jeudi 31 janvier 2019

Bienheureux 109 MARTYRS CLARÉTAINS d'ESPAGNE

Claretian Brother Ferran Saperas Aluja, pictured, is one of more than 100 martyrs from the Spanish civil war that the Poperecognized.Photo courtesy of the Contemporary models of holiness

Béatification de 109 clarétains espagnols martyrs

La vie du frère Ferdinando Saperas

OCTOBRE 21, 2017 02:09MARINA DROUJININASAINTS, BIENHEUREUX

Ce sont 109 religieux espagnols, de la Congrégation des Fils du Cœur Immaculé de Marie, morts pour leur foi au cours de la Guerre civile en Espagne, entre 1936 et 1937, seront béatifiés en tant que martyrs, ce samedi 21 octobre 2017 dans la basilique de la Sagrada Familia à Barcelone (Espagne), indique L’Osservatore Romano en italien.

L’envoyé du pape François, le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, présidera la messe de béatification.

Il s’agit des clarétains – fondés par saint Antoine-Marie Claret – : le père Mateo Casals, Teofilo Casajús, Ferdinando Saperas et de leurs 106 compagnons issus également de la même Congrégation.

Le quotidien du Vatican publie une note biographique du frère Ferdinando Saperas (1905-1936), un des 109 martyrs.

Il naît à Alió, dans la province de Tarragone, le 8 septembre 1905. En 1912, il perd son père et sa mère doit prendre soin de trois enfants. Elle ouvre une petite poissonnerie à Valls où ils déménagent.

À treize ans, Ferdinando travaille dans les champs et puis comme serveur à l’hôtel. Très pieux, il participe à la messe quotidienne dans sa paroisse.

En 1925, il commence son service militaire à Barcelone. Sa caserne se trouve à côté du sanctuaire du Cœur de Marie, tenu par les missionnaires clarétains. C’est à ce moment que naît sa vocation à la vie consacrée.

Il entre chez les clarétains le 14 août 1929. Après un an de noviciat, en août 1930, il est envoyé comme cuisinier à Alagón (Saragosse). Le 13 octobre, il devient cuisinier adjoint à Cervera, où vit une communauté de 243 clarétains.

La proclamation de la République, le 14 avril 1931, entraîne aussi des changements chez les missionnaires. Frère Ferdinando est désormais concierge, parce qu’il est robuste et très discret. La conciergerie est loin des habitations et quand il doit appeler quelqu’un, il marche longtemps le long des corridors en récitant le chapelet.

Quand les persécutions contre l’Église avec l’assassinat des moines et des prêtres commencent, son frère Juan vient le ramener chez lui, mais Ferdinando refuse. Au début du février 1934, il est transféré à Mas Claret, ou il est responsable de la cuisine et des animaux domestiques.

En été 1936, on ne lui permet pas de faire les voeux perpétuels et le met devant un choix: quitter la congrégation ou faire une année supplémentaire de probation. Il accepte de faire encore une année, car il croit en sa vocation de religieux.

Le 21 juillet 1936, la communauté doit quitter le couvent à cause des menaces des milices. Frère Ferdinando se réfugie dans une famille à Montpalau. Il se met au service des propriétaires qui tiennent un bureau de tabac et un bar. Il ne quitte jamais la prière et son désir de devenir religieux, même si plusieurs gens lui conseillent de se marier et de penser à se sauver.

À cause des insultes et des malédictions à son adresse, le propriétaire le transfère dans un abri provisoire à Cal Berenguer de Villagrasseta. De là, Fernando va au nord de Mas Claret. Pris par quatre miliciens, il est victime d’abus et de harcèlement.

Le frère Fernando est fusillé le 13 août 1936. Il est inhumé au cimetière de Tárrega.

