mardi 5 mai 2020

Saint NUNZIO SULPRIZIO, jeune travailleur laïc

Saint Nunzio Sulprizio

Orphelin (+1836)

Orphelin très tôt, il fut recueilli par son oncle qui ne se privait pas de le battre. Ouvrier à Naples, il portait les trace d'une ancienne plaie à la jambe, causée par ces traitements. "Le petit saint boîteux" comme l'appelaient ses camarades de travail, était patient et plein de douceur, humble et fidèle à la prière. Avec toute la dignité de sa foi à l'égard de ses frères aimés par Dieu, en Jésus-Christ, il partageait la peine et les difficultés des travailleurs pauvres de son temps. Il meurt à 19 ans laissant au monde ouvrier son message de foi et de charité.

- décret du 8 juin 2018, miracle attribué à Nunzio Sulprizio, né le 13 avril 1817 à Pescosansonesco et mort le 5 mai 1836 à Naples (décret en anglais, en italien)

Consistoire du 18 juillet 2018

- Canonisation: imiter les nouveaux Saints en ayant un cœur détaché des biens, le 14 octobre 2018.

Ce laïc italien du XIXe siècle, qui fut un ouvrier des Abruzzes marqué par une enfance douloureuse mais aussi par une piété intense, sera canonisé le 14 octobre, en même temps que Paul VI, qui l’avait béatifié en 1963.

À Naples, en 1836, le bienheureux Nunzio Sulprizio. Orphelin, la jambe gangrenée, le corps épuisé, il supporta tout d’un cœur tranquille et joyeux, assistant les autres malades, consolant grandement ses compagnons de douleur et, dans sa pauvreté, soulageant de toutes les manières la misère des pauvres. Il mourut à l’âge de dix-neuf ans.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1102/Saint-Nunzio-Sulprizio.html

San Nunzio Sulprizio

Le Pape François canonisera un jeune ouvrier italien le 14 octobre

Un consistoire ordinaire public a été organisé ce matin au Vatican pour fixer la date de canonisation de Nunzio Sulprizio. Ce laïc italien du XIXe siècle, qui fut un ouvrier des Abruzzes marqué par une enfance douloureuse mais aussi par une piété intense, sera canonisé le 14 octobre, en même temps que Paul VI, qui l’avait béatifié en 1963.

Cyprien Viet - Cité du Vatican

C’est donc le 14 octobre que sera canonisé Nunzio Sulprizio, en même temps que Paul VI et Mgr Romero. Le Pape François avait convoqué un consistoire ce matin, ce qui est relativement inhabituel en plein été, afin d’ajouter ce jeune homme italien du XIXe siècle à la liste des futurs canonisés de cet automne. Il s’agit d’un nouveau témoin de la sainteté ordinaire, celle des plus petits, des plus misérables, des plus invisibles, fidèles à Dieu et remplis d’espérance malgré une vie dure et humiliante.

Né dans la province de Pescara en 1817, très vite orphelin, il décèdera à seulement 19 ans, après avoir été un enfant battu notamment par son oncle qui en avait la garde et l’exploitait dans sa forge, comme un esclave, le contraignant notamment à des marches de plusieurs kilomètres avec de lourdes charges qui feront de son enfance et de son adolescence un véritable chemin de Croix. Le repos dans une chapelle, devant le tabernacle fut son seul refuge, sa consolation, le lieu d’une amitié confiante avec Jésus.

Gravement malade, atteint par un cancer des os, il finira sa vie en 1836 en offrant ses souffrances au Seigneur. «Soyez heureux, depuis le Ciel je vous assisterai toujours» confiera-t-il au prêtre venu lui administrer les derniers sacrements. Sa tombe devint rapidement un lieu de pèlerinage, et le 1er décembre 1963, devant tous les évêques du monde rassemblés pour le Concile Vatican II, Paul VI proclamait bienheureux ce jeune ouvrier.

En les canonisant ensemble, François reliera donc deux modèles de sainteté, celle d’un Pape marqué par une solide formation intellectuelle et le souci de rendre le message chrétien audible dans le monde entier, et celle d’un jeune garçon humilié, dont la foi demeure un exemple pour les plus pauvres d’aujourd’hui, qui «auront une grande récompense dans le Ciel», est-il écrit dans les Béatitudes. Il n'est pas anodin que ce jeune homme de 19 ans soit canonisé dans le contexte du Synode des Jeunes.

Ce 14 octobre sera un jour de canonisation collective, puisqu’en plus de Paul VI, Mgr Romero et donc Nunzio Sulprizio, seront également canonisés deux prêtres italiens, Francesco Spinelli et Vincenzo Romano, et deux religieuses, l’Allemande Maria Katherina Kasper et l’Espagnole Nazaria Ignazia March Mesa. L'annonce en avait été faite au printemps dernier. 

SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2018-07/pape-canonisation-ouvrier-italien.html

Saint Nunzio Sulprizio

 « Le petit Saint boiteux »

 (1817-1836)

Nunzio Sulprizio naît Pescosansonesco (Pescara, Italie) le 13 Avril 1817, Dimanche “in albis” de Domenico, un pauvre cordonnier, et Rosa Luciani, fileuse ; il est Baptisé le jour même.

Domenico meurt en Août 1820, à 26 ans, et Nunzio se retrouve orphelin à l’âge de 3 ans.

Ouvrier à Naples, et battu par son oncle, il portait une plaie infectée à la jambe. Mais, par sa patience, sa douceur joyeuse, sa présence aux autres, on l’appelait « le petit saint boiteux ».

Il a à peine 19 ans quand, le 5 Mai 1836, Nunzio va voir Dieu pour toujours.

Autour de lui se répand un parfum de roses.

Son corps, défait par la maladie, devient singulièrement beau et frais, on l’expose pendant cinq jours.

Dès le 9 Juillet 1859, le Bienheureux Pie IX (Giovanni Mastai Ferretti, 1846-1878) reconnaît l’héroïcité de ses vertus et le proclame vénérable.

Le 01 Décembre 1963, devant tous les Évêques du monde réunis au Concile Vatican II, le Bienheureux Pape Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) inscrit Nunzio Sulprizio au rang des Bienheureux, le proposant comme modèle des ouvriers, de tous jeunes, mêmes ceux d’aujourd’hui :

« Il vous dira que vous, jeunes, pouvez régénérer en vous-mêmes le monde dans lequel la Providence vous a appelés à vivre et qu’il vous appartient à vous, les premiers, de vous consacrer au salut d’une société qui a précisément besoin d’âmes fortes et intrépides. »

« À vous, travailleurs, disait encore Paul VI, ce collègue pauvre et souffrant apporte un message aux nombreux chapitres.

Il dit avant tout que l’Église pense à vous, qu’elle vous estime et a confiance en vous, qu’elle voit dans votre condition la dignité de l’homme et du Chrétien.

Il dit encore combien le travail a souffert et qu’il a encore besoin de protection, d’assistance et d’aide pour être libre et humain et pour permettre à la vie son expansion légitime. […] Nunzio Sulprizio vous dira combien il est injuste de priver la vie du travailleur de son aliment supérieur et de son expression spirituelle qu’est la Prière. »

Nunzio a été Canonisé le 14 Octobre 2018 par le Pape François, à Rome.

SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/mai/bienheureux-nunzio-sulprizio-orphelin-le-petit-saint-boiteux-1817-1836-fete-le-05-mai.html

Un jeune homme, exploité comme un esclave, doux comme son Seigneur !

5 mai

Bx Nunzio Sulprizio,

Jeune travailleur italien

Domenico Sulprizio était un pauvre cordonnier de Pescosansonesco (Pescara, Italie) marié à Domenica Rosa Luciani. Un fils leur est né le 13 avril 1817. A son baptême, l’enfant reçut le nom de Nunzio en l’honneur de l’Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie. Pauvres comme ils étaient, ils éveillèrent en leur jeune enfant, dès son jeune âge, la conscience de la discipline et de la piété. Il fut confirmé à l’âge de 3 ans. La première d’une succession de tragédie survint en 1820. Nunzio avait à peine trios ans quand son père mourut, laissant sa mère dans la misère. La famille perdit alors toute source de revenues. Contrainte par cette situation, Domenica décida d’épouser un certain Giacomo De Fabiis de la ville voisine de Corvara. Le beau-père de Nunzio se montra un homme sévère. Il avait peu d’affection pour l’enfant et le frappait facilement de ses mains pour la moindre bêtise. Ces humiliations eurent pour conséquence un certain degré de timidité chez l’enfant. A l’âge de six ans, un enfant devient particulièrement sensible à tout ce qui lui arrive Or c’est à cette époque de sa vie, en 1823, que Domenica mourut, laissant Nunzio complètement orphelin.

Le peu sympathique beau-père n’était certainement pas l’idéal du père adoptif. Pour cette raison, Anna Rosario Luciani, grand-mère de Nunzio, prit volontiers la responsabilité de la garde de l’enfant. C’était une femme très pieuse et chrétienne exemplaire. Elle inculqua dans l’enfant un sens plus profond de révérence envers Dieu. Par son exemple, elle fit grandir dans l’enfant le désir de conduire une vie droite. Analysant les réactions de Nunzio aux épreuves qu’il allait subir dans sa vie, il devient clair que sa grand-mère eut sur lui une influence très puissante. In 1826, nouvelle tragédie. Anna Rosario mourut, mais non sans avoir eut un impact profond dans la vie de son petit-fils. Nunzio, âgé alors de neuf ans, fut orphelin pour la troisième fois.

Un de ses oncles maternels le prit sous sa garde, et allait se servir de lui. Domenico Luciani était une personne “rude”, “extrêmement colérique”, “alcoolique”, “brutale”, “grossière”, et “cruelle”. Nunzio, par contraste, était gentil, serein et obéissant. L’affrontement était inévitable. Domenico Luciani était forgeron. Il n’avait pas l’intention d’envoyer l’enfant à l’école ni de lui donner une quelconque instruction de la foi, il avait besoin d’un ouvrier dans sa forge. Nunzio devint donc un apprenti. La relation entre eux devint rapidement non pas celle d’un oncle et de son neveu, mais celle d’un employeur et son employé.

A cette époque, les propriétaires d’entreprise collectaient des orphelins et des enfants de familles pauvres et utilisaient leur service en échange, simplement, de leur nourriture et logement. Cette pratique était universellement acceptée et tolérée. Hébergé par son oncle, Nunzio se devait de le récompenser par son travail. Il fut contraint de travailler au-delà des forces de son âge. Au travail plus de 12 heures par jour, de la nuit à la nuit, il était envoyé, également, porter de l’huile à des clients lointains. Domenico n’avait aucune considération pour le temps. Que ce soit l’été étouffant ou les hivers gelés de la montagne, son neveu se devait de parcourir les distances. Cela dura six ans, sans que Nunzio ne reçoive aucun salaire. Les conditions de travail aussi étaient immorales. En dépit du travail épuisant, Nunzio recevait une nourriture misérable. Il y eut des occasions où l’enfant, épuisé de fatigue et de faim, demandait de l’aide aux voisins. S’il était malade il ne recevait aucun soin, mais était contraint de continuer le travail. Amaigri, l’enfant s’évanouissait mais l’oncle n’en tenait aucun compte. Le développement physique de l’enfant fut perturbé. L’oncle était coléreux. L’enfant subissait donc ses furies, recevant toutes sortes de projectiles, barres de fer ou marteaux. Il fut parfois projeté à terre et frappé sans ménagement. D’autres hommes travaillaient à la forge. Eux aussi le traitèrent avec cruauté. Conscients de la sensibilité de l’enfant, ils s’amusaient avec blasphémer devant lui. Le pauvre enfant s’enfuyait en se bouchant les oreilles.

A côté de l’humiliation constante de la part des gens avec lesquels il vivait, il subissait aussi l’impudence d’autres personnes. Il alla un fois laver ses plaies à une fontaine. Une femme y lavait son linge. Voyant que l’eau était salie par l’enfant, elle lui jeta une pierre pour le faire fuir. Nunzio s’enfuit immédiatement, chantant un cantique à la Vierge Marie. Comment en effet réagissait-il à tous ses abus ? En dépit de la cruauté de son oncle, Nunzio ne questionna jamais son autorité. Il fit tout ce qu’il put pour travailler et lui plaire, évitant tout ce qui pourrait provoquer sa colère. Personne ne peut se souvenir d’une plainte de Nunzio contre ce qu’il endurait. Il acceptait tout avec une incroyable « résignation héroïque”. N’avait-il donc aucune estime de soi ? Son attitude était sans doute étonnante, mais il vivait dans un autre monde, dans une spiritualité tout à fait unique. La succession des trois deuils fit de lui un enfant raide. Il apprit à tout accepter des adultes. Il prit la souffrance dans la lumière de la foi. Comme il ne pouvait se rendre à l’église, il prenait le temps de la dévotion et de la prière et de la communion avec Dieu. Il refusa l’influence de gens moins vertueux que lui car il garda toujours à l’esprit les conseils de sa grand-mère.

Il résuma lui-même sa spiritualité : “souffrir est peu de chose, tant que je suis assuré de mon salut.” Sa longanimité était ainsi enracinée dans une expérience de foi. Il ne perdit jamais sa douceur et sa sérénité. Il préserva les enseignements de ses parents en dépit d’une formation religieuse adéquate après leur mort. Il persévéra dans la vie droite dans une forge où ne vivaient que des personnes grossières. Sa préoccupation constante était : “Je veux devenir un saint, un grand saint en peu de temps.”

Le manque de nourriture eu un effet pervers sur son corps. Une plaie sur son pied gauche, à cause d’un marteau jeté sur lui, se développa en gangrène et ulcère. A cause de cela, il ne pouvait plus travailler proprement et accomplir ses tâches. Mais Domenico le faisait rester debout toute la journée. Il en arriva même à l’attacher aux chaînes du soufflet et lui commanda de continuer à travailler. Mais il devint clair que l’enfant était trop malade pour travailler. Domenico lui permit enfin de recevoir un traitement médical approprié dans une ville voisine, spéculant que ce neveu « inutile » ne reviendrait plus. In 1831, Nunzio fut admis à l’hôpital S. Salvatore of L’Aquila. Il put respirer un peu. Mais la blessure, cependant, ne recevait aucun traitement. Nunzio demeura à l’hôpital trois mois, attendant des soins, puis il fut renvoyé pour manque de place. Domenico n’était pas content de le revoir à la forge. Et en dépit de la faiblesse des on neveu, Il le remi au travail. La situation devenait pour Nunzio un véritable calvaire. Mais il ne se plaint jamais. Francesco Sulprizio, aussi un oncle Nunzio, était caporal dans le premier régiment de l’armée des Bourbons à Naples. En 1832, Il vint à la forge de Domenico Luciani et demanda que Nunzio lui soit confié, car il avait entendu parler du traitement cruel endure par son neveu. Il voulait y mettre fin. Le forgeron fut plus qu’heureux de le lui donner. Après tout, c’était un travailleur inutile et il n’avait guère besoin d’un handicapé. Ainsi, après six ans d’abus, Nunzio fut en mesure de quitter la forge de Domenico Luciani.

Avec un oncle plus compréhensif, il partit pour Naples. Plus tard, il se dit qu’il n’avait pas révéré suffisamment son oncle. La vision de l’enfant maigrelet marchant avec des béquilles affecta profondément Francesco. Il savait que l’enfant avait besoin d’attention médicale immédiate. Il le présenta à son officier supérieur, le Colonel Felice Worchinger. Francesco lui raconta le traitement inhumain que l’enfant avait endure avec sérénité si longtemps le colonel, un home pieux et charitable, fut lui aussi ému de ce qu’il entendit et vit. Il se déclara volontaire pour soigner le garçon. Immédiatement, Nunzio fut emmené à l’Hôpital Santa Maria del Popolo, pour les incurable. Déjà des caries avaient attaqué ses os. En dépit des douleurs, Nunzio ne gémit jamais. C’est à l'hôpital que ses vertus furent reconnues des gens. Les infirmiers, les médecins et les autres patients finirent par entendre parler de la cruauté supportée par l’enfant de façon héroïque. Sa réputation fit aussi apprécier sa présence chaleureuse et joyeuse, sautant de son lit sur ses béquilles pour porter des encouragements et de la consolation par ses paroles ; il trouvait même le temps d’enseigner le catéchisme à des malades plus jeunes que lui. Il eut finalement la joie de faire sa première communion à l’hôpital à l’âge de quinze ans.

Alors sa spiritualité s’enracina profondément dans l’Eucharistie et la dévotion à la Vierge Marie. Il se donna davantage à la prière. Ceux qui vivaient près de lui attestent que la nuit, Nunzio était constamment au pied de son lit, absorbé dans la prière. Le Colonel en vint à l’aimer comme son fils. « Comment pourrais-je me plaindre des épreuves que le Seigneur me donne quand je vois l’héroïque courage avec lequel Nunzio porte son mal ? Comment puis-je retarder le moment de partager mon abondance avec les pauvres lorsque lui, qui est sans doute le plus pauvre de tous, refuse ce qu’on lui offre et le donne à d’autres, disant simplement : « Quoi, est-ce que celui qui appartient à Dieu ne devrait pas, lui aussi, recevoir ? » Dans l’espoir de lui trouver la guérison, le colonel l’envoyait souvent aux eaux thermales de Casamicciola. En avril 1834, le colonel Worchinger décida d’emmener Nunzio avec lui à Maschio Angioino, le Castel Nuovo de Naples. C’était un ancien palais, utilisé par la suite comme caserne. L’officier espérait que le jeune homme serait mieux soigné. Mais les résidents de l’hôpital Santa Maria del Popolo furent consternés. Ils n’avaient reçu auparavant tant de consolation ni vibré à une telle sainteté. Il sembla un moment que la santé de Nunzio s’améliorait. Il fit par de son désir d’entrer au séminaire, et le Colonel voulut lui trouver un professeur de latin. Mais son état se compliqua.

À l’automne 1835, les médecins recommandèrent l’amputation de la jambe infectée. On ne put guère le faire tant la santé se détériorait. Mais Nunzio continuait de vivre avec le Seigneur, en dépit de sa maladie extrême, il prit sur lui des actes de mortification. Il ne se plaignait pas quand les serviteurs de son bienfaiteur, par envie, le négligeaient. Il écrivit une règle de vie à laquelle il adhéra fidèlement. En 1836, son état empire. En mai, tout espoir de guérison disparut. Sur son lit de mort, Nunzio gardait continuellement son regard sur une peinture à l’huile de la Vierge Marie, accroché au mur.

Quelques instants avant d’expirer, il s’exclama: “La Vierge Marie: Regarde comme elle est belle. C’était le 5 mai 1836. “Il n’est ni juste ni humain de broyer des homes par un travail excessif qui stupéfie leurs esprits et exhausse leurs corps. Les forces de l’homme, comme sa nature humaine sont limitées et ne peuvent pas excéder certaines limites. Le travail qui est adapté à l’homme fort ne peut pas être requis d’une femme ou d’un enfant. Pour ce qui regarde les enfants, un grand soin devrait être apporté pour ne pas les placer dans des usines ou des entreprises jusqu’à ce que leur esprit et leur corps se soient suffisamment développés.” (Léon XIII, Encyclique sur la condition des classes laborieuses, Rerum Novarum n. 33)

Il n’existe qu’une lettre écrite par Nunzio. Elle est adressée à son oncle, Domenico Luciani, quelques mois avant sa mort. Nunzio s’adresse à son oncle avec le plus grand respect et avec tendresse. Comment a-t-il pu faire cela ? L’homme auquel il écrivit était le même forgeron aigri dont la rudesse lui avait causé une misère permanente et finalement la mort. Pourquoi Nunzio ne parla-t-il pas de son amertume, de son ressentiment et de sa colère ? C’est simple, il n’en avait pas. Nunzio sera une énigme pour tous jusqu’au moment où nous comprenons, que, à la différence avec nous, il n’y avait dans l’apprenti meurtri aucune trace de haine, seulement de l’amour. Mais, par sa patience, sa douceur joyeuse, sa présence aux autres, il était un exemple en butte aux moqueries des enfants ou des serviteurs. Lui, sert et console les autres avec amour. On l’appelait « le petit saint boiteux ».

