Bienheureux Alfred-Ildefonso Schuster
Évêque de Milan et cardinal (✝ 1954)
Nommé archevêque de Milan et cardinal
en 1929.
On lui doit en particulier de nombreux livres sur la liturgie eucharistique où il commente les textes bibliques des liturgies. Il quitta la terre pour le ciel et sa Divine Liturgie au séminaire de Venegono, près de Varèse en Lombardie.
Proclamé bienheureux par Jean-Paul II en Italie le 12 mai 1996.
À Venegano, près de Varèse en Lombardie, l'an 1954, le trépas du bienheureux Alfred-Ildefonse Schuster, évêque de Milan. Moine dès sa jeunesse, puis abbé de Saint-Paul-hors-les-murs à Rome, il fut appelé à occuper le siège de saint Ambroise. Homme de doctrine et de sagesse, il mit toutes ses forces à remplir son rôle de pasteur pour le bien de son peuple.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10335/Bienheureux-Alfred-Ildefonso-Schuster.html
Le corps du Bienheureux
Alfred Idelfonse Schuster dans la cathédrale de Milan
CARDINAL ILDEFONSO SCHUSTER
Alfredo Schuster naît à Rome le 18 Janvier
1880 par une famille bavaroise.
Orphelin de père quand il était agé de onze ans il
entra le Monastère de Saint Paul – hors les Murs où après il reçu l’habit
bénédictin et il prononça la profession monastique ou reçevant le prénom de
Ildefonso.
Pendant les années du noviciat il serra des
rapports avec le bienheureux Placido Riccardi qui le façonne dans une forte
spiritualité fondée sur la vertu de l’humilité et sur l’abandon absolu à la
divine volonté.
Le 19 mars 1904 il est ordonné prêtre dans la
Basilique de Saint Jean de Latran. Agé de 38 ans il fut nommé Abbé.
Le 21 juillet 1929 le Pape Pie XI le consacra
évêque pour l’Église de Milan après l’avoir élever à la dignité cardinalice.
Il se inspira constamment à Saint Charles Borromeo
duquel il imita la charité envers les malheureux , la ferme défense de
l’intégrité de la foi et de la liberté de l’Église, l’empressement pour
l’accroissement de la participation aux Sacrements et à la doctrine chrétienne,
l’assidue présence parmi son peuple surtout à travers la visite pastorale
effectuée presque cinq fois dans tout le Diocèse.
Pendant le deuxième conflit mondial il resta dans
sa ville occupée par son intervention il conjura la destruction de Milan et il
porta secours, Sans distinction de partie, aux nombreuses souffrances et
misères causées par la guerre.
Son passionné zèle est témoigné par la convocation
de cinq synodes diocésains et d’un Concile Provinciale, la édification et la
dédicace de lieux pour le culte, les nombreuses et ponctuelles lettre au clergé
et au peuple, le renouvellement de la vie liturgique, l’impulsion donnée aux
oratoires des paroisses et aux centres culturels, le relan du quotidien
catholique et l’appui offert à l’engagement social chrétien.
Dans 1942 il a institué la Piense Association
«Pro-Séminaire» et nomma Ezia Fiorentino secrétaire diocésaine.
La fête de Pentecȏte du 1945 avec Ezia Fiorentino
il a donné vie à l’Institut Séculier des Missionnaires du Sacerdoce Royal de
Christ dont il écrit le premier Statut. Ezia Fiorentino Président, assistant
spirituel diocésain Père Rainero Boga.
Le 14 Août 1954 à cause de l’ordre péremptoire des
médecins il dut quitter Milan pour se concéder quelque jour de repos chez le
Séminaire de Venegono Inferiore où, à l’aube du 30 Août il conclu sa laborieuse
existence terraine.
Sa dépouille mortelle fut portée à Milan au milieu
d’un double ininterrompu haie de foule qui au passage du char funèbre se
agenouillait, pleurait, priait tout émue. Les industries étaient fermées et
toutes les cloches sonnaient le glas.
