vendredi 4 janvier 2019

Bienheureuse CRISTIANA da SANTA CROCE (ORINGA MENABUOI), vierge religieuse augustine et fondatrice

Chiesa Santa Cristiana, Santa Croce sull'ArnoPisaToscana, Itália

Church Santa Cristiana (Oringa Menabuoi), Santa Croce sull'Arno, Tuscany, Italy


Bienheureuse Christiane de la Sainte Croix

Religieuse augustine (+ 1310)

Christine ou Chrétienne.

Christiane de la Sainte Croix est une des fondatrices de la branche féminine de la famille augustine. Elle était réputée pour son humilité, sa charité, la pureté de sa vie et son aptitude à la contemplation.

Née Oringa Menabuoi, vers 1237 en Italie, elle décida de se consacrer entièrement à Dieu, quitta sa famille, s'installa à Lucca où elle faisait des travaux ménagers puis s'installa à Rome. Lors d'un pèlerinage à Assise, elle décida d'établir une maison religieuse dans sa ville natale de Santa Croce et y établit un ermitage en 1279 suivant la règle de Saint Augustin

Ses parents étaient de fort pauvres paysans de Sainte-Croix près de Florence. Leur seule vraie richesse était leur foi qu'ils transmirent à Oringa leur fille. Elle gardait les troupeaux et en profitait pour prier. Très belle, trop belle même, mais elle ternissait la peau de son visage pour ne pas attirer les jeunes libertins. Orpheline de bonne heure, elle tomba sous la tutelle de ses frères qui, voulant la marier, lui firent subir des mauvais traitements. Elle quitta alors son village et entra au service d'une riche veuve de Rome. Après un pèlerinage qu'elle fit avec elle, Oringa décida de fonder un monastère, où elle entra à la mort de sa maîtresse. Là, nul ne connaissant son nom, le petit peuple l'appela Christiana à cause de sa vie exemplaire. Et c'est sous ce nom de Chrétienne que nous l'honorons désormais. 

À Santa Croce sull'Arno en Toscane, en 1310, la bienheureuse Christiane Menabuoi, vierge, qui fonda là un monastère sous la Règle de saint Augustin.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11325/Bienheureuse-Christiane-de-la-Sainte-Croix.html

2024-42. La Bienheureuse Chrétienne de Sainte-Croix, vierge de l’Ordre de Saint Augustin, fondatrice du premier monastère de moniales Augustines.

18 février,

Dans l’Ordre de Saint Augustin, fête de la Bienheureuse Chrétienne de Sainte-Croix, vierge ;

Fête de Sainte Marie-Bernard Soubirous, vierge ;

Mémoire de Saint Siméon de Jérusalem, évêque et martyr ;

En Carême, mémoire de la férie.

La fécondité de la Règle de Saint Augustin n’est pas à démontrer : elle a produit une immense constellation de saints des deux sexes aussi bien dans les Chapitres canoniaux que dans les Monastères, d’hommes et de femmes ou les Ermitages.

La Bienheureuse qui figure dans les livres liturgiques propres des Ermites de Saint Augustin à cette date du 18 février, la Bienheureuse Chrétienne de Sainte-Croix, en est une nouvelle illustration.

Sa vie nous est connue par le récit d’un biographe qui fut son contemporain, a été lui-même témoin d’un grand nombre des faits qu’il rapporte, ou a recueilli les témoignages des religieuses qui ont vécu avec elle.

Née dans un famille de pauvres paysans vers 1237, dans un hameau proche de la petite cité de Santa Croce sull’Arno (à environ deux lieues à l’est de Pise), elle reçut au saint baptême le prénom d’Oringa.

Oringa Menabuoi était semble-t-il la seule fille au milieu de plusieurs frères.

Si ses parents étaient pauvres de biens terrestres, ils étaient riches d’une grande et vivante foi qu’ils surent transmettre à Oringa. Dès sa plus tendre enfance, elle fut ardemment éprise de la vertu de chasteté et elle s’attacha avec un soin jaloux à garder son esprit et son cœur dans une rigoureuse pureté.

On l’envoyait garder les troupeaux, et elle aimait ces moments de solitude qu’elle passait à prier et à méditer.

Elle avait une dizaine d’années, semble-t-il, lorsqu’elle perdit sa mère ; son père la suivit dans la tombe quelques années plus tard.

Oringa, devenue une belle adolescente, soucieuse de ne pas être importunée par les jeunes gens, s’efforçait de cacher sa beauté, parfois même en se passant de la boue ou de la cendre sur le visage.

Ses frères qui, eux, n’avaient ni sa foi ni sa délicatesse d’âme, mais étaient plutôt rustres, la pressaient de se marier, arguant qu’avec sa beauté elle trouverait facilement un époux de bonne condition et qu’ainsi elle les tirerait tous de la misère.

Comme elle leur résistait, ils en vinrent à la maltraiter.

Oringa, âgée d’une vingtaine d’années, résolut alors de s’enfuir.

Elle se rendit à Lucques, où, pendant environ cinq années, elle fut au service d’un homme de bonne condition, vertueux, et d’une vie exemplaire. Elle ne gardait pour elle que le strict nécessaire et utilisait ses gages pour venir en aide aux pauvres, aux malades et à d’autres jeunes filles qui, comme elle, avaient dû se placer mais ne recevaient pas toujours le juste salaire pour leur service.

Oringa, dont la vie spirituelle s’intensifiait, édifiait tellement son entourage qu’on en vint à ne plus l’appeler que « Cristiana : Chrétienne », parce qu’on voyait avec admiration en elle l’exemple incarné de toutes les vertus chrétiennes.

Ce qui était à l’origine un surnom, devint finalement son nom et elle ne fut plus appelée qu’ainsi désormais.

Cela marquait aussi une forme de désappropriation totale d’elle-même, comme si sa propre personne n’avait plus d’importance : la seule chose qui comptait désormais était son appartenance au Christ et l’imitation de ses vertus.

Pendant toute cette période, Chrétienne était très proche de la spiritualité franciscaine, et sans doute fréquentait-elle des groupes de tertiaires ou de pèlerins fervents qui allaient en groupes visiter des sanctuaires, participaient aux processions, se rassemblaient dans les rues des villes pour prier et chanter en marchant d’églises en chapelles et d’oratoires en calvaires, s’encourageaient aux œuvres de charité et se rendaient avec assiduité aux prédications…

Son séjour à Lucques prit fin lorsque, avec quelques compagnons très religieux, elle partit en pèlerinage au sanctuaire de l’archange Saint-Michel sur le mont Gargan. Elle nourrissait une dévotion particulière, depuis son enfance, pour le grand Archange auquel elle avait confié la protection de sa pureté, et qui l’inspirait, voire venait lui-même prendre sa défense en certaines occurrences périlleuses.