Aux jeunes, selon Paul VI, « Il vous dira que vous pouvez régénérer en vous-mêmes le monde dans lequel la providence vous a appelés à vivre et qu’il vous appartient à vous, les premiers, de vous consacrer au salut d’une société qu a précisément besoin d’âmes fortes et intrépides ». Et aux ouvriers : « Ce collègue pauvre et souffrant dit avant tout que l’Eglise pense à vous, qu’elle vous estime et a confiance en vous, qu’elle voit dans votre condition la dignité de l’homme et du chrétien. Il dit encore combien le travail a souffert et qu’il a encore besoin de protection, d’assistance et d’aide pour être libre et humain et pour permettre à la vie son expansion légitime…. Nunzio Sulprizio vous dira combien il est injuste de priver la vie du travailleur de son aliment supérieur et de son expression spirituelle qu’est la prière. »

Il est mort le 5 mai 1836 à Naples, à l’âge de 19 ans.

Béatifié par Paul VI le 1er décembre 1963

Par Mgr Emmanuel LAFONT Le 2009-05-04

SOURCE : http://diocese.cayenne.free.fr/gestart/voirarticle.php?id=474&stitre=Actualit%E9s

NUNZIO SULPRIZIO

Jeune laïc, Bienheureux

1817-1836

À 540 mètres au-dessus du niveau de la mer, sur les flancs du mont Picca, se trouve la bourgade de Pescosansonesco (province de Pescara, non loin de l’Adriatique, Italie), qui s’étend sur plusieurs étages de cet éperon rocheux. C’est là que les jeunes époux Domenico Sulprizio, cordonnier, et Rosa Luciani, fileuse, donnèrent naissance, le 13 avril 1817, un dimanche “in albis”, à un petit garçon qui, le soir même, reçut au baptême le prénom de Nunzio.

Pendant des années, son nom ne sera connu que du registre des baptêmes de sa paroisse : inconnu des puissants, mais très connu et bien-aimé de Dieu. Il avait trois ans, quand ses parents le présentèrent à l’évêque de Sulmona pour lui administrer le sacrement de Confirmation. L’évêque, Mgr Francisco Tiberi, était en effet en visite pastorale dans le bourg voisin de Popoli. Ce 16 mai 1820 fut l’unique date heureuse de l’enfance de Nunzio, car par la suite il ne vivra que dans la souffrance.

Orphelin et abandonné

Au mois d’août de cette même année 1820, le papa Domenico meurt à tout juste 26 ans. Deux ans après environ, Rosa se remarie, entre autre pour trouver un certain soutien économique, mais le beau-père est dur et grossier avec le petit Nunzio. Ce dernier s’accroche à sa mère et à sa grand-mère maternelle. Il commence à fréquenter l’école, une sorte de jardin d’enfants, ouvert par le prêtre, le père De Fabiis, dans le village de la nouvelle résidence, Corvara.

Pour Nunzio, ce sont là les moments les plus doux de sa vie : il apprend à connaître Jésus, le Fils de Dieu fait homme, mort en croix pour expier le péché du monde. Il commence à prier, à imiter les exemples de Jésus et des Saints, que lui enseigne le bon curé, en même temps maître d’école. Sociable et ouvert, l’enfant joue avec ses petits amis. Il commence l’apprentissage de la lecture et de l’écriture.

Mais voici que sa maman meurt le 5 mars 1823 : Nunzio n’a que six ans, c’est sa grand-mère maternelle, Rosaria Luciani, qui le prend chez elle pour s’occuper de lui. Il est encore analphabète, mais il a une foi et une bonté immenses. La grand-mère et son petit-fils sont toujours ensemble : à la prière, à la Messe, dans les petits travaux de la maison. L’enfant va à l’école fondée par le père Fantacci pour les enfants les plus pauvres, et c.est là qu'il grandit en sagesse et en vertus ; ce garçon est un coeur pur, qui met toute sa joie à servir la Messe, à rendre visite très souvent à Jésus Eucharistie présent dans le tabernacle. Il a une horreur toujours croissante du péché et un désir sans cesse grandissant de ressembler au Seigneur Jésus.

Il a à peine neuf ans, que meurt à son tour la grand-mère, le 4 avril 1826. Le voilà seul au monde et c’est pour lui le commencement d’un long “chemin de croix” qui le fera toujours plus ressembler à Jésus Crucifié.

Il est alors accueilli comme apprenti chez son oncle, Domenico Luciani, surnommé “Mingo”, lequel le retire de l’école et l’enferme littéralement dans sa boutique de maréchal-ferrant, en lui faisant faire les besognes les plus dures, sans tenir compte de son âge et des plus élémentaires nécessités de la vie. Souvent il le maltraite, le privant même de nourriture quand il juge qu’il n’a pas fait ce qu’on lui a demandé. Il l’envoie faire les livraisons, sans s’inquiéter le moins du monde des distances ni des marchandises à transporter, encore moins des rencontres bonnes ou mauvaises qu’il peut faire. C’est une ruine vivante, sous le soleil, la neige, la pluie, toujours habillé de la même façon. On ne lui épargne pas même les coups, assaisonnés de gros mots et de blasphèmes.

Nunzio pourrait rapidement succomber, mais sa foi est profonde. Dans ce trou de boutique, frappant sur l’enclume, “fouetté” par un travail inhumain, il pense à son grand Ami, Jésus Crucifié : il prie et il offre, en union avec Lui, “en réparation des péchés du monde, pour faire la volonté de Dieu”, “pour gagner le Paradis”. Le dimanche, même si personne ne l’y envoie, il va à la Messe, son unique repos de toute la semaine.

Bien vite il tombe malade. Par une rigide matinée d’hiver, l’oncle Mingo l’envoie dans une cabane perdue sur les pentes de Rocca Tagliata, avec tout un chargement de ferraille sur le dos. Le vent souffle, il fait très froid, il gèle : Nunzio n’en peut plus. En chemin, les pieds le brûlent et il les plonge dans un petit lac gelé. Le soir il rentre épuisé, une jambe enflée, avec une forte fièvre, la tête prête à exploser : il va au lit sans rien dire, mais le lendemain il ne tient pas debout.

Pour toute médecine, il reçoit de son oncle l’ordre de reprendre le travail, parce que “si tu ne travailles pas, tu ne manges pas”. Certains jours, Nunzio est contraint de demander un bout de pain aux voisins. Il répond avec le sourire, la prière, le pardon : “C’est comme Dieu veut. Que la volonté de Dieu soit faite.” Dès qu’il en a la possibilité, il se réfugie à l’église, pour prier devant le tabernacle : la joie, l’énergie et la lumière lui viennent de Jésus-Hostie, de sorte que ce jeune adolescent est déjà en mesure de donner des conseils très sages aux paysans qui les lui demandent.

Il souffre d’une horrible plaie à un pied, qui finira bien vite en gangrène. L’oncle lui dit : “Si tu ne peux plus manier le marteau, tu resteras là à tirer le soufflet.” Torture indicible. Sa plaie a besoin d’être sans cesse nettoyée et Nunzio se traîne jusqu’à la grande fontaine du village pour se laver ; mais les femmes du village, voulant laver leur linge et craignant qu’il infecte l’eau, le chassent comme un chien galeux. Alors il va à Riparossa, où un petit ruisseau lui permet de se soigner, en même temps qu’il peut mettre à profit ce moment pour réciter beaucoup de chapelets à la Vierge Marie.

Wochinger, un second père

D’avril à juin 1831, il est hospitalisé à L’Aquila, mais les soins restent sans effet. Cependant, ce sont pour Nunzio des semaines de repos pour lui-même, de charité fraternelle pour les autres malades, et de prière intense. De retour à la maison, il est forcé par son oncle à demander l’aumône pour survivre. Son commentaire : “C’est bien peu de chose que je souffre, pourvu que je réussisse à sauver mon âme en aimant le Bon Dieu”. Dans cette nuit profonde, sa seule lumière est le Crucifix.

Enfin, un habitant de Pescosansonesco informe son oncle paternel, Francisco Sulprizio, militaire en garnison à Naples, lequel fait venir chez lui Nunzio et le présente au colonel Felice Wochinger, bien connu comme “père des pauvres”, à cause de sa vie riche de foi et de charité inépuisable. Nous sommes en été 1832, et Nunzio a 15 ans ; Wochinger découvre devant lui, au sens propre du mot, un ange de douleur et d’amour pour le Christ, un petit martyr. Entre eux deux va s’établir un vrai lien de père à fils.

Le 20 juin 1832, Nunzio entre à l’hôpital des Incurables, pour se faire soigner et guérir. Le colonel pourvoit à tout ce qui lui est nécessaire. Les médecins et les malades se rendent compte de se trouver devant un nouveau “Saint Louis de Gonzague”. Un bon prêtre lui demande : “Tu souffres beaucoup ?” et il répond : “Oui, je fais la volonté de Dieu.” ó “Que veux-tu ?” ó “Je voudrais bien me confesser et recevoir Jésus dans l’Eucharistie pour la première fois” ó “Tu n’as pas encore fait la première Communion ?” ó “Non, chez nous, il faut attendre 15 ans.” ó “Et tes parents ?” ó “Ils sont morts.” ó “Et qui s’occupe de toi ?” ó “La divine Providence”.

Aussitôt, on l’aide à se préparer à la première Communion : pour Nunzio, c’est vraiment le plus beau jour de sa vie. Son confesseur dira que “à partir de ce jour, la grâce divine commença à agir en lui de façon vraiment extraordinaire, à voir comment il courait de vertu en vertu. Toute sa personne respirait l’amour de Dieu et de Jésus-Christ.”

Pendant près de deux ans, Nunzio fait des séjours à l’hôpital de Naples et aux cures thermales de Ischia, où l’on constate un peu d’amélioration passagère. Il peut abandonner les béquilles et marcher avec une seule canne. En fin de compte, il est plus serein : il prie beaucoup, soit au lit, soit à la chapelle devant le tabernacle, devant le Crucifix et devant le tableau de Notre Dame des Douleurs. Il devient l’ange et l’apôtre des autres malades, il enseigne le catéchisme aux enfants hospitalisés, pour les préparer à la première Confession et Communion et les aider à vivre plus intensément en bons chrétiens, à supporter positivement la souffrance. Ceux qui l’approchent voient en lui cette attirance pour la sainteté. Il a coutume de faire aux malades cette recommandation : “Soyez toujours avec le Seigneur, parce que tout bien vient de Lui. Souffrez par amour de Dieu, et restez joyeux”. Son invocation préférée est pour la Sainte Vierge : “O Marie, ma Mère, aide-moi à faire la volonté de Dieu”.

Ayant reçu tous les soins possibles pour recouvrer la santé, Nunzio vit dans l’appartement du colonel Wochinger à partir du 11 avril 1834, au “Maschio Angioino”. Son second “père” admire ses vertus et prend grand soin de lui, qui le lui rend avec une profonde reconnaissance. Il pense à se consacrer et, en attendant, demande à son confesseur d’approuver son règlement de vie quotidienne, une véritable règle de consacré, qu’il observe scrupuleusement : la matin, prière, méditation et Messe ; durant la journée, étude avec de bons professeurs ; chapelet marial pour finir la journée. Il sème la paix et la joie autour de lui, un véritable parfum de sainteté émane de lui.

Le fondateur de la Congrégation des Sacrés Cœurs, Gaetano Errico1 , lui promet de l’accueillir dans sa Famille religieuse dès qu’elle sera approuvée : “Ce garçon est un jeune Saint, et je voudrais que le premier à entrer dans ma Congrégation soit un Saint, même malade”. Souvent il reçoit la visite d’un certain frère Filippo, de l’Ordre des Alcantarini2 , qui lui tient compagnie et l’aide à se déplacer jusqu’à la chapelle Sainte Barbe, à l’intérieur du château. Nunzio arrivera à rester debout tout seul, mais à cette brève amélioration suivra une forte aggravation ; c’est le cancer aux os, et il n’y a rien à faire. Nunzio devient une victime vivante unie au Crucifié, tout agréable à Dieu.

La joie : un don de Jésus Crucifié

Le colonel est intimement lié à Nunzio : dès le premier jour il l’a appelé “Mon fils” ou “Mon enfant”, ce que Nunzio lui rendait en l’appelant “Mon papa”. Mais maintenant il réalise que malheureusement l’heure de la séparation approche, une tristesse que peut consoler seulement la foi en la certitude de l’ “au revoir en Paradis”.

En mars 1836, la situation de Nunzio s’aggrave. La fièvre est très forte, le cœur n’y arrive plus, les souffrances sont extrêmes. Il prie et il offre, pour l’Eglise, pour les prêtres, pour la conversion des pécheurs. Ceux qui viennent le voir recueillent ses paroles : “Jésus a tant souffert pour nous, et grâce à ses mérites c’est la vie éternelle qui nous attend. Si nous souffrons un peu, nous jouirons dans le Paradis.” “Jésus a beaucoup souffert pour moi : pourquoi ne puis-je pas souffrir pour Lui ?” “Je voudrais mourir pour convertir ne serait-ce qu’un seul pécheur.”

Le 5 mai 1836, Nunzio se fait apporter le Crucifix et appelle le confesseur. Il reçoit les Sacrements comme un Saint. Il console son bienfaiteur : “Soyez heureux, du Ciel je vous assisterai toujours.” Dans la soirée, plein de joie, il dit : “La Sainte Vierge, la Sainte Vierge, regardez comme elle est belle !”. Il a à peine 19 ans et il va voir Dieu pour toujours. Autour de lui se répand un parfum de roses. Son corps, défait par la maladie, devient singulièrement beau et frais, on l’expose pendant cinq jours. Tout de suite on vient en pèlerinage à son tombeau.

Dès le 9 juillet 1859, le pape Pie IX reconnaît l’héroïcité de ses vertus et le proclame Vénérable. Le 1. décembre 1963, devant tous les évêques du monde réunis au Concile Vatican II, le pape Paul VI inscrit Nunzio Sulprizio au rang des Bienheureux, le proposant comme modèle des ouvriers, de tous les jeunes, même de ceux d’aujourd’hui. Si Nunzio, en vivant uniquement dans la souffrance, a su donner un sens et de la beauté à sa jeunesse par son amour pour Jésus et son effort pour vivre en Lui, pourquoi, par la grâce divine, la grâce du divin Rédempteur, le plus grand Ami de l’homme, les jeunes de notre époque, si bouleversés par le dérèglement de tous les sens, par la drogue, par le désespoir, ne pourront-ils pas faire de leur vie un chef-d’œuvre d’amour et de sainteté ? Il faut croire et obéir au Christ crucifié et ressuscité, qui fait toutes choses nouvelles.

1 Saint Gaetano Errico (1791-1860), prêtre napolitain, fondateur - sur révélation divine - des Missionnaires des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie, béatifié en 2002, canonisé en 2008, fêté le 29 octobre.

2 Du nom de saint Pedro de Alcántara (1499-1562), franciscain espagnol et grand mystique, réformateur de son ordre et un temps directeur de sainte Thérèse d'Avila, fêté le 18 octobre, localement le 19 octobre.

SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/nunzio_sulprizio.htm

Saint Nuntius Sulprizio


Also known as
  • Nunzio Sulperio
  • Nunzio Sulprizio
Profile

Son of Domenico Sulprizio and Rosa Luciani, Nunzio was named after his grandfather and baptized when only a few hours old. Nunzio’s father died on 16 May 1820 when the boy was only three years old, his little sister died in 1822, and his new step-father treated the boy as a contemptible burden. Young Nunzio received his basic education at a school run by a priest, and became a pious child, attending Mass as often as possible, and using the saints as a guide to life. When he was old enough, his uncle Domenico Luciani took Nunzio as an apprentice blacksmith, and then neglected him, abused him, overworked him, beat him, and after bringing home supplies on a winter morning in 1831, the boy collapsed with a fever and found he could no longer stand; an untreated injury to his leg had become gangrenous. He was hospitalized in L’Aquila and Naples in Italy; when he was at home, and could find a place where people would not run him off due to his open sores, he would sit in a stream to let the flowing water clean his wound, and pray his rosary. Through his paternal uncle, Francesco Sulprizio, a career soldier, Nunzio became friends with Colonel Felice Wochinger in 1832; the colonel became a surrogate father and paid for Nunzio’s medical care. The boy met and impressed Saint Gaetano Errico, who said he would be welcome in the Missionaries of the Sacred Hearts of Jesus and Mary when he was old enough. Nunzio went through several periods of improvement and several of setbacks before his injuries finally ended his life. He was known as a gentle, chaste, patient, and pious youth in a place and time when such a man was rare.

Born



The Holiness of the Church in the Nineteenth Century – Venerable Nunzio Sulprizio


Article

The renown of being a bright example for working boys was attained by the Venerable Nunzio Sulprizio. Leo XIII, in his decree on the heroic degree of the virtues of Sulprizio, published on the three hundredth anniversary of the death of Saint Aloysius, wrote as follows.

“It is proper that on this festal day, consecrated to the memory of the angelic youth Aloysius, we publish the decree which acknowledges the practice of heroic virtue by the venerable Servant of God, Nunzio Sulprizio. In consideration of the deplorable condition of the times it is truly a matter of importance. The world … all mankind finds itself groaning under a smothering burden of all possible evils. In consequence of the spread of false and unsound doctrines, unbelief and godlessness lord it over all. Unbridled immorality is spreading everywhere, after every barrier which so far restrained the lower passions has been swept away. It is inexperienced youth that suffers most from the evil. They grow up without protection and, cast amidst dangers and allurements of all kinds, fall into the craftily laid snare, miserably perishing in vice and corruption.

“The Church, which seeks to protect youth with loving care, deeply mourns this misfortune and with motherly solicitude does all things possible to save them from final loss. Since in this matter example is of more avail than mere words, she seeks to put before her youth for their imitation a pattern adorned with virginal purity. For the last three hundred years the amiable figure of Saint Aloysius Gonzaga, the true model and protecting angel of Catholic youth, has shone before them with resplendent light. Gladly have we taken advantage of the three hundredth anniversary of his edifying death to encourage our youth to celebrate this feast with unusual ceremony, and to honor the wonderful achievement of his life. To-day we would direct the attention of the young to a faithful copy of their heavenly patron.

“This is the young working-boy Nunzio Sulprizio. From his earliest years he took Saint Aloysius as his model and strove to imitate the saint in the spirit of mortification, of patience, humility, and prayer, so that, rich in merits and although like his model young in years, he died in the repute of sanctity.

“Would that our youth might learn from Nunzio Sulprizio how the angelic virtues of Saint Aloysius may be imitated. May they ever be filled with the spirit of interior piety and be devoted to God and their Church, avoiding with the greatest solicitude all intercourse with the wicked and likewise the corruption of the world. This is the dearest and most ardent wish of our heart”

Leo XIII rightly presents Nunzio Sulprizio as a new model for our youth. Our hearts warm toward this amiable young man when we read how earnestly he fought for the angelic virtue in dangerous surroundings – what heavenly patience and gentleness he practised under unjust treatment; and how immovably firm his character remained under the heaviest misfortunes.

