dimanche 1 septembre 2019

Saint JOSUÉ, patriarche



École de Gentile da Fabriano, Le Patriarche Josué, fresque,  Palazzo Trinci, Foligno

Saint Josué

Ancien Testament (XIIIe siècle av. J.-C.)

1250 à 1200 av JC.

Serviteur de Moïse, chef des Israélites dans la conquête de la Terre Promise.

Choisi par Moïse pour lui succéder, il préfigure le Christ. C'est lui qui fit entrer le peuple hébreu sur la Terre Promise. Il s'occupa également de répartir les douze tribus au travers du Pays que Dieu leur avait donné. 

Le Seigneur dit à Josué : « Aujourd'hui, je vais commencer à te rendre grand devant tout Israël, pour qu'il sache que je suis avec toi comme j'ai été avec Moïse. 

Livre de Josué, chapitre 3, verset 7, Bible de la liturgie

Commémoraison de saint Josué, fils de Noun, serviteur du Seigneur, vers 1220 avant le Christ. Quand Moïse lui eut imposé les mains, il fut rempli de l'esprit de sagesse et, après la mort de Moïse, il fit passer le peuple d'Israël à travers le lit du Jourdain et l'introduisit, d'une manière merveilleuse, dans la terre de la promesse.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1775/Saint-Josue.html

Joshua and the Israelite people, Carolingian miniature, c. 840


Les personnages de l’Ancien Testament : Josué, le conquérant

Philippe-Emmanuel Krautter | 03 août 2018

Tout au long de l'été, (re)découvrez les personnages de la Bible avec Aleteia. Aujourd'hui, Josué, le successeur de Moïse.

Puisque l’entrée en Terre promise a été refusée à Moïse, c’est Josué qui prendra le relais divin. Le livre de Josué, situé juste après le Pentateuque (Torah), fait en effet de lui son successeur. Moins célèbre que l’illustre prophète, Josué n’en demeure pas moins une figure importante de l’Alliance.

Un proche de Moïse

Avant la mort de Moïse, Josué apparaît comme un auxiliaire de confiance de celui qui a mené le peuple d’Israël dans le désert depuis la sortie d’Égypte. Il est le fils de Noun et s’est déjà fait remarquer lors de la bataille de Réphidim qu’il a remporté grâce à l’aide divine. Il accompagne Moïse au mont Sinaï, le laissant seul atteindre le sommet pour rencontrer Dieu, et c’est encore lui qui sera le témoin éloigné de la perversion du peuple d’Israël avec le Veau d’or.

La traversée du Jourdain

Avec la disparition de Moïse avant d’atteindre la Terre promise, c’est à Josué qu’il incombe de traverser le fleuve Jourdain afin d’y faire entrer son peuple après quarante années d’errance dans le désert. Cet épisode renouvelle et commémore ce qui s’est passé avec la mer Rouge. Josué et les prêtres portant l’Arche d’alliance s’approchent de la rive ; le fleuve à leur passage stoppe ses flots pour laisser passer le peuple d’Israël à pied sec. La Parole divine portée par Josué préfigure l’entrée triomphale en Terre promise, ce don de Dieu. Reste cependant à conquérir ces terres déjà habitées…

Les trompettes de Jéricho

Or, les épaisses murailles de Jéricho sont réputées indestructibles et le peuple d’Israël n’a pas encore d’armée puissante, aussi c’est sur la foi qu’il faudra compter pour abattre les murs de cette cité imprenable. Josué envoie en reconnaissance à Jéricho deux espions accueillis par la prostituée Rahab qui adhère à leur religion et sera sauvée pour cela. Mais, ce ne sera pas par les armes que les murailles seront abattues, Dieu ayant intimé à Josué de suivre un rituel reposant sur le chiffre symbolique 7 : six jours de procession avec l’Arche d’alliance autour des murailles au terme desquels, le septième jour, les terribles trompettes font abattre l’enceinte pourtant indestructible. Cet épisode inspirera à Victor Hugo dans Les Châtiments ces célèbres vers « Sonnez, sonnez toujours… ». Tout ce que contient la ville est anathème et détruit, à l’exception de Rahab et des siens sauvés pour avoir accueilli l’étranger et la Parole divine.

Josué arrête la course du soleil

La conquête de la Terre promise doit tout au soutien divin : « Nul ne tiendra devant toi, tant que tu vivras » annonce Dieu à celui qui mourra à 110 ans. La suite du livre de Josué en témoignera. Même les éléments lui seront soumis et à l’occasion d’une bataille contre les Amorrites, Josué implore Dieu pour que la journée se prolonge plus longtemps afin de remporter la victoire. Josué intime alors au soleil de suspendre sa course, de même qu’à la lune, et la victoire est acquise grâce à ce soutien divin. Josué, comme Moïse, a la confiance de Dieu, l’Alliance est renouvelée et le nom de Josué, Yeshoua qui signifie en hébreu « Dieu sauve », préfigure celui de Jésus signifiant également « Dieu sauve » en grec.

Lire aussi :

Que signifie le nom de « Jésus » ?

SOURCE : https://fr.aleteia.org/2018/08/03/les-personnages-de-lancien-testament-josue-le-conquerant/

Robert Hecquet, Israelites Crossing the Jordan River, c. 1750


Joshua the Patriarch

Also known as

Joshua the Prophet

Joshua, son of Nun

Giosuè, Hosea, Hoshea, Jehoshua, Jesus, Josua, Josue, Josuë, Jozua, Jozuë, Osee, Yehoshu’a, Yehoshúa, Yeshua

Memorial

1 September

2 September on some calendars

20 June (Syriac Orthodox; Coptic)

17 January (Armenian calendar)

26 December (Armenian calendar)

Profile

Old Testament patriarch. The successor of Moses the Patriarch as leader of the Israelites, he led them into Canaan. Led the Israelite forces that took Jericho.

