Claretian Brother Ferran Saperas Aluja, pictured, is
one of more than 100 martyrs from the Spanish civil war that the Poperecognized.Photo courtesy of the Contemporary models
of holiness
Béatification de 109 clarétains espagnols martyrs
La vie du frère Ferdinando Saperas
OCTOBRE 21, 2017 02:09MARINA DROUJININASAINTS,
BIENHEUREUX
Ce sont 109
religieux espagnols, de la Congrégation des Fils du Cœur Immaculé de
Marie, morts pour leur foi au cours de la Guerre civile en Espagne, entre
1936 et 1937, seront béatifiés en tant que martyrs, ce samedi 21 octobre 2017
dans la basilique de la Sagrada Familia à Barcelone (Espagne), indique
L’Osservatore Romano en italien.
L’envoyé du pape François, le cardinal Angelo Amato,
préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, présidera la messe de
béatification.
Il s’agit des clarétains – fondés par saint
Antoine-Marie Claret – : le père Mateo Casals, Teofilo Casajús, Ferdinando
Saperas et de leurs 106 compagnons issus également de la même Congrégation.
Le quotidien du Vatican publie une note biographique
du frère Ferdinando Saperas (1905-1936), un des 109 martyrs.
Il naît à Alió, dans la province de Tarragone, le 8
septembre 1905. En 1912, il perd son père et sa mère doit prendre soin de trois
enfants. Elle ouvre une petite poissonnerie à Valls où ils déménagent.
À treize ans, Ferdinando travaille dans les champs et
puis comme serveur à l’hôtel. Très pieux, il participe à la messe quotidienne
dans sa paroisse.
En 1925, il commence son service militaire à
Barcelone. Sa caserne se trouve à côté du sanctuaire du Cœur de Marie, tenu par
les missionnaires clarétains. C’est à ce moment que naît sa vocation à la vie
consacrée.
Il entre chez les clarétains le 14 août 1929. Après un
an de noviciat, en août 1930, il est envoyé comme cuisinier à Alagón
(Saragosse). Le 13 octobre, il devient cuisinier adjoint à Cervera, où vit une
communauté de 243 clarétains.
La proclamation de la République, le 14 avril 1931,
entraîne aussi des changements chez les missionnaires. Frère Ferdinando est
désormais concierge, parce qu’il est robuste et très discret. La conciergerie
est loin des habitations et quand il doit appeler quelqu’un, il marche
longtemps le long des corridors en récitant le chapelet.
Quand les persécutions contre l’Église avec
l’assassinat des moines et des prêtres commencent, son frère Juan vient le
ramener chez lui, mais Ferdinando refuse. Au début du février 1934, il est
transféré à Mas Claret, ou il est responsable de la cuisine et des animaux
domestiques.
En été 1936, on ne lui permet pas de faire les voeux
perpétuels et le met devant un choix: quitter la congrégation ou faire une
année supplémentaire de probation. Il accepte de faire encore une année, car il
croit en sa vocation de religieux.
Le 21 juillet 1936, la communauté doit quitter le
couvent à cause des menaces des milices. Frère Ferdinando se réfugie dans une
famille à Montpalau. Il se met au service des propriétaires qui tiennent un
bureau de tabac et un bar. Il ne quitte jamais la prière et son désir de
devenir religieux, même si plusieurs gens lui conseillent de se marier et de penser
à se sauver.
À cause des insultes et des malédictions à son
adresse, le propriétaire le transfère dans un abri provisoire à Cal Berenguer
de Villagrasseta. De là, Fernando va au nord de Mas Claret. Pris par quatre
miliciens, il est victime d’abus et de harcèlement.
Le frère Fernando est fusillé le 13 août 1936. Il est
inhumé au cimetière de Tárrega.
SOURCE : https://fr.zenit.org/articles/beatification-de-109-claretains-espagnols-martyrs/
Espagne: reconnaissance du martyre de 109 religieux
clarétains pendant la Guerre civile
Mateo Casals, Teofilo Casajús, Ferdinando Saperas et
106 compagnons
DÉCEMBRE 23, 2016 17:01MARINA DROUJININAPAPE
FRANÇOIS, ROME
Le pape François reconnaît le martyre de 109 religieux
espagnols morts pour leur foi au cours de la Guerre civile en Espagne, entre
1936 et 1937. Il s’agit des clarétains – fondés par saint Antoine-Marie Claret
– Mateo Casals, Teofilo Casajús, Ferdinando Saperas et de leurs 106 compagnons
issus également de la Congrégation des Fils du Cœur Immaculé de Marie. La
reconnaissance du martyre ouvre la voie à leur béatification : un miracle
ultérieur ne sera pas utile.
Le pape a autorisé le mercredi 21 décembre 2016 en
tout la publication de 8 décrets de la Congrégation pour les causes des saints,
pour 2 miracles, ouvrant la voei à la canonisation d’un prêtre
espagnol et à la béatification d’une religieuse
italienne d’origine franco-autrichienne, le martyre des 109 Espagnols
assassinés et les « vertus héroïques » de cinq baptisés, dont
un prêtre
de Marseille.
Le
père Mateo Casals a été le Supérieur de la communauté clarétaine à
Sabadell, ville industrielle de Catalogne, à 20 km de Barcelone. Même pendant
la guerre, les clarétains assuraient la présence constante dans une église du
centre-ville et étaient toujours prêts à la confession.
Arrêté le 20 juillet 1936, le P. Casals et ses
compagnons dont le plus jeune frère, José Cardona, n’avait que 20 ans,
continuent la prière notamment du chapelet dans leurs cellules. Ils ont tous
été fusillés dans la nuit du 5 septembre 1936.
Le
frère Ferdinand Saperas Aluja est né à Alió (Tarragone) le 8 septembre
1905. Il est entré chez les Missionnaires Clarétains en 1928, en disant
plus tard : « Nous ne pourrons jamais remercier Dieu assez pour la
grâce de la vocation. » Sa bonne disposition pour le travail ainsi que le
zèle missionnaire ont été des caractéristiques de sa spiritualité.
Il était le chargé de la porterie quand, le 21 juillet
1936, les 117 clarétains de sa communauté durent se disperser précipitamment.
Le frère Ferdinand a été arrêté le 12 août au matin.
« Une fois qu’il manifesta sa condition de
religieux, dit sa biographie, il fut soumis à toute sorte de provocations et
vexations contre la chasteté. Finalement, après quinze heures de tortures,
pardonnant à ses bourreaux, il fut exécuté à la porte du cimetière de Tárrega
(Lérida). C’était le 13 août 1936. »
Le clarétain Teofilo Casajús Alduán est né
le 3 novembre 1914, à Murchante, à Navarra, et a été tué le 26 juillet
1936, à Lleida.
DÉCEMBRE 23, 2016 17:01PAPE
FRANÇOIS, ROME
51 Martyrs d'Espagne (Clartétins - 1936)
Bx Felipe de Jesus MUNARRIZ et 50 compagnons
Béatification: 25.10.1992 à
Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 2 août pour 3 d'entre-eux
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1992 n.43
Réf. dans la Documentation Catholique: 1992 n.21
p.1064
Notice
De la Congrégation des Fils du Cœur Immaculé de Marie
(Clarétins). Martyrs du 2 au 18 août 1936.
Cadre historique
Après une éphémère première République (1873-74), la
royauté espagnole est à nouveau abolie en 1931 avec l’instauration de la
seconde République. Elle commence sous de bonnes augures et beaucoup de
catholiques s’y rallient, mais les hostilités avec la religion s’ouvrent en
1933 après des élections favorables à la gauche. C’est d’abord une politique de
laïcité absolue qui tend à éradiquer le christianisme de la nation
espagnole : interdiction aux religieux de faire “aucun commerce, aucune
industrie, aucun enseignement”, suppression des jésuites, approbation du
divorce, crucifix retirés des classes. Et déjà, on brûle des églises. La gauche
républicaine a mal calculé. Il faudrait peu connaître le peuple espagnol pour
penser qu’il accepte cette violence anti-religieuse sans réaction. Les
élections de décembre 1933 ramènent au pouvoir une majorité de droite.
