dimanche 22 septembre 2024

Saint IGNAZIO da SANTHIÀ, prêtre capucin

 

Casa di Sant'Ignazio di Santhià, Santhià, centro storico nr. 114

Casa di Sant'Ignazio di Santhià, Santhià, centro storico nr. 114


Saint Ignace de Santhià

Prêtre capucin (+ 1770)

Né à Santhià, près de Verceil dans le Piémont, il entra chez les religieux capucins dans l'intention de devenir missionnaire. Mais une grave maladie l'en empêche et il rejoint le couvent du Mont des Capucins à Turin pour la dernière partie de sa vie. Et là, malgré ses souffrances et son grand âge, il continue son ministère de "père spirituel, confesseur, conseiller et maître de nombreuses personnes - prêtres, religieux et laïcs - qui dans le Piémont de son époque ont recours à sa direction sage et éclairée." (Jean Paul II)

On l'a appelé "le religieux à tout faire".

Canonisé le 19 mai 2002 à Rome par Jean-Paul II.

Biographie - site du Vatican

À Turin dans le Piémont, en 1770, saint Ignace de Santhià, prêtre capucin, assidu à entendre les pénitents et à aider les malades.

Martyrologe romain

"Le Paradis - avait-il coutume de dire - n'est pas fait pour les fainéants. Mettons-nous donc au travail!".

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10442/Saint-Ignace-de-Santhi%C3%A0.html

IGNAZIO DA SANTHIÀ 

(1686 – 1770)

Ignace de Santhià, Lorenzo Maurizio — tel est son nom de baptême — naît le 5 juin 1686 à Santhià (Vercelli). C'est le quatrième des six enfants de la famille aisée de Pier Paolo Belvisotti et de Maria Elisabetta Balocco. Orphelin de père à sept ans, sa mère pourvoit à sa formation le confiant à don Bartolomeo Quallio, prêtre pieux et savant, de sa parenté. Se sentant appelé à la vie ecclésiastique, Lorenzo Maurizio, à l'issue des cours primaires, part en 1706 pour suivre à Vercelli sa formation philosophique et théologique. Ordonné prêtre à l'automne 1710, à Vercelli, il y séjourne comme chapelain-précepteur auprès de la noble famille Avogadro. Au cours de ses premières années de sacerdoce, il prend part à l'apostolat des Jésuites, notamment dans leurs missions populaires. Il connaîtra ainsi celui qui deviendra son directeur spirituel, le père jésuite Cacciamala.  

Santhià, sa ville natale, désirant se l'approprier, le nomma chanoine-recteur de sa célèbre collégiale. A leur tour, les Avogrado le choisirent comme curé de la paroisse de Casanova Elvo, dont ils jouissaient du droit de patronage. Cependant, presque âgé de trente ans, don Belvisotti est à la recherche de bien d'autres objectifs. Faisant fi de ces deux nominations ainsi qu'aux bénéfices qui y étaient attachés, il entre le 24 mai 1716 au couvent-noviciat des Capucins de Chieri (Turin) et prend le nom de fr. Ignace de Santhià, avec l'espoir de se consacrer plus tard aux missions à l'étranger. 

Sa ferme volonté de tendre à la perfection, son observance totale, spontanée et joyeuse de la vie capucine lui attirent aussitôt l'admiration même des plus anciens religieux du noviciat. Après les années de formation capucine à Saluzzo, à Chieri et à Turin au Mont des Capucins, lors du Chapitre Provincial du 31 août 1731, il est nommé maître des novices au couvent de Mondovì (Cuneo). Il accomplit durant treize années cette fonction où, au travers de son enseignement et par son témoignage, Ignace offre à la Province du Piémont 121 nouveaux membres, dont quelques uns moururent en odeur de sainteté. 

Ayant eu vent des souffrances endurées par le Père Bernardino Ignazio de la Vezza, un de ses ex‑novices, missionnaire au Congo et du risque de voir s'interrompre son activité, Ignace alla se prosterner devant le Saint Sacrement pour s'offrir tout simplement: “Jésus‑Christ, mon Seigneur, si vous désirez que le mal dont souffre ce bon ouvrier tombe sur moi qui suis un bon à rien, faites‑le. Je l'accepte volontiers pour votre plus grande gloire”. Le missionnaire dès lors reprenait son ministère, le mal ayant disparu, tandis que pour Ignace débutaient les souffrances qui le contraignirent à renoncer à sa charge. 

