dimanche 17 mai 2020

Sainte GIULIA SALZANO, vierge et fondatrice de la Congrégation des Soeurs Catéchistes du Sacré-Coeur de Jésus

Sainte Giulia Salzano, dipinto di Giuseppe Antonio Lomuscio


Sainte Julie Salzano

Fondatrice de la Congrégation des Catéchistes du Sacré-Cœur (+1929)

Giulia Salzano fonda la Congrégation des Sœurs Catéchistes du Sacré-Cœur de Jésus pour enseigner la doctrine chrétienne et répandre la dévotion à l'Eucharistie à Casoria près de Naples.

"Comme enseignante, elle démontra toujours un grand intérêt pour le catéchisme et l'éducation à la foi des enfants, des jeunes et des adultes." (source: biographie de Giulia Salzano 1846-1929 site du Vatican)

"Anticipant l'avenir, elle fut une apôtre de la nouvelle évangélisation, dans laquelle elle unit l'action apostolique à la prière, offerte sans relâche en particulier pour la conversion des personnes 'indifférentes'." (source: Homélie du Pape Jean-Paul II le 27 avril 2003 lors de sa béatification)

Canonisée le 17 octobre 2010 - Homélie de Benoît XVI - en italien

Le 17 octobre 2010, dans son homélie, le Saint-Père a rappelé que Giulia Salzano, "comprit bien l'importance de la catéchèse dans l'Église et, en unissant la préparation pédagogique à la ferveur spirituelle, elle se consacra à celle-ci avec générosité et intelligence, contribuant ainsi à la formation de personnes de tous les âges et de tous les milieux sociaux. Elle répétait à ses consœurs qu'elle désirait faire le catéchisme jusqu'à la dernière heure de sa vie, démontrant de tout son être que si Dieu nous a créés pour le connaître, l'aimer et le servir en cette vie, il ne fallait rien faire passer avant cette mission. Que l'exemple et l'intercession de sainte Giulia Sarzano soutiennent l'Église dans son éternelle mission d'annoncer le Christ et de former d'authentiques consciences chrétiennes!". (source:VIS 20101018 800)

En conclusion de la messe de canonisation, Benoît XVI a salué les fidèles venus pour la canonisation de Battista Camilla Varano et Giulia Salzano, rappelant la clôture de la 46e Semaine sociale des catholiques italiens, en espérant que "la recherche du bien public puisse demeurer le mot d'ordre des catholiques dans le social et le politique". (source: VIS 20101018 240)

À Casoria près de Naples, en 1929, la bienheureuse Julie Salzano, vierge, qui fonda la Congrégation des Sœurs Catéchistes du Sacré-Cœur de Jésus pour enseigner la doctrine chrétienne et répandre la dévotion à l'Eucharistie.

Martyrologe romain

"La sœur catéchiste doit se sentir toujours prête, à toute heure du jour, à instruire les petits et les ignorants, elle ne doit pas regarder les sacrifices qu'exige ce ministère".

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10913/Sainte-Julie-Salzano.html

Giulia Salzano (1846-1929)   

Née le 13 octobre 1846 à Santa Maria Capua Vetere dans la Province de Caserte (Italie), elle fut confiée après la mort de son père, alors qu'elle avait quatre ans, aux Soeurs de la Charité à l'Orphelinat royal de San Nicola La Strada, jusqu'à ses quinze ans. Après l'obtention d'un diplôme d'enseignement, elle fut nommée à l'école communale de Casoria, dans la Province de Naples, où elle s'installa avec sa famille en octobre 1865. Comme enseignante, elle démontra toujours un grand intérêt pour le catéchisme et l'éducation à la foi des enfants, des jeunes et des adultes. 

Aux côtés de la bienheureuse Caterina Volpicelli, elle répandit l'amour et le culte pour le Sacré-Coeur. Elle fonda en 1905 la Congrégation des Soeurs catéchistes du Sacré-Coeur, au service de l'enseignement et du témoignage de la doctrine et de la vie de Jésus. "Je ferai toujours le catéchisme, tant que j'aurai un souffle de vie, aimait-elle à dire, et je vous assure que je serai tout à fait heureuse de mourir en faisant le catéchisme". Elle exhortait ses filles par ces mots:  "La soeur catéchiste doit se sentir toujours prête, à toute heure du jour, à instruire les petits et les ignorants, elle ne doit pas regarder les sacrifices qu'exige ce ministère". 

Le bienheureux Ludovico da Casoria lui prédit:  "Attention à ne pas céder à la tentation d'abandonner les enfants de notre chère ville de Casoria, parce que la volonté de Dieu est que tu vives et meures au milieu d'eux". Et c'est ainsi que "Donna Giuletta", comme l'appelaient les habitants de Casoria, passa sa vie, au milieu des enfants de Casoria, jusqu'à sa mort le 17 mai 1929.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_salzano_fr.html

Sainte Julie Salzano

Vierge, Fondatrice de la Congrégation des « Sœurs catéchistes du Sacré-Cœur »

Giulia Salzano naît le 13 Octobre 1846 à Santa Maria Capua Vetere, dans la Province de Caserte (Italie).

Elle fut confiée après la mort de son père, alors qu'elle avait quatre ans, aux Sœurs de la Charité à l'Orphelinat royal de San Nicola La Strada, jusqu'à ses quinze ans.

Après l'obtention d'un diplôme d'enseignement, elle fut nommée à l'école communale de Casoria, dans la Province de Naples, où elle s'installa avec sa famille en Octobre 1865. Comme enseignante, elle démontra toujours un grand intérêt pour le catéchisme et l'éducation à la Foi des enfants, des jeunes et des adultes.

Aux côtés de Caterina Volpicelli (Canonisée le 26 avril 2009 >>>Ste Caterina Volpicelli), elle répandit l'Amour et le Culte pour le Sacré-Cœur.

Elle fonda en 1905 la Congrégation des « Sœurs catéchistes du Sacré-Cœur », au service de l'enseignement et du témoignage de la doctrine et de la vie de Jésus. « Je ferai toujours le catéchisme, tant que j'aurai un souffle de vie, aimait-elle à dire, et je vous assure que je serai tout à fait heureuse de mourir en faisant le catéchisme ».

Elle exhortait ses filles par ces mots: « La Sœur catéchiste doit se sentir toujours prête, à toute heure du jour, à instruire les petits et les ignorants, elle ne doit pas regarder les sacrifices qu'exige ce Ministère ».

Le Bienheureux Ludovico da Casoria lui prédit: « Attention à ne pas céder à la tentation d'abandonner les enfants de notre chère ville de Casoria, parce que la volonté de Dieu est que tu vives et meures au milieu d'eux ».

Et c'est ainsi que « Donna Giuletta », comme l'appelaient les habitants de Casoria, passa sa vie, au milieu des enfants de Casoria, jusqu'à sa mort le 17 Mai 1929.

Giulia Salzano a été Béatifiée le, 27 Avril 2003, par Saint Jean-Paul II (>>>Homélie du Pape ) et Canonisé, le 17 Octobre 2010, par le Pape Benoît XVI.

SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/mai/sainte-giulia-salzano-vierge-fondatrice-fete-le-17-mai.html

CHAPELLE PAPALE POUR LA BÉATIFICATION DE SIX SERVITEURS DE DIEU 

HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II

II Dimanche de Pâques, 27 avril 2003

1. "Rendez grâce à Yahvé, car il est bon, car éternel est son amour!" (Ps 117, 1). Voici ce que chante l'Eglise aujourd'hui, en ce deuxième dimanche de Pâques, Dimanche de la "Divine Miséricorde". Dans le Mystère pascal, se révèle pleinement le dessein salvifique réconfortant de l'amour miséricordieux de Dieu, dont les saints et les bienheureux du Paradis sont les témoins privilégiés.

Par une coïncidence providentielle, j'ai la joie d'élever aux honneurs des autels six nouveaux bienheureux précisément en ce Dimanche où nous célébrons la "Divine Miséricorde". En chacun d'eux, de manière différente, s'est manifestée la tendre et surprenante miséricorde du Seigneur:  Jacques Alberione, prêtre, Fondateur de la Famille paulinienne; Marco d'Aviano, prêtre, de l'Ordre des Frères mineurs capucins; Maria Cristina Brando, vierge, Fondatrice de la Congrégation des Soeurs victimes expiatrices de Jésus-Sacrement; Eugenia Ravasco, vierge, Fondatrice de la Congrégation des Filles des Sacrés-Coeurs de Jésus et de Marie; Maria Domenica Mantovani, vierge, Co-fondatrice de l'Institut des Petites Soeurs de la Sainte-Famille; Giulia Salzano, vierge, Fondatrice de la Congrégation des Soeurs catéchistes du Sacré-Coeur.