Born

in pre-Exodus Egypt as Hoshea

Died

c.12th century BC

Canonized

Pre-Congregation

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia: Book of Joshua

Roman Martyrology1914 edition

Mother Stories from the Bible

Passage of the Jordan

The Captain of the Lord’s Host

How Jericho was Captured

Achan’s Sin

The Altar on Mount Ebal

Joshua’s Exhortation

Book of Joshua

Douay-Reims Version

New American Bible Version

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Communio

Encyclopedia Britannica

Jewish Encyclopedia

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“Joshua the Patriarch“. CatholicSaints.Info. 29 May 2021. Web. 1 September 2021. <https://catholicsaints.info/joshua-the-patriarch/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/joshua-the-patriarch/

Giosuè, personaggio biblico, balaustra basilica collegiata di San Sebastiano.


Josue (Joshua)

The name of eight persons in the Old Testament, and of one of the Sacred Books.

('Oseé), a Bethsamite in whose field the ark stood on its way back from the land of the Philistines to Juda (1 Samuel 6:14, 18).

('Iesoûs), governor of Jerusalem whose idolatrous altars were destroyed by King Josias, during the latter's attempts to undo the evil wrought by his father Amon and grandfather Manasses (2 Kings 22:8).

('Iesoûs), the son of Josedec and the high-priest who returned with Zorobabel from the Babylonian Captivity to Jerusalem (Ezra 2:2Nehemiah 7:721:1). In I and II Esd. the Vulgate calls him Josue; in Agg. and Zach., Jesus. He assisted Zorobabel in rebuilding the Temple, and was most zealous for the restoration of the religion of Israel (Ezra 3:2, 84:35:2). It was he whom Zacharias saw in vision stripped of filthy garments and clothed in clean robes and mitre, while the angel of the Lord proclaimed the high-priest the type of the coming Messias (Zechariah 3).

('Iesoué, 'Iesoû), a head of the family of Phahath Moab, one of the families named in the list of Israelites that returned from the Babylonian Exile (Ezra 2:6Nehemiah 7:11).

('Iesoî 'Iesoû), a head of the priestly family of Idaia, maybe the high-priest Josue mentioned above (Ezra 2:36Nehemiah 7:39).

('Iesoûs, 'Iesoû), the name of a priestly family descended from Oduia, as also of various heads of that family after the Exile (Ezra 2:403:98:33Nehemiah 3:197:438:79:4, 512:8, Vulg. Jesua; 12:24).

('Iesía), one of the sons of Herem who were ordered to put away their wives taken from the land of the stranger (Ezra 10:31).

(First called Osee; Septuagint 'Iesoûs, first Aúsé), the son of Nun; the genealogy of the family is given in 1 Chronicles 7:20-27; it belonged to the tribe of Ephraim. Josue commanded the army of Israel, after the Exodus, in its battle with Amalec (Exodus 17:9-13), was called the minister of Moses (xxiv, 13), accompanied the great lawgiver to and from Mount Sinai (xxxi, 17) and into the tabernacle of the covenant (xxxiii, 11), and acted as one of twelve spies whom Moses sent to view the land of Chanaan (Numbers 13:9). On this occasion Moses changed his servant's name from Osee to Josue (Numbers 13:17). The new name most likely means "Jahweh is salvation". Josue and Caleb alone spoke well of the land, even though the people wished to stone them for not murmuring and these two lived on (Numbers 14:38). Josue was chosen by God to succeed Moses. The words of the choice show the character of the chosen (Numbers 27:17-18). Before Eleazar and all the assembly of the people Moses laid hands on Josue. Later this soldier was proposed by Moses to the people to lead them into the land beyond the Jordan (Deuteronomy 31:3), and was ordered by the Lord to do so (xxxi, 23). After the death of Moses, Josue was filled with the spirit of wisdom and was obeyed by the children of Israel (Deuteronomy 34:9). The rest of story of Josue is told in the Book of Josue.

The Book of Joshua

The sixth book of the Old Testament; in the plan of the critics, the last book of the Hexateuch (see PENTATEUCH). In the Fathers, the book is often called "Jesus Nave". The name dates from the time of Origen, who translated the Hebrew "son of Nun" by uìòs Nauê and insisted upon the Nave as a type of a ship; hence in the name Jesus Nave many of the Fathers see the type of Jesus, the Ship wherein the world is saved.

Contents

The Book of Josue contains two parts: the conquest of the promised land and the division thereof. (a) The Conquest (i- xii). Josue enters the land of promise, after being assured by spies that the way is safe. It is the tenth day of the first month, forty-one years since the Exodus. The channel of the Jordan is dry during the passage of Israel (i-iii) A monument is erected in the midst of the Jordan, and one at Galgal, to commemorate the miracle. Josue camps at Galgal (iv). The Israelites born during the wandering are circumcised; the pasch is eaten the first time in the land of promise; the mannaceases to fall; Josue is strengthened by the vision of an angel (v). The walls of Jericho fall without a blow; the city is sacked; its inhabitants are put to death; only the family of Rahab is spared (vi). Israel goes up against Hai. The crime of Achan causes defeat. Josue punishes that crime and takes Hai (vii-viii, 29); sets up an altar on Mount Hebal; subjugates the Gabaonites (viii, 30-ix), defeats the kings of JerusalemHebron, Jerimoth, Lachis, and Eglon; captures and destroys Maceda, Lebna, Lachis, Eglon, Hebron, Dabir, and the South even to Gaza; marches North and defeats the combined forces of the kings at the waters of Meron (x-xii). (b) The Division of the Land among the Tribes of Israel (xiii-xxii). Epilogue: last message and death of Josue (xxiii and xxiv).

Canonicity

(a) In the Jewish canon Josue is among the Early Prophets Josue, Judges, and the four Books of Kings. It was not grouped with the Pentateuch, chiefly because, unlike Exodus and Leviticus, it contained no Torah, or law; also because the five books of the Torah were assigned to Moses (see PENTATEUCH). (b) In the Christian canon Josue has ever held the same place as in the Jewish canon.

