Chiesa
Santa Cristiana, Santa Croce sull'Arno, Pisa, Toscana,
Itália
Church
Santa Cristiana (Oringa Menabuoi), Santa Croce sull'Arno, Tuscany, Italy
Bienheureuse Christiane
de la Sainte Croix
Religieuse
augustine (+ 1310)
Christine ou Chrétienne.
Christiane de la Sainte
Croix est une des fondatrices de la branche féminine de la famille augustine.
Elle était réputée pour son humilité, sa charité, la pureté de sa vie et son
aptitude à la contemplation.
Née Oringa Menabuoi, vers
1237 en Italie, elle décida de se consacrer entièrement à Dieu, quitta sa
famille, s'installa à Lucca où elle faisait des travaux ménagers puis
s'installa à Rome. Lors d'un pèlerinage à Assise, elle décida d'établir une
maison religieuse dans sa ville natale de Santa Croce et y établit un ermitage
en 1279 suivant la règle de Saint
Augustin.
Ses parents étaient de
fort pauvres paysans de Sainte-Croix près de Florence. Leur seule vraie richesse
était leur foi qu'ils transmirent à Oringa leur fille. Elle gardait les
troupeaux et en profitait pour prier. Très belle, trop belle même, mais elle
ternissait la peau de son visage pour ne pas attirer les jeunes libertins.
Orpheline de bonne heure, elle tomba sous la tutelle de ses frères qui, voulant
la marier, lui firent subir des mauvais traitements. Elle quitta alors son
village et entra au service d'une riche veuve de Rome. Après un pèlerinage
qu'elle fit avec elle, Oringa décida de fonder un monastère, où elle entra à la
mort de sa maîtresse. Là, nul ne connaissant son nom, le petit peuple l'appela
Christiana à cause de sa vie exemplaire. Et c'est sous ce nom de Chrétienne que
nous l'honorons désormais.
À Santa Croce sull'Arno
en Toscane, en 1310, la bienheureuse Christiane Menabuoi, vierge, qui fonda là
un monastère sous la Règle de saint Augustin.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11325/Bienheureuse-Christiane-de-la-Sainte-Croix.html
18 février,
Dans l’Ordre de Saint Augustin, fête de la Bienheureuse Chrétienne de Sainte-Croix, vierge ;
Fête de Sainte Marie-Bernard Soubirous, vierge ;
Mémoire de Saint Siméon de Jérusalem, évêque et martyr ;
En Carême, mémoire de la férie.
La fécondité de la Règle de Saint Augustin n’est pas à démontrer : elle a
produit une immense constellation de saints des deux sexes aussi bien dans les
Chapitres canoniaux que dans les Monastères, d’hommes et de femmes ou les
Ermitages.
La Bienheureuse qui figure dans les livres liturgiques propres des Ermites de Saint Augustin à cette date du 18 février, la Bienheureuse Chrétienne de Sainte-Croix, en est une nouvelle illustration.
Sa vie nous est connue par le récit d’un biographe qui fut son contemporain, a
été lui-même témoin d’un grand nombre des faits qu’il rapporte, ou a recueilli
les témoignages des religieuses qui ont vécu avec elle.
Née dans un famille de
pauvres paysans vers 1237, dans un hameau proche de la petite cité de Santa
Croce sull’Arno (à environ deux lieues à l’est de Pise), elle reçut au saint
baptême le prénom d’Oringa.
Oringa Menabuoi était semble-t-il la seule fille au milieu de plusieurs frères.
Si ses parents étaient pauvres de biens terrestres, ils étaient riches d’une grande et vivante foi qu’ils surent transmettre à Oringa. Dès sa plus tendre enfance, elle fut ardemment éprise de la vertu de chasteté et elle s’attacha avec un soin jaloux à garder son esprit et son cœur dans une rigoureuse pureté.
On l’envoyait garder les troupeaux, et elle aimait ces moments de solitude
qu’elle passait à prier et à méditer.
Elle avait une dizaine d’années, semble-t-il, lorsqu’elle perdit sa mère ; son père la suivit dans la tombe quelques années plus tard.
Oringa, devenue une belle adolescente, soucieuse de ne pas être importunée par les jeunes gens, s’efforçait de cacher sa beauté, parfois même en se passant de la boue ou de la cendre sur le visage.
Ses frères qui, eux, n’avaient ni sa foi ni sa délicatesse d’âme, mais étaient plutôt rustres, la pressaient de se marier, arguant qu’avec sa beauté elle trouverait facilement un époux de bonne condition et qu’ainsi elle les tirerait tous de la misère.
Comme elle leur résistait, ils en vinrent à la maltraiter.
Oringa, âgée
d’une vingtaine d’années, résolut alors de s’enfuir.
Elle se rendit à Lucques, où, pendant environ cinq années, elle fut au service d’un homme de bonne condition, vertueux, et d’une vie exemplaire. Elle ne gardait pour elle que le strict nécessaire et utilisait ses gages pour venir en aide aux pauvres, aux malades et à d’autres jeunes filles qui, comme elle, avaient dû se placer mais ne recevaient pas toujours le juste salaire pour leur service.
Oringa, dont la vie spirituelle s’intensifiait, édifiait tellement son entourage qu’on en vint à ne plus l’appeler que « Cristiana : Chrétienne », parce qu’on voyait avec admiration en elle l’exemple incarné de toutes les vertus chrétiennes.
Ce qui était à l’origine un surnom, devint finalement son nom et elle ne fut plus appelée qu’ainsi désormais.
Cela marquait aussi une forme de désappropriation totale d’elle-même, comme si
sa propre personne n’avait plus d’importance : la seule chose qui comptait
désormais était son appartenance au Christ et l’imitation de ses vertus.
Pendant
toute cette période, Chrétienne était très proche de la spiritualité
franciscaine, et sans doute fréquentait-elle des groupes de tertiaires ou de
pèlerins fervents qui allaient en groupes visiter des sanctuaires,
participaient aux processions, se rassemblaient dans les rues des villes pour
prier et chanter en marchant d’églises en chapelles et d’oratoires en
calvaires, s’encourageaient aux œuvres de charité et se rendaient avec
assiduité aux prédications…
Son séjour à
Lucques prit fin lorsque, avec quelques compagnons très religieux, elle partit
en pèlerinage au sanctuaire de l’archange Saint-Michel sur le mont Gargan. Elle
nourrissait une dévotion particulière, depuis son enfance, pour le grand
Archange auquel elle avait confié la protection de sa pureté, et qui
l’inspirait, voire venait lui-même prendre sa défense en certaines occurrences
périlleuses.