2. "Ceux-là (ces signes) ont été mis par écrit... pour qu'en croyant vous ayez la vie en son nom" (Jn 20, 31). La Bonne Nouvelle est un message universel destiné aux hommes de tous les temps. Il est personnellement adressé à chacun et demande à être traduit concrètement dans la vie. Lorsque les chrétiens deviennent des "évangiles vivants", ils se transforment en "signes" éloquents de la miséricorde du Seigneur et leur témoignage atteint plus facilement le cæur des personnes. En tant qu'instruments dociles entre les mains de la Divine Providence, ils marquent profondément l'histoire. C'est ce qui s'est produit pour ces six nouveaux bienheureux, qui proviennent de la chère Italie, une terre féconde en saints.

3. Le bienheureux Jacques Alberione comprit la nécessité de faire connaître Jésus-Christ, Chemin, Vérité et Vie, "aux hommes de notre temps, par les moyens de notre temps" - comme il aimait à dire -, et il s'inspira de l'Apôtre Paul, qu'il définissait "le théologien et l'architecte de l'Eglise", demeurant toujours docile et fidèle au Magistère du Successeur de Pierre, "phare" de vérité dans un monde souvent privé de solides références à des idéaux. "Que ce soit un groupe de saints qui utilise ces moyens", aimait à répéter cet apôtre des temps nouveaux.

Quel formidable héritage laisse-t-il à sa Famille religieuse! Puissent ses fils et ses filles spirituelles conserver intact l'esprit des origines, pour répondre de façon adaptée aux exigences de l'évangélisation du monde d'aujourd'hui.

4. C'est à une époque et dans un contexte différents que resplendit la sainteté du bienheureux Marco d'Aviano, dans l'âme duquel brûlait le désir de prière, de silence, d'adoration du mystère de Dieu. Ce contemplatif itinérant sur les routes d'Europe fut au centre d'un vaste renouvellement spirituel, grâce à une courageuse prédication accompagnée de nombreux prodiges. Prophète désarmé de la miséricorde divine, il fut poussé par les circonstances à s'engager activement pour défendre la liberté et l'unité de l'Europe chrétienne. Le bienheureux Marco d'Aviano rappelle au continent européen, qui s'ouvre en ces années à de nouvelles perspectives de coopération, que son unité sera plus solide si elle se fonde sur les racines chrétiennes communes.

5. Ce que Dieu a accompli à travers Maria Cristina Brando est surprenant. Elle possède une spiritualité eucharistique et expiatrice, qui se partage en deux voies, comme "deux branches qui partent du même tronc":  l'amour de Dieu et l'amour pour le prochain. Le désir de prendre part à la passion du Christ est comme "transvasé" dans ses oeuvres éducatives, qui ont pour objectif de rendre les personnes conscientes de leur dignité et de leur permettre de s'ouvrir à l'amour miséricordieux du Seigneur.

6. La bienheureuse Eugenia Ravasco se consacra entièrement à la diffusion de l'amour pour les Coeurs du Christ et de Marie. En contemplant ces deux Coeurs, elle se passionna pour le service du prochain et donna sa vie avec joie pour les jeunes et les pauvres. Elle sut s'ouvrir avec clairvoyance aux urgences missionnaires, en consacrant une attention particulière à ceux qui étaient "loin" de l'Eglise.

L'expression:  "faire le bien par amour du Coeur de Jésus" et "brûler du désir du bien des autres, en particulier de la jeunesse", résume bien son charisme, qu'elle a légué à son Institut.

7. C'est dans le même sillage que se place la bienheureuse Maria Domenica Mantovani. Cette digne fille de la terre véronaise,  disciple du bienheureux Giuseppe Nascimbeni, s'inspira de la sainte Famille de Nazareth pour se faire "toute à tous", toujours attentive aux nécessités du "pauvre peuple". Sa façon d'être fidèle en toute circonstance, jusqu'au dernier souffle, à la volonté de Dieu,  par qui elle se sentait aimée et appelée,  fut  extraordinaire.  Quel bel exemple de sainteté pour chaque croyant!

8. Que dire, ensuite, de la bienheureuse Giulia Salzano? Anticipant l'avenir, elle fut une apôtre de la nouvelle évangélisation, dans laquelle elle unit l'action apostolique à la prière, offerte sans relâche en particulier pour la conversion des personnes "indifférentes".

Cette nouvelle bienheureuse nous encourage à persévérer dans la foi et à ne jamais perdre confiance en Dieu, qui fait tout. Appelés à être les apôtres des temps modernes, puissent les croyants s'inspirer également de la bienheureuse Giulia Salzano, "afin de communiquer à toutes les créatures la charité immen-se du Christ".

9. "Eternelle est la miséricorde de Dieu!", qui resplendit en chacun des nouveaux bienheureux. A travers eux, Dieu a accompli de grandes merveilles! O Seigneur, ta miséricorde est véritablement éternelle! Tu n'abandonnes pas celui qui a recours à Toi. En même temps que ces nouveaux bienheureux, avec une dévotion filiale, nous te répétons:  Jésus, en Toi je place ma confiance! "Iesu, ufam Tobie!":  les paroles de sainte Faustine Kowalska.

Aide-nous, Marie, Mère de la Miséricorde, à proclamer à travers notre existence que "la miséricorde de Dieu est éternelle". Maintenant et toujours. Amen! Alléluia!

© Copyright 2003 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030427_beatification.html






HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

Place Saint-Pierre

Dimanche 17 octobre 2010

Chers frères et sœurs,

Aujourd'hui, place Saint-Pierre, se renouvelle la fête de la sainteté. C'est avec joie que je vous souhaite cordialement la bienvenue, à vous qui êtes arrivés ici, même de très loin, pour y prendre part. J'adresse mes salutations particulières aux Cardinaux, aux Evêques et aux Supérieurs généraux des Instituts fondés par les nouveaux saints, tout comme aux délégations officielles et à l'ensemble des autorités civiles. Ensemble, cherchons à accueillir ce que le Seigneur nous dit dans les Saintes Ecritures qui viennent d'être proclamées. La liturgie de ce Dimanche nous offre un enseignement fondamental: la nécessité de toujours prier, sans jamais se lasser. Parfois, nous nous lassons de prier, nous avons l'impression que la prière n'est pas si utile à la vie, qu'elle est peu efficace. C'est pourquoi, nous sommes tentés de nous consacrer à l'activité, d'employer tous les moyens humains afin d'atteindre nos objectifs, et nous n’avons pas recours à Dieu. Jésus, en revanche, affirme qu'il faut toujours prier et Il le fait à travers une parabole particulière (cf. Lc 18, 1-8).

Elle parle d'un juge qui ne craint pas Dieu et n'a de considération pour personne, un juge qui n'a aucune attitude positive, mais qui recherche seulement son propre intérêt. Il ne craint pas le jugement de Dieu et ne respecte pas son prochain. L'autre personnage est une veuve, une personne qui se trouve en situation de faiblesse. Dans la Bible, la veuve et l'orphelin sont les catégories les plus nécessiteuses, parce que sans défense et privées de moyens. La veuve va voir le juge et lui demande justice. Ses possibilités d'être écoutée sont presque nulles, parce que le juge la méprise et elle ne peut faire aucune pression sur lui. Elle ne peut pas non plus faire appel à des principes religieux parce que le juge ne craint pas Dieu. Cette veuve semble donc privée de toute possibilité. Mais elle insiste, elle demande sans se lasser. Elle est importune et ainsi, à la fin, elle réussit à obtenir le résultat du juge. C'est à ce moment-là que Jésus fait une réflexion en utilisant l'argument a fortiori: si un juge inique se laisse, à la fin, convaincre par la prière d'une veuve, Dieu, qui est bon, exaucera d'autant plus celui qui le prie. Dieu, en effet, est la générosité en personne, Il est miséricordieux et Il est donc toujours disposé à écouter les prières. Donc, nous ne devons jamais désespérer, mais persévérer toujours dans la prière.

La conclusion du passage évangélique parle de la foi: «le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?» (Lc 18, 8). C'est une question qui veut susciter en nous une croissance de la foi. Il est en effet clair que la prière doit être une expression de foi, autrement il ne s'agit pas d'une authentique prière. Si un homme ne croit pas en la bonté de Dieu, il ne peut pas prier de manière vraiment adaptée. La foi est essentielle comme fondement de l'attitude de la prière. C'est ce qu'ont fait les six nouveaux saints qui sont aujourd'hui proposés à la vénération de l'Eglise universelle: Stanisław Sołtys, André Bessette, Cándida María de Jesús Cipitria y Barriola, Mary of the Cross MacKillop, Giulia Salzano et Battista Camilla Da Varano.

Saint Stanisław Kazimierczyk, religieux du XVe siècle, peut être pour nous aussi un exemple et un intercesseur. Toute sa vie est liée à l'Eucharistie. Tout d'abord dans l'église du Corpus Domini de Kazimierz, dans l'actuelle Cracovie, où, aux côtés de sa mère et de son père, il apprit la foi et la piété; où il prononça ses vœux religieux chez les Chanoines Réguliers; où il travailla comme prêtre et éducateur, attentif au soin des nécessiteux. Il était cependant particulièrement lié à l'Eucharistie à travers l'amour ardent pour le Christ présent sous les espèces du pain et du vin; en vivant le mystère de la mort et de la résurrection, qui, sans effusion de sang, s'accomplit durant la Sainte Messe; à travers la pratique de l'amour du prochain, dont la Communion est la source et le signe.

