Sainte Joséphine Vannini
Fondatrice de la Congrégation des Filles de
Saint-Camille (+ 1911)
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10464/Sainte-Josephine-Vannini.html
Romaine, et réconfort des malades
La charité active de Joséphine Vannini
FÉVRIER 23, 2013 00:00ANITA BOURDINÉCRITURE SAINTE, THÉOLOGIE
Le martyrologe romain fait aujoud’hui mémoire
bienheureuse Joséphine Vannini, vierge, de Rome (1859-1911), fille spirituelle
de saint Vincent de Paul et amie des malades.
Judith Adélaïde Vannini est en effet née à Rome. Sa
petite enfance a été marquée par la mort de son père puis de sa mère, entre
1863 et 1866. Elle vit alors douloureusement la séparation d’avec sa sœur
Giulia et de son frère Augusto, qu’elle ne retrouvera qu’en 1880.
Elle est recueillie par le « Conservatoire
Torlonia », et elle obtient un diplôme pour enseigner en classe
maternelle. Elle apprend le français à l’école des Filles de la Charité de S.
Vincent de Paul.
Désireuse de se consacrer à Dieu, elle demande à être
reçue dans cette communauté comme postulante. Bientôt, elle doit renoncer en
raison d’une santé chancelante.
Son directeur spirituel, le P. Louis Tezza, Procureur
général des Camilliens, songeait alors à un institut féminin au service des
malades, dans l’esprit de S. Camille de Lellis. C’est ainsi qu’avec ses
encouragements et avec l’aide de sa tante, Anna Maria Papi, elle fonde la
Congrégation des Filles de S. Camille.
Mère Joséphine -c’est désormais son nom- ouvre des
maisons pour les pauvres et les malades en Italie, en France, en Belgique, et
en Argentine et s’éteint le 23 février 1911 dans sa Rome natale.
FÉVRIER 23, 2013 00:00ÉCRITURE SAINTE, THÉOLOGIE
SOURCE : https://fr.zenit.org/articles/romaine-et-reconfort-des-malades/
JOSÉPHINE VANNINI
Fondatrice, Bienheureuse
1859-1911
Une adolescence qui la mûri
Elle naquit à Rome, le 7 juillet 1859, d’Angelo
Vannini et d’Annunziata Papi. Ils l’appelèrent Judith, Adélaïde, Agate. Le
jour suivant, elle fût baptisée à la paroisse de saint Andrea de Fratte. Le
père de Judith était cuisinier et bien vite pour stabiliser sa profession, il
voulut aller à Rome, via de Propagnade, 6, à Arricia au service d’un noble du
lieu. Mais après peu de temps, atteint d’une occlusion intestinale, il mourut
subitement. Commence ainsi le calvaire pour la famille Vannini. Après seulement
trois années, la mère mourut aussi ; de fait les trois enfants Judith, Auguste
et Julie se retrouvèrent orphelines. Par la grâce de Dieu, les trois enfants
trouvèrent bien vite un arrangement : Auguste fut accueilli par l’oncle
maternel, Joachim Papi ; Julie, par les sœurs de saint Joseph à Foro Traiano ;
Judith, la future fondatrice, au pensionnat Torlonia de Rome, via Salita
saint’Onofrio. Pour Judith Vannini, ces angoissantes adversités, furent au
moins apaisées par l’affection sincère que lui montrait la tante Anne Marie,
qui lui fut proche comme une seconde maman. Les Filles de la charité, étaient
préposées au pensionnat Torlonia et on peut dire qu’elles surent comprendre et
affiner cette âme déjà tellement éprouvée et, en bref, mûrie par la douleur de
la perte de ses parents. La vie de Judith coulait dans le silence et dans
l’intense formation de son âme. Le 19 mars 1873, elle fut admise à la première
communion et à la confirmation ; elle avait treize ans. Du peu de témoignage de
ces années, il résulte que Judith était imprégnée de bonté et de docilité,
acquise dans le silence, dans la souffrance et dans la douleur. Mais le
Seigneur veillait et souriait sur cette existence ignorée et humble et il la
préparait dans le plus grand secret, à une autre vie, ouverte et active : la
petite enfant inconnue à Rome d’alors, serait épanouie en un « Magnificat » que
Rome même lui aurait chanté, le jour béni de sa béatification.
Le projet de Dieu
Cette première communion, reçue avec un amour
indescriptible, fut aussi le germe d’une décision longtemps pensée et caressée
: se donner définitivement à Dieu, consacrer toute sa pauvre vie à celui qui
grandissait impérieusement dans son jeune cœur de femme, débordant du besoin
d’aimer et d’être aimé. Elle avait choisi : le seul amour aurait été indivisé
et tout pour lui. Elle ne savait ni le comment, ni le pourquoi, mais elle
resterait ainsi. Elle avait obtenu le diplôme d’institutrice et, en devant
quitter le pensionnat Torlonia, à l’âge de vingt ans, elle choisit d’entrer chez
les Filles de la Charité. Le 2 mars 1883, elle entra au noviciat à Sienne. Mais
pour des raisons de santé, donné sa gracilité, elle fut bien vite renvoyée.
Elle retourna à Rome à son conservatoire : une autre épreuve, pour son
expérience de souffrance. Grande fut la surprise, alors que, dans le silence,
elle brodait pour gagner son pain, avec le visage baigné de larmes. Plus tard,
elle fut de nouveau acceptée au noviciat et envoyée à la communauté de
Montenero (Livourne) où elle resta jusqu’à 1886, puis à Bracciano jusqu’en 1888
et plus tard encore elle fut définitivement renvoyée. Autre désillusion, autre
souffrance. Le Seigneur éprouvait et sondait la pureté de cet or jusque, en
l’expérimentant au creuset de l’humiliation : les supérieurs « décidèrent »
qu’elle n’avait pas de vocation et elle fut renvoyé dans le monde : elle avait
vingt neuf ans. La bonne supérieure du conservatoire, apitoyée, lui trouva un
logement près des sœurs du Sacrement rue Riari, 41. Quelles bonnes sœurs, vue
la piété et la disponibilité de Judith, elles lui proposèrent ainsi de
l’accepter volontiers parmi elles ; mais ce genre de vie ne convenait pas à son
caractère et à sa spiritualité. Elle dut lutter ainsi contre son frère Auguste,
qui tentait de la dissuader de se consacrer totalement, en lui proposant de se
réunir avec lui et leur sœur, pour former une seule famille. A trente et un
ans, Judith se confia encore à sa chère tante et marraine Anne Marie. Sa vie
semblait une banqueroute, mais en réalité, le Seigneur la prédisposait à bien
d’autres horizons, sans l’épargner du reste de sacrifices et de renoncements.
Les fruits de ces deux années furent : la qualité éclatante de son caractère,
le grand abandon en Dieu et la plus parfaite obéissance à son directeur
spirituel.
La rencontre avec le Père camillien Louis Tezza
Cet abandon à Dieu, se confier totalement à lui, comme
un bébé dans les bras de sa mère, vraiment lorsque toutes les routes pour sa
totale consécration lui semblaient fermées, porta son inévitable fruit. En
décembre 1891, les sœurs de notre Dame du Cénacle, résidentes à Rome, rue de la
Stampéria, 78, offraient annuellement un cours d’exercices spirituels aux dames
et demoiselles de langue française. Le prédicateur officiel, étant absent à
l’improviste, les sœurs se retournèrent vers le Père camillien Louis Tezza qui
engagea un bon grade. Le directeur spirituel de Judith lui donna cette
information et la jeune fille, pratique de la langue, sans retard s’associa au
groupe. A la fin de la retraite, Judith se présenta au confessionnal du Père
Louis Tezza pour lui exprimer toute sa peine. Elle raconta sa vie, son
histoire, ses insuccès vocationnels, et à la fois, elle manifestait ardemment
la proposition de se consacrer, sans savoir discerner dans quelle congrégation.
Le père l’écouta attentivement, et certainement inspiré de Dieu, il lui confia
son projet de fonder une congrégation féminine, selon l’esprit de saint Camille
de Lellis. S’était-elle sentie concerner pour collaborer avec lui dans cette
œuvre qui commençait ? Judith écouta attentivement, prit le temps, pria et à la
fin s’abandonna à l’inspiration de l'Ésprit, en se mettant à sa disposition
pour ce projet. Père Louis Tezza, avait déjà contacté deux autres jeunes :
Victoire Panetta et Thérèse Eliseo ; Avec Judith elles furent les trois
premières postulantes de la nouvelle congrégation.
Naissance de la Congrégation
Bien vite le Père Louis Tezza, découvre en Judith la
qualité de la fondatrice. Sure d’elle, femme de prière et de sacrifice,
obéissante et docile aux conseils ; il ne lui fut pas difficile de la choisir
comme fondatrice de la nouvelle œuvre. Les trois jeunes sur le conseil du Père,
trouvèrent logement au 141 rue Merulana, proche de l’hôpital saint Jean de
Latran : c’était le 15 janvier 1892. Le deux février de la même année, fête de
la Présentation du Seigneur et mémoire de la conversion de saint Camille, le
Supérieur Général des Camilliens, assisté du Père Tezza, remet aux trois
postulantes le scapulaire des tertiaires camilliens, orné de la croix rouge. La
célébration se passa à la Madeleine, maison généralice des camilliens,
exactement dans la chambre-infirmerie, transformée en chapelle, où mourut saint
Camille de Lellis. C’est le jour de la naissance de la congrégation des Filles
de saint-Camille qui a comme fondateur le Père camillien Louis Tezza et la Mère
Vannini. Le 19 mars Judith endossa l’habit religieux et prit le nom de sœur
Marie Joséphine.
