Vénérable Marie-Christine de Savoie
Reine
des Deux-Siciles (✝ 1836)
Le pape François a
autorisé la Congrégation des causes des saints à promulguer le décret
reconnaissant un miracle attribué à l’intercession de la Vénérable
Marie-Christine de Savoie (1812-1836), reine des Deux-Siciles, a indiqué le Vatican le 3 mai 2013.
Lors d’une audience accordée la veille au cardinal Angelo Amato, préfet
de ce dicastère, le pape a aussi autorisé la reconnaissance du miracle de la
mystique italienne Maria Bolognesi (1924-1980) et des vertus
héroïques des deux 'serviteurs de Dieu', première étape vers leur béatification.
Une femme très pieuse qui lutta contre la peine capitale.
Née à Cagliari, en Sardaigne, Marie-Christine était la fille de Victor-Emmanuel
Ier de Savoie, dynastie à laquelle ont appartenu les rois d’Italie aux XIXe et
XXe siècles. En 1832, elle épousa Ferdinand II, roi des Deux-Siciles, de la
dynastie Bourbon. Très pieuse, elle lutta contre la peine capitale, alors très
courante à Naples. Elle mourut dans la Cité parthénopéenne après avoir accouché
d’un fils unique, François. En 1859, le Vatican la proclama vénérable.
Marie-Christine de Savoie viendra s’ajouter aux nombreux souverains européens
élevés à la gloire des autels au cours des siècles. D’autres reines ont été
canonisées, comme Marguerite
d’Ecosse, Hedwige
de Pologne ou Elisabeth
du Portugal. Quant à la famille de Savoie, elle compte déjà
deux bienheureux et deux vénérables. (Apic/Imedia - Radio Vatican)
A découvrir aussi: Boniface
de Savoie - Humbert III de Savoie - Louise de Savoie - Marguerite de Savoie
A lire: Histoire de la Vénérable Marie-Christine
de Savoie, reine de Naples ... (Livre numérique gratuit)
Elle est morte le 21 janvier 1836 à Naples
La reine Marie-Christine de Savoie, miraculeuse
2013-05-03
Radio Vatican
Le pape François a autorisé la Congrégation des
causes des saints à promulguer le décret reconnaissant un miracle attribué à
l’intercession de la Vénérable Marie-Christine de Savoie (1812-1836), reine des
Deux-Siciles, a indiqué le Vatican le 3 mai 2013.
Lors d’une audience accordée la veille au cardinal Angelo Amato, préfet de ce
dicastère, le pape a aussi autorisé la reconnaissance du miracle de la mystique
italienne Maria Bolognesi (1924-1980) et des vertus héroïques des deux
"serviteurs de Dieu", première étape vers leur béatification.
Une femme très pieuse qui lutta contre la peine capitale
Née à Cagliari, en Sardaigne, Marie-Christine était la fille de Victor-Emmanuel
Ier de Savoie, dynastie à laquelle ont appartenu les rois d’Italie aux XIXe et
XXe siècles. En 1832, elle épousa Ferdinand II, roi des Deux-Siciles, de la
dynastie Bourbon. Très pieuse, elle lutta contre la peine capitale, alors très
courante à Naples. Elle mourut dans la Cité parthénopéenne après avoir accouché
d’un fils unique, François. En 1859, le Vatican la proclama vénérable.
Marie-Christine de Savoie viendra s’ajouter aux nombreux souverains européens
élevés à la gloire des autels au cours des siècles. D’autres reines ont été
canonisées, comme Marguerite d’Ecosse, Edvige de Pologne ou Elisabeth du
Portugal. Quant à la famille Savoie, elle compte déjà deux bienheureux et deux
vénérables. (Apic/Imedia)
Tombeau de la
Bienheureuse Maria Cristina, Cappella dei Borbone, Santa Chiara - Naples
Un miracle, à la prière Marie-Christine de Savoie
Béatification à Naples, en 2014
Les commémorations du
bicentenaire de la naissance – le 14 novembre 1812- de la vénérable
Marie-Christine de Savoie, se sont conclues jeudi 14 novembre. Marie-Christine
de Savoie sera béatifiée à Naples le 25 janvier 2014.
