mercredi 8 juillet 2020

Bienheureux PIERRE VIGNE, prêtre, missionnaire et fondateur


Bienheureux Pierre Vigne

Fondateur des religieuses du saint-Sacrement (+1740)
Pierre Vigne, un pur Ardéchois, à lire sur le site du diocèse de Viviers:

« Le grand voyage » à Boucieu le Roi est plus qu'un chemin de croix. Il veut remplacer les pèlerinages à Jérusalem qui sont trop onéreux et difficiles à l'époque. Pierre Vigne a découvert ce site de Boucieu le Roi et y a trouvé des similitudes avec Jérusalem. Il a voulu en faire une catéchèse pour les gens de la région.

Le 30 novembre 1715, Pierre Vigne remet la croix et l'habit religieux à sept jeunes femmes rassemblées pour accompagner les pèlerins au long du « Voyage du Calvaire ». Elles ont décidé, depuis plusieurs mois, de mener ensemble une vie de prière et de charité.

Le Père Pierre Vigne a été béatifié par le Pape Jean Paul II le dimanche 3 octobre 2004 à Rome, place St Pierre. (biographieimage site du Vatican)
Aujourd'hui... l'ESPERANCE... plus forte que tout !

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10102/Bienheureux-Pierre-Vigne.html



PIERRE VIGNE (1670-1740)

Pierre Vigne naquit le 20 août 1670 à Privas (France), une petite ville encore profondément marquée par les séquelles des guerres de religion du siècle précédent, entre catholiques et protestants. Son père Pierre Vigne, honnête commerçant en textiles, et sa mère, Françoise Gautier, firent baptiser leurs cinq enfants à la paroisse catholique Saint-Thomas de Privas. Deux filles moururent en bas âge. Pierre et ses deux aînés, Jean-François et Eléonore, vivaient avec leurs parents dans une relative aisance.

A 11 ans Pierre fut remarqué par le curé de la paroisse qui le fit signer comme témoin dans les registres paroissiaux, les actes de baptême, de mariage ou de sépulture. Après avoir reçu une éducation et une instruction de bon niveau, sa vie fut soudainement transformée à la fin de l'adolescence par la prise de conscience de la présence de Jésus Christ dans l'Eucharistie. Il entra, en 1690, au séminaire sulpicien de Viviers. Ordonné prêtre, le 18 septembre 1694, à Bourg Saint-Andéol, par l'Evêque de Viviers, il fut envoyé comme vicaire à Saint-Agrève où il exerça, pendant six ans, son ministère sacerdotal, en bonne entente avec son curé et en étant proche des paroissiens.

Toujours attentif à discerner, à travers les événements, la volonté du Seigneur concernant sa vie, il se sentit appelé ailleurs. Son désir d'être missionnaire parmi les personnes de condition modeste le poussa à entrer, en 1700, chez les Lazaristes, à Lyon. Il y reçut une solide formation à la pauvreté et aux "missions populaires" et commença à parcourir villes et villages, avec des confrères, pour évangéliser le peuple chrétien. En 1706, il quitta de son plein gré les Lazaristes. Il avait plus que jamais la passion du salut des âmes, en particulier des populations pauvres de la campagne. Après une brève période de recherche, sa vocation se dessina clairement. Il devint "missionnaire itinérant", appliquant sa propre méthode pastorale, mais en soumettant toutefois son ministère à l'autorisation de ses supérieurs hiérarchiques.

Pendant plus de trente ans, inlassablement, il sillonna, à pied ou à cheval, les chemins du Vivarais et du Dauphiné, et même au-delà. Afin de faire connaître, aimer et servir Jésus Christ, il affronta la fatigue des déplacements, les rigueurs du climat. Il prêcha, visita les malades, catéchisa les enfants, administra  les sacrements, allant jusqu'à transporter sur son dos "son" confessionnal pour être toujours prêt à offrir la miséricorde de Dieu. Il célébrait la Messe, exposait le Saint Sacrement, apprenant aux fidèles à l'adorer. Marie "Beau Tabernacle de Dieu parmi les hommes" tint aussi une place de choix dans sa prière et son enseignement.

Au cours d'une de ses missions, il arriva, en 1712, à Boucieu-le-Roi dont le site lui permit d'ériger un chemin de Croix. Avec l'aide des paroissiens des environs, il construisit 30 stations qui, à travers le village et la campagne, apprenaient aux chrétiens à suivre Jésus de la Cène à Pâques et à la Pentecôte.
Boucieu devient son lieu de résidence entre deux missions. Il y réunit quelques femmes qu'il chargea d'"accompagner les pèlerins" du chemin de Croix pour les aider à méditer et prier.

C'est là qu'il fonda la Congrégation des Soeurs du Saint-Sacrement. Le 30 novembre 1715, dans l'église de Boucieu, il leur remit la croix et l'habit religieux, les invitant à se succéder pour adorer Jésus présent dans l'Eucharistie et à vivre fraternellement ensemble. Il leur confia la tâche d'enseigner aux jeunes. Soucieux d'instruire les enfants pour leur permettre d'accéder à la foi et de vivre une vie chrétienne, Pierre Vigne ouvrit des écoles et créa un "séminaire de Régentes", comme l'on nommait alors les maîtresses d'école.

Une vie aussi intense avait besoin d'être soutenue. Ainsi Pierre Vigne ne manqua jamais, lorsqu'il allait à Lyon pour faire des achats, de se rendre chez ses anciens maîtres de Saint-Sulpice afin de rencontrer son confesseur et son directeur spirituel. Attiré par la spiritualité eucharistique des Prêtres du Saint-Sacrement fondés par Monseigneur d'Authier de Sisgaud, il fut admis comme associé dans cette société sacerdotale le 25 janvier 1724, à Valence, et bénéficia de leur aide spirituelle et temporelle.

Tout en assurant l'accompagnement de sa jeune Congrégation, Pierre Vigne continua ses missions apostoliques et trouva la possibilité, pour prolonger les fruits de la mission, d'écrire des livres:  des règlements de vie, des ouvrages de spiritualité et surtout les "méditations sur le plus beau livre qui est Jésus Christ souffrant et mourant sur la Croix".

La vigueur de ce marcheur de Dieu, l'intensité de son activité apostolique, ses longues heures d'adoration, sa vie de pauvreté, témoignent par-dessus tout d'un amour passionné pour Jésus Christ qui a aimé les siens jusqu'à la fin (cf. Jn 13, 1).

A 70 ans cependant, il ressentit les effets de la fatigue. Au cours d'une mission à Rencurel, dans les montagnes du Vercors, pris d'un malaise, il fut obligé d'interrompre sa prédication. Malgré tous ses efforts pour célébrer encore l'Eucharistie et exhorter les fidèles à l'amour de Jésus, il sentit que sa fin approchait et se recueillit alors en prière. Un prêtre, puis deux Soeurs venues en hâte, accompagnèrent ses derniers moments. Le 8 juillet 1740, il rejoignit Celui qu'il avait tant aimé, adoré et servi. Son corps fut ramené à Boucieu où il repose encore dans la petite église.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20041003_vigne_fr.html

 

CHAPELLE PAPALE POUR LA BÉATIFICATION DE CINQUE SERVITEURS DE DIEU

HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II

  Dimanche 3 octobre 2004


1. "Verbum Domini manet in aeternum - La Parole du Seigneur demeure pour l'éternité". L'exclamation du Chant à l'Evangile nous ramène aux fondements mêmes de la foi. Face au temps qui passe et aux bouleversements permanents de l'histoire, la révélation que Dieu nous a offerte dans le Christ demeure immuable et ouvre sur notre chemin terrestre un horizon d'éternité.