Peut-être à ce moment-là, la crise aurait pu être terminée si des solutions
inspirées du catholicisme social avaient été mises en œuvre :
malheureusement il n’en est rien ; les conservateurs paralysent les plans
de réforme. Durant l’été 1934, éclate une première "Révolution des
Asturies"; des prêtres et des religieuses sont assassinés, notamment les
martyrs de Turon. La gauche jusque là dispersée se regroupe et aux élections de
février 1936, elle amène le "Frente popular" (Front populaire) au
pouvoir. Composé de communistes, socialistes et anarchistes d’opinions souvent
divergentes, il est essentiellement anti-clérical. Les évêques reconnaissent au
début sa légitimité. Mais les violences éclatent déjà en juin 1936. Ce
gouvernement (‘républicain’ de style révolutionnaire) lance une violente
persécution sanglante qui, en quelques semaines, fait une foule de victimes.
Tout le peuple ne suit pas. A la chambre, un député monarchiste proteste et le
lendemain, 14 juillet 1936, il est assassiné. Les différents partis de droite,
apeurés, se regroupent dans un parti unique : la ‘Phalange’. Désormais,
tous les ingrédients sont prêts pour une guerre civile. Le général Francisco
Franco se révolte et lance, le 18 Juillet, le "Mouvement national"
(“Alziamento National”, littéralement, Soulèvement national). Il est suivi par
une grande partie de l'armée.
C'est alors une terrible guerre civile de trente-deux
mois (1936–1938) entre "Républicains" (Rouges), renforcés par des
"Brigades internationales", et "Nationalistes" ou
franquistes, aidés en finale par la Wehrmacht allemande et les fascistes
italiens. (Cependant, Franco, durant la Seconde Guerre mondiale, refusera
fermement de se lier avec les puissances de l’Axe.) Quant aux
"Rouges", comme on les appelle, (à juste titre car leur but est de
faire de l'Espagne un état satellite de la Russie), ils déchaînent la plus
grande persécution religieuse qu'ait jamais connu l'Espagne. A cause de sa
brièveté dans le temps et de son intensité, c'est un ouragan ‘révolutionnaire’
comparable à celui de la Révolution française, qui s'abat sur toutes les
régions où domine leur influence politique. Sur la liste noire des personnes à
abattre figurent en premier lieu tous les prêtres. Les exactions se
multiplient : incendie de couvents, d'évêchés, d'églises, destruction du
patrimoine artistique sacré, bref, de tout ce qui rappelle la religion
catholique. Notons qu’il y eut des violences condamnables de part et d’autre.
(Même un écrivain catholique comme Georges Bernanos a condamné dans “les Grands
Cimetières sous la lune” les excès des franquistes, voire de certains
ecclésiastiques).
Les républicains procèdent à des exécutions massives,
accompagnées d'une férocité inouïe. Sont victimes: 13 évêques, 4'184 prêtres,
2'365 religieux, 283 religieuses, des milliers de laïcs. Ceux que l’Église
béatifie sont vraiment martyrs car ils ont été tués "en haine de la
foi", ce ne sont pas de simples "victimes de guerre", car ils
sont pacifiques, comme le Pape a tenu à le préciser (11 mars 2001) :
« Les bienheureux qui sont élevés à l’honneur des autels n’étaient pas
impliqués dans des luttes politiques ou idéologiques, et ne voulaient pas y
entrer. (…) Ils ont vécu en aimant et sont morts en pardonnant. »
Conscients de mourir pour leur foi, beaucoup criaient comme les
"Cristeros" du Mexique (1926-1929) : "Vive le
Christ-Roi!"
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/fg023.htm
Pope advances sainthood causes of martyrs during
Spanish civil war
BY CAROL GLATZ, CATHOLIC NEWS SERVICE
December 22, 2016
VATICAN CITY – Pope Francis furthered the sainthood
causes of seven men and women as well as recognized more than 100 martyrs who
were killed during the Spanish civil war.
At a meeting Dec. 21 with Cardinal Angelo Amato,
prefect of the Congregation for Saints' Causes, the Pope signed the decrees,
which included recognizing a miracle needed for the canonization of Blessed
Faustino Miguez.
The Spanish priest, born in 1831, was a member Piarist
Fathers. He started an advanced school for girls at a time when such education
was limited almost exclusively to boys.
While he taught a variety of subjects and wrote
numerous textbooks, he also honed an interest in botany, which led him to find
a cure for a professor so ill that he was thought to be beyond hope. People
then came from all parts of the country seeking relief from their sicknesses
through the then-Father Miguez.
The Pope also recognized the miracle needed for the
beatification of Sister Leopoldina Naudet, founder of the Sisters of the Holy
Family of Verona. Born in Florence, Italy, in 1773, she dedicated herself to
the education of women and included religious and moral values in school
curricula. She died in 1834 and was declared venerable by Pope Benedict XVI in
2007.
In other decrees signed at the Vatican Dec. 21, the
Pope:
– Recognized the martyrdom of Claretian Father Mateu
Casals Mas, Claretian scholastic Teofilo Casajus Alduan, Claretian Brother
Ferran Saperas Aluja and 106 companions killed "in hatred of the
faith" between 1963 and 1937 during the Spanish Civil War.
– Recognized the heroic virtues of Isidoro Zorzano
Ledesma, a lay member of Opus Dei born in Argentina in 1902. He died in Madrid
in 1943.
– Recognized the heroic virtues of Father Jean
Baptiste Fouque, a French priest who founded St. Joseph's Hospital in Marseille
to care for anyone in need, without discrimination.
– Recognized the heroic virtues of Passionist Brother
Lorenzo of the Holy Spirit, who served as a missionary in Brazil before
returning to Italy, where he died in 1953.
– Recognized the heroic virtues of Spanish Sister
Maria Rafaela of the Sacred Heart, foundress of the Congregation of the
Missionary Sisters of the Sacred Heart of Jesus and Mary.
– Recognized the heroic virtues of Sister Clelia
Merloni, foundress of the Apostles of the Sacred Heart of Jesus. She died
in Rome in 1943.
Blessed Mateu
Casals, Teófilo Casajús, Ferran Saperas and their 106 Companion Martyrs
These 109 Martyrs from the Spanish religious
persecution in 1936, are addition to the previously beatified: 51 in Barbastro,
16 in Fernan Caballero and 7 in Terragona, with a total of 183 Claretian
Missionaries glorified by the Church.
The 109 martyrs are from the Claretian communities of
Barcelona (8), Castro Urdiales (3), Cervera-Mas Claret (60), Sabadell (8),
Vic-Sallent (15), Lleida (11) and Valencia (4). At the head of this large group
of martyrs are three names: Mateu Casals (priest), Teófilo Casajús (student)
and Ferran Saperas (brother). They symbolize the 49 priests, 31 brothers and 29
students who will be beatified. Catalans (the majority), Navarrese, Aragonese,
Castilians … all shared the common religious profession and a great love for
Jesus Christ and for the Church. Except for two, who died in 1937, all were
martyred in the final months of 1936, during the religious persecution that
took place in the Spanish Civil War. The biographies of each of them and
various accounts of their martyrdom can be found on the website indicated
below.
SOURCE : http://www.claretphilippines.com/claretians/claretian-martyrs/
Beati 109 Martiri Spagnoli Clarettiani Beatificati
nel 2017
>>>
Visualizza la Scheda del Gruppo cui appartiene
† Spagna, 1936/1937
109 religiosi dei Missionari Figli del Cuore
Immacolato di Maria o Clarettiani (dal nome del fondatore sant’Antonio Maria
Claret), appartenuti alle comunità di Barcellona, Castro Urdiales, Cervera,
Lerida, Sabadell, Valencia, Vic e Sallent, sono stati uccisi in odio alla fede
negli anni 1936 e 1937, nell’ambito della persecuzione nella guerra civile
spagnola. L’elenco è capeggiato da padre Mateo Casals Mas, superiore della
comunità di Sabadell presso Barcellona, dallo scolastico (ossia religioso in
formazione verso il sacerdozio) Teófilo Casajús Alduán e da fratel Fernando
Saperas Aluja, in rappresentanza dei tre tipi di consacrazione presenti nella
congregazione. Il 22 dicembre 2016 papa Francesco ha autorizzato la
promulgazione del decreto che li dichiarava ufficialmente martiri, aprendo la
via alla loro beatificazione, celebrata il 21°ottobre 2017 nella Basilica della
Sagrada Familia a Barcellona. La memoria liturgica di tutto il gruppo, per la
congregazione clarettiana, è stata fissata al 1° febbraio.