SOURCE : https://fr.zenit.org/articles/beatification-de-109-claretains-espagnols-martyrs/

Espagne: reconnaissance du martyre de 109 religieux clarétains pendant la Guerre civile

Mateo Casals, Teofilo Casajús, Ferdinando Saperas et 106 compagnons

DÉCEMBRE 23, 2016 17:01MARINA DROUJININAPAPE FRANÇOISROME

Le pape François reconnaît le martyre de 109 religieux espagnols morts pour leur foi au cours de la Guerre civile en Espagne, entre 1936 et 1937. Il s’agit des clarétains – fondés par saint Antoine-Marie Claret – Mateo Casals, Teofilo Casajús, Ferdinando Saperas et de leurs 106 compagnons issus également de la Congrégation des Fils du Cœur Immaculé de Marie. La reconnaissance du martyre ouvre la voie à leur béatification : un miracle ultérieur ne sera pas utile.

Le pape a autorisé le mercredi 21 décembre 2016 en tout la publication de 8 décrets de la Congrégation pour les causes des saints, pour 2 miracles, ouvrant la voei à la canonisation d’un prêtre espagnol et à la béatification d’une religieuse italienne d’origine franco-autrichienne, le martyre des 109 Espagnols assassinés et les « vertus héroïques » de cinq baptisés, dont un prêtre de Marseille.

Le père Mateo Casals a été le Supérieur de la communauté clarétaine à Sabadell, ville industrielle de Catalogne, à 20 km de Barcelone. Même pendant la guerre, les clarétains assuraient la présence constante dans une église du centre-ville et étaient toujours prêts à la confession.

Arrêté le 20 juillet 1936, le P. Casals et ses compagnons dont le plus jeune frère, José Cardona, n’avait que 20 ans, continuent la prière notamment du chapelet dans leurs cellules. Ils ont tous été fusillés dans la nuit du 5 septembre 1936.

Le frère Ferdinand Saperas Aluja est né à Alió (Tarragone) le 8 septembre 1905. Il est entré chez les Missionnaires Clarétains en 1928, en disant plus tard : « Nous ne pourrons jamais remercier Dieu assez pour la grâce de la vocation. » Sa bonne disposition pour le travail ainsi que le zèle missionnaire ont été des caractéristiques de sa spiritualité.

Il était le chargé de la porterie quand, le 21 juillet 1936, les 117 clarétains de sa communauté durent se disperser précipitamment. Le frère Ferdinand a été arrêté le 12 août  au matin.

« Une fois qu’il manifesta sa condition de religieux, dit sa biographie, il fut soumis à toute sorte de provocations et vexations contre la chasteté. Finalement, après quinze heures de tortures, pardonnant à ses bourreaux, il fut exécuté à la porte du cimetière de Tárrega (Lérida). C’était le 13 août 1936. »

Le clarétain Teofilo Casajús Alduán est né le 3 novembre 1914, à Murchante, à Navarra, et a été tué le 26 juillet 1936, à Lleida.

DÉCEMBRE 23, 2016 17:01PAPE FRANÇOISROME

SOURCE : https://fr.zenit.org/articles/reconnaissance-du-martyre-de-109-religieux-espagnols-pendant-la-guerre-civile/

 

51 Martyrs d'Espagne (Clartétins - 1936)

Bx Felipe de Jesus MUNARRIZ et 50 compagnons

Béatification: 25.10.1992  à Rome  par Jean Paul II

Canonisation:

Fête: 2 août pour 3 d'entre-eux

Réf. dans l’Osservatore Romano:  1992 n.43

Réf. dans la Documentation Catholique: 1992 n.21 p.1064

Notice

De la Congrégation des Fils du Cœur Immaculé de Marie (Clarétins). Martyrs du 2 au 18 août 1936.