Après ce pèlerinage, elle s’arrêta à Rome où, pendant une dizaine années, elle fut au service d’une noble et pieuse veuve, avec laquelle, aux alentours de l’année 1277, elle se rendit en pèlerinage à Assise.
Dans la Ville Éternelle, dont elle avait visité avec assiduité les si nombreux
sanctuaires, auprès de tant de tombes et de reliques de saints et de martyrs,
sa vie spirituelle crût encore ; en outre, toujours dans la mouvance
franciscaine où se popularisait la dévotion à la Conception immaculée de la
Très Sainte Mère de Dieu, elle reçut elle-même, par inspiration mystique, de
grandes lumières sur ce mystère.
Mais à
l’occasion du pèlerinage à Assise, le Seigneur, dans une vision, lui montra
avec précision une maison, le lieu où elle se trouvait et la manière dont elle
était construite, et Il lui demanda d’en faire un monastère.
Obéissant à cette
inspiration, Chrétienne, qui avait alors une quarantaine d’années, retourna
dans son pays natal et commença à mettre en pratique son idéal de vie
religieuse. Quelques jeunes filles attirées par son exemple la rejoignirent
pour mener une vie consacrée au service de Dieu : une sorte de vie
semi-érémitique, en réclusion, sous un règlement inspiré de celui des
tertiaires franciscaines.
L’administration
municipale de Santa Croce sull’Arno consentit à mettre à leur disposition la
maison à l’abandon que Chrétienne avait vue distinctement dans sa vision
d’Assise. Ce fut d’abord sous la forme d’un prêt, conditionné à la vie édifiante
des recluses, auxquelles la municipalité permettait d’être jusqu’à douze ;
puis, le 24 décembre 1279, la même autorité déclara que ce qui avait été
accordé avait la valeur d’un don.
Originellement, nous l’avons vu, cet ermitage urbain où vivaient des recluses, était marqué par la spiritualité franciscaine. Mais dans les années qui suivirent, et de nouvelles vocations se présentant, c’est la Règle de Saint Augustin qui prévalut. Nous en avons la confirmation par un documents officiel de janvier 1294 adressé « à l’abbesse et au couvent des religieuses de Sainte Marie la Neuve (Santa Maria Novella) et Saint Michel de Santa Croce de l’Ordre de Saint Augustin ».
En revanche, on ne connaît pas les détails de la transition : cela
s’accomplit-il de manière progressive ? sur des conseils extérieurs ? sur des
inspirations de Mère Chrétienne ?
L’appartenance
à part entière à l’Ordre des Ermites de Saint Augustin fut confirmée en 1295
par le nouveau Supérieur général des Augustins, Simon de Pistoia, qui déclara
qu’il faisait partager « l’abbesse et la communauté du monastère de Santa
Maria Novella, du bourg de Santa Croce » aux biens spirituels de l’Ordre
pour l’affection qu’elles avaient manifestée envers l’Ordre des Augustins, «
comme nous l’avons appris du rapport de nos religieux ».
C’est une cinquantaine d’années auparavant, en décembre 1243, que le pape Innocent IV avait consenti, à leur demande, à l’union de plusieurs petites communautés érémitiques vivant sous la Règle de Saint Augustin et qu’il en avait fait le quatrième Ordre mendiant de l’Église latine (après les Franciscains, les Carmes et les Dominicains).
Jusqu’à cette date de 1294, il n’existait pas de congrégation féminine
correspondant aux Ermites de Saint Augustin, il n’y avait que des abbayes de
Chanoinesses régulières : ainsi, le monastère fondé à Santa Croce par Mère
Chrétienne se trouve-t-il être le premier de tous les monastères de moniales
Augustines.
Jusqu’au 4
janvier 1310, jour de sa mort, Mère Chrétienne demeura l’abbesse du monastère
de Santa Maria Novella e San Michele, accueillant de nombreuses vocations
et les formant ; les édifiant surtout par son admirable pureté, sa perfection
dans l’observance de la Règle et des usages monastiques, son exemplarité dans
la pratique des vertus, son don de pénétration des âmes, ses prophéties et ses
visions…
Un document
très intéressant émanant de l’évêque de Lucques Enrico del Carretto, en 1303,
atteste que la fête de la Conception de Notre-Dame, le 8 décembre, était
célébrée au monastère, et c’est le motif qu’il met en avant pour encourager les
fidèles à se montrer généreux dans leurs aumônes pour aider à l’achèvement des
travaux : « car dans son oratoire la solennité de la Conception de la Très
Glorieuse Vierge Marie est célébrée chaque année avec une dévotion particulière
et sincère ».
Du vivant même de Mère
Chrétienne, il fallut agrandir à plusieurs reprises en raison de l’affluence
des vocations.
Lorsque Mère Chrétienne eut environ soixante-dix ans, elle fut contrainte à l’immobilisation, et cela dura trois ans : paralysée de tout le côté droit et affligée de douleurs aiguës dans toutes les parties du corps, mais rayonnante de joie et vivant dans une sorte de prière continue.
Les témoins affirment que la lumière éternelle qui inondait son âme transparaissait sur son visage, et qu’à l’heure de sa mort, son visage rayonnait d’une telle joie, qu’il était facile de comprendre que cette âme privilégiée qui quittait ce monde commençait déjà à vivre dans le bonheur éternel.
Elle appela ses sœurs autour d’elle, leur parlant avec tendresse et affection
maternelle, et les consolant par de douces paroles, puis elle expira paisiblement…
En raison des foules qui
accoururent pour se recueillir devant sa dépouille exposée dans l’église, on ne
put l’enterrer dans des délais normaux : en effet, les habitants de Santa Croce
ainsi qu’une multitude extraordinaire de personnes, des deux sexes, venant des
villages environnants et de villes plus lointaines, en procession et chantant
des cantiques affluèrent pour vénérer le corps de celle qu’ils proclamaient
déjà sainte… Et c’est ainsi que pendant les dix-huit jours que dura ce défilé
ininterrompu, et alors qu’on ne lui avait fait subir aucun traitement de
conservation ni embaumement, son corps demeura sans aucun signe de corruption.
Dès le premier anniversaire de sa mort, les autorités de Santa Croce, qui la proclamèrent céleste protectrice de la ville, organisèrent des festivités en son honneur.