C'est l'expérience particulière qu'ont vécue les cinq nouveaux bienheureux:  Pierre VigneJoseph-Marie CassantAnna Katharina EmmerickMaria Ludovica De AngelisCharles d'Autriche. Ils se sont laissés guider par la Parole de Dieu comme par un phare lumineux et sûr, qui n'a jamais cessé d'illuminer leur chemin.

2. Contemplant le Christ présent dans l'Eucharistie et la Passion salvifique, le Père Pierre Vigne fut conduit à être un véritable disciple et un missionnaire fidèle à l'Eglise. Que son exemple donne aux fidèles le désir de puiser dans l'amour de l'Eucharistie et dans l'adoration du Saint-Sacrement l'audace pour la mission! Demandons-lui de toucher le coeur de jeunes, pour qu'ils acceptent, s'ils sont appelés par Dieu, de se consacrer totalement à Lui dans le sacerdoce ou la vie religieuse. Que l'Eglise en France trouve dans le Père Vigne un modèle, pour que se lèvent de nouveaux semeurs de l'Evangile.

3. Le Frère Joseph-Marie a toujours mis sa confiance en Dieu, dans la contemplation du mystère de la Passion et dans l'union avec le Christ présent dans l'Eucharistie. Il s'imprégnait ainsi de l'amour de Dieu, s'abandonnant à Lui, "le seul bonheur de la terre", et se détachant des biens du monde dans le silence de la Trappe. Au milieu des épreuves, les yeux fixés sur le Christ, il offrait ses souffrances pour le Seigneur et pour l'Eglise. Puissent nos contemporains, notamment les contemplatifs et les malades, découvrir à son exemple le mystère de la prière, qui élève le monde à Dieu et qui donne la force dans les épreuves!

4. "Car ce n'est pas un esprit de crainte que Dieu nous a donné, mais un Esprit de force, d'amour et de maîtrise de soi" (2 Tm 1, 7). Ces paroles de saint Paul nous invitent à collaborer en vue de l'édification du Royaume de Dieu, dans la perspective de la foi. Elles s'appliquent bien à la vie de la Bienheureuse Ludovica De Angelis, dont l'existence fut entièrement consacrée à la gloire de Dieu et au service de ses semblables.

De sa figure se détachent son coeur de mère, ses qualités de guide et le courage qui est le propre des saints. Elle éprouva à l'égard des enfants malades un amour concret et généreux, en faisant face à des sacrifices pour les réconforter; pour ses collaborateurs à l'Hôpital de La Plata, elle fut un modèle de joie et de responsabilité, en créant une atmosphère familiale; pour ses consoeurs, elle fut un authentique exemple en tant que Fille de Notre-Dame de la Miséricorde. En toute chose, elle fut soutenue par la prière, en faisant de sa vie un dialogue permanent avec le Seigneur.

5. La Bienheureuse Anna Katharina Emmerick, a crié "la passion douloureuse de Notre Seigneur Jésus Christ" et elle l'a vécue dans son corps. C'est l'oeuvre de la Providence divine si cette fille de pauvres paysans, qui avec tenacité rechercha la proximité avec Dieu, est devenue la célèbre "Mystique du Land de Münster". Sa pauvreté matérielle contraste avec une riche vie intérieure. Outre sa patience pour supporter la faiblesse physique, nous sommes également impressionnés par la force de caractère de la nouvelle bienheureuse et sa fermeté dans la foi.

Elle tirait cette force de la Très Sainte Eucharistie. Son exemple a ouvert le coeur de pauvres et de riches, de personnes simples ou éduquées à la consécration pleine d'amour pour Jésus Christ. Aujourd'hui encore, elle transmet à tous le message salvifique:  A travers les blessures du Christ, nous sommes sauvés (cf. 1 P 2, 24).

6. Le devoir décisif du chrétien consiste à chercher en toute chose la volonté de Dieu, à la reconnaître et à la suivre. L'homme d'Etat et le chrétien Charles d'Autriche se fixa quotidiennement ce défi. Il était un ami de la paix. A ses yeux, la guerre apparaissait comme "une chose horrible". Arrivé au pouvoir dans la tourmente de la Première Guerre mondiale, il tenta de promouvoir l'initiative de paix de mon prédécesseur Benoît XV.

Dès le début, l'Empereur Charles conçut sa charge comme un service saint à ses sujets. Sa principale préoccupation était de suivre la vocation du chrétien à la sainteté également dans son action politique. C'est pour cette raison que l'assistance sociale avait une telle importance à ses yeux. Qu'il soit un exemple pour nous tous, en particulier pour ceux qui ont aujourd'hui une responsabilité politique en Europe!

7. Avec l'Eglise tout entière, louons et rendons grâce au Seigneur pour les merveilles qu'il a accomplies chez ces serviteurs bons et fidèles de l'Evangile. Que la Très Sainte Vierge Marie, que nous évoquons en ce mois d'octobre de façon particulière à travers la prière du Rosaire, nous aide à devenir à notre tour de généreux et courageux apôtres de l'Evangile. Amen!

© Copyright 2004 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20041003_beatifications.html



Bienheureux Pierre Vigne

Prêtre et Fondateur de la :


Pierre Vigne, un pur Ardéchois, né à Privas, le 20 Août 1670, dans une famille de commerçants.

Il est leur cinquième enfant, mais seuls trois échapperont à la mortalité infantile, si fréquente à cette époque.


L’enfance de Pierre Vigne semble sans histoires et pourtant, selon une tradition ancienne, l’adolescent aurait abandonné sa Foi Catholique.



Un jour, alors qu’il se rendait à Genève, il aurait croisé un Prêtre portant le Saint Sacrement et aurait refusé de le vénérer.


Son cheval se serait alors cabré et l’aurait précipité à terre.


Ce fut pour Pierre une expérience décisive : il se convertit aussitôt et changeant de route, il partit pour le séminaire de Viviers.


Cette aventure est peut-être en partie légendaire, mais elle rend parfaitement compte de ce qui sera au cœur de la spiritualité de Pierre Vigne : sa dévotion Eucharistique.


Cette tradition, transmise au fil des siècles, explique parfaitement l’itinéraire du Bienheureux : saisi par Dieu, il lui consacre toute sa vie, à travers son Ministère de Prêtre, son engagement Missionnaire et la Fondation de la « Congrégation du Saint Sacrement ».



Ordonné Prêtre à Bourg-Saint-Andéol, le 18 Septembre 1694, il est nommé vicaire à Saint-Agrève.



En 1700, il entre chez les Lazaristes, l’Ordre fondé par Saint Vincent de Paul, où il prêche des Missions, de Lyon à Béziers, pendant cinq années.


Il réintègre alors le clergé diocésain et on le retrouve aux Ollières, à Saint-Fortunat, entre autres.

On pense à lui pour la cure de Privas, mais il n’ira jamais.


En effet, en 1712, il arrive à Boucieu-le-Roi et il est séduit par le charme des lieux ; le vallon, les collines, tout lui évoque Jérusalem.


Il décide d’y édifier un grand Chemin de Croix.


Aujourd’hui encore, les Ardéchois et les Drômois viennent en nombre, le Vendredi Saint, participer au Chemin de Croix de Boucieu.


