Vénérable Marie-Christine
de Savoie
Reine des
Deux-Siciles (+ 1836)
Le pape François a
autorisé la Congrégation des causes des saints à promulguer le décret
reconnaissant un miracle attribué à l’intercession de la Vénérable
Marie-Christine de Savoie (1812-1836), reine des Deux-Siciles, a indiqué
le Vatican
le 3 mai 2013.
Lors d’une audience
accordée la veille au cardinal Angelo Amato, préfet de ce dicastère, le pape a
aussi autorisé la reconnaissance du miracle de la mystique italienne Maria
Bolognesi (1924-1980) et des vertus héroïques des deux 'serviteurs de
Dieu', première étape vers leur béatification.
Une femme très pieuse qui
lutta contre la peine capitale.
Née à Cagliari, en
Sardaigne, Marie-Christine était la fille de Victor-Emmanuel Ier de Savoie,
dynastie à laquelle ont appartenu les rois d’Italie aux XIXe et XXe siècles. En
1832, elle épousa Ferdinand II, roi des Deux-Siciles, de la dynastie Bourbon.
Très pieuse, elle lutta contre la peine capitale, alors très courante à Naples.
Elle mourut dans la Cité parthénopéenne après avoir accouché d’un fils unique,
François. En 1859, le Vatican la proclama vénérable.
Marie-Christine de Savoie
viendra s’ajouter aux nombreux souverains européens élevés à la gloire des
autels au cours des siècles. D’autres reines ont été canonisées, comme Marguerite
d’Ecosse, Hedwige de Pologne ou Elisabeth du
Portugal. Quant à la famille de Savoie, elle compte déjà deux bienheureux
et deux vénérables. (Apic/Imedia
- Radio Vatican)
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de Savoie - Humbert
III de Savoie - Louise
de Savoie - Marguerite
de Savoie
A lire: Histoire
de la Vénérable Marie-Christine de Savoie, reine de Naples ... (Livre
numérique gratuit)
Elle est morte le 21
janvier 1836 à Naples
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/12766/Venerable-Marie-Christine-de-Savoie.html
La reine Marie-Christine
de Savoie, miraculeuse
2013-05-03 Radio Vatican
Le pape François a
autorisé la Congrégation des causes des saints à promulguer le décret
reconnaissant un miracle attribué à l’intercession de la Vénérable
Marie-Christine de Savoie (1812-1836), reine des Deux-Siciles, a indiqué le
Vatican le 3 mai 2013.
Lors d’une audience
accordée la veille au cardinal Angelo Amato, préfet de ce dicastère, le pape a
aussi autorisé la reconnaissance du miracle de la mystique italienne Maria
Bolognesi (1924-1980) et des vertus héroïques des deux "serviteurs de
Dieu", première étape vers leur béatification.
Une femme très pieuse qui
lutta contre la peine capitale
Née à Cagliari, en
Sardaigne, Marie-Christine était la fille de Victor-Emmanuel Ier de Savoie,
dynastie à laquelle ont appartenu les rois d’Italie aux XIXe et XXe siècles. En
1832, elle épousa Ferdinand II, roi des Deux-Siciles, de la dynastie Bourbon.
Très pieuse, elle lutta contre la peine capitale, alors très courante à Naples.
Elle mourut dans la Cité parthénopéenne après avoir accouché d’un fils unique,
François. En 1859, le Vatican la proclama vénérable.
Marie-Christine de Savoie
viendra s’ajouter aux nombreux souverains européens élevés à la gloire des
autels au cours des siècles. D’autres reines ont été canonisées, comme
Marguerite d’Ecosse, Edvige de Pologne ou Elisabeth du Portugal. Quant à la
famille Savoie, elle compte déjà deux bienheureux et deux vénérables. (Apic/Imedia)
SOURCE : http://www.news.va/fr/news/la-reine-marie-christine-de-savoie-miraculeuse
Un miracle, à la prière
Marie-Christine de Savoie
Béatification à Naples,
en 2014
16 novembre 2013Giovangiuseppe CalifanoÉcriture
Sainte, théologie
Les commémorations du
bicentenaire de la naissance – le 14 novembre 1812- de la vénérable
Marie-Christine de Savoie, se sont conclues jeudi 14 novembre. Marie-Christine
de Savoie sera béatifiée à Naples le 25 janvier 2014.
Le postulateur de sa
cause, le père Giovangiuseppe Califano, ofm, raconte une guérison, inexplicable
du point de vue de la science, obtenue par sa prière et retenue pour sa
béatification.
Maria Vallarino, est née
à Varazze (Gênes), dans une famille très nombreuse, vers la fin de l’année 1829
ou au début de l’année 1930, comme on le déduit d’une comparaison entre les
actes de baptême et de mort. La jeune femme travaillait depuis dix ans comme
domestique au service de la marquise Antonia Carrega, à Gênes, quand en
juin1866, à l’âge de 36/37 ans elle confia à la noble femme que depuis quelques
mois elle avait remarqué une boule grosse comme une noix dans son sein droit.
La marquise envoya aussitôt sa domestique chez le docteur Luigi Garibaldi qui
pronostiqua une tumeur maligne avec écoulement et, sans lui révéler
la gravité de sa maladie, lui prescrivit une thérapie à base de
« sangsues, onctions, emplâtres avec cicutine et boissons
médicamenteuses ».
La patiente, deux mois
plus tard, voyant que les soins ne donnaient aucun résultat positif, et
ignorant la nature de son mal, mais soupçonnant qu’il s’agissait de quelque
chose de grave, retourna chez le docteur Garibaldi. Celui-ci lui proposa
l’extirpation, mais Maria Vallarino refusa et, de sa propre initiative, se
rendit chez le docteur Oldoino Marengo, médecin chirurgien, qui précisa qu’il
s’agissait d’un écoulement mammaire au second degré avec résistances
tuberculeuses, autrement dit d’une tumeur sirupeuse hautement maligne et
incurable; il lui dit de continuer les soins prescrits par le docteur Garibaldi
pendant encore 20 jours. Mais comme elle ne voyait aucun bénéfice et que la
tuméfaction augmentait, au bout de 15 jours elle retourna chez le docteur
Marengo.
La tumeur avait atteint
la taille d’un œuf de poule (…). Il confirma le caractère incurable de la
maladie. Maria Vallarino, encore une fois, exclut fermement toute intervention
chirurgicale..
C’est à ce moment-là que
le Docteur Garibaldi, après avoir vu l’état de prostration dans lequel se
trouvait la patiente, depuis sa consultation avec le docteur Marengo, lui
conseilla de se tourner vers la prière. Plus précisément, il lui dit de
s’adresser à mademoiselle Virginia Lombardo de Rivarolo Ligure, une infirmière
qui répandait la dévotion à la vénérable Marie-Christine de Savoie.
Maria Vallarino
s’empressa d’aller trouver Virginia Lombardo qui lui remit des fragments de
relique des vêtements de Maria Cristina, en lui recommandant de s’adresser
à elle avec confiance. La prière que celle-ci éleva sans cesse au Seigneur est
celle-ci: « Jésus, ô bon Jésus, glorifiez votre Servante
Marie-Christine ». A partir de ce moment-là, elle commença à remarquer une
rapide réduction du volume de la masse, jusqu’à son élimination totale en
quelques jours.
Elle retourna très vite
chez le docteur Garibaldi et lui rapporta que la tumeur avait pratiquement
disparu. En effet, dit le docteur Garibaldi, « revenue au bout de cinq
–six jours, je visitais son sein, et la tumeur ne revint
plus ». Entretemps, le docteur Oldoino Marengo avait exprimé à
maintes reprises son désir de connaître les développements du cas Vallarino, si
bien, qu’après quelques mois, sollicitée par la marquise Carrega et sur ordre
de son confesseur, Maria, désormais guérie, se présenta au chirurgien et lui
rapporta les faits de son extraordinaire guérison. Marengo resta stupéfait et
lui confessa qu’il s’était aperçu que son sein gauche commençait lui aussi à
être atteint et que c’est précisément la gravité de son cas qu’il lui avait
fait dire qu’il était disposé à l’opérer; mais que désormais elle était
complètement « guérie ».
En effet pendant 39 ans
Maria Vallarino n’eut aucune récidive, comme on relevé les 6 experts qui
l’examinèrent après sa guérison, le 16 décembre 1870, le 12 avril 1875 et le 5
avril 1887. Les experts eux-mêmes, n’ayant trouvé aucune masse dans ses deux
seins, ni dans les aisselles, déclarèrent la guérison de Maria Vallarino
parfaite et durable. Maria mourut le 11 janvier 1905, à l’âge de 75 ans.
Sur ces faits les
médecins de la commission de la Congrégation pour les causes des saints ont
déclaré: « Guérison de mademoiselle Maria Vallarino, très rapide,
complète, durable et inexplicable (…) de tumeur du sein unie ou
bilatérale, pronostic vital réservé (…) thérapie inadéquate et
inefficace ».
Le procès de la cause
devant conduire à la béatification de la Vénérable Marie-Christine de Savoie
s’achève l’année du bicentenaire de sa naissance (14 nov. 2012 – 14 nov.
2013) et au cours de l’Année de la Foi : c’est extrêmement significatif si
nous considérons que les dernières paroles de la Vénérable sur son lit de mort
furent cette profession de foi : « Credo, Domine! Credo,
Domine! ».
SOURCE : http://fr.zenit.org/articles/un-miracle-a-la-priere-marie-christine-de-savoie/
Carl Mayer (1798–1868),
Portret van Maria Christina van Savoye, koningin der Beide Siciliën, Rijksmuseum
Bse Marie-Christine de
Savoie
Reine de Naples et des Deux Siciles
Maria Cristina Carlotta
Giuseppa Gaetana Efisia de Savoie naît le 14 novembre 1812 à Cagliari, en
Sardaigne, où ses parents et leur cour s'étaient refugiés après l'annexion du
Piémont par la France.
Maria Cristina est une princesse du royaume de Sardaigne, quatrième et dernière
fille du roi Vittorio Emanuele I et Maria, archiduchesse d'Autriche-Este et
princesse de Modène.
Le 6 avril 1814 le
Piémont est rendu à ses souverains légitimes par le Congrès de Vienne qui leur
donne en outre les territoires de l'ancienne République de Gênes. La
famille royale et la cour reviennent à Turin où Marie-Christine reçoit
l'éducation des princesses de son rang.
Le roi Victor-Emmanuel
mène une polltique réactionnaire qui l'oblige à abdiquer en 1821 en faveur de
son frère Charles-Félix. Il meurt en 1824. Le roi Charles-Félix
s'éteint à son tour en 1831 laissant le trône à un lointain cousin
Charles-Albert de Savoie, prince de Carignan qui mène une politique plus
libérale.