Une très grande foule remplit, le jour et la nuit,
le Dȏme jour saluer la vénérée dépouille mortelle.
Le 30 Août 1957, dans le troisième anniversaire de
sa mort, son successeur, le cardinal Giovanni Montini, a commencé le Procès de
information pour la cause de béatification du saint Archevêque qui Giovanni
Paolo II proclama bienheureux le 12 mai 1996 par une solennelle célébration en
Saint Pierre.
EZIA FIORENTINO
Fondatrice de l’Institut Séculier des Missionnaires
du Sacerdoce Royal de Christ, avec le Bienheureux Cardinal Alfredo Ildefonso
Schuster.
Alfredo Schuster naît à Rome le 18 Janvier
1880 par une famille bavaroise.
Orphelin de père quand il était agé de onze ans il
entra le Monastère de Saint Paul – hors les Murs où après il reçu l’habit
bénédictin et il prononça la profession monastique ou reçevant le prénom de
Ildefonso.
Pendant les années du noviciat il serra des
rapports avec le bienheureux Placido Riccardi qui le façonne dans une forte spiritualité
fondée sur la vertu de l’humilité et sur l’abandon absolu à la divine volonté.
Le 19 mars 1904 il est ordonné prêtre dans la
Basilique de Saint Jean de Latran. Agé de 38 ans il fut nommé Abbé.
Le 21 juillet 1929 le Pape Pie XI le consacra
évêque pour l’Église de Milan après l’avoir élever à la dignité cardinalice.
Il se inspira constamment à Saint Charles Borromeo
duquel il imita la charité envers les malheureux , la ferme défense de
l’intégrité de la foi et de la liberté de l’Église, l’empressement pour
l’accroissement de la participation aux Sacrements et à la doctrine chrétienne,
l’assidue présence parmi son peuple surtout à travers la visite pastorale
effectuée presque cinq fois dans tout le Diocèse.
Pendant le deuxième conflit mondial il resta dans
sa ville occupée par son intervention il conjura la destruction de Milan et il
porta secours, Sans distinction de partie, aux nombreuses souffrances et
misères causées par la guerre.
Son passionné zèle est témoigné par la convocation
de cinq synodes diocésains et d’un Concile Provinciale, l’édification et la
dédicace de lieux pour le culte, les nombreuses et ponctuelles lettre au clergé
et au peuple, le renouvellement de la vie liturgique, l’impulsion donnée aux
oratoires des paroisses et aux centres culturels, le relan du quotidien
catholique et l’appui offert à l’engagement social chrétien.
Dans 1942 il a institué la Piense Association
«Pro-Séminaire» et nomma Ezia Fiorentino secrétaire diocésaine.
La fête de Pentecȏte du 1945 avec Ezia Fiorentino il
a donné vie à l’Institut Séculier des Missionnaires du Sacerdoce Royal de
Christ dont il écrit le premier Statut. Ezia Fiorentino Président, assistant
spirituel diocésain Père Rainero Boga.
Le 14 Août 1954 à cause de l’ordre péremptoire des
médecins il dut quitter Milan pour se concéder quelque jour de repos chez le
Séminaire de Venegono Inferiore où, à l’aube du 30 Août il conclut sa
laborieuse existence terraine.
Sa dépouille mortelle fut portée à Milan au milieu
d’un double ininterrompu haie de foule qui au passage du char funèbre s’agenouillait,
pleurait, priait tout émue. Les industries étaient fermées et toutes les
cloches sonnaient le glas.
Une très grande foule remplit, le jour et la nuit,
le Dȏme jour saluer la vénérée dépouille mortelle.
Le 30 Août 1957, dans le troisième anniversaire de
sa mort, son successeur, le cardinal Giovanni Montini, a commencé le Procès de
information pour la cause de béatification du saint Archevêque qui Giovanni
Paolo II proclama bienheureux le 12 mai 1996 par une solennelle célébration en
Saint Pierre.