En 1713, une jeune fille de Nozières vient demander à Pierre Vigne des conseils sur une éventuelle vocation. D’autres la suivront bientôt….


Infatigable, Pierre Vigne continue ses Missions dans les villages les plus écartés. Il est reconnu comme un grand prédicateur de la Miséricorde de Dieu et il passe des heures à Confesser, à diriger les fidèles, à les instruire.



Il n’oublie pas de favoriser l’éducation des jeunes gens et il s’efforce de soulager les misères.

Sa charité est sans limite : il donne tout ce qu’il possède, il court au-devant des malades, comme en cette année 1722 où il va soigner les habitants de Rochepaule frappés par la peste.



Il meurt le 8 Juillet 1740, au cours d’une Mission, à Rancurel, dans le Vercors. Une foule accompagne son corps jusqu’à Boucieu où il est inhumé dans l’église paroissiale.



Le grand chemin de Croix ou « le grand voyage »



« Le grand voyage » à Boucieu le Roi, c’est plus qu’un chemin de Croix. Il veut remplacer les pèlerinages à Jérusalem qui sont trop onéreux et difficiles à l’époque.


Pierre VIGNE a découvert ce site de Boucieu le Roi et y a trouvé des similitudes avec Jérusalem.

Il a voulu en faire une catéchèse pour les gens de la région.


Avec eux, il a construit en 9 mois 39 petites chapelles, tout au tour de l’église mais aussi à travers la montagne.


Chaque construction est un petit sanctuaire, bâti en pierre, recouvert d’une centaine de tuiles, et fermé par une porte grillagée.


A l’origine, à l’intérieur, des peintures retraçaient l’histoire du Christ et du début de l’Église, depuis le dernier repas de Jésus avec ses amis, jusqu’à la Pentecôte. Aujourd’hui ce sont des sculptures qui ont remplacé les peintures.

C’est un parcours d’initiation Chrétienne, de Contemplation, de lien avec la nature, de conversion et de marche avec Jésus et sa mère.


En 1713, une certaine Marguerite de Nozières offre ses services au Père Vigne pour accompagner les pèlerins sur ce parcours et l’expliquer. C’est ainsi que naîtra la Communauté du Saint Sacrement.

Voir aussi : Le Grand Voyage


De Boucieu à Burzet

Pierre VIGNE ne s’est pas contenté de réaliser le grand chemin de Croix de Boucieu le Roi.

De mars à juin 1715, il prêche une mission à Burzet et il en profite pour restaurer le chemin de Croix qui existait déjà et qui comporte 32 stations.


Des liens se sont crées entre Pierre Vigne et Burzet ; en effet des écrits témoignent de collectes et de dons qu’il a fait à l’église de Burzet.


La Congrégation des Sœurs du Saint Sacrement

Le 30 Novembre 1715, Pierre Vigne remet la Croix et l’habit Religieux à sept jeunes femmes rassemblées pour accompagner les pèlerins au long du « Voyage du Calvaire ».



Elles ont décidé, depuis plusieurs mois, de mener ensemble une vie de Prière et de Charité.

D’autres les rejoignent bientôt.


Elles s’occupent aussi d’instruire les enfants du village.


Les premières « Sœurs du Saint Sacrement » prononcent leurs vœux le 8 Septembre 1722.


Dès lors la Congrégation se développe jusqu’à déborder largement le Vivarais vers la Provence et le Dauphiné.


La Révolution française (1789) disperse les Sœurs, mais elles poursuivent clandestinement leurs œuvres de Charité.


C’est à Romans, à partir de 1804, que la Congrégation peut se réorganiser après la tourmente.


Les lois anti-cléricales de 1901 en France, obligent les Sœurs à se retirer de 56 écoles et hôpitaux.


Cinq ans plus tard, il faut quitter Romans. La Maison Mère est transférée à Valence, où elle est restée depuis.


Actuellement, les 44 Communautés de la Congrégation sont implantées en Europe (France, Italie, Angleterre, Irlande, Espagne), en Amérique Latine (Brésil), et depuis 2004 en Afrique (Tanzanie).



Pierre Vigne a été Béatifié le 03 octobre 2004, à Rome, avec quatre autres Serviteurs de Dieu : Joseph-Marie CassantAnna Katharina EmmerickMaria Ludovica De AngelisCharles d'Autriche, par Saint Jean-Paul II.

SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/juillet/bienheureux-pierre-vigne-pretre-et-fondateur-de-la-congregation-des-s-urs-du-saint-sacrement-1670-1740-fete-le-08-juillet.html




PETER VIGNE (1670-1740)

Peter Vigne was born August 20 1670 in Privas (France), a small town still feeling the effects of the Wars of Religion from the previous century. His father, Peter Vigne, an honest textile merchant, and his mother, Frances Gautier, married in the Catholic Church, had their five children baptised in the Catholic parish of Saint Thomas, Privas. Two daughters died in infancy. Peter and his two older siblings, John-Francis and Eleonore, lived with their parents in relative comfort.

When he was 11 years of age, Peter was chosen by the Parish Priest to act as a witness, signing the parish register for Baptisms, Marriages or Deaths.

After receiving a good level of education and instruction, towards the end of his teenage years, his life was suddenly transformed by a new awareness of the presence of Jesus Christ in the Eucharist. This experience led him to centre his life on Jesus, who offered himself on the Cross for love of us, and in the Eucharist, never ceases to give himself to all men. In 1690, he entered the Sulpician Seminary in Viviers. Ordained a priest September 18 1694 in Bourg Saint Andeol by the Bishop of Viviers, he was sent as curate to Saint-Agreve where, for six years he exercised his priestly ministry, in friendship with his Parish Priest and beloved by his parishioners.

Always attentive to discern in life's events what the Lord was asking of him, he felt called elsewhere. With understandable hesitancy in the beginning and then with increasing certitude, he pursued his spiritual itinerary along new paths. His desire to work as a missionary among the poor was central to his decision to join the Vincentians in Lyon, in 1700 There, he received a solid formation in poverty and in conducting "popular missions" and with his fellow priests began visiting towns and villages in the work of evangelisation. In 1706, he left the Vincentians of "his own free will". Now more than ever he was passionate for the salvation of souls, especially for the poor people living in the countryside. After a period of searching, his vocation took shape with increasing clarity. He became an "itinerant missionary" applying his own pastoral methods, whilst submitting his ministry to the authorisation of his hierarchical superiors.

For more than thirty years he tirelessly travelled on foot or on horseback the ways of Vivarais and Dauphiné, and even further ahead. He faced the fatigue of being constantly on the move, as well as severe weather conditions, in order to make Jesus known, loved and served. He preached, visited the sick, catechised the children, administered the sacraments, even going as far as carrying “his” confessional on his back, ready at all times to celebrate and bestow the Mercy of God. He celebrated Mass, exposed the Blessed Sacrament, and taught the faithful the prayer of Adoration. Mary, "Beautiful Tabernacle of God among men" was also given a place of honour in his prayer and his teaching.

In 1712, he came to Boucieu-le-Roi, where the terrain favoured the erection of a Way of the Cross. With the help of parishioners he constructed 39 stations throughout the village and countryside, teaching the faithful to follow Jesus from the Upper Room to Easter and Pentecost. Boucieu became his place of residence. There, he gathered together a few women, charging them to "accompany the pilgrims" on the Way of the Cross and help them to pray and meditate.