Cadre historique

Après une éphémère première République (1873-74), la royauté espagnole est à nouveau abolie en 1931 avec l’instauration de la seconde République. Elle commence sous de bonnes augures et beaucoup de catholiques s’y rallient, mais les hostilités avec la religion s’ouvrent en 1933 après des élections favorables à la gauche. C’est d’abord une politique de laïcité absolue qui tend à éradiquer le christianisme de la nation espagnole : interdiction aux religieux de faire “aucun commerce, aucune industrie, aucun enseignement”, suppression des jésuites, approbation du divorce, crucifix retirés des classes. Et déjà, on brûle des églises. La gauche républicaine a mal calculé. Il faudrait peu connaître le peuple espagnol pour penser qu’il accepte cette violence anti-religieuse sans réaction. Les élections de décembre 1933 ramènent au pouvoir une majorité de droite. Peut-être à ce moment-là, la crise aurait pu être terminée si des solutions inspirées du catholicisme social avaient été mises en œuvre : malheureusement il n’en est rien ; les conservateurs paralysent les plans de réforme. Durant l’été 1934, éclate une première "Révolution des Asturies"; des prêtres et des religieuses sont assassinés, notamment les martyrs de Turon. La gauche jusque là dispersée se regroupe et aux élections de février 1936, elle amène le "Frente popular" (Front populaire) au pouvoir. Composé de communistes, socialistes et anarchistes d’opinions souvent divergentes, il est essentiellement anti-clérical. Les évêques reconnaissent au début sa légitimité. Mais les violences éclatent déjà en juin 1936. Ce gouvernement (‘républicain’ de style révolutionnaire) lance une violente persécution sanglante qui, en quelques semaines, fait une foule de victimes. Tout le peuple ne suit pas. A la chambre, un député monarchiste proteste et le lendemain, 14 juillet 1936, il est assassiné. Les différents partis de droite, apeurés, se regroupent dans un parti unique : la ‘Phalange’. Désormais, tous les ingrédients sont prêts pour une guerre civile. Le général Francisco Franco se révolte et lance, le 18 Juillet, le "Mouvement national" (“Alziamento National”, littéralement, Soulèvement national). Il est suivi par une grande partie de l'armée.

C'est alors une terrible guerre civile de trente-deux mois (1936–1938) entre "Républicains" (Rouges), renforcés par des "Brigades internationales", et "Nationalistes" ou franquistes, aidés en finale par la Wehrmacht allemande et les fascistes italiens. (Cependant, Franco, durant la Seconde Guerre mondiale, refusera fermement de se lier avec les puissances de l’Axe.) Quant aux "Rouges", comme on les appelle, (à juste titre car leur but est de faire de l'Espagne un état satellite de la Russie), ils déchaînent la plus grande persécution religieuse qu'ait jamais connu l'Espagne. A cause de sa brièveté dans le temps et de son intensité, c'est un ouragan ‘révolutionnaire’ comparable à celui de la Révolution française, qui s'abat sur toutes les régions où domine leur influence politique. Sur la liste noire des personnes à abattre figurent en premier lieu tous les prêtres. Les exactions se multiplient : incendie de couvents, d'évêchés, d'églises, destruction du patrimoine artistique sacré, bref, de tout ce qui rappelle la religion catholique. Notons qu’il y eut des violences condamnables de part et d’autre. (Même un écrivain catholique comme Georges Bernanos a condamné dans “les Grands Cimetières sous la lune” les excès des franquistes, voire de certains ecclésiastiques).

Les républicains procèdent à des exécutions massives, accompagnées d'une férocité inouïe. Sont victimes: 13 évêques, 4'184 prêtres, 2'365 religieux, 283 religieuses, des milliers de laïcs. Ceux que l’Église béatifie sont vraiment martyrs car ils ont été tués "en haine de la foi", ce ne sont pas de simples "victimes de guerre", car ils sont pacifiques, comme le Pape a tenu à le préciser (11 mars 2001) : « Les bienheureux qui sont élevés à l’honneur des autels n’étaient pas impliqués dans des luttes politiques ou idéologiques, et ne voulaient pas y entrer. (…) Ils ont vécu en aimant et sont morts en pardonnant. » Conscients de mourir pour leur foi, beaucoup criaient comme les "Cristeros" du Mexique (1926-1929) : "Vive le Christ-Roi!"

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/fg023.htm

Pope advances sainthood causes of martyrs during Spanish civil war

BY  CAROL GLATZ, CATHOLIC NEWS SERVICE

December 22, 2016

VATICAN CITY – Pope Francis furthered the sainthood causes of seven men and women as well as recognized more than 100 martyrs who were killed during the Spanish civil war.