I Clarettiani a Barcellona
I Missionari Figli del Cuore Immacolato di Maria o
Clarettiani (dal nome del fondatore sant’Antonio Maria Claret), all’epoca della
guerra civile spagnola, avevano due comunità nella città di Barcellona.
La prima era quella di calle Gracia, con la Curia provinciale,
una scuola e una chiesa aperta al pubblico. La seconda era situata in calle
Ripoll, nella parte antica della città: le attività principali erano la casa
editrice Coculsa, l’apostolato della stampa e la predicazione.
I Clarettiani a Castro Urdiales
Nella cittadina di Castro Urdiales, situata nella
provincia nord-orientale di Santander, ai confini con quella di Biscaglia, i
Clarettiani avevano aperto nel 1925 il collegio Barquin, per formare le nuove
generazioni.
In effetti, già in quel periodo gli abitanti del
luogo, perlopiù marinai, stavano rischiando di perdere le abitudini e i valori
cristiani, anche se erano ancora distanti dai problemi politici del resto del
Paese.
I Clarettiani a Cervera
La comunità di Cervera, invece, era collocata nell’edificio
di un’antica Università, a partire dal 1887. Negli anni ’30 del ventesimo
secolo era composta da 154 membri: 30 sacerdoti, 51°scolastici (ossia religiosi
in cammino verso il sacerdozio), 35 fratelli coadiutori e 38 postulanti.
La città aveva salde e antiche radici cristiane, ma
alcuni elementi esterni cominciarono a turbarne la pace.
I Clarettiani a Lerida
A Lerida, a ovest della Catalogna, la presenza
clarettiana rimontava al 1885, presso la chiesa di San Paolo. I Missionari, sia
sacerdoti sia fratelli, avevano grande considerazione tra il popolo, per la
loro dedizione al ministero apostolico sia in città, sia al di fuori di essa.
Tuttavia, il clima sociale era in disordine, a causa
dei conflitti tra i partiti politici, tra i quali non mancavano quelli di
matrice anarco-socialista.
I Clarettiani a Sabadell
Sabadell, cittadina a pochi chilometri da Barcellona,
aveva visto l’arrivo dei Clarettiani nel 1889. L’apostolato era il
medesimo delle altre città: educazione, diffusione della stampa cattolica,
predicazione al popolo, celebrazioni nella chiesa aperta ai fedeli esterni. Otto
erano i membri sacerdoti, tutti d’età avanzata; tre fratelli, invece, badavano
alle mansioni della casa.
I Clarettiani a Valencia
Nella provincia di Valencia la congregazione aveva
quattro comunità: Valencia; El Grao, dove avevano una scuola con patronato
(come a dire un oratorio) per i figli degli operai, aperta nel 1935; Requena;
Játiva.
La residenza dei padri era in calle San Vicente, ma,
col peggioramento della situazione politica, decisero di trasferirsi nel centro
di Valencia. Nel corso di un anno dovettero concentrarsi solo in quella casa,
in quanto vennero costretti dalle circostanze a chiudere le altre.
I Clarettiani a Vic e Sallent
Sallent è il villaggio, non molto lontano da
Barcellona, che vide la nascita del fondatore, sant’Antonio Maria Claret. La
comunità del luogo era una delle tre nel territorio della diocesi di Vic: le
altre erano nella città di Vic e nella fattoria di Mas Claret, il cui compito
era provvedere al cibo per la comunità di Cervera, da cui dipendeva, oltre che
di essere una casa per le vacanze dei missionari.
La vicinanza di Barcellona influì negativamente sul
clima generale. Già durante la cosiddetta “settimana tragica” del 1934 i
religiosi iniziarono a preoccuparsi, ma cercarono di condurre una vita il più
normale possibile.
Nella persecuzione della guerra civile
Dopo il sollevamento militare del 20 luglio 1936, le
varie comunità si dispersero. Alcuni missionari furono catturati in gruppo,
altri da soli, e fucilati. In maggior parte erano catalani, ma altri venivano
dalla Navarra, dall’Aragona e dalla Castiglia.
Tra tutti quelli uccisi in quel periodo e appartenuti
alle comunità presentate sopra, sono stati identificati 109 missionari: 49
sacerdoti, 31 fratelli e 29 scolastici. 8 provenivano dalle comunità di
Barcellona, 3 da quella di Castro Urdiales, 60 da quelle di Cervera e Mas
Claret, 8 da quella di Sabadell, 15 da quelle di Vic e Sallent, 11°da quella di
Lerida e 4 da quella di Valencia.
Tranne due, uccisi nel 1937, gli altri diedero la vita
negli ultimi mesi del 1936. L’età media è di 39 anni. Il più giovane, Francisco
Marco Martínez, aveva 16 anni ed era religioso professo da quattro mesi. Due
avevano 19 anni, molti 20, mentre tre ne avevano 76.
Di fronte alla morte
Ciascuno affrontò la morte alla propria maniera, ma
esistono elementi comuni. Su tutti, la piena accettazione di una fine tragica,
come dimostrano le parole di padre Julio Leache Labiano, ventisettenne,
assassinato a Mas Claret:
«Se ci vogliono uccidere, che sia solo per Dio o per
altro motivo, che mi uccidano mentre sto celebrando, mentre sto amministrando i
Sacramenti o pregando. Ma non per altri motivi umani o politici… Se ci uccidono
perché siamo fascisti, ha poca grazia e poco merito, dato che ci sono fascisti
di ogni colore. Tuttavia, se ci uccidono perché diciamo Messa e perché siamo
cattolici, questo è meritorio davanti a Dio, questo è essere martiri».
Padre Jaime Payàs Fargas, fucilato a Sallent, espresse
nel suo ultimo scritto parole di perdono per i suoi persecutori, come altri
confratelli: «Perdono tutti coloro che mi vogliono male e do loro un abbraccio
d’amicizia; non serbo rancore per nessuno, neanche a coloro che mi hanno spinto
fuori di casa come un cane; l’hanno fatto anche a Voi», riferendosi al Signore.
La causa di beatificazione
Inizialmente le cause erano più d’una, a seconda delle
diocesi dove i candidati avevano dato la vita per Dio e per i fratelli. Dal
2006 sono confluite in una sola, denominata «Mateo Casals Mas, Teófilo Casajús
Alduán, Fernando Saperas Aluja e 106 compagni».
La “Positio super martyrio”, consegnata nel 2006, fu
esaminata dai consultori teologi della Congregazione delle Cause dei Santi
dieci anni dopo, l’8 febbraio 2016. La valutazione positiva fu confermata dalla
riunione dei cardinali e dei vescovi membri della medesima Congregazione.
Il 21 dicembre 2016, ricevendo in udienza il cardinal
Angelo Amato, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa
Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui i 109 Clarettiani
sono stati riconosciuti martiri in odio alla fede cattolica.
La loro beatificazione è stata celebrata il 21 ottobre
2017, nella basilica della Sagrada Familia a Barcellona; era la prima in quel
luogo, nonché la prima in cui sono stati elevati agli altari i membri di
un’unica congregazione in così grande numero. A presiedere il rito, in
qualità d’inviato del Santo Padre, il cardinal Angelo Amato. La loro memoria
liturgica è stata fissata al 1° febbraio.
In tutto i Beati clarettiani arrivano quindi a essere
184, tutti martiri, in prevalenza degli anni della guerra civile: i 51 di
Barbastro, diventati più noti grazie al film «Un Dios prohibido», beatificati
nel 1992; padre Andrés Sola Molist, ucciso nel 1927 in Messico e Beato dal
2005; 23 altri uccisi intorno al 1936 e beatificati nel 2013, provenienti dalle
comunità di Sigüenza, Fernán Caballero e Tarragona.
