Casa di Sant'Ignazio di Santhià, Santhià, centro storico nr. 114
Casa
di Sant'Ignazio di Santhià, Santhià, centro storico nr. 114
Saint Ignace de Santhià
Prêtre
capucin (+ 1770)
Né à Santhià, près de Verceil dans le Piémont, il entra chez les religieux capucins dans l'intention de devenir missionnaire. Mais une grave maladie l'en empêche et il rejoint le couvent du Mont des Capucins à Turin pour la dernière partie de sa vie. Et là, malgré ses souffrances et son grand âge, il continue son ministère de "père spirituel, confesseur, conseiller et maître de nombreuses personnes - prêtres, religieux et laïcs - qui dans le Piémont de son époque ont recours à sa direction sage et éclairée." (Jean Paul II)
On l'a appelé "le religieux à tout faire".
Canonisé le 19 mai 2002 à Rome par Jean-Paul II.
À Turin dans le Piémont, en 1770, saint Ignace de Santhià, prêtre capucin,
assidu à entendre les pénitents et à aider les malades.
Martyrologe romain
"Le Paradis -
avait-il coutume de dire - n'est pas fait pour les fainéants. Mettons-nous donc
au travail!".
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10442/Saint-Ignace-de-Santhi%C3%A0.html
IGNAZIO DA SANTHIÀ
(1686 – 1770)
Ignace de Santhià,
Lorenzo Maurizio — tel est son nom de baptême — naît le 5 juin 1686 à Santhià
(Vercelli). C'est le quatrième des six enfants de la famille aisée de Pier
Paolo Belvisotti et de Maria Elisabetta Balocco. Orphelin de père à sept ans,
sa mère pourvoit à sa formation le confiant à don Bartolomeo Quallio, prêtre
pieux et savant, de sa parenté. Se sentant appelé à la vie ecclésiastique,
Lorenzo Maurizio, à l'issue des cours primaires, part en 1706 pour suivre à
Vercelli sa formation philosophique et théologique. Ordonné prêtre à l'automne
1710, à Vercelli, il y séjourne comme chapelain-précepteur auprès de la noble
famille Avogadro. Au cours de ses premières années de sacerdoce, il prend part
à l'apostolat des Jésuites, notamment dans leurs missions populaires. Il
connaîtra ainsi celui qui deviendra son directeur spirituel, le père jésuite
Cacciamala.
Santhià, sa ville natale,
désirant se l'approprier, le nomma chanoine-recteur de sa célèbre collégiale. A
leur tour, les Avogrado le choisirent comme curé de la paroisse de Casanova
Elvo, dont ils jouissaient du droit de patronage. Cependant, presque âgé de
trente ans, don Belvisotti est à la recherche de bien d'autres objectifs.
Faisant fi de ces deux nominations ainsi qu'aux bénéfices qui y étaient
attachés, il entre le 24 mai 1716 au couvent-noviciat des Capucins de Chieri
(Turin) et prend le nom de fr. Ignace de Santhià, avec l'espoir de se consacrer
plus tard aux missions à l'étranger.
Sa ferme volonté de
tendre à la perfection, son observance totale, spontanée et joyeuse de la vie
capucine lui attirent aussitôt l'admiration même des plus anciens religieux du
noviciat. Après les années de formation capucine à Saluzzo, à Chieri et à Turin
au Mont des Capucins, lors du Chapitre Provincial du 31 août 1731, il est nommé
maître des novices au couvent de Mondovì (Cuneo). Il accomplit durant treize
années cette fonction où, au travers de son enseignement et par son témoignage,
Ignace offre à la Province du Piémont 121 nouveaux membres, dont quelques uns
moururent en odeur de sainteté.
Ayant eu vent des
souffrances endurées par le Père Bernardino Ignazio de la Vezza, un de ses ex‑novices,
missionnaire au Congo et du risque de voir s'interrompre son activité, Ignace
alla se prosterner devant le Saint Sacrement pour s'offrir tout simplement:
“Jésus‑Christ, mon Seigneur, si vous désirez que le mal dont souffre ce bon
ouvrier tombe sur moi qui suis un bon à rien, faites‑le. Je l'accepte
volontiers pour votre plus grande gloire”. Le missionnaire dès lors reprenait
son ministère, le mal ayant disparu, tandis que pour Ignace débutaient les
souffrances qui le contraignirent à renoncer à sa charge.
L'obéissance à ses
supérieurs, à laquelle jamais il ne se déroba, le poussa à assumer les
fonctions d'aumônier en chef des armées du roi de Sardaigne Charles-Emmanuel
III en guerre contre les forces franco-espagnoles (1745-1746). Il assista ainsi
les soldats blessés ou contagieux dans les hôpitaux d'Asti, d'Alexandrie et de
Vinovo où les malades atteints de blessures très graves, les corps déchiquetés
s'empilaient dans les salles. Dans cet univers de souffrances, père Ignace
était l'ange consolateur. “Il courait de salle en salle, de lit en lit, poussé
par un amour indéfectible”, lit-on dans un document écrit par un témoin.
La guerre terminée, il
rejoint le couvent du Mont des Capucins pour la dernière période de sa vie
(1747-1770). Avec une incommensurable générosité, une très grande humilité, un
intense amour, Ignace partage son ministère pastoral entre le couvent et la
ville de Turin: il prêche, confesse et, malgré son grand âge et ses
souffrances, il descend la colline où s'élève le couvent, parcourt les rues de
la cité à la rencontre des pauvres et des malades avides de ses paroles de
réconfort et de sa bénédiction.
Il aimait le silence, le
recueillement, les veilles prolongées devant le Tabernacle, mais il savait
aussi se retrousser les manches pour se mettre au service des infirmes et des
pauvres de la communauté. “Le Paradis — avait-il coutume de dire — n'est pas
fait pour les fainéants. Mettons-nous donc au travail!”.
Pendant ce temps se
multipliaient les prodiges. Les gens du peuple l'appelaient “le saint du Mont”,
tandis que grandissait la vénération des plus grands personnages du Piémont, de
la famille régnante à l'archevêque de Turin, Giovanni Battista Roero, du
cardinal Vittorio Delle Lanze, du grand chancelier Carlo Luigi Caisotti de
Sainte Victoire au maire de la ville.
“Apprenez de moi que je
suis doux et humble de cœur...”. Ce sont là les paroles de Jésus et, à l'instar
de tous les saints, le père Ignace agissait de telle sorte pour que ces paroles
n'aient pas été prononcées en vain par le Sauveur. Quant à l'humilité, elle
était enracinée dans son cœur, vivante dans sa manière d'agir et de
parler.
Il savait que l'humilité
procédait d'une connaissance, sincère et nette de Dieu et de soi-même. A cause
de cela, il ne manquait pas l'occasion d'étudier, d'admirer la bonté et la
grandeur de Dieu, d'approfondir la conscience de sa propre petitesse. Jusqu'à
ses dernières années, il se livra aux tâches les plus humbles de la vie du
couvent.
Il passa les deux
dernières années de sa vie à l'infirmerie conventuelle, continuant de bénir, de
confesser, de conseiller ceux qui venaient à lui. Son ardent désir de Dieu,
alimenté par la contemplation du Crucifié et de la lecture de l'Évangile, le
dévorait. Désormais, sa vie apparaissait comme absorbée et transformée en ce
Crucifix qui aimantait son regard.
Le 22 septembre 1770,
fête de saint Maurice, son patron et celui de la province capucine du Piémont,
fr. Ignace s'éteignait calmement dans sa cellule à l'âge de 84 ans. La nouvelle
de sa mort se répandit rapidement. Le concours de gens, qui vinrent rendre
hommage à sa dépouille était tellement énorme que le Supérieur du couvent,
craignant la ruée incontrôlée de la foule, fit célébrer les funérailles de bon
matin avant l'heure prescrite.