Développement et croissance
Bien vite la maison de la rue Merulana devint trop
étroite, pour les vocations qui en peu de temps accouraient. Ainsi, les Filles
de saint Camille, le 6 avril 1892, prirent une habitation plus vaste au 15 rue
Giusti. Fin 1892, elles étaient déjà quatorze. Après une année, le 19 mars
1893, fête de saint Joseph, Joséphine Vannini prononce en privé les quatre vœux
de pauvreté, de chasteté, d’obéissance et du service des malades même au péril
de la vie. Le 8 décembre 1895, elle se consacre par les vœux perpétuels et elle
est élue supérieure du nouvel institut ; charge dans laquelle elle restera
jusqu’à la mort. En avril 1900, le Père Tezza est envoyé au Pérou comme
visiteur de la maison camillienne de Lima. Il ne retournera plus en Europe. Ce
fut un grand sacrifice pour lui qui se remit totalement à l’obéissance, et sa
droiture morale et spirituelle lui avait suggéré de le demander vraiment comme
offert pour le développement de la nouvelle famille camillienne féminine : Père
Louis Tezza n’était pas attaché aux personnes, mais uniquement à Dieu, avec le
zèle de porter les âmes à Dieu. Voilà comment il s’exprime succinctement et
admirablement dans une lettre envoyée à la Mère Joséphine Vannini : « Mille
fois j’ai dit au Seigneur : Dételez-moi vraiment de ces chères filles même pour
toujours, pourvu qu’elles soient les vôtres, uniquement les vôtres ». Toute la
stature de sa sainteté n’émerge pas impérieusement. Une source à laquelle puisa
aussi Judith Vannini ; ses écrits et ses « pensées » révèlent l’épaisseur
authentique et solide d’une telle sainteté. Les relations entre les deux
cofondateurs et spécialement du Père Tezza avec beaucoup de ses filles,
s’établirent seulement par la correspondance épistolaire. Après le départ du P.
Louis Tezza, le plus grand poids de la nouvelle Congrégation, tomba
inévitablement sur elle, qui, expérimentée aux douleurs et aux souffrances,
affronta la situation avec courage et détermination. La Congrégation des Filles
de Saint Camille, se développa en peu de temps en nouvelles fondations et en
nombre de religieuses. Du vivant de la Mère, furent ouvertes des maisons en
Italie, en France, en Belgique, et en Amérique, à Buenos Aires.
Une sainte mort
En 1909 la fondatrice atteignait l’âge de cinquante
ans. Exactement cette année, environ deux ans avant sa mot, le Seigneur lui
accordait la joie désirée depuis longtemps : l’approbation ecclésiale de
l’Institut. Le cardinal vicaire, Pierre Respighi, par décret du 21 juin 1909,
élevait le pieux conservatoire en congrégation de droit diocésain et en
approuvait les constitutions. En attendant, Mère Joséphine Vannini, fragile depuis
la jeunesse, n’était jamais de bonne santé. Les souffrances de l’adolescence,
les désillusions vocationnelles de sa jeunesse, le poids de la fondation,
l’inquiétude et l’amour même pour ses filles, l’avaient consumée. Son cœur
était fatigué et ne battait plus régulièrement. De retour d’une visite à la
communauté de la haute Italie, elle rentra épuisée et elle fut obligée par la
grande faiblesse à se mettre au lit. Toutes furent conscientes que la Mère
était arrivée à un stade tel qu’elle ne pouvait plus accomplir ses fonctions de
directrice. Elle le comprit et elle se soumit facilement aux affectueux soins
que ses filles lui prodiguaient. Elle mit en pratique facilement ce que deux
années avant elle avait écrit en Argentine à sœur Véronique Pini, une des
premières filles de saint Camille et que je rapporte comme « pensée » : « Prie
pour moi, qui en ai toujours grand besoin, surtout pour bien pouvoir accomplir
ma pesante charge et afin qu’elle en soit rapidement libérée, pour penser
seulement à mon âme (56/126). « Comme il advint en chaque bonne âme – écrit
d’elle un prêtre – en cette ultime infirmité resplendira plus que jamais les
vertus qui l’avaient accompagnée dans toute sa vie religieuse. La piété envers
Dieu, la patience dans ses douleurs, l’affection pour ses sœurs, la docilité
aux confesseurs, la hâte pour les autres, la mortification pour soi-même, la
gratitude pour chaque petit service, l’humilité des sentiments, l’esprit de foi
et d’amour de Dieu, étaient choses qui pouvaient s’animer en elle, je dirais
presque continuellement ». Proche de la fin, elle répétait aux prêtres qui
l’assistaient, des action d’amour et de foi en Dieu et en la Vierge. La veille
de sa mort, elle voulut voir ses filles, elle leur donna des consignes, elle
les bénit. Elle mourut sereinement dans la maison du 7 rue Giuta à Rome, la
nuit du 23 février 1911 à cinquante deux ans.
Une existence donnée
Toute la vie de Mère Vannini a été une existence
donnée. C’est ce qui est plus, donné en une transparente sérénité malgré les
épreuves et les souffrances. La volonté de Dieu comprise, après le colloque
avec le Père Tezza, elle n’hésita plus : elle se lança généreusement dans
l’œuvre que le Seigneur lui avait préparé, une œuvre d’elle – comme celle de
Camille – mais de Dieu même. La preuve, l’expansion de la Congrégation des
Filles de saint Camille, qui après la mort de la fondatrice ont réalisé des
fondations en Allemagne, en Pologne, au Portugal, en Espagne, au Brésil, en
Colombie, au Pérou, au Bénin, au Burkina Faso, en Inde, aux Philippines, en
Hongrie. Une existence sanctifiée par le « oui » à la divine volonté. Elle a su
tirer profit de l’abandon et de la confiance à Dieu une force insoupçonnée,
pour conduire maternellement, mais fermement à la porte du ciel sa
congrégation. Amoureuse de son divin époux, elle suit les filles une par une,
elle les exhorte, quelquefois elle les réprimande, toujours pour qu’elles
soient fidèles à l’Époux, elle les incite et les éperonne à la sainteté.
L’amour de la Congrégation, elle le montre avec la parole et l’exemple. Elle
recommande, elle prie, elle insiste, elle écrit pour que soit toujours maintenu
le but de l’Institut, selon l’esprit et l’exemple de saint Camille de Lelis.
Les malades sont pour elle, ses « maîtres et Seigneurs » et elle conseille et
entraîne les filles en les lançant dans le monde avec cette spiritualité
hautement évangélique. A l’école de saint Camille, elle assimila et comprit ce
que veut dire se mettre en face du malade dans le monde de la souffrance. Mère
Vannini se fait vraie mère, comme si chaque malade était l’unique fils malade,
en enseignant avec une théologie pratique et immédiate, que « la souffrance est
vaincue surtout par l’amour ».
Béatifiée, le 16 octobre 1994
Père Carlo Colafranceschi, Religieux Camillien
http://famille.camillienne.free.fr/
SOURCE : http://alexandrina.balasar.free.fr/josephine_vannini.htm
Giuditta Vannini
1859-1911
Giuditta naquit le 7 août 1859 à Rome, de Angelo
Vannini et Annunziata Papi.
La famille comptait trois enfants, Giulia, Giuditta et
Augusto, mais cette famille fut durement éprouvée par la mort prématurée du
papa (1863), qui travaillait à Ariccia au service d’un noble propriétaire, et
de la maman (1865), qui s’était remariée.
Les deux petites sœurs furent alors placées dans deux
instituts différents, tandis qu’Augusto fut accueilli par son oncle maternel.
Giuditta se trouvait donc chez les Filles de la
Charité de saint Vincent de Paul, originaires de France, dans leur maison Torlonia de
Rome, où on apprenait l’italien, le français, le chant, l’économie domestique,
la broderie, outre toutes les matières de l’école primaire. En été, on partait
dans la maison Torlonia de Castelgandolfo.
Giuditta reçut la Confirmation et la Première
communion en 1873. A partir de ce moment, son idée fixe fut de se consacrer à
Dieu, même si son frère Augusto pensait gentiment la faire venir dans la
famille pour la sortir de la solitude.
En 1883, Giuditta entra chez les Filles de la Charité
à Sienne comme postulante, et reçut l’habit. Mais sa mauvaise santé motiva sa
sortie de l’Institut ; en plus, elle était mal «notée» : Elle n’a
rien d’une sainte, elle a mauvais esprit et n’est pas sincère du tout. Mais
on lui reconnaît tout de même des qualités : Une piété solide, appuyée sur
une forte volonté.
Elle fut recueillie chez les Sœurs Sacramentines à
Rome, où son comportement fut exemplaire, sans jamais un mot de plainte ; une
nouvelle expérience chez les Filles de la Charité, à Portici, fut à son tour
négative. Cette situation fit grandir en Giuditta la vocation à comprendre et
servir ceux qui souffrent.
De retour à Rome, la rencontre avec le père Luigi
Tezza, des Camiliens, l’aida à concrétiser son idéal. Le bon Père comprit que,
ne trouvant aucune congrégation à son goût, Giuditta n’avait plus qu’à en
fonder une. Il lui proposa de fonder une communauté féminine dans l’orbite des
Pères Camiliens, pour s’occuper spécifiquement des malades.
Giuditta sentit en elle une grande paix à cette idée
des Filles de Saint Camille. Avec deux autres compagnes, elles furent
les trois premières postulantes en janvier 1892, vêtirent l’habit des
tertiaires camiliennes avec la croix rouge et Giuditta prit le nom de Maria
Giuseppina.
