Bienheureux Nicolas Barré
Prêtre de l’Ordre des Minimes (+1686)
Béatifié le 7 mars 1999 à Rome.
...Dès ses jeunes années, il est frappé par la misère qui régnait dans les
villes et les campagnes. Les enfants de familles modestes manquaient de pain et
d'éducation. Aidé par quelques jeunes filles, il commença à les réunir, à Rouen
d'abord, à Paris ensuite... (diocèse
de Paris)
Un internaute nous signale: "Les deux Instituts issus des Maîtresses
Charitables de Nicolas Barré s'appellent maintenant Enfant Jésus - Nicolas
Barré et Enfant Jésus - Providence de Rouen."
Il est fêté le 21 octobre, date de sa naissance.
Au martyrologe romain au 31 mai: À Paris, en 1686, le bienheureux Nicolas
Barré, prêtre de l'Ordre des Minimes. Né à Amiens, maître en théologie et
célèbre directeur spirituel dans l'esprit de l'Évangile, il fonda les Petites
Écoles de la charité, les Sœurs de l'Enfant-Jésus de Saint-Maur et les Sœurs de
la Providence de Rouen, pour l'éducation gratuite des enfants du peuple.
Martyrologe romain
«Dieu t'aime trop pour te laisser tomber. Appuie-toi
sur Lui, fais-Lui confiance» (Nicolas Barré)
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10923/Bienheureux-Nicolas-Barre.html
Bienheureux Nicolas Barré, prêtre
Nicolas est né le 21 octobre 1621 à Amiens, Il est
l’aîné d’une famille de cinq enfants. Après des études chez les Jésuites il
entra à 19 ans chez les Minimes. Il y sera ordonné prêtre en 1645. Pendant dix
ans il sera professeur de théologie et bibliothécaire au couvent de la place
Royale à Paris. Mais des problèmes de santé nécessitèrent son retour au couvent
d’Amiens en 1655. Il y restera deux ans avant d’être envoyé à Rouen.
Là, de 1659 à 1675, il est à la fois conseiller
spirituel et missionnaire dans les faubourgs industriels de Rouen sur la rive
gauche de la Seine. Avec quelques jeunes, filles et garçons, il donne alors
naissance à une communauté éducative en faveur des enfants pauvres. C’est ainsi
qu’en 1662 s'ouvre la première école à Sotteville-lès-Rouen. Le Père Barré
propose alors à celles qui l’ont aidé de créer la communauté des
"Maitresses des écoles charitables du Saint Enfant Jésus"
En 1675, il revient à Paris où il continua ses
fondations d'écoles populaires et de communautés. Il fut le conseiller de saint
Jean-Baptiste de La Salle à qui il enjoignit de renoncer à ses biens et de
vivre pauvre avec les maîtres d'école pour réussir comme « les premières
maîtresses charitables ont réussi auprès des filles ». Il meurt le 31 mai
1686, à Paris.
SOURCE : http://paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/paroisse-saint-aygulf/saint-du-jour/icalrepeat.detail/2017/05/31/28035/-/bienheureux-nicolas-barre-pretre?filter_reset=1
Prière
du Bienheureux Nicolas Barré
Voici la
Prière « Mon Bien-Aimé est tout à moi et je suis à Lui à
jamais » du Révérend Père Nicolas Barré (1621-1686),
Prêtre de l’Ordre des Minimes de Saint François de Paule et Fondateur des Sœurs
de l'Enfant-Jésus « Les Dames de Saint-Maur » pour l'éducation des
enfants pauvres dans des écoles gratuites, béatifié par le Pape Saint Jean-Paul
II
La Prière du Père Nicolas Barré « Mon Bien-Aimé est tout à
moi et je suis à Lui à jamais » :
« Seigneur je ne veux plus rien, je ne désire plus rien, pour me
mettre en état de désirer ce que Tu veux, comme Tu veux. Tu me vois, mon Dieu,
Tu t'occupes de tout, Tu présides à tout ce qui me concerne, à tout ce qui
m'arrive. Rien n'échappe à Ton adorable Conduite sur ma vie, et cela me suffit.
Ô Jésus, ô Amour ! Tu es mon Dieu et mon Tout, Centre et Immensité de
bonté et de grandeur ! Seigneur, à Toi de désirer en moi, agis, arrange
tout comme il Te plaira et je tâcherai de désirer, d'agir et de Te suivre en
Tout et partout, sans réserve et sans limite. Enfin Seigneur, je veux être à
Toi, totalement, plus de partage, plus de division, ni dans la vie, ni dans la
mort, ni dans la détresse, ni dans la tendresse, ni sur la terre, ni au ciel.