L’elenco completo
I nomi dei singoli martiri, anche se nativi della
Catalogna, sono presentati nell’elenco secondo la dizione castigliana.
Federico Codina Picasso, sacerdote
† Lerida, 21 luglio 1936
Miguel Baixeras Berenguer, sacerdote
Manuel Torres Nicolau, sacerdote
Arturo Tamarit Pinyol, sacerdote
† Lerida, 25 luglio 1936
Juan Mercer Soler, sacerdote
Jaime Payás Fargas, sacerdote
Marcelino Mur Blanch, fratello coadiutore
Marià Binefa Alsinella, fratello coadiutore
† Sallent, Barcellona, 25 luglio 1936
José Reixach Reguer, sacerdote
† Sabadell, Barcellona, 25 luglio 1936
Juan Capdevila Costa, fratello coadiutore
† Barcellona, 25 luglio 1936
Manuel Jové Bonet, sacerdote
Onésimo Agorreta Zabaleta, chierico
Amadeo Amalrich Rasclosa, chierico
Xavier Amargant Boada, chierico
Pedro Caball Juncà, chierico
José Casademont Vila, chierico
97458 Teófilo Casajús Alduán, chierico
Antonio Cerdá Cantavella, chierico
Amadeu Costa Prat, chierico
José Elcano Liberal, chierico
Luís Hortós Tura, chierico
Senén López Cots, chierico
Miguel Oscoz Arteta, chierico
Luís Plana Rabugent, chierico
Vicente Vázquez Santos, chierico
† Lerida, 26 luglio 1936
Gumersindo Valtierra Alonso, sacerdote
† Barcellona, 26 luglio 1936
Xavier Sorribas Dot, sacerdote
† Lerida, 26 luglio 1936
Càndido Casals Sunyer, sacerdote
† Barcellona, 29 luglio 1936
Adolfo De Esteban Rada, chierico
† Barcellona, 31 luglio 1936
José Arner Margalef, sacerdote
Casto Navarro Martínez, sacerdote
† San Sadurní d’Osormort, Vic, 7 agosto 1936
Antonio Casany Villarrasa, fratello coadiutore
† Sant Pedro dels Arquells, Lerida, 11 agosto 1936
Fernando Saperas Aluja, fratello coadiutore
† Tárrega, Lerida, 13 agosto 1936
Marceliano Alonso Santamaría, sacerdote
José Ignacio Gordón De La Serna, sacerdote
† Alboraya, Valencia, 13 agosto 1936
José Puigdeséns Pujol, sacerdote
Julio Aramendía Urquía, sacerdote
† Vic, Barcellona, 17 agosto 1936
Juan Prats Gibert, sacerdote
† Montmaneu, Barcellona, 17 agosto 1936
Antonio Junyent Estruch, sacerdote
† Pedralbes, Barcellona, 18 agosto 1936
Emilio Bover Albareda, sacerdote
† Cervera, Lerida, 20 agosto 1936
Jacinto Blanch Ferrer, sacerdote
† Barcellona, 21 agosto 1936
Agustín Llosés Trullols, sacerdote
Luís Albi Aguilar, sacerdote
Xavier Morell Cabiscol, sacerdote
Juan Garriga Pagés, fratello coadiutore
Àngel Dolcet Agustì, fratello coadiutore
† Lerida, 21 agosto 1936
Luis Francés Toledano, sacerdote
† Olocau, Valencia, 21 agosto 1936
José Vidal Balsells, chierico
† Navés, Lerida, 22 agosto 1936
Juan Busquet Llucia, sacerdote
† Campo de Marte, Lerida, 25 agosto 1936
Enrico Cortadellas Segura, sacerdote
† Cervera, Lerida, 25 agosto 1936
Genari Pinyol Ricard, chierico
Remigi Tamarit Pinyol, chierico
† La Floresta, Lerida, 27 agosto 1936
Tomàs Planas Aguilera, sacerdote
† Sabadell, Barcellona, 27 agosto 1936
Juan Blanch Badía, sacerdote
† Sant Pedro del Arquells, Lerida, 31 agosto 1936
Tomás Galipienzo Perlada, sacerdote
† Paterna, Valencia, 1° settembre 1936
Julián Villanueva Alza, fratello coadiutore
† Su, Lerida, 1° settembre 1936
Jaime Girón Puigmitjà, sacerdote
† Castellfollit de Riubregós, Barcellona, 5 settembre
1936
97454 Mateo Casals Mas, sacerdote
† San Quirze del Vallès, Barcellona, 5 settembre 1936
José Puig Bret, sacerdote
Juan Rafí Figuerola, fratello coadiutore
José Clavería Mas, fratello coadiutore
José Solé Maimó, fratello coadiutore
† Terrasa, Barcellona, 5 settembre 1936
José Cardona Dalmases, fratello coadiutore
† Sabadell, Barcellona, 5 settembre 1936
Pedro Sitges Obiols, sacerdote
† Sant Martí de Tous, Barcellona, 12 settembre 1936
Juan Maria Alsina Ferrer, sacerdote
Antonio Perich Comas, chierico
† Castellbell i el Vilar, Barcellona, 16 settembre
1936
Ramon Rius Camps, fratello coadiutore
† Cervera, Lerida, 22 settembre 1936
Ramon Roca Buscallà, fratello coadiutore
† Cervera, Lerida, 24 settembre 1936
José Capdevila Portet, sacerdote
† Manlleu, Barcellona, 25 settembre 1936
Juan Codinach Espinalt, sacerdote
Miguel Codina Ventayol, sacerdote
† Malla, Vic, Barcellona, 12 ottobre 1936
José Casals Badía, fratello coadiutore
† Gurb, Vic, Barcellona, 12 ottobre 1936
Joaquim Gelada Hugas, sacerdote
Isaac Carrascal Moso, sacerdote
Félix Barrio Y Barrio, fratello coadiutore
† Torrelavega, Santander, 14 ottobre 1936
Juan Buxó Font, sacerdote
Heraclio Matute Tobias, sacerdote
Luís Jové Pach, sacerdote
José Serrano Pastor, sacerdote
José Ros Nadal, fratello coadiutore
Bonaventura Reixach Vilarò, fratello coadiutore
Miguel Rovira Font, fratello coadiutore
Francisco Canals Pascual, fratello coadiutore
José Ausellé Rigau, chierico
Evaristo Bueria Biosca, chierico
José Loncán Campodarve, chierico
Manuel Solé Vallespì, chierico
† Cervera, Lerida, 18 ottobre 1936
Manuel Font Y Font, sacerdote
José Ribé Coma, sacerdote
Julio Leache Labiano, sacerdote
Francisco Simón Pérez, chierico
Antonio Elizalde Garvisu, chierico
Emiliano Pascual Abad, chierico
Eusebio De Las Heras Izquierdo, chierico
Constantino Miguel Moncalvillo, chierico
Francisco Solá Peix, chierico
Francisco Milagro Mesa, fratello coadiutore
Pedro Vives Coll, fratello coadiutore
José Ferrer Escolà, fratello coadiutore
Dionisio Arizaleta Salvador, fratello coadiutore
Juan Senosiaín Zugasti, fratello coadiutore
Fernando Castán Messeguer, fratello coadiutore
Narcís Simón Sala, fratello coadiutore
Francisco Marco Martínez, fratello coadiutore
Nicolas Campo Giménez, fratello coadiutore
† Sant Pedro dels Arquells, Lerida, 19 ottobre 1936
Isidre Costa Hons, fratello coadiutore
† Sant Pedro dels Arquells, Lerida, 11°novembre 1936
Ciril Montaner Fabré, sacerdote
† Montcada, Barcellona, 28 novembre 1936
Miguel Facerías Garcés, fratello coadiutore
† Caseta de Alboquers, Barcellona, 22 febbraio
1937
Juan Torrents Figueras, sacerdote
† Montcada, Barcellona, 16 marzo 1937
Autore: Emilia Flocchini
Note: Per approfondire: www.109cmf.org
Claretian Brother Ferran Saperas Aluja, pictured, is one of more than 100 martyrs from the Spanish civil war that the Poperecognized.Photo courtesy of the Contemporary models of holiness
Béatification de 109 clarétains espagnols martyrs
La vie du frère Ferdinando Saperas
OCTOBRE 21, 2017 02:09MARINA DROUJININASAINTS,
BIENHEUREUX
Ce sont 109
religieux espagnols, de la Congrégation des Fils du Cœur Immaculé de
Marie, morts pour leur foi au cours de la Guerre civile en Espagne, entre
1936 et 1937, seront béatifiés en tant que martyrs, ce samedi 21 octobre 2017
dans la basilique de la Sagrada Familia à Barcelone (Espagne), indique
L’Osservatore Romano en italien.
