Bienheureux
Édouard-Joseph Rosaz
Fondateur de la
Congrégation des religieuses du Tiers-Ordre de Saint-François (+1903)
Évêque de Suse en Italie
Béatifié le 14 juillet 1991 par Jean-Paul II - homélie en italien
À Suse dans le Piémont, en 1903, le bienheureux Édouard-Joseph Rosaz, évêque,
qui pendant vingt-cinq ans exerça son ministère apostolique auprès de son
peuple, surtout des pauvres, et fonda la Congrégation des Sœurs du Tiers-Ordre
de Saint-François.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11662/Bienheureux-%C3%89douard-Joseph-Rosaz.html
Edoardo Giuseppe Rosaz
1830-1903
Né le 15 février 1830 à
Susa (Piémont, Italie nord-ouest), Edoardo était l’avant-dernier des sept
enfants d’une famille de Savoie, émigrée à cause de la Révolution. Le lendemain
de sa naissance, il reçut au baptême les prénoms de Edoardo Giuseppe.
Cette famille était
aisée, et Edoardo reçut une bonne éducation chrétienne. Mais il fut
douloureusement marqué par la mort de son frère Charles Victor, à la suite
duquel son papa fut atteint de maladie mentale et en vint même à se suicider,
tandis que sa sœur Clotilde était elle aussi frappée d’attaques d’apoplexie.
Sa faible constitution le
contraignit à avoir un précepteur privé à la maison durant son enfance. Plus
tard, il devra plusieurs fois interrompre ses études à cause de sa santé.
Il fréquenta le collège
de Saluzzo (Torino), où la famille se transféra. Déjà un des garçons était
médecin, un autre avocat. Edoardo, lui, se plaisait à enseigner le catéchisme
aux enfants pauvres de Susa, durant l’été.
Quand il entra au
séminaire, à quinze ans, sa mère aussi était décédée depuis peu. Il dut aller
étudier à Nice, pour avoir un meilleur climat.
En 1853, il entra dans le
Tiers-Ordre franciscain, et reçut l’ordination sacerdotale en 1854. Il reçut
tout de suite la nomination au Chapitre de la cathédrale de Susa.
Il recevait et confessait
à toute heure, même de nuit, inlassablement. Il secourait tous les pauvres qui
recouraient à lui.
Il connut saint Giovanni
Bosco (voir au 31 janvier), avec qui il eut une profonde amitié ; il connut
aussi le successeur de Giuseppe Benedetto Cottolengo (voir au 30 avril) à Turin
: le Chanoine Anglesio. Entre eux trois se tissèrent des rapports d’amitié
sacerdotale profonde et d’entr’aide fraternelle. Plus tard, il connut aussi
saint Jean-Marie Vianney, curé d’Ars (voir au 4 août).
Un exemple de sa
générosité parmi tant d’autres : à Susa, un jeune de quinze ans avait été
condamné pour vol ; Edoardo obtint du Roi la grâce du garçon, et le fit même
entrer à Valdocco, parmi les jeunes de Don Bosco. Pour les jeunes filles, il
acquit (sans un sou en poche) une maison qu’il appela la Retraite de Susa. Les
autres chanoines furent les premiers à le critiquer pour cette audace ; or
l’argent nécessaire lui arriva juste la veille du jour de la signature, dans
une enveloppe anonyme cachetée.
Don Edoardo sentait le
besoin d’une famille religieuse féminine pour collaborer à l’assistance qu’il
voulait donner aux jeunes. Pour commencer, il fut aidé par d’autres
Religieuses, les Sœurs de la Miséricorde, fondées par Maria Giuseppa Rossello
(voir au 7 décembre), qui étaient à Savona. Puis d’autres vocations
arrivèrent.
Entre temps, Don Edoardo
était nommé aumônier des prisons et des Sœurs de Saint-Joseph, et directeur du
séminaire. Il fonda un journal hebdomadaire diocésain : le Rocciamelone (devenu
aujourd’hui La Valsusa).
Et voilà que, sur les
suggestions (entre autres) de son cher ami Don Bosco, le pape le nomme évêque
de Susa en 1877. A cette nouvelle, il éclata en sanglots et écrivit par retour
au Vatican qu’il n’avait pas même le doctorat ni en théologie ni en droit canonique
; et il n’avait pas non plus de quoi payer les documents relatifs à cette
nomination. Mais l’ordre fut réitéré : il devait se soumettre ! On lui aurait
donné les documents gratis, (avec même une offrande consistante pour
ses œuvres de la part du Pape).
Edoardo obéit en effet.
Sacré évêque, il fera six fois le tour de toutes ses paroisses, parfois à pied.
Mais les vocations qui
étaient arrivées ? Il commença par les agréger au Tiers-Ordre franciscain, puis
leur donna le nom de Sœurs Tertiaires Franciscaines de Susa (aujourd’hui
: Sœurs Franciscaines Missionnaires de Susa), destinées à venir en
aide à quiconque serait dans le besoin.
Au milieu de toutes ses
activités, il fut appelé aussi ailleurs. En janvier 1888, Don Bosco étant
mourant, il fut appelé pour célébrer la fête de saint François de Sales, patron
des Salésiens. En 1894 et 1895, il participait aux Congrès
Eucharistiques de Turin et de Milan. Pélerinages à Rome, à Turin (quand fut
exposé le Saint Suaire en 1898)…
Sa dévotion mariale était
grande. En 1899, il bénit une statue de Notre-Dame de Rocciamelone, à 3537
mètres d’altitude, qui y était vénérée depuis le 14e siècle : pour payer
la statue, il avait fait appel à cent-vingt-mille enfants de toute l’Italie.
Il eut encore le temps de
fonder un hospice pour vieillards.
Mgr Rosaz finit tout de
même par se fatiguer ; on se souvient que sa mauvaise santé avait retardé et
limité ses études ; il avait fini par abattre un travail de titan. Début 1903
il eut une première attaque et dut rester alité. Il mourut le 3 mai suivant.
Mgr Edoardo Giuseppe
Rosaz a été béatifié en 1991.
SOURCE : http://www.samuelephrem.eu/article-edoardo-giuseppe-rosaz-116793607.html
Bienheureux Edouard
Joseph ROSAZ
Nom: ROSAZ
Prénom: Edouard Joseph
(Edoardo Giuseppe)
Pays: Italie
Naissance: 1830
Mort: 03.05.1903
Etat: Evêque
Note: Evêque de Suse
(Nord de l'Italie) de 1878 à sa mort en 1903. Fondateur des Sœurs franciscaines
missionnaires de Suse ou Sœurs Tertiaires.
Béatification:
14.07.1991 à Suse par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 3 mai
Réf. dans L’Osservatore
Romano: 1991 n.28
Réf. dans la
Documentation Catholique: 1991 p.814
ÉDOUARD JOSEPH ROSAZ
Évêque, Fondateur, Bienheureux
(1830-1903)
Édouard Joseph Rosaz
naquit le 15 février 1830 à Suse, ville de montagne aux origines très
anciennes, capitale de la vallée, qui relie l'Italie à la France. Il était issu
d’une riche famille de Savoie, qui avait émigré, comme tant d'autres, à
cause de la Révolution française. Avant-dernier de sept enfants, il fut baptisé
le lendemain du jour de sa naissance dans l'ancienne cathédrale de San Giusto.
L'environnement dans lequel il grandit ne pouvait pas être mieux : il
reçut une excellente éducation, profondément chrétienne. Seule ombre à ce
tableau : sa mauvaise santé, voila pourquoi il fit ses études chez lui.
Plus tard, avec sa
famille, il déménagea à Turin et suivit les cours à l'école de Saluzzo. Il ne
retournait à Suse, que pour des vacances.
Il avait une prometteuse
carrière devant lui : l’un de ses frères était médecin et un autre avocat.
La vocation du futur prêtre se dessina bientôt : il se consacra à
l’éducation des enfants pauvres de Suse et de villages de montagne, en leur apprenant
le catéchisme.
À quinze ans Édouard
entra au séminaire, alors qu’il avait perdu en peu de temps, son père et sa
mère. Sa mauvaise santé l'obligea à plusieurs reprises à abandonner ses études.
Il faisait alors de longues promenades en montagne afin de reprendre des
forces, tout en contemplant la beauté du Créateur. Ses points de repère
quotidiens étaient les nombreuses chapelles, disséminées dans les vallées, que
la piété populaire avait érigé au fil des siècles. Toujours à cause de sa
mauvaise santé il fit trois ans d'études à Nice, pour pouvoir rester au bord de
la mer.
À l’âge de vingt-trois
ans, attiré par l'idéal du saint d'Assise, il rejoignit le Tiers Ordre
franciscain. En 1854, il fut ordonné prêtre et nommé chanoine du chapitre de la
cathédrale de Suse. D'après les lettres qu’il écrivit, nous apprenons que, dans
ces années-là, jeune prêtre, pensait déjà à la fondation d'un institution
tertiaire franciscain destiné à aider les plus pauvres des classes sociales. Ce
projet fut réalisé vingt-huit ans plus tard.