La reine Marie-Thérèse,
mère de la princesse Marie-Christine, meurt en mars 1832 peu de temps avant le
mariage de sa dernière fille.
Ses sœurs aînées ayant épousé le duc de Modène, le prince de Lucques et
l'empereur d'Autriche, le 21 novembre 1832, Marie-Christine de Savoie épouse le
roi Ferdinand II des Deux-Siciles à qui elle donnera un fils : François
II, roi des Deux-Siciles (1836-1894). Celui-ci épouse, en 1859, Marie-Sophie de
Bavière (1841-1925).
Marie-Christine mourra
des suites de ses couches le 31 janvier 1836 à l'âge de 23 ans.
Femme d’une grande piété,
elle ne mena pas une vie facile à Naples, à cause de problèmes de santé, mais
elle supporta tout avec une grande résignation. Elle fut inhumée en la
basilique Santa Chiara de Naples, nécropole des rois des Deux-Siciles.
À l’instar de sa tante
Clotilde de France, l’Église catholique romaine l'a comptée parmi les
Vénérables par décret du 1859 du Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai
Ferretti, 1846-1878).
Le 2 mai 2013, le pape François a autorisé la Congrégation pour les causes des
saints à reconnaître un miracle qui lui a été attribué.
Maria Cristina de
Savoie a été proclamée Bienheureuse le 25 janvier 2014, dans la
Basilique Santa Chiara de Naples, par le cardinal Angelo Amato s.d.b., Préfet
de la Congrégation pour la cause des Saints, qui représentait le Pape François.
La Messe à été présidée par le card. Crescenzio Sepe, archevêque de Naples.
Pour approfondissements
(site italien):
>>> Una
piemontese a Napoli: Maria Cristina di Savoia
Sources principales : assisiofm.it/; wikipédia.org (« Rév. x gpm
»).
©Evangelizo.org 2001-2016
SOURCE : http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=160102&id=17120&fd=0
Une Reine sainte ?
25
janvier 2014
Mauricio Mugno
Eglise, Politique, Société
Reine des Deux-Siciles et
Bienheureuse, ce sont les titres que porte maintenant Marie-Christine de
Savoie. Nous pourrions penser qu'ils sont incompatibles ou que l'un écarte
l'autre. Mais ce samedi, dans la Basilique Sainte-Claire à Naples, elle sera
béatifiée et donnée comme exemple de charité ardente, d'amour inconditionnel,
de responsabilité qui l'ont menée à être connue de tout le royaume comme la
"Reine Sainte".
Marie-Christine naît en
Cagliari en 1812, où sa famille s'était réfugiée à cause de l'invasion
napoléonienne. Dernière de trois filles, elle suit les déménagements qui
commencent, en premier à Nice pour finir à Gênes, après la mort du père.
Petite, apparaissent deux caractéristiques qui marqueront sa personnalité : une
force d'esprit hors du commun et une grande foi. Marquée par l'Année Sainte qui
se déroule à Rome où elle rencontre à plusieurs reprises le Saint Père, elle
attire constamment l'attention de tous par ses qualités et sa beauté.
Après la mort de sa mère,
elle est appelée par le Roi Carlos Alberto à Turin, à la cour. Là croît son
désir d'être religieuse cloîtrée, mais malgré son caractère fort, écoutant
l'avis de son directeur spirituel et du Roi, elle accepte de se marier avec
Ferdinand II, des Deux-Siciles.
A ce moment-là, elle dira
: "Je ne sais comment j'ai pu changer d'opinion et dire "oui"
alors que j'étais totalement inclinée vers la vie religieuse. Je ne peux que le
voir comme la volonté de Dieu."
A l'arrivée de
Marie-Christine à Naples, la cour se rendit compte que Ferdinand n'avait pas
seulement à ses côtés une Reine, mais une conseillère de grande valeur. Le
peuple napolitain acclamait déjà sa générosité : N'était-ce pas elle qui, comme
cadeau de mariage, avait donné sa dot à 240 jeunes femmes napolitaines qui ne
pouvaient se marier ? N'était-ce pas elle qui, avec le reste de ses cadeaux,
avait payé l'emprunt de tant de gages au Mont de Piété.
La pluie qui avait
accueilli les nouveaux époux dans le port le jour de leur arrivée, avait été
compris par beaucoup comme un signe de prospérité, pas seulement pour eux, mais
aussi pour tout le Royaume.
Petit à petit,
Marie-Christine a conquis la cour de Naples, avec sa délicatesse et sa
constance.
La première qui sentit le
changement, fut sa belle-mère qui avait depuis longtemps une relation difficile
avec son fils. La patience et la délicatesse de Marie-Christine ont permis que
soient de nouveaux unis la mère et le fils.
Peu à peu, son exemple de
foi et de cohérence se propagea dans toute la cour, qui n'était pas
particulièrement connue pour sa bonne conduite.
Ainsi, la prière et en
particulier la Messe, furent introduites dans la vie de la cour et il n'était
pas rare de voir les souverains cheminer dans le centre de Naples, dans de
grandes capes et sous de larges chapeaux, visiter l'église du Jésus Vieux, où
ils allaient demander à la Vierge la grâce d'un fils et écouter les conseils du
déjà renommé Père Placido Berchet.
Mais ce ne fut pas la
seule chose qui marqua le règne de Marie-Christine à Naples. Elle avait le
souci de porter une plus grande attention aux pauvres et aux condamnés à mort.
Elle sauva ainsi la vie de beaucoup de condamnés à mort, même à l'un d'entre
eux qui avait attenté à la vie de son époux. L'échafaud, pendant les trois ans
de règne, ne fut pas utilisé. La loi la plus grande pour la "Reine
Sainte" était la Miséricorde.
Avant chaque conseil
d'Etat, Ferdinand priait avec sa femme trois Ave Maria, invoquait l'Esprit
Saint et recevait d'elle une bénédiction. Pendant que se déroulait le conseil
d'Etat, Marie-Christine continuait de prier dans la chapelle du Palais royal.
Le Roi se souviendra,
ému, de ces moments, et dira que beaucoup de décisions justes et prudentes
étaient dues à son épouse.
Un autre domaine qui
attira l'attention de la Reine fut le travail, en particulier celui des femmes.
Elle créa pour cela la "Colonia San Leucio" qui se dédiait à la
production de soie qui était exportée dans toute l'Europe.
Le statut de cette
"Colonia" était très avancé pour l'époque : droits héréditaires égaux
pour les hommes et les femmes, éducation scolaire obligatoire, gestion
collective du travail et des bénéfices, maison pour les orphelins, etc.
Marie-Christine était la
première à utiliser la soie de San Leucio pour ses vêtements, et fut ensuite
imitée par de nombreuses personnes des cours européennes.
En 1835, arrive enfin le
fils tant désiré. Ils l'avaient espéré et demandé. Mais cette joie fut teintée
de douleur à cause des difficultés des derniers mois de grossesse. Le 16
janvier 1836, naît l'héritier du trône, mais la mère souffre d'une infection généralisée.
Le 31 du même mois, elle demande à embrasser une dernière fois son petit
François, en disant au roi : "Maintenant tu répondras de lui devant Dieu
et le peuple… quand il sera grand, tu lui diras que sa mère est morte pour
lui."
Elle avait 23 ans quand,
au milieu de la consternation générale, elle quitta cette terre. Elle avait
cependant marqué profondément non seulement la cour mais aussi tout un peuple.
Elle n'avait été reine que 3 ans, mais à cause de sa présence, sa générosité et
sa sainteté, elle fut toujours acclamée comme la "Reine Sainte".
Aujourd'hui, 178 ans
après sa mort, son exemple se présente à tous comme celui du "bon
intendant fidèle" dont parle le livre de l'Apocalypse.
SOURCE : http://terredecompassion.com/2014/01/25/une-reine-sainte/

Tombeau de la Bienheureuse Maria Cristina, Cappella dei Borbone, Santa
Chiara, Naples
La
Vénérable Maria Cristina de Savoie (1812-1836) sera proclamée
Bienheureuse Maria Cristina de Savoie
Chers dévots de Sainte
Philomène,
Avec une grande joie que
je vous communique que le 25 Janvier de cette année en Naples, une dévote très
importante de Sainte Philomène sera canonisée. Tout ça va rendre
une meilleure position de notre petite Sainte avec Dieu.
L'histoire de la courte
vie de Maria Cristina di Savoie est absolument charmante et pas moins
fascinante est sa relation avec Sainte Philomène.
Née à Cagliari en 1812,
la Vénérable Marie-Christine de Savoie - première épouse du Roi Ferdinand II et
mère de François II, le dernier Roi de Naples - fut un modèle de charité et de
piété chrétiennes dans le Royaume des Deux-Siciles. Elle eut une grande
dévotion pour Sainte Philomène. Avec son mari Ferdinand II, elle vint pour la
première fois au Sanctuaire de Mugnano del Cardinale, le 11 avril 1835. La
pieuse Reine était mariée depuis trois déjà et ne donnait aucun signe de
fécondité. Tout de suite après la visite au Sanctuaire, l’heureuse nouvelle de
la conception de l’héritier au trône fut annoncée ; la Reine attribua cette
aide à l’intercession de Sainte Philomène. En gage de reconnaissance, elle
voulut que l’on construise à Mugnano un orphelinat féminin dédié à la Sainte,
orphelinat que son auguste époux fit réaliser. Elle vint au moins dix fois à
Mugnano et, dans le trésor du Sanctuaire, se trouvent ses ex voto. Elle laissa
cette terre pour le Ciel le 31 janvier 1836, au milieu de la consternation
générale. Elle avait un peu plus de vingt-trois ans et était Reine depuis à
peine trois ans. Après les funérailles solennelles, son corps fut inhumé dans
la Basilique Sainte Claire à Naples où elle repose encore. La mort de la jeune
souveraine provoqua une grande douleur et sa réputation de sainteté s’accrut.
Le peuple accourait pour prier sur la tombe de la « Sainte Reine ». Beaucoup de
prodiges survinrent par son intercession. Pie IX en 1853 la proclama Vénérable
et Pie XI en 1937 déclara ses vertus héroïques. Dans les nombreuses
biographies, c’est la grande dévotion de Marie-Christine de Savoie pour Sainte
Philomène qui est soulignée.
J'ai été invité par
l'archevêque de Naples a la cérémonie de canonisation qui aura lieu le 25
Janvier et dans ce jour là je vais prier pour chacun de vous pour l'intercession
de Sainte Philomène et de la Bienheureuse Maria Cristina de Savoie.