Frère André Bessette, originaire du Québec, au Canada, et religieux de la Congrégation de la Sainte-Croix, connut très tôt la souffrance et la pauvreté. Elles l'ont conduit à recourir à Dieu par la prière et une vie intérieure intense. Portier du collège Notre Dame à Montréal, il manifesta une charité sans bornes et s'efforça de soulager les détresses de ceux qui venaient se confier à lui. Très peu instruit, il a pourtant compris où se situait l'essentiel de sa foi. Pour lui, croire signifie se soumettre librement et par amour à la volonté divine. Tout habité par le mystère de Jésus, il a vécu la béatitude des cœurs purs, celle de la rectitude personnelle. C'est grâce à cette simplicité qu'il a permis à beaucoup de voir Dieu. Il fit construire l'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal dont il demeura le gardien fidèle jusqu'à sa mort en 1937. Il y fut le témoin d'innombrables guérisons et conversions. «Ne cherchez pas à vous faire enlever les épreuves» disait-il, «demandez plutôt la grâce de bien les supporter». Pour lui, tout parlait de Dieu et de sa présence. Puissions-nous, à sa suite, rechercher Dieu avec simplicité pour le découvrir toujours présent au cœur de notre vie! Puisse l'exemple du Frère André inspirer la vie chrétienne canadienne!

Lorsque le Fils de l'Homme viendra pour rendre justice aux élus, trouvera-t-il la foi sur la terre? (cf. Lc 18, 8). Aujourd'hui nous pouvons dire que oui, avec soulagement et fermeté, en contemplant des figures comme celles de Mère Cándida Maria de Jesús Cipitria y Barriola. Cette jeune fille d'origine modeste, avec un cœur dans lequel Dieu mit son sceau et qui, très rapidement, la conduisit, grâce à l'aide de ses directeurs spirituels jésuites, à prendre la ferme résolution de vivre «uniquement pour Dieu». Une décision qu'elle maintiendra fidèlement, comme elle s'en souviendra elle-même lorsqu'elle sera sur le point de mourir. Elle vécut pour Dieu et pour ce qu'Il désire le plus: parvenir à tous, apporter à tous l'espérance qui ne vacille pas, tout spécialement à ceux qui en ont le plus besoin. «Là où il n'y a pas de place pour les pauvres, il n'y en a pas non plus pour moi» disait la nouvelle sainte qui, avec des ressources limitées, réussit à entraîner d’autres Sœurs à suivre Jésus et à se consacrer à l'éducation et à la promotion de la femme. C'est ainsi que naquirent les Filles de Jésus, qui trouvent aujourd'hui en leur fondatrice un modèle de vie très élevé à imiter, et une mission passionnante à poursuivre dans les nombreux pays où sont arrivés l'esprit et le désir ardent d'apostolat de Mère Cándida.

«Souviens-toi de ceux qui étaient tes enseignants — c'est à partir d'eux que tu peux apprendre la sagesse qui conduit au salut à travers la foi au Christ Jésus». Pendant de nombreuses années, d'innombrables jeunes, dans toute l'Australie, ont été bénis par des enseignants qui étaient inspirés par le courageux et saint exemple de zèle, de persévérance et de prière de Mère Mary MacKillop. Elle se consacra comme jeune femme à l'éducation des pauvres sur le terrain difficile et exigeant de l'Australie rurale, inspirant d'autres femmes à la rejoindre dans ce qui fut la première communauté de religieuses du pays. Elle pourvut aux besoins de chaque jeune qui lui était confié, sans considérer ni sa condition, ni sa richesse, lui fournissant une formation aussi bien intellectuelle que spirituelle. Malgré de nombreux défis, ses prières à saint Joseph et son inépuisable dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, auquel elle dédia sa nouvelle congrégation, ont donné à cette sainte femme les grâces nécessaires pour rester fidèle à Dieu et à l'Eglise. Par son intercession, que les disciples d'aujourd'hui continuent à servir Dieu et l'Eglise avec foi et humilité!

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, en Campanie, dans le sud de l'Italie, le Seigneur appela une jeune institutrice, Giulia Salzano, et en fit une apôtre de l'éducation chrétienne, fondatrice de la Congrégation des Sœurs catéchistes du Sacré-Cœur de Jésus. Mère Giulia comprit bien l'importance de la catéchèse dans l'Eglise et, en unissant la préparation pédagogique à la ferveur spirituelle, elle se consacra à celle-ci avec générosité et intelligence, contribuant ainsi à la formation de personnes de tous les âges et de tous les milieux sociaux. Elle répétait à ses consœurs qu'elle désirait faire le catéchisme jusqu'à la dernière heure de sa vie, démontrant de tout son être que si «Dieu nous a créés pour Le connaître, L'aimer et Le servir en cette vie», il ne fallait rien placer avant cette mission. Que l'exemple et l'intercession de sainte Giulia Sarzano soutiennent l'Eglise dans son éternelle mission d'annoncer le Christ et de former d'authentiques consciences chrétiennes.

Sainte Battista Camilla Varano, moniale clarisse du XVe siècle, témoigna jusqu'au bout le sens évangélique de la vie, spécialement en persévérant dans la prière. Entrée à 23 ans au monastère d'Urbin, elle s'inséra en personne dans ce vaste mouvement de réforme de la spiritualité féminine franciscaine qui entendait pleinement récupérer le charisme de sainte Claire d'Assise. Elle promut de nouvelles fondations monastiques à Camerino, où elle fut plusieurs fois élue abbesse, à Fermo et à San Severino. La vie de sainte Battista, totalement immergée dans les profondeurs divines, fut une ascension constante sur la voie de la perfection, avec un amour héroïque envers Dieu et le prochain. Elle fut marquée par de grandes souffrances et des consolations mystiques. Elle avait en effet décidé, comme elle l'écrit elle-même, d'«entrer dans le Très Saint Cœur de Jésus et de se noyer dans l'océan de ses très dures souffrances». A une époque où l'Eglise souffrait d'un relâchement des mœurs, elle parcourut de manière décidée la voie de la pénitence et de la prière, animée par l'ardent désir de renouvellement du Corps mystique du Christ.

Chers frères et sœurs, rendons grâce au Seigneur pour le don de la sainteté, qui resplendit dans l'Eglise et transparaît aujourd'hui sur le visage de ces frères et sœurs. Jésus invite aussi chacun d'entre nous à le suivre pour avoir en héritage la Vie éternelle. Laissons-nous attirer par ces exemples lumineux, laissons-nous conduire par leurs enseignements, afin que notre existence soit un cantique de louange à Dieu. Que la Vierge Marie et l'intercession des six nouveaux saints que nous vénérons aujourd'hui avec joie, obtiennent cette grâce pour nous. Amen.

© Copyright 2010 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2010/documents/hf_ben-xvi_hom_20101017_canonizations.html

Santa Giulia Salzano


Saint Giulia Salzano

Also known as

Donna Giulietta

Julia Salzano

Prophetess of the New Evangelization

Memorial

17 May

Profile

Daughter of Adelaide Valentino and Diego Salzano. Her father was a captain in the Lancers of King Ferdinand II of Naples, and died when Giulia was four years old. Raised and educated by the Sisters of Charity in the Royal Orphanage of Saint Nicola La Strada until age fifteen. School teacher and catechist in CasoriaNaples. Friend and co-worker with Blessed Caterina Volpicelli. Noted for her personal devotion to the Virgin Mary. She encouraged others in devotion to Our Lady and the Sacred Heart of Jesus. Foundress of the Congregation of the Catechetical Sisters of the Sacred Heart of Jesus in 1905.

Born

13 October 1846 in Santa Maria Capua Vetere, Caserta, Italy

Died

17 May 1929 in CasoriaNaplesItaly of natural causes

Venerated

23 April 2002 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

29 April 2003 by Pope John Paul II

Canonized

17 October 2010 by Pope Benedict XVI

Additional Information

other sites in english

Catholic Online

Hagiography Circle

Vatican

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Santi e Beati

Readings

While I have any life left in me, I will continue to teach the catechism. And then, I assure you, I would be very happy to die teaching the catechism. – Blessed Giulia

The Sister catechist must be ready, at every moment, to instruct the little ones and the uneducated. She must not count the sacrifices such a ministry demands, indeed she should desire to die while doing it, if this be God‘s will. – Blessed Giulia

In advance of her time, she was an apostle of the new evangelization in which she combined apostolic activity with prayer, offered ceaselessly, especially for the conversion of the “indifferent”. This new Blessed encourages us to persevere in faith and never to lose our confidence in God who does all things. Called to be the apostles of modern times, may believers also be inspired by Blessed Julia Salzano “to instill in many creatures the immense charity of Christ”. – Pope John Paul II, from his homily during the beatification of Blessed Giulia

MLA Citation

“Saint Giulia Salzano“. CatholicSaints.Info. 31 January 2019. Web. 17 May 2020. <http://catholicsaints.info/saint-giulia-salzano/>

SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-giulia-salzano/

BEATIFICATION OF SIX NEW SERVANTS OF GOD

HOMILY OF JOHN PAUL II

II Sunday of Easter, 27 April 2003

1. "Give thanks to the Lord for he is good, his love endures forever (Ps 117[118]: 1). This is what the Church sings today on this Second Sunday of Easter, Divine Mercy Sunday. In the Paschal Mystery, the comforting design of salvation, God's merciful love whose privileged witnesses are the saints and blesseds in Heaven, is fully revealed.

