Saint Callisto (Calixte)
Caravario
Martyr (+ 1930)
Né en 1903 près de Turin, entré en 1918 chez les salésiens. Il arrive en Chine en 1925, ordonné prêtre à Shanghai en 1929. Le 25 février 1930 il est massacré avec son évêque Luigi Versiglia à Li-Thaul-Tseul.
Béatifié le 15 mai 1983 à Rome par le pape Jean-Paul II (homélie en italien), il a été canonisé avec les martyrs de Chine, durant le jubilé le 1 octobre 2000.
"2 membres de la Société Salésienne de S. Jean Bosco vinrent s'ajouter à la foule nombreuse des Martyrs énumérés ci-dessus. Ce sont: le Bienheureux Louis Versiglia, évêque, et le Bienheureux Callixte Caravario, prêtre.
Ils furent massacrés ensemble le 25 février 1930 à Li-Thaul-Tseul."
(source
site du Vatican)
Fêté le 13 novembre qui est la date à laquelle les salésiens fêtent les membres
et bienfaiteurs de la famille salésienne.
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10174/Saint-Callisto-%28Calixte%29-Caravario.html
Saint Calixte CARAVARIO
Nom: CARAVARIO
Prénom: Calixte
(Callisto)
Pays:
Italie - Chine
Naissance:
08.06.1903 à Cuorgné (Turin)
Mort:
25.02.1930 à Li-Thaul-Tseul (Chine)
Etat: Prêtre - Salésien - Martyr
du Groupe des 120
martyrs de Chine 2
Note: Salésien en 1919,
en Chine en 1925, ordonné en 1929 par Mgr Versiglia 2 avec
qui il est martyrisé en route vers la mission de Lin Chow qui lui était
destinée.
Béatification:
15.05.1983 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
01.10.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 9 juillet
Réf. dans l’Osservatore
Romano : 1983 n.21 et 25 - 2000 n.39
p.9-10 - n. 40 p.1-7 - n.41 p.7.10
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1983 p.701-702 - 2000 n.19 p.906-908
Notice
Callisto Caravario naît à
Cuorgné (Turin), le 8 juin 1903. Entré en août 1918 chez les Salésiens, il
prononce ses premiers vœux le 19 septembre 1919. Il rencontre Mgr Luigi Versiglia 2 en
1922 et manifeste le désir de le suivre en Chine. Il y arrive le 16 janvier
1925. Après avoir exercé son apostolat dans l'île de Timor pendant deux ans, il
revient à Shanghai où il est ordonné prêtre le 18 mai 1929 par Mgr Versiglia qui
le destine à la mission de Lin-Chow. En 1930, il suit son évêque dans sa visite
aux chrétiens de Lin-Chow et il est assassiné en même temps que lui. (Voir le
récit du martyre dans la notice de Mgr Versiglia 2)
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0238.htm
AGOSTINO
ZHAO RONG (+ 1815)
ET 119 COMPAGNONS, MARTYRS EN CHINE (+ 1648 – 1930)
1er Octobre 2000
Dès les origines les plus
lointaines du peuple chinois (vers le milieu du IIIème millénaire avant J.C.),
le sentiment religieux envers l'Être suprême et la piété filiale envers les
ancêtres défunts sont les caractéristiques les plus remarquables de sa culture
millénaire.
Cette note de pure
religiosité se retrouve, plus ou moins, chez les Chinois de tous les siècles,
jusqu'à notre époque où, sous l'influence de l'athéisme occidental, quelques
intellectuels, en particulier ceux éduqués à l'étranger, ont voulu se
débarrasser, comme certains de leurs maîtres occidentaux, de toute idée
religieuse.
Dès le Vème siècle,
l'Évangile fut annoncé en Chine et au début du VIIème siècle, la première
église y fut édifiée. Sous la dynastie des T'ang (618-907), la Communauté
chrétienne se développa pendant deux siècles. Au XIIIème siècle, la
compréhension du peuple chinois et de sa culture dont faisait preuve un
missionnaire comme Jean de Montecorvino rendit possible la mise en route de la
première mission catholique dans le Royaume du Milieu (avec siège épiscopal à
Beijin).
Il n'est pas étonnant que
spécialement à l'époque moderne(c'est-à-dire à partir du XVIème siècle, quand
les communications entre Orient et Occident commencèrent à être plus
fréquentes), se soit manifesté de la part de l'Église Catholique le désir de
porter à ce peuple la lumière de l'Évangile afin de valoriser encore plus le
trésor de traditions culturelles et religieuses si riches et si
profondes.
À partir donc des
dernières décades du XVIème siècle, plusieurs missionnaires furent envoyés en
Chine: des personnes comme Matteo Ricci et d'autres avaient été choisis avec le
plus grand soin, en tenant compte, en plus de leur esprit de foi et d'amour, de
leurs capacités dans l'ordre culturel et de leurs qualifications dans divers
domaines de la science, surtout l'astronomie et les mathématiques. Ce fut grâce
à eux et à l'estime que les missionnaires montrèrent pour le remarquable esprit
de recherche des savants chinois que purent s'établir des rapports de
collaboration scientifique très utiles qui servirent à leur tour à ouvrir
beaucoup de portes, jusqu'à celle de la cour impériale, et par là, à nouer des
relations très profitables avec diverses personnes de grande valeur.
La qualité de la vie
religieuse de ces missionnaires eut pour effet que beaucoup de personnes de
haut niveau ressentirent le besoin de mieux connaître l'esprit évangélique qui
les animait et, par conséquent d'être instruites de la religion chrétienne, ce
qui fut fait d'une manière qui convenait à leurs caractéristiques culturelles
et leur façon de penser. À la fin du XVIème siècle et au début du XVIIème,
nombreux furent ceux qui, après la préparation requise, demandèrent le baptême
et devinrent de fervents chrétiens, en maintenant toujours avec une légitime
fierté leur identité de chinois et leur culture.
Le Christianisme fut
alors perçu comme une réalité qui ne s'opposait pas aux valeurs les plus hautes
des traditions du peuple chinois, ni se superposait à elles, mais les
enrichissait d'une lumière et d'une dimension nouvelles.
Grâce aux excellents
rapports qui existaient entre certains missionnaires et l'Empereur K'ang-shi
lui-même, et grâce aux services que ces missionnaires avaient rendus pour
rétablir lapaix entre le «Tsar» de Russie et le «Fils du Ciel», c'est-à-dire
l'Empereur, ce dernier émit en 1692 le premier décret de liberté religieuse, en
vertu duquel ses sujets pouvaient suivre la religion chrétienne et tous les
missionnaires pouvaient la prêcher dans ses vastes domaines.
Par voie de conséquence,
l'action missionnaire et la diffusion du message chrétien se développèrent
notablement et nombreux furent les chinois qui, attirés par la lumière du
Christ, demandèrent à recevoir le Baptême.
Malheureusement, la
pénible question des «rites chinois» irrita l'Empereur K'ang-shi et prépara la
persécution (fortement influencée par celle du Japon voisin), qui se répandit,
ici ou là, ouverte ou sournoise, violente ou voilée, par vagues successives, de
la première décade du XVIIème siècle à environ la moitié du XIXème siècle,
tuant missionnaires et fidèles laïcs et détruisant de nombreuses églises.
Ce fut exactement le 15
janvier 1648 que les Tartares Mandchous, ayant envahi la région du Fujian et
s'étant montrés hostiles au christianisme, tuèrent le Bienheureux François
Fernández de Capillas, prêtre de l'Ordre des Frères Prêcheurs. Après l'avoir
emprisonné et torturé, ils le décapitèrent pendant qu'il récitait avec d'autres
les mystères douloureux du Rosaire.
Le Bienheureux François
Fernández de Capillas a été reconnu par le Saint Siège comme le «premier
martyr» de la Chine.
Vers le milieu du siècle
suivant, le XVIIIème, 5 autres missionnaires espagnols qui avaient exercé leur
activité dans les années 1715-1747, furent également tués suite à une
nouvelle persécution commencée en 1729 avec les derniers soubresauts en
1746.C'était l'époque des Empereurs Yung-cheng et de son fils K'ien-lung.
Le Bienheureux Pierre Sans i Iordà, O.P., Évêque, fut martyrisé en 1747.
Le Bienheureux François Serrano, O.P., prêtre.
Le Bienheureux Joachim Royo, O.P., prêtre.
Le Bienheureux Jean Alcober, O.P., prêtre.
Le Bienheureux François Diaz, O.P., prêtre.
Ces quatre furent tués le
28 octobre 1748, dans la ville de Foochow (Fuzhou).
Une nouvelle phase de
persécution à l'égard de la religion chrétienne se déroula au XIXème
siècle.
Tandis que le
catholicisme avait été autorisé par quelques Empereurs des siècles passés,
l'Empereur Kia-Kin (1796-1821) publia à son encontre des décrets nombreux et
sévères. Le premier remonte à 1805; 2 édits de 1811 étaient dirigés contre ceux
des Chinois qui étudiaient pour recevoir les Ordres sacrés et contre les
prêtres qui propageaient la religion chrétienne. Un décret de 1813 exemptait de
tout châtiment les apostats volontaires, c'est-à-dire les chrétiens qui
déclaraient spontanément qu'ils abandonnaient la foi chrétienne mais frappait
tous les autres.
Au cours de cette
période, subirent le martyre:
Le Bienheureux Pierre Wu,
catéchiste laïc, chinois, né d'une famille païenne. Il reçut le Baptême en 1796
et passa le reste de sa vie en annonçant la vérité de la religion
chrétienne.Toutes les tentatives pour le faire apostasier furent vaines.Une
sentence de mort fut portée contre lui et il fut étranglé le 7 novembre 1814.
Il fut suivi dans la fidélité au Christ par,
Le Bienheureux Joseph
Zhang Da Peng, catéchiste laïc, commerçant, baptisé en 1800 et devenu ensuite
l'âme de la Mission dans la ville de Kouy Yang. Emprisonné, il fut étranglé le
12 mars 1815.
En cette année 1815
furent émis 2 autres décrets selon lesquels on approuvait la conduite du Vice
roi du Sichuan qui avait fait décapiter Monseigneur Dufresse, des Missions
Etrangères de Paris et plusieurs chrétiens chinois. Il s'ensuivit une
aggravation de la persécution. Appartiennent à cette période les martyrs
suivants:
Le Bienheureux Jean
Gabriel Taurin Dufresse, MEP, évêque, arrêté le 18 mai 1815, conduit à Chengdu,
condamné et exécuté le14 septembre 1815.
Le Bienheureux Augustin
Zhao, prêtre diocésain chinois qui, étant d'abord un des soldats qui
escortèrent Mgr Dufresse de Chengdu à Beijin, avait été frappé par sa
patience et avait demandé à faire partie des néophytes. Une fois baptisé, il
avait été envoyé au séminaire et ordonné prêtre.Arrêté, il eut à souffrir de
cruels supplices et mourut en 1815.
Le Bienheureux Jean de
Triora, OFM, prêtre, emprisonné avec les autres au cours de l'été 1815, il fut
condamné à mort et étranglé le 7 février 1816.
Le Bienheureux Joseph
Yuan, prêtre diocésain chinois, qui après avoir entendu Mgr Dufresse parler de
la foi chrétienne avait été conquis par la beauté de cette doctrine et devint
ensuite un néophyte modèle. Plus tard, il fut ordonné prêtre et se consacra à
l'évangélisation dans divers districts. Il fut arrêté en août 1816, condamné à
la strangulation et exécuté le 24 juin 1817.
Le Bienheureux François
Régis Clet, de la Congrégation de la Mission, qui, après avoir obtenu la
permission d'aller dans les Missions de Chine, s'était embarqué pour l'Orient
en 1791.Arrivé dans le pays, il mena pendant 30 ans une vie missionnaire
mortifiée; soutenu par un zèle inlassable, il évangélisa trois immenses
provinces de l'Empire chinois: le Jiangxi, le Hubei et le Hunan. Trahi par un
chrétien, il fut arrêté et jeté en prison où il subit d'atroces supplices.
Suite à une sentence de l'Empereur, il fut étranglé le 17 février 1820.
Le Bienheureux Thaddée
Liu, prêtre diocésain chinois qui refusa d'apostasier, disant qu'il était
prêtre et qu'il voulait rester fidèleà la religion qu'il avait prêchée.
Condamné à mort, il fut étrangléle 30 novembre 1823.
Le Bienheureux Pierre
Liu, catéchiste laïc, chinois, arrêté en 1814 et condamné à l'exil en Tartarie,
où il resta pendant presque vingt ans. Retourné dans sa patrie, il fut de
nouveau arrêté et étranglé le 17 mai 1834.
Le Bienheureux Joachim
Ho, catéchiste laïc, chinois, fut baptisé à l'âge d'environ 20 ans.Au cours de
la grande persécution de 1814, il avait été pris avec beaucoup d'autres fidèles
et soumis à de cruelles tortures.Envoyé en exil en Tartarie, il y resta presque
20 ans. Revenu dans sa patrie, il fut de nouveau arrêté, et refusa
d'apostasier. Sa sentence de mort de la part de l'Empereur ayant été confirmée,
il fut étranglé le 9 juillet 1839.