Aussitôt après sa mort, les fidèles commencèrent à l’invoquer et obtinrent des grâces par son intercession, si bien que son culte s’établit de manière pérenne. Dans un document du 26 octobre 1386, l’évêque de Lucques, Fra’ Giovanni Saluzzi, qualifie Mère Chrétienne de « bienheureuse ».
Le corps demeura intact, cela fut vérifié à l’occasion d’une exhumation au début du XVIème siècle ; mais le 20 août 1515, un incendie qui ravagea une grande partie du monastère l’a irrémédiablement endommagé : les ossements ont alors été placés dans une statue.
Le culte de la Bienheureuse Chrétienne fut officiellement confirmé par Pie VI
le 15 juin 1776.
Bien que son dies
natalis soit le 4 janvier, dans le calendrier traditionnel des Ermites de
Saint Augustin la fête de la Bienheureuse Chrétienne de Sainte-Croix est
assignée au 18 février.
Also
known as
Christiana of the Cross
Christine of the Cross
Oringa Menabuoi
4
January as Oringa
10
January as Christiana
Profile
Pious farm girl who
fled her home to escape an arranged marriage.
Worked as a servant in Lucca, Italy then
became an itinerant miracle worker
in the region. Eventually returned to her birthplace, to found and lead
an Augustinian convent.
Known for her dedication to her prayer life.
Born
at Castello di Santa
Croce, Arno valley, Tuscany, Italy
1310 at
Castello di Santa Croce, Tuscany, Italy of
natural causes
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Sabine Baring-Gould
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
iamges
webseiten
auf deutsch
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
websites
in nederlandse
spletne
strani v slovenšcini
MLA
Citation
“Blessed Oringa of the
Cross“. CatholicSaints.Info. 18 December 2023. Web. 15 December 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-oringa-of-the-cross/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-oringa-of-the-cross/
Article
(Blessed) Virgin (January 10)
(14th
century) A poor servant girl,
born in Tuscany, who passed her whole life as a domestic and
reached a great height of sanctity. When she died (A.D. 1310)
at the age of seventy, the bystanders were awed at seeing her face radiant with
a supernatural light.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate.
“Oringa”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
18 May 2016. Web. 15 December 2024. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-oringa/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-oringa/
Saints
of the Day – Blessed Oringa of the Cross
Article
(also known as
Christiana)
Died 1310.
A Tuscan farm girl and serving maid who, in spite of the fact that she passed
most of her life in domestic service, succeeded in leading a band of devout
women and founded a convent at Castello di Santa Croce in the Arno valley, to
which she gave the Augustinian Rule. Christiana was noted for her spirit of
extreme poverty and for her great dedication to prayer (Benedictines,
Encyclopedia, Gill).
MLA
Citation
Katherine I
Rabenstein. Saints of the Day, 1998. CatholicSaints.Info.
4 December 2020. Web. 15 December 2024. <https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-blessed-oringa-of-the-cross/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-blessed-oringa-of-the-cross/
Baring-Gould’s
Lives of the Saints – Blessed Orgina, or Christiana, Virgin
Article
(a.d. 1310)
[Her life, from an
ancient manuscript, in the Convent of Saint Clara, at Florence, was published
by Silvanus Razzi, and reprinted in the Acta Sanctorum.]
The Blessed Oringa was
born at Sancta Croce, on the Arno, in the year 1237, of poor parents, who died whilst
she was young. She kept the cattle on the farm occupied by her two brothers.
The cows were taken by her into the woods to pasture, and they became so docile
that they obeyed her voice in all things. When she grew to a marriageable age,
her brothers determined that she should become the wife of a small farmer in
the parish; but she ran away, and escaping across the river, made her way to
Lucca. The way was long, and night falling, the young girl lost the road, and
wandered in a forest. At the same time her fancy conjured up horrible forms to
frighten her. She would had died of terror, but for the companionship of a
little hare which played about her skirts, as tamely as if it had been a
favourite kitten, and rested on her lap all night, when she cast herself down
in weariness. Next morning, the hare gambolled before her, and led her into the
road, after which it ran away. At Lucca she entered the service of a pious
family. As she was annoyed on account of her beauty, she stained her skin with
walnut juice. Having gone on a pilgrimage to Mount Gargano, on which the
archangel Michael had once appeared, for she held the angels in great
reverence; on her return, some men with whom she fell in on the road, towards
dusk, misled her with evil purpose; but Saint Michael himself flashing out of
the darkness at her side, protected her, and led her in the right road. Later
in life she visited Rome, and took service in the house of a pious widow, named
Margaret, who treated her as a daughter rather than as a domestic. At Rome she
was called Christiana, instead of her baptismal name of Oringa. She
occasionally fell into ecstasies as she prayed, and saw into futurity. When
aged seventy she was struck with paralysis, in which she lay three years. As
she died, her face is said to have shone with a celestial light.
MLA
Citation
Sabine Baring-Gould.
“Blessed Orgina, or Christiana, Virgin”. Lives
of the Saints, 1872. CatholicSaints.Info.
18 December 2023. Web. 15 December 2024. <https://catholicsaints.info/baring-goulds-lives-of-the-saints-blessed-orgina-or-christiana-virgin/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/baring-goulds-lives-of-the-saints-blessed-orgina-or-christiana-virgin/
Bl. Christine of the
Holy Cross
January 4
Christine of the Holy
Cross (1237?-1310) is esteemed as one of the founders of the female monastic
branch of the Augustinian family. She was notable for her humility, charity, purity
of life and spirit of contemplation.
Oringa Menabuoi was born
around the year 1237 in Santa Croce (Holy Cross) sull'Arno, Lucca, Italy.
Raised in a farming family, she was as a child frequently alone in the fields
watching over the herd of cows and oxen. At these times, she would give herself
over to prayer.
Her family wanted her to
marry, but she wanted to consecrate herself to God as a nun. So she left her
family home, going to Lucca, where she did domestic work.
She made a pilgrimage to
the shrine of Saint Michael the Archangel in 1265 and then went to live in
Rome. There she started using the name Christine. While making a pilgrimage to
Assisi, she was inspired to start a religious house in her home town of Santa
Croce.
In 1279 Christine did
establish a hermitage there. Initially this hermitage was affiliated with the
Franciscans, but in 1294 it became a monastery following the Rule of
Saint Augustine.
She died January 4, 1310.