Il s'installa
définitivement à Suse a commença son ministère sacerdotal avec un zèle et un
engagement exceptionnels. Au centre de toutes les activités il y avait la messe
et la confession qu’il considérait le ministère des ministères : des personnes
de tous rangs venaient vers lui, même aux heures les plus improbables de la
nuit. Parmi eux ont peut citer l'écrivain Norberto Rosa. Mais son souhait le
plus cher était celui d’aider les pauvres, car ceux-ci n’avaient pas eu la
possibilité de s’instruire.
Tout jeune prêtre, il
rencontra le déjà célèbre Don Bosco. Le motif fut celui de l'acquisition, par
le chanoine Rosaz, de livres pour l’enseignement du catéchisme que Don Bosco
préparait pour ses jeunes. De là naquit une grande amitié et toute sa vie
durant, Édouard recommanda des garçons abandonnés de Suse aux Salésiens. Malgré
la différence d'âge, quand Mamma Margherita est morte en 1856 Édouard fut parmi
les premiers auxquels S Jean Bosco demanda du réconfort. Au cours d’autres
périodes, et à cause de certains événements, se trouvant dans l’incapacité de
payer quelques dettes Don Bosco les transformait en dons pour la célébration de
messes. Une profonde amitié et une collaboration étroite s’établissent
également avec le chanoine Anglesio, successeur de saint Joseph Cottolengo dans
la direction de la petite maison de la Divine Providence de Turin, à qui il
envoyait les jeunes filles dans le besoin. La charité de Don Rosaz était connue
de tout Suze, la ville de transit des voyageurs et des immigrants. Ceux qui
cherchaient un meilleur sort et quelqu’un qui leur vienne en aide lui était
également adressés : ils ne partaient jamais les mains vides.
Il avait pour les jeunes
un cœur de père. Un jour, un jeune d’une quinzaine d’années fut surpris à voler
dans la boîte de pauvres, à l'église. Sa dénonciation fut immédiate. Avant le
procès, le père Rosaz avait réussi à le faire accepter à Valdocco et quand,
malgré sa demande, il a été condamné, il obtînt sa grâce en écrivant au roi.
Les filles qui lui demandaient de l'aide, étaient de plus en plus nombreuses.
Il loua donc un local pour les abriter, mais les premières oppositions vinrent
des autres chanoines, préoccupés par le manque de fonds, mais Don Anglesio lui
conseilla de continuer à faire confiance en la divine Providence. Ainsi naquit
la maison de retraite de Suse et bientôt quarante personnes bénéficiaient de
cette assistance. Au milieu des nombreuses difficultés l’aide et la
collaboration de Madeleine Pesando fut précieuse.
Pendant les mois d'été,
lorsque de grands espaces étaient nécessaires, il prit le parti de se déplacer
hors de la ville, par exemple en abandonnant l'abbaye de Novalaise. En mars
1862 Madeleine Pesando est morte : cela fut pour don Rosaz un coup très
dur. Le 13 mars en la fête de Saint-Eldrado, il fit un pèlerinage à l’abbaye de
Novalesa pour y implorer l’aide du saint abbé qui avait vécu là au IXe
siècle : la grâce lui fut accordée. La maison de Retraite ayant été mise
en vente, Don Rosaz décida de l’acheter, alors qu’il n’avait le moindre sou en
poche, alors que le prix avait été fixé à 12 000 lires. Le montant exact
est venu de Turin, dans une simple enveloppe, la veille, il put ainsi prendre
possession de la maison de l'Assomption. D’autres difficultés arrivèrent lors
de la rénovation des bâtiments : pour sa part, renonçait à s’acheter de
nouveaux habits et se privait même d’une partie de nourriture. Pour faire face
à ces difficultés ils organisèrent des ateliers de broderie et de couture et,
dans la mesure du possible, on prévoyait à l'éducation. Après deux défections
douloureuses en 1872 des Sœurs de la Miséricorde sont venues en prendre la
direction. Le bienheureux Édouard était allé à pied à Savone pour prendre des
arrangements directement avec la fondatrice S. Maria Giuseppina Rossello. Il
s’arrêta d'abord au sanctuaire de Mondovi pour demander l’aide de la Vierge
pour son institution naissante. Les premières vocations fleurirent deux ans
plus tard, sous la direction des Sœurs de la Miséricorde. En ces années-là Don
Rosaz fut nommé aumônier des prisons, de l’éducation civique, des Soeurs de
Saint-Joseph et directeur du Séminaire.
Le tournant de sa vie
arriva en 1877 lorsque le siège de l'évêque resta vacant. Bienheureux Pie IX,
suivant la suggestion, entre autres, de Don Bosco le nomma Édouard Rosaz évêque
23 Décembre. Il avait quarante-huit ans et vingt-quatre de prêtrise. Cette
annonce le surpris et l'intrigua même, et il se mit à pleurer. Immédiatement
écrit une lettre au cardinal secrétaire d'État dans laquelle il demandait au pape
de le dispenser de cette charge, car il s’en considérait incapable, arguant son
manque de diplômes de droit canon et de théologie. La réponse est venue
inflexible : il fallait qu’il accepte. Ses poches toujours vides, il ne
pût même pas payer la note à la chancellerie pontificale. Nous savions que cela
était dû à l'appui de nombreux organismes de bienfaisance et non seulement les
bulles ont été pardonnés, mais des aides sont également venues de Rome.
L'ordination épiscopale eut lieu 24 Février 1878 en la Cathédrale de San
Giusto, avec la présence et les applaudissements de toute la ville. Il guidera
le diocèse pendant vingt-cinq années au cours desquelles il visita toutes les
paroisses à six reprises, souvent se déplaçant à pied sur les routes de montagne.
Les travaux en cours,
cependant, étaient désormais assurés par ce groupe de jeunes femmes qui
voulaient se consacrer au Seigneur. Il commença par les affilier da Tiers Ordre
franciscain et avec un héritage dont avait été le bénéficiaire, il acheta le
local qui deviendra par la suite la Maison Mère. Ainsi naquit la Congrégation
des Sœurs tertiaires Franciscaines de Suse (Missionnaires franciscaines de Suse
maintenant) avec la mission d'aider ceux qui sont dans le besoin. Pour les
former il écrivit plusieurs livres.
Son engagement pastoral,
malgré le poids des années, ont continua d’être intense dans le diocèse et
au-delà. Il fut souvent invité à prêcher des retraites et prononcer des
panégyriques. Fin janvier 1888 il fut appelé à Valdocco, où se trouvait la Maison
Mère des salésiens pour la fête de saint François de Sales, le grand patron de
ces derniers. Il y fut accueilli par le bienheureux Michel Rua, alors que saint
Jean Bosco mourant recevait pour la dernière fois Jésus Eucharistique, et il y
célébra la messe dans la basilique de Marie Auxiliatrice.
En 1894, il participa au
Congrès Eucharistique de Turin, puis l'année suivante à celui de Milan. Il
dirigea plusieurs pèlerinages diocésains à Rome et Turin à l'Exposition du
Saint Suaire en 1898, à Ars il connu le curé Jean-Marie Vianney. Il accueillit
également plusieurs institutions religieuses dans son diocèse.
Il fut toujours très
dévot de la Vierge et fit de fréquents pèlerinages dans ses sanctuaires :
à Suse il lui dédia trois églises sous différents vocables. Il fut parmi les
principaux promoteurs de l'érection d'une statue de bronze de Marie sur la
haute cime de Rochemelon (3537 m), où Elle était vénérée sous ce titre depuis
1358. Les dépenses ont été supportées par 120 000 enfants de toute l'Italie
et la statue fut bénite le 15 juin 1899, en présence d'une multitude de
personnes et princesses de Savoie. Parmi les dernières institutions, il a été
un refuge pour les personnes âgées et depuis 1877 il avait fondé l'hebdomadaire
diocésain “Le Rocciamelone” qui existe encore avec le nom de “la vallée de
Suse”.
Épuisé par la fatigue le
12 janvier 1903, il fut frappé par une maladie qui le cloua au lit, presque
sans interruption, jusqu'au 3 mai, le jour où son âme fut reçue par le Père
céleste. Aux obsèques solennelles ont assisté une multitude de personnes :
tout le monde croyait à la mort d'un saint. En 1919, les vénérables reliques
furent placées dans l'église de la Maison Mère de l'Institut, alors que les
sœurs travaillaient déjà depuis 1905 dans la mission.
Édouard Joseph Rosaz fut
béatifié par le Pape Jean-Paul II, le 14 Juillet 1991, lors de sa visite
pastorale à la ville de Suse.
SOURCE : http://alexandrina.balasar.free.fr/edoardo_giuseppe_rosaz.htm
Blessed Edoardo
Giuseppe Rosaz
Also
known as
Edward Joseph Rosaz
Edvard Josef Rosaz
Profile
Ordained in 1854 at
Nice, France.
Worked in prison ministry. Wrote a catechism.
Founded a home for abused and abandoned children in 1856.
Founded the Sisters of the Third Order of Saint Francis of Susa. Bishop of Susa, Italy on 24
February 1878.