He was born on 13 April 1817 at Pesco Sanfonesco, in the Abruzzi, the child of poor parents. At six he was an orphan. A grandmother took loving care of him. But within three years God removed this only support The bereaved and destitute boy was now brought to a maternal uncle, a blacksmith, a coarse and cruel man, who strove only for earthly possessions. Nunzio was obliged to recompense him by doing the full work of an adult laborer, for which he received no pay. He permitted the boy nothing, not even to go to school, but overloaded the child with work far above his strength from early morning till late at night. Both in summer, when the excessive heat was unbearable, and in winter, when barbarous ill weather in the rough mountain country cut to the bone, he had to go long distances on the errands of his master. The roughest ill treatment was soon added to this. The uncle was a man of violent temper and fell into a fury upon the slightest occasion. Nunzio could not possibly meet all his humors and each time he failed he had to bear severe punishment. The blacksmith seized the first bar of iron or tool at hand and unmercifully struck the boy or flung him on the floor and kicked him until he was senseless. The master had companions scarcely behind him m cruelty to the innocent boy. Yet the worst to Nunzio’s mind were the blasphemous and unchaste language and the obscenities of these men he was obliged to hear every day. He often closed his ears or retired to some corner where he might not listen to such conversation. Harsh treatment and insufficient food were sure to undermine the health of the apprentice. The allowance of food was so scanty that Nunzio was forced to beg from compassionate neighbors. He became extremely emaciated and after a time a great ulcer appeared on his left leg. But his heartless uncle paid no attention to it. When Nunzio could no longer walk they forced him to stand all day and work at the bellows; and when his strength failed in this, they bound him fast in the bellows’ chain. Even his frequent fainting spells in the smithy made no impression on the coarse mind of his uncle.

In spite of this cruel treatment no one ever heard any complaint from Nunzio, nor did he cast reproach on his tormentor. He never lost his gentleness nor his serenity of soul. When in spite of all the energy of his will he became unfit for work, his uncle allowed him to be removed to the hospital for the poor in the neighboring town of Aquila. It was too late. Careful attention brought some relief to the sick boy, but he could not be cured. There was no accommodation in the place for incurables, and after some time he was dismissed. On his return his uncle burst into a rage, for he had hoped to have been rid of his sick nephew. Torture began anew for the poor boy. Although he was half dead and too much exertion might kill him, he was obliged to work. But undismayed he stood fast to the end, bearing all things with heroic patience. “I will become a saint – a great saint and in a short time.” With these words he encouraged himself in many a dark hour. To a saint it is most important that he possess steadfastness of character. In the smithy of Pesco Sanfonesco the character of Nunzio stood the test of fire.

At length, after six years of suffering, came relief. There lived in Naples another uncle of the orphaned apprentice, Francis Sulprizio. When the latter heard of the frightful treatment of his nephew he at once took steps to free him from the hands of his torturer. The blacksmith was glad to lose what he called “so useless a workman.” Thus far Nunzio had been for the men about him only a body in the way, but now he was to be overwhelmed with benevolent proof of true charity. Francis Sulprizio, corporal in the first regiment of grenadiers at Naples, invited his nephew to come to him and brought the boy to his superior officer, Colonel Felix Wochinger. When the colonel, well known for his deep piety and great charity, saw the emaciated youth, who could move only with the aid of crutches, and learned how innocent had been his life and how inhumanly he had been treated, his heart was moved with a strong affection for Nunzio and he declared that he would care for the boy as a father. They placed the sick boy in the hospital for incurables, Santa Maria del Populo. Caries of the bones had resulted from long neglected wounds. Nunzio soon became the favorite of all in the hospital. On his countenance shone his innocence and in spite of his dreadful pains he was continually cheerful and uttered never a complaint of his misery. Admiration increased when his previous history became known. He dragged himself to the bedside of other patients to console and encourage them. The spiritual advice which he skillfully wove into his ingenuous conversation was particularly efficacious. He was most edifying in his great and tender devotion to the Holy Eucharist and to the ever blessed Virgin. Like all pure souls he was a great lover of prayer. The attendant often surprised him during the night as he knelt absorbed in prayer by his bedside. Colonel Wochinger gave his ward the best of attention, often sending him to the baths on the island of Ischia. After some two years, on April n, 1834, he brought the sick boy to his own home, Castel Nuovo, to care for him yet more generously, and particularly to have more frequent opportunity of witnessing the heroic virtue of a saint. “How could I complain of the trials which God sends me,” he said, “when I see with what heroic courage Nunzio bears his afflictions. How can I delay for a moment to share my abundance with the poor when he, who is almost the neediest of all, refuses what is offered to himself so as to give to others, and in this says so plainly: ‘What, shall not the Lord’s own also receive?’ ” The news of Nunzio* s departure caused universal consternation in the hospital. No one had ever brought so much consolation and joy to the sick there as did the blacksmith apprentice of Pesco Sanfonesco.

In his new home nothing was wanting to the sick young man that could restore his crippled strength. For a while it seemed as if fresh life began to pulse in his broken body. Nunzio began to plan for the future. He desired to serve God in the religious state. His noble patron placed a private tutor at his disposal to teach him Latin with a view to the priesthood. But it was an illusion. The sickness returned with new strength. The sufferer remained ever like his former self. Just as formerly the bitterest poverty, so now the greatest comforts could not withdraw his heart from God. He endeavored as far as it was possible in the castle to lead a cloistered life. Suffering he had in full plenty, but not enough for his penitential spirit, and he tormented his weak body by voluntary mortifications. Toward the servants, who out of envy often treated him neglectfully, he was love itself, and no word of complaint ever came from his lips to the master of the house. God glorified him even now by extraordinary favors.

On 5 May 1836, Nunzio, then nineteen years of age, was released from his sufferings. With a smile on his countenance, he took his leave of this world. While gazing upon a picture of the Mother of God he exclaimed: “See how beautiful she is,” and in a few moments he had departed. The news of his death brought a pilgrimage to Castel Nuovo. A wonderful change was observed in the dead body. The wounds took on a rosy color and exhaled a sweet odor. To satisfy the people the body was exposed for four days, and it was then buried in the church of Castel Nuovo. High dignitaries in the world, among them King Ferdinand II of Naples, journeyed to Rome to beg for the beatification of the angelic blacksmith apprentice. Nunzio Sulprizio is indeed a splendid model for our youth. He was content in spite of extreme poverty, laborious and obedient under a tyrannical master, and a chaste and unspoiled soul in spite of licentious surroundings. A youth of steadfast character, he knew that man’s worth is judged only by his inferior spirit; and this interior spirit was summed up in his magnanimity in fulfilling the twofold commandment of love of God and of the neighbor. His life shows that it is not in social condition nor in age nor in health that a man achieves greatness in the kingdom of God.

MLA Citation
  • Father Constantine Kempf, SJ. “Venerable Nunzio Sulprizio”. The Holiness of the Church in the Nineteenth Century: Saintly Men and Women of Our Own Times1916CatholicSaints.Info. 10 November 2019. Web. 6 May 2020. <https://catholicsaints.info/the-holiness-of-the-church-in-the-nineteenth-century-venerable-nunzio-sulprizio/>

Pope Francis announces that he will canonize Nunzio Sulprizio in October

Pope Francis announces on Thursday during an Ordinary Public Consistory that he will canonize an additional person on October 14 along with Blessed Paul VI and Blessed Oscar Romero.

By Sr Bernadette Mary Reis, fsp

In an Ordinary Public Consistory held on Thursday morning, Pope Francis announced that he will canonize Blessed Nunzio Sulprizio on October 14 this year. Blessed Nunzio Sulprizio  was born in Pescosansonesco (Italy) on 13 April 1817 and died in Naples (Italy) on 5 May 1836. He was beatified by Pope Paul VI on 1 December 1963.

He will be canonized along with Blessed Pope Paul VI and Blessed Oscar Romero and four others:

Blessed Francesco Spinelli, diocesan priest and Founder of the Institute of the Sister Adorers of the Blessed Sacrament, who born in Milan (Italy) on 14 April 1853 and died at Rivolta d’Adda (Italy) on 6 February 1913.

Blessed Vincenzo Romano, diocesan priest, who was born at Torre del Greco (Italy) on 3 June 1751 and died there on 20 December 1831.

Blessed Maria Caterina Kasper, Foundress of the Institute of the Poor Handmaids of Jesus Christ who was born on 26 May 1820 in Dernbach (Germany) and died there on 2 February 1898.

Blessed Nazaria Ignazia March Mesa (in religion: Nazaria Ignazia di Santa Teresa di Gesù), Foundress of the Congregation of the Misioneras Cruzadas de la Iglesia Sisters who was born in Madrid (Spain) on 10 January 1889 and died in Buenos Aires (Argentina) on 6 July 1943.

Blessed Nunzio Sulprizio

It is fitting that Nunzio Sulprizio, who died at the age of 19, be canonized during the Synod whose theme is Young People, the Faith and Vocational Discernment. Now with the addition of Blessed Nunzio, the canonization will include people from every walk of life: clerical, religious and lay.

Blessed Nunzio was born in Pescosansonesco in Italy in April of 1817. He lost both of his parents while still a child and was brought up by an uncle. His uncle exploited him, not allowing him to go to school, and forcing him to work in his blacksmith shop. Regardless of extreme cold or intense heat, he was forced to carry enormous weights over great distances. He found refuge before the Tabernacle where he would keep Jesus company.

After contracting gangrene in one of his legs, he was sent to a hospital for people with incurable diseases in Naples. He suffered tremendously on account of the pain. Yet, he is known to have said such things as:

Jesus suffered so much for us and by his merits we await eternal life. If we suffer a little bit, we will taste the joy of paradise.

Jesus suffered a lot for me. Why should I not suffer for Him?

I would die in order to convert even one sinner.

When asked who was taking care of him, he would respond: “God’s Providence”.

Once he got better, he dedicated himself to helping other patients. But his health took a sudden turn for the worse. He died from bone cancer in May of 1836 before he reached his 20th birthday.

Pope Paul VI said the following when he beatified Nunzio on 1 December 1963:

Nunzio Sulprizio will tell you that the period of youth should not be considered the age of free passions, of inevitable falls, of invincible crises, of decadent pessimism, of harmful selfishness. Rather, he will rather tell you how being young is a grace… St. Philip used to repeat: Blessed are you, young people, who have the time to do good. It is a grace, it is a blessing to be innocent, to be pure, to be happy, to be strong, to be full of ardor and life –  just like those who receive the gift of fresh and new existence should be, regenerated and sanctified by baptism. They receive a treasure that should not be foolishly wasted, but should be known, guarded, educated, developed, and used to produce fruit for their own benefit and that of others. He will tell you that no other age than yours, young people, is as suitable for great ideals, for generous heroism, for the coherent demands of thought and action. He will teach you how you young people can regenerate the world in which Providence has called you to live, and how it is up to you first to consecrate yourselves for the salvation of a society that needs strong and fearless souls. He will teach you that the supreme word of Christ is to be the sacrifice, the cross, for our own salvation and that of the world. Young people understand this supreme vocation.

SOURCE : https://www.vaticannews.va/en/pope/news/2018-07/pope-ordinary-public-consistory-canonization-nunzio-sulprizio.html


The Poor Kid Who Could Never Catch a Break

Bl. Nunzio Sulpizio

Memorial: May 5

There almost was never a time when Bl. Nunzio Sulprizio’s life was not difficult.

The blessed was born just after Easter on April 13, 1817, during a time of great famine in Pescosansonesco, a village in the province of Pescara, Italy, and he was named after his paternal grandfather.

When the child was just three, his beloved father died. His younger baby sister died roughly four months later. Two years later, his mother Rosa remarried a much older man out of financial necessity (she had no other support), and like many – not all – stepparents, the man had no use for the boy, seeing him as merely the child of his spouse. Along with regular food, he regularly fed little Nunzio “with harshness and contempt.”

It was this time that he began to attend a small school run by the priest Fr. De Fabiis. In addition to their letters, Father taught his pupils to know and love Jesus and desire to serve him.

Because of stepfather’s treatment, Nunzio bonded with his mother and maternal grandmother Rosaria Luciani del Rossi, an illiterate woman of great faith and goodness. Thus when his mother died on March 5, 1823, he went to live with Rosaria. They were very happy together, and would walk and pray, attend Mass, and do housework. He continued to attend school in his new home, this one run by a Fr. Fantacci, who used to take the children to adoration of the Blessed Sacrament, which Nunzio loved.

Sadly Rosaria died on April 4, 1826. Now his uncle Domenico Luciani, a blacksmith, took him into his home but out of school and made him his apprentice.

Like his stepfather, Nunzio’s uncle was not kind to him. He worked him very hard, and when he perceived the boy needed correction or discipline, his punishment was to not feed the boy. If he needed an errand run or materials transported or fetched, he sent his nephew, not matter how far the distance or how heavy the burden. If he didn’t do the errand to his liking, Domenico would beat and curse him. For anyone but especially a child, this was a great burden.

Instead of despairing, however, the boy would think of Jesus as he beat on the anvil and think of how Our Lord had been beaten for mankind’s sins. As he suffered the “scourge” of inhumane work and treatment, he thought of Christ’s suffering the scourging at the pillar during His sacred Passion. When he suffered, he offered these pains up to the One Who had mastered suffering “in reparation for the sins of the world” and so that he might more perfectly “do the will of God” and to be found worthy of entering into the Son’s rest.

Because of a wound incurred during one errand on a winter morning, Nunzio’s foot became infected. He became so ill, he couldn’t rise from bed. His uncle demanded that he get to work because “if you do not work, you do not eat.”

The lack of proper care led to his contracting gangrene. Still his uncle told him, “If you can not lift the hammer, then you pull the bellows.” The boy was in so much pain by this point that every movement was torture. His sore oozed puss and required constant cleaning. Once he went to a nearby stream to clean his wound, but a woman coming to wash her laundry chased him away saying he would pollute the water. Finally he found his own stream and would pray many Rosaries while letting the water cleanse his sores.

Finally he had to be sent to a hospital, first at L’Aquila and then Naples. All along he offered up his sufferings in union with the cross. He also helped care for other patients who were worse off than he.

It was during his hospitalization in L’Aquila that his father’s brother Francesco Sulprizio, a soldier, heard of his plight and brought him to Naples in 1832. Shortly thereafter he acquainted his nephew with another soldier, Colonel Felice Wochinger. Col. Wochinger, known as “father of the poor” for both his faith and charity, took the youth under his wing and essentially became a second father to him.

It was at this time that a priest came to visit. A good priest asks: “Do you suffer much?”. He responded, “Yes, I do the will of God.”

“What would you like?”

“I wish to confess and receive Jesus in the Eucharist for the first time!”

“You have not made their First Communion?”

“No, in our area, we have to wait until we are 15 years old.”

“And your parents?”

“Dead”

“Who cares for you?”

“The providence of God.”

So began Nunzio’s preparation for confession and First Holy Communion. His confessor later related that “from that day the grace of God began to work in him in way that was outside of the ordinary, so that you could see him run from virtue to virtue. His whole person breathed love of … Jesus Christ.”

It was around this time that he also met St. Gaetano Errico, the Neapolitan priest who founded the Missionaries of the Sacred Hearts of Jesus and Mary. The holy cleric promised the teenager he could join the order when the time came.

His desire to enter the religious life stemmed out of the fact that from the time he was little, he had attended Mass of his own volition. Not only did he know the person of Jesus Christ, but he worked to mirror him to others in everything he did.

He spent two years at the hospital in Naples and at a spa in Ischia. He would read, pray in the chapel, and teach the child patients their catechism. He would tell the sick, “Always be with the Lord, because from Him comes all that is good. Suffer for the love of God and with joy.”

At first Nunzio’s situation seemed to improve, but then he contracted bone cancer. Doctors believed their only recourse was to amputate his leg. This did nothing. Indeed his situation and suffering worsened, and his pain was acute. He hoped that God might heal him, but he never lost his faith that the Lord was guiding him every step of the way.

He would tell visitors, “Jesus endured so much for us and for his merits awaits us eternal life. If we suffer for a while, we will enjoy in Paradise,” and, “Jesus suffered a lot for me. [So what if] I cannot stand for Him?” or, “I would die to convert even one sinner.”

One of the last things he told the colonel was, “Be cheerful. From heaven I will always be helping you.”

In early May 1836, the youth asked to make his last confession and to receive extreme unction and viaticum. He died May 5.

Following his death, his body was exhibited for five days because of all the Neapolitans who had heard about him and wanted to see “lu santariello” (“our little saint” in the local dialect), and there remained during this entire period the strong smell of roses.

Nunzio became one of the first people beatified by Bl. Pope Paul VI when he was raised to the altars on December 1, 1963, before all the world’s bishops at a session of the Second Vatican Council.

A Blessed Nunzio Sulprizio Shrine exists in Pittsburgh at St. Cyril of Alexandria Church in the Brighton Heights section. It was originally established in the home of the late Delfina Del Russo Cesarespada, who believed Bl. Nunzio saved her from death, but it was moved here in 2006 following first her death and then her husband Francesco’s.

As one source put it, his life shows we “must believe and obey the Crucified and Risen Christ, Who makes all things new.”

A potential miracle needed for his canonization is currently under investigation at the Congregation for the Causes of the Saints.

SOURCE : https://catholicsaintsguy.wordpress.com/2016/05/05/the-poor-kid-who-could-never-catch-a-break/

Cérémonie de canonisation, le 14 octobre 2018


Blessed Nunzio Sulprizio : « A Poor Kid Who Couldn't Catch a Break »

September 20, 2018

by Bishop David M. O'Connell, C.M.

The birth of a child is usually considered a “blessed  event” for parents, and so it was for Italian Catholics Domenico and Rosa Luciani Sulprizio on April 13, 1817 when a son, Nunzio, was born.  It was roughly a week after Easter that year and Nunzio, who was named for his recently departed grandfather, was the bright spot in a year of widespread famine in his native Pescara, (Kingdom of the Two Sicilies), Italy.  His devout parents had him baptized before sunset that same day.  Three years later, they presented him to the bishop of the newly created Diocese of Sulmona for the Sacrament of Confirmation.  Two months later, in mid-summer, his father died leaving a widow, Nunzio and a baby daughter Domenica.  Sadly, Nunzio’s sister died five months later on Dec. 7, 1820.

Faced with the prospect of abject poverty while trying to provide for Nunzio, Rosa Sulprizio was married again in 1822 to a significantly older man.  He detested young Nunzio and treated him harshly and with contempt.  Nunzio attended a school run by a local priest, and, along with learning the ordinary subjects of reading and writing, he developed a love for the Mass and stories about the lives of the saints.

A year later, his mother died and Nunzio was sent to live with his maternal grandmother , who, although uneducated, encouraged his developing Catholic faith and piety.  She cared for him with great affection and continued bringing him to Mass.  When his grandmother died in 1826, Nunzio was taken by her son and put to work as an apprentice blacksmith at age nine.  Like his stepfather, Nunzio’s Uncle Domenico treated him harshly, often beating, verbally abusing and starving him.  Such abuse left him weak and susceptible to frequents bouts of sickness.  His uncle showed him no compassion.

One morning, Nunzio fell ill with a swollen leg and could no longer stand.  He was hospitalized in L’Aquila for four months with gangrene in his leg.  Biographers have noted that Nunzio suffered his affliction with incredible patience and acceptance.  He saw his suffering as an opportunity to draw closer to Christ.

After leaving the hospital, Nunzio was in the habit of bathing his constantly seeping wounds in a nearby stream.  The story is told of a woman who chased him away from the comforting waters where she did her household laundry.  Nunzio quickly found another body of water where he could continue his practice, often reciting multiple Rosaries while he attended to his wounds.