Le Bienheureux Auguste
Chapdelaine, MEP, prêtre du diocèse de Coutances (France) entra au
Séminaire des MEP et s'embarqua pour la Chine en 1852. Arrivé dans le Guangxi à
la fin de 1854, il fut arrêté en 1856, torturé et condamné à mourir dans une
cage. Il expira en février 1856.
Le Bienheureux Laurent
Bai Xiaoman, laïc chinois, modeste ouvrier accompagna le Bienheureux
Chapdelaine dans l'asile qui avait été offert aux missionnaires. Il fut arrêté
avec lui et conduitau tribunal. Rien ne put le faire apostasier. Il fut
décapité le 25 février 1856.
La Bienheureuse Agnès Cao
Guiying, veuve, née dans une antique famille chrétienne, elle était engagée
dans l'instruction des jeunes filles récemment converties par le Bienheureux
Chapdelaine.Arrêtée, elle fut condamnée à mourir dans une cage.Elle fut exécutée
le 1 mars 1856.
Le 28 février 1858, par
ordre du mandarin de MaoKou (dans la province de Guizhou), furent tués 3
catéchistes, connus comme les Martyrs de MaoKou.
Ce sont:
le Bienheureux Jérôme Lu Tingmei,
le Bienheureux Laurent Wang Bing,
la Bienheureuse Agathe Lin Zao.
Aux trois, il fut demandé
de renoncer à la religion chrétienne. Comme leur réponse fut négative, ils
furent condamnés à la décapitation.
Le 29 juillet 1861, 2
séminaristes et 2 laïcs subirent en même temps le martyre. De ces 2 laïcs, l'un
était cultivateur et l'autre une veuve qui travaillait comme cuisinière au
Séminaire.Ils sont connus comme les Martyrs de Quingyanzhen (Guizhou).
Ce sont:
le Bienheureux Joseph Zhang Wenlan, séminariste,
le Bienheureux Paul Chen Chang-Pin, séminariste,
le Bienheureux Jean-Baptiste Luo Tingying, laïc,
la Bienheureuse Marthe Wang-Luo Mande, laïque.
L'année suivante, les 18
et 19 février 1862, cinq autres personnes donnèrent leur vie pour le Christ:
elles sont connues comme les Martyrs de Kay-tcheou. Ce sont:
le Bienheureux Jean-Pierre Néel, prêtre des Missions Etrangères de Paris,
le Bienheureux Martin Wu Xuesheng, catéchiste laïc,
le Bienheureux Jean Zhang Tianshen, catéchiste laïc,
le Bienheureux Jean Chen Xianheng, catéchiste laïc,
la Bienheureuse Lucie Yi Zhenmei, catéchiste laïque.
Entre temps, avaient eu
lieu, dans le domaine politique, des événements qui eurent des répercussions
considérables sur la vie des missions chrétiennes.
En juin 1840, le
Commissaire impérial de Guangdong, voulant à juste titre supprimer le commerce
de l'opium qui était aux mains des Anglais, avait fait jeter à la mer plus de
20.000 caisses de cette drogue.Ce fut là le prétexte de la guerre qui suivit et
qui fut gagnée par les Anglais. Quand elle fut terminée, la Chine dût signer,
en 1842, le premier traité international des temps modernes, suivi très
rapidement d'autres avec l'Amérique et la France. Profitant de l'occasion, la
France se substitua au Portugal comme puissance protectrice des Missions. Par
voie de conséquence, deux décrets furent émis: l'un de 1844, qui permettait aux
Chinois de suivre la religion catholique, et l'autre de 1846 qui supprimait les
peines portées autrefois contre les Chrétiens.
L'Église put alors vivre
à découvert et exercer sa mission, en la développant aussi dans le domaine de
l'éducation supérieure, universitaire et de la recherche scientifique.
Avec la multiplication de
divers Instituts culturels de haut niveau et leur activité très appréciée, des
liens toujours plus profonds s'établirent graduellement entre l'Église et les
riches traditions culturelles de la Chine.
Cette collaboration avec
les autorités chinoises favorisa de façon croissante l'estime mutuelle et le
partage des vraies valeurs qui doivent inspirer toute société civile.
Il se passa ainsi un
siècle d'expansion des missions chrétiennes, exception faite pour la période
pendant laquelle s'abattit sur elles le malheur de l'insurrection de
l'«Association de la justice et de l'harmonie» (généralement connue comme
l'insurrection des«Boxers») au début du XXème siècle qui fut une occasion de
l'effusion de leur sang pour beaucoup de chrétiens.
Il est connu que, dans
cette révolte, confluèrent les sociétés secrètes et la haine accumulée et
réprimée contre les étrangers dans les dernières décades du XIXème siècle, à
cause des vicissitudes politiques et sociales qui suivirent la «guerre de
l'opium» et l'imposition de ce qu'on a appelé les « Traités inégaux» de la part
des puissances occidentales.
Mais le mobile de la
persécution des missionnaires, même d'origine européenne, fut très
différent.Leur massacre fut provoqué par un motif purement religieux. Ils
furent tués pour le même motif pour lequel furent exterminés les Chinois qui
s'étaient faits Chrétiens. Des documents historiques indiscutables mettent en
évidence la haine anti‑chrétienne qui poussa les Boxers à tuer les
missionnaires et les fidèles locaux qui avaient adhéré à leur doctrine. En ce
qui les concerne, le 1 juillet 1900, un édit fut promulgué dans lequel il était
dit, en substance, que désormais le temps des bonnes relations avec les
missionnaires européens et leurs chrétiens était passé, que les premiers
devaient être immédiatement rapatriés et les fidèles contraints à l'apostasie,
sous peine de mort.
Alors eut lieu le martyre
de quelques missionnaires et de beaucoup de chinois, que l'on peut grouper
ainsi:
a) Martyrs de Shanxi,
tués le 9 juillet 1900, Frères Mineurs Franciscains.
le Bienheureux Grégoire Grassi, évêque,
le Bienheureux François Fogolla, évêque,
le Bienheureux Elie Facchini, prêtre,
le Bienheureux Théodoric Balat, prêtre,
le Bienheureux André Bauer, religieux frère.
b) Martyrs du Hunan
Méridional, tués le 7 juillet 1900, eux aussi Frères Mineurs
Franciscains.
le Bienheureux Antoine Fantosati, évêque,
le Bienheureux Joseph‑Marie Gambaro, prêtre,
le Bienheureux Cesidio Giacomantonio, prêtre ( 4 juillet).
Aux Martyrs Franciscains
du premier Ordre, il faut ajouter sept Franciscaines missionnaires de Marie: 3
françaises, 2 italiennes,1 belge, 1 hollandaise.
La Bienheureuse Marie Hermine de Jésus (Irma Grivot),
la Bienheureuse Marie de la Paix (Marie Anne Giuliani),
la Bienheureuse Marie Claire (Clelia Nanetti),
la Bienheureuse Marie de Sainte Natalie (Jeanne Marie Kerguin),
la Bienheureuse Marie de Saint Just (Anne Moreau),
la Bienheureuse Marie Adolphine (Anne Dierk),
la Bienheureuse Marie Amandine (Paule Jeuris).
Onze Franciscains
séculiers chinois font également partie des Martyrs de la famille
franciscaine.
Le Bienheureux Jean Zhang Huan, séminariste,
le Bienheureux Patrice Dong Bodi, séminariste,
le Bienheureux Jean Wang Rui, séminariste,
le Bienheureux Philippe Zhang Zhihe, séminariste,
le Bienheureux Jean Zhang Jingguang, séminariste,
le Bienheureux Thomas Shen Jihe, laïc, domestique,
le Bienheureux Simon Qin Cunfu, catéchiste, laïc,
le Bienheureux Pierre Wu Anbang, laïc,
le Bienheureux François Zhang Rong, laïc agriculteur,
le Bienheureux Matthias Feng De, laïc, néophite,
le Bienheureux Pierre Zhang Banniu, laïc, ouvrier.
À ceux-là, il faut
ajouter quelques fidèles laïcs chinois:
le Bienheureux Jacques Yan Guodong, agriculteur,
le Bienheureux Jacques Zhao Quanxin, domestique,
le Bienheureux Pierre Wang Erman, cuisinier.
Quand la révolte des
Boxers, commencée dans le Shandong, se répandit dans le Shanxi et le Hunan et
atteignit même le Tcheli Sud-Oriental, alors Vicariat Apostolique de Xianxian
confié aux Jésuites, les chrétiens massacrés se comptèrent par milliers.
Parmi eux on compte
quatre missionnaires jésuites français et 52 chrétiens laïcs chinois, hommes,
femmes et enfants, le plus ancien ayant 79 ans, les deux plus jeunes seulement
9 ans. Tous subirent le martyre au mois de juillet 1900; beaucoup d'entre eux
furent massacrés dans l'église du village de Tchou-Kia-ho, où ils s'étaient
réfugiés et étaient en prière avec les deux premiers des missionnaires
suivants:
le Bienheureux Léon Mangin, SJ, prêtre,
le Bienheureux Paul Denn, SJ, prêtre,
le Bienheureux Rémi Isoré, SJ, prêtre,
le Bienheureux Modeste Andlauer, SJ, prêtre.
Les noms et l'âge des
chrétiens laïcs chinois sont les suivants:
la Bienheureuse Marie Zhu neé Wu, environ 50 ans,
le Bienheureux Pierre Zhu Rixin, 19 ans,
le Bienheureux Jean Baptiste Zhu Wurui, 17 ans,
la Bienheureuse Marie Fu Guilin, 37 ans,
la Bienheureuse Barbara Cui née Lian, 51 ans,
le Bienheureux Joseph Taishun, 60 ans,
la Bienheureuse Lucie Wang Cheng, 18 ans,
la Bienheureuse Marie Fan Kun, 16 ans,
la Bienheureuse Marie Chi Yu, 15 ans,
la Bienheureuse Marie Zheng Xu, 11 ans,
la Bienheureuse Marie Du née Zhao, 51 ans,
la Bienheureuse Madeleine Du Fengju, 19 ans,
la Bienheureuse Marie Du née Tian, 42 ans,
le Bienheureux Paul Wu Anjyu, 62 ans,
le Bienheureux Jean-Baptiste Wu Mantang, 17 ans,
le Bienheureux Paul Wu Wanshu, 16 ans,
le Bienheureux Raymond Li Quanzhen, 59 ans,
le Bienheureux Pierre Li Quanhui, 63 ans,
le Bienheureux Pierre Zhao Mingzhen, 61 ans,
le Bienheureux Jean -Baptiste Zhao Mingxi, 56 ans,
la Bienheureuse Thérèse Chen Tinjieh, 25 ans,
la Bienheureuse Rose Chen Aijieh, 22 ans,
le Bienheureux Pierre Wang Zuolung, 58 ans,
la Bienheureuse Marie Gou née Li, 65 ans,
le Bienheureux Jean Wu Wenyin, 50 ans,
le Bienheureux Zhang Huailu, 57 ans
le Bienheureux Marc Ki-T'ien-Siang, 66 ans,
la Bienheureuse Anne An née Xin, 72 ans,
la Bienheureuse Marie An née Guo, 64 ans,
la Bienheureuse Anne An née Jiao, 26 ans,
la Bienheureuse Marie An Linghua, 29 ans,
le Bienheureux Paul Liu Jinde, 79 ans,
le Bienheureux Joseph Wang Kuiju, 37 ans,
le Bienheureux Jean Wang Kuixin, 25 ans,
la Bienheureuse Thérèse Zhang née He, 36 ans,
la Bienheureuse Lang née Lang, 29 ans,
le Bienheureux Paul Lang Fu, 9 ans,
la Bienheureuse Elisabeth Qin née Bian, 54 ans,
le Bienheureux Simon Qin Cunfu, 14 ans,
le Bienheureux Pierre Liu Zeyu, 57 ans,
la Bienheureuse Anna Wang, 14 ans,
le Bienheureux Joseph Wang Yumei, 68 ans,
la Bienheureuse Lucie Wang née Wang, 31 ans,
le Bienheureux André Wang Tianqing, 9 ans,
la Bienheureuse Marie Wang née Li, 49 ans,
le Bienheureux Chi Zhuhe, 18 ans,
la Bienheureuse Marie Zhao née Guo, 60 ans,
la Bienheureuse Rose Zhao, 22 ans,
la Bienheureuse Marie Zhao, 17 ans,
le Bienheureux Joseph Yuan Gengyin, 47 ans,
le Bienheureux Paul Ge Tingzhu, 61 ans,
la Bienheureuse Rose Fan Hui, 45 ans.
Le fait qu'un nombre
aussi considérable de fidèles laïcs chinois aient offert leur vie pour le
Christ en même temps que les missionnaires qui leur avaient annoncé l'Évangile
et s'étaient prodigués pour eux, met en évidence la profondeur des liens que la
foi au Christ établit, en réunissant dans une seule famille des personnes de
races et cultures diverses, étroitement solidaires entre elles, non pour des
raisons politiques mais en vertu d'une religion qui prêche l'amour, la
fraternité, la paix et la justice.
En plus de ceux qui
furent massacrés par les Boxers et qui ontété mentionnés ci-dessus, il faut
citer le Bienheureux Albert Crescitelli, prêtre des Missions Étrangères de
Milan, qui exerçason ministère dans le Shanxi Méridional et fut martyrisé le 21
juillet 1900.