It was there that he founded the Congregation of the Sisters of the Blessed Sacrament. On November 30th 1715, in the church at Boucieu, he gave them the cross and the religious habit. He invited them to assure continuous adoration of Jesus present in the Eucharist and to live together in fellowship. Anxious to give the youth access to instruction, thus helping them grow in their faith and Christian values, Peter Vigne opened schools and also established a "Training School" for teachers.

Such a challenging and busy lifestyle needed some support. For that reason, whenever Peter Vigne was in Lyon on business, he never failed to call on his former seminary tutors, the priests of Saint Sulpice, to meet his confessor and spiritual director. Drawn by the eucharistic spirituality of the Priests of the Blessed Sacrament, founded by Monsignor d'Authier de Sisgaud, he was accepted as an associate member of this society of priests, January 25 1724, in Valence, and benefited by their spiritual and temporal help.

Whilst continuing to accompany his young Congregation, Peter Vigne persisted with his apostolic works, and to make the fruits of his missions more available, he found time to write books : rules to live by, works of spirituality, especially the one entitled, "meditations on the most beautiful book, Jesus Christ suffering and dying on the Cross".

The physical strength of our pilgrim for God, the demands of his apostolic activities, the long hours he spent in adoration and his life of poverty, bear witness not only to a fairly robust physique, but above all to a passionate love of Jesus Christ who loved his own to the end (cf. John 13:1).

At the age of 70, the effects of exhaustion began to show. During a mission at Rencurel, in the Vercors mountains, he was taken ill and had to interrupt his preaching. Despite all his efforts to celebrate the Eucharist one more time and encourage the faithful to love Jesus, feeling his end was near, he expressed once again his missionary zeal, then withdrew in quiet prayer and reflection. A priest and two Sisters came in haste to accompany him in his final moments. On July 8 1740, he went to join the One he had so loved, adored and served. His body was taken back to its final resting place in the little church in Boucieu where it remains to this day.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20041003_vigne_en.html


Blessed Pierre Vigne


Also known as
  • Peter Vigne
  • Pietro Vigne
Profile

One of five children born to Peter Vigne and Frances Gautier; his father was a textile merchant. Two of his sisters died in infancy. Peter was better educated than most of his peers, and was active in his parish church as a boy. Late in his teens he received a sudden, active awareness of the reality of Jesus Christ in the Eucharist. The Church became his entire life, and he entered the Sulpician Seminary in ViviersFrance in 1690Ordained on 18 September 1694 in Bourg Saint Andeaol, diocese of Viviers.

Curate of the Saint-Agreve church for six years. Joined the Vincentian missionaries in LyonFrance in 1700Preacher and missioner. He left the Vincentians in 1706, and with the approval of his superiors, lived on the road as a travelling priest for over 30 years. He preached, celebrated Mass, visited the sickcatechised children, administered sacraments, even carried a portable confessional on his back in order to bring the sacraments to even the most rural of the faithful. In 1712 he came to Boucieu-le-Roi, France which became his home base, and where he erected a 39 station Way of the Cross running across the countryside. On 30 November 1715 he founded the Congregation of the Sisters of the Blessed Sacrament composed of local women dedicated to prayer. Pierre founded schools for children, and a training academy for teachers. Joined the Priests of the Blessed Sacrament on 25 January 1724 in Valence. Wrote several spiritual works.

Born
By contemplating Christ present in the Eucharist and in his salvific passion, Father Peter Vigne was led to be an authentic disciple and faithful missionary of the Church. May his example give the faithful the desire to draw audacity for the mission from the love of the Eucharist and adoration of the Most Holy Sacrament! Let us pray that he will touch the hearts of young people so that they will accept to consecrate themselves totally to him in the priesthood or religious life, if they are called by God. May the Church in France see in Father Vigne a model so that new sowers of the Gospel will arise. – Pope John Paul II, homily at the beatification of Blessed Pierre, 3 October 2004

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-pierre-vigne/


BEATIFICATION OF FIVE SERVANTS OF GOD

HOMILY OF JOHN PAUL II

  Sunday, 3 October 2004


1. "Verbum Domini manet in aeternum - The Word of the Lord will endure for ever". The Gospel acclamation takes us back to the very roots of the faith. As we face the passing of time and the continuous upheavals of history, the revelation that God offered us in Christ endures for ever and opens horizons of eternity to us on our earthly journey.

This is the unique experience of the five new Blesseds: Peter VigneJoseph-Marie CassantAnne Catherine EmmerickMaria Ludovica De Angelis and Charles of AustriaThey let the Word of God guide them as a bright and safe beacon that never ceased to enlighten them on their way.

2. Contemplating Christ present in the Eucharist and the saving Passion, Fr Peter Vigne was led to be a true disciple and a faithful missionary of the Church. May his example give the faithful the desire to draw daring for the mission from the love of the Eucharist and from the adoration of the Blessed Sacrament! Let us ask him to move the hearts of the young so that, if God calls them, they are ready to dedicate themselves to him without reserve in the priesthood or in the Religious life. May the Church in France find in Fr Vigne an example to raise up new sowers of the Gospel!

3. Fr Joseph-Marie always put his trust in God, in contemplation of the mystery of the Passion and in communion with Christ present in the Eucharist.

Thus, he was imbued with love for God and abandoned himself to him, "the only true happiness on earth", detaching himself from worldly goods in the silence of the Trappist monastery. In the midst of trials, his eyes fixed on Christ, he offered up his sufferings for the Lord and for the Church.

May our contemporaries, especially contemplatives and the sick, discover following his example the mystery of prayer, which raises the world to God and gives strength in trial!

4. "God did not give us a spirit of timidity but a spirit of power and love and self-control" (II Tm 1: 7). St Paul's words invite us to collaborate in building the Kingdom of God in the perspective of faith. They can be aptly applied to the life of Bl. Ludovica De Angeliswhose existence was totally dedicated to the glory of God and the service of her peers.

She was a person with an outstanding mother's heart, leadership qualities and the daring typical of saints. She also showed concrete and generous love to sick children, making sacrifices to bring them relief; with her co-workers in La Plata Hospital, she was a model of cheerfulness and responsibility, creating a family atmosphere. As a Daughter of Our Lady of Mercy, she set an authentic example to the Sisters in her community. She was sustained in all this by prayer and by making her life a continuous communication with the Lord.

5. BlAnne Catherine Emmerick told of "the sorrowful passion of our Lord Jesus Christ" and lived it in her body. The fact that the daughter of poor peasants who sought tenaciously to be close to God became the well-known "Mystic of the Land of Münster" was a work of divine grace. Her material poverty contrasted with her rich interior life. We are equally impressed by the new Blessed's patience in putting up with physical weakness and her strong character, as well as her unshakable faith.

She found this strength in the Most Holy Eucharist. Her example opened the hearts of poor and rich alike, of simple and cultured persons, whom she instructed in loving dedication to Jesus Christ.
Still today, she passes on to all the saving message: Through the wounds of Christ we have been saved (cf. I Pt 2: 24).

6. The decisive task of Christians consists in seeking, recognizing and following God's will in all things. The Christian statesman, Charles of Austriaconfronted this challenge every day. To his eyes, war appeared as "something appalling". Amid the tumult of the First World War, he strove to promote the peace initiative of my Predecessor, Benedict XV.

From the beginning, the Emperor Charles conceived of his office as a holy service to his people. His chief concern was to follow the Christian vocation to holiness also in his political actions. For this reason, his thoughts turned to social assistance. May he be an example for all of us, especially for those who have political responsibilities in Europe today!

