samedi 2 mai 2020

JOSÉ MARÍA RUBIO Y PERALTA, prêtre jésuite et fondateur



Saint Joseph-Marie Rubio Peralta

Jésuite (+1929)

"Formé à l'école des Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola, ayant une profonde vie spirituelle nourrie par l'amour de l'Eucharistie et la dévotion pour le Cœur de Jésus, il se consacra à réconcilier les pénitents, à prêcher l'Évangile sous une forme simple, et à l'attention pastorale et sociale dans les quartiers les plus pauvres de Madrid. Il s'engagea au service de la formation des laïcs, pour qu'ils se comportent en chrétiens au sein de leur famille, dans leur profession et dans la société."

"Saint José María Rubio vécut son sacerdoce tout d'abord comme prêtre diocésain puis comme jésuite, avec un don total de soi à l'apostolat de la Parole et des Sacrements, consacrant de nombreuses heures au confessionnal et dirigeant un très grand nombre de cours d'exercices spirituels, durant lesquels il forma de nombreux chrétiens qui devaient par la suite mourir en martyrs pendant la persécution religieuse en Espagne. 'Faire ce que Dieu veut et vouloir ce que Dieu fait', était sa devise."

Béatifié le 6 octobre 1985, il a été canonisé en Espagne le 4 mai 2003 - Homélie du Pape Jean-Paul II
José María Rubio y Peralta (1864-1929) biographie

A lire aussi sur le site de la province de France des Jésuites - Jose Maria Rubio.

À Aranjuez en Nouvelle Castille, l'an 1929, saint Joseph-Marie Rubio Peralta, prêtre de la Compagnie de Jésus. Après avoir été curé de paroisse, il fut un prédicateur réputé et un confesseur recherché, en même temps qu'un apôtre engagé socialement dans les faubourgs pauvres de Madrid.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11658/Saint-Joseph-Marie-Rubio-Peralta.html


JOSÉ MARÍA RUBIO PERALTA (1864-1929)

José María Rubio Peralta est né à Dalías (Almería) le 2 juillet 1864 au sein d'une famille très nombreuse. Il fréquenta le séminaire de Grenade et de Madrid, où il fut ordonné prêtre en 1887. Il exerça son ministère sacerdotal dans les paroisses de Chinchón et Estremera. Il fut professeur de séminaire, notaire de la Curie et chanoine des Moniales de Saint-Bernard. 

En 1906, il entra dans la Compagnie de Jésus et exerça son ministère pastoral à Madrid, où il demeura jusqu'à sa mort, à Aranjuez le 2 mai 1929. 

Formé à l'école des Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola, ayant une profonde vie spirituelle nourrie par l'amour de l'Eucharistie et la dévotion pour le Coeur de Jésus, il se consacra à réconcilier les pénitents, à prêcher l'Evangile sous une forme simple, et à l'attention pastorale et sociale dans les quartiers les plus pauvres de Madrid. Il s'engagea au service de la formation des laïcs, pour qu'ils se comportent en chrétiens au sein de leur famille, dans leur profession et dans la société. Il promut l'oeuvre des "Marías de los Sagrarios" (Marie des Tabernacles). 

Dès cette époque on l'appelait déjà "l'apôtre de Madrid". 

Il fut béatifié par Jean-Paul II le 6 octobre 1985.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030504_rubio-peralta_fr.html

VOYAGE APOSTOLIQUE

DE SA SAINTETÉ JEAN-PAUL II

EN ESPAGNE

MESSE AVEC CANONISATION

HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II

Plaza de Colón, Madrid

III Dimanche de Pâques, 4 mai 2003


1. "Ainsi était-il écrit que le Christ... ressusciterait d'entre les morts... De cela vous êtes témoins" (cf. Lc 24, 46-48), dit Jésus à ses Apôtres dans le passage de l'Évangile qui vient d'être proclamé. Mission difficile et exigeante, confiée à des hommes qui n'osent pas encore se montrer en public par peur d'être reconnus comme des disciples du Nazaréen. Mais malgré tout, la première lecture nous a présenté Pierre qui, une fois qu'il a reçu l'Esprit Saint lors de la Pentecôte, a le courage de proclamer devant le peuple la résurrection de Jésus et d'exhorter au repentir et à la conversion.

Depuis lors l'Eglise, par la force de l'Esprit Saint, continue de proclamer cette annonce extraordinaire à tous les hommes de tous les temps. Et le Successeur de Pierre, pèlerin en terre espagnole, vous le répète:  Espagne, fidèle à un passé de courageuse évangélisation, sois encore aujourd'hui le témoin de Jésus-Christ ressuscité!

2. Je salue avec affection tout le Peuple de Dieu venu des différentes régions du pays et réuni ici pour participer à cette célébration solennelle. Je présente mes salutations respectueuses et déférentes à Leurs Majestés le roi et la reine d'Espagne et à la Famille royale. Je remercie cordialement pour ses nobles paroles le Cardinal Antonio María Rouco Varela, Archevêque de Madrid. Je salue les Cardinaux et les évêques espagnols, les prêtres et les personnes consacrées; je salue également avec affection les membres des Instituts liés aux nouveaux saints.

Je remercie de manière particulière de leur présence ici, le Président du gouvernement et les Présidents des Communautés autonomes, ainsi que les autorités civiles, qui ont offert une collaboration efficace à la réalisation des différentes étapes de cette visite.

3. Les nouveaux saints se présentent aujourd'hui devant nous comme de vrais disciples du Seigneur et des témoins de sa Résurrection.

Saint Pedro Poveda, comprenant l'importance de la fonction sociale de l'éducation, mena à bien une grande tâche humanitaire et éducative parmi les laissés-pour-compte et les personnes en difficulté. Il fut un maître de prière, un pédagogue de la vie chrétienne et des relations entre la foi et la science, convaincu que les chrétiens devaient proposer des valeurs et s'engager concrètement à la construction d'un monde plus juste et plus solidaire. Il conclut son existence en la couronnant par le martyre.

Saint José María Rubio vécut son sacerdoce tout d'abord comme prêtre diocésain puis comme jésuite, avec un don total de soi à l'apostolat de la Parole et des Sacrements, consacrant de nombreuses heures au confessionnal et dirigeant un très grand nombre de cours d'exercices spirituels, durant lesquels il forma de nombreux chrétiens qui devaient par la suite mourir en martyrs pendant la persécution religieuse en Espagne. "Faire ce que Dieu veut et vouloir ce que Dieu fait", était sa devise.

4. Sainte Genoveva Torres fut un instrument de la tendresse de Dieu à l'égard des personnes seules et à la recherche d'amour, de réconfort et de soin du corps et de l'esprit. Le trait caractéristique qui donnait son élan à sa spiritualité était l'adoration réparatrice de l'Eucharistie, le fondement à partir duquel elle accomplit un apostolat plein d'humilité et de simplicité, d'abnégation et de charité.

Le même amour et la même sensibilité envers les pauvres amena Sainte Angela de la Cruz à fonder sa "Compagnie de la Croix", avec une dimension caritative et sociale en faveur des plus démunis, et qui eut un très fort impact sur l'Eglise et sur la société sévillane de son époque. Elle se distinguait par son naturel et sa simplicité, en recherchant la sainteté avec un esprit de mortification, au service de Dieu à travers ses frères.