“Jésus Prêtre Éternel Ressuscité, vainqueur de
la morte, reçoive-la dans la lumière de ton Royaume”.
SOURCE : http://www.missrc.it/fondateurs/?lang=fr
Blessed Alfredo Ildefonso Schuster
Also
known as
- Alfredo
Ludovico Luigi Schuster
Profile
Educated at
Saint-Paul-Outside-the-Walls abbey, Rome, Italy from age 11.
Entered the Cassinese Benedictine monastic noviate in 1896, taking the name Ildefonso. Made his formal monastic confession
on 13 November 1900. Ordained on 19 March1904 in Rome.
Novice master of his house
from 1908 to 1916. Prior of the abbey from 1916 to 1918. Procurator general of
the Congregation
of Monte Cassino from 1914 to 1929. Abbot-ordinary of abbey nullius of
Saint-Paul-Outside-the-Walls on 6 April 1918. President of the Pontifical Oriental
Institute from 7 October 1919 to 4 July 1922, and teacher at several colleges and institutes.
Consultor to the Sacred Congregation of Rites in the sections for the
Liturgy and for the Causes of Saints. Censor of the Academy of Sacred Liturgy. President of the Commission for Sacred Art Apostolic Visitor
to seminaries of Lombardy and Calabria. Appointed Archbishop of Milan on 26 June 1929 by Pope Pius XI. Created cardinal on 15 July 1929. Papal legate to several events
and congresses in Europe. Participated in
the conclave of 1939. Founded the Institute of Amrosian Chant and Sacred Music and the Ambrosianeum and Didascaleion cultural centres,
and wrote for the daily
publication L’Italia.
There was some
controversy during the investigation of his Cause as some claimed he was
sympathetic to Fascism. Evidence, however, shows that he denounced Fascism’s
meddling with the youth organization Catholic Action, refused to participate
in ceremonies involving Mussolini, and condemned racist legislation. The cardinal was primarily
concerned with the spiritual well-being of his flock, the physical needs of
the poor, assistance to
newly married couples in order
to create strong marriages, and with the
administration of the Archdiocese.
Born
- 18 January 1880 at Rome, Italy as Alfredo Ludovico Luigi Schuster
- 26 March 1994 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)
SCHUSTER, ALFREDO ILDEFONSO, BL.
Cardinal archbishop of Milan, Cassinese Benedictine, liturgist; b. Jan.
18, 1880, Rome, Italy; d. Aug. 30, 1954, at Venegono Seminary near Milan,
Italy.
Although his father, Johannes (d. 1888), a tailor in Rome, was born in
Bavaria, and his pious mother, Anna Maria (Tutzer), came from Bolzano in the
Austrian South Tyrol, Alfredo Ludovico Schuster grew up a thorough Roman. He
was accepted as a Benedictine monk by the Roman Abbey of St. Paul-outside-the-Walls at the age of 11
in 1891, and given the name Ildefonso; he made his monastic profession on Nov.
13, 1899. After priestly studies at Sant'Anselmo, Rome, he was ordained on
March 19, 1904. He then developed into a model religious, thanks in large
measure to the counsel of his saintly confrère (Bl.) Placido riccardi, O.S.B.
Schuster served his abbey as master of novices (1904–16) and as prior
(1916–18). From 1914 to 1929 he was procurator-general of the Benedictine Cassinese
Congregation. On April 6, 1918, he was elected abbot-ordinary of the
abbey nullius of St. Paul-outside-the-Walls.
Recognizing his talents, the popes gave him various assignments,
including consultorships on the Congregation of Rites (Liturgy, Causes of
Saints) and the Congregation for the Oriental Church. Additionally, he was
censor of the Academy of Sacred Liturgy, president of the Commission for Sacred
Art and Apostolic Visitator for Italian seminaries. Pius XI named him archbishop of Milan on
June 26, 1929, created him cardinal priest of SS. Silvestroe Martino ai Monti
on July 15, 1929, and personally consecrated him on July 21, 1929. The frail
ascetic, with a spirit worthy of a successor of St. Charles Borromeo and St.
