Sainte Giulia Salzano, dipinto di Giuseppe Antonio Lomuscio
Sainte Julie Salzano
Fondatrice de la
Congrégation des Catéchistes du Sacré-Cœur (+1929)
Giulia Salzano fonda la Congrégation des Sœurs Catéchistes du Sacré-Cœur de Jésus pour enseigner la doctrine chrétienne et répandre la dévotion à l'Eucharistie à Casoria près de Naples.
"Comme enseignante, elle démontra toujours un grand intérêt pour le catéchisme et l'éducation à la foi des enfants, des jeunes et des adultes." (source: biographie de Giulia Salzano 1846-1929 site du Vatican)
"Anticipant l'avenir, elle fut une apôtre de la nouvelle évangélisation, dans laquelle elle unit l'action apostolique à la prière, offerte sans relâche en particulier pour la conversion des personnes 'indifférentes'." (source: Homélie du Pape Jean-Paul II le 27 avril 2003 lors de sa béatification)
Canonisée le 17 octobre 2010 - Homélie de Benoît XVI - en italien
Le 17 octobre 2010, dans son homélie, le Saint-Père a rappelé que Giulia Salzano, "comprit bien l'importance de la catéchèse dans l'Église et, en unissant la préparation pédagogique à la ferveur spirituelle, elle se consacra à celle-ci avec générosité et intelligence, contribuant ainsi à la formation de personnes de tous les âges et de tous les milieux sociaux. Elle répétait à ses consœurs qu'elle désirait faire le catéchisme jusqu'à la dernière heure de sa vie, démontrant de tout son être que si Dieu nous a créés pour le connaître, l'aimer et le servir en cette vie, il ne fallait rien faire passer avant cette mission. Que l'exemple et l'intercession de sainte Giulia Sarzano soutiennent l'Église dans son éternelle mission d'annoncer le Christ et de former d'authentiques consciences chrétiennes!". (source:VIS 20101018 800)
En conclusion de la messe de canonisation, Benoît XVI a salué les fidèles venus pour la canonisation de Battista Camilla Varano et Giulia Salzano, rappelant la clôture de la 46e Semaine sociale des catholiques italiens, en espérant que "la recherche du bien public puisse demeurer le mot d'ordre des catholiques dans le social et le politique". (source: VIS 20101018 240)
À Casoria près de Naples, en 1929, la bienheureuse Julie Salzano, vierge, qui
fonda la Congrégation des Sœurs Catéchistes du Sacré-Cœur de Jésus pour
enseigner la doctrine chrétienne et répandre la dévotion à l'Eucharistie.
Martyrologe romain
"La sœur catéchiste
doit se sentir toujours prête, à toute heure du jour, à instruire les petits et
les ignorants, elle ne doit pas regarder les sacrifices qu'exige ce
ministère".
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10913/Sainte-Julie-Salzano.html
Giulia Salzano (1846-1929)
Née le 13 octobre 1846 à
Santa Maria Capua Vetere dans la Province de Caserte (Italie), elle fut confiée
après la mort de son père, alors qu'elle avait quatre ans, aux Soeurs de la
Charité à l'Orphelinat royal de San Nicola La Strada, jusqu'à ses quinze ans.
Après l'obtention d'un diplôme d'enseignement, elle fut nommée à l'école
communale de Casoria, dans la Province de Naples, où elle s'installa avec sa
famille en octobre 1865. Comme enseignante, elle démontra toujours un grand
intérêt pour le catéchisme et l'éducation à la foi des enfants, des jeunes et
des adultes.
Aux côtés de la
bienheureuse Caterina Volpicelli, elle répandit l'amour et le culte pour le
Sacré-Coeur. Elle fonda en 1905 la Congrégation des Soeurs catéchistes du
Sacré-Coeur, au service de l'enseignement et du témoignage de la doctrine et de
la vie de Jésus. "Je ferai toujours le catéchisme, tant que j'aurai un
souffle de vie, aimait-elle à dire, et je vous assure que je serai tout à fait
heureuse de mourir en faisant le catéchisme". Elle exhortait ses filles
par ces mots: "La soeur catéchiste doit se sentir toujours prête, à
toute heure du jour, à instruire les petits et les ignorants, elle ne doit pas
regarder les sacrifices qu'exige ce ministère".
Le bienheureux Ludovico
da Casoria lui prédit: "Attention à ne pas céder à la tentation
d'abandonner les enfants de notre chère ville de Casoria, parce que la volonté
de Dieu est que tu vives et meures au milieu d'eux". Et c'est ainsi que
"Donna Giuletta", comme l'appelaient les habitants de Casoria, passa
sa vie, au milieu des enfants de Casoria, jusqu'à sa mort le 17 mai 1929.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_salzano_fr.html
Sainte Julie Salzano
Vierge, Fondatrice de la Congrégation des « Sœurs catéchistes du Sacré-Cœur »
Giulia Salzano naît le 13 Octobre 1846 à Santa Maria Capua Vetere, dans la Province de Caserte (Italie).
Elle fut confiée après la mort de son père, alors qu'elle avait quatre ans, aux
Sœurs de la Charité à l'Orphelinat royal de San Nicola La Strada, jusqu'à ses
quinze ans.
Après l'obtention d'un diplôme d'enseignement, elle fut nommée à l'école
communale de Casoria, dans la Province de Naples, où elle s'installa avec sa
famille en Octobre 1865. Comme enseignante, elle démontra toujours un grand
intérêt pour le catéchisme et l'éducation à la Foi des enfants, des jeunes et des
adultes.
Aux côtés de Caterina Volpicelli (Canonisée le 26 avril 2009 >>>Ste
Caterina Volpicelli), elle répandit l'Amour et le Culte pour le Sacré-Cœur.
Elle fonda en 1905 la Congrégation des « Sœurs catéchistes du Sacré-Cœur »,
au service de l'enseignement et du témoignage de la doctrine et de la vie de
Jésus. « Je ferai toujours le catéchisme, tant que j'aurai un souffle de
vie, aimait-elle à dire, et je vous assure que je serai tout à fait
heureuse de mourir en faisant le catéchisme ».
Elle exhortait ses filles
par ces mots: « La Sœur catéchiste doit se sentir toujours prête, à toute
heure du jour, à instruire les petits et les ignorants, elle ne doit pas regarder
les sacrifices qu'exige ce Ministère ».
Le Bienheureux Ludovico da Casoria lui prédit: « Attention à ne pas céder
à la tentation d'abandonner les enfants de notre chère ville de Casoria, parce
que la volonté de Dieu est que tu vives et meures au milieu d'eux ».
Et c'est ainsi que « Donna Giuletta », comme l'appelaient les
habitants de Casoria, passa sa vie, au milieu des enfants de Casoria, jusqu'à
sa mort le 17 Mai 1929.
Giulia Salzano a été Béatifiée le, 27 Avril 2003, par Saint Jean-Paul II (>>>Homélie
du Pape ) et Canonisé, le 17 Octobre 2010, par le Pape Benoît
XVI.
CHAPELLE PAPALE POUR LA
BÉATIFICATION DE SIX SERVITEURS DE DIEU
HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL
II
II Dimanche de Pâques, 27
avril 2003
1. "Rendez
grâce à Yahvé, car il est bon, car éternel est son amour!" (Ps 117,
1). Voici ce que chante l'Eglise aujourd'hui, en ce deuxième dimanche de
Pâques, Dimanche de la "Divine Miséricorde". Dans le Mystère pascal,
se révèle pleinement le dessein salvifique réconfortant de l'amour
miséricordieux de Dieu, dont les saints et les bienheureux du Paradis sont les
témoins privilégiés.
Par une coïncidence
providentielle, j'ai la joie d'élever aux honneurs des autels six nouveaux bienheureux
précisément en ce Dimanche où nous célébrons la "Divine
Miséricorde". En chacun d'eux, de manière différente, s'est manifestée la
tendre et surprenante miséricorde du Seigneur: Jacques
Alberione, prêtre, Fondateur de la Famille paulinienne; Marco
d'Aviano, prêtre, de l'Ordre des Frères mineurs capucins; Maria
Cristina Brando, vierge, Fondatrice de la Congrégation des Soeurs victimes
expiatrices de Jésus-Sacrement; Eugenia
Ravasco, vierge, Fondatrice de la Congrégation des Filles des Sacrés-Coeurs
de Jésus et de Marie; Maria
Domenica Mantovani, vierge, Co-fondatrice de l'Institut des Petites Soeurs
de la Sainte-Famille; Giulia
Salzano, vierge, Fondatrice de la Congrégation des Soeurs catéchistes du
Sacré-Coeur.
2. "Ceux-là
(ces signes) ont été mis par écrit... pour qu'en croyant vous ayez la vie en
son nom" (Jn 20, 31). La Bonne Nouvelle est un message universel
destiné aux hommes de tous les temps. Il est personnellement adressé à chacun et
demande à être traduit concrètement dans la vie. Lorsque les chrétiens
deviennent des "évangiles vivants", ils se transforment en
"signes" éloquents de la miséricorde du Seigneur et leur témoignage
atteint plus facilement le cæur des personnes. En tant qu'instruments dociles
entre les mains de la Divine Providence, ils marquent profondément l'histoire.