Sainte Maravillas de Jesús vécut animée par une foi héroïque, formée à travers une vocation austère, plaçant Dieu au centre de son existence. Une fois surmontées les tristes circonstances de la guerre civile espagnole, elle fut à l'origine de nouvelles fondations dans l'Ordre du Carmel façonnées par l'esprit caractéristique de la réforme thérésienne. Sa vie contemplative et la clôture du monastère ne l'empêchèrent pas de répondre aux besoins des personnes qu'elle fréquentait et de promouvoir des oeuvres sociales et caritatives autour d'elle.

5. Les nouveaux saints ont des visages très concrets et leur histoire est bien connue. Quel est leur message? Leurs oeuvres, que nous admirons et pour lesquelles nous rendons grâce à Dieu, ne sont pas le produit de leurs forces ou de la sagesse humaine, mais sont dues à l'action mystérieuse de l'Esprit Saint, qui a suscité en eux une adhésion indéfectible au Christ crucifié et ressuscité et la volonté de l'imiter. Chers fidèles catholiques d'Espagne:  laissez-vous interpeller par ces merveilleux exemples!

En rendant grâce au Seigneur pour les si nombreux dons qu'il a répandus en Espagne, je vous invite à demander avec moi que, sur cette terre, continuent de fleurir de nouveaux saints. D'autres fruits de sainteté naîtront si les communautés ecclésiales conservent leur fidélité à l'Evangile qui, selon une vénérable tradition, fut prêché dès les premiers temps du christianisme et s'est conservé à travers les siècles.

De nouveaux fruits de sainteté naîtront si la famille sait rester unie, en tant qu'authentique sanctuaire de l'amour et de la vie. "Cette foi chrétienne et catholique... constitue l'identité du peuple espagnol". Connaître et approfondir le passé d'un peuple signifie renforcer et enrichir son identité même. N'abandonnez pas vos racines chrétiennes! Il n'y a qu'ainsi que vous serez capables d'apporter au monde et à l'Europe la richesse culturelle de votre histoire.

6. "Alors il leur ouvrit l'esprit à l'intelligence des Ecritures" (Lc 24, 45). Le Christ ressuscité illumine les Apôtres afin que leur annonce puisse être comprise  et soit transmise dans son intégralité à toutes les générations; afin que l'homme en entendant, croit, en croyant, espère, et en espérant, aime (cf. saint Augustin, De catechizandis rudibus, 4, 8). En prêchant Jésus-Christ ressuscité, l'Eglise souhaite annoncer à tous les hommes un chemin d'espérance et les accompagner à la rencontre du Christ.

Tout en célébrant cette Eucharistie, j'invoque sur chacun de vous le grand don de la fidélité à vos engagements chrétiens. Que Dieu le Père vous l'accorde par l'intercession de la Très Sainte Vierge, vénérée en Espagne sous de nombreux titres, et par celle des nouveaux saints.

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030504_canonization-spain.html

José María Rubio Peralta est né à Dalías (Almería) le 2 juillet 1864 au sein d'une famille très nombreuse. Il fréquenta le séminaire de Grenade et de Madrid, où il fut ordonné prêtre en 1887. Il exerça son ministère sacerdotal dans les paroisses de Chinchón et Estremera. Il fut professeur de séminaire, notaire de la Curie et chanoine des Moniales de Saint-Bernard. 

En 1906, il entra dans la Compagnie de Jésus et exerça son ministère pastoral à Madrid, où il demeura jusqu'à sa mort, à Aranjuez le 2 mai 1929. 

Formé à l'école des Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola, ayant une profonde vie spirituelle nourrie par l'amour de l'Eucharistie et la dévotion pour le Coeur de Jésus, il se consacra à réconcilier les pénitents, à prêcher l'Évangile sous une forme simple, et à l'attention pastorale et sociale dans les quartiers les plus pauvres de Madrid. Il s'engagea au service de la formation des laïcs, pour qu'ils se comportent en chrétiens au sein de leur famille, dans leur profession et dans la société. Il promut l'oeuvre des "Marías de los Sagrarios" (Marie des Tabernacles). 

Dès cette époque on l'appelait déjà "l'apôtre de Madrid". 

Il fut béatifié par Jean-Paul II le 6 octobre 1985.

Canonisé le 4 mai 2003, à Madrid, par le Pape Jean-Paul II.

SOURCE : http://voiemystique.free.fr/jose_maria_rubio_peralta.htm

José María Rubio Peralta, S.J. (1864 – 1929)


Saint José María Rubio y Peralta

Also known as

Apostle of Madrid

Memorial

2 May

Profile

One of twelve children born to a farm family; six of his siblings died in childhoodEducated in AlmeríaSpain. Entered the diocesan seminary in 1876, and the Granada seminary in 1878Ordained on 24 September 1887.

Parish priest in Chinchón and Estremera. For nearly 20 years he cared for an elderly brother priest. Synodal examiner in MadridSpain in 1890Taught metaphysics, Latin, and pastoral theology at the Madrid seminaryChaplain to the convent of Saint Bernard. Pilgrim to the Holy Land in 1905. Entered the Jesuit noviate in Granada in 1906, and made his religious profession on 12 October 1908.

Noted and sought after counselor and confessor, known for his parish ministry, spiritual direction, his devotion to the poor, and his excellent preaching that brought many to the faith. He served as spiritual director for groups of lay people, and from behind the scenes he helped them start academic and trade schools, find work for the unemployed, and minister to the sick and disabled. He organized missions and spiritual exercises, and worked to bring better financial and spiritual life to the poorest of the city.

Born

22 July 1864 in Dalías, Spain

Died

2 May 1929 in Aranjuez, Spain of natural causes

Venerated

12 January 1984 by Pope John Paul II

Beatified

6 October 1985 by Pope John Paul II

Canonized

4 May 2003 by Pope John Paul II

Additional Information

other sites in english

Catholic Online

L’Osservatore Romano

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sitios en español

EWTN

L’Osservatore Romano

Martirologio Romano2001 edición

Wikipedia

fonti in italiano

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Santi e Beati

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Den katolske kirke

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L’Osservatore Romano

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MLA Citation

“Saint José María Rubio y Peralta“. CatholicSaints.Info. 16 January 2022. Web. 30 April 2023. <https://catholicsaints.info/saint-jose-maria-rubio-y-peralta/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-jose-maria-rubio-y-peralta/

JOSÉ MARÍA RUBIO Y PERALTA (1864-1929)

José María Rubio y Peralta, Professed Jesuit Priest

José María Rubio was born on 22 July 1864 in Dalías, Spain. His parents were farmers and he was one of 12 children, six of whom died at a young age. He was given a Christian upbringing and in 1875, began secondary school in Almería.

As José María felt called to become a priest, he transferred to the diocesan seminary in 1876 to continue his academic pursuits. In 1878 he moved to the major seminary of Granada, where over the years he completed studies in philosophy, theology and canon law. On 24 September 1887 he was ordained a priest.

At this time, he also felt called to become a Jesuit, but since he was impeded by circumstances - he took care of an elderly priest who needed assistance - he could not fulfil this wish for 19 years.

In the years after his ordination, Fr Rubio was also busy as a vice-parish priest in Chinchón and then as parish priest in Estremera. In 1890, the Bishop called him to Madrid, where he was given the responsibility of synodal examiner. He also taught metaphysics, Latin and pastoral theology at the seminary in Madrid and was chaplain to the nuns of St Bernard.