At a meeting Dec. 21 with Cardinal Angelo Amato, prefect of the Congregation for Saints' Causes, the Pope signed the decrees, which included recognizing a miracle needed for the canonization of Blessed Faustino Miguez.

The Spanish priest, born in 1831, was a member Piarist Fathers. He started an advanced school for girls at a time when such education was limited almost exclusively to boys.

While he taught a variety of subjects and wrote numerous textbooks, he also honed an interest in botany, which led him to find a cure for a professor so ill that he was thought to be beyond hope. People then came from all parts of the country seeking relief from their sicknesses through the then-Father Miguez.

The Pope also recognized the miracle needed for the beatification of Sister Leopoldina Naudet, founder of the Sisters of the Holy Family of Verona. Born in Florence, Italy, in 1773, she dedicated herself to the education of women and included religious and moral values in school curricula. She died in 1834 and was declared venerable by Pope Benedict XVI in 2007.

In other decrees signed at the Vatican Dec. 21, the Pope:

– Recognized the martyrdom of Claretian Father Mateu Casals Mas, Claretian scholastic Teofilo Casajus Alduan, Claretian Brother Ferran Saperas Aluja and 106 companions killed "in hatred of the faith" between 1963 and 1937 during the Spanish Civil War.

– Recognized the heroic virtues of Isidoro Zorzano Ledesma, a lay member of Opus Dei born in Argentina in 1902. He died in Madrid in 1943.

– Recognized the heroic virtues of Father Jean Baptiste Fouque, a French priest who founded St. Joseph's Hospital in Marseille to care for anyone in need, without discrimination.

– Recognized the heroic virtues of Passionist Brother Lorenzo of the Holy Spirit, who served as a missionary in Brazil before returning to Italy, where he died in 1953.

– Recognized the heroic virtues of Spanish Sister Maria Rafaela of the Sacred Heart, foundress of the Congregation of the Missionary Sisters of the Sacred Heart of Jesus and Mary.

– Recognized the heroic virtues of Sister Clelia Merloni, foundress of the Apostles of the Sacred Heart of Jesus. She died in Rome in 1943.

SOURCE : https://www.catholicregister.org/faith/item/23935-pope-advances-sainthood-causes-of-martyrs-during-spanish-civil-war

Blessed Mateu Casals, Teófilo Casajús, Ferran Saperas and their 106 Companion Martyrs

These 109 Martyrs from the Spanish religious persecution in 1936, are addition to the previously beatified: 51 in Barbastro, 16 in Fernan Caballero and 7 in Terragona, with a total of 183 Claretian Missionaries glorified by the Church.

The 109 martyrs are from the Claretian communities of Barcelona (8), Castro Urdiales (3), Cervera-Mas Claret (60), Sabadell (8), Vic-Sallent (15), Lleida (11) and Valencia (4). At the head of this large group of martyrs are three names: Mateu Casals (priest), Teófilo Casajús (student) and Ferran Saperas (brother). They symbolize the 49 priests, 31 brothers and 29 students who will be beatified. Catalans (the majority), Navarrese, Aragonese, Castilians … all shared the common religious profession and a great love for Jesus Christ and for the Church. Except for two, who died in 1937, all were martyred in the final months of 1936, during the religious persecution that took place in the Spanish Civil War. The biographies of each of them and various accounts of their martyrdom can be found on the website indicated below.

SOURCE : http://www.claretphilippines.com/claretians/claretian-martyrs/

Beati 109 Martiri Spagnoli Clarettiani Beatificati nel 2017

1 febbraio

>>> Visualizza la Scheda del Gruppo cui appartiene

† Spagna, 1936/1937

109 religiosi dei Missionari Figli del Cuore Immacolato di Maria o Clarettiani (dal nome del fondatore sant’Antonio Maria Claret), appartenuti alle comunità di Barcellona, Castro Urdiales, Cervera, Lerida, Sabadell, Valencia, Vic e Sallent, sono stati uccisi in odio alla fede negli anni 1936 e 1937, nell’ambito della persecuzione nella guerra civile spagnola. L’elenco è capeggiato da padre Mateo Casals Mas, superiore della comunità di Sabadell presso Barcellona, dallo scolastico (ossia religioso in formazione verso il sacerdozio) Teófilo Casajús Alduán e da fratel Fernando Saperas Aluja, in rappresentanza dei tre tipi di consacrazione presenti nella congregazione. Il 22 dicembre 2016 papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto che li dichiarava ufficialmente martiri, aprendo la via alla loro beatificazione, celebrata il 21°ottobre 2017 nella Basilica della Sagrada Familia a Barcellona. La memoria liturgica di tutto il gruppo, per la congregazione clarettiana, è stata fissata al 1° febbraio.