7. Let us praise and thank the Lord with the entire Church for the marvels he has worked through these good and faithful servants of the Gospel. May Mary Most Holy, who in this month of October we invoke in a special way with the prayer of the Rosary, help us to become in turn generous and courageous apostles of the Gospel. Amen!
       

© Copyright 2004 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20041003_beatifications.html


PIETRO VIGNE (1670-1740) 

Pietro Vigne è nato il 20 agosto 1670 a Privas (Francia), una cittadina ancora segnata dalle conseguenze delle guerre di religione del secolo precedente, tra cattolici e protestanti. Suo padre, Pietro Vigne, commerciante di tessuti, e sua madre, Francesca Gautier sposati nella Chiesa cattolica, hanno fatto battezzare i loro figli nella parrocchia cattolica Saint Thomas di Privas. Pietro, il più giovane, Gian Francesco ed Eleonora, vivono con i genitori in un relativo benessere.

A 11 anni, Pietro viene notato dal curato della parrocchia che gli fa firmare, in qualità di testimonio, nei registri parrocchiali gli atti di battesimo, matrimonio o sepoltura.

Dopo aver ricevuto un'educazione e un'istruzione di alto livello, alla fine dell'adolescenza viene improvvisamente trasformato quando prende coscienza della presenza di Gesù Cristo nell'Eucaristia. Un'esperienza che lo orienta definitivamente verso Gesù che dona la sua vita sulla Croce per amor nostro e che, attraverso l'Eucaristia, non cessa di donarsi a tutti gli uomini. Nel 1690 entra nel Seminario sulpiziano di Viviers. Ordinato sacerdote il 18 settembre 1694 a Bourg Saint Andéol dal Vescovo di Viviers, viene inviato come vicario a Saint-Agrève dove esercita il suo ministero sacerdotale in perfetta amicizia con il suo parroco e facendosi prossimo dei suoi parrocchiani.

Sempre attento a discernere, attraverso gli eventi, la volontà di Dio nella sua vita, si sente chiamato altrove. Il suo itinerario spirituale segue, all'inizio una via alquanto esitante, poi sempre più decisa. Il desiderio di diventare missionario tra la povera gente, lo spinge ad entrare, nel 1700 tra i Lazzaristi, a Lione. Vi riceve una solida formazione alla povertà e alle missioni popolari e insieme ai confratelli, comincia a percorrere città e villaggi per evangelizzare il popolo cristiano. Nel 1706 abbandona «di sua volontà» i Lazzaristi. È sempre più appassionato per la salvezza delle anime, soprattutto della povera gente di campagna. Dopo un periodo di ricerca la sua vocazione si delinea chiaramente: diviene «missionario itinerante» applicando il suo personale metodo pastorale ma sottomettendo sempre il suo ministero all'autorizzazione dei suoi superiori.

Per più di trenta anni, egli solca a piedi e a cavallo, le strade del Vivarais e del Dauphiné e anche oltre. Per far conoscere, amare e servire Gesù Cristo, affronta la fatica dei viaggi, i rigori del clima. Predica, visita i malati, catechizza i fanciulli, amministra i sacramenti fino a trasportare sul dorso il «suo» confessionale per essere sempre pronto ad offrire la misericordia di Dio. Celebra la Messa, espone il Santissimo Sacramento ed insegna ad adorare l'Eucaristia. Maria, «Bel Tabernacolo di Dio fra gli uomini», occupa anche un posto privilegiato nella sua preghiera e nel suo insegnamento.

Nel 1712, egli arriva un giorno a Boucieu-le-Roi, il cui sito gli permette di erigere una Via Crucis. Aiutato dai parrocchiani dei dintorni, egli costruisce 39 Stazioni che, attraverso il villaggio e la campagna, insegnano ai cristiani a seguire Gesù dall'ultima Cena, a Pasqua e a Pentecoste.

Boucieu diventa la sua residenza. Ivi riunisce alcune donne alle quali affida il compito di «accompagnare i pellegrini» della Via Crucis per aiutarli a meditare e a pregare.

Ed è in questo luogo che fonda la Congregazione delle Suore del Santissimo Sacramento. Il 30 novembre 1715, nella chiesa di Boucieu, egli consegna loro la Croce e l'abito religioso. Egli invita la sue figlie ad alternarsi nell'adorazione di Gesù presente nell'Eucaristia e a vivere fraternamente insieme. Preoccupato di istruire la gioventù per permettere loro di accedere alla fede ed adottare comportamenti di vita cristiani, egli apre delle Scuole e crea un «Seminario di Reggenti», come venivano chiamate allora le Maestre di Scuola.

Una vita tanto intensa ha bisogno di trovare qualcuno che la sostenga. Così Pietro Vigne, tutte le volte che si reca a Lione per fare acquisti, non manca mai di andare a vedere i suoi antichi Maestri di San Sulpizio, per incontrare il suo confessore e il suo direttore spirituale. Attratto dalla spiritualità eucaristica dei Preti del Santissimo Sacramento fondati da Monsignor d'Authier de Sisgaud, viene ammesso come aggregato in questa Società Sacerdotale il 25 gennaio 1724 a Valence, beneficiando del loro aiuto spirituale e temporale.

Pur dedicandosi alla formazione della sua giovane Congregazione, Pietro Vigne prosegue le sue corse apostoliche, e per prolungare i frutti della sua missione, trova la possibilità di scrivere libri: Regolamenti di vita, opere di spiritualità e soprattutto le «Meditazioni sul più Bel Libro, che è Gesù Cristo che soffre e muore in Croce».

Il vigore di questo «camminatore di Dio», l'intensità della sua attività apostolica, le ore di adorazione, la sua povertà, testimoniano non solo una robusta costituzione fisica, ma ben al di sopra di ciò, il suo amore appassionato di Gesù Cristo che ha amato i suoi fino alla fine (cf. Gv 13, 1). Tuttavia a 70 anni egli risente la fatica. Nel corso di una missione a Rencurel, nelle montagne del Vercors sorpreso da un malessere, è costretto ad interrompere la predica. Malgrado tutti i suoi sforzi per celebrare ancora l'Eucaristia ed esortare i fedeli all'amore di Gesù, sente avvicinarsi la fine; esprime ancora una volta il suo immenso ardore missionario poi si raccoglie in preghiera. Un sacerdote, e poi due suore giunte in gran fretta, accompagnano i suoi ultimi istanti di vita. L'8 luglio 1740, egli raggiunge colui che ha tanto amato, adorato e servito. Il suo corpo viene ricondotto a Boucieu dove riposa ancora nella piccola chiesa.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20041003_vigne_it.html


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Saint of the Day – 8 July – Blessed Peter Vigne (1670-1740)