L'obéissance à ses supérieurs, à laquelle jamais il ne se déroba, le poussa à assumer les fonctions d'aumônier en chef des armées du roi de Sardaigne Charles-Emmanuel III en guerre contre les forces franco-espagnoles (1745-1746). Il assista ainsi les soldats blessés ou contagieux dans les hôpitaux d'Asti, d'Alexandrie et de Vinovo où les malades atteints de blessures très graves, les corps déchiquetés s'empilaient dans les salles. Dans cet univers de souffrances, père Ignace était l'ange consolateur. “Il courait de salle en salle, de lit en lit, poussé par un amour indéfectible”, lit-on dans un document écrit par un témoin. 

La guerre terminée, il rejoint le couvent du Mont des Capucins pour la dernière période de sa vie (1747-1770). Avec une incommensurable générosité, une très grande humilité, un intense amour, Ignace partage son ministère pastoral entre le couvent et la ville de Turin: il prêche, confesse et, malgré son grand âge et ses souffrances, il descend la colline où s'élève le couvent, parcourt les rues de la cité à la rencontre des pauvres et des malades avides de ses paroles de réconfort et de sa bénédiction. 

Il aimait le silence, le recueillement, les veilles prolongées devant le Tabernacle, mais il savait aussi se retrousser les manches pour se mettre au service des infirmes et des pauvres de la communauté. “Le Paradis — avait-il coutume de dire — n'est pas fait pour les fainéants. Mettons-nous donc au travail!”. 

Pendant ce temps se multipliaient les prodiges. Les gens du peuple l'appelaient “le saint du Mont”, tandis que grandissait la vénération des plus grands personnages du Piémont, de la famille régnante à l'archevêque de Turin, Giovanni Battista Roero, du cardinal Vittorio Delle Lanze, du grand chancelier Carlo Luigi Caisotti de Sainte Victoire au maire de la ville. 

“Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur...”. Ce sont là les paroles de Jésus et, à l'instar de tous les saints, le père Ignace agissait de telle sorte pour que ces paroles n'aient pas été prononcées en vain par le Sauveur. Quant à l'humilité, elle était enracinée dans son cœur, vivante dans sa manière d'agir et de parler. 

Il savait que l'humilité procédait d'une connaissance, sincère et nette de Dieu et de soi-même. A cause de cela, il ne manquait pas l'occasion d'étudier, d'admirer la bonté et la grandeur de Dieu, d'approfondir la conscience de sa propre petitesse. Jusqu'à ses dernières années, il se livra aux tâches les plus humbles de la vie du couvent. 

Il passa les deux dernières années de sa vie à l'infirmerie conventuelle, continuant de bénir, de confesser, de conseiller ceux qui venaient à lui. Son ardent désir de Dieu, alimenté par la contemplation du Crucifié et de la lecture de l'Évangile, le dévorait. Désormais, sa vie apparaissait comme absorbée et transformée en ce Crucifix qui aimantait son regard. 

Le 22 septembre 1770, fête de saint Maurice, son patron et celui de la province capucine du Piémont, fr. Ignace s'éteignait calmement dans sa cellule à l'âge de 84 ans. La nouvelle de sa mort se répandit rapidement. Le concours de gens, qui vinrent rendre hommage à sa dépouille était tellement énorme que le Supérieur du couvent, craignant la ruée incontrôlée de la foule, fit célébrer les funérailles de bon matin avant l'heure prescrite. 

Sa renommée de sainteté et les nombreux miracles attribués à son intercession accélérèrent les formalités de la canonisation. En 1782, le procès apostolique fut introduit, mais des retards dus aux aléas de la Révolution Française, aux suppressions des Ordres religieux qui s'ensuivirent au XIXe siècle, firent traîner les choses. Le 19 mars 1827, Léon XII reconnut l'héroicité des vertus de notre frère et seulement le 17 avril 1966, après plus d'un siècle de silence presque total, Paul VI procéda à la béatification solennelle.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/2002/documents/ns_lit_doc_20020519_ignazio_fr.html

CHAPELLE PAPALE POUR LA CANONISATION DE 5 BIENHEUREUX

HOMÉLIE DE JEAN PAUL II

Solennité de Pentecôte

Dimanche 19 mai 2002

1. "Nous les entendons publier dans notre langue les merveilles de Dieu" (Ac 2, 11)!

Voilà ce que s'exclame, le jour de la Pentecôte, la foule de pèlerins "de toutes les nations qui sont sous le ciel" (v. 5), en écoutant la prédication des Apôtres.