I Clarettiani a Barcellona

I Missionari Figli del Cuore Immacolato di Maria o Clarettiani (dal nome del fondatore sant’Antonio Maria Claret), all’epoca della guerra civile spagnola, avevano due comunità nella città di Barcellona.

La prima era quella di calle Gracia, con la Curia provinciale, una scuola e una chiesa aperta al pubblico. La seconda era situata in calle Ripoll, nella parte antica della città: le attività principali erano la casa editrice Coculsa, l’apostolato della stampa e la predicazione. 

I Clarettiani a Castro Urdiales

Nella cittadina di Castro Urdiales, situata nella provincia nord-orientale di Santander, ai confini con quella di Biscaglia, i Clarettiani avevano aperto nel 1925 il collegio Barquin, per formare le nuove generazioni.

In effetti, già in quel periodo gli abitanti del luogo, perlopiù marinai, stavano rischiando di perdere le abitudini e i valori cristiani, anche se erano ancora distanti dai problemi politici del resto del Paese.

I Clarettiani a Cervera

La comunità di Cervera, invece, era collocata nell’edificio di un’antica Università, a partire dal 1887. Negli anni ’30 del ventesimo secolo era composta da 154 membri: 30 sacerdoti, 51°scolastici (ossia religiosi in cammino verso il sacerdozio), 35 fratelli coadiutori e 38 postulanti.

La città aveva salde e antiche radici cristiane, ma alcuni elementi esterni cominciarono a turbarne la pace.

I Clarettiani a Lerida

A Lerida, a ovest della Catalogna, la presenza clarettiana rimontava al 1885, presso la chiesa di San Paolo. I Missionari, sia sacerdoti sia fratelli, avevano grande considerazione tra il popolo, per la loro dedizione al ministero apostolico sia in città, sia al di fuori di essa.

Tuttavia, il clima sociale era in disordine, a causa dei conflitti tra i partiti politici, tra i quali non mancavano quelli di matrice anarco-socialista.

I Clarettiani a Sabadell

Sabadell, cittadina a pochi chilometri da Barcellona, aveva visto l’arrivo dei Clarettiani nel 1889. L’apostolato era il medesimo delle altre città: educazione, diffusione della stampa cattolica, predicazione al popolo, celebrazioni nella chiesa aperta ai fedeli esterni. Otto erano i membri sacerdoti, tutti d’età avanzata; tre fratelli, invece, badavano alle mansioni della casa.

I Clarettiani a Valencia

Nella provincia di Valencia la congregazione aveva quattro comunità: Valencia; El Grao, dove avevano una scuola con patronato (come a dire un oratorio) per i figli degli operai, aperta nel 1935; Requena; Játiva.

La residenza dei padri era in calle San Vicente, ma, col peggioramento della situazione politica, decisero di trasferirsi nel centro di Valencia. Nel corso di un anno dovettero concentrarsi solo in quella casa, in quanto vennero costretti dalle circostanze a chiudere le altre.

I Clarettiani a Vic e Sallent

Sallent è il villaggio, non molto lontano da Barcellona, che vide la nascita del fondatore, sant’Antonio Maria Claret. La comunità del luogo era una delle tre nel territorio della diocesi di Vic: le altre erano nella città di Vic e nella fattoria di Mas Claret, il cui compito era provvedere al cibo per la comunità di Cervera, da cui dipendeva, oltre che di essere una casa per le vacanze dei missionari.