Des années après, 2
membres de la Société Salésienne de S. Jean Bosco vinrent s'ajouter à la foule
nombreuse des Martyrs énumérés ci-dessus. Ce sont:
le Bienheureux Louis
Versiglia, évêque, et
le Bienheureux
Callixte Caravario, prêtre.
Il furent massacrés
ensemble le 25 février 1930 à Li-Thaul-Tseul.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20001001_zhao-rong-compagni_fr.html
Inagurasaun
ba igreja São Callisto Caravário, Tula, Uai-Mori
Timor Oriental – Une
maison de Dieu dans un lieu marqué par la guerre : à Uaimori Tula, une église
dédiée au martyr salésien Saint-Calixte Caravario a été consacrée
18 octobre 2022
(ANS - Uaimori Tula) -
Ce fut une grande joie pour les habitants de Uaimori Tula. Ils ont enfin reçu
ce qu'ils attendaient et recherchaient depuis de nombreux années : une nouvelle
église, une maison où célébrer les sacrements, se retrouver en communauté et
grandir ensemble dans la foi. Le jour tant attendu, dans une réalité locale
marquée par la guerre, est arrivé en ce mois d'octobre et a vu la participation
de nombreuses autorités, à commencer par la présence du Cardinal salésien
Virgílio do Carmo da Silva, Archevêque de Dili.
Uaimori Tula est un
endroit du Timor Oriental bien connu pour avoir accueilli des centaines de
guérilleros pendant la guerre d'indépendance. Cependant, une fois
l'indépendance acquise, ce lieu historique semblait avoir été oublié. Pourtant,
après une longue attente, les habitants de Uaimori Tula ont peu à peu vu l'aube
d'une lumière plus vive sur leur vie spirituelle, grâce notamment à la personne
du P. Eligio Locatelli, missionnaire salésien italien présent dans le Pays
depuis 1964. Ainsi, grâce à son service inlassable pour les pauvres et les
nécessiteux, et à la solidarité qu'il a reçue de nombreuses personnes,
sollicitées, en premier lieu, par lui - y compris des fils et filles spirituels
et Anciens Élèves de Don Bosco - ce projet longuement attendu a pu être
réalisé.
La cérémonie de
consécration a eu lieu le dimanche 2 octobre, et depuis la veille le P.
Locatelli s'était rendu dans la localité de Uaimori Tula pour assister à
l'arrivée des illustres invités : le Cardinal do Carmo da Silva, SDB, Mgr Marco
Sprizzi, Chargé permanent du Souverain Pontife le Pape François, pour les
Nonciatures Apostoliques en Malaisie et au Timor Oriental, le Supérieur de la
Vice-province « Saint Calixte Caravario » du Timor Oriental (TLS), le
P. Anacleto Pires, SDB, des membres du gouvernement timorais, l'ambassadeur du
Portugal dans le Pays, de nombreux prêtres diocésains et salésiens, d’Anciens Élèves
de Don Bosco et la population de Uaimori Tula.
La célébration s'est
ouverte par la procession partant de l'extérieur de l'église et la bénédiction
à l'entrée du bâtiment, alors qu'une partie de l'assemblée a dû rester à
l'extérieur pendant toute la célébration - dans un espace spécialement préparé
– en raison de la foule présente.
Ensuite, le Cardinal
salésien a célébré l'Eucharistie solennelle dans la nouvelle église, dédiée à
Saint Calixte Caravario, le saint patron de la Vice-province, qui avait passé
deux ans sur le territoire de l'actuel Timor Oriental. Avant de commencer la
liturgie eucharistique, le Cardinal a exécuté les rites traditionnels de
dédicace d'une nouvelle église : il a béni l'autel avec de l'huile sainte et
encensé toute l'église. Et à la fin de la Messe, le Cardinal, les Salésiens et
tous les bienfaiteurs qui ont permis la construction de l'église, en
particulier de nombreux Anciens Élèves de Don Bosco, ont été remerciés par des
discours officiels des responsables de la communauté de Uaimori Tula.
La journée de fête s'est
achevée par un moment d'agape fraternelle.
La vidéo de toute la
célébration est disponible sur YouTube.
Also
known as
Callisto
Calixto
28
September as one of the Martyrs
of China
Profile
Known as a pious
and prayerful child. Salesian missionary priest.
He worked at Macao, China,
then in Timor, and then on 18 May 1929 in
Shiuchow, China.
On 25
February 1930,
while travelling with
his bishop, Saint Luigi
Versiglia, his ship was boarded by Bolshevik pirates who planned to abduct
and enslave the girls on
their ship; Callistus and Luigi fought
to prevent them. One of the Martyrs
of China.
Born
18 June 1903 in
Cuorgné, Italy
shot on 25
February 1930 off
the coast of Shiuchow, China
13
November 1976 by Pope Paul
VI (decree of martyrdom)
15 May 1983 by Pope John
Paul II
1
October 2000 by Pope John
Paul II
Additional
Information
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Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
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Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
Martirologio Romano, 2005 edition
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint Callistus
Caravario“. CatholicSaints.Info. 1 July 2023. Web. 25 February 2024. <https://catholicsaints.info/saint-callistus-caravario/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-callistus-caravario/
Callisto Caravario was
born at Cuorgne (Turin) on 18th June 1903. When he met Monsignor Versiglia in
Turin in 1921 he said: "I will come and join you in China". He kept
his word and left for China two years later. As a young priest, faithful to his
religious consecration and fervent in charity, he was on a pastoral visit in
the Lin Chow area with Mons. Versiglia, two teachers, two catechists and a
student, when they were attacked by communist pirates. As they tried to protect
the young people the two missionaries were brutally beaten and then shot,
because of the pirates' hatred of their Christian faith.
At their beatification,
in 1983, Pope John Paul II said that they were examples of "the gospel
ideal of the shepherd who gives his life for his flock... for the cause of
truth and justice, defending the weak and the poor, triumphing over the evils of
sin and death."
They were canonized on
1st October 2000 and they are honoured on 25th February.
SOURCE : http://www.salesians.org.uk/salesians/saint-callisto-caravario.html
Callistus Caravario was
born at Cuorgné, on 18 June 1903. From his earliest years, everyone thought he
was an excellent child for his meek and reflective nature. He seemed naturally
inclined to prayer and loved his mother very much, as witnessed by the many
letters he wrote. At five years of age, he and his family moved to Turin close
to the Porta Nuova Oratory.
He was amongst the first
in his class at school, and served Mass each morning. On the advice of Fr
Garelli the Rector of the Oratory, he entered the Novitiate and became a
Salesian. In 1922 Bishop Versiglia was in Turin who spoke of the missions to
the Brothers. Callistus told him: "Bishop, you will see me in China".
Fr Garelli left for China
and Callistus insisted so much that after a short time he followed him there.
He kept his word. His mother told Fr Garelli: "I am willing to leave my
son in Don Bosco's hands". "With all the affection I am capable
of", Callistus would write, "thank you Lord, for having given me such
a good mother". "Mother, here is news that will make you happy: This
morning I gave my first catechsim lesson in Chinese".
Callistus was sent to
Macao, and then for two years to Timor where he edified everyone, including the
rector, for his goodness and apostolic zeal. "My good mother", he
wrote, "pray that your Callistus may not be just a hlaf priest but
completely the priest".
On 18 May 1929, he
returned to Shiuchow, where bishop Versiglia ordained him priest and entrusted
him with the mission at Linchow. In a short time he had visited all the
families and earned the sympathy of the school children. Meanwhile in China the
political situation had become very tense, especially for Christians and
foreign missionaries. Persecutions began.
On 13 February 1930 Fr
Caravario was in Shiuchow to accompany the bishop on his pastoral visit to the
Linchow mission. Some young boys and girls went with them; they had been
studying in Shiuchow. On 25 February a group of Bolshevik pirates stopped the
bishop's boat, wanting to take the girls. Bishop Versiglia and Fr Callistus
stopped them.
They were taken by force
and ultimately shot, but before they were killed they heard one another's
confessions. Their last breath was spent for their beloved China.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7106
BLESSED LOUIS VERSIGLIA
AND CALLISTUS CARABARIO
"The good shepherd
gives his life for his flock".
This came true also in
far-off China in the 30's. The Celestial Empire, land of mystery, aroused a
strange fascination among the first generations of Salesians. Not even Don
Bosco was immune to it. In 1874 before beginning the American missions he had
negotiated the foundation—not then completed—of a technical school in Hong
Kong, and had assured his confreres that when time would be right, a mission
would be established in China.
According to a dream
handed down by the first Salesians only by word of mouth and directly concerned
with this future mission, Don Bosco had seen two large chalices raised up in
the sky, one filled with sweat and the other with the blood of Salesians. This
dream recounted to the Salesian clerics had increased their fascination for the
Celestial Empire.
A Padded Hammer
Among those clerics was
Louis Versiglia, born at Oliva Gessi, Pavia in 1873, lively and gifted with a
penchant for mathematics and horses. In 1885 he had been a student at Don
Bosco's Oratory in Valdocco. Being "a studious, disciplined and pleasant
lad", he had the honor of reading a composition on Don Bosco's feast day
two years later.
"Come and see
me", the Saint had added congratulating him, "I have something to say
to you". However, through shyness or because Don Bosco towards the end of
his life was not easy to reach, little Louis had not gone to see him. He would
spend the rest of his life wondering what it was that Don Bosco wanted to say
to him... Was it perhaps the dream of the two chalices.
Meanwhile, he decided to
stay with Don Bosco, and in 1889 he became a Salesian. Tall and slim, endowed
with steady nerves and physical strength, almost distinguished looking; he was
a natural leader among his companions without losing his friendly and cheerful
touch. He became a student at the Gregorian University and obtained a doctorate
in philosophy, just like Don Delaney many years later. At 22, with a
dispensation because of age, he was ordained a priest. At 23, again with a
dispensation, he was appointed rector and Novice Master at Genzano, Rome. (The
Congregation too was young and had great confidence in her young members).
"How severe and
exacting!", someone recalled of him at Genzano.
Demanding with us, he was
even more demanding with himself. He was a padded hammer with those who showed
a tendency to laziness".
For nine years he was
Master of Novices, idolized by them, despite his austere method of forming
them. In the meantime he waited impatiently to go to the missions. "My
trunk", he would say, " can be ready at a minute's notice". He
prepared himself with physical exercises and, when time allowed him, horseback
riding on the Alban hills.
Sons Of An Unfortunate
Father
The order to depart came
at the end of 1905. By the beginning of the following year he was in Macao
(then a Portuguese colony on the Chinese coast) at the head of the first
Salesian missionary expedition to the Far East. There he founded an orphanage
which was to become the mother house of the Salesian foundations in those
lands.
The enormous country of
China was still quite poor, without railways and with rudimentary
industries—exploited by foreign powers which for centuries had carried away her
best products and resources on their ships. In 1902 a revolution had overthrown
the last emperor, and with him the Celestial Empire had fallen.
In the new republic
internal difficulties and hatred for foreigners—there were solid reasons for
such hatred—created waves of tension, revolt and destruction. But in spite of
all these difficulties, the Catholic missionaries continued their works. In
1917 a region in the interior of China was offered to the Salesians. The
following year Fr. Versiglia sent there the newly arrived confreres, taking
also some from the mission of Macao.
The leader of the new
expedition, Fr. Sante Garelli, had brought him a gift from the Rector Major,
and gave it to him at the end of the dinner the day after he arrived. It was a
chalice—a thing that did not mean anything special to Fr. Garelli, but which awakened
in Versiglia a host of disturbing memories. "You brought me a
chalice", he said, "and I accept it. Don Bosco saw the Chinese
missions flourish when a chalice would be filled with the blood of his sons.
This chalice was sent to me and—his voice trailing away in a whisper—I will
have to fill it".
In 1920 the territory
entrusted to the Salesians was erected by the Holy See into the Vicariate
Apostolic of Shiu Chow, and Fr. Versiglia became its first bishop. The
consecration took place in the cathedral of Canton. The Salesian Fr. Charles
Braga was at the organ. For the final hymn Father, caught unawares, played a
hymn very dear to the first Salesians, which speaking of Adam said: "We
are the sons of an unfortunate father". The choir sang vigorously, but
perhaps too few did notice the unsuitability of those words. The new bishop
smiled and murmured: "You're right, I'm a miserable father, but I'll do my
best to be a real father." He absolved them all embracing them in his
first episcopal blessing.
Callistus—Totally The
Lord's
At Shiu Chow he plunged
into his work. Each small mission center would have its school. He began by
founding at the main center a secondary school for boys and girls, a training
school for catechists, a trade school, a home for the aged, a medical
dispensary and a junior seminary. He knew how to do everything, and he did it.
He was printer, sacristan, gardener, painter, even barber. In 1922 he went to
Turin for the General Chapter. His long beard added an extra touch to his charming
personality. His words could arouse great enthusiasm. Many a young Salesian at
Valdocco wanted to go with him. "Monsignor, I'll join you in China",
a cleric assured him. "You will see, I'll keep my promise".
His Name Was Callistus
Caravario.