Le postulateur de sa cause, le père Giovangiuseppe Califano, ofm, raconte
une guérison, inexplicable du point de vue de la science, obtenue par sa prière
et retenue pour sa béatification.
Maria Vallarino, est née à Varazze (Gênes), dans une famille très
nombreuse, vers la fin de l’année 1829 ou au début de l’année 1930, comme on le
déduit d’une comparaison entre les actes de baptême et de mort. La jeune femme
travaillait depuis dix ans comme domestique au service de la marquise Antonia
Carrega, à Gênes, quand en juin1866, à l’âge de 36/37 ans elle confia à la
noble femme que depuis quelques mois elle avait remarqué une boule grosse comme
une noix dans son sein droit. La marquise envoya aussitôt sa domestique chez le
docteur Luigi Garibaldi qui pronostiqua une tumeur maligne avec écoulement et,
sans lui révéler la gravité de sa maladie, lui prescrivit une thérapie à base
de « sangsues, onctions, emplâtres avec cicutine et boissons
médicamenteuses ».
La patiente, deux mois plus tard, voyant que les soins ne donnaient aucun
résultat positif, et ignorant la nature de son mal, mais soupçonnant qu’il
s’agissait de quelque chose de grave, retourna chez le docteur Garibaldi.
Celui-ci lui proposa l’extirpation, mais Maria Vallarino refusa et, de sa
propre initiative, se rendit chez le docteur Oldoino Marengo, médecin
chirurgien, qui précisa qu’il s’agissait d’un écoulement mammaire au second
degré avec résistances tuberculeuses, autrement dit d’une tumeur sirupeuse
hautement maligne et incurable; il lui dit de continuer les soins prescrits par
le docteur Garibaldi pendant encore 20 jours. Mais comme elle ne voyait aucun
bénéfice et que la tuméfaction augmentait, au bout de 15 jours elle
retourna chez le docteur Marengo.
La tumeur avait atteint la taille d’un œuf de poule (…). Il confirma le
caractère incurable de la maladie. Maria Vallarino, encore une fois, exclut
fermement toute intervention chirurgicale..
C’est à ce moment-là que le Docteur Garibaldi, après avoir vu l’état de
prostration dans lequel se trouvait la patiente, depuis sa consultation
avec le docteur Marengo, lui conseilla de se tourner vers la prière. Plus
précisément, il lui dit de s’adresser à mademoiselle Virginia Lombardo de
Rivarolo Ligure, une infirmière qui répandait la dévotion à la vénérable
Marie-Christine de Savoie.
Maria Vallarino s’empressa d’aller trouver Virginia Lombardo qui lui remit
des fragments de relique des vêtements de Maria Cristina, en lui
recommandant de s’adresser à elle avec confiance. La prière que celle-ci éleva
sans cesse au Seigneur est celle-ci: « Jésus, ô bon Jésus, glorifiez
votre Servante Marie-Christine ». A partir de ce moment-là, elle commença à
remarquer une rapide réduction du volume de la masse, jusqu’à son élimination
totale en quelques jours.
Elle retourna très vite chez le docteur Garibaldi et lui rapporta que la
tumeur avait pratiquement disparu. En effet, dit le docteur Garibaldi,
« revenue au bout de cinq –six jours, je visitais son sein, et la tumeur
ne revint plus ». Entretemps, le docteur Oldoino Marengo avait
exprimé à maintes reprises son désir de connaître les développements du cas
Vallarino, si bien, qu’après quelques mois, sollicitée par la marquise Carrega
et sur ordre de son confesseur, Maria, désormais guérie, se présenta au
chirurgien et lui rapporta les faits de son extraordinaire guérison. Marengo
resta stupéfait et lui confessa qu’il s’était aperçu que son sein gauche
commençait lui aussi à être atteint et que c’est précisément la gravité de son
cas qu’il lui avait fait dire qu’il était disposé à l’opérer; mais que
désormais elle était complètement « guérie ».