C'est ce qui s'est produit pour ces six nouveaux bienheureux, qui proviennent
de la chère Italie, une terre féconde en saints.
3. Le
bienheureux Jacques
Alberione comprit la nécessité de faire connaître Jésus-Christ,
Chemin, Vérité et Vie, "aux hommes de notre temps, par les moyens de notre
temps" - comme il aimait à dire -, et il s'inspira de l'Apôtre Paul, qu'il
définissait "le théologien et l'architecte de l'Eglise", demeurant
toujours docile et fidèle au Magistère du Successeur de Pierre,
"phare" de vérité dans un monde souvent privé de solides références à
des idéaux. "Que ce soit un groupe de saints qui utilise ces moyens",
aimait à répéter cet apôtre des temps nouveaux.
Quel formidable héritage
laisse-t-il à sa Famille religieuse! Puissent ses fils et ses filles
spirituelles conserver intact l'esprit des origines, pour répondre de façon
adaptée aux exigences de l'évangélisation du monde d'aujourd'hui.
4. C'est à une
époque et dans un contexte différents que resplendit la sainteté du
bienheureux Marco
d'Aviano, dans l'âme duquel brûlait le désir de prière, de silence,
d'adoration du mystère de Dieu. Ce contemplatif itinérant sur les routes
d'Europe fut au centre d'un vaste renouvellement spirituel, grâce à une courageuse
prédication accompagnée de nombreux prodiges. Prophète désarmé de la
miséricorde divine, il fut poussé par les circonstances à s'engager activement
pour défendre la liberté et l'unité de l'Europe chrétienne. Le bienheureux
Marco d'Aviano rappelle au continent européen, qui s'ouvre en ces années à de
nouvelles perspectives de coopération, que son unité sera plus solide si elle
se fonde sur les racines chrétiennes communes.
5. Ce que Dieu a
accompli à travers Maria
Cristina Brando est surprenant. Elle possède une spiritualité
eucharistique et expiatrice, qui se partage en deux voies, comme "deux
branches qui partent du même tronc": l'amour de Dieu et l'amour pour
le prochain. Le désir de prendre part à la passion du Christ est comme
"transvasé" dans ses oeuvres éducatives, qui ont pour objectif de
rendre les personnes conscientes de leur dignité et de leur permettre de
s'ouvrir à l'amour miséricordieux du Seigneur.
6. La
bienheureuse Eugenia
Ravasco se consacra entièrement à la diffusion de l'amour pour les
Coeurs du Christ et de Marie. En contemplant ces deux Coeurs, elle se passionna
pour le service du prochain et donna sa vie avec joie pour les jeunes et les
pauvres. Elle sut s'ouvrir avec clairvoyance aux urgences missionnaires, en
consacrant une attention particulière à ceux qui étaient "loin" de
l'Eglise.
L'expression:
"faire le bien par amour du Coeur de Jésus" et "brûler du désir
du bien des autres, en particulier de la jeunesse", résume bien son
charisme, qu'elle a légué à son Institut.
7. C'est dans le
même sillage que se place la bienheureuse Maria
Domenica Mantovani. Cette digne fille de la terre véronaise, disciple
du bienheureux Giuseppe Nascimbeni, s'inspira de la sainte Famille de Nazareth
pour se faire "toute à tous", toujours attentive aux nécessités du
"pauvre peuple". Sa façon d'être fidèle en toute circonstance,
jusqu'au dernier souffle, à la volonté de Dieu, par qui elle se sentait
aimée et appelée, fut extraordinaire. Quel bel exemple de
sainteté pour chaque croyant!
8. Que dire,
ensuite, de la bienheureuse Giulia
Salzano? Anticipant l'avenir, elle fut une apôtre de la nouvelle
évangélisation, dans laquelle elle unit l'action apostolique à la prière,
offerte sans relâche en particulier pour la conversion des personnes
"indifférentes".
Cette nouvelle
bienheureuse nous encourage à persévérer dans la foi et à ne jamais perdre
confiance en Dieu, qui fait tout. Appelés à être les apôtres des temps
modernes, puissent les croyants s'inspirer également de la bienheureuse Giulia
Salzano, "afin de communiquer à toutes les créatures la charité immen-se
du Christ".
9. "Eternelle
est la miséricorde de Dieu!", qui resplendit en chacun des nouveaux
bienheureux. A travers eux, Dieu a accompli de grandes merveilles! O Seigneur,
ta miséricorde est véritablement éternelle! Tu n'abandonnes pas celui qui a
recours à Toi. En même temps que ces nouveaux bienheureux, avec une dévotion
filiale, nous te répétons: Jésus, en Toi je place ma confiance!
"Iesu, ufam Tobie!": les paroles de sainte Faustine Kowalska.
Aide-nous, Marie, Mère de
la Miséricorde, à proclamer à travers notre existence que "la miséricorde
de Dieu est éternelle". Maintenant et toujours. Amen! Alléluia!
© Copyright 2003 -
Libreria Editrice Vaticana
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT
XVI
Chers frères et sœurs,
Aujourd'hui, place
Saint-Pierre, se renouvelle la fête de la sainteté. C'est avec joie que je vous
souhaite cordialement la bienvenue, à vous qui êtes arrivés ici, même de très
loin, pour y prendre part. J'adresse mes salutations particulières aux
Cardinaux, aux Evêques et aux Supérieurs généraux des Instituts fondés par les
nouveaux saints, tout comme aux délégations officielles et à l'ensemble des
autorités civiles. Ensemble, cherchons à accueillir ce que le Seigneur nous dit
dans les Saintes Ecritures qui viennent d'être proclamées. La liturgie de ce
Dimanche nous offre un enseignement fondamental: la nécessité de toujours
prier, sans jamais se lasser. Parfois, nous nous lassons de prier, nous avons
l'impression que la prière n'est pas si utile à la vie, qu'elle est peu
efficace. C'est pourquoi, nous sommes tentés de nous consacrer à l'activité,
d'employer tous les moyens humains afin d'atteindre nos objectifs, et nous n’avons
pas recours à Dieu. Jésus, en revanche, affirme qu'il faut toujours prier et Il
le fait à travers une parabole particulière (cf. Lc 18, 1-8).
Elle parle d'un juge qui
ne craint pas Dieu et n'a de considération pour personne, un juge qui n'a
aucune attitude positive, mais qui recherche seulement son propre intérêt. Il
ne craint pas le jugement de Dieu et ne respecte pas son prochain. L'autre
personnage est une veuve, une personne qui se trouve en situation de faiblesse.
Dans la Bible, la veuve et l'orphelin sont les catégories les plus
nécessiteuses, parce que sans défense et privées de moyens. La veuve va voir le
juge et lui demande justice. Ses possibilités d'être écoutée sont presque
nulles, parce que le juge la méprise et elle ne peut faire aucune pression sur
lui. Elle ne peut pas non plus faire appel à des principes religieux parce que
le juge ne craint pas Dieu. Cette veuve semble donc privée de toute
possibilité. Mais elle insiste, elle demande sans se lasser. Elle est importune
et ainsi, à la fin, elle réussit à obtenir le résultat du juge. C'est à ce
moment-là que Jésus fait une réflexion en utilisant l'argument a
fortiori: si un juge inique se laisse, à la fin, convaincre par la prière
d'une veuve, Dieu, qui est bon, exaucera d'autant plus celui qui le prie. Dieu,
en effet, est la générosité en personne, Il est miséricordieux et Il est donc
toujours disposé à écouter les prières. Donc, nous ne devons jamais désespérer,
mais persévérer toujours dans la prière.
La conclusion du passage
évangélique parle de la foi: «le Fils de l'homme, quand il viendra,
trouvera-t-il la foi sur la terre?» (Lc 18, 8). C'est une question qui
veut susciter en nous une croissance de la foi. Il est en effet clair que la
prière doit être une expression de foi, autrement il ne s'agit pas d'une
authentique prière. Si un homme ne croit pas en la bonté de Dieu, il ne peut
pas prier de manière vraiment adaptée. La foi est essentielle comme fondement
de l'attitude de la prière. C'est ce qu'ont fait les six nouveaux saints qui sont
aujourd'hui proposés à la vénération de l'Eglise universelle: Stanisław
Sołtys, André Bessette, Cándida María de Jesús Cipitria y Barriola, Mary of the
Cross MacKillop, Giulia Salzano et Battista Camilla Da Varano.
Saint Stanisław
Kazimierczyk, religieux du XVe siècle, peut être pour nous aussi un
exemple et un intercesseur. Toute sa vie est liée à l'Eucharistie. Tout d'abord
dans l'église du Corpus Domini de Kazimierz, dans l'actuelle
Cracovie, où, aux côtés de sa mère et de son père, il apprit la foi et la
piété; où il prononça ses vœux religieux chez les Chanoines Réguliers; où il
travailla comme prêtre et éducateur, attentif au soin des nécessiteux. Il était
cependant particulièrement lié à l'Eucharistie à travers l'amour ardent pour le
Christ présent sous les espèces du pain et du vin; en vivant le mystère de la
mort et de la résurrection, qui, sans effusion de sang, s'accomplit durant la
Sainte Messe; à travers la pratique de l'amour du prochain, dont la Communion
est la source et le signe.
