mercredi 30 janvier 2019

Bienheureux ALAIN de LILLE, moine cistercien, théologien, philosophe, poète et historien


Alain de Lille (Alanus de Insulis), théologien, philosophe, poète et historien du XIIesiècle, surnommé par ses contemporains Doctor universalis. Il est né à Lille entre 1114 et 1128 et il mourut à Cîteauxhttp://www.cosmovisions.com/monu.gif le 16 juillet 1202, selon la date donnée par Alberic de Trois-Fontaines et la Grande Chronique Belgique, et selon l'obituaire de Cîteaux , on peut placer sa mort entre le 14 avril 1202 et le 5 avril 1203. La vie de maître Alain est peu connue; il a été souvent confondu avec d'autres personnages du temps, notamment avec un Alain, évêque d'Auxerre, né comme lui, ou élevé à Lille. Il est donc assez difficile de tracer sa biographie. 

Si l'on en croit Henri de Gand, écrivain du XIIIe siècle, Alain aurait dirigé les écoles de Paris. Il aurait enseigné les sept arts libéraux (http://www.cosmovisions.com/btcf.gifTrivium et Quadrivium), les lois et les décrets. Il aurait eu la hardiesse de tenter l'explication du mystèrehttp://www.cosmovisions.com/rouer.gif de la Sainte Trinitéhttp://www.cosmovisions.com/rouer.gif et, pris de remords, se serait retiré à l'abbaye de Cîteaux. D'autre part, dom Brial, dans l'Histoire littéraire de la France, croit pouvoir identifier Alain de Lille avec un maître Alain dont parle Gervais, moine de Canterbury, qui écrivait au XIIesiècle. Suivant cette version, Alain aurait embrassé la règle de saint Benoît, serait devenu prieur du monastère de Canterbury, le 6 août 1479 et, après des démélés avec le roi d'Angleterre, aurait été nommé abbé de Tewksbury, dans le comté de Glocester. Puis, il serait revenu en France et aurait terminé ses jours à Cîteaux. Il est certain en effet qu'il fut enterré dans le cloître de cette abbaye. 


Dom Martène a laissé une description de son tombeau et relevé l'inscription suivante qui semble confirmer le dire d'Henri de Gand :


Alanum brevis hora, brevi tumulo sepelivit

Qui duo, qui septem, qui totum scibile scivit,
Scire suum moriens dare vel retinere nequivit.

Les poésies d'Alain de Lille sont parmi ses meilleures oeuvres : les vers en sont brillants, élégants, d'une bonne latinité. Elles ne manquent ni d'esprit ni d'agrément. Ses traités de polémique ont la rigueur logique, caractéristique de l'École. Quant à la philosophie d'Alain, elle est développée principalement dans l'Anti-Claudianus et le De planctu Naturae

"La recherche actuelle a montré l’importance d’Alain de Lille dans l’importance accordée à la raison naturelle : parent avec Richard de St Victor, ami de T. Becket, héritier de la théologie porrétaine et de l’école de Chartres, il est un véritable “carrefour” qui a su en demeurant dans l’orthodoxie donner à la scolastique un compendium de ces sources capitales dans les Règles de Théologie dont les innovations langagières permettent de mesurer l’importance.

Il est l’auteur d’un “sermon sur la sphère intelligible” qui sera l’une des bases de la conception cosmologique jusqu’à Nicolas de Cues qui permettant de comprendre cette sphère comme Dieu, ou mieux comme le cosmos prolongera l’effort d’Alain de Lille vers une rationalité systématique. Alain de Lille sur cette seule question, énoncée de façon synthétique en Reg Th 17 extrait le meilleur du Liber de Causis et de Boèce, et donc du néoplatonisme, tout en conservant l’héritage augustinien si présent dans la théologie victorine. (Jean Devriendt, Université P. Verlaine, Metz) "