La nouvelle famille comptait déjà une quinzaine de
religieuses dans l’année.
En 1893, Giuditta-Giuseppina fit sa profession
religieuse, avec le vœu camilien de service aux malades même au péril de
la vie, et fut nommée supérieure. Une maison s’ouvrait aussi à Cremona
tandis qu’on imprimait les Règles et les Constitutions.
En 1894, l’Œuvre prend le nom officiel de Pio
Conservatorio.
Sans y avoir jamais pensé et sans l’avoir voulu,
Giuseppina se retrouvait supérieure, et fut confirmée dans cette position en
1908.
En 1909, le Pio Conservatorio, déjà bien
connu et florissant, devenait une congrégation de droit diocésain,
comptant cent-vingt-quatre membres dans seize maisons en Italie, en France, en
Belgique, en Argentine.
En août 1910, Giuseppina devait s’embarquer à Gênes
pour aller visiter les maisons d’Amérique, quand elle ressentit une profonde
fatigue qui l’obligea à retourner à Rome. Le repos s’imposait, mais le mal
mystérieux empirait.
Giuditta-Giuseppina mourut le 23 février 1911.
Son corps repose dans l’église des Filles de Saint
Camille à Grottaferrata.
Giuditta-Maria Giuseppina Vannini a été béatifiée en
1994, canonisée en 2019.
SOURCE : https://samuelephrem-eu.over-blog.com/article-giuditta-vannini-115218376.html
Saint Giuditta
Adelaide Agata Vannini
Also known as
Giuseppina Vannini
Josephine Vannini
Profile
Orphaned as
a small child.
Raised in the Torlonia Conservatory on Via Sant’ Onofrio, under the guidance of
the Daughters of Charity of Saint Vincent de Paul. Entered
the Daughters’ novitiate in Siena, Italy,
but was forced to leave due to poor
health.
On retreat in 1891 she
met Blessed Louis
Tezza, procurator general of the Camillians. He had been thinking of
founding a women‘s
community for the care of the sick.
He invited Josephine to help establish the new community, she prayed over
it, and decided “yes.” In 1892 she
and two companions received the scapular of Camillian tertiaries,
and a year later professed private vows, adding service to the sick,
even at risk of their lives. They took their perpetual vows in 1895,
and Josephine was elected Superior General. Blessed Louis was
sent to Lima, Peru in 1900,
responsibility for the new congregation rested with Mother Vannini,
and under her leadership the congregation spread to France, Belgium and Argentina.
Born
23
February 1911 in Rome, Italy of
natural causes
7
March 1992 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
16
October 1994 by Pope John
Paul II
13
October 2019 by Pope Francis at Saint
Peter’s Basilica, Rome, Italy
Additional Information
books
Book of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
webseiten auf deutsch
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites en français
fonti in italiano
nettsteder i norsk
strony w jezyku polskim
MLA Citation
“Saint Giuditta Adelaide Agata
Vannini“. CatholicSaints.Info. 11 January 2020. Web. 23 February 2021.
<https://catholicsaints.info/saint-giuditta-adelaide-agata-vannini/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-giuditta-adelaide-agata-vannini/
BL. JOSEPHINE VANNINI was born in Rome, Italy, on 7 July 1859 and lost her parents as a small child. She was raised in the Torlonia Conservatory on Via Sant'Onofrio, under the guidance of the Daughters of Charity of St Vincent de Paul. She entered the Daughters' novitiate in Siena, but was forced to leave because of poor health. While on retreat in 1891 she met Fr Luigi Tezza, procurator general of the Camillians. For some time he had been thinking of founding a women's community, which would be consecrated to God for the care of the sick. Moved by divine grace, he invited her to join him in establishing the new community. She thought about it, prayed and sought advice; then in characteristic fashion she gave him a decisive "yes".
In 1892, the Servant of God and two companions received the scapular of Camillian tertiaries. One year later they professed private vows, adding a fourth vow of service to the sick, even at the risk of their own lives. They made their perpetual profession as Daughters of St Camillus in 1895 and Josephine was elected Superior General.
In 1900 Fr Tezza was sent to Lima, and so responsibility for the new congregation rested in the hands of Mother Vannini. The congregation continued to grow and spread to France, Belgium and Argentina. On the night of 23 February 1911, Josephine Vannini went serenely to meet the Lord she had served in the poor and sick.
SOURCE : http://www.ewtn.com/library/MARY/bios94.htm#vannini
St. Josephine Vannini
Josephine Vannini, foundress of the Congregation of
the Daughters of Saint Camillus, was born in Rome, Italy, on 7 July 1859. She
was baptized Giuditta Adelaide Agata the following day in the Church of
Sant’Andrea delle Fratte. An orphan by the age of seven, Giuditta found a home
with the Daughters of Charity. Attracted by the voice of God, which she
experienced on the day of her First Communion, she desired to consecrate her
life to him but was unable to enter the convent due to poor health.
A providential meeting with Camillian Father Luigi
Tezza (now Blessed) opened the way for Giuditta to abandon herself totally to
the Lord. On 17 December 1891, she confided to the retreat master her distress
at her vocational failure. Father Tezza suggested that she found a religious
institute dedicated to the service of the sick. After two days of prayer,
Giuditta agreed, adding that she was capable of nothing but wanting to abandon
herself with filial confidence to Divine Providence.
On 2 February 1892, in the chapel and chambers where
Saint Camillus had died, the Congregation of the Daughters of Saint Camillus
was born. Giuditta received the name Sister Josephine and three years later, on
8 December 1895, she professed her perpetual vows and was elected Superior
General of the new institute.
Mother Josephine Vannini died in Rome on 23 February
1911, and was proclaimed Blessed on 16 October 1994 by Saint John Paul II. The
holy life of Josephine Vannini teaches us, even now, through the institute she
founded, to bear witness in a simple and concrete way to the Lord’s love and
compassion for the poor, the sick and the suffering, in the certitude that “as
you did it to one of the least of these my brethren, you did it to me” (Mt
25:40).
SOURCE : https://www.ewtn.com/catholicism/saints/josephine-vannini-13889
Saint of the Day – 23 February – Saint
Josephine/Giuseppina Vannini (1859-1911)
Posted on February
23, 2020
Saint of the Day – 23 February – Saint
Josephine/Giuseppina Vannini (1859-1911) “A woman of prayer and sacrifice”
– Religious Sister and Founder together with Blessed Louis (Luigi) Tezza MI
(Camillian) (1 November 1841 – 26 September 1923), of the religious
congregation known as the Daughters of Saint Camillus, of which Order she
is the Patron. Born as Giuditta Vannini on 7 July 1859 at
Rome and died on 23 February 1911 (aged 51) in Rome of natural causes.
Giuditta Vannini was born on 7 July 1859 in Rome as
the second of three children to the cook Angelo Vannini and Annunziata Papi,
her two siblings were Giulia and Augusto. Her Baptism was celebrated on 8 July
and she was given the Baptismal names “Giuditta Adelaide
Agata.” The children were orphaned after her father died on 18
August 1863 when she was four and her mother, when she was seven (her mother
remarried on 11 May 1865 but died on 6 November 1866). She was
separated from her siblings when she was sent to the Torlonia orphanage at Via
Sant’Onofrio in Rome under the guidance of the Vincentian Sisters until
1883. Her brother was sent to live with their maternal uncle while
her sister was sent to the Sisters of Saint Joseph. Both her First
Communion and Confirmation were celebrated on 19 March 1873.
Vannini obtained a diploma as a kindergarten teacher but settled instead
on the religious life.
Vannini entered the Vincentian Sisters on 3 March 1883
to become a professed religious and commenced her novitiate period in Siena but
she was forced to leave due to ill health in 1887. Vannini had returned to Rome
to recuperate and then in 1888 decided to resume her religious formation. But
after she returned to Siena her health was deemed unsuitable for the rigours of
the order.
It was sometime later that she would meet Luigi Tezza
(in a confessional when she sought his advice) on 17 December 1891 at the end
of a spiritual retreat she was attending. Bl Tezza desired the
establishment of an all-female religious congregation dedicated to caring for
the sick and dying and asked if Vannini would be interested in joining
him. Giudetta accepted Tezza’s offer after discerning and
reflecting on her vocation and the two began to form a group to serve as the
basis for their congregation. The decisive moment came on 19 March 1892 when
she and two companions received the scapular and the religious habit of the
Camillian tertiaries and on 19 March 1893 professed her private vows as
“Giuseppina”. Her perpetual religious profession was made sometime
later on 8 December 1895, after she had established, with Tezza, the Daughters
of Saint Camillus. She was made it’s Superior General.
Her profession was made in private since her initial application for
ecclesiastical approval of the order had been rejected.
Bl Luigi Tezza
She and Tezza faced difficulties, when Pope Leo XIII
decided not to allow for the opening of new religious congregations added to
the unjust slander directed at Tezza which led to the Cardinal Vicar of Rome
Pietro Respighi sending him to Lima in Peru in 1900 to exercise his pastoral
mission there – he is now called “The Apostle of Lima” so great was his work
there. This new development prompted the leadership of the order to
fall to Vannini alone but she would maintain correspondence with Tezza until
her death. The congregation received formal approval on 21 June
1909 as an order of Diocesan right.