Frère André Bessette,
originaire du Québec, au Canada, et religieux de la Congrégation de la
Sainte-Croix, connut très tôt la souffrance et la pauvreté. Elles l'ont conduit
à recourir à Dieu par la prière et une vie intérieure intense. Portier du
collège Notre Dame à Montréal, il manifesta une charité sans bornes et
s'efforça de soulager les détresses de ceux qui venaient se confier à lui. Très
peu instruit, il a pourtant compris où se situait l'essentiel de sa foi. Pour
lui, croire signifie se soumettre librement et par amour à la volonté divine.
Tout habité par le mystère de Jésus, il a vécu la béatitude des cœurs purs,
celle de la rectitude personnelle. C'est grâce à cette simplicité qu'il a
permis à beaucoup de voir Dieu. Il fit construire l'Oratoire Saint-Joseph du
Mont-Royal dont il demeura le gardien fidèle jusqu'à sa mort en 1937. Il y fut
le témoin d'innombrables guérisons et conversions. «Ne cherchez pas à vous
faire enlever les épreuves» disait-il, «demandez plutôt la grâce de
bien les supporter». Pour lui, tout parlait de Dieu et de sa présence.
Puissions-nous, à sa suite, rechercher Dieu avec simplicité pour le découvrir
toujours présent au cœur de notre vie! Puisse l'exemple du Frère André inspirer
la vie chrétienne canadienne!
Lorsque le Fils de
l'Homme viendra pour rendre justice aux élus, trouvera-t-il la foi sur la
terre? (cf. Lc 18, 8). Aujourd'hui nous pouvons dire que oui, avec
soulagement et fermeté, en contemplant des figures comme celles de Mère Cándida
Maria de Jesús Cipitria y Barriola. Cette jeune fille d'origine modeste, avec
un cœur dans lequel Dieu mit son sceau et qui, très rapidement, la conduisit,
grâce à l'aide de ses directeurs spirituels jésuites, à prendre la ferme
résolution de vivre «uniquement pour Dieu». Une décision qu'elle maintiendra
fidèlement, comme elle s'en souviendra elle-même lorsqu'elle sera sur le point
de mourir. Elle vécut pour Dieu et pour ce qu'Il désire le plus: parvenir à
tous, apporter à tous l'espérance qui ne vacille pas, tout spécialement à ceux
qui en ont le plus besoin. «Là où il n'y a pas de place pour les pauvres, il
n'y en a pas non plus pour moi» disait la nouvelle sainte qui, avec des
ressources limitées, réussit à entraîner d’autres Sœurs à suivre Jésus et à se
consacrer à l'éducation et à la promotion de la femme. C'est ainsi que
naquirent les Filles de Jésus, qui trouvent aujourd'hui en leur fondatrice un
modèle de vie très élevé à imiter, et une mission passionnante à poursuivre
dans les nombreux pays où sont arrivés l'esprit et le désir ardent d'apostolat
de Mère Cándida.
«Souviens-toi de ceux qui
étaient tes enseignants — c'est à partir d'eux que tu peux apprendre la sagesse
qui conduit au salut à travers la foi au Christ Jésus». Pendant de nombreuses
années, d'innombrables jeunes, dans toute l'Australie, ont été bénis par des
enseignants qui étaient inspirés par le courageux et saint exemple de zèle, de
persévérance et de prière de Mère Mary MacKillop. Elle se consacra comme jeune
femme à l'éducation des pauvres sur le terrain difficile et exigeant de
l'Australie rurale, inspirant d'autres femmes à la rejoindre dans ce qui fut la
première communauté de religieuses du pays. Elle pourvut aux besoins de chaque
jeune qui lui était confié, sans considérer ni sa condition, ni sa richesse,
lui fournissant une formation aussi bien intellectuelle que spirituelle. Malgré
de nombreux défis, ses prières à saint Joseph et son inépuisable dévotion au
Sacré-Cœur de Jésus, auquel elle dédia sa nouvelle congrégation, ont donné à
cette sainte femme les grâces nécessaires pour rester fidèle à Dieu et à
l'Eglise. Par son intercession, que les disciples d'aujourd'hui continuent à
servir Dieu et l'Eglise avec foi et humilité!
Dans la seconde moitié du
XIXe siècle, en Campanie, dans le sud de l'Italie, le Seigneur appela une
jeune institutrice, Giulia Salzano, et en fit une apôtre de l'éducation
chrétienne, fondatrice de la Congrégation des Sœurs catéchistes du Sacré-Cœur
de Jésus. Mère Giulia comprit bien l'importance de la catéchèse dans l'Eglise
et, en unissant la préparation pédagogique à la ferveur spirituelle, elle se
consacra à celle-ci avec générosité et intelligence, contribuant ainsi à la
formation de personnes de tous les âges et de tous les milieux sociaux. Elle
répétait à ses consœurs qu'elle désirait faire le catéchisme jusqu'à la
dernière heure de sa vie, démontrant de tout son être que si «Dieu nous a créés
pour Le connaître, L'aimer et Le servir en cette vie», il ne fallait rien
placer avant cette mission. Que l'exemple et l'intercession de sainte Giulia
Sarzano soutiennent l'Eglise dans son éternelle mission d'annoncer le Christ et
de former d'authentiques consciences chrétiennes.
Sainte Battista Camilla
Varano, moniale clarisse du XVe siècle, témoigna jusqu'au bout le sens
évangélique de la vie, spécialement en persévérant dans la prière. Entrée à 23
ans au monastère d'Urbin, elle s'inséra en personne dans ce vaste mouvement de
réforme de la spiritualité féminine franciscaine qui entendait pleinement
récupérer le charisme de sainte Claire d'Assise. Elle promut de nouvelles
fondations monastiques à Camerino, où elle fut plusieurs fois élue abbesse, à
Fermo et à San Severino. La vie de sainte Battista, totalement immergée dans
les profondeurs divines, fut une ascension constante sur la voie de la
perfection, avec un amour héroïque envers Dieu et le prochain. Elle fut marquée
par de grandes souffrances et des consolations mystiques. Elle avait en effet
décidé, comme elle l'écrit elle-même, d'«entrer dans le Très Saint Cœur de
Jésus et de se noyer dans l'océan de ses très dures souffrances». A une époque
où l'Eglise souffrait d'un relâchement des mœurs, elle parcourut de manière
décidée la voie de la pénitence et de la prière, animée par l'ardent désir de
renouvellement du Corps mystique du Christ.
Chers frères et sœurs,
rendons grâce au Seigneur pour le don de la sainteté, qui resplendit dans
l'Eglise et transparaît aujourd'hui sur le visage de ces frères et sœurs. Jésus
invite aussi chacun d'entre nous à le suivre pour avoir en héritage la Vie
éternelle. Laissons-nous attirer par ces exemples lumineux, laissons-nous
conduire par leurs enseignements, afin que notre existence soit un cantique de
louange à Dieu. Que la Vierge Marie et l'intercession des six nouveaux saints
que nous vénérons aujourd'hui avec joie, obtiennent cette grâce pour nous. Amen.
© Copyright 2010 -
Libreria Editrice Vaticana
Also
known as
Donna Giulietta
Julia Salzano
Prophetess of the New
Evangelization
Profile
Daughter of Adelaide
Valentino and Diego Salzano. Her father was
a captain in the Lancers of King Ferdinand
II of Naples,
and died when
Giulia was four years old. Raised and educated by
the Sisters of Charity in the Royal Orphanage of Saint Nicola La
Strada until age fifteen. School teacher and catechist in Casoria, Naples.
Friend and co-worker with Blessed Caterina
Volpicelli. Noted for her personal devotion to the Virgin
Mary. She encouraged others in devotion to Our
Lady and the Sacred
Heart of Jesus. Foundress of the Congregation of the Catechetical
Sisters of the Sacred Heart of Jesus in 1905.
Born
13
October 1846 in Santa
Maria Capua Vetere, Caserta, Italy
17
May 1929 in Casoria, Naples, Italy of
natural causes
23
April 2002 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
29
April 2003 by Pope John
Paul II
17
October 2010 by Pope Benedict
XVI
Additional
Information
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio
Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Readings
While I have any life
left in me, I will continue to teach the catechism.
And then, I assure you, I would be very happy to die teaching the catechism. – Blessed Giulia
The Sister catechist must
be ready, at every moment, to instruct the little
ones and the uneducated. She must not count the sacrifices such a
ministry demands, indeed she should desire to die while
doing it, if this be God‘s
will. – Blessed Giulia
In advance of her time,
she was an apostle of the new evangelization in
which she combined apostolic activity with prayer,
offered ceaselessly, especially for the conversion of the “indifferent”. This
new Blessed encourages us to persevere in faith and never to lose our
confidence in God who
does all things. Called to be the apostles of modern times, may believers also
be inspired by Blessed Julia
Salzano “to instill in many creatures the immense charity of Christ”. – Pope John
Paul II, from his homily during the beatification of Blessed Giulia
MLA
Citation
“Saint Giulia
Salzano“. CatholicSaints.Info. 31 January 2019. Web. 17 May 2020.