SOURCE : https://www.midwestaugustinians.org/bl-christine-of-the-cross
Beata Cristiana da Santa
Croce (Oringa Menabuoi) Vergine
Santa Croce sull'Arno,
Pisa, 1240 - Firenze, 4 gennaio 1310
Battezzata con il nome di
Oringa nacque a Santa Croce sull'Arno tra il 1237 e il 1240 in una famiglia di
umili condizioni. Fin dall'infanzia cominciò a manifestare interesse verso la
vita religiosa e la preghiera, che curava con particolare dedizione mentre era
sola per badare alle pecore. Preferì dedicarsi al Signore e non volle sposarsi
nonostante le pressioni dei familiari. Trasferita a Lucca si procurava vitto e
vesti servendo come domestica. Nel 1265 intraprese un pellegrinaggio al
santuario di San Michele al Gargano e a Roma aveva fatto voto di visitare i
corpi dei martiri fino alla morte. Fu in questo periodo che venne chiamata con
il nome di Cristiana. Ad Assisi il Signore le mostrò in visione la fondazione
di una casa religiosa nel suo paese natio. Ottenuta una costruzione dal Comune,
il 24 dicembre 1279 vi si rinchiuse con alcune compagne, dando inizio al
monastero di Santa Maria Novella, posto dalla fondatrice sotto la regola di
sant'Agostino e canonicamente riconosciuto nel 1296. Colpita da grave infermità,
Cristiana morì il 4 gennaio 1310. (Avvenire)
Martirologio
Romano: A Santa Croce in Val d’Arno in Toscana, beata Cristiana (Oringa)
Menabuoi, vergine, che fondò un monastero sotto la regola di
sant’Agostino.
La beata Cristiana
Menabuoi, sebbene vissuta in un contesto storico-sociale lontano nel tempo,
quando la santità si manifestava in particolare con i pellegrinaggi e con
l’esperienza monacale, può anche oggi essere d’esempio, per quanti, volendo
vivere con coerenza il proprio credo, vanno controcorrente. Oringa fu una donna
coraggiosa, seguì la “via stretta” del Vangelo senza paura, nelle varie forme
di vita che via via poté mettere in pratica.
In un’umile famiglia di
S. Croce sull’Arno, poco lontano da Pisa, all’epoca però diocesi di Lucca,
Oringa nacque nel 1240. Presto orfana di madre, il padre Sabatino nutrì per lei
un particolare affetto. Fin dalla tenera età la giovane volle mantenere candida
la sua anima. Mettendo in pratica i precetti evangelici della carità, nel
piccolo borgo natio ebbe modo di apprendere, grazie ad alcuni sacerdoti, i
fondamenti della fede e la sostanza della Sacre Scritture. Verso i dieci anni
cadde gravemente ammalata e fu costretta a stare lungamente a letto. Il suo
paese era guelfo, fedele al papa e alla Chiesa, sentimenti che la giovane fece
propri senza la contaminazione politica che, ai tempi, era causa di lotte
cruente. Molto popolare era il movimento francescano il cui influsso Oringa unì
alla devozione verso l’Arcangelo Michele. Non ricevette alcuna istruzione, come
era normale ai tempi e fu posta dai fratelli a guardia del bestiame al pascolo.
Trascorreva lunghe giornate immersa nella natura, ciò le permetteva una
contemplazione singolare del Creato. Le cronache raccontano però del pessimo
rapporto con i fratelli che erano alquanto rozzi. Proprio tali ingerenze la
indussero, intorno ai vent’anni, a fuggire da casa per evitare un matrimonio
imposto dalle esigenze economiche delle famiglie del paese. Oringa prese
una decisione coraggiosa, rinunciò a tutto per seguire la via di Cristo.
I primi ad ospitare la
giovane furono, ad Altopascio, i frati ospitalieri - detti del Tau - dediti
alla cura dei malati e all’accoglienza dei pellegrini. Tale esperienza
consolidò la sua volontà di consacrarsi a Dio. Si diresse quindi a Lucca, dove
giunse intorno al 1258. Per cinque anni visse nella città del “Santo Volto”,
davanti al quale ebbe modo di pregare molte volte. Almeno fino al 1266 lavorò
come domestica presso il Cavalier Cortevecchia, un nobile dalla vita esemplare.
Erano tempi in cui le lotte tra guelfi e ghibellini sterminavano intere
famiglie; è di quegl’anni la battaglia di Montaperti. Si organizzavano
preghiere pubbliche cui certo Oringa non mancava di partecipare. Le giungeva
l’eco delle violenze cui venivano sottoposte pure le sue terre natie.
Oringa visse da laica una
profonda spiritualità, contrastata però da violenti lotte contro il maligno. A
difenderla fu il suo avvocato, l’Arcangelo Michele, e ciò la spinse a intraprendere
un pellegrinaggio, con alcune compagne, sul Monte Gargano, per pregare nel
venerato santuario. Avvolta dal silenzio di quel luogo santo, Oringa si
raccolse in speciale contemplazione. Volle poi visitare il centro della
cristianità, Roma, ma vi si trattenne per circa dieci anni. Un frate minore,
Rinaldo, le procurò un lavoro al servizio di una nobile, chiamata Margherita,
che era vedova. Oringa pregò nelle basiliche romane, sulle tombe dei martiri ed
anche nell’Urbe rispose all’anelito di aiutare il prossimo sofferente. Con la
pia nobildonna volle pregare alla Porziuncola di Assisi: qui il Signore le
mostrò una casa e le ispirò la fondazione di un monastero nella sua S. Croce
sull’Arno. Visitò ancora Castelfiorentino dove era ancora vivo il ricordo della
beata Verdiana, morta nel 1242, una donna che dopo alcuni pellegrinaggi -
Santiago e Roma - era vissuta da reclusa in una cella accanto ad un oratorio.
Oringa veniva comunemente chiamata Cristiana per la sua condotta devota.
Nel 1277 Oringa tornò nel
suo borgo natio dove, insieme ad un gruppo di donne, diede vita ad una comunità
secondo la regola delle terziarie francescane. Gli inizi non furono facili: si
stabilì una collaborazione con l’autorità civica e con il vescovo, con il quale
però i rapporti ebbero fasi alterne. Il 31 ottobre 1279 il Consiglio comunale
concesse una casa in contrada San Nicola. Nel mese di dicembre ci fu la
delibera e il perfezionamento della donazione. Ebbe il permesso di tenere con
sé fino a dodici compagne. Costruirono quindi un oratorio per “la lode divina e
fare atti di penitenza”: l’esemplarità di vita della comunità fece avere a
Cristiana e alla consorelle una “lettera di fraternità” da parte del Maestro
Generale degli Umiliati (1293), nel 1295 invece il Generale degli Agostiniani
volle estendere alle religiose i “beni spirituali” dell’Ordine; nel 1296 il
cardinale legato di Firenze confermò il potere alla comunità di eleggere la
badessa; il 10 marzo 1298 un’altra lettera di fraternità fu data dal priore
generale dei Servi di Maria. Il monastero fu dedicato a S. Maria Novella e a S.