By a providential coincidence, I have the joy of raising six new Blesseds to the honours of the altars on this very Sunday on which we celebrate the "Divine Mercy". Each one of them, in a different way, expressed the Lord's tender and wonderful mercy: James Alberione, a priest, Founder of the Pauline Family; Mark of Aviano, a priest of the Order of Friars Minor Capuchin; Maria Christina Brando, virgin, Foundress of the Congregation of the Sisters, Expiatory Victims of Jesus in the Blessed Sacrament; Eugenia Ravasco, virgin, Foundress of the Congregations of the Daughters of the Sacred Hearts of Jesus and Mary; Maria Domenica Mantovani, virgin, Co-Foundress of the Institute of the Little Sisters of the Holy Family; Julia Salzano, virgin, Foundress of the Congregation of the Catechist Sisters of the Sacred Heart.

2. "These (signs) are written... that believing you may have life in his Name" (Jn 20: 31). The Good News is a universal message destined for the people of all times. It is personally addressed to each one and asks to be expressed in his life style. When Christians become "living Gospels", they are transformed into eloquent "signs" of the Lord's mercy and their witness touches others' hearts more easily. As docile instruments in the hands of divine Providence, they have a profound effect on history. This is how it was with these six new Blesseds, who come from beloved Italy, a land rich in saints.

3. Bl. James Alberione felt the need to make Jesus Christ, the Way, the Truth and the Life, known "to all people of our time with the means of our time", as he liked to say. He was inspired by the Apostle Paul, whom he described as a "theologian and architect of the Church", remaining ever docile and faithful to the Magisterium of the Successor of Peter, a "beacon" of truth in a world that is so often devoid of sound spiritual references. "May there be a group of saints to use these means", this apostle of the new times was in the habit of repeating.

What a formidable heritage he left his religious family! May his spiritual sons and daughters keep intact the spirit of their origins, to respond adequately to the needs of evangelization in the contemporary world.

4. In a different time and context, Bl. Mark of Aviano shone with holiness as his soul burned with a longing for prayer, silence and adoration of God's mystery. This contemplative who journeyed along the highways of Europe was the centre of a wide-reaching spiritual renewal, thanks to his courageous preaching that was accompanied by numerous miracles. An unarmed prophet of divine mercy, he was impelled by circumstances to be actively committed to defending the freedom and unity of Christian Europe. Bl. Mark of Aviano reminds the European continent, opening up in these years to new prospects of cooperation, that its unity will be sounder if it is based on its common Christian roots.

5. All that God worked through Maria Christina Brando is astonishing. Her Eucharistic and expiatory spirituality is expressed in two lines, like "two branches that stem from the same trunk": love of God and love of neighbour. Her desire to take part in Christ's passion, as it were, "overflowed" into educational works, for the purpose of making people aware of their dignity and open to the Lord's merciful love.

6. Bl. Eugenia Ravasco was wholly concerned with spreading love for the Hearts of Christ and Mary. Contemplating these two Hearts, she was passionately devoted to serving her neighbour and joyfully devoted her whole life to young people and the poor. With foresight, she was able to open herself to the pressing needs of the mission, with special concern for those who had "fallen away" from the Church.

The words "doing good for love of the Heart of Jesus", and "burning with desire for the good of others, especially young people" neatly sum up the charism she bestowed on her institute.

7. Bl. Maria Domenica Mantovani followed the same path. This praiseworthy daughter of the region of Verona, a disciple of Bl. Giuseppe Nascimbeni, was inspired by the Holy Family of Nazareth to make herself "all things to all people", ever attentive to the needs of the "poor people". She was extraordinarily faithful, in all circmstances and to her last breath, to the will of God, by whom she felt loved and called. What a fine example of holiness for every believer!

8. Then, what can I say about Blessed Julia Salzano? In advance of her time, she was an apostle of the new evangelization in which she combined apostolic activity with prayer, offered ceaselessly, especially for the conversion of the "indifferent".

This new Blessed encourages us to persevere in faith and never to lose our confidence in God who does all things. Called to be the apostles of modern times, may believers also be inspired by Bl. Julia Salzano "to instil in many creatures the immense charity of Christ".

9. "Eternal is God's mercy" which shines in each one of the new Blesseds. Through them God has worked great marvels! Truly eternal, O Lord, is your mercy! You never abandon those who turn to you. With these new blesseds let us repeat to you with filial confidence:

"Jesus, I trust in you! Iezu, ufam Tobie!", the words of St Faustina Kowalska.

Help us, Mary, Mother of Mercy, to proclaim with our lives that "God's love endures for ever".

Now and forever. Amen! Alleluia!

© Copyright 2003 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030427_beatification.html

PAPAL MASS FOR THE CANONIZATION OF NEW SAINTS:






HOMILY OF HIS HOLINESS BENEDICT XVI

St. Peter's Square

Sunday, 17 October 2010

Dear Brothers and Sisters,

The celebration of holiness is renewed today in St Peter's Square. I joyfully address my cordial welcome to you who have come from even very far away to take part in it. I offer a special greeting to the Cardinals, to the Bishops and to the Superiors General of the Institutes founded by the new Saints, as well as to the Official Delegations and to all the Civil Authorities. Let us seek together to understand what the Lord tells us in the Sacred Scriptures proclaimed just now. This Sunday's Liturgy offers us a fundamental teaching: the need to pray always, without tiring. At times we grow weary of praying, we have the impression that prayer is not so useful for life, that it is not very effective. We are therefore tempted to throw ourselves into activity, to use all the human means for attaining our goals and we do not turn to God. Jesus himself says that it is necessary to pray always, and does so in a specific parable (cf. Lk 18: 1-8).

This parable speaks to us of a judge who does not fear God and is no respecter of persons: a judge without a positive outlook, who only seeks his own interests. He neither fears God's judgement nor respects his neighbour. The other figure is a widow, a person in a situation of weakness. In the Bible, the widow and the orphan are the neediest categories, because they are defenceless and without means. The widow goes to the judge and asks him for justice. Her possibilities of being heard are almost none, because the judge despises her and she can bring no pressure to bear on him. She cannot even appeal to religious principles because the judge does not fear God. Therefore this widow seems without any recourse. But she insists, she asks tirelessly, importuning him, and in the end she succeeds in obtaining a result from the judge. At this point Jesus makes a reflection, using the argument a fortiori: if a dishonest judge ends by letting himself be convinced by a widow's plea, how much more will God, who is good, answer those who pray to him. God in fact is generosity in person, he is merciful and is therefore always disposed to listen to prayers. Therefore we must never despair but always persist in prayer.

The conclusion of the Gospel passage speaks of faith: "When the Son of Man comes, will he find faith on earth?" (Lk 18: 8). It is a question that intends to elicit an increase of faith on our part. Indeed it is clear that prayer must be an expression of faith, otherwise it is not true prayer. If one does not believe in God's goodness, one cannot pray in a truly appropriate manner.

Faith is essential as the basis of a prayerful attitude. It was so for the six new Saints who are held up today for the veneration of the universal Church: Stanisław Sołtys, André Bessette, Cándida María de Jesús Cipitria y Barriola, Mary of the Cross MacKillop, Giulia Salzano and Battista Camilla Varano.

St Stanisław Kazimierczyk, a religious of the 15th century, can also be an example and an intercessor for us. His whole life was bound to the Eucharist, first of all in the Church of Corpus Domini in Kazimierz, known today as Krakow, where, beside his mother and father, he learned faith and piety. Here he made his religious vows with the Canons Regular; here he worked as a priest and educator, attentive to the care of the needy. However, he was linked in a special way to the Eucharist through his ardent love for Christ present under the species of the Bread and the Wine; by living the mystery of his death and Resurrection, which is fulfilled in an unbloody way in the Holy Mass; by the practice of love for neighbour, of which Communion is a source and a sign.

Bro. André Bessette, a native of Quebec in Canada, and a religious of the Congregation of the Holy Cross, experienced suffering and poverty at a very early age. They led him to have recourse to God through prayer and an intense inner life. As porter of the College of Notre Dame in Montreal, he demonstrated boundless charity and strove to relieve the distress of those who came to confide in him. With very little education, he had nevertheless understood where the essential of his faith was situated. For him, believing meant submitting freely and through love to the divine will. Wholly inhabited by the mystery of Jesus, he lived the beatitude of pure of heart, that of personal rectitude. It is thanks to this simplicity that he enabled many people to see God. He had built the Oratory of St Joseph of Mount Royal, whose faithful custodian he remained until his death in 1937. He was the witness of innumerable cures and conversions. "Do not seek to have your trials removed", he said, "ask rather for the grace to bear them well". For him, everything spoke of God and of God's presence. May we, in his footsteps, seek God with simplicity in order to discover him ever present in the heart of our life! May the example of Bro. André inspire Canadian Christian life!