<http://catholicsaints.info/saint-giulia-salzano/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-giulia-salzano/
BEATIFICATION OF SIX NEW SERVANTS OF GOD
HOMILY OF JOHN PAUL II
II Sunday of Easter, 27
April 2003
1. "Give thanks to
the Lord for he is good, his love endures forever (Ps 117[118]: 1). This
is what the Church sings today on this Second Sunday of Easter, Divine
Mercy Sunday. In the Paschal Mystery, the comforting design of salvation,
God's merciful love whose privileged witnesses are the saints and blesseds in
Heaven, is fully revealed.
By a providential
coincidence, I have the joy of raising six new Blesseds to the honours of the
altars on this very Sunday on which we celebrate the "Divine
Mercy". Each one of them, in a different way, expressed the Lord's
tender and wonderful mercy: James
Alberione, a priest, Founder of the Pauline Family; Mark
of Aviano, a priest of the Order of Friars Minor Capuchin; Maria
Christina Brando, virgin, Foundress of the Congregation of the Sisters,
Expiatory Victims of Jesus in the Blessed Sacrament; Eugenia
Ravasco, virgin, Foundress of the Congregations of the Daughters of the
Sacred Hearts of Jesus and Mary; Maria
Domenica Mantovani, virgin, Co-Foundress of the Institute of the Little
Sisters of the Holy Family; Julia
Salzano, virgin, Foundress of the Congregation of the Catechist Sisters of
the Sacred Heart.
2. "These
(signs) are written... that believing you may have life in his Name" (Jn
20: 31). The Good News is a universal message destined for the people of all
times. It is personally addressed to each one and asks to be expressed in his
life style. When Christians become "living Gospels", they are
transformed into eloquent "signs" of the Lord's mercy and their
witness touches others' hearts more easily. As docile instruments in the hands
of divine Providence, they have a profound effect on history. This is how it was
with these six new Blesseds, who come from beloved Italy, a land rich in
saints.
3. Bl.
James Alberione felt the need to make Jesus Christ, the Way, the Truth
and the Life, known "to all people of our time with the means of our
time", as he liked to say. He was inspired by the Apostle Paul, whom he
described as a "theologian and architect of the Church", remaining
ever docile and faithful to the Magisterium of the Successor of Peter, a
"beacon" of truth in a world that is so often devoid of sound
spiritual references. "May there be a group of saints to use these
means", this apostle of the new times was in the habit of repeating.
What a formidable
heritage he left his religious family! May his spiritual sons and daughters
keep intact the spirit of their origins, to respond adequately to the needs of
evangelization in the contemporary world.
4. In a different time
and context, Bl.
Mark of Aviano shone with holiness as his soul burned with a longing
for prayer, silence and adoration of God's mystery. This contemplative who
journeyed along the highways of Europe was the centre of a wide-reaching
spiritual renewal, thanks to his courageous preaching that was accompanied by
numerous miracles. An unarmed prophet of divine mercy, he was impelled by
circumstances to be actively committed to defending the freedom and unity of
Christian Europe. Bl. Mark of Aviano reminds the European continent, opening up
in these years to new prospects of cooperation, that its unity will be
sounder if it is based on its common Christian roots.
5. All that God worked
through Maria
Christina Brando is astonishing. Her Eucharistic and expiatory
spirituality is expressed in two lines, like "two branches that stem
from the same trunk": love of God and love of neighbour. Her desire to
take part in Christ's passion, as it were, "overflowed" into
educational works, for the purpose of making people aware of their dignity and
open to the Lord's merciful love.
6. Bl.
Eugenia Ravasco was wholly concerned with spreading love for the
Hearts of Christ and Mary. Contemplating these two Hearts, she was passionately
devoted to serving her neighbour and joyfully devoted her whole life to young
people and the poor. With foresight, she was able to open herself to the
pressing needs of the mission, with special concern for those who had
"fallen away" from the Church.
The words "doing
good for love of the Heart of Jesus", and "burning with desire for
the good of others, especially young people" neatly sum up the charism she
bestowed on her institute.
7. Bl.
Maria Domenica Mantovani followed the same path. This praiseworthy
daughter of the region of Verona, a disciple of Bl. Giuseppe Nascimbeni, was
inspired by the Holy Family of Nazareth to make herself "all things to all
people", ever attentive to the needs of the "poor people". She
was extraordinarily faithful, in all circmstances and to her last breath,
to the will of God, by whom she felt loved and called. What a fine example of
holiness for every believer!
8. Then, what can I say
about Blessed Julia
Salzano? In advance of her time, she was an apostle of the new
evangelization in which she combined apostolic activity with prayer, offered
ceaselessly, especially for the conversion of the "indifferent".
This new Blessed encourages
us to persevere in faith and never to lose our confidence in God who
does all things. Called to be the apostles of modern times, may believers also
be inspired by Bl. Julia Salzano "to instil in many creatures the immense
charity of Christ".
9. "Eternal is
God's mercy" which shines in each one of the new Blesseds. Through them
God has worked great marvels! Truly eternal, O Lord, is your mercy! You never
abandon those who turn to you. With these new blesseds let us repeat to you
with filial confidence:
"Jesus, I trust in
you! Iezu, ufam Tobie!", the words of St Faustina Kowalska.
Help us, Mary, Mother of
Mercy, to proclaim with our lives that "God's love endures for ever".
Now and forever. Amen!
Alleluia!
© Copyright 2003 -
Libreria Editrice Vaticana
PAPAL
MASS FOR THE CANONIZATION OF NEW SAINTS:
HOMILY OF HIS HOLINESS
BENEDICT XVI
Dear Brothers and Sisters,
The celebration of
holiness is renewed today in St Peter's Square. I joyfully address my cordial
welcome to you who have come from even very far away to take part in it. I
offer a special greeting to the Cardinals, to the Bishops and to the Superiors
General of the Institutes founded by the new Saints, as well as to the Official
Delegations and to all the Civil Authorities. Let us seek together to
understand what the Lord tells us in the Sacred Scriptures proclaimed just now.
This Sunday's Liturgy offers us a fundamental teaching: the need to pray
always, without tiring. At times we grow weary of praying, we have the
impression that prayer is not so useful for life, that it is not very
effective. We are therefore tempted to throw ourselves into activity, to use
all the human means for attaining our goals and we do not turn to God. Jesus
himself says that it is necessary to pray always, and does so in a specific
parable (cf. Lk 18: 1-8).
This parable speaks to us
of a judge who does not fear God and is no respecter of persons: a judge
without a positive outlook, who only seeks his own interests. He neither fears
God's judgement nor respects his neighbour. The other figure is a widow, a
person in a situation of weakness. In the Bible, the widow and the orphan are
the neediest categories, because they are defenceless and without means. The
widow goes to the judge and asks him for justice. Her possibilities of being
heard are almost none, because the judge despises her and she can bring no
pressure to bear on him. She cannot even appeal to religious principles because
the judge does not fear God. Therefore this widow seems without any recourse.
But she insists, she asks tirelessly, importuning him, and in the end she
succeeds in obtaining a result from the judge. At this point Jesus makes a
reflection, using the argument a fortiori: if a dishonest judge ends
by letting himself be convinced by a widow's plea, how much more will God, who
is good, answer those who pray to him. God in fact is generosity in person, he
is merciful and is therefore always disposed to listen to prayers. Therefore we
must never despair but always persist in prayer.
The conclusion of the
Gospel passage speaks of faith: "When the Son of Man comes, will he find
faith on earth?" (Lk 18: 8). It is a question that intends to elicit an
increase of faith on our part. Indeed it is clear that prayer must be an
expression of faith, otherwise it is not true prayer. If one does not believe
in God's goodness, one cannot pray in a truly appropriate manner.
Faith is essential as the
basis of a prayerful attitude. It was so for the six new Saints who are held up
today for the veneration of the universal Church: Stanisław Sołtys, André
Bessette, Cándida María de Jesús Cipitria y Barriola, Mary of the Cross
MacKillop, Giulia Salzano and Battista Camilla Varano.
St Stanisław
Kazimierczyk, a religious of the 15th century, can also be an example and an
intercessor for us. His whole life was bound to the Eucharist, first of all in
the Church of Corpus Domini in Kazimierz, known today as Krakow, where, beside
his mother and father, he learned faith and piety. Here he made his religious
vows with the Canons Regular; here he worked as a priest and educator,
attentive to the care of the needy. However, he was linked in a special way to
the Eucharist through his ardent love for Christ present under the species of
the Bread and the Wine; by living the mystery of his death and Resurrection,
which is fulfilled in an unbloody way in the Holy Mass; by the practice of love
for neighbour, of which Communion is a source and a sign.
Bro. André Bessette, a
native of Quebec in Canada, and a religious of the Congregation of the Holy
Cross, experienced suffering and poverty at a very early age. They led him to
have recourse to God through prayer and an intense inner life. As porter of the
College of Notre Dame in Montreal, he demonstrated boundless charity and strove
to relieve the distress of those who came to confide in him. With very little
education, he had nevertheless understood where the essential of his faith was
situated. For him, believing meant submitting freely and through love to the
divine will. Wholly inhabited by the mystery of Jesus, he lived the beatitude
of pure of heart, that of personal rectitude. It is thanks to this simplicity
that he enabled many people to see God. He had built the Oratory of St Joseph
of Mount Royal, whose faithful custodian he remained until his death in 1937.