Après ce pèlerinage, elle s’arrêta à Rome où, pendant une dizaine années, elle fut au service d’une noble et pieuse veuve, avec laquelle, aux alentours de l’année 1277, elle se rendit en pèlerinage à Assise.

Dans la Ville Éternelle, dont elle avait visité avec assiduité les si nombreux sanctuaires, auprès de tant de tombes et de reliques de saints et de martyrs, sa vie spirituelle crût encore ; en outre, toujours dans la mouvance franciscaine où se popularisait la dévotion à la Conception immaculée de la Très Sainte Mère de Dieu, elle reçut elle-même, par inspiration mystique, de grandes lumières sur ce mystère.

Mais à l’occasion du pèlerinage à Assise, le Seigneur, dans une vision, lui montra avec précision une maison, le lieu où elle se trouvait et la manière dont elle était construite, et Il lui demanda d’en faire un monastère.

Obéissant à cette inspiration, Chrétienne, qui avait alors une quarantaine d’années, retourna dans son pays natal et commença à mettre en pratique son idéal de vie religieuse. Quelques jeunes filles attirées par son exemple la rejoignirent pour mener une vie consacrée au service de Dieu : une sorte de vie semi-érémitique, en réclusion, sous un règlement inspiré de celui des tertiaires franciscaines.

L’administration municipale de Santa Croce sull’Arno consentit à mettre à leur disposition la maison à l’abandon que Chrétienne avait vue distinctement dans sa vision d’Assise. Ce fut d’abord sous la forme d’un prêt, conditionné à la vie édifiante des recluses, auxquelles la municipalité permettait d’être jusqu’à douze ; puis, le 24 décembre 1279, la même autorité déclara que ce qui avait été accordé avait la valeur d’un don.

Originellement, nous l’avons vu, cet ermitage urbain où vivaient des recluses, était marqué par la spiritualité franciscaine. Mais dans les années qui suivirent, et de nouvelles vocations se présentant, c’est la Règle de Saint Augustin qui prévalut. Nous en avons la confirmation par un documents officiel de janvier 1294 adressé « à l’abbesse et au couvent des religieuses de Sainte Marie la Neuve (Santa Maria Novella) et Saint Michel de Santa Croce de l’Ordre de Saint Augustin ».

En revanche, on ne connaît pas les détails de la transition : cela s’accomplit-il de manière progressive ? sur des conseils extérieurs ? sur des inspirations de Mère Chrétienne ? 

L’appartenance à part entière à l’Ordre des Ermites de Saint Augustin fut confirmée en 1295 par le nouveau Supérieur général des Augustins, Simon de Pistoia, qui déclara qu’il faisait partager « l’abbesse et la communauté du monastère de Santa Maria Novella, du bourg de Santa Croce » aux biens spirituels de l’Ordre pour l’affection qu’elles avaient manifestée envers l’Ordre des Augustins, « comme nous l’avons appris du rapport de nos religieux ».

C’est une cinquantaine d’années auparavant, en décembre 1243, que le pape Innocent IV avait consenti, à leur demande, à l’union de plusieurs petites communautés érémitiques vivant sous la Règle de Saint Augustin et qu’il en avait fait le quatrième Ordre mendiant de l’Église latine (après les Franciscains, les Carmes et les Dominicains).

Jusqu’à cette date de 1294, il n’existait pas de congrégation féminine correspondant aux Ermites de Saint Augustin, il n’y avait que des abbayes de Chanoinesses régulières : ainsi, le monastère fondé à Santa Croce par Mère Chrétienne se trouve-t-il être le premier de tous les monastères de moniales Augustines.

Jusqu’au 4 janvier 1310, jour de sa mort, Mère Chrétienne demeura l’abbesse du monastère de Santa Maria Novella e San Michele, accueillant de nombreuses vocations et les formant ; les édifiant surtout par son admirable pureté, sa perfection dans l’observance de la Règle et des usages monastiques, son exemplarité dans la pratique des vertus, son don de pénétration des âmes, ses prophéties et ses visions…

Un document très intéressant émanant de l’évêque de Lucques Enrico del Carretto, en 1303, atteste que la fête de la Conception de Notre-Dame, le 8 décembre, était célébrée au monastère, et c’est le motif qu’il met en avant pour encourager les fidèles à se montrer généreux dans leurs aumônes pour aider à l’achèvement des travaux : « car dans son oratoire la solennité de la Conception de la Très Glorieuse Vierge Marie est célébrée chaque année avec une dévotion particulière et sincère ».

Du vivant même de Mère Chrétienne, il fallut agrandir à plusieurs reprises en raison de l’affluence des vocations.

Lorsque Mère Chrétienne eut environ soixante-dix ans, elle fut contrainte à l’immobilisation, et cela dura trois ans : paralysée de tout le côté droit et affligée de douleurs aiguës dans toutes les parties du corps, mais rayonnante de joie et vivant dans une sorte de prière continue.

Les témoins affirment que la lumière éternelle qui inondait son âme transparaissait sur son visage, et qu’à l’heure de sa mort, son visage rayonnait d’une telle joie, qu’il était facile de comprendre que cette âme privilégiée qui quittait ce monde commençait déjà à vivre dans le bonheur éternel.

Elle appela ses sœurs autour d’elle, leur parlant avec tendresse et affection maternelle, et les consolant par de douces paroles, puis elle expira paisiblement…

En raison des foules qui accoururent pour se recueillir devant sa dépouille exposée dans l’église, on ne put l’enterrer dans des délais normaux : en effet, les habitants de Santa Croce ainsi qu’une multitude extraordinaire de personnes, des deux sexes, venant des villages environnants et de villes plus lointaines, en procession et chantant des cantiques affluèrent pour vénérer le corps de celle qu’ils proclamaient déjà sainte… Et c’est ainsi que pendant les dix-huit jours que dura ce défilé ininterrompu, et alors qu’on ne lui avait fait subir aucun traitement de conservation ni embaumement, son corps demeura sans aucun signe de corruption.