Vi invio la benedizione
dal sacro altare di Santa Filomena,
Mons. Giovanni Braschi
Rettore del Santuario di Santa Filomena
SOURCE : http://philomena.it/Maria_Christina_of_Savoy.html#French
Maria
Cristina di Savoia, Regina delle Due Sicilie, 1835
PAPE FRANÇOIS
ANGÉLUS
Place Saint-Pierre
Dimanche 26 janvier 2014
Chers frères et sœurs,
bonjour !
L’Évangile de ce dimanche
raconte les débuts de la vie publique de Jésus dans les villes et dans les
villages de Galilée. Sa mission ne part pas de Jérusalem, c’est-à-dire du
centre religieux, centre également social et politique, mais elle part d’une
zone périphérique, une zone méprisée par les juifs les plus observants, en
raison de la présence dans cette région de différentes populations étrangères :
c’est pourquoi le prophète Isaïe la désigne comme « Galilée des nations » (Is 8,
23).
C’est une terre de
frontière, une zone de transit où l’on rencontre des personnes de races, de
cultures et de religions différentes. La Galilée devient ainsi le lieu
symbolique de l’ouverture de l’Évangile à tous les peuples. De ce point de vue,
la Galilée ressemble au monde d’aujourd’hui: présence simultanée de différentes
cultures, nécessité de confrontation et nécessité de rencontre. Nous aussi nous
sommes immergés chaque jour dans une « Galilée des nations », et dans ce type
de contexte, nous pouvons nous effrayer et céder à la tentation de construire
des enclos pour être plus en sécurité, plus protégés. Mais Jésus nous enseigne
que la Bonne nouvelle qu’Il apporte n’est pas réservée à une partie de
l’humanité, mais est à communiquer à tous. C’est une annonce joyeuse destinée à
ceux qui l’attendent mais aussi à ceux qui, peut-être, n’attendent plus rien et
n’ont pas même la force de chercher et de demander.
En partant de la Galilée,
Jésus nous enseigne que personne n’est exclu du salut de Dieu, au contraire,
que Dieu préfère partir de la périphérie, des laissés-pour-compte, pour
rejoindre chacun. Il nous enseigne une méthode, sa méthode, qui exprime le
contenu, à savoir la miséricorde du Père. « Tout chrétien et toute communauté
chrétienne discernera quel est le chemin que le Seigneur lui demande, mais nous
sommes tous appelés à accepter cet appel : sortir de son confort et avoir le
courage de rejoindre toutes les périphéries qui ont besoin de la lumière de
l’Évangile » (Evangelii
gaudium, n. 20).
Non seulement Jésus
commence sa mission depuis un lieu excentré, mais aussi par des hommes que l’on
dirait de « basse extraction », en quelque sorte. Pour choisir ses premiers
disciples, et futurs apôtres, il ne s’adresse pas aux écoles des scribes et des
docteurs de la Loi, mais aux personnes humbles, aux personnes simples, qui se
préparent avec zèle à la venue du Royaume de Dieu. Jésus va les appeler là où
ils travaillent, sur la rive du lac : ce sont des pêcheurs. Il les appelle et
eux le suivent immédiatement. Ils laissent les filets et ils partent avec lui :
leur vie deviendra une aventure extraordinaire et fascinante.
Chers amies et amis, le
Seigneur appelle aujourd’hui aussi ! Le Seigneur passe sur les routes de notre
vie quotidienne. Aujourd’hui aussi, en ce moment, le Seigneur passe sur la
place. Il nous appelle à aller avec Lui, à travailler avec Lui pour le Royaume
de Dieu, dans les « Galilées » de notre époque. Que chacun de vous y pense: le
Seigneur passe aujourd’hui, le Seigneur me regarde, il est en train de me
regarder ! Que me dit le Seigneur ? Et si l’un d’entre vous entend le Seigneur
lui dire : « Suis-moi ! », qu’il soit courageux, qu’il aille avec le Seigneur !
Le Seigneur ne déçoit jamais. Écoutez dans votre cœur si le Seigneur vous appelle
à le suivre. Laissons-nous rejoindre par son regard, par sa voix, et suivons-le
! « Afin que la joie de l’Évangile parvienne jusqu’aux extrémités de la terre
et qu’aucune périphérie ne soit privée de sa lumière » (ibid., n. 288).
À l'issue de l'Angélus :
Maintenant vous voyez que
je ne suis pas seul : je suis en compagnie de deux d’entre vous qui sont montés
ici : ils sont bien ces deux-là !
On célèbre aujourd’hui la
Journée mondiale des malades de la lèpre. Bien que cette maladie régresse, elle
frappe encore hélas de nombreuses personnes en situation de grave pauvreté. Il
est important de maintenir une solidarité vivante avec ces frères et sœurs.
Nous les assurons de notre prière ; et nous prions aussi pour tous ceux qui les
assistent de différentes façons, qui s’engagent pour vaincre cette maladie.
Je suis proche de
l’Ukraine par la prière, en particulier de ceux qui ont perdu la vie ces derniers
jours et de leur familles. Je souhaite que se développe un dialogue constructif
entre les institutions et la société civile, et, qu’en évitant tout recours à
des actions violentes, l’esprit de paix et la recherche du bien commun
l’emportent dans le cœur de chacun !
Aujourd’hui, il y a
beaucoup d’enfants sur la place ! Avec eux, je voudrais adresser une pensée à
Cocò Campolongo, qui, à trois ans, a été brûlé dans une voiture à Cassano allo
Jonio. Cet acharnement sur un enfant si petit semble ne pas avoir de précédents
dans l’histoire de la criminalité. Prions avec Cocò qui est, c’est sûr, au Ciel
avec Jésus, pour les personnes qui ont commis ce crime, afin qu’elles se
repentent et qu’elles se convertissent au Seigneur.
Des millions de personnes
qui vivent en Extrême Orient ou qui vivent dispersées dans différentes régions
du monde — Chinois, Coréens et Vietnamiens, notamment — vont célébrer le nouvel
an lunaire ces prochains jours. Je leur souhaite à tous une existence pleine de
joie et d’espérance. Que l’aspiration ineffaçable à la fraternité, qui habite
leur cœur, trouve dans l’intimité de la famille le lieu privilégié où elle
puisse être découverte, éduquée, et réalisée. Ce sera une contribution
précieuse à la construction d’un monde plus humain où règne la paix.
Marie-Christine de Savoie
a été proclamée bienheureuse hier, à Naples. Reine des deux Siciles, elle a
vécu dans la première moitié du XIXe siècle. C’était une femme d’une
spiritualité profonde et d’une grande humilité : elle a su prendre en charge
les souffrances de son peuple en devenant une vraie mère pour les pauvres. Son
exemple extraordinaire de charité témoigne que la bonne vie de l’Évangile est
possible dans chaque milieu et dans chaque condition sociale.
Je m’adresse maintenant
aux jeunes garçons et aux jeunes filles de l’Action catholique du diocèse de
Rome ! Chers jeunes, cette année aussi, accompagnés du cardinal-vicaire, vous
êtes venus nombreux au terme de votre « Caravane de la paix ». Je vous remercie
! Je vous remercie beaucoup ! Ecoutons maintenant le message que vos amis, ici,
à mes côtés, vont nous lire.
[Lecture du message]
Et maintenant ces deux
jeunes vont libérer les colombes, symboles de paix.
À tous, je souhaite un
bon dimanche et un bon déjeuner. Au revoir !
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/fr/angelus/2014/documents/papa-francesco_angelus_20140126.html

Ambito
di De Falco. Ritratto di Maria Cristina di Savoia, 1834, huile sur
toile, reggia di Caserta
Blessed Maria
Cristina di Savoia
Also
known as
Maria Cristina of Savoy
Memorial
31
January
Profile
Born a princess,
the youngest daughter of King Victor
Emmanuel I of Sardinia and
Archduchess Maria Teresa of Austria-Este; grand-daughter of Archduke Ferdinand
of Austria-Este and Maria Beatrice Ricciarda d’Este. Married to
Ferdinand II of the Two Sicilies on 21
November 1832;
it was not a happy marriage as
she was very shy and uncomfortable at the royal court,
and Ferdinand had no patience for it. Queen of
the Two Sicilies. Mother of
Francesco d’Assisi Maria Leopoldo who grew up to be the last king of
the Two Sicilies.
Born
14
November 1812 in Cagliari, Italy as Maria
Cristina Carlotta Giuseppina Gaetana Elisa
Died
31
January 1836 in Naples, Italy of
complications from childbirth
Venerated
6 May 1937 by Pope Pius
XI (decree of heroic
virtues)
Beatified
25
January 2014 by Pope Francis
recognition celebrated at
the Basilica of
Santa Chiara, Naples, Italy,
presided by Cardinal Angelo
Amato
Additional
Information
Catholic
Encyclopedia
Saints
and of the Day, by Katherine Rabenstein
The
Holiness of the Church in the 19th Century
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Santi e Beati
fonti
in italiano
Conference of Culture
Maria Cristina of Savoy
Dicastero delle Cause dei Santi
Santi e Beati
MLA
Citation
“Blessed Maria Cristina
di Savoia“. CatholicSaints.Info. 11 July 2023. Web. 30 January 2025. <https://catholicsaints.info/blessed-maria-cristina-di-savoia/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-maria-cristina-di-savoia/
Blessed Mary Christina,
Queen (AC)
Born in Cagliari, Sardinia, in 1812; died 1836; beatified in 1872. In 1832, Mary
Christina, daughter of King Victor Emmanuel of Savoy and Maria Teresa (niece of
Emperor Joseph II), married Ferdinand II, king of the two Sicilies. She had one
son before her death at age 23 (Benedictines).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0131.shtml
Bl. Marie Christine of
Savoy
Born at Cagliari, Sardinia,
14 November, 1812; died at Naples,
31 January, 1836. She was the daughter of Victor Emanuel I, King
of Sardinia,
and of Maria
Teresa of Austria,
niece of the Emperor
Joseph II. She lost her father in 1824 and her mother at the beginning of
the year 1832. Charles Albert, who succeeded to
the throne of Sardinia,
insisted upon her appearing at the court of Turin,
and she married Ferdinand II, King of the Two Sicilies (21 November,
1832). She died at the age of twenty-three, after having given birth fifteen
days before to a son, Francesco-Maria-Leopold, Duke of Calabria. The renown of
her virtues had
been so great during her brief life, and after her death the graces obtained
by her intercession were
so numerous, that the Italian episcopate and
many Catholic sovereigns
obtained from Pius
IX the signature, on 9 February, 1859, of the decree by
which the process of her canonization was
introduced before the Congregation of Rites. This resulted in her name
being inscribed, in 1872 in the list of the Blessed.
Sources
Vie de la vénérable de
Dieu Marie-Christine de Savoie, reine des Deux-Siciles (Paris, 1872);
GUÉRIN, Les Petits Bollandistes, XV (Bar-le-Duc, 1874), 37-51.
Clugnet, Léon. "Bl.