In 1910 she visited the order’s Italian houses and
those in France before suffering from a fatal heart disease. Giuseppina
died during the evening on 23 February 1911 in her bed in Rome. Her
remains were interred in Rome but later relocated to the order’s Motherhouse in
Grottaferrata. The congregation received the decree of praise on 25
February 1922 from Pope Pius XI and received Papal approval from Pius XI a
decade later on 17 June 1931.
The plan of the co-Founder Fr Tezza, was to set up a
female Congregation with the same charism of his Order which “expresses
itself and is realised in the spiritual and corporal works of mercy
towards the sick,” practised with a vow “even at the risk of one’s
own life” as the fourth vow of the Congregation. The healing
activity of Jesus for the sick occupies a very large and essential part in the
Gospel and it becomes a great sign of the salvific mission of Jesus, the
Messiah. Their mission is inseparably united with the Redemptive
mission of Christ.
“Cure the sick, save the souls” is the motto of
the Congregation. In response to this special charism the order
recognises the Crucified Christ in the sick and in the person who suffers.
“In this presence of Christ among the sick and in us, who serve in His
name they find the basis of our spirituality.”
Therefore, the main legacy the St Josephine left her
sisters, was the pure and simple physical and spiritual care of the sick,
exercised at home as in hospitals, leprosariums and nursing homes, both in
European rehabilitation centres and in mission countries.
In late 2005 there were 823 religious in a total of 97
houses in places in Europe such as Poland and Portugal. The
congregation also operates in Latin America in countries such as Argentina and
Mexico and in Africa in Benin and Burkina Faso.
Her Beatification process opened in the 1950s though
its formal introduction came in the late 1970s at which point she became titled
as a Servant of God, she became titled as Venerable in 1992 upon papal
confirmation of her heroic virtue. St Pope John Paul II presided
over Vannini’s Beatification on 16 October 1994. Pope Francis
confirmed her canonisation in mid-2019 and Canonised her as a Saint in Saint
Peter’s Square on 13 October 2019, together with St John Henry Newman, amongst
others.
Blessed Luigi’s Story here: https://anastpaul.com/2018/09/26/saint-of-the-day-26-september-blessed-louis-tezza-m-i-1841-1923-the-apostle-of-lima/
Author: AnaStpaul
Passionate Catholic. Being Catholic is a way of life -
a love affair both with God and Father, our Lord Jesus Christ, the Holy Spirit,
our most Blessed and Beloved Virgin Mother Mary and the Church. "Religion
must be like the air we breathe..."- St John Bosco With the Saints, we
"serve the Lord with one consent and serve the Lord with one pure
language, not indeed to draw them forth from their secure dwelling-places, not
superstitiously to honour them, or wilfully to rely on the, ... but silently to
contemplate them for edification, thereby encouraging our faith, enlivening our
patience..." Blessed John Henry Newman Prayer is what the world needs
combined with the example of our lives which testify to the Light of Christ.
This site will mainly concentrate on Daily Prayers, Novenas and the Memorials
and Feast Days of our friends in Heaven, the Saints who went before us and the
great blessings the Church provides in our Catholic Monthly Devotions.
"For the saints are sent to us by God as so many sermons. We do not use
them, it is they who move us and lead us, to where we had not expected to go.”
Charles Cardinal Journet (1891-1975) This site adheres to the Catholic Church
and all her teachings but rejects the Second Vatican Council as heretical and,
therefore, all that followed it.VIEW ALL POSTS
SOURCE : https://anastpaul.com/author/anastpaul/
Beata Giuseppina Vannini Fondatrice
Roma, 7 luglio 1859 - 23 febbraio 1911
Fondatrice delle Figlie di San Camillo. Fiduciosa dell'aiuto divino, in appena 19 anni di lavoro, Gioseppina Vannini riuscì a diffondere il provvidenziale Istituto in Italia, in Francia, in Belgio e nel Sudamerica. Oggi le Figlie di S. Camillo operano in quattro continenti: Europa, Asia, Africa, America. Sentendo avvicinarsi il momento della sua dipartita, ripeteva alle figlie: “Fatevi coraggio! Anzitutto è Dio che manda avanti le cose e non io. E poi dal paradiso potrò fare voi di più di quello che non faccio stando in questo mondo. Quando io non sarò più, credete pure che si farà meglio di quanto non si faccia adesso”. Ricca di meriti e circondata di grande fama di santità, la Madre entrò nella vita eterna il 23 febbraio 1911.
La causa di canonizzazione fu avviata presso il tribunale del Vicariato di Roma nel 1955. Adempiuto quanto stabilito dalle Leggi Canoniche, il 7 marzo 1992 è stato dichiarato che la Giuseppina Vannini esercitò in grado eroico le virtù teologali, cardinali ed annesse. Il 16 ottobre 1994 Giovanni Paolo II la proclamò "beata".
Il giorno 23 febbraio 2011, le suore Figlie di San Camillo, hanno celebrato solennemente il primo centenario della morte della loro fondatrice.
Martirologio Romano: A Roma, beata Giuseppina (Giuditta Adelaide) Vannini, vergine, fondatrice della Congregazione delle Figlie di San Camillo per l’assistenza ai malati.
Giuseppina Vannini nasce a Roma il 7 luglio 1859 da Angelo e Annunziata Papi e viene battezzata con il nome di Giuditta. È preceduta da una sorella, Giulia, e seguita da un fratello, Augusto.
Il Signore solitamente prepara e matura le anime attraverso la via della croce. A 4 anni Giuditta perde il papà e tre anni dopo anche la mamma. I tre fratelli orfani vengono separati: Augusto è accolto da uno zio materno, Giulia è affidata alle Suore di San Giuseppe e Giuditta di 7 anni è accolta nel Conservatorio Torlonia in Roma, ove le Figlie della Carità la educano alla fede cristiana e la preparano alla vita.
Giuditta cresce buona, pia, docile e riflessiva. Ottiene il diploma di maestra d’asilo e a 21 anni chiede di entrare nel noviziato delle Figlie della Carità a Siena. Ma poco dopo ritorna a Roma per motivi di salute e per un periodo di prova. L’anno seguente torna a Siena, ma poi viene definitivamente dimessa dall’IStituto perché ritenuta inadatta.
Sente profondamente la chiamata verso la vita religiosa; ma in quale istituto? Ella soffre e prega. Ha 32 anni, quando partecipa a un corso di esercizi spirituali nella casa delle Suore di Nostra Signora del Cenacolo a Roma. L’ultimo giorno del ritiro, il 17 dicembre 1891, Giuditta si presenta al predicatore, il camilliano P. Luigi Tezza per chiederne un consiglio. Il padre, pochi mesi prima, aveva avuto l’incarico in qualità di Procuratore generale di ripristinare le Terziarie Camilliane e in quel momento ha un’ispirazione: affidare a lei la realizzazione di tate progetto.
Giuditta risponde: "Padre, lasciatemi riflettere; vi darò una risposta". Due giorni dopo si presenta al Padre: "Eccomi a sua disposizione per il suo progetto. Non sono capace di nulla io. Confido però in Dio".
P. Tezza scopre ben presto in lei la tempra della fondatrice, sicura di sé, donna di preghiera e di sacrificio. Informa i superiori dell’Ordine camilliano e ottiene l’autorizzazione del Cardinale Vicario di Roma a procedere in questa iniziativa.
Giuditta con altre due giovani, preparate da P. Tezza, formano la prima comunità. Il 2 febbraio 1892, ricorrenza della conversione di San Camillo, nella stanza-santuario ove è morto il Santo, mediante l’imposizione dello scapolare con la croce rossa, nasce la nuova famiglia camilliana. Il 19 marzo seguente, P. Tezza veste dell’abito religioso, contrassegnato dalla croce rossa, Giuditta, che prende il nome di suor Giuseppina e viene nominata superiora.
Con la consulenza del Tezza vengono formulate le Regole dell’incipiente Istituto religioso, specificandone la finalità: per l’assistenza delle malate anche a domicilio.
Pure in mezzo a grandi povertà, cresce il loro numero. Alla fine del 1892 sono già quattordici, nel1893 è aperta una nuova comunità a Cremona e nel 1894 a Mesagne nelle Puglie; seguiranno altre case altrove.
Ma occorre ottenere l’approvazione definitiva dell’autorità ecclesiastica. Purtroppo il Papa Leone XIII aveva deciso proprio in quegli anni di non permettere fondazioni di nuove comunità a Roma. Perciò alla richiesta di P. Tezza, rinnovata per due volte, fu risposto a nome del Papa: "non expedit". (non conviene, non si approva). Anzi fu imposto al gruppo delle religiose di allontanarsi da Roma. Sembra che debba svanire ogni prospettiva, ma per l’ammirazione dell’attività di assistenza delle sorelle, anche da parte della stampa, e per l’appoggio del Cardinale Vicario si ottiene l’erezione in "Pia Associazione" dipendente dal cardinale e così l’opera può continuare.
Un’altra prova sopravviene. L’amabilità di P. Tezza verso le religiose, che chiama "le mie figlie", è oggetto di interpretazioni maligne da parte di alcune persone, che spargono sul Padre alcune insinuazioni definite da madre Giuseppina "ciarle e vere calunnie".
Interviene il Cardinale Vicario e senza appurare la verità toglie al loro padre spirituale Ia facoltà di confessare e gli proibisce di incontrane le suore.
P. Tezza non vuole difendersi e accetta in silenzio le
disposizioni offrendo il sacrificio della separazione per il bene e lo sviluppo
dell’Istituto. Il distacco viene completato quando il Padre, nell’anno 1900, è
incaricato dal suo superiore generale di recarsi in Perù in qualità di
visitatore della comunità di Lima. Accetta l’obbedienza e parte per
l’America Latina. Da lì non tornerà più in Italia.