When the Son of man comes to do justice to the chosen ones, will he find this faith on earth? (cf. Lk 18: 8). Today, contemplating figures such as Mother Cándida María de Jesús Cipitria y Barriola, we can say "yes" with relief and firmness. That girl of simple origins on whose heart God had set his seal and whom he brought very soon, with the guidance of her Jesuit spiritual directors, to make the firm decision to live "for God alone". She faithfully kept to her decision as she herself recalled when she was about to die. She lived for God and for what he most desires: to reach everyone, to bring everyone the hope that does not disappoint, especially to those who need it most. "Where there is no room for the poor, there is no room for me either" the new Saint said, and with limited means she imbued the other Sisters with the desire to follow Jesus and to dedicate themselves to the education and advancement of women. So it was that the Hijas de Jesús [Daughters of Jesus] came into being; today they have in their Foundress a very lofty model of life to imitate and an exciting mission to carry on Mother Cándida's apostolate with her spirit and aspirations, in many countries.

"Remember who your teachers were from these you can learn the wisdom that leads to salvation through faith in Christ Jesus". For many years countless young people throughout Australia have been blessed with teachers who were inspired by the courageous and saintly example of zeal, perseverance and prayer of Mother Mary MacKillop. She dedicated herself as a young woman to the education of the poor in the difficult and demanding terrain of rural Australia, inspiring other women to join her in the first women's community of religious sisters of that country. She attended to the needs of each young person entrusted to her, without regard for station or wealth, providing both intellectual and spiritual formation. Despite many challenges, her prayers to St Joseph and her unflagging devotion to the Sacred Heart of Jesus, to whom she dedicated her new congregation, gave this holy woman the graces needed to remain faithful to God and to the Church. Through her intercession, may her followers today continue to serve God and the Church with faith and humility!

In the second half of the 19th century, in Campania, in the south of Italy, the Lord called a young elementary teacher, Giulia Salzano, and made her an apostle of Christian education, Foundress of the Congregation of the Catechist Sisters of the Sacred Heart. Mother Gulia understood well the importance of catechesis in the Church and, combining pedagogical training with spiritual fervour, dedicated herself with generosity and intelligence, contributing to the formation of people of every age and social class. She would repeat to the Sisters that she wished to catechize to the very last hour of her life, showing with her whole self that if "God created us to know him, love him and serve him in this life", it is necessary to put nothing before this task. May the example and intercession of St Giulia Salzano sustain the Church in her perennial duty to proclaim Christ and to form authentic Christian consciences.

St Battista Camilla Varano, a Poor Clare nun of the 15th century, witnessed to the deep evangelical meaning of life, especially through persevering prayer. She entered the monastery in Urbino at the age of 23, fitting into that vast movement of the reform of Franciscan female spirituality which aimed to recover fully the charism of St Clare of Assisi. She promoted new monastic foundations in Camerino where she was several times elected Abbess, in Fermo and in San Severino. St Battista's life, totally immersed in divine depths, was a constant ascent on the way of perfection, with a heroic love of God and neighbour. She was marked by profound suffering and mystic consolation; in fact she had decided, as she herself writes, "to enter the most Sacred Heart of Jesus and to drown in the ocean of his most bitter suffering". In a period in which the Church was undergoing a period of moral laxity, she took with determination the road of penance and prayer, enlivened by an ardent desire for the renewal of the Mystical Body of Christ.

Dear brothers and sisters, let us thank the Lord for the gift of holiness that is resplendent in the Church and today shines out on the faces of these brothers and sisters of ours. Jesus also invites each one of us to follow him in order to inherit eternal life. Let us allow ourselves to be attracted by these luminous examples and to be guided by their teaching, so that our life may be a canticle of praise to God. May the Virgin Mary and the intercession of the six new Saints whom we joyfully venerate today obtain this for us. Amen.

© Copyright 2010 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/benedict-xvi/en/homilies/2010/documents/hf_ben-xvi_hom_20101017_canonizations.html

Giulia Salzano (1846-1929) 

Giulia Salzano nacque a Santa Maria Capua Vetere in provincia di Caserta, il 13 ottobre 1846 da Diego, capitano dei lancieri di Ferdinando II Re di Napoli, e da Adelaide Valentino.

Orfana di padre a quattro anni, fu affidata per la sua formazione alle Suore della Carità nel regio Orfanotrofio di San Nicola La Strada, ove stette fino all'età di quindici anni. Conseguito il diploma magistrale, ebbe l'incarico di insegnare nella scuola comunale di Casoria provincia di Napoli, ove si trasferì con la famiglia dall'ottobre 1865.

L'insegnamento fu coniugato con un notevole interesse per il catechismo e per l'educazione alla fede dei fanciulli, dei giovani e degli adulti, e coltivando la devozione alla Vergine Maria.

Unitamente alla Beata Caterina Volpicelli propagandò l'amore e il culto al Sacro Cuore, vivendo il motto: “Ad maiorem Cordis Iesu gloriam”.

Per la sua costante preoccupazione di far passare attraverso l'insegnamento e la testimonianza la dottrina e la vita di Gesù, nel 1905 fondò la Congregazione delle Suore Catechiste del Sacro Cuore.

Consumò la vita nel carisma della catechesi e affermava: “Io farò sempre il catechismo, finché avrò un fil di vita. E poi vi assicuro che sarei contentissima di morire facendo il catechismo”.

Allo stesso modo esortava le sue figlie: “La suora catechista deve sentirsi sempre pronta in tutte le ore per istruire i piccoli e gli ignoranti, non deve misurare i sacrifici che richiede tale ministero, anzi dovrebbe desiderare di morire sulla breccia, se così piacesse a Dio”.

Un altro Beato, Ludovico da Casoria, quasi in tono profetico le predisse: “Bada di non farti venire la tentazione di abbandonare i fanciulli della nostra cara Casoria, perché la volontà di Dio è che tu viva e muoia in mezzo ad essi”. E così fu. Morì il 17 maggio 1929.

“Donna Giulietta”, così chiamata dai cittadini di Casoria, lasciò viva fama di santità, tanto che il 29 gennaio 1937 fu iniziato il Processo di Canonizzazione. Il 25 gennaio 1994 fu consegnata la Positio, un voluminoso dossier sulla vita, le virtù e la fama di santità, presso la Congregazione delle Cause dei Santi e il 23 aprile 2002 Giovanni Paolo II ha disposto la pubblicazione del Decreto con il quale veniva riconosciuta l'eroicità delle virtù, attribuendo il titolo di Venerabile alla Serva di Dio.

Il 20 dicembre dello stesso anno ancora Giovanni Paolo II, ha firmato il Decreto con il quale viene riconosciuto il miracolo at‑tribuito all'intercessione di Giulia Salzano, dichiarandola “Beata”. Perciò per il suo carisma ella è designata come Donna Profeta della Nuova Evangelizzazione.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_salzano_it.html

Santa Giulia Salzano Vergine, fondatrice

17 maggio

Santa Maria Capua Vetere, Caserta, 13 ottobre 1846 – Casoria, Napoli, 17 maggio 1929

Giulia Salzano trascorse la sua vita dai diciannove anni in poi nella città di Casoria, in provincia di Napoli, dov’era stata destinata come maestra elementare. Non si limitò tuttavia all’insegnamento, ma s’impegnò anche nella diffusione del catechismo. Insieme ad alcune compagne diede vita alle Suore Catechiste del Sacro Cuore, col compito di far conoscere e amare Dio da tutti gli uomini. Morì a Casoria il 17 maggio 1929, a 83 anni. Beatificata a Roma il 27 aprile 2003, è stata canonizzata il 17 ottobre 2010. I suoi resti mortali sono venerati nella cripta sottostante la chiesa della Casa madre delle Suore Catechiste del Sacro Cuore a Casoria, in piazza Giovanni Pisa 20.

Martirologio Romano: A Casoria vicino a Napoli in Campania, beata Giulia Salzano, vergine, che fondò la Congregazione delle Suore Catechiste del Sacratissimo Cuore di Gesù per l’insegnamento della dottrina cristiana e la diffusione della devozione verso l’Eucaristia.

Nel 1800, dopo la prima soppressione degli ordini religiosi a opera di Napoleone e la seconda ad opera del Parlamento del nuovo Regno d’Italia, si ebbe una nuova fioritura degli stessi, oltre al sorgere di nuove congregazioni.