Ambrose, embarked upon a tireless episcopal career notable for both its
liturgical emphasis and its contemporary pastoral awareness. He emphasized
catechetics and promoted the role of the laity in parishes and in Catholic
Action. During the German military occupation of Lombardy (1943–45), the
cardinal gave his flock strong and provident guidance, and the advice to
surrender that he gave to the German commandant in 1945 had a decisive
influence.
From 1938 on Schuster had stood firm against the racist views and other
"Germanizations" of Italian Fascism. Prior to that, however, he had
shown public benevolence toward the Fascist regime, to the particular chagrin
of many Catholics in other lands. Whether rightly or wrongly—and he was content
to let history judge—he had chosen this course for pastoral, not political, reasons.
He also interpreted strictly the pledge of loyalty that he, before his
consecration, had made to the king, pursuant to art. 20 of the Lateran
Concordat of 1929. He was the first Italian prelate to be affected by that
rule. Had he not maintained his punctilious personal concern for Mussolini, he
might never have had that last interview of April 25, 1945, at which he urged
the dictator to make peace with God and man. Unfortunately, Mussolini spurned
the admonition, to his own quick disaster.
Although his spirituality is best characterized by his intense prayer
life; his opposition to racism was simply a manifestation of his egalitarian
spirit: He believed that the goal of all Christians is holiness. He worked
toward this ideal by seeking justice during and after World War II and founding the Institute of
Ambrosian Chant and Sacred Music to inspire the faithful through beautiful
liturgy. Schuster also won great esteem as a liturgical and monastic historian.
During his lifetime he wrote many scholarly articles and several books. Among
the books were Storia di San Benedettoe dei suoi tempi (Viboldone
1943), which was translated into English as St. Benedict and His Times (St.
Louis 1951), and the classic Liber Sacramentorum (9 v. Turin
1919–29). The latter, a most influential work, has been translated into several
languages [Eng. ed., The Sacramentary: Historical and Liturgical Notes
on the Roman Missal (5 v. New York 1925–31)].
Having tended his flock through nine turbulent postwar years, Schuster
died in 1954 with a reputation for high sanctity. He was entombed in the
metropolitan cathedral of Milan. The diocesan process for his canonization was
initiated in 1957 by his successor, Giovanni Battista Montini, who became
Pope Paul VI. A miracle attributed to his
intercession was approved on July 11, 1995.
During Schuster's beatification on May 12, 1996, Pope John Paul II observed: "Schuster's pastoral
ministry was motivated by the spirit of prayer and contemplation proper to the
Benedictine tradition. His monastic spirituality, nourished by daily meditation
on Sacred Scripture, thus expanded into active collaboration with the Holy See and into his generous service to the
Ambro-sian community, edified and consoled by him until the very end by the
regular, devoted celebration of the sacred mysteries and by the example of a
clear and consistent life" (Ambrosian Missal, Preface of the Memorial).
Feast: Aug. 30.
See Also: lateran pacts.
Bibliography: L'Osservatore
Romano, English edition. no. 29: 5. L'epistolario card.
Schuster-don Calabria, ed. a. majo and l. piovan (Milan 1989). Scritti
del Cardinale A. Ildefonso Schuster, ed. g. oggioni (Varese
1959); Gli ultimi tempi di un regime, 2d ed. (Milan
1946). Ildefonso Schuster: Cenni biografici (Viboldone 1958).
g. basadonna, Cardinal Schuster. Un monaco vescovo nella dinamica
Milano (Milan 1996). d. a. binchy, Church and State in Fascist
Italy (New York 1941). a. m. bozzone,
"Schuster, A.I.," in a. mercati and a. pelzer, Dizionario
ecclesiastico, 3 v. (Turin 1954–58) 3:756. e. cavaterra, Salvate
Milano! La mediazione del cardinale Schuster nel 1945 (Milan 1995). g.
judica cordiglia, Il mio Cardinale (Milan 1955); Così sorrideva
il Cardinale Schuster (Milan 1957). a. m. fortuna, Incontro
all'Archivescovado (Florence 1971). a. majo, Gli anni
difficili dell'episcopato del card. A. I. Schuster (Milan 1978); Schuster:
una vita per Milano (Milan 1994); with g. rumi, Il cardinal
Schustere il suo tempo (Milan 1979).