Dès le premier anniversaire de sa mort, les autorités de Santa Croce, qui la proclamèrent céleste protectrice de la ville, organisèrent des festivités en son honneur.

Aussitôt après sa mort, les fidèles commencèrent à l’invoquer et obtinrent des grâces par son intercession, si bien que son culte s’établit de manière pérenne. Dans un document du 26 octobre 1386, l’évêque de Lucques, Fra’ Giovanni Saluzzi, qualifie Mère Chrétienne de « bienheureuse ». 

Le corps demeura intact, cela fut vérifié à l’occasion d’une exhumation au début du XVIème siècle ; mais le 20 août 1515, un incendie qui ravagea une grande partie du monastère l’a irrémédiablement endommagé : les ossements ont alors été placés dans une statue.

Le culte de la Bienheureuse Chrétienne fut officiellement confirmé par Pie VI le 15 juin 1776.

Bien que son dies natalis soit le 4 janvier, dans le calendrier traditionnel des Ermites de Saint Augustin la fête de la Bienheureuse Chrétienne de Sainte-Croix est assignée au 18 février. 

SOURCE : http://leblogdumesnil.unblog.fr/2024/02/17/2024-42-la-bienheureuse-chretienne-de-sainte-croix-vierge-de-lordre-de-saint-augustin-fondatrice-du-premier-monastere-de-moniales-augustines/

Blessed Oringa of the Cross

Also known as

Christiana of the Cross

Christine of the Cross

Oringa Menabuoi

Memorial

4 January as Oringa

10 January as Christiana

Profile

Pious farm girl who fled her home to escape an arranged marriage. Worked as a servant in LuccaItaly then became an itinerant miracle worker in the region. Eventually returned to her birthplace, to found and lead an Augustinian convent. Known for her dedication to her prayer life.

Born

at Castello di Santa Croce, Arno valley, TuscanyItaly

Died

1310 at Castello di Santa Croce, TuscanyItaly of natural causes

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Lives of the Saints, by Sabine Baring-Gould

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

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MLA Citation

“Blessed Oringa of the Cross“. CatholicSaints.Info. 18 December 2023. Web. 15 December 2024. <https://catholicsaints.info/saint-oringa-of-the-cross/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-oringa-of-the-cross/

Book of Saints – Oringa

Article

(BlessedVirgin (January 10) (14th century) A poor servant girl, born in Tuscany, who passed her whole life as a domestic and reached a great height of sanctity. When she died (A.D. 1310) at the age of seventy, the bystanders were awed at seeing her face radiant with a supernatural light.

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Oringa”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 18 May 2016. Web. 15 December 2024. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-oringa/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-oringa/

Saints of the Day – Blessed Oringa of the Cross

Article

(also known as Christiana)

Died 1310. A Tuscan farm girl and serving maid who, in spite of the fact that she passed most of her life in domestic service, succeeded in leading a band of devout women and founded a convent at Castello di Santa Croce in the Arno valley, to which she gave the Augustinian Rule. Christiana was noted for her spirit of extreme poverty and for her great dedication to prayer (Benedictines, Encyclopedia, Gill).

MLA Citation

Katherine I Rabenstein. Saints of the Day1998. CatholicSaints.Info. 4 December 2020. Web. 15 December 2024. <https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-blessed-oringa-of-the-cross/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-blessed-oringa-of-the-cross/

Baring-Gould’s Lives of the Saints – Blessed Orgina, or Christiana, Virgin

Article

(a.d. 1310)

[Her life, from an ancient manuscript, in the Convent of Saint Clara, at Florence, was published by Silvanus Razzi, and reprinted in the Acta Sanctorum.]

The Blessed Oringa was born at Sancta Croce, on the Arno, in the year 1237, of poor parents, who died whilst she was young. She kept the cattle on the farm occupied by her two brothers. The cows were taken by her into the woods to pasture, and they became so docile that they obeyed her voice in all things. When she grew to a marriageable age, her brothers determined that she should become the wife of a small farmer in the parish; but she ran away, and escaping across the river, made her way to Lucca. The way was long, and night falling, the young girl lost the road, and wandered in a forest. At the same time her fancy conjured up horrible forms to frighten her. She would had died of terror, but for the companionship of a little hare which played about her skirts, as tamely as if it had been a favourite kitten, and rested on her lap all night, when she cast herself down in weariness. Next morning, the hare gambolled before her, and led her into the road, after which it ran away. At Lucca she entered the service of a pious family. As she was annoyed on account of her beauty, she stained her skin with walnut juice. Having gone on a pilgrimage to Mount Gargano, on which the archangel Michael had once appeared, for she held the angels in great reverence; on her return, some men with whom she fell in on the road, towards dusk, misled her with evil purpose; but Saint Michael himself flashing out of the darkness at her side, protected her, and led her in the right road. Later in life she visited Rome, and took service in the house of a pious widow, named Margaret, who treated her as a daughter rather than as a domestic. At Rome she was called Christiana, instead of her baptismal name of Oringa. She occasionally fell into ecstasies as she prayed, and saw into futurity. When aged seventy she was struck with paralysis, in which she lay three years. As she died, her face is said to have shone with a celestial light.

MLA Citation

Sabine Baring-Gould. “Blessed Orgina, or Christiana, Virgin”. Lives of the Saints1872. CatholicSaints.Info. 18 December 2023. Web. 15 December 2024. <https://catholicsaints.info/baring-goulds-lives-of-the-saints-blessed-orgina-or-christiana-virgin/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/baring-goulds-lives-of-the-saints-blessed-orgina-or-christiana-virgin/

Bl. Christine of the Holy Cross

January 4

Christine of the Holy Cross (1237?-1310) is esteemed as one of the founders of the female monastic branch of the Augustinian family. She was notable for her humility, charity, purity of life and spirit of contemplation.

Oringa Menabuoi was born around the year 1237 in Santa Croce (Holy Cross) sull'Arno, Lucca, Italy. Raised in a farming family, she was as a child frequently alone in the fields watching over the herd of cows and oxen. At these times, she would give herself over to prayer.

Her family wanted her to marry, but she wanted to consecrate herself to God as a nun. So she left her family home, going to Lucca, where she did domestic work.

She made a pilgrimage to the shrine of Saint Michael the Archangel in 1265 and then went to live in Rome. There she started using the name Christine. While making a pilgrimage to Assisi, she was inspired to start a religious house in her home town of Santa Croce.