Unity

Non-Catholics have almost all followed the critics in the question of the "Hexateuch"; even the conservative Hastings, "Dict. of the Bible", ed. 1909, takes it for granted that Josue (Joshua) is a post-Exile patchwork. The first part (i-xii) is made up of two documents, probably J and E (Jehovistic and Elohistic elements), put together by J E and later revised by the Deuterocanonical editor (D); to this latter is assigned all of the first chapter. Very little of this portion is the work of P (the compiler of the Priestly Code). In the second part (xiii-xxii) the critics are uncertain as to whether the last editing was the work of the Deuteronomic or the Priestly editor; they agree in this that the same hands those of J, E, D, and P are at work in both parts, and that the portions which must be assigned to P have characteristics which are not at all found in his work in the Pentateuch. The final redaction is post-Exilic a work done about 440-400 B.C. Such in brief is the theory of the critics, who differ here as elsewhere in the matter of the details assigned to the various writers and the order of the editing, which all assume was certainly done. (See G. A. Smith and Welch in Hastings, "Dict. of the Bible", large and small editions respectively, s.v. "Joshua"; Moore in Cheyne, "Encyc. Bibl."; Wellhausen, "Die Composition des Hexateuchs und der historischen Bücher des A. T.", Berlin, 1889; Driver, "Introd. to Lit. of O.T.", New York, 1892, 96.)

The Jews knew no such Hexateuch, no such six books set together by a final editor; they always kept a marked distinction between the Pentateuch and Josue, and rather linked Josue with Judges than with Deuteronomy. The well-known preface to Ecclesiasticus (Septuagint) separates the "Law" from the "Prophets". The Samaritans have the Torah entirely separate from the recently discovered Samaritan Josue.

Catholics almost universally defend the unity of Josue. It is true that before the decree of the Biblical Commission on the question of the multiple authorship of the Pentateuch, some Catholics assigned Josue, as well as the five Mosaic books, to J, E, D, and P. Catholic Biblical scholars favour the pre-Exilic unity of composition of Josue and its editorial independence of the Pentateuch. This independence is shown by the completeness and originality of the plan of the book. We have seen the unity of this plan Josue's conquest and division of the promised land. The purpose is clear to carry on the history of the chosen people after the death of Moses. The purpose of the Pentateuch was very different to codify the laws of the chosen people as well as to sum up their primitive history. No laws are codified in Josue. The critics argue that the death of Moses leaves a void to be filled up, i.e. the conquest of the land of promise, and therefore postulate this conquest for the historical, if not for the legal, completeness of the Pentateuch. Such an hypothesis would justify one in postulating also that the history of the conquest after the death of Josue be needed for the historical completeness of the Pentateuch. Again, the completeness of Josue's narrative of the conquest of the promised land is clear from the fact that it repeats data which are already given in the Pentateuch and are details of that conquest. The orders of Moses to the children of Ruben and of Gadare clear cut in the Pentateuch (Numbers 32:20 sqq.); so, too, is the execution of these orders by the Rubenites and Gadites in the lands of the Amorrhites and of Basan (Numbers 32:33-38). If Josue is part of the composite and late composition which the critics make the Mosaic books out to be, how comes it that these very data concerning the children of Ruben and of Gad are repeated by the supposititious Deuteronomic D¹ or D² when he comes to set together the J and E and P of Josue? Why does he break in upon his continued narrative (see Joshua 1:1213:15-28)? Why this useless repetition of the same names, if not because of the unity of composition of Josue? Why are the cities of refuge given again (cf. 20:8; Deuteronomy 4:41 sqq.)? To answer these and similar difficulties, the critics have recourse to an uncritical subterfuge D¹ or D² was not brought up in the school of modern criticism; hence his blunderings. We cannot accept so uncritical and free-handed a writer as the God-chosen and inspired editor of the Pentateuch and Josue. For a full refutation of the critics, see Cornely, "Introd. Specialis in Hist. V. T. Libros", II (Paris, 1887, 177).

Authorship

(a) The Book of Josue was certainly written before the time of David, for the Chanaanite still dwelt in Gazer (xvi, 10), the Jebusite in Jerusalem (xv, 63), and Sidon held supremacy in Phoenicia (xiv, 28); whereas, before the time of Solomon, the Egyptians had driven the Chanaanite from Gazer (1 Kings 9:16), David had captured Jerusalem in the eighth year of his reign (2 Samuel 5:5), and Tyre (twelfth century B.C.) had supplanted Sidon in the supremacy of Phoenicia. Moreover, in David's time, no writer could have set down his allies the Phoenicians among the peoples to be destroyed (xiii, 6). (b) Internal evidence favours the view that the author lived not long after the death of Josue. The territory assigned to each tribe is very exactly described. Only the land allotted to Ephraim is set down (xvi, 5), since occupation was delayed (xvii, 16); on the other hand, we are told not only the portion of land allotted to Juda and Benjamin, but the cities they had captured (xv, 1 sqq.; xviii, 11 sqq.); as for the other tribes, the progress they had made in winning the cities of their lot is told us with an accuracy which could not be explained were we to admit that the narrative is post-Exilic in its final redaction. Only the inadmissible bungling of the uncritical D¹ or D² will serve to explain away this argument. (c) The question remains: Did Josue write all save the epilogue? Catholics are divided. Most of the Fathers seem to have taken it for granted that the author is Josue; still there have ever been Catholics who assigned the work to some one shortly after the death of the great leader. Theodoret (In Jos., q. xiv), Pseudo-Athanasius (Synopsis Sacr. Scrip.), Tostatus (In Jos., i, q. xiii; vii), Maes ("Josue Imperatoris Historia", Antwerp, 1574), Haneberg ("Gesch. der bibl. Offenbarung", Ratisbon, 1863, 202), Danko ("Hist. Rev. Div. V. T.", Vienna, 1862, 200), Meignan ("De Moïse à David", Paris, 1896, 335), and many other Catholic authors admit that the Book of Josue contains signs of later editing; but all insist that this editing was done before the Exile.