Sa renommée de sainteté
et les nombreux miracles attribués à son intercession accélérèrent les
formalités de la canonisation. En 1782, le procès apostolique fut introduit,
mais des retards dus aux aléas de la Révolution Française, aux suppressions des
Ordres religieux qui s'ensuivirent au XIXe siècle, firent traîner les choses.
Le 19 mars 1827, Léon XII reconnut l'héroicité des vertus de notre frère et
seulement le 17 avril 1966, après plus d'un siècle de silence presque total,
Paul VI procéda à la béatification solennelle.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/2002/documents/ns_lit_doc_20020519_ignazio_fr.html
CHAPELLE PAPALE POUR LA
CANONISATION DE 5 BIENHEUREUX
HOMÉLIE DE JEAN PAUL II
1. "Nous les
entendons publier dans notre langue les merveilles de Dieu" (Ac 2,
11)!
Voilà ce que s'exclame, le jour de la Pentecôte, la foule de pèlerins "de
toutes les nations qui sont sous le ciel" (v. 5), en écoutant la
prédication des Apôtres.
Le même émerveillement nous envahit nous aussi, alors
que nous contemplons les grands prodiges accomplis par Dieu dans la vie des
cinq nouveaux saints, élevés à la gloire des autels, précisément le jour de la
Pentecôte: Alonso de Orozco, prêtre, de l'Ordre de Saint-Augustin;
Ignazio da Santhià, prêtre, de l'Ordre des Frères mineurs capucins; Umile da
Bisignano, religieux, de l'Ordre des Frères mineurs; Paolina du Coeur agonisant
de Jésus, vierge, fondatrice de la Congrégation des Soeurs de l'Immaculée Conception;
Benedetta Cambiagio Frassinello, religieuse, fondatrice de l'Institut des
Soeurs bénédictines de la Providence.
Ils ont parcouru les routes du monde en annonçant et en témoignant le Christ à
travers leur parole et leur vie. C'est pourquoi ils sont devenus des signes
éloquents de la Pentecôte éternelle de l'Eglise.
2. "Recevez
l'Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront
remis" (Jn 20, 22-23). Avec ces paroles, le Christ Ressuscité
transmet aux Apôtres le don de l'Esprit et, avec celui-ci, le pouvoir divin de
remettre les péchés. La mission de pardonner les fautes et d'accompagner les
hommes sur les voies de la perfection évangélique a été vécue, de façon
particulière, par le prêtre capucin Ignazio da Santhià, qui, par amour du
Christ et pour progresser plus vite dans la perfection évangélique, suivit les
traces du "Poverello" d'Assise.
Ignazio da Santhià a été père, confesseur, conseiller et maître de nombreuses
personnes - prêtres, religieux et laïcs - qui, dans le Piémont de son époque,
avaient recours à sa direction sage et éclairée. Il continue encore aujourd'hui
à rappeler à tous les valeurs de la pauvreté, de la simplicité et de
l'authenticité de vie.
3. "Paix à
vous" (Jn 20, 19.21), dit Jésus en apparaissant aux Apôtres au
Cénacle. La paix est le premier don du Christ Ressuscité aux Apôtres. Umile da
Bisignano, digne fils de la noble terre de Calabre, s'est fait le
porte-parole constant de la paix du Christ, qui est également le principe
inspirateur de la paix sociale. Il a partagé avec Ignazio da Santhià le même
engagement de sainteté, dans le sillage spirituel de saint François d'Assise,
en offrant à son tour un témoignage singulier de charité envers les frères.
Dans notre société, dans laquelle les traces de Dieu semblent trop souvent
disparaître, Frère Umile représente une invitation joyeuse et encourageante à
la douceur, à la bonté, à la simplicité et à un sain détachement des biens
éphémères du monde.
4. "A chacun la
manifestation de l'Esprit est donnée en vue du bien commun" (1 Co 12,
7). C'est ce qui se produisit dans la vie de saint Alonso de Orozco, de l'Ordre
de saint Augustin. Né dans la ville d'Oropesa, près de Tolède, ses voeux
religieux lui donnèrent l'occasion de visiter de nombreux lieux d'Espagne, terminant
ses jours à Madrid. Son dévouement pastoral au service des plus pauvres dans
les hôpitaux et dans les prisons fait de lui un modèle pour ceux qui, sous
l'impulsion de l'Esprit, fondent toute leur existence sur l'amour de Dieu et du
prochain, selon le mandat suprême de Jésus.
5. L'action de
l'Esprit se manifeste également de façon particulière dans la vie et dans la
mission de Mère Paolina, en l'incitant à constituer, avec un groupe de jeunes
amies, une maison d'accueil, baptisée peu après par la population "Petit
Hôpital Saint-Virgile" et destinée à l'assistance matérielle et
spirituelle des personnes malades et abandonnées. C'est ainsi que naquit, en
réponse aux desseins de la Providence, la première Communauté religieuse du sud
du Brésil, appelée la Congrégation des Petites soeurs de l'Immaculée
Conception. Ce fut dans cet hôpital que le fait d'"être pour les
autres" devint le motif principal de la vie de Mère Paolina. Dans le
service aux pauvres et aux malades, elle devint la manifestation de l'Esprit
Saint, "consolateur parfait; doux hôte de l'âme; très suave
rafraîchissement" (Séquence).
6. "Ô lumière
bienheureuse, tu envahis dans leur profondeur le coeur de tes
fidèles". Les paroles de la Séquence constituent une belle synthèse de
l'existence tout entière de Benedetta Cambiagio Frassinello et elles en
expliquent l'extraordinaire richesse spirituelle.
Guidée par la grâce divine, la nouvelle sainte eut pour souci d'accomplir avec
fidélité et cohérence la volonté de Dieu. Avec une confiance illimitée dans la
bonté du Seigneur, elle s'abandonnait à sa "Providence aimante",
profondément convaincue, comme elle aimait à le répéter, qu'il faut "tout
faire par amour de Dieu et pour lui plaire". Tel est le précieux héritage
que sainte Benedetta Cambiagio Frassinello laisse à ses filles spirituelles, et
qui est aujourd'hui proposé à toute la Communauté chrétienne.
7. "Viens,
Esprit Saint, remplis les coeurs de tes fidèles et allume en eux le feu de ton
amour" (Chant à l'Evangile). Nous faisons nôtre cette invocation de la
liturgie d'aujourd'hui. L'Esprit Saint a radicalement transformé les Apôtres en
ardents hérauts de l'Evangile, qui, par peur, s'étaient tout d'abord enfermés
dans le Cénacle. L'Esprit continue à soutenir l'Eglise dans sa mission
évangélisatrice au cours des siècles, en suscitant à chaque époque des témoins
courageux de la foi.
La Vierge Marie reçut le don de l'Esprit en même temps que les Apôtres
(cf. Ac 1, 14). Avec Elle et en communion avec les nouveaux saints,
nous implorons à notre tour le prodige d'une Pentecôte renouvelée pour
l'Eglise. Nous demandons que l'abondance des dons de l'Esprit Saint descende
sur l'humanité de notre temps.
Viens, Esprit Saint, enflamme les coeurs de tes fidèles! Aide-nous nous aussi à
diffuser dans le monde le feu de ton amour. Amen!