In 1906, after a pilgrimage to the Holy Land the previous year, he entered the Jesuit novitiate in Granada. On 12 October 1908 he made his religious profession.

Fr Rubio was exemplary in his pastoral ministry, sustained and nurtured by his profound spiritual life. The Bishop of Madrid called him "The Apostle of Madrid", and the faithful sought him out from the early morning hours for confession and to receive spiritual direction.

He was known for his incisive, simple preaching that moved many to conversion. He also had particular devotion to the poor, always providing them with the material and spiritual assistance they needed.

Through his preaching and spiritual direction, Fr Rubio was also able to attract and guide many lay people who wanted to live their Christian faith authentically and assist him in the mission of helping the poor. Under his guidance, they opened tuition-free schools which offered academic formation as well as instruction in various trades. They also assisted the sick and disabled and tried to find work for the unemployed.

Fr Rubio was always the heart and soul of all of these works, but he remained in the background, preferring to let his collaborators take centre stage. For this reason, and to help them develop well the gifts that God had given them, he gave the laity the main responsibility and taught them to live and act like the Apostles of the Lord Jesus.

Fr Rubio also organized popular missions and spiritual exercises in the poorest zones of the city, because he believed the poor must be helped fully, both spiritually and materially, and that they must be encouraged and loved for who they are - for their own human dignity.

The most important aspect of the apostolate for Fr Rubio was prayer; adoration of Jesus in the Blessed Sacrament was the centre of his entire life. The love of Christ was what Fr Rubio wanted to give to the poor. For him and his collaborators, prayer came first, and it was through this intense prayer life that they received the strength to minister in the poorest and most abbandoned areas of Madrid and to assist the people spiritually.

Fr José María Rubio died on 2 May 1929 in Aranjuez. He was beatified by John Paul II on 6 October 1985.

SOURCE :

https://www.vatican.va/news_services//liturgy/saints/ns_lit_doc_20030504_rubio-peralta_en.html

APOSTOLIC JOURNEY
OF HIS HOLINESS JOHN PAUL II
TO SPAIN

HOMILY OF JOHN PAUL II

Plaza de Colón, Madrid

Third Sunday of Easter, 4 May 2003


1. "You are witnesses of these things" (cf. Lk 24: 46-48), Jesus said to his Apostles in the Gospel account just proclaimed. This was a difficult and demanding mission, entrusted to men who did not dare to show themselves in public for fear of being recognized as disciples of the Nazarene. Nevertheless, the first reading presented to us Peter who, once he received the Holy Spirit at Pentecost, has the courage to proclaim the Resurrection of Jesus to the people and urge them to repent and convert.

Since then the Church, with the power of the Holy Spirit, continues to announce this extraordinary news to all people of all times. And the Successor of Peter, a pilgrim on Spanish soil, repeats to you: Spain, following a past of courageous evangelization, continue today to be witnesses of the risen Christ!

2. I greet with affection all the people of God who have come from the different regions of the Country and have gathered here to participate in this solemn celebration. I offer a respectful greeting to Their Majesties the King and Queen of Spain and to the Royal Family. I cordially thank Cardinal Antonio María Rouco Varela, Archbishop of Madrid, for his kind words. I greet the Spanish Cardinals and Bishops, priests and consecrated persons; I also greet with affection the members of the Institutes associated with the new Saints.

I am particularly grateful for the presence here of the President of the Government and the Presidents of the Autonomous Communities and of the civil authorities who have offered their precious collaboration so that the various events of this Visit could be accomplished.

3. The new Saints are presented to us today as true disciples of the Lord and witnesses of his Resurrection.

St Peter Poveda, grasping the importance of the role of education in society, undertook an important humanitarian and educational task among the marginalized and the needy. He was a master of prayer, a teacher of the Christian life and of the relationship between faith and knowledge, convinced that Christians must bring essential values and commitment to building a world that is more just and mutually supportive. His life ended with the crown of martyrdom.

St José María Rubio lived his priesthood first as a diocesan priest and then as a Jesuit, giving himself totally to the apostolate of the Word and of the Sacraments, dedicating long hours to the confessional and directing numerous spiritual retreats in which he formed many Christians who would later die as martyrs in the religious persecution in Spain. "Do what God wants and want what God does!" was his motto.

4. St Genoveva Torres was an instrument of God's tender love for lonely people in need of love, comfort and physical and spiritual care. The characteristic note that fuelled her spirituality was adoration of the Eucharist for the expiation of sins, which formed the basis of an apostolate full of humility and simplicity, of self-denial and charity.

Love and sensitivity to the poor likewise prompted St Angela of the Cross to found her "Company of the Cross" for the most deprived with a charitable and social dimension that made an enormous impact on the Church and society of Seville in her day. Her distinctive traits were naturalness and simplicity, seeking holiness with a spirit of mortification and at the service of God in her brothers and sisters.

St Maravillas of Jesus was motivated by a heroic faith that shaped her response to an austere vocation, in which she made God the centre of her life. Having overcome the painful circumstances of the Spanish Civil War, she established new foundations for the Order of Carmel, imbued with the characteristic spirit of the Teresian reform. Her life of contemplation and monastic enclosure did not prevent her from responding to the needs of the persons she dealt with and promoting social and charitable works around her.

5. The new Saints have very concrete faces and their history is well known. What is their message? Their works, which we admire and for which we thank God, are not due to their own efforts nor to human wisdom but to the mysterious action of the Holy Spirit who inspired in them an unshakeable adherence to the risen and crucified Christ and the decision to imitate him. Dear Catholic faithful of Spain:  let yourselves be influenced by these marvellous examples!

In giving thanks to the Lord for the many gifts he has poured out upon Spain, I invite you to pray with me that new saints continue to flourish in this land. Other fruits of holiness will be produced if the ecclesial communities remain faithful to the Gospel which, in accordance with a venerable tradition, has been preached since the earliest times of Christianity and has been preserved down the ages.

New fruits of holiness will be produced if the family remains united as a true shrine of love and life. "Christian and Catholic faith constitute the identity of the Spanish people", I said on the occasion of my pilgrimage to Santiago de Compostela (Address at Santiago, 9 November 1982).

To know and to deepen a people's past means to strengthen and enrich their very identity. Do not abandon your Christian roots! Only in this way will you be able to bring the cultural riches of your history to the world and to Europe.

6. "Then he opened their minds to understand the Scriptures" (Lk 24: 45). The risen Christ enlightens the Apostles so that their proclamation can be understood and transmitted intact to all the generations, so that man, in hearing may  believe,  in  believing,  hope,  and in hoping, love (cf. St Augustine, De Catechizandis Rudibus, 4, 8). In proclaiming the risen Jesus Christ, the Church desires to announce a way of hope to all men and women, and to accompany them to the encounter with Christ.

In celebrating this Mass, I invoke upon you all the great gift of fidelity to your Christian commitments. May God the Father grant it to you through the intercession of the Most Holy Virgin, who is venerated in Spain under many titles, and of the Saints.