Marie Christine of Savoy." The Catholic Encyclopedia. Vol. 9. New York:
Robert Appleton Company, 1910. 31 Jan. 2016
<http://www.newadvent.org/cathen/09666a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Douglas J. Potter. Dedicated to
the Immaculate Heart of the Blessed Virgin Mary.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort,
Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/09666a.htm
The
Holiness of the Church in the Nineteenth Century – Venerable Maria Christina
Article>
The Venerable Maria
Christina, queen of both Sicilies, was a daughter of the Victor Emanuel
mentioned above. Her deeply religious spirit she owed to the example and
excellent training of her mother, Maria Teresa of the house of Austria-Este.
The latter had taught her children to hold as truly great only what was great
in the eyes of God. Maria Christina, youngest of four daughters, was born on 14
November 1812, and lived a happy and innocent youth. Her heart brimmed with a
sane enthusiasm for lofty ideals. Prayer and the dispensation of charities were
her delights and the pleasures of the world exercised little influence upon
her.
After her mother’s death
Maria Christina was obliged to live at the court of Charles Albert of
Savoy-Carignan, who in the meantime had succeeded to the crown of Piedmont.
Here she had much to suffer, since her piety did not please the company of the
new master and he himself was jealous of the daughter of Victor Emanuel I. The
princess seriously considered consecrating herself to God in a convent, when at
this juncture King Ferdinand II of Naples asked for her hand. Her confessor
decided that she should accept the proposal, and in deference to the common
good she relinquished the state of virginity.
The new queen was
received at Naples with great rejoicing. Her first work of charity was the
reconciliation of the king with his mother. At the first court celebration she
was curt and cold with the ladies who wore dresses too decollete, while with
those more modestly attired she was friendliness and attention itself. This
silent rebuke had its good effect. Christina also insisted that Christian
morals should receive due respect in the theater. Like Saint Elizabeth, she
considered it her duty to show herself a mother to the poor. King Ferdinand
gave her much freedom in the dispensing of alms, and though she possessed a
considerable fortune from her family, she used very little of it for herself.
Poor convents and churches, the timid poor of respectable families, and,
indeed, every sort of needy persons, never applied to her in vain. If she could
not personally visit the sick and prisoners she sent trusted messengers to give
them help and consolation. In her leisure she made clothes for the poor, gave
dowries to girls without means to enable them to make decent marriages,
smoothed the way for others who wished to enter the religious life, and was to
orphans a second mother. It was easy to see that die people idolized their
queen. Not less did the people of the court express unreserved admiration of
the virtues of their noble lady. There were some, however, who were moved only
to envy. The joy of the people reached its highest when the queen, on January
16, 1836, in the third year of her marriage, presented them with an heir to the
throne, later King Francis II. But their joy was soon changed into profound
grief. The life of the child was the death of the mother. She predicted her
approaching end, and died on 31 January 1836. The manifestations of mourning in
Naples exceeded all bounds. It was evident that Maria Christina had won all
hearts. Soon after her death, men began to speak of favors and miracles
obtained through her intercession. Seventeen years later, when the
ecclesiastical authorities opened the process of her beatification, they found her
body still incorrupt. She was in every way a worthy likeness of the great
Landgravine of Thuringia.
MLA
Citation
Father Constantine Kempf,
SJ. “Venerable Maria Christina”. The Holiness of
the Church in the Nineteenth Century: Saintly Men and Women of Our Own Times, 1916. CatholicSaints.Info.
28 April 2022. Web. 30 January 2025.
<https://catholicsaints.info/the-holiness-of-the-church-in-the-nineteenth-century-venerable-maria-christina/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/the-holiness-of-the-church-in-the-nineteenth-century-venerable-maria-christina/
The
Venerable Maria Christina of Savoy (1812-1836) becomes Saint
Maria Christina of Savoy
Dear Devotees of Saint
Philomena
With great joy I bring
you the news that in Naples on January 25th this year a very important devotee
of St. Philomena will be canonized. This adds strength to the powerful position
our Saint has with God. The story of the short life of Saint Maria Christina of
Savoy is absolutely fascinating, no less fascinating than her relationship with
St. Philomena.
Born in Cagliari, Italy
in 1812, the Venerable Maria Christina of Savoy (first wife of King Ferdinand
II and mother of Francis II - the last King of Naples) was a Christian and
charitable heroine in the Kingdom of the Two Sicilies. She had a great devotion
to St. Philomena, as did her husband, Ferdinand II. Her first visit to the
Sanctuary of Mugnano was on April 11, 1835. The Pious Queen had been married
for three years, but she had been unable to conceive a child. Immediately after
her visit to the Sanctuary, happy news about the conception of an heir to the
throne was announced. The Queen attributed her pregnancy to the intercession of
St. Philomena. As a sign of recognition, she decided to have an orphanage for
girls built in Mugnano dedicated to St. Philomena. This was then built by
her august consort.
Maria Christina came ten
times to Mugnano and her ex voto are kept in the Sanctuary Treasury. She left
this earthly life for Heaven on the 31st of January, 1836 at just twenty-three
years old. She had been Queen for only three years. After the solemn funerals,
her body was buried in the Neapolitan Basilica of St. Clare, where she rests
today.
The death of the young
sovereign generated great mourning and increased the fame of her sanctity.
People rushed to pray at the tomb of the “Saint Queen.” Many prodigies happened
through her intercession. In 1853 Pius IX proclaimed her as Venerable and in
1937 Pius XI declared heroic her virtues. In numerous biographies the great
devotion of Maria Christina of Savoy towards St. Philomena is highlighted.
I have been invited to be
in attendance at the canonization on Saturday, January 25th and will pray for
each of you through the intercession of both St. Philomena and St. Maria
Christina of Savoy.
Msgr. Giovanni Braschi
Rector of the Sanctuary of Saint Philomena
Custodian of her Sacred Body
SOURCE : http://philomena.it/Maria_Christina_of_Savoy.html
Beatification of Queen
Maria Cristina of Savoy
by Redazione Real
Casa delle Due Sicilie
01/01/2014
Naples – January 2014. TRH
Prince Charles and Princess Camilla of Bourbon Two Sicilies, Duke and Duchess
of Castro, together with other senior members of the Neapolitan Royal Family
attended the Beatification of Maria Cristina of Savoy.
Queen Maria Cristina of
the Two Sicilies, born in 1812 was the daughter of King Victor Emmanuel I of
Sardinia and Archduchess Maria Teresa of Austria-Este, Maria Cristina married
King Ferdinand II of the Two Sicilies in 1832. The Queen died aged 24 in 1836
following the birth of their only child who later became the last reigning King
of the Two Sicilies, Francis II.
The Pontifical event took
place at the historic Basilica of Santa Chiara in the heart of the Naples, the
historic capital city of the former Kingdom of the Two Sicilies. Several
thousands of people attending this moving event which united for the first time
in 50 years the principal branches of the Bourbon Two Sicilies dynasty lead by
HRH The Duke of Castro in Italy and HRH The Duke of Calabria in Spain.
The Holy Father, Pope
Francis who approved the beatification on 2 May 2013, was represented at the
mass by HE Angelo Cardinal Amato, Prefect of the Congregation for the Causes of
Saints. HE Crescenzio Cardinal Sepe, Archbishop of Naples was celebrant and HE
Renato Raffaele Cardinal Martino, Grand Prior of the Sacred Military
Constantinian Order of St George was also present.
In his homily at the Mass
of beatification, Cardinal Amato outlined the reasons for the beatification –
the Queen’s innocence, modesty, and mortification with respect to food and
entertainment, as well as her love for the poor and sick. All Christians, the
prelate emphasised, are given opportunities to become holy, whatever their
state of life.
Following his Sunday
Angelus address at the Vatican, Pope Francis described Queen Maria Cristina as
a “woman of deep spirituality and great humility. She was able to bear the
suffering of her people, becoming a true mother of the poor,” he added. “Her extraordinary
example of charity shows that the good life of the Gospel is possible in every
environment and social status.”
TRH The Duke and Duchess
of Castro and TRH Prince Pedro and Princess Sofia of Bourbon Two Sicilies, Duke
and Duchess of Noto, attended together the Beatification with other senior
members of the Bourbon Two Sicilies Family including HRH Princess Ana of
Bourbon Two Sicilies, Duchess of Calabria, HRH Prince Jaime of Bourbon Two
Sicilies, Duke of Capua, HRH Princess Maria Carolina of Bourbon Two Sicilies,
Duchess of Palermo, HRH Princess Maria Chiara of Bourbon Two Sicilies, Duchess
of Capri, HRH Princess Beatrice of Bourbon Two Sicilies, TRH Prince and
Princess Casimiro of Bourbon Two Sicilies TI & RH Archduke and Archduchess
Simeon of Austria, HI & RH Archduke Martin of Austria, HRH Princess Ines de
Borbon Dos Sicilias de Carelli Palombi, HRH Prince Luigi Alfonso of Bourbon Two
Sicilies and the Rev Alessandro di Borbone-Due Sicilie, HRH Princess Caroline
of Bourbon Two Sicilies and HRH Princess Maria Annunziata of Bourbon Two
Sicilies.
Among members of other
European Families present were HRH The Duke of Braganza, HRH Princess Clotide
Princess of Venice and Piedmont, HRH Princess Maria Gabriella of Savoy, TRH The
Duke and Duchess of Aosta, HRH Prince Serge of Yugoslavia and HSH Princess
Marie-Therese von Hohenberg Mrs Anthony Bailey.
The senior
representatives from both the Italian and Spanish branches of the Constantinian
Order were also present.
Following the
beatification ceremony the Duke and Duchess of Castro and uke and duchess of
noto together with other senior members of the Bourbon Two Sicilies dynasty
paid homage at the tomb of the Blessed Queen Maria Cristina situated within the
Royal Chapel within the Basilica situated close to the main altar which bears
the remains of the Neapolitan monarchs and other members Bourbon Two Sicilies
dynasty.
HRH The Duchess of Castro
offered the flower decorations throughout the Basilica of Santa Chiara. Pink
and white roses, wallflowers, lisianthus and lilies, carnations and green and
white daisies were artistically arranged around the sanctuary and the tomb of
the Blessed in the Chapel of the Royal Burial by the expert hands of the Ladies
of the Garden Club of Caserta.
Their Royal Highnesses
further supported the Basilica by the erection of eight large flat screens set
up along the aisle of the immense Basilica of Santa Chiara which allowed the
entire ceremony, filmed by three cameras, to be viewed by the faithful who
filled what is one of the largest Gothic building in Europe.
The principal guests also
attended a reception held in the cloisters of the Bascilia and the Duke and
Duchess greeted many of their supporters who had gathered at the Basilica for
this truly historic day.