Quelques idées d'Alain de Lille méritent d'être soulignées, car, à l'époque où elles se produisent, elles témoignent d'un grand progrès vers la liberté de pensée. Ainsi Alain enseigne que la Raison sous le contrôle de la Prudence peut, uniquement à l'aide des sens, découvrir toutes les vérités d'ordre physique. En ce qui concerne les vérités religieuses, la raison ne doit prendre d'autre guide que la foihttp://www.cosmovisions.com/rouer.gif; cependant il n'est pas interdit de leur chercher une explication-rationnelle; elles se peuvent démontrer d'une façon géométrique, comme des théorèmes qui se succèdent et qui sont enchaînés si rigoureusement les uns aux autres que prouver la vérité de l'un quelconque c'est prouver la vérité de la série tout entière. Cette méthode que Spinoza devait appliquer à son système philosophique a été employée par Alain, sur une échelle infiniment moins vaste, dans son traité De arte fidei. (R. S., merci à J. Devriendt pour ses remarques).

En bibliothèque. - De nombreux détails sont donnés dans les études de Françoise Hudry. Son excellente traduction des Règles de Théologie : suivi de, Sermon sur la sphère intelligible a été publiée aux éd. du Cerf en 1995, précédée d’une introduction à sa vie et sa pensée; une brève bibliographie s’y ajoute. 

Jean-Luc Solère, Anca Vasiliu et Alain Galonnier (éditeurs), Alain de Lille, le docteur universel  : philosophie, théologie et littérature au XIIe siècle : actes du XIe Colloque international de la Société Internationale pour l'Étude de la Philosophie médiévale, Paris, 23-25 octobre 2003.

Alain Lernould, Physique et théologie : lecture du "Timée" de Platon par Proclus, Presses universitaires du Septentrion, 2001

La liste des œuvres d’Alain de Lille se divise en : authentiques, pseudépigraphes, fortement douteuses, non attribuées mais conformes sur le fond et la forme. L’étude de M-Th. D’Alverny, datée de 1965, mais toujours citée comme référence, en a dressé une liste.



Poète et théologien, Alain de Lille (1120?-1202) fit partie de la réaction mystique de la deuxième moitié du XIIe siècle contre les premiers représentants de la philosophie scolastique. Son mysticisme, cependant, est loin d'être aussi absolu que celui des Victorins. En témoigne l' Anticlaudianus (traité sur la morale pastichant le Contre Rufin  du poète latin Claudien), son autre œuvre majeure avec La Plainte de la Nature : il y exprime l'idée que la raison, guidée par la prudence, peut par elle-même découvrir la plupart des vérités de l'ordre physique, mais pour l'appréhension des vérités religieuses elle doit se fier à la foi.


Le versant purement théologique de son œuvre en fait un représentant majeur de la grammaire spéculative appliquée à la théologie. Ayant vécu entre la Somme théologique de Pierre Lombard et les œuvres de Thomas d'Aquin, il reste durant les XIIIe et XIVe siècles une des autorités citées communément par tous les auteurs. Doté d’une plume alerte et d’une pensée riche, Alain de Lille assurait qu’il y avait toujours trois manières de goûter ses œuvres : « l’entendement puéril », qui cherche le plaisir, peut se contenter du sens littéral, ceux qui veulent profiter de la lecture ont à leur disposition un sens moral ; enfin, une intelligence plus fine trouve à s’aiguiser sur le sens allégorique

