Bienheureux Augustin Kazotic
Dominicain et évêque de Zagreb (+ 1323)
On raconte de lui bien des événements merveilleux puisque même, un jour, le Souverain Pontife devant qui il se présentait, remarqua qu'une douleur qui l'affligeait depuis longtemps à la main, avait cessé à l'instant même que le bienheureux Augustin l'eut embrassée respectueusement.
À Lucera dans les Pouilles, en 1323, le bienheureux Augustin Kazotic, évêque.
Dominicain, il fut d’abord évêque de Zagreb, mais l’hostilité du prince de
Dalmatie envers ce pasteur, défenseur du peuple, le fit transférer à Lucera, où
il montra le plus grand soin pour les pauvres et les indigents.
Martyrologe romain
Bx Augustin Kažotić
Évêque o.p. et martyr
Augustin Kažotić, fils d'une famille patricienne, naît
à Trogir (en Dalmatie) vers 1260.
Entré, à quinze ans, dans l’Ordre Dominicain, probablement à Trogir ou à Split,
il se distingua rapidement durant ses études, qu’il alla poursuivre à Paris.
Impressionné par sa réputation d’érudit et de
religieux dévot, le Bx Benoît XI (Nicola Boccasini, 1303-1304) – lui même
dominicain – nomma Augustin Kažotić évêque de Zagreb en 1303. Il y promut de
nombreuses activités pastorales et initia une réforme de la liturgie et de l’éducation.
Il fonda également une école cathédrale accueillant les étudiants défavorisés.
Sa défense inflexible des droits de tous contre les abus du Roi Charles Robert d’Anjou (1308-1342) lui valut d’être exilé du Royaume de Croatie et de Hongrie. Il se rendit alors en Avignon et demanda l’aide du Pape Jean XXII (Jacques Duèse, 1316-1334), en 1318.
Le nom d’Augustin Kažotić est généralement lié à deux petits traités écrits lors de son séjour à Avignon (1318-1322) : le premier fait partie de la consultation judiciaire et doctrinale demandée par le Pape Jean XXII, qui aboutira à la bulle Super illius specula de 1320, qui assimile désormais la sorcellerie à l’hérésie ; le second, sur la pauvreté du Christ, est lié aux débats sur les mouvements de pauvreté, en particulier l’usus pauper des franciscains.
Dans un tout autre domaine, son nom est lié à l’histoire de la musique,
puisqu’il est, semble-t-il, l’un des premiers auteurs connus en Croatie.
Augustin Kažotić attendit en vain pendant quatre ans
l’autorisation de pouvoir rentrer dans son pays. En 1322, le Pape lui donna
enfin la charge du Diocèse de Lucera, ville des Pouilles dans le Sud de
l’Italie, qui venait d’être restauré.
Pendant le règne de l’Empereur Frédéric II de
Hohenstaufen, des milliers de Musulmans Sarazins, qui servaient dans les
troupes impériales d’élite, habitaient à Lucera. Après la chute de la dynastie
Hohenstaufen, la restauration de la chrétienté pouvait commencer dans la ville
et cette mission fut confiée à Augustin Kažotić. Son travail fut si efficace
qu’un an plus tard, les musulmans encore présents décidèrent de le supprimer.
Il fut assassiné par un sarazin qui le frappa à
la tête avec une lance de fer : il meurt de ses blessures le 3 août 1323,
ajoutant l’honneur du martyre aux nombreux mérites qu’il eut de son vivant.
Dès sa mort, il fut considéré comme saint. Il fut béatifié par le Pape Clément XI (Giovanni Francesco Albani, 1700-1721) le 4 avril 1702. Le procès de Béatification est conservé aux archives diocésaines de Lucera. Son culte s'est développé à travers les siècles, en Italie, en Croatie et dans l’ordre des Frères Prêcheurs.
En avril 2010, a été lancé le procès de sa Canonisation. Le diocèse de
Lucera-Troia s'est constitué acteur principal de la cause, tandis que la
Province dominicaine de Croatie et l'Archevêché de Zagreb en sont co-acteurs.
Pour un approfondissement :
Sources principales : reflexionchretienne.e-monsite.com ; trogir.op.org (« Rév. x gpm »).
©Evangelizo.org 2001-2016
SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20150803&id=5718&fd=0
Homélie pour la Messe anniversaire du bienheureux Augustin Kazotic
3 août.
Fr. Richard
Schenk, O.P.
Notre frère dominicain, le bienheureux Augustin
Kazotic (1260-1323) n'a pas seulement été le premier Croate à être
officiellement béatifié par un procès papal mais ce scolastique formé à Paris
fut aussi l'un des premiers grands théologiens de Croatie. Et pour l'honorer,
permettez-moi, s'il vous plaît, de saisir l'occasion d'essayer ma main à ce
type de question scolastique commune en son temps.
Peut-être le publierai-je dans le Kaeppeli du le
quatrième millénaire : une question disputée au Chapitre Général de Providence
par une certain frère Richard. Et ainsi laissez moi poser la question
:"Est-ce que le bienheureux Augustin Kazotic devrait être vénéré dans
l'Ordre Dominicain comme le patron du dialogue interreligieux ?"Videtur
quod non. Il semble que non.1. D'abord, parce que la piété populaire a poussé
la méthode dialectique vraiment trop loin quand elle a choisi ses saints
patrons : ce qui s'est passé avec saint Florian, noyé dans la rivière Inn, et
qui a été déclaré patron des pompiers, ou avec saint Laurent, torturé par le
feu sur un gril, et qui est vénéré comme le saint patron des cuisiniers. Nous
pourrions aussi bien attendre que saint Kilian soit fait patron des conseillers
de mariage, puisque sa vie offre maint parallèle avec l'histoire de Jean le
Baptiste que nous entendrons à l'évangile de demain.