Born at Cuorgne near
Turin in 1903, he had grown up in the Salesian Oratories at the school of an
active apostolate, and had decided to give his life to the missions. He kept
his promise. In fact in 1924, still a cleric, he was sent to Macao, and later
to Shanghai and Timor in far-away Indonesia. Meanwhile the situation in China
was deteriorating. The revolutionary party in power, the "Kuomintang"
(in which Chiang Kaishek was the new rising star) allied itself in
1925 with the Chinese communist party (which among its brilliant intellectuals
had Mao Tse-tung).
Two years later, however,
the two parties split up and then opposed each other. Official troops and
irregulars, armed bands and pirates ran riot through the country and fought to
gain control of the government. The situation of the missionaries became
critical. Many of them were accused of being enemies of the people. The
Vicariate of Shiu Chow was especially vulnerable. "We are completely under
Bolshevik control" Versiglia had written in 1926, "and we don't know
how things will turn out."
Fr. Caravario returned to
China in March 1929, because Monsignor wanted him to be with him in Shiu Chow.
In May of that year he ordained him a priest. "Now your Callistus is no
longer yours", he wrote to his mother in Italy, "he must be entirely
the Lord's, wholly consecrated to his service".
Sent to Lin Chow, which
was a very promising Salesian mission center, Fr. Caravario threw himself into
his work. His small community was growing in size and strength with each passing
day. He was highly esteemed by everyone.
Six months later he
returned to Shiu Chow to report to his bishop, and the latter decided to go and
see for himself. So both set out on the two-day journey for Lin Chow—but were
never to arrive.
The Ambush
The first day they
travelled by train, the second they hired a boat. They had with them four young
school teachers—two male and two female—who had recently qualified at the
mission school, and a young school girl. All of them were happily returning
home, never imagining that someone was hidden among the bamboo on the bank
waiting for them. The ambush had been set up in an ideal spot out of sight.
There were about ten or twelve men—some were communist soldiers, others plain
bandits and a young man was after one of the female school teachers. (He had
asked her to marry him, but she had refused since she wanted to become a nun.
Nevertheless, he was determined to take her by force).
It was noon on the 25th
of February 1930. The large boat was gliding along the edge of the Lin Chow
river. At one point a voice called out loudly: "Stop". The men jumped
out suddenly from the bush with their guns levelled. "Get on board",
the voice ordered. There was nothing to do but obey.
At first Bishop Versiglia
was not too worried. He had been captured by bandits before—once on that very
spot—and he had always been set free, leaving them whatever he had. But this
time the pirates' demand was excessively absurd: 500 dollars on the spot.
Bishop Versiglia, ready to do anything to save the defenseless girls from
attack, tried to bargain with the bandits, but when these jumped on board to
seize the girls, he shielded them with his own body.
Fr. Caravario was
standing his side. An uneven and desperate struggle ensued. The two missionaries
were clubbed with rifle butts on their chests, arms and heads. They fell back
into the boat unconscious. The three young girls were forced to get off the
boat and then the two missionaries were dragged ashore. They were bound,
searched and pushed around. No longer could they do anything to protect the
girls. "We're going to destroy all religions" screamed one of the
soldiers. "If we win, no woman in China will ever go back to study
catechism".
The missionaries were
dragged into a thicket a short distance away. Bishop Versiglia knew what was
about to happen and told the soldiers: "I'm an old man. Kill me if you
will. But he is young, spare him". (Fr. Caravario was 27). " No",
they retorted, "the foreign devils must all die". The missionaries
prayed in silence.
A moment later the
silence was shattered by five rifle shots.
"There's something
inexplicable here", wondered aloud one of the soldiers after the
executions. "I've already seen many die, and they all were afraid. These,
instead, were happy".
The good shepherds are
indeed happy to give their lives for their flocks.
Source: from First
Centenary of Don Bosco's Missions
Provided Courtesy of:
Eternal Word Television
Network
5817 Old Leeds Road
Irondale, AL 35210
SOURCE : https://www.ewtn.com/library/MARY/LOUCAL.HTM
St. Callistus Caravario
Feastday: February 25
Birth: 1903
Death: 1930
Beatified: 15 May 1983 by Pope John Paul II
Canonized: 1 October 2000 by Pope John Paul II
Callistus Caravario was
born at Cuorgné, on 18 June 1903. From his earliest years, everyone thought he
was an excellent child for his meek and reflective nature. He seemed naturally
inclined to prayer and loved his mother very much, as witnessed by the many
letters he wrote. At five years of age, he and his family moved to Turin close
to the Porta Nuova Oratory.
He was amongst the first
in his class at school, and served Mass each morning. On the advice of Fr
Garelli the Rector of the Oratory, he entered the Novitiate and became a
Salesian. In 1922 Bishop Versiglia was in Turin who spoke of the missions to
the Brothers. Callistus told him: "Bishop, you will see me in China".
Fr Garelli left for China
and Callistus insisted so much that after a short time he followed him there.
He kept his word. His mother told Fr Garelli: "I am willing to leave my
son in Don Bosco's hands". "With all the affection I am capable
of", Callistus would write, "thank you Lord, for having given me such
a good mother". "Mother, here is news that will make you happy: This
morning I gave my first catechsim lesson in Chinese".
Callistus was sent to
Macao, and then for two years to Timor where he edified everyone, including the
rector, for his goodness and apostolic zeal. "My good mother", he
wrote, "pray that your Callistus may not be just a hlaf priest but
completely the priest".
On 18 May 1929, he
returned to Shiuchow, where bishop Versiglia ordained him priest and entrusted
him with the mission at Linchow. In a short time he had visited all the
families and earned the sympathy of the school children. Meanwhile in China the
political situation had become very tense, especially for Christians and
foreign missionaries.Persecutions began.
On 13 February 1930 Fr
Caravario was in Shiuchow to accompany the bishop on his pastoral visit to the
Linchow mission. Some young boys and girls went with them; they had been
studying in Shiuchow. On 25 February a group of Bolshevik pirates stopped the
bishop's boat, wanting to take the girls. Bishop Versiglia and Fr Callistus
stopped them.
They were taken by force
and ultimately shot, but before they were killed they heard one another's
confessions. Their last breath was spent for their beloved China.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7106
St Callistus Caravario (2000)
Beatified; May 15, 1983
Canonized: October 1, 2000
EARLY YEARS
Callistus Caravario was
born at Cuorgné, in the province of Turin, on June 18, 1903. From his earliest
years, everyone thought of him as an excellent child for his meek and
reflective nature. He seemed naturally inclined to prayer and loved his mother
very much, as witnessed by the many letters he wrote. At five years of age, he
and his family moved to Turin close to the Porta Nuova Oratory.
IN TURIN
He was amongst the first
in his class at school, and served Mass each morning. On the advice of Fr.
Sante Garelli, the Rector of the Oratory, he entered the Novitiate and became a
Salesian. In 1922, Bishop Louis Versiglia was in Turin and spoke of the
missions to the Brothers. Callistus told him: “Bishop, you will see me in
China.”
CHINA
Fr. Sante left for China
and Callistus insisted so much, that after a short time, he followed him there.
He kept his word. His mother told Fr. Sante: “I am willing to leave my son in
Don Bosco’s hands.” “With all the affection I am capable of,” Callistus would
write, “thank you Lord, for having given me such a good mother.” “Mother, here
is news that will make you happy: This morning I gave my first catechism lesson
in Chinese.”
TIMOR
Callistus was sent to
Macao, and then for two years, to Timor, where he edified everyone, including
the Rector, for his goodness and apostolic zeal. “My good mother,” he wrote,
“pray that your Callistus may not be just a half priest but completely the
priest.”
BACK TO CHINA – LINCHOW
MISSION
On May 18, 1929, he
returned to Shiuchow, where bishop Versiglia ordained him priest and entrusted
him with the mission at Linchow. In a short time, he had visited all the
families and earned the sympathy of the school children. Meanwhile in China,
the political situation had become very tense, especially for Christians and
foreign missionaries. Persecutions began.
MARTYRDOM
On February 13, 1930, Fr.
Callistus was in Shiuchow to accompany the bishop on his pastoral visit to the
Linchow mission. Some young boys and girls went with them; they had been
studying in Shiuchow. On February 25, a group of Bolshevik pirates stopped the
bishop’s boat, wanting to take the girls. Bishop Versiglia and Fr. Callistus
stopped them. They were taken by force and ultimately shot, but before they
were killed they heard one another’s confessions. Their last breath was spent
for their beloved China. Paul VI declared them martyrs in 1976, John Paul II
declared them Blessed in 1983 and canonized them on October 1, 2000.
1930: Luigi Versiglia and Callistus Caravario, missionary martyrs
Posted on 25 February, 2018 by Headsman
From Butler’s Lives of the Saints: February:
BB Aloysius Versaglia, Bishop and Martyr (1873-1930), and Callistus Caravario, Martyr (1903-1930)
These two martyrs in China are the first two martyrs of the Salesians of Don Bosco (St. John Bosco; 31 Jan.). They belong to a later period than the Martyrs of China considered on 17 February, above, and though they inherited much of the same history, merit separate consideration here. They died in a period marked by continued feuding between local warlords, the rise of the Kuomintang government of Sun-Yat-Sen and then Chiang-Kai-Shek, the birth of the Chinese Communist party, its initial alliance and then break with the Nationalists, and the continued “imperialist” protection of foreign interests and nationals in China.
Aloysius (Luigi) Versaglia was born in Olivia Gessi, near Pavia in the Lombardy region of Italy, on 5 June 1873. Don Bosco sent him to study at his Valdocco “Oratory” in Turin when he was twelve. At that stage his great passions were mathematics and horses, and he told his parents that he was going to study there not to become a priest but to be a veterinary surgeon. He had counted without the extraordinary charism of Don Bosco, however; he changed his mind and joined the Salesians four years later, making his simple profession on 11 October 1889. He studied for a doctorate in philosophy from 1890 to 1893, was ordained in 1895, and spent ten years as superior and novice-master of the new Salesian seminary at Genzano, near Rome. In 1905 the bishop of Macao appealed to the Salesians for missionaries. Aloysius had always longed for a missionary summons; he was appointed leader of the first Salesian missionary expedition to China, setting sail on 7 January 1906 and based initially in Macao. There he was put in charge of a small orphanage, which he transformed into a highly respected school with two hundred pupils and a spiritual centre for the whole town.
A secularizing revolution in Portugal in 1910 deprived the religious of their school, at least for a time, and the bishop sent him into China, on the Heung-Shan mission, between Macao and Canton. This was also the year of the downfall of the Chinese “Heavenly Empire,” which gave way to a republic plunged into civil turmoil. Aloysius organized residences, schools, and hospitals; he trained catechists and dreamed of a wider mission entrusted to the Salesians alone. This was to come about in 1918, when the superior of the College of Foreign Missions in Paris persuaded the pope to split the apostolic vicariate of Kwangtung (Canton and surrounding area) into two, entrusting the northern portion, with its centre at Shiu-Chow (where Matteo Ricci had landed in 1589), to the Salesians. New missionaries were sent from Turin: their leader brought Aloysius a fine chalice as a presence from the superior general of the Salesians in Turin; he took it in his hands and recalled a dream Don Bosco had had — that the Salesian mission in China would grow when a chalice was filled with blood: “It is that chalice you have brought me; it is my task to fill it,” he said. In 1920 the area was constituted an “autonomous apostolic vicariate,” and Aloysius was the obvious person to take charge of this. He was consecrated bishop on 9 January 1920 in the cathedral of Canton.
He took charge at a dangerous time, which made his presentiment of a martyr’s death entirely probable of fulfilment. The Kuomintang government of Sun-Yat-Sen had not succeeded in unifying the country, and local warlords still ruled in the north. The apostolic vacariate [sic] straddled the north-south divide. Sun-Yat-Sen appealed to the newly-formed Communist party for help; its ideology had inherited violent anti-foreign feeling from the Boxers. In such conditions, nevertheless, Aloysius over the next nine years built elementary, secondary, and tertiary schools and colleges, a cathedral, orphanages, and a seminary for Chinese candidates to the priesthood. The continued development of a native clergy was the outstanding missionary achievment [sic] of the 1920s, and Aloysius played a leading part in it. The bishop undertook endless and exhausting pastoral visitations throughout his territory, and the number of Christians trebled. Monsignor, later Cardinal, Constantini, then representative of the Holy See in China, was to say of him:
He was the best type of missionary bishop: simple, courageous, inspired by the apostolic fervour stemming from a deep communion with God and seeking nothing other than God’s reign and glory. Father and brother rather than commander, and so deeply loved and obeyed by missionaries and faithful, from whom he asked no more than he himself had done or was prepared to do.
Callistus (Callisto) Caravario was born into a working-class family in Cuorgne oin Piedmont on 8 June 1903, was educated by the Salesians, and joined the Order, taking his first vows on 19 September 1919. In 1922 he met Bishop Versaglia when the latter made a visit to Turin and promised him that he would rejoin him in China. He was sent on the China mission in October 1924. His first appointment was in Shanghai, where the Salesians had opened a school for orphans; there he learned English, French, and Chinese, began to study theology, and prepared children for baptism. The city was attacked by Nationalist-Communist militia in 1926, and his superior sent him away for safety to the island of Timor in the Indonesian archipelago, then a Portuguese colony. The Nationalists broke with the Communists in 1927, taking charge of Shanghai. After spending two years teaching and studying on Timor, Callistus returned to China, saying that he would die a martyr’s death there; he was ordained by Aloysius Versaglia in Shanghai on 18 May 1829 as a priest for the vicariate of Shiu-Chow. Thereafter the bishop and priest worked in close collaboration for what were to prove the last eight months of Callistus’ life. He was sent to join another priest in the distant mission station of Lin-Chow in a ministry caring for 150 converts and two schools, one for boys and one for girls. He was back in Shiu-Chow on 13 February 1930, when Bishop Aloysius asked him to accompany him on a pastoral visit to Lin-Chow. They were never to get there; Aloysius knew the risks but declared that if they were to wait until the passage was safe, they would never leave.
