vendredi 30 août 2019

Bienheureux ALFREDO ILDEFONSO SCHUSTER, évêque et cardinal


Bienheureux Alfred-Ildefonso Schuster


Évêque de Milan et cardinal ( 1954)


Nommé archevêque de Milan et cardinal en 1929. 

On lui doit en particulier de nombreux livres sur la liturgie eucharistique où il commente les textes bibliques des liturgies. Il quitta la terre pour le ciel et sa Divine Liturgie au séminaire de Venegono, près de Varèse en Lombardie.

Proclamé bienheureux par Jean-Paul II en Italie le 12 mai 1996.

À Venegano, près de Varèse en Lombardie, l'an 1954, le trépas du bienheureux Alfred-Ildefonse Schuster, évêque de Milan. Moine dès sa jeunesse, puis abbé de Saint-Paul-hors-les-murs à Rome, il fut appelé à occuper le siège de saint Ambroise. Homme de doctrine et de sagesse, il mit toutes ses forces à remplir son rôle de pasteur pour le bien de son peuple.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10335/Bienheureux-Alfred-Ildefonso-Schuster.html


Le corps du Bienheureux Alfred Idelfonse Schuster dans la cathédrale de Milan

CARDINAL ILDEFONSO SCHUSTER
Alfredo Schuster naît à Rome  le 18 Janvier 1880 par une famille bavaroise.
Orphelin de père quand il était agé de onze ans il entra le Monastère de Saint Paul – hors les Murs où après il reçu l’habit bénédictin et il prononça la profession monastique ou reçevant le prénom de Ildefonso.
Pendant les années du noviciat il serra des rapports avec le bienheureux Placido Riccardi qui le façonne dans une forte spiritualité fondée sur la vertu de l’humilité et sur l’abandon absolu à la divine volonté.
Le 19 mars 1904 il est ordonné prêtre dans la Basilique de Saint Jean de Latran. Agé de 38 ans il fut nommé Abbé.
Le 21 juillet 1929 le Pape Pie XI le consacra évêque pour l’Église de Milan après l’avoir élever à la dignité cardinalice.
Il se inspira constamment à Saint Charles Borromeo duquel il imita la charité envers les malheureux , la ferme défense de l’intégrité de la foi et de la liberté de l’Église, l’empressement pour l’accroissement de la participation aux Sacrements et à la doctrine chrétienne, l’assidue présence parmi son peuple surtout à travers la visite pastorale effectuée presque cinq fois dans tout le Diocèse.
Pendant le deuxième conflit mondial il resta dans sa ville occupée par son intervention il conjura la destruction de Milan et il porta secours, Sans distinction de partie, aux nombreuses souffrances et misères causées par la guerre.
Son passionné zèle est témoigné par la convocation de cinq synodes diocésains et d’un Concile Provinciale, la édification et la dédicace de lieux pour le culte, les nombreuses et ponctuelles lettre au clergé et au peuple, le renouvellement de la vie liturgique, l’impulsion donnée aux oratoires des paroisses et aux centres culturels, le relan du quotidien catholique et l’appui offert à l’engagement social chrétien.
Dans 1942 il a institué la Piense Association «Pro-Séminaire» et nomma Ezia Fiorentino secrétaire diocésaine.
La fête de Pentecȏte du 1945 avec Ezia Fiorentino il a donné vie à l’Institut Séculier des Missionnaires du Sacerdoce Royal de Christ dont il écrit le premier Statut. Ezia Fiorentino Président, assistant spirituel diocésain Père Rainero Boga.
Le 14 Août 1954 à cause de l’ordre péremptoire des médecins il dut quitter Milan pour se concéder quelque jour de repos chez le Séminaire de Venegono Inferiore où, à l’aube du 30 Août il conclu sa laborieuse existence terraine.
Sa dépouille mortelle fut portée à Milan au milieu d’un double ininterrompu haie de foule qui au passage du char funèbre se agenouillait, pleurait, priait tout émue. Les industries étaient fermées et toutes les cloches sonnaient le glas.
Une très grande foule remplit, le jour et la nuit, le Dȏme jour saluer la vénérée dépouille mortelle.
Le 30 Août 1957, dans le troisième anniversaire de sa mort, son successeur, le cardinal Giovanni Montini, a commencé le Procès de information pour la cause de béatification du saint Archevêque qui Giovanni Paolo II proclama bienheureux le 12 mai 1996 par une solennelle célébration en Saint Pierre. 