Born
15
February 1830 in
Susa, Piedmont, Italy
Died
3 May 1903 in
Susa, Piedmont, Italy
22
March 1986 by Pope John
Paul II
14
July 1991 by Pope John
Paul II in Susa, Piedmont, Italy
Additional
Information
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Blessed Edoardo Giuseppe
Rosaz“. CatholicSaints.Info. 3 July 2023. Web. 3 April 2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-edoardo-giuseppe-rosaz/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-edoardo-giuseppe-rosaz/
Bl. Edoardo Giuseppe
Rosaz
Birth: 1830
Death: 1903
Beatified: Pope John Paul II
Edoardo Giuseppe Rosaz
was an Italian Catholic Bishop, founder of the Congregation of the Franciscan
Missionaries of Susa was beatified by Pope John Paul II in 1901.
Edoardo was born to an
immigrant family in Maurienne. Edoardo youth was marked by the suicide of his
father, who had been in a mental hospital since the death of his brother
Charles Victor, and a sister Clotilde who had seizures.
Wishing to embrace the
priesthood, he joined the Franciscan Third Order, and entered the seminary, for
reasons of health, he completed his studies in Nice, where he was ordained in
1854.
Anthony Bishop Odo
appointed him cathedral canon: despite the opposition of the diocesan clergy in
1862. Rosaz opened the Retreat for girls abandoned and in 1874, founded the
Congregation of the Franciscan missionaries for their education.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7150
ROSAZ, EDOARDO GIUSEPPE,
BL.
Bishop, secular
Franciscan, founder of the Secular Franciscan Missionary Sisters of Susa; b.
Feb. 15, 1830, Susa (near Turin), Piedmont, Italy; d. there May 3, 1903.
Edoardo's parents were hard working, devout refugees of the French
Revolution. Because of his frailty, Edoardo was tutored at home until he
was ten. He then attended the Gianotti di Saluzzo school in Turin from 1840 to
1845, until his family returned to Susa following the deaths of his father and
brother. Edoardo entered the diocesan seminary in 1847, joined the Third Order
of Saint
Francis in 1853, and was ordained June 10, 1854. Thereafter, he
dedicated himself to preaching, catechesis, social
work, the ministry of reconciliation, and the spiritual direction of
the Saint
Joseph Sisters. His pastoral enthusiasm, which he shared with his
friend (St.) John bosco, led to Rosaz's appointment as director of Susa's
seminary in 1874. Three years later (Dec. 26, 1877) he was consecrated as
bishop of Susa, a position he held until his death. Immediately upon assuming
the cathedra Bishop Rosaz began to renew the spirituality of the diocese, to
institute charitable programs, and to establish educational institutions for
the young. He founded the Secular Franciscan Missionary Sisters of Susa to
assist with these ministries. In addition to his works, Bishop Rosaz is
remembered for his pastoral zeal, dedication to the good of his clergy, his
self-mortifications, and love of the poor. Pope John
Paul II beatified Rosaz in Susa, July 14, 1991.
Feast: May 3
(Franciscans).
Bibliography: Acta
Apostolicae Sedis (1991), 814.
[K. I. Rabenstein]
New Catholic Encyclopedia
Saint of the Day – 3 May
– Blessed Edoardo Giuseppe Rosaz TOSF (1877-1903)
Posted on May
3, 2020
Saint of the Day – 3 May
– Blessed Edoardo Giuseppe Rosaz TOSF (1877-1903) Bishop of Susa from 1877
until his death, Founder of Franciscan Mission Sisters of Susa, Third Order
Franciscan, Apostle of the poor, his charism was one totally supported by the
Holy Eucharist and total abandonment to Divine Providence and Prayer, Spiritual
Director – born on 15 February 1830 in Susa, Piedmont, Italy and died on 3 May
1903 in Susa, Piedmont, Italy of natural causes, aged 73. Patronages – Franciscan
Mission Sisters of Susa and of Susa.
Edoardo Giuseppe Rosaz
was born on 15 February 1830 in Susa, as the fifth of seven children to a
wealthy family who had fled the French Revolution. He was Baptised
in the Susa Cathedral on 16 February.
During his childhood and
youth he manifested a patient, peaceful, profoundly good nature and extended
himself for the good of others. Edoardo was poor in health from his
birth but he was also endowed with a spiritual fortress that led him to
overcome any difficulty. In his gentleness and sensitivity, he
favoured the poorest, adapting to their mentality and their way of life, giving
himself to everyone and thus grew evermore in love for Christ.
At a very young age he
entered the Seminary, showing a deep zeal and a strong docility to the action
of the Holy Spirit. He completed his ecclesial studies in Nice,
France where he was Ordained to the Priesthood.
As a twenty-four year old
priest, he took charge of the social problems he perceived in his
territory. He became Canon of the Cathedral Church, Chaplain of the
Carceri, Rector of the Diocesan Seminary, spiritual director of various
religious families and, finally, Bishop of Susa in 1878. He also
opened a retreat house for girls and during this time, he met and became a
friend of St John Bosco, who was instrumental in recommending him as the Rector
of the Seminary. During this vocational itinerary he decided to
become a Franciscan tertiary, living in extreme poverty, great humility and
penance. He followed the spirituality of the Seraphic Father
Francis in his mission as pastor.
Pope Pius IX appointed
him as the Bishop of Susa on 31 December 1877 – at St John Bosco’s suggestion –
and the Archbishop of Turin, Lorenzo Gastaldi granted him his episcopal
Consecration in 1878 in the Susa Cathedral. He had wept upon
learning he was to be made a Bishop and sent a letter to Cardinal Giacomo
Antonelli protesting the appointment, mentioning his lack of theological or
canon law doctorates. But for his Diocese, he became an example to
be imitated, on the path of Christian conversion.
Following divine
inspiration, he founded the Institute of the Franciscan Missionary Sisters of
Susa in 1874, with the aim of continuing to face the problems present in the
Val di Susa, first of all the reception of young people in difficulty, with a
simple Franciscan style that his nuns would live. He adopted as a
motto for his “daughters” a famous phrase of St Paul: “Do all so as to win
over all to Christ” (Cf 1 Cor 9:19).
In January 1888, he was
at St John Bosco’s deathbed in Turin and attended and assisted at his
funeral. In 1898 he led Diocesan pilgrimages to Rome and to Turin
for the exposition of the Holy Shroud. After attending St John
Bosco’s funeral he took part in the Eucharistic Congress in Turin and another
in Milan, in 1895.
In the last years of his
life he conceived the idea of building retirement homes for elderly and
abandoned people. A lot of work and dedication assisted in
undermining his already not too robust health. The first signs of
illness hit him on 12 January 1903, while visiting the schools of Susa.
Finally, after an edifying preparation, on the morning of 3 May 1903
‘Sister death’ arrived.
His remains were
relocated in 1919 to the Motherhouse of his order in Susa. His
order received diocesan approval on 2 February 1903 while being aggregated to
the Order of Friars Minor Capuchin on 9 March 1906. It received the
decree of praise from Pope Pius XI on 10 July 1934 and papal approval from Pope
Pius XII on 27 July 1942.
On 14 July 1991, in Susa,
Pope John Paul II Beatified the Founder by describing him as “apostle of
God of Love who responded to the expectations of his brothers, especially the
poorest, with the charity of the heart of Christ.”
Today, after over a hundred years, the charism and works of Blessed Rosaz continue to live through the Franciscan Missionary Sisters of Susa founded by him with 40 convents and 240 sisters in Italy, Switzerland, Libya and Brazil.
Author: AnaStpaul
Passionate Catholic.
Being a Catholic is a way of life - a love affair "Religion must be like
the air we breathe..."- St John Bosco Prayer is what the world needs
combined with the example of our lives which testify to the Light of Christ.
This site, which is now using the Traditional Calendar, will mainly concentrate
on Daily Prayers, Novenas and the Memorials and Feast Days of our friends in
Heaven, the Saints who went before us and the great blessings the Church
provides in our Catholic Monthly Devotions. This Site is placed under the
Patronage of my many favourite Saints and especially, St Paul. "For the
Saints are sent to us by God as so many sermons. We do not use them, it is they
who move us and lead us, to where we had not expected to go.” Charles Cardinal
Journet (1891-1975) This site adheres to the Catholic Church and all her
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Susa,
comune in provincia di Torino, seen from Parco Augusto:
on
the right the campanile of the former church Santa Maria Maggiore (Greater St
Mary's Church)
on
the left the steeple of San Giusto Cathedral and in front of the cathedral the
ruins of Porta Savoia (Savoy Gate) with two round towers.
Beato Edoardo Giuseppe
Rosaz Vescovo
Susa, 15 febbraio 1830 -
3 maggio 1903
Il beato Edoardo Giuseppe
Rosaz fu vescovo di Susa. Era nato nella cittadina piemontese il 15 febbraio
1830, penultimo di sette figli di una famiglia benestante. Entrato in seminario
quindicenne, fu ordinato sacerdote nel 1854. Canonico del Capitolo della
Cattedrale, si fece presto conoscere per la sua attenzione verso i più poveri.
