Sandro Botticelli, San
Sisto II papa (1481 - 1482),
affresco; Città del Vaticano, Cappella
Sistina
Sandro Botticelli, Détail du portrait de Sixte II, Série des papes de la chapelle Sixtine, fresque, 1480, Rome.
Sandro
Botticelli: Fresko, 1481, in der Sixtinischen
Kapelle in Rom
Sandro Botticelli, San
Sisto II papa (1481 - 1482),
affresco; Città del Vaticano, Cappella
Sistina
Sandro Botticelli, Détail du portrait de Sixte II, Série des papes de la chapelle Sixtine, fresque, 1480, Rome.
Sandro
Botticelli: Fresko, 1481, in der Sixtinischen
Kapelle in Rom
Saint Sixte II
Pape (24e) de 257 à
258 (+ 258)
et les diacres: Felicissime, Agapit, Janvier, Vincent et Etienne dont la mémoire est fêtée le 7 août.
Après l'intransigeance excessive de son prédécesseur, il donne l'image d'un pape conciliant, respectant les traditions des divers évêques et c'est ainsi qu'il sut renouer avec saint Cyprien de Carthage et les Églises d'Asie qui baptisaient les hérétiques. Il fut élu au moment où reprenaient les persécutions après une paix de plusieurs années. Les évêques, les prêtres et les diacres devaient être exécutés immédiatement, après une simple vérification de leur identité. Il fut arrêté au cours d'une cérémonie clandestine qu'il célébrait dans un cimetière de la voie Appienne et immédiatement décapité, avec six de ses sept diacres. On laissa quelque temps au septième, saint Laurent, afin qu'il puisse livrer les biens de l'Église, ce qu'il refusa. Il fut alors à son tour martyrisé par le feu.
- Quartus qui se trouve mentionné dans certains écrits serait une coquille d'un copiste qui aurait transcrit diaconus quartus (= le diacre Quartus ou quatrième diacre) au lieu de diacones quartuor (= les quatre diacres).
- Un internaute nous signale que dans certain manuscrit et autre site internet nous pouvons voir que saint Sixte II naquit à Athènes en Grèce et qu'il aurait été martyrisé sous le règne de Decius Cesar.
À Rome, sur la voie Appienne, au cimetière de Calliste, en 285, la passion de
saint Sixte II, pape, et de ses diacres, dont la mémoire sera célébrée le
lendemain.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1627/Saint-Sixte-II.html
Richard
de Montbaston et collaborateurs, Martyre de saint Sixte II et de ses
diacres ! The martyrdom of Saint (Pope) Sixtus II and
his deacons, XIV sec. Cote: Français 185 , Fol. 96v . Vies de saints, France,
Paris http://saints.bestlatin.net/gallery/sixtus_bnfms.htm
Saints Sixte II, pape, et
ses diacres
Martyrs (+ 258)
Mémoire des saints Sixte
II, pape, et ses diacres, martyrs en 258. Le pape Sixte II,
en effet, célébrait les saints mystères et enseignait à ses frères les
commandements divins au cimetière de Calliste, lorsqu'il fut arrêté par des
soldats, en vertu d'une rescrit de l'empereur Valérien, et décapité sur le
champ avec quatre diacres. Le même jour, deux autres diacres, Agapit et
Félicissime, furent également décapités au cimetière de Prétextat, où ils
furent inhumés.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12090/Saints-Sixte-II--pape--et-ses-diacres.html
Saint Sixte II (257-258)
Ce pape naquit à Athènes.
C’était un homme d’une grande culture et d’une doctrine sans faille. Il
travailla au rétablissement serein et sans incidents graves des relations avec
l’Église de Carthage. Ce fut lui qui envoya à Reims les évêques Sixte et Sinice.
Il fut décapité lors des
persécutions organisées par l’empereur Valérien.
SOURCE : http://eglise.de.dieu.free.fr/liste_des_papes_02.htm
Beato Angelico (1395 circa–1455), Papa Sisto II, dipinto, affresco, tra il 1447 e il 1449, 271 x 473, cappella Niccolina
Fra Angelico: Sixtus vertraut Laurentius die Kirchenschätze an. Fresko, 1447-1449, in der Cappella Niccolina in den Vatikanischen Museen, Pinacoteca vaticana
Saint Sixte II : vie,
martyre et prières
Saint Sixte II, originaire d’Athènes, est le premier pape à porter un prénom déjà utilisé (saint Sixte Ier a été pape de 115 à 125). Il réussit à réconcilier les Églises d'Orient et d’Afrique dont les relations s’étaient interrompues, par son prédécesseur, sur la question du nouveau baptême des apostats. Très vite, saint Sixte II se rendit célèbre par sa sagesse, sa prudence et sa sainteté. Il est fêté le 6 août.
La vie de saint Sixte
Homme très érudit,
il étudia, durant sa jeunesse, la philosophie, très populaire dans son
pays. Mais, ayant découvert la Bonne Parole de Jésus Christ, il
reconnut qu’elle était préférable à tout autre enseignement. C’est ainsi qu'il
quitta ses études de philosophie pour ne se consacrer qu’au Seigneur et à
la théologie. Il acquit rapidement une profonde connaissance de
tout ce qui appartient à la discipline ecclésiastique.
Saint Sixte devint pape pendant les temps troublés des persécutions de l’empereur Valérien. Son prédécesseur, le pape saint Etienne Ier, est mort en martyre, torturé par les romains. Avant son emprisonnement il avait, lui-même, confié le gouvernement de l’Église à son saint Sixte, son archidiacre. C’est lors d’une réunion solennelle dans les catacombes que le clergé et les fidèles de Rome élirent saint Sixte comme successeur de saint Pierre.
Malheureusement, saint Sixte était condamné à subir le même sort que
saint Etienne. L’empereur Valérien avait déclaré au Sénat qu'il
voulait qu’on recherchât tous les chrétiens et en particulier les évêques, prêtres et ministres
de l’Église et qu’on leur fît souffrir toutes sortes de supplices jusqu’à
la mort. C’est pourquoi Sixte se fît arrêter comme chef des chrétiens et
présenté aux juges, accusé d’avoir tenu des assemblées secrètes,
contraires à la loi. Sixte ne démenti pas ce dont on l’accusait, confessant
qu’il ne reculerait devant rien pour établir le culte du vrai Dieu et
détruire le paganisme et la superstition. Après son procès, il
fût emmené au temple de Mars où on voulut l’obliger offrir un
sacrifice à une fausse divinité, il refusa catégoriquement. Il fût alors
jeté en prison, pour une courte durée, avant d’être emmené hors de la
ville pour être décapité. Cela se déroula le 6 août 239.
Belle prière à saint
Sixte
“Glorieux saint Sixte,
qui avez été choisi de Dieu pour être le chef de l’Église militante ; par le
zèle argent avec lequel vous avez conservé dans toute sa pureté la doctrine du
Sauveur Jésus, par les travaux et par les souffrances que vous avez endurées, en
vous opposant aux hérétiques ; obtenez-moi je vous en supplie, une patience
invincible dans les combats de cette vie, et une foi vive et ardente, qui me
fasse résister à toutes les mauvaises doctrines de ce siècle. Vous avez montré,
par votre glorieux martyre, qu’il n’y a aucun genre de supplice qui doive me
faire chanceler dans la foi ; mais comme je ne puis rien de moi-même, veuillez
prier pour moi dans toutes les occasions de cette vie, et m’obtenir le courage
nécessaire, afin que je sois constamment animé de l’amour de Jésus, mon Dieu,
et de la foi de la sainte Église catholique et romaine ; obtenez-moi de ne
connaître, à votre exemple, de ne désirer d’autre science que celle de Jésus
crucifié et mourant sur la croix pour la rédemption des hommes, afin que je
puisse marcher jusqu’à la fin de ma vie dans l’unité de la sainte Église de
Dieu et l’attachement inviolable au Saint-Siège, que vous avez si dignement
occupé.
Je vous supplie encore de
me secourir de vos prières et de vos inspirations pendant le cours de ma vie.
Exposé dans cette vallée de larmes à tous les maux qui planent sur les pauvres
enfants d’Adam, je vous prie de m’obtenir de Jésus un courage et une force
invincibles dans toutes les croix et les persécutions auxquelles je puis être
en butte dans ce monde, soit dans les pratiques de dévotion, soit dans les
œuvres de piété auxquelles je désire me livrer. Ainsi soit-il.”
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prières soient entendues et exaucées !
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SOURCE : https://hozana.org/saints/saint-sixte
Beato Angelico (1395 circa–1455), Freskenzyklus zum Leben der Heiligen Stephan und Laurentius, Szene: Weihe des Hl. Laurentius zum Diakon durch den Papst Sixtus, tra il 1447 e il 1450, Urspr. in der Cappella Niccolina im Vatikan, Pinacoteca vaticana
Saint Sixte II, pape (24e)
et ses compagnons, martyrs
(† 258)
Grec de naissance, Sixte
était diacre de l'Église romaine quand il succéda en 257 au pape saint Étienne.
Saint Cyprien lui rend ce témoignage qu'il était « amateur de la paix et
excellent en toutes sortes de vertus ». Saint Denis d'Alexandrie lui
écrivit trois lettres pour le consulter.
Sixte occupait le trône
pontifical depuis un an lorsqu'il subit le martyre. Au diacre Laurent qui se
désolait de le voir aller au supplice et de ne pouvoir mourir avec lui, il dit
: « Dans trois jours, tu me suivras ».
Sixte fut décapité dans
le cimetière de Calixte en 258.
Avec lui furent
martyrisés ses diacres Félicissime et Agapit ainsi que les sous-diacres Magne,
Vincent et Étienne. St Cyprien ajoute à ces noms celui de Quartus.
Martyrologe Romain :
À Rome, sur la voie Appienne, au cimetière de Calliste, en 258, la passion de
saint Sixte II, pape, et de ses diacres, dont la mémoire sera célébrée le
lendemain.
SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/25a5ff4e-f3a3-484a-aa2a-6a05019b5be4
Raffaello Sanzio (1483–1520), Phantasieporträt von Papst Sixtus II. Ausschnitt aus Raffaels Sixtinischer Madonna
Raffaello Sanzio (1483–1520), Madonna Sistina, tra il 1512 e il 1513 circa, olio su tela, 269,5 x 201, Staatliche Kunstsammlungen
Dresden, Gemäldegalerie Alte Meister
Saint Sixte II : Sainteté
et martyr
Fête saint : 6 Août
Titre : Pape et Martyr, +
259.
Date : 259
Pape : Saint Sixte II
Empereur : Valérien et
Galérien
Saint Sixte II : Pape et
Martyr Inspirant de l'Église Catholique
Pape et Martyr, + 259. Saint
Sixte II, né en Grèce, est une figure emblématique de l’histoire de l’Église
catholique. Devenu pape en 257, il succéda à saint Étienne Iᵉʳ et dirigea
l’Église durant une période de grande turbulence, notamment marquée par la
persécution des chrétiens sous l’empereur Valérien. Ce pontificat, bien que
bref, fut d’une grande importance pour l’Église, tant par les réformes qu’il
entreprit que par son martyre héroïque.
Contexte Historique :
L’Empire Romain et la Persécution des Chrétiens
Le règne de l’empereur
Valérien fut une époque particulièrement difficile pour les chrétiens. En 257,
Valérien promulgua des édits visant à supprimer le christianisme, perçu comme
une menace à l’unité de l’Empire romain. Ces édits ordonnaient l’exécution de
tous les clercs et la confiscation des biens de l’Église. C’est dans ce
contexte hostile que saint Sixte II devint pape.
Pontificat de Saint Sixte
II : Réformes et Défis
Malgré la persécution, le
pontificat de saint Sixte II fut marqué par des initiatives visant à
renforcer l’Église. Il s’efforça de maintenir la discipline ecclésiastique et
de promouvoir l’unité au sein de la communauté chrétienne. Ses efforts pour
organiser et développer l’Église primitive furent essentiels pour sa survie et
sa croissance future.
Le Martyre de saint Sixte
II
Saint Sixte II est
surtout connu pour son martyre héroïque lors de la persécution en 258. Alors
qu’il célébrait la messe dans la catacombe de Priscille à Rome, les soldats
romains firent irruption et l’arrêtèrent, ainsi que quatre diacres qui
l’assistaient. Conduit devant l’empereur Valérien, saint Sixte II refusa
de renoncer à sa foi chrétienne et fut condamné à mort. Il fut décapité le 6
août 258, devenant ainsi un martyr de l’Église catholique.
Son courage et sa foi
inébranlable dans les moments de persécution ont inspiré de nombreux chrétiens
à travers les âges. Saint Sixte II est vénéré comme un saint et un
martyr, et sa mémoire est honorée chaque année le jour de son martyre.
L’Impact du Martyre de
saint Sixte II
Le martyre de saint
Sixte II a eu un impact profond sur la communauté chrétienne. Son exemple
de fidélité à Dieu jusqu’à la mort a renforcé la détermination des chrétiens à
persévérer dans leur foi malgré les persécutions. En refusant de renoncer à ses
croyances face à la menace de mort, il montra un exemple de foi et de courage
qui continue d’inspirer les chrétiens du monde entier.
Son martyre a également
été un tournant dans l’histoire de l’Église. En se sacrifiant pour sa
foi, saint Sixte II a montré la force et la résilience des chrétiens,
contribuant à la consolidation et à la croissance de l’Église primitive.
Héritage de saint Sixte
II
Outre son martyre, saint
Sixte II est également reconnu pour ses contributions à l’organisation et
au développement de l’Église. Ses initiatives pour renforcer la discipline
ecclésiastique et promouvoir l’unité au sein de l’Église ont eu des
répercussions durables. Sous sa direction, l’Église a continué de se
structurer, de se fortifier et de s’étendre, malgré les défis extérieurs.
Aujourd’hui, la mémoire
de saint Sixte II est vénérée comme un symbole de courage, de foi et
de dévotion à Dieu. Son témoignage continue d’inspirer les chrétiens à vivre
leur foi avec audace et détermination, et à rester fidèles à l’enseignement de
l’Évangile, même au milieu des difficultés et des épreuves.
Conclusion : Un Modèle de
Foi et de Dévotion
Saint Sixte II, pape et
martyr, demeure une figure emblématique de l’histoire de l’Église catholique.
Sa vie et son pontificat témoignent de son courage, de sa foi et de sa dévotion
inébranlable à Dieu. En se souvenant de saint Sixte II, les croyants
peuvent trouver un modèle de foi et de détermination, un exemple de fidélité à
Dieu face à l’adversité.
Le 6 août, jour de son
martyre, est l’occasion pour les catholiques du monde entier de se rappeler de
son sacrifice et de prier pour son intercession. Que son exemple continue
d’inspirer les fidèles à vivre leur foi avec audace et à rester fermes dans
leur témoignage de Jésus-Christ, même face aux défis les plus grands.
Oraison
Saint Sixte II, pape et
martyr courageux, toi qui as gouverné l’Église avec foi en des temps de
persécution, aide-nous à rester fermes dans notre foi.
Par ton intercession,
accorde-nous la grâce de témoigner de notre croyance avec courage et
conviction. Inspire-nous à vivre en communion et en vérité avec nos frères et
sœurs.
Guide-nous dans nos
épreuves et aide-nous à surmonter les obstacles avec foi et espérance. Que nous
restions fidèles à l’Évangile et servions Dieu de tout notre cœur.
Saint Sixte II, prie pour
nous, afin que nous persévérions dans notre témoignage de Jésus-Christ et
partagions la gloire du Royaume éternel.
Amen
SOURCE : https://www.laviedessaints.com/saint-sixte-ii/
Portrait
of en:Pope Sixtus II in the en:Basilica of Saint Paul
Outside the Walls, Rome
Ritratto
di it:Papa Sisto II nella it:Basilica di San Paolo fuori
la Mura, Roma
Medaillon,
um 1848, in der Basilika San
Paolo fuori le Mura in Rom
SAINT SIXTE II
Pape et martyr 257-258
Notre saint souffrit des
peines incroyables pour la défense et la propagation de la religion chrétienne
L’empereur Valérien ayant déclaré au sénat qu’il voulait que l’on recherchât
surtout les évêques, les prêtres et les ministres de l’Eglise et qu’on leur fît
souffrir toutes sortes de supplices jusqu’à la mort, il fut arrêté comme chef
des chrétiens, présenté aux juges et accusé d’avoir tenu des assemblées
secrètes, contrairement à la défense du prince. Sixte confessa qu’il
n’épargnait rien pour établir le culte du vrai Dieu et pour détruire la
superstition de l’idolâtrie, et protesta qu’il mourrait volontiers pour une
cause si juste et si sainte. On le mena au temple de Mars, pour le presser de
sacrifier à cette fausse divinité ; mais il refusa absolument de commettre
cette impiété. Aussi, après une courte prison, et pendant que le Pontife
célébrait les saints mystères au cimetière de Calliste, les soldats
s’emparèrent de sa personne et le conduisirent hors de la ville, ou ses
bourreaux lui tranchèrent la tête (6 août 258).
Saint Sixte avait siégé
environ deux ans depuis le consulat de Maxime et Glabrion (257), jusqu’à celui
d’Æmilanius et Bassus (258). Il précédait dans le ciel cette pléiade de
glorieux martyrs que les édits de Valérien multipliaient sur tous les points du
monde, et dont l’histoire de la terre n’a pu garder tous les noms. Tandis qu’il
marchait au supplice, Laurent, archidiacre de l’Eglise romaine, le suivait en
pleurant et lui disait : « Où allez-vous mon père sans votre
fils ? Où allez-vous, saint Pontife, sans votre diacre ? » Sixte
lui répondit : « Ce n’est pas moi qui t’abandonne, ô mon fils, mais
un plus grand combat t’est réservé : tu me suivras dans trois
jours ». C’est ce qui arriva. Mais si saint Sixte ne fut pas dès lors
accompagné de saint Laurent, il ne manqua pas néanmoins d’autres compagnons de
souffrances. Car saint Félicissime et saint Agapit, diacres, saint Janvier,
saint Magne et saint Etienne, sous-diacres, et saint Quart, furent décapités
avec lui, comme l’assure le martyrologe romain, bien que le poète saint
Prudence dise en particulier de saint Sixte, qu’il fut attaché en croix.
Parmi les louanges que
l’antiquité a données à Sixte II, on remarque surtout celle de pontife doux et
pacifique. C’est à cette mansuétude qu’était réservée la consolante mission de
terminer la querelle des rebaptisants qui avait rempli d’amertume le pontificat
précédent.
Son corps fut inhumé au
cimetière de Calliste, sur la voie Appienne, où il avait été exécuté, et ceux
de ses compagnons au cimetière du prétextat, selon la remarque du
livre des ‘Souverains Pontifes’, attribué à saint Damase. Tous les
martyrologes, après saint Cyprien, saint Augustin, saint Maxime, saint Pierre
Chrysologue et beaucoup d’autres, parlent avec respect de ce bienheureux Pontife.
On représente saint
Sixte :
1- avec
une épée à ses côtés, pour rappeler qu’il fût décapité
2- attaché
à une croix, quelques auteurs prétendant qu’il endura ce supplice
3- conférant
le diaconat à saint Laurent
4- conduit
en prison et remettant à saint Laurent l’argent des aumônes pour le distribuer
aux veuves et aux orphelins
5- marchant
au supplice avec le même saint Laurent à qui il prédit qu’il endurera le
martyre après trois jours.
Saint Laurent est le
patron du village d’Eygalières. Il mourut, torturé, étendu sur un gril de fer
rougi au feu. Jusqu’à la Révolution les armoiries de notre village
étaient : ‘D’argent à un gril de sable[1] la queue en bas’. Le gril rappelait
le martyre de saint Laurent. Les armoiries actuelles représentant l’aire d’un
aigle avec ses aiglons « Aquilarum Rupes » (Rocher des Aigles) sont
du second empire.
LA
CHAPELLE SAINT- SIXTE À EYGALIÈRES
La chapelle Saint Sixte à
Eygalières ouvre ses portes aux visiteurs les dimanches de 15H à 19H jusqu'au
mois de septembre.
La chapelle Saint-Sixte
demeure l’une des plus séduisantes chapelles rurales de Provence. Elevée sur un
tertre rocailleux, au XIIème siècle, à proximité de l’une des plus agréables
petites routes de Provence, elle paraît veiller sur l’un des paysages des Alpilles,
cœur du « triangle sacré » de Provence. Comme la plupart des
chapelles rurales, elle a succédé à un sanctuaire antique. Une source jaillit à
son entour. C’est la source divinisée, il y a des millénaires, par les pasteurs
néolithiques, les fidèles de Sylvanus et de l’eau, miroir du ciel.
La partie la plus
ancienne est l’abside voûtée en cul-de-four, construite en moyen appareil.
L’abside est séparée de la nef par un arc triomphal reposant sur deux consoles
à tête de sanglier apocalyptique.
La nef présente trois
travées voûtées en berceau. Il n’y a pas surélèvement de la travée qui, dans
les grands édifices, fait précéder le chœur d’une majestueuse coupole sur
trompes.
Le clocher constitué par
un simple mur-arcade s’élève au-dessus de la façade. Sur celle-ci, voûtée en
berceau, fut construit, lors de la peste de 1629, un péristyle ou stabulum, qui
servit de poste de garde. La chapelle servit alors de lazaret.
A l’extérieur, sur la
face nord, la chapelle est soutenue par d’épais contreforts. Sur la partie
méridionale fut construit, au XVIème siècle, un petit ermitage avec deux pièces
pour l’ermite et un petit jardin entouré d’une muraille.
La chapelle Saint-Sixte ainsi que l’église Saint Laurent d’Eygalières
(ecclesiam sancti Laurenti de Aqualeria) étaient déjà mentionnées dans une
bulle du pape Adrien IV en 1155, comme dépendant de l’évêché d’Avignon.
L’Eglise et la chapelle passèrent ensuite dans le domaine de l’abbaye de
Mollégès, nouvellement fondée par Sacristance des Porcellets, première abbesse
du dévôt monastère. Cette remise solennelle de biens eut lieu à Eygalières au
mois d’avril 1222, où l’on pouvait voir s’acheminer sur la route ensoleillée
qui mène à l’antique sanctuaire, Monseigneur Guillaume de Monteil et les
moniales.
C’est de cette époque que
date le célèbre pèlerinage du Mardi de Pâques à Eygalières. Ce jour-là, le
buste du pape Saint-Sixte en bois doré porté par quatre prieurs de la confrérie
de Saint-Sixte, part de l’église paroissiale, suivi par la population et,
depuis quelques années, par des gardians de Camargue portant en croupe des
jeunes filles du pays, revêtant, chaque année, le costume d’Arlésienne que l’on
ne porte plus, mais que l’on garde dans chaque famille. La procession ainsi
formée s’achemine, bannières en tête, vers la chapelle Saint-Sixte située à
1500 mètres du village.