Tutta l’Italia ne trasse beneficio, soprattutto il Napoletano. Questa terra, che già aveva espresso il fenomeno delle “monache di casa” (consacrate che pregavano, soffrivano ed operavano nella propria casa e nel proprio rione), per tutto il secolo e l’inizio del successivo fu luogo di nascita o di apostolato, o di entrambi, di tante figure emergenti nel campo della Chiesa Cattolica. Erano uomini e donne che desideravano diffondere il Vangelo, prima con l’esempio della loro santa vita e poi con altri compagni, tramite l’insegnamento, l’assistenza, l’aiuto agli orfani, agli ammalati, ai poveri e a quanti altri, in quei tempi di sconvolgimenti politici e sociali, avessero avuto bisogno di un sostegno spirituale e corporale.

Molte delle loro fondazioni sono arrivate vive ed operanti fino a noi. Per limitarci solo alle donne, si possono citare la Serva di Dio Geltrude y Gomez de Arce, fondatrice delle Suore Benedettine di Santa Geltrude; la Beata Maria Maddalena Starace, fondatrice delle Suore Compassioniste Serve di Maria; Santa Caterina Volpicelli, fondatrice delle Ancelle del Sacro Cuore; la Venerabile Claudia Russo, fondatrice delle Povere Figlie della Visitazione; la Serva di Dio Maria Consiglia dello Spirito Santo, fondatrice delle Suore Serve di Maria Addolorata; Santa Maria Cristina Brando, fondatrice delle Suore Vittime Espiatrici di Gesù Sacramentato. A questo eletto, ma incompleto elenco, aggiungiamo santa Giulia Salzano, oggetto di questa scheda.

Nacque a Santa Maria Capua Vetere, in provincia di Caserta, il 13 ottobre 1846. Era la quarta dei sette figli di Diego Salzano, capitano dei lancieri nell’esercito borbonico di Ferdinando I, e di Adelaide Valentino, discendente di sant’Alfonso Maria de’ Liguori.

Rimasta orfana del padre, fu quindi affidata al Regio Orfanotrofio di San Nicola la Strada presso Caserta; ritornò in famiglia a quindici anni, dove completò gli studi, conseguendo il diploma di maestra.

Nell’ottobre 1865, diciannovenne, si trasferì a Casoria, allora un piccolo paese rurale, avendo ottenuto un incarico d’insegnante nella scuola comunale; nel contempo si preoccupò subito di insegnare ai piccoli scolari anche le verità della fede, raccogliendoli nel cortile della sua casa.

Su suggerimento dell’arcivescovo di Napoli, il cardinal Sisto Riario Sforza (Venerabile dal 2012), contattò Caterina Volpicelli, per diffondere a Casoria l’opera delle Ancelle del Sacro Cuore da lei fondata. Donna Giulietta, come veniva chiamata a Casoria, lasciò la scuola anticipatamente, a trentasei anni, perché cominciò a maturare l’ideale della vita religiosa a partire dal 1882. Fu guidata in questo cammino dal francescano padre Ludovico da Casoriae da altri sacerdoti: Giuseppe Piccirelli, Bonaventura Maresca e Giuseppe Muller.

Con grande spirito profetico, ma anche con tante sofferenze, raccolse intorno a sé nell’ottobre 1890 un gruppo di amiche, che costituirono il nucleo iniziale delle “Suore Catechiste del Sacro Cuore”, con lo scopo primario di far conoscere ed amare Dio da tutti, mediante la devozione al Sacro Cuore e alla Vergine Maria.

Il nuovo istituto incontrò varie difficoltà nell’ambito della diocesi di Napoli, perché si voleva far confluire Giulia e le amiche nelle Ancelle del Sacro Cuore della Volpicelli. Il successore del cardinal Sforza, il cardinal Giuseppe Prisco, intervenne per mantenere autonoma la nuova operae ne affidò la direzione in ordine di tempo a don Provitera, don Catalano e don Fabiani.

Il 21 novembre 1905, Giulia e sette compagne presero il velo. In breve tempo, a loro si aggiunsero altre giovani e così si aprirono altre case sempre nell’ambito napoletano. L’attività della congregazione, guidata con abnegazione totale da madre Giulia Salzano, era incentrata soprattutto sull’insegnamento catechistico e sulla devozione all’Eucaristia ed al Sacro Cuore. Certamente, in quei tempi così lontani, madre Giulia anticipò la spinta e l’importanza che oggi la Chiesa ha dato alla catechesi, cioè a tutti i livelli e a ogni ceto sociale. Ogni giorno della settimana era impegnata nei vari incontri: quando qualche suora, vedendola affaticata e stanca, cercava di distoglierla, lei reagiva dicendo a tutte le suore che come Catechiste dovevano desiderare di morire sulla breccia, cioè facendo catechismo fino all’ultima ora.

Nel 1916 furono completate le Regole dell’Istituto e inviate alla competente Congregazione romana. Le Suore Catechiste del Sacro Cuore ottennero il decreto di erezione diocesana dal cardinal Prisco il 12 agosto 1920; le Costituzioni furono approvate da Roma il 4 febbraio 1922 e il riconoscimento pontificio giunse il 19 marzo 1960.

Madre Giulia Salzano continuò il suo apostolato, dispensando consigli a quanti aprivano il loro cuore alla sua accogliente comprensione: per tutti, giovani, soldati, mamme, aveva parole di conforto ed incoraggiamento.

A 83 anni, poco prima di concludere il suo cammino terreno, esaminò circa 100 bambini, preparati per la Prima Comunione, fedele fino all’ultimo al suo motto: «Farò catechismo finché avrò un fil di vita».

Madre Giulia morì a Casoria il 17 maggio 1929. La sua Congregazione si è diffusa, non solo in diverse città italiane, ma anche in altri Stati (Canada, Brasile, Filippine, Perù e India), per viverel’evangelizzazione e la promozione umana.

Il 4 aprile 1974 si ebbe il decreto d’introduzione della Causa di beatificazione, che è proseguita in questi anni, nelle sue varie tappe, sempre positivamente. Il 27 aprile 2003 san Giovanni Paolo II l’ha beatificata in piazza San Pietro a Roma. La canonizzazione è invece avvenuta il 17 ottobre 2010 a Roma, da parte di papa Benedetto XVI.

Nel giro di pochi anni, quindi, la città di Casoria ha maturato il primato di avere tre personaggi illustri elevati al massimo onore degli altari: santa Giulia Salzano e i già citati padre Ludovico da Casoria (canonizzato nel 2014) e madre Maria Cristina Brando, che con la prima era stata beatificata (è stata dichiarata Santa nel 2015).

Autore: Antonio Borrelli

“Farò sempre catechismo, finchè avrò un fil di vita”, si era data come scopo di vita, e aveva anche detto di essere “contentissima di morire facendo catechismo”. E se questo non le accadde, certamente tutta la sua vita si consumò nella catechesi a tutti i livelli, ad ogni ceto sociale e ad ogni fascia di età. Giulia Salzano nasce a Santa Maria Capua Vetere (Caserta) nel 1846, in una famiglia agiata che di colpo si trova in difficoltà con la morte del papà, ufficiale dell’esercito borbonico. Giulia finisce in orfanotrofio perché mamma non sa come mantenere la famiglia, e vi resta fino a 15 anni. Comincia a lavorare per far quadrare il bilancio familiare, ma continua anche a studiare perché vuole diventare maestra. Con il diploma in tasca raggiunge la sua prima scuola a Casoria, in provincia di Napoli, e con lei si trasferisce tutta la famiglia. Ma a Casoria Giulia non si limita ad essere una brava maestra: trova il tempo per visitare i malati e aiutare i poveri, ma soprattutto comincia a preparare i bambini alla prima comunione. “Donna Giulietta”, come tutti la chiamano in segno di deferenza, è stata folgorata dalla definizione del catechismo “Dio ci ha creati per conoscerlo, amarlo e servirlo in questa vita” ed è amareggiata nel constatare che troppi non arrivano a conoscere Dio per mancanza di istruzione religiosa. Di qui la decisione di aprire la sua casa non solo ai suoi alunni ma anche a tutti i bambini della zona, di organizzare corsi di catechesi per le giovani, le mamme e gli operai, di guidare i fedeli nella preghiera. Apre un laboratorio per la confezione di arredi per le Chiese povere, promuove la devozione al Sacro Cuore, diffonde la recita del rosario e la pratica del mese di maggio che predica personalmente nella chiesa del Carmine., dove la gente accorre per ascoltare “donna Giulietta”. Alla soglia dei 50 anni sente che è necessario dare continuità alla sua opera di catechesi. Raccoglie intorno a sé alcune ex allieve e altre giovani che si lasciano attrarre dal suo carisma e dal suo ascendente e insieme a loro fonda nel 1894 l’Opera Catechistica, che dieci anni dopo assume la fisionomia di congregazione religiosa con la nascita delle Suore catechiste del Sacro Cuore. Le istruisce e le prepara al ministero ripetendo loro: “la suora catechista deve sentirsi sempre pronta in tutte le ore per istruire i piccoli e gli ignoranti; non deve misurare i sacrifici che richiede tale ministero; dovrebbe desiderare di morire sulla breccia, se così piacesse a Dio”. Le precede con l’esempio dedicandosi completamente alla catechesi, nonostante gli impegni che deve assolvere alla guida dell’Istituto. Il 16 maggio 1929, all’età di 83 anni, esamina più di 100 bambini che devono essere ammessi alla Prima Comunione e all’alba del mattino dopo muore serenamente, fedele fino in fondo al suo proposito di “fare catechismo finchè avrò un fil di vita”. Giovanni Paolo II° la proclama beata il 23 aprile 2003 indicandola come Donna Profeta della Nuova Evangelizzazione, unica figura di fondatrice ad esprimere il carisma della catechesi.