Historicity

The Biblical Commission (15 Feb., 1909) has decreed the historicity of the primitive narrative of Genesis 1-3; a fortiori it will not tolerate that a Catholic deny the historicity of Josue. The chief objection of rationalists to the historical worth of the book is the almost overwhelming force of the miraculous therein; this objection has no worth to the Catholic exegete. Other objections are forestalled in the treatment of the authenticity of the work. Full answer to the rationalistic objections will be found in the standard works of Catholics on introduction. Saints Paul (Hebrews 11:30-3113:5), James (ii, 25), and Stephen (Acts 7:45), the tradition of the Synagogue and of the Church accept the Book of Josue as historical. To the Fathers Josue is an historical person and a type of the Messias. As an antidote to accusations that Josue was cruel and murderous, etc., one should read the Assyrian and Egyptian accounts of the almost contemporary treatment of the vanquished. St. Augustine solved the rationalistic difficulty by saying that the abominations of the Chanaanites merited the punishment which God, as Master of the world, meted out to them by the hand of Israel (In Hept., III, 56; P.L., XXXIV, 702, 816). These abominations of phallic worship and infant sacrifice have been proven by the excavations of the Palestine Exploration Fund at Gazer.

Text

The Septuagint is preserved in two different recensions the Alexandrian (A) and Vatican (B) and varies considerably from the Masorah; the Vulgate often differs from all three (iii, 4; iv, 3, 13; v, 6). The Samaritan Josue recently discovered, resembles the Sept. more closely than the Masorah.

Sources

Fathers: ORIGEN, Eclectum in Jesum Nave in P.G., XII, 819-825); AUGUSTINE, Quæstiones in Heptateuchum in P.L.,XXXIV, 547). Modern writers: MAES, op. cit.; CALMET, Comm. Lit. in Omnes Libros N. et V. Test. (Würzburg, 1788); SERARIUS, Josue, etc. (Mainz, 1610); BONFRÈRE, Josue, Judices, Ruth (Paris, 1733); also works mentioned in body of article. Protestant: SPEAKER's Bible, II (London, 1872); KÖNIG, Alttest Studien, i. Authentie des Buches Josua (1836).

Drum, Walter. "Josue (Joshua)." The Catholic Encyclopedia. Vol. 8. New York: Robert Appleton Company,1910. 1 Sept. 2019 <http://www.newadvent.org/cathen/08524a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by WGKofron. With thanks to St. Mary's Church, Akron, Ohio.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/08524a.htm


 John Martin. Joshua Commanding the Sun to Stand Still upon Gideon
1816, 150 X 231, National Gallery of Art 



San Giosuè Patriarca


XII sec. a.C.


Il giovane Giosuè fa il suo tirocinio al servizio di Mosè. Accumula esperienza e conoscenza, diventa un uomo pieno dello spirito di saggezza. Per questa sua sapienza e docilità merita di diventare il successore di Mosè, che guiderà il popolo nell’ingresso nella terra promessa. Il passaggio del Giordano più che un’azione bellica è una processione liturgica da lui guidata.

Al centro dell’evento vi è l’Arca trasportata dai sacerdoti. Non appena essi toccano l’acqua, questa si divide per lasciar passare il popolo all’asciutto. Anche la conquista di Gerico viene presentata come un’azione liturgica di cui sono protagonisti i sacerdoti.

Per sei giorni essi aprono il corteo intorno alle mura della città. Il settimo giorno compiono il giro per ben 7 volte, e al termine dell’ultimo, al suono delle trombe, le mura crollano. I due episodi sono accomunati da una premessa teologica: la conquista della terra è un dono di Dio, Giosuè ne è lo strumento.

Etimologia: Dall'ebraico 'Jehoa-Schiuah' e significa 'il Signore salva'

Martirologio Romano: Commemorazione di san Giosuè, figlio di Nun servo del Signore, che, con l’imposizione delle mani da parte di Mosè, fu riempito dello spirito di sapienza e, dopo la morte di Mosè, condusse mirabilmente il popolo d’Israele lungo il corso del Giordano nella terra promessa. 

Giosuè figlio di Nun, appartenente alla tribù di Efraim, il secondo figlio di Giuseppe, è un personaggio biblico vissuto nel XII secolo a.C.

Originariamente si chiamava Osea, ma Mosè del quale era uno dei più fedeli discepoli e al quale succedette nella guida del popolo ebraico, trasformò il suo nome in Giosuè, che significa “Jahvé salva”.

Egli è nominato per la prima volta nel libro dell’Esodo al capitolo 17, 9-14, quando durante il lungo peregrinare nel deserto, il popolo ebraico fuggito dall’Egitto sotto la guida di Mosè, fu costretto ad ingaggiare battaglia con la tribù degli Amaleciti, nomadi da sempre nemici d’Israele.

Nel deserto era facile lo scontro fra tribù nomadi, soprattutto per il diritto di usare le sorgenti d’acqua presso le oasi. Mosè in quest’occasione, chiamò il suo fedele collaboratore e lo incaricò di combattere Amalek il loro capo, scegliendo gli uomini più validi; in questo luogo Refidim, nel deserto del Sinai, Giosuè ingaggiò il lungo combattimento, mentre Mosè, Aronne e Cur assistevano dall’alto di una collina.
Le sorti della battaglia si alternavano positivamente e negativamente, secondo se Mosè teneva alte le mani o le abbassava per la stanchezza; allora Aronne e Cur gli sostennero le braccia in alto fino al tramonto, quando Giosuè uscì vittorioso dalla battaglia.

Ancora nell’Esodo è ricordato come unico accompagnatore di Mosè sul monte Horeb, quando Dio dettò le Tavole della Legge, i Dieci Comandamenti. 

In Numeri, cap. 27, 15-23 si legge: “Il Signore disse a Mosè: Prendi Giosuè, figlio di Nun, uomo che ha lo spirito e imponi la tua mano su di lui. Poi lo presenterai al sacerdote Eleazaro e a tutta la comunità e alla loro presenza gli darai i tuoi ordini. Gli comunicherai la tua dignità, perché tutta la comunità dei figli d’Israele gli obbedisca…”.

Da quel momento, Giosuè ebbe il potere di dare gli stessi ordini impartiti da Mosè e di chiedere al sacerdote di consultare la volontà divina attraverso un oracolo.

Mosè preparava così una nuova guida del popolo d’Israele, che si avvicinava ormai alla terra promessa, perché lui e tutti gli ebrei della precedente generazione, che avevano mancato di fiducia in Dio durante il quarantennale peregrinare nel deserto, per volere di Dio l’avrebbero al massimo solo intravista, morendo prima di raggiungerla.