Alain de l'Isle

 (Also called ALAIN OF LILLE, ALANUS AB INSULIS, or DE INSULIS, ALAIN VON RYSSEL etc.).
Monk, poet, preacher, theologian, and eclectic philosopher, b. probably at Lille, whence his name, about 1128; d. at Cîteaux, 1203. Alain, there is reason to believe, studied and taught for some time in Paris. In 1179 he took part in the Third Council of the Lateran. Later he entered the Monastery of Cîteaux, where he died in 1202 or 1203. Alain attained extraordinary celebrity in his day as a teacher and a learned man; he was called Alain the Great, The Universal Doctor, etc. To this the legend alludes, according to which a scholar, discomfited in a dialectical contest, cried out that his opponent was "either Alain or the devil". Alain's principal work is "Ars Fidei Catholicæ", dedicated to Clement III, and composed for the purpose of refuting, on rational grounds, the errors of MohammedansJews, and heretics. With the same view he wrote "Tractatus Contra Hæreticos" and "Theologicæ Regulæ". He wrote two poems, "De Planctu Naturæ" and "Anticlaudianus". The only collection of Alain's works is Migne's somewhat uncritical edition, P.L., CCX. The two poems are published by Wright in "Satirical Poets of the Twelfth Century", II (Rerum Britannicarum Scriptores). There are several of Alain's treatises still unpublished for instance, "De Virtutibus et Vitiis" (Codex, Paris, Bibl. Nat., n. 3238). Alain's theology is characterized by that peculiar variety of rationalism tinged with mysticism which is found in the writings of John Scotus Erigena, and which afterwards reappeared in the works of Raymond Lully. The mysticism is, perhaps, more in the style than in the matter; the rationalism consists in the effort to prove that all religious truths, even the mysteries of faith, flow out of principles that are self-evident to the human reason unaided by revelation. His philosophy is a syncretism, or eclecticism, in which the principal elements are PlatonismAristoteleanism, and Pythagoreanism. He esteemed Plato as the philosopherAristotle he regarded merely as a subtle logician. His knowledge of Plato he derived from Martianus Capella Apuleius, Boethius, and the members of the school of Chartres; his first-hand acquaintance with the "Dialogues" being limited to Chalcidius's rendering of a fragment of the "Timæus". He was acquainted with some of Aristotle's logical writings and with the commentaries of Boethius and Porphyry. He derived his Pythagoreanism from the so-called Hermetical writers, Asclepius and Mercurius. Finally his mystic manner was influenced by Pseudo-Dionysius and John Scotus Erigena.
The effect of all these influences was an attempt on Alain's part to fuse into one system the various elements derived from different sources, without taking much pains to find a common basis or a principle of organic synthesis. Thus, in psychology he gives at different times three different divisions of the faculties of the soul: a twofold (ratio, sensualitas), a threefold (sapientia, voluntas, voluptas), and a fivefold (sensus, imaginatio, ratio, intellectus, intelligentia). The soul, he teaches, is spirit; the body, matter (in later Platonic sense); and the bond between them is a physical spirit (spiritus physicus). In cosmology he teaches that God first created "Nature", whose role it was to act as his intermediary (Dei auctoris vicaria) in the details of creating and organizing matter into the visible universe. At every step in this portion of his philosophy the influence of the neo-Pythagoreans appears. As a writer, Alain exhibited an unusual combination of poetic imaginativeness and dialectical precision. He modeled his style on that of Martianus Capella, though in his later years the influence of Boethius was, perhaps, predominant. He is to be enumerated among the medieval writers who influenced Dante.

Sources
BAUMGARTNER, Die Philos. d. Alanus de Insulis etc. in Beitr. z. Gesch. d. Philos; d. M.A., (Münster, 1896) Bd. II; BÄUMKER, Handschriftliches zu den Werken des Alanus (Fulda, 1894); UEBERWEG, Gesch. d. Philos., (Berlin, 1905), Bd II, 9 Ed., 214 sqq.; HAURÉAU, Hist. de la phil. scol. (Paris, 1872), I, 521 sq.; DE WULF, Hist. de la phil. scol. dans les Pays-Bas (Louvain, 1895), 41 sq.; TURNER, Hist. of Phil. (Boston, 1903), 301, 302.
Turner, William. "Alain de l'Isle." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert Appleton Company,1907. 29 Jan. 2019 <http://www.newadvent.org/cathen/01244e.htm>.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Blessed Alan the Great of Lille


25 January 2019, 12:26 am

Also known as
  • Doctor Universalis
Profile

PhilosopherTheologian. Renowned professoruniversities at Paris and Montpellier in France. Joined the Cistercians and lived as a exemplary monk at Citeaux, FranceWrote a number of theologicalphilosophical and apologetic works as well as poetry.