Une messe est dite en
plein air, au pied de la chapelle, suivie d’un sermon en langue provençale.
Pendant des siècles les habitants vinrent à ce pèlerinage en priant, les années
de grande sécheresse, pour demander la pluie. C’est là une survivance du culte
païen dédié aux sources que le christianisme n’a jamais complètement fait
oublier.
Le bénitier de la
chapelle, aujourd’hui disparu, était une stèle païenne remployée, portant sur
l’une de ses faces une inscription dédiée aux eaux guérisseuses. Récemment, une
stèle paléochrétienne a été trouvée dans le puits de l’ermitage.
Ce quartier des eaux fut
habité à l’époque romaine et la sixième légion qui venait de fonder Arles,
décida de capter ces sources pour alimenter Arles et les Thermes de Constantin.
Ce fut l’origine du légendaire aqueduc d’Arles, œuvre surhumaine du
« romain bâtisseur » où s’accroche encore le merveilleux de la
légende.
Extrait de
« Eygalières en Provence » de Maurice Pezet avec l’autorisation de
Mme Pezet et de l’Association du Vieil Eygalières
Prière à saint Sixte
Tu as donné,
Seigneur,
au bienheureux saint
Sixte
et à ses compagnons
la grâce de sacrifier
leur vie
pour rester fidèle à ta
parole
et rendre témoignage à Jésus Christ.
Accorde-nous la force de
l’Esprit Saint
pour que nos cœurs soient
prompt à croire
et résolus à confesser la foi.
Au nom du Père, du Fils
et du Saint Esprit
Amen
[1] Sable
veut toujours dire noir dans les blasons
SOURCE : http://upsaintremy.free.fr/saint%20sixte%20vie%20chapelle.htm
Papa
Sisto II, Cromolitografia, 26 x 17,7, in L. Tripepi, Ritratti e biografie
dei romani pontefici: da S. Pietro a Leone 13, Roma, Vaglimigli Davide, 1879. Biblioteca comunale di Trento
06/08 St Sixte II,
pape, et les Sts Félicissime et Agapit, martyrs
La ‘promotion’ de
la fête
de la Transfiguration en 1457, alors qu’elle n’était jusque là que
célébrée localement a réduit au rang de commémoraison la grande fête romaine de
St Sixte et de ses Compagnons (dont faisait partie St Laurent,
mort 4 jours plus tard). On comprend l’importance de cette fête pour l’Église
de Rome quand on se rend compte qu’elle fut en quelques jours décapitée par le
Martyre de son Évêque et de ses sept diacres.
« Dans une lettre datant
de la fin août ou du début de septembre 258 saint Cyprien, qui allait être
décapité le 14 septembre, écrit : Xystum autem in coemeterio animadversum
sciatis octavo idibus augusti die et cum eo diacones quattuor [1]. La déposition de Xyste II au cimetière de
Callixte et celle de Félicissime et d’Agapit dans celui de Prétextat sont
inscrites dans la Depositio Martyrum de 354. Le martyrologe de Nicomédie en
fait mention quelques années plus tard, puis le calendrier de Carthage et le
Hiéronymien. La fête du pape Xyste II appartient au noyau primitif du sanctoral
romain. Le sacramentaire Veronense contient sept messes pour le natale de saint
Xyste et une autre pour celui des saints Félicissime et Agapit. Au VIIe siècle,
l’évangéliaire a une seule péricope pour Xyste et ses compagnons, tandis que
l’épistolier et le Gélasien ne connaissent que Xyste et que le Grégorien
distingue les deux synaxes. Les Gélasiens du VIIIe siècle font, eux aussi, la
distinction. Les documents des XIe et XIIe siècles attestent le double usage à
Rome. C’est ainsi que le missel du Latran donne d’abord le texte intégral de la
messe de saint Xyste, puis il ajoute les oraisons des saints Félicissime et
Agapit » [2].
[1] Apprenez que Sixte a
été décapité dans le cimetière le huit des ides d’août. Saint Cyprien,
Correspondance, Lettre 80 ; édit. Bayard, Paris 1925, p. 320. C’est
l’avant-dernière lettre du corpus de Cyprien.
[2] Cf. Pierre
Jounel, Le Culte des Saints dans les Basiliques du Latran et du Vatican au
douzième siècle, École Française de Rome, Palais Farnèse, 1977.
Katholische Pfarrkirche St. Sixtus in Schliersee im Landkreis Miesbach (Bayern/Deutschland), Skulptur des Papstes Sixtus II. vor dem Hauptaltar
Katholische Pfarrkirche St. Sixtus in Schliersee im Landkreis Miesbach (Bayern/Deutschland), Skulptur des Papstes Sixtus II. vor dem Hauptaltar
eodem die 6 augusti
Ss. XYSTI II Papæ, FELICISSIMI et AGAPITI
Martyrum
Commemoratio
Missa Sapiéntiam, de
Communi plurimorum Martyrum II loco.
ce-même 6
SAINTS SIXTE, Pape, FÉLICISSIME et AGAPIT
Martyrs
Commémoraison
Messe Sapiéntiam, du
Commun de plusieurs Martyrs II.
Leçon des Matines avant
1960.
Aux Matines de la
Transfiguration avant 1960, on commémorait les Sts Martyrs par la neuvième
leçon
Neuvième leçon. Sixte
II, Athénien, et de philosophe devenu disciple du Christ, fut accusé, pendant
la persécution de Valérien, de prêcher publiquement la foi chrétienne. L’ayant
arrêté pour ce motif, et entraîné dans le temple de Mars, on le menaça de la
peine capitale s’il ne sacrifiait à cette idole ; mais il se refusa avec
une grande énergie à cette impiété. En allant au supplice, il rencontra saint
Laurent, qui lui dit avec douleur : « Père, où allez-vous sans votre
fils ? Pontife saint, où allez-vous sans votre Diacre ? » Sixte
lui répondit : « Je ne t’abandonne pas, mon fils, de plus grands
combats pour la foi du Christ te sont réservés ; tu me rejoindras dans
trois jours, le Prêtre sera suivi par le Lévite ; avant cette heure, s’il
reste quelque chose dans les trésors de l’Église, distribue-le aux
pauvres. » Sixte subit la mort ce même jour avec les Diacres Félicissime
et Agapit, et les Sous-Diacres Janvier, Magnus, Vincent et Etienne ; le
premier fut enseveli dans le cimetière de Callixte, le huitième jour des ides d’août,
et les autres dans le cimetière de Prétextat. Le Pontife occupa le Saint-Siège
onze mois et douze jours. Dans une ordination faite au mois de décembre, il
ordonna quatre Prêtres, sept Diacres et sacra deux Évêques.
A Laudes de la
Transfiguration.
Et fit commemoratio Ss.
Xysti II Papæ, Felicissimi et Agapiti Mm. :
Ant. Vestri capílli
cápitis omnes numeráti sunt : nolíte timére : multis passéribus
melióres estis vos.
V/. Exsultábunt
Sancti in glória.
R/. Lætabúntur in
cubílibus suis.
Oratio
Deus, qui nos concédis
sanctórum Mártyrum tuórum Xysti, Felicíssimi et Agapíti natalítia cólere :
da nobis in ætérna beatitúdine de eórum societáte gaudére. Per Dóminum.
On fait mémoire de St
Sixte, Pape, et des Sts Félicissime et Agapit, Martyrs :
Ant. Les cheveux de
votre tête sont tous comptés : ne craignez point : vous valez plus
qu’un grand nombre de passereaux [3].
V/. Les Saints
tressailliront d’allégresse dans la gloire [4].
R/. Ils se
réjouiront dans le lieu de leur repos.
Prière
Dieu, vous nous faites la
grâce d’honorer la naissance au ciel de vos Saints Martyrs Sixte, Félicissime
et Agapit : accordez-nous de jouir de leur société dans l’éternité
bienheureuse.
[3] Matth. 10, 30.
[4] Ps. 149, 5.
Scuola senese, Busto di Papa Sisto II, 1440-1450 ca. Museo del Colle del Duomo, Viterbo
Scuola senese, Busto di Papa Sisto II, 1440-1450 ca. Museo del Colle del Duomo, Viterbo
Dom
Guéranger, l’Année Liturgique
« Xistum in
cimiterio animadversum sciatis octavo iduum augustarum die. Apprenez que Sixte
a été décapité dans le cimetière le huit des ides d’août » [5].
Ces paroles de saint Cyprien marquent le début d’une période glorieuse pour le
Cycle et l’histoire. Du Pontife souverain à Cyprien lui-même en passant par le
diacre Laurent, que d’holocaustes en quelques semaines la terre va présenter au
Dieu très haut ! On dirait l’Église, en cette fête delà Transfiguration du
Seigneur, impatiente de joindre son témoignage d’Épouse à celui des Prophètes,
des Apôtres et de Dieu. Le Bien-Aimé, proclamé tel dans les deux [6],
voit pour lui la terre attester elle aussi son amour : témoignage du sang
et de tous les héroïsmes, écho sublime éveillé parla voix du Père en toutes les
vallées de notre humble monde, et qui se répercutera dans les siècles !
Saluons aujourd’hui le
très noble Pontife descendu le premier dans l’arène que Valérien ouvre toute
grande aux combattants du Christ. Entre les vaillants chefs qui, de Pierre à Melchiade,
menèrent la lutte où Rome fut vaincue et sauvée, il n’en est pas de plus
illustre au titre du martyre. Saisi dans les souterrains de la gauche de
l’Appienne, sur la chaire même où il présidait malgré les édits récents
l’assemblée des frères, il fut après sentence du juge ramené à la crypte
sacrée. Là, spectacle nouveau ! Sur cette même chaire de son enseignement,
au milieu des martyrs dormant dans les tombeaux voisins leur sommeil de paix,
le bon et pacifique Pontife [7] reçut le coup de la mort. Des sept diacres de
l’Église romaine six mouraient avec lui [8] ;
Laurent restait seul, inconsolable d’avoir cette fois manqué la palme, mais
confiant dans la parole qui lui donnait rendez-vous après trois jours à l’autel
des cieux.
Deux des diacres
compagnons du Pontife étaient ensevelis au cimetière de Prétextat où avait eu
lieu la sublime scène. Sixte et sa chaire empourprée, transportés de l’autre
côté de l’Appienne à la crypte des Papes, y devenaient pour de longs siècles le
principal objet de la vénération des pèlerins. Tandis que Damase, aux jours de
la paix, illustrait de ses nobles inscriptions les sépultures des Saints, le
cimetière tout entier de Calliste, dont la salle funéraire des Pontifes faisait
partie, recevait l’appellation « de Cécile et de Sixte » ;
glorieux noms que Rome inscrivait également dans les diptyques augustes du
Sacrifice. Deux fois, à la date de ce jour, l’Action sacrée rassemblait les
chrétiens pour célébrer, sur les deux côtés de la reine des voies qui conduisent
à la Ville éternelle, les victimes triomphantes du vin des ides d’août [9].
La Préface suivante du
Sacramentaire Léonien pour ce jour offre comme un parfum et une impression
toute récente du triomphe de l’Église après la persécution.
PRÉFACE.
Vere dignum. Cognoscimus
enim, Domine, tuæ pietatis effectus, quibus nos adeo gloriosi Sacerdotis et
Martyris tui Xysti semper honoranda solemnia, nec inter præteritas mundi
tribulationes, omittere voluisti, et nunc reddita præstas libertate venerari.
Il est vraiment juste de
vous rendre grâces, ô Seigneur. Car nous reconnaissons ici les effets de votre
bonté : c’est par elle qu’au milieu des tribulations passées du monde,
vous avez voulu que nous n’omissions pas de solenniser la toujours vénérable mémoire
de Sixte votre glorieux Pontife et Martyr ; c’est par elle qu’il nous est
donné de la célébrer maintenant dans la liberté reconquise.
L’Oraison actuellement en usage est celle du
Sacramentaire grégorien pour les saints Félicissime et Agapit, dont on a fait
précéder les noms de celui de saint Sixte.
[5] Cyprian. Epist. LXXXII.
[6] Matth. XVII, 5.
[7] Pontius Diac. De vita
et passione S. Cypriani, XIV.
[8] Liber pontific. in
Sixt. II.
[9] Sacramentaria Leon et
Gregor.
Saint
Sixtus church in Erlangen-Büchenbach. Paintings on the ceiling of nave created
by the painter Gebhardt from Nuremberg ( 1726 ): Saint Sixtus refuses to adore
a pagan deity.
St.
Sixtus Pfarrkirche in Erlangen-Büchenbach. Deckengemälde im Langhaus vom
Nürnberger Stadtmaler Gebhardt ( 1726 ): Der heilige Sixtus verweigert die
Anbetung einer heidnischen Gottheit.
Bhx
cardinal Schuster, Liber Sacramentorum
Aujourd’hui à Rome on
célébrait deux messes : Xysti in Callisti, et in Praetestati, Agapiti et
Felicissimi [10]. Nous sommes en l’an 258 et la persécution
de Valérien fait rage. Le pontife Sixte, en dépit de l’interdiction de la loi,
célèbre une synaxe dans un oratoire sur le cimetière de Callixte. La police le
surprend. On lui donne à peine le temps de terminer l’Action eucharistique,
puis, assis sur sa chaire, il est décapité. Avec lui reçoivent aussi le coup
fatal quatre diacres qui entouraient alors l’autel, Janvier, Magne, Vincent et
Etienne ; deux autres diacres, Félicissime et Agapit, sont décapités le
même jour, tandis que l’archidiacre Laurent est réservé à une mort plus cruelle
trois jours après. La persécution contre les chrétiens tira une nouvelle
vigueur de ce massacre, si bien que le clergé romain attendit plusieurs mois
avant de pouvoir donner un successeur au Pontife martyrisé.
A LA PREMIÈRE MESSE.
Station dans le cimetière
de Callixte.
Sixte II fut enseveli
dans la crypte papale, à la place d’honneur, en un loculus creusé dans la paroi
du fond ; les quatre diacres, décapités en même temps que lui, furent
déposés eux aussi dans l’hypogée des pontifes. Quant à Félicissime et Agapit,
nous ne savons pour quelle raison ils furent ensevelis au contraire dans le
cimetière de Prétextat, de l’autre côté de la voie Appienne.
La mort tragique du
Pontife et de ses sept diacres impressionna vivement les fidèles, aussi non
seulement le nom de Sixte II fut inscrit avec celui de saint Laurent dans le
canon de la messe, mais son souvenir domine l’histoire ultérieure de toute la
nécropole de Callixte.
De fait nous voyons, dans
les itinéraires, la dévotion avec laquelle les pèlerins du haut moyen âge,
avant de descendre dans le labyrinthe souterrain, visitaient ecclesiam parvam
ubi decollatus est sanctus Xystus cum diaconibus suis [11], comme nous l’atteste l’itinéraire de
Salzbourg.
En souvenir de ce
tragique événement, Damase composa une épigraphe dont nous n’avons plus que
quelques fragments, provenant d’une copie qu’en fit faire le pape Vigile.
Les fidèles descendaient
donc l’escalier de l’hypogée des Cæcilii et se rendaient au cubiculum papal, où
Sixte reposait au centre du glorieux chœur des pontifes du IIIe siècle. La
paroi d’entrée de cette crypte, maintenant encore, est toute couverte de
graffiti antiques. De Rossi en a déchiffré plusieurs, qui invoquent
l’intercession de Sixte II : « Sancte Suste, in mente habeas in
oratione — Sancte Syste in mente habens in horationes Aureliu Repentinu —
Sancte Syste... Repentinu — Syste Sancte... ut aelibera ».
Sur la tombe de Sixte II,
Damase plaça cette autre épigraphe :
TEMPORE • QVO • GLADIVS •
SECVIT • PIA • VISCERA • MATRIS
HIC • POSITVS • RECTOR • CAELESTIA • IVSSA • DOCEBAM
ADVENIVNT • SVBITO • RAPIVNT • QVI • FORTE • SEDENTEM
MILITIBVS • MISSIS • POPVLI • TVNC • COLLA • DEDERE
MOX • SIBI • COGNOVIT • SENIOR • QVIS • TOLLERE • VELLET
PALMAM • SEQVE • SVVMQVE • CAPVT • PRIOR • OBTVLIT • IPSE
IMPATIENS • FERITAS • POSSET • NE • LAEDERE • QVEMQVAM
OSTENDIT • CHRISTVS • REDDIT • QVI • PRAEMIA • VITA
PASTORIS • MERITVM • NVMERVM • GREGIS • IPSE • TVETVR
Au temps où le glaive de la persécution transperçait le sein de la sainte Mère
l’Église, j’étais Pontife ; ici même où maintenant je suis enseveli,
j’enseignais la loi de Dieu, lorsque survinrent les soldats qui me capturèrent,
assis sur ma chaire. Les fidèles alors voulurent offrir aux bourreaux leur
propre tête ; mais quand le Pape vit qu’on voulait lui ravir la palme, il
présenta, le premier, son chef, afin que les sicaires, dans leur féroce
impatience, ne fissent pas de mal aux autres. Le Christ qui, dans la vie
éternelle, donne la récompense de la vertu, démontra (par des miracles) le
mérite du Pasteur. Maintenant il garde du ciel son nombreux troupeau.
Le Missel romain fond
actuellement en une unique messe la double synaxe qui, jadis, se célébrait sur
la tombe de saint Sixte et sur celle des martyrs Félicissime et Agapit.
Selon les Sacramentaires,
les chants de la station pour saint Sixte étaient les suivants : pour
l’introït : Sacerdótes tui, comme au Commun d’un
Pontife ; graduel : Sacerdotes eius induam salutari et sancti
eius exsultatione exsultabunt ; illuc producam cornu David, paravi
lucernam Christo meo. y. Allel. Inveni David [12] ; l’offertoire et la Communion, comme
au Commun
d’un Pontife.
Le Comes le plus ancien
de Rome, contenu dans le manuscrit de Würzbourg, assignait aujourd’hui pour
première lecture 2. Cor. 1, 3-7, l’actuelle épître d’un Commun d’un
martyr Pontife.
Comme pour les plus
grandes solennités du cycle liturgique, on faisait aujourd’hui, avant
l’Évangile, une seconde lecture tirée de l’Ancien Testament, et elle
correspondait à celle qui est assignée, dans notre Missel actuel, au Commun des
Docteurs, comme altera Epistola : Eccli. 39, 6-14.
Selon la liste de
Würzbourg, la lecture évangélique de ce jour était celle qui maintenant est
assignée à la seconde station sur la tombe de saint Paul, pour le natale des
deux Princes des Apôtres.
Le Léonien contient sept
messes en l’honneur de saint Sixte II. En voici quelques passages :
Deus, qui nos ad sancti
pontificis et martyris tui Xysti natalitia tribuisti pervenire laetantes ;
praesta quaesumus, ut sicut securis eadem mentibus, ita dignis celebremus
officiis [13].
Vere dignum etc. Quoniam
inter innumeras toto mundo Martyrum palmas, quibus Urbis huius praecipue
coronatus est ambitus, etiam hunc nobis venerabilem diem beati Xysti sacerdotis
et martyris tui sanguine consecrasti. Per Christum, etc [14].
Vere dignum... Natalem
diem sancti martyris et sacerdotis tui Xysti debita festivitate recolentes, qui
Apostolici Pontificatus dignus in sua aetate successor, et passionis
fortissimus imitator, persecutoris gladium intrepida cervice suscepit, gaudens
pro Eo se capite truncari, a quo non posset abscindi. Per etc [15].
A Rome, le souvenir de
Sixte II est conservé dans un ancien Titre, sur la voie Appienne (= titulus Tigridis ?),
où on célèbre la station le mercredi après le troisième dimanche de Carême. Il
est possible qu’à l’époque des grandes translations de corps saints, apportés
des cimetières suburbains à l’intérieur de la Ville, une partie de celui de Sixte
II ait été déposée dans ce Titre avec ceux des autres papes de la crypte de
Callixte, comme le veut une inscription gothique locale. Cependant Paschal Ier,
dans sa fameuse épigraphe de Sainte-Praxède, atteste avoir déposé dans cette
basilique les reliques de Sixte II.
Quand, au XVIe siècle,
les religieuses dominicaines qui avaient succédé aux Bénédictines du titulus
Sancti Xysti, établirent leur résidence sur le Quirinal, elles emportèrent avec
elles une partie des ossements du Pape Martyr, et elles élevèrent en son
honneur une seconde église qui porte encore le nom de Saint-Sixte.
Le pape Damase, dans un
poème composé en l’honneur de tous les saints ensevelis dans la nécropole de
Callixte, mentionne en premier lieu :
HIC • COMITES • XYSTI •
PORTANT • QVI • EX • HOSTE • TROPAEA
Saint Cyprien rendant
compte à son clergé de la tragédie survenue à Rome dans le cimetière, atteste
que ces Comites étaient au nombre de quatre : Xystum in cimiterio
animadversum sciatis VIII id. aug. die, et cum eo diacones quatuor [16].
Le Liber Pontificalis
nous a conservé pieusement leurs noms, et leurs corps, par un honneur spécial,
furent ensevelis près du Pontife dans la crypte papale elle-même. Quelques
fragments de leurs épigraphes sépulcrales ont été retrouvés il y a plusieurs
années par Mgr Wilpert.
Un, au moins, des quatre
diacres massacrés avec Sixte, Vincent, fut transporté ensuite au Titre
d’Eusèbe, avec les reliques de ce saint prêtre qui avait été également enseveli
dans la crypte papale. On a perdu les traces des corps des trois autres
diacres. A LA DEUXIÈME MESSE.
Station dans le cimetière
de Prétextat.
Ou Félicissime et Agapit
ne furent pas arrêtés avec Sixte, ou avant de les mettre à mort on voulut les
traîner devant le juge, comme on fit pour l’archidiacre Laurent. Il est certain
qu’ils périrent par le glaive le même jour que le Pontife. Toutefois, ne
pouvant pas être ensevelis dans le cimetière de Callixte, dont, après le
massacre, l’accès était sans doute gardé, ils reçurent les honneurs du tombeau
dans le cimetière limitrophe de Prétextat.