To download a list of the
principal guests click
here.
To download the text of
the Homily of HE Crescenzio Cardinal Sepe click here.
International press
review:
OGGI (Italian)
¡Hola! (Spanish)
La
Razón (Spanish)
Point
de Vue (French)
Royals (French)
SOURCE : https://realcasadiborbone.it/en/duke-duchess-castro-attend-beatification-queen-maria-cristina/
Maria
Cristina di Savoia (1812 - 1836) fu moglie di Ferdinando II e madre di
Francesco II, ultimo Re di Napoli, circa 1830,
Catholic World News
Italian queen beatified
January 27, 2014
Queen Maria Cristina of
Savoy (1812-36), whose husband ruled the largest of the Italian kingdoms before
national unification, was beatified in Naples on January 25.
The daughter of King
Victor Emmanuel I of Sardinia and Archduchess Maria Teresa of Austria-Este,
Maria Cristina married King Ferdinand II of the Two Sicilies in 1832. The queen
died following the birth of their only child.
In his homily at the Mass
of beatification, Cardinal Angelo Amato, the prefect of the Congregation for
the Causes of Saints, discussed the queen’s innocence, modesty, and
mortification with respect to food and entertainment, as well as her love for
the poor and sick. All Christians, the prelate emphasized, are given
opportunities to become holy, whatever their state of life.
Following his Sunday
Angelus address, Pope Francis described Queen Maria Cristina as a “woman of
deep spirituality and great humility.”
“She was able to bear the
suffering of her people, becoming a true mother of the poor,” he added. “Her
extraordinary example of charity shows that the good life of the Gospel is
possible in every environment and social status.”
SOURCE : https://www.catholicculture.org/news/headlines/index.cfm?storyid=20299
Carlo
de Falco (1798-1882), Maria Christina of Savoy (1812-1836), Queen of the
Two Sicilies, in her apartments in the Royal Palace of Naples, palais royal de Naples
Italian Queen beatified
Feb 2nd, 2014
Queen Maria Cristina of
Savoy, whose husband ruled the largest of the Italian kingdoms before national
unification, was beatified in the historic Basilica of Santa Chiara in Naples
on 25 January.
Born in 1812, the
daughter of King Victor Emmanuel I of Sardinia and Archduchess Maria Teresa of
Austria-Este, Maria Cristina married King Ferdinand II of the Two Sicilies in
1832. She died following the birth of their only child, who later became the
last reigning King of the Two Sicilies, Francis II.
TRH Prince Charles and
Princess Camilla of Bourbon Two Sicilies, Duke and Duchess of Castro, together
with other senior members of the Neapolitan Royal Family, and a 2,000 strong
congregation attended the event, which united for the first time in 50
years the principal branches of the Bourbon Two Sicilies dynasty lead by HRH
The Duke of Castro in Italy and HRH The Duke of Calabria in Spain.
The Holy Father, Pope
Francis who approved the beatification on 2 May 2013, was represented at the
Mass by HE Angelo Cardinal Amato, Prefect of the Congregation for the Causes of
Saints. HE Crescenzio Cardinal Sepe, Archbishop of Naples was celebrant and HE
Renato Raffaele Cardinal Martino, Grand Prior of the Sacred Military
Constantinian Order of St George was also present.
In his homily at the Mass
of beatification, Cardinal Angelo Amato, the prefect of the Congregation for
the Causes of Saints, spoke of the queen’s innocence, modesty, and
mortification with respect to food and entertainment, as well as her love for
the poor and sick. All Christians, the prelate emphasized, are given
opportunities to become holy, whatever their state of life.
Following his Sunday
Angelus address that week, Pope Francis described Queen Maria Cristina as a
“woman of deep spirituality and great humility.”
“She was able to bear the
suffering of her people, becoming a true mother of the poor,” he added. “Her
extraordinary example of charity shows that the good life of the Gospel is
possible in every environment and social status.”
Source: Constantinian Order
Tags: Archduchess
Maria Teresa of Austria Este, Basilica
of Santa Chiara in Naples, Francis II, King
of the Two Sicilies, King
Victor Emmanuel I of Sardinia, Maria Cristina, Queen
Maria Cristina of Savoy
SOURCE : https://www.indcatholicnews.com/news/24077
Beata Maria Cristina
di Savoia Regina delle Due Sicilie
Festa: 31 gennaio
Cagliari, 14 novembre
1812 - Napoli, 31 gennaio 1836
Maria Cristina di Savoia,
figlia del re Vittorio Emanuele I e di Maria Teresa d’Asburgo, ricevette dai
pii genitori una solida formazione cristiana. Nel 1832 sposò Ferdinando II, re
delle Due Sicilie, e nel duplice stato di moglie e di regina fu modello
luminoso di ogni virtù. Vera madre dei poveri, seppe farsi carico delle sofferenze
del suo popolo, per la cui promozione ideò ardite opere sociali. Morì ancora
giovane, dopo aver dato alla luce il primogenito Francesco, tra l’unanime
compianto della famiglia reale e del popolo napoletano. È stata beatificata il
25 gennaio 2014 a Napoli, nella Basilica di Santa Chiara, dove il suo corpo era
stato sepolto. La sua memoria liturgica, per la diocesi di Napoli, cade il 31
gennaio, giorno della sua nascita al Cielo.
Infanzia e prima
educazione
Maria Cristina nacque a
Cagliari il 14 novembre 1812, mentre i genitori, Vittorio Emanuele I di Savoia
e Maria Teresa d’Asburgo Lorena, erano in esilio. Fu subito consacrata alla
Madonna dalla regina sua madre, consacrazione che fu poi rinnovata da Maria Cristina
stessa, appena fu in grado d’intendere e volere.
Nel 1815 le quattro principesse, Maria Beatrice, le gemelle Marianna e Maria
Teresa e Maria Cristina raggiunsero Torino insieme alla madre, dove il re aveva
fatto ritorno un anno prima, essendo mutate le condizioni politiche. Le
principesse crescevano a corte in un ambiente molto religioso, guidate dalla
regina e dal padre confessore, l’olivetano Giovan Battista Terzi. Maria
Cristina, come le sorelle, si formò una cultura consona ad una principessa, unita
a una spiritualità profonda.
L’esilio a Nizza e la residenza a Genova
Quando ebbe nove anni, suo padre, re Vittorio Emanuele I, dovette rinunciare al
trono: dopo un periodo d’esilio a Nizza, si stabilì con tutta la famiglia a
Moncalieri, dove morì dopo tre anni, nel 1824.
Nei due anni successivi, Maria Cristina partecipò insieme alla madre ed alla
sorella Marianna ai riti d’apertura del Giubileo del 1825 a Roma. Al ritorno si
stabilì a Genova, riducendo le sue attività alla formazione e alla conduzione
della casa. Quand’ebbe vent’anni le morì anche la madre: suo unico conforto
rimase padre Terzi.
Sposa per ragion di Stato
Ritornò a Torino per disposizione del re Carlo Alberto, dove però le
incomprensioni in cui si venne a trovare a corte la fecero molto soffrire. Lì
sorse in lei il desiderio di diventare suora di clausura, ma il suo direttore
spirituale la dissuase: sapeva infatti che Carlo Alberto che l’aveva destinata
come sposa al re di Napoli Ferdinando II. Maria Cristina, dunque, lei accettò
la richiesta di matrimonio e la ragion di Stato come volontà di Dio.
Il rito religioso avvenne a Genova il 21 novembre 1832, nel santuario di Maria
SS. dell’Acqua Santa. Il 26 novembre, gli sposi s’imbarcarono per Napoli, dove
giunsero il giorno 30: sotto una pioggia torrenziale, furono accolti da una
folla festante ed entusiasta.
Una vita di preghiera e carità
Maria Cristina iniziò il suo regno accanto al ventiduenne Ferdinando, che già
regnava da tre anni. A corte leggeva ogni giorno la Bibbia e l’Imitazione di
Cristo e la sua religiosità fu ben presto conosciuta nel palazzo e dal popolo.
Quando era per strada in carrozza e incontrava un sacerdote con il Viatico per
qualche ammalato, faceva fermare la carrozza, scendeva e si inginocchiava a
terra, anche nel fango delle strade di allora. Fece in modo che a tutti a corte
potessero partecipare alla Messa nei giorni festivi.
La carità verso i bisognosi, l’occupò in pieno: si dice che padre Terzi avesse
presso di sé un baule pieno di ricevute di chi aveva avuto un beneficio.
Provvide, d’accordo con il re, che una parte del denaro destinato ai
festeggiamenti per il loro matrimonio, venisse usato per dare una dote a 240
giovani spose e al riscatto di un buon numero di pegni depositati al Monte di
Pietà.
L’attesa di un erede
Dopo tre anni di sposa, la mancanza di un figlio che non veniva, faceva molto
soffrire Maria Cristina, che pregava incessantemente per questa ragione:
finalmente, nel 1835, si accorse di aspettare un bambino.
Passò gli ultimi mesi di gravidanza nella reggia di Portici per stare più
calma, ma aveva una sorta di presentimento. All’avvicinarsi del parto, scriveva
alla sorella, duchessa di Lucca: «Questa vecchia va a Napoli per partorire e
morire».
La morte
In effetti, il futuro re Francesco II nacque il 16 gennaio e già il 29 Maria
Cristina era morente per complicazioni sopravvenute. Prendendo in braccio il
tanto atteso eredee porgendolo al re suo marito, disse: «Tu ne risponderai a
Dio e al popolo… e quando sarà grande gli dirai che io muoio per lui».
Il 31 gennaio 1836, in piena comunione con Dio, si addormentò per sempre fra la
costernazione generale. Era poco più che ventitreenne ed era stata regina per
appena tre anni.
I solenni funerali furono celebrati l’8 febbraio, ma il suo corpo rimase fino
al 31 gennaio 1858 nella stanza dei depositi reali, insieme ai resti degli
altri esponenti della famiglia dei Borboni. Le autorità ecclesiastiche, a
fronte della fama di santità che già in vita aveva circondato la regina Maria
Cristina, disposero la ricognizione del corpo e la sua traslazione nella
cappella dedicata a san Tommaso Apostolo nella Basilica di Santa Chiara a
Napoli.
Il processo di beatificazione
In seguito, anche per via delle grazie che il popolo di Napoli attribuiva alla
sua intercessione, per la “Reginella santa” s’iniziarono le pratiche per la
beatificazione. Il Cardinale arcivescovo di Napoli, il Venerabile Sisto Riario
Sforza, nel 1852 avviò il Processo sulla fama di santità, virtù e miracoli. In
seguito, con l’introduzione della Causa a opera del Beato papa Pio IX il 9
luglio 1859, iniziò la fase romana, ossia il Processo apostolico. Il 6 maggio
1937 papa Pio XI firmò il decreto con cui Maria Cristina veniva dichiarata
Venerabile.