Posted on July 8, 2019

Saint of the Day – 8 July – Blessed Peter Vigne (1670-1740) Missionary Priest, Apostle of the Holy Eucharist, of Charity, of Mary, Catechist, tireless missionary and teacher and Founder of the Religious of the Blessed Sacrament – born Pierre Vigne on 20 August in Privas, France and died on 8 July 1740 aged 70, of natural causes. Patronage – the Blessed Sacrament Sisters of Valence.
Peter Vigne was born 20 August 1670 in Privas (France), a small town still feeling the effects of the Wars of Religion from the previous century.   His father, Peter Vigne, an honest textile merchant and his mother, Frances Gautier, married in the Catholic Church, had their five children baptised in the Catholic parish of Saint Thomas, Privas.   Two daughters died in infancy.   Peter and his two older siblings, John-Francis and Eleonore, lived with their parents in relative comfort.
When he was 11 years of age, Peter was chosen by the Parish Priest to act as a witness, signing the parish register for Baptisms, Marriages or Deaths.
After receiving a good level of education and instruction, towards the end of his teenage years, his life was suddenly transformed by a new awareness of the presence of Jesus Christ in the Eucharist.   This experience led him to centre his life on Jesus, who offered Himself on the Cross for love of us and in the Eucharist, never ceases to give Himself to all men.   In 1690, he entered the Sulpician Seminary in Viviers.   Ordained a priest on 18 September 1694 in Bourg Saint Andeol by the Bishop of Viviers, he was sent as curate to Saint-Agreve where, for six years he exercised his priestly ministry, in friendship with his Parish Priest and beloved by his parishioners.
Always attentive to discern in life’s events what the Lord was asking of him, he felt called elsewhere.   With understandable hesitancy in the beginning and then with increasing certitude, he pursued his spiritual itinerary along new paths.   His desire to work as a missionary among the poor was central to his decision to join the Vincentians in Lyon, in 1700.   There, he received a solid formation in poverty and in conducting “popular missions” and with his fellow priests began visiting towns and villages in the work of evangelisation.   In 1706, he left the Vincentians of “his own free will”.   Now more than ever he was passionate for the salvation of souls, especially for the poor people living in the countryside.   After a period of searching, his vocation took shape with increasing clarity.   He became an “itinerant missionary” applying his own pastoral methods, whilst submitting his ministry to the authorisation of his hierarchical superiors.
For more than thirty years he tirelessly travelled on foot or on horseback the ways of Vivarais and Dauphiné and even further ahead.   He faced the fatigue of being constantly on the move, as well as severe weather conditions, in order to make Jesus known, loved and served.   He preached, visited the sick, catechised the children, administered the sacraments, even going as far as carrying “his” confessional on his back, ready at all times to celebrate and bestow the Mercy of God.   He celebrated Mass, exposed the Blessed Sacrament and taught the faithful the prayer of Adoration.   Mary, “Beautiful Tabernacle of God among men” was also given a place ofhonour in his prayer and his teaching.
In 1712, he came to Boucieu-le-Roi, where the terrain favoured the erection of a Way of the Cross.   With the help of parishioners he constructed 39 stations throughout the village and countryside, teaching the faithful to follow Jesus from the Upper Room to Easter and Pentecost.   Boucieu became his place of residence.   There, he gathered together a few women, charging them to “accompany the pilgrims” on the Way of the Cross and help them to pray and meditate.
It was there that he founded the Congregation of the Sisters of the Blessed Sacrament.  On 30 November 1715, in the church at Boucieu, he gave them the cross and the religious habit.   He invited them to assure continuous adoration of Jesus present in the Eucharist and to live together in fellowship.   Anxious to give the youth access to instruction, thus helping them grow in their faith and Christian values, Peter Vigne opened schools and also established a “Training School” for teachers.
Such a challenging and busy lifestyle needed some support.   For that reason, whenever Peter Vigne was in Lyon on business, he never failed to call on his former seminary tutors, the priests of Saint Sulpice, to meet his confessor and spiritual director.   Drawn by the Eucharistic spirituality of the Priests of the Blessed Sacrament, founded by Monsignor d’Authier de Sisgaud, he was accepted as an associate member of this society of priests, on 25 January 1724, inValence and benefited by their spiritual and temporal help.
Whilst continuing to accompany his young Congregation, Peter Vigne persisted with his apostolic works and to make the fruits of his missions more available, he found time to write books  – rules to live by, works of spirituality, especially the one entitled, “Meditations on the Most Beautiful Book, Jesus Christ Suffering and Dying on the Cross”.
The physical strength of our pilgrim for God, the demands of his apostolic activities, the long hours he spent in adoration and his life of poverty, bear witness not only to a fairly robust physique but above all to a passionate love of Jesus Christ who loved His own to the end (cf. John 13:1).
At the age of 70, the effects of exhaustion began to show.   During a mission at Rencurel, in the Vercors mountains, he was taken ill and had to interrupt his preaching.   Despite all his efforts to celebrate the Eucharist one more time and encourage the faithful to love Jesus, feeling his end was near, he expressed once again his missionary zeal, then withdrew in quiet prayer and reflection.   A priest and two Sisters came in haste to accompany him in his final moments.   On 8 July 1740, he went to join the One he had so loved, adored and served.   His body was taken back to its final resting place in the little church in Boucieu where it remains to this day…Vatican.va
St Pope John Paul II declared that he lived a life of heroic virtue and proclaimed him to be Venerable on 7 July 2003. That same pope beatified him after the recognition of a miracle on 3 October 2004.

Author: AnaStpaul


Passionate Catholic. Being Catholic is a way of life - a love affair both with God and Father, our Lord Jesus Christ, the Holy Spirit, our most Blessed and Beloved Virgin Mother Mary and the Church. "Religion must be like the air we breathe..."- St John Bosco With the Saints, we "serve the Lord with one consent and serve the Lord with one pure language, not indeed to draw them forth from their secure dwelling-places, not superstitiously to honour them, or wilfully to rely on the, ... but silently to contemplate them for edification, thereby encouraging our faith, enlivening our patience..." Blessed John Henry Newman Prayer is what the world needs combined with the example of our lives which testify to the Light of Christ. This site will mainly concentrate on Daily Prayers, Novenas and the Memorials and Feast Days of our friends in Heaven, the Saints who went before us and the great blessings the Church provides in our Catholic Monthly Devotions. "For the saints are sent to us by God as so many sermons. We do not use them, it is they who move us and lead us, to where we had not expected to go.” Charles Cardinal Journet (1891-1975) This is a papal fidelity site. Loyal and Obedient to the Current Pope and to the Magisterium United With Him.

SOURCE : https://anastpaul.com/2019/07/08/saint-of-the-day-8-july-saint-peter-vigne-1670-1740/


CAPPELLA PAPALE PER LA BEATIFICAZIONE DI CINQUE SERVI DI DIO

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

  Domenica, 3 ottobre 2004


1. "Verbum Domini manet in aeternum La Parola del Signore rimane in eterno". L'esclamazione del Canto al Vangelo ci riporta ai fondamenti stessi della fede. Di fronte al trascorrere del tempo e ai continui rivolgimenti della storia, la rivelazione che Dio ci ha offerto in Cristo rimane stabile per sempre ed apre sul nostro cammino terreno un orizzonte di eternità.

E’ quanto hanno sperimentato in modo singolare i cinque nuovi Beati: Pierre VigneJoseph-Marie CassantAnna Katharina EmmerickMaria Ludovica De AngelisCarlo d'Austria. Essi si sono lasciati guidare dalla Parola di Dio come da un faro luminoso e sicuro, che non ha mai cessato di illuminare il loro cammino.

2. Contemplant le Christ présent dans l’Eucharistie et la Passion salvifique, le Père Pierre Vigne fut conduit à être un véritable disciple et un missionnaire fidèle à l’Église. Que son exemple donne aux fidèles le désir de puiser dans l’amour de l’Eucharistie et dans l’adoration du Saint-Sacrement l’audace pour la mission ! Demandons-lui de toucher le cœur de jeunes, pour qu’ils acceptent, s’ils sont appelés par Dieu, de se consacrer totalement à Lui dans le sacerdoce ou la vie religieuse. Que l’Église en France trouve dans le Père Vigne un modèle, pour que se lèvent de nouveaux semeurs de l’Évangile.