During his last hospital stay, Nunzio met his paternal uncle Francesco Sulprizio, a soldier in the army.  He cared for the suffering boy and introduced him to a fellow soldier, Colonel Felice Wochinger, who developed a father-like relationship with him.  Through Felice, Nunzio became acquainted with St. Gaetano Enrico --- later canonized by Pope Benedict XVI.  Enrico was the founder of the religious order Missionaries of the Sacred Hearts of Jesus and Mary in Naples.  He promised young Nunzio a place in the order.

Despite some signs of progress, Nunzio was admitted to Naples’ famous “Hospital for the Incurables” for therapy and care.  Nunzio would visit other young patients, comforting and teaching them prayers and catechism. Barely 15, the required age for First Holy Communion, Nunzio prepared for and received his First Eucharist.

Signs of Nunzio’s recovery came and went until it was decided by doctors in 1835 that his left leg, now septic, had to be amputated.  It is said that, despite his physical hardship, struggles and pain, Nunzio never lost his pleasant disposition and spiritual devotion.

Resigned to his steadily deteriorating condition, Nunzio developed regular fevers and, in March 1836, he requested the last Sacraments of the Church.  Less than two months later, on May 5, 1836, Nunzio requested a crucifix to hold and died at the age of 19 with prayer on his lips.  During the five days of his funeral it has been reported that “the smell of roses” surrounded his body.  He was buried in the Church of San Domenico Soriano in Naples.

Nunzio became widely recognized for his patient suffering, concern for other sick young people he came to know and profound faith. Catholics in Naples began to honor his memory with prayers and devotion, calling him “our little saint.” A similar veneration also developed in his hometown of Pescara . Seven years after his death, efforts to have him canonized began and Pope Pius IX initiated his cause for sainthood. 

He was declared “Venerable” for a “life of heroic virtue” and a patron of workers  and blacksmiths and the disabled by Pope Leo XIII in 1891.  Two healing miracles were attributed to his intercession and Pope St. John XXIII accepted their validity shortly before dying.  His successor, Blessed Pope Paul VI beatified Nunzio at St. Peter’s Basilica in Rome on Dec. 1, 1963, during the Second Vatican Council, the fifth such beatification over which he presided in his first year as pope.

Another miracle was attributed to Nunzio’s intercession and, on June 8, 2018, Pope Francis declared that he would be canonized on October 14, 2018 during the “Synod on Young People,” the same day that had been designated for the canonization of Blessed Paul VI, who declared him “Blessed” 55 years before.

Using popular terminology of our own day, Blessed Nunzio Sulprizio has been aptly described by contemporary bloggers as “a poor kid who could never catch a break.”  His less than two decades of a life of tragedy and suffering certainly bear witness to that reference.  During his many encounters with illnesses and physical disabilities, Blessed Nunzio would tell visitors “Jesus endured so much for us … if we suffer for a while, we will enjoy Paradise.”  HIs last words were recorded by his caretaker Felice Wochinger: “Be cheerful.  From heaven I will always be helping you.”

At a time when suicide, drug addiction, dysfunctional families and widespread hopelessness among the young seem to plague our society, Blessed Nunzio Sulprizio stands out in the Church as a real-life model and powerful intercessor for them. 

The life story of Blessed Nunzio offers proof that sanctity does not require a long life or an early death —- only a life, whatever its length, lived with and for the Lord.  For young people in today’s world, 19 year old Nunzio Sulprizio shows us that saints can and do look like them.  As we celebrate his canonization on Oct. 14, Blessed, soon to be St. Nunzio Sulprizio, pray for the youth of our Diocese and inspire them, like you, to love the Lord.

SOURCE : https://dioceseoftrenton.org/news/blessed-nunzio-sulprizio-a-poor-kid-who

19th-century Italian teen to be canonized during youth Synod

By Hannah Brockhaus

Vatican City, Jul 19, 2018 / 10:01 am MT ().- Bl. Nunzio Sulprizio, who died at the age of 19 from bone cancer, will be declared a saint Oct. 14 during the Synod of Bishops on young people, faith, and vocational discernment, Pope Francis announced Thursday.

The pope announced the date of the young Italian’s canonization during an ordinary public consistory at the Vatican July 19. The canonization will take place alongside six others, including that of Bl. Oscar Romero and Bl. Pope Paul VI, who presided over Sulprizio’s beatification.

At the beatification Dec. 1, 1963, Paul VI said that Bl. Nunzio Sulprizio teaches us that “the period of youth should not be considered the age of free passions, of inevitable falls, of invincible crises, of decadent pessimism, of harmful selfishness. Rather, he will tell you how being young is a grace…”

“He will tell you that no other age than yours, young people, is as suitable for great ideals, for generous heroism, for the coherent demands of thought and action,” the pope continued. “He will teach you how you, young people, can regenerate the world in which Providence has called you to live, and how it is up to you first to consecrate yourselves for the salvation of a society that needs strong and fearless souls.”

Sulprizio said it was “God’s Providence” that cared for him during his short life, and would say, “Jesus endured so much for us and by his merits eternal life awaits us. If we suffer a little bit, we will taste the joy of paradise” and “Jesus suffered a lot for me. Why should I not suffer for him?”

Born in the Italian region of Abruzzo in 1817, Sulprizio learned the faith from a priest at the local school he attended and from his maternal grandmother.

He was orphaned before the age of six, and after the death of his grandmother three years later, went to live with an uncle, who took him on as an apprentice blacksmith, not permitting him to attend school anymore.

His uncle also mistreated him, sending him on long errands, beating him, and withholding meals if he thought things were not done correctly or the boy needed discipline. The young Sulprizio would take consolation in Eucharistic adoration and in praying the rosary.

While still very young, he contracted an infection in one of his legs, causing intense and constant pain, with a puss-oozing sore. Due to a lack of proper medical care, the boy developed gangrene, and was sent to a hospital in Naples. There he would unite his pain with Christ’s suffering on the cross, also helping his fellow patients.

During this time, Sulprizio was introduced to a colonel who treated him like a son and helped pay for his medical treatments. While in the hospital, the young man was visited by a priest who prepared him for his first confession and Holy Communion.

He also met St. Gaetano Errico, an Italian priest and founder of the Missionaries of the Sacred Hearts of Jesus and Mary, who promised him he could enter the religious order when he was old enough.

Though he experienced periods of increasing health, Sulprizio contracted bone cancer. His leg was amputated, but it did not help, and he died from the illness shortly after his 19th birthday in 1836. One of the last things he told his friend, the colonel, was, “be cheerful. From heaven I will always be helping you.”

Besides Bl. Pope Paul VI and Bl. Oscar Romero, the other canonizations to take place Oct. 14 are Bl. Francesco Spinelli, a diocesan priest and founder of the Institute of the Adorers of the Blessed Sacrament; Bl. Vincenzo Romano, a diocesan priest from Torre de Greco in Italy; Bl. Maria Caterina Kasper, a German nun and founder of the Institute of the Poor Handmaids of Jesus Christ; and Nazaria Ignazia of Saint Teresa of Jesus, founder of the Congregation of the Misioneras Cruzadas de la Iglesia Sisters.

The 2018 Synod of Bishops, a gathering of bishops from around the world, will take place Oct. 3-28 in Rome on the topic of young people, the faith and vocational discernment.

SOURCE : https://www.catholicnewsagency.com/news/19th-century-italian-teen-to-be-canonized-during-youth-synod-71451

NUNZIO SULPRIZIO

Feast Day: May 5

Canonized: October 14, 2018

Beatified: December 1, 1963

Venerated: July 21, 1891

Nunzio Sulprizio was born on April 13, 1817, in Pescara, Italy. His father died when Nunzio was only three years old. Nunzio’s mother remarried, but his stepfather paid no attention to him. Still, Nunzio faithfully attended Mass, prayed, and studied the lives of the saints. Their stories helped him learn how to live a holy, faith-filled life.

When his mother died, Nunzio was sent to live with his grandmother. She encouraged Nunzio to remain strong in his faith. But she, too, soon died, and Nunzio was sent to live with and to work for his Uncle Domenico. His uncle was a cruel man who did not see to Nunzio’s physical comfort or health and who overworked him. Domenico would beat or curse Nunzio if his work was unsatisfactory. Eventually Nunzio became very ill. He offered his pain and suffering to God.

In time, another uncle introduced him to a fellow soldier who provided for Nunzio’s care and for his needs. Nunzio made some progress, but the pain persisted, and he eventually died from his injuries. He was nineteen years old.

On his path to sainthood, Saint Nunzio Sulprizio was known for his gentleness, holiness, and patience. On October 14, 2018—during the Synod of Bishops on Youth—Pope Francis named him a saint of the Church.  

Continuing the Conversation . . .

Primary Grades: When Saint Nunzio Sulprizio was ill, he found that sitting in a stream of cool water would help to clean his wounds. While he sat in the stream he would pray the Rosary.

Invite the children to talk about their favorite places to pray and their favorite prayers to pray. Invite them to draw themselves praying in their favorite places.

Intermediate Grades: Saint Nunzio Sulprizio learned how to live a holy and faith-filled life by reading the stories of the saints.

Divide the class into small groups. Assign each group one unit of their religion textbooks. Instruct each group to identify the saints whose stories are told in that unit, and what they can learn about holiness and faith from the stories of those saints. After enough discussion time has been given, invite each group to share its thoughts with the class.

Junior High: Saint Nunzio Sulprizio was known for his gentleness, holiness, and patience.

Invite each young person to journal about three things he or she is known for. Encourage the young people to then write their responses to these questions:  Are these the things I want to be known for? If not, what changes do I need to make in my life?

Assure the young people that they will not be asked to share what they have written with the group.

SOURCE : http://saintsresource.com/nunzio-sulprizio

Nunzio Sulprizio, a messenger that the church and world need right now

Oct 11, 2018

by Mark Piper

Blessed Nunzio Sulprizio is pictured in this image provided by the Archdiocese of Pescara-Penne, Italy. Blessed Sulprizio, who died in 1836 at the age of 19 after facing physical suffering with patience and serenity, will be canonized Oct. 14 at the Vatican. (CNS photo/courtesy of Archdiocese of Pescara-Penne)

On Oct. 14, Pope Francis will canonize Pope Paul VI, Archbishop Oscar Romero, Francesco Spinelli, Vincenzo Romano, Maria Caterina Kasper, Nazaria Ignazia and an Italian youth named Nunzio Sulprizio. It seems fitting that while the Synod on the Youth is presently underway in Rome, a youth be canonized. Nunzio was 19 when he died of bone cancer in 1836. More on him in a moment.

I'd like to begin by asking, or perhaps meditating, on two questions. First, what kind of holy and royal priesthood is needed for the church and the world, and secondly, how are your shoulders? Both questions are timely given the synod and the precarious position of the (institutional) church. Both questions also stem from Priesthood Imperiled (1996) by Redemptorist Fr. Bernard Häring.

While Häring's book is centered on the vocational crises of the ministerial a.k.a. ordained/hierarchical priesthood, it's quite easy to extrapolate his questions and observations to the holy and royal priesthood to which all of us, having put on Christ in our baptism, belong.

In the book, Häring states, "We [holy and royal] priests today are deeply marked by the wounds that date not only from the present time. On our weak shoulders, we also bear the heavy weight of Church history."

I believe that observation is relevant and true of both ministerial priests, and of all the baptized faithful, we holy and royal priests. And so I ask, how are your shoulders?

Keeping up-to-date with the Synod of the Youth in official and unofficial reports do we recall that it is Christ alone who bore and bears the weight of the world? And it is Christ, aware of our weak shoulders, who promised to give us rest if we take his yoke upon us, learn from him, for he is meek and humble of heart, "for my yoke is easy, and my burden light (Matthew 11:30)."

But, what burdens do we place on ourselves and perhaps more importantly, what burdens do we put on even weaker shoulders, shoulders of children and youth? Both in allegory and literal interpretation, I hope we have paid sufficient attention to our weak shoulders and the burdens we place on them, individually and communally.

In his 19 years, Nunzio Sulprizio knew well literal and spiritual ailments and physical weakness. "To do and to suffer. And whoever has done these two things best, has made himself [or herself] most saintly," said Francis de Sales. To do and to suffer, Nunzio did, so do others, and so must we if we are to choose sainthood over bland mediocrity.

Turning now to the former question for meditation, when I think of the royal priesthood, when I think of you and me, being for the church and the world today, three images come to mind. Images of a parrot, a lark or nightingale, and a caterpillar. Much like the Bible where the "do nots" of the Ten Commandments come before the "dos" of the Beatitudes, I am reminded of an admonition of Christian parrots from Pope Francis in January 2017:

"If I say I'm Catholic and every Sunday I go to mass but then I don't talk to my parents, I don't help my grandparents, the poor, I don't visit the sick, then there's no point … In that way, we're nothing but a Christian parrot: words, words, words."

This is at least the second time Francis has made an example of the parrot. A few years earlier, he spoke of ensuring our words in prayer are not like those mindless, repeated words of a parrot. 

I agree with the image of the parrot being an example of what not to be. Empty and rote words, words and more words are not needed.

Curiously, there are very few words of Nunzio recorded. What we do have of Nunzio is a credible, even happy witness borne of pain, suffering and difficulty.

Both his parents died while he was a child, and so his uncle took charge of him. Unfortunately, his uncle mistreated him in many ways, including forced labor in a blacksmith shop where on Nunzio's shoulders enormous weights had to be carried over vast expanses.

Nunzio eventually contracted gangrene and was sent to a hospital in Naples. He suffered immensely, but found sustenance in the Eucharist. He eventually recovered, and then dedicated himself to be of service to other patients before cancer took his life just before his 20th birthday. 

Another aviary image for the royal priesthood comes from Priesthood Imperiled by Häring, and this positive image is that of a nightingale. Personally, I would choose the related lark — more associated with the dawning of a new day.

Häring writes,

"In an artful way, the nightingale both shields himself from the human eye and reveals himself in his nocturnal trilling of joyous praise… can remind us of how important it is to develop an authentic priestly life that attracts people to the blissful message and praise of God, but does not draw attention to the messenger. The nightingale reminds us that there is no room for inflated egos… the authentic priest is one who reveals their true self, by pointing others, not to themselves, but to God. The authentic priest-messenger never stands in the way of the message."

This aspect of self-concealment, of praise, of being a messenger who is outstanding but does not standout, not only resonates with me, I think gives credence to Nunzio's canonization.

The last image I have is that of a caterpillar —not any caterpillar, but the one Lewis Carroll created in Alice in Wonderland, and recounted by Fr. Michael J. Himes in his book Doing the Truth in Love. This caterpillar is a mixed-bag, both brash and inquisitive, asking a most profound question of Alice: Who are you?

As Himes points out, the caterpillar's question does not ask for a description but for a definition, and it's problematic because we don't know who we are, and we cannot answer it alone.

God knows who we are — unbiased, and in our totality. So, if we can examine who we are, and look to Christ who knows us better than we know ourselves, that would be a good starting place for all of us.

Again, Nunzio, or at least his name, comes into play here. In both Italian and Latin the word nunzio means "messenger." True to his name Nunzio Sulprizio himself was a messenger, a credible witness to suffering, accompaniment and the joy of the Gospel.  

In the beginning, I asked the question, How are your shoulders? I think I have sufficiently examined that question. I also asked, and attempted a partial answer at the question, What holy and royal priesthood is needed for the church and the world?

In essence, what we need to be communally, and what I need to be responsible for individually, is to be a messenger like Nunzio. Neither the church nor the world needs any more Christian parrots. If we're birds of a feather, let us flock together and sing praises in the night or dawning hours like nightingales or larks. May it be melodic and message-bearing about God and not about ourselves.

I close this reflection, first, by invoking our-soon-to-be-official messenger-saint: Nunzio, pray for us.

And, second, by quoting Paul VI, who beatified Nunzio and whose description of Nunzio comes as close to a description of the royal priesthood that the church and the world needs right now:
Nunzio Sulprizio will tell you that the period of youth should not be considered the age of free passions, of inevitable falls, of invincible crises, of decadent pessimism, of harmful selfishness. Rather, he will tell you how being young is a grace … St. Philip used to repeat: Blessed are you, young people, who have the time to do good. It is a grace, it is a blessing to be innocent, to be pure, to be happy, to be strong, to be full of ardor and life — just like those who receive the gift of fresh and new existence should be, regenerated and sanctified by baptism. They receive a treasure that should not be foolishly wasted, but should be known, guarded, educated, developed, and used to produce fruit for their own benefit and that of others. He will tell you that no other age than yours, young people, is as suitable for great ideals, for generous heroism, for the coherent demands of thought and action. He will teach you how you young people can regenerate the world in which Providence has called you to live, and how it is up to you first to consecrate yourselves for the salvation of a society that needs strong and fearless souls. He will teach you that the supreme word of Christ is to be the sacrifice, the cross, for our own salvation and that of the world. Young people [and all those with child-like faith] understand this supreme vocation.

[Mark Piper, a Packers fan in an unholy land, works in the nonprofit sector. He resides in Chicago with his family and holds a master's in public policy from DePaul University and a bachelor's from Saint Xavier University; he is an alumus of Amate House, an AmeriCorps-approved year of service organization sponsored by the Chicago Archdiocese.]

SOURCE : https://www.ncronline.org/news/opinion/young-voices/nunzio-sulprizio-messenger-church-and-world-need-right-now

San Nunzio Sulprizio Giovane laico

5 maggio

Pescosansonesco, Pescara, 13 aprile 1817 - Napoli, 5 maggio 1836

Nunzio Sulprizio nacque a Pescosansonesco, in provincia di Pescara, il 13 aprile 1817. Fin dalla prima infanzia perse entrambi i genitori; a nove anni, poi, morì anche la nonna materna, Anna Rosaria Del Rosso, che lo aveva cresciuto. A quel punto uno zio lo prese con sé nella sua officina di fabbro ferraio. Ma il lavoro troppo pesante per l'età minò il suo fisico: colpito nel 1831 da una grave malattia ossea, fu ricoverato in ospedale prima a L’Aquila e poi a Napoli. Qui il colonnello Felice Wochinger si prese cura di lui e iniziò a trattarlo come un figlio. Nonostante i dolori terribili, Nunzio affrontò la malattia: la sua capacità di offrire il proprio dolore colpiva chi gli stava vicino. Morì il 5 maggio 1836, a diciannove anni. È stato beatificato da san Paolo VI il 1° dicembre 1963, durante il Concilio Vaticano II. La sua canonizzazione è stata fissata al 14 ottobre 2018. La maggior parte dei suoi resti mortali è venerata nella chiesa di san Domenico Soriano a Napoli, in un’urna sotto l’altare maggiore, ma altre reliquie sono custodite nel santuario a lui dedicato, a Pescosansonesco.

Martirologio Romano: A Napoli, beato Nunzio Sulprizio, che, orfano, malato di cancrena a una gamba e debole nel corpo, tutto sopportò con animo sereno e gioioso; di tutti si prese cura, consolò benevolmente i compagni di sofferenza e, nonostante la sua povertà, cercò di alleviare in ogni modo la miseria dei poveri.

A 540 metri sul livello del mare, sulle pendici del monte Picca, si distende a diversi livelli per lo sperone roccioso, il borgo di Pescosansonesco, in provincia di Pescara. Lì, dai giovani sposi Domenico Sulprizio, calzolaio, e Rosa Luciani, filatrice, il 13 aprile 1817, Domenica “in albis”, nacque un bambino, che, battezzato prima del tramonto del medesimo giorno, fu chiamato Nunzio.