Mon Bien-Aimé est tout à moi et je suis à Lui, à jamais ! Ô Jésus, ô
Amour ! »
Ainsi soit-il.
Père Nicolas Barré (1621-1686)
Prière
du Bienheureux Nicolas Barré
Voici la
Prière « Mon Bien-Aimé est tout à moi et je suis à Lui à
jamais » du Révérend Père Nicolas Barré (1621-1686),
Prêtre de l’Ordre des Minimes de Saint François de Paule et Fondateur des Sœurs
de l'Enfant-Jésus « Les Dames de Saint-Maur » pour l'éducation des
enfants pauvres dans des écoles gratuites, béatifié par le Pape Saint Jean-Paul
II
La Prière du Père Nicolas Barré « Mon Bien-Aimé est tout à
moi et je suis à Lui à jamais » :
« Seigneur je ne veux plus rien, je ne désire plus rien, pour me
mettre en état de désirer ce que Tu veux, comme Tu veux. Tu me vois, mon Dieu,
Tu t'occupes de tout, Tu présides à tout ce qui me concerne, à tout ce qui
m'arrive. Rien n'échappe à Ton adorable Conduite sur ma vie, et cela me suffit.
Ô Jésus, ô Amour ! Tu es mon Dieu et mon Tout, Centre et Immensité de
bonté et de grandeur ! Seigneur, à Toi de désirer en moi, agis, arrange
tout comme il Te plaira et je tâcherai de désirer, d'agir et de Te suivre en
Tout et partout, sans réserve et sans limite. Enfin Seigneur, je veux être à
Toi, totalement, plus de partage, plus de division, ni dans la vie, ni dans la
mort, ni dans la détresse, ni dans la tendresse, ni sur la terre, ni au ciel.
Mon Bien-Aimé est tout à moi et je suis à Lui, à jamais ! Ô Jésus, ô
Amour ! »
Ainsi soit-il.
Père Nicolas Barré (1621-1686)
Prière
du Bhx Père Nicolas Barré
Voici la
Prière « Il faut Le chercher, on Le trouve mais de loin » du
Révérend Père Nicolas Barré (1621-1686), Prêtre de l’Ordre des Minimes qui
fonda à Paris la Congrégation des Sœurs de l'Instruction charitable du
Saint-Enfant-Jésus (aujourd'hui appelées « Sœurs de l'Enfant-Jésus »), au
service de l'enfance et de la jeunesse défavorisée, béatifié par le Pape St
Jean-Paul II.
La Prière du P. Nicolas Barré « Il faut Le chercher, on Le
trouve mais de loin » :
« Il faut Le chercher, on Le trouve mais de loin, et on ne fait que
L'entrevoir, on approche de Lui. On Le regarde avec étonnement ; ensuite
on Le contemple avec humilité, et enfin avec amour et confiance. On Lui parle.
On L'écoute. On L'embrasse. On Le serre. On tombe amoureusement en Lui. On
repose en Lui. On se perd en Lui. Et enfin on se transforme en Lui. Mais à qui
est-ce que tout cela se donne ? À ceux et à celles qui ne veulent que cela
».
Ainsi soit-il.
Père Nicolas Barré (1621-1686)
Le Bienheureux Nicolas Barré fait de brillantes études chez les Jésuites d'Amiens
avant de choisir les humbles Minimes. Ordonné prêtre en 1645, il est envoyé à
Paris comme professeur de théologie et bibliothécaire. S'il est comblé sur le
plan intellectuel, il souffre de ne pouvoir pratiquer la charité au cœur de sa
vocation. S'ensuit une période d'angoisse et de doute qui mine sa santé. De
retour à Amiens, il comprend qu'il lui faut s'abandonner à Dieu au plus profond
de son âme. A Rouen à partir de 1659, comme à Paris après 1675, il prêche des
missions populaires et crée des écoles gratuites pour les enfants pauvres. Ces
écoles sont tenues par les « maîtresses charitables du Saint Enfant-Jésus
», laïques vivant en communauté, sans vœux. Malgré une santé fragile, Nicolas
continue jusqu'à sa mort en 1686 à fortifier et éclairer ceux qui viennent lui
demander conseil. Il enseigne notamment que c'est en contemplant Jésus fait
homme et même petit enfant qu'on puise l'amour, la patience, le
désintéressement et l'humilité.