E' stata canonizzata a Roma da papa Benedetto XVI il 17 ottobre 2010.

Autore: Gianpiero Pettiti

SOURCE : http://santiebeati.it/dettaglio/91400

CAPPELLA PAPALE PER LA BEATIFICAZIONE DI SEI SERVI DI DIO

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

II Domenica di Pasqua, 27 aprile 2003

1. "Celebrate il Signore perché è buono, perché eterna è la sua misericordia" (Sal 117,1). Così canta la Chiesa oggi, in questa seconda domenica di Pasqua, Domenica della Divina Misericordia. Nel Mistero pasquale si rivela appieno il consolante disegno salvifico dell'amore misericordioso di Dio, del quale sono testimoni privilegiati i Santi e i Beati del Paradiso.

Per una provvidenziale coincidenza, ho la gioia di elevare agli onori degli altari sei nuovi Beati proprio in questa Domenica in cui celebriamo la "Divina misericordia". In ciascuno di essi, in maniera diversa, si è manifestata la tenera e sorprendente misericordia del Signore: Giacomo Alberione, presbitero, fondatore della Famiglia Paolina; Marco d'Aviano, presbitero, dell'Ordine dei Frati Minori Cappuccini; Maria Cristina Brando, vergine, fondatrice della Congregazione delle Suore Vittime Espiatrici di Gesù Sacramentato; Eugenia Ravasco, vergine, fondatrice della Congregazione delle Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e di Maria; Maria Domenica Mantovani, vergine, cofondatrice dell'Istituto Piccole Suore della Sacra Famiglia; Giulia Salzano, vergine, fondatrice della Congregazione delle Suore Catechiste del Sacro Cuore.

2. "Questi (segni) sono stati scritti... perché, credendo, abbiate la vita nel suo nome" (Gv 20,31). La Buona Novella è un messaggio universale destinato agli uomini di tutti i tempi. Esso è diretto personalmente a ciascuno e chiede di essere tradotto in vita vissuta. Quando i cristiani diventano "vangeli viventi", si trasformano in "segni" eloquenti della misericordia del Signore e la loro testimonianza raggiunge più facilmente il cuore delle persone. Quali docili strumenti nelle mani della Provvidenza divina, incidono profondamente nella storia. Così è avvenuto per questi sei nuovi Beati, che provengono dalla cara Italia, terra feconda di santi.

3. Il beato Giacomo Alberione intuì la necessità di far conoscere Gesù Cristo, Via Verità e Vita, "agli uomini del nostro tempo con i mezzi del nostro tempo" - come amava dire - , e si ispirò all'apostolo Paolo, che definiva "teologo e architetto della Chiesa", rimanendo sempre docile e fedele al Magistero del Successore di Pietro, "faro" di verità in un mondo spesso privo di saldi riferimenti ideali. "Ad usare questi mezzi ci sia un gruppo di santi", soleva ripetere questo apostolo dei tempi nuovi.

Quale formidabile eredità egli lascia alla sua Famiglia religiosa! Possano i suoi figli e le sue figlie spirituali mantenere inalterato lo spirito delle origini, per corrispondere in modo adeguato alle esigenze dell’evangelizzazione nel mondo di oggi.

4. In un'epoca e in un contesto diversi rifulse per santità il beato Marco d'Aviano, nel cui animo ardeva il desiderio di preghiera, di silenzio e di adorazione del mistero di Dio. Questo contemplativo itinerante per le strade dell'Europa fu al centro di un vasto rinnovamento spirituale grazie ad una coraggiosa predicazione accompagnata da numerosi prodigi. Profeta disarmato della misericordia divina, fu spinto dalle circostanze ad impegnarsi attivamente per difendere la libertà e l'unità dell'Europa cristiana. Al continente europeo, che si apre in questi anni a nuove prospettive di cooperazione, il beato Marco d'Aviano ricorda che la sua unità sarà più salda se basata sulle comuni radici cristiane.

5. Sorprendente è quanto Iddio ha compiuto attraverso Maria Cristina Brando. La sua è una spiritualità eucaristica ed espiatrice, che si articola in due linee come "due rami che partono dallo stesso tronco": l'amore di Dio e quello del prossimo. Il desiderio di prendere parte alla passione di Cristo viene come "travasato" nelle opere educative, finalizzate a rendere le persone consapevoli della loro dignità e ad aprirsi all'amore misericordioso del Signore.

6. Protesa interamente a diffondere l'amore ai Cuori di Cristo e di Maria fu la beata Eugenia Ravasco. Contemplando questi due Cuori, Ella si appassionò al servizio del prossimo e consumò la vita con letizia per i giovani e i poveri. Seppe aprirsi con lungimiranza alle urgenze missionarie, con una speciale sollecitudine per i "lontani" dalla Chiesa.

L'espressione: "fare il bene per amore del Cuore di Gesù" e "bruciare del desiderio del bene degli altri, specialmente della gioventù", ben sintetizza il suo carisma, che ha consegnato al suo Istituto.

7. Sulla medesima scia si colloca la beata Maria Domenica Mantovani. Questa degna figlia della terra veronese, discepola del beato Giuseppe Nascimbeni, si ispirò alla santa Famiglia di Nazaret per farsi "tutta a tutti", sempre attenta alle necessità del "povero popolo". Straordinario fu il suo modo di essere fedele in ogni circostanza sino all'ultimo respiro alla volontà di Dio, dal quale si sentiva amata e chiamata. Che bell'esempio di santità per ogni credente!

8. Che dire, poi, della beata Giulia Salzano? Precorrendo i tempi, fu un’apostola della nuova evangelizzazione, nella quale unì l'azione apostolica alla preghiera, offerta senza sosta specialmente per la conversione delle persone "indifferenti".

Questa nuova Beata ci incoraggia a perseverare nella fede e a non perdere mai la fiducia in Dio, che tutto opera. Chiamati ad essere gli apostoli dei tempi moderni, possano i credenti ispirarsi anche alla beata Giulia Salzano "per infondere in tante creature la carità immensa di Cristo".

9. "Eterna è la misericordia di Dio!", che risplende in ciascuno dei nuovi Beati. Attraverso di loro Iddio ha realizzato grandi meraviglie! Davvero eterna, o Signore, è la tua misericordia! Tu non abbandoni chi a Te ricorre. Insieme a questi nuovi Beati con filiale fiducia ti ripetiamo: Gesù, confido in Te!

Aiutaci, Maria, Madre della Misericordia, a proclamare con la nostra esistenza che "eterna è la misericordia di Dio". Ora e sempre. Amen! Alleluia!

© Copyright 2003 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030427_beatification.html






OMELIA DEL SANTO PADRE BENEDETTO XVI

Piazza San Pietro

Domenica, 17 ottobre 2010

Cari fratelli e sorelle!

Si rinnova oggi in Piazza San Pietro la festa della santità. Con gioia rivolgo il mio cordiale benvenuto a voi che siete giunti, anche da molto lontano, per prendervi parte. Un particolare saluto ai Cardinali, ai Vescovi e ai Superiori Generali degli Istituti fondati dai nuovi Santi, come pure alle Delegazioni ufficiali e a tutte le Autorità civili. Insieme cerchiamo di accogliere quanto il Signore ci dice nelle sacre Scritture poc’anzi proclamate. La liturgia di questa domenica ci offre un insegnamento fondamentale: la necessità di pregare sempre, senza stancarsi. Talvolta noi ci stanchiamo di pregare, abbiamo l’impressione che la preghiera non sia tanto utile per la vita, che sia poco efficace. Perciò siamo tentati di dedicarci all’attività, di impiegare tutti i mezzi umani per raggiungere i nostri scopi, e non ricorriamo a Dio. Gesù invece afferma che bisogna pregare sempre, e lo fa mediante una specifica parabola (cfr Lc 18,1-8).

Questa parla di un giudice che non teme Dio e non ha riguardo per nessuno, un giudice che non ha atteggiamento positivo, ma cerca solo il proprio interesse. Non ha timore del giudizio di Dio e non ha rispetto per il prossimo. L’altro personaggio è una vedova, una persona in una situazione di debolezza. Nella Bibbia, la vedova e l’orfano sono le categorie più bisognose, perché indifese e senza mezzi. La vedova va dal giudice e gli chiede giustizia. Le sue possibilità di essere ascoltata sono quasi nulle, perché il giudice la disprezza ed ella non può fare nessuna pressione su di lui. Non può nemmeno appellarsi a principi religiosi, poiché il giudice non teme Dio. Perciò questa vedova sembra priva di ogni possibilità. Ma lei insiste, chiede senza stancarsi, è importuna, e così alla fine riesce ad ottenere dal giudice il risultato. A questo punto Gesù fa una riflessione, usando l’argomento a fortiori: se un giudice disonesto alla fine si lascia convincere dalla preghiera di una vedova, quanto più Dio, che è buono, esaudirà chi lo prega. Dio infatti è la generosità in persona, è misericordioso, e quindi è sempre disposto ad ascoltare le preghiere. Pertanto, non dobbiamo mai disperare, ma insistere sempre nella preghiera.