In 1279 Christine did establish a hermitage there. Initially this hermitage was affiliated with the Franciscans, but in 1294 it became a monastery following the Rule of Saint Augustine.

She died January 4, 1310.

SOURCE : https://www.midwestaugustinians.org/bl-christine-of-the-cross

Beata Cristiana da Santa Croce (Oringa Menabuoi) Vergine

4 gennaio

Santa Croce sull'Arno, Pisa, 1240 - Firenze, 4 gennaio 1310

Battezzata con il nome di Oringa nacque a Santa Croce sull'Arno tra il 1237 e il 1240 in una famiglia di umili condizioni. Fin dall'infanzia cominciò a manifestare interesse verso la vita religiosa e la preghiera, che curava con particolare dedizione mentre era sola per badare alle pecore. Preferì dedicarsi al Signore e non volle sposarsi nonostante le pressioni dei familiari. Trasferita a Lucca si procurava vitto e vesti servendo come domestica. Nel 1265 intraprese un pellegrinaggio al santuario di San Michele al Gargano e a Roma aveva fatto voto di visitare i corpi dei martiri fino alla morte. Fu in questo periodo che venne chiamata con il nome di Cristiana. Ad Assisi il Signore le mostrò in visione la fondazione di una casa religiosa nel suo paese natio. Ottenuta una costruzione dal Comune, il 24 dicembre 1279 vi si rinchiuse con alcune compagne, dando inizio al monastero di Santa Maria Novella, posto dalla fondatrice sotto la regola di sant'Agostino e canonicamente riconosciuto nel 1296. Colpita da grave infermità, Cristiana morì il 4 gennaio 1310. (Avvenire)

Martirologio Romano: A Santa Croce in Val d’Arno in Toscana, beata Cristiana (Oringa) Menabuoi, vergine, che fondò un monastero sotto la regola di sant’Agostino. 

La beata Cristiana Menabuoi, sebbene vissuta in un contesto storico-sociale lontano nel tempo, quando la santità si manifestava in particolare con i pellegrinaggi e con l’esperienza monacale, può anche oggi essere d’esempio, per quanti, volendo vivere con coerenza il proprio credo, vanno controcorrente. Oringa fu una donna coraggiosa, seguì la “via stretta” del Vangelo senza paura, nelle varie forme di vita che via via poté mettere in pratica. 

In un’umile famiglia di S. Croce sull’Arno, poco lontano da Pisa, all’epoca però diocesi di Lucca, Oringa nacque nel 1240. Presto orfana di madre, il padre Sabatino nutrì per lei un particolare affetto. Fin dalla tenera età la giovane volle mantenere candida la sua anima. Mettendo in pratica i precetti evangelici della carità, nel piccolo borgo natio ebbe modo di apprendere, grazie ad alcuni sacerdoti, i fondamenti della fede e la sostanza della Sacre Scritture. Verso i dieci anni cadde gravemente ammalata e fu costretta a stare lungamente a letto. Il suo paese era guelfo, fedele al papa e alla Chiesa, sentimenti che la giovane fece propri senza la contaminazione politica che, ai tempi, era causa di lotte cruente. Molto popolare era il movimento francescano il cui influsso Oringa unì alla devozione verso l’Arcangelo Michele. Non ricevette alcuna istruzione, come era normale ai tempi e fu posta dai fratelli a guardia del bestiame al pascolo. Trascorreva lunghe giornate immersa nella natura, ciò le permetteva una contemplazione singolare del Creato. Le cronache raccontano però del pessimo rapporto con i fratelli che erano alquanto rozzi. Proprio tali ingerenze la indussero, intorno ai vent’anni, a fuggire da casa per evitare un matrimonio imposto dalle esigenze economiche delle famiglie del paese. Oringa prese una decisione coraggiosa, rinunciò a tutto per seguire la via di Cristo. 

I primi ad ospitare la giovane furono, ad Altopascio, i frati ospitalieri - detti del Tau - dediti alla cura dei malati e all’accoglienza dei pellegrini. Tale esperienza consolidò la sua volontà di consacrarsi a Dio. Si diresse quindi a Lucca, dove giunse intorno al 1258. Per cinque anni visse nella città del “Santo Volto”, davanti al quale ebbe modo di pregare molte volte. Almeno fino al 1266 lavorò come domestica presso il Cavalier Cortevecchia, un nobile dalla vita esemplare. Erano tempi in cui le lotte tra guelfi e ghibellini sterminavano intere famiglie; è di quegl’anni la battaglia di Montaperti. Si organizzavano preghiere pubbliche cui certo Oringa non mancava di partecipare. Le giungeva l’eco delle violenze cui venivano sottoposte pure le sue terre natie. 

Oringa visse da laica una profonda spiritualità, contrastata però da violenti lotte contro il maligno. A difenderla fu il suo avvocato, l’Arcangelo Michele, e ciò la spinse a intraprendere un pellegrinaggio, con alcune compagne, sul Monte Gargano, per pregare nel venerato santuario. Avvolta dal silenzio di quel luogo santo, Oringa si raccolse in speciale contemplazione. Volle poi visitare il centro della cristianità, Roma, ma vi si trattenne per circa dieci anni. Un frate minore, Rinaldo, le procurò un lavoro al servizio di una nobile, chiamata Margherita, che era vedova. Oringa pregò nelle basiliche romane, sulle tombe dei martiri ed anche nell’Urbe rispose all’anelito di aiutare il prossimo sofferente. Con la pia nobildonna volle pregare alla Porziuncola di Assisi: qui il Signore le mostrò una casa e le ispirò la fondazione di un monastero nella sua S. Croce sull’Arno. Visitò ancora Castelfiorentino dove era ancora vivo il ricordo della beata Verdiana, morta nel 1242, una donna che dopo alcuni pellegrinaggi - Santiago e Roma - era vissuta da reclusa in una cella accanto ad un oratorio. Oringa veniva comunemente chiamata Cristiana per la sua condotta devota. 