Michele, rispetto alla prima impostazione francescana, abbracciò poi la regola
agostiniana, probabilmente per l’influenza di alcune personalità religiose del
territorio. La data di appartenenza all’Ordine Agostiniano si può definire
grazie ad una lettera del vescovo Paganello dei Porcari (gennaio 1294) che
concesse alla comunità di Madre Cristiana “alcuni privilegi”, così come era
abitualmente fatto con gli ordini “ufficiali”. Un Sostegno determinante venne
anche dai vescovi, nonostante ciò le monache vissero sempre poveramente, tanto
da essere costrette alla questua. Nel 1303 il vescovo lucchese Enrico del
Carretto, francescano, esortò i fedeli a concedere elemosine affinchè potessero
procedere i lavori di ampliamento del monastero, ricordando in particolare che
in esso si solennizzava la festa della Immacolata Concezione della Vergine
Maria. Tale consuetudine era già in atto nel 1290, come prova un decreto
del vescovo Paganello. La beata Cristiana fece proprio e trasmise lo
spirito di Sant’Agostino: “… abbiamo il comandamento di vivere uno core et
anima in Dio”.
Cristiana dettò le
Costituzioni del monastero, da cui si deduce lo stile di vita della comunità:
“humiltà di core et corpo”, raccomandava di ”essere studiose” e di
comportandosi “maturamente et pacificamente”; le cose spirituali erano da
“preponre alle temporali”. Alcuni aneddoti tramandatici sono significativi:
durante una carestia Cristiana aprì il monastero per i soccorsi, a ricordo di
uno dei suoi miracoli ancor’oggi, in occasione della festa, si distribuiscono i
cosiddetti “panellini”. Un giorno uscì dalla clausura e si presentò al
Consiglio degli anziani del Comune scongiurando di usare, nella delicata
situazione politica che viveva il suo borgo, le sole armi della diplomazia. Non
la ascoltarono e le conseguenze portarono ad una dolorosa sconfitta.
Raggiunta la soglia dei
settant’anni, dopo tre anni di infermità, la beata Cristiana fu colpita da una
paralisi completa del lato destro del corpo, afflitta da dolori acuti, ma
confortata dalla preghiera. Alcuni testimoniarono che, avvicinandosi il suo
trapasso, una luce brillò maggiormente sul suo volto. Circondata dalle
consorelle, in un vicendevole scambio di tenerezza e affetto, Madre Cristiana
morì il 4 gennaio 1310. Il corpo rimase esposto per diciotto giorni, perché
ininterrotto fu il flusso dei devoti che vollero prestarle un ultimo saluto.
A metà del secolo XIV un
anonimo scrisse la prima biografia: Castore Duranti (1300-1377) affermò d’aver
raccolto le testimonianze di quanti la conobbero, in particolare delle
consorelle. Possediamo inoltre importanti lettere che la beata scrisse a due
vescovi di Lucca, ad alcuni benefattori e persino ad alcuni cardinali.
Già dal primo anniversario
della morte le furono tributati onori e culto, confermati dalle autorità
comunali. Molti ottennero grazie per sua intercessione e in una bolla del 26
ottobre 1386 il vescovo di Lucca, fra’ Giovanni Saluzzi, chiamò Cristiana con
l’appellativo “beata”. Nel gonfalone quattrocentesco del municipio di S. Croce
è raffigurato il volto della santa concittadina.
Il corpo si mantenne
incorrotto, ma il 20 agosto 1515 un terribile incendio lo danneggiò come
avvenne a buona parte del monastero. Furono raccolte le ossa e poste in una
statua. La conferma ufficiale del culto avvenne il 15 giugno 1776. San Giovanni
Bosco, nel 1857, propose le vicende della beata Cristiana ai suoi giovani. Una
statua in marmo della beata fu collocata presso la facciata del duomo di
Orvieto, un'altra nel chiostro di S. Croce a Firenze. Il monastero voluto
e fondato dalla beata Cristiana è oggi uno dei più antichi d’Italia,
sopravvissuto ad alterne vicende, vive e trasmette il carisma della sua
fondatrice.
PREGHIERA
O beata Cristiana, vero
giglio di singolare purezza, per questa bella virtù che in tutto il corso della
tua vita ti fece gareggiare con gli angeli, ti prego che dietro il tuo esempio
io cominci a vivere davvero la vita dello spirito osservando esattamente la
santa legge di Dio. Impetratemi la grazia che tanto desidero, purchè torni a
gloria del Signore e a vantaggio dell’anima mia.
O beata Cristiana, vero
angelo di carità, che sempre dimentica di te stessa, ti spendesti per sollevare
le miserie morali e fisiche del prossimo, tanto di aver cambiato il tuo nome in
quello glorioso di Cristiana, fa’ che tutte le mie azioni siano informate da
questa eccelsa virtù, segno distintivo dei seguaci di Cristo. Impetrami la
grazia che tanto desidero, purchè torni a gloria del Signore e a vantaggio
dell’anima mia.
O beata Cristiana, vero
esempio di profonda umiltà, per questa virtù che ti assimilò ai più grandi
santi, ottienimi di aver sempre il giusto concetto di me e di riporre tutta la
mia confidenza nel Signore che esalta agli umili e resiste ai superbi.
Impetrami la grazia che tanto desidero, purchè torni a gloria del Signore e a
vantaggio dell’anima mia.
O Padre che attiri al tuo
Figlio i cuori degli uomini e riveli ai piccoli le meraviglie del tuo amore, concedi
anche a noi di imitare nell’amore a Cristo Crocifisso e a Maria Immacolata la
beata Cristiana da Santa Croce, nostra Patrona, e per sua intercessione aiutaci
nelle nostre necessità.
Per informazioni:
Monastero Agostiniane di
S. Cristiana
Via Viucciola n. 1
56029 Santa Croce
sull’Arno (Pi)
Autore: Monastero
Agostiniane di S. Cristiana
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/36230
Beata Cristiana Menabuoi
(1237 - 1310)
Il monastero di S. Croce
sull'Arno, vicino a Pisa, celebra nel XX secolo il settimo centenario della sua
esistenza voluta dalla beata Cristiana Menabuoi, che lo iniziò come reclusorio
nel 1279. Quindici anni dopo, nel gennaio 1294, fu trasformato in monastero.