Solo il registro dei battesimi – il libro dei figli di Dio – della sua parrocchia, per lunghi anni riporterà il suo nome: ignoto ai potenti, ma notissimo e bene-amato da Dio. A tre anni, i suoi genitori lo portarono al Vescovo di Sulmona, Mons. Francesco Tiberi, in visita pastorale nel vicino paese di Popoli, perché fosse cresimato: era il 16 maggio 1820, l’unica data lieta della sua fanciullezza, perché in seguito non avrà che da soffrire.

Orfano e sfruttato

Nell’agosto dello stesso anno, muore papà Domenico a soli 26 anni. Circa due anni dopo, mamma Rosa si risposa, anche per trovare un sostegno economico, ma il patrigno tratta il piccolo Nunzio con asprezza e grossolanità. Lui si lega molto alla mamma e alla nonna materna. Comincia a frequentare la scuola, una specie di “giardino d’infanzia”, aperto dal sacerdote don De Fabiis, nel paese della nuova residenza, Corvara.

Sono, per Nunzio, le ore più serene della sua vita: impara a conoscere Gesù, il Figlio di Dio fatto uomo e morto in croce in espiazione del peccato del mondo, intraprende a pregare, a seguire gli esempi di Gesù e dei santi, che il buon prete e maestro gli insegna. Gioca, socievole e aperto, con i piccoli amici. Comincia a imparare a leggere e a scrivere.

Ma il 5 marzo 1823, muore la mamma: Nunzio ha solo sei anni e la nonna materna Rosaria Del Rosso lo ospita in casa, prendendosi cura di lui. È analfabeta, ma ha una fede e una bontà grandissime: nonna e nipotino camminano sempre insieme: insieme alla preghiera, alla Messa, nei piccoli lavori di casa. Il bambino frequenta la scuola istituita da don Fantacci, per i fanciulli più poveri e lì cresce, in sapienza e virtù: è un puro di cuore che si delizia a servire la Messa, a far visita a Gesù Eucaristico nel Tabernacolo, molto spesso. Ha dentro un orrore sempre più grande al peccato e un desiderio sempre più intenso di rassomigliare al Signore Gesù.

Quando ha appena nove anni, il 4 aprile 1826, gli muore la nonna. Nunzio ormai è solo al mondo ed è per lui l’inizio di una lunga “via dolorosa” che lo configurerà sempre più a Gesù Crocifisso.

Solo al mondo, è accolto in casa – come garzone – dallo zio Domenico Luciani – detto “Mingo” – il quale subito lo toglie dalla scuola e lo “chiude” nella sua bottega di fabbro-ferraio, impegnandolo nei lavori più duri, senza alcun riguardo all’età e alle più elementari necessità di vita. Spesso lo tratta male, lasciandolo anche senza cibo, quando a lui sembra che non faccia ciò che gli è richiesto. Lo manda a far commissioni, senza curarsi né delle distanze, né dei materiali da trasportare, né degli incontri buoni o cattivi che può fare. Allo “sbaraglio”, sotto sole, neve, pioggia, vestito sempre allo stesso modo. Non gli sono risparmiate neppure le percosse, “condite” da parolacce e bestemmie.

Ci sarebbe da soccombere in breve, ma Nunzio ha già una fede grande. Nel chiuso dell’officina, battendo sull’incudine, occupato sotto la “sferza” di un lavoro disumano, pensa al suo grandissimo Amico, Gesù Crocifisso, e prega e offre, in unione con Lui, “in riparazione dei peccati del mondo, per fare la volontà di Dio”, “per guadagnarsi il Paradiso”. Alla domenica, anche se nessuno lo manda, va alla Messa, il suo unico sollievo nella settimana.

Presto si ammala. Un rigido mattino d’inverno, lo zio Mingo lo manda, con un carico di ferramenta sulle spalle, su per le pendici di Rocca Tagliata, in uno sperduto casolare. Vento, freddo e ghiaccio lo stremano. A sera rientra spossato, con una gamba gonfia, la febbre che lo brucia, la testa che scoppia. Va a letto, senza dir nulla, ma l’indomani non regge più.

Lo zio gli dà come “medicina”, quella di riprendere il lavoro, perché “se non lavori, non mangi”. Nunzio in certi giorni si trova costretto a chiedere un pezzo di pane ai vicini di casa. Risponde con il sorriso, la preghiera, il perdono: «Sia come Dio vuole. Sia fatta la volontà di Dio». Appena può, si rifugia a pregare in chiesa, davanti al Tabernacolo: gioia, energia e luce gli vengono da Gesù-Ostia, così che, appena adolescente, è in grado di dar consigli sapientissimi ai contadini che lo interpellano.

Si trova con una terribile piaga a un piede, che presto andrà in cancrena. Lo zio gli dice: «Se non puoi più alzare il maglio, starai fermo a tirare il mantice!». È una tortura indicibile. La piaga ha bisogno di continua pulizia e Nunzio si trascina fino alla grande fontana del paese per pulirsi ma di lì viene presto cacciato come un cane rognoso, dalle donne che, venendo lì a lavare i panni, temono che inquini l’acqua. Trova allora una vena d’acqua a Riparossa, dove può provvedere a se stesso, impreziosendo il tempo lì trascorso con molti Rosari alla Madonna.

Wochinger, un secondo padre

Tra l’aprile e il giugno 1831, è ricoverato all’ospedale dell’Aquila, ma le cure sono impotenti. Per Nunzio sono settimane però di riposo per sé e di carità per gli altri ricoverati, di preghiera intensa. Rientrato in casa, è costretto dallo zio a chiedere l’elemosina per sopravvivere. Commenta: «È molto poco che io soffra, purché riesca a salvare la mia anima, amando Dio». In tanto buio, solo il Crocifisso è la sua luce.

Finalmente, lo zio paterno, Francesco Sulprizio, militare a Napoli, informato da un uomo di Pescosansonesco, fa venire Nunzio a casa sua e lo presenta al Colonnello Felice Wochinger, conosciuto come “il padre dei poveri”, per la sua intensa vita di fede e per la inesauribile carità. È l’estate 1832 e Nunzio ha 15 anni: Wochinger scopre di aver davanti un vero “angelo” del dolore e dell’amore a Cristo, un piccolo martire. Si stabilisce tra i due un rapporto di padre a figlio.

Il 20 giugno 1832, Nunzio entra all’Ospedale degli Incurabili, in cerca di cure e di salute. Provvede il Colonnello a tutte le sue necessità. Medici e malati si accorgono di aver davanti un altro “S. Luigi”. Un buon prete gli domanda: «Soffri molto?». Risponde: «Sì, faccio la volontà di Dio». «Che cosa desideri?». «Desidero confessarmi e ricevere Gesù Eucaristico per la prima volta!». «Non hai ancora fatto la prima Comunione?». «No, dalle nostre parti, bisogna attendere i 15 anni». «E i tuoi genitori?». «Sono morti». «E chi pensa a te?». «La Provvidenza di Dio».

Viene subito preparato alla prima Comunione: per Nunzio è davvero il giorno più bello della sua vita. Il suo confessore dirà che «da quel giorno la Grazia di Dio incominciò a operare in lui fuori dell’ordinario, da vederlo correre di virtù in virtù. Tutta la sua persona spirava amore di Dio e di Gesù Cristo».

Per circa due anni, soggiorna tra l’ospedale di Napoli e le cure termali a Ischia, ottenendo qualche passeggero miglioramento. Lascia le stampelle e cammina solo con il bastone. Finalmente è più sereno: prega molto, stando a letto, o andando in cappella davanti al Tabernacolo e al Crocifisso, e all’Addolorata. Si fa l’angelo e l’apostolo degli altri ammalati, insegna il catechismo ai bambini ricoverati, preparandoli alla prima Confessione-Comunione e a vivere più intensamente da cristiani, a valorizzare il dolore. Quelli che lo avvicinano sentono in lui il fascino della santità. Suole raccomandare ai malati: «Siate sempre con il Signore, perché da Lui viene ogni bene. Soffrite per amore di Dio e con allegrezza». Per sé, ama molto un’invocazione alla Madonna: «Mamma Maria, fammi fare la volontà di Dio».

Fatto il possibile per la sua salute, dall’11 aprile 1834, Nunzio vive nell’appartamento del col. Wochinger, al Maschio Angioino. Il suo secondo “padre” si specchia nelle sue virtù e ha una grandissima cura di lui, contraccambiato da profonda riconoscenza. Pensa a consacrarsi a Dio, e in attesa, si fa approvare dal confessore una regola di vita per le sue giornate, regola simile a quella di un consacrato, che osserva con scrupolo: la preghiera, la meditazione e la Messa al mattino, ore di studio durante il giorno, seguito da buoni maestri, il Rosario alla Madonna verso sera. Diffonde pace e gioia attorno a sé, e profumo fragrante di santità.

San Gaetano Errico, fondatore della congregazione dei Missionari dei Sacri Cuori di Gesù e di Maria, gli promette che lo accoglierà nella sua Famiglia religiosa appena fosse avviata: “Questo è un giovane santo e a me interessa che il primo a entrare nella mia Congregazione sia un santo, non importa se infermo». Molto spesso, un certo fra Filippo, dell’Ordine degli “Alcantarini”, viene a tenergli compagnia e lo accompagna, finché riesce a reggersi, nella chiesa di S. Barbara, interna al castello. Presto però, all’iniziale miglioramento, segue l’aggravarsi delle sue condizioni fisiche: in fondo si tratta di cancro alle ossa e non c’è cura che serva. Nunzio, diventa un’offerta viva con il Crocifisso, a Dio gradita.

La gioia: dal Crocifisso

Il colonnello gli sta molto vicino: dal primo giorno, lo ha chiamato “Figlio mio” o “bambino mio”, ricambiato sempre da lui, con il nome di “papà mio”. Ora comprende che purtroppo si avvicina l’ora della separazione che solo la fede consola nella certezza dell’“arrivederci in Paradiso”.

Nel marzo 1836, la situazione di Nunzio precipita. La febbre è altissima, il cuore non regge più. Le sofferenze sono acutissime. Prega e offre, per la Chiesa, per i sacerdoti, per la conversione dei peccatori. Quelli che passano a trovarlo, raccolgono le sue parole: «Gesù ha patito tanto per noi e per i suoi meriti ci aspetta la vita eterna. Se soffriamo per poco, godremo in Paradiso». «Gesù ha sofferto molto per me. Perché io non posso soffrire per Lui?». «Vorrei morire per convertire anche un solo peccatore».

Il 5 maggio 1836, Nunzio si fa portare il Crocifisso e chiama il confessore. Riceve i Sacramenti, come un santo. Consola il suo benefattore: «State allegro, dal Cielo vi assisterò sempre». Verso sera, dice, tutto contento: «La Madonna, la Madonna, vedete quanto è bella!». A 19 anni appena, va a vedere Dio per sempre. Attorno si spande un profumo di rose. Il suo corpo, disfatto dalla malattia, diventa singolarmente bello e fresco e rimane esposto per cinque giorni. Il suo sepolcro è subito meta di pellegrinaggio.

Già papa Pio IX, il 9 luglio 1859, lo dichiara “eroico nelle sue virtù” quindi “venerabile”. Il 1° dicembre 1963, davanti a tutti i Vescovi del mondo riuniti nel Concilio Vaticano II, papa Paolo VI iscrive Nunzio Sulprizio tra i “beati”. Canonizzandolo domenica 14 ottobre 2018, papa Francesco lo conferma come modello per i giovani operai, per tutti i giovani, anche quelli di oggi.

Se Nunzio, vissuto solo nel dolore, ha saputo dare senso e bellezza alla sua giovinezza grazie a Gesù amato e vissuto, perché, con la sua Grazia, la Grazia del divin Redentore, del più grande Amico dell’uomo, i giovani d’oggi, pure insidiati dallo sregolamento di tutti i sensi, dalla droga, dalla disperazione, non potranno fare della loro vita un capolavoro di amore e di santità? Occorre credere e obbedire al Cristo Crocifisso e Risorto che fa nuove tutte le cose.

Autore: Paolo Risso

Santuario di San Nunzio Sulprizio a Pescosansonesco vecchio


I primi anni

Nunzio Sulprizio nacque a Pescosansonesco, in provincia di Pescara e diocesi di Penne (oggi in diocesi di Pescara-Penne), il 13 aprile 1817. I suoi genitori, Domenico Sulprizio, calzolaio, e Domenica Rosa Luciani, filatrice, lo portarono al fonte battesimale della parrocchia di San Giovanni Battista (crollata nel 1933 a causa di una frana) prima del tramonto dello stesso giorno, che era anche la seconda domenica di Pasqua o “in albis”.

A tre anni, Nunzio rimase orfano di padre. La madre si risposò con Giacomo Antonio De Fabiis, che per lui non ebbe quasi cura. Tre anni dopo, quando anche lei morì, il bambino fu affidato alla nonna materna, Anna Rosaria del Rosso, che abitava a Corvara.

A differenza del patrigno, lei ebbe per Nunzio una cura attenta e premurosa: si occupò anche della sua formazione religiosa, accompagnandolo a Messa tutte le mattine e insegnandogli a pregare il Rosario. Quanto all’istruzione, il bambino frequentò la scuola parrocchiale aperta dal parroco di Corvara.

Giovanissimo operaio

Quando Nunzio aveva nove anni, anche la nonna morì. Tornò quindi a Pescosansonesco e fu ospitato da un fratello della madre, lo zio Domenico Luciani, che lo impiegò come garzone nella sua officina di fabbro ferraio. Per il bambino quel lavoro era troppo pesante, però cercava di viverlo pensando alle sofferenze di Gesù, offrendolo per i peccati del mondo e per guadagnarsi il Paradiso.

Un mattino, in pieno inverno, lo zio lo mandò a consegnare della ferramenta a un casolare nei pressi di Rocca Tagliata. Nunzio tornò indietro di corsa, con la paga da riportare allo zio, ma sudò e prese freddo. Il mattino dopo, non riuscì ad alzarsi: aveva la gamba sinistra gonfia, all’altezza del collo del piede, e la febbre alta. Lo zio gli ordinò di tornare a lavorare: Nunzio accettò, certo che quella fosse la volontà di Dio.

La malattia

La sua malattia peggiorò e lo costrinse, nel 1831, a un ricovero per tre mesi nell’ospedale San Salvatore de L’Aquila, ma le cure furono inefficaci.  Ritornato all’officina, non poté continuare il lavoro. Spesso andava a sciacquare le bende della gamba alla fontana del paese, ma gli altri abitanti cominciarono a evitarla, credendo che lui infettasse l’acqua. Da allora andò a un’altra fonte, poco distante, in un luogo chiamato Riparossa: mentre si rinfrescava, recitava il Rosario.

Un altro zio, Francesco Sulprizio, che era militare a Napoli, fu informato da un certo Galante, di Pescosansonesco, delle condizioni del ragazzo. A quel punto, nell’estate del 1832, condusse a casa sua il nipote e lo presentò al colonnello Felice Wochinger, che prese ad amarlo come un figlio.

Tra i malati degli “Incurabili” di Napoli

Per interessamento del colonnello, Nunzio fu ricoverato all’ospedale di Santa Maria del Popolo, detto “degli Incurabili”, il 20 giugno 1832. Gli fu diagnosticata una “carie ossea”; oggi diremmo un tumore osseo, o comunque una grave malattia dell’apparato osseo-scheletrico.

Appena arrivato, domandò di poter ricevere la Prima Comunione: al suo paese si usava aspettare fino ai quindici anni, quindi non gli era ancora stato concesso. La Cresima, invece, gli era stata amministrata il 16 maggio 1820.

Per i successivi due anni, il ragazzo affrontò le terapie prescritte, comprese le cure termali a Ischia. Ottenuto qualche miglioramento, cominciò a visitare lui stesso gli altri malati, specie quelli giovani come lui. Li preparava a ricevere i Sacramenti, pregava con loro e li esortava a non disperarsi, perché, come spesso ripeteva, «Tutto il bene viene da Dio».

Nel Maschio Angioino

Dato che i medici non avevano assicurato la sua totale guarigione, il 4 aprile 1834 Nunzio fu dimesso. Allora il colonnello lo condusse con sé nel Maschio Angioino, già castello dei re di Napoli, all’epoca adibito a caserma.

Anche nella nuova dimora, al ragazzo non mancarono disagi e sofferenze, sempre sopportati con pazienza. I servi del castello, capeggiati da Antonio Carbone, lo malmenavano o lo lasciavano senza cibo. Nunzio, però, non ebbe mai propositi di vendetta, né pensò di denunciare l’accaduto al colonnello. Il servo Carbone aveva poi l’incarico di accompagnarlo a pregare, specie nella chiesa di Santa Brigida a Napoli: gli risultava difficile far presente al ragazzo che era ora di tornare a casa.

Il desiderio della consacrazione religiosa

Nunzio avrebbe voluto consacrarsi a Dio in qualche famiglia religiosa. Per questa ragione riprese a studiare, apprendendo anche un po’ di latino. Conoscendo o intuendo la sua decisione, il colonnello gli presentò don Gaetano Errico, che aveva da poco fondato i Missionari dei Sacri Cuori di Gesù e di Maria a Secondigliano, vicino Napoli.

Il futuro santo (è stato canonizzato nel 2008) intuì che la sua vocazione era genuina, ma sua sorella cercò di dissuaderlo: non sarebbe stato «un buon affare», commentò, che la sua comunità acquisisse un membro malato. Don Gaetano replicò: «Questo è un giovane santo e a me interessa che il primo a entrare nella mia Congregazione sia un santo, non importa se infermo».

L’ingresso non ci fu perché le condizioni di Nunzio cominciarono a peggiorare. In compenso, lui scrisse un regolamento di vita, che osservò con fedeltà, allo scopo di non cadere nemmeno nei più piccoli difetti. Tutto questo sempre affidandosi con amore alla Madonna, la sua Mamma celeste. Iniziò anche a indossare una sorta di divisa, composta da gilet e pantaloni marroni, che fece benedire da un padre carmelitano.

La morte

Nell’autunno del 1835, Nunzio ebbe una ricaduta. I medici, decisi ad amputare la gamba, dovettero rinunciare per l’estrema debolezza in cui il ragazzo si trovava. Il male avanzò e lo condusse alla morte, avvenuta il 5 maggio 1836; aveva compiuto diciannove anni da meno di un mese.

La salma rimase esposta per cinque giorni all’omaggio dei fedeli, poi fu tumulata nella chiesa palatina del Maschio Angioino, intitolata a Santa Barbara. Il corpo fu traslato successivamente nella chiesa di San Michele, in piazza Dante, poi, nel 1936, nella chiesa di Santa Maria Avvocata. Nello stesso anno ha trovato definitiva collocazione nella chiesa parrocchiale di San Domenico Soriano, sempre in piazza Dante.

La fama di santità e le prime fasi della causa di beatificazione

Quel giovane sconosciuto, venuto dai monti abruzzesi con la qualifica di operaio fabbro, richiamò con le sue sofferenze l’attenzione della Chiesa. Il re di Napoli, Ferdinando II, versò mille ducati per finanziare l’apertura della sua causa di beatificazione.

Il processo informativo si svolse nella diocesi di Napoli dal 3 luglio 1843 al 5 settembre 1856, integrato da testimonianze raccolte nella diocesi di Penne. Con il decreto sull’introduzione della causa, datato 9 luglio 1859, ebbe inizio la fase romana. Dopo il decreto sugli scritti, del 7 settembre 1871, fu avviato il processo apostolico. Il decreto di convalida del processo informativo porta la data del 20 settembre 1877.