On 24 February the bishop and priest with others, including two male Chinese teachers, a sister of each of these, and a young woman catechist destined for the Lin-Chow mission, embarked by boat on the Pak-Kong Rier. The three young women were Mary Tong Su-lien, aged twenty-one, returning home to inform her parents of her decision to become a nun; Pauline Ng Yu-che, aged sixteen; and the catechist, Clare Tzen Tz-yung. The presence of these attractive young women on the boat was to play a decisive part in the subsequent course of events.
The previous year, Chiang-Kai-Shek had defeated a Communist force under General Chang-Fat-Kwai, whose soldiers were roaming the countryside living by brigandage. The bishop’s junk, after a day’s journey, happened on a band of river pirates, who regularly operated on the river and generally let missionaries pass unharmed. But this group had been joined by some soldiers from the defeated Communist army, who had been indoctrinated with anti-foreign and anti-Christian attitudes. They demanded $500 to allow the boat to proceed, threatening to shoot its occupants if this was not paid. Aloysius and Callistus protested that they were missionaries, who had usually been treated with respect, but the soldiers called them “European devils” and boarded the junk. there they found the young women and tried to drag them off to rape them. (It is possible that one of them may have been a rejected suitor of Mary Tong.) The bishop and priest stood in the doorway of their cabin to prevent this but were knocked to the ground with rifle-butts and bamboo canes.
They were all dragged on to the river bank, where Aloysius and Callistus were bound and shoved into a clump of bamboo. The women were asked why they wanted to follow the missionaries to their death; they were told that the Communists were going to destroy the Catholic Church and that they should follow them instead. Callistus made a last attempt to save them, offering to send money, but the soldiers replied that they no longer wanted the money, only to kill them because they belonged to the hated foreign religion. Aloysius begged them to kill him only, as he was old, and to spare the young, but to no avail. The brigands shot him and Callistus, battering in their skulls and putting out their eyes after they were dead. The two teachers were sent on their way on the junk. Their sisters and the catechists were taken off into the mountains. They were freed three days later by soldiers of the Nationalist army and told the whole story, declaring that Aloysius and Callistus had given their lives for them. The soldiers had paid some local villagers to bury the two bodies, which were recovered two days later. They were given an honourable burial in Shiu-Chow on 13 March. The two martyrs were regarded locally as heroes by both Christians and non-Christians because they had died to defend the women. The evidence of the specifically anti-Christian motives of the soldiers was sufficient for the Vatican to decide that they had died for the Faith; both were beatified by Pope John Paul II on 15 May 1983.
SOLENNE BEATIFICAZIONE DI
MONSIGNOR LUIGI VERSIGLIA
E DI DON CALLISTO
CARAVARIO
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Domenica, 15 maggio 1983
Cari fratelli e sorelle.
Il Vangelo di questa
domenica, tra l’Ascensione di Cristo al cielo e l’attesa dello Spirito Santo,
nel suo contenuto più profondo ben si adatta alla solenne beatificazione dei
due novelli martiri, che oggi la Chiesa presenta alla venerazione dei fedeli. E
ben si accorda anche la prima lettura della Messa, che ricorda il sacrificio
del protomartire Stefano. Il Vescovo Luigi Versiglia e il giovane sacerdote don
Callisto Caravario, infatti, sono i “protomartiri” della Congregazione
Salesiana, qui riunita in questa gioiosa circostanza attorno all’altare del
Signore. La sua esultanza è quella di tutta la Chiesa: ma si capisce che per
l’Istituto Salesiano possa avere un carattere tutto particolare, poiché questa
solenne cerimonia viene in qualche modo a suggellare, in misura eloquente,
oltre un secolo di lavoro nelle missioni in tutti i continenti, a partire dalla
Patagonia e dalle terre Magellaniche. Si realizza così una visione profetica
del fondatore san Giovanni Bosco, il quale, sognando con predilezione per i
suoi figli l’Estremo Oriente, vaticinò frutti meravigliosi e parlò di “calici
colmi di sangue”.
Chi riceve la Parola di
Dio e la custodisce nel suo cuore, diventa inevitabilmente oggetto dell’odio
del mondo (cf. Gv 17, 14). I martiri sono coloro che, pur di star
fedeli a questa parola di vita eterna, accettano che l’odio del mondo giunga
fino al punto di toglier loro la vita terrena. Essi danno una testimonianza
particolarmente viva del detto del Signore, secondo il quale chi “perde” per
lui la propria vita, la ritrova (cf. Mt 10, 39).
2. Il martirio - si dice
tradizionalmente - suppone negli uccisori “l’odio contro la fede”: è a causa di
essa che il Martire viene ucciso. Ed è vero. Questo odio contro la fede può
però manifestarsi obiettivamente in due modi diversi: o a causa dell’annuncio
stesso della Parola di Dio, oppure a causa di una certa azione morale, che
trova nella fede il suo principio e la sua ragione d’essere.
È sempre per la sua
testimonianza di fede, che il Martire viene ucciso: nel primo caso, per una
testimonianza esplicita e diretta; nel secondo, per una testimonianza implicita
ed indiretta, ma non meno reale, e anzi in un certo senso più completa, in
quanto attuata nei frutti della fede, che sono le opere della carità. In tal
senso, l’apostolo Giacomo può dire con tutta proprietà: “Con le mie opere ti
mostrerò la mia fede” (Gc 2, 18).
Ne viene quindi che gli
uccisori danno mostra di odiare la fede non solo quando la loro violenza si
getta contro l’annuncio esplicito della fede, come nel caso di Stefano, che
dichiara di “contemplare i cieli aperti e il Figlio dell’Uomo alla destra di
Dio” (At 7, 56), ma anche quando tale violenza si scaglia contro le opere
della carità verso il prossimo, opere che obiettivamente e realmente hanno
nella fede la loro giustificazione e il loro motivo. Odiando ciò che sorge
dalla fede, mostrano di odiare quella fede che ne è la sorgente. Questo è il
caso dei due Martiri Salesiani. A questa conclusione sono giunti gli atti del
processo canonico.
3. Secondo l’insegnamento
e l’esempio del Divin Maestro, il martirio con cui si dona la vita per i propri
amici, è il segno del più grande amore (cf. Gv 15, 13). A ciò fanno
eco le parole del Concilio Vaticano II, allorché si afferma: “Il martirio, col
quale il discepolo è reso simile al Maestro che liberamente accetta la morte
per la salute del mondo e a lui si conforma nell’effusione del sangue, è
stimato dalla Chiesa come insigne e suprema prova di carità” (Lumen
Gentium, 42). E questo perché, come spiega san Tommaso (S. Tommaso, Summa
theologiae, II-II, q. 124, a 3) col martirio si dimostra di rinunciare a ciò
che abbiamo di più prezioso, cioè la vita, e di accettare ciò che vi è di più
ripugnante, cioè la morte, specie se preceduta dal dolore dei tormenti.
I due Martiri Salesiani
hanno dato la loro vita per la salvezza e l’integrità morale del prossimo. Si
posero infatti a scudo e difesa della persona di tre giovani alunne della
missione, che stavano accompagnando in famiglia o sul campo dell’apostolato
catechistico.
Essi difesero a prezzo
del loro sangue la scelta responsabile della castità, operata da quelle
giovani, in pericolo di cadere nelle mani di chi non le avrebbe rispettate.
Un’eroica testimonianza, dunque, a favore della castità, che ricorda ancora
alla società di oggi il valore e il prezzo altissimi di questa virtù, la cui
salvaguardia, connessa col rispetto e la promozione della vita umana, ben
merita che si metta a repentaglio la stessa vita, come possiamo vedere e
ammirare in altri fulgidi esempi della storia cristiana, da sant’Agnese fino a
santa Maria Goretti.
4. Il gesto di supremo
amore dei due Martiri trova un suo più vasto significato nel quadro di quel
ministero evangelico, che la Chiesa svolge a favore del grande e nobile popolo
cinese, a partire dai tempi del padre Matteo Ricci. Infatti, in ogni tempo e in
ogni luogo il martirio è offerta di amore anche per i fratelli e in particolare
per il popolo a favore del quale il martire si offre. Il sangue dei due Beati
sta perciò alle fondamenta della Chiesa cinese, come il sangue di Pietro sta
alle fondamenta della Chiesa di Roma. Dobbiamo quindi intendere la
testimonianza del loro amore e del loro servizio come un segno della profonda
convenienza tra il Vangelo e i valori più alti della cultura e della
spiritualità della Cina. Non si può separare, in tale testimonianza, il
sacrificio offerto a Dio e il dono di sé fatto al popolo e alla Chiesa della
Cina.
Il Cristianesimo, come
dimostra la sua storia millenaria fino ai nostri giorni, si trova a suo agio
presso tutte le culture e tutte le civiltà, senza identificarsi con nessuna.
Esso trova una spontanea consonanza con tutto quanto c’è di valido in esse,
perché l’uno e le altre hanno una medesima origine divina, senza il rischio
della confusione o della competizione, perché si pongono su due ordini
differenti di realtà: rispettivamente quello della grazia e quello della
natura.
La gioiosa circostanza di
questo rito di beatificazione suscita e rinforza in noi la speranza di un
progresso nella elaborazione delle strutture e del dialogo, destinati a
favorire questa esigenza di armonizzazione, nel popolo cristiano della Cina,
tra la dimensione dell’impegno sociale e della coscienza nazionale, e quella
della comunione con la Chiesa universale: un’esigenza intrinseca al messaggio
di Cristo e conforme alle istanze più profonde delle Nazioni e delle culture.
La cultura, ogni cultura, sale verso Cristo, e Cristo discende verso ogni
cultura. Possa anche la Cina, come ogni altra nazione della terra, comprendere
sempre meglio questo punto d’incontro.
5. Ma un altro pensiero
s’impone alla nostra attenzione. Nello sfondo di questo tragico e grandioso
episodio si collocano con evidenza due concezioni della donna tra loro
inconciliabili: o la donna come persona, responsabilmente protesa all’attuazione
della sua dignità morale, e convenientemente facilitata e protetta in ciò
dall’ambiente umano e sociale: ed ecco la scelta dei due Martiri e delle tre
giovani ad essi affidate; oppure la donna come oggetto e strumento del piacere
e degli scopi altrui. Ecco allora la scelta degli uccisori.
Queste due opposte
concezioni della donna hanno, nella Scrittura e nella Tradizione cristiana, una
stretta relazione con la figura di Maria santissima, della quale sono
rispettivamente la fedele incarnazione e la totale negazione. I due Martiri da
tempo avevano forgiato la loro concezione della donna e della sua dignità alla
luce del modello mariano. Lo scontro con gli aggressori, per quanto subitaneo e
imprevisto, li trovava quindi pronti. Essi si spengono nella luce di Maria, che
avevano filialmente onorato e predicato per tutta la vita.
Il viaggio che li porta
all’immolazione inizia con la benedizione e sotto gli auspici di Maria
Ausiliatrice, Patrona della Congregazione Salesiana. La fatale aggressione si
scatena a mezzogiorno, dopo che la comitiva aveva salutato la Madre di Dio con
la recita dell’Angelus. Questa dolce preghiera prepara la lotta vittoriosa
contro le insidie del male. I nomi di Gesù, Maria e Giuseppe risuonano forti
sulla bocca dei Pastori e delle pecorelle del gregge, non appena si profila
l’aspro scontro con i nemici della fede e della purezza, che non intendono
lasciarsi sfuggire la preda neppure davanti al delitto.
6. Monsignor Versiglia e
don Caravario, sull’esempio di Cristo, hanno incarnato in modo perfetto
l’ideale del Pastore evangelico: Pastore che è ad un tempo “agnello” (cf. Ap 7,
17), che dà la vita per il gregge (Gv 10, 11), espressione della
misericordia e della tenerezza del Padre; ma, allo stesso tempo, agnello “che
sta in mezzo al trono” (Ap 7, 17); “leone” vincitore (cf. Ap 5,
5), valoroso combattente per la causa della verità e della giustizia, difensore
dei deboli e dei poveri, trionfatore sul male del peccato e della morte.
Perciò, oggi, a poco più
di mezzo secolo dal loro eccidio, il messaggio dei novelli Beati è chiaro e
attuale. Quando la Chiesa propone qualche modello di vita per i fedeli, lo fa
anche in considerazione dei particolari bisogni pastorali del tempo nel quale
avviene tale proclamazione.