Nel 1277 Oringa tornò nel suo borgo natio dove, insieme ad un gruppo di donne, diede vita ad una comunità secondo la regola delle terziarie francescane. Gli inizi non furono facili: si stabilì una collaborazione con l’autorità civica e con il vescovo, con il quale però i rapporti ebbero fasi alterne. Il 31 ottobre 1279 il Consiglio comunale concesse una casa in contrada San Nicola. Nel mese di dicembre ci fu la delibera e il perfezionamento della donazione. Ebbe il permesso di tenere con sé fino a dodici compagne. Costruirono quindi un oratorio per “la lode divina e fare atti di penitenza”: l’esemplarità di vita della comunità fece avere a Cristiana e alla consorelle una “lettera di fraternità” da parte del Maestro Generale degli Umiliati (1293), nel 1295 invece il Generale degli Agostiniani volle estendere alle religiose i “beni spirituali” dell’Ordine; nel 1296 il cardinale legato di Firenze confermò il potere alla comunità di eleggere la badessa; il 10 marzo 1298 un’altra lettera di fraternità fu data dal priore generale dei Servi di Maria. Il monastero fu dedicato a S. Maria Novella e a S. Michele, rispetto alla prima impostazione francescana, abbracciò poi la regola agostiniana, probabilmente per l’influenza di alcune personalità religiose del territorio. La data di appartenenza all’Ordine Agostiniano si può definire grazie ad una lettera del vescovo Paganello dei Porcari (gennaio 1294) che concesse alla comunità di Madre Cristiana “alcuni privilegi”, così come era abitualmente fatto con gli ordini “ufficiali”. Un Sostegno determinante venne anche dai vescovi, nonostante ciò le monache vissero sempre poveramente, tanto da essere costrette alla questua. Nel 1303 il vescovo lucchese Enrico del Carretto, francescano, esortò i fedeli a concedere elemosine affinchè potessero procedere i lavori di ampliamento del monastero, ricordando in particolare che in esso si solennizzava la festa della Immacolata Concezione della Vergine Maria. Tale consuetudine era già in atto nel 1290, come prova un decreto del vescovo Paganello. La beata Cristiana fece proprio e trasmise lo spirito di Sant’Agostino: “… abbiamo il comandamento di vivere uno core et anima in Dio”.

Cristiana dettò le Costituzioni del monastero, da cui si deduce lo stile di vita della comunità: “humiltà di core et corpo”, raccomandava di ”essere studiose” e di comportandosi “maturamente et pacificamente”; le cose spirituali erano da “preponre alle temporali”. Alcuni aneddoti tramandatici sono significativi: durante una carestia Cristiana aprì il monastero per i soccorsi, a ricordo di uno dei suoi miracoli ancor’oggi, in occasione della festa, si distribuiscono i cosiddetti “panellini”. Un giorno uscì dalla clausura e si presentò al Consiglio degli anziani del Comune scongiurando di usare, nella delicata situazione politica che viveva il suo borgo, le sole armi della diplomazia. Non la ascoltarono e le conseguenze portarono ad una dolorosa sconfitta. 

Raggiunta la soglia dei settant’anni, dopo tre anni di infermità, la beata Cristiana fu colpita da una paralisi completa del lato destro del corpo, afflitta da dolori acuti, ma confortata dalla preghiera. Alcuni testimoniarono che, avvicinandosi il suo trapasso, una luce brillò maggiormente sul suo volto. Circondata dalle consorelle, in un vicendevole scambio di tenerezza e affetto, Madre Cristiana morì il 4 gennaio 1310. Il corpo rimase esposto per diciotto giorni, perché ininterrotto fu il flusso dei devoti che vollero prestarle un ultimo saluto.

A metà del secolo XIV un anonimo scrisse la prima biografia: Castore Duranti (1300-1377) affermò d’aver raccolto le testimonianze di quanti la conobbero, in particolare delle consorelle. Possediamo inoltre importanti lettere che la beata scrisse a due vescovi di Lucca, ad alcuni benefattori e persino ad alcuni cardinali.

Già dal primo anniversario della morte le furono tributati onori e culto, confermati dalle autorità comunali. Molti ottennero grazie per sua intercessione e in una bolla del 26 ottobre 1386 il vescovo di Lucca, fra’ Giovanni Saluzzi, chiamò Cristiana con l’appellativo “beata”. Nel gonfalone quattrocentesco del municipio di S. Croce è raffigurato il volto della santa concittadina. 

Il corpo si mantenne incorrotto, ma il 20 agosto 1515 un terribile incendio lo danneggiò come avvenne a buona parte del monastero. Furono raccolte le ossa e poste in una statua. La conferma ufficiale del culto avvenne il 15 giugno 1776. San Giovanni Bosco, nel 1857, propose le vicende della beata Cristiana ai suoi giovani. Una statua in marmo della beata fu collocata presso la facciata del duomo di Orvieto, un'altra nel chiostro di  S. Croce a Firenze. Il monastero voluto e fondato dalla beata Cristiana è oggi uno dei più antichi d’Italia, sopravvissuto ad alterne vicende, vive e trasmette il carisma della sua fondatrice. 

PREGHIERA

O beata Cristiana, vero giglio di singolare purezza, per questa bella virtù che in tutto il corso della tua vita ti fece gareggiare con gli angeli, ti prego che dietro il tuo esempio io cominci a vivere davvero la vita dello spirito osservando esattamente la santa legge di Dio. Impetratemi la grazia che tanto desidero, purchè torni a gloria del Signore e a vantaggio dell’anima mia. 

O beata Cristiana, vero angelo di carità, che sempre dimentica di te stessa, ti spendesti per sollevare le miserie morali e fisiche del prossimo, tanto di aver cambiato il tuo nome in quello glorioso di Cristiana, fa’ che tutte le mie azioni siano informate da questa eccelsa virtù, segno distintivo dei seguaci di Cristo. Impetrami la grazia che tanto desidero, purchè torni a gloria del Signore e a vantaggio dell’anima mia.

O beata Cristiana, vero esempio di profonda umiltà, per questa virtù che ti assimilò ai più grandi santi, ottienimi di aver sempre il giusto concetto di me e di riporre tutta la mia confidenza nel Signore che esalta agli umili e resiste ai superbi. Impetrami la grazia che tanto desidero, purchè torni a gloria del Signore e a vantaggio dell’anima mia. 

O Padre che attiri al tuo Figlio i cuori degli uomini e riveli ai piccoli le meraviglie del tuo amore, concedi anche a noi di imitare nell’amore a Cristo Crocifisso e a Maria Immacolata la beata Cristiana da Santa Croce, nostra Patrona, e per sua intercessione aiutaci nelle nostre necessità.