Tuttavia, negli anni seguenti, la causa subì un rallentamento a causa della
seconda guerra mondiale, che causò anche il bombardamento di Napoli e la
distruzione della chiesa e del monastero di Santa Chiara. In seguito, fu
proclamata la Repubblica in Italia e re Umberto II di Savoia andò in esilio.
Nel 1958, in seguito ai lavori di restauro del complesso di Santa Chiara, fu
disposta una ricognizione del corpo della Venerabile: fu trovato intatto e
riconoscibile, nonostante il trascorrere del tempo e la situazione d’incuria in
cui era stato rinvenuto. A quel punto, Umberto II domandò di riattivare la
causa.
Uno sviluppo notevole si ebbe con la costituzione dei Convegni di Cultura Maria
Cristina, che si resero nuova parte attrice della causa: a quel punto, venne
nominato anche un nuovo postulatore.
Il miracolo per la beatificazione
Tra le numerose grazie attribuite all’intercessione della Venerabile Maria
Cristina, venne presa in esame dal nuovo postulatore una della quale fu
possibile rinvenire la documentazione processuale, conservata nell’Archivio
della Postulazione generale dei Frati Minori.
Si trattava dell’asserita guarigione di Maria Vallarino, malata dal giugno
1866, da tumore maligno scirroso al secondo stadio alla mammella destra e
tumore incipiente anche alla mammella sinistra. La datrice di lavoro della
donna, la marchesa Antonia Carrega, la fece visitare da due specialisti di
Genova, che le diedero diagnosi negativa.
Dopo aver rifiutato un’operazione che comunque non avrebbe risolto la
situazione, Maria si affidò all’intercessione della regina Maria Cristina: ingerì
un frammento di tessuto a lei appartenuto e invocò il Signore: «Gesù, o buon
Gesù, glorificate questa vostra Serva». Il male regredì subito e, dopo una
settimana, fu dichiarato scomparso. Maria Vallarino morì 39 anni dopo e non
ebbe alcuna recidiva.
L’esame del miracolo e la beatificazione
La “Positio super miraculo”, che riportava i documenti dei processi svolti
negli anni 1872-1888 presso la Curia di Genova, venne esaminata dai Medici
nella Consulta del 29 ottobre 2009, dai Teologi nel Congresso del 26 maggio
2012 e infine dai Cardinali e Vescovi della Congregazione delle Cause dei Santi
il 9 aprile 2013. Infine, il 2 maggio 2013, papa Francesco autorizzava la
promulgazione del decreto che dichiarava miracolosa e ottenuta per
intercessione della Venerabile Maria Cristina di Savoia la guarigione
esaminata.
Il rito della beatificazione si è svolto il 25 gennaio 2014 nella Basilica di
Santa Chiara a Napoli, presieduto dal cardinal Angelo Amato come delegato del
Santo Padre. La memoria liturgica della nuova Beata è stata quindi fissata al
31 gennaio, il giorno esatto della sua nascita al Cielo.
PREGHIERA
O Dio, che hai ornato
di sollecita e sapiente carità
la beata Maria Cristina,
perché con la sua testimonianza
contribuisse all’edificazione del tuo regno,
concedi anche a noi, sul suo esempio,
di operare il bene
attingendo alla vera ricchezza del tuo amore.
Per sua intercessione ottienici la grazia . . .
che con fiducia invochiamo.
Per Cristo nostro Signore.
Autore: Antonio Borrelli
ed Emilia Flocchini
Maria Cristina di Savoia
era figlia di Vittorio Emanuele I e di Maria Teresa d’Asburgo Lorena, è
testimonianza di un profondo legame che esiste fra lei e il popolo del Sud, che
fece suo. Ventiquattro anni appena di vita e tre anni di regno sono stati
sufficienti per lasciare un’impronta indelebile nella storia: settentrionale per
carattere e abitudini, è tuttora venerata come santa nel Mezzogiorno d’Italia.
Nacque il 14 novembre 1812 a Cagliari, dove Casa Savoia si trovava in esilio,
essendo il Piemonte occupato dalle forze napoleoniche. Subito venne consacrata
a Maria Santissima. Adolescente, dopo l’abdicazione del padre Vittorio Emanuele
I a favore di Carlo Felice, il soggiorno a Nizza, il trasferimento a Moncalieri
(dove il padre morì) e dopo una breve sosta a Modena, si stabilì con la madre e
la sorella Maria Anna, che diverrà Imperatrice d’Austria, a Palazzo Tursi nella
città di Genova. Tutte e tre nel 1825 decisero di recarsi a Roma per l’apertura
dell’Anno Santo: la paterna benevolenza di Papa Leone XIII, la solennità delle
sacre funzioni, la visita alle numerose chiese, ai tanti monasteri e alle
catacombe fecero accrescere d’intensità la fede di Maria Cristina.
Appena ventenne, dopo la morte della madre, lasciò Genova, sola ed affranta,
per volere di Re Carlo Alberto, che la invitò a raggiungere Torino. A
sorreggerla e confortarla in tanto succedersi di lutti e distacchi, non le
rimase che la sua salda e forte fede, così forte che avrebbe desiderato
divenire monaca di clausura, ma Carlo Alberto, la Regina Maria Teresa di
Toscana e l’entourage di Corte cercarono di dissuaderla, ricordandole le
ragioni di Stato. Infine, il suo direttore spirituale, l’olivetano Giovan
Battista Terzi, fece cadere ogni sua resistenza. Scriverà: «Ancora non capisco
come io abbia potuto finire, col mio carattere, per cambiare parere e dire di
sì; la cosa non si spiega altrimenti che col riconoscervi proprio la volontà di
Dio, a cui niente è impossibile». Il 21 novembre 1832 nel Santuario di Nostra
Signora dell’Acquasanta, presso Veltri, venne celebrato il matrimonio con
Ferdinando II delle Due Sicilie. La Regina decise, in accordo con il Re, che
una parte del denaro destinato ai festeggiamenti per le loro nozze fosse
utilizzato per donare una dote a 240 spose e per riscattare un buon numero di
pegni depositati al Monte di Pietà.
Il suo credo cattolico non fu un sentimento, ma un fatto di vita: ogni giorno
assistette alla Santa Messa; non giunse mai al tramonto senza aver recitato il
Rosario; suoi libri quotidiani furono la Bibbia e l’Imitazione di Cristo;
partecipò intensamente agli esercizi spirituali; fermò la carrozza, ogni qual
volta incontrasse il Santo Viatico per via e si inginocchiò anche quando vi
fosse fango… in cappella tenne lungamente lo sguardo sul Tabernacolo per meglio
concentrarsi su Colui ch’era padrone del suo cuore. Affidò la protezione della
sua esistenza a Maria Santissima e donò il suo abito da sposa al Santuario di
Santa Maria delle Grazie a Toledo, dove tuttora si conserva con venerazione.
Non si occupò del governo dello Stato, ma fu assai benefica la sua influenza
sul marito, che con coraggio si oppose alle idee risorgimentali e liberali.
«Cristina mi ha educato», soleva dire Ferdinando II, avvezzo all’uso di
espressioni talvolta indecenti, ed ella divenne la sua preziosa consigliera,
trasformandosi nel suo «Angelo», come egli stesso la chiamava. Maria Cristina
ottenne per molti condannati a morte la grazia e fra questi persino Cesare
Rosaròll, il quale cospirò per uccidere Ferdinando II.
Fu donna di intelligenza non comune, colta ed esperta in discipline come la
fisica e la classificazione delle pietre preziose. Le eccezionali esperienze
mistiche e di estasi arricchirono il suo profondo cammino spirituale. Inoltre
la sua umiltà e la sua carità erano immense e conquistarono i napoletani:
inviava denaro e biancheria, dava ricovero agli ammalati, un tetto ai
diseredati, assegni di mantenimento a giovani in pericolo morale, sosteneva
economicamente gli istituti religiosi e i laboratori professionali, togliendo
dalla strada gli accattoni.
L’opera più grande legata al suo nome fu la «Colonia di San Leucio», con una
legislazione ed uno statuto propri, dove le famiglie avevano casa, lavoro, una
chiesa ed una scuola obbligatoria. L’attività produttiva era basata sulla
lavorazione della seta che veniva esportata in tutta Europa.
Il 16 gennaio 1836 nacque Francesco II, l’ultimo Re di Napoli, che verrà
detronizzato dalla nefasta e massonica impresa garibaldina. Ma il parto
condusse alla morte la giovane Maria Cristina, morte che lei stessa aveva
predetto e che accolse con rassegnazione, nella gioia di dare al mondo una
nuova creatura di Dio. Era il 31 gennaio e le campane suonavano il mezzogiorno.
Maria Cristina, con in braccio il tanto atteso Francesco, giunto dopo tre anni
di matrimonio, lo porse al sovrano, affermando: «Tu ne risponderai a Dio e al
popolo… e quando sarà grande gli dirai che io muoio per lui». Rivestita del
manto regale, adagiata nell’urna ricoperta da un cristallo, venne trasportata
nella Sala d’Erede per l’esposizione al pubblico. Per tre giorni il popolo
sfilò in mesto pellegrinaggio per rivedere per l’ultima volta la «Reginella
Santa», come ormai tutti la chiamavano. La salma venne tumulata nella Basilica
di Santa Chiara (la stessa che accoglie le spoglie anche del carabiniere Salvo
d’Acquisto), dove si trova tuttora. Subito si verificarono miracoli e grazie
per sua intercessione. Pio IX nel 1859 firmò il decreto di introduzione della
sua causa di beatificazione. Nel 1958 l’autorità ecclesiastica dispose una
ricognizione del corpo della Venerabile e, nonostante i danni provocati dal
tempo, dall’umidità e dall’incuria, esso risultò intatto.
Casa Savoia ha avuto, nel corso della sua storia, un continuo intreccio di
rapporti con la Chiesa Cattolica, un costante interscambio, spesso proficuo e
fecondo, fino ad arrivare al Risorgimento italiano, tempo storico in cui le
forze laiciste e la violenta aggressione massonica ebbero la meglio sui legami
che da sempre avevano saldato strettamente il trono sabaudo al trono di san
Pietro. Tale legame non è da considerarsi esclusivamente di carattere
istituzionale, legislativo e giurisdizionale, esso va ben al di là,
coinvolgendo le sfere profonde, culturali e di coscienza dei duchi, dei sovrani
della Famiglia Savoia e, dunque, a cascata, da essi si sono infuse nei membri
delle loro corti e nei sudditi. Una vera e propria Societas Christiana venne a
crearsi intorno al ducato prima e al regno subalpino dopo.