E fu proprio questo grande attenzione per la carità che lo portò a entrare in
contatto, a Torino, con san Giovanni Bosco e col canonico Anglesio, successore
del Cottolengo alla Piccola Casa della Divina Provvidenza. Per dare
risposte alle tante ragazze che chiedevano aiuto promosse la nascita delle
Suore francescane missionarie di Susa. Nel 1877, Pio IX lo chiamò alla guida
della diocesi. Morirà il 3 maggio 1903 dopo un episcopato segnato dalle sue
visite, compiute anche a piedi, alle più sperdute parrocchie di montagna.
Giovanni Paolo II l'ha proclamato beato a Susa il 14 luglio 1991. (Avvenire)
Martirologio
Romano: A Susa in Piemonte, beato Edoardo Giuseppe Rosaz, vescovo, che
tenne per venticinque anni la cura apostolica del popolo a lui affidato, e
soprattutto dei poveri, e fondò la Congregazione delle Suore del Terz’Ordine di
San Francesco.
Edoardo Giuseppe Rosaz
nacque il 15 febbraio 1830 a Susa, la città montana dalle antichissime origini,
capoluogo dell'omonima valle che collega l’Italia alla Francia. La sua era una
benestante famiglia savoiarda, emigrata, come altre, a causa della Rivoluzione
Francese. Penultimo di sette figli, fu battezzato il giorno successivo alla
nascita nella millenaria Cattedrale di San Giusto. L’ambiente in cui crebbe non
poteva essere migliore: ricevette un’ottima educazione, profondamente
cristiana. Unico neo la malferma salute, motivo per cui ebbe un insegnante
privato in casa. Si trasferì, successivamente, con la famiglia a Torino per
andare poi in collegio a Saluzzo. A Susa tornava per le vacanze. Aveva davanti
a sé una promettente carriera: un fratello era già medico, un altro invece
avvocato. L’indole del futuro sacerdote sbocciò presto, facendo catechismo ai
ragazzi poveri di Susa e delle borgate di montagna.
Edoardo entrò in
seminario quindicenne, aveva perso, in poco tempo, sia il padre che la madre.
La non buona salute lo costrinse, più volte, ad interrompere gli studi. Le
lunghe passeggiate in montagna ritempravano il fisico mentre contemplava le
bellezze del Creatore. Mete quotidiane erano le tante cappelle, sparse nelle
vallate, che la pietà popolare aveva eretto nei secoli. Tre anni di studio,
sempre a motivo della salute cagionevole, li fece a Nizza Marittima. A ventitré
anni, attratto dall’ideale del Santo di Assisi, si iscrisse al Terz’Ordine
Francescano. Nel 1854 fu ordinato sacerdote e nominato Canonico del Capitolo
della Cattedrale di Susa. Dalle lettere scritte in quegli anni apprendiamo che,
giovanissimo sacerdote, già pensava alla fondazione di un istituto di terziarie
francescane dedite all’assistenza dei ceti sociali meno abbienti. Questo
progetto si sarebbe realizzato ben ventotto anni dopo.
Stabilitosi
definitivamente a Susa iniziò il ministero sacerdotale con uno slancio ed un
impegno eccezionali. Al centro di tutte le attività vi era la Santa Messa e
considerava la confessione come il ministero dei ministeri: si rivolgevano a
lui persone di ogni rango, anche nelle ore più impensate della notte. Tra gli
altri ricordiamo lo scrittore Norberto Rosa. Mai venne meno la sua attitudine
ad aiutare i poveri e chi non aveva avuto la possibilità come lui di studiare.
Giovane prete conobbe il già famoso don Bosco. Motivo fu l’acquisto, da parte
del Canonico Rosaz, di libri per il catechismo che Don Bosco preparava per i
suoi giovani. Nacque una grande amicizia: per tutta la vita il B. Edoardo
raccomandò ai Salesiani i ragazzi abbandonati di Susa. Nonostante la differenza
d’età, quando nel 1856 morì Mamma Margherita, tra i primi a cui S. Giovanni
Bosco chiese conforto ci fu il Canonico Rosaz. A questi, più volte, capitò di
non riuscire a saldare alcuni debiti che Don Bosco tramutò in offerte per la
celebrazione di Sante Messe. Una profonda amicizia e collaborazione nacque
anche con il Canonico Anglesio, successore del Cottolengo nella direzione della
Piccola Casa della Divina Provvidenza di Torino, verso cui indirizzava la
fanciulle bisognose. La carità del Rosaz era conosciuta in tutta Susa, da
sempre città di transito per viandanti ed emigranti. Chi alla ricerca di
fortuna chiedeva aiuto veniva indirizzato a lui, nessuno andava via a mani
vuote. Per i giovani ebbe un cuore di padre. Un giorno un quindicenne venne
sorpreso a rubare in chiesa dalla cassetta delle elemosine. Scattò automatica
la denuncia. Prima del processo il Rosaz aveva provveduto a farlo accogliere a
Valdocco e quando, nonostante la sua richiesta, venne condannato, ne ottenne la
grazia scrivendo addirittura al Re. Le ragazze che gli chiedevano aiuto, nel
frattempo, erano sempre più numerose. Prese dunque in affitto un locale per
ospitarle ma le prime opposizioni arrivarono proprio dagli altri canonici,
preoccupati dalla totale mancanza di fondi. L'Anglesio gli disse di perseverare
confidando nella Divina Provvidenza. Nacque il Ritiro di Susa e in poco tempo
le assistite erano quaranta. Tra mille difficoltà preziosa collaboratrice fu
Maddalena Pesando. Nei mesi estivi, quando occorrevano spazi più grossi, la
comitiva traslocava fuori città, ad esempio nell’abbandonata Abbazia della
Novalesa. Nel marzo del 1862 la Pesando morì e fu un duro colpo. Il 13 marzo,
festa di S. Eldrado, si fece un pellegrinaggio alla Novalesa per chiedere
soccorso al santo abate lì vissuto nel IX secolo. La grazia arrivò. Messa in
vendita la casa del Ritiro il Rosaz annuì all’acquisto senza avere un soldo in
tasca. Venne fissata la data dell'atto e il prezzo in 12.000 lire. La somma
esatta arrivò da Torino, in una busta anonima, proprio il giorno precedente; si
prese possesso della casa per l’Assunta. Tra gli stenti si fecero i lavori di
ristrutturazione, dal canto suo il Beato rinunciava pure alle vesti nuove e
risparmia anche nel vitto. Si organizzarono laboratori di ricamo e di cucito e,
nei limiti del possibile, si provvide anche all’istruzione. Dopo due dolorose defezioni,
nel 1872 arrivarono alla direzione le Suore della Misericordia. Il Beato
Edoardo si era recato a piedi a Savona per prendere accordi direttamente con la
Fondatrice S. Maria Giuseppa Rossello. Fece prima sosta al Santuario di Mondovì
per chiedere aiuto alla Vergine per il nascente suo istituto. Le prime
vocazioni sbocciarono due anni dopo, dirette dalle Suore della Misericordia. In
quegli anni il Rosaz fu nominato cappellano delle carceri, del Convitto Civico,
delle Suore di S. Giuseppe e Direttore del Seminario.
La svolta della sua vita
arrivò nel 1877 quando rimase vacante la sede vescovile. Il Beato Pio IX,
dietro suggerimento, tra gli altri, di Don Bosco il 23 dicembre nominò vescovo
proprio Edoardo Rosaz. Aveva quarantotto anni e ventiquattro di sacerdozio.
All'annuncio rimase sconcertato e scoppiò a piangere. Scrisse subito una
lettera al Cardinale Segretario di Stato in cui scongiurava il Santo Padre di
sollevarlo da tale incarico. Si reputava incapace e adduceva come motivo
la mancata laurea in diritto canonico e in teologia. La risposta arrivò
irremovibile: doveva accettare. Le sue tasche, sempre vuote, non gli
permettevano neppure di pagare le bolle alla Cancelleria Pontificia. Si sapeva
bene che ciò era dovuto al sostegno delle molte opere di beneficenza e non solo
le bolle vennero condonate ma da Roma giunse pure un’offerta. La consacrazione
episcopale avvenne il 24 febbraio 1878 nella cattedrale di San Giusto, alla
presenza festante di tutta la città. Guiderà la diocesi per venticinque anni
durante i quali visiterà tutte le parrocchie per sei volte, muovendosi spesso a
piedi per le strade di montagna.
L’opera incompiuta era
però rappresentata da quel gruppo di giovani donne che volevano consacrarsi al
Signore. Cominciò con l'aggregarle al Terz’Ordine francescano mentre col denaro
di un’eredità acquistò il sito della futura Casa Madre. Nacque così la
Congregazione delle Suore Terziarie Francescane di Susa (oggi Suore Francescane
Missionarie di Susa) con il compito di soccorrere chiunque fosse in stato di
bisogno. Per formarle scrisse alcuni libri.
Il suo impegno pastorale,
nonostante il passare degli anni, continuò febbrile sia in diocesi che fuori.