Leur sépulture primitive
a été en effet retrouvée près de la spelunca magna mentionnée par les
itinéraires. Là aussi, le pape Damase avait placé une inscription métrique. En
voici le texte :
ASPICE • ET • HIC •
TVMVLVS • RETINET • CAELESTIA • MEMBRA
SANCTORVM • SVBITO • RAPVIT • QVOS • REGIA • CAELI
HI • CRVCIS • INVICTAE • COMITES • PARITERQVE • MINISTRI
RECTORIS • SANCTI • MERITVMQVE • FIDEMQVE • SECVTI
AETERNAS • PETIERE • DOMOS • REGNAQVE • PIORVM
VNICE • IN • HIS • GAVDET • ROMANAE • GLORIA • PLEBIS
QVOD • DVCE • TVNC • XYSTO • CHRISTI • MERVERE • TRIVMPHOS
FELICISSIMO • ET • AGAPITO • DAMASVS
Vois-tu ce tombeau ? Il renferme les reliques sacrées de deux saints que
le ciel ravit à soi à l’improviste. Disciples et ministres de la Croix
invincible, ils partagèrent, non seulement la foi, mais le mérite de leur
Pontife, et montèrent aux demeures éternelles et au royaume des bienheureux.
Celui qui s’en réjouit est le glorieux peuple romain, car les deux martyrs,
sous les auspices de Sixte, ont mérité du Christ les suprêmes honneurs. A
Félicissime et à Agapit : Damase.
Le sépulcre des deux
diacres est couvert de graffites tracés anciennement par des prêtres qui y
célébraient la messe, et par des fidèles qui invoquaient l’intercession des
martyrs.
L’introït de la messe des
deux diacres de Sixte II était : Salus autem, maintenant au Commun de
plusieurs Martyrs.
La première collecte est
la suivante : « Seigneur, vous qui nous accordez de fêter le natale
de vos martyrs Félicissime et Agapit, donnez-nous aussi de participer à leur
récompense dans le ciel ». Le répons-graduel Iustorum est identique à
celui qu’on chante le 19 janvier pour le groupe des martyrs Maris, Marthe,
etc. [17] ; le verset alléluiatique est le
suivant : « Allel. (Ps. 149) : Cantate Domino canticum novum,
laus eius in Ecclesia Sanctorum » [18].
A l’offrande des
oblations, l’antienne est la même que le 26 juin [19].
Sur les oblations. —
« Nous vous offrons Seigneur, ces dons de notre piété : faites que
vous étant présentés en l’honneur de vos justes, ils vous soient agréables et
qu’ils nous soient rendus salutaires grâce à votre miséricorde. »
Dans le Sacramentaire
Léonien, les différentes messes en l’honneur de saint Sixte et celle des
martyrs Félicissime et Agapit, contiennent de fréquentes allusions à la récente
délivrance de Rome de la présence des ennemis. La préface suivante y fait
allusion elle aussi : « Vere dignum... Qui nos sanctorum Felicissimi
et Agapiti festa semper optanda fecisti celebrare gaudentes ; et qui
dedisti fidem inter adversa constantem, reddes beneficia libertatis. Per
Christum » [20].
A la Communion,
l’antienne est la même que le 9 juin [21].
Après la Communion. —
« Accordez-nous, s’il vous plaît, Seigneur, que vos saints martyrs Agapit
et Félicissime, intercédant pour nous, nous gardions en un cœur pur ce que
notre bouche a reçu. »
Dans le Sacramentaire
Léonien, la collecte est une prière d’action de grâces pour le départ de Rome
des Goths ou des Wisigoths : « Respice subditam tibi, Domine,
familiam : et cuius exaudire preces in moerore dignatus es, actionem
gratiarum propensius intuere » [22].
Dans notre Missel actuel,
les saints Sixte II, Félicissime et Agapit n’ont plus qu’une unique messe, qui
est du Commun Sapiéntiam.
[10] A
Callixte : Sixte ; et à Prétextat, Agapit et Félicissime.
[11]
La petite église où fut décapité saint Sixte avec ses diacres.
[12]
Ps. 131, 16-17. Je revêtirai ses prêtres de salut, et ses saints seront ravis
de joie. Là je ferai paraître la puissance de David ; j’ai préparé une
lampe pour mon Christ. Ps. 88, 21. J’ai trouvé David…
[13]
Dieu, vous nous avez donné de venir joyeux à la fête de votre saint Pontife et
Martyr Sixte : accordez-nous, nous vous en prions, que la célébrant avec
des esprits paisibles, nous accomplissions un office digne.
[14]
Il est vraiment digne… Car parmi les palmes innombrables des Martyrs dans le
monde entier, par lesquelles le territoire de cette Ville a été couronné, vous
avez consacré aussi ce jour vénérable par le sang de votre Prêtre et Martyr Sixte.
[15]
Il est vraiment digne… Devant célébrer le jour natal de votre Prêtre et Martyr
Sixte par cette fête, lui qui fut un digne successeur à son époque du
Pontificat Apostolique, et l’ayant suivi vaillamment dans sa passion, il offrit
sans hésiter sa nuque au glaive du persécuteur, se réjouissant d’être décapité
pour Celui dont il ne pouvait pas être séparé.
[16]
Ep. 80.
[17]
Sap. 3, 1-2 et 3. Les âmes des Justes sont dans la main de Dieu, et le tourment
de la mort ne les touchera pas. Aux yeux des insensés, ils ont paru mourir,
mais ils sont dans la paix.
[18]
Chantez au Seigneur un cantique nouveau, que sa louange soit dans l’Église des
Saints.
[19]
Ps. 5, 12-13. Tous ceux qui aiment votre nom se glorifieront en vous :
parce que vous bénirez le juste. Seigneur, vous nous avez couronnés de votre
amour comme d’un bouclier.
[20]
Il est vraiment digne… Vous nous avez fait célébrer dans la joie les fêtes des
saints Félicissime et Agapit ; et vous avez donnez une foi constante
contre les adversités pour nos rendre les bienfaits de la liberté.
[21]
Ioann. 15, 16. C’est moi qui vous ai choisis, afin que vous alliez, et que vous
portiez du fruit et que votre fruit demeure.
[22]
Regardez, Seigneur, cette famille qui vous est soumise : et de ceux dont
vous avez daigné exaucés les prières dans la tribulation, accueillez
favorablement l’action de grâce.
Saint
Sixtus church in Erlangen-Büchenbach. Paintings on the ceiling of nave created
by the painter Gebhardt from Nuremberg ( 1726 ): Saint Sixtus gets beheaded.
Pfarrkirche
St. Sixtus in Erlangen-Büchenbach. Deckengemälde im Langhaus vom Nürnberger
Stadtmaler Gebhardt ( 1726 ): Der heilige Sixtus wird geköpft.
Dom Pius
Parsch, Le guide dans l’année liturgique
Saint Sixte II. — On
célébrait autrefois, à cette même date, la fête de saint Sixte II, pape et
martyr, et celle de ses diacres. C’était en 258, sous la fameuse persécution de
Dèce. Dans une chapelle située au-dessus de la catacombe de Calixte, le pape,
bravant les édits de l’empereur, célébrait les saints mystères, quand il fut
soudain surpris par l’arrivée d’une horde de soldats. Il put achever sa messe,
mais il fut ensuite décapité sur son trône, avec les diacres qui l’assistaient.
Deux autres diacres furent mis à mort le même jour, et l’archidiacre Laurent trois
jours plus tard. Le martyre de Sixte II et de ses sept diacres causa le plus
vif émoi dans toute l’Église. On déposa son corps dans le caveau des papes de
la catacombe de Calixte.
SOURCE : https://www.introibo.fr/06-08-St-Sixte-II-pape-et-les-Sts
Roman
School, Saint Lawrence meeting Pope Sixtus (II) on his way to his execution, XVIIth
century, oil on canvas, 96 x 75
S. Sixte II, S.
Félicissime et S. Agapit
6 août
Le Pape S. Sixte II fut martyrisé avec les deux diacres saint Félicissime et saint Agapit, au IIIe siècle, lors de la cruelle persécution de Dèce. Son nom est inscrit au canon de la messe parmi les Papes, dans la première liste. Saint Laurent, son archidiacre, en le voyant conduire au supplice, s’écria : « Pourquoi m’abandonnez-vous, ô Père, vous qui n’offrez jamais le Sacrifice sans votre diacre ? ». Et saint Sixte II lui répondit : « Vous me suivrez dans trois jours ». L’anniversaire du martyre de saint Laurent se célébrera dans trois jours.
Saint Sixte II était
Athénien. Il s’appliqua beaucoup, dans sa jeunesse, à l’étude de la
philosophie, dont on faisait grand cas dans son pays ; mais ayant reconnu
combien la doctrine de Jésus-Christ était préférable à toute la sagesse des
Grecs, il quitta cette occupation pour ne plus étudier que Jésus-Christ
crucifié. Étant venu à Rome, il s’y rendit très célèbre par sa prudence, sa
sainteté et sa profonde connaissance de tout ce qui appartient à la discipline
ecclésiastique.
La
chaire apostolique était demeurée un mois vacante après le martyre de saint
Étienne Ier. L’Église de Rome, veuve de son pasteur, apprenait chaque jour
le massacre de l’un de ses enfants. C’est ainsi que l’acolyte saint
Tarsicius fut arrêté par les païens au moment où il avait sur lui la
sainte Eucharistie. Les soldats qui se saisirent de sa personne voulurent
savoir ce qu’il portait. L’héroïque ministre de Jésus-Christ refusa de
découvrir les saintes espèces, et se laissa assommer à coups de pierres et de
bâton par la populace. Dans une réunion solennelle aux catacombes, le clergé et
les fidèles de Rome, bravant les fureurs de la persécution, eurent le courage
de donner un successeur au Pontife martyr. Saint
Étienne Ier avait confié à saint Sixte, son archidiacre, le
gouvernement de l’Église, pendant que lui-même, emprisonné pour la Foi,
subissait les premières atteintes de la huitième persécution. Les suffrages de
l’assemblée se portèrent sur le courageux archidiacre (257). Dès que saint
Denis, patriarche d’Alexandrie, eut appris son élection, il lui écrivit pour
lui demander s’il fallait rebaptiser les personnes qui avaient reçu le baptême
par les mains des hérétiques, et qui demandaient à être reçues dans le sein de
l’Église catholique. Nous n’avons point sa réponse ; mais s’il eut le
temps d’en donner une, elle fut sans doute entièrement conforme à celle
qu’avait faite saint
Étienne Ier, son prédécesseur, à la même question proposée par des Évêques
d’Afrique : à savoir, qu’il ne fallait rien innover, mais s’en tenir à la
tradition. Saint Denis eut la consolation de voir rentrer dans l’unité tous
ceux qu’une erreur passagère en avait écarté. Saint Sixte II conféra les ordre
au mois de décembre, selon la coutume des Papes, et y imposa les mains à quatre
Prêtres, sept Diacres et deux Évêques. Quelques-unes mettent de ce nombre saint
Sixte, premier Archevêque de Reims ; mais Flodoard, qui a écrit : l’Histoire
de l’Église de Reims, dit qu’il fut envoyé dans les Gaules longtemps auparavant
par l’Apôtre saint
Pierre.
Notre
saint souffrit des peines incroyables pour la défense de la propagation de la
religion chrétienne. L’empereur Valérien ayant déclaré au sénat qu’il voulait
qu’on recherchât surtout les Évêques, les Prêtres et les Ministres de l’Église,
et qu’on leur fît souffrir toutes sortes de supplices jusqu’à la mort, il fut
arrêté comme chef des chrétiens, présenté aux juges et accusé d’avoir tenu des
assemblées secrètes, contrairement à la défense du prince. Saint Sixte confessa
qu’il n’épargnait rien pour établir le culte du vrai Dieu et pour détruire la
superstition de l’idolâtrie, et protesta qu’il mourrait volontiers pour une
cause si juste et si sainte. On le mena au temple de Mars, pour le presser de
sacrifier à cette fausse divinité ; mais il refusa absolument de commettre
cette impiété. Aussi, après une courte prison, et pendant que le Pontife
célébrait les saints mystères au cimetière de Calliste, des soldats
s’emparèrent de sa personne et le conduisirent hors de la ville, où les
bourreaux lui tranchèrent la tête (6 août 259).
Saint
Sixte avait siégé environ deux ans depuis le consulat de Maxime et Glabiron
(257), jusqu’à celui d’Æmilianus et Bassus (259). Il précédait dans le Ciel
cette pléiade de glorieux martyrs que les édits de Valérien multipliaient sur
tous les points du monde, et dont l’histoire de la terre n’a pu garder tous les
noms. Tandis qu’il marchait au supplice, saint
Laurent, archidiacre de l’Église romaine, le suivait en pleurant et lui
disait : « Où allez-vous, mon père, sans votre fils ? Où
allez-vous, saint Pontife, sans votre Diacre? ». Saint Sixte lui
répondit : « Ce n’est pas moi qui vous abandonne, ô mon fils, mais un
plus grand combat vous est réservé : vous me suivrez dans trois
jours ». C’est ce qui arriva. Mais si saint Sixte ne fut pas dès lors accompagné
de saint
Laurent, il ne manqua pas néanmoins d’autres compagnons de ses souffrances.
Car saint Félicissime et saint Agapit, Diacres, saint Janvier, saint Magne et
saint Étienne, Sous-Diacres, et saint Quart, furent décapités avec lui, bien
que le poète saint Prudence dise en particulier de saint Sixte, qu’il fut
attaché en croix.
Parmi
les louanges que l’antiquité a données à saint Sixte II, on remarque celle de
pontife doux et pacifique. C’est à cette mansuétude qu’était réservée la
consolante mission de terminer la querelle des Rebaptisants, dont nous avons
parlé, et qui avait rempli d’amertume le pontificat de son prédécesseur.
Scuola pistoiese, Martirio di San Papa Sisto II, 1400-1440 ca.
Sachez-le, frères très
chers : Sixte II fut exécuté le 6 août 258, dans la catacombe de Prétextat,
avec quatre de ses diacres. En effet, les préfets poussent activement la
persécution, par confiscation des biens et mise à mort. Veuillez avertir nos
collègues dans l'épiscopat de ce décès du Saint-Père. En effet, il importe de
soutenir nos frères et de les préparer au combat. Il convient que chacun de
nous pense moins au trépas qu'à l'immortalité. Ne faudra-t-il pas bientôt
manifester plus de joie que de crainte ? En effet, soldats de Dieu et du
Christ, nous serons sans doute immolés, tout comme Sixte II vient de l'être.
Saint Cyprien de
Carthage, Lettre LXXX.
SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/08/07.php
Villa
Banale (Stenico, Trentino), chiesa di San Sisto - Affresco di Angelo Orlandi
del 1983, raffigurante san Papa
Sisto II, i santi Rocco e Sebastiano e la Madonna Assunta
Villa Banale (Stenico, Trentino, Italy), Saint Sixtus church - 1983 fresco by Angelo Orlandi, with saints Sixtus II, Roch and Sebastian and Maria Assunta
Extrait de Saint Ambroise de Milan. Les Devoirs
Le courage.
Nous avons traité assez abondamment, à propos de la justice, de la nature et de l'essence de la beauté morale. Traitons maintenant du courage qui, étant comme plus élevé que toutes les autres vertus, se divise en entreprises guerrières et civiles . Mais le goût des entreprises guerrières paraît désormais étranger à notre devoir, parce que nous nous appliquons au devoir de l'âme plutôt qu'à celui du corps et que notre activité ne concerne pas désormais les armes, mais les affaires de la paix. Pourtant nos pères, comme Josué, Jérobaal, Samson, David remportèrent par des entreprises guerrières aussi, la plus haute gloire.
Le courage est ainsi comme plus élevé que toutes les autres vertus, mais jamais une vertu sans compagnes ; en effet elle ne s'en remet pas à elle-même, autrement, le courage sans la justice est occasion d'iniquité . De fait, plus il est fort, plus il est enclin à écraser le petit, bien que l'on estime qu'il faut considérer, dans les entreprises guerrières elles-mêmes, si les guerres sont justes ou injustes.
Jamais David, s'il ne fut provoqué, n'engagea la guerre. C'est ainsi
qu'il eut la prudence comme compagne du courage dans le combat. De fait, même
sur le point de lutter en combat singulier contre Goliath, un homme monstrueux
par la masse de son corps, il se débarrassa des armes qui l'alourdiraient ; la
valeur en effet s'appuie plutôt sur ses propres bras que sur des armures
extérieures. Puis, de loin, afin de frapper plus sévèrement, d'un jet de
pierre, il tua l'ennemi. Par la suite, jamais, si ce n'est après avoir consulté
le Seigneur, il n'entreprit la guerre . C'est pourquoi, vainqueur dans tous les
combats, la main agile jusque dans l'extrême vieillesse, ayant engagé la
guerre contre des Titans, il se mêlait comme combattant aux bataillons furieux,
avide de gloire, sans souci de son salut.
Le courage de l'âme.
Mais ce n'est pas cela seulement, le remarquable courage ; mais nous prenons pour glorieux courage, celui aussi de ceux qui, par la foi, avec grandeur d'âme « bouchèrent la gueule des lions, éteignirent la force du feu, échappèrent au tranchant du glaive, s'affermirent, de faibles qu'ils étaient, dans le courage », qui ne remportèrent pas, incorporés à une compagnie et à des légions, une victoire commune à un grand nombre, mais, avec la seule valeur de leur âme, un triomphe personnel sur les infidèles. Comme il fut invincible Daniel, lui qui ne s'effraya pas des lions qui rugissaient à ses côtés ! Les bêtes grondaient et lui festoyait.
Ce n'est donc pas seulement dans les forces du corps et dans les bras que consiste la gloire du courage, mais plutôt dans la vertu de l'âme ; et ce n'est pas à commettre l'injustice, mais à la repousser que consiste la loi de la vertu. Celui en effet qui ne repousse pas l'injustice loin de son compagnon, alors qu'il le peut, est en faute tout autant que celui qui l'accomplit. Aussi le saint Moïse commença-t-il, par là d'abord, ses essais de courage guerrier. De fait, ayant vu un Hébreu qui subissait l'injustice de la part d'un Égyptien, il le défendit si bien qu'il abattit l'Égyptien et le cacha dans le sable. Salomon aussi déclare : « Arrache à la mort celui qu'on y conduit ».
D'où donc Tullius ou encore Panétius ou Aristote lui-même ont-ils repris cela, c'est assez clair ; clair également combien plus ancien même que ces deux derniers, est Job qui a dit : « J'ai sauvé le pauvre de la main du puissant et j'ai aidé l'orphelin qui n'avait pas d'aide. Que la bénédiction de celui qui va périr vienne sur moi ». N'était-il pas très courageux, cet homme qui supporta si courageusement les assauts du diable et le vainquit par la vertu de son âme ? Et en vérité on ne doit pas douter du courage de celui à qui le Seigneur dit : « Ceins tes reins comme un homme..., prends de la hauteur et de la vertu... et abaisse tout auteur d'injustice ». L'apôtre aussi dit : « Vous avez le réconfort d'un très grand courage ». Il est donc courageux, celui qui dans quelque douleur se réconforte.
Et en vérité c'est à bon droit qu'on parle de courage quand un chacun se vainc soi-même, contient la colère, n'est amolli et fléchi par aucunes séductions, n'est pas troublé par l'adversité, n'est pas exalté par la prospérité, et n'est pas entraîné, comme par une sorte de vent, par le tourbillon du changement et de la variété des choses ». Or qu'y a-t-il de plus élevé et de plus grand que d'exercer l'esprit, d'exténuer la chair, de la réduire en servitude afin qu'elle obéisse au commandement, se conforme aux conseils et que, dans l'entreprise de travaux, elle exécute avec diligence le dessein et la volonté de l'âme ?
Tel est donc le premier caractère essentiel du courage, car c'est en deux domaines que l'on considère le courage de l'âme : en premier lieu, pour les biens extérieurs concernant le corps, qu'il les tienne pour les moindres des biens et les regarde comme superflus, à dédaigner plutôt qu'à rechercher ; en second lieu, pour ces biens qui sont les plus élevés, et toutes les choses où l'on reconnaît la beauté morale et ce qu'il s'y attache avec une application remarquable de l'âme allant jusqu'à la réalisation. Qu'y a-t-il en effet d'aussi remarquable que de façonner ton âme de telle sorte que tu ne places ni les richesses ni les plaisirs ni les honneurs parmi les plus grands biens et que tu ne consumes pas en eux tout ton zèle ? Et lorsque tu seras ainsi disposé en ton âme, nécessairement tu penseras que ce beau, ce convenable doit être préféré, et tu y appliqueras ton esprit de telle sorte que tu ne seras pas affecté, leur étant pour ainsi dire supérieur , par tous les accidents qui d'ordinaire brisent les âmes, qu'il s'agisse de la perte du patrimoine ou d'une diminution de considération ou du dénigrement par les infidèles ; qu'enfin, les périls pour ta vie elle-même, encourus pour la justice, ne t'émouvront pas.
Tel est le vrai courage que possède l'athlète du Christ, qui « ne reçoit la couronne que s'il a combattu selon les règles ». Ou bien te paraît-il de peu de valeur, le précepte du courage : « La tribulation fait la patience, la patience la preuve de la vertu et la preuve l'espérance » ? Vois le nombre des combats, et unique est la couronne. Et ce précepte, celui-là seul le donne qui a été fortifié dans le Christ Jésus et dont la chair ne connaissait pas de repos. De toutes parts l'accablement : « au dehors les conflits, à l'intérieur les craintes ». Et quoique placé dans les dangers, dans les peines les plus nombreuses, dans les prisons, dans les périls de mort, toutefois, en son âme, il n'était pas brisé, mais il se battait à ce point qu'il devenait plus fort que ses propres faiblesses.
Aussi observe de quelle manière, à ceux qui accèdent aux devoirs des charges d'Église, il enseigne qu'ils doivent avoir le dédain des choses humaines : « Si donc vous êtes morts avec le Christ aux éléments de ce monde, pourquoi, comme si vous étiez vivants, jugez-vous encore de ce monde en disant : ne touchez pas, ne vous souillez pas, ne goûtez pas, en parlant de choses qui vont toutes à la corruption par leur usage même » ? Et ensuite : « Si donc vous êtes ressuscites avec le Christ, recherchez les choses d'en haut ». Et de nouveau : « Mortifiez donc vos membres qui sont sur terre ». Et assurément il adresse ces préceptes jusqu'ici à tous les fidèles, mais à toi, mon fils , il conseille le mépris de la richesse, l'éloignement aussi des fables profanes, dignes de vieilles femmes, ne permettant rien si ce n'est ce qui peut t'exercer à la piété, car l'exercice corporel n'est d'aucune utilité, « tandis que la piété est utile à tout ».
Que la piété t'exerce donc à la justice, à la maîtrise de soi, à la douceur, de façon à éviter les errements de la jeunesse ; à engager, affermi et enraciné dans la grâce, le bon combat de la foi ; à ne pas t'embarrasser des affaires du monde, parce que tu sers Dieu. Et en effet si ceux qui servent l'empereur se voient interdire par des lois humaines les charges des procès, l'action des procédures judiciaires, la vente de marchandises, combien plus celui qui exerce le service de la foi, doit-il s'abstenir de toute pratique du commerce, se trouvant satisfait des revenus de son petit coin de terre, s'il en possède, et s'il n'en possède pas, du revenu de ses émoluments ? Car il est un bon témoin, celui qui peut dire : « J'ai été jeune et j'ai vieilli ; je n'ai pas vu le juste abandonné, ni sa descendance à la recherche de pain ». Telles sont en effet la tranquillité de l'âme et la tempérance : ni l'ardeur de la recherche ne les affecte, ni la crainte de l'indigence ne les angoisse.