En effet pendant 39 ans Maria Vallarino n’eut aucune récidive, comme on
relevé les 6 experts qui l’examinèrent après sa guérison, le 16 décembre 1870,
le 12 avril 1875 et le 5 avril 1887. Les experts eux-mêmes, n’ayant trouvé
aucune masse dans ses deux seins, ni dans les aisselles, déclarèrent la
guérison de Maria Vallarino parfaite et durable. Maria mourut le 11 janvier
1905, à l’âge de 75 ans.
Sur ces faits les médecins de la commission de la Congrégation pour les
causes des saints ont déclaré: « Guérison de mademoiselle Maria Vallarino,
très rapide, complète, durable et inexplicable (…) de tumeur du sein unie
ou bilatérale, pronostic vital réservé (…) thérapie inadéquate
et inefficace ».
Le procès de la cause devant conduire à la béatification de la Vénérable
Marie-Christine de Savoie s’achève l’année du bicentenaire de sa naissance
(14 nov. 2012 – 14 nov. 2013) et au cours de l’Année de la Foi : c’est
extrêmement significatif si nous considérons que les dernières paroles de la
Vénérable sur son lit de mort furent cette profession de foi : « Credo, Domine! Credo, Domine! ».
Bse Marie-Christine de Savoie
Reine de Naples et des Deux Siciles
Maria Cristina
Carlotta Giuseppa Gaetana Efisia de Savoie naît le 14 novembre 1812 à Cagliari, en Sardaigne, où ses parents et leur cour
s'étaient refugiés après l'annexion du Piémont par la France.
Maria Cristina est une princesse du royaume de Sardaigne, quatrième et dernière fille du roi Vittorio Emanuele I et Maria, archiduchesse d'Autriche-Este et princesse de Modène.
Le 6 avril 1814 le Piémont est rendu à ses
souverains légitimes par le Congrès de Vienne qui leur donne en outre les
territoires de l'ancienne République de Gênes. La famille royale et la cour reviennent à
Turin où Marie-Christine reçoit l'éducation des princesses de son rang.
Le roi Victor-Emmanuel mène une polltique
réactionnaire qui l'oblige à abdiquer en 1821 en faveur de son frère
Charles-Félix. Il meurt en 1824. Le roi Charles-Félix s'éteint à son tour en 1831
laissant le trône à un lointain cousin Charles-Albert de Savoie, prince de
Carignan qui mène une politique plus libérale.
La reine Marie-Thérèse, mère de la
princesse Marie-Christine, meurt en mars 1832 peu de temps avant le mariage de
sa dernière fille.
Ses sœurs aînées ayant épousé le duc de Modène, le prince de Lucques et l'empereur d'Autriche, le 21 novembre 1832, Marie-Christine de Savoie épouse le roi Ferdinand II des Deux-Siciles à qui elle donnera un fils : François II, roi des Deux-Siciles (1836-1894). Celui-ci épouse, en 1859, Marie-Sophie de Bavière (1841-1925).
Marie-Christine mourra des suites de ses
couches le 31 janvier 1836 à l'âge de 23 ans.
Femme d’une grande piété, elle ne mena pas
une vie facile à Naples, à cause de problèmes de santé, mais elle supporta tout
avec une grande résignation. Elle fut inhumée en la basilique Santa Chiara de
Naples, nécropole des rois des Deux-Siciles.
À l’instar de sa tante Clotilde de France,
l’Église catholique romaine l'a comptée parmi les Vénérables par décret du 1859
du Bx Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti,
1846-1878).
Le 2 mai 2013, le pape François a autorisé la Congrégation pour les causes des saints à reconnaître un miracle qui lui a été attribué.
Maria
Cristina de Savoie a été proclamée
Bienheureuse le 25 janvier 2014, dans la Basilique Santa Chiara de Naples, par le
card.Angelo Amato s.d.b., Préfet de la Congrégation pour la cause des Saints,
qui représentait le Pape François. La Messe à été présidée par le card.
Crescenzio Sepe, archevêque de Naples.
Pour approfondissements (site italien):
Sources principales : assisiofm.it/; wikipédia.org (« Rév. x gpm »). ©Evangelizo.org 2001-2016
Une Reine sainte ?
