vendredi 22 mai 2020

Bienheureuse MARIE-DOMINIQUE BRUN BARBANTINI, religieuse et fondatrice


Bienheureuse Marie-Dominique Brun Barbantini

Fondatrice des religieuses ministres des malades de Saint-Camille (+1868)
"Née à Lucca le 17 février 1789, ...Jeune femme brillante, cultivée, généreuse, ... elle épouse Salvatore Barbantini. Après six mois de mariage, ...mort subite de son époux bien-aimé... Veuve et en attente d'un enfant qui meurt à huit mois, Maria Domenica intensifie l'offrande survenue avec la mort de son mari et se donne totalement aux pauvres, aux malades et aux malheureux... Les malades, abandonnés dans leurs taudis deviennent l'objet de son amour. Elle ne consacre pas seulement sa tendresse à ceux qui souffrent mais elle l'exprime aussi dans diverses œuvres de miséricorde envers l'Église qu'elle aime avec une affection filiale et sert avec une ardeur d'apôtre. Dotée de qualités particulières, elle fonde à Lucca le Monastère de sainte Marie de la Visitation pour l'éducation des Jeunes; elle organise la catéchèse, elle ouvre un institut pour les enfants abandonnés, on lui confie la responsabilité de renforcer et de réformer les diverses activités apostoliques et éducatives. Mais l’œuvre charismatique qui définit Maria Dominique comme don de Dieu à l'humanité est l'Institut Religieux des Sœurs Ministres des Malades de saint Camille, bourgeon nouveau et prometteur de la Famille Chrétienne. En 1829, elle rassemble autour d'elle quelques jeunes filles pauvres et de santé fragile, et avec ces premières filles, elle accomplit des prodiges de charité au chevet des mourants les plus pauvres et les plus abandonnées. Le charisme que la Mère exerçait attira d'autres jeunes. Le 5 août 1941, L'archevêque de Lucca approuva la Règle écrite par Maria Domenica et érigea la communauté en Institut Religieux Diocésain. Femme de foi, toujours engagée dans la recherche et la réalisation de la volonté de Dieu, Maria Domenica s'impose dans l'histoire comme signe prophétique des temps nouveaux."

Illustration: Maria Domenica Brun Barbantini (site des camilliens http://www.camilliani.it/ en italien)

La bienheureuse Marie-Dominique Brun-Barbantini, fondatrice des Servantes des Malades de Saint-Camille, 1789-1868, a été béatifiée, le 17 mai 1995 par Jean-Paul II.

À Lucques en Toscane, l'an 1868, la bienheureuse Marie-Dominique Brun Barbantini, religieuse, fondatrice de la Congrégation des Sœurs ministres des malades de Saint-Camille.

Martyrologe romain





Bienheureuse Marie-Dominique Brun-Barbantini

Fondatrice des :
« Servantes des Malades de Saint-Camille »

Maria Domenica naît à Lucca (Toscane, Italie) le 17 Janvier 1789, de Pietro Brun et de Giovanna Granucci.

Orpheline de père à l’âge de 12 ans, elle grandit sous la guidance affectueuse et intelligente de sa mère.

Jeune femme brillante, cultivée, généreuse, le 22 Avril 1811, elle épouse Salvatore Barbantini. Après six mois de mariage, ce « projet d’amour » fut rompu par la mort subite de son époux bien-aimé.
« Toi seul mon Christ Crucifié, mon bien, tu seras dorénavant mon unique et grand Amour, mon unique délice. »

Veuve et en attente d’un enfant qui meurt à huit mois, Maria Domenica intensifie l’offrande survenue avec la mort de son mari et se donne totalement aux pauvres, aux malades et aux malheureux.


Sa maternité humainement amputée se développe en une maternité plus profonde et universelle.