La conclusione del brano evangelico parla della fede: «Il Figlio dell’uomo, quando verrà, troverà la fede sulla terra?» (Lc 18,8). E’ una domanda che vuole suscitare un aumento di fede da parte nostra. E’ chiaro infatti che la preghiera dev’essere espressione di fede, altrimenti non è vera preghiera. Se uno non crede nella bontà di Dio, non può pregare in modo veramente adeguato. La fede è essenziale come base dell’atteggiamento della preghiera. E’ quanto hanno fatto i sei nuovi Santi che oggi vengono proposti alla venerazione della Chiesa universale: Stanisław Sołtys, André Bessette, Cándida María de Jesús Cipitria y Barriola, Mary of the Cross MacKillop, Giulia Salzano e Battista Camilla Varano.

Święty Stanisław Kazimierczyk, zakonnik z XV wieku, i dla nas może być przykładem i orędownikiem. Całe Jego życie było związane z Eucharystią. Najpierw przez kościół Bożego Ciała na Kazimierzu w dzisiejszym Krakowie, gdzie u boku matki i ojca uczył się wiary i pobożności; gdzie złożył śluby zakonne u Kanoników Regularnych; gdzie pracował jako kapłan, wychowawca, opiekun potrzebujących. Przede wszystkim jednak był związany z Eucharystią przez żarliwą miłość do Chrystusa obecnego pod postaciami chleba i wina; przez przeżywanie tajemnicy Jego śmierci i zmartwychwstania, która w sposób bezkrwawy dokonuje się we Mszy św.; przez praktykę miłości bliźniego, której źródłem i znakiem jest Komunia.

[Traduzione: San Stanisław Kazimierczyk, religioso del XV secolo, può essere anche per noi esempio e intercessore. Tutta la sua vita era legata all’Eucaristia. Anzitutto nella chiesa del Corpus Domini in Kazimierz, nell’odierna Cracovia, dove, accanto alla madre e al padre, imparò la fede e la pietà; dove emise i voti religiosi presso i Canonici Regolari; dove lavorò come sacerdote, educatore, attento alla cura dei bisognosi. In modo particolare, però, era legato all’Eucaristia attraverso l’ardente amore per Cristo presente sotto le specie del pane e del vino; vivendo il mistero della morte e della risurrezione, che in modo incruento si compie nella Santa Messa; attraverso la pratica dell’amore al prossimo, del quale fonte e segno è la Comunione.]

Frère André Bessette, originaire du Québec, au Canada, et religieux de la Congrégation de la Sainte-Croix, connut très tôt la souffrance et la pauvreté. Elles l’ont conduit à recourir à Dieu par la prière et une vie intérieure intense. Portier du collège Notre Dame à Montréal, il manifesta une charité sans bornes et s’efforça de soulager les détresses de ceux qui venaient se confier à lui. Très peu instruit, il a pourtant compris où se situait l’essentiel de sa foi. Pour lui, croire signifie se soumettre librement et par amour à la volonté divine. Tout habité par le mystère de Jésus, il a vécu la béatitude des cœurs purs, celle de la rectitude personnelle. C’est grâce à cette simplicité qu’il a permis à beaucoup de voir Dieu. Il fit construire l’Oratoire Saint Joseph du Mont Royal dont il demeura le gardien fidèle jusqu’à sa mort en 1937. Il y fut le témoin d’innombrables guérisons et conversions. «Ne cherchez pas à vous faire enlever les épreuves» disait-il, «demandez plutôt la grâce de bien les supporter». Pour lui, tout parlait de Dieu et de sa présence. Puissions-nous, à sa suite, rechercher Dieu avec simplicité pour le découvrir toujours présent au cœur de notre vie! Puisse l’exemple du Frère André inspirer la vie chrétienne canadienne!

Cuando el Hijo del Hombre vendrá para hacer justicia a los elegidos, ¿encontrará esta fe en la tierra? (cf. Lc 18,18). Hoy podemos decir que sí, con alivio y firmeza, al contemplar figuras como la Madre Cándida María de Jesús Cipitria y Barriola. Aquella muchacha de origen sencillo, con un corazón en el que Dios puso su sello y que la llevaría muy pronto, con la guía de sus directores espirituales jesuitas, a tomar la firme resolución de vivir «sólo para Dios». Decisión mantenida fielmente, como ella misma recuerda cuando estaba a punto de morir. Vivió para Dios y para lo que Él más quiere: llegar a todos, llevarles a todos la esperanza que no vacila, y especialmente a quienes más lo necesitan. «Donde no hay lugar para los pobres, tampoco lo hay para mí», decía la nueva Santa, que con escasos medios contagió a otras Hermanas para seguir a Jesús y dedicarse a la educación y promoción de la mujer. Nacieron así las Hijas de Jesús, que hoy tienen en su Fundadora un modelo de vida muy alto que imitar, y una misión apasionante que proseguir en los numerosos países donde ha llegado el espíritu y los anhelos de apostolado de la Madre Cándida.

“Remember who your teachers were – from these you can learn the wisdom that leads to salvation through faith in Christ Jesus.” For many years countless young people throughout Australia have been blessed with teachers who were inspired by the courageous and saintly example of zeal, perseverance and prayer of Mother Mary McKillop. She dedicated herself as a young woman to the education of the poor in the difficult and demanding terrain of rural Australia, inspiring other women to join her in the first women’s community of religious sisters of that country. She attended to the needs of each young person entrusted to her, without regard for station or wealth, providing both intellectual and spiritual formation. Despite many challenges, her prayers to Saint Joseph and her unflagging devotion to the Sacred Heart of Jesus, to whom she dedicated her new congregation, gave this holy woman the graces needed to remain faithful to God and to the Church. Through her intercession, may her followers today continue to serve God and the Church with faith and humility!

Nella seconda metà del secolo XIX, in Campania, nel sud dell’Italia, il Signore chiamò una giovane maestra elementare, Giulia Salzano, e ne fece un’apostola dell’educazione cristiana, fondatrice della Congregazione delle Suore Catechiste del Sacro Cuore di Gesù. Madre Giulia comprese bene l’importanza della catechesi nella Chiesa, e, unendo la preparazione pedagogica al fervore spirituale, si dedicò ad essa con generosità e intelligenza, contribuendo alla formazione di persone di ogni età e ceto sociale. Ripeteva alle sue consorelle che desiderava fare catechismo fino all’ultima ora della sua vita, dimostrando con tutta se stessa che se “Dio ci ha creati per conoscerLo, amarLo e servirLo in questa vita”, nulla bisognava anteporre a questo compito. L’esempio e l’intercessione di santa Giulia Salzano sostengano la Chiesa nel suo perenne compito di annunciare Cristo e di formare autentiche coscienze cristiane.

Santa Battista Camilla Varano, monaca clarissa del XV secolo, testimoniò fino in fondo il senso evangelico della vita, specialmente perseverando nella preghiera. Entrata a 23 anni nel monastero di Urbino, si inserì da protagonista in quel vasto movimento di riforma della spiritualità femminile francescana che intendeva recuperare pienamente il carisma di santa Chiara d’Assisi. Promosse nuove fondazioni monastiche a Camerino, dove più volte fu eletta abbadessa, a Fermo e a San Severino. La vita di santa Battista, totalmente immersa nelle profondità divine, fu un’ascesa costante nella via della perfezione, con un eroico amore verso Dio e il prossimo. Fu segnata da grandi sofferenze e mistiche consolazioni; aveva deciso infatti, come scrive lei stessa, di “entrare nel Sacratissimo Cuore di Gesù e di annegare nell’oceano delle sue acerbissime sofferenze”. In un tempo in cui la Chiesa pativa un rilassamento dei costumi, ella percorse con decisione la strada della penitenza e della preghiera, animata dall’ardente desiderio di rinnovamento del Corpo mistico di Cristo.

Cari fratelli e sorelle, rendiamo grazie al Signore per il dono della santità, che risplende nella Chiesa e oggi traspare sul volto di questi nostri fratelli e sorelle. Gesù invita anche ciascuno di noi a seguirlo per avere in eredità la vita eterna. Lasciamoci attrarre da questi esempi luminosi, lasciamoci guidare dai loro insegnamenti, perché la nostra esistenza sia un cantico di lode a Dio. Ci ottengano questa grazia la Vergine Maria e l’intercessione dei sei nuovi Santi che oggi con gioia veneriamo. Amen.

© Copyright 2010 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/benedict-xvi/it/homilies/2010/documents/hf_ben-xvi_hom_20101017_canonizations.html

Voir aussi : http://www.catechistesacrocuore.org/eng/chisiamo.html