Voici encore ce qu'on appelle l'indifférence de l'âme aux inquiétudes : que nous ne soyons pas trop tendres dans les souffrances ni trop fiers dans les succès. Que si ceux qui exhortent des hommes à prendre en mains l'État, donnent ces préceptes , combien plus nous qui sommes appelés au devoir d'une charge d'Église, devons-nous accomplir des actes tels qu'ils plaisent à Dieu, afin que la force du Christ réside en nous et que nous soyons agréables à notre « Empereur », de telle sorte que nos membres soient des armes de justice — des armes non pas charnelles où règne le péché, mais des armes solides au service de Dieu — pour détruire le péché. Que meure notre chair afin qu'en elle meure toute faute, et que, « passés pour ainsi dire de la mort à la vie », nous ressuscitions en œuvres et conduites nouvelles.
Telles sont, comblées de la beauté morale et de la convenance, les récompenses du devoir du courage. Mais parce qu'en tout ce que nous faisons, nous recherchons non seulement ce qui est beau, mais encore ce qui est possible, de peur que par hasard nous n'entamions quelque chose que nous ne puissions achever, partant de cette raison le Seigneur veut qu'en temps de persécution, nous nous retirions de cité en cité, bien plus, pour user de son propre terme, « nous fuyions » , de peur que quelqu'un, en désirant à la légère la gloire du martyre, ne s'expose à des périls que peut-être ne pourrait assumer et subir sa chair trop faible ou son âme trop lâche.
Et en revanche personne ne doit, par veulerie, lâcher pied et déserter la foi par crainte du péril. Et telle est la fin à laquelle l'âme doit être préparée, l'esprit exercé et soutenu en vue de la constance, que l'âme ne puisse être bouleversée par aucune épouvante, être brisée par aucun accablement, et lâcher pied sous l'effet d'aucun supplice. Maux, certes, que l'on supporte difficilement, mais parce que tous les supplices sont vaincus par la terreur de supplices plus rigoureux, pour ce motif, si tu affermis ton âme par la réflexion, estimes ne pas devoir abandonner la raison et gardes à l'esprit la crainte du jugement de Dieu, les tourments du supplice éternel, ton âme est capable de subir l'épreuve d'endurance.
II appartient donc au zèle que l'on se prépare de cette manière, mais il appartient à l'intelligence que l'on puisse prévoir l'avenir par la vigueur de la pensée, se mettre pour ainsi dire devant les yeux ce qui peut arriver, et déterminer ce qu'on doit faire s'il en arrive ainsi ; parfois retourner dans son esprit deux et trois éventualités en même temps, dont on conjecture que l'une ou toutes ensemble peuvent arriver, et régler en vue de l'une ou de l'ensemble, les actes dont on comprend qu'ils seront profitables.
II appartient donc à l'homme courageux de ne pas manquer d'attention lorsque quelque danger menace, mais de faire face et pour ainsi dire de découvrir, de l'espèce d'observatoire qu'est l'esprit, et de prévenir par une réflexion prévoyante les dangers à venir, afin de ne pas dire, d'aventure, par la suite : « Je suis tombé dans ces maux, pour la raison que je ne pensais pas qu'ils pouvaient arriver ». Car si les maux ne sont pas découverts, rapidement ils envahissent ; de même qu'à la guerre, l'ennemi qu'on n'a pas prévu est contenu avec peine et, s'il rencontre des adversaires non préparés, les écrase facilement, de même les maux qui n'ont pas été découverts brisent l'âme davantage.
Telles sont donc les deux qualités où réside cette excellence de l'âme : d'abord que ton âme exercée par de bonnes réflexions voie d'un cœur pur ce qui est vrai et beau : « Bienheureux en effet ceux qui ont le cœur pur, car eux-mêmes verront jusqu'à Dieu », et juge comme le seul bien ce qui est beau ; ensuite qu'elle ne soit bouleversée par aucun accaparement, ballottée par aucune convoitise.
Et personne en vérité ne fait cela facilement. Qu'y a-t-il en effet d'aussi difficile que d'examiner, comme de quelque citadelle de sagesse, la puissance et tous les autres biens qui paraissent à la plupart des hommes grands et très élevés ? ensuite de confirmer ton jugement d'une manière durable et, ce que tu as jugé sans valeur, de le mépriser comme ne devant être utile à rien ? ensuite si quelque malheur arrive — et qu'on l'estime écrasant et cruel — de le porter en pensant que rien n'est arrivé contre l'ordre de la nature, puisque tu as lu : « Nu je suis né, nu je m'en irai. Ce que le Seigneur a donné, le Seigneur l'a enlevé » — et en tout cas Job avait perdu ses enfants et ses moyens d'existence — et de conserver en toutes choses l'attitude du sage et du juste, comme celui-là la conserva qui dit : « Comme il a plu au Seigneur, ainsi a-t-il été fait ; que le nom du Seigneur soit béni » ; et plus loin : « Tu as parlé comme l'une des femmes écervelées : Si nous avons accepté les biens de la main du Seigneur, quand il s'agit de maux, nous ne les supportons pas » ?
Ainsi donc le courage de l'âme n'est point courage médiocre ni à part de toutes les autres vertus, lui qui mène la guerre en compagnie des vertus, mais qui seul défend la parure que sont toutes les vertus, et qui protège leurs jugements ; lui qui, par un combat inexpiable, tranche contre tous les vices, invincible devant les efforts, courageux devant les dangers, plus inflexible face aux plaisirs, insensible face aux séductions auxquelles il ne sait prêter l'oreille ni — selon l'expression — ne dit bonjour ; lui qui dédaigne l'argent, fuit l'avarice comme une sorte de souillure qui énerve la vertu. Il n'est rien en effet d'aussi contraire au courage que d'être vaincu par le gain. Souvent, après avoir repoussé l'ennemi et contraint le corps de bataille de l'adversaire à prendre la fuite, en se laissant prendre aux dépouilles des tués, le combattant, au milieu de ceux-là mêmes qu'il a abattus, est tombé, pitoyable ; et, culbutées par leurs propres triomphes, les légions, en se laissant accaparer par le butin, ont rappelé contre elles l'ennemi qui avait pris la fuite.
Que le courage donc repousse et écrase un fléau aussi monstrueux, qu'il ne soit pas tenté par les convoitises ni brisé par la crainte ; car la vertu est conséquente avec elle-même pour poursuivre courageusement tous les vices comme des poisons de la vertu : qu'elle refoule, comme par les armes en quelque sorte, la colère qui supprime la réflexion, et qu'elle l'évite à l'instar d'une maladie ; qu'elle se garde aussi du désir de la gloire : le manque de mesure, dans sa recherche a nui souvent, mais dans sa possession toujours.
De tout cela, qu'est-ce qui a fait défaut au saint Job en fait de vertu,
ou s'est insinué en lui en fait de vice ? De quelle manière il supporta la
peine de la maladie, du froid, de la faim ! De quelle manière il méprisa le
péril que courait sa vie I Est-ce à force de rapines qu'il avait rassemblé la
richesse dont de si grands biens se répandaient sur les indigents ? Est-ce
qu'il stimula l'avidité de la fortune ou les goûts et les convoitises du
plaisir ? Est-ce que la querelle injurieuse des trois rois ou l'outrage des
serviteurs le firent tomber dans la colère ? Est-ce que la gloire l'exalta
comme un être léger, lui qui appelait sur soi de lourdes peines si jamais il
cachait une faute, même non volontaire, ou si sa crainte de la multitude du
peuple l'avait empêché de la révéler en présence de tous ? Les vertus en effet
ne s'accordent pas avec les vices, mais se tiennent l'une l'autre. Qui donc fut
aussi courageux que le saint Job à qui l'on peut attribuer un second, mais qui
n'a guère trouvé son égal ?
Le courage militaire.
Mais peut-être la gloire de la guerre tient-elle certains hommes attachés au point de penser que seul existe le courage du combat, et que je me suis rabattu sur les formes de courage que je viens d'évoquer, pour la raison que ce courage manquerait aux nôtres. Combien courageux fut Josué pour, dans un seul combat, terrasser et faire prisonniers cinq rois avec leurs peuples ! Ensuite, comme un combat s'engageait contre les Gabaonites et qu'il craignait que la nuit n'empêchât sa victoire, avec grandeur d'âme et de foi il s'écria : « Que le soleil s'arrête », et il s'arrêta jusqu'à ce que sa victoire fût consommée. Gédéon, avec trois cents hommes, remporta un triomphe sur un peuple considérable et sur un ennemi cruel. Jonathan, jeune homme, fit preuve de courage dans un grand combat. Que dire des Maccabées ?
Mais je parlerai d'abord du peuple de nos pères. Ceux-ci, bien qu'ils fussent prêts à se défendre pour sauver le temple de Dieu et leurs lois, ayant été attaqués, par une ruse des ennemis, le jour du sabbat, préférèrent offrir aux blessures leurs corps désarmés plutôt que de se défendre, par crainte de violer le sabbat. Et ainsi tous avec joie s'offrirent à la mort. Mais les Maccabées, considérant qu'en vertu de cet exemple toute la race pouvait périr, même durant le sabbat, alors qu'eux-mêmes étaient provoqués à la guerre, vengèrent le massacre de leurs frères innocents. Aussi par la suite, le roi Antiochus, dans son ardeur, quand il fit allumer la guerre par ses généraux Lysias, Nicanor et Gorgias, fut écrasé avec ses troupes orientales et assyriennes dans de telles conditions que quarante-huit mille hommes furent abattus sur le champ de bataille par trois mille.
Considérez la valeur du chef Judas Maccabée d'après celle d'un seul de ses soldats. En effet Eléazar remarquant un éléphant qui dominait tous les autres, couvert d'un harnachement royal, pensa que le roi était dessus ; rapide, au pas de course, il se précipita au milieu de la formation ennemie et jetant son bouclier, des deux mains s'efforçait de tuer la bête : il s'introduisit sous elle et de son glaive enfoncé par dessous, lui porta un coup mortel. C'est ainsi qu'en tombant la bête écrasa Eléazar et ainsi qu'il mourut. Quelle force d'âme par conséquent : d'abord il ne craignait pas la mort ; ensuite, enveloppé par les formations adverses, il était entraîné dans les rangs serrés des ennemis, entrait au milieu de leur colonne et, rendu plus hardi par le mépris de la mort, jetant son bouclier, allait et se maintenait sous la masse de la bête qu'il blessait des deux mains, puis pénétrait en elle, dans la pensée qu'il la frapperait d'un coup plus définitif ; enfermé plutôt qu'écrasé par l'écroulement de la bête, il fut enseveli sous son propre triomphe.
Et l'homme ne fut pas trompé dans son attente, bien qu'il l'eût été par le harnachement royal : en effet, cloués sur place au spectacle magnifique de sa valeur, les ennemis qui n'avaient pas osé attaquer l'homme sans défense, tout à l'action, après la chute et l'écroulement de la bête, tremblèrent de telle sorte qu'ils se jugèrent, à eux tous, inégaux à la valeur d'un seul, que, finalement, le roi Antiochus, fils de Lysias, qui était venu muni de cent vingt mille hommes et avec trente-deux éléphants, — ainsi, dès le lever du soleil, par le fait de chacune de ces bêtes, on eût dit des sortes de monts qui resplendissaient par l'éclat des armes comme par des torches enflammées — néanmoins terrifié par le courage d'un seul, il demanda la paix. Et ainsi Eléazar laissa la paix comme héritière de sa valeur. Mais que ces faits soient mis au compte des triomphes.
Pourtant, parce que l'on fait preuve de courage non seulement dans les succès mais aussi dans les revers, considérons la fin de Judas Maccabée. Celui-ci en effet après la défaite de Nicanor, général du roi Démétrius, se sentant trop assuré contre vingt mille soldats de l'armée du roi, entreprit la guerre avec neuf cents hommes ; comme ceux-ci voulaient se retirer pour ne pas être écrasés par le nombre, il leur conseilla une mort glorieuse plutôt qu'une fuite honteuse : « afin, dit-il, de ne pas laisser un sujet de reproche à notre gloire ». Aussi ayant engagé le combat, alors qu'on luttait depuis le point du jour jusqu'au soir, il attaqua l'aile droite où il remarqua la troupe la plus solide des ennemis, et la repoussa facilement. Mais, en suivant les fuyards, il s'exposa à une blessure par derrière ; c'est ainsi qu'il trouva une occasion de mourir plus glorieuse que des triomphes .
Pourquoi lui joindre son frère Jonathan ? Combattant avec une petite
troupe contre les armées royales, abandonné des siens et laissé en compagnie de
deux hommes seulement, il reprit la guerre, repoussa l'ennemi et rappela les
siens en fuite pour les associer à son triomphe .
Le courage des martyrs.
Voilà le courage de la guerre ; en quoi se trouve une forme, qui n'est pas banale, du beau et du convenable, parce que pour sa part, elle préfère la mort à la servitude et à la honte. Mais que dire des souffrances des martyrs ? Et pour ne pas aller chercher bien loin, est-ce que par hasard les enfants Maccabées remportèrent sur l'orgueilleux roi Antiochus un triomphe moindre que leurs propres aïeux ? Car ceux-ci vainquirent en armes, tandis que ceux-là le firent sans armes. La cohorte des sept enfants se tint invincible, cernée par les formations royales : les supplices furent vaincus, les bourreaux cédèrent, les martyrs ne furent pas vaincus ; l'un dépouillé de la peau de la tête, avait changé d'aspect, mais il avait accru sa force ; un autre, à l'ordre de tirer la langue, pour en être amputé, répondit : le Seigneur n'entend pas seulement ceux qui parlent, lui qui entendait Moïse dans son silence ; il entend les pensées silencieuses des siens plus que les voix de tous. Tu crains le fouet de la langue, tu ne crains pas le fouet du sang ? Le sang aussi a sa voix, avec laquelle il crie vers Dieu, comme il cria dans le cas d'Abel.
Que dirais-je de la mère qui contemplait avec joie autant de trophées que de corps de ses fils, et que charmaient les voix des mourants comme des chants de citharèdes ? Elle percevait en ses fils la très belle cithare de ses entrailles et la mélodie de la piété, plus douce que tout rythme de la lyre.
Que dirais-je des enfants de deux ans qui reçurent la palme de la victoire avant la conscience de la réalité ? Que dirais-je de sainte Agnès qui, placée devant le danger de perdre deux très grands biens, la chasteté et la vie, préserva sa chasteté et échangea sa vie contre l'immortalité ?
N'omettons pas non plus saint Laurent qui, voyant son évêque, Sixte (1), mené au martyre, se mit à pleurer, non pas sur la passion de l'évêque, mais sur le fait que lui restait en arrière. C'est pourquoi il se mit à l'interpeller en ces termes : « Où t'en vas-tu, père, sans ton fils ? où, saint évêque, te hâtes-tu sans ton diacre ? Jamais, d'habitude, tu n'offrais le sacrifice sans ton serviteur. Qu'est-ce donc, père, qui t'a déplu en moi ? M'as-tu par hasard reconnu comme indigne ? Essaie au moins de savoir si tu as choisi un serviteur approprié. A celui à qui tu as confié la sanctification du sang du Seigneur, à qui tu as confié de partager avec toi la distribution du sacrement, à celui-là tu refuses de partager avec toi l'effusion de ton sang ? Prends garde que ton jugement ne soit mis en cause, tandis qu'on loue ton courage. Rejeter le disciple porte préjudice à la fonction du maître. Que dire du fait que des hommes illustres, supérieurs, l'emportent par les combats de leurs disciples, plus que par les leurs ? Enfin, Abraham offrit son fils, Pierre envoya devant lui Étienne. Et toi, père, montre en ton fils ton courage, offre celui que tu as formé, afin que, sans inquiétude pour ton jugement, avec une noble escorte, tu parviennes à la couronne ».
Alors Sixte de dire : « Non, mon fils je ne te délaisse ni ne t'abandonne, mais de plus grands combats te sont réservés. Nous, en notre qualité de vieillard, nous recevons un plus léger combat à accomplir, mais toi, en ta qualité de jeune homme, t'attend un plus glorieux triomphe sur le tyran. Tu viendras bientôt, cesse de pleurer, dans trois jours tu me suivras : à l'évêque et à son lévite convient l'intervalle de ce nombre . Il ne t'appartenait pas de vaincre sous un maître, comme si tu cherchais un aide. Pourquoi réclames-tu le partage de ma passion ? Je t'en laisse le legs tout entier. Pourquoi recherches-tu ma présence ? Que les disciples faibles précèdent le maître, mais que les courageux le suivent, afin que vainquent sans maître ceux qui n'ont plus besoin de l'enseignement du maître. C'est ainsi également qu'Élie délaissa Elisée. Je te confie donc l'héritage de notre courage ».
Telle était la querelle, digne sujet de rivalité, assurément, entre l'évêque et son serviteur, afin de savoir qui souffrirait le premier pour le nom du Christ. On raconte que, lors de tragédies, de grands applaudissements du théâtre étaient soulevés quand Pylade se disait Oreste et qu'Oreste, comme il l'était, affirmait être Oreste : le premier afin d'être exécuté à la place d'Oreste, et Oreste, pour ne pas souffrir que Pylade fût exécuté à sa place. Mais ils n'avaient pas le droit de vivre du fait que l'un et l'autre étaient coupables de parricide, l'un parce qu'il l'avait accompli, l'autre parce qu'il avait aidé . Ici, personne encore ne pressait saint Laurent, si ce n'est l'amour du don de soi ; cependant lui-même aussi, après trois jours, alors que, pour avoir joué le tyran , il était placé sur un gril et brûlé, déclara : « c'est rôti, retourne et mange ». Ainsi par le courage de l'âme, il vainquait la nature du feu.
Je pense qu'il faut aussi prendre garde à ce que certains, en se laissant
mener par un désir excessif de gloire, n'en usent trop insolemment avec les
pouvoirs publics, ne provoquent les esprits des païens, qui nous sont
généralement hostiles, au goût de la persécution et ne les enflamment de
colère. De cette manière, pour que ces hommes puissent persévérer et vaincre
les supplices, combien de gens font-ils périr ?
II faut aussi veiller à ne pas prêter l'oreille aux flatteurs : en
vérité, s'attendrir sous l'effet de la flatterie paraît bien non seulement
n'être pas un trait de courage, mais même être un trait de lâcheté.
(1) Le pape Sixte II était monté sur le trône
pontifical en août 257, après la mort du pape Étienne ; en ce même mois d'août
257, un premier édit de Valérien, visant exclusivement le clergé, des évêques
aux diacres, leur interdisait la célébration du culte et la visite des
cimetières ; près d'un an plus tard, le 6 août 258, Sixte II fut surpris,
célébrant l'eucharistie dans le cimetière de Prétextât. Un second édit ayant
prescrit l'exécution sans délai des clercs pris en infraction, Sixte II fut
immédiatement décapité avec quatre diacres
www.JesusMarie.com
Alexis@JesusMarie.com
Ambito
romano, Decapitazione di Papa
Sisto II, (XVII secolo), olio su tela[1]
Scheda nel sito ufficiale della Chiesa Cattolica - BeWeB Beni
Ecclesiastici su beweb.chiesacattolica.it. URL consultato il
19.01.2022
Also
known as
Xystus
formerly 6 August
Profile
Philosopher and
adult convert to Christianity. Deacon in Rome, Italy. Pope for
less than a year.
He dealt with the
controversy concerning baptism by heretics.
He believed that anyone who was baptised with
a desire to be a Christian,
even if the baptism was
performed by a heretic,
was truly baptised into
the faith,
and that the validity of his faith was based on his own desire and actions, not
the errors of the person who performed the sacrament.
While celebrating Mass at
the tomb of Saint Callistus, he was arrested as
part of the persecutions of Valerian.
He was beheaded with
six deacons and
sub-deacons,
and was buried in the same catacomb where
he had been celebrating Mass when
he was arrested;
his name occurs in the prayer Communicantes in
the Canon
of the Mass. Martyr.
Born
Papal Ascension
beheaded on 6 August 258 in
a cemetery on the Appian Way, Rome, Italy
in Italy
giving Saint Lawrence a
bag of money to give to the poor
with Saint Lawrence and Saint John
the Baptist
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Legends
of the Blessed Sacrament
Lives
and Times of the Popes, by Alexis-François Artaud de Montor
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
of the Canon, by Monsignor John
T McMahon
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Roman Martyrology, 3rd Turin edition
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
Abbé
Christian-Philippe Chanut
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Pope Saint Sixtus
II“. CatholicSaints.Info. 24 December 2023. Web. 7 August 2024.
<https://catholicsaints.info/pope-saint-sixtus-ii/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-saint-sixtus-ii/
Katholische
Pfarrkirche St. Sixtus in Weisingen (Holzheim)
im Landkreis Dillingen an der Donau (Bayern); Gemälde Öl auf Leinwand,um
1780-1790
SIXTUS II, POPE, ST.
Pontificate: Aug. 30, 257
to Aug. 6, 258; martyr. Sixtus succeeded Stephen I during the first phase of
the Valerian persecution (257). While Sixtus was conducting services in the
cemetery of Praetextatus, Roman troops came to arrest him. Realizing that if he
tried to escape, there would be a general massacre as the troops came after
him, this true pastor identified himself to the troops. He and four deacons,
Januarius, Vincent, Magnus, and Stephen, were seized and beheaded; two other
deacons, Felicissimus and Agapetus, were also probably martyred the same day,
and St. Lawrence four days later. Sixtus was buried in the cemetery of
Callistus, and 100 years later Pope damasus (366–384) composed his epitaph from
which Prudentius erroneously concluded that Sixtus had been crucified.
During his reign Sixtus
dealt with the controversy over the validity of baptism by heretics. He
supported the view of his predecessor that baptism by heretics was valid, but
apparently influenced by Dionysius of Alexandria, he adopted a tolerant policy
toward the divergent rebaptism policies of the Eastern Churches. He also sent envoys
to Cyprian of Carthage, Stephen I's adversary in this problem. The claim that
Sixtus wrote the treatise Ad Novatianum cannot be established. He is
thought by some to have been the composer or at least the editor of the
Pythagorean Sentences of sextus translated by rufinus of aquileia, but this
attribution is doubtful. Sixtus is commemorated in the Canon of the Mass.
Feast: Aug. 6.