EZIA FIORENTINO
Fondatrice de l’Institut Séculier des Missionnaires du Sacerdoce Royal de Christ, avec le Bienheureux Cardinal Alfredo Ildefonso Schuster.
Alfredo Schuster naît à Rome  le 18 Janvier 1880 par une famille bavaroise.
Orphelin de père quand il était agé de onze ans il entra le Monastère de Saint Paul – hors les Murs où après il reçu l’habit bénédictin et il prononça la profession monastique ou reçevant le prénom de Ildefonso.
Pendant les années du noviciat il serra des rapports avec le bienheureux Placido Riccardi qui le façonne dans une forte spiritualité fondée sur la vertu de l’humilité et sur l’abandon absolu à la divine volonté.
Le 19 mars 1904 il est ordonné prêtre dans la Basilique de Saint Jean de Latran. Agé de 38 ans il fut nommé Abbé.
Le 21 juillet 1929 le Pape Pie XI le consacra évêque pour l’Église de Milan après l’avoir élever à la dignité cardinalice.
Il se inspira constamment à Saint Charles Borromeo duquel il imita la charité envers les malheureux , la ferme défense de l’intégrité de la foi et de la liberté de l’Église, l’empressement pour l’accroissement de la participation aux Sacrements et à la doctrine chrétienne, l’assidue présence parmi son peuple surtout à travers la visite pastorale effectuée presque cinq fois dans tout le Diocèse.
Pendant le deuxième conflit mondial il resta dans sa ville occupée par son intervention il conjura la destruction de Milan et il porta secours, Sans distinction de partie, aux nombreuses souffrances et misères causées par la guerre.
Son passionné zèle est témoigné par la convocation de cinq synodes diocésains et d’un Concile Provinciale, l’édification et la dédicace de lieux pour le culte, les nombreuses et ponctuelles lettre au clergé et au peuple, le renouvellement de la vie liturgique, l’impulsion donnée aux oratoires des paroisses et aux centres culturels, le relan du quotidien catholique et l’appui offert à l’engagement social chrétien.
Dans 1942 il a institué la Piense Association «Pro-Séminaire» et nomma Ezia Fiorentino secrétaire diocésaine.
La fête de Pentecȏte du 1945 avec Ezia Fiorentino il a donné vie à l’Institut Séculier des Missionnaires du Sacerdoce Royal de Christ dont il écrit le premier Statut. Ezia Fiorentino Président, assistant spirituel diocésain Père Rainero Boga.
Le 14 Août 1954 à cause de l’ordre péremptoire des médecins il dut quitter Milan pour se concéder quelque jour de repos chez le Séminaire de Venegono Inferiore où, à l’aube du 30 Août il conclut sa laborieuse existence terraine.
Sa dépouille mortelle fut portée à Milan au milieu d’un double ininterrompu haie de foule qui au passage du char funèbre s’agenouillait, pleurait, priait tout émue. Les industries étaient fermées et toutes les cloches sonnaient le glas.
Une très grande foule remplit, le jour et la nuit, le Dȏme jour saluer la vénérée dépouille mortelle.
Le 30 Août 1957, dans le troisième anniversaire de sa mort, son successeur, le cardinal Giovanni Montini, a commencé le Procès de information pour la cause de béatification du saint Archevêque qui Giovanni Paolo II proclama bienheureux le 12 mai 1996 par une solennelle célébration en Saint Pierre.
Jésus Prêtre Éternel Ressuscité, vainqueur de la morte, reçoive-la dans la lumière de ton Royaume”.

SOURCE : http://www.missrc.it/fondateurs/?lang=fr

Blessed Alfredo Ildefonso Schuster


Also known as
  • Alfredo Ludovico Luigi Schuster
Profile

Educated at Saint-Paul-Outside-the-Walls abbeyRomeItaly from age 11. Entered the Cassinese Benedictine monastic noviate in 1896, taking the name Ildefonso. Made his formal monastic confession on 13 November 1900Ordained on 19 March1904 in Rome.

Novice master of his house from 1908 to 1916Prior of the abbey from 1916 to 1918. Procurator general of the Congregation of Monte Cassino from 1914 to 1929Abbot-ordinary of abbey nullius of Saint-Paul-Outside-the-Walls on 6 April 1918. President of the Pontifical Oriental Institute from 7 October 1919 to 4 July 1922, and teacher at several colleges and institutes. Consultor to the Sacred Congregation of Rites in the sections for the Liturgy and for the Causes of Saints. Censor of the Academy of Sacred Liturgy. President of the Commission for Sacred Art Apostolic Visitor to seminaries of Lombardy and Calabria. Appointed Archbishop of Milan on 26 June 1929 by Pope Pius XI. Created cardinal on 15 July 1929Papal legate to several events and congresses in Europe. Participated in the conclave of 1939. Founded the Institute of Amrosian Chant and Sacred Music and the Ambrosianeum and Didascaleion cultural centres, and wrote for the daily publication L’Italia.