He was the witness of innumerable cures and conversions. "Do not seek to
have your trials removed", he said, "ask rather for the grace to bear
them well". For him, everything spoke of God and of God's presence. May
we, in his footsteps, seek God with simplicity in order to discover him ever
present in the heart of our life! May the example of Bro. André inspire
Canadian Christian life!
When the Son of man comes
to do justice to the chosen ones, will he find this faith on earth? (cf. Lk 18:
8). Today, contemplating figures such as Mother Cándida María de Jesús Cipitria
y Barriola, we can say "yes" with relief and firmness. That girl of
simple origins on whose heart God had set his seal and whom he brought very
soon, with the guidance of her Jesuit spiritual directors, to make the firm
decision to live "for God alone". She faithfully kept to her decision
as she herself recalled when she was about to die. She lived for God and for
what he most desires: to reach everyone, to bring everyone the hope that does
not disappoint, especially to those who need it most. "Where there is no
room for the poor, there is no room for me either" the new Saint said, and
with limited means she imbued the other Sisters with the desire to follow Jesus
and to dedicate themselves to the education and advancement of women. So it was
that the Hijas de Jesús [Daughters of Jesus] came into being; today they have
in their Foundress a very lofty model of life to imitate and an exciting
mission to carry on Mother Cándida's apostolate with her spirit and
aspirations, in many countries.
"Remember who your
teachers were from these you can learn the wisdom that leads to salvation
through faith in Christ Jesus". For many years countless young people
throughout Australia have been blessed with teachers who were inspired by the
courageous and saintly example of zeal, perseverance and prayer of Mother Mary
MacKillop. She dedicated herself as a young woman to the education of the poor
in the difficult and demanding terrain of rural Australia, inspiring other
women to join her in the first women's community of religious sisters of that
country. She attended to the needs of each young person entrusted to her,
without regard for station or wealth, providing both intellectual and spiritual
formation. Despite many challenges, her prayers to St Joseph and her unflagging
devotion to the Sacred Heart of Jesus, to whom she dedicated her new
congregation, gave this holy woman the graces needed to remain faithful to God
and to the Church. Through her intercession, may her followers today continue
to serve God and the Church with faith and humility!
In the second half of the
19th century, in Campania, in the south of Italy, the Lord called a young
elementary teacher, Giulia Salzano, and made her an apostle of Christian
education, Foundress of the Congregation of the Catechist Sisters of the Sacred
Heart. Mother Gulia understood well the importance of catechesis in the Church
and, combining pedagogical training with spiritual fervour, dedicated herself
with generosity and intelligence, contributing to the formation of people of
every age and social class. She would repeat to the Sisters that she wished to
catechize to the very last hour of her life, showing with her whole self that
if "God created us to know him, love him and serve him in this life",
it is necessary to put nothing before this task. May the example and
intercession of St Giulia Salzano sustain the Church in her perennial duty to
proclaim Christ and to form authentic Christian consciences.
St Battista Camilla
Varano, a Poor Clare nun of the 15th century, witnessed to the deep evangelical
meaning of life, especially through persevering prayer. She entered the
monastery in Urbino at the age of 23, fitting into that vast movement of the
reform of Franciscan female spirituality which aimed to recover fully the
charism of St Clare of Assisi. She promoted new monastic foundations in
Camerino where she was several times elected Abbess, in Fermo and in San
Severino. St Battista's life, totally immersed in divine depths, was a constant
ascent on the way of perfection, with a heroic love of God and neighbour. She
was marked by profound suffering and mystic consolation; in fact she had
decided, as she herself writes, "to enter the most Sacred Heart of Jesus
and to drown in the ocean of his most bitter suffering". In a period in
which the Church was undergoing a period of moral laxity, she took with
determination the road of penance and prayer, enlivened by an ardent desire for
the renewal of the Mystical Body of Christ.
Dear brothers and
sisters, let us thank the Lord for the gift of holiness that is resplendent in
the Church and today shines out on the faces of these brothers and sisters of
ours. Jesus also invites each one of us to follow him in order to inherit eternal
life. Let us allow ourselves to be attracted by these luminous examples and to
be guided by their teaching, so that our life may be a canticle of praise to
God. May the Virgin Mary and the intercession of the six new Saints whom we
joyfully venerate today obtain this for us. Amen.
© Copyright 2010 -
Libreria Editrice Vaticana
Giulia Salzano (1846-1929)
Giulia Salzano nacque
a Santa Maria Capua Vetere in provincia di Caserta, il 13 ottobre 1846 da
Diego, capitano dei lancieri di Ferdinando II Re di Napoli, e da Adelaide
Valentino.
Orfana di padre a quattro
anni, fu affidata per la sua formazione alle Suore della Carità nel regio
Orfanotrofio di San Nicola La Strada, ove stette fino all'età di quindici anni.
Conseguito il diploma magistrale, ebbe l'incarico di insegnare nella scuola
comunale di Casoria provincia di Napoli, ove si trasferì con la famiglia
dall'ottobre 1865.
L'insegnamento fu
coniugato con un notevole interesse per il catechismo e per l'educazione alla
fede dei fanciulli, dei giovani e degli adulti, e coltivando la devozione alla
Vergine Maria.
Unitamente alla Beata
Caterina Volpicelli propagandò l'amore e il culto al Sacro Cuore, vivendo il
motto: “Ad maiorem Cordis Iesu gloriam”.
Per la sua costante
preoccupazione di far passare attraverso l'insegnamento e la testimonianza la
dottrina e la vita di Gesù, nel 1905 fondò la Congregazione delle Suore
Catechiste del Sacro Cuore.
Consumò la vita nel
carisma della catechesi e affermava: “Io farò sempre il catechismo, finché avrò
un fil di vita. E poi vi assicuro che sarei contentissima di morire facendo il
catechismo”.
Allo stesso modo esortava
le sue figlie: “La suora catechista deve sentirsi sempre pronta in tutte le ore
per istruire i piccoli e gli ignoranti, non deve misurare i sacrifici che
richiede tale ministero, anzi dovrebbe desiderare di morire sulla breccia, se
così piacesse a Dio”.
Un altro Beato, Ludovico
da Casoria, quasi in tono profetico le predisse: “Bada di non farti venire la
tentazione di abbandonare i fanciulli della nostra cara Casoria, perché la
volontà di Dio è che tu viva e muoia in mezzo ad essi”. E così fu. Morì il 17
maggio 1929.
“Donna Giulietta”, così
chiamata dai cittadini di Casoria, lasciò viva fama di santità, tanto che il 29
gennaio 1937 fu iniziato il Processo di Canonizzazione. Il 25 gennaio 1994 fu
consegnata la Positio, un voluminoso dossier sulla vita, le virtù e la fama di
santità, presso la Congregazione delle Cause dei Santi e il 23 aprile 2002
Giovanni Paolo II ha disposto la pubblicazione del Decreto con il quale veniva
riconosciuta l'eroicità delle virtù, attribuendo il titolo di Venerabile alla
Serva di Dio.
Il 20 dicembre dello
stesso anno ancora Giovanni Paolo II, ha firmato il Decreto con il quale viene
riconosciuto il miracolo at‑tribuito all'intercessione di Giulia Salzano,
dichiarandola “Beata”. Perciò per il suo carisma ella è designata come Donna
Profeta della Nuova Evangelizzazione.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_salzano_it.html
Santa Giulia Salzano Vergine,
fondatrice
Santa Maria Capua Vetere,
Caserta, 13 ottobre 1846 – Casoria, Napoli, 17 maggio 1929
Giulia Salzano trascorse
la sua vita dai diciannove anni in poi nella città di Casoria, in provincia di
Napoli, dov’era stata destinata come maestra elementare. Non si limitò tuttavia
all’insegnamento, ma s’impegnò anche nella diffusione del catechismo. Insieme
ad alcune compagne diede vita alle Suore Catechiste del Sacro Cuore, col
compito di far conoscere e amare Dio da tutti gli uomini. Morì a Casoria il 17
maggio 1929, a 83 anni. Beatificata a Roma il 27 aprile 2003, è stata
canonizzata il 17 ottobre 2010. I suoi resti mortali sono venerati nella cripta
sottostante la chiesa della Casa madre delle Suore Catechiste del Sacro Cuore a
Casoria, in piazza Giovanni Pisa 20.
Martirologio
Romano: A Casoria vicino a Napoli in Campania, beata Giulia Salzano,
vergine, che fondò la Congregazione delle Suore Catechiste del Sacratissimo
Cuore di Gesù per l’insegnamento della dottrina cristiana e la diffusione della
devozione verso l’Eucaristia.
Nel 1800, dopo la prima
soppressione degli ordini religiosi a opera di Napoleone e la seconda ad opera
del Parlamento del nuovo Regno d’Italia, si ebbe una nuova fioritura degli
stessi, oltre al sorgere di nuove congregazioni.
Tutta l’Italia ne trasse beneficio,
soprattutto il Napoletano. Questa terra, che già aveva espresso il fenomeno
delle “monache di casa” (consacrate che pregavano, soffrivano ed operavano
nella propria casa e nel proprio rione), per tutto il secolo e l’inizio del
successivo fu luogo di nascita o di apostolato, o di entrambi, di tante figure
emergenti nel campo della Chiesa Cattolica. Erano uomini e donne che
desideravano diffondere il Vangelo, prima con l’esempio della loro santa vita e
poi con altri compagni, tramite l’insegnamento, l’assistenza, l’aiuto agli
orfani, agli ammalati, ai poveri e a quanti altri, in quei tempi di
sconvolgimenti politici e sociali, avessero avuto bisogno di un sostegno
spirituale e corporale.