Le  même  émerveillement  nous  envahit nous aussi, alors que nous contemplons les grands prodiges accomplis par Dieu dans la vie des cinq nouveaux saints, élevés à la gloire des autels, précisément le jour de la Pentecôte:  Alonso de Orozco, prêtre, de l'Ordre de Saint-Augustin; Ignazio da Santhià, prêtre, de l'Ordre des Frères mineurs capucins; Umile da Bisignano, religieux, de l'Ordre des Frères mineurs; Paolina du Coeur agonisant de Jésus, vierge, fondatrice de la Congrégation des Soeurs de l'Immaculée Conception; Benedetta Cambiagio Frassinello, religieuse, fondatrice de l'Institut des Soeurs bénédictines de la Providence.

Ils ont parcouru les routes du monde en annonçant et en témoignant le Christ à travers leur parole et leur vie. C'est pourquoi ils sont devenus des signes éloquents de la Pentecôte éternelle de l'Eglise.

2. "Recevez l'Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis" (Jn 20, 22-23). Avec ces paroles, le Christ Ressuscité transmet aux Apôtres le don de l'Esprit et, avec celui-ci, le pouvoir divin de remettre les péchés. La mission de pardonner les fautes et d'accompagner les hommes sur les voies de la perfection évangélique a été vécue, de façon particulière, par le prêtre capucin Ignazio da Santhià, qui, par amour du Christ et pour progresser plus vite dans la perfection évangélique, suivit les traces du "Poverello" d'Assise.

Ignazio da Santhià a été père, confesseur, conseiller et maître de nombreuses personnes - prêtres, religieux et laïcs - qui, dans le Piémont de son époque, avaient recours à sa direction sage et éclairée. Il continue encore aujourd'hui à rappeler à tous les valeurs de la pauvreté, de la simplicité et de l'authenticité de vie.

3. "Paix à vous" (Jn 20, 19.21), dit Jésus en apparaissant aux Apôtres au Cénacle. La paix est le premier don du Christ Ressuscité aux Apôtres. Umile da Bisignano, digne fils de la noble terre de  Calabre,  s'est fait le porte-parole constant de la paix du Christ, qui est également le principe inspirateur de la paix sociale. Il a partagé avec Ignazio da Santhià le même engagement de sainteté, dans le sillage spirituel de saint François d'Assise, en offrant à son tour un témoignage singulier de charité envers les frères.

Dans notre société, dans laquelle les traces de Dieu semblent trop souvent disparaître, Frère Umile représente une invitation joyeuse et encourageante à la douceur, à la bonté, à la simplicité et à un sain détachement des biens éphémères du monde.

4. "A chacun la manifestation de l'Esprit est donnée en vue du bien commun" (1 Co 12, 7). C'est ce qui se produisit dans la vie de saint Alonso de Orozco, de l'Ordre de saint Augustin. Né dans la ville d'Oropesa, près de Tolède, ses voeux religieux lui donnèrent l'occasion de visiter de nombreux lieux d'Espagne, terminant ses jours à Madrid. Son dévouement pastoral au service des plus pauvres dans les hôpitaux et dans les prisons fait de lui un modèle pour ceux qui, sous l'impulsion de l'Esprit, fondent toute leur existence sur l'amour de Dieu et du prochain, selon le mandat suprême de Jésus.

5. L'action de l'Esprit se manifeste également de façon particulière dans la vie et dans la mission de Mère Paolina, en l'incitant à constituer, avec un groupe de jeunes amies, une maison d'accueil, baptisée peu après par la population "Petit Hôpital Saint-Virgile" et destinée à l'assistance matérielle et spirituelle des personnes malades et abandonnées. C'est ainsi que naquit, en réponse aux desseins de la Providence, la première Communauté religieuse du sud du Brésil, appelée la Congrégation des Petites soeurs de l'Immaculée Conception. Ce fut dans cet hôpital que le fait d'"être pour les autres" devint le motif principal de la vie de Mère Paolina. Dans le service aux pauvres et aux malades, elle devint la manifestation de l'Esprit Saint, "consolateur parfait; doux hôte de l'âme; très suave rafraîchissement" (Séquence).

6. "Ô lumière  bienheureuse, tu envahis dans leur profondeur le coeur de tes fidèles". Les paroles de la Séquence constituent une belle synthèse de l'existence tout entière de Benedetta Cambiagio Frassinello et elles en expliquent l'extraordinaire richesse spirituelle.