Manterrà la relazione con la fondatrice e con l’Istituto solo con la corrispondenza epistolare e morirà a Lima a 82 anni, il 26 settembre 1923, venerato come un santo.
L’allontanamento di P. Tezza costituisce un dramma per la fondatrice, che deve addossarsi da sola il peso del nascente Istituto. Ma non si perde d’animo; ha ricevuto da lui quanto occorre per proseguire. Dotata di mirabile fortezza e fiduciosa nell’aiuto del Signore, riesce a diffondere l’Istituto in varie parti d’Italia e in Argentina.
Nonostante una salute debole, spesso travagliata da languori e da emicranie, la Madre non si risparmia, visita ogni anno le case, si prodiga per le Figlie e le accompagna con amabilità e con vigore.
Il 21 giugno 1909, dopo tante resistenze, riesce ad ottenere il Decreto di erezione dell’istituto in Congregazione religiosa sotto il titolo di "Figlie di S. Camillo".
Net 1910, dopo l’ultima visita a tutte le case in Italia e in Francia, è colpita da una grave malattia di cuore. Passa gli ultimi mesi sofferente nel corpo e per un certo periodo anche nello spirito per timori e ansietà sulle sorti dell’Istituto.
Così, purificata ulteriormente dal dolore, il 23 febbraio 1911 rende serenamente l’anima a Dio. Lascia un Istituto con sedici case religiose in Europa e America e con 156 religiose professe.
Il 16 ottobre 1994 Giovanni Paolo II la proclamò "beata".
La sua eredità
Le Figlie di San Camillo, contrassegnate dalla rossa croce camilliana, sono sparse in quattro continenti.
Continuano il carisma della Fondatrice negli ospedali, case di cura, centri di riabilitazione in Europa e in terra di missione, anche presso malati a domicilio e nei lebbrosari, memori dell’ammonimento della Beata Vannini: "Abbiate cura dei poveri infermi con lo stesso amore, come suole un’amorevole madre curare il suo unico figlio infermo".
L’esempio e il mandato di Gesù
"Entrato Gesù nella casa di Pietro, vide Ia suocera di lui che giaceva a letto con la febbre. Le toccò la mano e la febbre scomparve; poi essa si alzò e si mise a servirlo.
Venuta la sera, gli portarono molti indemoniati ed egli scacciò gli spiriti con la sua parola e guarì tutti i malati, perché si adempisse ciò che era stato detto per mezzo del profeta Isaia:
Egli ha preso le nostre infermità e si e addossato le nostre malattie" (Mt 8,14-17).
"Quando entrerete in una città e vi accoglieranno, mangiate quello che vi sarà messo dinanzi, curate i malati che vi si trovano e dite loro: è vicino a voi il regno di Dio" (Lc 10,8-9).
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90319
Santa Giuseppina (Giuditta Adelaide) Vannini Vergine,
fondatrice
Roma, 7 luglio 1859 - 23 febbraio 1911
Giuditta Adelaide Agata Vannini nasce a Roma il 7
luglio 1859. Tra i quattro e i sette anni rimane orfana di entrambi i genitori:
per questa ragione viene ospitata, fino ai ventuno anni, nel Conservatorio
Torlonia, un orfanotrofio retto dalle Figlie della Carità di San Vincenzo De
Paoli. Domanda di essere ammessa tra di loro: le viene concesso, ma nel 1888 è
dimessa definitivamente, anche per ragioni di salute. Il 17 dicembre 1891, al
termine di un ritiro spirituale, si confessa dal predicatore, padre Luigi
Tezza, dell’Ordine dei Ministri degli Infermi (beatificato il 4 novembre 2001),
e gli racconta le sue vicissitudini. Il sacerdote da tempo sta meditando su
come fondare un istituto religioso femminile basato sul carisma di san Camillo
de Lellis, fondatore del suo Ordine. Chiede quindi a Giuditta di collaborare
con lui: dopo due giorni, lei accetta. Il 2 febbraio 1892, con due compagne,
riceve lo scapolare carmelitano con la croce rossa di San Camillo, mentre il 19
marzo seguente veste l’abito religioso, cambiando nome in suor Maria
Giuseppina. Nei successivi diciannove anni, col sostegno di padre Tezza, prima
personale, poi epistolare, segue l’espansione dell’istituto in Italia, Francia,
Belgio e nell’America del Sud. Muore a Roma il 23 febbraio 1911. È stata
beatificata dal Papa san Giovanni Paolo II il 16 ottobre 1994; la sua memoria
liturgica cade proprio il 16 ottobre. Il 13 ottobre 2019 è stata canonizzata da
papa Francesco. I resti mortali della fondatrice delle Figlie di San Camillo
sono venerati nella cappella della casa generalizia, a Grottaferrata, in via
Anagnina 18.
Martirologio Romano: A Roma, beata Giuseppina
(Giuditta Adelaide) Vannini, vergine, fondatrice della Congregazione delle
Figlie di San Camillo per l’assistenza ai malati.
Orfana dall’infanzia
Giuditta Adelaide Agata Vannini nasce a Roma il 7 luglio 1859 da Angelo e Annunziata Papi e viene battezzata il giorno seguente, nella chiesa di Sant’Andrea delle Fratte. È preceduta da una sorella, Giulia, e seguita da un fratello, Augusto.
A quattro anni Giuditta perde il papà e tre anni dopo anche la mamma. I tre fratelli orfani vengono separati: Augusto è accolto da uno zio materno, Giulia è affidata alle Suore di San Giuseppe.
Giuditta, che ha sette anni, è accolta nel Conservatorio Torlonia in Roma, un orfanotrofio dove le Figlie della Carità di San Vincenzo De Paoli la educano alla fede cristiana e la preparano alla vita. Cresce buona, pia, docile e riflessiva. Il 19 marzo 1873 riceve la Cresima e la Prima Comunione.
In prova dalle Figlie della Carità
Ottiene il diploma di maestra d’asilo e a ventuno anni chiede di entrare nel noviziato delle Figlie della Carità a Siena. Ma poco dopo ritorna a Roma per motivi di salute e per un periodo di prova. L’anno seguente torna a Siena, ma poi viene definitivamente dimessa dall’istituto perché ritenuta inadatta.
Sente profondamente la chiamata verso la vita religiosa, ma non sa in quale istituto. Ha trentadue anni, quando partecipa a un corso di esercizi spirituali nella casa delle Suore di Nostra Signora del Cenacolo a Roma.
L’incontro con padre Luigi Tezza
L’ultimo giorno del ritiro, il 17 dicembre 1891, Giuditta si presenta al predicatore, il camilliano padre Luigi Tezza, per chiedere un consiglio. Il religioso, pochi mesi prima, aveva avuto l’incarico in qualità di Procuratore generale di ripristinare le Terziarie Camilliane, ma i tentativi non avevano avuto esito.
L’incontro con Giuditta fa sorgere in lui un’spirazione: affidare a lei la realizzazione di tale progetto. Giuditta risponde: «Padre, lasciatemi riflettere; vi darò una risposta». Due giorni dopo si presenta: «Eccomi a sua disposizione per il suo progetto. Non sono capace di nulla io. Confido però in Dio».
L’inizio di una nuova famiglia religiosa
Padre Tezza scopre ben presto in lei la tempra della fondatrice, sicura di sé, donna di preghiera e di sacrificio. Informa i superiori dell’Ordine camilliano e ottiene l’autorizzazione del Cardinale Vicario di Roma a procedere in questa iniziativa.
Giuditta inizia a fare vita comune con Vittorina Panetta ed Emanuela Eliseo, preparate da padre Tezza. Il 2 febbraio 1892, ricorrenza della conversione di San Camillo, nella stanza-santuario dove è morto il Santo, le tre donne ricevono lo scapolare con la croce rossa: è l’atto di nascita di una nuova famiglia religiosa innestata sul tronco camilliano.
Il 19 marzo seguente, padre Tezza veste dell’abito religioso, contrassegnato dalla croce rossa, Giuditta, che prende il nome di suor Maria Giuseppina (per brevità, solo Giuseppina) e viene nominata superiora. Con la consulenza del sacerdote camilliano vengono formulate le Regole e precisato il fine del nuovo istituto: l’assistenza dei malati anche a domicilio e a rischio della vita.
L’espansione e le prime prove
Pure in mezzo a grandi povertà, cresce il loro numero. Alla fine del 1892 sono già quattordici, nel 1893 è aperta una nuova comunità a Cremona e nel 1894 a Mesagne, in provincia di Brindisi. Occorre però ottenere l’approvazione definitiva dell’autorità ecclesiastica.
Purtroppo il Papa, Leone XIII, aveva deciso proprio in quegli anni di non permettere fondazioni di nuove comunità a Roma. Perciò alla richiesta di padre Tezza, rinnovata per due volte, fu risposto a nome del Papa: “non expedit”. (non conviene, non si approva). Anzi, viene imposto al gruppo delle religiose di allontanarsi da Roma.
Sembra che debba svanire ogni prospettiva, ma per l’ammirazione dell’attività di assistenza delle sorelle, anche da parte della stampa, e per l’appoggio del cardinal Lucido Maria Parocchi, vicario di Sua Santità per la città di Roma, si ottiene l’erezione in “Pia Associazione”.
L’allontanamento di padre Tezza
Un’altra prova sopravviene. L’amabilità di padre Tezza verso le religiose, che chiama «le mie figlie», è oggetto di interpretazioni maligne da parte di alcune persone, che spargono sul Padre alcune insinuazioni definite da madre Giuseppina «ciarle e vere calunnie».