L’envoyé du pape François, le cardinal Angelo Amato,
préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, présidera la messe de
béatification.
Il s’agit des clarétains – fondés par saint
Antoine-Marie Claret – : le père Mateo Casals, Teofilo Casajús, Ferdinando
Saperas et de leurs 106 compagnons issus également de la même Congrégation.
Le quotidien du Vatican publie une note biographique
du frère Ferdinando Saperas (1905-1936), un des 109 martyrs.
Il naît à Alió, dans la province de Tarragone, le 8
septembre 1905. En 1912, il perd son père et sa mère doit prendre soin de trois
enfants. Elle ouvre une petite poissonnerie à Valls où ils déménagent.
À treize ans, Ferdinando travaille dans les champs et
puis comme serveur à l’hôtel. Très pieux, il participe à la messe quotidienne
dans sa paroisse.
En 1925, il commence son service militaire à
Barcelone. Sa caserne se trouve à côté du sanctuaire du Cœur de Marie, tenu par
les missionnaires clarétains. C’est à ce moment que naît sa vocation à la vie
consacrée.
Il entre chez les clarétains le 14 août 1929. Après un
an de noviciat, en août 1930, il est envoyé comme cuisinier à Alagón
(Saragosse). Le 13 octobre, il devient cuisinier adjoint à Cervera, où vit une
communauté de 243 clarétains.
La proclamation de la République, le 14 avril 1931,
entraîne aussi des changements chez les missionnaires. Frère Ferdinando est
désormais concierge, parce qu’il est robuste et très discret. La conciergerie
est loin des habitations et quand il doit appeler quelqu’un, il marche
longtemps le long des corridors en récitant le chapelet.
Quand les persécutions contre l’Église avec
l’assassinat des moines et des prêtres commencent, son frère Juan vient le
ramener chez lui, mais Ferdinando refuse. Au début du février 1934, il est
transféré à Mas Claret, ou il est responsable de la cuisine et des animaux
domestiques.
En été 1936, on ne lui permet pas de faire les voeux
perpétuels et le met devant un choix: quitter la congrégation ou faire une
année supplémentaire de probation. Il accepte de faire encore une année, car il
croit en sa vocation de religieux.
Le 21 juillet 1936, la communauté doit quitter le
couvent à cause des menaces des milices. Frère Ferdinando se réfugie dans une
famille à Montpalau. Il se met au service des propriétaires qui tiennent un
bureau de tabac et un bar. Il ne quitte jamais la prière et son désir de
devenir religieux, même si plusieurs gens lui conseillent de se marier et de penser
à se sauver.
À cause des insultes et des malédictions à son
adresse, le propriétaire le transfère dans un abri provisoire à Cal Berenguer
de Villagrasseta. De là, Fernando va au nord de Mas Claret. Pris par quatre
miliciens, il est victime d’abus et de harcèlement.
Le frère Fernando est fusillé le 13 août 1936. Il est
inhumé au cimetière de Tárrega.
SOURCE : https://fr.zenit.org/articles/beatification-de-109-claretains-espagnols-martyrs/
Espagne: reconnaissance du martyre de 109 religieux
clarétains pendant la Guerre civile
Mateo Casals, Teofilo Casajús, Ferdinando Saperas et
106 compagnons
DÉCEMBRE 23, 2016 17:01MARINA DROUJININAPAPE
FRANÇOIS, ROME
Le pape François reconnaît le martyre de 109 religieux
espagnols morts pour leur foi au cours de la Guerre civile en Espagne, entre
1936 et 1937. Il s’agit des clarétains – fondés par saint Antoine-Marie Claret
– Mateo Casals, Teofilo Casajús, Ferdinando Saperas et de leurs 106 compagnons
issus également de la Congrégation des Fils du Cœur Immaculé de Marie. La
reconnaissance du martyre ouvre la voie à leur béatification : un miracle
ultérieur ne sera pas utile.
Le pape a autorisé le mercredi 21 décembre 2016 en
tout la publication de 8 décrets de la Congrégation pour les causes des saints,
pour 2 miracles, ouvrant la voei à la canonisation d’un prêtre
espagnol et à la béatification d’une religieuse
italienne d’origine franco-autrichienne, le martyre des 109 Espagnols
assassinés et les « vertus héroïques » de cinq baptisés, dont
un prêtre
de Marseille.
Le
père Mateo Casals a été le Supérieur de la communauté clarétaine à
Sabadell, ville industrielle de Catalogne, à 20 km de Barcelone. Même pendant
la guerre, les clarétains assuraient la présence constante dans une église du
centre-ville et étaient toujours prêts à la confession.
Arrêté le 20 juillet 1936, le P. Casals et ses
compagnons dont le plus jeune frère, José Cardona, n’avait que 20 ans,
continuent la prière notamment du chapelet dans leurs cellules. Ils ont tous
été fusillés dans la nuit du 5 septembre 1936.
Le
frère Ferdinand Saperas Aluja est né à Alió (Tarragone) le 8 septembre
1905. Il est entré chez les Missionnaires Clarétains en 1928, en disant
plus tard : « Nous ne pourrons jamais remercier Dieu assez pour la
grâce de la vocation. » Sa bonne disposition pour le travail ainsi que le
zèle missionnaire ont été des caractéristiques de sa spiritualité.
Il était le chargé de la porterie quand, le 21 juillet
1936, les 117 clarétains de sa communauté durent se disperser précipitamment.
Le frère Ferdinand a été arrêté le 12 août au matin.
« Une fois qu’il manifesta sa condition de
religieux, dit sa biographie, il fut soumis à toute sorte de provocations et
vexations contre la chasteté. Finalement, après quinze heures de tortures,
pardonnant à ses bourreaux, il fut exécuté à la porte du cimetière de Tárrega
(Lérida). C’était le 13 août 1936. »
Le clarétain Teofilo Casajús Alduán est né
le 3 novembre 1914, à Murchante, à Navarra, et a été tué le 26 juillet
1936, à Lleida.
DÉCEMBRE 23, 2016 17:01PAPE
FRANÇOIS, ROME
51 Martyrs d'Espagne (Clartétins - 1936)
Bx Felipe de Jesus MUNARRIZ et 50 compagnons
Béatification: 25.10.1992 à
Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 2 août pour 3 d'entre-eux
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1992 n.43
Réf. dans la Documentation Catholique: 1992 n.21
p.1064
Notice
De la Congrégation des Fils du Cœur Immaculé de Marie
(Clarétins). Martyrs du 2 au 18 août 1936.
Cadre historique
Après une éphémère première République (1873-74), la
royauté espagnole est à nouveau abolie en 1931 avec l’instauration de la
seconde République. Elle commence sous de bonnes augures et beaucoup de
catholiques s’y rallient, mais les hostilités avec la religion s’ouvrent en
1933 après des élections favorables à la gauche. C’est d’abord une politique de
laïcité absolue qui tend à éradiquer le christianisme de la nation
espagnole : interdiction aux religieux de faire “aucun commerce, aucune
industrie, aucun enseignement”, suppression des jésuites, approbation du
divorce, crucifix retirés des classes. Et déjà, on brûle des églises. La gauche
républicaine a mal calculé. Il faudrait peu connaître le peuple espagnol pour
penser qu’il accepte cette violence anti-religieuse sans réaction. Les
élections de décembre 1933 ramènent au pouvoir une majorité de droite.