Per informazioni:

Monastero Agostiniane di S. Cristiana

Via Viucciola n. 1

56029 Santa Croce sull’Arno (Pi)

Autore: Monastero Agostiniane di S. Cristiana

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/36230

Beata Cristiana Menabuoi

(1237 - 1310)

Il monastero di S. Croce sull'Arno, vicino a Pisa, celebra nel XX secolo il settimo centenario della sua esistenza voluta dalla beata Cristiana Menabuoi, che lo iniziò come reclusorio nel 1279. Quindici anni dopo, nel gennaio 1294, fu trasformato in monastero. Come Chiara da Montefalco, anche Cristiana, che forse non conobbe la loro esperienza, cercò con successo di realizzare lo stesso ideale di vita religiosa. La sua vita e la fondazione del suo monastero sono sufficientemente conosciuti grazie soprattutto alla biografia di un anonimo, quasi contemporaneo, che riferisce le sue virtù e i suoi miracoli. Un'altra fonte di documenti interessantissimi sono le lettere che scambiò con due vescovi di Lucca, alcuni cardinali e altri benefattori. Nel prologo l'anonimo biografo assicura che narrerà " i fatti e i miracoli dei quali è stato testimone oculare, o che gli sono stati narrati da alcune religiose, che vissero per molto tempo con lei nel suo monastero o da vari altri testimoni." Secondo quanto racconta la beata Cristina, al secolo Oringa Menabuoi, nacque a S. Croce dell'Arno tra il 1237 e il 1240. Amante della purezza fin dall'infanzia, cercò di mantenere sempre candidi la mente e il cuore, dedicandosi a piccole opere di misericordia. I suoi genitori erano poveri lavoratori "di umile condizione sociale, che le imposero nel battesimo il nome di Oringa. Ma è notorio che durante la sua vita fu chiamata Cristiana". Restò presto orfana di madre e subì vari maltrattamenti dai suoi fratelli, non ultimo quello di volerla obbligare a sposarsi. Verso il 1259 decise di fuggire da casa e si rifugiò a Lucca, dove per cinque anni fu domestica di un nobile "ritenuto generalmente per uomo virtuoso e di vita esemplare".

In questo periodo con alcune sue compagne devotamente religiose andò in pellegrinaggio al santuario di S. Michele Arcangelo sul monte Gargano. Nel ritorno si trattenne vari anni a Roma al servizio di una nobile e pia vedova chiamata Margherita, dando tale esempio di virtù che "come divinamente ispirati cominciarono tutti a chiamarla Cristiana". Con la stessa nobildonna dimorò ad Assisi, dove "il Signore le mostrò in visione una casa edificata in un luogo e in un modo, in cui poi lei fece costruire il monastero di S. Croce."Verso il 1277 ritornò nel paese natale e incominciò a mettere in pratica il suo ideale di vita religiosa. Altre giovani seguirono il suo esempio desiderando condurre una vita dedicata al servizio di Dio. Dopo qualche comprensibile contrasto e incomprensione con il vescovo diocesano e con il clero locale, ella poté finalmente realizzare la sua opera. Su sua richiesta, il 31 ottobre del 1279 l'amministrazione comunale di S. Croce sull'Arno le concesse una casa "nella quale potessero vivere lei e le altre che le si unissero nel servizio del Signore". Il 14 novembre con un'altra deliberazione la municipalità le permise di tenere con sè fino a "dodici donne oneste e di buona fama" e il 24 dicembre dello stesso anno la medesima autorità dichiarava che quanto era stato concesso aveva il valore di "una donazione" (V. Cecchi, Una fondatrice toscana del secolo XIII e le sue Costituzioni (Santa Cristiana da Santa Croce sull'Arno), Firenze 1927, 83-103). Inizialmente questo romitorio non era agostiniano. Infatti come attesta con estrema chiarezza il documento del 14 novembre 1279 la Beata Cristiana e le sue compagne sono indicate come terziarie francescane. Continuarono sotto questa denominazione probabilmente per altri quindici anni fino al 1294. Un documento del 23 gennaio di quell'anno, in cui il vescovo Paganello dei Porcari, vescovo di Lucca, concedeva loro vari privilegi, le chiama infatti per la prima volta "monache dell'Ordine di S. Agostino."

Fu forse lo stesso vescovo a consegnare loro la regola del Santo, dopo che aveva loro permesso nel 1286 di costruire un oratorio "nel quale potete dedicarvi alla lode divina, fare atti di penitenza e recitare fruttuose orazioni."L'appartenenza all'Ordine di S. Agostino appare con maggiore evidenza nel breve, che il cardinale legato di Firenze Pietro Duraguerra indirizzò alle monache nel settembre del 1296, nel quale confermava quanto aveva loro imposto il suddetto vescovo e cioè "che viviate in perpetua clausura, che nel vostro monastero si osservi sempre la Regola di S. Agostino, che sia in vostro potere l'elezione dell'abbadessa." Tra le altre disposizioni il legato imponeva che rimanessero esenti dal pagare decime, censi, collette e ogni tipo di tributi, esattamente come le monache degli altri Ordini. La piena appartenenza all'Ordine agostiniano è confermata nel 1295 dal nuovo superiore generale degli agostiniani, Simone da Pistoia, il quale a Siena dichiarava che rendeva partecipi dei beni spirituali dell'Ordine "l'abbadessa e la comunità del monastero di S. Maria Novella del castello di S. Croce" per l'affetto, che avevano dimostrato verso l'Ordine agostiniano, "come abbiamo saputo dalla relazione dei nostri religiosi."Nel 1303 il nuovo vescovo di Lucca, Enrico Del Carretto, dell'Ordine di S. Francesco, esortava i suoi fedeli a contribuire con le loro elemosine a ultimare le opere del monastero di suor Cristiana "poiché nel suo oratorio si celebra tutti gli anni con speciale e sincera devozione la solennità della Concezione della Gloriosissima Vergine Maria."Nel 1309 per l'estrema povertà in cui versavano, le monache furono costrette a ricorrere alla questua, "quod ipsas oportet necessario mendicare", come accertò il cardinale Arnaldo Pellagrua, legato del papa Clemente V in Italia. I momenti di difficoltà vennero superati finalmente nel 1311 quando il cardinale Giacomo Colonna, grande ammiratore delle virtù di S. Chiara da Montefalco, le prese sotto la propria protezione. Fu così possibile procedere nel 1317 ad nuovo ampliamento del loro monastero, "propter multitudinem monalium", poiché grande era l'afflusso di nuove religiose. Nel frattempo Cristiana era già morta il 4 gennaio del 1310.