Interviene il cardinale vicario: toglie al loro padre spirituale la facoltà di confessare e gli proibisce di incontrane le suore. Padre Tezza non vuole difendersi e accetta in silenzio le disposizioni offrendo il sacrificio della separazione per il bene e lo sviluppo dell’istituto.
Il distacco viene completato quando il camilliano, nel 1900, è incaricato dal suo superiore generale di recarsi in Perù in qualità di visitatore della comunità di Lima. Accetta l’obbedienza e parte per l’America Latina.
Da lì non tornerà più in Italia. Manterrà la relazione con la fondatrice e con l’istituto solo con la corrispondenza epistolare e morirà a Lima a 82 anni, il 26 settembre 1923. È stato beatificato il 4 novembre 2001.
Madre Giuseppina all’opera
L’allontanamento di padre Tezza costituisce un dramma per madre Giuseppina, che deve addossarsi da sola il peso del nascente istituto. Ma non si perde d’animo: ha ricevuto da lui quanto occorre per proseguire. Dotata di mirabile fortezza e fiduciosa nell’aiuto del Signore, riesce a diffondere l’istituto in varie parti d’Italia, Francia, Belgio e in Argentina.
Nonostante una salute debole, spesso travagliata da languori e da emicranie, la fondatrice non si risparmia: visita ogni anno le case, si prodiga per le suore e le accompagna con amabilità e con vigore. Il 21 giugno 1909, dopo tante resistenze, riesce ad ottenere il decreto di approvazione diocesana sotto il titolo di Figlie di San Camillo.
La morte
Nel 1910, dopo l’ultima visita a tutte le case in Italia e in Francia, è colpita da una grave malattia di cuore. Passa gli ultimi mesi sofferente nel corpo e, per un certo periodo, anche nello spirito, a causa di timori e ansietà sulle sorti dell’istituto.
Sentendo avvicinarsi il momento della sua dipartita, ripete alle figlie: «Fatevi coraggio! Anzitutto è Dio che manda avanti le cose e non io. E poi dal paradiso potrò fare voi di più di quello che non faccio stando in questo mondo. Quando io non sarò più, credete pure che si farà meglio di quanto non si faccia adesso»
Purificata ulteriormente dal dolore, il 23 febbraio 1911 madre Giuseppina rende serenamente l’anima a Dio. Lascia sedici case religiose in Europa e America e centocinquantasei religiose professe.
I suoi funerali vengono celebrati il giorno seguente; al termine, la sua salma viene sepolta nel cimitero del Verano a Roma. Nel 1932 i resti mortali vengono riesumati e traslati nella chiesa della casa madre delle Figlie di San Camillo, in via Labico 29.
La causa di beatificazione fino al decreto sulle virtù eroiche
La causa di beatificazione di madre Giuseppina viene avviata presso il tribunale del Vicariato di Roma l’8 giugno 1955. Il processo informativo si conclude il 20 dicembre 1956. Il 22 marzo 1961 viene emesso il decreto sugli scritti. Il 28 aprile 1976 i resti vengono nuovamente traslati e deposti nella cappella della nuova casa generalizia delle suore, in via Anagnina 18 a Grottaferrata.
Il decreto sull’introduzione della causa, come prevedeva la legislazione dell’epoca, porta la data del 25 dicembre 1977. È stato seguito, il 23 febbraio 1979, dal decreto sull’assenza di culto. Il processo informativo e quello apostolico sono stati convalidati il 5 luglio 1985.
Secondo le nuove normative in materia di cause di beatificazione e canonizzazione, viene predisposta la “Positio super virtutibus”, consegnata nel 1988. In seguito alla discussione da parte dei Consultori Teologi, il 26 ottobre 1991, e da parte dei cardinali e dei vescovi membri della Congregazione delle Cause dei Santi, il 7 gennaio 1992, il 7 marzo 1992 il Papa san Giovanni Paolo II ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui madre Giuseppina Vannini veniva dichiarata Venerabile.
Il miracolo per la beatificazione
Come possibile miracolo per ottenere la sua beatificazione è stato esaminato, presso il Tribunale Ecclesiastico della diocesi di Buenos Aires, il caso di Olga Nuñez. Affetta da un melanoma che aveva intaccato anche il cervello, rimase gradualmente paralizzata.
Davanti all’inefficacia delle cure mediche, le Figlie di San Camillo che lavoravano nell’ospedale in cui la donna era stata ricoverata posarono su di lei una reliquia di madre Giuseppina e iniziarono una novena per chiedere la sua intercessione. A partire da quel momento, l’ammalata cominciò a migliorare, fino a essere dichiarata perfettamente guarita.
Il decreto di convalida dell’inchiesta diocesana sull’asserito miracolo è datato 20 dicembre 1985. Il 16 marzo 1993 la Consulta Medica ha concluso che il fatto era inspiegabile secondo le conoscenze scientifiche del momento. Il 4 giugno seguente, i Consultori Teologi hanno espresso parere favorevole circa il nesso tra l’asserita guarigione e l’intercessione di madre Giuseppina. Anche i cardinali e i vescovi della Congregazione delle Cause dei Santi hanno confermato, il 5 ottobre 1993, quell’opinione positiva.
La beatificazione
Il 23 dicembre 1993, infine, san Giovanni Paolo II ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui la guarigione di Olga Nuñez era miracolosa e ottenuta per intercessione della fondatrice delle Figlie di San Camillo.
Lo stesso Pontefice l’ha beatificata il 16 ottobre 1994 a Roma, in piazza San Pietro, nella stessa celebrazione in cui sono stati elevati agli onori degli altari altri cinque candidati. La memoria liturgica di madre Giuseppina è stata fissata al 16 ottobre, giorno anniversario della beatificazione.
Il miracolo per la canonizzazione
Il secondo miracolo esaminato per la canonizzazione è avvenuto nella città di Sinop, in Brasile. Le Figlie di San Camillo, presenti lì dal 1981, nel 2004 erano finalmente riuscite a ottenere, grazie alla carità dei cittadini, la costruzione di una casa di riposo per anziani, che avrebbe portato il nome di madre Giuseppina.
Il 19 agosto 2007 un operaio, Arno Celson Klauck, stava lavorando a un vano ascensore all’interno dell’edificio in costruzione. Mentre posizionava delle assi di legno per chiudere il vano, cadde al suo interno, da un’altezza di oltre dieci metri, corrispondenti ai tre piani del fabbricato. Nella caduta gli venne spontaneo invocare madre Giuseppina, esclamando: «Madre mia, aiutami!».
Il figlio dell’operaio e un collega accorsero e lo tirarono fuori illeso, a parte alcune escoriazioni. Anche i medici del pronto soccorso dell’ospedale di Sinop non trovarono alcun danno né al cervello né agli altri organi. Qualche tempo dopo, Arno ebbe dolori alla schiena. Successivi esami hanno riscontrato che non erano dovuti alle conseguenze della caduta.
Il riconoscimento del secondo miracolo e la canonizzazione
L’inchiesta diocesana sull’asserito miracolo si è svolta dal 1° al 4 dicembre 2015. Gli atti relativi sono stati consegnati il 15 dicembre 2015 presso la Congregazione delle Cause dei Santi e, il 27 maggio 2016, hanno ottenuto il decreto di convalida.
Il 27 settembre 2019 la Consulta Medica ha riconosciuto l’inspiegabilità tecnica del caso di scampato pericolo, mentre il 19 febbraio 2019 i Consultori Teologi hanno espresso parere favorevole circa la natura miracolosa dell’evento. I cardinali e i vescovi della Congregazione delle Cause dei Santi, il 7 maggio 2019, hanno confermato il nesso tra l’accaduto e l’intercessione di madre Giuseppina Vannini.
Il 13 maggio 2019, ricevendo in udienza il cardinal Giovanni Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui quello avvenuto ad Arno Celson Klauck era riconosciuto come miracolo ottenuto per intercessione della fondatrice delle Figlie di San Camillo. Lo stesso Pontefice l’ha canonizzata il 13 ottobre 2019, insieme ad altri quattro Beati, in piazza San Pietro a Roma.
Le Figlie di San Camillo oggi
Le Figlie di San Camillo hanno ottenuto il pontificio decreto di lode il 25 febbraio 1922 e, il 17 giugno 1931, l’approvazione definitiva da parte della Santa Sede. Oggi sono circa ottocento suore professe e sono presenti in ventidue Paesi di quattro continenti.
Come alle origini, seguendo il carisma di san Camillo vissuto dai loro fondatori, si dedicano all’assistenza sia sul piano professionale, sia su quello spirituale, in ospedali, lebbrosari, case di riposo e case di cura. Gestiscono anche scuole per infermiere. Soprattutto, continuano a professare, in aggiunta ai tre voti religiosi e in pieno stile camilliano, quello di non lasciare mai i malati, neanche quelli infettivi
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90319
Festa della Beata Madre Giuseppina Vannini. Breve biografia.
Nascita e primi anni di vita
Giuditta Adelaide Agata Vannini seconda di tre figli, nasce in Roma il 7 luglio 1859, dai coniugi Angelo e Annunziata Papi. Fu battezzata il giorno dopo nella Chiesa di Sant’Andrea delle Fratte. Il papà morì quando lei aveva appena quattro anni, (18 agosto 1863) e la mamma rimasta vedova, fra stenti e avversità, sopravvisse al marito solo tre anni. I tre figli orfani furono fra loro separati, e per sempre.