Les malades, abandonnés dans leurs taudis deviennent l’objet de son Amour. Elle ne consacre pas seulement sa tendresse à ceux qui souffrent mais elle l’exprime aussi dans diverses œuvres de Miséricorde envers l’Église qu’elle aime avec une affection filiale et sert avec une ardeur d’apôtre.


Dotée de qualités particulières, elle fonde à Lucca le Monastère de sainte Marie de la Visitation pour l’éducation des Jeunes ; elle organise la catéchèse, elle ouvre un institut pour les enfants abandonnés, on lui confie la responsabilité de renforcer et de réformer les diverses activités apostoliques et éducatives.

Mais l’Œuvre Charismatique qui définie Maria Dominique comme don de Dieu à l’humanité est l’Institut Religieux des « Servantes des Malades de Saint-Camille », bourgeon nouveau et prometteur de la Famille Chrétienne.


En 1829, elle rassemble autour d’elle quelques jeunes filles pauvres et de santé fragile, et avec ces premières filles, elle accomplit des prodiges de Charité au chevet des mourants les plus pauvres et les plus abandonnés.

Le charisme que la Mère exerçait attira d’autres jeunes.

Le 5 Août 1841, l’Archevêque de Lucca, Domenico Stefanelli, approuva la Règle écrite par Maria Domenica et érigea la communauté en Institut Religieux Diocésain.

Femme de Foi, toujours engagée dans la recherche et la réalisation de la volonté de Dieu, Maria Domenica s’impose dans l’histoire comme signe prophétique des temps nouveaux.


« Éducatrice de la paix », elle peut être proposée comme modèle à la femme d’aujourd’hui, parce qu’elle fut une jeune femme exemplaire, épouse et mère aimante, Fondatrice et Religieuse, vertueuse, maîtresse de spiritualité.
Elle a enseigné à ses filles à cheminer près de l’homme qui souffre, soignant la maladie, valorisant la souffrance, aimant la vie, annonçant dans l’histoire le visage maternel de Dieu. Maria Dominique retourna au Père le 22 Mai 1868.

Maria Domenica Brun-Barbantini a été Béatifiée le 17 Mai1995 par le Pape Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).


Blessed Maria Domenica Brun Barbantini, 1789 – 1868


BL. MARIA DOMENICA BRUN BARBANTINI was born on 17 January 1789 in Lucca, Italy. She married at the age of 22, but six months later her husband died and that same night she consecrated herself to the Lord forever.

She was expecting a child and gave birth to a son. While seeing that he received a Christian upbringing, she carried on her husband’s business activities and still found time at night to help the poor, sick and abandoned.

She continued to serve them and gradually attracted a group of women who devoted themselves entirely to this charitable service. In 1817 they became the Pious Union of the Sisters of Charity.

Her son died at the age of eight after a short illness. Her love for God led her to work wherever she was needed. In advance of her time, she gave an impetus to all the activities of Catholic action.

After living with the Visitandines, the question arose as to whether God wanted her to be entirely consecrated to prayer or to serving the poor sick.

She met Fr Antonio Scalabrini, later Superior General of the Order of St Camillus, who taught her the spirit of service to the sick, which led to the foundation of the Sisters Servants of the Sick of St Camillus in 1829, dedicated to serving the sick in the Camillian spirit. In 1841 the Archbishop of Lucca approved her Rule and granted the new community the status of a diocesan religious institute. She died in Lucca on 22 May 1868.
 




Beata Maria Domenica Brun Barbantini Religiosa e fondatrice


Lucca, 17 gennaio 1789 - 22 maggio 1868

Vedova e fondatrice delle Ministre degli infermi di San Camillo. Fu beatificata da San Giovanni Paolo II il 17 maggio 1995.

Martirologio Romano: A Lucca, beata Maria Domenica Brun Barbantini, religiosa, che fondò la Congregazione delle Suore Ministre degli Infermi di San Camillo.