La vicinanza di Barcellona influì negativamente sul clima generale. Già durante la cosiddetta “settimana tragica” del 1934 i religiosi iniziarono a preoccuparsi, ma cercarono di condurre una vita il più normale possibile.

Nella persecuzione della guerra civile

Dopo il sollevamento militare del 20 luglio 1936, le varie comunità si dispersero. Alcuni missionari furono catturati in gruppo, altri da soli, e fucilati. In maggior parte erano catalani, ma altri venivano dalla Navarra, dall’Aragona e dalla Castiglia. 

Tra tutti quelli uccisi in quel periodo e appartenuti alle comunità presentate sopra, sono stati identificati 109 missionari: 49 sacerdoti, 31 fratelli e 29 scolastici. 8 provenivano dalle comunità di Barcellona, 3 da quella di Castro Urdiales, 60 da quelle di Cervera e Mas Claret, 8 da quella di Sabadell, 15 da quelle di Vic e Sallent, 11°da quella di Lerida e 4 da quella di Valencia. 

Tranne due, uccisi nel 1937, gli altri diedero la vita negli ultimi mesi del 1936. L’età media è di 39 anni. Il più giovane, Francisco Marco Martínez, aveva 16 anni ed era religioso professo da quattro mesi. Due avevano 19 anni, molti 20, mentre tre ne avevano 76.

Di fronte alla morte

Ciascuno affrontò la morte alla propria maniera, ma esistono elementi comuni. Su tutti, la piena accettazione di una fine tragica, come dimostrano le parole di padre Julio Leache Labiano, ventisettenne, assassinato a Mas Claret:

«Se ci vogliono uccidere, che sia solo per Dio o per altro motivo, che mi uccidano mentre sto celebrando, mentre sto amministrando i Sacramenti o pregando. Ma non per altri motivi umani o politici… Se ci uccidono perché siamo fascisti, ha poca grazia e poco merito, dato che ci sono fascisti di ogni colore. Tuttavia, se ci uccidono perché diciamo Messa e perché siamo cattolici, questo è meritorio davanti a Dio, questo è essere martiri».

Padre Jaime Payàs Fargas, fucilato a Sallent, espresse nel suo ultimo scritto parole di perdono per i suoi persecutori, come altri confratelli: «Perdono tutti coloro che mi vogliono male e do loro un abbraccio d’amicizia; non serbo rancore per nessuno, neanche a coloro che mi hanno spinto fuori di casa come un cane; l’hanno fatto anche a Voi», riferendosi al Signore.

La causa di beatificazione

Inizialmente le cause erano più d’una, a seconda delle diocesi dove i candidati avevano dato la vita per Dio e per i fratelli. Dal 2006 sono confluite in una sola, denominata «Mateo Casals Mas, Teófilo Casajús Alduán, Fernando Saperas Aluja e 106 compagni».

La “Positio super martyrio”, consegnata nel 2006, fu esaminata dai consultori teologi della Congregazione delle Cause dei Santi dieci anni dopo, l’8 febbraio 2016. La valutazione positiva fu confermata dalla riunione dei cardinali e dei vescovi membri della medesima Congregazione.

Il 21 dicembre 2016, ricevendo in udienza il cardinal Angelo Amato, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui i 109 Clarettiani sono stati riconosciuti martiri in odio alla fede cattolica.

La loro beatificazione è stata celebrata il 21 ottobre 2017, nella basilica della Sagrada Familia a Barcellona; era la prima in quel luogo, nonché la prima in cui sono stati elevati agli altari i membri di un’unica congregazione in così grande numero. A presiedere il rito, in qualità d’inviato del Santo Padre, il cardinal Angelo Amato. La loro memoria liturgica è stata fissata al 1° febbraio.

In tutto i Beati clarettiani arrivano quindi a essere 184, tutti martiri, in prevalenza degli anni della guerra civile: i 51 di Barbastro, diventati più noti grazie al film «Un Dios prohibido», beatificati nel 1992; padre Andrés Sola Molist, ucciso nel 1927 in Messico e Beato dal 2005; 23 altri uccisi intorno al 1936 e beatificati nel 2013, provenienti dalle comunità di Sigüenza, Fernán Caballero e Tarragona.