Mais, comme le dit parfois Aristote… "ils faut
savoir s'arrêter". Vénérer le bienheureux Augustin comme le patron
dominicain du dialogue interreligieux semblerait ne pas savoir s'arrêter mais
bien plutôt poursuivre ce processus dialectique. Car, lorsque le bienheureux
Augustin Kazotic, déjà évêque de Zagreb s'est vu refuser par les dirigeants
temporels la permission de rentrer en Croatie après une ambassade en Avignon,
après avoir attendu quatre années à la cour papale d'Avignon, côtoyant les
prélats de l'Eglise et jouissant des plaisirs du Midi de la France (quelque
chose que beaucoup de moins saints dominicains pourraient bien avoir vu comme
tout à fait proche de l'idéal de l'existence humaine), il a demandé que lui
soit donné un autre travail. Aussi fut-il fait évêque de Lucera dans le sud de
l'Italie, un endroit où les Sarrasins et les chrétiens avaient du mal à
cohabiter. A peine y était-il depuis un an qu'il il fut tué par un Sarrasin
fanatique.
Donc il semble que nous devrions éviter de le nommer
patron dominicain du dialogue interreligieux, de façon à ne pas exagérer la
dialectique.2. Item. Il semble que le Bx Augustin devrait être vénéré comme un
patron de l'option préférentielle pour les pauvres. Non seulement le Bx
Augustin a consacré beaucoup d'énergie au bien commun, améliorant par exemple
la santé publique pour tout le peuple de Zagreb, non seulement il a prêté une
attention particulière aux besoins et à la vie du bas clergé et des simples
fidèles de son diocèse, mais c'est son rôle dans l'épiscopat croate pour mettre
en œuvre cette option en faveur des pauvres qui l'a conduit à l'exil. Donc,
nous devrions le nommer patron dominicain de cette option fondamentale plutôt
que patron du dialogue interreligieux.
3. Item. Il semble que le Bx Augustin devrait être un
modèle non du dialogue interreligieux, mais du dialogue interculturel et de la
nécessité d'apprendre les langues classiques et vernaculaires. Car ce frère
croate et évêque a travaillé efficacement non seulement dans les écoles, mais
aussi dans les domaines pastoraux français et italiens pour lesquels il eut
besoin de ces langues. Par conséquent, il devrait être vénéré comme patron de
l'étude des langues pour lesquelles les Dominicains d'aujourd'hui semblent
compter presque exclusivement sur l'inspiration divine.
Sed contra. Les jours de jeûne précèdent les jours de
fêtes pascales, comme la première lecture d'aujourd'hui nous le dit.
Allégoriquement, cela signifie que, de même que l'Expiation précède le Jubilé,
ainsi l'ascétisme de l'autocritique intra-religieuse doit précéder la fête de
l'harmonie dans le dialogue interreligieux. Mais le Bx Augustin a montré dans
le dialogue interreligieux une disposition à l'expiation de l'autocritique
comme une préparation au Jubilé de la compréhension mutuelle. Donc, le Bx
Augustin Kazotic devrait vraiment être vénéré comme patron dominicain du
dialogue interreligieux.
Respondeo dicendum. Laissez-moi répondre en déclarant
ce qui a le plus besoin d'être dit. Nous poursuivons un dialogue interreligieux
non seulement dans le but de donner aux autres, c'est-à-dire un dialogue
parallèle à la proclamation de l'évangile ou peut-être avec un œil du côté de
l'enrichissement temporel des autres religions dans leur engagement pour les
droits de l'homme, mais aussi dans le but de recevoir des autres.
Ce que nous recevons est double : nous recevons un
aperçu de nos propres puissances de vie sous-développées en regardant les
pratiques de méditation ou la solidarité sociale des autres, mais nous recevons
aussi un aperçu de nos propres défauts sur-développés en voyant ces mêmes
défauts chez les autres. Il n'est pas question ici de nous rapprocher d'eux,
mais de mettre un peu plus de distance entre nous. La paille dans l'œil de nos
frères et sœurs d'autres religions peut parfois nous faire prendre conscience
de la poutre qui nous écrase le front, comme par exemple lorsque nous sommes
aidés à critiquer les restes de stoïcisme ou d'un spiritualisme non historique
à l'intérieur du christianisme lui-même, par la considération des faiblesses
d'autres religions.
Le travail le plus innovateur du Bx Augustin fut une
étude "De la pratique de baptiser les Images et Autres
Superstitions". Dans la tradition du prophète Osée, qui en vint peut-être
même à banaliser les religions des autres dans le but de présenter à Israël un
miroir de sa propre idolâtrie et de le ramener au monothéisme auquel il était
appelé, le Bx Augustin écrivit au sujet de superstitions, de sorcellerie, de
divination, de désacralisations de lieux saints et autres choses saintes, et de
bien d'autres choses, toutes étrangères à la vérité toute simple du
christianisme mais malheureusement aussi trop présentes dans la réalité
"de facto" de son époque.
L'autocritique est ici un premier fruit du dialogue
interreligieux et une bonne base pour sa continuation. Dans ce sens, le Bx
Augustin pourrait bien être vénéré comme le patron dominicain du dialogue
interreligieux. De là apparaît clairement la réponse aux objections :Ad primum.