© Copyright 2002 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Statua
in resina di Sant'Ignazio da Santhià, contenente nel
petto le reliquie del santo, conservata nella chiesa di Santa Maria al Monte
dei Cappuccini in Torino
Resin
statue of St. Ignatius of Santhià, containing the saint's relics in its chest,
in the church of Santa Maria al Monte dei Cappuccini in Turin
Also
known as
Ignazio da Santhià
Lawrence Belvisotti
Lorenzo Maurizio
Belvisotti
Maurice Belvisotti
Profile
Ordained in 1710 in
the diocese of Vercelli, Italy. Parish priest for
six years. He was offered a position of authority in the diocese,
but declined, and on 24 May 1716 he
became a novice in
the Capuchins of Turin, Italy,
taking the name Ignatius, and beginning 54 years of service in the Order.
He was under the
direction of a novice half
his age, which Father Ignatius
accepted with humility. In 1717 he
was assigned to the convent at Saluzzo, Italy,
and served as sacristan. Novice
master at Chieri, Italy. Sacristan at Capuchin Hill, Turin in 1723,
a convent with
87 priests. Novice
master at Mondovi from 1731 to 1744.
An eye
illness forced him to give up the position for nearly two years.
When he recovered he
became head chaplain of
the armies of
the King of Piedmont who
were fighting invading Franco-Hispanic forces. He was noted for his work in the
field as minister, and with the injured. After the war he returned to life
at Capuchin Hill
where he served as confessor and religious
instructor to lay
brothers. In his later years he spent his days visiting the sick and
the poor of Turin,
and ministering to the thousands that came daily to Capuchin Hill
for his blessing.
Born
5 June 1686 in Santhià, Vercelli, Italy as Maurice
Belvisotti
22
September 1770 of
natural causes in Turin, Italy
19 March 1827 by Pope Leo
XII (decree of heroic
virtues)
17 April 1966 by Pope Paul
VI at Rome, Italy
19 May 2002 by Pope John
Paul II at Rome, Italy
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
Provincia Serafica dell’ Umbria dei Frati Minori Cappuccini
MLA
Citation
“Saint Ignatius of
Santhià“. CatholicSaints.Info. 29 June 2023. Web. 22 September 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-ignatius-of-santhia/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-ignatius-of-santhia/
CANONIZATION OF 5 BLESSEDS
HOMILY OF JOHN PAUL II
1. "We hear
them announcing in our own tongues the mighty works of God" (Acts
2,11).
On the day of Pentecost,
this is what the crowd of pilgrims "from every nation under
heaven" exclaimed when they listened to the preaching of the Apostles.
On this day of Pentecost,
we are filled with the same wonder, while we contemplate the great miracles
worked by God in the lives of the five new saints raised to the glory of the
altars: Alphonsus
of Orozco, a priest of the Order of St Augustine; Ignatius
of Santhiá, a priest of the Order of the Capuchin Franciscans; Umile
of Bisignano, a religious of the Order of Friars Minor; Pauline
of the Suffering Heart of Jesus, virgin foundress of the Congregation of
the Little Sisters of the Immaculate Conception; Benedetta Cambiagio
Frassinello, religious, foundress of the Congregation of the Benedictine
Sisters of Providence.
They travelled the
highways of the world announcing and witnessing to Christ with their words and
their lives. This is why they have become an eloquent sign of the perennial
Pentecost of the Church.
2. "Receive the Holy
Spirit: whose sins you shall forgive, they are forgiven" (Jn
20, 22-23).
With these words, the
Risen One bestows on the Apostles the gift of the Spirit and with it the divine
power to forgive sins. The Capuchin priest Ignatius
of Santhiá lived uniquely the mission of forgiving sins and of guiding
men and women on the paths of evangelical perfection. For the love of Christ
and to advance more quickly in evangelical perfection he walked in the
footsteps of the Poverello of Assisi.
In the Piedmont of his
time, Ignatius of Santhiá was father, confessor, counsellor and teacher of many
- priests, religious and lay people - who sought his wise and enlightened
guidance. Even today he continues to remind everyone of the values of poverty,
simplicity and authentic Christian life.
3. "Peace be with you" (Jn 20,19.21), Jesus said on appearing to the
Apostles in the Upper Room. Peace was the first gift of the Risen Christ to the
Apostles. The worthy son of the noble region of Calabria, Umile
of Bisignano, became the constant bearer of the peace of Christ which is
also the principle that has to inspire social peace. He shared with Ignatius of
Santhiá the same dedication to holiness in the spiritual school of St Francis
of Assisi and, in his turn, offered a special witness of charity toward his
neighbour.
In our society, in which
all too often the traces of God seem to have vanished, Fra Umile is a joyful
and encouraging invitation to meekness, kindness, simplicity, and a healthy
detachment from the transient goods of this world.
4. "To each one is given the manifestation of the Spirit for the common
good" (I Cor 12,7).
This is what happened in
the life of St
Alphonsus of Orozco of the Order of St Augustine. Born in the town of
Oropesa, Toledo, religious obedience led him to pass through many Spanish
cities and towns until he ended his days in Madrid. His pastoral dedication to
serving the poorest in the hospitals and prisons makes him a model for all who,
under the guidance of the Spirit, base their entire life on the love of God and
of their neighbour, following the great commandment of Jesus.
5. The action of the Holy Spirit is revealed in a special way in the life and
mission of Mother
Pauline. He inspired her to build a home, with a group of young women
friends, that was later called by the people the "Little Hospital of St
Virgilius" and destined to provide material and spiritual assistance to
the suffering and the marginalized. Thus in response to the plans of
Providence, is born the first religious community in Southern Brazil:
named the Congregation of the Little Sisters of the Immaculate Conception. It
was in this hospital that "being-for-others" became the guiding
motive for Mother Pauline. In service to the poor and the suffering,
she became a manifestation of the Holy Spirit who is "the best comforter;
the soul's most welcome guest, sweet refreshment here below" (Sequence).
6. "O most blessed Light, fill the interior of the hearts of your faithful
". The words of the Sequence are a beautiful summary of the life
of Benedetta
Cambiagio Frassinello and explain its extraordinary spiritual
richness.
Guided by divine grace,
the new saint was concerned to accomplish God's will with fidelity and
coherence. With boundless confidence in the Lord's goodness, she abandoned
herself to his "loving Providence", deeply convinced, as she liked to
repeat, that one must "do everything for
love of God and to please him". This is the
precious inheritance that St Benedetta Cambiagio Frassinello left to her
spiritual daughters that today is offered to the
entire Christian community.
7. "Come, Holy Spirit fill the hearts of your faithful and
enkindle in them the fire of your love" (Gospel Acclamation).
Let us make our own this
invocation of today's liturgy. The Holy Spirit radically transformed the
Apostles who out of fear had locked themselves into the Upper Room, making them
fervent heralds of the Gospel. Down through the ages, the Spirit continues to
support the Church in her evangelizing mission, raising up in every age
courageous witnesses to the faith.
With the Apostles, the
Blessed Virgin Mary received the gift of the Spirit (cf. Acts 1,14). With her,
and in communion with the new saints, let us also implore the miracle of a new
Pentecost for the Church. For the humanity of our time let us ask an abundance
of the gifts of the Holy Spirit.
Come Holy Spirit,
enkindle the hearts of your faithful! Help us to spread the fire of your love
in the world. Amen!
© Copyright 2002 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Sant' Ignazio da
Santhià (Lorenzo Maurizio Belvisotti) Sacerdote cappuccino
Festa: 22 settembre
Santhià, Vercelli, 5
giugno 1686 - Torino, 22 settembre 1770
Lorenzo Maurizio
Belvisotti, nato a Santhià (Vercelli) nel 1686, viene ordinato prete nel 1710.