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030504_canonization-spain.html

JOSÉ MARÍA RUBIO Y PERALTA

Feast Day: May 2 (memorial); May 4 (Proper Calendar of the Society of Jesus)

Canonized: May 4, 2003

Beatified: October 6, 1985

Venerated: January 12, 1984

Born in 1864 and raised in a large farm family in Spain, José entered the seminary in 1876 when he was only 12 years old. After ordination in 1887, he worked as a parish priest and was a professor at the seminary in Madrid.

After a pilgrimage to the Holy Land, José asked his bishop for permission to join the Society of Jesus. Becoming a Jesuit was something he had always wanted, but he delayed this dream for many years because as a young priest he took on the responsibility of caring for an elderly priest.

Father José took his first vows as a Jesuit when he was 44. He became known as the “Apostle of Madrid.” People came from great distances to celebrate the Sacrament of Penance and Reconciliation with him because of his compassion and healing words. He helped people to change their lives and to live for Christ.

He had a great love and concern for the poor, and he preached often about our responsibility for our brothers and sisters. Many lay people came to Father José to ask how they could help. He guided them to open tuition-free schools, to nurse the sick, to find housing for needy families and jobs for the unemployed. Father José also provided for the spiritual needs of the poor by making the Sacraments more available to them and by organizing missions where he preached about Jesus’ care for them.

At the center of the priest’s life and ministry was his love for Jesus in the Blessed Sacrament. He told the people he ministered with that prayer must always come first. He said that it is through prayer that we receive the strength to serve others.

He died in 1929, and the Church has honored Father José Rubio as a saint since 1985. Pope John Paul II praised him for following the example of Christ. José’s motto was, “Do what God wants and want what God does!” Like José, we can do what God wants by carrying on Christ’s work in the world. We can reach out to our brothers and sisters in need through prayer and action.

Connecting to Be My Disciples®

Grade 5, chapter 15

SOURCE : http://saintsresource.com/jose-maria-rubio-y-peralta

RUBIO Y PERALTA, JOSÉ MARÍA, BL.

Jesuit priest; b. July 22, 1864, Dalías, Almeria, Andalusia, southern Spain; d. May 2, 1929, Aranjuez, Spain.

José María, the eldest of twelve children of farmers, began his studies for the priesthood in the minor seminary of Almería in 1876. He transferred to the seminary at Granada (1879), completed his training in Madrid, and was ordained in 1887.

Before teaching Latin, pastoral theology, and philosophy in the Madrid seminary for four years, he served as assistant pastor in Chinchón (1887–89) and pastor at Estremera (1889). In 1893, he became chaplain to Cistercian nuns in Madrid.

On Oct. 11, 1906, Fr. Rubio fulfilled a long held desire to become a Jesuit by entering the novitiate in Granada. Two years later he pronounced his vows and after a short time in Seville, returned to Madrid (1911), where he carried out his priestly ministry with distinction.

Fr. Rubio was known for his exceptional ability as a spiritual director, as a preacher—especially on the Blessed Sacrament and the Sacred Heart of Jesus—and, late in his life, as a miracle worker. He organized a group of over 6,000 women, called the Marys of the Tabernacles, who provided and cared for altarware, linens, and vestments, and lived ascetic lives. As part of his apostolate of charity, he directed the Honor Guard of the Sacred Heart of Jesus. Its 5,000 members, like their chaplain, were devoted to corporal and spiritual works of mercy.

Following his death from a heart attack while visiting the novitiate at Aranjuez, he was buried in its cemetery. In 1953, his remains were transferred to the Jesuit residence on the Calle Maldonado, Madrid. He was beatified on Oct. 6, 1985 by Pope John Paul II.

Feast: May 4 (Jesuits).

Bibliography: P. M. Lamet, De Madrid al cielo (Santander 1985). J. A. de Sobrino, Tres que dijeron 'si' (Madrid 1985). J. N. Tylenda, Jesuit Saints & Martyrs (Chicago 1998): 123–5. Acta Apostolicae Sedis 78 (1986): 971–974. L'Osservatore Romano, English edition, no. 42 (1985): 6–7.

[K. I. Rabenstein]

New Catholic Encyclopedia

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/rubio-y-peralta-jose-maria-bl


San Giuseppe Maria Rubio Peralta Gesuita, fondatore

2 maggio

Dalías, Spagna, 22 luglio 1864 - Aranjuez, Spagna, 2 maggio 1929

Nacque in Dalias (Almeria) nel 1864, ed entrò nella Compagnia di Gesù nel 1906. I suoi pilastri furono il sacramento della riconciliazione; la predicazione in forma semplice del Vangelo; l'attenzione spirituale e materiale ai quartieri più poveri di Madrid. Morì nel 1929, venne beatificato nel 1985. E' stato canonizzato da Papa Giovanni Paolo II il 4 maggio 2003.

Martirologio Romano: Nella città di Aranjuez nella Nuova Castiglia in Spagna, san Giuseppe Maria Rubio Peralta, sacerdote della Compagnia di Gesù, che si distinse nell’ascolto dei penitenti, nella predicazione di esercizi spirituali e nel visitare i poveri del territorio di Madrid.

San José Maria Rubio Peralta è stato canonizzato a Madrid il 4 maggio 2003 da papa Giovanni Paolo II, insieme ad altri quattro santi spagnoli. Nacque a Dalías nella provincia di Almería in Spagna, il 22 luglio 1864 da umili e pii genitori contadini, la sua famiglia era composta da sei figli viventi, altri sei erano prematuramente morti.

Trascorse una felice infanzia e nel 1875 iniziò gli studi medi ad Almería, per poterli proseguire nel seminario della diocesi, perché ormai era chiara la sua chiamata al sacerdozio.

Nel 1878 si trasferì nel Seminario maggiore di Granada per gli studi di filosofia, teologia e diritto canonico. Otto anni dopo nel 1886 si recò a Madrid dove completò gli studi, conseguendo le lauree nelle suddette specializzazioni; venne ordinato sacerdote il 24 settembre 1887 a Madrid.

Per due anni fu viceparroco a Chinchón e parroco per un anno a Estremera; nel 1890 fu chiamato dal suo vescovo a ricoprire vari incarichi nella Curia di Madrid; fu esaminatore sinodale, professore di metafisica, latino e teologia pastorale nel Seminario, notaio curiale e cappellano maggiore delle monache di S. Bernardo.

Fece anche nel 1905 un pellegrinaggio in Terra Santa, ma nel 1906 egli volle realizzare la forte inclinazione a farsi religioso nella Compagnia di Gesù, che aveva sempre avuto e che per tante circostanze negative, non poté farlo fino ad allora.

Entrò a 42 anni nel noviziato dei Gesuiti di Granada, emettendo i voti il 12 ottobre 1908; dopo un altro anno di studi e un breve periodo di lavoro fra i Gesuiti di Siviglia, passò a svolgere il suo ministero pastorale nella residenza dei padri a Madrid, dove rimase fino alla morte, avvenuta ad Aranjuez il 2 maggio 1929.

Formato alla scuola degli Esercizi Spirituali di S. Ignazio di Loyola, con una profonda vita spirituale alimentata soprattutto dall’amore per l’Eucaristia e dalla devozione al Cuore di Gesù.

Fin dalle prime ore del mattino, lunghe file di fedeli assediavano il suo confessionale, riconciliare i penitenti fu uno dei suoi impegni maggiori; predicò il Vangelo in forma semplice, priva di retorica, toccando i cuori come il santo Curato d’Ars.