Il n'y a pas de mal en soi à la dialectique. Car comme un frère d'un autre
Ordre mendiant l'a dit dans un Commentaire sur la Lettre aux Galates de St
Paul, l'Evangile, comme la Croix, est une "promissio sub signo
contrario". Néanmoins, les maîtres parisiens disent à l'unanimité que nous
sommes sauvés non par les souffrances du Christ mais par sa charité au milieu
de ces souffrances. Donc dans le dialogue interreligieux il ne s'agit pas tant
de gagner ou de perdre, mais de l'amour pour ceux avec qui nous engageons la
discussion. Or c'est l'amour qui a marqué la vie du Bx Augustin. Donc il est un
patron idéal non seulement pour la Croatie et l'ancienne Yougoslavie, mais pour
le dialogue religieux dans le monde entier.
Ad Secundum. Il n'y a pas de contradiction entre
l'option préférentielle pour les pauvres et le dialogue interreligieux. Au
contraire, un des critères pour mesurer et comparer la perfection relative de
deux religions est de savoir si elles évitent de devenir des instruments par le
biais des pouvoirs temporels de ce monde, y compris des mouvements injustes
dans l'Etat comme dans la société plus large. On doit demander aux religions si
elles ont prêté leur voix aux sans-voix, s'affirmant davantage (par un choix
délibéré) là où l'ordre de la divine volonté a été plus profondément blessé. Or
le Bx Augustin a manifesté ces deux perfections, dialogue et option. Donc,
etc..
Ad ultimum. Il n'y a pas de contradiction entre les
vertus acquises de talents multiculturels, incluant les langues, et les dons
infus qui sont à l'origine de la conversion de celui qui écoute. Car, comment
croiront-ils s'ils n'entendent pas ? Et comment entendront-ils si personne ne
leur prêche ? Or le Bx Augustin Kazotic par l'apprentissage des langues et des
coutumes de trois peuples, la Croatie, la France et l'Italie, s'est rendu
capable d'aider chacun d'entre eux.
Donc, demandons en cette fête d'aujourd'hui l'aide du
Bx Augustin pour la Croatie, pour l'ancienne Yougoslavie et aussi pour la
mission de l'Ordre concernant le dialogue interreligieux. Amen.
SOURCE : http://www.dominicains.ca/providence/francais/Homelies/schenk-fr.htm
Blessed Augustine Gazotich of Lucera, OP B (AC)
Born in Trau, Dalmatia, c. 1260-1262; died 1323;
cultus reconfirmed by Pope Clement XI in 1702. Augustine was born into a
wealthy family who provided him with an excellent education. At 18, he and an
Italian friend headed to the Dominican novitiate in France. Near Pavia, Italy,
they were attacked by enemies of his family, who left the bodies of the two
boys in the snow by the side of the road. Augustine was badly injured; his
friend died. When he recovered from his injuries, Augustine continued to the
novitiate. Augustine spent most of his life battling heresy: In his native
Dalmatia, he fought the Manichæen heresy; in Sicily, Islam; in Hungary both. In
every situation in which he found himself, Augustine gave proof of his virtue
and good judgment. When Cardinal Boccasini came to Hungary as legate, he noted
the wisdom and tact of his brother Dominican, and when he himself ascended the
papal throne as Benedict XI, he appointed Augustine bishop of Zagreb in Croatia
in 1303.
This diocese was in chaos when Augustine assumed the
cathedra. His three predecessors had all tried, but failed, to repair the
ravages of heresy, plague, and schism. The new bishop began by reforming the
clergy. He finished building the cathedral and made a complete visitation of
his diocese. His work was to bring him into violent conflict with the
government, but, spiritually, he restored the entire see during his episcopacy.
Several charming miracles are related about Augustine.
The river water of Zagreb was unfit to drink, so the Dominican fathers asked
Augustine to pray for a new supply. At his prayer a fountain sprang up in the
yard of the convent, abundantly supplying their needs. Another time he planted
a tree in a little village and the leaves turned out to have healing
properties. On one occasion, when Bishop Augustine was dining with Benedict XI,
the pope, feeling that a missionary bishop must eat well to preach well, had a
dish of partridge set before Augustine, who never ate meat. Because he did not
want to offend the pope, he prayed for a resolution to the situation. The
legend says that God turned the partridges into fish!
Augustine was transferred from Zagreb to Lucera
(Nocera), Sicily. Here he continued his holy government, using his characteristic
gentleness and his gift of healing. He promoted devotion to Saints Dominic,
Thomas Aquinas, and Peter Martyr--all brother Dominicans. Feeling that he was
near death, he returned to the Dominican convent in Nocera to die among his
brethren. Under his statue in the cathedral of Nocera is the legend,
"Sanctus Augustine Episcopus Lucerinus Ordinis Praedicatorum," an
indication of the veneration in which he is held (Benedictines, Dorcy).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0803.shtml
Blessed Augustin Kažotić - most prominent Dominican
from Trogir
Blessed Augustin Kažotić was born to a noble Trogirian
family around the year 1260. He entered the Dominican Order very young,
probably in Trogir itself or in the neighbouring city of Split. He
distinguished himself early on during his studies and was consequently sent to
continue his studies in Paris. Because of his reputation as an erudite and
devout religious, Pope Benedict XI – a Dominican himself – appointed him bishop
of Zagreb in 1303. During his mandate as bishop, Augustin Kažotić promoted a
whole new level of pastoral activity and started both a liturgical and
educational reform in his diocese. One of his projects that stand out is a
cathedral school he founded. He also provided for free schooling for
underprivileged students in his cathedral school.
His adamant defence of the rights of all against the
abuses by King Charles Robert of Anjou (1308-1342) got him exiled from the
Kingdom of Croatia and Hungary after he travelled to Avignon and asked Pope
John XXII for help in 1318. He waited in vain to be allowed back for four
years. Finally, Pope gave Augustin Kažotić a new diocese in 1322. He was to
take charge of the newly restored Diocese of Lucera in southern Italy.