Entra in contatto con i Gesuiti, ma nel 1716 entra nei Cappuccini di Chieri con
l'intenzione di partire missionario. Dopo un servizio di 13 anni come maestro dei
novizi a Mondovì e un periodo al convento di Torino, Ignazio, questo il suo
nome da religioso, viene mandato dai superiori a confortare i militari
dell'esercito sabaudo feriti dai franco-spagnoli negli ospedali di Asti,
Alessandria e Vinovo. Finita la guerra, il convento del Monte dei Cappuccini di
Torino lo accoglie nuovamente per l'ultimo lungo periodo della sua vita
(1747-1770). Qui spenderà 23 anni confortando spiritualmente sia poveri che
personaggi in vista del Regno. Muore il 22 settembre 1770, festa di san
Maurizio, patrono dei Cappuccini piemontesi. È stato canonizzato il 19 maggio
2002 da Giovanni Paolo II.
Martirologio
Romano: A Torino, sant’Ignazio da Santhià (Lorenzo Maurizio) Belvisotti,
sacerdote dell’Ordine dei Frati Minori Cappuccini, assiduo nell’ascolto dei
penitenti e nell’assistenza ai malati.
Lorenzo Maurizio – così
il suo nome di battesimo – nasce il 5 giugno 1686 a Santhià (Vercelli), quarto
tra i sei figli dell’agiata famiglia di Pier Paolo Belvisotti e Maria
Elisabetta Balocco. Rimasto orfano del padre a sette anni, la madre provvede
alla sua formazione affidandolo al pio e dotto sacerdote don Bartolomeo
Quallio, suo parente. Sentendosi chiamato alla vita ecclesiastica, dopo le
scuole primarie nella città natale, nel 1706 Lorenzo Maurizio passa a Vercelli
per gli studi filosofici e teologici. Ordinato sacerdote nell’autunno del 1710,
resta nel capoluogo come cappellano-istruttore della nobile famiglia Avogadro.
In questi primi anni di sacerdozio non rinuncia ad associarsi all’apostolato
dei Gesuiti, particolarmente nella predicazione delle missioni al popolo.
Conoscerà così il suo futuro direttore spirituale, il padre gesuita Cacciamala.
La natia Santhià,
desiderando avere il suo concittadino, lo elegge canonico rettore dell’insigne collegiata
di Santhià. A loro volta gli Avogadro lo eleggono parroco della parrocchia di
Casanova Elvo di cui godevano il giuspatronato. Tuttavia il quasi trentenne don
Belvisotti non va in cerca di gloria: ha maturato ben altre mete. Rinunciato
alle due nomine e ai benefici loro connessi, il 24 maggio 1716 entra nel
convento-noviziato dei Cappuccini di Chieri (Torino) e assume il nome di fr.
Ignazio da Santhià con l’intenzione di partire in futuro per le missioni
estere. La sua fermezza nel tendere alla perfezione, l’osservanza piena,
premurosa, spontanea e gioiosa della vita cappuccina, gli attirano
l’ammirazione anche dei più anziani religiosi del noviziato. Dopo gli anni
della formazione cappuccina (trascorsi a Saluzzo, a Chieri e a Torino, sul
Monte dei Cappuccini), nel Capitolo Provinciale del 31 agosto 1731 viene
nominato maestro di noviziato nel convento di Mondovì (Cuneo). In tredici anni
di magistero e testimonianza, Ignazio offre alla Provincia monastica del
Piemonte ben 121 nuovi frati, alcuni dei quali moriranno in fama di santità. In
seguito ad un atto eroico (essendosi addossato la grave oftalmia e le
sofferenze del suo ex-novizio Bernardino Ignazio dalla Vezza, impedito di
continuare nell’attività missionaria in Congo), nel 1744 deve rinunciare
all’incarico e ritirarsi per cure nel convento-infermeria di Torino-Monte.
L’obbedienza ai superiori (alla quale mai si sottrasse), lo inducono a seguire,
come cappellano-capo, l’esercito del re di Sardegna Carlo Emanuele III, in
guerra contro le armate franco-spagnole(1745-1746), per assistere i militari
feriti o contagiati negli ospedali di Asti, Alessandria e Vinovo.
Finita la guerra, il convento del Monte dei Cappuccini di Torino lo accoglie
nuovamente per l’ultimo lungo periodo della sua vita (1747-1770). Con una
generosità senza misura e con umile e intensa carica spirituale, Ignazio divide
la sua attività pastorale tra il convento e la città di Torino: predica
settimanalmente agli altri confratelli, attende al ministero della
riconciliazione e, nonostante la non più giovane età e le gravi malattie,
scende l’erta collina su cui sorge il convento per percorrere le vie della
città e incontrare di casa in casa poveri e ammalati, che attendono il conforto
della sua parola e della sua ormai celebre benedizione. Intanto si vanno
moltiplicando i prodigi e il popolo lo ribattezza “il Santo del Monte”;
contemporaneamente su di lui si accentra anche la venerazione dei più distinti
personaggi del Piemonte: dai regnanti all’arcivescovo di Torino, Giovanni Battista
Roero, al primo vescovo di corte, il cardinale Vittorio Delle Lanze; dal gran
cancelliere Carlo Luigi Caisotti di Santa Vittoria, al sindaco della città.
Ignazio da Santhià trascorre gli ultimi due anni nell’infermeria del suo
convento, continuando a benedire, a confessare, a consigliare quanti a lui
ricorressero. La sua vita appare ormai assorbita e trasformata in quel
Crocifisso che egli non sa allontanare dal suo sguardo.
Il 22 settembre 1770, festa di s. Maurizio, patrono suo e della provincia cappuccina
del Piemonte, fr. Ignazio muore serenamente nella sua cella, all’età di 84
anni.
La fama della sua santità e i numerosi prodigi attribuiti alla sua
intercessione inducono ad avviarne immediatamente il processo di
canonizzazione. Dopo la causa ordinaria, nel 1782 viene introdotto il processo
apostolico che, a motivo delle vicissitudini della Rivoluzione Francese e delle
ricorrenti soppressioni che colpiscono gli Ordini religiosi nell’Ottocento,
subisce continui rallentamenti e interruzioni. E se fin dal 19 marzo 1827 Leone
XII ne riconosce l’eroicità delle virtù di fr. Ignazio da Santhià, solo il 17
aprile 1966 (dopo oltre un secolo di quasi totale silenzio e dopo la
valutazione positiva di due miracoli ottenuti per sua intercessione negli anni
precedenti) Paolo VI può procedere alla sua solenne beatificazione.
Giovanni Paolo II ne ha proclamato la santità il 19 maggio 2002, domenica di
Pentecoste. Le reliquie di Ignazio da Santhià sono venerate nella chiesa del
Monte dei Cappuccini in Torino.
Autore: Padre Mario Durando
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90741
Sant'Ignazio da Santhià
1686 - 1770
religioso, presbitero
Persone
BiografiaElementi
descrittiviDettagliRisorse collegateAltro dal webInformazioni sulla scheda
È stato un sacerdote
cappuccino della Provincia piemontese. Rimasto orfano del padre a 7 anni, ne
viene affidata l'educazione ad un sacerdote, che lo porta alla maturazione
della vocazione presbiterale. Completati gli studi teologici a Vercelli, è
ordinato sacerdote e diventa istitutore dei figli del Conte Avogadro in
Vercelli, rettore canonico della Collegiata di Santhià e parroco eletto di
Casanova Elvo (Vc). Il suo desiderio di vivere in ubbidienza e in umiltà, lo
porta ad entrare nei Cappuccini, e dopo la professione è inviato a Saluzzo, poi
nel noviziato di Chieri, quindi a Torino-Monte. Nel 1731 è inviato a Mondovì
come maestro dei novizi e diventa guida spirituale anche dei giovani della
città. Colpito da cecità dopo aver chiesto a Dio di addossargli il male che
affligge il confratello missionario Bernardino Ignazio da Vezza d’Asti (già suo
novizio), deve lasciare l’incarico, e per due anni è cappellano militare dei
Regi Ospedali militari di Asti, Alessandria e Vinoso. Trasferito nel convento
del Monte di Torino è confessore, padre spirituale e predicatore di esercizi
spirituali. Nel 1777 venne introdotto a Torino il processo diocesano, che porta
papa Paolo VI a proclamarlo beato il 17 aprile 1966, e Giovanni Paolo II a
canonizzarlo il 19 maggio 2002.