L’elenco completo

I nomi dei singoli martiri, anche se nativi della Catalogna, sono presentati nell’elenco secondo la dizione castigliana.

Federico Codina Picasso, sacerdote

† Lerida, 21 luglio 1936

Miguel Baixeras Berenguer, sacerdote

Manuel Torres Nicolau, sacerdote

Arturo Tamarit Pinyol, sacerdote

† Lerida, 25 luglio 1936

Juan Mercer Soler, sacerdote

Jaime Payás Fargas, sacerdote

Marcelino Mur Blanch, fratello coadiutore

Marià Binefa Alsinella, fratello coadiutore

† Sallent, Barcellona, 25 luglio 1936

José Reixach Reguer, sacerdote

† Sabadell, Barcellona, 25 luglio 1936

Juan Capdevila Costa, fratello coadiutore

† Barcellona, 25 luglio 1936

Manuel Jové Bonet, sacerdote

Onésimo Agorreta Zabaleta, chierico

Amadeo Amalrich Rasclosa, chierico

Xavier Amargant Boada, chierico

Pedro Caball Juncà, chierico

José Casademont Vila, chierico

97458 Teófilo Casajús Alduán, chierico

Antonio Cerdá Cantavella, chierico

Amadeu Costa Prat, chierico

José Elcano Liberal, chierico

Luís Hortós Tura, chierico

Senén López Cots, chierico

Miguel Oscoz Arteta, chierico

Luís Plana Rabugent, chierico

Vicente Vázquez Santos, chierico

† Lerida, 26 luglio 1936 

Gumersindo Valtierra Alonso, sacerdote

† Barcellona, 26 luglio 1936

Xavier Sorribas Dot, sacerdote

† Lerida, 26 luglio 1936

Càndido Casals Sunyer, sacerdote

† Barcellona, 29 luglio 1936 

Adolfo De Esteban Rada, chierico

† Barcellona, 31 luglio 1936

José Arner Margalef, sacerdote

Casto Navarro Martínez, sacerdote 

† San Sadurní d’Osormort, Vic, 7 agosto 1936

Antonio Casany Villarrasa, fratello coadiutore 

† Sant Pedro dels Arquells, Lerida, 11 agosto 1936

Fernando Saperas Aluja, fratello coadiutore

† Tárrega, Lerida, 13 agosto 1936

Marceliano Alonso Santamaría, sacerdote

José Ignacio Gordón De La Serna, sacerdote

† Alboraya, Valencia, 13 agosto 1936

José Puigdeséns Pujol, sacerdote

Julio Aramendía Urquía, sacerdote

† Vic, Barcellona, 17 agosto 1936

Juan Prats Gibert, sacerdote 

† Montmaneu, Barcellona, 17 agosto 1936

Antonio Junyent Estruch, sacerdote

† Pedralbes, Barcellona, 18 agosto 1936

Emilio Bover Albareda, sacerdote 

† Cervera, Lerida, 20 agosto 1936

Jacinto Blanch Ferrer, sacerdote

† Barcellona, 21 agosto 1936

Agustín Llosés Trullols, sacerdote

Luís Albi Aguilar, sacerdote

Xavier Morell Cabiscol, sacerdote

Juan Garriga Pagés, fratello coadiutore

Àngel Dolcet Agustì, fratello coadiutore

† Lerida, 21 agosto 1936 

Luis Francés Toledano, sacerdote

† Olocau, Valencia, 21 agosto 1936

José Vidal Balsells, chierico

† Navés, Lerida, 22 agosto 1936

Juan Busquet Llucia, sacerdote

† Campo de Marte, Lerida, 25 agosto 1936

Enrico Cortadellas Segura, sacerdote 

† Cervera, Lerida, 25 agosto 1936

Genari Pinyol Ricard, chierico

Remigi Tamarit Pinyol, chierico

† La Floresta, Lerida, 27 agosto 1936

Tomàs Planas Aguilera, sacerdote

† Sabadell, Barcellona, 27 agosto 1936

Juan Blanch Badía, sacerdote

† Sant Pedro del Arquells, Lerida, 31 agosto 1936

Tomás Galipienzo Perlada, sacerdote