Born

ALAIN DE LILLE [Alanus de Insulis] (c. 1128-1202), French theologian and poet, was born, probably at Lille, some years before 1128. Little is known of his life. He seems to have taught in the schools of Paris,, and he attended the Lateran Council in 1179. He afterwards inhabited Montpellier (he is sometimes called Alanus de Montepessulano), lived for a time outside the walls of any cloister, and finally retired to Citeaux, where he died in 1202. He had a very widespread reputation during his lifetime and his knowledge, more varied than profound, caused him to be called Doctor universals. Among his very numerous works two poems entitle him to a distinguished place in the Latin literature of the middle ages; one of these, the De planctu naturae, is an ingenious satire on the vices of humanity; the other, the Anticlaudianus, a treatise on morals, the form of which recalls the pamphlet of Claudian against Rufinus, is agreeably versified and relatively pure in its latinity. As a theologian Alain de Lille shared in the mystic reaction of the second half of the 12th century against the scholastic philosophy. His mysticism, how-ever, is far from being as absolute as that of the Victorines. In the Anticlaudianus he sums up as follows: Reason, guided by prudence, can unaided discover most of the truths of the physical order; for the apprehension of religious truths it must trust to faith. This rule is completed in his treatise, Ars catholicae fidei, as follows: Theology itself may be demonstrated by reason. Alain even ventures an immediate application of this principle, and tries to prove geometrically the dogmas defined in the Creed. This bold attempt is entirely factitious and verbal, and it is only his employment of various terms not generally used in such a connexion (axiom, theorem, corollary, etc.) that gives his treatise its apparent originality. Alain de Lille has often been con-founded with other persons named Alain, in particular with Alain, archbishop of Auxerre; Alan, abbot of Tewkesbury, Alain de Podio, etc. Certain facts of their lives have been attributed to him, as well as some of their works: thus the Life of St Bernard should be ascribed to Main of Auxerre and the Commentary upon Merlin to Alan of Tewkesbury. Neither is the philosopher of Lille the author of a Memoriale rerum difficilium, published under his name; and it is exceedingly doubtful whether the Dicta Alani de lapide philosophico really issued from his pen. On the other hand, it now seems practically demonstrated that Alain de Lille was the author of the Ars catholicae fidei and the treatise Contra haereticos. The works of Alain de Lille have been published by Migne, Patrologia Latina, vol. cex. A critical edition of the Anticlaudianus and of the De planctu naturae is given by Th. Wright in vol. ii. of the Anglo-Latin Satirical Poets and Epigrammatists of the Twelfth Century (London, 1872). See Haureau, Memoire sur la vie et quelques oeuvres d'Alain de Lille (Paris, 1885) ; M. Baumgartner, Die Philosophie des Alanus de Insulis (Munster, 1896). • (P. A.)

End of Article: ALAIN DE LILLE [Alanus de Insulis] (c. 1128-1202)


Beato Alano Magno di Lilla

Lille, Francia – 1120 circa – Citeaux, Francia, 6 luglio 1202

Filosofo e teologo, soprannominato “doctor universalis”, nacque a Lilla intorno al 1120. Fu professore di grido a Parigi e Montpellier, tanto che per la sua dottrina eccelsa venne considerato un essere superiore, alla stregua di Alberto Magno. Prese l’abito di converso a Citeaux, dove condusse vita esemplare e dove morì il 6 luglio 1202. Non si hanno tracce di una venerazione del suo sepolcro né di altra manifestazione di culto.