Fu ricercatissimo per gli esercizi spirituali ad ogni categoria di persone e per l’assistenza spirituale nelle comunità religiose, sempre numerose in Spagna. Con coraggioso zelo si dedicò alla cura pastorale dei quartieri più poveri ed abbandonati della città, si meritò l’appellativo di ‘apostolo di Madrid’, particolare impegno profuse nella formazione dei laici, affinché si comportassero da buoni cristiani in famiglia, nelle loro professioni e nella vita sociale.

Promosse instancabilmente l’opera delle “Marias de los Sagrarios” (Marie dei Tabernacoli) e quella de “Los Caballeros y las Señoras de la Guardia de Honor”. Specie negli ultimi anni di vita, la sua attività pastorale fu contrassegnata da numerosi fatti prodigiosi, che gli valsero il titolo di taumaturgo.

Suo nonno sostiene che, chi vivrà, vedrà questo suo nipotino diventare un grande, talmente grande che di lui parleranno tutti, ma intanto le cose non stanno proprio così. La stima che i superiori hanno per lui è piuttosto scarsa, forse anche a causa del suo carattere serio, schivo, un po’ introverso fino a rasentare la timidezza. Giuseppe Maria Rubio Peralta, spagnolo dell’Andalusia, ha una famiglia numerosa alle spalle e due genitori, semplici contadini, che lo educano alla fede e alla preghiera. Dato che dimostra segni inequivocabili di vocazione sacerdotale, uno zio canonico si interessa di lui e lo fa studiare in privato, per prepararlo ad entrare in seminario. Dopo questi, è un altro canonico a prenderlo sotto la sua protezione, ma è così autoritario ed asfissiante che sarebbe meglio perderlo che trovarlo. E’ lui che si ostina a farlo studiare anche dopo che, nel 1887, è ordinato prete: il giovane ubbidisce, e dato che non ha problemi con lo studio, si laurea a pieni voti in Diritto Canonico. Poi lo fa partecipare ad un concorso da canonico ed è parecchio deluso nel sapere che non lo ha superato. Giovane prete, per due anni è viceparroco e, subito dopo, parroco per un anno, fino a quando cioè il suo vescovo gli affida vari incarichi nella Curia di Madrid: esaminatore sinodale, professore di metafisica, latino e teologia pastorale nel Seminario, notaio curiale e cappellano maggiore delle monache di S. Bernardo. E’ facile scorgere, dietro a queste varie nomine, la “longa manus” dell’onnipresente “canonico-protettore”, che non è mai soddisfatto dei traguardi raggiunti dal suo pupillo. Anzi, comincia anche a preoccuparsi, quando si accorge che questi prende una “cattiva piega” e frequenta ambienti perlomeno dubbi: sempre più insistentemente, infatti, gli raccontano del fatto che abitualmente cerca gli straccivendoli, raduna i ragazzi di strada, fa catechismo alle ragazze povere. Sono bastati pochi mesi in parrocchia perché la gente lo ritenga un santo; tutti sono ammirati nel vederlo pregare così tanto e nel sapere che corre tutto il giorno per aiutare qualcuno. Quando poi non si sa proprio più dove trovarlo bisogna andarlo a cercare nel confessionale e sono tante le volte in cui il “canonico-protettore”, con il tovagliolo al collo, deve andare a prenderlo con la forza, perché i penitenti non gli lascerebbero neppure mangiar pranzo. Anche per questo canonico un po’ invadente arriva però il momento di chiudere gli occhi in pace e il nostro prete, che ormai ha più di 40 anni, può finalmente disporre della sua vita. Per prima cosa decide di realizzare il sogno, coltivato fin dagli anni del seminario, di diventare gesuita: lo attrae la spiritualità ignaziana, che ha già fatto propria e che ha cercato di trasfondere sia con la predicazione degli esercizi e sia nella direzione spirituale. I Gesuiti lo accettano, mai però come “professo dei quattro voti”, ma semplicemente come “coadiutore spirituale” . C’è il fondato sospetto che in questa decisione abbia giocato non poco la gelosia di qualche confratello, che non riesce a darsi ragione di come quel prete, all’apparenza insignificante, riesca ad avere tanto seguito. Come predicatore, infatti, è un disastro, eppure le sue prediche sono capite da tutti,. seguite da tutti e convertono molti: dicono che le sue parole semplici e disadorne siano come una lama che penetra nelle coscienze; così, quando celebra, tutti hanno l’impressione che parli con qualcuno. E davanti al suo confessionale si formano code anche di tre ore. E la gente dice, anche sotto giuramento, che attorno a lui si verificano cose prodigiose, come bilocazioni, telepatie, preveggenze, profezie. Tutto ciò si può spiegare semplicemente così: quel prete ha messo la sua vita nelle mani di Dio, vuole sempre “fare quello che Dio vuole e volere quello che Dio fa”, prega ininterrottamente e si lascia “mangiare” dagli altri. Quando non è in chiesa lo trovi nei bassifondi di Madrid, in mezzo ai poveri, per i quali si fa in quattro a cercare cibo e lavoro. Fonda anche una comunità di “Marie” in costante adorazione davanti al tabernacolo, pensa alla consacrazione nel mondo come ad una nuova forma di santità laicale, si fa formatore di coscienze che poi nella persecuzione degli Anni Trenta gli faranno onore anche fino al martirio. I suoi ultimi anni sono contrassegnati dalle incomprensioni dei superiori, che lo isolano sempre più. Muore il 2 maggio di 80 anni fa, dopo aver accuratamente strappato tutti i suoi appunti spirituali nell’illusione di farsi dimenticare presto. Invece, Giovanni Paolo II° lo beatifica nel 1985 e lo canonizza nel 2003, perché di simili luci il mondo ha bisogno sempre. Per questo è necessario metterle sul candeliere: perché possano illuminare tanti.

Autore: Gianpiero Pettiti

La causa per la sua beatificazione iniziò nel 1945, papa Giovanni Paolo II lo beatificò il 6 ottobre 1985 e lo stesso pontefice nella cerimonia di canonizzazione del 4 maggio 2003, ha detto di lui: “San José Maria Rubio Peralta visse il suo sacerdozio prima come diocesano e poi come gesuita, con un dono totale di sé all’apostolato della Parola e dei sacramenti, dedicando molte ore al confessionale e guidando numerosi corsi di esercizi spirituali, nei quali formò molti cristiani che poi sarebbero morti martiri durante la persecuzione religiosa in Spagna. ‘Fare quello che Dio vuole e volere quello che Dio fa’, era il suo motto”.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91487

Imagen de San José María Rubio venerada en la Parroquia de Santa María de Ambróx en el pueblo natal del Santo Dalías (Almería)


San José María Rubio y Peralta

"El Apóstol de Madrid"

(1864-1929)

Presbítero, Compañía de Jesús.

SU VIDA

Nació en Dalías (Almería) el 22 de julio de 1864 en una familia muy numerosa. Cursó los estudios eclesiásticos en el Seminario de Granada y en el de Madrid. Aquí en 1887 fue ordenado presbítero. Ejerció su ministerio sacerdotal en las parroquias de Chinchón y Estremera. Fue profesor del Seminario, notario de la Curia y Capellán de las Monjas Bernardas.

En 1906 ingresó en la Compañía de Jesús y fue destinado a ejercer su ministerio pastoral también en Madrid donde permaneció hasta su muerte, que tuvo lugar en Aranjuez el 2 de mayo de 1929.