Guidée par la grâce divine, la nouvelle sainte eut pour souci d'accomplir avec fidélité et cohérence la volonté de Dieu. Avec une confiance illimitée dans la bonté du Seigneur, elle s'abandonnait à sa "Providence aimante", profondément convaincue, comme elle aimait à le répéter, qu'il faut "tout faire par amour de Dieu et pour lui plaire". Tel est le précieux héritage que sainte Benedetta Cambiagio Frassinello laisse à ses filles spirituelles, et qui est aujourd'hui proposé à toute la Communauté chrétienne.

7. "Viens, Esprit Saint, remplis les coeurs de tes fidèles et allume en eux le feu de ton amour" (Chant à l'Evangile). Nous faisons nôtre cette invocation de la liturgie d'aujourd'hui. L'Esprit Saint a radicalement transformé les Apôtres en ardents hérauts de l'Evangile, qui, par peur, s'étaient tout d'abord enfermés dans le Cénacle. L'Esprit continue à soutenir l'Eglise dans sa mission évangélisatrice au cours des siècles, en suscitant à chaque époque des témoins courageux de la foi.

La Vierge Marie reçut le don de l'Esprit en même temps que les Apôtres (cf. Ac 1, 14). Avec Elle et en communion avec les nouveaux saints, nous implorons à notre tour le prodige d'une Pentecôte renouvelée pour l'Eglise. Nous demandons que l'abondance des dons de l'Esprit Saint descende sur l'humanité de notre temps.

Viens, Esprit Saint, enflamme les coeurs de tes fidèles! Aide-nous nous aussi à diffuser dans le monde le feu de ton amour. Amen!

© Copyright 2002 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2002/documents/hf_jp-ii_hom_20020519_canonization.html

Statua in resina di Sant'Ignazio da Santhià, contenente nel petto le reliquie del santo, conservata nella chiesa di Santa Maria al Monte dei Cappuccini in Torino

Resin statue of St. Ignatius of Santhià, containing the saint's relics in its chest, in the church of Santa Maria al Monte dei Cappuccini in Turin


Saint Ignatius of Santhià

Also known as

Ignazio da Santhià

Lawrence Belvisotti

Lorenzo Maurizio Belvisotti

Maurice Belvisotti

Memorial

22 September

Profile

Ordained in 1710 in the diocese of VercelliItalyParish priest for six years. He was offered a position of authority in the diocese, but declined, and on 24 May 1716 he became a novice in the Capuchins of TurinItaly, taking the name Ignatius, and beginning 54 years of service in the Order.

He was under the direction of a novice half his age, which Father Ignatius accepted with humility. In 1717 he was assigned to the convent at SaluzzoItaly, and served as sacristanNovice master at ChieriItalySacristan at Capuchin Hill, Turin in 1723, a convent with 87 priestsNovice master at Mondovi from 1731 to 1744. An eye illness forced him to give up the position for nearly two years.

When he recovered he became head chaplain of the armies of the King of Piedmont who were fighting invading Franco-Hispanic forces. He was noted for his work in the field as minister, and with the injured. After the war he returned to life at Capuchin Hill where he served as confessor and religious instructor to lay brothers. In his later years he spent his days visiting the sick and the poor of Turin, and ministering to the thousands that came daily to Capuchin Hill for his blessing.

Born

5 June 1686 in SanthiàVercelliItaly as Maurice Belvisotti

Died

22 September 1770 of natural causes in TurinItaly

Venerated

19 March 1827 by Pope Leo XII (decree of heroic virtues)

Beatified

17 April 1966 by Pope Paul VI at RomeItaly

Canonized

19 May 2002 by Pope John Paul II at RomeItaly

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“Saint Ignatius of Santhià“. CatholicSaints.Info. 29 June 2023. Web. 22 September 2024. <https://catholicsaints.info/saint-ignatius-of-santhia/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-ignatius-of-santhia/

CANONIZATION OF 5 BLESSEDS

HOMILY OF JOHN PAUL II

Solemnity of Pentecost

Sunday, 19 May 2002

1. "We hear them announcing in our own tongues the mighty works of God" (Acts 2,11).

On the day of Pentecost, this is what the crowd of pilgrims "from every nation under heaven" exclaimed when they listened to the preaching of the Apostles.