Bibliography: Eusebius, Ecclesiastical
History. 7.5, 9, 27. É. Amann, Dictionnaire de théologie
catholique, ed. A. Vacant et al., (Paris 1903—50) 14.2:2194–96, E. Kotting, Lexikon für Theologie und Kirche, ed. J. Hofer and K. Rahner
(Freiberg 1957–65) 9:809. E. Ferguson, ed., Encyclopedia of Early
Christianity (New
York 1997) 2.1065. J. N. D. Kelly Oxford Dictionary of Popes (New
York 1986) 21–22. F. Scorza Bracellona, Lexikon des Mittelalters, 7
(München-Zürich 1994–1995).
[E. G. Weltin]
New Catholic Encyclopedia
SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/sixtus-ii-pope-st
Michael Pacher (1435–1498), Papst
Sixtus II. nimmt Abschied vom hl. Laurentius, 1465 circa, 104 x 100, Kunsthistorisches Museum, Österreichische Galerie
Belvedere
Sixtus (Xystus) II, Pope
M, and Companions MM (RM)
Died August 6, 258; feast
day formerly on August 6. Pope Sixtus II was a Greek philosopher who embraced
the Christian faith, served as a deacon in Rome, reached this pinnacle of the
church's offices on August 30, 257, and lasted in it no more than a year, suffering
a brave martyr's death. His name is in the canon of the Roman Mass.
Although Sixtus II was
convinced that anyone baptized by a heretic was truly baptized, he nevertheless
refused to excommunicate or otherwise punish those theologians who disagreed
with him. In his correspondence with Saint Dionysius of Alexandria and
Firmilian of Antioch, he upheld the Roman position of their validity.
Nevertheless, he resumed relations with Saint Cyprian and the churches Africa
and Asia Minor which had been ruptured by Pope Saint Stephen I, his
predecessor. In later centuries, the Church decreed that provided a heretic had
properly used the formulas of baptism, any person so baptized could not be held
to be outside the Christian faith. Why should a man who had embraced the faith
be considered a pagan simply because the one who performed the rite of baptism
was in error in his own beliefs?
In 253, Valerian, who had
the chief of the senate, was elected emperor. At first he was more favorably
disposed toward the Christians than any of the emperors before him had been,
except Philip; and his palace was full of Christians. Thus, the church enjoyed
three years and one-half years of peace. Valerian fell under the influence of
the Persian archmagician named Macrianus, who persuaded the emperor that the
Christians, as avowed enemies of magic and the gods, obstructed the effects of
the sacrifices, and the prosperity of his empire.
According to Saint
Cyprian who considered Sixtus an excellent prelate, Valerian had set forth his
first decree condemning Christianity in April 257. Shortly, Saint Stephen I was
martyred. This persecution lasted three and one-half years until he was taken
prisoner by the Persians. Valerian ordered that the farms and estates, the
honors and the goods, the freedom and even the lives of those who refused to
renounce their faith should be sacrificed. When the persecution intensified the
following year, Cyprian wrote to his fellow African bishops:
"Valerian has sent
an order to the senate to the effect that bishops, priests, and deacons should
forthwith die [even if they are willing to conform], but that senators, persons
of quality, and Roman knights should forfeit their honors, should have their
estates forfeited, and if they still refused to sacrifice, should lose their
heads; that matrons should have their goods seized, and be banished; that any
of Caesar's officers or domestics who already confessed the Christian faith, or
had should now confess it, should forfeit their estates to the exchequer, and
should be sent in chains to work in Caesar's farms. To this order the emperor
subjoined a copy of the letters which he hath dispatched to the presidents of
the several provinces concerning us; which letter I expect, and hope will soon
be brought hither.
"Sixtus suffered in
a cemetery on the sixth day of August, and with him four deacons. The Roman
officers are very keen on this persecution: the people brought before them are
certain to suffer and forfeit their estates. Please notify my colleagues of
these details so that our brothers may be ready everywhere for their great
conflict, that we all may think of immortality rather than death and derive joy
rather than fear from this confession, in which the soldiers of Christ, as we
know, are not so much killed as crowned."
The pope took refuge in
the catacombs of Praetextatus on the Appian Way. There he was discovered
preaching to his flock, seated in his chair. According to some accounts he was
still seated, when he was beheaded. Others say that he was taken away for
examination and returned to the scene for execution. It is certain that he was
beheaded in the cemetery. The Roman Martyrology that he was martyred with his
deacons (Felicissimus and Agapitus), subdeacons (Januarius, Magnus, Stephen,
and Vincent), and Quartus. (Quartus owes his existence to a bad transcript in
which "diaconus Quartus" (the deacon, Quartus) was written in place
of the original "diacones quattuor" (four deacons).) It is likely
that Sixtus suffered with all seven of the deacons of Rome, the six mentioned
today, and Saint Lawrence; the four may not have been subdeacons.
Their bodies were carried
across the Appian Way by their mourners, and placed in the cemetery of Saint
Callixtus. He was one of the most highly esteemed martyrs of the early Roman
church; however, the sayings of a pagan moralist, named Sextus, were wrongly
attributed to Sixtus in the middle ages (Attwater, Benedictines, Bentley,
Delaney, Encyclopedia, Farmer, Husenbeth, White).
In art, Saint Sixtus is
shown holding a money-bag, with his deacon Saint Lawrence and Saint John the
Baptist. At times he may be depicted (1) ordaining Saint Lawrence [Fra
Angelico]; (2) giving Lawrence a bag of money to give to the poor; or (3) as he
is greeted by Lawrence on his way to martyrdom (Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0807.shtml
Tavon
(Predaia, Trentino), chiesa di San Sisto II - Affresco di san Papa
Sisto II sulla volta della navata
Tavon
(Predaia, Trentino, Italy), Saint Sixtus II church - Fresco of saint Sixtus II
on the nave's vault
Pope St. Sixtus II
(XYSTUS).
Elected 31 Aug.,
257, martyred at Rome,
6 Aug., 258. His origin is unknown. The "Liber
Pontificalis" says that he was a Greek by birth, but
this is probably a mistake, originating from the false assumption that
he was identical with a Greek philosopher of
the same name, who was the author of the so-called "Sentences"
of Xystus. During the pontificate of his predecessor, St. Stephen, a
sharp dispute had arisen between Rome and
the African and Asiatic Churches,
concerning the rebaptism of heretics,
which had threatened to end in a complete rupture between Rome and
the Churches of Africa and Asia
Minor (see SAINT
CYPRIAN OF CARTHAGE). Sixtus II, whom Pontius (Vita Cyprian,
cap. xiv) styles a good and peaceful priest (bonus
et pacificus sacerdos), was more conciliatory than St. Stephen and
restored friendly relations with these Churches, though, like
his predecessor, he upheld the Roman usage of not rebaptizing heretics.
Shortly before the
pontificate of Sixtus II the Emperor
Valerian issued his first edict of persecution,
which made it binding upon the Christians to
participate in the national cult of the pagan gods
and forbade them to assemble in the cemeteries, threatening with exile or
death whomsoever was found to disobey the order. In some way or
other, Sixtus II managed to perform his functions as chief pastor of
the Christians without
being molested by those who were charged with the execution of the
imperial edict. But during the first days of August, 258, the emperor issued a
new and far more cruel edict against the Christians,
the import of which has been preserved in a letter of St.
Cyprian to Successus, the Bishop of Abbir Germaniciana (Ep.
lxxx). It ordered bishops, priests,
and deacons to
be summarily put
to death ("episcopi et presbyteri et
diacones incontinenti animadvertantur"). Sixtus II was
one of the first to fall a victim to this imperial enactment ("Xistum in
cimiterio animadversum sciatis VIII. id. Augusti et cum eo
diacones quattuor"—Cyprian, Ep. lxxx). In order to escape the vigilance of
the imperial officers he assembled his flock on 6 August at one of the less-known cemeteries,
that of Prætextatus, on the left side of the Appian Way, nearly opposite
the cemetery of St. Callistus. While seated on his chair in
the act of addressing his flock he was suddenly apprehended by a band
of soldiers. There is some doubt whether
he was beheaded forthwith, or was first brought before a tribunal to receive
his sentence and then led back to
the cemetery for execution. The latter opinion seems to be
the more probable.
The inscription which Pope
Damasus (366-84) placed on his tomb in
the cemetery of St. Callistus may be interpreted in either
sense. The entire inscription is to be found in the works of St.
Damasus (P.L., XIII, 383-4, where it is wrongly supposed to be an epitaph
for Pope
Stephen I), and a few fragments of it were discovered at the tomb itself
by de Rossi (Inscr. Christ., II, 108). The "Liber
Pontificalis" mentions that he was led away
to offer sacrifice to the gods ("ductus ut sacrificaret
demoniis"—I, 155). St.
Cyprian states in the above-named letter, which was written at the
latest one month after the martyrdom of Sixtus,
that "the prefects of the City were daily urging
the persecution in
order that, if any were brought before them, they might be punished and
their property confiscated".
The pathetic meeting between St. Sixtus II and St.
Lawrence, as the former was being led to execution, of which mention
is made in the unauthentic "Acts of St.
Lawrence" as well as by St.
Ambrose (Officiorum, lib. I, c. xli, and lib. II, c. xxviii) and the
poet Prudentius (Peristephanon, II), is probably a
mere legend. Entirely contrary to truth is
the statement of Prudentius (ibid., lines 23-26)
that Sixtus II suffered martyrdom on
the cross, unless by an unnatural trope the poet uses the
specific
word cross ("Jam Xystus adfixus cruci")
for martyrdom in
general, as Duchesne and Allard (see below) suggest. Four deacons, Januarius,
Vincentius, Magnus, and Stephanus, were apprehended
with Sixtus and beheaded with him at the same cemetery. Two
other deacons, Felicissimus and Agapitus,
suffered martyrdom on
the same day. The feast of St. Sixtus II and these
six deacons is
celebrated on 6 August, the day of their martyrdom.
The remains of Sixtus were transferred by the Christians to
the papal crypt in
the neighbouring cemetery of St. Callistus. Behind his tomb was
enshrined the bloodstained chair on which he had been beheaded.
An oratory (Oratorium Xysti) was erected above
the cemetery of St. Prætextatus, at the spot where he was martyred,
and was still visited by pilgrims of
the seventh and the eighth century.
For some
time Sixtus II was believed to be the author of the so-called
"Sentences", or "Ring of Sixtus", originally written by
a Pythagorean philosopher and
in the second century revised by a Christian.
This error arose
because in his introduction to a Latin translation of these
"Sentences". Rufinus ascribes them
to Sixtus of Rome, bishop and martyr.
It is certain that Pope
Sixtus II is not their author (see Conybeare,
"The Ring of Pope Xystus now first rendered
into English, with an historical and
critical commentary", London, 1910). Harnack (Texte und
Untersuchungen zur altchrist. Literatur, XIII, XX) ascribes to him the treatise
"Ad Novatianum", but his opinion has been generally rejected
(see Rombold in "Theol. Quartalschrift", LXXII, Tübingen,
1900). Some of his letters are printed in P.L., V, 79-100. A newly discovered
letter was published by Conybeare in "English Hist. Review", London,
1910.
Sources
Acta SS., Aug., II,
124-42; DUCHESNE, Liber Pontificalis, I, 155-6; BARMBY in Dict. Christ.
Biog., s.v. Xystus; ROHAULT DE FLEURY, Les Saints de la messe, III (Paris,
1893): HEALY, The Valerian Persecution (Boston and New York, 1905);
176-9; ALLARD, Les dernières persécutions du troisième siècle (Paris,
1907), 80-92, 343-349; DE ROSSI, Roma Sotteranea, II (Rome; 1864-77),
87-97; WILPERT, Die Päpstgraber und die Cäciliengruft in der Katakombe des
hl. Callistus, supplement to De Rossi's Roma Sotteranea (Freiburg
im Br., 1909).
Ott, Michael. "Pope
St. Sixtus II." The Catholic Encyclopedia. Vol. 14. New York: Robert
Appleton Company, 1912. 7 Aug. 2016
<http://www.newadvent.org/cathen/14031c.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Kenneth M. Caldwell. Dedicated to the
memory of Don McGonigle.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. July 1, 1912. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/14031c.htm
Leopold
Schulz, Papa Sisto II, 1858, Altenfelden. Parish church, High
altar
St. Xystus, or Sixtus
II., Pope and Martyr
HE was a Grecian by
birth, deacon of the Roman Church under St. Stephen, and upon his demise, in
257 was chosen pope, being the twenty-fifth from St. Peter. St. Dionysius of
Alexandria consulted him by three letters on certain difficulties, and
recommended to him to bear a little while with the Africans and some among the
Asiatics with regard to their error concerning the validity of baptism given by
heretics. Accordingly this pope used towards them indulgence, contenting
himself with strongly recommending the truth to them; and his successors
pursued the same conduct till that error was condemned in the plenary council
often mentioned by St. Austin. 1 St.
Sixtus is styled by St. Cyprian a peaceable and excellent prelate. Though some
have ascribed eight years to his pontificate, it is certain from all the
circumstances of his history, that he only sat one year. 2
Gallus, the successor of
Decius in the empire, and a persecutor of the Christians, being despised for
his cowardice, was slain with his son and colleague Volusius in 253, after
having reigned eighteen months. Æmilius then assumed the title of emperor; but was
killed after he had reigned four months, without having been acknowledged by
the senate; and Valerianus, a person of a noble family, and great reputation,
who had been censor and chief of the senate, was acknowledged emperor by the
consent of the whole world. He was at first more favourable to the Christians
than any of the emperors before him had been, not excepting the Philips; and
his palace was full of religious persons. By this means the church enjoyed
peace during three years and a half: which tranquillity afforded an opportunity
of holding many councils; but in 257 Valerian raised the eighth, or, according
to Sulpicius Severus, the ninth general persecution, which continued three
years and a half, till he was taken prisoner by the Persians. The change
wrought in this emperor is ascribed by Eusebius to a motive of superstition,
and to the artifices and persuasion of one Macrianus, who was extremely
addicted to the Persian sect of the Magians, and to the black art. This man,
whom St. Dionysius of Alexandria calls the archmagian of Egypt, had worked
himself into the highest favour with the superstitious emperor, was raised by
him to the first dignities of the state, and persuaded him that the Christians
by being avowed enemies to art magic, and to the gods, obstruct the effects of
the sacrifices, and the prosperity of his empire. Valerian had reason to
tremble for his own safety upon the pinnacle of his honours; for some compute
that only six, out of thirty emperors, who had reigned from Augustus to his
time, had escaped the violent hands of murderers; but, by declaring himself an
enemy to the servants of God, he dug a pit for his own ruin. He published his
first edict against them in April, 257, which was followed by the martyrdom of
Pope Stephen and many others.
The persecution grew much
more fierce in the following year, when Valerian marching into the East against
the Persians, sent a new rescript to the senate to be passed into a law, the
tenour and effect of which St. Cyprian notified to his fellow bishops in Africa
as follows: 3—“Valerian
has sent an order to the senate, importing that bishops, priests, and deacons
should forthwith suffer,” (even although they should be willing to conform),
“but that senators, persons of quality, and Roman knights, should forfeit their
honours, should have their estates forfeited, and if they still refused to
sacrifice, should lose their heads: that matrons should have their goods
seized, and be banished: that any of Cæsar’s officers or domestics who had
already confessed the Christian faith, or should now confess it, should forfeit
their estates to the exchequer, and should be sent in chains to work in Cæsar’s
farms. 4 To
this order the emperor subjoined a copy of the letters which he hath despatched
to the presidents of the several provinces concerning us: which letter I
expect, and hope will soon be brought hither. You are to understand that Xystus
(bishop of Rome) suffered in a cemetery upon the 6th day of August, and with
him Quartus. The officers of Rome are very intent upon this persecution; and
the persons who are brought before them are sure to suffer and to forfeit their
estates to the exchequer. Pray notify these particulars to my colleagues, that
so our brethren may every where be prepared for their great conflict; that we
may all think rather of immortality than death, and derive more joy than fear
or terror from this confession, in which we know that the soldiers of Christ
are not so properly killed as crowned.”
St. Xystus
suffered in a cemetery; for the Christians, in the times of persecution,
resorted to those subterraneous caverns to celebrate the divine mysteries. Here
they met, though Valerian had forbidden them to hold assemblies, and here they
were hunted out. Quartus must have been a priest or deacon; otherwise he would
not have suffered upon the spot, but been first pressed by the rack to
sacrifice. Some think this name Quartus a slip of the copiers, and read this
passage as follows: “with four deacons;” 5 for,
say these authors, about that time four deacons suffered at Rome, Prætaxtatus,
Felicissimus, and Agapitus, with their bishop, as the Liberian and other
ancient Calendars testify; and Laurence, who suffered soon after him. This last
was his archdeacon, and seeing him led to execution, expostulated with him,
lamenting to be left behind. 6 “St.
Sixtus replied that he should follow him within three days, by a more glorious
triumph; himself being spared on account of his old age.” Those are mistaken
who say that St. Sixtus was crucified; for the Liberian Calendar assures us,
that he was beheaded in the cemetery of Calixtus, and the expression which St.
Cyprian uses signifies the same. St. Cyprian suffered in the September
following; and all the provinces of the empire were watered with the blood of
innumerable martyrs; 7 for
though Valerian’s first edicts regarded chiefly the clergy, they were soon
extended to the whole body of Christians; old and young, men, women, and
children; and great numbers of every condition, rich and poor, soldiers,
husbandmen, slaves, and even children, were put to cruel deaths, as
Eusebius, 8 St.
Cyprian, 9 and
the ancient Martyrologies testify.
Note 1. By this
plenary council, Launoy, Sirmond, and Albaspinæus understand the council of St.
Xystus suffered in a cemetery; for the Christians, in the times of persecution,
resorted to those subterraneous caverns to celebrate the divine mysteries. Here
they met, though Valerian had forbidden them to hold assemblies, and here they
were hunted out. Quartus must have been a priest or deacon; otherwise he would
not have suffered upon the spot, but been first pressed by the rack to
sacrifice. Some think this name Quartus a slip of the copiers, and read this
passage as follows: “with four deacons;” 5 for,
say these authors, about that time four deacons suffered at Rome, Prætaxtatus,
Felicissimus, and Agapitus, with their bishop, as the Liberian and other
ancient Calendars testify; and Laurence, who suffered soon after him. This last
was his archdeacon, and seeing him led to execution, expostulated with him,
lamenting to be left behind. 6 “St.
Sixtus replied that he should follow him within three days, by a more glorious
triumph; himself being spared on account of his old age.” Those are mistaken
who say that St. Sixtus was crucified; for the Liberian Calendar assures us,
that he was beheaded in the cemetery of Calixtus, and the expression which St.
Cyprian uses signifies the same. St. Cyprian suffered in the September
following; and all the provinces of the empire were watered with the blood of
innumerable martyrs; 7 for
though Valerian’s first edicts regarded chiefly the clergy, they were soon
extended to the whole body of Christians; old and young, men, women, and
children; and great numbers of every condition, rich and poor, soldiers,
husbandmen, slaves, and even children, were put to cruel deaths, as Eusebius, 8 St.
Cyprian, 9 and
the ancient Martyrologies testify.
Arles, assembled out of
all the West in 314; but Bellarmin, Natalia Alexander, &c. explain it more
probably of the council of Nice, because St. Austin calls it a plenary council
of the whole world. [back]
Note 2. See Berti,
Diss. 1. in Sæc. 3, p. 172. [back]
Note 3. S. Cyprian,
ep. ad Successum episc. 80; Fello. 82, Pamelio. [back]
Note 4. It is well
known in the Cæsarean law what sort of servitude that was which the
Adscriptitii Glebæ were under, they being slaves employed in the meanest
drudgery of tillage. [back]
Note 5. A mistake of
the contraction quartus for quatuor in an old MS. was very easy. This
is the conjecture of Baluze. “Xystum in cœmeterio animadversum sciatis,
8vo. Id. Aug. et cum eo diaconos quatuor.” S. Cypr. loc. cit. ed.
Baluz. [back]
Note 6. S. Ambros.
Offic. l. 1, c. 41. [back]
Note 7. This fierce
persecution was continued during the last three years and a half of Valerian’s
reign. Most flourishing was the condition of his empire till he drew his sword
against those whose prayers were the protection of the state. They still prayed
for those who most unjustly persecuted them; but God revenged their cause, even
in this world. No sooner did this war break out against them, but the provinces
became on every side a prey to barbarians. Valerian marched first against the
Goths and Scythians, who poured in upon the empire from the north; but the
terrible devastations committed by the Persians in Cilicia, Cappadocia, and
other provinces of the east, called him on that side. Finding his affairs there
in a bad condition, he was for purchasing a peace for money of Sapor I. the son
of Artaxerxes, who having revolted with the Persians and slain Artabanus, the
last king of Parthia, had erected upon the ruins of that empire the second
Persian monarchy in 226. Sapor refused to treat with any other person but the
emperor himself, who imprudently ventured his person with but few attendants.
The barbarian caused him to be surrounded, and seized him prisoner, and as long
as Valerian lived, made use of him for a footstool or horseblock, making him
stoop, and setting his foot upon his neck whenever he mounted on horseback. He
led him everywhere about in triumph, loaded with chains, and clad in purple and
all the imperial ornaments. Valerian was taken in the seventh year of his
reign, the seventy-sixth of his age, of Christ 259, and he lived thus seven
years in captivity. Agathias says, that at length Sapor caused him to be flayed
alive, and rubbed over with salt; but this seems only to have been done after
his death, when the Persian had his skin pickled, died red, and hung up in a
temple to be afterwards shown to the Roman ambassadors whenever they should
come into Persia. The pagan Romans seemed little concerned at his misfortune,
or their own disgrace, and his unnatural son Gallien used no great efforts for
his liberty, though, after his death, he caused him to be enrolled among the
gods; and the heathen Romans had always regarded him as one of their best
emperors.
The Christians
looked upon this catastrop he as an effect of divine vengeance upon this unjust
persecutor of the saints. Lactantius writes of it as follows: “Not long after Decius
Valerian was inflamed with the like rage, and in a very little time he shed a
great deal of the blood of the saints. But God afflicted him with a new sort of
judgment. He was taken prisoner by the Persians, and not only lost the empire,
but as he had robbed many others of their liberty, so he lost his own at last,
and fell under a most infamous slavery; for, as often as king Sapor had
occasion either to mount on horseback, or to go into his chariot, he made the
Roman emperor stoop down, that he might make his back a step to get up. And
whereas the Romans had made some representations of the Persians being defeated
by them, Sapor used to rally Valerian, and to tell him, that the posture in
which he lay, was a more real proof to show on whose side the victory went,
than all the pictures that the Romans could make. Valerian, being thus led
about in triumph, lived for some time, so that the barbarians had in him
occasion given for a great while to treat the very name of a Roman with all
possible indignity and scorn. And this was the heightening of his misery, that
though he had a son, upon whom the empire had devolved by his misfortune, yet
no care was taken by the son either to rescue the father, or to revenge his ill
usage. After he had ended his infamous life, his skin was flayed off his body,
and both it and his guts being tinctured with a red colouring, they were hung
up in one of the temples of the Persian gods, to be a perpetual remembrance of
so remarkable a triumph, by which they might always put such Roman ambassadors
as should be sent among them in mind of it, and from so unusual a sight, warn
them not to presume too much upon their own strength, but to remember
Valerian’s fall.”