Fino ad oggi la Chiesa ha beatificato ufficialmente 6 esponenti di Casa Savoia:
il beato Umberto III di Savoia, conte di Savoia; il beato Bonifacio di Savoia,
monaco certosino e arcivescovo di Canterbury; la beata Margherita di Savoia,
marchesa del Monferrato, monaca domenicana; beato Amedeo IX di Savoia, duca di
Savoia, terziario francescano; beata Ludovica di Savoia; beata Maria Cristina di
Savoia, regina della Due Sicilie.
Nell’ Index ac status causarum risultano in corso le cause della venerabile
Maria Clotilde di Borbone, regina di Sardegna, terziaria domenicana e della
serva di Dio Maria Clotilde di Savoia, principessa reale d’Italia, principessa
imperiale di Francia, terziaria domenicana.
In seguito alla promulgazione, il 2 maggio 2013, del decreto su un miracolo
ottenuto per intercessione della Regina delle due Sicilie, Maria Cristina di
Savoia è stata beatificata nella Basilica di Santa Chiara a Napoli il 25
gennaio del 2014.
Autore: Cristina Siccardi
Fonte : www.radioromalibera.org
Note: Comunicare notizie di grazie e favori a:
Postulazione della Causa
Via Santa Maria Mediatrice, 25
00165 Roma
e-mail: postgen@ofm.org
Per approfondire: Cristina Siccardi “«Sono Maria Cristina» La Beata regina
delle Due Sicilie, nata Savoia” Ed. San Paolo
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90721
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Quintilio
Maria Apolloni (vers 1810 – 1862), ritratto - Maria Cristina di Savoia,
1836, https://catalogo.beniculturali.it/detail/HistoricOrArtisticProperty/1500316769
Maria Cristina di Savoia
(1812-1836)
Beatificazione:
- 25 gennaio 2014
- Papa Francesco
Celebrazione
Ricorrenza:
- 31 gennaio
Regina delle Due
Sicilie; Donna di profonda spiritualità e di grande umiltà,
seppe farsi carico delle sofferenze del suo popolo, diventando vera madre dei
poveri. Il suo straordinario esempio di carità testimonia che la vita buona del
Vangelo è possibile in ogni ambiente e condizione sociale
"Gesù, o buon Gesù,
glorificate questa vostra Serva"
Maria Cristina era la
figlia minore di Vittorio Emanuele I di Sardegna e dell’arciduchessa Maria
Teresa d’Asburgo-Este. Nacque a Cagliari il 14 novembre 1812, durante il
periodo rivoluzionario e quando il Piemonte, ove si trovava la capitale del
regno, Torino, era occupato dalle truppe francesi. Tornata a Torino ancora
giovanissima, venne educata a corte. In suo onore le fu dedicato il Fort
Marie-Christine, una fortificazione militare presso la città di Aussois, parte
del complesso dei Forti dell’Esseillon, al confine con la Francia, un tempo
compreso nei domini sabaudi.
Nel 1830 l’aristocrazia
torinese organizzò in suo onore una grande festa per il suo fidanzamento con
Ferdinando II, re delle Due Sicilie. La Baronessa Olimpia Savio, che proprio in
quella occasione faceva il suo debutto in società, così la ricorda nelle sue
memorie: “La principessa Cristina non aveva allora 20 anni: era bella, d’una
bellezza seria e soave: alta di statura, bianca di carnagione, due grosse onde
di ciocche brune inanellate ornavano poeticamente quel volto, pallido,
illuminato da due grandi occhi espressivi. Vestiva un abito azzurro e bianco,
colori del cielo a cui era destinata, e portava in fronte un gran diadema di
brillanti. Non ballò, perché la rigida etichetta non lo permetteva. Attratta da
quella simpatica, distinta e ad un tempo così modesta personalità, non ebbi
occhi e simpatie che per lei, la sola attraente tra quelle teste coronate”.
Maria Cristina di Savoia
sposò nel 1832 Ferdinando II delle Due Sicilie, divenendo regina consorte delle
Due Sicilie; le nozze furono celebrate il 21 novembre 1832 nel santuario di
Nostra Signora dell’Acquasanta a Genova.
Maria Cristina era di
sentimenti religiosissimi ed estremamente devota: cristiana fervente, si trovò
a vivere in una corte il cui stile di vita era molto lontano dalla sua
sensibilità. Con il marito, esuberante, vi era qualche difficoltà di relazione,
ma la donna riuscì a ingentilirne, se non i costumi, perlomeno la politica
repressiva. Nei pochi anni in cui fu regina riuscì a impedire l’esecuzione di
tutte le condanne capitali, e «finché ella visse tutti i condannati a morte
furono aggraziati». Si dedicò prevalentemente ad azioni di bontà verso i poveri
e i malati. Donna di grande mitezza, si fece ben volere da tutti.
La “Reginella Santa”,
come veniva chiamata dai napoletani, amava Ferdinando II. Si racconta che
insieme recitavano il rosario tutta la notte per prendere decisioni sullo stato
il giorno dopo. All’interno della sua nuova famiglia, Maria Cristina si legò
moltissimo alla cognata, la principessa Maria Antonietta, di due anni minore di
lei. Le due, però, si dovettero separare quando la principessa partì per
Firenze in vista del suo matrimonio, celebrato il 7 giugno 1833, col granduca
di Toscana, Leopoldo II. Maria Cristina in seguito scrisse: «Fu per me una
grande afflizione il dovermi separare da mia cognata Antonietta che è tanto
buona e colla quale aveva già legata un’intima amicizia».
Maria Cristina morì non ancora
ventiquattrenne per i postumi del parto, nel dare alla luce l’unico figlio
Francesco, che sarebbe salito al trono e che sarebbe stato l’ultimo re del
regno delle Due Sicilie. Francesco sarebbe stato educato nel culto di sua
madre, chiamata la Regina Santa.
(fonte: assisiofm.it)
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-cristina-di-savoia.html
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Sabato
mattina, 25 gennaio, nella basilica di Santa Chiara a Napoli — il rito di
beatificazione di Maria Cristina di Savoia
Sulla beatficazione
Anche una regina può
vivere con eroismo le virtù cristiane se si lascia trasformare dalla grazia
divina. Lo ha detto il cardinale Angelo Amato, prefetto della Congregazione
delle Cause dei Santi, presiedendo in rappresentanza di Papa Francesco — sabato
mattina, 25 gennaio, nella basilica di Santa Chiara a Napoli — il rito di
beatificazione di Maria Cristina di Savoia. Il cardinale Crescenzio Sepe,
arcivescovo di Napoli, ha presieduto la celebrazione eucaristica e ha tenuto
l’omelia.
La beatificazione della
regina andata in sposa a Ferdinando II di Borbone, ha detto il cardinale Amato,
«mostra che la porta stretta della santità può essere varcata da tutti, grandi
e piccoli, ricchi e poveri, uomini e donne, sacerdoti e laici, perché
l’essenziale della santità consiste nell'amare Dio e il prossimo con tutte le
proprie forze». La nuova beata è stata «conquistata dall’amore di Cristo»,
tanto da trasformare «la nobiltà del censo in nobiltà di grazia, diventando
un'autentica regina della carità».
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-cristina-di-savoia.html
PAPA FRANCESCO
ANGELUS
Piazza San Pietro
Domenica, 26 gennaio 2014
Cari fratelli e sorelle
buongiorno,
il Vangelo di questa
domenica racconta gli inizi della vita pubblica di Gesù nelle città e nei
villaggi della Galilea. La sua missione non parte da Gerusalemme, cioè dal
centro religioso, centro anche sociale e politico, ma parte da una zona
periferica, una zona disprezzata dai giudei più osservanti, a motivo della
presenza in quella regione di diverse popolazioni straniere; per questo il
profeta Isaia la indica come «Galilea delle genti» (Is 8,23).
E’ una terra di
frontiera, una zona di transito dove si incontrano persone diverse per razza,
cultura e religione. La Galilea diventa così il luogo simbolico per l’apertura
del Vangelo a tutti i popoli. Da questo punto di vista, la Galilea assomiglia
al mondo di oggi: compresenza di diverse culture, necessità di confronto e
necessità di incontro. Anche noi siamo immersi ogni giorno in una “Galilea
delle genti”, e in questo tipo di contesto possiamo spaventarci e cedere alla
tentazione di costruire recinti per essere più sicuri, più protetti. Ma Gesù ci
insegna che la Buona Novella, che Lui porta, non è riservata a una parte
dell’umanità, è da comunicare a tutti. È un lieto annuncio destinato a quanti
lo aspettano, ma anche a quanti forse non attendono più nulla e non hanno
nemmeno la forza di cercare e di chiedere.
Partendo dalla Galilea,
Gesù ci insegna che nessuno è escluso dalla salvezza di Dio, anzi, che Dio
preferisce partire dalla periferia, dagli ultimi, per raggiungere tutti. Ci
insegna un metodo, il suo metodo, che però esprime il contenuto, cioè la misericordia
del Padre. «Ogni cristiano e ogni comunità discernerà quale sia il cammino che
il Signore chiede, però tutti siamo invitati ad accettare questa chiamata.
Uscire dalla propria comodità e avere il coraggio di raggiungere tutte le
periferie che hanno bisogno della luce del Vangelo» (Esort. ap. Evangelii
gaudium, 20).
Gesù comincia la sua
missione non solo da un luogo decentrato, ma anche da uomini che si direbbero,
così si può dire, “di basso profilo”. Per scegliere i suoi primi discepoli e
futuri apostoli, non si rivolge alle scuole degli scribi e dei dottori della
Legge, ma alle persone umili e alle persone semplici, che si
preparano con impegno alla venuta del Regno di Dio. Gesù va a chiamarli là dove
lavorano, sulla riva del lago: sono pescatori. Li chiama, ed essi lo seguono,
subito. Lasciano le reti e vanno con Lui: la loro vita diventerà un’avventura
straordinaria e affascinante.
Cari amici e amiche, il
Signore chiama anche oggi! Il Signore passa per le strade della nostra vita
quotidiana. Anche oggi in questo momento, qui, il Signore passa per la piazza.
Ci chiama ad andare con Lui, a lavorare con Lui per il Regno di Dio, nelle
“Galilee” dei nostri tempi. Ognuno di voi pensi: il Signore passa oggi, il
Signore mi guarda, mi sta guardando! Cosa mi dice il Signore? E se qualcuno di
voi sente che il Signore gli dice “seguimi” sia coraggioso, vada con il Signore.
Il Signore non delude mai. Sentite nel vostro cuore se il Signore vi chiama a
seguirlo. Lasciamoci raggiungere dal suo sguardo, dalla sua voce, e seguiamolo!
«Perché la gioia del Vangelo giunga sino ai confini della terra e nessuna
periferia sia priva della sua luce» (ibid.,
288).