Molte delle loro
fondazioni sono arrivate vive ed operanti fino a noi. Per limitarci solo alle
donne, si possono citare la Serva di Dio Geltrude y Gomez de Arce, fondatrice
delle Suore Benedettine di Santa Geltrude; la Beata Maria Maddalena Starace,
fondatrice delle Suore Compassioniste Serve di Maria; Santa Caterina
Volpicelli, fondatrice delle Ancelle del Sacro Cuore; la Venerabile Claudia
Russo, fondatrice delle Povere Figlie della Visitazione; la Serva di Dio Maria
Consiglia dello Spirito Santo, fondatrice delle Suore Serve di Maria
Addolorata; Santa Maria Cristina Brando, fondatrice delle Suore Vittime
Espiatrici di Gesù Sacramentato. A questo eletto, ma incompleto elenco,
aggiungiamo santa Giulia Salzano, oggetto di questa scheda.
Nacque a Santa Maria
Capua Vetere, in provincia di Caserta, il 13 ottobre 1846. Era la quarta dei
sette figli di Diego Salzano, capitano dei lancieri nell’esercito borbonico di
Ferdinando I, e di Adelaide Valentino, discendente di sant’Alfonso Maria de’
Liguori.
Rimasta orfana del padre,
fu quindi affidata al Regio Orfanotrofio di San Nicola la Strada presso
Caserta; ritornò in famiglia a quindici anni, dove completò gli studi,
conseguendo il diploma di maestra.
Nell’ottobre 1865,
diciannovenne, si trasferì a Casoria, allora un piccolo paese rurale, avendo
ottenuto un incarico d’insegnante nella scuola comunale; nel contempo si
preoccupò subito di insegnare ai piccoli scolari anche le verità della fede,
raccogliendoli nel cortile della sua casa.
Su suggerimento
dell’arcivescovo di Napoli, il cardinal Sisto Riario Sforza (Venerabile dal
2012), contattò Caterina Volpicelli, per diffondere a Casoria l’opera delle
Ancelle del Sacro Cuore da lei fondata. Donna Giulietta, come veniva chiamata a
Casoria, lasciò la scuola anticipatamente, a trentasei anni, perché cominciò a
maturare l’ideale della vita religiosa a partire dal 1882. Fu guidata in questo
cammino dal francescano padre Ludovico da Casoriae da altri sacerdoti: Giuseppe
Piccirelli, Bonaventura Maresca e Giuseppe Muller.
Con grande spirito
profetico, ma anche con tante sofferenze, raccolse intorno a sé nell’ottobre
1890 un gruppo di amiche, che costituirono il nucleo iniziale delle “Suore
Catechiste del Sacro Cuore”, con lo scopo primario di far conoscere ed amare
Dio da tutti, mediante la devozione al Sacro Cuore e alla Vergine Maria.
Il nuovo istituto
incontrò varie difficoltà nell’ambito della diocesi di Napoli, perché si voleva
far confluire Giulia e le amiche nelle Ancelle del Sacro Cuore della
Volpicelli. Il successore del cardinal Sforza, il cardinal Giuseppe Prisco, intervenne
per mantenere autonoma la nuova operae ne affidò la direzione in ordine di
tempo a don Provitera, don Catalano e don Fabiani.
Il 21 novembre 1905,
Giulia e sette compagne presero il velo. In breve tempo, a loro si aggiunsero
altre giovani e così si aprirono altre case sempre nell’ambito napoletano.
L’attività della congregazione, guidata con abnegazione totale da madre Giulia
Salzano, era incentrata soprattutto sull’insegnamento catechistico e sulla
devozione all’Eucaristia ed al Sacro Cuore. Certamente, in quei tempi così
lontani, madre Giulia anticipò la spinta e l’importanza che oggi la Chiesa ha
dato alla catechesi, cioè a tutti i livelli e a ogni ceto sociale. Ogni giorno
della settimana era impegnata nei vari incontri: quando qualche suora, vedendola
affaticata e stanca, cercava di distoglierla, lei reagiva dicendo a tutte le
suore che come Catechiste dovevano desiderare di morire sulla breccia, cioè
facendo catechismo fino all’ultima ora.
Nel 1916 furono
completate le Regole dell’Istituto e inviate alla competente Congregazione
romana. Le Suore Catechiste del Sacro Cuore ottennero il decreto di erezione
diocesana dal cardinal Prisco il 12 agosto 1920; le Costituzioni furono
approvate da Roma il 4 febbraio 1922 e il riconoscimento pontificio giunse il
19 marzo 1960.
Madre Giulia Salzano
continuò il suo apostolato, dispensando consigli a quanti aprivano il loro
cuore alla sua accogliente comprensione: per tutti, giovani, soldati, mamme,
aveva parole di conforto ed incoraggiamento.
A 83 anni, poco prima di
concludere il suo cammino terreno, esaminò circa 100 bambini, preparati per la
Prima Comunione, fedele fino all’ultimo al suo motto: «Farò catechismo finché
avrò un fil di vita».
Madre Giulia morì a
Casoria il 17 maggio 1929. La sua Congregazione si è diffusa, non solo in
diverse città italiane, ma anche in altri Stati (Canada, Brasile, Filippine,
Perù e India), per viverel’evangelizzazione e la promozione umana.
Il 4 aprile 1974 si ebbe
il decreto d’introduzione della Causa di beatificazione, che è proseguita in
questi anni, nelle sue varie tappe, sempre positivamente. Il 27 aprile 2003 san
Giovanni Paolo II l’ha beatificata in piazza San Pietro a Roma. La canonizzazione
è invece avvenuta il 17 ottobre 2010 a Roma, da parte di papa Benedetto XVI.
Nel giro di pochi anni,
quindi, la città di Casoria ha maturato il primato di avere tre personaggi
illustri elevati al massimo onore degli altari: santa Giulia Salzano e i già
citati padre Ludovico da Casoria (canonizzato nel 2014) e madre Maria Cristina
Brando, che con la prima era stata beatificata (è stata dichiarata Santa nel
2015).
Autore: Antonio Borrelli
“Farò sempre catechismo,
finchè avrò un fil di vita”, si era data come scopo di vita, e aveva anche
detto di essere “contentissima di morire facendo catechismo”. E se questo non
le accadde, certamente tutta la sua vita si consumò nella catechesi a tutti i
livelli, ad ogni ceto sociale e ad ogni fascia di età. Giulia Salzano nasce a
Santa Maria Capua Vetere (Caserta) nel 1846, in una famiglia agiata che di
colpo si trova in difficoltà con la morte del papà, ufficiale dell’esercito
borbonico. Giulia finisce in orfanotrofio perché mamma non sa come mantenere la
famiglia, e vi resta fino a 15 anni. Comincia a lavorare per far quadrare il
bilancio familiare, ma continua anche a studiare perché vuole diventare
maestra. Con il diploma in tasca raggiunge la sua prima scuola a Casoria, in
provincia di Napoli, e con lei si trasferisce tutta la famiglia. Ma a Casoria
Giulia non si limita ad essere una brava maestra: trova il tempo per visitare i
malati e aiutare i poveri, ma soprattutto comincia a preparare i bambini alla
prima comunione. “Donna Giulietta”, come tutti la chiamano in segno di
deferenza, è stata folgorata dalla definizione del catechismo “Dio ci ha creati
per conoscerlo, amarlo e servirlo in questa vita” ed è amareggiata nel
constatare che troppi non arrivano a conoscere Dio per mancanza di istruzione
religiosa. Di qui la decisione di aprire la sua casa non solo ai suoi alunni ma
anche a tutti i bambini della zona, di organizzare corsi di catechesi per le
giovani, le mamme e gli operai, di guidare i fedeli nella preghiera. Apre un
laboratorio per la confezione di arredi per le Chiese povere, promuove la
devozione al Sacro Cuore, diffonde la recita del rosario e la pratica del mese
di maggio che predica personalmente nella chiesa del Carmine., dove la gente
accorre per ascoltare “donna Giulietta”. Alla soglia dei 50 anni sente che è
necessario dare continuità alla sua opera di catechesi. Raccoglie intorno a sé
alcune ex allieve e altre giovani che si lasciano attrarre dal suo carisma e
dal suo ascendente e insieme a loro fonda nel 1894 l’Opera Catechistica, che
dieci anni dopo assume la fisionomia di congregazione religiosa con la nascita
delle Suore catechiste del Sacro Cuore. Le istruisce e le prepara al ministero
ripetendo loro: “la suora catechista deve sentirsi sempre pronta in tutte le ore
per istruire i piccoli e gli ignoranti; non deve misurare i sacrifici che
richiede tale ministero; dovrebbe desiderare di morire sulla breccia, se così
piacesse a Dio”. Le precede con l’esempio dedicandosi completamente alla
catechesi, nonostante gli impegni che deve assolvere alla guida dell’Istituto.