La sua adolescenza

Maria Domenica nasce a Lucca il 17 gennaio 1789 da Pietro Brun di origine elvetica e da Giovanna Granucci di Pariana, piccolo centro della provincia lucchese. Di carattere aperto e intelligente, la piccola trascorre felicemente la prima infanzia tra le cure della madre e la rigida educazione paterna.

La sua adolescenza è invece segnata da quattro lutti: la morte del padre e quella di tre fratellini a breve distanza uno dall’altro. Con l’aiuto della paziente guida materna, Maria Domenica supera il dramma dei lutti ed entra nella giovinezza carica di sogni e di speranze, tutta impegnata nello studio delle discipline umanistiche e religiose, proprie del ceto medio borghese della sua epoca e della sua città.


Eroismo di sposa e di madre

Il 22 aprile del 1811, nella cattedrale di S. Martino in Lucca, Maria Domenica sposa il concittadino Salvatore Barbantini. È un matrimonio d’amore e di molteplici attese, ma dopo appena cinque mesi dalle nozze, "lo sposo adorato" muore improvvisamente lasciando tragicamente sola Maria Domenica già in attesa di un figlio.

Di fronte alla dolorosa prova, la vedova, appena ventiduenne, piange e singhiozza, ma non si lascia prendere dalla disperazione: ella s’inginocchia davanti al Crocifisso, la notte stessa della immane tragedia e, abbracciandolo, pronuncia il suo fiat con questa parole: "Oh mio Dio... Dio del mio cuore... mi avete percossa a sangue... voi solo, Crocifisso mio bene, sarete da qui innanzi il dolcissimo sposo dell’anima mia... il mio unico e solo amore, la mia eterna porzione". Una consacrazione totale ed irrevocabile che nasce sul calvario di un dolore immenso e crudele, illuminato però da una fede viva, da una speranza senza confini, da un amore teologale autentico.

Da quel momento nasce in lei la "passione" di servire le inferme povere e sole della sua città. Poiché le cure del figlio le occupano l’intera giornata, ella dedica eroicamente alcune ore della notte all’assistenza delle inferme in case private.

Ma un’altra prova attende la giovane vedova: Lorenzino, il figlio amatissimo, che era tutta la consolazione di Maria Domenica sulla terra, muore quasi improvvisamente, colpito da grave malattia, all’età di soli otto anni.

La povera madre è sconvolta: "Non so come non perdessi il senno", scrive lei stessa e, mentre il suo cuore straziato piange lacrime di sangue, ancora una volta ella trasforma in offerta quel dramma indicibile: "Guardavo il cielo — afferma — e oppressa dal dolore, replicavo l’offerta di quell’unico amato figlio e dell’eccessivo mio dolore".


Il carisma profetico di Maria Domenica La donazione verso i malati

Da un matrimonio infranto e da una maternità spezzata, Maria Domenica seppe elevarsi attraverso l’abbandono totale a Dio ad una sponsalità cristica totale e ad una maternità spirituale ed universale.

D’ora in poi, il suo cuore materno brucerà d’amore, di tenerezza e di cure per i malati poveri e soli, per gli abbandonati, per i morenti.

Di giorno e di notte, sotto il sole cocente o la pioggia dirompente, ella percorre, con la lanterna accesa, le vie strette e buie della città di Lucca per raggiungere al capezzale le inferme più gravi e sole. Una notte, assalita da un uragano, le si spegne il lumicino; brancolando a lungo nel buio, ella arriva finalmente al domicilio desiderato, e, con gli abiti intrisi d’acqua, compie assistenza per tutta Ia notte non curandosi affatto di sé ma di Gesù, presente "nelle membra inferme" di quella persona malata.

Spesso, dopo una intera notte di servizio, faceva seguire anche il giorno senza prendere cibo. Talvolta assalita da un sonno terribile, mentre prestava assistenza, arrivò a mettersi il tabacco negli occhi; tate rimedio le procurava una sofferenza grave, ma efficace per tenerla sveglia e non privare le inferme del suo aiuto e conforto.