Dopo l'Angelus:
Adesso voi vedete che non
sono solo: sono in compagnia di due di voi, che sono saliti qui. Sono bravi
questi due!
Si celebra oggi la
Giornata mondiale dei malati di lebbra. Questa malattia, pur essendo in
regresso, purtroppo colpisce ancora molte persone in condizione di grave
miseria. E’ importante mantenere viva la solidarietà con questi fratelli e
sorelle. Ad essi assicuriamo la nostra preghiera; e preghiamo anche per tutti
coloro che li assistono e, in diversi modi, si impegnano a sconfiggere questo
morbo.
Sono vicino con la
preghiera all’Ucraina, in particolare a quanti hanno perso la vita in questi
giorni e alle loro famiglie. Auspico che si sviluppi un dialogo costruttivo tra
le istituzioni e la società civile e, evitando ogni ricorso ad azioni violente,
prevalgano nel cuore di ciascuno lo spirito di pace e la ricerca del bene
comune!
Oggi ci sono tanti
bambini in piazza! Tanti! Anche con loro vorrei rivolgere un pensiero a Cocò
Campolongo, che a tre anni è stato bruciato in macchina a Cassano allo Jonio.
Questo accanimento su un bambino così piccolo sembra non avere precedenti nella
storia della criminalità. Preghiamo con Cocò, che sicuro è con Gesù in cielo,
per le persone che hanno fatto questo reato, perché si pentano e si convertano
al Signore.
Nei prossimi giorni,
milioni di persone, che vivono nell’Estremo Oriente o sparse in varie parti del
mondo, tra cui cinesi, coreani e vietnamiti, celebrano il capodanno lunare. A
tutti loro auguro un’esistenza colma di gioia e di speranza. L’anelito
insopprimibile alla fraternità, che alberga nel loro cuore, trovi nell’intimità
della famiglia il luogo privilegiato dove possa essere scoperto, educato e
realizzato. Sarà questo un prezioso contributo alla costruzione di un mondo più
umano, in cui regna la pace.
Ieri, a Napoli, è stata
proclamata Beata Maria Cristina di Savoia, vissuta nella prima metà del secolo
diciannovesimo, regina delle due Sicilie. Donna di profonda spiritualità
e di grande umiltà, seppe farsi carico delle sofferenze del suo
popolo, diventando vera madre dei poveri. Il suo straordinario esempio di
carità testimonia che la vita buona del Vangelo è possibile in ogni ambiente e
condizione sociale.
Saluto con affetto tutti
voi, cari pellegrini venuti da diverse parrocchie d’Italia e di altri Paesi,
come pure le associazioni, i gruppi scolastici e altri. In particolare, saluto
gli studenti di Cuenca (Spagna) e le ragazze di Panamá. Saluto i fedeli di
Caltanissetta, Priolo Gargallo, San Severino Marche e San Giuliano Milanese, e
gli ex-allievi della Scuola di Minoprio. Vorrei anche esprimere la mia
vicinanza alle popolazioni alluvionate in Emilia.
Mi rivolgo adesso ai
ragazzi e ragazze dell’Azione Cattolica della Diocesi di Roma! Cari ragazzi,
anche quest’anno, accompagnati dal Cardinale Vicario, siete venuti numerosi al
termine della vostra “Carovana della Pace”. Vi ringrazio! Vi ringrazio tanto!
Ascoltiamo ora il messaggio che i vostri amici, qui accanto a me, ci
leggeranno.
[lettura del messaggio]
Ed ora questi due bravi
ragazzi lanceranno le colombe, simbolo di pace.
A tutti auguro buona
domenica e buon pranzo. Arrivederci!
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/it/angelus/2014/documents/papa-francesco_angelus_20140126.html
PAPA FRANCISCO
ÁNGELUS
Plaza de San Pedro
Domingo 26 de enero de 2014
Queridos hermanos y
hermanas, ¡buenos días!
El Evangelio de este
domingo relata los inicios de la vida pública de Jesús en las ciudades y en los
poblados de Galilea. Su misión no parte de Jerusalén, es decir, del centro
religioso, centro incluso social y político, sino que parte de una zona
periférica, una zona despreciada por los judíos más observantes, con motivo de
la presencia en esa región de diversas poblaciones extranjeras; por ello el
profeta Isaías la indica como «Galilea de los gentiles» (Is 8, 23).
Es una tierra de
frontera, una zona de tránsito donde se encuentran personas diversas por raza,
cultura y religión. La Galilea se convierte así en el lugar simbólico para la
apertura del Evangelio a todos los pueblos. Desde este punto de vista, Galilea
se asemeja al mundo de hoy: presencia simultánea de diversas culturas,
necesidad de confrontación y necesidad de encuentro. También nosotros estamos
inmersos cada día en una «Galilea de los gentiles», y en este tipo de contexto
podemos asustarnos y ceder a la tentación de construir recintos para estar más
seguros, más protegidos. Pero Jesús nos enseña que la Buena Noticia, que Él
trae, no está reservada a una parte de la humanidad, sino que se ha de
comunicar a todos. Es un feliz anuncio destinado a quienes lo esperan, pero
también a quienes tal vez ya no esperan nada y no tienen ni siquiera la fuerza
de buscar y pedir.
Partiendo de Galilea,
Jesús nos enseña que nadie está excluído de la salvación de Dios, es más, que
Dios prefiere partir de la periferia, de los últimos, para alcanzar a todos.
Nos enseña un método, su método, que expresa el contenido, es decir, la
misericordia del Padre. «Cada cristiano y cada comunidad discernirá cuál es el
camino que el Señor le pide, pero todos somos invitados a aceptar este llamado:
salir de la propia comodidad y atreverse a llegar a todas las periferias que
necesitan la luz del Evangelio» (Exhort. ap. Evangelii
gaudium, 20).
Jesús comienza su misión
no sólo desde un sitio descentrado, sino también con hombres que se
catalogarían, así se puede decir, «de bajo perfil». Para elegir a sus primeros
discípulos y futuros apóstoles, no se dirige a las escuelas de los escribas y
doctores de la Ley, sino a las personas humildes y a las personas sencillas,
que se preparan con diligencia para la venida del reino de Dios. Jesús va a
llamarles allí donde trabajan, a orillas del lago: son pescadores. Les llama, y
ellos le siguen, inmediatamente. Dejan las redes y van con Él: su vida se
convertirá en una aventura extraordinaria y fascinante.
Queridos amigos y amigas,
el Señor llama también hoy. El Señor pasa por los caminos de nuestra vida
cotidiana. Incluso hoy, en este momento, aquí, el Señor pasa por la plaza. Nos
llama a ir con Él, a trabajar con Él por el reino de Dios, en las «Galileas» de
nuestros tiempos. Cada uno de vosotros piense: el Señor pasa hoy, el Señor me
mira, me está mirando. ¿Qué me dice el Señor? Y si alguno de vosotros percibe
que el Señor le dice «sígueme» sea valiente, vaya con el Señor. El Señor jamás
decepciona. Escuchad en vuestro corazón si el Señor os llama a seguirle.
Dejémonos alcanzar por su mirada, por su voz, y sigámosle. «Para que la alegría
del Evangelio llegue hasta los confines de la tierra y ninguna periferia se
prive de su luz» (ibid.,
288).
Después del Ángelus
Ahora veis que no estoy
solo: estoy acompañado por dos de vosotros, que subieron aquí. ¡Son buenos
estos dos!
Se celebra hoy la jornada
mundial de los enfermos de lepra. Esta enfermedad, incluso estando en
retroceso, lamentablemente afecta todavía a muchas personas en condiciones de
grave miseria. Es importante mantener viva la solidaridad con estos hermanos y
hermanas. A ellos les aseguramos nuestra oración; y rezamos también por todos
aquellos que les asisten y, de diferentes formas, se empeñan por desafiar este
morbo.
Soy cercano con la
oración a Ucrania, en particular a cuantos perdieron la vida en estos días y a
sus familias. Deseo que se desarrolle un diálogo constructivo entre las
instituciones y la sociedad civil y, evitando todo recurso a la violencia,
prevalezca en el corazón de cada uno el espíritu de paz y la búsqueda del bien
común.
Hoy hay muchos niños en
la plaza. ¡Muchos! También con ellos deseo dirigir un recuerdo a Cocò
Campolongo, que a los tres años fue quemado en un coche en Cassano all’ Jonio.
Este ensañamiento sobre un niño tan pequeño parece no tener precedentes en la
historia de la criminalidad. Recemos con Cocò, que seguramente está con Jesús
en el cielo, por las personas que cometieron este crimen, para que se
arrepientan y se conviertan al Señor.
En los próximos días,
millones de personas que viven en el Lejano Oriente o diseminadas en varias
partes del mundo, entre ellos chinos, coreanos y vietnamitas, celebran el
inicio del año nuevo lunar. A todos ellos deseo una existencia llena de alegría
y esperanza. Que el anhelo irreprimible de fraternidad, que albergan en su
corazón, encuentre en la intimidad de la familia el lugar privilegiado donde
ser descubierto, educado y realizado. Será ésta una preciosa aportación a la
construcción de un mundo más humano, donde reine la paz.
Ayer, en Nápoles, fue
proclamada beata María Cristina de Saboya, que vivió en la primera mitad del
siglo diecinueve, reina de las dos Sicilias. Mujer de profunda espiritualidad y
de gran humildad, supo hacerse cargo de los sufrimientos de su pueblo,
convirtiéndose en auténtica madre de los pobres. Su ejemplo extraordinario de
caridad testimonia que la vida buena del Evangelio es posible en todo ambiente
y condición social.
Me dirijo ahora a los
muchachos y a las muchachas de la Acción Católica de la diócesis de Roma.
Queridos chavales, también este año, acompañados por el cardenal vicario,
habéis venido numerosos al término de vuestra «Caravana de la paz». Os
agradezco. Os agradezco mucho. Escuchemos ahora el mensaje que vuestros amigos,
aquí junto a mí, nos leerán.
[Lectura del mensaje]
Y ahora estos dos buenos
muchachos lanzarán las palomas, símbolo de paz.
A todos deseo un feliz
domingo y buen almuerzo. ¡Hasta la vista!
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/francesco/es/angelus/2014/documents/papa-francesco_angelus_20140126.html
Voir aussi : https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.noblesseetroyautes.com%2F2014%2F01%2Fbeatification-de-la-reine-maria-cristina-des-deux-siciles%2F%23more-80885#federation=archive.wikiwix.com&tab=url
http://www.chemindamourverslepere.com/tag/marie-christine+de+savoie
https://www.cssr.news/2022/02/a-treasure-to-be-preserved/
https://www.ordinidinasticicasasavoia.it/en/liturgical-memory-of-blessed-maria-cristina-of-savoy-in-sicily/