In Numeri 34,16, Dio Indica a Mosè i nomi degli uomini che spartiranno la terra promessa fra le varie tribù d’Israele e insieme al sacerdote Eleazaro, succeduto al padre Aronne, Dio indicò anche Giosuè, figlio di Nun.

E nel libro del Deuteronomio cap. 31, 7-8, c’è l’investitura ufficiale di Giosuè da parte di Mosè davanti a tutto il popolo: “Sii forte, sii valoroso! Perché tu condurrai questo popolo nella terra che il Signore promise con giuramento ai loro padri; tu la metterai in loro possesso. Il Signore cammina davanti a te e sarà con te. Non ti abbandonerà e non ti trascurerà. Non aver paura, non tremare!”.

Giosuè fu accanto a Mosè nei momenti finali della sua lunga vita, quando il grande legislatore e guida d’Israele, pronunciò la benedizione solenne sulle dodici tribù discendenti dai figli di Giacobbe e quando a 120 anni, morì sul monte Nebo vedendo da lì la terra promessa.

Nella cronologia della Bibbia si inserisce a questo punto il libro di Giosuè, composto da 24 capitoli, narranti le gesta del successore di Mosè nella conquista e nello stabilirsi del popolo d’Israele nella regione di Canaan, la terra promessa.

Il popolo sotto la sua guida attraversò il fiume Giordano, preceduto dall’Arca dell’Alleanza sorretta dai sacerdoti e come successe con il Mar Rosso e Mosè, anche il Giordano che era in piena, si fermò nell’impetuoso scorrere, facendo passare all’asciutto la lunga fila di popolazione e animali.

Dio con questo prodigio esaltò Giosuè davanti al popolo, come aveva esaltato Mosè e il popolo prese a venerarlo, così come aveva venerato Mosè.

Descrivere minuziosamente tutto il percorso d’Israele per stabilirsi nella regione, non è oggetto di questa scheda, per cui si accenna soltanto ai prodigi più noti, attribuiti a Giosuè.

La presa della città di Gerico, fu ottenuta da Giosuè facendo procedere in processione l’Arca dell’Alleanza al suono delle trombe dei sacerdoti, e girando intorno alle mura della città per sette giorni; al termine del settimo giro, fece gridare tutto il popolo ebreo e suonare le trombe e le mura crollarono, permettendo così la sconfitta e la morte degli spaventati difensori di Gerico.

Altro fatto miracoloso avvenne durante la battaglia contro gli Amorrei a Gabaon, quando Giosuè per avere una vittoria completa sul nemico sconfitto e in fuga, si rivolse al sole dicendo: “O sole, fermati su Gabaon, e tu o luna, nella valle di Aialon”. Il sole si fermò prolungando il giorno e gli israeliti fecero strage di nemici, che non avevano potuto riorganizzarsi durante la fuga.

In genere l’espansione del numeroso popolo d’Israele nella fertile terra di Canaan, fu attuata con una pacifica conquista, ma non mancarono tuttavia ripetuti episodi di guerra e di violenza, che lo scrittore sacro del Libro spiega ricordando l’ordine del Signore di votare allo sterminio queste popolazioni, per evitare il ricorrente pericolo di contaminazione religiosa.

L’entrata di Israele nella terra promessa era disegno di Dio; nulla vi si poteva opporre né altri uomini; ecco così le orrende stragi di interi eserciti e popolazioni, con città distrutte completamente.

Giunti ormai nella Palestina, Giosuè attuò la divisione del Paese fra le dodici storiche tribù, instaurando tutta la legislazione dettata da Mosè.

Passò molto tempo in pace e Giosuè ormai vecchio e avanzato in età, convocò a Sichem, una grande assemblea popolare, pronunciò il discorso d’addio al popolo, facendo loro promettere fedeltà a Dio loro padre e guida suprema.

Morì a 110 anni, la sua tomba è additata ancora oggi a Khirbet Tibuah a nord di Gerusalemme; mentre le ossa del patriarca Giuseppe, portate dall’Egitto durante la fuga degli israeliti, furono seppellite a Sichem.

Autore: Antonio Borrelli 

The Battle of Jericho on Ghiberti doors, Grace Cathedral, San Francisco, California, USA

La Conquête de Jéricho sur les portes Ghiberti, Grace Cathedral, San Francisco, Californie, États-Unis


“Giosuè, figlio di Nun, fin dalla sua giovinezza era al servizio di Mosè”: così inizia secondo il libro dei Numeri 11,28 la vicenda di questo insigne personaggio della storia del popolo d’Israele, al quale si deve la conquista della Terra promessa. E’ certamente impossibile delineare in breve un ritratto completo di Giosuè, a cui un intero libro dell’Antico Testamento è intitolato. Questo personaggio è presente nella Bibbia già a partire dai primi eventi d’Israele nel deserto del Sinai durante l’esodo dall’Egitto. Lo si incontra infatti una prima volta nella battaglia contro il popolo di Amalek: è proprio a Giosuè, membro della tribù ebraica di Efraim, il cui nome significava simbolicamente “il Signore salva”, che Mosè affidò la direzione dell’esercito ebraico, come citato nel libro dell’Esodo 17,9-16.