SOURCE : https://www.beweb.chiesacattolica.it/persone/persona/11774/
Ignazio da Santhià
(1686-1770)
Beatificazione:
- 17 aprile 1966
- Papa Paolo VI
Canonizzazione:
- 19 maggio 2002
- Papa Giovanni
Paolo II
- Piazza San Pietro
Ricorrenza:
- 22 settembre
Presbitero, dell’Ordine
dei Frati Minori Cappuccini, assiduo nell’ascolto dei penitenti e
nell’assistenza ai malati
"Il bel Paradiso non è fatto per i
poltroni. Lavoriamo dunque!"
Ignazio da Santhià, Lorenzo
Maurizio Belvisotti — così il suo nome di battesimo — nasce il 5 giugno
1686 a Santhià (Vercelli), quarto di sei figli dell'agiata famiglia di Pier
Paolo Belvisotti e Maria Elisabetta Balocco. Rimasto orfano del padre a sette
anni, la madre provvede alla sua formazione affidandolo al pio e dotto
sacerdote don Bartolomeo Quallio, suo parente. Sentendosi chiamato alla vita
ecclesiastica, dopo le scuole primarie nella città natale, nel 1706 Lorenzo
Maurizio passa a Vercelli per gli studi filosofici e teologici. Ordinato sacerdote
nell'autunno del 1710, resta nel capoluogo come cappellano-istruttore della
nobile famiglia Avogadro. In questi primi anni di sacerdozio si associa anche
all'apostolato dei Gesuiti, particolarmente nella predicazione delle missioni
al popolo. Conoscerà così il suo futuro direttore spirituale, il padre gesuita
Cacciamala.
La natia Santhià,
desiderando avere il suo concittadino, lo elegge canonico rettore dell'insigne
collegiata di Santhià. A loro volta gli Avogadro lo eleggono parroco della
parrocchia di Casanova Elvo di cui godono il giuspatronato. Tuttavia il quasi
trentenne don Belvisotti non va in cerca di gloria: ha maturato ben altre mete.
Rinunciando alle due nomine e ai benefici connessi, il 24 maggio 1716 entra nel
convento-noviziato dei Cappuccini di Chieri (Torino) e assume il nome di fr.
Ignazio da Santhià, con l'intenzione di partire in futuro per le missioni
estere.
La sua fermezza nel
tendere alla perfezione, l'osservanza piena, premurosa, spontanea e gioiosa
della vita cappuccina gli attirano l'ammirazione anche dei più anziani
religiosi del noviziato. Dopo gli anni della formazione cappuccina (trascorsi a
Saluzzo, a Chieri e a Torino, al Monte dei Cappuccini), nel Capitolo
Provinciale del 31 agosto 1731 viene nominato maestro di noviziato nel convento
di Mondovì (Cuneo). Rimane tredici anni in tale ufficio, e attraverso
l'insegnamento e specialmente la testimonianza, Ignazio offre alla Provincia
monastica del Piemonte ben 121 nuovi frati, alcuni dei quali moriranno in fama
di santità.
Venuto a conoscenza delle
sofferenze del padre Bernardino Ignazio dalla Vezza, suo ex-novizio,
missionario in Congo, e del rischio che interrompesse la sua attività
missionaria, Ignazio si prostrò dinanzi a Gesù Sacramentato e con semplicità
depose l'offerta, dettata dalla sua altissima carità: “Signore mio Gesù Cristo,
se a voi piace che il male di questo buon operaio passi a me, che sono buono a
nulla, fatelo. Io l'accetto volentieri per la vostra gloria”. Il missionario
poteva riprendere le sue fatiche apostoliche, poiché il male era scomparso
mentre per Ignazio iniziavano le sofferenze che lo costrinsero a rinunciare
all'incarico.
L'obbedienza ai superiori
(alla quale mai si sottrasse), lo inducono a seguire, come cappellano capo,
l'esercito del re di Sardegna Carlo Emanuele III, in guerra contro le armate
franco-spagnole (1745-1746), per assistere i militari feriti o contagiati negli
ospedali di Asti, Alessandria e Vinovo.
Ammalati gravi, feriti
gravissimi, corpi straziati... riempivano le corsie. In quel mondo di dolori
padre Ignazio era l'angelo consolatore. “Correva di corsia in corsia, di letto
in letto spinto dall'amore continuamente attento, applicato e indefesso
nell'assistenza dei soldati infermi”, si legge in un documento storico scritto
da un testimone.
Finita la guerra, il
Convento del Monte dei Cappuccini di Torino lo accoglie nuovamente per l'ultimo
periodo della sua vita (1747-1770). Con generosità senza misura e con umile e
intensa carità spirituale, Ignazio divide la sua attività pastorale tra il
convento e la città di Torino: predica, attende al ministero della
riconciliazione e, nonostante la non più giovane età e le gravi malattie,
scende la collina su cui sorge il convento per percorrere le vie della città e
incontrare di casa in casa poveri e ammalati, che attendono il conforto della
sua parola e della sua invocata benedizione.
Amava il silenzio, il
raccoglimento, le veglie prolungate ai piedi del Tabernacolo, ma seppe pure
rimboccarsi le maniche e mettersi al servizio degli infermi e dei poveri della
comunità. “Il bel Paradiso, soleva ripetere, non è fatto per i
poltroni. Lavoriamo dunque!”.
Intanto si andavano
moltiplicando i prodigi e il popolo lo battezzava “il santo del Monte”;
contemporaneamente su di lui si accentrava anche la venerazione dei più
distinti personaggi del Piemonte: dai regnanti all'Arcivescovo di Torino,
Giovanni Battista Roero, al primo Vescovo di corte, il Cardinale Vittorio Delle
Lanze; dal gran cancelliere Carlo Luigi Caisotti di Santa Vittoria, al sindaco
della città.
“Imparate da me che sono
mite e umile di cuore...”. Sono parole di Gesù, e come tutti i santi, anche
padre Ignazio si dava pensiero perché non fossero cadute invano dalla bocca del
Salvatore. L'umiltà l'ebbe radicata nel cuore e viva nel suo modo di agire e di
parlare. Sapeva che l'umiltà è autentica e sincera conoscenza di Dio e di se
stesso, e per questo non tralasciava occasione per studiare, per ammirare la
bontà e la grandezza di Dio e per approfondire la comprensione della propria
pochezza. Fino alla più avanzata età, cioè fino a qualche anno prima della
morte, fece i lavori più umili quotidiani della vita di convento.
Trascorse gli ultimi due
anni nell'infermeria del suo convento, continuando a benedire, a confessare, a
consigliare quanti accorrevano a lui. Il suo ardente desiderio di Dio,
alimentato dalla contemplazione del Crocifisso e dalla lettura del Vangelo lo
divorava. La sua vita appariva ormai assorbita e trasformata in quel Crocifisso
che egli non sapeva allontanare dal suo sguardo.