Il 16 maggio 1929, all’età di 83 anni, esamina più di 100 bambini che devono
essere ammessi alla Prima Comunione e all’alba del mattino dopo muore
serenamente, fedele fino in fondo al suo proposito di “fare catechismo finchè
avrò un fil di vita”. Giovanni Paolo II° la proclama beata il 23 aprile 2003
indicandola come Donna Profeta della Nuova Evangelizzazione, unica figura di
fondatrice ad esprimere il carisma della catechesi.
E' stata canonizzata a Roma
da papa Benedetto XVI il 17 ottobre 2010.
Autore: Gianpiero
Pettiti
SOURCE : http://santiebeati.it/dettaglio/91400
CAPPELLA PAPALE PER LA
BEATIFICAZIONE DI SEI SERVI DI DIO
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
II Domenica di Pasqua, 27
aprile 2003
1. "Celebrate il
Signore perché è buono, perché eterna è la sua misericordia" (Sal 117,1).
Così canta la Chiesa oggi, in questa seconda domenica di Pasqua, Domenica
della Divina Misericordia. Nel Mistero pasquale si rivela appieno il consolante
disegno salvifico dell'amore misericordioso di Dio, del quale sono testimoni
privilegiati i Santi e i Beati del Paradiso.
Per una provvidenziale
coincidenza, ho la gioia di elevare agli onori degli altari sei nuovi Beati
proprio in questa Domenica in cui celebriamo la "Divina
misericordia". In ciascuno di essi, in maniera diversa, si è manifestata
la tenera e sorprendente misericordia del Signore: Giacomo
Alberione, presbitero, fondatore della Famiglia Paolina; Marco
d'Aviano, presbitero, dell'Ordine dei Frati Minori Cappuccini; Maria
Cristina Brando, vergine, fondatrice della Congregazione delle Suore Vittime
Espiatrici di Gesù Sacramentato; Eugenia
Ravasco, vergine, fondatrice della Congregazione delle Figlie dei Sacri
Cuori di Gesù e di Maria; Maria
Domenica Mantovani, vergine, cofondatrice dell'Istituto Piccole Suore della
Sacra Famiglia; Giulia
Salzano, vergine, fondatrice della Congregazione delle Suore Catechiste del
Sacro Cuore.
2. "Questi (segni)
sono stati scritti... perché, credendo, abbiate la vita nel suo nome" (Gv 20,31).
La Buona Novella è un messaggio universale destinato agli uomini di tutti i
tempi. Esso è diretto personalmente a ciascuno e chiede di essere tradotto in
vita vissuta. Quando i cristiani diventano "vangeli viventi", si
trasformano in "segni" eloquenti della misericordia del Signore e la
loro testimonianza raggiunge più facilmente il cuore delle persone. Quali
docili strumenti nelle mani della Provvidenza divina, incidono profondamente
nella storia. Così è avvenuto per questi sei nuovi Beati, che provengono dalla
cara Italia, terra feconda di santi.
3. Il beato Giacomo
Alberione intuì la necessità di far conoscere Gesù Cristo, Via Verità
e Vita, "agli uomini del nostro tempo con i mezzi del nostro tempo" -
come amava dire - , e si ispirò all'apostolo Paolo, che definiva "teologo
e architetto della Chiesa", rimanendo sempre docile e fedele al Magistero
del Successore di Pietro, "faro" di verità in un mondo spesso privo
di saldi riferimenti ideali. "Ad usare questi mezzi ci sia un gruppo di
santi", soleva ripetere questo apostolo dei tempi nuovi.
Quale formidabile eredità
egli lascia alla sua Famiglia religiosa! Possano i suoi figli e le sue figlie
spirituali mantenere inalterato lo spirito delle origini, per corrispondere in
modo adeguato alle esigenze dell’evangelizzazione nel mondo di oggi.
4. In un'epoca e in un
contesto diversi rifulse per santità il beato Marco
d'Aviano, nel cui animo ardeva il desiderio di preghiera, di silenzio e di
adorazione del mistero di Dio. Questo contemplativo itinerante per le strade
dell'Europa fu al centro di un vasto rinnovamento spirituale grazie ad una
coraggiosa predicazione accompagnata da numerosi prodigi. Profeta disarmato
della misericordia divina, fu spinto dalle circostanze ad impegnarsi attivamente
per difendere la libertà e l'unità dell'Europa cristiana. Al continente
europeo, che si apre in questi anni a nuove prospettive di cooperazione, il
beato Marco d'Aviano ricorda che la sua unità sarà più salda se basata
sulle comuni radici cristiane.
5. Sorprendente è quanto
Iddio ha compiuto attraverso Maria
Cristina Brando. La sua è una spiritualità eucaristica ed espiatrice, che
si articola in due linee come "due rami che partono dallo stesso tronco":
l'amore di Dio e quello del prossimo. Il desiderio di prendere parte alla
passione di Cristo viene come "travasato" nelle opere educative,
finalizzate a rendere le persone consapevoli della loro dignità e ad aprirsi
all'amore misericordioso del Signore.
6. Protesa interamente a
diffondere l'amore ai Cuori di Cristo e di Maria fu la beata Eugenia
Ravasco. Contemplando questi due Cuori, Ella si appassionò al servizio del
prossimo e consumò la vita con letizia per i giovani e i poveri. Seppe aprirsi
con lungimiranza alle urgenze missionarie, con una speciale sollecitudine per i
"lontani" dalla Chiesa.
L'espressione: "fare
il bene per amore del Cuore di Gesù" e "bruciare del desiderio del
bene degli altri, specialmente della gioventù", ben sintetizza il suo
carisma, che ha consegnato al suo Istituto.
7. Sulla medesima scia si
colloca la beata Maria
Domenica Mantovani. Questa degna figlia della terra veronese, discepola del
beato Giuseppe Nascimbeni, si ispirò alla santa Famiglia di Nazaret per farsi
"tutta a tutti", sempre attenta alle necessità del "povero
popolo". Straordinario fu il suo modo di essere fedele in ogni
circostanza sino all'ultimo respiro alla volontà di Dio, dal quale si sentiva
amata e chiamata. Che bell'esempio di santità per ogni credente!
8. Che dire, poi,
della beata Giulia
Salzano? Precorrendo i tempi, fu un’apostola della nuova evangelizzazione,
nella quale unì l'azione apostolica alla preghiera, offerta senza sosta
specialmente per la conversione delle persone "indifferenti".
Questa nuova Beata ci
incoraggia a perseverare nella fede e a non perdere mai la fiducia in Dio,
che tutto opera. Chiamati ad essere gli apostoli dei tempi moderni, possano i
credenti ispirarsi anche alla beata Giulia
Salzano "per infondere in tante creature la carità immensa di
Cristo".
9. "Eterna è la
misericordia di Dio!", che risplende in ciascuno dei nuovi Beati.
Attraverso di loro Iddio ha realizzato grandi meraviglie! Davvero eterna, o
Signore, è la tua misericordia! Tu non abbandoni chi a Te ricorre. Insieme a
questi nuovi Beati con filiale fiducia ti ripetiamo: Gesù, confido in Te!
Aiutaci, Maria, Madre
della Misericordia, a proclamare con la nostra esistenza che "eterna è la
misericordia di Dio". Ora e sempre. Amen! Alleluia!
© Copyright 2003 -
Libreria Editrice Vaticana
OMELIA DEL SANTO PADRE
BENEDETTO XVI
Cari fratelli e sorelle!
Si rinnova oggi in Piazza
San Pietro la festa della santità. Con gioia rivolgo il mio cordiale benvenuto
a voi che siete giunti, anche da molto lontano, per prendervi parte. Un
particolare saluto ai Cardinali, ai Vescovi e ai Superiori Generali degli Istituti
fondati dai nuovi Santi, come pure alle Delegazioni ufficiali e a tutte le
Autorità civili. Insieme cerchiamo di accogliere quanto il Signore ci dice
nelle sacre Scritture poc’anzi proclamate. La liturgia di questa domenica ci
offre un insegnamento fondamentale: la necessità di pregare sempre, senza
stancarsi. Talvolta noi ci stanchiamo di pregare, abbiamo l’impressione che la
preghiera non sia tanto utile per la vita, che sia poco efficace. Perciò siamo
tentati di dedicarci all’attività, di impiegare tutti i mezzi umani per
raggiungere i nostri scopi, e non ricorriamo a Dio. Gesù invece afferma che
bisogna pregare sempre, e lo fa mediante una specifica parabola (cfr Lc 18,1-8).
Questa parla di un
giudice che non teme Dio e non ha riguardo per nessuno, un giudice che non ha
atteggiamento positivo, ma cerca solo il proprio interesse. Non ha timore del
giudizio di Dio e non ha rispetto per il prossimo. L’altro personaggio è una
vedova, una persona in una situazione di debolezza. Nella Bibbia, la vedova e
l’orfano sono le categorie più bisognose, perché indifese e senza mezzi. La
vedova va dal giudice e gli chiede giustizia. Le sue possibilità di essere
ascoltata sono quasi nulle, perché il giudice la disprezza ed ella non può fare
nessuna pressione su di lui. Non può nemmeno appellarsi a principi religiosi,
poiché il giudice non teme Dio. Perciò questa vedova sembra priva di ogni
possibilità. Ma lei insiste, chiede senza stancarsi, è importuna, e così alla
fine riesce ad ottenere dal giudice il risultato. A questo punto Gesù fa una
riflessione, usando l’argomento a fortiori: se un giudice disonesto alla
fine si lascia convincere dalla preghiera di una vedova, quanto più Dio, che è
buono, esaudirà chi lo prega. Dio infatti è la generosità in persona, è
misericordioso, e quindi è sempre disposto ad ascoltare le preghiere. Pertanto,
non dobbiamo mai disperare, ma insistere sempre nella preghiera.