Il risultato trionfale di questa operazione militare legò da quel momento il suo nome soprattutto ad imprese di tal genere. Ciò non toglie però che egli fu accanto a Mosè quale “aiutante” sulla vetta del Sinai (Es 24,13; 32,17) e fu inoltre custode della tenda santa dell’alleanza, santuario mobile del popolo nel deserto (Es 33,11). Il suo nome restò però sempre collegato alle numerose battaglie di Israele, iniziando dalla prima spedizione in Terra Santa. Mosè lo aveva infatti solennemente investito come suo successore prima del suo decesso: “Mosè prese Giosuè, lo fece comparire davanti al sacerdote Eleazaro e davanti a tutta la comunità. Pose su di lui le mani e gli diede i suoi ordini, come il Signore aveva comandato” (Num 27,22-23).Con questo nuovo generale divenuto comandante supremo iniziava una grande impresa, cioè conquistare la terra di Canaan, evento narrato nei primi dodici capitoli del libro proprio a lui intitolato. Quest’opera porta proprio il suo nome in quanto egli ne fu il principale attore. Una volta attraversato il Giordano, come già similmente accaduto in occasione della traversata del Mar Rosso, si verificò una tale serie di stragi da lasciare perplesso chi oggi si accosta alla lettura della Bibbia. Secondo la visione ebraica si tratterebbe di una “santa” violenza, riconducibile ad ordini divini, che assume il nome di “herem”, cioè anatema, consistente in una sorta di guerra santa che consacra a Dio tutto ciò che si frappone all’avanzata di Israele mediante un colossale olocausto.Non è bene comunque prendere alla lettera queste pagine bibliche assai spesso epiche e retoriche, ma occorre soprattutto ricordare come la Bibbia non sia una serie di astratte tesi su Dio, ma costituisce invece la Rivelazione di un Dio che cammina nella storia accanto all’uomo, pieno di limiti, fautore di vicende discutibili e violente. Proprio per mezzo di questa via definibile come “paziente” si fa andare oltre lo stesso Giosuè ed il suo popolo tribale verso migliori orizzonti di amore e di pace.Effettuata la divisione dei territori conquistati fra le varie tribù, Giosuè sentì che la sua missione era giunta a compimento. In un discorso testamentario, al capitolo 23 del libro omonimo, egli affidò ad Israele il compito di tenere sempre alta la fiaccola della sua peculiare identità. Infine a Sichem, davanti a tutte le tribù riunite nell’allora santuario centrale, celebrò un solenne atto di alleanza tra il suo popolo e Dio. Il capitolo 24 è dunque una pagina bellissima in cui Giosuè pronunziò il Credo biblico e l’intero popolo rispose ribadendo la promessa di fedeltà al Signore, esprimendola attraverso il verbo biblico del culto e della fede, “servire”, ribadito nel testo per ben quattordici volte.

All’alba del III millennio dell’era cristiana, ancora il nuovo Martyrologium Romanum riporta in data 1° settembre il ricordo di questo personaggio vetero-testamentario: “Commemorazione di San Giosuè, figlio Nun , servo di Dio. Dopo che Mosè gli impose le mani fu pieno dello spirito di sapienza e dopo la morte di Mosè, introdusse in modo prodigioso il popolo di Israele, attraverso il Giordano, nella terra promessa”.

Autore: Fabio Arduino



Colin Nouailher (attr.), Medaglione con Giosuè (metà del XVI secolo), smalto di Limoges; Parigi, Museo del Louvre


GIOSUÈ

di Giuseppe Ricciotti - Enciclopedia Italiana (1933)

GIOSUÈ. - Figlio di Nun, fu il successore di Mosè come condottiero degli Ebrei nel periodo in cui costoro penetrarono nel paese di Canaan e vi s'insediarono.

Il suo nome appare nella Bibbia più comunemente sotto la forma Yehüshūa‛, col significato "Jahvè è salvezza"; più tardi tuttavia (Neemia, VIII, 17) appare anche, riferita allo stesso personaggio, la forma abbreviata Yeshūa‛ "Gesù", che fu l'usuale in tempi tardivi (v. gesù: Nome).

G. apparteneva alla tribù di Efraim (Numeri, XIII, 9, 17; I Cronache, VII, 22-27); sotto Mosè era già stato suo ministro, l'aveva coadiuvato in varie circostanze e ne era stato inviato con altri ad esplorare il paese di Canaan prima che gl'Israeliti si avvicinassero ad esso per invaderlo (Esodo, XVII, 9; XXIV, 13; XXXIII, 11; Num., XI, 28; XIV, 6 segg.); infine fu da Mosè, sullo scorcio di sua vita, stabilito pubblicamente come suo successore nella suprema reggenza d'Israele (Num., XXVII, 18 segg.). In questa sua qualità G. compì i fatti narrati nel libro che porta il suo nome.

Il libro di Giosuè. - È il sesto dei libri della Bibbia ebraica, venendo dopo i cinque del Pentateuco (v.). A questa serie corrisponde il filo della narrazione; giacché il Pentateuco, partendo dalle origini, ha narrato le vicende degl'Israeliti fino al loro giungere sulla riva orientale del Giordano, e occasionalmente ha riferito la loro legislazione: a questo punto subentra il libro di Giosuè che narra il passaggio del Giordano, la conquista di Canaan e la sua spartizione (v. ebrei: Storia, XIII, pp. 334-335). Quei critici moderni che scorgono nel Pentateuco la fusione dei quattro documenti, jahvista, elohista, sacerdotale e deuteronomista, parlano volentieri di Esateuco, supponendo che anticamente Giosuè formasse tutta una narrazione col Pentateuco, poiché lo ritrovano costituito degli stessi documenti.

Contenuto. - Si divide spontaneamente in due parti (capp. I-XII e XIII-XXII), seguite da un'appendice (capp. XXIII-XXIV). Nella prima parte si narra la penetrazione in Canaan e la sua conquista: cioè l'esplorazione della città di Gerico (II); il passaggio miracoloso del Giordano, che rattiene le sue acque fino a che l'Arca e tutto il popolo non siano passati (III-IV); la pratica, compiuta a Ghilgal, del rito della circoncisione, che era stato negletto nei 40 anni di peregrinazione nel deserto (V); la taumaturgica espugnazione di Gerico, le cui mura ruinano davanti alla processione condottavi attorno dagl'Israeliti con l'Arca (VI); il ripetuto assalto alla città di ‛Ai (Hai), la sua conquista, e la punizione di Achan, israelita che aveva violato il ḥerem (anatema di distruzione) pronunciato contro Gerico, e il pubblico arringo del popolo sui monti Garizim ed Ebal per la rinnovazione del patto della legge (VII-VIII); l'astuzia con cui i Gabaoniti evitano di esser distrutti dagl'Israeliti, dei quali divengono servi (IX); la vittoria sui cinque re amorriti, nella quale occasione G. comanda al sole di fermarsi per aver più tempo di sfruttare la vittoria, e il sole si ferma (X); la vittoria contro la lega capeggiata da Iabin re di Hasor (XI); altre vittorie ed estensioni della conquista (XII). Nella seconda parte si narra la spartizione del territorio conquistato, fatta da Giosuè alle varie tribù israelitiche, dapprima a Ghilgal (XIII-XVII), e in seguito a Silo dopo che ivi fu trasportata l'Arca (XVIII-XXII). L'appendice riferisce le ultime allocuzioni di G., la sua morte a 110 anni, e il suo seppellimento a Timnath-seraḥ nelle montagne di Efraim.