Il 22 settembre 1770,
festa di San Maurizio, patrono suo e della provincia cappuccina del Piemonte,
fr. Ignazio moriva serenamente nella sua cella, all'età di 84 anni. La notizia
della sua morte si diffuse rapidamente e fu un accorrere così enorme di popolo
per rendere omaggio alla salma che il Superiore del convento, per timore della
ressa del popolo, fece celebrare i funerali in anticipo sull'ora stabilita.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/ignazio-da-santhia.html
La fama di santità
Ignazio da Santhià è
stato padre, confessore, consigliere e maestro. La missione di perdonare le
colpe e di accompagnare gli uomini sulle vie della perfezione evangelica.
La fama della sua santità
e i numerosi prodigi attribuiti alla sua intercessione inducono ad avviarne
immediatamente il processo di canonizzazione. Dopo la causa ordinaria, nel 1782
viene introdotto il processo apostolico che, a motivo delle vicissitudini della
Rivoluzione Francese e delle ricorrenti soppressioni che colpiscono gli Ordini
religiosi nell'Ottocento, subisce continui rallentamenti e interruzioni.
E se fin dal 19 marzo
1827 Leone XII riconosce l'eroicità delle virtù di fr. Ignazio, solo il 17
aprile 1966, dopo oltre un secolo di quasi totale silenzio, Paolo VI procede
alla solenne beatificazione.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/ignazio-da-santhia.html
BEATIFICAZIONE DEL
CAPPUCCINO IGNAZIO DA SANTHIÀ
OMELIA DI PAOLO VI
Domenica in Albis, 17
aprile 1966
IL GIUBILO DI TORINO E
DEL PIEMONTE
Ancora una volta il
Piemonte è in festa. Un altro suo figlio sale agli onori dell’altare. Esulta
Santhià, degno luogo d’origine del nuovo Beato il quale, secondo il costume dei
Cappuccini, dopo aver rinunciato a tutto, anche al proprio nome, conserva però
l’appellativo della città che gli diede i natali e se lo porta con sé, in
Paradiso: Beato Ignazio da Santhià. Esulta Vercelli, storica, illustre venerata
sede diocesana e prima scuola spirituale del Beato, dove egli fu educato alla
vita ecclesiastica e incardinato Sacerdote; esultano Chieri, Saluzzo, Mondovì,
dove Frate Ignazio, passato dal Clero diocesano alla Famiglia religiosa dei
Frati Minori Cappuccini (allora, nel sec. XVIII, in grande fiore in tutta
l’Europa), fu alunno e maestro; ed esulta finalmente Torino, che si ingemma
d’un nuovo eletto, e che della lunga vita di lui ebbe gli anni della maturità,
quelli che misero in migliore evidenza la figura ascetica e spirituale dell’umile
Cappuccino e raccolsero i frutti più copiosi del suo ministero. Salutiamo le
personalità e i fedeli di queste città fortunate e facciamo Nostra di cuore la
loro esultanza. In modo speciale il Nostro riverente saluto e le Nostre
congratulazioni vanno al veneratissimo Arcivescovo di Torino, qui presente, a
cui auguriamo di vedere crescere ancora la schiera dei Santi della sua tanto
celebrata città e del suo popolo tanto valido e laborioso, e tanto insigne e
fecondo di esempi cristiani.
LETIZIA DELL’ORDINE DEI
MINORI CAPPUCCINI
Ma l’esultanza maggiore
sale al Signore, a buon diritto, dai Cappuccini, che vedono riconosciuti
solennemente dalla Chiesa i meriti di questo loro Confratello, vedono
riaffermata la tradizione di santità, che distingue il loro ramo francescano di
severa osservanza, e vedono ripresentata la loro scuola di evangelica vita
religiosa all’ammirazione e all’imitazione del nostro tempo. Esprimiamo loro
Noi stessi la Nostra compiacenza per questa beatificazione, la quale, mentre
riaccende gaudio e fervore in una sempre numerosa e austera Famiglia religiosa,
richiama la riflessione di tutta la Chiesa, in questo periodo postconciliare,
sull’autenticità e sul merito della vita consacrata alla sequela e alla
imitazione di Cristo, nel duplice intento della perfezione evangelica e della
diffusione esemplare della carità in mezzo agli uomini, cristiani o no, d’ogni
luogo e d’ogni tempo. Così fiorisca sempre il venerato Ordine Francescano,
edificando la Chiesa con simili documenti e illustrando al mondo un redivivo,
anzi un sempre vivo San Francesco.
VERO E PERFETTO
FRANCESCANO
Subito, quando la figura
d’un nuovo Beato, o d’un nuovo Santo è esaltata dal giudizio della Chiesa, che
lo acclama degno di culto, nasce in tutti la curiosità di osservare i caratteri
peculiari, che definiscono la fisionomia del vincitore, chiamato a sedere, come
leggiamo nell’Apocalisse, con Cristo sul suo trono di gloria (cfr. Apoc.
3, 21). E la nostra mentalità agiografica, non poco abituata ad assimilare la
santità alle manifestazioni carismatiche dell’uomo meraviglioso e dell’uomo
miracoloso, le quali, alle volte, si accompagnano alla santità, vorrà trovare
anche in Frate Ignazio da Santhià i segni singolari e prodigiosi, che
stupiscono e che divertono. Ma nel caso presente questa scoperta sarà
difficile, quasi delusa. Perché, se si eccettuano certi suoi momenti di estasi
e di levitazione rimasti quasi segreti, e qualche singolare episodio, la vita
del nuovo Beato non sembra offrire una storia avventurosa e interessante la
fantasia, né segnalare fatti di carattere eccezionale, quelli che attirano
l’ammirazione e insieme scoraggiano l’imitazione dei clienti spirituali
dell’altrui santità. La esemplarità del nostro Frà Ignazio non sembra derivare
da forme strane e superiori di spiritualità e di ascetismo, ma da un altro
titolo, che Ci piace notare non solo a sua lode, ma a lode altresì di tutta la
schiera dei più fedeli seguaci di San Francesco: il suo titolo di perfezione,
potremmo dire, non è la singolarità, ma la normalità. Fu un vero Francescano,
un vero Cappuccino. Così che in lui sono onorati oggi tutti i suoi identici
fratelli. Ab uno disce omnes, Ci sembra lecito dire e augurare; e questo
riconoscimento, che estende il titolo della perfezione religiosa ad una immensa
e molto varia collettività, non abbassa il livello, cioè l’esigenza, della
perfezione stessa, ma lo ravvisa raggiunto e raggiungibile da grande numero di
aspiranti; solleva così il merito della intera collettività stessa; e mentre
conserva, e sotto certi aspetti accresce, l’esemplarità del santo, la avvicina
e tende a farla prossima alla sua imitabilità. Il santo allora non è tale,
perché straordinario, e perciò irraggiungibile; ma perché perfetto e perché
tipico nell’osservanza della norma che dovrebbe essere comune a tutta la
schiera dei seguaci fedeli.