Sovente era invitato per tenere panegirici ed esercizi spirituali. Alla fine di
gennaio 1888 fu chiamato a Valdocco, dove era di casa, per la festa di S.
Francesco di Sales, il grande patrono dei Salesiani. Accolto dal Beato Michele
Rua, mentre S. Giovanni Bosco morente riceveva per l’ultima volta Gesù
Eucaristia, lui celebrava la Messa nella Basilica di Maria Ausiliatrice. Nel
1894 partecipò al Congresso Eucaristico di Torino e poi l’anno successivo a
quello di Milano. Guidò diversi pellegrinaggi diocesani a Roma e a Torino per
l’Ostensione della Sindone del 1898; ad Ars conobbe il Santo Curato Giovanni
Maria Vianney. Accolse inoltre nella sua diocesi diversi istituti religiosi.
Fu sempre devotissimo
alla Madonna e assiduo pellegrino ai suoi santuari: a Susa le dedicò tre
chiese. Fu tra i principali promotori dell’erezione di una statua mariana di
bronzo sull’altissima vetta del Rocciamelone (m. 3537), dove era venerata con
questo titolo fin dal 1358. Le spese furono sostenute da centoventimila bambini
di tutta Italia e fu lui a benedirla il 15 giugno 1899, alla presenza di una
moltitudine di popolo e delle principesse di Savoia. Tra le ultime sue
istituzioni ci fu un ricovero per anziani mentre già dal 1877 aveva fondato il
settimanale diocesano “Il Rocciamelone” che ancora oggi esiste col nome di “La
Valsusa”.
Stremato dalle fatiche il
12 gennaio 1903 fu colpito da un malore che lo inchiodò a letto, quasi
ininterrottamente, fino al 3 maggio, giorno in cui la sua anima fu accolta dal
Padre Celeste. Alle esequie solenni partecipò una moltitudine di popolo, tutti
pensavano che era morto un santo. Nel 1919 le venerate spoglie furono collocate
nella chiesa della Casa Madre dell'Istituto mentre le sue suore già dal 1905
lavoravano anche in terra di missione.
Edoardo Giuseppe Rosaz è stato proclamato beato da Papa Giovanni Paolo II il 14 luglio 1991, durante la sua visita pastorale alla città di Susa.
PREGHIERA
O Beato Edoardo Rosaz,
eminente servitore del Vangelo e Apostolo del Dio Amore,
noi ammiriamo e veneriamo la tua memoria.
Fa che impariamo da te la fiducia nella Divina Provvidenza,
l'autentica devozione alla Vergine Maria,
l'appartenenza totale alla chiesa,
il servizio ai poveri nello spirito francescano.
Insegnaci, col tuo esempio e ottienici, con la tua intercessione,
la grazia di crescere nella fede,
la gioia di evangelizzare con la carità,
l'impegno a mettere Gesù al centro della vita,
come hai fatto Tu, nella semplicità e povertà evangelica,
per scalare, con la tua perseveranza,
la vetta della santità.
Amen.
Autore: Daniele Bolognini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92248
Omelia di Giovanni Paolo
I
Susa (Valle d'Aosta) -
Domenica, 14 luglio 1991
1. “Dio, Padre del
Signore nostro Gesù Cristo . . .
ci ha scelti . . . per
essere santi” (Ef 1, 3-4).
Carissimi fratelli e
sorelle, con queste parole dell’odierna liturgia, tratte dalla Lettera agli
Efesini, saluto tutti voi, che siete oggi qui radunati per partecipare alla
beatificazione di Monsignor Edoardo Giuseppe Rosaz, figlio della vostra terra e
Vescovo della Diocesi di Susa.
Nella prima Lettera
Pastorale salutava così la Comunità diocesana che la Provvidenza divina gli
aveva affidato: “Nel Nome del Signore vengo a voi . . . abbraccio come Sposa la
Chiesa segusina, che fin dagli anni della mia giovinezza ho seguito con
venerazione e con amore”. Ed aggiungeva: “Sono qui, in mezzo a voi: ricevetemi
- vi prego - con animo benevolo; farmi tutto a tutti, guadagnare tutti a
Cristo, questo è il mio impegno, questo è il mio desiderio” (E. G. Rosaz, I
Lettera Pastorale alla Diocesi, 1878).
2. Nel nome e nel ricordo
di questo eminente servitore del Vangelo, che ha vissuto in profondità quanto
Paolo annunciava agli Efesini, sono lieto di porgere il mio saluto a ciascuno
di voi. In particolare a Monsignor Vittorio Bernardetto, Vescovo della vostra
Diocesi, e a Monsignor Giuseppe Garneri, vostro Pastore emerito; al Cardinale
Angelo Sodano, Segretario di Stato, al Cardinale Giovanni Saldarini,
Arcivescovo di Torino, ai Presuli del Piemonte e all’Arcivescovo di Chambéry,
Monsignor Claude Feidt, venuto qui con alcuni sacerdoti ed un gruppo di pellegrini
da Termignon (Maurienne), paese di origine dei genitori di Monsignor Rosaz.
Saluto anche i Vescovi
giunti per tale occasione dalla Svizzera, dalla Libia e dal Brasile, luoghi
dove operano le Suore Francescane Missionarie di Susa, figlie spirituali del
novello Beato.
Saluto cordialmente il
Rappresentante del Governo italiano, Onorevole Guido Bodrato. Rivolgo un
deferente pensiero alle Autorità amministrative, politiche e militari presenti
e ai numerosi pellegrini qui convenuti. Penso con affetto agli ammalati e a
quanti non hanno potuto prendere parte di persona all’odierna celebrazione, che
vede spiritualmente riunita l’intera Diocesi, il clero, i religiosi e le
religiose, i laici consacrati e i responsabili delle Associazioni e dei
Movimenti apostolici e coloro che, in modi diversi, si prodigano per la causa
del Vangelo. A tutti vorrei far giungere la mia ammirazione per l’impegno
personale e comunitario profuso al servizio di Cristo e il vivo incoraggiamento
a ben continuare l’opera intrapresa con pazienza ed ardore.
Percorrete tutti,
carissimi fratelli e sorelle, lo stesso cammino segnato dal beato Rosaz, che
oggi la Chiesa addita come modello da imitare e celeste protettore da
invocare. La vostra Diocesi, situata ai piedi delle Alpi, vi permette di
contemplare la maestosità delle montagne che nel loro secolare silenzio
esprimono il mistero di Dio ed invitano a guardare in alto. “Sursum corda”, in
alto i cuori! Esse ci aiutano ad elevare lo spirito verso i cieli di cui parla
la Lettera agli Efesini (cf. Ef 1, 3).
Veramente “benedetto sia
Dio, Padre del Signore nostro Gesù Cristo, che ci ha benedetti con ogni
benedizione spirituale . . . in Cristo” (Ef 1, 3).
3. “In Cristo” Dio “ci ha
scelti prima della creazione del mondo, per essere santi e immacolati
al suo cospetto” (Ef 1, 3-4). Siamo tutti chiamati alla santità.
L’apostolo Paolo ci invita a vivere nella più diligente fedeltà al mandato che
Dio ci ha affidato. Si tratta, certo, di una missione difficile, ma
fondamentale per la nostra esistenza e per la vita della Chiesa, segno di
salvezza per l’intera umanità.
Quanto opportunamente si
addice alla testimonianza di Monsignor Edoardo Giuseppe Rosaz questa pagina
biblica! Egli si sentì un chiamato, un evangelizzatore, un apostolo di Dio che
è Amore. Avvertì come sua missione quella di cooperare al piano divino “di
ricapitolare in Cristo tutte le cose, quelle del cielo come quelle della terra”
(Ef 1, 10). E ciò attraverso l’obbedienza filiale alla divina volontà e
l’amore al prossimo.
Rispose alle attese dei
fratelli, soprattutto dei poveri, con la carità del cuore di Cristo, senza
retorica, in modo concreto, pagando di persona. Per seguire il Signore si fece
pellegrino, questuante con lo spirito del sacerdote e del Vescovo umile,
gioioso e fiducioso nella Provvidenza. E a questo spirito, francescano nello
stile e segusino nella semplicità montanara, volle improntare la Congregazione
delle Suore Terziarie che egli fondò, perché nei Ritiri, nelle case di riposo
ed ovunque fosse necessario, evangelizzassero col linguaggio della carità.
Carità che non è solo elemosina o assistenza episodica, ma anche e soprattutto
accoglienza e servizio; è vedere Gesù nel prossimo e sentirlo fratello; è
proclamare in modo concreto il Vangelo della salvezza.
4. “Guai a me se non
evangelizzassi” (1 Cor 9, 16).
La Chiesa sente imperioso
- come ho scritto nell’Enciclica Redemptoris missio (Ioannis Pauli
PP. II, Redemptoris
missio, n. 1) - il dovere di ripetere questo grido di Paolo, che nella vita
di Monsignor Rosaz diviene esempio trascinante. È urgente, oggi, una nuova
evangelizzazione, non riservata ad alcuni specialisti, ma all’intero Popolo di
Dio. È impegno vostro, fratelli e sorelle carissimi della Comunità cristiana di
Susa, rendere presente ed operante l’energia rinnovatrice del Vangelo in questa
vostra Valle. Prendetene coscienza e fidatevi di Cristo. Non cedete alla
tentazione del conformismo e dell’abbattimento; non ripiegatevi su voi stessi.