There was some controversy during the investigation of his Cause as some claimed he was sympathetic to Fascism. Evidence, however, shows that he denounced Fascism’s meddling with the youth organization Catholic Action, refused to participate in ceremonies involving Mussolini, and condemned racist legislation. The cardinal was primarily concerned with the spiritual well-being of his flock, the physical needs of the poor, assistance to newly married couples in order to create strong marriages, and with the administration of the Archdiocese.

Born


SCHUSTER, ALFREDO ILDEFONSO, BL.

Cardinal archbishop of Milan, Cassinese Benedictine, liturgist; b. Jan. 18, 1880, Rome, Italy; d. Aug. 30, 1954, at Venegono Seminary near Milan, Italy.
Although his father, Johannes (d. 1888), a tailor in Rome, was born in Bavaria, and his pious mother, Anna Maria (Tutzer), came from Bolzano in the Austrian South Tyrol, Alfredo Ludovico Schuster grew up a thorough Roman. He was accepted as a Benedictine monk by the Roman Abbey of St. Paul-outside-the-Walls at the age of 11 in 1891, and given the name Ildefonso; he made his monastic profession on Nov. 13, 1899. After priestly studies at Sant'Anselmo, Rome, he was ordained on March 19, 1904. He then developed into a model religious, thanks in large measure to the counsel of his saintly confrère (Bl.) Placido riccardi, O.S.B. Schuster served his abbey as master of novices (1904–16) and as prior (1916–18). From 1914 to 1929 he was procurator-general of the Benedictine Cassinese Congregation. On April 6, 1918, he was elected abbot-ordinary of the abbey nullius of St. Paul-outside-the-Walls.
Recognizing his talents, the popes gave him various assignments, including consultorships on the Congregation of Rites (Liturgy, Causes of Saints) and the Congregation for the Oriental Church. Additionally, he was censor of the Academy of Sacred Liturgy, president of the Commission for Sacred Art and Apostolic Visitator for Italian seminaries. Pius XI named him archbishop of Milan on June 26, 1929, created him cardinal priest of SS. Silvestroe Martino ai Monti on July 15, 1929, and personally consecrated him on July 21, 1929. The frail ascetic, with a spirit worthy of a successor of St. Charles Borromeo and St. Ambrose, embarked upon a tireless episcopal career notable for both its liturgical emphasis and its contemporary pastoral awareness. He emphasized catechetics and promoted the role of the laity in parishes and in Catholic Action. During the German military occupation of Lombardy (1943–45), the cardinal gave his flock strong and provident guidance, and the advice to surrender that he gave to the German commandant in 1945 had a decisive influence.
From 1938 on Schuster had stood firm against the racist views and other "Germanizations" of Italian Fascism. Prior to that, however, he had shown public benevolence toward the Fascist regime, to the particular chagrin of many Catholics in other lands. Whether rightly or wrongly—and he was content to let history judge—he had chosen this course for pastoral, not political, reasons. He also interpreted strictly the pledge of loyalty that he, before his consecration, had made to the king, pursuant to art. 20 of the Lateran Concordat of 1929. He was the first Italian prelate to be affected by that rule. Had he not maintained his punctilious personal concern for Mussolini, he might never have had that last interview of April 25, 1945, at which he urged the dictator to make peace with God and man. Unfortunately, Mussolini spurned the admonition, to his own quick disaster.
Although his spirituality is best characterized by his intense prayer life; his opposition to racism was simply a manifestation of his egalitarian spirit: He believed that the goal of all Christians is holiness. He worked toward this ideal by seeking justice during and after World War II and founding the Institute of Ambrosian Chant and Sacred Music to inspire the faithful through beautiful liturgy. Schuster also won great esteem as a liturgical and monastic historian. During his lifetime he wrote many scholarly articles and several books. Among the books were Storia di San Benedettoe dei suoi tempi (Viboldone 1943), which was translated into English as St. Benedict and His Times (St. Louis 1951), and the classic Liber Sacramentorum (9 v. Turin 1919–29). The latter, a most influential work, has been translated into several languages [Eng. ed., The Sacramentary: Historical and Liturgical Notes on the Roman Missal (5 v. New York 1925–31)].
Having tended his flock through nine turbulent postwar years, Schuster died in 1954 with a reputation for high sanctity. He was entombed in the metropolitan cathedral of Milan. The diocesan process for his canonization was initiated in 1957 by his successor, Giovanni Battista Montini, who became Pope Paul VI. A miracle attributed to his intercession was approved on July 11, 1995.
During Schuster's beatification on May 12, 1996, Pope John Paul II observed: "Schuster's pastoral ministry was motivated by the spirit of prayer and contemplation proper to the Benedictine tradition. His monastic spirituality, nourished by daily meditation on Sacred Scripture, thus expanded into active collaboration with the Holy See and into his generous service to the Ambro-sian community, edified and consoled by him until the very end by the regular, devoted celebration of the sacred mysteries and by the example of a clear and consistent life" (Ambrosian Missal, Preface of the Memorial).
Feast: Aug. 30.
See Also: lateran pacts.
Bibliography: L'Osservatore Romano, English edition. no. 29: 5. L'epistolario card. Schuster-don Calabria, ed. a. majo and l. piovan (Milan 1989). Scritti del Cardinale A. Ildefonso Schuster, ed. g. oggioni (Varese 1959); Gli ultimi tempi di un regime, 2d ed. (Milan 1946). Ildefonso Schuster: Cenni biografici (Viboldone 1958). g. basadonna, Cardinal Schuster. Un monaco vescovo nella dinamica Milano (Milan 1996). d. a. binchy, Church and State in Fascist Italy (New York 1941). a. m. bozzone, "Schuster, A.I.," in a. mercati and a. pelzer, Dizionario ecclesiastico, 3 v. (Turin 1954–58) 3:756. e. cavaterra, Salvate Milano! La mediazione del cardinale Schuster nel 1945 (Milan 1995). g. judica cordiglia, Il mio Cardinale (Milan 1955); Così sorrideva il Cardinale Schuster (Milan 1957). a. m. fortuna, Incontro all'Archivescovado (Florence 1971). a. majo, Gli anni difficili dell'episcopato del card. A. I. Schuster (Milan 1978); Schuster: una vita per Milano (Milan 1994); with g. rumi, Il cardinal Schustere il suo tempo (Milan 1979).
[R. f. mcnamara]