[R. f. mcnamara]
Beato Alfredo Ildefonso Schuster Cardinale, arcivescovo di Milano
Roma, 18 gennaio 1880 – Venegono Inferiore, Varese, 30 agosto 1954
Nacque a Roma il 18 gennaio 1880, divenne monaco esemplare e, il 19 marzo
1904, venne ordinato sacerdote nella basilica di San Giovanni in Laterano. Gli
furono affidati incarichi gravosi, che manifestavano però la stima e la fiducia
nei suoi confronti. A soli 28 anni era maestro dei novizi, poi procuratore
generale della Congregazione cassinese, poi priore claustrale e infine abate
ordinario di San Paolo fuori le mura. L'amore per lo studio, che fanno di lui
un vero figlio di san Benedetto, non verrà meno a causa dei suoi impegni che
sempre più occuperanno il suo tempo e il suo ministero. Grande infatti fu la
sua passione per l'archeologia, l'arte sacra, la storia monastica e liturgica.
Il 15 luglio1929 fu creato cardinale da papa Pio XI e il 21 luglio fu
consacrato arcivescovo di Milano nella suggestiva cornice della Cappella
Sistina. Ebbe inizio così il suo ministero di vescovo nella Chiesa ambrosiana
fino al 30 agosto 1954, data della sua morte, avvenuta presso il seminario di
Venegono, da lui fatto costruire come un'abbazia in cima ad un colle. Fu
proclamato beato da Giovanni Paolo II il 12 maggio 1996. (Avvenire)
Etimologia: Alfredo =
guidato dagli elfi, dall'anglosassone
Emblema: Bastone
pastorale
Martirologio Romano: A
Venegono vicino a Varese, transito del beato Alfredo Ildefonso Schuster,
vescovo, che, da abate di San Paolo di Roma elevato alla sede di Milano, uomo
di mirabile sapienza e dottrina, svolse con grande sollecitudine l’ufficio di
pastore per il bene del suo popolo.
Aveva ragione lui, a sostenere che i santi, quando
passano da vivi o da morti, fanno accorrere le folle. Lo si è visto nel 1954,
quando una folla oceanica accorse per fare ala al passaggio del suo feretro da
Venegono Inferiore, dove era morto, a Milano dove si svolsero gli imponenti
funerali; e lo si vede ancora oggi, con l’afflusso di turisti, curiosi e fedeli
nel Duomo di Milano, di fronte all’urna che custodisce i suoi resti mortali.
Non è milanese e neppure lombardo: figlio del caposarto degli zuavi pontifici,
nasce a Roma nel 1880. Orfano di papà a 11 anni, entra nel convento di San
Paolo fuori le mura grazie ad un benefattore, che ammira la sua intelligenza e
la sua pietà.
Monaco esemplare, viene ordinato sacerdote a 24 anni e subito gli vengono
affidati incarichi delicati e gravosi. A 28 anni è già maestro dei novizi, poi
procuratore generale della Congregazione, infine abate di San Paolo fuori le
mura; nel 1929 Pio XI lo nomina arcivescovo di Milano e cardinale.
Inizia il suo ministero milanese prendendo come modello il suo più illustre
predecessore, Carlo Borromeo, e si sforza di imitarlo, soprattutto nella sua
passione per il popolo, nel suo coraggio per difendere la purezza delle fede,
nel suo donarsi completamente senza risparmio, come testimoniano le numerose
lettere al clero e al popolo, le assidue visite pastorali, i frequenti sinodi
diocesani, i due congressi eucaristici.