La conclusione del brano
evangelico parla della fede: «Il Figlio dell’uomo, quando verrà, troverà la
fede sulla terra?» (Lc 18,8). E’ una domanda che vuole suscitare un
aumento di fede da parte nostra. E’ chiaro infatti che la preghiera dev’essere
espressione di fede, altrimenti non è vera preghiera. Se uno non crede nella
bontà di Dio, non può pregare in modo veramente adeguato. La fede è essenziale
come base dell’atteggiamento della preghiera. E’ quanto hanno fatto i sei nuovi
Santi che oggi vengono proposti alla venerazione della Chiesa universale: Stanisław
Sołtys, André Bessette, Cándida María de Jesús Cipitria y Barriola, Mary of the
Cross MacKillop, Giulia Salzano e Battista Camilla Varano.
Święty Stanisław
Kazimierczyk, zakonnik z XV wieku, i dla nas może być przykładem i
orędownikiem. Całe Jego życie było związane z Eucharystią. Najpierw przez
kościół Bożego Ciała na Kazimierzu w dzisiejszym Krakowie, gdzie u boku matki i
ojca uczył się wiary i pobożności; gdzie złożył śluby zakonne u Kanoników
Regularnych; gdzie pracował jako kapłan, wychowawca, opiekun potrzebujących.
Przede wszystkim jednak był związany z Eucharystią przez żarliwą miłość do
Chrystusa obecnego pod postaciami chleba i wina; przez przeżywanie tajemnicy
Jego śmierci i zmartwychwstania, która w sposób bezkrwawy dokonuje się we Mszy
św.; przez praktykę miłości bliźniego, której źródłem i znakiem jest Komunia.
[Traduzione: San
Stanisław Kazimierczyk, religioso del XV secolo, può essere anche per noi
esempio e intercessore. Tutta la sua vita era legata all’Eucaristia. Anzitutto
nella chiesa del Corpus Domini in Kazimierz, nell’odierna Cracovia,
dove, accanto alla madre e al padre, imparò la fede e la pietà; dove emise i
voti religiosi presso i Canonici Regolari; dove lavorò come sacerdote,
educatore, attento alla cura dei bisognosi. In modo particolare, però, era
legato all’Eucaristia attraverso l’ardente amore per Cristo presente sotto le
specie del pane e del vino; vivendo il mistero della morte e della
risurrezione, che in modo incruento si compie nella Santa Messa; attraverso la
pratica dell’amore al prossimo, del quale fonte e segno è la Comunione.]
Frère André Bessette,
originaire du Québec, au Canada, et religieux de la Congrégation de la
Sainte-Croix, connut très tôt la souffrance et la pauvreté. Elles l’ont conduit
à recourir à Dieu par la prière et une vie intérieure intense. Portier du
collège Notre Dame à Montréal, il manifesta une charité sans bornes et
s’efforça de soulager les détresses de ceux qui venaient se confier à lui. Très
peu instruit, il a pourtant compris où se situait l’essentiel de sa foi. Pour
lui, croire signifie se soumettre librement et par amour à la volonté divine.
Tout habité par le mystère de Jésus, il a vécu la béatitude des cœurs purs,
celle de la rectitude personnelle. C’est grâce à cette simplicité qu’il a
permis à beaucoup de voir Dieu. Il fit construire l’Oratoire Saint Joseph du
Mont Royal dont il demeura le gardien fidèle jusqu’à sa mort en 1937. Il y fut
le témoin d’innombrables guérisons et conversions. «Ne cherchez pas à vous
faire enlever les épreuves» disait-il, «demandez plutôt la grâce de
bien les supporter». Pour lui, tout parlait de Dieu et de sa présence.
Puissions-nous, à sa suite, rechercher Dieu avec simplicité pour le découvrir
toujours présent au cœur de notre vie! Puisse l’exemple du Frère André inspirer
la vie chrétienne canadienne!
Cuando el Hijo del Hombre
vendrá para hacer justicia a los elegidos, ¿encontrará esta fe en la tierra?
(cf. Lc 18,18). Hoy podemos decir que sí, con alivio y firmeza, al
contemplar figuras como la Madre Cándida María de Jesús Cipitria y Barriola.
Aquella muchacha de origen sencillo, con un corazón en el que Dios puso su
sello y que la llevaría muy pronto, con la guía de sus directores espirituales
jesuitas, a tomar la firme resolución de vivir «sólo para Dios». Decisión
mantenida fielmente, como ella misma recuerda cuando estaba a punto de morir.
Vivió para Dios y para lo que Él más quiere: llegar a todos, llevarles a todos
la esperanza que no vacila, y especialmente a quienes más lo necesitan. «Donde
no hay lugar para los pobres, tampoco lo hay para mí», decía la nueva Santa,
que con escasos medios contagió a otras Hermanas para seguir a Jesús y dedicarse
a la educación y promoción de la mujer. Nacieron así las Hijas de Jesús, que
hoy tienen en su Fundadora un modelo de vida muy alto que imitar, y una misión
apasionante que proseguir en los numerosos países donde ha llegado el espíritu
y los anhelos de apostolado de la Madre Cándida.
“Remember who your
teachers were – from these you can learn the wisdom that leads to salvation
through faith in Christ Jesus.” For many years countless young people
throughout Australia have been blessed with teachers who were inspired by the
courageous and saintly example of zeal, perseverance and prayer of Mother Mary
McKillop. She dedicated herself as a young woman to the education of the poor
in the difficult and demanding terrain of rural Australia, inspiring other women
to join her in the first women’s community of religious sisters of that
country. She attended to the needs of each young person entrusted to her,
without regard for station or wealth, providing both intellectual and spiritual
formation. Despite many challenges, her prayers to Saint Joseph and her
unflagging devotion to the Sacred Heart of Jesus, to whom she dedicated her new
congregation, gave this holy woman the graces needed to remain faithful to God
and to the Church. Through her intercession, may her followers today continue
to serve God and the Church with faith and humility!
Nella seconda metà del
secolo XIX, in Campania, nel sud dell’Italia, il Signore chiamò una giovane
maestra elementare, Giulia Salzano, e ne fece un’apostola dell’educazione
cristiana, fondatrice della Congregazione delle Suore Catechiste del Sacro
Cuore di Gesù. Madre Giulia comprese bene l’importanza della catechesi nella
Chiesa, e, unendo la preparazione pedagogica al fervore spirituale, si dedicò
ad essa con generosità e intelligenza, contribuendo alla formazione di persone
di ogni età e ceto sociale. Ripeteva alle sue consorelle che desiderava fare
catechismo fino all’ultima ora della sua vita, dimostrando con tutta se stessa
che se “Dio ci ha creati per conoscerLo, amarLo e servirLo in questa vita”,
nulla bisognava anteporre a questo compito. L’esempio e l’intercessione di
santa Giulia Salzano sostengano la Chiesa nel suo perenne compito di annunciare
Cristo e di formare autentiche coscienze cristiane.
Santa Battista Camilla
Varano, monaca clarissa del XV secolo, testimoniò fino in fondo il senso
evangelico della vita, specialmente perseverando nella preghiera. Entrata a 23
anni nel monastero di Urbino, si inserì da protagonista in quel vasto movimento
di riforma della spiritualità femminile francescana che intendeva recuperare
pienamente il carisma di santa Chiara d’Assisi. Promosse nuove fondazioni
monastiche a Camerino, dove più volte fu eletta abbadessa, a Fermo e a San
Severino. La vita di santa Battista, totalmente immersa nelle profondità
divine, fu un’ascesa costante nella via della perfezione, con un eroico amore
verso Dio e il prossimo. Fu segnata da grandi sofferenze e mistiche
consolazioni; aveva deciso infatti, come scrive lei stessa, di “entrare nel
Sacratissimo Cuore di Gesù e di annegare nell’oceano delle sue acerbissime
sofferenze”. In un tempo in cui la Chiesa pativa un rilassamento dei costumi,
ella percorse con decisione la strada della penitenza e della preghiera,
animata dall’ardente desiderio di rinnovamento del Corpo mistico di Cristo.
Cari fratelli e sorelle,
rendiamo grazie al Signore per il dono della santità, che risplende nella
Chiesa e oggi traspare sul volto di questi nostri fratelli e sorelle. Gesù
invita anche ciascuno di noi a seguirlo per avere in eredità la vita eterna.
Lasciamoci attrarre da questi esempi luminosi, lasciamoci guidare dai loro
insegnamenti, perché la nostra esistenza sia un cantico di lode a Dio. Ci
ottengano questa grazia la Vergine Maria e l’intercessione dei sei nuovi Santi
che oggi con gioia veneriamo. Amen.
© Copyright 2010 -
Libreria Editrice Vaticana
Voir aussi : http://www.catechistesacrocuore.org/eng/chisiamo.html