Siate piuttosto aperti ed attenti ai “segni dei tempi” di questa nostra epoca.
Ravvivate, a tal fine,
un’ardente coscienza del vostro “essere Chiesa”, che vi renda capaci di
“incarnare “il messaggio della salvezza nel vostro territorio. La storia di
Valsusa è impregnata di cristianesimo, dal monastero di Novalesa, alla Sacra di
san Michele, alla Cattedrale di san Giusto. Il messaggio evangelico si è come
intrecciato con le tradizioni, gli usi, le consuetudini della vostra gente e ha
dato vita ad una ricca tradizione spirituale che va continuata, anzi rinnovata
con ardore missionario. È a ciascuno di voi che è affidato tale compito, quasi
si trattasse di una nuova “implantatio evangelica”, che richiede una catechesi
degli adulti, approfondita e capillare; una genuina testimonianza in ogni
ambito della società. La verità di Cristo va annunciata e vissuta come “verità
congiunta all’amore”.
5. Gesù “Allora chiamò i
Dodici, ed incominciò a mandarli” (Mc 6, 7). Ecco la missione affidata da
Cristo ai discepoli, e che si perpetua nel tempo. Questo mandato apostolico
continua oggi nella Chiesa, perché il messaggio della salvezza deve giungere ad
ogni uomo; esso è per l’uomo.
Ma come può avvenire ciò
se scarseggiano gli operatori del Vangelo? C’è bisogno di apostoli che vadano
fra la gente senza bisaccia, “né denaro nella borsa, ma calzati solo di
sandali” e con una tunica sola (cf. Mc 6, 8): poveri e umili, ma
ricchi della grazia divina.
Racconta l’Evangelista
che gli Apostoli “predicavano che la gente si convertisse, scacciavano molti
demoni, ungevano di olio molti infermi e li guarivano” (Mc 6, 12-13). Il
loro pellegrinaggio apostolico era accompagnato da segni prodigiosi, perché la
potenza di Dio li sorreggeva e spargeva in abbondanza sui loro passi i frutti
della sua misericordia: i demoni fuggivano, gli ammalati guarivano, i morti
risuscitavano.
6. Carissimi fratelli e
sorelle, sono qui, fra voi, per confermarvi nell’universale compito missionario
affidatoci dal “Padrone della messe”, additandovi come esempio a cui ispirarsi
il novello Beato.
I Santi e i Beati
mostrano alla Chiesa sulla terra il legame che la congiunge al
mistero della Comunione dei santi, e nello stesso tempo indicano la via alla
santità, alla quale tutti siamo chiamati. Il cristiano deve percorrere questa
strada. Egli sa che non può appesantirsi di beni superflui, ma che deve andare
all’essenziale, come Monsignor Rosaz, il quale si liberò di ogni terreno
fardello non indispensabile al cammino della perfezione, imitando gli scalatori
delle vostre montagne quando, ad esempio, salgono sul Rocciamelone, sul Tabor o
sull’Orsiera. Le vette, voi lo sapete bene, vanno scalate, scarpinando prima
sugli speroni rocciosi ed è su quelle balze che si misura lo sforzo e il fiato
e la capacità di salire. Molti si arrestano e ritornano sui loro passi.
Per raggiungere le cime
della santità occorre passare nei contrafforti della carità, rischiando,
faticando, non arrendendosi dinanzi alle difficoltà. Ben sottolinea questo
programma di vita spirituale lo stemma della vostra Città: “In flammis probatur
amor”, e “Dio ricompensi”.
7. Per non cedere alla
fatica c’è solo un segreto: restare totalmente aperti all’ordine di Dio, “Perché
il Padre del Signore nostro Gesù Cristo . . . possa illuminare gli occhi
della nostra mente, per farci comprendere a quale speranza ci ha chiamati”
(cf. Ef 1, 17-18).
Dalla Lettera agli
Efesini attingiamo anche questa chiamata.
Ecco, sta davanti a noi
l’uomo, il nostro Beato, Edoardo Giuseppe Rosaz, il cui cuore il Padre del
nostro Signore Gesù Cristo “ha illuminato con la sua luce”.
Egli a questa luce
divina si è aperto pienamente. Ha fatto tutto perché questa luce salvifica lo
penetrasse e trasformasse interiormente.
Grazie a ciò,
camminò guidato dalla speranza di questa chiamata diventata
“caparra della nostra eredità” in Gesù Cristo.
Monsignor Rosaz è stato
l’uomo di questa speranza soprannaturale che non delude.
Guardando alla sua vita
anche noi comprendiamo sempre di più che cosa è la speranza della nostra
chiamata.
E la seguiamo come la
luce, come la guida, che indica ai pellegrini la strada che porta alla meta e
conduce alla “nostra eredità” in Dio (cf. Ef 1, 14).
Amen!
SOURCE : http://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/edoardo-giuseppe-rosaz.html
Edoardo Giuseppe Rosaz
(1830-1903)
BEATIFICAZIONE:
- 14 luglio 1991
- Papa Giovanni
Paolo II
RICORRENZA:
- 3 maggio
Vescovo di Susa, che
tenne per venticinque anni la cura apostolica del popolo a lui affidato, e
soprattutto dei poveri, e fondò la Congregazione delle Suore del Terz’Ordine di
San Francesco
Farmi tutto a tutti, guadagnare tutti a
Cristo, questo è il mio impegno, questo è il mio desiderio”
Edoardo Giuseppe Rosaz nacque
a Susa (Torino) il 15 febbraio 1830, penultimo di sette figli di una famiglia
benestante.
Entrato in seminario
quindicenne, fu ordinato sacerdote nel 1854. Canonico del Capitolo della
Cattedrale, si fece presto conoscere per la sua attenzione verso i più poveri.
E fu proprio questo grande attenzione per la carità che lo portò a entrare in
contatto, a Torino, con san Giovanni Bosco e col canonico Anglesio, successore
del Cottolengo alla Piccola Casa della Divina Provvidenza.
Per dare risposte alle
tante ragazze che chiedevano aiuto promosse la nascita delle Suore francescane
missionarie di Susa. Nel 1877, Pio IX lo chiamò alla guida della diocesi.
Morirà il 3 maggio 1903
dopo un episcopato segnato dalle sue visite, compiute anche a piedi, alle più
sperdute parrocchie di montagna.
Giovanni Paolo II l'ha
proclamato beato a Susa il 14 luglio 1991.
(fonte: Avvenire)
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/edoardo-giuseppe-rosaz.html
Beato Edoardo Giuseppe
Rosaz
vescovo
Susa 15
febbraio 1830
+ 3 maggio 1903
Il beato Edoardo Giuseppe
Rosaz fu vescovo di Susa. Era nato nella cittadina piemontese il 15 febbraio
1830, penultimo di sette figli di una famiglia benestante. Entrato in seminario
quindicenne, fu ordinato sacerdote nel 1854. Canonico del Capitolo della Cattedrale,
si fece presto conoscere per la sua attenzione verso i più poveri. E fu proprio
questa grande attenzione per la carità che lo portò a entrare in contatto, a
Torino, con san Giovanni Bosco e col canonico Anglesio, successore del
Cottolengo alla Piccola Casa della Divina Provvidenza. Per dare risposte alle
tante ragazze che chiedevano aiuto. Promosse la nascita delle Suore francescane
missionarie di Susa. Nel 1877, Pio IX lo chiamò alla guida della diocesi.
Morirà il 3 maggio 1903 dopo un episcopato segnato dalle sue visite, compiute
anche a piedi, alle più sperdute parrocchie di montagna. Giovanni Paolo II l'ha
proclamato beato a Susa il 14 luglio 1991. (Avvenire)
Beato Edoardo Giuseppe
Rosaz,
Vescovo di Susa dal
1878 al 1903 e fondatore delle Suore Terziarie di S.Francesco
Mons. Rosaz nacque a Susa
il 15 febbraio 1830 da genitori emigrati da Termignon, in alta Maurienne, e fu
vescovo di Susa tra il 1878 e il 1903, anno in cui morì. Il 14 luglio del 1991
fu beatificato a Susa da Papa Giovanni Paolo II.Ancor prima di divenire
sacerdote egli indirizzò la sua spiritualità verso l'ideale francescano,
aderendo al Terz'Ordine prima di divenire diacono. Egli fece del donare senza
ricevere uno scopo di vita, aiutando chiunque richiedesse il suo intervento. In
quest'ottica nacque la sua volontà di dare un tetto alle ragazze fuggite
di casa, sole o abbandonate, che trovò una realizzazione concreta nella
fondazione del suo "Ritiro".
Dopo l'elezione a
vescovo, avvenuta il 26 dicembre 1877, egli si prodigò per un profondo
rinnovamento della Diocesi, favorendo l'insediamento in valle dei Salesiani,
dei Frati Minori Conventuali, delle Suore di san Giuseppe, dei Fratelli delle
Scuole Cristiane, e fondando egli stesso una congregazione, quella delle Suore
Terziarie Francescane.