† Paterna, Valencia, 1° settembre 1936

Julián Villanueva Alza, fratello coadiutore 

† Su, Lerida, 1° settembre 1936

Jaime Girón Puigmitjà, sacerdote 

† Castellfollit de Riubregós, Barcellona, 5 settembre 1936

97454 Mateo Casals Mas, sacerdote

† San Quirze del Vallès, Barcellona, 5 settembre 1936

José Puig Bret, sacerdote

Juan Rafí Figuerola, fratello coadiutore

José Clavería Mas, fratello coadiutore

José Solé Maimó, fratello coadiutore

† Terrasa, Barcellona, 5 settembre 1936

José Cardona Dalmases, fratello coadiutore

† Sabadell, Barcellona, 5 settembre 1936

Pedro Sitges Obiols, sacerdote 

† Sant Martí de Tous, Barcellona, 12 settembre 1936

Juan Maria Alsina Ferrer, sacerdote 

Antonio Perich Comas, chierico

† Castellbell i el Vilar, Barcellona, 16 settembre 1936

Ramon Rius Camps, fratello coadiutore

† Cervera, Lerida, 22 settembre 1936

Ramon Roca Buscallà, fratello coadiutore

† Cervera, Lerida, 24 settembre 1936

José Capdevila Portet, sacerdote

† Manlleu, Barcellona, 25 settembre 1936

Juan Codinach Espinalt, sacerdote

Miguel Codina Ventayol, sacerdote

† Malla, Vic, Barcellona, 12 ottobre 1936

José Casals Badía, fratello coadiutore

† Gurb, Vic, Barcellona, 12 ottobre 1936

Joaquim Gelada Hugas, sacerdote

Isaac Carrascal Moso, sacerdote

Félix Barrio Y Barrio, fratello coadiutore

† Torrelavega, Santander, 14 ottobre 1936

Juan Buxó Font, sacerdote

Heraclio Matute Tobias, sacerdote 

Luís Jové Pach, sacerdote 

José Serrano Pastor, sacerdote 

José Ros Nadal, fratello coadiutore

Bonaventura Reixach Vilarò, fratello coadiutore

Miguel Rovira Font, fratello coadiutore

Francisco Canals Pascual, fratello coadiutore

José Ausellé Rigau, chierico

Evaristo Bueria Biosca, chierico

José Loncán Campodarve, chierico

Manuel Solé Vallespì, chierico

† Cervera, Lerida, 18 ottobre 1936

Manuel Font Y Font, sacerdote 

José Ribé Coma, sacerdote 

Julio Leache Labiano, sacerdote

Francisco Simón Pérez, chierico

Antonio Elizalde Garvisu, chierico

Emiliano Pascual Abad, chierico

Eusebio De Las Heras Izquierdo, chierico

Constantino Miguel Moncalvillo, chierico

Francisco Solá Peix, chierico

Francisco Milagro Mesa, fratello coadiutore 

Pedro Vives Coll, fratello coadiutore

José Ferrer Escolà, fratello coadiutore

Dionisio Arizaleta Salvador, fratello coadiutore

Juan Senosiaín Zugasti, fratello coadiutore

Fernando Castán Messeguer, fratello coadiutore

Narcís Simón Sala, fratello coadiutore

Francisco Marco Martínez, fratello coadiutore

Nicolas Campo Giménez, fratello coadiutore

† Sant Pedro dels Arquells, Lerida, 19 ottobre 1936

Isidre Costa Hons, fratello coadiutore

† Sant Pedro dels Arquells, Lerida, 11°novembre 1936

Ciril Montaner Fabré, sacerdote

† Montcada, Barcellona, 28 novembre 1936

Miguel Facerías Garcés, fratello coadiutore

† Caseta de Alboquers, Barcellona, 22 febbraio 1937 

Juan Torrents Figueras, sacerdote

† Montcada, Barcellona, 16 marzo 1937

Autore: Emilia Flocchini

Note: Per approfondire: www.109cmf.org

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/97137