3. Le Frère Joseph-Marie a toujours mis sa confiance en Dieu, dans la contemplation du mystère de la Passion et dans l’union avec le Christ présent dans l’Eucharistie. Il s’imprégnait ainsi de l’amour de Dieu, s’abandonnant à Lui, "le seul bonheur de la terre", et se détachant des biens du monde dans le silence de la Trappe. Au milieu des épreuves, les yeux fixés sur le Christ, il offrait ses souffrances pour le Seigneur et pour l’Église. Puissent nos contemporains, notamment les contemplatifs et les malades, découvrir à son exemple le mystère de la prière, qui élève le monde à Dieu et qui donne la force dans les épreuves !

Traduzione italiana della parte pronunciata in lingua francese:

2. Contemplando Cristo presente nell'Eucaristia e nella Passione salvifica, Padre Pierre Vigne giunse ad essere un vero discepolo e un missionario fedele alla Chiesa. Che il suo esempio infonda nei fedeli il desiderio di attingere dall'amore per l'Eucaristia e dall'adorazione del Santissimo Sacramento l'audacia per la missione! Chiediamogli di toccare il cuore dei giovani, affinché accettino, se sono chiamati da Dio, di consacrarsi completamente a Lui nel sacerdozio o nella vita religiosa. Che la Chiesa in Francia trovi in Padre Vigne un modello, perché nascano nuovi seminatori del Vangelo!

3. Frate Joseph-Marie ha sempre riposto la sua fiducia in Dio, nella contemplazione del mistero della Passione e nell'unione con Cristo presente nell'Eucaristia. Si permeava così dell'amore di Dio, abbandonandosi a Lui, "la sola felicità della terra", e distaccandosi dai beni del mondo nel silenzio del convento trappista. Nelle prove, lo sguardo fisso a Cristo, offriva le sue sofferenze per il Signore e per la Chiesa. Possano i nostri contemporanei, soprattutto i contemplativi e i malati, scoprire seguendo il suo esempio il mistero della preghiera, che eleva il mondo a Dio e che dà forza nelle prove!

4. "Dios no nos ha dado un espíritu cobarde, sino un espíritu de energía, amor y buen juicio" (2Tm 1,7). Estas palabras de San Pablo nos invitan a colaborar en la construcción del Reino de Dios, desde la perspectiva de la fe. Bien se pueden aplicar a la vida de la Beata Ludovica de Angelis, cuya existencia estuvo consagrada totalmente a la gloria de Dios y al servicio de sus semejantes.

En su figura destacan un corazón de madre, sus cualidades de líder y la audacia propia de los santos. Con los niños enfermos tuvo un amor concreto y generoso, afrontando sacrificios para aliviarlos; con sus colaboradores en el Hospital de La Plata fue modelo de alegría y responsabilidad, creando un ambiente de familia; para sus Hermanas de comunidad, fue un auténtico ejemplo como Hija de Nuestra Señora de la Misericordia. En todo estuvo sostenida por la oración, haciendo de su vida una comunicación continua con el Señor.

Traduzione italiana della parte pronunciata in lingua spagnola:

4. "Dio infatti non ci ha dato uno Spirito di timidezza, ma di forza, di amore e di saggezza" (2 Tm 1, 7). Queste parole di San Paolo ci invitano a collaborare nell'edificazione del Regno di Dio, nella prospettiva della fede. Si possono applicare bene alla vita della Beata Ludovica De Angelis, la cui esistenza fu completamente dedita alla gloria di Dio e al servizio dei suoi simili.

Nella sua figura spiccano un cuore di madre, le sue qualità di guida e l'audacia propria dei santi. Per i bambini malati provò un amore concreto e generoso, affrontando sacrifici per consolarli; per i suoi collaboratori nell'Ospedale di La Plata fu modello di gioia e di responsabilità, creando un ambiente familiare; per le sue consorelle fu un autentico esempio come Figlia di Nostra Signora della Misericordia. In tutto fu sostenuta dalla preghiera, facendo della sua vita una comunicazione continua con il Signore.

5. Die selige Anna Katharina Emmerick, hat „das bittere Leiden unseres Herrn Jesu Christi" geschaut und an ihrem Leib erfahren. Daß aus der Tochter armer Bauern, die beharrlich Gottes Nähe suchte, die bekannte „Mystikerin des Münsterlandes" wurde, ist ein Werk der göttlichen Gnade. Ihrer materiellen Armut steht ein reiches inneres Leben gegenüber. Wie die Geduld im Ertragen ihrer körperlichen Schwäche beeindruckt uns die charakterliche Stärke der neuen Seligen und ihre Festigkeit im Glauben.

Die Kraft dazu bezog sie aus der heiligsten Eucharistie. So hat ihr Beispiel die Herzen Armer und Reicher, einfacher und gebildeter Menschen für die liebende Ganzhingabe an Jesus Christus erschlossen. Noch heute vermittelt sie allen die erlösende Botschaft: Durch Christi Wunden sind wir geheilt (vgl. 1 Petr 2, 24).

6. Die entscheidende Aufgabe des Christen besteht darin, in allem Gottes Willen zu suchen, zu erkennen und danach zu handeln. Dieser täglichen Herausforderung stellte sich der Staatsmann und Christ Karl aus dem Hause Österreich. Er war ein Freund des Friedens. In seinen Augen war der Krieg „etwas Entsetzliches". Mitten in den Stürmen des Ersten Weltkriegs an die Regierung gelangt, versuchte er die Friedensinitiative meines Vorgängers Benedikt XV. aufzugreifen.

Von Anfang an verstand Kaiser Karl sein Herrscheramt als heiligen Dienst an seinen Völkern. Sein ernstes Bestreben war es, der Berufung des Christen zur Heiligkeit auch in seinem politischen Handeln zu folgen. Dabei war ihm der Gedanke der sozialen Liebe wichtig. Sei er uns allen ein Vorbild, besonders denen, die heute in Europa politische Verantwortung tragen!

Traduzione italiana della parte pronunciata in lingua tedesca:

5. La Beata Anna Katharina Emmerick, ha gridato "la dolorosa passione di nostro Signore Gesù Cristo" e l'ha vissuta sul suo corpo. È opera della grazia divina il fatto che la figlia di poveri contadini, che con tenacia ricercò la vicinanza di Dio, sia divenuta la nota "Mistica del Land di Münster". La sua povertà materiale si contrappone a una ricca vita interiore. Così come la pazienza nel sopportare la debolezza fisica ci impressiona anche la forza caratteriale della nuova Beata e la sua stabilità nella fede.

Ella traeva questa forza dalla santissima Eucaristia. Il suo esempio ha dischiuso i cuori di poveri e di ricchi, di persone semplici ed istruite alla dedizione amorosa a Gesù Cristo.

Ancora oggi trasmette a tutti il messaggio salvifico: Attraverso le ferite di Cristo siamo salvati (cfr1 Pt 2, 24).

6. Il compito decisivo del cristiano consiste nel cercare in tutto la volontà di Dio, riconoscerla e seguirla. L'uomo di Stato e cristiano Carlo d'Austria si pose quotidianamente questa sfida. Ai suoi occhi la guerra appariva come "qualcosa di orribile". Nei tumulti della Prima Guerra Mondiale cercò di promuovere l'iniziativa di pace del mio predecessore Benedetto XV.