In seguito alla congregazione antepreparatoria del settembre 1884 e alla congregazione preparatoria dell’ottobre 1889, il 6 febbraio 1891 si tenne la congregazione generale dei membri della Sacra Congregazione dei Riti, l’organismo competente all’epoca per le cause di beatificazione e canonizzazione. Il 21 luglio 1891 papa Leone XIII autorizzò la promulgazione del decreto con cui veniva sancito che Nunzio aveva vissuto le virtù cristiane in grado eroico. Paragonandolo a san Luigi Gonzaga, lo propose come modello alla gioventù operaia.

I primi due miracoli e la beatificazione

Secondo le norme dell’epoca, per la beatificazione di Nunzio fu necessario indagare due potenziali miracoli. Il primo fu la guarigione, avvenuta nel 1929, di Donato Romano, di Pescosansonesco, ammalato di otite purulenta: era andato a bagnarsi alla fonte di Riparossa, la stessa dove Nunzio andava a sciacquare le bende che avvolgevano le sue ferite. Il secondo riguardava invece Maria di Lauro, diciannovenne napoletana, che nel 1942 fu guarita da un tumore nella fossa iliaca destra.

Il Collegio dei Medici della Sacra Congregazione dei Riti, l’organismo allora competente per le cause di beatificazione e canonizzazione, l’8 gennaio 1963 si pronunciò a favore dell’inspiegabilità scientifica dei due fatti. Il 5 marzo 1963, invece, la Plenaria dei Cardinali e dei Vescovi membri della stessa Congregazione confermò il nesso tra le guarigioni e l’intercessione di Nunzio.

San Giovanni XXIII approvò quindi il decreto sui due miracoli. Avrebbe anche dovuto celebrare la beatificazione, ma morì qualche mese dopo la promulgazione del decreto. Fu il suo successore, papa Paolo VI, a elevare Nunzio agli onori degli altari il 1° dicembre 1963, davanti a tutti i vescovi partecipanti al Concilio Ecumenico Vaticano II.

Il miracolo per la canonizzazione

Come terzo miracolo per ottenere la canonizzazione è stato preso in esame il caso di un giovane di Taranto, Pasquale Bucci. Nel 2004 ebbe un incidente motociclistico: entrò prima in coma, poi in stato vegetativo. Se fosse sopravvissuto, avrebbe rischiato di subire danni neurologici molto seri, che avrebbero compromesso la sua capacità di muoversi.

Sul luogo dell’incidente fu trovata un’immaginetta del Beato Nunzio, che il giovane portava sempre con sé. In nome di questa sua devozione, i familiari del giovane chiesero di far arrivare una sua reliquia dalla parrocchia di San Domenico Soriano: appena fu arrivata, la madre l’appoggiò sulla fronte del malato. Dopo qualche tempo, Pasquale migliorò, fino a riuscire a rialzarsi in piedi, completamente guarito.

Il riconoscimento del miracolo e la canonizzazione

Dopo aver appreso la notizia dell’avvenuta guarigione, il postulatore della causa del Beato, don Antonio Salvatore Paone, s’interessò perché la diocesi di Taranto avviasse il processo sull’asserito miracolo: l’inchiesta si svolse quindi dal 19 giugno 2015 all’11 luglio dello stesso anno.

Il 21 marzo 2018 la Consulta Medica della Congregazione delle Cause dei Santi dichiarò scientificamente inspiegabile l’accaduto. I Consultori Teologi, il 19 maggio successivo, confermarono il legame tra l’invocazione del Beato Nunzio e l’uscita dallo stato vegetativo da parte del malato. Il 7 giugno, sempre del 2018, i cardinali e i vescovi membri della stessa Congregazione confermarono quel parere positivo.

L’indomani, l’8 giugno 2018, ricevendo in udienza il cardinal Angelo Amato, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco autorizzò la promulgazione del decreto con cui la guarigione di Pasquale Bucci era da ritenersi inspiegabile, completa, duratura e avvenuta per intercessione del Beato Nunzio Sulprizio.

La sua canonizzazione è stata celebrata da papa Francesco il 14 ottobre 2018, durante il Sinodo dei Vescovi su “I giovani, la fede e il discernimento vocazionale”. Nella stessa data sono stati dichiarati Santi anche due personaggi collegabili per certi versi al giovane operaio: papa Paolo VI, che lo beatificò, e don Vincenzo Romano, parroco a Torre del Greco (in provincia e diocesi di Napoli) sul finire del 1700.

Il culto

La memoria liturgica di Nunzio Sulprizio cade il 5 maggio, giorno esatto della sua nascita al Cielo. Il 5 di ogni mese, nella parrocchia di San Domenico Soriano, è possibile ottenere l’indulgenza plenaria. Il giovedì è, tradizionalmente, il giorno della settimana in cui la devozione a lui è più sentita.

Altre sue reliquie sono venerate nel Santuario a lui dedicato, scavato nella roccia, nel suo paese natìo, Pescosansonesco. Gli sono state dedicate due parrocchie: una a Taranto e una a Mugnano, in provincia e diocesi di Napoli. Sempre a Napoli, nel 1993, è nato il Centro d’Accoglienza Beato Nunzio Sulprizio (CABENUS), che opera in vari quartieri per aiutare i ragazzi in difficoltà.

Autore: Emilia Flocchini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/32250

ALLOCUZIONE DI PAOLO VI

PER LA BEATIFICAZIONE DI NUNZIO SULPRIZIO,

 PERFETTO ESEMPIO PER I LAVORATORI

Domenica, 1° dicembre 1963


Oggi si conclude felicemente una causa di beatificazione, che si protrae da oltre un secolo, ma che la fama di santità, dalla quale il nuovo Beato, Nunzio Sulprizio, in vita ed in morte fu subito circondato, aveva già positivamente risolto. 

Nunzio Sulprizio chiudeva santamente la sua vita mortale a Napoli, il 5 maggio 1836, a soli diciannove anni. Fin dal luglio 1859 Pio IX lo dichiarava venerabile emanando il Decreto, che introduceva il processo ora giunto a buon termine, mentre nel 1891 Leone XIII riconosceva eroiche le virtù del giovane abruzzese e ne associava la figura a quella di San Luigi Gonzaga, nella memoria del terzo centenario della morte di questo Santo, per la devozione di Nunzio Sulprizio verso di lui, e per la breve età, in cui si compi per entrambi il ciclo degli anni terreni: diversissimi nell’aspetto storico e sociale, i due giovani recano alla Chiesa la gioia e la gloria d’una somigliante virtù, quella della santità giovanile. 

Gode di questa proclamazione la terra d’origine del nuovo Beato, l’Abruzzo, terra feconda di Santi, illustre e venerabile per la pietà tradizionale del suo popolo, pronto ad esprimere in canti, in riti, in costumi l’emozione commossa ed austera della sua anima religiosa. 

Gode specialmente la diocesi, in cui Nunzio Sulprizio ebbe i natali, quella di Penne-Pescara, che siamo lieti di vedere qui degnamente rappresentata dal suo zelante Pastore, circondato dalle Autorità, dal Clero, dalle associazioni di quella stessa diocesi e da alcune migliaia di fedeli, di là venuti per acclamare con fierezza e con compiacenza il nuovo fratello celeste. Gode parimente Napoli, dove il Beato terminò il suo breve pellegrinaggio terreno, e dove la festa del Beato Vincenzo Romano, che abbiamo testé elevato all’onore degli altari, si unisce a quella di questo nuovo suo «figlio d’acquisizione». Salutiamo cordialmente questi cari Abruzzesi e Napoletani, e facciamo voti che la loro fortunata naturale parentela con così degni rappresentanti delle loro regioni si traduca in parentela spirituale, nella imitazione delle virtù cristiane di quelli. 

Questo Nostro augurio Ci obbliga ad accennare agli aspetti caratteristici della vita che la beatificazione, oggi decretata, offre al culto e alla imitazione della Chiesa. E, come si sa, tali aspetti sono principalmente due; quello offerto dalla corta durata della vita del Beato Nunzio Sulprizio, e quello che sembra delineato dal fatto che egli fu, per alcuni tristi e duri anni della sua adolescenza, operaio, un povero e semplice apprendista in una squallida officina di fabbro ferraio. Giovane ed operaio, ecco il binomio che sembra definire il nuovo Beato; ed è binomio di tale splendore e di tale importanza, che basta per riempire d’interesse la breve e scolorita biografia di lui. 

Nulla diciamo ora di questa biografia, anche perché pensiamo che per la sua brevità e per la sua semplicità, se già non fosse da tutti conosciuta, potrà esserlo assai facilmente. Ci preme invece, con questo sguardo complessivo e fugace, assicurarci che quelle due prerogative di Nunzio Sulprizio - d’essere giovane e d’essere operaio - sono associabili alla santità. Può un giovane essere Santo? Può un operaio essere Santo? Anzi più interessante ancora sarà, se riusciremo a scoprire che questo caro nostro eletto non solo fu degno di beatificazione quantunque giovane e quantunque operaio, ma proprio perché giovane e perché operaio.

Qui bisogna, una volta ancora, ricordare quali siano oggi le nostre condizioni di spirito, quando presumiamo (e Dio voglia che sia abituale a noi questa non riprovevole presunzione! ) conoscere, cioè misurare, quei tipi umani singolari, anzi eccezionali, che chiamiamo Beati o Santi. Se bene osserviamo, quando studiamo con l’interesse della psicologia moderna la loro vita, noi inconsciamente studiamo la nostra. I Beati, i Santi, gli Eroi, i Perfetti oggi ci servono di specchio per conoscere noi stessi. Il loro culto ci educa ad uno studio su l’uomo, sulla storia, sulla coscienza umana di tale efficacia e penetrazione che basta di per sé a raccomandarlo come provvido e sapiente. Lo studio della santità vissuta ci porta alla scoperta delle manifestazioni umane più alte e più caratteristiche, e perciò più degne di attenzione e di assimilazione. Ed è un studio meraviglioso, perché, da un lato, riscontra negli eletti proposti alla nostra venerazione e alla nostra imitazione una fondamentale identità: la natura umana. Si isti et istae, cur non ego? viene spontaneo di esclamare con S. Agostino; e tale studio mette in evidenza un unico principio di perfezione, il quale può essere a tutti comune, la grazia, che orienta la nostra vita verso un unico archetipo, Gesù Cristo, come c’insegna S. Paolo, là dove dice che i Santi, i chiamati da Dio alla salvezza, debbono «essere conformi all’immagine del Figlio suo» (Rom. 8, 29). E da un altro lato lo studio agiografico ci mostra che tutti i Santi sono differenti gli uni dagli altri. Ciascuno è distinto e ciascuno ha una sua inconfondibile fisionomia; ognuno dimostra uno sviluppo proprio, in un certo senso libero e originale, della propria personalità; è ancora S. Paolo, che ce lo ricorda: «Una stella differisce per il diverso splendore da un’altra stella» (2 Cor. 15, 41). 

Ed ecco allora perché noi oggi siamo tanto proclivi a dare all’eletto un nome che a noi lo avvicini e dagli altri santi lo distingua; una qualifica che lo faccia entrare nelle nostre categorie sociali o psicologiche, ed insieme lo separi da altre forme della vita umana. Vogliamo trovare nei Santi dei colleghi, diciamo così, qualificati; una santità astratta e generica oggi meno ci attrae; la vogliamo definire con termini concreti, nostri, e inconfondibili. 

Perciò è sembrato facile e felice ai biografi di Nunzio Sulprizio chiamarlo giovane e chiamarlo operaio. Questa nomenclatura gli assicura due strette parentele con la vita del nostro tempo, nella quale il giovane ed il lavoratore occupano posizioni rappresentative ed operative di prima importanza. 

E l’elogio del nuovo Beato potrebbe fermarsi qui; ed avrebbe titoli indiscutibili e stupendi per essere ascoltato da voi, giovani, da voi, operai. 

Nunzio Sulprizio dirà a voi, giovani, come la vostra età è stata da lui illuminata e santificata; egli è una gloria vostra. Egli vi dirà come la gioventù non dev’essere considerata l’età delle libere passioni, delle inevitabili cadute, delle crisi invincibili, dei pessimismi decadenti, degli egoismi dannosi; egli vi dirà piuttosto come l’essere giovani è una grazia, è una fortuna. S. Filippo ripeteva: Beati voi, giovani, che avete tempo di far bene. È una grazia, è una fortuna essere innocenti, essere puri, essere lieti, essere forti, essere pieni di ardore e di vita, come appunto sono e dovrebbero essere gli uomini che ricevono il dono dell’esistenza fresca e nuova, rigenerata e santificata dal battesimo; ricevono un tesoro che non va sciupato follemente, ma conosciuto, custodito, educato, sviluppato, e rivolto a produrre frutti vitali, benefici per sé e per gli altri. Egli vi dirà che nessuna età come la vostra, giovani, è idonea ai grandi ideali, ai generosi eroismi, alle coerenti esigenze di pensiero e di azione. Egli v’insegnerà come voi, giovani, potete rigenerare in voi stessi il mondo in cui la Provvidenza vi ha chiamato a vivere, e come tocca a voi, per primi, consacrarvi alla salvezza d’una società che ha appunto bisogno di animi forti e impavidi. V’insegnerà la suprema parola di Cristo, essere il sacrificio, la croce, la salvezza nostra e del mondo. I giovani comprendono. questa suprema vocazione. 

Ed a voi, lavoratori, questo povero e sofferente vostro collega porta un messaggio di molti capitoli. Dice il messaggio di Nunzio Sulprizio beatificato, innanzi tutto, come la Chiesa pensi a voi, come abbia di voi stima e fiducia, come veda nella vostra condizione la dignità dell’uomo e del cristiano, come il peso stesso della vostra fatica sia titolo per la vostra promozione sociale, e per la vostra grandezza morale. Dice ancora il messaggio di Nunzio Sulprizio come il lavoro abbia sofferto, e come tuttora abbia bisogno di protezione, di assistenza e di aiuto per essere libero ed umano, e per consentire alla vita la sua legittima espansione. Vi dirà ancora come il lavoro non possa separarsi da quel suo grande complemento, che è la religione; la religione che dà la luce, cioè le ragioni supreme della vita e che determina perciò la scala dei veri valori della vita stessa; è la religione che dà il respiro, cioè l’interiorità, la purificazione, la nobiltà, il conforto alla fatica fisica e all’attività professionale; è la religione, che umanizza la tecnica, l’economia, la socialità; è la religione, che fa grandi e buoni e giusti e liberi e santi gli uomini laboriosi. E allora Nunzio Sulprizio vi dirà come sia ingiusto privare la vita del lavoratore della sua superiore nutrizione ed espressione spirituale, ch’è la preghiera; vi dirà come nulla sia più nocivo per il vostro spirito, per la vostra vita familiare e sociale che ignorare Cristo, nulla di più indebito e pericoloso e fatale che dichiararsi a Lui, il grande Amico, indifferenti o ostili; e come nessuno infine sia chiamato ad essergli vicino, ad accogliere il suo Vangelo e a godere della sua salvezza più d’un lavoratore dal cuore forte e onesto. 

Potrebbe, dicevamo, fermarsi la nostra lode dl nuovo Beato, fermarsi a questo duplice riconoscimento, che vede associata la santità al fatto ch’egli era giovane e fu lavoratore. I suoi biografi si sono infatti, per lo più, accontentati di questa bella apologia. 

Ci sia concesso di notare, con coloro che hanno studiato più addentro la vita di questo umile servo di Dio, come tale apologia sia suscettibile di approfondimenti, i quali ci porterebbero a riconoscere in Nunzio Sulprizio aspetti nuovi, appena avvertiti nelle narrazioni ordinarie della sua breve esistenza, ma forse più penetranti, più misteriosi e più reali; anche perché qualcuno potrebbe osservare che la qualifica di giovane conviene a Nunzio Sulprizio piuttosto per la breve durata della sua vita, che per lo spirito proprio d’un giovane; e quella di operaio non presenta che elementi parziali della psicologia e della problematica del lavoratore moderno.

E non sarà difficile scoprire nel Beato, che oggi la Chiesa propone alla nostra considerazione, temi fecondi e profondi di studio e di simpatia. La sua infanzia, ad esempio, orfana e povera, segnata da tanta tristezza, non ci invita alla meditazione immensa, conturbante per chi non è della scuola di Cristo, sul mistero del dolore innocente? e come da un’infanzia, sulla quale dev’essersi accumulato il senso pesante della solitudine, della miseria, della brutalità, non è scaturita, come di solito avviene, una psicologia malata e ribelle, un’adolescenza insolente e corrotta? come mai tutta questa vita giovanile infelice e mancata fiorisce fin dai primi anni in innocente, paziente e sorridente bontà? Poi v’è il problema fondamentale della sua religiosità: donde una pietà così viva, così sicura, così perseverante, così personale? basta a spiegarla quel po’ d’educazione religiosa che poteva dare a quel tempo una parrocchia abruzzese perduta sui monti? o vi è una religiosità di popolo, connaturata ed inconscia, che in Nunzio Sulprizio si manifesta con ingenua pienezza? ovvero fu grande maestra l’umile nonna paesana, ch’ebbe cura per alcun tempo dell’orfano e senza forse saperlo svelò a quell’animo sofferente e sensibile le prime note del divino colloquio? Resta davvero da esaminare la formazione religiosa del giovane illetterato; e può darsi che l’esame ci porti a riconoscere la ricchezza spirituale della tradizione religiosa locale, ch’è poi quella di gran parte della gente italiana, tradizione tanto degna di rispetto, anche se talora manifestata in forme ora discutibili di culto popolare. E può darsi ancora, e sarà la scoperta migliore, che ci capiti di avvertire l’azione del divino Maestro invisibile, che, come in molte altre vite di Santi s’incontra, fa lui dell’anima pura e iniziata dal dolore al raccoglimento l’alunna privilegiata, che non dai libri, non dalla voce di maestro esteriore, ma da certa nascente scienza interiore impara le verità della fede ed i misteri del regno di Dio. Cosi vi sarà il problema della capacità di questo giovanetto malato e infelice a capire oltre il proprio bisogno quello degli altri, oltre il proprio dolore il dolore altrui.

La pazienza, la mansuetudine, la carità premurosa e servizievole di questo adolescente incurabile e zoppicante si possono, sì, narrare e descrivere; la comparsa d’ un Colonnello dal cuore d’ oro fa grande figura nella sua breve storia; ma, umanamente parlando, quella bontà resta inesplicabile; essa ci avverte cioè che anche qui siamo davanti al segreto dell’ ottimo Nunzio, il segreto che appunto noi cercavamo, quello della sua santità. 

Così che, se la glorificazione, che oggi celebriamo di questa singolare virtù, davvero ci appare meritata e a noi stessi esemplare e benefica, sarà bene fare amicizia con questo caro Beato, e pensare umilmente come dobbiamo avvicinare la sua celeste conversazione e come possiamo seguire anche noi il suo terrestre itinerario. 

Con questi voti, invocando l’ intercessione di Nunzio Sulprizio e a lui tributando l’omaggio della Nostra devozione, tutti, venerati Fratelli e diletti Figli, di cuore vi benediciamo.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/paul-vi/it/speeches/1963/documents/hf_p-vi_spe_19631201_sulprizio.html

San Nunzio Sulprizio

Giovane operaio

Nunzio nasce a Pescosansonesco (PE) il 13 aprile 1817, domenica “in albis”, dai giovani sposi Domenico Sulprizio, calzolaio, e Rosa Luciani, filatrice; è battezzato nel pomeriggio dello stesso giorno. Nell’agosto del 1820, a soli 26 anni, muore il padre e il 5 marzo 1823 muore anche la mamma; Nunzio ha solo sei anni e la nonna materna Rosaria Luciani lo ospita in casa, prendendosi cura di lui. È analfabeta, ma ha una fede e una bontà grandissime: nonna e nipotino camminano sempre insieme: insieme alla preghiera, alla Messa, nei piccoli lavori di casa. Il bambino frequenta la scuola istituita da don Fantacci, per i fanciulli più poveri e lì cresce, in sapienza e virtù: è un puro di cuore che si delizia a servire la Messa, a far visita a Gesù Eucaristico nel Tabernacolo, molto spesso.