Tre ragazze da lui
accolte nel Ritiro furono le prime a vestire l'abito. I suoi modelli furono don
Bosco, con il quale intrattenne amicizia, il Cottolengo, Rosmini. Il suo
ideale, ogni giorno messo in pratica, era quello di creare una chiesa
per i poveri.
Ogni ragazza che
intendeva prendere i voti e diventare una suora terziaria francescana, doveva
essere animata dalla volontà di lavorare per il prossimo, per i più
deboli: rischio e fede contraddistinguevano le religiose di questa
Congregazione. Fede in Dio e rischio perché le risorse per aiutare gli altri
erano poche e non garantite.
Dunque una dolcezza ferma
ed una fermezza dolce animavano il Beato Rosaz e le religiose. Una frase
evangelica che egli citava spesso era: "Se avrete fede, potrete dire a
quel monte spostati e quel monte si sposterà ".
Tra le altre opere che
egli compì ci furono anche la Chiesa del Suffragio, a Susa, per dare maggior
decoro alle funzioni funebri, e la fondazione del giornale locale "Il
Rocciamelone", vivo ancor oggi con il titolo "La Valsusa" . La
carità è stata dunque il principio fondamentale del Beato Rosaz, un vescovo
che amò la sua terra.
Redazione La Valsusa
SOURCE : http://www.unangelo.it/Calendario/Maggio/3%20maggio/index_file/Page357.htm
Den salige Edvard Josef
Rosaz (1830-1903)
Minnedag: 3.
mai
Den salige Edvard Josef
Rosaz (it: Edoardo Giuseppe) ble født den 15. februar 1830 i Susa i provinsen
Torino i regionen Piemonte i Nord-Italia. Susa var en fjellby av eldgammel
opprinnelse, hovedstaden i dalen som forbinder Italia med Frankrike. Han var
den syvende av de åtte barna til Romuald Rosaz og Maria Francesca Giuseppina
Dupraz og han ble døpt dagen etter fødselen i den gamle katedralen San Giusto.
Foreldrene hadde flyktet fra Termignon i Savoia under Den franske revolusjon og
slått seg ned i Susa. På grunn av sin svake helse kunne Edvard ikke gå på den
offentlige skolen, så han ble undervist av en privatlærer i hjemmet. En bror
ble lege, mens en annen ble advokat.
I 1840 flyttet familien
til Torino og Edvard ble invitert til klosterkollegiet Gianotti i Saluzzi, hvor
han gjennomførte sine gymnasstudier og forberedte seg på sin første kommunion
og fermingens sakrament, som han mottok den 17. juni 1840. I 1843 døde hans far
ved å drukne seg i elven Po, og i 1844 døde en av hans brødre, Carlo Vittorio,
på et mentalsykehus, noe som forårsaket et epileptisk anfall hos hans søster
Clotilde. Som femtenåring flyttet han sammen med familien tilbake til Susa.
Edvard ble tidlig klar
over sitt prestekall, og høsten 1847 begynte han prestestudiene ved seminaret i
Susa. I juli 1851 flyttet han av helsemessige årsaker over til seminaret i
Nizza (Nice). I denne tiden ble han tiltrukket av det fransiskanske ideal og
trådte inn i fransiskanernes tredjeorden. Den fransiskanske tredjeordenen, som
opprinnelig var kjent som Botsbrødre og -søstre, fikk senere navnet
fransiskanertertiarer (Tertius Ordo Franciscanus – TOF eller Tertius
Ordo Secularis Franciscalis – TOSF). I 1976 ble navnet endret til «Den
sekulære fransiskanerordenen» (Ordo Franciscanus Saecularis – OFS),
og ordenen er approbert og anerkjent av Den hellige stol under dette offisielle
navnet. Han ble presteviet den 10. juni 1854 i Nizza.
Deretter virket han i
nesten et halvt århundre i Susa, hvor han ble utnevnt til kannik ved katedralen
av biskop Antonio Odone, til tross for motstand fra bispedømmepresteskapet.
Først tjenestegjorde han som predikant og skriftefar ved folkemisjoner, fra
1863 var han sjelesorger for innsatte i fengsler, fra 1866 til 1869 var han
direktør for byens fengsel og fra 1869 til 1874 var han åndelig veileder for
Josefssøstrene av Susa i deres hus i Oulx og Susa. Fra 1874 til 1878 ledet han
presteseminaret i Susa.
Senere grunnla han et
institutt med noen tidligere beboere på dette hjemmet, og det utviklet seg til
søsterkongregasjonen «Tertiarsøstre av St. Frans», nå «Fransiskanske
misjonssøstre av Susa» (Suore Francescane Missionarie di Susa). Han
inspirerte den fransiskanske ånd og «alpine enkelhet» i det nestekjærlige
arbeidet til disse søstrene, og han understreket betydningen av direkte omsorg
for de fattige og trengende. Han ledet både bispedømmet og kongregasjonen til
sin død, og den spredte seg i Italia og Sveits og derfra til Libya og Brasil,
og i 1986 hadde den 40 hus med 240 søstre.
Biskop Rosaz var også
skribent. Han skrev Instruksjoner for ordenssøstre (Instruzioni alle
religiose, Torino 1887), en katekisme for ordenslivet (Catechismo della
vita religiosa, Torino 1900) og noen andre asketiske verker. Fra 1897 ga han ut
et ukeblad med tittelen Il Rocciamelone. Han bygde flere nye kirker i sitt
bispedømme og lot andre grundig restaurere. Han vigslet kirken La chiesa
del Suffragio (Forbønnskirken) i 1897. Han installerte en statue av Jomfru
Maria på det 3538 meter høye Monte Rocciamelone, som allerede fra 1358 var et
sted for Maria-andakt. Han sørget også for at ulike ordenssamfunn slo seg ned i
bispedømmet Susa, som fransiskanerkonventualene, salesianerne og Misjonærene av
Vår Frue av Salette, som var fordrevet fra Frankrike.
Edvard Rosaz var venn med
flere salige og hellige fra denne tiden, som de hellige Johannes Maria
Vianney, Josef
Cafasso, Maria
Josefa Rossello og Johannes Don Bosco.
Han døde den 3. mai 1903 i Susa, 73 år gammel. Han ble gravlagt på den
kommunale kirkegården, men den 7. mai 1919 ble hans jordiske rester overført
til kirken i «Instituto Mons. Rosaz» i Susa, hvor de hviler i en
marmorsarkofag.
Hans saligkåringsprosess
ble introdusert den 26. juli 1953. Den 22. mars 1986 ble hans «heroiske dyder»
anerkjent og han fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 6. juli
1991 undertegnet den hellige pave Johannes Paul II (1978-2005)
dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hans
forbønn. Han ble saligkåret av paven den 14. juli 1991 i Susa. Hans minnedag er
dødsdagen 3. mai.
Kilder:
Attwater/Cumming, Holböck (3), Resch (B3), Index99, Patron Saints SQPN,
Heiligenlexikon, santiebeati.it, it.wikipedia.org, Abbaye Saint-Benoît,
newsaints.faithweb.com, oblatidimariavergine.it - Kompilasjon og
oversettelse: p.
Per Einar Odden
Opprettet: 30. juni 2005
SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/erosaz
3 de mayo
Beato Eduardo Rosaz
(1830-1903)
Texto de L’Osservatore
Romano Eduardo Rosaz, obispo de Susa, miembro de la Orden Franciscana Seglar
desde antes de su ordenación sacerdotal, fundador de la Congregación de las
«Franciscanas Misioneras de Susa», se distinguió por su entrega al apostolado y
por su celo pastoral; dedicó gran atención al clero, llevó vida de pobreza y
demostró un exquisito amor a los pobres.
Edoardo Giuseppe Rosaz
nació en Susa (Turín, Italia) el 15 de febrero de 1830. Recibió una educación
cristiana sólida y genuina. A causa de su frágil salud, sus padres le pusieron
un maestro en casa. Cuando tenía diez años, su familia se trasladó a Turín y
entonces fue enviado al colegio Gianotti de Saluzzo. Tres años después murió su
padre y, al año siguiente, un hermano. A los quince años volvió con su familia
a Susa, donde se rodeó de amigos, escogiéndolos entre los jóvenes mejores de la
ciudad. Durante las vacaciones instruía a los niños en las verdades religiosas.
En 1847 ingresó en el seminario. En 1853 se inscribió en la Tercera Orden de
San Francisco, cuyo ideal y espíritu promovió desde ese momento y al que
permaneció siempre fiel.
Recibió la ordenación
sacerdotal el 10 de junio de 1854. Sin preocuparse de trabajos y molestias,
buscaba siempre con alegría el bien espiritual y material de los fieles, y
colaboraba con celo y desinterés en el cuidado pastoral, cultivando diversas
formas de apostolado: se dedicó con entusiasmo a la predicación, a la
catequesis, al ministerio de la reconciliación y a las obras sociales.