Peut-être à ce moment-là, la crise aurait pu être terminée si des solutions
inspirées du catholicisme social avaient été mises en œuvre :
malheureusement il n’en est rien ; les conservateurs paralysent les plans
de réforme. Durant l’été 1934, éclate une première "Révolution des
Asturies"; des prêtres et des religieuses sont assassinés, notamment les
martyrs de Turon. La gauche jusque là dispersée se regroupe et aux élections de
février 1936, elle amène le "Frente popular" (Front populaire) au
pouvoir. Composé de communistes, socialistes et anarchistes d’opinions souvent
divergentes, il est essentiellement anti-clérical. Les évêques reconnaissent au
début sa légitimité. Mais les violences éclatent déjà en juin 1936. Ce
gouvernement (‘républicain’ de style révolutionnaire) lance une violente
persécution sanglante qui, en quelques semaines, fait une foule de victimes.
Tout le peuple ne suit pas. A la chambre, un député monarchiste proteste et le
lendemain, 14 juillet 1936, il est assassiné. Les différents partis de droite,
apeurés, se regroupent dans un parti unique : la ‘Phalange’. Désormais,
tous les ingrédients sont prêts pour une guerre civile. Le général Francisco
Franco se révolte et lance, le 18 Juillet, le "Mouvement national"
(“Alziamento National”, littéralement, Soulèvement national). Il est suivi par
une grande partie de l'armée.
C'est alors une terrible guerre civile de trente-deux
mois (1936–1938) entre "Républicains" (Rouges), renforcés par des
"Brigades internationales", et "Nationalistes" ou
franquistes, aidés en finale par la Wehrmacht allemande et les fascistes
italiens. (Cependant, Franco, durant la Seconde Guerre mondiale, refusera
fermement de se lier avec les puissances de l’Axe.) Quant aux
"Rouges", comme on les appelle, (à juste titre car leur but est de
faire de l'Espagne un état satellite de la Russie), ils déchaînent la plus
grande persécution religieuse qu'ait jamais connu l'Espagne. A cause de sa
brièveté dans le temps et de son intensité, c'est un ouragan ‘révolutionnaire’
comparable à celui de la Révolution française, qui s'abat sur toutes les
régions où domine leur influence politique. Sur la liste noire des personnes à
abattre figurent en premier lieu tous les prêtres. Les exactions se
multiplient : incendie de couvents, d'évêchés, d'églises, destruction du
patrimoine artistique sacré, bref, de tout ce qui rappelle la religion
catholique. Notons qu’il y eut des violences condamnables de part et d’autre.
(Même un écrivain catholique comme Georges Bernanos a condamné dans “les Grands
Cimetières sous la lune” les excès des franquistes, voire de certains
ecclésiastiques).
Les républicains procèdent à des exécutions massives,
accompagnées d'une férocité inouïe. Sont victimes: 13 évêques, 4'184 prêtres,
2'365 religieux, 283 religieuses, des milliers de laïcs. Ceux que l’Église
béatifie sont vraiment martyrs car ils ont été tués "en haine de la
foi", ce ne sont pas de simples "victimes de guerre", car ils
sont pacifiques, comme le Pape a tenu à le préciser (11 mars 2001) :
« Les bienheureux qui sont élevés à l’honneur des autels n’étaient pas
impliqués dans des luttes politiques ou idéologiques, et ne voulaient pas y
entrer. (…) Ils ont vécu en aimant et sont morts en pardonnant. »
Conscients de mourir pour leur foi, beaucoup criaient comme les
"Cristeros" du Mexique (1926-1929) : "Vive le
Christ-Roi!"
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/fg023.htm
Pope advances sainthood causes of martyrs during
Spanish civil war
BY CAROL GLATZ, CATHOLIC NEWS SERVICE
December 22, 2016
VATICAN CITY – Pope Francis furthered the sainthood
causes of seven men and women as well as recognized more than 100 martyrs who
were killed during the Spanish civil war.
At a meeting Dec. 21 with Cardinal Angelo Amato,
prefect of the Congregation for Saints' Causes, the Pope signed the decrees,
which included recognizing a miracle needed for the canonization of Blessed
Faustino Miguez.
The Spanish priest, born in 1831, was a member Piarist
Fathers. He started an advanced school for girls at a time when such education
was limited almost exclusively to boys.
While he taught a variety of subjects and wrote
numerous textbooks, he also honed an interest in botany, which led him to find
a cure for a professor so ill that he was thought to be beyond hope. People
then came from all parts of the country seeking relief from their sicknesses
through the then-Father Miguez.
The Pope also recognized the miracle needed for the
beatification of Sister Leopoldina Naudet, founder of the Sisters of the Holy
Family of Verona. Born in Florence, Italy, in 1773, she dedicated herself to
the education of women and included religious and moral values in school
curricula. She died in 1834 and was declared venerable by Pope Benedict XVI in
2007.
In other decrees signed at the Vatican Dec. 21, the
Pope:
– Recognized the martyrdom of Claretian Father Mateu
Casals Mas, Claretian scholastic Teofilo Casajus Alduan, Claretian Brother
Ferran Saperas Aluja and 106 companions killed "in hatred of the
faith" between 1963 and 1937 during the Spanish Civil War.
– Recognized the heroic virtues of Isidoro Zorzano
Ledesma, a lay member of Opus Dei born in Argentina in 1902. He died in Madrid
in 1943.
– Recognized the heroic virtues of Father Jean
Baptiste Fouque, a French priest who founded St. Joseph's Hospital in Marseille
to care for anyone in need, without discrimination.
– Recognized the heroic virtues of Passionist Brother
Lorenzo of the Holy Spirit, who served as a missionary in Brazil before
returning to Italy, where he died in 1953.
– Recognized the heroic virtues of Spanish Sister
Maria Rafaela of the Sacred Heart, foundress of the Congregation of the
Missionary Sisters of the Sacred Heart of Jesus and Mary.
– Recognized the heroic virtues of Sister Clelia
Merloni, foundress of the Apostles of the Sacred Heart of Jesus. She died
in Rome in 1943.
Blessed Mateu
Casals, Teófilo Casajús, Ferran Saperas and their 106 Companion Martyrs
These 109 Martyrs from the Spanish religious
persecution in 1936, are addition to the previously beatified: 51 in Barbastro,
16 in Fernan Caballero and 7 in Terragona, with a total of 183 Claretian
Missionaries glorified by the Church.
The 109 martyrs are from the Claretian communities of
Barcelona (8), Castro Urdiales (3), Cervera-Mas Claret (60), Sabadell (8),
Vic-Sallent (15), Lleida (11) and Valencia (4). At the head of this large group
of martyrs are three names: Mateu Casals (priest), Teófilo Casajús (student)
and Ferran Saperas (brother). They symbolize the 49 priests, 31 brothers and 29
students who will be beatified. Catalans (the majority), Navarrese, Aragonese,
Castilians … all shared the common religious profession and a great love for
Jesus Christ and for the Church. Except for two, who died in 1937, all were
martyred in the final months of 1936, during the religious persecution that
took place in the Spanish Civil War. The biographies of each of them and
various accounts of their martyrdom can be found on the website indicated
below.
SOURCE : http://www.claretphilippines.com/claretians/claretian-martyrs/
Beati 109 Martiri Spagnoli Clarettiani Beatificati
nel 2017
>>>
Visualizza la Scheda del Gruppo cui appartiene
† Spagna, 1936/1937
109 religiosi dei Missionari Figli del Cuore
Immacolato di Maria o Clarettiani (dal nome del fondatore sant’Antonio Maria
Claret), appartenuti alle comunità di Barcellona, Castro Urdiales, Cervera,
Lerida, Sabadell, Valencia, Vic e Sallent, sono stati uccisi in odio alla fede
negli anni 1936 e 1937, nell’ambito della persecuzione nella guerra civile
spagnola. L’elenco è capeggiato da padre Mateo Casals Mas, superiore della
comunità di Sabadell presso Barcellona, dallo scolastico (ossia religioso in
formazione verso il sacerdozio) Teófilo Casajús Alduán e da fratel Fernando
Saperas Aluja, in rappresentanza dei tre tipi di consacrazione presenti nella
congregazione. Il 22 dicembre 2016 papa Francesco ha autorizzato la
promulgazione del decreto che li dichiarava ufficialmente martiri, aprendo la
via alla loro beatificazione, celebrata il 21°ottobre 2017 nella Basilica della
Sagrada Familia a Barcellona. La memoria liturgica di tutto il gruppo, per la
congregazione clarettiana, è stata fissata al 1° febbraio.