Profile
Educated by
Jesuits.
Joined the
Minims of Saint Francis of Paola at age 19.
Taught philosophy while
still a
deacon.
Priest.
Director of the
library at
the
convent of
Place Royale,
Paris,
France.
Noted
preacher.
Falling
ill,
he was sent to the friary in
Amiens,
France,
and then to
Rouen,
France.
After much
prayer and
thought, Nicholas decided that a lack of education was behind most social evils
as
young people were
unable to fit into society, and so he started an
educational movement.
Small general classes were begun in many
parishes,
and trade
schools and
apprentice programs soon developed. He helped found a community of men
and
women teachers dedicated
to public education; these
Charitable Teachers helped found
several other groups with the same mission. Consulted several times by
Saint John Baptist de
la Salle who used Nicolas’s thought when founding the
Brothers
of the Christian Schools. Noted spiritual director who taught an
abandonment to faith. Founded
Sisters of the Infant Jesus,
Sisters
of the Infant Jesus – Providence Sisters of Rouen (n.o.) and
Sisters
of Providence of Lisieux (n.o.).
Born
Beato Nicolas Barrè Religioso,
fondatore
Amiens (Francia), 21 ottobre 1621 – Parigi, 31
maggio 1686
Il beato
Nicolas Barrè nacque il 21 ottobre 1621 ad Amiens in Francia. Dopo gli studi
nel Liceo della diocesi di Amiens retto dai Gesuiti, decise di entrare fra i
religiosi Minimi, l'Ordine fondato in Italia da san Francesco da Paola
(1416-1507). Nel 1640 fu accolto nel noviziato di Parigi, dove fu ordinato
sacerdote nel 1645. Svolse il suo apostolato fra Parigi, Amiens e Rouen,
apprezzato professore di teologia ed esperto bibliotecario della celebre
biblioteca, che i Minimi avevano nel loro convento di Place Royale a Parigi.
Dopo aver avuto modo di conoscere la situazione delle famiglie operaie con la
collaborazione di due giovani donne Francesca Duval e Margherita Lestocq,
organizzò una missione a Sotteville, alla periferia di Rouen, radunando molte
ragazze per istruirle e fare della catechesi. Sorsero così le «Maestre di
Carità» che insegnavano nelle «Scuole di Carità». Le Maestre, formanti due
grosse comunità, facenti capo a Rouen e a Parigi, col tempo divennero sempre
più autonome e dopo la morte del fondatore, il 31 maggio 1686, diedero vita a
due Congregazioni. (Avvenire)
Martirologio
Romano: A Parigi in Francia, beato Nicola Barré, sacerdote, che, docente
di teologia e celebre educatore di anime nello spirito del Vangelo, istituì
ovunque in Francia le Scuole Cristiane e della Carità e le Suore Maestre di
Gesù Bambino per impartire istruzione gratuita ai figli del popolo.
“Egli ha testimoniato eroicamente la spiritualità
penitenziale del suo Ordine, vivendone armonicamente tutte le componenti:
preghiera, ascesi, opere di carità”; così si esprimeva in occasione della
beatificazione di padre Nicolas Barré, il Generale dei Minimi, padre Giuseppe
Fiorini Morosini.
Primo figlio di una coppia di commercianti, Nicolas Barré nacque il 21 ottobre
1621 ad Amiens in Francia; la famiglia s’ingrandì poi con la nascita di altre
quattro sorelle.
Il suo tempo, il XVII secolo, fu pervaso in Francia da un fervore di
straordinario rinnovamento spirituale; padre Pierre de Berulle introdusse il
Carmelo nel 1611; nel 1622 morì s. Francesco di Sales ma l’Ordine della
Visitazione da lui avviato, si estese rapidamente con molti monasteri; s.
Vincenzo de’ Paoli fondò nel 1625 i Preti della Missione e nel 1633 le Figlie
della Carità; s. Giovanni Eudes darà vita alla Congregazione di Gesù e Maria.
I Seminari per i sacerdoti si moltiplicavano e missionari cattolici andavano ad
evangelizzare il Canada, l’America del Nord e l’Asia, grazie alla nuova Società
delle Missioni Estere di Parigi.
Dopo gli studi nel Liceo della Diocesi di Amiens retto dai Gesuiti, decise di
entrare fra i religiosi Minimi, l’Ordine fondato in Italia da s. Francesco da
Paola (1416-1507), che nel 1635 era molto diffuso in Francia con ben 156
conventi.