A noi dunque il dovere di
ringraziare innanzitutto il Signore che, con l’intercessione dei nuovi Beati,
ci dona una nuova luce e un nuovo conforto nel nostro cammino verso la santità,
ma anche nello stesso tempo il proposito di meditare il loro esempio e di
imitarlo, in proporzione delle nostre forze, e in relazione alle diverse
responsabilità e circostanze. Penso soprattutto ai Confratelli Salesiani, ma
l’esempio di un Santo vale sempre per tutta la Chiesa. Cristo ci doni il suo
Spirito affinché possiamo riuscire in ciò. La Vergine santissima, Maria
Ausiliatrice, ci assista maternamente in questi santi propositi.
© Copyright 1983 -
Libreria Editrice Vaticana
San Callisto Caravario Sacerdote
salesiano, martire
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Cuorgnè, Torino, 18
giugno 1903 - fiume Beijang, Cina, 25 febbraio 1930
Incontrando mons.
Versiglia a Torino nel 1921 gli disse: "La raggiungerò in Cina".
Mantenne la parola, partendo due anni dopo. Ordinato sacerdote, sempre
fedelissimo alla sua consacrazione religiosa e animato da una carità sempre più
ardente, accompagnava mons. Versiglia nella visita pastorale, nel distretto di
Lin Chow insieme a due maestri, due catechiste e un'allieva quando il 25
febbraio 1930, in un tratto isolato del fiume, furono assaliti dai pirati
comunisti. Nel tentativo di proteggere le giovani, che riuscirono a fuggire, i
due missionari salesiani furono percossi brutalmente e poi fucilati, in odio
alla fede cristiana che esalta la verginità. San Giovanni Paolo II il 15 maggio
1983 li ha beatificati, per poi proclamarli santi il 1° ottobre 2000, insieme
ad altri 118 martiri cattolici in terra cinese. L'Arcidiocesi di Torino celebra
la memoria di San Callisto Caravario il 13 novembre, giorno in cui la Famiglia
Salesiana lo ricorda insieme a San Luigi Versiglia. La Chiesa tutta li celebra
il 9 luglio come "Santi Agostino Zhao Rong e 119 compagni.
Martirologio
Romano: Sulle rive del fiume Beijang vicino alla città di Shaoguan nella
provincia del Guandong in Cina, santi martiri Luigi Versiglia, vescovo, e
Callisto Caravario, sacerdote della Società Salesiana, che subirono il martirio
per aver dato assistenza cristiana alle anime loro affidate.
Nel 1885 san Giovanni
Bosco aveva rivelato ai Salesiani riuniti a San Benigno Canavese, in Piemonte,
di aver sognato una turba di ragazzi che gli erano andati incontro dicendogli:
«Ti abbiamo aspettato tanto» e in un altro sogno vide alzarsi verso il cielo
due grandi calici, l’uno ripieno di sudore e l’altro di sangue. Quando nel 1918
il gruppo di missionari Salesiani partì da Valdocco, in Torino, alla volta di
Schiu-Chow nel Kwang-tung in Cina, il Rettor Maggiore dell’ordine, don Paolo
Albera, donò loro il calice con il quale aveva celebrato le sue nozze d’oro di
consacrazione ed i 50 anni del Santuario di Maria Ausiliatrice. Il prezioso e
simbolico dono venne consegnato da don Sante Garelli a monsignor
Versiglia, il quale dichiarò: «Don Bosco vide che quando in Cina un calice si
sarebbe riempito di sangue, l’Opera Salesiana si sarebbe meravigliosamente diffusa
in mezzo a questo popolo immenso. Tu mi porti il calice visto dal Padre: a me
il riempirlo di sangue per l’adempimento della visione».
In 12 anni di missione,
dal 1918 al 1930, il Vescovo Versiglia riuscì a compiere prodigi in una terra
del tutto nemica dei cattolici: istituì 55 stazioni missionarie primarie e
secondarie rispetto alle 18 trovate; ordinò 21 sacerdoti, due religiosi laici, 15
suore del luogo e 10 straniere; lasciò 31 catechisti (18 donne), 39 insegnanti
(8 maestre) e 25 seminaristi. Portò al battesimo tremila cristiani convertiti,
a fronte dei 1.479 trovati al suo arrivo. Eresse un orfanotrofio, una casa di
formazione per catechiste, una scuola per catechisti sia femmine che maschi;
l’istituto Don Bosco, comprensivo delle scuole professionali, complementari e
magistrali per i ragazzi; l’Istituto Maria Ausiliatrice per le ragazze; un
ricovero per gli anziani; un brefotrofio, due dispensari per medicinali e la
Casa del missionario, come desiderava fosse chiamato l’episcopio.
Il Vescovo martire non si
fermava mai di fronte a nulla, neppure alle carestie, alle epidemie, alle
sconfitte che si presentavano al coraggioso monsignore e ai suoi collaboratori,
non sempre umanamente ricompensati: apostasie, calunnie, abbandoni,
incomprensioni, viltà… Ma tutto veniva superato grazie alla preghiera, intensa,
costante, significante. Negli anni dedicati alla Cina, monsignor Versiglia non
si è mai stancato di esortare i suoi sacerdoti al dialogo con il Signore e con
la Vergine Maria. Non a caso teneva una corrispondenza con le monache
Carmelitane di Firenze, domandando loro sostegno spirituale. Leggiamo
nell’ultima sua lettera inviata alla superiora delle Carmelitane, scritta poche
settimane prima della morte: «… solleviamo in alto i nostri cuori,
dimentichiamo di più noi stessi e parliamo di più di Dio, del modo di servirlo
di più, di consolarlo di più, del bisogno e del modo di guadagnargli delle
anime. Voi, Sorelle, potrete più facilmente parlare a noi delle finezze
dell’amore di Gesù, noi forse potremo parlare a voi della miseria di tante
anime, che vivono lontano da Dio e della necessità di condurle a Lui; noi ci
sentiremo elevati all’amore a Dio, voi vi sentirete maggiormente spinte allo
zelo».
Fra coloro che lo
sostenevano in quell’impresa impavida votata alla salvezza delle anime (il fine
reale di ogni sacerdote e di ogni consacrato, anche se è un concetto che
abitualmente non si sente più, dando rilievo, invece, a concezioni di carattere
più economico-sociali che spirituali) e consequenzialmente alla dignità
dell’uomo, come è sempre accaduto con l’evangelizzazione e la diffusione del
cristianesimo, c’era anche il giovane don Callisto Caravario, nato a
Cuorgnè (Torino) l’ 8 giugno 1903.La sua famiglia si era trasferita a Torino e
qui il piccolo Callisto poté frequentare l’oratorio e la scuola dei Salesiani
fino agli studi del Liceo classico. Nel 1919, sedicenne, conobbe monsignor
Versiglia, di passaggio a Torino, al quale rivelò: «La seguirò in Cina». Così
avvenne. Si imbarcò a Genova a 21 anni. Prima lavorò in Estremo Oriente,
nell’isola di Timor, poi a Shangai e infine a Schiu Chow, dove fu ordinato
sacerdote da monsignor Versiglia nel 1929. Egli ha lasciato delle splendide e
struggenti lettere alla mamma, dove si può ammirare tutto il suo amore per Dio
e per il quale era pronto a qualsiasi cosa, anche al sacrificio supremo della
vita: «Oramai il tuo Callisto non è più tuo, deve essere completamente del
Signore, dedicato completamente al suo servizio! […] Sarà breve o lungo il mio
sacerdozio? Non lo so, l’importante è che io faccia bene e che presentandomi al
Signore io possa dire d’aver, col suo aiuto, fatto fruttare le grazie che Egli
mi ha dato». Si presentò al Signore con i suoi frutti già l’anno successivo,
sacerdote di otto mesi.
Il Vescovo Luigi
Versiglia e don Callisto Caravario partirono il 24 febbraio in treno insieme a
due allievi del Collegio Don Bosco, che tornavano a casa per le vacanze, due
loro sorelle ed una catechista insegnate. La situazione politico-sociale era
turbolenta a causa di continue guerriglie che tormentavano i territori del sud
della Cina: da tempo il Vescovo attendeva tempi migliori per la sua visita pastorale
ai cristiani di Lin Chow. Alla fine del 1930 partì ugualmente perché «Se
aspettiamo che le vie siano sicure, non si parte più… No no, guai se la paura
prende il sopravvento! Sarà quel che Dio vorrà!».
Il giorno 25 proseguono
il viaggio in barca sul fiume Pak-kong. Poi una breve sosta a Ling Kong
How. A mezzogiorno traghettano nuovamente il fiume, diretti a Li Thau
Tzeui. Stanno recitando l’Angelus, quando improvvisamente dalla riva esplode un
urlo selvaggio. Una decina di uomini, con i fucili puntati, intimano
all’imbarcazione di approdare alla riva. Il barcaiolo è costretto ad obbedire.
«Sotto quale protezione viaggiate?», gli chiedono e il barcaiolo: «Di nessuno,
mai nessuno l’ha imposta ai missionari…». Due uomini si avventano
sull’imbarcazione e scoprono, sotto il tettuccio di riparo, le tre donne, che
vogliono portare via, ma monsignor Luigi e don Callisto le difendono, facendo
barriera. I criminali, urlando, brandiscono con violenza il calcio dei fucili
sui loro corpi, che cadono atterra. Il Vescovo ha la forza di esortare Maria
Thong: «Aumenta la tua fede», mentre don Callisto mormora: «Gesù… Maria!». I
missionari vengono legati e trascinati in un bosco. Un bandito afferma:
«Bisogna distruggere la Chiesa Cattolica».
Monsignor Luigi e don
Callisto comprendono che è giunto il tempo di testimoniare con la vita la fede
in Cristo. Sono sereni. Si mettono a pregare ad alta voce, in ginocchio e
guardando in alto. Cinque colpi di fucile interrompono la loro lode estatica.
I due allievi con le tre
giovani avevano udito e visto tutto e tutto testimonieranno. Le donne, in
lacrime, dovettero seguire i loro aggressori, mentre i ragazzi furono obbligati
ad andarsene senza voltarsi indietro. Le spoglie dei martiri furono raccolte e
sepolte a Schiu Chow, poi dissepolte e disperse.
Papa Paolo VI nel 1976 li
dichiarò martiri e Giovanni Paolo II il 15 maggio 1983 li ha beatificati, per
poi proclamarli santi il 1° ottobre 2000, insieme ad altri 118 martiri
cattolici.
Autore: Cristina
Siccardi
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90080
Luigi Versiglia e
Callisto Caravario
(†1930)
BEATIFICAZIONE:
- 15 maggio 1983
- Papa Giovanni
Paolo II
RICORRENZA:
- 25 febbraio
Luigi Versiglia
(1873-1930), Vescovo di Caristo e Callisto Caravario (1903-1930), presbitero,
martiri della Società di S. Francesco di Sales; sulle rive del fiume Beijang
vicino alla città di Shaoguan nella provincia del Guandong in Cina, subirono il
martirio per aver dato assistenza cristiana alle anime loro affidate
Essi difesero a prezzo
del loro sangue la scelta responsabile della castità, operata da quelle
giovani, in pericolo di cadere nelle mani di chi non le avrebbe
rispettate" (Giovanni Paolo II)
Luigi
Versiglia nacque a Oliva Gessi, provincia di Pavia, il 3 giugno 1873 e
fece gli studi ginnasiali a Torino presso l’oratorio di Valdocco, ancora
vivente Don Bosco.
Fattosi salesiano e
ordinato sacerdote nel 1895, nel 1906 partì a capo della prima spedizione di
missionari salesiani in Cina; diresse un orfanotrofio a Macao a cui aggiunse
una attrezzata scuola professionale, poi nel 1910 gli fu affidata la missione
dell’Heung Shan e, dopo il ritorno a Macao, quella del Kwang Tung, che divenne
il Vicariato Apostolico di Shiu-chow del quale egli fu il primo vescovo. Il suo
fervore apostolico suscitò numerose opere: residenze missionarie, asili,
orfanotrofi e istituti.
Don Callisto
Caravario era nato a Cuorgné (Torino) l’8 giugno 1903 da una famiglia di
operai che nel 1908 si trasferì a Torino, dove il giovane Callisto frequentò il
Collegio Salesiano S. Giovanni Evangelista. Entrato nella Congregazione, fece
la prima professione nel 1919 e nel 1924 ottenne dai superiori di partire
missionario per la Cina, venendo ordinato sacerdote laggiù nel 1929 dallo
stesso mons. Versiglia. Inviato nella missione di Lin-chow, in una comunità
cristiana incipiente, dimostrò subito non comuni doti di zelo e di virtù
sacerdotali.
Erano passati sei mesi
dal suo arrivo, quando seppe che mons. Versiglia sarebbe venuto in visita
pastorale alla sua comunità. Si recò subito a Shiu-chow per accompagnarvelo. Si
unirono a loro nel viaggio due maestri, una maestra e una catechista della
missione.
Il 25 febbraio 1930 la
barca dei missionari che stava risalendo il fiume verso Lin-chow fu assalita da
pirati bolscevichi che percossero barbaramente i missionari perché si
opponevano al rapimento delle due ragazze, li trascinarono a riva e li uccisero
a fucilate in odio alla fede, dopo aver bruciato, tra gli scherni e gli insulti
alla religione, tutti gli oggetti trovati nella barca. Le due giovani furono
liberate cinque giorni dopo alle truppe regolari.