I Clarettiani a Barcellona
I Missionari Figli del Cuore Immacolato di Maria o
Clarettiani (dal nome del fondatore sant’Antonio Maria Claret), all’epoca della
guerra civile spagnola, avevano due comunità nella città di Barcellona.
La prima era quella di calle Gracia, con la Curia provinciale,
una scuola e una chiesa aperta al pubblico. La seconda era situata in calle
Ripoll, nella parte antica della città: le attività principali erano la casa
editrice Coculsa, l’apostolato della stampa e la predicazione.
I Clarettiani a Castro Urdiales
Nella cittadina di Castro Urdiales, situata nella
provincia nord-orientale di Santander, ai confini con quella di Biscaglia, i
Clarettiani avevano aperto nel 1925 il collegio Barquin, per formare le nuove
generazioni.
In effetti, già in quel periodo gli abitanti del
luogo, perlopiù marinai, stavano rischiando di perdere le abitudini e i valori
cristiani, anche se erano ancora distanti dai problemi politici del resto del
Paese.
I Clarettiani a Cervera
La comunità di Cervera, invece, era collocata nell’edificio
di un’antica Università, a partire dal 1887. Negli anni ’30 del ventesimo
secolo era composta da 154 membri: 30 sacerdoti, 51°scolastici (ossia religiosi
in cammino verso il sacerdozio), 35 fratelli coadiutori e 38 postulanti.
La città aveva salde e antiche radici cristiane, ma
alcuni elementi esterni cominciarono a turbarne la pace.
I Clarettiani a Lerida
A Lerida, a ovest della Catalogna, la presenza
clarettiana rimontava al 1885, presso la chiesa di San Paolo. I Missionari, sia
sacerdoti sia fratelli, avevano grande considerazione tra il popolo, per la
loro dedizione al ministero apostolico sia in città, sia al di fuori di essa.
Tuttavia, il clima sociale era in disordine, a causa
dei conflitti tra i partiti politici, tra i quali non mancavano quelli di
matrice anarco-socialista.
I Clarettiani a Sabadell
Sabadell, cittadina a pochi chilometri da Barcellona,
aveva visto l’arrivo dei Clarettiani nel 1889. L’apostolato era il
medesimo delle altre città: educazione, diffusione della stampa cattolica,
predicazione al popolo, celebrazioni nella chiesa aperta ai fedeli esterni. Otto
erano i membri sacerdoti, tutti d’età avanzata; tre fratelli, invece, badavano
alle mansioni della casa.
I Clarettiani a Valencia
Nella provincia di Valencia la congregazione aveva
quattro comunità: Valencia; El Grao, dove avevano una scuola con patronato
(come a dire un oratorio) per i figli degli operai, aperta nel 1935; Requena;
Játiva.
La residenza dei padri era in calle San Vicente, ma,
col peggioramento della situazione politica, decisero di trasferirsi nel centro
di Valencia. Nel corso di un anno dovettero concentrarsi solo in quella casa,
in quanto vennero costretti dalle circostanze a chiudere le altre.
I Clarettiani a Vic e Sallent
Sallent è il villaggio, non molto lontano da
Barcellona, che vide la nascita del fondatore, sant’Antonio Maria Claret. La
comunità del luogo era una delle tre nel territorio della diocesi di Vic: le
altre erano nella città di Vic e nella fattoria di Mas Claret, il cui compito
era provvedere al cibo per la comunità di Cervera, da cui dipendeva, oltre che
di essere una casa per le vacanze dei missionari.
La vicinanza di Barcellona influì negativamente sul
clima generale. Già durante la cosiddetta “settimana tragica” del 1934 i
religiosi iniziarono a preoccuparsi, ma cercarono di condurre una vita il più
normale possibile.
Nella persecuzione della guerra civile
Dopo il sollevamento militare del 20 luglio 1936, le
varie comunità si dispersero. Alcuni missionari furono catturati in gruppo,
altri da soli, e fucilati. In maggior parte erano catalani, ma altri venivano
dalla Navarra, dall’Aragona e dalla Castiglia.
Tra tutti quelli uccisi in quel periodo e appartenuti
alle comunità presentate sopra, sono stati identificati 109 missionari: 49
sacerdoti, 31 fratelli e 29 scolastici. 8 provenivano dalle comunità di
Barcellona, 3 da quella di Castro Urdiales, 60 da quelle di Cervera e Mas
Claret, 8 da quella di Sabadell, 15 da quelle di Vic e Sallent, 11°da quella di
Lerida e 4 da quella di Valencia.
Tranne due, uccisi nel 1937, gli altri diedero la vita
negli ultimi mesi del 1936. L’età media è di 39 anni. Il più giovane, Francisco
Marco Martínez, aveva 16 anni ed era religioso professo da quattro mesi. Due
avevano 19 anni, molti 20, mentre tre ne avevano 76.
Di fronte alla morte
Ciascuno affrontò la morte alla propria maniera, ma
esistono elementi comuni. Su tutti, la piena accettazione di una fine tragica,
come dimostrano le parole di padre Julio Leache Labiano, ventisettenne,
assassinato a Mas Claret:
«Se ci vogliono uccidere, che sia solo per Dio o per
altro motivo, che mi uccidano mentre sto celebrando, mentre sto amministrando i
Sacramenti o pregando. Ma non per altri motivi umani o politici… Se ci uccidono
perché siamo fascisti, ha poca grazia e poco merito, dato che ci sono fascisti
di ogni colore. Tuttavia, se ci uccidono perché diciamo Messa e perché siamo
cattolici, questo è meritorio davanti a Dio, questo è essere martiri».
Padre Jaime Payàs Fargas, fucilato a Sallent, espresse
nel suo ultimo scritto parole di perdono per i suoi persecutori, come altri
confratelli: «Perdono tutti coloro che mi vogliono male e do loro un abbraccio
d’amicizia; non serbo rancore per nessuno, neanche a coloro che mi hanno spinto
fuori di casa come un cane; l’hanno fatto anche a Voi», riferendosi al Signore.
La causa di beatificazione
Inizialmente le cause erano più d’una, a seconda delle
diocesi dove i candidati avevano dato la vita per Dio e per i fratelli. Dal
2006 sono confluite in una sola, denominata «Mateo Casals Mas, Teófilo Casajús
Alduán, Fernando Saperas Aluja e 106 compagni».
La “Positio super martyrio”, consegnata nel 2006, fu
esaminata dai consultori teologi della Congregazione delle Cause dei Santi
dieci anni dopo, l’8 febbraio 2016. La valutazione positiva fu confermata dalla
riunione dei cardinali e dei vescovi membri della medesima Congregazione.
Il 21 dicembre 2016, ricevendo in udienza il cardinal
Angelo Amato, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa
Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui i 109 Clarettiani
sono stati riconosciuti martiri in odio alla fede cattolica.
La loro beatificazione è stata celebrata il 21 ottobre
2017, nella basilica della Sagrada Familia a Barcellona; era la prima in quel
luogo, nonché la prima in cui sono stati elevati agli altari i membri di
un’unica congregazione in così grande numero. A presiedere il rito, in
qualità d’inviato del Santo Padre, il cardinal Angelo Amato. La loro memoria
liturgica è stata fissata al 1° febbraio.
In tutto i Beati clarettiani arrivano quindi a essere
184, tutti martiri, in prevalenza degli anni della guerra civile: i 51 di
Barbastro, diventati più noti grazie al film «Un Dios prohibido», beatificati
nel 1992; padre Andrés Sola Molist, ucciso nel 1927 in Messico e Beato dal
2005; 23 altri uccisi intorno al 1936 e beatificati nel 2013, provenienti dalle
comunità di Sigüenza, Fernán Caballero e Tarragona.