Come Chiara da Montefalco, anche Cristiana, che forse non conobbe la loro
esperienza, cercò con successo di realizzare lo stesso ideale di vita
religiosa. La sua vita e la fondazione del suo monastero sono sufficientemente
conosciuti grazie soprattutto alla biografia di un anonimo, quasi
contemporaneo, che riferisce le sue virtù e i suoi miracoli. Un'altra fonte di
documenti interessantissimi sono le lettere che scambiò con due vescovi di
Lucca, alcuni cardinali e altri benefattori. Nel prologo l'anonimo biografo
assicura che narrerà " i fatti e i miracoli dei quali è stato testimone
oculare, o che gli sono stati narrati da alcune religiose, che vissero per
molto tempo con lei nel suo monastero o da vari altri testimoni." Secondo
quanto racconta la beata Cristina, al secolo Oringa Menabuoi, nacque a S. Croce
dell'Arno tra il 1237 e il 1240. Amante della purezza fin dall'infanzia, cercò
di mantenere sempre candidi la mente e il cuore, dedicandosi a piccole opere di
misericordia. I suoi genitori erano poveri lavoratori "di umile condizione
sociale, che le imposero nel battesimo il nome di Oringa. Ma è notorio che
durante la sua vita fu chiamata Cristiana". Restò presto orfana di madre e
subì vari maltrattamenti dai suoi fratelli, non ultimo quello di volerla
obbligare a sposarsi. Verso il 1259 decise di fuggire da casa e si rifugiò a
Lucca, dove per cinque anni fu domestica di un nobile "ritenuto
generalmente per uomo virtuoso e di vita esemplare".
In questo periodo con
alcune sue compagne devotamente religiose andò in pellegrinaggio al santuario
di S. Michele Arcangelo sul monte Gargano. Nel ritorno si trattenne vari anni a
Roma al servizio di una nobile e pia vedova chiamata Margherita, dando tale
esempio di virtù che "come divinamente ispirati cominciarono tutti a
chiamarla Cristiana". Con la stessa nobildonna dimorò ad Assisi, dove
"il Signore le mostrò in visione una casa edificata in un luogo e in un
modo, in cui poi lei fece costruire il monastero di S. Croce."Verso il
1277 ritornò nel paese natale e incominciò a mettere in pratica il suo ideale
di vita religiosa. Altre giovani seguirono il suo esempio desiderando condurre
una vita dedicata al servizio di Dio. Dopo qualche comprensibile contrasto e
incomprensione con il vescovo diocesano e con il clero locale, ella poté
finalmente realizzare la sua opera. Su sua richiesta, il 31 ottobre del 1279
l'amministrazione comunale di S. Croce sull'Arno le concesse una casa
"nella quale potessero vivere lei e le altre che le si unissero nel servizio
del Signore". Il 14 novembre con un'altra deliberazione la municipalità le
permise di tenere con sè fino a "dodici donne oneste e di buona fama"
e il 24 dicembre dello stesso anno la medesima autorità dichiarava che quanto
era stato concesso aveva il valore di "una donazione" (V. Cecchi, Una
fondatrice toscana del secolo XIII e le sue Costituzioni (Santa Cristiana da
Santa Croce sull'Arno), Firenze 1927, 83-103). Inizialmente questo romitorio
non era agostiniano. Infatti come attesta con estrema chiarezza il documento
del 14 novembre 1279 la Beata Cristiana e le sue compagne sono indicate come
terziarie francescane. Continuarono sotto questa denominazione probabilmente
per altri quindici anni fino al 1294. Un documento del 23 gennaio di
quell'anno, in cui il vescovo Paganello dei Porcari, vescovo di Lucca,
concedeva loro vari privilegi, le chiama infatti per la prima volta
"monache dell'Ordine di S. Agostino."
Fu forse lo stesso
vescovo a consegnare loro la regola del Santo, dopo che aveva loro permesso nel
1286 di costruire un oratorio "nel quale potete dedicarvi alla lode
divina, fare atti di penitenza e recitare fruttuose
orazioni."L'appartenenza all'Ordine di S. Agostino appare con maggiore
evidenza nel breve, che il cardinale legato di Firenze Pietro Duraguerra
indirizzò alle monache nel settembre del 1296, nel quale confermava quanto
aveva loro imposto il suddetto vescovo e cioè "che viviate in perpetua
clausura, che nel vostro monastero si osservi sempre la Regola di S. Agostino,
che sia in vostro potere l'elezione dell'abbadessa." Tra le altre
disposizioni il legato imponeva che rimanessero esenti dal pagare decime,
censi, collette e ogni tipo di tributi, esattamente come le monache degli altri
Ordini. La piena appartenenza all'Ordine agostiniano è confermata nel 1295 dal
nuovo superiore generale degli agostiniani, Simone da Pistoia, il quale a Siena
dichiarava che rendeva partecipi dei beni spirituali dell'Ordine
"l'abbadessa e la comunità del monastero di S. Maria Novella del castello
di S. Croce" per l'affetto, che avevano dimostrato verso l'Ordine
agostiniano, "come abbiamo saputo dalla relazione dei nostri
religiosi."Nel 1303 il nuovo vescovo di Lucca, Enrico Del Carretto,
dell'Ordine di S. Francesco, esortava i suoi fedeli a contribuire con le loro
elemosine a ultimare le opere del monastero di suor Cristiana "poiché nel
suo oratorio si celebra tutti gli anni con speciale e sincera devozione la
solennità della Concezione della Gloriosissima Vergine Maria."Nel 1309 per
l'estrema povertà in cui versavano, le monache furono costrette a ricorrere
alla questua, "quod ipsas oportet necessario mendicare", come accertò
il cardinale Arnaldo Pellagrua, legato del papa Clemente V in Italia. I momenti
di difficoltà vennero superati finalmente nel 1311 quando il cardinale Giacomo
Colonna, grande ammiratore delle virtù di S. Chiara da Montefalco, le prese
sotto la propria protezione. Fu così possibile procedere nel 1317 ad nuovo
ampliamento del loro monastero, "propter multitudinem monalium",
poiché grande era l'afflusso di nuove religiose. Nel frattempo Cristiana era
già morta il 4 gennaio del 1310.