I due martiri sono stati
beatificati nel 1983 da Giovanni Paolo II e da lui, nel 2000, canonizzati
insieme ad altri 118 martiri della Cina.
(fonte: Famiglia
Cristiana)
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/luigi-versigliae-e-callisto-caravario.html
SOLENNE BEATIFICAZIONE DI
MONSIGNOR LUIGI VERSIGLIA
E DI DON CALLISTO
CARAVARIO
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Domenica, 15 maggio 1983
Cari fratelli e sorelle.
Il Vangelo di questa
domenica, tra l’Ascensione di Cristo al cielo e l’attesa dello Spirito Santo,
nel suo contenuto più profondo ben si adatta alla solenne beatificazione dei
due novelli martiri, che oggi la Chiesa presenta alla venerazione dei fedeli. E
ben si accorda anche la prima lettura della Messa, che ricorda il sacrificio
del protomartire Stefano. Il Vescovo Luigi Versiglia e il giovane sacerdote don
Callisto Caravario, infatti, sono i “protomartiri” della Congregazione
Salesiana, qui riunita in questa gioiosa circostanza attorno all’altare del
Signore. La sua esultanza è quella di tutta la Chiesa: ma si capisce che per
l’Istituto Salesiano possa avere un carattere tutto particolare, poiché questa
solenne cerimonia viene in qualche modo a suggellare, in misura eloquente,
oltre un secolo di lavoro nelle missioni in tutti i continenti, a partire dalla
Patagonia e dalle terre Magellaniche. Si realizza così una visione profetica
del fondatore san Giovanni Bosco, il quale, sognando con predilezione per i
suoi figli l’Estremo Oriente, vaticinò frutti meravigliosi e parlò di “calici
colmi di sangue”.
Chi riceve la Parola di
Dio e la custodisce nel suo cuore, diventa inevitabilmente oggetto dell’odio
del mondo (cf. Gv 17, 14). I martiri sono coloro che, pur di star
fedeli a questa parola di vita eterna, accettano che l’odio del mondo giunga
fino al punto di toglier loro la vita terrena. Essi danno una testimonianza
particolarmente viva del detto del Signore, secondo il quale chi “perde” per
lui la propria vita, la ritrova (cf. Mt 10, 39).
2. Il martirio - si dice
tradizionalmente - suppone negli uccisori “l’odio contro la fede”: è a causa di
essa che il Martire viene ucciso. Ed è vero. Questo odio contro la fede può
però manifestarsi obiettivamente in due modi diversi: o a causa dell’annuncio
stesso della Parola di Dio, oppure a causa di una certa azione morale, che
trova nella fede il suo principio e la sua ragione d’essere.
È sempre per la sua
testimonianza di fede, che il Martire viene ucciso: nel primo caso, per una
testimonianza esplicita e diretta; nel secondo, per una testimonianza implicita
ed indiretta, ma non meno reale, e anzi in un certo senso più completa, in
quanto attuata nei frutti della fede, che sono le opere della carità. In tal
senso, l’apostolo Giacomo può dire con tutta proprietà: “Con le mie opere ti
mostrerò la mia fede” (Gc 2, 18).
Ne viene quindi che gli
uccisori danno mostra di odiare la fede non solo quando la loro violenza si
getta contro l’annuncio esplicito della fede, come nel caso di Stefano, che
dichiara di “contemplare i cieli aperti e il Figlio dell’Uomo alla destra di
Dio” (At 7, 56), ma anche quando tale violenza si scaglia contro le opere
della carità verso il prossimo, opere che obiettivamente e realmente hanno
nella fede la loro giustificazione e il loro motivo. Odiando ciò che sorge
dalla fede, mostrano di odiare quella fede che ne è la sorgente. Questo è il
caso dei due Martiri Salesiani. A questa conclusione sono giunti gli atti del
processo canonico.
3. Secondo l’insegnamento
e l’esempio del Divin Maestro, il martirio con cui si dona la vita per i propri
amici, è il segno del più grande amore (cf. Gv 15, 13). A ciò fanno
eco le parole del Concilio Vaticano II, allorché si afferma: “Il martirio, col
quale il discepolo è reso simile al Maestro che liberamente accetta la morte
per la salute del mondo e a lui si conforma nell’effusione del sangue, è
stimato dalla Chiesa come insigne e suprema prova di carità” (Lumen
Gentium, 42). E questo perché, come spiega san Tommaso (S.
Tommaso, Summa theologiae, II-II, q. 124, a 3) col martirio si dimostra di
rinunciare a ciò che abbiamo di più prezioso, cioè la vita, e di accettare ciò
che vi è di più ripugnante, cioè la morte, specie se preceduta dal dolore dei
tormenti.
I due Martiri Salesiani
hanno dato la loro vita per la salvezza e l’integrità morale del prossimo. Si
posero infatti a scudo e difesa della persona di tre giovani alunne della
missione, che stavano accompagnando in famiglia o sul campo dell’apostolato
catechistico.
Essi difesero a prezzo
del loro sangue la scelta responsabile della castità, operata da quelle
giovani, in pericolo di cadere nelle mani di chi non le avrebbe rispettate.
Un’eroica testimonianza, dunque, a favore della castità, che ricorda ancora
alla società di oggi il valore e il prezzo altissimi di questa virtù, la cui
salvaguardia, connessa col rispetto e la promozione della vita umana, ben merita
che si metta a repentaglio la stessa vita, come possiamo vedere e ammirare in
altri fulgidi esempi della storia cristiana, da sant’Agnese fino a santa Maria
Goretti.
4. Il gesto di supremo
amore dei due Martiri trova un suo più vasto significato nel quadro di quel
ministero evangelico, che la Chiesa svolge a favore del grande e nobile popolo
cinese, a partire dai tempi del padre Matteo Ricci. Infatti, in ogni tempo e in
ogni luogo il martirio è offerta di amore anche per i fratelli e in particolare
per il popolo a favore del quale il martire si offre. Il sangue dei due Beati
sta perciò alle fondamenta della Chiesa cinese, come il sangue di Pietro sta
alle fondamenta della Chiesa di Roma. Dobbiamo quindi intendere la
testimonianza del loro amore e del loro servizio come un segno della profonda
convenienza tra il Vangelo e i valori più alti della cultura e della
spiritualità della Cina. Non si può separare, in tale testimonianza, il
sacrificio offerto a Dio e il dono di sé fatto al popolo e alla Chiesa della Cina.
Il Cristianesimo, come
dimostra la sua storia millenaria fino ai nostri giorni, si trova a suo agio
presso tutte le culture e tutte le civiltà, senza identificarsi con nessuna.
Esso trova una spontanea consonanza con tutto quanto c’è di valido in esse,
perché l’uno e le altre hanno una medesima origine divina, senza il rischio
della confusione o della competizione, perché si pongono su due ordini
differenti di realtà: rispettivamente quello della grazia e quello della
natura.
La gioiosa circostanza di
questo rito di beatificazione suscita e rinforza in noi la speranza di un
progresso nella elaborazione delle strutture e del dialogo, destinati a
favorire questa esigenza di armonizzazione, nel popolo cristiano della Cina,
tra la dimensione dell’impegno sociale e della coscienza nazionale, e quella
della comunione con la Chiesa universale: un’esigenza intrinseca al messaggio
di Cristo e conforme alle istanze più profonde delle Nazioni e delle culture.
La cultura, ogni cultura, sale verso Cristo, e Cristo discende verso ogni
cultura. Possa anche la Cina, come ogni altra nazione della terra, comprendere
sempre meglio questo punto d’incontro.
5. Ma un altro pensiero
s’impone alla nostra attenzione. Nello sfondo di questo tragico e grandioso
episodio si collocano con evidenza due concezioni della donna tra loro
inconciliabili: o la donna come persona, responsabilmente protesa
all’attuazione della sua dignità morale, e convenientemente facilitata e
protetta in ciò dall’ambiente umano e sociale: ed ecco la scelta dei due
Martiri e delle tre giovani ad essi affidate; oppure la donna come oggetto e
strumento del piacere e degli scopi altrui. Ecco allora la scelta degli
uccisori.
Queste due opposte
concezioni della donna hanno, nella Scrittura e nella Tradizione cristiana, una
stretta relazione con la figura di Maria santissima, della quale sono
rispettivamente la fedele incarnazione e la totale negazione. I due Martiri da
tempo avevano forgiato la loro concezione della donna e della sua dignità alla
luce del modello mariano. Lo scontro con gli aggressori, per quanto subitaneo e
imprevisto, li trovava quindi pronti. Essi si spengono nella luce di Maria, che
avevano filialmente onorato e predicato per tutta la vita.
Il viaggio che li porta
all’immolazione inizia con la benedizione e sotto gli auspici di Maria
Ausiliatrice, Patrona della Congregazione Salesiana. La fatale aggressione si
scatena a mezzogiorno, dopo che la comitiva aveva salutato la Madre di Dio con
la recita dell’Angelus. Questa dolce preghiera prepara la lotta vittoriosa
contro le insidie del male. I nomi di Gesù, Maria e Giuseppe risuonano forti
sulla bocca dei Pastori e delle pecorelle del gregge, non appena si profila
l’aspro scontro con i nemici della fede e della purezza, che non intendono
lasciarsi sfuggire la preda neppure davanti al delitto.
6. Monsignor Versiglia e
don Caravario, sull’esempio di Cristo, hanno incarnato in modo perfetto
l’ideale del Pastore evangelico: Pastore che è ad un tempo “agnello”
(cf. Ap 7, 17), che dà la vita per il gregge (Gv 10, 11),
espressione della misericordia e della tenerezza del Padre; ma, allo stesso
tempo, agnello “che sta in mezzo al trono” (Ap 7, 17); “leone” vincitore
(cf. Ap 5, 5), valoroso combattente per la causa della verità e della
giustizia, difensore dei deboli e dei poveri, trionfatore sul male del peccato
e della morte.
Perciò, oggi, a poco più
di mezzo secolo dal loro eccidio, il messaggio dei novelli Beati è chiaro e
attuale. Quando la Chiesa propone qualche modello di vita per i fedeli, lo fa
anche in considerazione dei particolari bisogni pastorali del tempo nel quale
avviene tale proclamazione.
A noi dunque il dovere di
ringraziare innanzitutto il Signore che, con l’intercessione dei nuovi Beati,
ci dona una nuova luce e un nuovo conforto nel nostro cammino verso la santità,
ma anche nello stesso tempo il proposito di meditare il loro esempio e di
imitarlo, in proporzione delle nostre forze, e in relazione alle diverse
responsabilità e circostanze. Penso soprattutto ai Confratelli Salesiani, ma
l’esempio di un Santo vale sempre per tutta la Chiesa. Cristo ci doni il suo
Spirito affinché possiamo riuscire in ciò. La Vergine santissima, Maria
Ausiliatrice, ci assista maternamente in questi santi propositi.
© Copyright 1983 -
Libreria Editrice Vaticana
De hellige Aloisius Versiglia og Callistus Caravario ( -1930)
Minnedag: 28. september
To av de hellige martyrene fra Kina (Den hellige Augustin Zhao Rong og hans 119 ledsagere)
Den hellige Aloisius (it: Luigi) Versiglia ble født den 5. juni 1873 i Oliva Gessi i provinsen Pavia i Lombardia i Nord-Italia og døpt dagen etter. Han vokste opp i en enkel, katolsk familie sammen med to søstre. Han ble konfirmert den 21. september 1881. Da han var tolv år gammel, sendte den hellige Johannes Don Bosco (1815-88) ham til Torino for å studere på sitt oratorium i Valdocco. Han var livlig og begavet med en forkjærlighet for matematikk og hester, og ville opprinnelig bli veterinær. Men han hadde ikke regnet med Don Boscos usedvanlige karisma, så han ombestemte seg. 16 år gammel trådte han inn i salesianerordenen. De kalles oftest Salesiani di Don Bosco - SDB; «Salesianere av St. Johannes Don Bosco», men det offisielle navnet er Societas S. Francisci Salesii. Den 11. oktober 1889 avla han de foreløpige løftene.
Aloisius var høy og slank og hadde gode nerver og fysisk styrke, og han var en naturlig leder blant sine kamerater uten å miste sitt vennlige og lystige preg. Han studerte filosofi og teologi på det pontifikale universitetet Gregoriana i Roma fra 1890 og tok en doktorgrad i filosofi i 1893. Han ble presteviet den 21. desember 1895 i katedralen i Ivrea ved Torino, bare 22 år gammel, etter å ha fått dispensasjon fra aldersbestemmelsene. Året etter ble han utnevnt til rektor og novisemester i salesianernes hus i Genzano ved Roma, igjen med dispensasjon. Kongregasjonen var ung og hadde stor tiltro til sine unge medlemmer. I ni år var han en høyt elsket novisemester, til tross for de strenge metodene han brukte for å forme novisene. Men det var også en tid med økonomiske bekymringer og også personlige prøvelser, da hans unge medbrødre beskyldte ham for en «foreldet» stil.