Sotto la porpora continua tuttavia a battere il cuore del monaco, affascinato
da Dio, innamorato della preghiera, portato per natura al silenzio ed alla
contemplazione. Dal fisico esile e fragile, sotto le vesti liturgiche diventa
un gigante: «Si vedeva un santo a colloquio con l’invisibile potenza di Dio»,
ricordano i testimoni, «non si poteva guardarlo senza essere scossi da un
brivido religioso».
Dai suoi sacerdoti esige la santità della vita, perché «pare che la gente non
si lasci più convincere dalla nostra predicazione, ma di fronte alla santità,
ancora crede, ancora si inginocchia e prega». Oltre che pastore di anime, è un
fine studioso di storia, di catechesi, di archeologia e di arte, ma prima di
tutto è un liturgo, convinto che la liturgia «è per eccellenza la preghiera
della Chiesa», l’unica vera “devozione” di ogni cristiano, che non deve andare
in cerca di altre “devozioni”.
E neppure cedere alla tentazione del sentimentalismo, del superattivismo e
dell’appariscente perché «è inutile e pericoloso sfruttare il cuore, quando la
fede manca dei suoi preamboli razionali… Purtroppo, noi ci prestiamo a tale
svuotamento della Religione e ci accontentiamo facilmente delle folle
oceaniche, dei nostri Congressi, delle processioni, delle Feste Centenarie».
Muore, quasi improvvisamente, il 30 agosto 1954 nel seminario di Venegono, dove
i medici lo hanno mandato a recuperare le forze, logorate dal suo generoso e
continuo donarsi. E che non avesse solo predicato, ma prima di tutto vissuto la
santità in un personale sforzo quotidiano ed eroico, si è avuto conferma il 12
maggio 1996, quando Giovanni Paolo II ha proclamato beato Alfredo Ildefonso
Schuster, il monaco-cardinale fermamente convinto che «il diavolo non ha paura
dei nostri campi sportivi e dei nostri cinematografi, ha paura invece della
nostra santità».
Autore: Gianpiero Pettiti
Nato a Roma il 18 gennaio 1880 da Giovanni,
caposarto degli zuavi pontifici, e da Maria Anna Tutzer, fu battezzato il 20
gennaio. Rimasto all’età di undici anni orfano di padre, e viste le sue doti
per studio e la sua pietà, fu fatto entrare dal barone Pfiffer d’Altishofen
nello studentato di S. Paolo fuori le mura. Ebbe come maestri il Beato Placido
Riccardi e don Bonifacio Oslander che l’educarono alla preghiera , all’ascesi e
allo studio (si laureò in filosofia al Collegio Pontificio di Sant’Anselmo a
Roma).
Fu monaco esemplare e il 19 marzo 1904 venne
ordinato sacerdote in San Giovanni in Laterano. Gli furono affidati incarichi gravosi,
che manifestavano però in se la stima e la fiducia nei suoi confronti. A soli
28 anni era maestro dei novizi, poi procuratore generale della Congregazione
Cassinese, successivamente priore claustrale e infine abate ordinario di San
Paolo fuori le mura (1918). L’amore per lo studio, che fanno di lui un vero
figlio di San Benedetto, non verrà meno a causa dei suoi innumerevoli impegni che
sempre più occuperanno il suo tempo e il suo ministero. Grande infatti fu la
sua passione per l’archeologia, l’arte sacra, la storia monastica e liturgica.