Formado en la escuela de los Ejercicios Espirituales de San Ignacio de Loyola, con una profunda vida espiritual, alimentada sobre todo en el amor a la Eucaristía y en la devoción al Corazón de Jesús, se dedicó: a reconciliar penitentes en el confesionario, a la predicación del evangelio de forma sencilla, a la atención pastoral y social en los barrios más pobres de Madrid y a la formación de seglares para que actuaran como cristianos en la familia, en su profesión y en la sociedad. Promovió la obra de las “Marías de los Sagrarios”. Ya en su tiempo se le llamó: “el apóstol de Madrid”.

Fue beatificado por Vuestra Santidad el 6 de octubre de 1985.

Canonizado por el Papa Juan Pablo II el 4 de mayo, 2003.

(Biografía del Vaticano)

SOURCE : https://www.ewtn.com/spanish/Saints/Santos/Jos%C3%A9_Rubio.htm

TEXTOS DEL PADRE JOSÉ MARÍA RUBIO

Mi deseo es santificarme donde y como el Señor disponga, y eso queréis también nuestra madre y vosotros. Por mi parte, estoy dispuesto a lo que él quiera de mí y nada más. Si me quiere en Madrid, bien; y si me quiere a vuestro lado, muy bien; y si me quisiera de otro modo de vida más perfecto y más seguro, pues muy bien.

Lo mejor, lo más provechoso, lo más consolador será lo que Dios quiera, y a la hora de la muerte el mayor consuelo vuestro y mío será el pensamiento de haber cumplido la voluntad santísima de Dios...

Yo no me muevo sino por cumplir lo que sea gusto de Dios.

Es posible en este destierro comunicarse con Dios infinito... Yo sé que quien esto no creyere no lo verá por experiencia, porque es muy amigo de que no pongan tasa a sus obras.

La verdadera unión se puede muy bien alcanzar con el favor de Nuestro Señor, si nosotros nos esforzamos en procurarla. Con no tener voluntad, sino atada con lo que fuere la voluntad de Dios.

Contemplad la humanidad santa de Jesucristo y, mediante ella, subid a la divinidad. Meditad las virtudes de Jesucristo y desead practicarlas; y no sólo esto, sino trabajad para conseguirlas. Habréis vaciado primero el corazón y después os habréis llenado de Dios, y Dios obrará en vosotros maravillas.

¿Cómo vamos a poder pensar en otra cosa si, aunque no queramos, tropezaremos con Él en todo? ¿No ve que lo llena todo y en todo está trabajando por usted y por mí?

Vivir la presencia de Dios como lámpara encendida.

No fuerce la máquina. No admite violencias esta práctica (la de la oración) toda sobrenatural. Ha de ser obra de la gracia.

Te encargo que siempre tengas como base de tu conducta el cumplir fielmente la ley de Dios y los mandamientos de la Santa Iglesia nuestra madre. Procura que en tu casa se rece en familia y que tus hijos vean a sus padres practicar la religión, no a medias, sino en todas las cosas. Es la mejor herencia que puedes dejarles. De todo lo mucho que nosotros debemos a nuestros padres, cuya vida conserve el Señor muchos años, el mayor beneficio ha sido educarnos cristianamente y Dios les premiará este bien que nos han hecho. Procurad rezar el Rosario a la Virgen y no olvides que quien a Dios tiene nada le falta, sin hacer caso de cómo piensan otros, pues bien sabes que hay muchas cabezas destornilladas.

 Éste es el camino en las horas amargas. ¿Qué hace el Divino Corazón en su aflicción y amargura? Retirarse a orar. Y añade: “Quedaos aquí vosotros y procurad orar conmigo, no os durmáis, estad vigilantes y haced oración aquí, como yo voy a hacerla en mayor soledad y recogimiento”. Apartado ya de ellos y solo por su Eterno Padre, se pone de rodillas y, como hombre, adora con profunda reverencia a la majestad de Dios Padre, y colocada la frente en el suelo, entra de lleno en la oración, prolongándola hasta una hora...

Al final de la vida nos queda la santidad.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20060818051616/http://www.iglesia.org/articulos/santos/s_jm-rubio-tx.php

Châsse de Saint José Maria Rubio, église de saint François de Borgia de Madrid


José María Rubio, presbítero

de la Compañía de Jesús

José María Rubio y Peralta nació en Dalías (Almería) el día 22 de julio de 1864, el mayor de doce hermanos, del matrimonio compuesto por don Francisco y doña Mercedes, campesinos. Cuando tenía diez años un tío suyo canónigo, José María, le hizo estudiar en un Instituto de Bachillerato en la capital pero viendo que tenía vocación sacerdotal, lo envió al seminario diocesano de Almería. En 1879 se trasladó al seminario de San Cecilio en Granada, donde terminó los estudios filosóficos, teológicos y de derecho canónico, siendo alumno aventajado de otro canónigo, don Joaquín Torres. Al pasar a Madrid se llevó consigo a José María. En 1887 lo inscribió en el Seminario diocesano de la Inmaculada y de San Dámaso, de Madrid, que entonces estaba en la calle de La Pasa, y el 24 de septiembre de este mismo año fue ordenado sacerdote incardinado en esta diócesis. Celebró su primera Misa el 8 de octubre siguiente en la entonces catedral de San Isidro, en la capilla de la Virgen del Buen Consejo.

El 1 de noviembre de 1887 fue nombrado coadjutor de la parroquia de Chinchón (Madrid),  mientras continuaba con dos cursos facultativos de Teología en el Seminario para obtener en 1888 la Licenciatura en Teología, en Toledo. También allí obtuvo la Licenciatura en Derecho Canónico en 1897. Antes del amanecer ya estaba en la Iglesia orando y dedicaba largas horas a la catequesis de niños. Impresionaba a todos por su austeridad y pobreza y por su caridad con los más pobres.

El 24 de septiembre de 1889 fue trasladado de administrador parroquial a Estremera (Madrid) caracterizándose en su apostolado parroquial por compaginar su vida de oración con la atención a los pobres y enfermos, dando cuanto tenía a los demás. Fue nombrado profesor de Latín, Filosofía y Teología pastoral en el Seminario madrileño, por lo cual tuvo que trasladarse a la capital de España.

Fue nombrado notario del obispado y más tarde encargado del registro. Se le designó también capellán de las religiosas Bernardas y como tal permaneció durante trece años; este cargo le facilitaba entregarse a un intenso apostolado que sería la característica principal de toda su vida: atendía a muchísimas personas en el sacramento de la penitencia como excelente confesor, daba catequesis a niñas pobres, en las “escuelas dominicales”, se dedicaba a los “traperos”, “parados” y a los llamados “golfos” y a la vez dirigía continuamente tandas de ejercicios espirituales. Pasaba muchas noches en oración.

En 1904 peregrinó a Roma y Tierra Santa. Le impresionaron para siempre las dos visitas. De Roma, el Papa Pío X, las catacumbas y la tumbas de Pedro y Pablo; y de Jerusalén, el Santo Sepulcro y el Calvario.