Talvolta, nel cuore della notte, era inseguita da ignoti male intenzionati; donna forte e coraggiosa non si faceva intimidire da nessuno; ella aveva in cuore una fiamma che non poteva spegnere: servire e curare Gesù stesso nascosto nel volto dei malati e sofferenti.

La fondazione del Monastero della Visitazione a Lucca

La ricchezza delle sue doti umane e spirituali, tra cui intelligenza, creatività, coraggio e intraprendenza, non sfuggirono all’attenzione del Vescovo e del clero della sua città. Essi infatti le affidarono il compito di stabilire in Lucca un Monastero della Visitazione per l’educazione della gioventù.

Maria Domenica, docile alla voce dei pastori e sensibile alle istanze della Chiesa, accettò l’impegno con generosità e determinazione.

Il suo zelo per la gloria di Dio, la rendeva capace di affrontare ogni difficoltà. Dopo circa sei anni intensi di lavoro e di tribolazioni, ella riuscì nell’intento di dare alla città di Lucca il monastero desiderato, ancor oggi esistente e ricco di vitalità spirituale e apostolica.

Il nuovo Istituto per i malati

Compiuta l’opera della Visitazione, emerge chiara, prorompente in Maria Domenica la vocazione profetica: fondare una Congregazione religiosa di Sorelle Oblate Infermiere per servire Cristo nelle membra doloranti dei malati e sofferenti, a tempo pieno e per tutta la vita.

Il 23 gennaio 1829 Maria Domenica dà inizio alla prima comunità delle Sorelle Oblate Infermiere. Povere e con poca salute, ma ricche di zelo e di amore per Cristo, la Fondatrice e le prime sorelle compirono prodigi di carità al capezzale delle inferme e morenti, nelle abitazioni povere, dove giacevano sole e abbandonate anche le moribonde.

La Fondatrice e le figlie avevano un solo ideale, come specifica nelle sue Regole: "Visitare, assistere e servire il Dio umanato agonizzante nell’orto o spirante sulla croce nelle persone delle inferme povere e moribonde".. E tutto ciò "con un cuore tutto avvampante della carità di Cristo".

Inoltre Maria Domenica insegnò alle figlie che la vocazione delle Ministre degli Infermi comporta il dono totale della persona nel "servire il malato anche a rischio della vita". Per questo, nelle sue Regole, ella chiede ad esse la disponibilità al martirio: "Serviranno Nostro Signore Gesù Cristo nelle persone delle inferme con generosità e purità d’intenzione, pronte sempre ad esporre la propria vita per amore di Cristo morto sopra una croce per noi".

La testimonianza di evangelica carità della Fondatrice e delle figlie, indusse mons. Domenico Stefanelli, Arcivescovo di Lucca, ad approvare le Regole e l’Istituto di Maria Domenica; ciò avvenne il 5 agosto 1841.


Maria Domenica “beata”

Nella sua lunga vita, Maria Domenica cercò unicamente "la volontà di Dio e la sua maggior gloria". Nel suo cammino di configurazione a Cristo, assaporò l’amarezza della calunnia, che accolse: "pregando, perdonando, e amando i suoi persecutori". Dedicò tempo e fatiche alla formazione spirituale e carismatica delle figlie.

Morì in Lucca il 22 maggio 1868, lasciando l’Istituto piccolo nel numero, ma forte nello spirito, generoso nel servizio ai malati.

Il 17 maggio 1995, in piazza S. Pietro, Giovanni Paolo II ha proclamato solennemente "Beata" Maria Domenica Brun Barbantini, indicandola al mondo quale testimone autentica "di un amore evangelico concreto per gli ultimi, gli emarginati, i piagati; un amore fatto di gesti di attenzione, di cristiana consolazione, di generosa dedizione e di instancabile vicinanza nei confronti degli ammalati e dei sofferenti".

Beatificata il 17 maggio 1995.