Fin dall'inizio, l'Imperatore Carlo concepì la sua carica come servizio santo ai suoi popoli. La sua principale preoccupazione era di seguire la vocazione del cristiano alla santità anche nella sua azione politica. Per questo, il suo pensiero andava all'assistenza sociale. Sia un esempio per noi tutti, soprattutto per quelli che oggi  hanno  in  Europa la responsabilità politica!

7. Insieme con la Chiesa intera, lodiamo e ringraziamo il Signore per le meraviglie che ha compiuto in questi servi buoni e fedeli del Vangelo. Maria Santissima, che in questo mese di ottobre invochiamo in modo particolare con la preghiera del Rosario, ci aiuti a diventare a nostra volta generosi e coraggiosi apostoli del Vangelo. Amen!
       

© Copyright 2004 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/2004/documents/hf_jp-ii_hom_20041003_beatifications.html


Beato Pierre (Pietro) Vigne Sacerdote, fondatore


Privas (Francia), 20 agosto 1670 - Rencurel, 8 luglio 1740

Nato il 20 agosto 1670 a Privas (Francia) ordinato sacerdote nel 1694 diventa un "missionario itinerante" tra la povera gente. Per più di trenta anni questo "camminatore di Dio" solca a piedi e a cavallo, le strade per far conoscere, amare e servire Gesù Cristo.

I paradossi della vita, padre Pierre (Pietro) Vigne, destinato ad essere un pastore della Riforma Protestante, che notoriamente non dà nessun culto ai santi e beati, è diventato lui stesso un beato presso Dio, con la cerimonia di beatificazione officiata il 3 ottobre 2004, da papa Giovanni Paolo II.
Pierre Vigne nacque a Privas (Francia) il 20 agosto 1670 nel Vivarais, allora denominato “piccola repubblica ugonotta”. La sua famiglia era di fede calvinista o ugonotta, come venivano chiamati in Francia i protestanti dell’epoca; ma i suoi genitori lo fecero comunque battezzare nella chiesa parrocchiale di S. Tommaso di Privas.

Bisogna chiarire che gli ugonotti furono in varie riprese combattuti dalle autorità civili e religiose, scatenando verso di loro le cosiddette “guerre di religione” (1562-1598), vedasi la famigerata ‘notte di san Bartolomeo; nel 1598 ci fu l’editto di Nantes con il quale ottennero la libertà di culto, poi revocato con l’editto di Fontainebleau (1685), in seguito al quale centinaia di migliaia di essi ripararono all’estero.

In questo periodo tribolato, molte famiglie e fedeli calvinisti, che non potevano andare in esilio, ritennero utile sfuggire alle restrizioni regie, che dal 1660 cominciarono a colpire gli ugonotti, fingendo di convertirsi al cattolicesimo, per questo il piccolo Pierre venne battezzato.

Dopo una adolescenza ufficialmente cattolica, verso i 16 anni Pierre Vigne venne riassorbito nella fede della sua famiglia, infatti nel 1686 egli prese a cavalcare alla volta di Ginevra in Svizzera, per iniziare gli studi per diventare ministro della Riforma Protestante.

E sulla strada per Ginevra avvenne l’episodio determinante per il futuro della sua vita; incontrò un sacerdote cattolico che portava il Viatico ad un malato, per ben tre volte il cavaliere Vigne fu invitato a fermarsi e per tre volte egli rifiutò, allora come per il celebre miracolo della mula con s. Antonio di Padova, anche il suo cavallo si piegò sotto di lui, costringendo il riluttante padrone ad adorare la presenza reale di Gesù nell’Eucaristia.

Vivamente colpito dall’evento, Pierre Vigne cambiò destinazione e dopo un po’ di tempo entrò nel seminario di Viviers per diventare sacerdote cattolico.

Il 18 settembre 1694 fu ordinato presbitero dal vescovo di Viviers, mons. Antonio de la Garde de Chambonas; pur essendo ormai sacerdote, il ventiquattrenne Pierre è ancora alla ricerca di una sua vocazione definitiva, per questo dopo un periodo come viceparroco nella sua regione, fa un’esperienza di vita religiosa presso i padri Lazzaristi (fondati da s. Vincenzo de’ Paoli nel 1625) e dopo aver pronunciato i primi voti nel 1702, partecipò con i confratelli all’evangelizzazione del Vivarais, poi della Savoia e del Sud della Francia da Lione a Tolosa.

Dopo qualche anno diventò sempre più evidente la differenza fra il metodo di gruppo dei Lazzaristi e l’aspirazione sua di toccare il cuore e lo spirito dell’uomo, facendogli scoprire la tenerezza di Dio.

Il 20 maggio 1706 lacerato dal suo dramma interiore, egli lasciò la Congregazione; dopo 18 anni nel 1724 si aggregò alla Società dei Sacerdoti del SS. Sacramento, fondata nel 1634 da mons. d’Authier de Sisgaud, anch’essa dedita alle Missioni come i Lazzaristi, ma che gli lasciava però piena libertà nell’organizzazione delle missioni.

Per quaranta anni predicò più di 200 missioni, attraversando a piedi, a cavallo, a dorso di mulo, tutta la regione del Vivarais, il Delfinato, la Savoia, l’Hérault, portando spesso il confessionale smontato sulle spalle, andando di villaggio in villaggio, evitando le grandi città.

Per la sua opera apostolica venne richiesto da parroci e vescovi ed apprezzato anche a Roma; spesso in alcuni luoghi ripeteva le sue missioni, che duravano da uno a quattro mesi; il fine era triplice: predicare per istruire i cristiani nella dottrina della Chiesa e nella fede, catechizzare i bambini e confessare.

Dopo la costruzione di alcuni Calvari, costruì a Baucieu-le-Roy il grande Calvario composto da 39 stazioni rappresentanti la Passione, Morte e Resurrezione di Cristo; la fama di questa celebre Via Crucis richiamava un gran numero di pellegrini da tutte le regioni vicine e fra questi una pia giovane Margherita di Nozières, seguita poi da altre sei compagne, le quali costituirono il primo gruppo della Congregazione del SS. Sacramento.

Il 30 novembre 1715 padre Vigne consegnò loro una croce d’ottone, benedicendo i loro abiti e le consacrò al culto dell’Eucaristia, alla devozione del Calvario e all’educazione delle giovanette.

Croce ed Eucaristia sono i due poli convergenti della spiritualità di padre Pierre Vigne, che si inserisce così nella grande corrente spirituale dell’epoca, riprendendo dalla tradizione e trasmettendo alla sue figlie le preghiere eucaristiche, acclamazioni, corona del SS. Sacramento.

E mentre era impegnato in una missione nel villaggio di Rencurel, lo colse la morte l’8 luglio 1740, aveva 70 anni; il suo corpo fu traslato con onoranze trionfali fino alla parrocchia di Boucieu-le-Roy, dove aveva eretto il grande Calvario.

La Congregazione del SS. Sacramento in circa 290 anni, ha superato grandi difficoltà come la Rivoluzione Francese e l’anticlericalismo dell’inizio del XX secolo; nel 1869 ebbe l’approvazione della S. Sede e oggi è presente oltre che in Francia, Italia, Inghilterra, Irlanda, Spagna, soprattutto in Brasile con molte Case.

Autore: 
Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92090