During the reign of Emperor Friedrich II of
Hohenstaufen, the city of Lucera was home to thousands of Muslim Saracens who
served as the Emperor’s elite troops. And now, after the Hohenstaufen dynasty
fell from power, restoration of Christianity in Lucera could begin. That
mission was entrusted to Augustin Kažotić. In only a year he had done much, so
much so that the remaining Muslim population decide they want him dead. He was
killed by a Saracen that smashed his head in with an iron shaft. Augustin
Kažotić died from his injuries on August 3rd 1323 adding an honour of martyr’s
death to his many merits during his life. Pope Innocent XII approved his cult
on July 17th 1700 and the process of canonization is ongoing.
Augustin Kažotić was also one of the first Croatian
theologians. During his stay in Avignon he wrote a treatise on the subject of
whether Christ and the Apostles owned material possessions and by extension
whether the Church is also allowed to possess property and riches. His second
treatise and life work was on the subject of superstition, divination and
witchcraft in which he explained how uneducated people should not be prosecuted
by the Inquisition because of their superstitions – they simply don’t know any
better and should be educated and not punished.
SOURCE : http://trogir.op.org/index.php/en/2013-05-26-12-23-14/trogir-ancient-and-proud?showall=&start=6
Blessed Augustine of Lucera, B.C.O.P.
Memorial Day: August 3rd
Profile
Augustine was born into a wealthy
family who provided him with an excellent education. At 18, he and an Italian
friend headed to the Dominican novitiate in France. Near Pavia, Italy, they
were attacked by enemies of his family, who left the bodies of the two boys in
the snow by the side of the road. Augustine was badly injured; his friend died.
When he recovered from his injuries, Augustine continued to the novitiate.
Augustine spent most of his life battling heresy: In his native Dalmatia, he
fought the Manichæen heresy; in Sicily, Islam; in Hungary both. In every
situation in which he found himself, Augustine gave proof of his virtue and
good judgment. When Cardinal Boccasini came to Hungary as legate, he noted the
wisdom and tact of his brother Dominican, and when he himself ascended the
papal throne as Benedict XI, he appointed Augustine bishop of Zagreb in Croatia
in 1303.
This diocese was in chaos when
Augustine assumed the cathedra. His three predecessors had all tried, but
failed, to repair the ravages of heresy, plague, and schism. The new bishop
began by reforming the clergy. He finished building the cathedral and made a
complete visitation of his diocese. His work was to bring him into violent
conflict with the government, but, spiritually, he restored the entire see
during his episcopacy.
Several charming miracles are
related about Augustine. The river water of Zagreb was unfit to drink, so the
Dominican fathers asked Augustine to pray for a new supply. At his prayer a
fountain sprang up in the yard of the convent, abundantly supplying their
needs. Another time he planted a tree in a little village and the leaves turned
out to have healing properties. On one occasion, when Bishop Augustine was
dining with Benedict XI, the pope, feeling that a missionary bishop must eat
well to preach well, had a dish of partridge set before Augustine, who never
ate meat. Because he did not want to offend the pope, he prayed for a
resolution to the situation. The legend says that God turned the partridges
into fish!
Augustine was transferred from
Zagreb to Lucera (Nocera), Sicily. Here he continued his holy government, using
his characteristic gentleness and his gift of healing. He promoted devotion to
Saints Dominic, Thomas Aquinas, and Peter Martyr--all brother Dominicans.
Feeling that he was near death, he returned to the Dominican convent in Nocera
to die among his brethren. Under his statue in the cathedral of Nocera is the
legend, "Sanctus Augustine Episcopus Lucerinus Ordinis
Praedicatorum," an indication of the veneration in which he is held
(Benedictines, Dorcy).
Born: in Trau, Dalmatia, c. 1260-1262
Died: 1323
Beatified: cultus reconfirmed by Pope Clement XI
in 1702
Prayers/Commemorations
First Vespers:
Ant. Strengthened by holy intercession, O Augustine,
Confessor of the Lord, those here present , that we who are burdened the weight
of our offenses. Maybe relieved by the glory of thy blessedness, and may thy
guidance attain eternal rewards.
V. Pray for us, Blessed Augustine.
R. That we may be made worthy of the promises of
Christ
Lauds:
Ant. Well done, good and faithful servant, because
thou hast been faithful in a few things, I will set thee over many, saith the
Lord.
V. The just man shall blossom like the lily.
R. And shall flourish forever the Lord.
Second Vespers:
Ant. I will liken him unto a wise man, who built his
house upon a rock.
V. Pray for us, Blessed Augustine.
R. That we may be made worthy of the Promises of
Christ.
Prayer
Let us Pray: O God , who wast pleased to provide
for Thy Church in Blessed Augustine, Thy Confessor and Bishop, an example of a
good shepherd, mercifully grant, through his intercession, that we may be found
worthy to be placed in Thy pasture forever. Through Christ our Lord. Amen.
SOURCE : http://www.willingshepherds.org/Dominican%20Saints%20May.html#Augustine Lucera
August 3
BD AUGUSTINE, BISHOP OF LUCERA (A.D. 1323)
AUGUSTINE GAZOTICH [or Cazottus of Hungarian origin]
was born at Trogir in Dalmatia about the year 1260 and before he was twenty
received the habit of the Friars Preachers. After profession he was sent to
Paris, to study at the university, and on his way thither nearly came to an
untimely end: while passing through the district of Pavia with a fellow Dominican,
Brother James, they were set on by footpads; James was killed and Brother
Augustine recovered only after some weeks' nursing in a near-by countryhouse.