Giuditta è accolta tra le orfanelle del Conservatorio Torlonia in Roma, dove prestano il loro servizio le Suore Figlie della Carità di San Vincenzo de’ Paoli. Rimane qui fino all’età di ventuno anni,
Giuditta trova lavoro a Portici (Napoli) come maestra d’asilo, ma neanche qui si sente serena e decide di ritornare a Roma per andare ad abitare dalla zia materna, sua madrina di battesimo. In quest’anno, 1891, fa l’incontro decisivo per la sua vita: conosce infatti il Padre Luigi Tezza che, intende fondare una Congregazione dedita al servizio degli infermi, trasmettere il carisma di San Camillo al femminile.
La scelta vocazionale:
Il giorno che lo Spirito Santo sceglie per dare inizio alla nuova opera nella Chiesa e destinato a cambiare la vita di due anime in cerca entrambe della volontà di Dio, corrisponde al 17 dicembre 1891.
Nel mese di dicembre 1891 le religiose del Cenacolo residenti in Roma, offrirono nella propria casa alle signore della colonia francese un corso di esercizi predicato nella loro lingua. Venuto a mancare inaspettatamente il predicatore proveniente dalla Francia, le religiose chiesero al Padre Tezza di sostituirlo.
Tra le esercitanti vi era Giuditta Vannini, desiderosa di conoscere meglio la volontà di Dio a suo riguardo. Il 17 dicembre 1891, avvicinandosi il termine degli esercizi, la Madre Giuseppina si presentò al confessionale del predicatore, gli parlò della sua vocazione alla vita religiosa. Lei era decisa a consacrarsi a Dio ma non sapeva come realizzare tale vocazione. Il Padre Tezza le propose alcuni Istituti, offrendosi anche di agevolargliene l’ammissione; ma per ognuno trovava difficoltà.
Allora il Padre le disse: «Avreste dunque, figlia mia, l’intenzione di fondarne una a vostro gusto? Avete per caso la vocazione a farvi fondatrice?»
Essa rispose con un sorriso negativo. Il Padre però crede avere in quel momento come un lume dall’alto, e una voce interna sembrava dirgli: «Non sarebbe questa giovane, l’anima scelta da Dio per dar principio all’opera ch’egli ti ha affidato?».
Al termine degli esercizi, la Madre Vannini tornò dal Padre Tezza: da quel momento si metteva interamente a sua disposizione per il progetto di cui le aveva parlato. Lui non mancò di rappresentarle le numerose difficoltà che certamente avrebbero incontrato per venire a termine di questo progetto. Egli non le diede a sperare «rose ma molte e molte spine», soprattutto per la mancanza di risorse e d’appoggi umani. «Tutto ciò però non parve sgomentare» la Vannini; al contrario si mostrò coraggiosa ed energica perché si mettesse subito mano all’opera con intero e filiale abbandono alla Divina Provvidenza.
La volontà di Dio si manifestò così chiaramente e nella Chiesa nacque la Congregazione Figlie di San Camillo, che offrirà ad essa frutti di santità.
Il suo messaggio oggi
“Fare bene ogni cosa, anche la più piccola, la più
umiliante, perché Dio ci vede! Unico scopo della nostra vita sia quello di
piacere e dare gloria a Dio!”
“Cercare d’essere “una vera mamma” con dolcezza,
fermezza e bontà. Non inquietarsi con i difetti del prossimo, ma dimostrare
loro che l’agire in quel modo non è secondo il Cuore di Gesù".
La Madre Giuseppina si distinse nella carità verso il
prossimo, amava sinceramente tutti, con tenerezza squisitamente materna, li
seguiva di continuo, individualmente in tutte le loro necessità sia fisiche che
morali e spirituali. Diceva: “La carità deve essere universale, abbracciare
tutto il mondo, fondamentale è aiutare i nostri prossimi a ben morire, pregando
sempre per i poveri agonizzanti, senza mai dimenticare di essere prima
caritatevoli con i propri cari, e poi adottare una carità più squisita con i
più bisognosi e difficili vedendo sempre negli Infermi l’immagine di “Gesù
sofferente”. Diceva ancora, che quello che si fa agli infermi è a Gesù medesimo
che si fa, quindi deve essere fatto con amore, delicatezza, con tutto il cuore
e ancor di più vi si deve mettere l’impronta
inconfondibile dell’amor di Dio.
La Madre ci ha trasmesso la maternità innata di ogni
donna, insieme al carisma della misericordia dato da San Camillo di come
assistere agli infermi con un cuore di madre dedito completamente al suo unico
figlio infermo, insegnando con una teologia pratica e immediata che “la
sofferenza è vinta soltanto dall’amore”.
Un’esistenza santificata dal “sì” alla divina volontà.
Lei ha saputo trarre dall’abbandono e dalla fiducia in Dio una forza insospettata,
per condurre maternamente ma fortemente al porto sicuro la sua Congregazione.
Innamorata del suo divino Sposo, segue le sue figlie
una per una le esorta, talvolta le ammonisce, sempre perché siano fedeli allo
Sposo, le incita e le sprona alla santità.
L’amore alla Congregazione lo dimostra con la parola e
l’esempio. Raccomanda, prega, insiste, scrive, perché sia sempre mantenuto il
fine dell’istituto, secondo lo spirito e l’esempio di San Camillo de Lellis.
I malati sono per lei i suoi “Padroni e Signori!” e
propone e trascina le figlie lanciandole nel mondo con questa spiritualità
altamente evangelica. Alla scuola di San Camillo, ha assimilato e compreso cosa
significhi persi di fronte al malato nel mondo della sofferenza.
Questa è la nostra missione nel mondo d’oggi, essere
vicino a chi soffre, accogliere, consolare, curare non soltanto le malattie
fisiche, ma accompagnare quelli che soffrono la solitudine, l’indifferenza;
ascoltare il loro “silenzio” il loro cuore, che cercano una mano che lo sollevi
e dare segni di speranza e carità.
Morì serenamente nella casa di Via Giusti 7 a Roma, la
notte del 23 febbraio 1911 a cinquantadue anni di età.
SOURCE : http://concuoredimadre.blogspot.com/2013/10/festa-della-beata-madre-giuseppina.html
Con cuore di Madre – In ricordo della Beata Giuseppina
Vannini
Scritto da Ufficio Comunicazione / 16/10/2014
“Fermezza e bontà”, ecco cosa desiderava Madre Vannini
dalle sue figlie spirituali. La fermezza di chi è convinto del valore e
del bene di quanto si sta facendo, o si sta per fare, e allo stesso tempo la
bontà che non esaspera ma sa trovare in ogni cosa il giusto equilibrio.
Madre Vannini ha imparato questo alle sue proprie
spese, cominciando e ricominciando, affrontando le difficoltà con coraggio
e grande spirito di sacrificio, nella consapevolezza che per ogni cosa ci vuole
impegno e costanza. Non è mai venuta meno nella ricerca assidua e perseverante
della Volontà di Dio su di lei, finché il cielo si è aperto!
La Vannini è nata Roma il 7 luglio 1859, e il giorno
dopo è stata battezzata nella vicina Chiesa di Sant’Andrea delle Fratte con il
nome di Giuditta Adelaide Agata. Giuditta era stata preceduta da una sorella,
Giulia e seguita da un fratellino, Augusto. Tutto sembrava andare bene in
quella famiglia, quando nel 1863 muore il papà Angelo lasciando sola la madre
con i tre piccoli. Nel 1866 muore anche la mamma e i bambini, rimasti soli,
vengono separati: Giulia, che aveva 9 anni, è stata affidata ad un collegio di
Suore Giuseppine, Giuditta di 7 anni, inviata al conservatorio-orfanatrofio
Torlonia, e Augusto di 4 anni, accolto presso lo zio materno Gioacchino.
Giuditta cresce buona e giudiziosa e ben presto si
distingue per la sua pietà, partecipa all’Eucaristia quotidiana ed è molto
fedele in tutto. Con il passar del tempo si va maturando nel suo cuore la
vocazione religiosa; anche lei desidera essere una figlia della Carità e,
all’età di 21 anni, chiede di essere ammessa in noviziato. La sua gioia però
dura poco, perché dopo appena 5 settimane, viene rimandata per motivi di
salute, una seconda volta ammessa e in seguito dimessa definitivamente.
A 32 anni si trova sola e senza aver realizzato il
desiderio più profondo del suo cuore: consacrarsi tutta a Dio. Si
abbandona tuttavia alla Sua volontà, certa che egli non le avrebbe messo in
cuore tale inclinazione senza darle i mezzi per realizzarla.
E così la giovane Giuditta viene invitata a
partecipare ad un corso di esercizi spirituali guidati da un sacerdote
camilliano chiamato Luigi Tezza, che lei però credeva fosse un gesuita. Prima
della conclusione degli esercizi spirituali Giuditta si avvicina al
confessionale ed espone al Confessore la sua situazione per avere dei consigli. Padre
Tezza le fa l’elenco di alcuni Istituti religiosi ma Giuditta non si sentiva
attratta verso nessuno. Infine il Tezza le domanda se non avesse la vocazione
di farsi fondatrice dal momento che non c’erano comunità adatte per lei.
La Vannini sorride negativamente, ma in quel momento il Tezza crede di avere
un’ispirazione dall’alto, perché anche lui stava in ricerca di una persona con
cui collaborare nella fondazione di un nuovo Istituto Religioso. Egli aveva già
tutti i permessi e anche il progetto era pronto ma mancava chi aderisse al suo
piano. Presenta a Giuditta il suo progetto, ma lei, nella sua prudenza, chiede
un tempo per pensare e in seguite gli avrebbe dato una risposta definitiva.