Gli infiniti impegni lo porteranno dalla cattedra di insegnante alla visita,
come Visitatore Apostolico, dei Seminari. Il 26 giugno 1929 fu nominato da papa
Pio XI arcivescovo di Milano; il 15 luglio lo nomina cardinale e il 21 luglio
lo consacra vescovo nella suggestiva cornice della Cappella Sistina. Ebbe
inizio così il suo ministero di vescovo nella Chiesa Ambrosiana. Prese come
modello il suo predecessore il Santo vescovo Carlo Borromeo e di lui imitò
anzitutto lo zelo nel difendere la purezza della fede, nel promuovere la
salvezza delle anime, incrementandone la pietà attraverso la vita sacramentale
e la conoscenza della dottrine cristiana. A testimonianza di ciò sono le
numerose lettere al clero e al popolo, le assidue visite pastorali, le
minuziose e dettagliate prescrizioni specialmente in ordine al decoro del culto
divino, i frequenti sinodi diocesani e i due congressi eucaristici. La sua
presenza tra il popolo fu continua e costante. Per questo non mancò mai ai riti
festivi in Duomo, moltiplicò le consacrazioni di chiese e altari, le
traslazioni di sacre reliquie, eccetera. Allo stremo delle forze si era
lasciato persuadere dai medici di trascorrere un periodo di riposo. Scelse come
luogo il seminario di Venegono, da lui fatto costruire come un’abbazia in cima
ad un colle, mistica cittadella di preghiera e studio.
Qui si spense il 30 agosto 1954 congedandosi dai suoi seminaristi con queste
parole: “ Voi desiderate un ricordo da me. Altro ricordo non ho da darvi che un
invito alla santità. La gente pare che non si lasci più convincere dalla nostra
predicazione, ma di fronte alla santità, ancora crede, ancora si inginocchia e
prega. La gente pare che viva ignara delle realtà soprannaturali, indifferente
ai problemi della salvezza. Ma se un Santo autentico, o vivo o morto, passa,
tutti accorrono al suo passaggio. Ricordate le folle intorno alla bara di don
Orione? Non dimenticate che il diavolo non ha paura dei nostri campi sportivi e
dei nostri cinematografi. ha paura, invece, della nostra santità”.
Pochi giorni dopo, l’impressionante corteo che accompagnava la salma del
cardinale Schuster da Venegono a Milano confermava che “ quando passa un Santo,
tutti accorrono al suo passaggio”. Il processo di beatificazione ebbe inizio
nel 1957 e si concluse nel 1995 con l’approvazione del miracolo ottenuto per
sua intercessione: la guarigione di suor Maria Emilia Brusati, da glaucoma
bilaterale. La proclamazione solenne di beatificazione è del 12 maggio 1996. La
memoria liturgica è il 30 agosto.
Bibliografia
- Lecisotti, Il Cardinale Schuster, 2 voll., Abbazia di Viboldone
- Beltrame Quattrocchi, Al di sopra dei gagliardetti..., Marietti
- Suor Amalia, Schuster. Racconti come fioretti, Istituto di Propaganda
Libraria.
- Majo, Schuster. Una vita per Milano, NED
- Schuster, Al diletto popolo..., EP
- Schuster, La nostalgia del chiostro..., Piemme
- Apeciti, Ciò che conta è amare..., ITL Centro Ambrosiano.
PREGHIERA
Padre origine di ogni bene, noi ti lodiamo e ti ringraziamo perché nel beato
cardinale Alfredo Ildefonso Schuster ci hai donato e fatto conoscere un pastore
mansueto e infaticabile, uomo “tutto preghiera”, testimone della pace che tu
solo sai donare.
Signore Gesù, Figlio di Dio, tu sei stato per il cardinal Schuster modello di
vita:
per tuo amore fu servo appassionato di tutti, consumando ogni giorno della sua
esistenza perché ciascuno potesse trovare te, Signore della vita, della pace e
della gioia. Il suo esempio ci stimoli e la sua preghiera ci accompagni ,
perché anche noi doniamo la vita al servizio di ogni essere umano.
Spirito dell’amore, che ci rendi santi, concedici di raccogliere il suo invito alla
santità. Rendici capaci, come lui lo è stato, di amare i poveri, i dimenticati,
i perseguitati; donaci la forza di dialogare con tutti, con la fiducia di
scoprire in ogni cuore il seme germogliante del tuo amore. Amen.
Autore: Don Marco Grenci