He preached fruitfully in his own country and established several new houses of
his order, to which he gave as their motto the words of his patron St Augustine
of Hippo: "Since I began to serve God, as I have hardly ever seen better
men than those who live a holy life in monasteries, so I have never seen worse
than those in monasteries who live not as they should." After missions in
Italy and Bosnia, missions wherein he confirmed his reputation for great
charity and prudence, Bd Augustine was sent to Hungary, where the people had
been reduced to a bad state of misery and irreligion by continual civil wars.
Here he met Cardinal Nicholas Boccasini, the papal legate, who was to become Bd
Benedict XI, and attracted his favourable notice, and when Cardinal Boccasini
became pope in 1303 he sent for Bd Augustine and consecrated him bishop of
Zagreb in Croatia.
His clergy, and in consequence the whole diocese, was
badly in need of reform and he held disciplinary synods whose canons he
enforced and supported in frequent visitations, and he encouraged learning and
the study of the Bible by establishing a Dominican priory in his cathedral
city. He was present at the general council at Vienne in 1311-12; and on his
return he suffered persecution at the hands of Miladin, governor of Dalmatia,
against whose tyranny and exactions he had protested. Bd Augustine had in a marked
degree the gift of healing (he had cured of rheumatism the hands that gave him
episcopal anointing) and there is a pleasant story told of how he rebuked those
who flocked to him for this reason: he planted a lirne tree, and suggested that
its leaves would be more efficacious than his hands. God and the people took
him at his word, and even the invading Turks respected the wonder-working tree.
After ruling the diocese of Zagreb for fourteen years
Bd Augustine was translated to the see of Lucera in the province of Benevento.
Here his great task was to eradicate the religious and moral corruption which
the Saracens had left behind them; the remainder of the Moslems had been more
or less converted in a body in 1300. King Robert of Naples gave him the fullest
support and endowed a monastery of Dominicans who zealously assisted their
bishop, and within five years the face of the country was changed. Bd Augustine
was venerated by all, from the royal family downwards, and when he died on
August 3, 1323, a cultus began which was formally confirmed in 1702.
The principal source seems to be a Latin life written
as late as the seventeenth century by Thomas Marnavich, Bishop of Bosnia; in
this the family name figures as Gozottus. It is printed in the Acta Sanctorum,
August, vol. i. See also Taurisano, Catalogus Hagiographicus O.P., pp. 27-28,
in which inter alia a reference is given to Mortier, Maîtres Généraux O.P.,
vol. iv, pp. 461-467: the pages in question, however, have nothing to do with
this Bd Augustine, but with another Augustine of Zagreb, who lived a century
later.
SOURCE : http://www.katolikus.hu/hun-saints/augustine.html
Also known as
Augustin Kažotic
Augustine Kazotic
Augustine of Lucera
Profile
Joined the Domnicans at
age 29. Missionary to
the Slavs and Hungarians. Bishop of Zagreb, Croatia in 1303. Bishop of Luccera, Italy.
Had the gift of healing.
Born
3 August 1323 at Lucera, Foggia, Italy of
natural causes
17 July 1700 by Pope Leo X (cultus
confirmed)
Pope Innocent
XII (cultus
confirmed)
O loving Father, help us to follow the teaching and
example of Blessed Augustine.
By assiduous meditation upon the mysteries of salvation and intent upon service
for the Church may we come to the joys of eternal life. We ask this through our
Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you and the Holy
Spirit, one God, for ever and ever. Amen. – the Dominicans
Additional Information
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Book of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti in italiano
MLA Citation
“Blessed Augustine Gazotich“. CatholicSaints.Info.
22 July 2020. Web. 2 August 2021.
<http://catholicsaints.info/blessed-augustine-gazotich/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/blessed-augustine-gazotich/
AUGUSTINE KAŽOTIĆ, BL.
Dominican bishop; b. Trogir, Dalmatia, c. 1260;
d. Lucera, Apulia, Aug. 3, 1323. He entered the Order of Preachers at an early
age and in 1286 was studying at the University of Paris. On returning to
Dalmatia he founded several convents and undertook missions in Italy, Bosnia,
and Hungary. benedict xi consecrated him bishop of Zagreb, Croatia (1303). He
restored discipline in his diocese and fostered learning, particularly in
Biblical studies. Miladin, governor of Dalmatia, against whose tyranny he had
protested, defied and persecuted him. In 1317 john xxii transferred him to the
See of Lucera in Apulia, where he died in the Dominican convent he had founded.
He was venerated for his charity to the poor and for his gift of healing, and
was accorded public honor soon after his death; in 1702 Clement
XI confirmed his cult.
Feast: Aug. 3 (Dominicans).
Bibliography: J. Quétif and J. Échard, Scriptores
Ordinis Praedicatorum, 5v. (Paris 1719–23); continued by rR Coulon (Paris 1909–);
repr. 2v. in 4 (New
York 1959) 1.2:553. A. Butler, The Lives of the Saints 3:255–256. A. Walz, Lexikon für Theologie und Kirche 2 1:1103.