Il periodo storico a cui si riferisce il libro di Giosuè è fondamentale per la storia d'Israele. La supposizione di alcuni critici, che nel passato avevano ritenuto essere G. un personaggio mitico o eponimico, è oggi abbandonata; egli fu certamente il condottiero che ditesse quella penetrazione di Israele in Canaan, che dalle recenti scoperte (documenti di Tell el-‛Amārnah; scavi di Gerico, ecc.) è messa in luce sempre più chiara. Tuttavia la narrazione biblica è - come in altri casi - schematica spesso non segue la successione cronologica; alcune volte presenta i fatti di scorcio e in forma riassuntiva (basti ricordare che in Giosuè, XII, sono enumerati 31 re debellati dagl'Israeliti, dei quali solo una metà è ricordata nella relazione particolareggiata) senza mostrarne le scambievoli relazioni.

Rinunciando affatto a identificare i Khabiru, mentovati nei documenti di Tell el-‛Amārnah, con gli Ibbrim ("Ebrei") di Giosuè (v. vol. XIII, p. 334), rimane ancora indeciso a quale epoca fissare il periodo di Giosuè e quindi dell'ingresso degli Ebrei in Canaan; i dotti sono di discorde parere, ché mentre alcuni lo stabiliscono all'epoca della XVIII dinastia egiziana (lungo il sec. XV a. C.), altri - oggi più numerosi - lo fanno discendere a sotto la dinastia XIX (lungo il sec. XIII a. C.). Gli scavi di Gerico, già praticati dai Tedeschi (Sellin, Watzinger) nel 1907-9, furono ripresi dagl'Inglesi (Garstang) nel 1930 al preciso scopo di fissare l'epoca della caduta della città, ma non hanno dato finora sicuri risultati: del duplice recinto di mura ritrovato, quello caduto sotto G. fu certamente quello interno che corre sulla cresta della collina, e che mostra evidentissime tracce di distruzione violenta; ma, mentre alcuni dotti fissano questa distruzione a circa la metà del sec. XV a. C. in forza della ceramica ivi rinvenuta, altri per diversa interpretazione degli stessi ritrovamenti la riportano a circa la metà del sec. XIIl (v. Palestine Explor. Fund, Quart. Stat., 1930, p. 123 segg.; 1931, p. 104 segg.).

Conquistate successivamente Gerico e varie località del Canaan centrale, G. estese le sue conquiste verso il Sud e poi verso il Nord del paese: a Sud egli s'impadronì del territorio "da Cadesbarnea fino a Gaza" (Gios., X, 41); a Nord vinse i re collegatisi con Iabin re di Ḥasor, impadronendosi della regione fino a "Ba‛al-Gad nella valle del Libano, sotto al monte Hermon" (XI, 17). Tuttavia i dati di queste due campagne non mostrano una succesione cronologica chiara, né appare in che precisa relazione essi stiano con i dati offerti dal tratto Giudici, I-II, 10, ove certo è contenuto un riassunto delle gesta di Giosuè, ma ove probabilmente si riferiscono di scorcio anche fatti occorsi dopo la morte di lui.

A ogni modo la penetrazione in Canaan sotto G., più che una vera conquista, fu un insediamento a mano armata, in cui le singole tribù dovettero spesso agire per propria isolata iniziativa. Non solo alla periferia la conquista fu limitatissima, ma anche al centro rimasero molti e importanti centri dei Cananei che continuarono ad abitarvi indisturbati, costituendo così quello che fu lo sfondo sociale-politico dell'epoca dei Giudici.

A Timnath-seraḥ, ove G. possedeva i terreni assegnatigli nella spartizione del paese, egli fu sepolto. A tale proposito il testo greco dei Settanta (XXIV, 30 bis) dà in più sull'ebraico la particolare notizia che nella sua tomba furono deposti i coltelli di pietra usati per la circoncisione praticata a Ghilgal. Timnath-seraḥ è oggi comunemente identificata con Tibne (a circa 15 km. a nord-est di Beth-el); ivi difatti, presso il Kefr Yeshū‛ā, "villaggio di Giosuè", esistono molte tombe scavate nella roccia. e in una di esse furono ritrovati nel 1870 parecchi coltelli di pietra, che lo scopritore (Richard) ritenne esser quelli deposti nella tomba di Giosuè.

Il redattore del libro di Giosuè si servì di documenti varî, parecchi dei quali certo assai antichi: notevoli fra questi il "Libro del Yāshār" (del "Retto"?, del "Prode"?; altri corregge in "Libro del Shīr", del "Canto") da cui è desunto il passo dell'antico carme, ove si riferisce il comando dato da G., in occasione della sua vittoria, al sole e alla luna che si fermassero, e l'effetto ottenutone (X, 12 segg.). Per la distinzione e l'epoca dei varî documenti sono da consultarsi i commenti.