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Reine des Deux-Siciles et Bienheureuse, ce sont
les titres que porte maintenant Marie-Christine de Savoie. Nous pourrions
penser qu'ils sont incompatibles ou que l'un écarte l'autre. Mais ce samedi,
dans la Basilique Sainte-Claire à Naples, elle sera béatifiée et donnée comme
exemple de charité ardente, d'amour inconditionnel, de responsabilité qui l'ont
menée à être connue de tout le royaume comme la "Reine Sainte".
Marie-Christine
naît en Cagliari en 1812, où sa famille s'était réfugiée à cause de l'invasion
napoléonienne. Dernière de trois filles, elle suit les déménagements qui
commencent, en premier à Nice pour finir à Gênes, après la mort du père.
Petite, apparaissent deux caractéristiques qui marqueront sa personnalité : une force d'esprit hors du commun et une grande foi. Marquée par l'Année Sainte qui se déroule à Rome où elle rencontre à plusieurs reprises le Saint Père, elle attire constamment l'attention de tous par ses qualités et sa beauté.
Après la
mort de sa mère, elle est appelée par le Roi Carlos Alberto à Turin, à la cour.
Là croît son désir d'être religieuse cloîtrée, mais malgré son caractère fort,
écoutant l'avis de son directeur spirituel et du Roi, elle accepte de se marier
avec Ferdinand II, des Deux-Siciles.
A ce
moment-là, elle dira : "Je ne sais comment j'ai pu changer d'opinion et
dire "oui" alors que j'étais totalement inclinée vers la vie
religieuse. Je ne peux que le voir comme la volonté de Dieu."
A l'arrivée
de Marie-Christine à Naples, la cour se rendit compte que Ferdinand n'avait pas
seulement à ses côtés une Reine, mais une conseillère de grande valeur. Le
peuple napolitain acclamait déjà sa générosité : N'était-ce pas elle qui, comme
cadeau de mariage, avait donné sa dot à 240 jeunes femmes napolitaines qui ne
pouvaient se marier ? N'était-ce pas elle qui, avec le reste de ses cadeaux,
avait payé l'emprunt de tant de gages au Mont de Piété.
La pluie qui
avait accueilli les nouveaux époux dans le port le jour de leur arrivée, avait
été compris par beaucoup comme un signe de prospérité, pas seulement pour eux,
mais aussi pour tout le Royaume.
Petit à
petit, Marie-Christine a conquuis la cour de Naples, avec sa délicatesse et sa
constance.
La première
qui sentit le changement, fut sa belle-mère qui avait depuis longtemps une
relation difficile avec son fils. La patience et la délicatesse de
Marie-Christine ont permis que soient de nouveaux unis la mère et le fils.
Peu à peu,
son exemple de foi et de cohérence se propagea dans toute la cour, qui n'était
pas particulièrement connue pour sa bonne conduite.
Ainsi, la
prière et en particulier la Messe, furent introduites dans la vie de la cour et
il n'était pas rare de voir les souverains cheminer dans le centre de Naples,
dans de grandes capes et sous de larges chapeaux, visiter l'église du Jésus
Vieux, où ils allaient demander à la Vierge la grâce d'un fils et écouter les
conseils du déjà renommé Père Placido Berchet.
Mais ce ne
fut pas la seule chose qui marqua le règne de Marie-Christine à Naples. Elle
avait le souci de porter une plus grande attention aux pauvres et aux condamnés
à mort. Elle sauva ainsi la vie de beaucoup de condamnés à mort, même à l'un
d'entre eux qui avait attenté à la vie de son époux. L'échafaud, pendant les
trois ans de règne, ne fut pas utilisé. La loi la plus grande pour la
"Reine Sainte" était la Miséricorde.
Avant chaque
conseil d'Etat, Ferdinand priait avec sa femme trois Ave Maria, invoquait
l'Esprit Saint et recevait d'elle une bénédiction. Pendant que se déroulait le
conseil d'Etat, Marie-Christine continuait de prier dans la chapelle du Palais
royal.
Le Roi se
souviendra, ému, de ces moments, et dira que beaucoup de décisions justes et
prudentes étaient dues à son épouse.
Un autre
domaine qui attira l'attention de la Reine fut le travail, en particulier celui
des femmes. Elle créa pour cela la "Colonia San Leucio" qui se
dédiait à la production de soie qui était exportée dans toute l'Europe.