Trau, 1260 c. - Lucera, 1323
Agostino Kazotic nacque da famiglia patrizia a Traù,
in Dalmazia. Entrò nell'Ordine Domenicano a 15 anni. Nel 1286 fu mandato a
Parigi per perfezionare i suoi studi. Al ritorno combatté energicamente
l'eresia dilagante in Bosnia. Papa Benedetto XI, nel 1303, nominò e consacrò
personalmente Agostino vescovo di Zagabria, dove prestò servizio sollecito
durante le lotte interne per la successione al trono che ricadevano sulla gente
comune. Nel 1322 il re Caroberto fece pressioni perché Agostino fosse
trasferito a Lucera. La città era teatro di una sanguinosa lotta tra i saraceni
e i cristiani che cercavano di insediarsi dopo quasi un secolo di forzato
esilio. Col fascino del suo esempio, e la forza persuasiva della sua parola, in
un solo anno Agostino ridonò alla città desolata un volto cristiano e un tenore
di vita sereno. Morì a Lucera il 3 agosto 1323. La cattedrale ne conserva
devotamente il corpo. Papa Innocenzo XII ha confermato il culto il 17 luglio
1700. (Avvenire)
Etimologia: Agostino = piccolo venerabile, dal
latino
Martirologio Romano: A Lucera in Puglia, beato
Agostino Kazotic, vescovo, dell’Ordine dei Predicatori, che dapprima resse la
Chiesa di Zagabria e poi, per l’ostilità del re di Dalmazia, raggiunse la sede
di Lucera, dove ebbe somma cura dei poveri e dei bisognosi.
Agostino Kazotic nacque da famiglia patrizia a Traù, in Dalmazia. Entrò nell’Ordine Domenicano a 15 anni. Dopo alcuni anni di permanenza a Spalato, nel 1286 fu mandato a Parigi per perfezionare i suoi studi. Al ritorno combatté energicamente l’eresia dilagante in Bosnia e strinse cordiale amicizia con l’ex Maestro dell’Ordine, Niccolò Boccasini, Legato Pontificio in Ungheria, e futuro Papa Benedetto XI. Questi, nel 1303, nominò e consacrò personalmente Agostino, Vescovo di Zagabria. Le lotte interne per la successione al trono, e le prepotenze dei nobili, desolavano quella Diocesi e per venti anni Agostino rifulse per zelo pastorale, sollecito, fino a dimenticare se stesso, dalla rinascita spirituale e temporale dei suoi figli. Nel 1322 oscuri intrighi lo misero in cattiva luce presso il Re Caroberto, per accondiscendere al suo desiderio Papa Giovanni XXII trasferì Agostino a Lucera. La città, che da pochi anni soltanto aveva mutato il nome di Lucera Saracenorum in quello di Lucera di Santa Maria, era teatro di una sanguinosa lotta tra i Saraceni superstiti e i cristiani, che cercavano di installarvisi dopo quasi un secolo di forzato esilio. Col fascino del suo esempio, e la forza persuasiva della sua parola, in un solo anno Agostino ridonò alla città desolata un volto cristiano e un tenore di vita sereno. Mori a Lucera il 3 agosto 1323. La cattedrale ne conserva devotamente il corpo. Papa Innocenzo XII il 17 luglio 1700 ha confermato il culto.
Autore: Franco Mariani
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90791
Augustin Kazotic nato sulle coste della Dalmazia verso
il 1250 da una nobile famiglia slava di Traù (oggi Trogir), Padre Agostino,
dell'Ordine dei domenicani, teologo molto apprezzato per le sue qualità
dottrinarie, le dissertazioni religiose e i delicati incarichi diplomatici
ricoperti, visse iri un periodo molto burrascoso per la Chiesa e per la sua
patria. Gloria del popolo croato, decoro e vanto della Chiesa lucerina, che
l'ebbe Pastore in tempi difficili e ne custodisce devotamente le Sacre
reliquie, Egli è il primo croato di cui la Chiesa ha riconosciuto ufficialmente
il culto.
Pastore infaticabile, per continuo spirito di umiltà e di carità verso il prossimo, per dottrina, zelo apostolico, operosità, predicazione ispirata, prestigio ed autorevolezza nelle relazioni etiche, sociali e politiche, fu sicura guida ed esempio per il suo numeroso gregge ed agì con quella forza d'animo che caratterizza sempre le grandi personalità, specialmente quelle dei Santi, anche se dovette soccombere alla violenza. Colpevole di essersi opposto e aver denunciato i soprusi e le ingiustizie di alcuni potenti contro i beni della Chiesa fu infatti allontanato dalla sua diocesi e trasferito dalla sede vescovile di Zagabria a quella di Lucera (21-8-1322), chiamato a riorganizzare la vita religiosa della città, finché la sua opera evangelizzatrice non fu improv visamente interrotta il 3-8-1323, data della sua scomparsa.
Dopo l'espulsione dei saraceni da Lucera (agosto 1300) e la conversione di quei pochi rimasti, a Lui, infatti, il re di Napoli Roberto d'Angiò affidava il compito di sradicare i resti dell'eresia musulmana in terra di Puglia.
Nella Città di S. Maria Egli fu impareggiabile apostolo dì verità e
restauratore della fede cristiana per la massa ancora saracenizzata.
A Lucera Agostino fu un Vescovo Santo, carismatico, dotato di eccellenti virtù e di infaticabile ardore apostolico. Pur di breve passaggio in una città prediletta dalla storia, vi lasciò una traccia indelebile, riuscendo a rigenerare la città oppressa dal saracenismo e a fare dei suoi abitanti un'esemplare comunità cristiana.
Uomo probo e valoroso, tenace debellatore di eresie, valendosi di una predicazione calda e suadente, al Vescovo occorse non molto tempo per ripristinare, rinvigorire e incrementare la vita cristiana della rinata comunità. Persona slanciata, portamento nobile, tratto gentile e affabile, Egli si prodigò anche per la restaurazione materiale della città: a Lui sono attribuiti l'inizio della costruzione del nuovo Episcopio, la creazione dell'Orfanotrofio femminile, il restauro della prima chiesa domenicana di Lucera (S. Maria della Tribuna), la fondazione dell'ospedale delle Cammarelle, la ricostruzione (dietro sollecitazione a Roberto d'Angiò) della cinta muraria; tutte opere che il santo Vescovo non poté veder condotte a termine, perché appena dopo un anno di episcopato venne sorpreso dalla morte, ma che a lui vanno attribuite per il merito di averle ideate, promosse e fatte eseguire.