Men hele tiden ventet han utålmodig etter å få reise ut som misjonær. Han sa: «Min koffert kan være ferdigpakket på et øyeblikk». Han forberedte seg med fysiske øvelser, og når tiden tillot det, red han i Albanerhøydene. I 1905 appellerte biskopen av Macao til salesianerordenen om å sende misjonærer, og avreiseordren kom i slutten av 1905. Etter språkstudier i Portugal og England reiste p. Versiglia den 7. januar 1906 ut som leder for de første salesianere som dro for å misjonærer i Kina. Sammen med ham reiste to prester og tre legbrødre. Deres base ble Macao, den daværende portugisiske kolonien på den kinesiske kysten, og dit kom de den 17. februar 1906. Der overtok han ledelsen for et barnehjem som han bygde ut til en høyt respektert skole med 200 elever og et åndelig senter for hele byen. Barnehjemmet skulle bli moderhuset for de salesianske grunnleggelsene i Det fjerne østen.
Det enorme Kina var fremdeles temmelig fattig, uten jernbaner og med lite industri, utbyttet av fremmede makter som i århundrer hadde fraktet bort landets beste produkter og ressurser om bord på sine skip. I 1902 hadde en revolusjon styrtet den siste keiseren. I den nye republikken skapte interne vanskeligheter og et ikke ubegrunnet hat mot utlendinger bølger av spenninger, opprør og ødeleggelser. Men til tross for disse vanskelighetene fortsatte de katolske misjonærene sitt arbeid. I 1910 måtte p. Versiglia flykte fra Macao, da den antiklerikale revolusjonen som var brutt ut i Portugal, også fikk virkninger i koloniene og ordenene ble fratatt sine skoler. Han dro sammen med sine medbrødre til Hong Kong. Biskopen av Macao tilbød salesianerne misjonen i Heung Shan mellom Macao og Guangzhou [Canton], og i fire år virket p. Versiglia offervillig som misjonær der. I 1914 overtok han igjen ledelsen av barnehjemmet i Macao.
I 1917 ble en stor del av området Kwang Tung nord for Guangzhou i Sør-Kina tilbudt salesianerne. Nye misjonærer ble sendt fra Torino, og deres leder brakte p. Versiglia en vakker kalk som gave fra salesianernes generalsuperior i Torino. Han tok den i hendene og mintes en drøm som Don Bosco hadde hatt om at den salesianske misjonen i Kina ville vokse når en kalk ble fylt med blod. «Det er den kalken du har brakt meg, det er min oppgave å fylle den». I 1918 sendte p. Versiglia de nylig ankomne medbrødrene til salesianernes område og tok også noen fra misjonen i Macao. I 1920 ble området som var betrodd salesianerne, opphøyd til det apostoliske vikariatet Xiujou [Shiu Chow] av Den hellige Stol ved at det apostoliske vikariatet Guangdong [Kwangtung] (Guangzhou [Canton] og omliggende områder) ble delt i to etter anmodning fra superioren ved kollegiet for utenlandsmisjonen i Paris.
Salesianerne fikk den nordlige delen med sentrum i Xiujou, der hvor Matteo Ricci hadde gått i land i 1589. Aloisius Versiglia ble den første apostoliske vikaren og utnevnt til titularbiskop av Carystus. Han ble bispeviet den 9. januar 1921 i katedralen i Guangzhou. I Xiujou kastet han seg ut i arbeidet. Alle små misjonssentrene fikk sin egen skole. Han begynte med å grunnlegge videregående skoler for gutter og jenter ved hovedkvarteret, en skole for å lære opp kateketer, en yrkesskole, et gamlehjem, et medisinutsalg og et gutteseminar. Selv var han trykker, sakristan, gartner, maler og til og med barberer. Han bygde også en katedral i Xiujou.
I 1922 reiste han til Torino til ordenens 12. generalkapittel, og i den forbindelse foretok han en rundreise i Europa. Hans lange skjegg ga et ekstra tillegg til hans sjarmerende personlighet. Hans ord kunne skape stor entusiasme, og mange av de unge salesianerne i Valdocco ønsket å reise sammen med ham. En av dem forsikret ham om at han skulle slutte seg til ham i Kina. Det var Callistus Caravario.
Den hellige Callistus (it: Callisto) Caravario ble født den 8. juni 1903 i Cuorgné Canavese nær Torino i Piemonte i Nord-Italia i en beskjeden arbeiderfamilie. Han ble døpt den 14. juni. Da familien i 1908 flyttet til Torino, kom Callistus allerede på grunnskolen i kontakt med salesianerne. Han ble konfirmert den 10. mai 1912. Han fikk sin gymnasutdannelse i det salesianske oratoriet i Valdocco og bestemte seg for å gi sitt liv til misjonen. Han trådte inn i salesianerordenen i 1918 og begynte i novisiatet i Foglizzo Canavese. Han avla sine første løfter den 19. september 1919. Her ble han tent av en stor lengsel etter å virke i hedningemisjonen, og i oktober 1924 fikk han tillatelse til å bli sendt som misjonær til Kina etter å ha avlagt de evige løftene den 14. september 1924. Han reiste til Macao, og ble først sendt til Shanghai, hvor salesianerne hadde åpnet en skole for foreldreløse. Der lærte han engelsk, fransk og kinesisk, begynte å studere teologi og forberedte barn til dåpen. Men byen ble angrepet av nasjonalistisk og kommunistisk milits i 1926, og hans superior sendte ham i sikkerhet til øya Timor i det fjerntliggende Indonesia, da en portugisisk koloni. Der virket han i to år med undervisning og studier.
I mellomtiden ble situasjonen i Kina forverret. Det revolusjonære partiet som hadde makten, «Kuomintang», hvor Jiang Jieshi [Chiang Kai-Shek] var den nye stigende stjernen, allierte seg i 1925 med det kinesiske kommunistpartiet, som blant sine skarpeste intellektuelle hadde Mao Zedong [Tse-tung]. Men to år senere tok alliansen slutt og de to partiene ble motstandere. Offisielle tropper og irregulære væpnede bander og pirater gikk amok over hele landet og kjempet om å få kontroll over regjeringen. Misjonærenes situasjon ble kritisk, og mange av dem ble anklaget for å være fiender av folket. Vikariatet Xiujou var spesielt sårbart. I 1926 skrev biskop Versiglia: «Vi er fullstendig under bolsjevikenes kontroll, og vi vet ikke hvordan det vil utvikle seg». I 1927, etter bruddet med kommunistene, overtok nasjonalistene kontrollen over Shanghai.
I 1924 hadde biskop Versiglia deltatt på det første «kinesiske konsil» i Shanghai, og i 1926-27 reiste han til den eukaristiske verdenskongressen i Chicago. Callistus vendte tilbake til Kina i mars 1929 da biskopen ønsket ham i Xiujou, og da han reiste fra Timor, sa han at han kom til å lide martyrdøden i Kina. Den 18. mai 1929 viet biskop Versiglia ham til prest i Shanghai og sendte ham til Linjou [Lin Chow], som var et svært lovende salesiansk misjonssenter ni mil unna med rundt 150 konvertitter og to skoler, en for gutter og en for jenter. Der kastet den nyordinerte presten seg ut i arbeidet. Hans lille menighet vokste i størrelse og styrke for hver dag. Han ble aktet høyt av alle. Seks måneder senere, den 13. februar 1930, vendte han tilbake til Xiujou for å rapportere for biskopen, som bestemte seg for å bli med ham tilbake og visitere menigheten selv. Sammen la de ut på den to dager lange reisen, men de skulle aldri nå frem.
Den første dagen reiste de med tog til Lin Kong How, mens de dagen etter leide en båt på elva Pak Kong. De hadde med seg to unge mannlige lærere, som nylig var ferdig utdannet ved misjonsskolen, og to kvinner som var hver deres søster, og en ung kvinnelig kateket som skulle til misjonen i Linjou. De tre kvinnene var Maria Tong Su-lien (21), som vendte hjem for å fortelle sine foreldre om sin beslutning om å bli nonne, Pauline Ng Yu-che (16) og kateketen Klara Tzen Tz-yung. Ingen kunne forestille seg at noen lå gjemt i bambusen på elvebredden og ventet på dem.
Året før hadde Jiang Jieshi [Chiang Kai-Shek] bekjempet en kommunistisk styrke under general Chang Fat-Kwai, og kommunistenes soldater flakket nå omkring på landsbygda og levde av plyndring. På elva Pak Kong opererte det jevnlig elvepirater, som vanligvis lot misjonærene passere uskadd. Men nå hadde noen kommunistiske soldater sluttet seg til dem, og de var indoktrinert med anti-utenlandske og anti-kristne holdninger. Bakholdet som ventet på misjonærenes båt, var satt opp på et ideelt sted ute av syne. Det var rundt 10-12 menn. En ung mann var ute etter den ene kvinnen, Maria Tong. Han hadde fridd til henne, men hun hadde avslått, siden hun ville bli nonne. Men nå var han fast bestemt på å ta henne med makt.
Ved middagstid tirsdag den 25. februar 1930 i Litaoqui [Li Thau Tsuei] stormet mennene plutselig ut foran båten med geværene hevet og beordret følget på land. Først var biskop Versiglia ikke så veldig bekymret. Han hadde blitt fanget av banditter før, en gang til og med på det samme stedet, men han hadde alltid blitt satt fri etter å ha gitt dem det han hadde. Men denne gangen var piratenes krav ytterst absurd: 500 dollar på stedet. Biskopen var rede til å gjøre hva som helst for å redde de forsvarsløse jentene mot angrep, så han begynte å forhandle med bandittene. Men da de hoppet om bord på båten for å ta jentene, beskyttet han dem med sin egen kropp i døren til kabinen.
P. Caravario sto ved hans side, og en desperat kamp begynte. De to misjonærene ble slått med geværkolbene i brystet, armene og hodet. De falt bakover i båten, bevisstløse. De tre unge jentene ble tvunget ut av båten og deretter ble de to misjonærene trukket på land. De ble bundet, ransakt og trukket rundt, og de kunne ikke lenger gjøre noe for å beskytte kvinnene. En av soldatene ropte: «Vi skal ødelegge alle regioner. Hvis vi vinner, vil ingen kvinne i Kina lenger studere katekismen». Alle andakts- og liturgiske gjenstander som piratene hadde funnet i båten, ble ødelagt og brent under vedvarende hån og spott av den kristne religion.
Misjonærene ble trukket inn i et buskas et kort stykke unna. Biskop Versiglia skjønte hva som kom til å skje og sa til soldatene: «Jeg er en gammel mann. Drep meg om dere vil. Men han er ung, spar ham» (p. Caravario var 27 år gammel). Men de svarte: «Nei, alle de utenlandske djevlene må dø». Misjonærene ba i taushet. Et øyeblikk senere ble stillheten brutt av fem geværskudd. Deretter slo piratene inn hodeskallene og stakk ut øynene på likene.
De to lærerne ble sendt videre med djunken, mens de tre kvinnene ble tvunget til å bli med bandittene opp i fjellene. I tre dager ble de dratt omkring mens de ble forfulgt av nasjonalistenes tropper. En medskyldig røpet deres gjemmested, og etter en kort skuddveksling kunne kvinnene befris, og de fortalte hele historien og erklærte at de to misjonærene hadde gitt sitt liv for dem. I mellomtiden lette biskopens sekretær og en annen salesianer etter misjonærene sammen med politisjefen. Piratene hadde betalt noen lokale landsbyboere for å begrave likene, og de ble funnet to dager senere. De ble fraktet til Lin Kong How og lagt i trekister. Der lå de til den 4. mars, da myndighetene foretok den offisielle identifiseringen av likene. De ble da lagt i to sinkkister og tatt med til Xiujou. Den 6. mars ble p. Caravario gravlagt i Ho Sai til venstre for døren til kirken St. Josef. Biskopen fikk en svært høytidelig begravelse den 13. mars med deltakelse av biskoper, myndigheter, misjonærer og kristne. Han ble gravlagt i sin pro-katedral. De to martyrene ble lokalt betraktet som helter av både kristne og ikke-kristne fordi de døde for å forsvare kvinner. Selv om gjerningsmennene var kjent, ble de aldri straffet. Under kulturrevolusjonen i 1966 ble deres graver ødelagt, og deres relikvier er forsvunnet.
Aloisius Versiglia og Callistus Caravario er salesianernes første martyrer. Deres saligkåringsprosess ble åpnet sent i desember 1934. Den 13. november 1976 ble de to anerkjent som kristne martyrer i et dekret fra pave Paul VI (1963-78), etter at mordernes spesifikke anti-kristne motiver ble regnet som bevist. De ble saligkåret den 15. mai 1983 av pave Johannes Paul II, i det ekstraordinære hellige år i anledning 1950-årsjubileet for frelsen på Golgata. Den 1. oktober 2000, i et nytt hellig år, ble de helligkåret på Petersplassen av pave Johannes Paul II som en del av gruppen «den hellige Augustin Zhao Rong og hans 119 ledsagere».
De 120 martyrene fra Kina har minnedag den 28. september. Deres minnedag er ellers dødsdagen 25. februar, men 13. november nevnes også.
Kilder: Attwater/Cumming, Butler (II), Schauber/Schindler, Holböck (1), Index99, Helligkåringskongregasjonen 2000, CRBC, Abbaye Saint-Benoît, salesianmissions.org, donbosco.de, bautz.de - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2000-10-15 01:03
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/lversigl
Voir aussi : https://catholicsaintsguy.wordpress.com/2016/02/25/february-25-martyred-in-china/