Le statut de
cette "Colonia" était très avancé pour l'époque : droits héréditaires
égaux pour les hommes et les femmes, éducation scolaire obligatoire, gestion
collective du travail et des bénéfices, maison pour les orphelins, etc.
Marie-Christine
était la première à utiliser la soie de San Leucio pour ses vêtements, et fut
ensuite imitée par de nombreuses personnes des cours européennes.
En 1835,
arrive enfin le fils tant désiré. Ils l'avaient espéré et demandé. Mais cette
joie fut teintée de douleur à cause des difficultés des derniers mois de
grossesse. Le 16 janvier 1836, naît l'héritier du trône, mais la mère souffre
d'une infection généralisée. Le 31 du même mois, elle demande à embrasser une
dernière fois son petit François, en disant au roi : "Maintenant tu
répondras de lui devant Dieu et le peuple… quand il sera grand, tu lui diras
que sa mère est morte pour lui."
Elle avait
23 ans quand, au milieu de la consternation générale, elle quitta cette terre.
Elle avait cependant marqué profondément non seulement la cour mais aussi tout
un peuple. Elle n'avait été reine que 3 ans, mais à cause de sa présence, sa
générosité et sa sainteté, elle fut toujours acclamée comme la "Reine
Sainte".
Aujourd'hui, 178 ans après sa
mort, son exemple se présente à tous comme celui du "bon intendant
fidèle" dont parle le livre de l'Apocalypse.
La Vénérable Maria Cristina de
Savoie (1812-1836) sera proclamée Bienheureuse Maria Cristina de Savoie
Chers dévots de Sainte Philomène,
Avec une grande joie que je vous
communique que le 25 Janvier de cette année en Naples, une dévote très
importante de Sainte Philomène sera canonisée. Tout ça va rendre
une meilleure position de notre petite Sainte avec Dieu.
L'histoire de la courte vie de Maria
Cristina di Savoie est absolument charmante et pas moins fascinante est sa
relation avec Sainte Philomène.
Née à Cagliari en 1812, la Vénérable
Marie-Christine de Savoie - première épouse du Roi Ferdinand II et mère de François
II, le dernier Roi de Naples - fut un modèle de charité et de piété chrétiennes
dans le Royaume des Deux-Siciles. Elle eut une grande dévotion pour Sainte
Philomène. Avec son mari Ferdinand II, elle vint pour la première fois au
Sanctuaire de Mugnano del Cardinale, le 11 avril 1835. La pieuse Reine était
mariée depuis trois déjà et ne donnait aucun signe de fécondité. Tout de suite
après la visite au Sanctuaire, l’heureuse nouvelle de la conception de
l’héritier au trône fut annoncée ; la Reine attribua cette aide à
l’intercession de Sainte Philomène. En gage de reconnaissance, elle voulut que
l’on construise à Mugnano un orphelinat féminin dédié à la Sainte, orphelinat
que son auguste époux fit réaliser. Elle vint au moins dix fois à Mugnano et, dans
le trésor du Sanctuaire, se trouvent ses ex voto. Elle laissa cette terre pour
le Ciel le 31 janvier 1836, au milieu de la consternation générale. Elle avait
un peu plus de vingt-trois ans et était Reine depuis à peine trois ans. Après
les funérailles solennelles, son corps fut inhumé dans la Basilique Sainte
Claire à Naples où elle repose encore. La mort de la jeune souveraine provoqua
une grande douleur et sa réputation de sainteté s’accrut. Le peuple accourait
pour prier sur la tombe de la « Sainte Reine ». Beaucoup de prodiges survinrent
par son intercession. Pie IX en 1853 la proclama Vénérable et Pie XI en 1937
déclara ses vertus héroïques. Dans les nombreuses biographies, c’est la grande
dévotion de Marie-Christine de Savoie pour Sainte Philomène qui est soulignée.
J'ai été invité par l'archevêque de
Naples a la cérémonie de canonisation qui aura lieu le 25 Janvier et dans ce
jour là je vais prier pour chacun de vous pour l'intercession de Sainte
Philomène et de la Bienheureuse Maria Cristina de Savoie.