Beato Alfredo Ildefonso Schuster Cardinale, arcivescovo di Milano


Roma, 18 gennaio 1880 – Venegono Inferiore, Varese, 30 agosto 1954

Nacque a Roma il 18 gennaio 1880, divenne monaco esemplare e, il 19 marzo 1904, venne ordinato sacerdote nella basilica di San Giovanni in Laterano. Gli furono affidati incarichi gravosi, che manifestavano però la stima e la fiducia nei suoi confronti. A soli 28 anni era maestro dei novizi, poi procuratore generale della Congregazione cassinese, poi priore claustrale e infine abate ordinario di San Paolo fuori le mura. L'amore per lo studio, che fanno di lui un vero figlio di san Benedetto, non verrà meno a causa dei suoi impegni che sempre più occuperanno il suo tempo e il suo ministero. Grande infatti fu la sua passione per l'archeologia, l'arte sacra, la storia monastica e liturgica. Il 15 luglio1929 fu creato cardinale da papa Pio XI e il 21 luglio fu consacrato arcivescovo di Milano nella suggestiva cornice della Cappella Sistina. Ebbe inizio così il suo ministero di vescovo nella Chiesa ambrosiana fino al 30 agosto 1954, data della sua morte, avvenuta presso il seminario di Venegono, da lui fatto costruire come un'abbazia in cima ad un colle. Fu proclamato beato da Giovanni Paolo II il 12 maggio 1996. (Avvenire)

Etimologia: Alfredo = guidato dagli elfi, dall'anglosassone

Emblema: Bastone pastorale

Martirologio Romano: A Venegono vicino a Varese, transito del beato Alfredo Ildefonso Schuster, vescovo, che, da abate di San Paolo di Roma elevato alla sede di Milano, uomo di mirabile sapienza e dottrina, svolse con grande sollecitudine l’ufficio di pastore per il bene del suo popolo. 