Gallien, his son
and successor, terrified by so dreadful an example of the divine vengeance, as
Orosius says, restored peace to the church. He led a life of debauchery and
supine indolence, whilst thirty tyrants in different parts of the world assumed
the purple, and were at war with one another. Macrianus, the magician, by whose
advice Valerian had persecuted the church, was one of this number, but was
slain the first of them with his two sons. Olenatus, a Saracen, king of Palmyra
in Syria, repressed the insolence of the Persians; for which service Gallien
declared him his colleague in the empire, allotting to him all the East, and
giving to his wife Zenobia the title of Augusta. After the death of her husband
she became queen of the East, and is celebrated for her extraordinary wisdom,
learning, and valour. The empire was at the same time visited with a dreadful
pestilence which depopulated its provinces; and the barbarians on all sides
poured in upon it like a torrent, which, having broken down its banks,
impetuously spreads itself over the whole country. Nor could those nations be
any more confined to their snows and mountains; but, in the end, they overthrew
that empire which had formerly thought them not worth a conquest. The saints
shared in these public calamities; but, by their charity, resignation, and
patience, found in them solid comfort and joy, and by them attained to their
crown. God converted all things to the good of his elect. Gallien was murdered
in 268, after an ingnominious reign of nine years from the captivity of his
father. His successor Claudius II. surnamed Gothicus, a prince of moderation
and wisdom, continued to suspend the edicts of former persecutors during the
two years that he reigned; but, after his death, Aurelian raised the ninth
general persecution. Nevertheless, that some received the crown of martyrdom in
the reign of Claudius Gothicus, is evident from the holy martyr St. Severa,
whose body was found in the cemetery of SS. Thraso and Saturninus, on the
Salarian way, one mile from Rome, in 1730. See the dissertation of F. Lupi on
that martyr’s tomb and epitaph; printed at Panormo in 1734; also the remarks of
the learned canons Boldetti and Maragnoni. [back]
Note 8. L. 7, c.
11. [back]
Note 9. Ep. 77, Pam.
alias 70. [back]
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume VIII: August. The Lives of the
Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/8/062.html
ehemaliges
Augustiner Chorherrenstift, Altes Schloss Herrenchiemsee, Fresko der
Gesamtanlage, aus dem ehem. Prälaturstock, um 1770, Repro
former Augustiner monastry, old castles Herrenchiemsee, fresco of the entire monastry
ehemaliges
Augustiner Chorherrenstift, Altes Schloss Herrenchiemsee, Fresko der
Gesamtanlage, aus dem ehem. Prälaturstock, um 1770, Repro
former Augustiner monastry, old castles Herrenchiemsee, fresco of the entire monastry
ehemaliges
Augustiner Chorherrenstift, Altes Schloss Herrenchiemsee, Fresko der
Gesamtanlage, aus dem ehem. Prälaturstock, um 1770, Repro
former
Augustiner monastry, old castles Herrenchiemsee, fresco of the entire monastry
Saint Sixtus II and
Companions
Another Saint of the Day
for August 7
Post by Fr.
Don Miller, OFM
Freedom to assemble has
always been one of the first liberties that dictators deny to subjects (and one
highly prized by our American forebears). The emperor Valerian published his
first decree against Christians in 257 and forbade them to hold assemblies.
Pope Sixtus had been pope for only one year when he was murdered while
presiding at the Eucharist in one of the underground caverns used as cemeteries
(catacombs). He and four deacons were seized and beheaded. Two other deacons
were probably martyred the same day, and Saint Lawrence four days later.
During his year in
office, Sixtus had to deal with the controversy about the validity of baptism
by heretics. He supported the positive view but was tolerant toward the
practice of the Eastern Church which rebaptized those who had received the
sacrament from heretics.
The negative view was
shared by Saint Cyprian, to whom Sixtus sent messengers for discussion. Sixtus
was asked to be patient with those in error, and contented himself with a
strong recommendation of the truth. Other popes did the same, until the error
was finally condemned.
Reflection
What are we willing to
suffer to practice our faith? In times of persecution, Christians have always
dared to come together to celebrate the Eucharist—huddled in a corner of the
prison, risking life and possessions—in Ireland, for example, by providing
“priest’s holes.” Those of us who live in Christian lands can scarcely
comprehend the possibility: Does the Eucharist mean so much to us that, under
government persecution, we would gather at night in one of our homes to
celebrate the mystery of the Body and Blood of Jesus, risking that fatal knock
on the door?
Fr. Don Miller is a
Franciscan priest of Saint John the Baptist Province with a varied background.
He has worked in the domestic missions in the Southwestern USA, taught at the
university level and served as a campus minister. He also has experience in
professional counseling, and served as the Vocation Director of his province.
He has been a friar for
50 years and a priest for 44 years. He earned a PhD in Moral Theology from The
Catholic University of America.
The
Lives and Times of the Popes – Saint Sixtus II – A.D. 257
Article
In the year 257 Saint
Sixtus II, an Athenian, became pope. It is said that it was he who ordered that
the bodies of Saint Peter and Saint Paul should be transported from the place
where they rested to the catacombs during the raging of the persecution. Then
the faithful regularly chanted the Psalms until the ninth hour in those sacred
chambers.
The dispute relative to
the baptism of heretics still existed, but there was no longer a fatal discord
to be deplored. Sixtus defended the doctrine of Stephen I. Dionysius, the
celebrated Bishop of Alexandria, offered to mediate with Sixtus II on the
Easter question, as Saint Irenaeus had with Victor. Sixtus yielded to the
reasonings of Dionysius, and allowed the dissenting churches to keep to their
customs until the question should be authoritatively settled by the sentence of
a general council. The effect proved the wisdom of this idea. The Eastern
Churches, perceiving that they were suspected of error, examined the question
more attentively, and various African churches in succession, laying aside the
new custom, adopted that of Rome – an event which led to the belief that Saint
Cyprian himself had gradually abandoned his system.
The early years of the
rule of the Emperor Valerian had promised some tranquillity to the Church, but
his good inclination was perverted by a minister. The execution of Pope Saint
Stephen presaged the fate of Sixtus. Macrinus, a man of great influence on
account of his warlike skill and courage, was infatuated with the mysteries of
magic. He persuaded the emperor that the true secret for rendering his reign
prosperous lay in propitiating the demons by magical operations. At the same
time he urged that those operations would be ineffectual unless accompanied by
the extermination of the Christians, those chief enemies of the demons and
magicians. Valerian’s feelings towards the Christians were thus changed; his
former love became hatred, and he gave orders for the destruction alike of the
bishops, priests, and deacons. Saint Sixtus was arrested and led to execution.
The order was that the bishops should be first executed. Saint Laurence, the
principal of the deacons, was not on that day among the number of the victims.
He, weeping, followed Sixtus, and exclaimed: “My father, whither are you going
without your son? You are not accustomed to offer sacrifice without the
assistance of a minister. How have I displeased you? Try me, whether I am
worthy of the choice that you have made of me for the distribution of the blood
of our Lord.” Sixtus replied: “I do not abandon you, my son; but God reserves
you for a greater combat. Doubt it not; in three days you will be with me.”
Having uttered those prophetic words, he ascended to heaven.
Saint Sixtus was buried
in the cemetery of Pretextatus. Fleury thus relates the execution of Saint
Laurence:
“However, the prefect of
Rome, believing that the Christians had great treasure concealed, and desiring
to ascertain the fact, caused Saint Laurence to be brought before him, as
being, in his quality of archdeacon, the Christian treasurer also. When Saint
Laurence was placed before him, the prefect said: ‘It is your common complaint
that we treat you cruelly; there are no torments. I mildly ask you what
entirely depends upon yourself to answer. It is stated that in your ceremonies
the pontiffs offer libations in vessels of gold, that the blood of the victims
is received in vessels of silver, and that, to illuminate your nocturnal
sacrifices, your tapers are borne in golden candelabra. It is further stated
that, to defray the expenses of these things, the brethren sell their
inheritance, and often reduce their children to poverty. Bring forth these
hidden treasures; your prince has need of them for the payment of his troops. I
understand that it is your doctrine that you should “render unto Caesar the things
that are Caesar’s”; and I do not suppose that your God coins money. When he
came into the world he brought no money with him, but only words. Give us the
money, and rest content with words.’ Saint Laurence calmly replied: ‘I confess
that our Church is rich; and the emperor has not such great treasures. I will
show you what our Church has of the most precious; only give me a little time
to put all in order, to make the calculation, and to draw up the statement.’
“That reply satisfied the
prefect, who, imagining that he was about to grasp the treasures of the Church,
granted a delay of three days. During those three days Saint Laurence traversed
the city, gathering together the poor who were supported by the Church, the
halt, the lame, and the blind, of whom he knew more than any other person did.
Having got them together, he took down their names, and drew them up in a line
before the church. On the day appointed for the production of the Church
treasures, he went to the prefect and said: ‘Come and behold the treasures of
our God; you will see a great courtyard filled with vessels of gold, and whole
talents of gold heaped together beneath the galleries/ The prefect accompanied
him, and, on beholding those paupers of hideous and sordid aspect, who importuned
him for alms, he, with angry and threatening glances, turned to Saint Laurence,
who mildly inquired: ‘Why are you angry? The gold which you so ardently desire
is a vile metal drawn from the earth, and is what causes so many crimes. The
true gold is the light of which these poor people are the disciples; their
bodily weakness is their spiritual advantage; the real diseases of our race are
the vices and the passions; the great people of the time are the really
wretched and contemptible people. Behold the treasures that I promised you, and
to them I will add pearls and diamonds. You see these widows and virgins? They
are the crown of the Church; make these riches profitable to Rome, to the
emperor, and to yourself.’
“‘Do you make sport of me
thus?’ said the prefect. ‘I know that you Christians affect to despise death,
and therefore I will not have you promptly killed.’ Then he caused a framework
of iron bars to be set over a slow fire, in order to take a longer time to burn
the martyr to death. Saint Laurence was stripped and laid upon the gigantic
gridiron. To the newly baptized Christians his countenance seemed to shine with
an extraordinary brightness. When the martyr had lain thus for some time on one
side, he said to the prefect: ‘Tell them to turn me over; I am done enough on
this side/ Then, looking up to heaven, he prayed to God for the conversion of
Rome, and gave up the ghost. Some senators, converted by his example, carried
his body on their shoulders, and he was buried near the Tiburtean road, in a grotto,
on the 10th of August, A.D. 259.”
But for the hasty cruelty
of the prefect, the clergy of Rome would doubtless have named the courageous
Saint Laurence as the successor in the pontificate of Sixtus I, and we should
reckon that intrepid confessor of the faith among those who have occupied the
chair of Saint Peter.
Shortly afterwards, Saint
Cyprian received the crown of glory at Carthage.
MLA
Citation
Alexis-François Artaud de
Montor. “Saint Sixtus II – A.D. 257”. The
Lives and Times of the Popes, 1911. CatholicSaints.Info.
29 July 2022. Web. 7 August 2024.
<https://catholicsaints.info/the-lives-and-times-of-the-popes-saint-sixtus-ii-a-d-257/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/the-lives-and-times-of-the-popes-saint-sixtus-ii-a-d-257/
Papa
Sixt II, retaule de Sant Llorenç, del taller de Mateu López (segle XVI).
Golden
Legend – Life of Saint Sixtus, Pope
Here followeth the Life
of Saint Sixtus, and first of his name.
Sixtus is said of sios,
that is God; and of status, that is to say, state, so Sixtus is as much to say
as godly state. Or sistus is said of sisto, sistis, as it were steadfast and
firm, and fixus, that is fixed. For he was steadfast and fixed in the faith; in
passion, and in good works and operation.
Of Saint Sixtus, Pope and martyr.
Sixtus, the pope, was of
Athens, and was first a philosopher, and after, was disciple of Jesu Christ,
and was the sovereign bishop. And after was presented to Decius and Valerian,
emperors, with two of his disciples and deacons Felicissimus and Agapitus. And
when Decius might not incline them in no manner, he made them to be brought to
the temple of Mars for to sacrifice to him, or for to be put in prison of
Mamertine, and when he had refused to do sacrifice and was brought into prison
of Mamertine, the blessed Saint Laurence cried after him saying: Father,
whither goest thou without thy son? priest,
whither goest thou without thy minister? To whom Sixtus said: Son, I leave thee
not, but greater battles be due to thee, after three days, thou deacon shalt
follow me priest,
but in the meanwhile take the treasures of the church and depart them where
thou wilt. And when he had distributed them to poor christian men, Valerian the
provost ordained that Sixtus should be brought again for to do sacrifice in the
temple of Mars, and if he refused it he should have his head smitten off. And
when he was led, the blessed Laurence cried after him saying: Father, leave me
not, for I have dispended all thy treasures, and then the knights heard speak
of the treasures, and held Laurence, and then they beheaded Sixtus, Felicissimus
and Agapitus, and so they three suffered death together. In this same day is
the feast of the transfiguration of our Lord, and the blood of Christ is
renewed of new wine if it may be founden of a ripe grape, in some churches, and
this day be the grapes blessed in some places, and the people take thereof and
eat it instead of holy bread. And the reason why is, of this that our Lord said
in his supper to his disciples: I shall not drink of this generation of the
vine tofore I shall drink it new with you in the realm of my Father. And this
transfiguration in that which he said new, representeth the glorious invocation
that Jesu Christ had after his resurrection, and therefore, on this day of the
transfiguration, which representeth the resurrection, men seek new wine. And it
is to wit that some say that the transfiguration was made in veer, but the
disciples disclosed it not, but kept it secret, because our Lord commanded that
they should not disclose it till he was risen from death to life. But after they
manifested and disclosed it on this day.
SOURCE : https://catholicsaints.info/golden-legend-life-of-saint-sixtus-pope/
Papa
Sisto II
Mort de Sixt II. Predel·la del retaule de Sant Llorenç, del taller de Mateu
López (segle XVI).
Legends
of the Blessed Sacrament – Martyrdom of Saint Sixtus II
Article
It was the year 258. The
Emperor Valerian, under the pressure of the fanatical clamours against the
Christians, which the misfortunes of the empire had excited, had the year
before renewed the persecution of the Church with greater severity than had
been exercised even by Decius. For the first time the sanctity of the tomb was
no refuge for the persecuted followers of Jesus. The imperial decree of 257
forbade the Christians to frequent ‘what they called their cemeteries.’
But the apostolic precept, ‘not to forsake the assembly’ (Hebrews 10:25), was a
law superior to the Emperor’s edict, and in the narrow subterranean chapels of
the Catacombs the faithful assisted at the Holy Sacrifice. The satellites of
the Emperor jealously watched the entrances to the principal cemeteries. The
great cemetery of Saint Callixtus was naturally a special object of their
attention; consequently on the 6th of August the Holy Pontiff Sixtus II,
selected the cemetery of Saint Preetextatus as the place where he would
celebrate the Sacred Mysteries. It was a spot consecrated already by more than
one hundred years of sacred associations. There had the tribune Saint Quirinus,
who suffered for the Faith in the time of Adrian, been laid to rest. There had
the noble matron Marmenia built a vaulted chamber underground, in which she
buried the sacred remains of Saint Januarius, the eldest of the seven martyred
sons of Saint Felicitas, whose epitaph by Pope Damasus has been brought to
light only of late years. There had Valerian, the martyred spouse of Saint
Cecilia, with his brother Tibertius, and Maximus their companion in martyrdom,
been carried to the grave; and the holy Bishop Urban, who had instructed them
in the Faith in this very Catacomb, was soon afterwards buried in one of its
chapels. And now a procession of future Martyrs passes along the unusually
spacious corridor of this ancient cemeteiy.
The most noted shrine in
this cemetery was the tomb of Saint Januarius; and thither, we may well
presume, the procession bent its way. The deacons Felicissimus and Agapitus
prepare the altar, while the archdeacon Laurence attends closely upon the
venerable Pontiff. Preeminent for his manly beauty, ardently loved by all the
poor and afflicted among the faithful, the finely-cut features of the archdeacon
glow with an unwonted halo of sanctity as he assists the Pope to vest and to
commence the Holy Sacrifice. The Mass proceeds, the faithful have received from
the hands of Sixtus the Bread of Heaven, and the Pontiff, with his deacons
around him, is seated in the stone chair beside the altar, and begins to
address the faithful. Suddenly a distant scream of alarm is heard — the clatter
of arms and the trampling of many feet approach hastily along the corridor.
Those who are unable to escape are encouraged by the calm serenity of the
sacred ministers, while their ‘hearts are strengthened by the almost inspired
words of the Pope. A traitor has led the myrmidons of Valerian into the
recesses of the Catacomb; and now they seize the seven deacons, and’ lay their
sacrilegious hands upon the sacred person of the Vicar of Christ. He entreats
them to take his life, but to spare his flock: ‘If you seek me, let these go
their way.’
When they reached the
city, the guards who held Saint Lawrence proceeded to separate him from the
rest; and now, for the first time, a bitter cry of sorrow burst from his heart.
It seemed as though the glorious crown of martyrdom were about to be snatched
from his grasp, and he alone of the deacons of Rome was not to share the honour
of joining their beloved Pontiff in the last great sacrifice. ‘Father,’ he
cried to Saint Sixtus,’ whither are you going without your son? Whither are you
going, O priest, without your deacon? You were never wont to offer sacrifice
without me as your minister. Wherein have I displeased you? Have you found me
wanting to my duty? Try me now, and see whether you have made choice of an
unfit minister for dispensing the Blood of the Lord.’ Saint Sixtus, touched to
the heart at the appeal of the noble youth, consoled him in words that showed
how thoroughly he appreciated the character of his favourite deacon. ‘I do not
leave you, my son,’ he said; ‘but a greater trial and a more glorious victory
are reserved for you, who are strong and in the vigour of youth. We are spared
on account of our weakness and age. In three days you shall follow me.’ He then
privately gave the archdeacon a charge to distribute among the poor all the
treasures of the Church, and even the gold chalices and silver candlesticks,
which had excited the cupidity of the prefect. Sixtus was then conducted before
the judges, and condemned to death for disobeying the edict of the Emperor. In
order to give greater emphasis to the prohibition against frequenting the
Catacombs, Sixtus and four of his deacons were condemned to be executed in the
very chapel where they had been apprehended.
Again the cemetery of
Praetextatus echoed with the tramp of armed men. Again did the faithful timidly
throng the entrance to the subterranean chapel, which remained just as it had
been left when the sermon of Saint Sixtus had been so rudely interrupted. But
Saint Laurence was no longer by the side of the Pope. He was preparing for his
own glorious martyrdom. The venerable Pontiff was thrust into his episcopal
chair, and a soldier struck off his head, so that the chair was stained by his
blood. Felicissimus and Agapitus, and two other deacons, received their crown
at the same time, and were afterwards buried by the faithful in the chapel of
Saint Januarius. The precious remains of Saint Sixtus were reverently conveyed
in the darkness of the night to the adjoining cemetery of Saint Callixtus, and
deposited in the most honourable position in the crypt, where so many of the
martyr-Popes already lay. The chair, red with his blood, was either now, or at
a later period, removed also; and recent explorations have brought to light
some fragments of the inscription set up over it by Pope Damasus, of which the
following is a translation:
‘At the time when the
sword of persecution pierced the tender heart of our Mother the Church
I, the Pontiff huried here, was teaching the heavenly precepts.
All at once they come; they seized me seated on my chair —
The soldiers had been sent. Then did the people give their necks to the
slaughter.
The old man soon perceived who wish’d to bear away the palm,
And was the first to offer himself and his own life,
That the impatient fury of the heathen might not injure any of his flock.
Christ, who gives the rewards of life, manifests
The merit of the pastor; and He Himself defends the multitude of the flock.’
Saint Cyprian of
Carthage, in a letter which he desired to be circulated throughout Africa,
describing this persecution of Valerian, which he daily expected to foil upon
himself, says: ‘But know that Sixtus was martyred in the cemetery on the eighth
day of the Ides of August, and with him four deacons.’ The plaster of the
entrance to this Papal crypt is covered with the graffiti of pilgrims of the
third and fourth centuries, and no name is so frequently invoked as that of
Saint Sixtus II. One example must suffice:
‘Sancte Sixte in mente
habeas in orationes Aureliu Repentinu
(Holy Sixtus, bear in mind in thy prayers Aurelius Repentinus)
On the plaster of a
loculus cut in the arch above the altar-slab in the chapel of Saint Januarius,
probably about the time of Saint Damasus, is still to be seen a rude
inscription: ‘Januarius Felicissimus, Agapitus, refresh the soul of…’ – the
unknown person buried there; while more than one sepulchral stone in the same
Catacomb of Saint Preetextatus bears the figure of an episcopal chair rudely
engraven upon it, to show how vividly the memory of the holy Pontiff martyred
at his post was preserved on the spot consecrated by his blood.
MLA
Citation
Emily Mary Shapcote.
“Martyrdom of Saint Sixtus II”. Legends of the
Blessed Sacrament, 1877. CatholicSaints.Info.
27 November 2014. Web. 7 August 2024.
<https://catholicsaints.info/legends-of-the-blessed-sacrament-martyrdom-of-saint-sixtus-ii/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/legends-of-the-blessed-sacrament-martyrdom-of-saint-sixtus-ii/
Caldonazzo
(Trentino) - Chiesa di San Sisto - Dipinto raffigurante san Papa
Sisto II
Caldonazzo
(Trentino, Italy) - Saint Sixtus church - Painting of saint Sixtus
San Sisto II e
compagni Papa e martiri
Festa: 7 agosto - Memoria Facoltativa
† 258
(Papa dal 30/08/257 al 06/08/258)
Secondo il Liber Pontificalis fu eletto papa nel 257 alla morte di Stefano I.
San Cipriano che lo definisce "sacerdote buono e pacifico", racconta
in una lettera al vescovo africano Successo la persecuzione del 258 in seguito
al secondo Editto di Valeriano. Questo prevedeva la decapitazione per vescovi,
presbiteri e diaconi, e la confisca dei beni della Chiesa, compresi i cimiteri.