Siendo sacerdote diocesano secular tenía una gran admiración por la Compañía de Jesús. Se llamaba a sí mismo “jesuita de afición”. Toda su vida se centraba en “cumplir la voluntad de Dios”. Y el 11 de octubre de 1906 entró en el noviciado de la Compañía de Jesús de Granada. Hizo sus primeros votos el 12 de octubre de 1908 y permaneció otro año en Granada para profundizar en sus estudios teológicos mientras a la vez predicaba misiones populares y daba tandas de ejercicios espirituales. Seguidamente trabajó en obras apostólicas en la residencia jesuítica de Sevilla, dirigiendo la Congregación mariana de jóvenes, la Comunión reparadora de los militares, el Apostolado de la Oración, las Conferencias de San Vicente de Paúl y una escuela vespertina para obreros. Atendía también el confesionario de la iglesia y la predicación a los miembros de la Adoración nocturna. Era exigente pero siempre con dulzura. “Se cazan más moscas con una gota de miel que con un barril de vinagre”, decía con gracia. En septiembre de ese año se trasladó a Manresa (Barcelona) para su “tercer año de probación” desde donde fue destinado a Madrid y aquí, el 2 de febrero de 1917 emitió sus votos perpetuos.

Desde entonces Madrid fue el campo de su intenso apostolado. Vivía en la residencia jesuítica de la calle de La Flor y era buscado y requerido por todo el mundo. Con sotana y roquete, la cabeza ligeramente inclinada, destellaba tal bondad que atraía sobrenaturalmente. Aunque no hablaba retóricamente como otros oradores, sin embargo sus sermones atrapaban a la gente y convencía porque vivía lo que predicaba. Repetía como lema: “Hacer lo que Dios quiere y querer lo que Dios hace”. Organizó, predicó y atendió personalmente a distintas misiones populares en pueblos pequeños de Madrid. Vivió una temporada de escrúpulos pero eso no le impidió dedicarse a promover obras de apostolado que hicieran bien a cuanta más gente pudiera, por eso su fama de santidad era extraordinaria en todo el Madrid de su tiempo. Intentó fundar “los discípulos de San Juan” e incluso fue sometido a un registro policial acusado de crear un nuevo instituto religioso. Cuando los superiores le prohibieron esta actividad, lo aceptó de tan buena forma diciendo: “No busco más que cumplir la santísima voluntad de Dios”. Cuando le removieron de su cargo de Director de las Marías de los Sagrarios y de un Boletín del Sagrado Corazón, manifestó: “Debo ser tonto. No me cuesta obedecer”.

Grandes filas de personas permanecían más de tres horas para confesarse con él. Gozaba de dones místicos e incluso de gracias especiales sobrenaturales, como el don de profecía y de videncia. Escuchaba íntimamente llamadas de socorro a distancia y hasta el aviso de una madre fallecida para ir a atender a su hijo incrédulo.

Ejerció su ministerio pastoral con una dimensión social en los suburbios más pobres de Madrid, singularmente en el de La Ventilla, donde los movimientos revolucionarios encendían a la clase obrera. Fundó escuelas, predicó la Palabra de Dios y fue formador de muchos cristianos que morirían mártires durante la persecución religiosa en España.

Su testamento, en una charla a las “Marías de los Sagrarios”, fue el de exhortar a realizar una “liga secreta” de personas que vivieran la perfección en medio del mundo, promoviendo así una forma de consagración que más tarde se concretaría en los institutos seculares.

Presintió su propia muerte y hasta llegó a despedirse de sus amigos. A finales de abril de 1929, viéndolo debilitado por su intenso trabajo y por su dolorosa enfermedad, los superiores lo transfirieron al noviciado de Aranjuez para que reposara. Allí, después de haber roto por humildad sus apuntes espirituales, decía: “Señor, si quieres llevarme ahora, estoy preparado”. “Abandono, abandono”. A los tres días después de su llegada, el 2 de mayo de 1929, en una butaca dijo: “Ahora me voy” y expiró por una angina de pecho. En todo Madrid no se hablaba de otra cosa: “¡Ha muerto un santo!”. Miles de personas asistieron a su funeral y entierro. Sus restos fueron inhumados en el cementerio del mismo noviciado, pero en 1953 fueron trasladados a la nueva Casa Profesa de Madrid.

Fue beatificado en Roma por el Papa Juan Pablo II el 6 de octubre de 1985. Sus reliquias están en una Casa de la Compañía, en el claustro junto a la iglesia parroquial del Sagrado Corazón y San Francisco de Borja, Maldonado, nº 1. Su memoria litúrgica se viene celebrando el 4 de mayo.

De sereistestigos.com
para www.iglesia.org

SOURCE : https://web.archive.org/web/20060813191219/http://www.iglesia.org/articulos/santos/s_jm-rubio.php

JOSÉ MARÍA RUBIO

(1864-1929)

Veio ao mundo em Dalías (Almería) no dia 22 de Julho de 1864. Dele disse o seu avô materno:  "Eu morrerei, mas quem viver verá que este menino será um homem importante e que valerá muito para Deus".

Frequentou a escola da freguesia natal e manifestava o gosto de ler as vidas dos santos. Um seu tio, Cónego, mandou-o estudar num Instituto de Bacharelato, mas descobrindo nele sinais de vocação sacerdotal, enviou-o para o Seminário diocesano de Almería. No Seminário de São Cecílio de Granada havia de terminar os estudos de filosofia, teologia e direito canónico. Foi ordenado no Seminário diocesano da Imaculada Conceição e de São Dâmaso, de Madrid, no dia 24 de Setembro de 1887, tendo sido incardinado nesta diocese. Na Capela da Virgem do Bom Conselho, na Catedral de Santo Isidro, celebrou a sua primeira Missa em 8 de Outubro seguinte. Em Toledo, obteve a Licenciatura em Teologia, em 1888, e Direito Canónico, em 1897. Pela manhã, entrava na igreja para rezar, dedicava-se à catequese das crianças e a todos impressionava pela sua austeridade, pobreza e caridade para com os pobres.

Enquanto desenvolvia várias actividades de carácter diocesano, não deixava de atender as pessoas no confessionário, catequese, "escolas dominicais", ao mesmo tempo que se dedicava a acompanhar diversos grupos em necessidade espiritual.

Peregrinou a Roma e à Terra Santa, deixando-se impressionar de modo especial plos túmulos de Pedro e Paulo e Santo Sepulcro e Calvário.

Admirando de modo particular a Companhia de Jesus e chamando-se a si mesmo "Jesuíta por afeição", entrou no noviciado da Companhia em Granada e fez os primeiros votos em 12 de Outubro de 1908; trabalhou depois em Sevilha, onde desenvolveu grande actividade apostólica; depois de três anos em Manresa (Barcelona), voltou a Madrid onde, em 2 de Fevereiro de 1917, emitiu os votos perpétuos.

Madrid foi o seu novo campo de apostolado, sendo procurado por muita gente, que atraía pelas suas pregações, porque vivia o que pregava. O seu lema era:  "Fazer o que Deus quer e querer o que Deus faz". Organizou e orientou diversas missões populares em Madrid. Quis fundar um instituto, "Os Discípulos de São João", mas foi impedido de o fazer, aceitando a proibição com estas palavras:  "não procuro outra coisa além do cumprimento da santíssima vontade de Deus".

