sopravvenne
un attacco di tubercolosi, conseguenza anche della insufficiente
alimentazione a causa delle ristrettezze familiari; le fu portato il Viatico
perché pareva che per lei non ci fosse più nulla da fare, ma Clelia mentre don
Guido le stava dando l’ Unzione degli Infermi disse alla mamma: «Perché piangi?
Stai tranquilla, questa volta il Signore non mi prende: vuole prima qualche
altra cosa da me». Infatti si ristabilì quasi subito e pensò di dar
vita ad un “ritiro” in cui vivere insieme alle sue tre compagne; per questo si
trasferì nella casa del maestro comunale che, rimasto vedovo, l’ aveva lasciata
libera.
Ad ostacolare l’ iniziativa intervenne lo zio
di Clelia, medico condotto del paese, il quale pensava che il “ritiro” non
fosse altro che una «concentrazione di monache» e per questo sporse denuncia
alla prefettura. Ma le autorità diedero il riconoscimento al ritiro perché
presentava carattere laicale e aveva fini sociali. Così il 1° maggio 1868
Clelia e le compagne entrarono nella “Casa
del maestro” dando vita a una famiglia religiosa che il cardinale Giacomo Gusmini in seguito chiamerà
“Suore Minime dell’ Addolorata” per la devozione della Barbieri
per S. Antonio di Paola (fondatore dell’ Ordine dei Minimi) e perché la Vergine
Maria era veneratissima alle Budrie sotto questo titolo.
Il gruppo iniziale lievitò rapidamente e
attorno ad esso anche il numero dei poveri, dei malati, idei ragazzi e delle
ragazze da catechizzare e istruire. A poco a poco la gente vide
in Clelia una guida e una maestra nella fede e cominciò, nonostante avesse solo
22 anni, a chiamarla “Madre”. Le difficoltà economiche erano gravi, ma Clelia
sperava nella Provvidenza, nonostante le critiche di certi benpensanti che
giudicavano lei e le compagne delle esaltate, e una visione annunciò che un
benefattore le avrebbe aiutate. La santa aveva dato l’ ordine di cominciare la
pratica dei “tredici venerdì” in onore di san Francesco di Paola.
E proprio all’ ultimo venerdì si presentò alla
canonica un uomo con una lettera per il parroco da parte di Vincenzo Pedrazzi, un ricco proprietari
di Anzola nell’ Emilia il quale, avendo sentito parlare della povertà in cui
viveva la comunità di Clelia, aveva deciso di aiutarla. Avuta conferma da don
Guido dei bisogni più urgenti, egli mandò subito un carretto carico di derrate
alimentari e promise, per riparare gli sbagli commessi in gioventù, che avrebbe
mantenuto dodici suore qualora l’ Istituto si fosse affermato. Manterrà la
parola fino alla morte, sopraggiunta nel 1899.
Clelia
purtroppo non vide il consolidamento dell’ opera, essendo stata nuovamente aggredita dalla tubercolosi.
Due giorni prima di spirare, si fece trasportare in una stanza predicendo che
questa sarebbe stata presto trasformata in una cappella e disse alla mamma e
alle sorelle che l’ attorniavano: «State di buon animo perché io me ne vado in
paradiso; sarò tuttavia sempre con voi e non vi abbandonerò mai».
Il 3 luglio 1870 morì santamente come era
vissuta. I suoi funerali furono un trionfo di popolo. Nel primo anniversario
della sua scomparsa le Minime capirono il senso delle sue ultime parole:
infatti, in occasione del ritiro mensile nella stanzetta trasformata in
cappella, mentre pregavano sentirono unirsi al loro una voce squillante,
armoniosa, che echeggiava da una parte e dall’ altra: era proprio la voce di
madre Clelia; e da quel giorno il fenomeno si è ripetuto altre volte tra le sue
figlie.
Il 27
ottobre 1968 Paolo VI beatificò la Barbieri e Giovanni Paolo II la canonizzò il
9 aprile 1989. La sua
congregazione, sviluppatasi subito soprattutto per l’ azione di madre Orsola
Donati (serva di Dio, una delle prime compagne di Clelia., considerata la
confondatrice), è presente oggi in Italia, in Tanzania e in India.