Quando ha appena nove anni, il 4 aprile 1926, gli muore la nonna. Solo al mondo, è accolto in casa – come garzone – dallo zio Domenico Luciani – detto “Mingo” – il quale subito lo toglie dalla scuola e lo “chiude” nella sua bottega di fabbro-ferraio, impegnandolo nei lavori più duri, senza alcun riguardo all’età e alle più elementari necessità di vita. Spesso lo tratta male, lasciandolo anche senza cibo, quando a lui sembra che non faccia ciò che gli è richiesto. Lo manda a far commissioni, senza curarsi né delle distanze, né dei materiali da trasportare, né degli incontri buoni o cattivi che può fare. Allo “sbaraglio”, sotto sole, neve, pioggia, vestito sempre allo stesso modo. Non gli sono risparmiate neppure le percosse, “condite” da parolacce e bestemmie.

Presto si ammala. Un rigido mattino d’inverno, lo zio Mingo lo manda, con un carico di ferramenta sulle spalle, su per le pendici di Rocca Tagliata, in uno sperduto casolare. Vento, freddo e ghiaccio lo stremano; lungo il cammino mette i piedi accaldati in un laghetto gelido. A sera rientra spossato, con una gamba gonfia, la febbre che lo brucia, la testa che scoppia. Va a letto, senza dir nulla, ma l’indomani non regge più.

Lo zio gli dà come “medicina”, quella di riprendere il lavoro, perché “se non lavori, non mangi”. Nunzio, in certi giorni, si trova costretto a chiedere un pezzo di pane ai vicini di casa. Risponde con il sorriso, la preghiera, il perdono: “Sia come Dio vuole. Sia fatta la volontà di Dio”. Appena può, si rifugia a pregare in chiesa, davanti al Tabernacolo: gioia, energia e luce gli vengono da Gesù-Ostia, così che, appena adolescente, è in grado di dar consigli sapientissimi ai contadini che lo interpellano.

Si trova con una terribile piaga a un piede, che presto andrà in cancrena. Lo zio gli dice: “Se non puoi più alzare il maglio, starai fermo a tirare il mantice!”: è una tortura indicibile. La piaga ha bisogno di continua pulizia e Nunzio si trascina fino alla grande fontana del paese per pulirsi ma di lì viene presto cacciato, come un cane rognoso, dalle donne che, venendo lì a lavare i panni, temono che inquini l’acqua. Trova allora una vena d’acqua a Riparossa, dove può provvedere a se stesso, impreziosendo il tempo lì trascorso con molti Rosari alla Madonna.

Tra l’aprile e il giugno 1831, è ricoverato all’ospedale dell’Aquila, ma le cure sono impotenti. Per Nunzio sono settimane però di riposo per sé, di carità per gli altri ricoverati, di preghiera intensa. Rientrato in casa, è costretto dallo zio a chiedere l’elemosina per sopravvivere. Finalmente, lo zio paterno, Francesco Sulprizio, militare a Napoli, informato da un uomo di Pescosansonesco, fa venire Nunzio a casa sua e lo presenta al Colonnello Felice Wochinger, conosciuto come “il padre dei poveri”, per la sua intensa vita di fede e per l’inesauribile carità. Nunzio ha 15 anni e Wochinger scopre di avere davanti un vero “angelo” del dolore e dell’amore a Cristo, un piccolo martire.

Il 20 giugno 1832, Nunzio entra all’Ospedale degli Incurabili per le cure e il Colonnello provvede a tutte le sue necessità. Medici e malati si accorgono di avere davanti un altro “S. Luigi”. Un buon prete gli domanda: “Soffri molto?”. Risponde: “Sì, faccio la volontà di Dio”. “Che cosa desideri?”. “Desidero confessarmi e ricevere Gesù Eucaristico per la prima volta!”. “Non hai ancora fatto la prima Comunione?”. “No, dalle nostre parti, bisogna attendere i 15 anni”. “E i tuoi genitori?”. “Sono morti”. “E chi pensa a te?”. “La Provvidenza di Dio”.

Viene subito preparato alla prima Comunione: per Nunzio è davvero il giorno più bello della sua vita. Il suo confessore dirà che “da quel giorno la Grazia di Dio incominciò a operare in lui fuori dell’ordinario, da vederlo correre di virtù in virtù. Tutta la sua persona spirava amore di Dio e di Gesù Cristo”.

Per circa due anni, soggiorna tra l’ospedale di Napoli e le cure termali a Ischia, ottenendo qualche passeggero miglioramento. Lascia le stampelle e cammina solo con il bastone. Finalmente è più sereno: prega molto, stando a letto, o andando in cappella davanti al Tabernacolo, al Crocifisso e all’Addolorata. Si fa l’angelo e l’apostolo degli altri ammalati; insegna il catechismo ai bambini ricoverati, preparandoli alla prima Confessione-Comunione, a vivere più intensamente da cristiani, a valorizzare il dolore. Quelli che lo avvicinano sentono in lui il fascino della santità.

Il colonnello gli sta molto vicino: dal primo giorno, lo ha chiamato “Figlio mio” o “bambino mio”, ricambiato sempre da lui, con il nome di “papà mio”. Ora comprende che purtroppo si avvicina l’ora della separazione che solo la fede consola nella certezza dell’“arrivederci in Paradiso”.

Nel marzo 1836, la situazione di Nunzio precipita. La febbre è altissima, il cuore non regge più, le sofferenze sono acutissime. Prega e offre, per la Chiesa, per i sacerdoti, per la conversione dei peccatori. Quelli che passano a trovarlo, raccolgono le sue parole: “Gesù ha patito tanto per noi e per i suoi meriti ci aspetta la vita eterna. Se soffriamo per poco, godremo in Paradiso”. “Gesù ha sofferto molto per me. Perché io non posso soffrire per Lui?”. “Vorrei morire per convertire anche un solo peccatore”.

Il 5 maggio 1836, Nunzio si fa portare il Crocifisso e chiama il confessore. Riceve i Sacramenti, come un santo. Consola il suo benefattore: “State allegro, dal Cielo vi assisterò sempre”. Verso sera, dice, tutto contento: “La Madonna, la Madonna, vedete quanto è bella!”. A 19 anni appena, va a vedere Dio per sempre. Attorno si spande un profumo di rose.

Il suo corpo, disfatto dalla malattia, diventa singolarmente bello e fresco e rimane esposto per cinque giorni. Il suo sepolcro è subito meta di pellegrinaggio.

San Pio IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878), il 9 luglio 1859, lo dichiara “eroico nelle sue virtù” e quindi “venerabile”.

Il 1° dicembre 1963, davanti a tutti i Vescovi del mondo riuniti nel Concilio Vaticano II, San Paolo VI innalza Nunzio Sulprizio agli onori dell’altare. Il 14 ottobre 2018 Papa Francesco lo canonizza.

San Nunzio Sulprizio, modello per i giovani operai e per tutti i giovani, viene considerato il protettore degli invalidi e delle vittime del lavoro ed oggi, il suo Santuario, a Pescosansonesco, è meta di numerosi pellegrinaggi.

Le sue spoglie sono conservate anche nella Chiesa di San Domenico in Soriano in Piazza Dante a Napoli.

SOURCE : https://it.aleteia.org/daily-prayer/martedi-5-maggio/

Presto santo il giovane operaio abruzzese Nunzio Sulprizio

Papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del Decreto che apre la strada alla canonizzazione del Beato Nunzio Sulprizio, un operaio nato in provincia di Pescara nel XIX secolo

Sarà proclamato santo il Beato Nunzio Sulprizio, giovane operaio abruzzese morto a soli 19 anni nel 1836. Il Papa, ricevendo ieri il cardinale Angelo Amato, prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, ha autorizzato il Dicastero a promulgare il Decreto che riconosce il miracolo attribuito all’intercessione del beato. Saranno presto beatificate anche due donne laiche: la messicana Maria della Concezione Cabrera Arias, madre di famiglia (1862-1937), e la spagnola Maria Guadalupe Ortiz de Landázuri y Fernández de Heredia, della Prelatura Personale della Santa Croce e dell’Opus Dei (1916-1975). Insieme a loro, sono stati approvati anche i Decreti sul martirio di mons. Angelelli, due sacerdoti e un laico uccisi nel 1976 durante la dittatura militare in Argentina.

Un orfano che fa compagnia a Gesù

La vita di Nunzio Sulprizio è caratterizzata da grandissime sofferenze vissute con tanta fede e docilità alla volontà di Dio. Nasce a Pescosansonesco, in provincia di Pescara, il 13 aprile 1817. Il padre era un calzolaio, la madre lavorava come filatrice. Li perde entrambi quando era ancora bambino. Rimasto solo, va da uno zio che lo toglie subito da scuola e lo manda nella sua officina di fabbro ferraio, sfruttandolo senza pietà. Nunzio viene trattato molto duramente, costretto a portare pesi immani per chilometri nonostante il gelo e il caldo torrido. Appena può si rifugia davanti al Tabernacolo per fare compagnia a Gesù.

Sarà beato mons. Enrique Angelelli, il Romero dell’Argentina

Il dolore vissuto per il Signore

In questa situazione, si ammala presto: colpito da una cancrena alla gamba, viene trasferito nell’ospedale degli Incurabili a Napoli. I dolori sono acutissimi: li offre tutti al Signore. Queste alcune sue affermazioni: “Gesù ha patito tanto per noi e per i suoi meriti ci aspetta la vita eterna. Se soffriamo per poco, godremo in Paradiso”. “Gesù ha sofferto molto per me. Perché io non posso soffrire per Lui?”. “Vorrei morire per convertire anche un solo peccatore”.

“La Provvidenza di Dio si prende cura di me”

Gli chiedono: “Chi si prende cura di te?”. Risponde: “La Provvidenza di Dio”. Così accade. Nella città partenopea incontra il colonnello Felice Wochinger che lo accoglie come un padre e lo tratta con grande amore, come un figlio. Le sue condizioni di salute migliorano, si dedica ai malati cercando di confortarli: “Siate sempre con il Signore - dice - perché da Lui viene ogni bene. Soffrite per amore di Dio e con gioia”. Desidera consacrarsi a Dio, ma la salute peggiora improvvisamente: ha un cancro alle ossa. Le sofferenze sono indicibili.

Beatificato da Paolo VI davanti ai Padri conciliari

Il 5 maggio 1836, si fa portare il Crocifisso e chiede di confessarsi. Al sacerdote dice: “State allegro, dal Cielo vi assisterò sempre”. Muore in quello stesso giorno: aveva compiuto da poco 19 anni. La sua tomba è subito meta di pellegrinaggio. Il primo dicembre 1963, davanti a numerosi vescovi giunti da tutto il mondo per il Concilio Vaticano II, Paolo VI proclama beato il giovane operaio abruzzese.

SOURCE : https://www.vaticannews.va/it/papa/news/2018-06/santo-beato-nunzio-sulprizio-giovane-operaio-abruzzese.html

Rosso Malpelo santo? Allora c'è speranza per tutti! Il beato Nunzio Sulprizio, last but not least

Creato: 07 Ottobre 2018

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A cura di P. Pietro Messa, ofm

Il 19 maggio 2018 papa Francesco ha stabilito che domenica 14 ottobre saranno canonizzati i beati Paolo VI, Oscar Arnulfo Romero, Francesco Spinelli, Vincenzo Romano, Maria Caterina Kasper e Nazaria Ignazia; in un secondo momento, esattamente a quattro mesi di distanza, il 19 luglio è stato aggiunto a tale gruppo il beato Nunzio Sulprizio (1817-1836).

Naturalmente la "parte del leone" in tali canonizzazioni che si svolgono durante il sinodo dei vescovi dedicato ai giovani la fanno per motivazioni varie papa Paolo VI e monsignor Romero come si constata dall'attenzione e spazio a loro dedicato dai media anche cattolici. Eppure l'unico giovane è proprio l'ultimo arrivato, ossia Nunzio Sulprizio la cui esistenza talmente disgraziata - presto orfano, sfruttato dallo zio, malato di carie ossa, respinto dai conterranei perché ritenuto infetto, amputato di un arti, morto a 19 anni - ricorda rosso Malpelo protagonista dell'omonima novella di Giovanni Verga. Anche le immagini rimaste di lui non sono molto fotogeniche! Certamente, ad esempio, i beati Piergiorgio Frassati  o Chiara Badano sarebbero stati più attraenti e conosciuti.

Ma la vita di tanti giovani, e non, fondamentalmente è simile proprio a quella del beato Nunzio e la tentazione più diffusa è quella della disperazione. Ma se la vicenda di quest'ultimo è simile a quella di rosso Malpelo a motivo delle sofferenze famigliari, lavorative, relazionali, la differenza tra i due la fa la fede semplice schietta che la nonna gli trasmise e che trasfigurò i suoi giorni di reietto. 

Per non ridurlo a un "santino" sbiadito e scoprirne tutta la valenza c'è proprio da guardare la vicenda di Nuzio Sulprizio in modo comparato con la lettura della Rosso Malpelo di Verga o viceversa cogliendone continuità e diversità.  

Cfr. anche 

https://www.ilcattolico.it/catechesi/santi/paolo-vi-giovanni-duns-scoto-e-il-pluralismo-teologico.html

https://www.assisiofm.it/il-beato-oscar-romero-e-la-porziuncola-70991-1.html

https://www.ilcattolico.it/rassegna-stampa-cattolica/formazione-e-catechesi/papa-francesco-e-beato-spinelli-tra-gnosticismo-e-pelagianesimo.html

https://www.casadellatenerezza.it/a-palermo-santita-tra-abusi-di-potere-e-coscienza-maria-chiara-magro-umile-ma-mai-piegata/

SOURCE : https://www.ilcattolico.it/rassegna-stampa-cattolica/formazione-e-catechesi/rosso-malpelo-santo.html

Den hellige Nuntius Sulprizio (1817-1836)

Minnedag: 5. mai

Skytshelgen for lærlinger og handikappede (for Pescosansonesco?)

Den salige Nuntius Sulprizio (it: Nunzio) ble født den 13. april 1817, søndag in Albis (første søndag etter påske), et navn som ble droppet i 1969, i Pescosansonesco i provinsen Pescara i regionen Abruzzo i Midt-Italia, som da lå i provinsen Abruzzo Ulteriore i kongeriket De to Sicilier (1816-61). Landsbyen ligger 540 meter over havet i skråningen av Mont Picca og var på denne tiden rammet av stor hungersnød. Hans foreldre var det unge ekteparet Domenico Sulprizio, skomaker, og Rosa Luciani, spinnerske, og de fikk barnet døpt før solnedgang samme dag. Han ble oppkalt etter sin farfar. Døpefonten befinner seg dag i hans helligdom i Pescosansonesco.

Da Nuntius var tre år gammel, tok hans foreldre ham med til biskop Francesco Tiberi av Sulmona, som var på et pastoralt besøk i den nærliggende landsbyen Popoli, og han ble konfirmert den 16. mai 1820, den eneste datoen vi kjenner fra hans barndom. Men allerede i august 1820 døde hans far Domenico, bare 26 år gammel, og hans yngre søster døde fire måneder senere. Rundt to år senere giftet hans mor Rosa seg igjen med en mye eldre mann for å sikre seg selv og sønnen økonomisk, men stefaren betraktet gutten med grovhet og forakt og så bare på ham som hustruens sønn. Forholdet mellom de to var ikke-eksisterende, og Nuntius knyttet svært sterke bånd til sin mor og sin mormor.

Han begynte å gå på skole, en slags barnehage, som var åpnet av presten Don De Fabiis der hvor de nå bodde, i Corvara i provinsen Pescara. Der begynte han å lære å lese og skrive. Dette var for Nuntius den roligste tiden i hans korte liv. Han lærte å kjenne Jesus, Guds Sønn som ble menneske og døde på korset som soning for verdens synd. Han begynte å be og å følge Jesu og de helliges eksempel, som den gode presten og læreren lærte ham. Han lekte med sine små venner og var sosial og åpen.

Men den 5. mars 1823 døde moren, og Nuntius var bare seks år gammel. Hans mormor Anna Rosaria Luciani del Rossi hentet ham til sitt hjem og tok vare på ham. Hun var analfabet, men hadde en sterk tro og en svært stor vennlighet. Bestemor og barnebarn var alltid sammen, i bønn, i messen og i små arbeidsoppgavene i huset. Gutten gikk på en skole grunnlagt av Don Fantacci for de fattigste barna, og han vokste i visdom og dyder. Han var ren av hjertet og hadde lyst til å ministrere i messen og å besøke den eukaristiske Jesus i tabernaklet svært ofte. Han hadde en større og større redsel for synd og et stadig mer intenst ønske om å ligne Herren Jesus.

Men da han var bare ni år gammel, døde hans mormor den 4. april 1826. Vi må huske at forventet levealder ikke var lang på den tiden. Nuntius var nå alene i verden, og dette ble for ham begynnelsen av en lang «smertefull vei» (via dolorosa) som skulle føre ham nærmere og nærmere den korsfestede Jesus. Han ble tatt inn i hjemmet til sin onkel, morens bror Domenico Luciani, som var smed og ble kalt «Mingo». Han tok umiddelbart gutten ut av skolen og «stengte» ham inne i sin smie som lærling. Onkelen var en rå og grusom mann som behandlet gutten dårlig og tvang ham til å gjøre det tyngste arbeidet, som var alt for tungt for hans alder og underminerte hans fysikk. I tillegg led gutten allerede av flere sykdommer.

I smien fikk han de hardeste oppgavene, men onkelen sørget ikke for livets mest grunnleggende nødvendigheter. Han behandlet nevøen ofte dårlig og lot ham gå uten mat når han ikke så ut til å gjøre det som var nødvendig. Han ble sendt for å gjøre ærender for onkelen, uavhengig av avstanden, eller han fikk ansvaret for materialer som skulle transporteres, uforberedt på de gode eller dårlige møtene det kunne medføre. Enten det var sol, snø eller regn, var han alltid kledd på samme måte. Han ble ikke engang spart for slag, «krydret» av skjellsord og forbannelser.

Man skulle tro at han raskt ville bukke under, men Nuntius hadde en stor tro. I den innestengte smien slo han på ambolten under onkelens svøpe av umenneskelig arbeid, mens han tenkte på sin store venn, den korsfestede Jesus, og ba og ofret i forening med ham «for å reparere for verdens synder, for å gjøre Guds vilje og for å tjene himmelen». På søndager når han ikke ble sendt noen steder, gikk han til messe, hans eneste trøst i løpet av uken.

Snart ble han syk. En hard vintermorgen sendte onkel Mingo ham med en tung last av jernvarer på skuldrene, opp bakkene i Rocca Tagliata til en avsidesliggende gård. I tillegg til lasten ble han utslitt av vinden, kulden og den isdekte veien. Underveis satte han de varme og svette føttene i en iskald dam. Om kvelden falt han utmattet sammen med et hovent ben, brennende feber og et hode som nesten eksploderte. Han gikk til sengs og sa ingenting, men neste dag klarte han ikke mer.