L'anonimo, che scrisse la sua vita nella prima parte di quel medesimo secolo, esalta la sua innocenza coltivata fin dalla giovinezza, il suo perfezionamento nella pratica della virtù, la sua capacità di penetrare la psiche delle persone, i suoi miracoli, le sue profezie e il suo trapasso. Quanto alla morte l'anonimo narra che "quando la serva di Dio era già settantenne ... una paralisi la immobilizzò nel letto per tre anni; perduta completamente la sensibilità del lato destro e afflitta da dolori acuti in tutte le parti del corpo, lei, con la preghiera quotidiana, li sopportava con gioia ... Mentre Cristiana si preparava ad uscire da questo mondo tenebroso, la luce dell'altro, verso il quale si incamminava, cominciò a risplendere sempre più nel suo volto e nella sua anima ... E nell'ora del suo transito il suo sembiante brillava di tale gioia, che era facile comprendere come quell'anima beatissima, morendo al mondo, cominciava a vivere nella felicità eterna ... Fece chiamare attorno a sé le sue consorelle e trattandole con tenerezza e con materno affetto e consolandole con soavi parole, spirò nel Signore ... Il suo corpo non fu sepolto nel tempo dovuto, ma rimase esposto diciotto giorni, senza che si notasse alcun indizio di corruzione ... Gli abitanti di S. Croce e una moltitudine straordinaria di persone, dell'uno e dell'altro sesso, dai paesi circonvicini vennero in processione e intonando cantici spirituali per venerare il corpo della Beata."

Le autorità di Santa Croce proclamarono il 4 gennaio giorno di festa per l'intera cittadina. Ancora oggi la devozione a "santa Cristiana", come viene chiamata nella sua terra d'origine, si mantiene viva in tutta la provincia lucchese e nelle regioni più distanti. Anche la sua memoria è ben conservata nei libri liturgici dell'Ordine agostiniano.

Il suo culto fu confermato il 15 giugno 1776.

LAMI, G., ed., Vita della beata Oringa C., in Deliciae eruditorum, Firenze 1769; S. GIOVANNI BOSCO, La vergine delle campagne, ossia Vita della b. aringa toscana detta Cristiana di Santa Croce, Torino 1872 (ultima ed., Santa Croce 1998); CHECCHI, V. OFM., Una fondatrice toscana del secolo XIII e le sue Costituzioni (Santa Cristiana da Santa Croce sull'Arno), Firenze 1927; DEL RE, N., Cristiana da Santa Croce (Oringa Menabuoi), beata, in BS. IV; Roma 1964 (rist. 1987) 324-25; PAPASOGLI, G., Uno core et anima in Dio. La Beata Cristiana da Santa Croce, Milano 1969; Vita della Beata Cristiana, vergine. Scritta da un anonimo contemporaneo della Beata, San Miniato 1978; GUTIÉRREZ, l/l, 268-71 (it. 387-391).

SOURCE : http://www.cassiciaco.it/navigazione/monachesimo/agiografia/beati/menabuoi.html

MENABUOI, Oringa

di Letizia Pellegrini - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 73 (2009)

MENABUOI, Oringa (Cristiana da Santa Croce). – Nacque a Santa Croce sull’Arno, non lontano da Pisa, tra il 1237 e il 1240 da umile famiglia.

Le notizie relative alla M. sino agli anni Settanta del XIII secolo sono fornite dalla Vita anonima (metà XIV secolo); successivamente sono invece disponibili documenti relativi al monastero da lei fondato.

Rimasta presto orfana, intorno al 1259 fuggì di casa – vuole l’agiografia, per evitare un matrimonio imposto dai fratelli – e trascorse cinque anni a Lucca, domestica presso un signore chiamato Cortevecchia. Da quel momento fino al ritorno a Santa Croce l’agiografia fa della M. una pellegrina: da Lucca (meta del pellegrinaggio al Volto Santo) si spostò al santuario di S. Michele al Gargano, poi a Roma. Qui, per l’intermediazione del frate minore Monaldo, visse presso una nobildonna, con la quale intraprese il pellegrinaggio alla Porziuncola di Assisi. L’itineranza della M. terminò a Castelfiorentino, centro del culto della beata Verdiana (1180-1242), terziaria francescana che, dopo pellegrinaggi a Santiago e a Roma, aveva condotto vita di reclusa in una cella presso l’oratorio di S. Antonio all’Elsa.

L’accostamento agiografico a Verdiana è chiave di interpretazione per le scelte della M. che presentano notevoli analogie con un nutrito gruppo di donne toscane del XIII secolo (Benvenuti, pp. 284-288). È in quegli anni che la M. cominciò a essere comunemente chiamata Cristiana, per la sua devota condotta.

Tornata a Santa Croce nel 1277, intraprese vita religiosa con un gruppo di compagne, inizialmente secondo la forma di vita delle terziarie francescane. Il passaggio dalla formazione terziaria allo strutturato monastero agostiniano si compì per gradi nel ventennio successivo, con il concorso dell’autorità civica e in rapporti alterni con l’episcopato lucchese detenuto in questi anni da Paganello Porcari (1274-1300) e da Enrico Del Carretto, già frate minore (1300-1323).

Da un lato le origini terziarie, dall’altro la tardiva ma consolidata forma agostiniana della comunità hanno determinato polemiche tra eruditi tese ad ascrivere la M. al rispettivo Ordine: Checchi e Giacinto da Pistoia argomentano la matrice francescana, mentre Lami (la cui opera, corredata da un’ingente edizione di fonti, resta la principale) sostiene l’appartenenza agostiniana.

Il primo documento relativo allo stanziamento della M. e compagne a Santa Croce è del 31 ott. 1279: un atto con il quale il Consiglio del Comune concedeva alla M. una casa in cui poter vivere con quante le si fossero unite; il 14 dic. 1279, con delibera del podestà e del Consiglio, viene effettuata – garante un procuratore – la donazione inter vivos (poi perfezionata con atto del 24 dic. 1279) di una casa in contrada S. Nicola concessa «a donna Oringa, fu Menabuoi, vestita dell’ordine di San Francesco» e alle altre donne che con lei facevano vita religiosa (Checchi, pp. 83-87).