TRADIZIONI DI EROISMO E
DI FEDELTÀ
Questa teorica
concezione, che possiamo dire moderna, dell’agiografia, presenta certamente un
pericolo, quello di troppo semplificare la via che ascende alla perfezione; via
che, per essere evangelica, deve essere quale Cristo la definisce: «Quanto è
angusta la porta e quanto aspra la via che conduce alla vita!», Egli ci
ammonisce (Matt. 7, 14). Il desiderio di togliere dalla vita religiosa ogni
artificioso ascetismo e ogni arbitraria esteriorità, per renderla, come oggi si
dice, più umana e più conforme ai tempi, s’infiltra qua e là nella mentalità
moderna di alcuni cristiani, anche religiosi, e può condurre insensibilmente a
quel naturalismo, che non comprende più la stoltezza e lo scandalo della Croce
(cfr. 1 Cor. 1, 23), e crede ragionevole conformarsi al comodo
costume del mondo. Ma così non è nel nostro Beato. Lo troveremo, sì, semplice e
accessibile, ma quanto ribelle allo spirito del mondo, quanto con se stesso
povero e austero! È pur questa una nota della perfezione religiosa, che assume
particolare rilievo nella scuola ascetica cappuccina; la nota della fedeltà
testuale alle forme e, Dio voglia, allo spirito della primitiva osservanza
francescana, rivendicata ancor prima della crisi protestante per via di interna
riforma e ricondotta alla lettera della regola e del testamento del Fondatore
San Francesco, e alimentata nel periodo aureo dei Cappuccini da maestri di
spirito di grande nome e di grande influsso, sia nell’Ordine, sia nel popolo
fedele: citiamo ad esempio Giovanni di Fano, Mattia Bellintani e Alessio
Segala, entrambi di Salò, specialmente l’olandese Enrico Herp, e fra tutti San
Lorenzo da Brindisi, e cento altri. (I nostri venerati P. Ilarino da Milano,
Predicatore Apostolico, e P. Melchiorre di Pobladura, Relatore Generale per le
cause storiche presso la Sacra Congregazione dei Riti, con molti altri loro
illustri e studiosi Confratelli, ci vengono documentando queste splendide e
ricchissime tradizioni spirituali e letterarie dell’Ordine Cappuccino). Ed è
questa nota di fedeltà che descrive il profilo iconografico, non solo, ma
spirituale altresì del Cappuccino, e che lo rende tuttora tanto popolare.
Pensiamo a Padre Cristoforo, e a quanti umili e zelanti Cappuccini godono
tuttora la stima e la fiducia della gente.
Padre Ignazio è
precisamente uno di questi, e la Chiesa lo saluta oggi come un religioso
ammirabile sotto ogni aspetto della sua vita francescana. È stato scritto
argutamente di lui che fu un religioso «tutto-fare», perché appunto ogni
momento della sua vita francescana ed ogni manifestazione della sua attività
apostolica dimostrano questa versatilità per ogni interna ed esterna virtù, che
lo può rendere a tutti esemplare.
UN PRIMATO SINGOLARE
NELLA VIRTÙ DELL’OBBEDIENZA
Che se non volessimo
rinunciare a cercare quale virtù Ci sembri in lui saliente, così da delineare
un suo specifico profilo religioso e da determinare, per molti versi,
l’esercizio di ogni sua francescana virtù, Noi diremmo essere nel Beato Ignazio
da Santhià primeggiante la virtù dell’obbedienza, la virtù oggi più in crisi,
ma appunto per questo più degna d’essere considerata nello specchio di questo
nuovo Beato, che la Provvidenza ci consente d’onorare forse proprio a nostro
ammonimento e a nostro conforto nel momento, che di tale virtù, per cui
Cristo, factus oboediens usque ad mortem, ci istruì sulle vie del Vangelo
e ci salvò, vi è maggiore bisogno.
Venga dunque nella nostra
venerazione questo nuovo Fratello del Cielo, e col suo esempio, con la sua
protezione, ci aiuti tutti a seguire il sentiero che al Cielo conduce.
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SOURCE : https://www.vatican.va/content/paul-vi/it/homilies/1966/documents/hf_p-vi_hom_19660417.html
CAPPELLA PAPALE PER LA
CANONIZZAZIONE DI 5 BEATI
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
1. "Li udiamo
annunziare nelle nostre lingue le grandi opere di Dio" (At 2, 11)!
Così esclama, nel giorno
di Pentecoste, la folla di pellegrini "di ogni nazione che è sotto il
cielo" (v. 5), ascoltando la predicazione degli Apostoli.
Lo stesso stupore pervade
anche noi, mentre contempliamo i grandi prodigi operati da Dio nell'esistenza
dei cinque nuovi Santi, elevati alla gloria degli altari proprio nel giorno
della Pentecoste: Alonso
de Orozco, presbitero, dell'Ordine di Sant'Agostino; Ignazio
da Santhià, presbitero, dell'Ordine dei Frati Minori Cappuccini; Umile
da Bisignano, religioso, dell'Ordine dei Frati Minori; Paulina
do Coração Agonizante de Jesus, vergine, fondatrice della Congregazione
delle Irmãzinhas da Imaculada Conceisão; Benedetta
Cambiagio Frassinello, religiosa, fondatrice dell'Istituto delle Suore
Benedettine della Provvidenza.
Essi hanno percorso le
strade del mondo annunciando e testimoniando Cristo con la parola e con la
vita. Per questo sono diventati segno eloquente della perenne Pentecoste della
Chiesa.
2. "Ricevete lo Spirito
Santo; a chi rimetterete i peccati saranno rimessi" (Gv 20, 22-23).
Con queste parole il Risorto trasmette agli Apostoli il dono dello Spirito e
con esso il divino potere di rimettere i peccati. La missione di perdonare le
colpe e di accompagnare gli uomini sulle vie della perfezione evangelica è
stata vissuta, in modo singolare, dal sacerdote cappuccino Ignazio
da Santhià, che per amore di Cristo e per progredire più speditamente nella
perfezione evangelica si incamminò sulle orme del Poverello d'Assisi.
Ignazio da Santhià è
stato padre, confessore, consigliere e maestro di molti - sacerdoti, religiosi
e laici - che nel Piemonte del suo tempo ricorrevano alla sua guida saggia e
illuminata. Egli continua ancora oggi a richiamare a tutti i valori della
povertà, della semplicità e della autenticità di vita.
3. "Pace a voi!"
(Gv 20, 19.21), disse Gesù comparendo agli Apostoli nel Cenacolo. La pace
è il primo dono del Risorto agli Apostoli. Della pace di Cristo, principio
ispiratore anche della pace sociale, si è fatto costante portatore Umile
da Bisignano, degno figlio della nobile terra di Calabria. Con Ignazio da
Santhià ha condiviso lo stesso impegno di santità nella scia spirituale di san
Francesco d'Assisi, offrendo a sua volta una singolare testimonianza di carità
verso i fratelli.
Nella nostra società,
nella quale troppo spesso sembrano disperdersi le tracce di Dio, fra' Umile
rappresenta un lieto e incoraggiante invito alla mitezza, alla benignità, alla
semplicità e ad un sano distacco dai beni effimeri del mondo.
4. "En cada uno se
manifiesta el Espíritu para el bien común" (1Co 12, 12). Así
sucedió en la vida de San
Alonso de Orozco, de la Orden de San Agustín. Nacido en la toledana
villa de Oropesa, la obediencia religiosa le llevó a recorrer muchos lugares de
la geografía española, terminando sus días en Madrid. Su dedicación pastoral al
servicio de los más pobres en los hospitales y cárceles hace de él un modelo
para quienes, impulsados por el Espíritu, fundan toda su existencia en el amor
a Dios y al prójimo, según el supremo mandato de Jesús.
[4. "A ciascuno è
data una manifestazione particolare dello Spirito per l'utilità comune" (1
Cor 12, 7). Così avvenne nella vita di san Alonso de Orozco dell'Ordine
di sant'Agostino. Nato a Oropesa, nei pressi di Toledo, l'obbedienza religiosa
lo portò a visitare molti luoghi della geografia spagnola, concludendo i suoi
giorni a Madrid. La sua dedizione pastorale al servizio dei più poveri negli
ospedali e nelle prigioni fa di lui un modello per quanti, spinti dallo
Spirito, fondano tutta la loro esistenza sull'amore a Dio e al prossimo,
secondo il mandato supremo di Gesù.]