Aveva ragione lui, a sostenere che i santi, quando passano da vivi o da morti, fanno accorrere le folle. Lo si è visto nel 1954, quando una folla oceanica accorse per fare ala al passaggio del suo feretro da Venegono Inferiore, dove era morto, a Milano dove si svolsero gli imponenti funerali; e lo si vede ancora oggi, con l’afflusso di turisti, curiosi e fedeli nel Duomo di Milano, di fronte all’urna che custodisce i suoi resti mortali.

Non è milanese e neppure lombardo: figlio del caposarto degli zuavi pontifici, nasce a Roma nel 1880. Orfano di papà a 11 anni, entra nel convento di San Paolo fuori le mura grazie ad un benefattore, che ammira la sua intelligenza e la sua pietà.

Monaco esemplare, viene ordinato sacerdote a 24 anni e subito gli vengono affidati incarichi delicati e gravosi. A 28 anni è già maestro dei novizi, poi procuratore generale della Congregazione, infine abate di San Paolo fuori le mura; nel 1929 Pio XI lo nomina arcivescovo di Milano e cardinale.
Inizia il suo ministero milanese prendendo come modello il suo più illustre predecessore, Carlo Borromeo, e si sforza di imitarlo, soprattutto nella sua passione per il popolo, nel suo coraggio per difendere la purezza delle fede, nel suo donarsi completamente senza risparmio, come testimoniano le numerose lettere al clero e al popolo, le assidue visite pastorali, i frequenti sinodi diocesani, i due congressi eucaristici.

Sotto la porpora continua tuttavia a battere il cuore del monaco, affascinato da Dio, innamorato della preghiera, portato per natura al silenzio ed alla contemplazione. Dal fisico esile e fragile, sotto le vesti liturgiche diventa un gigante: «Si vedeva un santo a colloquio con l’invisibile potenza di Dio», ricordano i testimoni, «non si poteva guardarlo senza essere scossi da un brivido religioso».

Dai suoi sacerdoti esige la santità della vita, perché «pare che la gente non si lasci più convincere dalla nostra predicazione, ma di fronte alla santità, ancora crede, ancora si inginocchia e prega». Oltre che pastore di anime, è un fine studioso di storia, di catechesi, di archeologia e di arte, ma prima di tutto è un liturgo, convinto che la liturgia «è per eccellenza la preghiera della Chiesa», l’unica vera “devozione” di ogni cristiano, che non deve andare in cerca di altre “devozioni”. 

E neppure cedere alla tentazione del sentimentalismo, del superattivismo e dell’appariscente perché «è inutile e pericoloso sfruttare il cuore, quando la fede manca dei suoi preamboli razionali… Purtroppo, noi ci prestiamo a tale svuotamento della Religione e ci accontentiamo facilmente delle folle oceaniche, dei nostri Congressi, delle processioni, delle Feste Centenarie».

Muore, quasi improvvisamente, il 30 agosto 1954 nel seminario di Venegono, dove i medici lo hanno mandato a recuperare le forze, logorate dal suo generoso e continuo donarsi. E che non avesse solo predicato, ma prima di tutto vissuto la santità in un personale sforzo quotidiano ed eroico, si è avuto conferma il 12 maggio 1996, quando Giovanni Paolo II ha proclamato beato Alfredo Ildefonso Schuster, il monaco-cardinale fermamente convinto che «il diavolo non ha paura dei nostri campi sportivi e dei nostri cinematografi, ha paura invece della nostra santità».


Autore: Gianpiero Pettiti





Nato a Roma il 18 gennaio 1880 da Giovanni, caposarto degli zuavi pontifici, e da Maria Anna Tutzer, fu battezzato il 20 gennaio. Rimasto all’età di undici anni orfano di padre, e viste le sue doti per studio e la sua pietà, fu fatto entrare dal barone Pfiffer d’Altishofen nello studentato di S. Paolo fuori le mura. Ebbe come maestri il Beato Placido Riccardi e don Bonifacio Oslander che l’educarono alla preghiera , all’ascesi e allo studio (si laureò in filosofia al Collegio Pontificio di Sant’Anselmo a Roma). 


Fu monaco esemplare e il 19 marzo 1904 venne ordinato sacerdote in San Giovanni in Laterano. Gli furono affidati incarichi gravosi, che manifestavano però in se la stima e la fiducia nei suoi confronti. A soli 28 anni era maestro dei novizi, poi procuratore generale della Congregazione Cassinese, successivamente priore claustrale e infine abate ordinario di San Paolo fuori le mura (1918). L’amore per lo studio, che fanno di lui un vero figlio di San Benedetto, non verrà meno a causa dei suoi innumerevoli impegni che sempre più occuperanno il suo tempo e il suo ministero. Grande infatti fu la sua passione per l’archeologia, l’arte sacra, la storia monastica e liturgica.