Il suo impegno pastorale e la sua parola esercitarono un potente fascino sugli uditori ed un grande ascendente su tutte le anime. Motivo per cui Agostino, purgata la città dai «contagio islamico», soddisfece pienamente le speranze e i desideri del Papa e del Re e rese a Lucera il più grande e desiderato beneficio, per cui a buon diritto nell'Ufficio liturgico della Consacrazione della chiesa Cattedrale Egli è chiamato «secondo Padre della patria». Se si considera, poi, che questi inestimabili e prodigiosi risultati si ebbero in un anno appena di apostolato, si può facilmente immaginare quanto dovette amare lo zelantissimo Vescovo la città di Lucera ed affaticarsi per guadagnare a Cristo i suoi abitanti.
Ricordato per le sue qualità di carità e pietà cristiana, è venerato come santo
subito dopo la sua morte ed il 14 agosto 1668 è dal Decurionato cittadino
dichiarato Protettore di Lucera, gloria e decoro della Diocesi, simbolo della lunga e travagliata tra dizione
cristiana della città di S. Maria. Il suo culto pubblico è riconosciuto nel
1700, la concessione della Messa in suo onore nel 1701, la sua beatificazione
nel 1702, quando, a conferma di un precedente Breve Apostolico di Giovanni XXII
del 1325, è proclamato Beato con bolla pontificia di Clemente Xl il 4 aprile
1702.
Nel 1812, soppresso il convento di S. Domenico, per continuare la sua venerazione, Mons.
Freda ordina la rimozione delle sue sacre spoglie e la loro traslazione in
Cattedrale, dove, collocate in un'urna ai piedi dell'altare centrale, rimangono
fino all'inizio dei lavori di restauro del Duomo (1878). Nel 1937 Mons. Di
Girolamo provvede a sistemarne le reliquie sotto l'altare del Cuore di Gesù,
nella cappella Gagliardi, dove tuttora giacciono in un'urna di vetro. La sua
cella è attualmente incorporata nei locali dell'Archivio notarile.
Tra le diverse soluzioni ipotizzabili per non far estinguere il ricordo della figura di uno dei principali protagonisti della storia della città, non andrebbe trascurata l'ipotesi di ricollocare nella cappella absidale di «S. Agostino» della chiesa di S. Domenico l'urna di vetro contenente i resti del Beato, proprio nel luogo in cui essi vennero venerati per circa cinque secoli, dal 1323 al 1812, prima di essere collocati in Cattedrale. In tal modo si potrebbe riprendere il culto del Santo Vescovo, un tempo molto venerato, ma da ormai troppi anni dimenticato e del tutto ignorato dalle giovani generazioni.
Il camice e la stola del Beato Agostino
Dopo un attento lavoro di consolidamento, ripulitura e restauro, il 14 agosto 2000, il camice ricamato e la stola trecenteschi del B. Agostino, insigni reliquie per la Chiesa di Lucera e di Zagabria, sono state finalmente esposte ai fedeli ed alla fruizione di un pubblico più vasto.
Il prezioso camice di lino molto ampio nella tipica foggia del '300, presenta applicazioni ricamate sulle maniche, nella parte inferiore e sul pettorale. La superficie è interamente rivestita da un finissimo ricamo in filo d'oro àfili di seta policromi, raffiguranti la Madonna con Bambino in trono e Santi attorniati da una fascia ricamata a racemi. Due formelle rettangolari applicate sul bordo inferiore sono ricamate con fili d'oro e di seta policroma su un tessuto di seta rossa, che a sua volta è sostenuto da una tela di lino, e raffigurano gli apostoli (sei su ciascuno dei due pannelli) entro archi sorretti da colonne. Anche qui una fascia a motivi vegetali contorna la rappresentazione. I polsi sono rifiniti con delle pic cole fasce ricamate in filo d'oro e di seta policroma a motivi vegetali su tessuto di seta rosso come le formelle rettangolari.
La stola raffigura dei mezzibusti di Santi e della Madonna interrotti da tralci a foglie di vite ricamati sempre in filo d'oro e di seta policroma su un tessu to di fondo di seta rossa. Lo stato di conservazione dell'antico manufatto era cattivissirno. L'intervento di conservazione del prezioso paramento ha ridato tono e colore al manufatto, che ha riacquistato la sua unità, integrità e originalità. Oltre ad una pulitura del camice con dei procedimenti che hanno liberato la fibre dalla polvere e dallo sporco superficiale, che nel tempo ne avevano corroso e deteriorato in profondità le fibre, il restauro ha consolidato dettagliatamente il tessuto in tutte le zone logore, fragili o lacerate sia del ricamo che del tessuto di lino. Ciò è stato tecnicamente realizzato attraverso un intervento di ricucitura con sottili fili di seta in tinta adatta, eseguito in pieno rispetto dell'originale e seguendo il principio della conservazione dell'opera e della reversibilità dell'intervento.
Tutte la parti sollevate, staccate, usurate o lacerate del tessuto di seta rossa di fondo e dei fili d'oro e di seta sono stati attentamente riposizionati nella loro collocazione originaria e accuratamente fissati con filo di seta sul tessuto di fondo. Tutte le lacune sono state ricucite su toppe in tela di lino preceden temente sbagnate o tinte in modo da chiudere otticamente ogni parte del lavoro. Le parti ricamate sono state consolidate nella loro posizione originaria e ricomposte sul carnice.