L’Ordine Benedettino lo festeggia il 30 gennaio. 


Filosofo e teologo, soprannominato « Doctor universalis », nacque a Lilla ca. il 1120; fu professore di grido a Parigi e a Montpellier; prese quindi l'abito di converso a Citeaux, dove condusse vita esemplare; ivi morì il 6 lugl. 1202. Non è da confondere con l'omonimo vescovo di Auxerre (+ 1185). Profondo assimilatore di dottrine plato­nico-aristoteliche, in gran parte attinte a Boezio, piuttosto che pensatore originale, fu seguace di Gilberto Porretano, ma immune da contatti con l'aristotelismo spagnolo e arabo. Eclettico in filo­sofia, è apprezzato come teologo per l'esposizione delle massime teologiche in forma aforistica, che lo distingue dalle contemporanee trattazioni. Get­tò inoltre le basi della terminologia teologica del suo tempo e polemizzò con una certa foga dialet­tica, ma senza un vero rigore razionale. Condusse il suo sforzo di sistemazione del sapere anche in opere in versi, e congiunse l'erudizione e l'acume alla pietà.


Le sue opere (in PL, CCX) si possono suddivi­dere in:

- Scritti filosofico-teologici : Contra haereticos, in 4 II. (contro i catari, i valdesi, gli ebrei, i maomettani) : espone le tesi avversarie e le con­futa alla luce dell'ortodossia, con argomenti ora fideistici ora logici; Regulae de sacra theologia (anche Regulae caelestis iuris ovv. Maximae theo-logiae) : serie di massime intorno a Dio, ai doveri morali, alle cause (conobbe Io pseudo-aristotelico De causis); Distinctiones dictionum theologicarum : repertorio alfabetico di termini, con spiegazioni letterali e metaforiche; Summa de arte praedicatoria: trattato normativo con esempi; oltre a Sermoni, a un De sex alis Cherubini, a una Eluci­datio in Cantica canticorum, traboccante di de­vozione alla Vergine, a un Liber poenitentialis d'interesse canonico, e ad altri scritti isolati o frammentari.

- Scritti poetici : Anticlaudianus : poema apolo-getico-enciclopedico in discreti esametri, a imita­zione e confutazione dell'In Rufinum di Claudio Claudiano (secc. IV-V), assai fortunato nel Medio­evo, ripetutamente commentato e — sembra — non privo d'influssi su Dante; De planctu natu-rae : attacco satirico polimetro, con parti in prosa, contro alcuni vizi personificati in allegorie; Doctrinale minus (o liber parabolarum) : antologia di parabole in distici elegiaci, anch'essa fortunata nel Medioevo. Alcuni scritti attribuiti ad Alano non sono suoi : in primo luogo il Liber de arte catholicae fidei (dov'è applicato il metodo matematico-dedut­tivo), di cui è probabile autore Nicola di Amiens.

L'eccezionale dottrina di Alano lo fece considerare un essere superiore, alla stregua di Alberto Ma­gno, e favorì la nascita d'una idealizzazione leg­gendaria. Non si hanno tracce d'una venerazione del suo sepolcro né d'altre manifestazioni di culto, ma egli è compreso nella Brevis quorundam sanctorum et beatorum sacri Cisterciensis ordinis enumeratio dell'abate Jean de Cirey (Digione 1491) e nei martirologi cistercensi e benedettini al 30 genn. e poi al 16 lugl. La sua immagine, che ri­corre nell'iconografia di alcune chiese cistercensi, è in Ranbeck, Kalendarium Annuale Benedictinum, Augusta 1677, al 30 gennaio.


Autore: Alfonso M. Zimmermann



Chesley Martin Hutchings. « L'Anticlaudianus d'Alain de Lille. Étude de chronologie », Romania  Année 1924  197  pp. 1-13 : https://www.persee.fr/doc/roma_0035-8029_1924_num_50_197_4571