Gli infiniti impegni lo porteranno dalla cattedra di insegnante alla visita, come Visitatore Apostolico, dei Seminari. Il 26 giugno 1929 fu nominato da papa Pio XI arcivescovo di Milano; il 15 luglio lo nomina cardinale e il 21 luglio lo consacra vescovo nella suggestiva cornice della Cappella Sistina. Ebbe inizio così il suo ministero di vescovo nella Chiesa Ambrosiana. Prese come modello il suo predecessore il Santo vescovo Carlo Borromeo e di lui imitò anzitutto lo zelo nel difendere la purezza della fede, nel promuovere la salvezza delle anime, incrementandone la pietà attraverso la vita sacramentale e la conoscenza della dottrine cristiana. A testimonianza di ciò sono le numerose lettere al clero e al popolo, le assidue visite pastorali, le minuziose e dettagliate prescrizioni specialmente in ordine al decoro del culto divino, i frequenti sinodi diocesani e i due congressi eucaristici. La sua presenza tra il popolo fu continua e costante. Per questo non mancò mai ai riti festivi in Duomo, moltiplicò le consacrazioni di chiese e altari, le traslazioni di sacre reliquie, eccetera. Allo stremo delle forze si era lasciato persuadere dai medici di trascorrere un periodo di riposo. Scelse come luogo il seminario di Venegono, da lui fatto costruire come un’abbazia in cima ad un colle, mistica cittadella di preghiera e studio. 

Qui si spense il 30 agosto 1954 congedandosi dai suoi seminaristi con queste parole: “ Voi desiderate un ricordo da me. Altro ricordo non ho da darvi che un invito alla santità. La gente pare che non si lasci più convincere dalla nostra predicazione, ma di fronte alla santità, ancora crede, ancora si inginocchia e prega. La gente pare che viva ignara delle realtà soprannaturali, indifferente ai problemi della salvezza. Ma se un Santo autentico, o vivo o morto, passa, tutti accorrono al suo passaggio. Ricordate le folle intorno alla bara di don Orione? Non dimenticate che il diavolo non ha paura dei nostri campi sportivi e dei nostri cinematografi. ha paura, invece, della nostra santità”.

Pochi giorni dopo, l’impressionante corteo che accompagnava la salma del cardinale Schuster da Venegono a Milano confermava che “ quando passa un Santo, tutti accorrono al suo passaggio”. Il processo di beatificazione ebbe inizio nel 1957 e si concluse nel 1995 con l’approvazione del miracolo ottenuto per sua intercessione: la guarigione di suor Maria Emilia Brusati, da glaucoma bilaterale. La proclamazione solenne di beatificazione è del 12 maggio 1996. La memoria liturgica è il 30 agosto.


Bibliografia

- Lecisotti, Il Cardinale Schuster, 2 voll., Abbazia di Viboldone
- Beltrame Quattrocchi, Al di sopra dei gagliardetti..., Marietti
- Suor Amalia, Schuster. Racconti come fioretti, Istituto di Propaganda Libraria.
- Majo, Schuster. Una vita per Milano, NED
- Schuster, Al diletto popolo..., EP
- Schuster, La nostalgia del chiostro..., Piemme
- Apeciti, Ciò che conta è amare..., ITL Centro Ambrosiano.



PREGHIERA

Padre origine di ogni bene, noi ti lodiamo e ti ringraziamo perché nel beato cardinale Alfredo Ildefonso Schuster ci hai donato e fatto conoscere un pastore mansueto e infaticabile, uomo “tutto preghiera”, testimone della pace che tu solo sai donare. 

Signore Gesù, Figlio di Dio, tu sei stato per il cardinal Schuster modello di vita: 

per tuo amore fu servo appassionato di tutti, consumando ogni giorno della sua esistenza perché ciascuno potesse trovare te, Signore della vita, della pace e della gioia. Il suo esempio ci stimoli e la sua preghiera ci accompagni , perché anche noi doniamo la vita al servizio di ogni essere umano.

Spirito dell’amore, che ci rendi santi, concedici di raccogliere il suo invito alla santità. Rendici capaci, come lui lo è stato, di amare i poveri, i dimenticati, i perseguitati; donaci la forza di dialogare con tutti, con la fiducia di scoprire in ogni cuore il seme germogliante del tuo amore. Amen.



Autore: Don Marco Grenci