Per la stola, oltre alle operazioni già descritte, è stato eseguito il
fissaggio a cucitura del retro dell'intera superficie su un tessuto di supporto
che funge anche da fodera.
BLAŽENI AUGUSTIN KAŽOTIĆ (1260./65.-1323.)
Pišući o njemu u I. svesku Biblioteke svetaca, Carlo
Sisto kaže da je rođen u Trogiru, u Dalmaciji oko g. 1260., da je po narodnosti
Hrvat te da mu se majka zvala Radoslava. Augustin je djetinjstvo i prvu mladost
proveo u svome lijepom rodnom gradu, a onda, čuvši Božji glas, stupio u red
svetoga Dominika.
Blaženi papa Benedikt XI., također dominikanac, koji
je upoznao našega Augustina najvjerojatnije za vrijeme jednog boravka u Rimu,
imenovao ga je g. 1303. zagrebačkim biskupom. Augustin je bio 20 godina biskup
prostrane zagrebačke biskupije, uvrstivši se u broj njezinih najznačajnijih
biskupa. Kao biskup bio je veoma aktivan i poduzetan. Često je obilazio svoju
biskupiju propovijedajući i dijeleći potvrdu. Zdušno se brinuo ne samo za
duhovno dobro i ćudoređe svoga puka, već mu je nastojao pomoći i u materijalnom
uzdizanju. U želji za obnovom zagrebačke Crkve Augustin je održao tri
biskupijske sinode. Mnogo je brige posvećivao uređenju bogoslužja, svećeničkim
pripravnicima, da se duhovno i teološki izgrade, a onda i svećenicima po
župama. Sve to svjedoči da je nastojao biti brižan pastir koji se ozbiljno i
odgovorno brine za povjereno stado. Kao član biskupskoga zbora sudjelovao je na
Općem saboru u Viennu. Bilo je to g. 1311.-1312. Augustin je bio zagrebačkim
biskupom u doba kad su Hrvatska i Ugarska proživljavale teški građanski rat
zbog kraljevskoga prijestolja. Kao biskup osobito se brinuo o svećeničkom
podmlatku. Bogatiji su za svoje školovanje u sjemeništu plaćali, a siromašniji
su se školovali besplatno. Augustin je u zagrebačkoj stolnici uredio
bogoslužje: preuredio je dotadašnji posebni zagrebački obred: nešto prema
papinskim odredbama, a nešto prema dominikanskom obredu. Mnogi su ga plemići
zbog njegova značaja i kreposti uzimali kao suca u svojim međusobnim sporovima.
Kad je i sam kao zagrebački biskup doživljavao nepravdu od plemića, na silu
nije odgovarao silom. Zna se da je zbog toga živio u velikoj oskudici i
siromaštvu.
Augustin Kažotić, zagrebački biskup, zbog svoje
svetosti života, velike kulture, snažne rječitosti među svim ugarskohrvatskim
biskupima uživaše velik ugled. Zato mu državni staleži god. 1318. povjeriše
jednu diplomatsku misiju kod pape Ivana XXII. u Avignonu, gdje su pape tada
stanovali. On je morao pred Papom iznijeti tužbe na zloupotrebe što su ih
činili i plemići i dvorjanici mladoga kralja Karla Roberta Anžuvinca, kao i sam
kralj.
Papa je Augustina dulje vremena zadržao na svome dvoru
jer se neprijateljski raspoloženi kralj protivio njegovu povratku u Zagreb. I
tako je kralj tuđinac jednom od najodličnijih hrvatskih sinova priječio
povratak u domovinu. Papa je zbog toga bio prisiljen Augustinu dodijeliti drugu
biskupiju. To je učinio g. 1322. premjestivši ga u Luceru, u Napuljskom
Kraljevstvu, odakle su Anžuvinci i došli u Hrvatsku. Ondje se biskup Kažotić
veoma posvetio obraćenju Saracena.
Augustin je u Luceri biskupovao samo godinu dana jer
je umro 3. kolovoza 1323. No i kroz to kratko vrijeme ostavio je ondje glas
svetog i revnog pastira koga odmah nakon smrti počeše štovati kao sveca.
Augustinovo je tijelo bilo sahranjeno najprije u crkvi
Svetog Dominika, a poslije bi preneseno u katedralu, gdje se i danas poštuje.
Carlo Sisto piše da su "Hrvati uzalud pokušavali kradom oteti blaženikovo
tijelo" - pa nastavlja: "Narod ga je poradi brojnih čudesa što ih
izvedoše njegove relikvije, među ostalim ozdravljenje nijemih i opsjednutih,
brzo počeo štovati. To je štovanje g. 1702. službeno potvrdio papa Klement XI.
U novije vrijeme opet je sve ispitano pa ima nade i za njegovu kanonizaciju."
D'Amato zaključuje: "Bio je primjer apostolske
revnosti i svake kreposti pa je odmah poslije smrti bio štovan kao svetac.
Njegovo štovanje odobrio je Inocent XII. (17. srpnja 1700), a Klement XI. ga
bijaše proširio na Hrvatsku, Dalmaciju i biskupiju Luceru (1702)."
Blaženikovo se tijelo nalazi danas u srebrnoj urni,
koja je izrađena g. 1937. Dio relikvija dan je i zagrebačkoj katedrali, a čuva
se u kapeli blaženog Augustina i drugih hrvatskih blaženika. Blagopokojni
kardinal Alojzije Stepinac kao mladi zagrebački nadbiskup poveo je prvo
hrvatsko narodno hodočašće u Luceru, koje ondje bi veoma svečano i srdačno
primljeno.