L’elenco completo
I nomi dei singoli martiri, anche se nativi della
Catalogna, sono presentati nell’elenco secondo la dizione castigliana.
Federico Codina Picasso, sacerdote
† Lerida, 21 luglio 1936
Miguel Baixeras Berenguer, sacerdote
Manuel Torres Nicolau, sacerdote
Arturo Tamarit Pinyol, sacerdote
† Lerida, 25 luglio 1936
Juan Mercer Soler, sacerdote
Jaime Payás Fargas, sacerdote
Marcelino Mur Blanch, fratello coadiutore
Marià Binefa Alsinella, fratello coadiutore
† Sallent, Barcellona, 25 luglio 1936
José Reixach Reguer, sacerdote
† Sabadell, Barcellona, 25 luglio 1936
Juan Capdevila Costa, fratello coadiutore
† Barcellona, 25 luglio 1936
Manuel Jové Bonet, sacerdote
Onésimo Agorreta Zabaleta, chierico
Amadeo Amalrich Rasclosa, chierico
Xavier Amargant Boada, chierico
Pedro Caball Juncà, chierico
José Casademont Vila, chierico
97458 Teófilo Casajús Alduán, chierico
Antonio Cerdá Cantavella, chierico
Amadeu Costa Prat, chierico
José Elcano Liberal, chierico
Luís Hortós Tura, chierico
Senén López Cots, chierico
Miguel Oscoz Arteta, chierico
Luís Plana Rabugent, chierico
Vicente Vázquez Santos, chierico
† Lerida, 26 luglio 1936
Gumersindo Valtierra Alonso, sacerdote
† Barcellona, 26 luglio 1936
Xavier Sorribas Dot, sacerdote
† Lerida, 26 luglio 1936
Càndido Casals Sunyer, sacerdote
† Barcellona, 29 luglio 1936
Adolfo De Esteban Rada, chierico
† Barcellona, 31 luglio 1936
José Arner Margalef, sacerdote
Casto Navarro Martínez, sacerdote
† San Sadurní d’Osormort, Vic, 7 agosto 1936
Antonio Casany Villarrasa, fratello coadiutore
† Sant Pedro dels Arquells, Lerida, 11 agosto 1936
Fernando Saperas Aluja, fratello coadiutore
† Tárrega, Lerida, 13 agosto 1936
Marceliano Alonso Santamaría, sacerdote
José Ignacio Gordón De La Serna, sacerdote
† Alboraya, Valencia, 13 agosto 1936
José Puigdeséns Pujol, sacerdote
Julio Aramendía Urquía, sacerdote
† Vic, Barcellona, 17 agosto 1936
Juan Prats Gibert, sacerdote
† Montmaneu, Barcellona, 17 agosto 1936
Antonio Junyent Estruch, sacerdote
† Pedralbes, Barcellona, 18 agosto 1936
Emilio Bover Albareda, sacerdote
† Cervera, Lerida, 20 agosto 1936
Jacinto Blanch Ferrer, sacerdote
† Barcellona, 21 agosto 1936
Agustín Llosés Trullols, sacerdote
Luís Albi Aguilar, sacerdote
Xavier Morell Cabiscol, sacerdote
Juan Garriga Pagés, fratello coadiutore
Àngel Dolcet Agustì, fratello coadiutore
† Lerida, 21 agosto 1936
Luis Francés Toledano, sacerdote
† Olocau, Valencia, 21 agosto 1936
José Vidal Balsells, chierico
† Navés, Lerida, 22 agosto 1936
Juan Busquet Llucia, sacerdote
† Campo de Marte, Lerida, 25 agosto 1936
Enrico Cortadellas Segura, sacerdote
† Cervera, Lerida, 25 agosto 1936
Genari Pinyol Ricard, chierico
Remigi Tamarit Pinyol, chierico
† La Floresta, Lerida, 27 agosto 1936
Tomàs Planas Aguilera, sacerdote
† Sabadell, Barcellona, 27 agosto 1936
Juan Blanch Badía, sacerdote
† Sant Pedro del Arquells, Lerida, 31 agosto 1936
Tomás Galipienzo Perlada, sacerdote
† Paterna, Valencia, 1° settembre 1936
Julián Villanueva Alza, fratello coadiutore
† Su, Lerida, 1° settembre 1936
Jaime Girón Puigmitjà, sacerdote
† Castellfollit de Riubregós, Barcellona, 5 settembre
1936
97454 Mateo Casals Mas, sacerdote
† San Quirze del Vallès, Barcellona, 5 settembre 1936
José Puig Bret, sacerdote
Juan Rafí Figuerola, fratello coadiutore
José Clavería Mas, fratello coadiutore
José Solé Maimó, fratello coadiutore
† Terrasa, Barcellona, 5 settembre 1936
José Cardona Dalmases, fratello coadiutore
† Sabadell, Barcellona, 5 settembre 1936
Pedro Sitges Obiols, sacerdote
† Sant Martí de Tous, Barcellona, 12 settembre 1936
Juan Maria Alsina Ferrer, sacerdote
Antonio Perich Comas, chierico
† Castellbell i el Vilar, Barcellona, 16 settembre
1936
Ramon Rius Camps, fratello coadiutore
† Cervera, Lerida, 22 settembre 1936
Ramon Roca Buscallà, fratello coadiutore
† Cervera, Lerida, 24 settembre 1936
José Capdevila Portet, sacerdote
† Manlleu, Barcellona, 25 settembre 1936
Juan Codinach Espinalt, sacerdote
Miguel Codina Ventayol, sacerdote
† Malla, Vic, Barcellona, 12 ottobre 1936
José Casals Badía, fratello coadiutore
† Gurb, Vic, Barcellona, 12 ottobre 1936
Joaquim Gelada Hugas, sacerdote
Isaac Carrascal Moso, sacerdote
Félix Barrio Y Barrio, fratello coadiutore
† Torrelavega, Santander, 14 ottobre 1936
Juan Buxó Font, sacerdote
Heraclio Matute Tobias, sacerdote
Luís Jové Pach, sacerdote
José Serrano Pastor, sacerdote
José Ros Nadal, fratello coadiutore
Bonaventura Reixach Vilarò, fratello coadiutore
Miguel Rovira Font, fratello coadiutore
Francisco Canals Pascual, fratello coadiutore
José Ausellé Rigau, chierico
Evaristo Bueria Biosca, chierico
José Loncán Campodarve, chierico
Manuel Solé Vallespì, chierico
† Cervera, Lerida, 18 ottobre 1936
Manuel Font Y Font, sacerdote
José Ribé Coma, sacerdote
Julio Leache Labiano, sacerdote
Francisco Simón Pérez, chierico
Antonio Elizalde Garvisu, chierico
Emiliano Pascual Abad, chierico
Eusebio De Las Heras Izquierdo, chierico
Constantino Miguel Moncalvillo, chierico
Francisco Solá Peix, chierico
Francisco Milagro Mesa, fratello coadiutore
Pedro Vives Coll, fratello coadiutore
José Ferrer Escolà, fratello coadiutore
Dionisio Arizaleta Salvador, fratello coadiutore
Juan Senosiaín Zugasti, fratello coadiutore
Fernando Castán Messeguer, fratello coadiutore
Narcís Simón Sala, fratello coadiutore
Francisco Marco Martínez, fratello coadiutore
Nicolas Campo Giménez, fratello coadiutore
† Sant Pedro dels Arquells, Lerida, 19 ottobre 1936
Isidre Costa Hons, fratello coadiutore
† Sant Pedro dels Arquells, Lerida, 11°novembre 1936
Ciril Montaner Fabré, sacerdote
† Montcada, Barcellona, 28 novembre 1936
Miguel Facerías Garcés, fratello coadiutore
† Caseta de Alboquers, Barcellona, 22 febbraio
1937
Juan Torrents Figueras, sacerdote
† Montcada, Barcellona, 16 marzo 1937
Autore: Emilia Flocchini
Note: Per approfondire: www.109cmf.org