L'anonimo, che scrisse la
sua vita nella prima parte di quel medesimo secolo, esalta la sua innocenza
coltivata fin dalla giovinezza, il suo perfezionamento nella pratica della
virtù, la sua capacità di penetrare la psiche delle persone, i suoi miracoli,
le sue profezie e il suo trapasso. Quanto alla morte l'anonimo narra che
"quando la serva di Dio era già settantenne ... una paralisi la
immobilizzò nel letto per tre anni; perduta completamente la sensibilità del
lato destro e afflitta da dolori acuti in tutte le parti del corpo, lei, con la
preghiera quotidiana, li sopportava con gioia ... Mentre Cristiana si preparava
ad uscire da questo mondo tenebroso, la luce dell'altro, verso il quale si
incamminava, cominciò a risplendere sempre più nel suo volto e nella sua anima
... E nell'ora del suo transito il suo sembiante brillava di tale gioia, che
era facile comprendere come quell'anima beatissima, morendo al mondo, cominciava
a vivere nella felicità eterna ... Fece chiamare attorno a sé le sue consorelle
e trattandole con tenerezza e con materno affetto e consolandole con soavi
parole, spirò nel Signore ... Il suo corpo non fu sepolto nel tempo dovuto, ma
rimase esposto diciotto giorni, senza che si notasse alcun indizio di
corruzione ... Gli abitanti di S. Croce e una moltitudine straordinaria di
persone, dell'uno e dell'altro sesso, dai paesi circonvicini vennero in
processione e intonando cantici spirituali per venerare il corpo della
Beata."
Le autorità di Santa
Croce proclamarono il 4 gennaio giorno di festa per l'intera cittadina. Ancora
oggi la devozione a "santa Cristiana", come viene chiamata nella sua
terra d'origine, si mantiene viva in tutta la provincia lucchese e nelle
regioni più distanti. Anche la sua memoria è ben conservata nei libri liturgici
dell'Ordine agostiniano.
Il suo culto fu
confermato il 15 giugno 1776.
LAMI, G., ed., Vita della
beata Oringa C., in Deliciae eruditorum, Firenze 1769; S. GIOVANNI
BOSCO, La vergine delle campagne, ossia Vita della b. aringa toscana detta
Cristiana di Santa Croce, Torino 1872 (ultima ed., Santa Croce 1998); CHECCHI,
V. OFM., Una fondatrice toscana del secolo XIII e le sue
Costituzioni (Santa Cristiana da Santa Croce sull'Arno), Firenze 1927; DEL
RE, N., Cristiana da Santa Croce (Oringa Menabuoi), beata, in BS. IV;
Roma 1964 (rist. 1987) 324-25; PAPASOGLI, G., Uno core et anima in Dio. La
Beata Cristiana da Santa Croce, Milano 1969; Vita della Beata Cristiana,
vergine. Scritta da un anonimo contemporaneo della Beata, San Miniato 1978;
GUTIÉRREZ, l/l, 268-71 (it. 387-391).
SOURCE : http://www.cassiciaco.it/navigazione/monachesimo/agiografia/beati/menabuoi.html
MENABUOI, Oringa
di Letizia Pellegrini -
Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 73 (2009)
MENABUOI, Oringa (Cristiana
da Santa Croce). – Nacque a Santa Croce sull’Arno, non lontano da Pisa, tra il
1237 e il 1240 da umile famiglia.
Le notizie relative alla
M. sino agli anni Settanta del XIII secolo sono fornite
dalla Vita anonima (metà XIV secolo); successivamente sono invece
disponibili documenti relativi al monastero da lei fondato.
Rimasta presto orfana,
intorno al 1259 fuggì di casa – vuole l’agiografia, per evitare un matrimonio
imposto dai fratelli – e trascorse cinque anni a Lucca, domestica presso un
signore chiamato Cortevecchia. Da quel momento fino al ritorno a Santa Croce
l’agiografia fa della M. una pellegrina: da Lucca (meta del pellegrinaggio al
Volto Santo) si spostò al santuario di S. Michele al Gargano, poi a Roma. Qui,
per l’intermediazione del frate minore Monaldo, visse presso una nobildonna,
con la quale intraprese il pellegrinaggio alla Porziuncola di Assisi.
L’itineranza della M. terminò a Castelfiorentino, centro del culto della beata
Verdiana (1180-1242), terziaria francescana che, dopo pellegrinaggi a Santiago
e a Roma, aveva condotto vita di reclusa in una cella presso l’oratorio di S.
Antonio all’Elsa.
L’accostamento
agiografico a Verdiana è chiave di interpretazione per le scelte della M. che
presentano notevoli analogie con un nutrito gruppo di donne toscane del XIII
secolo (Benvenuti, pp. 284-288). È in quegli anni che la M. cominciò a essere
comunemente chiamata Cristiana, per la sua devota condotta.
Tornata a Santa Croce nel
1277, intraprese vita religiosa con un gruppo di compagne, inizialmente secondo
la forma di vita delle terziarie francescane. Il passaggio dalla formazione
terziaria allo strutturato monastero agostiniano si compì per gradi nel
ventennio successivo, con il concorso dell’autorità civica e in rapporti
alterni con l’episcopato lucchese detenuto in questi anni da Paganello Porcari
(1274-1300) e da Enrico Del Carretto, già frate minore (1300-1323).
Da un lato le origini
terziarie, dall’altro la tardiva ma consolidata forma agostiniana della
comunità hanno determinato polemiche tra eruditi tese ad ascrivere la M. al
rispettivo Ordine: Checchi e Giacinto da Pistoia argomentano la matrice
francescana, mentre Lami (la cui opera, corredata da un’ingente edizione di
fonti, resta la principale) sostiene l’appartenenza agostiniana.
Il primo documento
relativo allo stanziamento della M. e compagne a Santa Croce è del 31 ott.
1279: un atto con il quale il Consiglio del Comune concedeva alla M. una casa
in cui poter vivere con quante le si fossero unite; il 14 dic. 1279, con
delibera del podestà e del Consiglio, viene effettuata – garante un procuratore
– la donazione inter vivos (poi perfezionata con atto del 24 dic.
1279) di una casa in contrada S. Nicola concessa «a donna Oringa, fu Menabuoi,
vestita dell’ordine di San Francesco» e alle altre donne che con lei facevano
vita religiosa (Checchi, pp. 83-87).