Nicolas era attratto dalla penitenza evangelica, anzi di una “maggiore
penitenza”, sull’esempio del grande eremita pentente calabrese e dalla
spiritualità francescana dell’Ordine.
Nel 1640 fu accolto nel noviziato di Parigi, dove fu ordinato sacerdote nel
1645. Svolse il suo apostolato fra Parigi, Amiens e Rouen, apprezzato
professore di teologia ed esperto bibliotecario della celebre biblioteca, che i
Minimi avevano nel loro convento di Place Royale a Parigi; esperto direttore di
anime, era ricercatissimo per consigli e guida spirituale.
A 38 anni nel 1659 era nel convento di Rouen, dove oltre ad essere impegnato
nella predicazione e confessioni, partecipò anche alle Missioni parrocchiali,
avendo così l’opportunità di conoscere le condizioni di vita delle famiglie
povere e di quelle in cui qualcuno dei membri, lavorava nelle locali fabbriche
di tessuti o maioliche.
Così poté constatare che i figli delle famiglie povere, in quell’epoca non
frequentavano la scuola, in particolare le ragazze; allora padre Nicolas Barré
decise di fare qualcosa e giacché per i ragazzi già esisteva a Rouen qualche
iniziativa, cominciò con le fanciulle.
Con la collaborazione di due giovani donne Francesca Duval e Margherita
Lestocq, organizzò una missione a Sotteville, alla periferia di Rouen,
radunando in un anno molte ragazze per istruirle e catechizzarle, con il
contatto con le famiglie che ne derivò, anche le madri furono invitate a
partecipare ad un percorso di formazione cristiana.
Con l’aiuto di persone agiate furono aperte nella città diverse scuole e alcune
nubili si proposero per fare insegnamento. Sorsero così le “Maestre di Carità”
che insegnavano nelle “Scuole di Carità”, con delle “Massime di condotta per le
maestre” dettate da padre Nicolas Barré, il quale volle che fossero libere da
vincoli religiosi tipici delle suore e che vivessero in povertà, per stare più
unite e comprensive alle fanciulle povere del popolo.
Nonostante le difficoltà, sorte proprio nel vivere in povertà, le ‘Scuole di
Carità’ si moltiplicarono a Rouen e la loro fama si estese fuori dai confini
della diocesi; così pure le “Maestre di Carità” vennero richieste in tante
città della Francia compreso Parigi.
Da padre Barré vennero per consiglio anche il futuro beato Nicolas Roland
(1642-1678) di Reims, il futuro santo Giovanni Battista de La Salle (1651-1719)
e Carlo Demia di Lione, tutti poi fondatori di Ordini religiosi, di Scuole e
soprattutto di sistemi scolastici, aperti in altre regioni della Francia,
ispirati all’esperienza delle “Scuole di Carità” di padre Barré.
Padre Nicolas Barré si venne così a trovare, primo di una triade di grandi
educatori, al centro di tutto il movimento suscitato nella Francia del XVII
secolo, per l’educazione cristiana dei fanciulli.
Nel 1675 egli venne nominato dai superiori professore di teologia e confessore
a Parigi, dove ben presto le sue Scuole ebbero uno sviluppo notevole, fungendo
da trampolino di lancio per il diffondersi dell’esperienza scolastica e per
l’affluire delle ‘Maestre di Carità’, che inizialmente erano Terziarie Minime;
laiche impegnate nell’apostolato, anche se con una forma di vita comune,
antesignane dei moderni Istituti Secolari.
Le Maestre, formanti due grosse comunità, facenti capo a Rouen e a Parigi, col
tempo divennero sempre più autonome e dopo la morte del fondatore, avvenuta il
31 maggio 1686 nel convento dei Minimi di Place Royale di Parigi, pian piano
finirono per accettare i voti religiosi.
Si formeranno così due Congregazioni: Le ‘Suore del Bambino Gesù o di S. Mauro”
a Parigi e le “Suore del Bambino Gesù - Provvidenza” di Rouen, oggi federate,
nella quale potranno essere raggiunte dalle “Suore della Provvidenza” di
Lisieux.
Padre Nicolas Barré è stato proclamato Beato il 7 marzo 1999 da papa Giovanni
Paolo II nella Basilica di S. Pietro in Vaticano; la sua celebrazione liturgica
è il 31 maggio.
Autore: Antonio Borrelli