Onkelen foreskrev ham som «medisin» å gjenoppta arbeidet, for «den som ikke arbeider, skal heller ikke spise». Nuntius var noen dager tvunget til å be naboene om et stykke brød. Han svarte med et smil, bønn og tilgivelse: «Det er som Gud ønsker. Guds vilje skjer». Når han kunne, flyktet han for å be i kirken foran tabernaklet, han fant glede, energi og lys i Herren i eukaristien, slik at han som tenåring var i stand til å gi svært kloke råd til bønder som ba om det.

Det fryktelige såret i benet utviklet seg snart til koldbrann på grunn av mangel på nødvendig behandling. Onkelen sa til ham: «Hvis du ikke kan løfte hammeren, får du heller trekke belgen». Det var en ubeskrivelig tortur. Såret trengte kontinuerlig rengjøring, og Nuntius dro helt til den store kilden i området for å rense det, men han ble snart kastet ut som en skabbete hund av kvinner som kom dit for å vaske klær, redde for at han forurenset vannet. Han fant en annen vannkilde 150 meter fra landsbyen i Riparossa, hvor det var en enslig kilde ved foten av en rød stein, derav navnet etter den karakteristiske rødfargen. Der kunne han endelig vaske seg uten å bli forstyrret, og mens kilden vasket såret, brukte han tiden til mange rosenkranser til Jomfru Maria.

Nuntius ble også hjerteløst behandlet av de andre menneskene omkring ham, men gutten beklaget seg aldri. Tidlig i 1831 spredte koldbrannen i såret seg til tibia (skinnebeinet) i venstre legg. Han ble innlagt på sykehuset San Salvatore i L’Aquila, fjorten år gammel, og der lå han fra april til juni 1831. Men behandlingene var uten resultater og legene erklærte såret som uhelbredelig. For Nuntius var dette uker hvor han kunne hvile og utøve nestekjærlighet for andre pasienter med intens bønn. Han ble utskrevet og hadde en smertefull retur til onkelens hus. Han kunne ikke lenger arbeide, så han ble tvunget av sin onkel til å tigge for å overleve. Hans kommentar var: «Jeg lider svært lite, så lenge jeg er i stand til å redde min sjel, elskede Gud». I alt mørke var det bare krusifikset som var hans lys.

Til slutt ble hans onkel Francesco Sulprizio, farens velmenende bror som var korporal i den kongelige gardens grenaderer i Napoli, informert av en mann fra Pescosansonesco, og han sørget for at Nuntius i 1832 kom til hans hus. Onkelen introduserte ham for oberst Felix Wochinger, som var i kongen av Napolis tjeneste og kjent som «de fattiges far» for sitt intense trosliv og sin uendelige nestekjærlighet. Det var sommeren 1832 og Nuntius var femten år gammel. Oberst Wochinger så i ham en ekte «engel» av smerter og kjærlighet til Kristus, en liten martyr. Et forhold som mellom far og sønn ble etablert mellom de to. Obersten ønsket å adoptere gutten, som han «elsket som en sønn», og bo sammen med ham i Maschio Angioino (Castel Nuovo) i Napoli, et kongelig palass som nå er byens vakreste, men som da ble brukt som militærbrakke.

Men den 20. juni 1832 ble Nuntius innlagt på sykehuset for de uhelbredelige (l’Ospedale degli Incurabili), på jakt etter behandling og helse. Obersten dekket alle hans behov. Leger og pasienter innså at de hadde foran seg en annen San Luigi (= den hellige Aloisius Gonzaga). En god prest spurte: «Har du lidd mye?» Han svarte: «Ja, jeg gjør Guds vilje». «Hva ønsker du?» «Jeg ønsker å skrifte og ta imot Jesus i eukaristien for første gang». «Har du ennå ikke mottatt din første kommunion?» «Nei, der jeg kommer fra, må vi vente til vi er femten år». «Og dine foreldre?» «De er døde». «Og hvem tenker på deg?» «Guds forsyn».

Han ble umiddelbart forberedt for sin første kommunion, og for Nuntius var det virkelig den beste dagen i hans liv. Hans skriftefar skulle si at «fra den dagen begynte Guds nåde å arbeide i ham på en ekstraordinær måte, og vi kunne se at han gikk raskt fra dyd til dyd. Hele hans person åndet kjærlighet til Gud og til Jesus Kristus». I rundt to år var han på sykehuset i Napoli og på kurbadene på Ischia, og han opplevde noen forbedring enkelte ganger. Han kunne kaste krykkene og gå bare med en stokk. Til slutt var han roligere, ba mye, lå i sengen eller gikk til kapellet foran tabernaklet og krusifikset, og til Addolorata, Guds smertefulle mor.

Han var engelen og apostelen for andre syke, underviste i katekismen for barna på sykehuset, forberedte dem for deres første skriftemål og kommunion og å leve mer intenst som kristne og å verdsette smerter. De som nærmet seg ham, følte at han var full av hellighet. Han bare anbefalte de syke: «Vær alltid med Herren, for alt godt kommer fra ham. Du lider for Guds kjærlighet og med glede». Han selv elsket en spesiell invokasjon til Vår Frue: «Mor Maria, la meg gjøre Guds vilje».

Når det var mulig for hans helse, bodde Nuntius fra den 11. april 1834 i leiligheten til oberst Wochinger i Maschio Angioino. Hans andre «far» speilet seg i hans dyder og hadde en stor omsorg for ham, gjengjeldt med dyp takknemlighet. Nuntius tenkte på å konsekrere seg til Gud, og mens han ventet, godkjente hans skriftefar en leveregel for hans dager, en regel som lignet den til en konsekrert, observert med varsomhet: bønn, meditasjon og messe i morgentimene, studier om dagen fulgt opp av gode lærere, og rosenkransen til Vår Frue om kvelden. Han spredte fred og glede rundt seg og utsondret en duft av hellighet. Av karakter var Nuntius svært nøyaktig i alt han gjorde, han levde omhyggelig etter sin leveregel og passet seg nøye for ikke å falle i den minste synd.

Den hellige Cajetan Errico (1791-1860), grunnlegger av kongregasjonen «Misjonærer av Jesu og Marias helligste hjerter» (Congregatio Missionariorum a Sacratissimis Cordibus Iesu et Mariae – M.SS.CC.), som var en venn av oberst Wochinger, lovte å ønske Nuntius velkommen i hans religiøse familie så snart han var klar: «Dette er en ung helgen, og jeg er interessert i at den første som trer inn i min kongregasjon, er en helgen, enten han er syk eller ikke». Svært ofte holdt en viss fra Filippo ham med selskap. Han tilhørte alkantrinerne, en streng reformgren av fransiskanerordenen (Ordo Fratrum Minorum Discalceatorum [Excalceatorum, Alcantarinorum] – OFMAlc; eller OFM Strictoris [Strictissimæ] Observantiæ Discalceatorum – OFMDisc), som var grunnlagt i 1554 av den hellige Peter av Alcántara. Fra Filippo fulgte ham og holdt ham inntil han klarte å stå i kirken Santa Barbara inne i slottet. Men snart, etter en innledende forbedring, fulgte en forverring av hans fysiske tilstand. Han hadde jo koldbrann i skinnebenet og det var ingen kur tilgjengelig. Nuntius ble et levende offer med Den korsfestede, til Guds behag.

Obersten sto ham alltid svært nær, og fra første dag kalte han ham «min sønn» eller «barnet mitt», og han gjengjeldte alltid hilsenen med «pappa». Nuntius gjennomled de forferdelige smertene heroisk, med tålmodighet og en ofring av sin egen smerte som beveget dem rundt ham. I 1835 bestemte legene i Napoli seg for å amputere hans fot. Men Nuntius var alt for svak til å gjennomgå en slik operasjon, så den ble utsatt. I sykesengen forsøkte han å lære seg latin, for hans høyeste ønske var å bli prest. Men han fikk aldri helsen tilbake, og nå forsto han at tiden for separasjon dessverre nærmet seg, og at bare troen trøstet med sin visshet om «Vi ses igjen i Paradis».

I mars 1836 forverret Nuntius’ tilstand seg. Feberen var veldig høy, og hjertet holdt ikke lenger. Lidelsen ble svært akutt. Han ba og ofret for Kirken, for prestene, for syndernes omvendelse. De som kom for å besøke ham, samlet hans ord: «Jesus har lidd så mye for oss og for hans fortjenester venter det evige liv på oss. Hvis vi lider en liten stund, vil vi glede oss i paradiset». «Jesus har lidd mye for meg. Hvorfor kan jeg ikke lide for Ham?» «Jeg vil gjerne dø for å konvertere enda en synder».

Den 5. mai 1836 fikk Nuntius brakt krusifikset til seg og tilkalte sin skriftefar. Han mottok sakramentene som en helgen. Han trøstet sin velgjører: «Vær glad, fra himmelen vil jeg alltid hjelpe deg». Mot kvelden sa han, helt lykkelig: «Vår Frue, Vår Frue, se hvor vakker hun er!» I en alder av bare nitten år døde han i Napoli i kongeriket De to Sicilier og dro for å skue Gud for alltid. En duft av roser spredte seg rundt ham. Hans kropp, ødelagt av sykdommen, ble merkelig vakker og frisk. Hans legeme ble fremvist i fem dager i kirken Santa Maria Avvocata for å bli æret av alle dem som visste om hans smertefulle Via Crucis og hans utrolige tålmodighet og ønsket å se lu santariello («vår lille helgen» på den lokale dialekten). Roseduften ble værende i hele perioden.

Han ble gravlagt i kirken San Sebastiano i Napoli, hvor hans grav straks ble et pilegrimsmål. I 1874 bestemte den erkebiskoppelige kurien i Napoli at levningene skulle overføres til kirken San Michele ved Piazza Dante i Portalba i Napoli, hvor de ble værende til 1936. Da ble de i anledning hundreårsdagen for hans død overført til kirken Santa Maria Avvocata i Napoli. I 1965 ga erkebiskopen av Napoli biskopen av Pescara-Penne en del av den saliges relikvier. Disse, forseglet i et sølvskrin, ble plassert i den nåværende statuen og æret i noen dager i katedralen San Cetteo i Pescara. Den 4. mai 1965 ble relikviene overført til Pescosansonesco og plassert i helligdommen i Riparossa.

Levningene som var igjen i Napoli, utgjorde den største delen av relikviene. De ble flyttet rundt til 1986, da de ble overført for godt til 1500-tallskirken San Domenico Soriano ved Piazza Dante i Napoli, ikke langt fra kirken San Michele. Der oppbevares de i et kapell som er vigslet til ham. Levningene ligger i et glasskrin under alteret. Man kan se forskjell på de to skrinene ved at statuen i Pescosansonesco har hendene foldet ved hodet og venstre fot med såret strukket frem, mens statuen i Napoli ligger med hendene langs siden og venstre hånd holder en krykke.

Allerede den 3. juli 1843 ble en informativprosess på bispedømmenivå åpnet, og den ble avsluttet den 5. september 1856. Deretter ble den apostoliske prosessen formelt introdusert den 9. juli 1859 under den salige pave Pius IX (1846-78), noe som ga ham tittelen Servus Dei («Guds tjener»). Det ble åpnet to lokale prosesser i både hjembispedømmet Penne (setet for bispedømmet ble i 1949 overført til Pescara og navnet ble endret til bispedømmet Pescara-Penne) og i Napoli, hvor han døde.

Dekretet som godkjente hans skrifter, ble utstedt den 7. september 1871. Dekretet som anerkjente gyldigheten av informativprosessen og den apostoliske prosessen, ble utstedt den 20. september 1877. En pre-forberedende kongregasjon ble holdt i september 1884, en forberedende kongregasjon i oktober 1889 og en generalkongregasjon den 6. februar 1891. Den 21. juli 1891 ble hans heroiske dyder anerkjent av pave Leo XIII (1878-1903), og han fikk dermed tittelen Venerabilis («Ærverdig»), det første skrittet på veien mot saligkåring. Paven anbefalte ham samtidig som en skytshelgen for unge arbeidergutter, i kontrast til den hellige Aloisius Gonzagas patronat for skolegutter.

Saligkåringsprosessen ble drevet frem av biskop Aurelio Marena (1893-1983) av Ruvo e Bitonto (1950-78). Den 7. mars 1963 undertegnet den hellige pave Johannes XXIII (1958-63) dekretet fra Rituskongregasjonen som godkjente to mirakler på hans forbønn (som var kravet den gangen). I begge tilfellene ble de syke plutselig helbredet etter å ha blitt stenket med vann fra kilden Riparossa:

Instantanæ perfectæque sanationis iuvenis Donati Romano ab otite media purulenta una cum mastoidite auris dexteræ; et instantanæ perfectæque sanationis dominulæ Mariæ Di Lauro ab odenophlegmone abdominis in latere dextero et a septicopyhæmia.

En momentan og fullstendig helbredelse av den unge mannen Donato Romano for en purulent mellomørebetennelse sammen med betennelse i tinningbensknuten i høyre øre; og en momentan og fullstendig helbredelse av frøken Maria Di Lauro av en ondartet flegmonøs betennelse på høyre side av magen og blodforgiftning med pyemi.

Den 1. desember 1963, foran alle verdens biskoper samlet til Andre Vatikankonsil, saligkåret den hellige pave Paul VI (1963-78) Nuntius Sulprizio i Peterskirken og kalte ham en modell for unge arbeidstakere, for alle unge mennesker, selv de av i dag. Paven inviterte også alle troende til å gjøre ham til sin venn og «følge hans himmelske levesett på vår jordiske pilegrimsferd». Nuntius var et eksempel på troens betydning for de fattige og lidende.

Et angivelig mirakel på den salige Nuntius’ forbønn ble undersøkt på bispedømmenivå i erkebispedømmet Taranto fra 19. juni til 11. juli 2015 under ledelse av erkebiskop Filippo Santoro, før saken ble sendt til Helligkåringskongregasjonen for videre undersøkelser. Hendelsen gjaldt den unge mannen P. B. fra Taranto som kjørte raskt på sin motorsykkel da han ble utsatt for en alvorlig ulykke, ble hardt skadet og falt i koma. Han var svært hengiven til den salige Nuntius og hadde et bilde av ham i sin lommebok. En relikvie av Nuntius ble etter anmodning fra den unge mannens familie sendt fra San Domenico Soriano i Napoli og brakt til hans rom på postoperativ avdeling på sykehuset Santissima Annunziata, og faren vætet guttens panne med velsignet vann.

Nesten en uke senere ble hans foreldre tilkalt i all hast og fikk vite at sønnen var blitt bemerkelsesverdig bedre og hadde våknet fra koma, og at han ikke var i den vegetative tilstanden som man trodde. Foreldrene måtte undertegne skjemaer før legene koblet sønnen fra alt utstyr som inntil da hadde holdt ham i live. Han ble sendt for videre behandling ved Centro Risveglio Sant’Anna i Crotone i Calabria, i løpet av fire måneder fikk den unge mannen en rask og stabil bedring over tid og gjenvant alle sine livsviktige funksjoner, både nevrologiske og mentale.

Den 8. juni 2018 undertegnet pave Frans dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente denne helbredelsen som et nytt mirakel på Nuntius’ forbønn. Dette åpnet for en snarlig helligkåring. I et konsistorium den 19. mai 2018 kunngjorde pave Frans at seks salige skulle helligkåres i Roma den 14. oktober 2018 under bispesynoden fra 3. til 28. oktober i Vatikanet. De nye hellige er pave Paul VI (1963-78), Oskar Romero (1917-80), Maria Katarina Kasper (1820-98), Frans Spinelli (1853-1913), Vincent Romano (1751-1831) og Nazaria Ignatia March Mesa (1889-1943). I et konsistorium den 19. juli 2018 kunngjorde paven at en syvende salig skulle helligkåres samtidig, nemlig Nuntius Sulprizio. De syv ble helligkåret på Petersplassen i Vatikanet den 14. oktober 2018 av pave Frans personlig. Under helligkåringen bar paven en messehagel som tilhørte pave Paul VI, og under den hadde han et cingulum (belte) som Oskar Romero bar da han ble myrdet og som fortsatt har flekker av hans blod.

Nuntius Sulprizios minnedag i den nyeste utgaven av Martyrologium Romanum (2004) er dødsdagen 5. mai:

Neápoli in Campánia, beáti Núntii Sulprizio, qui, órphanus, crure cárie infestáto et córpore exháusto, æquo hilaríque ánimo ómnia sústulit et ómnibus ádfuit, dolóris consórtes magnópere consolátus est et inops ínopum omnímodo sublevávit misériam.

I Napoli i Campania, den salige Nuntius Sulprizio, som var foreldreløs og led av koldbrann i et ben og en utslitt kropp, men han holdt ut alt med en rolig og munter ånd; han tok vare på alle, trøstet sine medmennesker, og til tross for sin fattigdom prøvde han å lindre de fattiges elendighet på alle måter.

Da Nuntius’ legeme ble plassert i kirken Santa Maria Avvocata i Napoli, malte kunstneren Gennaro Maldarelli (ca 1796-1858) hans portrett, som oppbevares i kirken San Domenico Soriano. Hans attributt i kunsten er en rosenkrans, men han avbildes også med krykke, ambolt og fotskade.

Allerede før han ble saligkåret, bestemte menigheten i Pescosansonesco seg for å bygge en valfartskirke for å huse hans levninger. I andre halvdel av 1800-tallet, antagelig i 1890, ble det bygd et første kapell på stedet der Nuntius Sulprizio ofte gikk for å vaske såret i vannet i Riparossa og for å be. Kapellet ble erstattet på 1990-tallet av en mye større moderne konstruksjon. Den ligger på det høyeste punktet i Pescosansonesco og inkorporerer den mirakuløse kilden i Riparossa. Klippen der fungerer som bakgrunn for alteret i kirken. Det sekskantede kirkerommet er høyt og imponerende. Relikvier av den salige ligger i et hulrom i plaststatuen av ham i et gyllent bronseskrin. Før 1965, da en del av hans relikvier kom til helligdommen, ble et maleri av den unge Nuntius brukt i prosesjoner.

Legenden vil ha det til at under et jordskjelv var skrinet flyttet fra der hvor det var blitt plassert, og på dette stedet falt det ned en stor steinblokk. I en ving i denne helligdommen er det en vegg full av krykker som tilhørte gutter som hadde kommet inn med dem, men forlot stedet uten dem.

I 2017 ble det feiret et jubileumsår i anledning 200-årsjubileet for Nuntius’ fødsel. Blant annet ble hans relikvieskrin brakt fra helligdommen i Pescosansonesco til kirken Beata Vergine del Rosario i Via Cavour i Pescara. Derfra ble det båret i prosesjon til helligdommen for Divina Misericordia del Sacro Cuore i Pescara.

Kilder: Attwater/Cumming, Butler (V), Benedictines, Schauber/Schindler, Index99, MR2004, CatholicSaints.Info, Infocatho, Heiligenlexikon, santiebeati.it, en.wikipedia.org, it.wikipedia.org, fr.wikipedia.org, newsaints.faithweb.com, Abbaye Saint-Benoît, catholicsaintsguy.wordpress.com, secoloditalia.it, notiziedabruzzo.it, corrieredelmezzogiorno.corriere.it, guidasantuari.altervista.org, cristianità.it, chiesadinapoli.it, ilcristotuttoamore.blogspot.com, cinziacordesco.blogspot.com, portodimareter.blogspot.com, tabernacoli.blogspot.com, smcvdaily.blogspot.com, atempodiblog.unblog.fr - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden

Opprettet: 1. september 2000 – Oppdatert: 14. oktober 2014

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/nsulpriz

Voir aussi : https://www.ncronline.org/news/opinion/young-voices/nunzio-sulprizio-messenger-church-and-world-need-right-now

https://m.niedziela.pl/artykul/36768/14-pazdziernika-