Da Papa Damaso si sa che Sisto venne sorpreso nel cimitero, probabilmente
quello di San Callisto, mentre insegnava la parola divina e fu decapitato con
sei dei sette diaconi di Roma (Felicissimo. Agapito, Gennaro, Magno, Vincenzo e
Stefano). Il settimo, il protodiacono Lorenzo, fu ucciso tre giorni dopo sulla
via Tiburtina. Sisto II è sepolto nel cimitero di S. Callisto presso la cripta
Santa Cecilia.
Etimologia: Sisto =
variante di Sesto
Emblema: Palma
Martirologio Romano: Santi Sisto II, papa, e compagni, martiri. Il papa Sisto, mentre celebrava i sacri misteri insegnando ai fratelli i precetti divini, per ordine dell’imperatore Valeriano, fu subito arrestato dai soldati sopraggiunti e decapitato il 6 agosto; con lui subirono il martirio quattro diaconi, deposti insieme al pontefice a Roma nel cimitero di Callisto sulla via Appia. Nello stesso giorno anche i santi Agàpito e Felicissimo, suoi diaconi, morirono nel cimitero di Pretestato, dove furono pure sepolti.
(6 agosto: A Roma sulla via Appia nel cimitero di Callisto, passione di san
Sisto II, papa e dei suoi compagni, la cui memoria si celebra domani).
Eletto in tempo di persecuzione e ucciso per la fede sotto l’imperatore Valeriano, dopo appena undici mesi di pontificato: non poteva certo fare molte cose questo secondo pontefice di nome Sisto, già arcidiacono di Roma e probabilmente originario di Atene. Eppure, prima del martirio, un’impresa gli è riuscita: una di quelle che portano alla beatitudine proclamata nel Discorso della Montagna. Sisto II è stato un costruttore di pace. Pace tra i cristiani: difficilissima impresa già al suo tempo.
Tra le varie Chiese c’erano divergenze legate ai frequenti conflitti dottrinali, e vertevano su un punto non da poco: se un cristiano eretico vuole rientrare nella Chiesa da cui era staccato, si dovrà battezzarlo di nuovo o è sufficiente il battesimo che ha ricevuto la prima volta? La Chiesa di Roma e alcune altre in Asia e in Africa riaccoglievano ogni convertito senza ribattezzarlo, semplicemente imponendogli le mani sul capo e ungendogli la fronte col crisma. Invece altre Chiese africane – la maggior parte – dell’Asia Minore e della Siria ritenevano indispensabile un nuovo battesimo.
Ma ecco che da Roma giunge loro un severo rimprovero: il papa Vittore (predecessore di Sisto) impone a tutti di seguire l’uso romano, pena la scomunica. E questo rigore provoca l’inevitabile e gravissimo malcontento, che ricade addosso a Sisto II appena eletto; come se già non bastasse la persecuzione. Ma lui affronta la crisi nel modo giusto, lasciando cadere le minacce di scomunica. Qui non sono in gioco la fede comune e l’unione col successore di Pietro: perciò ogni Chiesa o gruppo di Chiese risolva la questione in base a sue specifiche situazioni e vicende. Pace fra i cristiani, dunque, per opera di Sisto (e del vescovo Dionigi di Alessandria d’Egitto, efficace consigliere di moderazione). Ma intanto c’è la persecuzione, in due fasi. Nell’agosto 257 un primo decreto di Valeriano proibisce il culto cristiano pubblico (non quello privato) e ordina ai membri del clero di venerare con sacrifici pubblici gli dèi dell’impero, pena il domicilio coatto e i lavori forzati. L’impero, aggredito lungo il Danubio, sul Mar Nero e in Mesopotamia, ha bisogno all’interno di una rigida disciplina anche religiosa, e deve procurarsi mezzi attraverso le confische. Così, nel 258 un secondo editto stabilisce la pena di morte per il clero che non venera gli dèi, e la destituzione con sequestro dei beni per i funzionari imperiali cristiani.
E’ in base a questo secondo decreto che papa Sisto II viene arrestato, mentre predica presso il cimitero di san Callisto. I soldati hanno ordini precisi. Non si occupano dei fedeli: vanno dritti verso Sisto, che li attende fiancheggiato da due diaconi per parte. Così, sempre con loro, cammina fra i soldati fino al luogo fissato per il supplizio. E con essi viene subito ucciso.
Autore: Domenico Agasso
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/28650
SISTO II, santo
Francesco Scorza
Barcellona
Enciclopedia dei Papi
(2000)
Vescovo di Roma dall'agosto del 257 al 6 agosto del 258: la cronologia fornita da Eusebio di Cesarea (otto anni nel Chronicon, undici nella Historia ecclesiastica), dal Catalogo Liberiano e dal Liber pontificalis - rispettivamente due anni undici mesi sei giorni, e un anno dieci mesi ventitré o ventiquattro giorni - è del tutto fantasiosa. Il pontificato di S. è contrassegnato dai due editti di Valeriano, il primo dell'agosto del 257, che vietava le riunioni dei cristiani, imponendo ai vescovi e ai presbiteri di apostatare, comminando l'esilio ai refrattari, mentre il secondo ordinava l'immediata esecuzione dei membri del clero che non si fossero sottomessi. Non si hanno tuttavia notizie relativamente all'applicazione del primo editto a S., se non in un'aggiunta alla notizia su Stefano I del Liber pontificalis nel ms. Vat. lat. 3764, del sec. XI, in cui si accenna alla prigionia degli allora diaconi S., Dionigi e Caio insieme a papa Stefano e altri vescovi e presbiteri. Delle attività ecclesiastiche di S. si è informati da Eusebio di Cesarea soltanto in relazione alla corrispondenza che il vescovo Dionigi di Alessandria tenne con lui in merito alla disputa battesimale che sotto Stefano I turbò i rapporti tra varie Chiese, in particolare quella africana e quella romana: Stefano avrebbe voluto imporre la tradizione romana di ammettere alla Chiesa cattolica mediante la sola imposizione delle mani quanti erano stati battezzati da eretici o scismatici, mentre la Chiesa africana, e altre dell'Asia Minore, consideravano invalidi tali battesimi, ritenendo perciò necessario impartire a questi fedeli l'unico battesimo valido, quello cioè della Chiesa cattolica. Eusebio di Cesarea, Historia ecclesiastica VII, 5, 4-5, cita il frammento di una lettera di Dionigi di Alessandria a S., in cui Dionigi ricordava di essere intervenuto presso Stefano per chiedergli le ragioni del suo operato dopo che questi aveva scomunicato le Chiese di Cilicia, Cappadocia e Galazia e altre circonvicine, le quali nella loro prassi battesimale si attenevano alle decisioni di concili locali. In questa lettera il vescovo di Alessandria affermava di avere già scritto più di una volta sullo stesso argomento ai presbiteri romani Dionigi, futuro successore di S., e Filemone, che avevano manifestato il loro accordo con le posizioni di Stefano I (ibid. VII, 5, 6); il vescovo alessandrino al tempo stesso informava S. - inviandogli le copie di una documentazione al riguardo - sulla diffusione a Tolemaide, in Pentapoli, della eresia di Sabellio, da lui ritenuta erronea per la dottrina trinitaria soprattutto in relazione al Figlio e allo Spirito Santo (ibid. VII, 6), considerati solo modi di essere del Padre. In Historia ecclesiastica VII, 9, 2-5 Eusebio cita il frammento di un'altra lettera di Dionigi a S., in cui il vescovo alessandrino racconta di un vecchio entrato a far parte della sua Chiesa dopo essere stato battezzato dagli eretici, e che lui non riteneva opportuno ribattezzare nonostante la richiesta insistente dell'interessato, colto da scrupoli che gli impedivano di accostarsi all'eucaristia. Si ha inoltre notizia di un'altra lettera di Dionigi a S. e alla Chiesa di Roma, in cui si trattava diffusamente della questione battesimale, come di un'altra di S. a proposito di un non meglio precisato Luciano (ibid. VII, 9, 6). Questo personaggio è stato identificato per lo più con l'omonimo confessore cartaginese coinvolto nella questione dei lapsi (letteralmente "caduti"), cioè della riammissione nella Chiesa di chi aveva ceduto durante la persecuzione: a lui si era rivolto da Roma il diacono Celerino, avendone risposta (le due lettere sono in Cipriano, Epistularium 21-22), e su di lui Cipriano stesso espresse un giudizio severo (ibid. 27). Ma si è anche pensato al presbitero Luciano di Cartagine, futuro successore di Cipriano, o allo stesso Lucio I, predecessore di S., mentre per motivi di cronologia si esclude che possa trattarsi di Luciano di Antiochia, martire nel 312, come pure si era supposto. La mediazione di Dionigi riuscì ad ottenere una pacificazione dei rapporti tra la Chiesa di Roma e quella d'Africa, come si può cogliere già nelle parole di Ponzio in Vita Cypriani 14, 1, dove S. è definito "buono e pacifico vescovo e beatissimo martire". Sulla morte di S. abbiamo la testimonianza di Cipriano di Cartagine a pochi giorni dall'evento, sulla base di quello che gli avevano appena riferito quanti aveva inviato a Roma per conoscere le ultime decisioni di Valeriano sui cristiani. Dopo aver ricordato il tenore del secondo editto imperiale, con il quale si ordinava l'esecuzione immediata di vescovi, presbiteri e diaconi, prescrivendo altri gravi provvedimenti per senatori, alti funzionari, cavalieri, matrone e ufficiali che si fossero dichiarati cristiani, il vescovo di Cartagine comunica che S. è stato messo a morte il 6 agosto insieme a quattro diaconi (Epistularium 80, 1, 4): "Xistum autem in cimiterio animaduersum sciatis octauo iduum augustarum die et cum eo diacones quattuor". Il cimitero senza altra denominazione è quello per antonomasia, cioè il cimitero di Callisto sulla via Appia, secondo l'affermazione della Depositio martyrum. Il luogo della sepoltura fu la cosiddetta cripta dei papi; lo attestano, con ogni certezza, alcuni graffiti devozionali tracciati presso l'ingresso del cubicolo (cfr. Inscriptiones Christianae urbis Romae. Nova series, nrr. 9521, 9523, 9524), dove furono sepolti altri vescovi romani del sec. III: Ponziano (che abdicò nel 235 in favore di Antero), Antero, Fabiano, Lucio, Stefano, Dionigi, Felice ed Eutichiano. Il suo luogo di sepoltura, per le evidenti tracce di decorazione e monumentalizzazione succedutesi in varie fasi, è tradizionalmente indicato nella isolata tomba "a mensa" posta sulla parete di fondo dell'ambiente: S., pur non essendo né il primo né l'ultimo pontefice ad essere deposto nella cripta papale, fu sepolto nel sepolcro posto immediatamente di fronte all'ingresso, la tomba che, secondo la prassi comune, avrebbe dovuto accogliere la prima deposizione fra tutte quelle del cubicolo. Altri dati sulla morte di S. vengono da alcuni epigrammi di papa Damaso, a cui è attribuibile con certezza l'ultima fase di monumentalizzazione della parete di fondo della cripta, dove dal de Rossi nel 1854 furono rinvenuti ancora sul posto due frammenti pertinenti alla parte finale dell'epigramma damasiano in onore di tutti i martiri deposti nel cimitero di Callisto (nr. 16 dell'edizione Ferrua). In particolare l'epigramma 17, noto da copie medievali (Silloge di Lorsch, secc. IX-X) e da due frammenti ritrovati sempre dal de Rossi nel 1854 contestualmente ai centoventisei dell'epigramma 16 sopra ricordato, si ritiene oggi riferito a S.: esso descrive la scena del vescovo ("rector") occupato sul posto ("hic") a insegnare i precetti divini (v. 2: "caelestia iussa docebat"), quando irrompono i soldati, lo strappano dal seggio (v. 3: "adveniunt subito rapiunt qui forte sedentem"), mentre i fedeli si offrono ai colpi in vece sua (v. 4: "militibus missis populi tunc colla dedere") e il vescovo ("senior", come titolo onorifico) si fa decapitare (v. 6: "suumque caput prior optulit ipse") per evitare una inutile strage. Forse si riferivano a S. altri frammenti di due iscrizioni dello stesso cimitero, di meno facile lettura, pubblicati da A. Ferrua di seguito all'epigramma 17, con i numeri 17¹ e 17². Il nome di S. compare in altri due epigrammi damasiani. L'epigramma 16, elencando in modo sommario i defunti sepolti in un cubicolo, parla dei "compagni di Sisto" che conseguono il trionfo sul nemico (v. 4: "hic comites Xysti portant qui ex hoste trophaea"): si è pensato che possa trattarsi dei diaconi menzionati da Cipriano come quelli uccisi insieme a S., e quindi sepolti come lui nel luogo del martirio. Ma l'epigramma 25, dedicato ai martiri Felicissimo e Agapito sepolti nel cimitero di Pretestato, come attesta anche la Depositio martyrum alla data del 6 agosto (Codice topografico, p. 22), la stessa della commemorazione di S., ne parla come di coloro che meritarono il trionfo di Cristo sotto S. (v. 7: "quod duce tunc Xysto Christi meruere triumphos"), compagni della passione (così sembra da intendersi "crux invicta") di S. e suoi diaconi, suoi seguaci nel merito della fede (vv. 3-4: "hi crucis invictae comites pariterque ministri / rectoris sancti meritumque fidemque secuti"). Se si accetta la testimonianza di Cipriano sul numero dei diaconi uccisi insieme a S., unitamente a quella degli epigrammi 16 e 25 di Damaso, si dovrebbe concludere che dei quattro diaconi uccisi insieme a S. due fossero Felicissimo e Agapito, mentre gli altri due sarebbero stati sepolti nel cimitero di Callisto. Di fatto non si sa quanti fossero i "comites Xysti" celebrati nell'epigramma 16, e non sembra stringente l'argomentazione di A. Ferrua che, nella sua ricostruzione dei frammenti provenienti dall'area esterna del cimitero di Callisto, al nr. 17¹ della sua edizione, riferisce l'espressione "altaria quinque" a cinque altari dedicati nel cimitero di Callisto a S. e ai quattro diaconi uccisi insieme a lui. Se così fosse, i diaconi associati dalla tradizione romana nel sec. IV a S. non sarebbero più quattro, come affermato da Cipriano, ma sei: e di fatto il Liber pontificalis nella notizia su S. fa il nome di sei diaconi uccisi insieme a lui, Felicissimo e Agapito, Gennaro, Magno, Vincenzo e Stefano, ai quali aggiunge, ma ucciso il 10 agosto, il più famoso Lorenzo. Nel valutare la questione, senza dubbio complessa e di non facile soluzione, è opportuno basarsi sulle fonti più antiche e considerare con cautela il più tardivo Liber pontificalis, espressione di una tendenza a recuperare acriticamente tutti i dati della tradizione. Studiosi come L. Duchesne, P. Franchi de' Cavalieri e A. Ferrua accolgono i dati del Liber pontificalis considerando quattro i diaconi uccisi e sepolti insieme a S. ma aggiungendo ad essi anche Felicissimo e Agapito, sepolti nel cimitero di Pretestato. In particolare L. Duchesne trovava conferma di questa ricostruzione di tutta la vicenda nel fatto che il Liber pontificalis registra come dopo la morte di S. fu a capo della Chiesa di Roma il collegio presbiterale, e che contro l'antica usanza di scegliere il vescovo di Roma prevalentemente tra i diaconi, il successore di S. fu il presbitero Dionigi, dal momento che i diaconi della Chiesa di Roma erano sette, e che quelli di S. erano stati tutti uccisi insieme a lui. Si vedano in proposito le caute ma ragionevoli obiezioni di H. Delehaye nella sua recensione al saggio di P. Franchi de' Cavalieri, insospettito dal fatto che il nome dei due ultimi diaconi dei sei citati nel Liber pontificalis corrisponda a quello dei più famosi diaconi dell'antichità cristiana, il protomartire Stefano e Vincenzo di Saragozza. Pertanto H. Delehaye avanzava l'ipotesi che originariamente il Liber pontificalis riportasse lo stesso numero di diaconi attestati da Cipriano, e che l'espressione "IV diaconi" si fosse trasformata per un errore di copiatura in "VI diaconi": i nomi dei due ulteriori diaconi, desunti da quelli di due celebri diaconi dell'antichità, sarebbero poi stati integrati nell'elenco degli altri quattro. A partire dall'ultimo quindicennio del sec. IV si delinea, nelle allusioni di vari autori, una leggenda in cui S. è associato al suo diacono o arcidiacono Lorenzo, quindi indipendentemente dalle testimonianze di Damaso, di cui almeno negli unici epigrammi dedicati a Lorenzo che sono pervenuti (Epigrammata Damasiana, nrr. 33, 58) non si dice che facesse parte del clero, o che avesse avuto a che fare con Sisto II. Ambrogio di Milano, verso il 389-390, in De officiis I, 205-207, descrive un dialogo tra S. condotto al supplizio e Lorenzo, il quale si lamenta di dovergli sopravvivere senza condividere con lui la gloria del martirio, al che S. preannuncia che proprio a lui sono riservate prove più difficili delle sue, e che lo avrebbe seguito dopo tre giorni. Attorno al 400 il poeta Prudenzio, nel suo inno su s. Lorenzo (Peristefanon II, 21-28), presenta S. inchiodato alla croce che consola Lorenzo, preannunciandogli il martirio dopo tre giorni. Il particolare della crocifissione di S. è stato spiegato come un fraintendimento dell'espressione "crucis invictae comites pariterque ministri / rectoris sancti" di Damaso (Epigrammata Damasiana, nr. 25, 3-4), ma è probabile che l'inno su Lorenzo sia anteriore al viaggio a Roma di Prudenzio, quando il poeta avrebbe potuto più facilmente conoscere l'epigramma su Felicissimo e Agapito. Si discute se questa tradizione che collega S. a Lorenzo e già rappresentata da Ambrogio e da Prudenzio, che inoltre concordano per alcuni particolari della vicenda di Lorenzo - la sua condizione di diacono, l'esibizione dei poveri come le ricchezze della Chiesa, il supplizio della graticola (il solo Ambrogio), la morte a fuoco lento, l'invito schernevole di Lorenzo a essere mangiato crudo o cotto che fosse (Prudenzio) e ad essere rivoltato per completare la cottura (Ambrogio) -, non dipenda da una Passio antica, ora perduta. Di fatto si conosce una Passio sanctorum Xysti Laurentii et Yppoliti, che il più recente editore, G.N. Verrando, ritiene composta tra la prima metà del sec. V, epoca entro la quale è documentato lo sviluppo del culto congiunto dei tre martiri, e i primi decenni del sec. VI, in quanto questo testo sembra utilizzato dal redattore del Liber pontificalis. In questa Passio la vicenda è ambientata all'epoca di Decio (249-251), e Ippolito vi figura come il dux cui Lorenzo è affidato in custodia e che si lascia convertire, per essere martirizzato tre giorni dopo Lorenzo, il 13 agosto. S. vi è detto nativo di Atene, educato in quella città, filosofo prima di diventare discepolo di Cristo. Venuto a sapere che Decio sta per rientrare a Roma, S. affida a Lorenzo i beni della Chiesa perché possano essere messi al riparo dall'avidità dell'imperatore. Decio arriva, condanna a morte i cristiani Abdon e Sennes (Sennen), persiani che aveva portato con sé dall'Oriente. I loro corpi saranno poi deposti il 30 luglio nel cimitero di Ponziano. Segue a pochi giorni un breve processo a S., che si rifiuta di sacrificare agli dei ed è decapitato il 6 maggio sulla via Appia, per poi essere deposto nel cimitero di Callisto. Il racconto prosegue con il martirio di Lorenzo il 10 agosto e con quello di Ippolito il 13 agosto, quindi con la morte violenta di Decio e del prefetto Valeriano. Questa narrazione, detta Passio vetus, sarà utilizzata nella letteratura successiva intesa a celebrare i tre martiri: in particolare, per quanto riguarda S., anche negli inni pseudoambrosiani De sancto Sixto e De sancto Laurentio. Un rifacimento della Passio vetus è la Passio Polychronii, o Passio recentior, in cui le vicende dei martiri ricordati nella precedente sono inserite in un ciclo narrativo più ampio che coinvolge vari martiri orientali, tra cui Policronio vescovo di Babilonia, e altri martiri romani: questa ulteriore Passio risalirebbe, sempre secondo G.N. Verrando, a circa la metà del sec. VI. L'ipotesi, già formulata da E. Follieri e ripresa da G.N. Verrando, è che circolasse già alla fine del sec. IV una Passio Sixti et Laurentii, anteriore alla Passio vetus. Queste due ultime sarebbero all'origine di varie redazioni di una Passio greca dei ss. Sisto, Lorenzo e Ippolito. Già nella sua prima redazione il Liber pontificalis riprende la Passio vetus, quando fa di S. un greco, precedentemente filosofo, ambientando il suo pontificato ai tempi di Valeriano e Decio, e ancor più nella seconda redazione, quando aggiunge che il martirio fu conseguenza del suo rifiuto di sacrificare agli idoli. Il Liber pontificalis (nr. 25) menziona le sue ordinazioni di quattro presbiteri, sette diaconi e due vescovi, riferisce della sepoltura di S. nel cimitero di Callisto e di un periodo di sede vacante fino al 21 luglio del 259 (notizia desunta probabilmente dal Catalogo Liberiano, che presenta in proposito un testo lacunoso), durante il quale la Chiesa romana fu governata dai presbiteri: un periodo sicuramente più lungo dei trentacinque giorni conteggiati alla fine della notizia. Questa si diffonde in particolare sui martiri romani uccisi insieme a S., facendo i nomi, come si è detto sopra, dei sei diaconi uccisi con lui, e che sarebbero stati tutti sepolti nel cimitero di Pretestato. Dopo tre giorni, il 10 agosto, l'arcidiacono Lorenzo sarebbe stato ucciso con il suddiacono Claudio, il presbitero Severo, il lettore Crescenzio e l'ostiario Romano. Lorenzo sarebbe stato sepolto nel cimitero di Ciriaca nel campo Verano. Si è già detto sopra di Felicissimo e Agapito e degli altri diaconi uccisi con Sisto II. Evidentemente il Liber pontificalis fonde la notizia di Cipriano con quella della Depositio martyrum su Felicissimo e Agapito. In Passio Polychronii 11-12 e 17-18 i due diaconi sono presentati al seguito di S., suoi compagni di prigionia, della condanna e del martirio, senza che vi sia fatta menzione degli altri quattro. Quanto a Lorenzo si è detto dei caratteri che assume nella leggenda il martire, citato da Damaso senza alcun titolo ecclesiastico e senza un preciso riferimento al suo estremo supplizio, se non un generico accenno alle fiamme cui Lorenzo avrebbe potuto resistere con la sua fede (Epigrammata Damasiana, nr. 33, 1-2: "Verbera carnifices flammas tormenta catenas / vincere Laurenti sola fides potuit"): d'altra parte, il secondo editto di Valeriano, di cui furono vittime S. con i suoi compagni e Lorenzo, prevedeva l'esecuzione immediata del clero, verosimilmente per spada (cfr. Cipriano, Epistularium 80, 1, 2: "ut episcopi et presbyteri et diacones in continenti animaduertantur"). Relativamente ai compagni di martirio di Lorenzo elencati dal Liber pontificalis, non si sa nulla di Claudio e Severo. In Passio Polychronii 15 si incontra un Crescenzione, cieco, guarito miracolosamente da Lorenzo, ma che non figura come martire: forse questo stesso personaggio è stato identificato con l'omonimo commemorato nel cimitero della via Tiburtina secondo il Martyrologium Hieronymianum alle date del 4 e del 10 agosto. In Passio Poly-chronii 26 si parla di un Romano, soldato e non ostiario, che si fa battezzare da Lorenzo e muore martire il 9 agosto. La qualifica di filosofo attribuita a S. già nella Passio vetus è da porsi in relazione con l'identificazione di S. con il presunto autore delle Sententiae Sexti, fatta da Rufino di Aquileia nel prologo della sua traduzione latina dell'opera. Si tratta in realtà del rifacimento, con ampie interpolazioni cristiane, di una collezione di sentenze, forse di origine pitagorica, attribuite al filosofo Sesto Empirico. Tale identificazione del filosofo con S. fu ripetutamente rinfacciata da Girolamo a Rufino, ma anche Agostino l'accolse in un primo tempo, per poi ritrattarla: in Decretum Gelasianum 5, 4 le Sententiae Sexti sono condannate come opera di eretici intestata a Sisto II. A papa S. sono stati attribuiti, ma con scarso seguito, i trattati pseudociprianei Adversus Novatianum e Adversus Iudaeos. Nella collezione delle decretali pseudoisidoriane, due sono sotto il suo nome. La commemorazione di S. alla data del 10 agosto compare anche nel Martyrologium Hieronymianum, dal quale è passata ai martirologi medievali e al Martyrologium Romanum, e si trova anche nel Kalendarium Carthaginiense e nel Synaxarium Ecclesiae Constantinopolitanae. Nel Martyrologium Syriacum ricorre alla data del 1° agosto. È probabilmente S., e non Sisto I, il santo martire ricordato nel Communicantes del canone romano della messa: il suo nome è anteposto a quello di Cornelio per associare più strettamente il nome di quest'ultimo a quello di Cipriano, che lo segue nella serie dei martiri ivi ricordati. La chiesa dedicata in Roma a S. in quello che si riteneva il luogo del suo martirio, attualmente S. Sisto Vecchio, all'angolo tra le attuali via delle Terme di Caracalla e via Druso, è menzionata a partire dalla fine del sec. VI, con la firma del presbitero Felice al concilio romano del 595: indagini archeologiche condotte nella chiesa durante gli anni Trenta del Novecento hanno messo in luce elementi di un edificio di culto attribuibile al V secolo, il che ha fatto ipotizzare, anche se in assenza di prove certe, l'identificazione della chiesa di S. Sisto Vecchio con il "titulus Crescentianae", menzionato nel concilio romano del 499.