Vi invio la benedizione dal sacro altare
di Santa Filomena,
Mons. Giovanni Braschi
Mons. Giovanni Braschi
Rettore del Santuario di Santa Filomena
Blessed Mary Christina, Queen (AC)
Born in Cagliari, Sardinia, in 1812; died 1836; beatified in 1872. In 1832, Mary Christina, daughter of King Victor Emmanuel of Savoy and Maria Teresa (niece of Emperor Joseph II), married Ferdinand II, king of the two Sicilies. She had one son before her death at age 23 (Benedictines).
Bl. Marie Christine of Savoy
Born
at Cagliari, Sardinia, 14 November, 1812; died at Naples, 31 January, 1836. She was the daughter of Victor
Emanuel I, King of Sardinia, and of Maria Teresa of Austria, niece of the Emperor Joseph II. She lost her father in 1824 and her mother at
the beginning of the year 1832. Charles
Albert, who succeeded to the throne
of Sardinia, insisted upon her appearing at the court of Turin, and she married
Ferdinand II, King of the Two Sicilies (21 November, 1832). She died at the age
of twenty-three, after having given birth fifteen days before to a son,
Francesco-Maria-Leopold, Duke of Calabria. The renown of her virtues had been so great during her brief life,
and after her death the graces obtained by her intercession were so numerous, that the Italian
episcopate and many Catholic sovereigns obtained from Pius IX the signature, on 9 February, 1859, of the decree by which the process of her canonization was introduced before the Congregation of
Rites. This resulted in her name being inscribed,
in 1872 in the list of the Blessed.
Sources
Vie de la
vénérable de Dieu Marie-Christine de Savoie, reine des Deux-Siciles (Paris, 1872); GUÉRIN, Les
Petits Bollandistes, XV (Bar-le-Duc, 1874), 37-51.
Clugnet, Léon. "Bl. Marie Christine of Savoy." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 9. New York: Robert Appleton Company, 1910. 31 Jan. 2016
<http://www.newadvent.org/cathen/09666a.htm>.
The Venerable Maria Christina of Savoy
(1812-1836) becomes Saint Maria Christina of Savoy
Dear
Devotees of Saint Philomena
With great joy I bring you the news that in Naples on January 25th this
year a very important devotee of St. Philomena will be canonized. This adds
strength to the powerful position our Saint has with God. The story of the
short life of Saint Maria Christina of Savoy is absolutely fascinating, no less
fascinating than her relationship with St. Philomena.
Born in Cagliari, Italy in 1812, the Venerable Maria Christina of Savoy
(first wife of King Ferdinand II and mother of Francis II - the last King of
Naples) was a Christian and charitable heroine in the Kingdom of the Two
Sicilies. She had a great devotion to St. Philomena, as did her husband,
Ferdinand II. Her first visit to the Sanctuary of Mugnano was on April 11,
1835. The Pious Queen had been married for three years, but she had been unable
to conceive a child. Immediately after her visit to the Sanctuary, happy news
about the conception of an heir to the throne was announced. The Queen
attributed her pregnancy to the intercession of St. Philomena. As a sign of
recognition, she decided to have an orphanage for girls built in Mugnano
dedicated to St. Philomena. This was then built by her august consort.
Maria Christina came ten times to Mugnano and her ex voto are kept in
the Sanctuary Treasury. She left this earthly life for Heaven on the 31st of
January, 1836 at just twenty-three years old. She had been Queen for only three
years. After the solemn funerals, her body was buried in the Neapolitan
Basilica of St. Clare, where she rests today.
The death of the young sovereign generated great mourning and increased
the fame of her sanctity. People rushed to pray at the tomb of the “Saint
Queen.” Many prodigies happened through her intercession. In 1853 Pius IX
proclaimed her as Venerable and in 1937 Pius XI declared heroic her virtues. In
numerous biographies the great devotion of Maria Christina of Savoy towards St.
Philomena is highlighted.
I have been invited to be in attendance at the canonization on Saturday,
January 25th and will pray for each of you through the intercession of both St.
Philomena and St. Maria Christina of Savoy.
Msgr. Giovanni Braschi
Msgr. Giovanni Braschi
Rector of the Sanctuary of Saint Philomena
Custodian of her Sacred Body