La comunità è denominata
«mulieres de poenitentia» in un documento del 26 maggio 1283, emanato del
vescovo P. Porcari, con il quale si concedeva «a Oringa detta Cristiana e alle
sue consorelle» la costruzione di un oratorio; e la M. è definita «vestita
dell’abito di San Francesco» in un atto di compravendita del 28 ott. 1283,
relativo alla piazza antistante la casa della comunità (ibid.).
Tra il 1293 e il 1298 il
monastero della M. beneficiò di tre lettere di affiliazione: la prima lettera
di fraternità è destinata alla comunità dal maestro generale degli umiliati
nell’aprile 1293 (ibid., pp. 94 s.); poi nel 1295, da parte del neoeletto
generale degli agostiniani Simone da Pistoia, che in occasione del capitolo
generale di Siena dichiarava di rendere partecipi dei beni spirituali
dell’Ordine «la badessa e la comunità del monastero di S. Maria Novella del
castello di S. Croce» in ragione –con linguaggio formulare – «dell’affetto, che
avevano dimostrato verso l’Ordine agostiniano»; infine (e dopo l’adozione della
regola agostiniana) una lettera di fraternità viene emanata da Lotaringo,
priore generale dell’Ordine dei servi di Maria il 10 marzo 1298.
Alcuni problemi sono
relativi alla lettera di emanazione agostiniana: Lami non la riporta, e Checchi
(p. 91) sostiene che egli non l’abbia pubblicata perché – in quanto lettera di
affiliazione – sarebbe stata una prova della non appartenenza all’Ordine del
monastero della M. (e quindi, secondo Checchi, della sua matrice francescana).
Tuttavia Checchi si riferisce non ad atti ufficiali dell’Ordine, ma
direttamente alla lettera inviata alle monache dicendola nota solo in copia
seicentesca. Inoltre egli antedata la lettera di un decennio (1285), quando
generale dell’Ordine non era Simone da Pistoia.
Su base documentaria, il
passaggio compiuto all’Ordine agostiniano – presumibilmente condizionato dagli
influenti canonici lucchesi di S. Frediano e sostenuto dagli eremitani del
convento di Gello in Corniano – è attestato inequivocabilmente da una lettera
del vescovo P. Porcari (23genn.1294), indirizzata «alla badessa e al convento
delle monache dei Santi Maria Novella e Michele di Santa Croce dell’Ordine di
Sant’Agostino» (Checchi).
Nonostante diversi
incentivi dati alla fondazione dal vescovo E. Del Carretto (che nel 1303 aveva
esortato i fedeli a elargire elemosine per ultimare la costruzione del
monastero, cfr. Checchi, pp. 101 s.), nel 1309 il cardinale Arnaldo Pellagrua,
legato di Clemente V in Italia, conferiva l’indulgenza a quanti avessero
sostenuto la comunità con elemosine, avendo accertato che le monache erano
costrette a ricorrere alla questua.
La M. morì a Santa Croce
sull’Arno (settantenne, dice l’agiografo, e dopo tre anni di infermità) il 4
genn. 1310.
Il suo culto locale,
caratterizzato da notevoli valenze civiche, progressivamente approvato, fu
definitivamente confermato il 15 giugno 1776.
Fonti e Bibl.: Vita
della beata Cristiana, vergine, fondatrice del monastero di S. Maria Novella e
di S. Michele Arcangelo in Santa Croce (oggi monastero della Beata Cristiana),
San Miniato 1978; O. Martini, La miracolosa vita et morte della gloriosa
vergine santa Cristiana da Santa Croce del Valdarno di sotto…, Siena 1593; G.
Lami, Vita della b. O. Cristiana, fondatrice del venerabile convento di S.
Maria Novella e di S. Michele Arcangelo dell’Ordine agostiniano nella terra di
Santa Croce in Toscana, Firenze 1769; G. Bosco, La vergine delle campagne,
ossia Vita della b. O. toscana detta Cristiana di Santa Croce, Torino 1872; D.
Morosi, Vita della b. Cristiana fondatrice delle suore agostiniane,
Firenze 1904; M. Baciocchi De Peon, La vergine O., Firenze 1926; V.
Checchi, Una fondatrice toscana del secolo XIII e le sue costituzioni: s.
Cristiana da Santa Croce sull’Arno, Firenze 1927; P. Pacchiani, La vergine
santacrocese: s. Cristiana, San Miniato 1939; Giacinto da Pistoia, La
beata Cristiana da Santa Croce, Firenze 1939; Id., La beata Cristiana
terziaria francescana…, in Italia francescana, XV (1940), pp. 333-344; G.
Papasogli, Uno core et anima in Dio: la beata Cristiana da Santa Croce,
Milano 1969; D. Gutierrez, Gli agostiniani nel Medioevo, I, 1, Roma 1986,
pp. 387-391; A. Benvenuti, «In castro poenitentiae». Santità e società
femminile nell’Italia medievale, Roma 1990, pp. 110, 111 n., 120-123, 125, 135,
250, 270 s., 274-276, 279, 281-291, 293, 295, 297-299, 301, 311, 369, 374,
575; I. Gagliardi, Giovanni Lami e O. M., in Giovanni Lami e il
Valdarno inferiore. I luoghi e la storia di un erudito del Settecento, Pisa
1997, pp. 209-236; F. Rojo, B. Cristiana da Santa Croce, in Il
fascino di Dio. Profili di agiografia agostiniana, Roma 2000, pp. 71 s.; Lexikon
für Theologie und Kirche, II, col. 1125; Bibliotheca sanctorum, IV, coll.
324 s.; Dizionario degli Istituti di perfezione, VI, coll. 824 s.
L. Pellegrini
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/oringa-menabuoi_(Dizionario-Biografico)/
Oringa (of Christiana) van
het Kruis osa, Castello di Santa Croce, Toscane, Italië; † 1310.
Feest 4 & 10 januari &
18 februari.
Er bestaat een
levensbeschrijving van haar die wetenschappelijk gesproken niet authentiek
lijkt. Daarin wordt verteld hoe zij afkomstig was uit het Noord-Italiaanse
plaatsje Castello di Santa Cruce. Zij ontvluchtte het ouderlijk huis om een
voor haar gearrangeerd huwelijk te ontlopen. Zij werd dienstmeisje in Lucca.
Teruggekeerd in haar geboortestad stichtte zij er een augustinessen
kloostertje.
[101; 101a]
© A. van den Akker
s.j. / A.W. Gerritsen
SOURCE : https://heiligen-3s.nl/heiligen/01/04/01-04-1310-oringa.php