Fonti e Bibl.: Cipriano, Epistularium 80, 1, 2.4, a cura di G.F. Diercks, Turnholti 1994-96 (Corpus Christianorum, Series Latina, 3 B-C), pp. 626, 627; Pseudo Cipriano, Adversus Iudaeos, a cura di W. Hartel, Vindobonae 1871 (Corpus Scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum, 3, 3), pp. 52-69; Id., Adversus Novatianum, a cura di W. Hartel, ivi 1871 (Corpus Scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum, 3, 3), pp. 133-44; Ponzio, Vita Cypriani 14, 1, a cura di M. Pellegrino, Alba 1955, p. 160; Eusebio di Cesarea, Historia ecclesiastica VII, 5, 4-6; 6; 9, 2-5; 9, 6; 27, 1, a cura di E. Schwartz, Leipzig 1908 (Die Griechischen Christlichen Schriftsteller. Eusebius Werke, II, 2), pp. 640, 642, 646-48, 702; Id., Chronicon, ad a. 256, a cura di R. Helm, Berlin 1956 (Die Griechischen Christlichen Schriftsteller. Eusebius Werke, VII), p. 220; Epigrammata Damasiana, nrr. 16, 17, 17¹, 17², 25, 33, 58, a cura di A. Ferrua, Città del Vaticano 1942, pp. 120, 124, 126, 127, 154, 167, 212 (per i frammenti del nr. 17¹ cfr. anche Inscriptiones Christianae urbis Romae. Nova series, IV, a cura di G.B. de Rossi-A. Ferrua, ivi 1964, nrr. 11079, 11082, pp. 256-57); Ambrogio, De officiis I, 205-207, a cura di M. Testard, Paris 1984, pp. 196-97; Pseudo Ambrogio, De sancto Laurentio, a cura di J. De Mongolfier-G. Nauroy, in Ambroise de Milan, Hymnes, a cura di J. Fontaine, ivi 1992, pp. 545-81; Id., De sancto Sixto, a cura di G.M. Dreves, Leipzig 1891 (Analecta hymnica Medii Aevi, 11), nr. 496, p. 267; Regesta Pontificum Romanorum, a cura di Ph. Jaffé-G. Wattenbach-S. Loewenfeld-F. Kaltenbrunner-P. Ewald, I, ivi 1885, pp. 21-2; Le Liber pontificalis, a cura di L. Duchesne, I, Paris 1886, pp. LXX, XCVI-XCVIII, CCXI-CCXVII, 68-9 (prima redazione), 154, 155, 155-56; Catalogo Liberiano, ibid., pp. 6-7; Depositio martyrum, ibid., p. 11; Prudenzio, Peristefanon II, 21-28, a cura di M.P. Cunningham, Turnholti 1966 (Corpus Christianorum, Series Latina, 126), pp. 257-58; Sententiae Sexti, praefatio, in The Sentences of Sext, a cura di H. Chadwick, Cambridge 1959, p. 9; Passio sanctorum Xysti Laurentii et Yppoliti, a cura di G.N. Verrando, "Recherches Augustiniennes", 25, 1991, pp. 181-221; Passio Polychronii 11-12, 17-18, 26, a cura di H. Delehaye, "Analecta Bollandiana", 51, 1932, pp. 80-1, 84-5, 90-1; Decretum Gelasianum 5, 4, a cura di E. von Dobschütz, Leipzig 1912 (Texte und Untersuchungen, 28, 4), p. 53; Martyrologium Hieronymianum, in H. Delehaye, Commentarius perpetuus in Martyrologium Hieronymianum [...], in Acta Sanctorum Novembris [...], II, pars posterior, Bruxellis 1931, pp. 419-21 (6 agosto), 427-28 (9 agosto), 431-33 (10 agosto); Synaxarium Ecclesiae Constantinopolitanae (10 agosto), a cura di H. Delehaye, in Propylaeum ad Acta Sanctorum Novembris, ivi 1902, coll. 881-82; Martyrologium Syriacum, in Acta Sanctorum Novembris [...], II, pars prior, ivi 1885, pp. LII-LXV; Kalendarium Carthaginiense, ibid., pp. LXX-LXXI; Martyrologium Romanum [...] scholiis historicis instructum, in Propylaeum ad Acta Sanctorum Decembris, ivi 1940, pp. 327-28 (6 agosto). Decretali attribuite a S.: cfr. P. Hinschius, Decretales pseudo-Isidorianae et Capitula Angilramni [...], Lipsiae 1863, pp. 189-94.
Fonti agiografiche: Bibliotheca Hagiographica Graeca, a cura di F. Halkin, II, Bruxellis 1957, nrr. 976-78b; ibid., Novum Auctarium, a cura di F. Halkin, ivi 1984, nrr. 976-77e; Bibliotheca Hagiographica Latina [...], II, ivi 1900-01, nrr. 7801-12; ibid., Novum Supplementum, a cura di H. Fros, ivi 1986, nrr. 7801-12e. Studi: Ecclesiastica Historia [...] per aliquot studiosos et pios viros in urbe Magdeburgica, Centuria II, Caput X, Basileae 1562, coll. 211-12; C. Baronio, Annales ecclesiastici, II, Romae 1590, pp. 515, 529, 531-33; [L.-S.] Lenain de Tillemont, Mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique des six premiers siècles, t. IV, Venise 1732, pp. 35-8, 596; Acta Sanctorum [...], Augusti, II, Antverpiae 1735, pp. 124-42; A. von Harnack, Über eine bisher nicht erkannte Schrift des Papstes Sixtus II., vom Jahre 257-258, Leipzig 1895 (Texte und Untersuchungen, 13, 1); Id., Zur Schrift Pseudocyprians (Sixtus II.) Ad Novatianum, in Id., Patristische Miscellen, ivi 1900 (Texte und Untersuchungen, 20, 3), pp. 116-26; P. Franchi de' Cavalieri, S. Lorenzo e il supplizio della graticola, "Römische Quartalschrift", 14, 1900, pp. 159-76 (ristampato in Id., Scritti agiografici, I, Città del Vaticano 1962, pp. 383-99); Ch.L. Feltoe, The Letters and Others Remains of Dionysios of Alexandria, Cambridge 1904, pp. XXIX-XXX; P. Corssen, Der Schauplatz der Passion des römischen Bischofs Sixtus II., "Zeitschrift für die Neutestamentliche Wissenschaft", 16, 1915, pp. 147-66; P. Franchi de' Cavalieri, Un recente studio sul luogo del martirio di S. Sisto II, in Id., Note agiografiche, VI, Roma 1920; H. Delehaye, recensione a P. Franchi de' Cavalieri, Note agiografiche, VI, "Analecta Bollandiana", 40, 1922, pp. 196-97; A. d'Alès, Novatien. Étude sur la théologie romaine au milieu du IIIe siècle, Paris 1924, pp. 25-30; H. Delehaye, Recherches sur le Légendier romain, "Analecta Bollandiana", 51, 1932, pp. 34-98; V.L. Kennedy, The Saints of the Canon of the Mass, Città del Vaticano 1963, pp. 72, 125-27; E. Follieri, Antiche chiese romane nella Passio greca di Sisto, Lorenzo ed Ippolito, "Rivista di Studi Bizantini e Neoellenici", n. ser., 17-19, 1980-82, pp. 43-71; Ead., L'epitome della Passio greca di Sisto Lorenzo ed Ippolito (BHG 977d). Storia di un testo dal Menologio al Sinassario, in Byzance. Hommage à André N. Stratos, II, Athènes 1986, pp. 399-423; P. Lampe, Die stadtrömischen Christen in den beiden ersten Jahrhunderten, Tübingen 1989², pp. 341-45; G.N. Verrando, Alla base e intorno alla più antica Passio dei santi Abdon e Sennes, Sisto, Lorenzo ed Ippolito, "Augustinianum", 30, 1990, pp. 145-87; Id., "Passio SS. Xysti Laurentii et Yppoliti". La trasmissione manoscritta delle varie recensioni della cosiddetta Passio vetus, "Recherches Augustiniennes", 25, 1991, pp. 181-221; S. Calandra, La tradizione storica sul papa martire, in La chiesa e il monastero di San Sisto sulla via Appia. Raccolta di studi storici, a cura di R. Spiazzi, Bologna 1992, pp. 183-87.
Per la documentazione archeologica, oltre a quella già citata v.:
Codice topografico della città di Roma, a cura di R. Valentini-G. Zucchetti,
II, Roma 1942 (Fonti per la Storia d'Italia, 88); Lexicon Topographicum Urbis
Romae, IV, ivi 1999, s.v. Sixtus, Titulus, p. 330, con bibl. precedente. A
Dictionary of Christian Biography, III, London 1882, s.v. Lucianus (10), p.
748; IV, ivi 1887, s.v., pp. 1197-99; Dictionnaire de théologie catholique,
XIV, 2, Paris 1941, s.v., coll. 2194-96; Dictionnaire d'archéologie chrétienne
et de liturgie, XV, 1, ivi 1950, s.v., coll. 1501-15; Vies des Saints et des
Bienheureux, VIII, ivi 1950, s.v., pp. 105-10; E.C., XI, s.v., coll. 778-79;
Iconographie de l'art chrétien, III, 3, Paris 1959, s.v., pp. 1129-30; Lexikon
für Theologie und Kirche, IX, Freiburg 1964², s.v., col. 809; New Catholic
Encyclopaedia, XIII, Washington 1967, s.v., p. 271; S. Carletti, Sisto II, in
B.S., XI, coll. 1256-61; Lexikon der christlichen Ikonographie, VIII, Rom 1976,
s.v., coll. 378-79; Biographisch-bibliographisches Kirchenlexikon, X, Herzberg
1995, s.v., coll. 575-77; Catholicisme, XIV, Paris 1996, s.v., col. 146.
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Enciclopedia Italiana fondata da Giovanni Treccani - Riproduzione riservata
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-sisto-ii_(Enciclopedia-dei-Papi)/
Jacobo
Brollo, Saint Papa Sisto II et Saint Laurence (with a Slovenian
inscription) bysubsidiary church of St. Lorenzen in the Municipality of
Magdalensberg in Carinthia
6 Agosto: LO DIE DI SANTO
SISTO
Per iniziativa
dell’Associazione degli Amici di Pisa, ogni anno dal 1959 la città celebra tale
giorno dedicato a San Sisto II papa e martire del secolo III come data
memorabile per le varie battaglie, quasi sempre vittoriose, condotte dalla
Flotta Pisana nel Medioevo, in un arco di tempo di quasi 300 anni. È Lo Die di
Santo Sisto, Dies Memorialis: festa della riconoscenza e data memorabile della
storia pisana.
Teatro della cerimonia è
la chiesa di San Sisto in Corte Vecchia, nel cuore della Pisa antica e già in
epoca medievale sede di riunioni del Senato della Repubblica Pisana e rogazioni
di atti comunali. Fondata nel 1087 per celebrare il santo e in particolare la
vittoria contro i saraceni di Al Mahdiya e Zawila, la chiesa romanica di San
Sisto è tra le più amate dai pisani proprio per ciò che rappresenta. Ospita al
suo interno, oltre a varie pitture e sculture realizzate nel corso dei secoli,
anche le bandiere di Pisa e dei quattro quartieri medievali alfei di Ponte,
Mezzo, Foriporta e Kinzica; un timone ed un albero d’imbarcazioni trecentesche;
un’epigrafe tombale araba del XIV secolo, scoperta durante restauri all’interno
del tempio e ricollocata a cura degli Amici di Pisa nel 2008.
Ogni 6 agosto, davanti
alla lapide posta dall’associazione nel 1966 sul lato sinistro della chiesa per
ricordare le imprese del 6 agosto nei secoli, si commemorano i Caduti Pisani di
tutte le guerre, alla presenza delle autorità religiose, civili e militari.
Terminata la cerimonia, il parroco celebra una funzione all’interno della
chiesa, in seguito alla quale il Presidente del sodalizio presenta una
relazione sulle attività svolte durante l’anno e premia i personaggi, non
necessariamente pisani, che a giudizio degli Amici di Pisa si sono distinti in
fatto di pisanità o comunque hanno operato in modo eccezionale a vantaggio
della comunità. Per finire un esperto di storia tiene un’orazione su un
argomento inerente alla storia di Pisa, che verrà poi trascritta in un
libercolo distribuito gratuitamente alla cittadinanza. La serata si conclude in
un ristorante tipico del centro cittadino, e durante la cena (alle ore 21) i
campanili delle chiese pisane suonano a festa per onorare ancora i defunti
pisani di tutte le guerre ed il santo al cui nome sono legate tante vicende
della storia alfea.
SOURCE : https://associazioneamicidipisa.it/6-agosto-lo-die-di-santo-sisto/
Da Raffaello Sanzio (1483–1520) Nomi
alternativi Nome di nascita: Raffaello Sanzio; Raffaello Santi; Raffaello
Descrizione pittore, scultore, architetto, disegnatore, disegnatore edile e designer
-italiano Data di nascita/morte 6 aprile 1483 / 28 marzo 1483 6
aprile 1520 / 7 aprile 1520 Luogo di nascita/morte Urbino Roma Luogo
di attività Firenze (1504–1508); Siena (1503–1504); Roma (1508–1520); Perugia (1501–1502); Urbino Authority file : Q5597 VIAF: 64055977 ISNI: 000000012136483X ULAN: 500023578 SBN: CFIV002031 Open
Library: OL141748A WorldCat Die
Sixtinische Madonna (Ausschnitt), 1880 circa, Dresdener Gallerie. Lichtdruck-Reproduktionen
nach Hoffmann’schen Originalen. Verlag Wilhelm Hoffmann (1834-1900),
Dresden-Altstadt, Grosse Ziegelstr. 7 (Self scanned from own book)
Sixtus II.
Gedenktag katholisch: 7. August
nicht gebotener Gedenktag
gebotener Gedenktag im mozarabischen Ritus: 10. August
Gedächtnis IV. Klasse: 6. August
bedacht im Eucharistischen Hochgebet I und im Ambrosianischen Hochgebet I
Übertragung von Reliquien in die Jesuitenkirche São Roque nach Lissabon: 25.
Januar
Gedenktag orthodox: 10.
August
Gedenktag armenisch: 11.
August
Gedenktag
syrisch-orthodox: 10. August
Name bedeutet: der
Glatte (griech. - latein.)
Bischof von Rom, Märtyrer
* in Athen 1 in Griechenland (?)
† 6. August 258 in Rom
Sixtus II. wurde im
August 257 Bischof von Rom als
Nachfolger von Stephanus I..
Im selben Monat erschien der erste Erlass von Kaiser Valerianus zur
Christenverfolgung, der den Klerus unter
Androhung des Exils aufforderte, heidnische Opfer zu vollziehen, und der die
Katakomben und andere christliche Friedhöfe zur Vermeidung von Gedenkfeiern für
Märtyrer schließen ließ. Nachdem sein Vorgänger den Kontakt zu den Bischöfen in
Nordafrika und Kleinasien abgebrochen hatte, konnte Sixtus diesen damit wieder
herstellen und vermied so eine Kirchenspaltung.
In der lange Jahre hart
geführten Auseinandersetzung mit Cyprian
von Karthago und der Kirche in Nordafrika, ob eine von Ketzern
durchgeführte Taufe gültig sei, schwenkte er auf die Position der Afrikaner ein
und anerkannte diese Taufen nicht; erst 314 wurde auf einer Synode in
Arelate - dem heutigen Arles -
die alte römische Position, wonach jede Taufe gültig und Wiedertaufe
ausgeschlossen ist, wieder hergestellt.
Nach dem Bericht
des Cyprian
von Karthago fiel Sixtus den Verfolgungen unter Kaiser Valerianus zum
Opfer; nach dessen zweitem, verschärften Erlass vom August 258, der besonders
alle Kleriker zum
Ziel hatte und die Todesstrafe bei Verweigerung der heidnischen Opfer
vorschrieb, wurde Sixtus zusammen mit vier Diakonen, darunter der Überlieferung
nach Laurentius, Agapitus und Felicissimus,
beim Gottesdienst in den Katakomben
des Callistus verhaftet und sofort enthauptet.
Cyprian schilderte
Sixtus als guten und friedliebenden Gottesmann. Schon Ambrosius
von Mailand zitierte aus Cyprians Leidensgeschichte. Die Legende aus
dem im 6. Jahrhundert lässt Sixtus nach seiner Gefangennahme die Kirchenschätze
seinem liebsten Schüler, dem Diakon Laurentius übergeben,
damit der sie unter die Armen verteile, ehe sie der Beschlagnahme durch den
Kaiser verfallen.
Sixtus wurde in der
später so genannten Krypta der Päpste der Katakomben
des Callistus bestattet. Der römische Bischof Damasus I. ließ
über dem Richtplatz und am Grab von Sixtus je eine Inschrift anbringen. Reliquien kamen
in die ihm geweihte Klosterkirche
San Sisto nach Piacenza.
In der römischen Liturgie
war seit dem 5. Jahrhundert mit seinem Gedenktag am 6. August eine Segnung der
ersten Trauben verbunden.
Attribute: Geldbeutel oder Goldstück, mit Laurentius
Patron der Schwangeren; für Gedeihen von Bohnen und Trauben; gegen Hals-
und Rückenschmerzen
1 Die erste Kirche
in Athen gab es der Überlieferung zufolge schon im 1. Jahrhundert, sie habe
eine von Lukas selbst
gefertigte Marienikone
besessen. 1859 entdeckte der Archäologe Kyriakos Pittakis an der Stelle der
heutigen Lukas-Kirche im
Stadtteil Agios Loukas von Athen, 5 km nördlich der Akropolis die
Mauern dieser Kirche an dem Platz einer kleinen Lukas-Kirche, die dann der
heutigen gewichen ist.
Stadlers
Vollständiges Heiligenlexikon
Briefe
und Dekrete von Sixtus und seine Lebensgeschichte gibt es online zu
lesen in den Documenta Catholica Omnia.
Die Katakomben
des Callistus sind täglich von 9 Uhr bis 12 Uhr und von 14 Uhr bis 17
Uhr zur Besichtigung geöffnet; der Eintritt beträgt 8 €. (2017)
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Autor: Joachim
Schäfer - zuletzt aktualisiert am 27.03.2023
Quellen:
• Vera Schauber, Hanns Michael Schindler: Heilige und Patrone im Jahreslauf. Pattloch, München 2001
• Hiltgard L. Keller: Reclams Lexikon der Heiligen und der biblischen Gestalten. Reclam, Ditzingen 1984
• Karl Heussi: Kompendium der Kirchengeschichte. J.C.B. Mohr (Paul Siebeck), Tübingen 1976
• Adolf v. Harnack: Die Mission und Ausbreitung des Christentums. J. C. Hinrich, Leipzig 1924
• Charlotte Bretscher-Gisinger, Thomas Meier (Hg.): Lexikon des Mittelalters. CD-ROM-Ausgabe. J.B. Metzler, Stuttgart / Weimar 2000
• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 9. Herder, Freiburg im Breisgau 2000
• Nikos Moschonas: : The Topography of Athens during Byzantine and post-Byzantine period, in: ders. u. a.: The Archeology of the City of Athens. Im Internet: http://www.eie.gr/archaeologia/En/chapter_more_6.aspxhttp://www.eie.gr/archaeologia/En/chapter_more_6.aspx
• Klaus Gallas: Athen. Reclam, Stuttgart 2013, S. 20f
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Sixtus II., aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienS/Sixtus_II.html, abgerufen am 7. 8. 2024
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische
Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte
bibliografische Daten sind im Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienS/Sixtus_II.html