La comunità è denominata «mulieres de poenitentia» in un documento del 26 maggio 1283, emanato del vescovo P. Porcari, con il quale si concedeva «a Oringa detta Cristiana e alle sue consorelle» la costruzione di un oratorio; e la M. è definita «vestita dell’abito di San Francesco» in un atto di compravendita del 28 ott. 1283, relativo alla piazza antistante la casa della comunità (ibid.).

Tra il 1293 e il 1298 il monastero della M. beneficiò di tre lettere di affiliazione: la prima lettera di fraternità è destinata alla comunità dal maestro generale degli umiliati nell’aprile 1293 (ibid., pp. 94 s.); poi nel 1295, da parte del neoeletto generale degli agostiniani Simone da Pistoia, che in occasione del capitolo generale di Siena dichiarava di rendere partecipi dei beni spirituali dell’Ordine «la badessa e la comunità del monastero di S. Maria Novella del castello di S. Croce» in ragione –con linguaggio formulare – «dell’affetto, che avevano dimostrato verso l’Ordine agostiniano»; infine (e dopo l’adozione della regola agostiniana) una lettera di fraternità viene emanata da Lotaringo, priore generale dell’Ordine dei servi di Maria il 10 marzo 1298.

Alcuni problemi sono relativi alla lettera di emanazione agostiniana: Lami non la riporta, e Checchi (p. 91) sostiene che egli non l’abbia pubblicata perché – in quanto lettera di affiliazione – sarebbe stata una prova della non appartenenza all’Ordine del monastero della M. (e quindi, secondo Checchi, della sua matrice francescana). Tuttavia Checchi si riferisce non ad atti ufficiali dell’Ordine, ma direttamente alla lettera inviata alle monache dicendola nota solo in copia seicentesca. Inoltre egli antedata la lettera di un decennio (1285), quando generale dell’Ordine non era Simone da Pistoia.

Su base documentaria, il passaggio compiuto all’Ordine agostiniano – presumibilmente condizionato dagli influenti canonici lucchesi di S. Frediano e sostenuto dagli eremitani del convento di Gello in Corniano – è attestato inequivocabilmente da una lettera del vescovo P. Porcari (23genn.1294), indirizzata «alla badessa e al convento delle monache dei Santi Maria Novella e Michele di Santa Croce dell’Ordine di Sant’Agostino» (Checchi).

Nonostante diversi incentivi dati alla fondazione dal vescovo E. Del Carretto (che nel 1303 aveva esortato i fedeli a elargire elemosine per ultimare la costruzione del monastero, cfr. Checchi, pp. 101 s.), nel 1309 il cardinale Arnaldo Pellagrua, legato di Clemente V in Italia, conferiva l’indulgenza a quanti avessero sostenuto la comunità con elemosine, avendo accertato che le monache erano costrette a ricorrere alla questua.

La M. morì a Santa Croce sull’Arno (settantenne, dice l’agiografo, e dopo tre anni di infermità) il 4 genn. 1310.

Il suo culto locale, caratterizzato da notevoli valenze civiche, progressivamente approvato, fu definitivamente confermato il 15 giugno 1776.

Fonti e Bibl.: Vita della beata Cristiana, vergine, fondatrice del monastero di S. Maria Novella e di S. Michele Arcangelo in Santa Croce (oggi monastero della Beata Cristiana), San Miniato 1978; O. Martini, La miracolosa vita et morte della gloriosa vergine santa Cristiana da Santa Croce del Valdarno di sotto…, Siena 1593; G. Lami, Vita della b. O. Cristiana, fondatrice del venerabile convento di S. Maria Novella e di S. Michele Arcangelo dell’Ordine agostiniano nella terra di Santa Croce in Toscana, Firenze 1769; G. Bosco, La vergine delle campagne, ossia Vita della b. O. toscana detta Cristiana di Santa Croce, Torino 1872; D. Morosi, Vita della b. Cristiana fondatrice delle suore agostiniane, Firenze 1904; M. Baciocchi De Peon, La vergine O., Firenze 1926; V. Checchi, Una fondatrice toscana del secolo XIII e le sue costituzioni: s. Cristiana da Santa Croce sull’Arno, Firenze 1927; P. Pacchiani, La vergine santacrocese: s. Cristiana, San Miniato 1939; Giacinto da Pistoia, La beata Cristiana da Santa Croce, Firenze 1939; Id., La beata Cristiana terziaria francescana…, in Italia francescana, XV (1940), pp. 333-344; G. Papasogli, Uno core et anima in Dio: la beata Cristiana da Santa Croce, Milano 1969; D. Gutierrez, Gli agostiniani nel Medioevo, I, 1, Roma 1986, pp. 387-391; A. Benvenuti, «In castro poenitentiae». Santità e società femminile nell’Italia medievale, Roma 1990, pp. 110, 111 n., 120-123, 125, 135, 250, 270 s., 274-276, 279, 281-291, 293, 295, 297-299, 301, 311, 369, 374, 575; I. Gagliardi, Giovanni Lami e O. M., in Giovanni Lami e il Valdarno inferiore. I luoghi e la storia di un erudito del Settecento, Pisa 1997, pp. 209-236; F. Rojo, B. Cristiana da Santa Croce, in Il fascino di Dio. Profili di agiografia agostiniana, Roma 2000, pp. 71 s.; Lexikon für Theologie und Kirche, II, col. 1125; Bibliotheca sanctorum, IV, coll. 324 s.; Dizionario degli Istituti di perfezione, VI, coll. 824 s.

L. Pellegrini

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/oringa-menabuoi_(Dizionario-Biografico)/

Oringa (of Christiana) van het Kruis osa, Castello di Santa Croce, Toscane, Italië; † 1310.

Feest 4 & 10 januari & 18 februari.

Er bestaat een levensbeschrijving van haar die wetenschappelijk gesproken niet authentiek lijkt. Daarin wordt verteld hoe zij afkomstig was uit het Noord-Italiaanse plaatsje Castello di Santa Cruce. Zij ontvluchtte het ouderlijk huis om een voor haar gearrangeerd huwelijk te ontlopen. Zij werd dienstmeisje in Lucca. Teruggekeerd in haar geboortestad stichtte zij er een augustinessen kloostertje.

Bronnen

[101; 101a]

© A. van den Akker s.j. / A.W. Gerritsen

SOURCE : https://heiligen-3s.nl/heiligen/01/04/01-04-1310-oringa.php