Bibl.: Oltre alle varie storie d'Israele, menzionate a ebrei, XIII, p. 344, cfr. H. Holzinger, Josua, in Kurzer Hand-Commentar z. A. T., Tubinga e Lipsia 1901; Fr. de Hummelauer, Commentarius in libr. Josue, Parigi 1903; S. Friedeberg, Joshua, Londra 1913; G. A. Cooke, The book of Joshua, Cambridge 1918; E. Dimmler, Josue, Richter, Ruth, Gladbach 1922; C. Steuernagel, Das Buch Josua übers. und erklärt, in Handkommentar z. A. T., Gottinga 1923 (ristampa anastatica dal 1900); A. Schulz, Das buch Josue übers. und erklärt, in Die heil. Schrift des A. T., Bonn 1924; J. Kaulers, Het Bock Josuë, Brugge 1928; J. Garstang, Joshua, Judges, Londra 1931; per la distinzione delle fonti vedi l'edizione di W. H. Bennet nella Bibbia Policroma di P. Haupt (Lipsia 1895), seguace della teoria di I. Wellhausen.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/giosue_(Enciclopedia-Italiana)/


Passage du Jourdain par le peuple d’Israel,

Joshua Leading the Israelites Across the Jordan on 10th of Nisan


Josua

auch: Hosea

 Gedenktag katholisch: 1. September

 Gedenktag evangelisch: 1. September (LCMS)

 Gedenktag orthodox: 1. September

 Gedenktag armenisch: 17. Januar, 1. September, 26. Dezember
liturgische Feier am 2. Donnerstag nach dem Verklärungssonntag

 Gedenktag koptisch: 1. September
Gedenktag des Anhaltens der Sonne (Josua 10, 12 - 14): 20. Juni

 Gedenktag syrisch-orthodox: 20. Juni

 Name bedeutet: J: Gott hilft (hebr.)
H: Gott ist die Rettung (hebr.)

Führer des Volkes Israel
† um 1200 v. Chr. in Timnat, heute wohl Kifl Hares bei Ariel in Palästina

Josua war nach Mose der wichtigste Führer des Volkes Israels in seiner vorstaatlichen Zeit. Der ursprüngliche Name des Sohns von Nun aus dem Stamm Ephraim war Hosea (4. Mose 13, 8. 17). Hosea war zunächst der wichtigste Gehilfe von Mose (2. Mose 24, 13), Kommandeur in der Schlacht gegen die Amalekiter (2. Mose 17, 9 - 13) und Mose' Begleiter beim Gang auf den Berg Sinai (2. Mose 32, 17), wo Gott Mose die 10 Gebote gab. Als einer der zwölf Spione erkundete er das neue Land Kanaan (4. Mose 13, 9); bei dieser Gelegenheit erhielt er von Mose den neuen Namen Josua (4. Mose 13, 17).

Josua wurde dann mit feierlicher Einsetzung durch Mose desen Nachfolger (4. Mose 27, 12 - 23) mit dem Ehrentitel Knecht Gottes (Jos 24, 29). Nach Mose' Tod war er der Führer der israelitischen Stämme bei der Landnahme, dem Einzug ins Land, wo Milch und Honig fließen, wovon das nach ihm benannte alttestamentliche Buch Josua berichtet. Er eroberte zunächst das Bergland, dann die Ebene im Süden bis nach Gaza, schließlich den Norden mit Samaria - dem heutigen heute Shomron/as-Samarah - und Galiläa; er besiegte 31 Könige mit ihren Völkern. Nach vollzogener Landnahme und einer Mahnrede an sein Volk (Josua 23) schuf er der Überlieferung zufolge mit der sogenannten Amphiktyonie der israelitischen Stämme (Josua 24, 1 - 28) die Grundlage für den Zusammenhalt des Volkes. Er starb im Alter von 110 Jahren und fand sein Grab auf dem Gebirge Ephraim in Timnat - wohl das heutige Kifl Hares bei Ariel (Josua 24, 29 - 30).

 Catholic Encyclopedia

  Das wissenschaftliche Bibellexikon im Internet bietet in seinem Artikel über Josua und das Josuabuch ausführliche und fundierte Informationen.

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienJ/Josua.html


Jozua (ook Joshua, Josua, Josuë of Jozuë) Profeet, Kanaän; aanvoerder; † 12e eeuw vóór Chr.

Feest 1 & 2 september.

Naar Jozua is een heel bijbelboek genoemd. Het volgt meteen op de vijf boeken van Mozes, de Pentateuch, of - zoals de Joden zeggen - de Wet. Hij markeert de overgang van de woestijntocht naar de verovering van het land Kanaän, en daarmee van de periode der Wet naar de Profeten. Volgens de Joodse opvatting behoort Jozua dan ook tot de vroege profeten.

Zijn vader heette Nun en behoorde tot de stam Efraïm. Tijdens de woestijntocht van het Hebreeuwse volk was hij een van de dienaars van Mozes (Exodus 17,8-16; 24,13; 32,17; Numeri 13,8.16 enz). Na de dood van zijn meester op de grens van het Beloofde Land nam hij de leiding over. Onder hem kwam de verovering van het Beloofde Land Kanaän tot stand.

Beroemd is het verhaal hoe de Hebreeën de grensstad Jericho innamen. Het volk moest zich opstellen alsof het een officiële processie was. Priesters droegen de ark van het verbond (de kist waarin de stenen tafelen met daarop de Tien Geboden gegraveerd). Zodra zij in het water stapten van de Jordaan die daar vlak langs stroomt, bleef het water staan als een muur, juist zoals het dat had gedaan, toen zij uit Egypte waren gevlucht en droogvoets door de Rode Zee waren ontsnapt. Zes maal moesten zij zo in stilte de stad rondtrekken; bij de zevende maal mochten zij op de trompetten en bazuinen blazen. Daarop stortten de muren in, zonder dat er ook maar iemand een vinger naar had uitgestoken. Onder aanvoering van Jozua kon nu de stad eenvoudig worden veroverd. Zijn belangrijkste zorg bij dit alles was de eenheid onder de twaalf stammen van Israël. Bij herhaling hield hij zijn mensen voor dat ze zich moesten houden aan de Wet die ze bij de Sinaï in de woestijn via Mozes van God zelf hadden ontvangen.

Aan het einde van het naar hem genoemde boek houdt Jozua een vergadering met de volksvertegenwoordigers. Hij roept de geschiedenis in herinnering die zij achter de rug hebben: hoe God de Heer het volk heeft beschermd en geleid vanaf de gevangenschap in Egypte tot en met het moment dat zij het Land van melk en honing bewonen. Jozua drukt de mensen op het hart aan God een voorbeeld te nemen en met medemensen te doen wat God aan henzelf gedaan heeft.

SOURCE : https://heiligen-3s.nl/heiligen/09/01/09-01-00--1200-jozua.php