Gozava de dotes místicos e de graças espirituais sobrenaturais, da profecia e da visão. Armavam-lhe ciladas para o apanharem em situações difíceis, mas acabava por impressionar a todos, mesmo os que o queriam ver envolvidos em escândalos e inquietações. Foi formador de muitos cristãos que sofreram o martírio no tempo da perseguição religiosa.

Pressentiu a sua morte e despediu-se dos seus amigos. Debilitado na sua saúde pelo imenso trabalho realizado, foi transferido para Aranjuez, para aí repousar. Mas tudo estava para terminar e José María exclamou:  "Senhor, se queres levar-me agora, estou preparado". Faleceu em 2 de Maio de 1929. Em Madrid, todos diziam:  "morreu um santo". Por isso, milhares de pessoas acorreram ao seu funeral; os seus restos mortais foram trasladados para a casa Professa de Madrid, em 1953.

João Paulo II beatificou-o em 6 de Outubro de 1985, em cerimónia celebrada em Roma e, agora, vai canonizá-lo em Madrid, onde desenvolveu grande parte do seu ministério e acção sacerdotais e pastorais.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030504_rubio-peralta_po.html

Den hellige Josef Maria Rubio y Peralta (1864-1929)

Minnedag: 2. mai

Den hellige Josef Maria Rubio y Peralta (sp: José María) ble født den 22. juli 1864 i Dalías i provinsen Almería i Sør-Spania. Han kom fra en from bondefamilie hvor seks av tolv barn overlevde, og han fikk en kristen utdannelse. Han begynte på middelskolen i provinshovedstaden Almería i 1875, men da han snart ble klar over sitt prestekall, begynte han som 12-åring i 1876 på gutteseminaret i bispedømmet Almería. I 1878 begynte han på presteseminaret i Granada. Der studerte han i to år filosofi, i fire år teologi og deretter i to år kirkerett.

I Granada bodde han hos p. Joakim Torres Asensio, en professor ved seminaret. I 1886 ble p. Torres tilbudt en stilling ved katedralen i Madrid, og da flyttet Josef med ham til Madrid. Der fullførte han i 1887 sine studier med lisensiatgrad i teologi og doktorgrad i kirkerett. Han ble presteviet den 24. september 1887 i Madrid. Først var han kapellan i Chinchón fra 1887 til 1889, deretter var han sogneadministrator i Estremera. Deretter ble han kalt tilbake til Madrid i 1890 for å undervise i latin, metafysikk og pastoralteologi på seminaret ved siden av å være synodaleksaminator og notar i bispedømmets kurie.

Han ønsket egentlig å bli jesuitt, men pliktfølelse overfor p. Torres, som nå bodde sammen med ham, forhindret ham fra det. Men han betraktet seg som jesuitt i hjertet. Etter fire år som professor ble han i 1893 kapellan for cisterciensersøstrene i St. Bernhard, og der i sentrum av Madrid begynte han sin unike pastorale tjeneste. Han foretok en valfart til Det hellige Land i 1905.

I januar 1906 døde p. Torres, og nå var det ikke noe som hindret Josef i å bli jesuitt. Den 11. oktober 1906 trådte han inn i jesuittordenen (Societas Iesu - SJ) i deres novisiat i Granada. Han var da en 42 år gammel prest med mye erfaring. Der avla han sine første løfter den 12. oktober 1908. Etter ytterligere et studieår for å gjenoppfriske teologien samt virksomhet ved jesuittenes residens i Sevilla tilbrakte han sin tredje prøveperiode eller tertiarat i Manresa. Deretter ble han i 1911 overført til jesuittenes hus i Madrid, hvor han forble til sin død.

Josef var en eksemplarisk prest med et dypt åndelig liv bygd rundt hengivenhet til den hellige Eukaristi og Jesu hellige Hjerte. Han utøvde to betydelige apostolater i Madrid, nemlig i skriftestolen og på prekestolen. Køene utenfor hans skriftestol var uvanlige lange, og der sto både aristokrater og enkle mennesker. Herrer og tjenere var like når de møttes foran Josefs skriftestol, og det store flertallet kom mer for åndelig veiledning enn for absolusjon. Og køene vokste etter hvert som hans berømmelse økte. For å være sikre på å få snakket med ham, var det mange som kom før kirkedørene åpnet.

Han hadde en lignende appell på prekestolen. Selv om Spanias beste talere kom for å preke i katedralen, foretrakk folket Josefs enkle og oppriktige prekener som var fri for retorikk, men i stand til å bevege mennesker, slik som Curé d'Ars, den hellige Johannes Maria Vianney, hadde gjort. Hans apostolat var ikke begrenset til kirkebygninger, for han pleide å frekventere de fattigste og mest forsømte delene av Madrid, og han bidro kraftig til den åndelige fornyelsen der. Innbyggerne der fant en venn i ham, og det gikk ikke en uke uten at han fikk anmodninger om hjelp, enten det var en som manglet et sted å sove eller det var en ung jente som manglet medgift. Alle kom til ham fordi de visste han ville hjelpe dem.

Han var også veileder for ordenskommuniteter og legselskaper. Han organiserte et alterselskap ved navn Maria av Tabernaklene, som var en gruppe på rundt 6.000 kvinner som besøkte de hundrevis av landsbykirkene i forstedene og omegn for å se at altrene var korrekt utstyrt. Til mange av disse kirkene sørget kvinnene for alterduker og messeklær. Josef ledet også en gruppe han kalte «Æresgarden for Jesu hellige Hjerte». Denne gruppen vokste til medlemstallet nådde 5.000. Dens fremste formål var å fremme andakt for Jesu Hjerte, men den var også aktiv i det sosiale apostolatet. De ga penger til skoler, medgift til fattige jenter, besøkte de syke og vanføre og organiserte sognemisjoner og retretter.

Ingen deler av Madrid var uberørt av p. Rubios innflytelse. Det er sagt at han i løpet av sine 41 år som prest hadde hjulpet 10.000 enkeltpersoner langs veien til perfeksjon. Han oppmuntret utallige gutter til å bli sekularprester og han sendte mange kall til ordener og kongregasjoner. De siste ti årene av hans liv gjorde en rekke ekstraordinære begivenheter at han fikk ry som undergjører. Han ble kalt «Madrids apostel» av byens daværende biskop.

I 1929 dro han for å hvile litt ut i jesuittnovisiatet i Aranjuez. Der fikk han et atakk av angina den 2. mai 1929, og han døde klokken 18.35, ennå ikke 65 år gammel. Han ble gravlagt på seminarets kirkegård, men i 1953 ble hans jordiske rester overført til jesuittenes hus i Calle Maldonado i Madrid. Hans saligkåringsprosess ble åpnet i 1963, og han ble saligkåret den 6. oktober 1985 av pave Johannes Paul II.

Den 23. april 2002 undertegnet pave Johannes Paul II dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hans forbønn. Det åpnet veien for hans helligkåring, som fant sted den 4. mai 2003 under pave Johannes Paul IIs besøk i Spania. Hans minnedag er dødsdagen 2. mai, mens jesuittene feirer sin medbror den 4. mai.

Kilder: Kilder: Attwater/Cumming, Butler (V), Tylenda, Holböck (2), Index99, Heiligenlexikon, vatican.va, ndj.edu.lb - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2003-09-04 10:24

SOURCE http://www.katolsk.no/biografier/historisk/jperalto

Voir aussi http://nouvl.evangelisation.free.fr/jose_maria_rubio_peralta.htm