5. A ação do Espírito
Santo se manifesta de modo especial também na vida e missão de Madre Paulina,
inspirando-a a constituir, juntamente com um grupo de jovens amigas, uma casa
de acolhida, pouco depois batizada pelo povo de "Hospitalzinho São
Virgílio", destinada a atenção material e espiritual de doentes e
desamparados. Nasce assim, para atender os planos da Providência, a primeira
Comunidade religiosa do sul do Brasil, denominada Congregação das Irmãzinhas da
Imaculada Conceição. Foi neste Hospital, que o ser-para-os-outros constituiu
o pano de fundo da vida de Madre
Paulina. No serviço aos pobres e aos doentes, ela tornara-se manifestação
do Espírito Santo, "consolador perfeito; doce hóspede da alma; suavíssimo
refrigério" (Sequência).
[5. L'azione dello
Spirito Santo si manifesta in modo particolare anche nella vita e nella
missione di Madre Paulina, ispirandola a costituire, insieme a un gruppo di
giovani amiche, una casa di accoglienza, battezzata poco dopo dal popolo come
"Piccolo Ospedale San Virgilio" e destinata all'assistenza materiale
e spirituale delle persone malate e abbandonate. Nacque così, in risposta ai
piani della Provvidenza, la prima Comunità religiosa del Sud del Brasile,
chiamata Congregazione delle Piccole Suore dell'Immacolata Concezione. Fu in
questo ospedale che l'essere-per-gli-altri rappresentò il motivo
principale della vita di Madre Paulina. Nel servizio ai poveri e ai malati
divenne la manifestazione dello Spirito Santo, "consolatore perfetto;
dolce ospite dell'anima; soavissimo refrigerio" (Sequenza).]
6. "O luce
beatissima, invadi nell'intimo il cuore dei tuoi fedeli". Le parole della
Sequenza costituiscono una bella sintesi dell'intera esistenza di Benedetta
Cambiagio Frassinello e ne spiegano la straordinaria ricchezza
spirituale.
Guidata dalla grazia
divina, la nuova Santa si preoccupò di adempiere con fedeltà e coerenza la
volontà di Dio. Con fiducia illimitata nella bontà del Signore, si abbandonava
alla sua "Provvidenza amorosa", profondamente convinta, come amava
ripetere, che bisogna "fare tutto per amore di Dio e per piacere a lui".
E' questa la preziosa eredità che santa Benedetta Cambiagio Frassinello lascia
alle proprie figlie spirituali, e che oggi viene proposta all'intera Comunità
cristiana.
7. "Vieni, Santo
Spirito, riempi i cuori dei tuoi fedeli e accendi in essi il fuoco del tuo
amore" (Canto al Vangelo). Facciamo nostra questa invocazione dell'odierna
liturgia. Lo Spirito Santo ha radicalmente trasformato gli Apostoli, prima
chiusi per paura nel Cenacolo, in ardenti Araldi del Vangelo. Lo Spirito
continua a sostenere la Chiesa nella sua missione evangelizzatrice lungo i
secoli, suscitando in ogni epoca testimoni coraggiosi della fede.
Con gli Apostoli
ricevette il dono dello Spirito la Vergine Maria (cfr At 1, 14).
Insieme a Lei, in comunione con i nuovi Santi, imploriamo a nostra volta il
prodigio di una rinnovata Pentecoste per la Chiesa. Domandiamo che scenda
sull'umanità del nostro tempo l'abbondanza dei doni dello Spirito Santo.
Vieni, Santo Spirito,
infiamma i cuori dei tuoi fedeli! Aiuta anche noi a diffondere nel mondo il
fuoco del tuo amore. Amen!
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Libreria Editrice Vaticana
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22 SETTEMBRE:
SANT'IGNAZIO DA SANTHIÀ
Lorenzo Maurizio nasce
il 5 giugno 1686 a Santhià (Vercelli), quarto di sei figli dell'agiata
famiglia di Pier Paolo Belvisotti e Maria Elisabetta Balocco. Rimasto
orfano del padre a sette anni, la madre provvide alla sua formazione
affidandolo al pio e dotto sacerdote don Bartolomeo Quallio, suo parente.
Sentendosi chiamato alla vita ecclesiastica, dopo le scuole primarie nella
città natale, nel 1706 Lorenzo Maurizio passa a Vercelli per gli studi
filosofici e teologici. Ordinato sacerdote nell'autunno del 1710, resta
nel capoluogo come cappellano-istruttore della nobile famiglia Avogadro. In
questi primi anni di sacerdozio si associa all'apostolato dei Gesuiti nella
predicazione delle missioni al popolo.
Rinunciato alla nomina e
ai benefici di canonico rettore della collegiata di Santhià e di parroco
di Casanova Elvo, di cui gli Avogadro godevano il giuspatronato, il 24
maggio 1716 don Belvisotti entra nel noviziato dei Cappuccini di Chieri (Torino) e
assume il nome di fra' Ignazio da Santhià. Dopo gli anni della formazione (a
Chieri, a Saluzzo e a Torino) nel capitolo provinciale del 31 agosto 1731 fu
nominato Vicario e Maestro di noviziato nel convento di Mondovì (Cuneo).
In quattordici anni di
magistero fra' Ignazio firmò la professione di ben 121 novizi, alcuni dei quali
moriranno in fama di santità. In un atto eroico, nel 1744, si addossò la grave
oftalmia e le sofferenze del suo ex-novizio Bernardino Ignazio dalla Vezza,
missionario in Congo. Il missionario guarì, ma fra' Ignazio a motivo del male
che lo colpì dovette lasciare l'incarico di Maestro.
Negli anni 1745-1746 fu
cappellano militare dell'esercito del re di Sardegna Carlo Emanuele III, in
guerra contro la Francia, per assistere i militari feriti o contagiati dalla
peste negli ospedali di Asti, Alessandria e Vinovo. Finita la guerra, tornò al
convento del Monte dei Cappuccini di Torino, dove per l'ultimo lungo periodo
della sua vita (1747-1770) divise la sua attività pastorale tra il convento e
la città di Torino.
Ignazio predica
settimanalmente agli altri confratelli, attende al ministero della
riconciliazione e, nonostante la non più giovane età e le gravi malattie,
scende la collina su cui sorge il convento per percorrere le vie della città e
incontrare di casa in casa i poveri e gli ammalati, che attendono il conforto
della sua parola e della sua ormai celebre benedizione. Fu ammirato e
venerato da illustri personaggi e da prelati eminenti come il cardinale
Carlo Vittorio Amedeo delle Lanze, dall'arcivescovo di Torino Giovanni Battista
Roero, dal gran cancelliere Carlo Luigi Caisotti di Santa Vittoria, e dallo
stesso sindaco della città di Torino. Trascorse gli ultimi due anni della sua
vita (1768-1770) nell'infermeria del convento, continuando a benedire, a
confessare, a consigliare quanti a lui ricorressero.
Il 22 settembre 1770,
festa di San Maurizio, patrono suo e della Provincia cappuccina del
Piemonte, fra' Ignazio muore serenamente nella sua cella, all'età di
84 anni. La fama della sua santità e i numerosi prodigi attribuiti alla sua
intercessione inducono ad avviarne immediatamente il processo di canonizzazione.
Dopo la causa ordinaria, nel 1782 fu introdotto il processo apostolico. Il 19
marzo 1827 Leone XII ne riconobbe l'eroicità delle virtù e il 17 aprile
1966 Paolo VI procedette alla sua solenne beatificazione. Infine Giovanni
Paolo II, il 19 maggio 2002, domenica di Pentecoste, l'ha proclamato "Santo".
Le reliquie di Sant'Ignazio da Santhià sono venerate nella chiesa del Monte dei
Cappuccini in Torino.