Difatti corre dal suo direttore spirituale e della sua amica e confidente, Suor
Vincenza Cioli, i quali la conoscono bene e sanno che ne ha le qualità, e
entrambi, incoraggiano la Vannini ad accettare.
Senza più dubbi, ma come uno che ha trovato quel
tesoro che aveva cercato per una vita, la Vannini non corre ma vola dal Tezza e
manifesta la sua totale e incondizionata disponibilità a collabora con lui.
Nemmeno gli eventuali ostacoli e penose difficoltà enumerati dal
Tezza in questa nuova impresa, distolsero la Vannini
dalla sua ormai presa decisione!
E così prende avvio una meravigliosa avventura, viva
e dinamica fino ad oggi, la fondazione della Congregazione delle Figlie di
San Camillo. L’opera di P. Luigi Tezza è stata fondamentale e
insostituibile nella trasmissione del carisma di San Camillo alla nuova
comunità: assistere gli infermi vedendo in essi la persona di Cristo!
Il 2 febbraio 1892, nella stanza cappella dove è morto
San Camillo, la Vannini con altre due giovani ricevono, dalle mani del
Superiore generale dei Camilliani, lo scapolare e la croce rossa, e il 19 marzo
di quello stesso anno, P. Tezza veste dell’abito religioso, contrassegnato
dalla croce rossa, Giuditta, che prende il nome di suor Maria Giuseppina.
Pure in mezzo a grandi povertà, il primo nucleo
aumenta e alla fine del 1892 sono già quattordici, nel1893 è aperta una nuova
comunità a Cremona e nel 1894 a Mesagne nelle Puglie; seguiranno altre case
altrove. Le difficoltà non mancheranno ma con la grazia di Dio e la benedizione
dei poveri che assistono, la piccola famiglia prosegue sicura la sua missione.
A causa di infondate calunnie, il P. Tezza viene
allontanato dalle figlie e Madre Vannini rimane sola alla guida della nascente
comunità. Nonostante una salute debole, spesso travagliata da languori e da
emicranie, la Madre non si risparmia, visita ogni anno le case, si prodiga
per le Figlie e le accompagna con amabilità e con vigore.
Nel 1910, dopo l’ultima visita a tutte le case in
Italia e in Francia, è colpita da una grave malattia di cuore. Passa gli ultimi
mesi sofferente nel corpo e per un certo periodo anche nello spirito per timori
e ansietà sulle sorti dell’Istituto.
Così, purificata ulteriormente dal dolore, il 23
febbraio 1911 rende serenamente l’anima a Dio. Il 16 ottobre 1994 San
Giovanni Paolo II la proclama “beata”.
La nota caratteristica della spiritualità della
Vannini è stata la semplicità! Amava ripetere: “La vera devozione non
consiste in molte preghiere e devozioni particolari, né in parolone di basso
sentimento di sé. No, cerchiamo la santità nella semplicità”. La
rettitudine nell’operare, la gentilezza nel tratto, la bontà con tutti, fare
bene ogni cosa, essere presenti a sé stesse e non operare mai a casaccio.
Voleva che le sue figlie fossero fedeli allo Sposo divino e conservassero
intatto il vero spirito dell’Istituto, secondo gli insegnamenti di San Camillo.
Per lei, come per Camillo, i malati erano “la
pupila e il cuore di Dio”, la ragione della sua vita e della sua opera e
spronava le figlie a fare altrettanto.
La vita della Vannini è stata segnata dalla
sofferenza, ma tale sofferenza è diventata feconda e ha generato vita, è
diventata dono; Madre Vannini ha aperto il suo cuore per accogliere le
sofferenze dei poveri di ogni genere e ancora oggi continua a pregare presso
Dio per tutti noi che imploriamola sua fedele e potente intercessione!
Suor Bernadete, Postulatrice Figlie di San Camillo
Vedi anche: http://www.figliedisancamillo.org/ita/chi/vannini.asp
In copertina le Figlie di San Camillo della Germania.
Foto scattata durante la festa della Fondatrice dello scorso anno. Al centro,
con l’immagine della Beata Vannini, la Provinciale della Germania: Sr.
Gabriella.
SOURCE : https://www.camilliani.org/con-cuore-di-madre-in-ricordo-della-beata-giuseppina-vannini/
Den hellige Josefina Vannini (1859-1911)
Minnedag: 16. oktober
Den hellige Josefina (it: Giuseppina) ble født som
Judith Adelheid Vannini (it: Giuditta Adelaide) den 7. august 1859 i Roma i
Italia. Hun ble døpt dagen etter i kirken Sant'Andrea delle Fratte. Hun var den
andre av tre barn av Angelo Vannini og Annunziata Papi; hennes søster het
Giulia og hennes bror Augusto. Den 18. august 1863 døde faren, og den 6.
november 1866 også moren, så lille Judith var foreldreløs i en alder av syv år.
Broren Augusto flyttet til onkelen Gioacchino Papi, mens søstrene Julia og
Judith ble sendt til forskjellige institusjoner. Judith kom til det romerske
barnehjemmet i Via Sant'Onofrio som ble kalt Conservatorio Torlonia og
ble drevet av vincentianerinnene (Barmhjertige døtre av St. Vincent av Paul).
Judith ble på barnehjemmet til den 3. mars 1883, da
hun trådte inn i novisiatet til denne kongregasjonen i Siena. Men på grunn av
svak helse måtte hun tre ut etter noen få uker. Hun anstrengte seg da for å
følge de barmhjertige søstrenes regel utenfor klostermurene. Den 6. mai 1884
begynte hun på novisiatet for andre gang. Men den 25. juni 1888 måtte hun igjen
forlate moderhuset i Siena av helsemessige grunner, denne gangen for godt. Alle
var enige om at Judith, som alltid var sykelig, ikke var bestemt for
ordensstanden.
Under en retrett i huset til «Søstrene av Vår Frue av
Coenaculum» i 1891 møtte hun den salige p. Aloisius Tezza (it:
Luigi) (saligkåret 2001), generalprokurator for ordenen kamillianerne (Ordo
Clericorum Regularium Ministrantium Infirmis – MI) i Roma. Da hadde han
allerede i en tid tenkt på om han skulle grunnlegge en søsterkongregasjon som i
den hellige Camillus
av Lellis' (1550-1614) ånd skulle arbeide for syke og døende. Han inviterte
henne til å samarbeide med ham om å etablere den nye kommuniteten. Hun ba om
betenkningstid, noe hun fikk. Hun ba og søkte andres råd, og til slutt
samtykket hun.
Den 15. januar 1892 slo hun seg ned i en bolig nær
Lateranbasilikaen sammen med to ledsagere. Den 2. februar 1892 mottok de tre
kvinnene skapularet med det røde korset som kamillianertertiarer, og dette
regnes som kongregasjonens grunnleggelsesdato. Ett år senere avla de private
løfter, med et fjerde løfte om tjeneste for de syke, selv når deres egne liv
sto i fare. Den 19. mars 1892 mottok de ordensdraktene og sine ordensnavn, og
Judith tok navnet Maria Josefina (Giuseppina). De avla i 1895 sine evige løfter
som «Den hellige Camillus' døtre» (Congregatio Filiarum Sancti Camilli –
FSC). Josefina ble valgt til kongregasjonens generalsuperior.
Aloisius Tezza forble den åndelige lederen av
fellesskapet til 1898, da han ble sendt til Frankrike. I 1900 ble han sendt til
Lima i Peru, og fra da av lå hele ansvaret for den nye kongregasjonen i Moder
Vanninis hender. Han døde den 36. september 1923. Til tross for sin dårlige
helse og hyppige sykdommer ledet Josefina kongregasjonen og skaffet den
anseelse. Kongregasjonen fortsatte å vokse og spredte seg først til andre byer
i Italia, og deretter til Frankrike, Belgia, Tyskland, Polen, Spania,
Argentina, Colombia, Brasil, India og Afrika.
Den 21. juni 1909 ble reglene og konstitusjonene for
fellesskapet godkjent av Romas kardinalvikar Pietro Respighi, og instituttet
ble opphøyd til en kongregasjon. Men snart var det slutt på generalsuperiorens
fysiske styrke. Etter flere måneders lidelser døde Josefina om kvelden den 23.
februar 1911 i Roma. Da fantes det allerede 126 kamillianerdøtre som bodde i ti
hus i Italia og seks utenlands. I dag har kongregasjonen med hovedsete i
Grottaferrata utenfor Roma rundt 600 søstre i Italia, Tyskland, Polen, Ungarn;
Georgia, Spania, Portugal, Argentina, Brasil, Colombia, Peru, India,
Filippinene, Burkina Faso, Elfenbenskysten og Benin.
Den 15.desember 1977 ble hennes saligkåringsprosess
åpnet. Den 7. mars 1992 ble hennes «heroiske dyder» anerkjent og hun fikk
tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 23. desember 1993 undertegnet
pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som
godkjente et mirakel på hennes forbønn. Hun ble saligkåret av paven den 16.
oktober 1994 på Petersplassen i Roma under bispesynoden for ordenslivet. Hennes
minnedag er 16. oktober, men dødsdagen 23. februar nevnes også.
Hun ble helligkåret søndag den 13. oktober 2019 på
Petersplassen av pave Frans sammen med fire andre.
SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/jvannini
Voir aussi : https://slmedia.org/fr/blogue/tout-sur-la-bienheureuse-giuseppina-josephine-vannini