Alimentaba su vida espiritual con la oración, la meditación, la misa, la
adoración eucarística, y fomentaba esto mismo en las religiosas por él
fundadas, las Franciscanas Misioneras de Susa. En 1874 fue nombrado rector del
seminario de Susa, en cuyo cargo tuvo como principio educativo: «firmeza dulce
y dulzura firme», «prevención mejor que castigo».
El 26 de diciembre de 1877
fue nombrado obispo de Susa; recibió la consagración episcopal el 24 de febrero
de 1878 en la catedral. En su nuevo cargo se distinguió por su celo, prudencia
pastoral, abnegación y dinamismo misionero: dedicó gran atención al clero, para
el que fue un buen pastor; potenció el seminario diocesano y visitó varias
veces la diócesis, incluso las parroquias más aisladas. Era amigo íntimo de Don
Bosco, a quien vio por última vez en Turín en 1888.
Murió la mañana del 3 de
mayo de 1903. Fue beatificado por Juan Pablo II el 14 de julio de 1991 en Susa.
[Cf. L'Osservatore
Romano, edición semanal en lengua española, del 12 de julio de 1991]
De la homilía de Juan
Pablo II en la misa de beatificación (14-VII-1991)
El domingo 14 de julio de
1991, el Papa, interrumpiendo sus vacaciones en el Valle de Aosta, realizó una
visita pastoral a la diócesis italiana de Susa, cuyo acto principal fue la
beatificación de Mons. Eduardo Rosaz, «campeón de la pobreza», que fue obispo
de Susa desde 1878 hasta su fallecimiento el año 1903.
En su primera carta
pastoral (1878), Mons. Eduardo Rosaz saludaba así a la comunidad diocesana que
la divina Providencia le había confiado: «En el nombre del Señor vengo a
vosotros (...) y abrazo como esposa a la Iglesia de Susa, que desde los años de
mi juventud he seguido con veneración y amor». Y agregaba: «Estoy aquí, en
medio de vosotros: recibidme, os lo ruego, con ánimo benévolo. Mi compromiso y
mi deseo es hacerme todo a todos, ganarlos a todos para Cristo».
Queridos hermanos y
hermanas, recorred todos el camino señalado por el beato Rosaz, que hoy la
Iglesia nos presenta como modelo para imitar y protector celestial para
invocar. Vuestra diócesis, situada a los pies de los Alpes, os permite
contemplar la majestuosidad de las montañas, que en su silencio secular
expresan el misterio de Dios e invitan a mirar a las alturas. «Sursum corda»,
¡arriba los corazones! Nos ayudan a elevar el espíritu hacia los cielos, de los
que habla la carta a los Efesios (cf. 1,3).
«En Cristo» Dios «nos ha
elegido (...) antes de la fundación del mundo, para ser santos e inmaculados en
su presencia» (Ef 1, 3-4). Todos estamos llamados a la santidad. El apóstol
Pablo nos invita a vivir en la fidelidad más diligente al mandato que Dios nos
ha confiado. Se trata, ciertamente, de una misión difícil, pero fundamental
para nuestra existencia y para la vida de la Iglesia, signo de salvación para
la humanidad entera.
¡Qué bien se aplica esta
página bíblica al testimonio de Mons. Edoardo Giuseppe Rosaz!
Él se sintió un llamado,
un evangelizador, un apóstol de Dios, que es amor. Entendió que su misión
consistía en cooperar con el plan divino «de hacer que todo tenga a Cristo por
cabeza, lo que está en los cielos y lo que está en la tierra» (Ef 1, 10). Y
esto mediante la obediencia filial a la voluntad divina y el amor al prójimo.
Respondió a las expectativas de sus hermanos, sobre todo de los pobres, con la
caridad del corazón de Cristo, sin retórica, de manera concreta, pagando
personalmente. Para seguir al Señor se hizo peregrino, mendicante, con el
espíritu del sacerdote y obispo humilde, alegre y confiado en la Providencia. Y
en este espíritu, de estilo franciscano y lleno de la sencillez montañesa de
los habitantes de Susa, quiso orientar la congregación de las Religiosas
Terciarias que fundó, para que en los retiros, en las casas para ancianos y en
cualquier parte donde fuese necesario, evangelizaran con el lenguaje de la
caridad. Caridad que no es sólo limosna o asistencia esporádica, sino, sobre
todo, acogida y servicio, ver a Jesús en el prójimo, y sentirlo hermano y
proclamar concretamente el Evangelio de la salvación.
[Cf. L'Osservatore
Romano, edición semanal en lengua española, del 19 de julio de 1991]
Del discurso de Juan
Pablo II a las Franciscanas Misioneras de Susa (14-VII-1991)
La tarde del domingo 14
de julio de 1991, durante su visita a la diócesis de Susa (Italia), el Santo
Padre tuvo con las religiosas de la Congregación de las Franciscanas Misioneras
de Susa, llamadas en otro tiempo "Terciarias de San Francisco de
Susa", a cuyo fundador, Mons. Rosaz, había beatificado por la mañana, un
encuentro en la sede del instituto. El Papa les dirigió el siguiente discurso
y, después del encuentro, se recogió en oración ante la tumba de Mons. Rosaz.
Queridas hermanas:
1. Es casi una
peregrinación la que quiero realizar junto con vosotras a esta -por llamarla
así- «Porciúncula» de vuestra benemérita familia religiosa. En efecto, entre
estas paredes, bajo la mirada sonriente de la Inmaculada Madre de Dios, Mons.
Rosaz dio vida el 8 de diciembre de 1874 a sus Terciarias Franciscanas, con la
toma de hábito de Alfonsa Pasquinelli.
Nos encontrarnos aquí hoy
para recordar y escuchar. Sí, para escuchar a vuestro amado padre fundador que
aún hoy habla a sus hijas, repitiéndoles esas palabras antiguas y siempre
actuales que las alientan y sostienen en el camino de la «santa aventura» que
han comenzando con el fin de responder a la invitación del Señor: «Es cierto
que, si la gracia de la vocación religiosa es gracia extraordinaria, sublime,
que une íntimamente el alma a Dios, también es gracia que exige mayor
correspondencia (...). La religiosa con sus votos hace a Dios el ofrecimiento
más precioso, perfecto e íntegro que pueda hacer: debe vivir únicamente para
Dios (...). La religiosa que quiere ser hija de Dios, debe ser perfecta en el
amor al prójimo, como es perfecto su Padre que está en los cielos» (Instrucciones
para las religiosas, Introducción, 51. 97).
Esta es la «gracia de las
raíces», de las que debéis alimentaros incesantemente en el silencio y la
reflexión: no os canséis de prestar oídos a la voz de Mons. Rosaz; seguid
sondeando la profundidad de su corazón para captar el secreto de su vida de
entrega y amor; como él, sed valerosas en la escucha de la Iglesia y de los
hombres para poder responder a sus llamamientos con esa característica de
disponibilidad y alegría, de acogida y misericordia que constituye vuestro
signo distintivo de franciscanas: así seréis el ejemplo más elocuente de ese «Evangelio
de la caridad» que animó toda la existencia de vuestro fundador.
Siguiendo su ejemplo,
amad a la Iglesia, amadla con un amor apasionado, fuerte, generoso y fiel; sois
conscientes de que también ella os ama y os pide un testimonio ferviente y gratuito,
un servicio desinteresado y fiel.
Vuestro fundador os
sugiere también el secreto del éxito: «Que la oración sea, oh esposas de Jesús,
vuestro pan cotidiano, vuestra consolación. Mediante la oración participaréis
en la omnipotencia divina (...) porque la oración es la escalera de Jacob,
gracias a la cual la tierra se une al cielo y pone al hombre en comunicación
directa con el trono de Dios» (Instrucciones para las religiosas, 123).
2. «Lo que se hace en
Turín se puede hacer también en Susa». Estas palabras fueron el comienzo de las
obras instituidas por el canónigo Rosaz en esta ciudad, en la que florecieron,
con la ayuda de la Providencia, iniciativas admirables de catequesis,
evangelización, promoción humana y caridad.
Vuestro instituto dio
aquí sus primeros pasos, que lo llevaron a testimoniar, por los caminos del
mundo, la caridad del Corazón de Cristo: pienso en vuestra presencia en Italia,
en la asistencia a los ancianos y la educación de los niños y los jóvenes; en
Francia y Suiza, junto a los emigrantes; y en Libia y Brasil, al servicio de
los enfermos y pobres. Quiero reunir idealmente aquí con vosotras a todas las
hijas de Mons. Rosaz esparcidas por el mundo, para saludarlas, bendecirlas y
agradecerles, en nombre de la Iglesia, su entrega y servicio.
Dirijo un pensamiento
particular a las novicias y a las religiosas ancianas y enfermas aquí
presentes, quienes nos recuerdan el testimonio de una vida enteramente gastada,
con corazón indiviso, en el seguimiento del Maestro Jesús.
[Cf. L'Osservatore
Romano, edición semanal en lengua española, del 16 de agosto de 1991]
SOURCE : https://www.franciscanos.org/osservatore/eduardorozas.html