On this day of Pentecost, we are filled with the same wonder, while we contemplate the great miracles worked by God in the lives of the five new saints raised to the glory of the altars:  Alphonsus of Orozco, a priest of the Order of St Augustine; Ignatius of Santhiá, a priest of the Order of the Capuchin Franciscans; Umile of Bisignano, a religious of the Order of Friars Minor; Pauline of the Suffering Heart of Jesus, virgin foundress of the Congregation of the Little Sisters of the Immaculate Conception; Benedetta Cambiagio Frassinello, religious, foundress of the Congregation of the Benedictine Sisters of Providence.

They travelled the highways of the world announcing and witnessing to Christ with their words and their lives. This is why they have become an eloquent sign of the perennial Pentecost of the Church.

2. "Receive the Holy Spirit:  whose sins you shall forgive, they are forgiven" (Jn 20, 22-23).

With these words, the Risen One bestows on the Apostles the gift of the Spirit and with it the divine power to forgive sins. The Capuchin priest Ignatius of Santhiá lived uniquely the mission of forgiving sins and of guiding men and women on the paths of evangelical perfection. For the love of Christ and to advance more quickly in evangelical perfection he walked in the footsteps of the Poverello of Assisi.

In the Piedmont of his time, Ignatius of Santhiá was father, confessor, counsellor and teacher of many - priests, religious and lay people - who sought his wise and enlightened guidance. Even today he continues to remind everyone of the values of poverty, simplicity and authentic Christian life.

3. "Peace be with you" (Jn 20,19.21), Jesus said on appearing to the Apostles in the Upper Room. Peace was the first gift of the Risen Christ to the Apostles. The worthy son of the noble region of Calabria, Umile of Bisignano, became the constant bearer of the peace of Christ which is also the principle that has to inspire social peace. He shared with Ignatius of Santhiá the same dedication to holiness in the spiritual school of St Francis of Assisi and, in his turn, offered a special witness of charity toward his neighbour.

In our society, in which all too often the traces of God seem to have vanished, Fra Umile is a joyful and encouraging invitation to meekness, kindness, simplicity, and a healthy detachment from the transient goods of this world.

4. "To each one is given the manifestation of the Spirit for the common good" (I Cor 12,7).

This is what happened in the life of St Alphonsus of Orozco of the Order of St Augustine. Born in the town of Oropesa, Toledo, religious obedience led him to pass through many Spanish cities and towns until he ended his days in Madrid. His pastoral dedication to serving the poorest in the hospitals and prisons makes him a model for all who, under the guidance of the Spirit, base their entire life on the love of God and of their neighbour, following the great commandment of Jesus.

5. The action of the Holy Spirit is revealed in a special way in the life and mission of Mother Pauline. He inspired her to build a home, with a group of young women friends, that was later called by the people the "Little Hospital of St Virgilius" and destined to provide material and spiritual assistance to the suffering and the marginalized. Thus in response to the plans of Providence, is born the first religious community in Southern Brazil:  named the Congregation of the Little Sisters of the Immaculate Conception. It was in this hospital that "being-for-others" became the guiding motive for Mother Pauline. In service to the poor and the suffering, she became a manifestation of the Holy Spirit who is "the best comforter; the soul's most welcome guest, sweet refreshment here below" (Sequence).

6. "O most blessed Light, fill the interior of the hearts of your faithful ". The words of the Sequence are a beautiful summary of the life of Benedetta Cambiagio Frassinello and explain its extraordinary spiritual richness.

Guided by divine grace, the new saint was concerned to accomplish God's will with fidelity and coherence. With boundless confidence in the Lord's goodness, she abandoned herself to his "loving Providence", deeply convinced, as she liked to repeat, that one must "do everything for love of God and to please him". This is the precious inheritance that St Benedetta Cambiagio Frassinello left to her spiritual daughters that today is offered to the entire Christian community.

7. "Come, Holy Spirit fill the hearts of your faithful and enkindle in them the fire of your love" (Gospel Acclamation).

Let us make our own this invocation of today's liturgy. The Holy Spirit radically transformed the Apostles who out of fear had locked themselves into the Upper Room, making them fervent heralds of the Gospel. Down through the ages, the Spirit continues to support the Church in her evangelizing mission, raising up in every age courageous witnesses to the faith.

With the Apostles, the Blessed Virgin Mary received the gift of the Spirit (cf. Acts 1,14). With her, and in communion with the new saints, let us also implore the miracle of a new Pentecost for the Church. For the humanity of our time let us ask an abundance of the gifts of the Holy Spirit.

Come Holy Spirit, enkindle the hearts of your faithful! Help us to spread the fire of your love in the world. Amen!

© Copyright 2002 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/2002/documents/hf_jp-ii_hom_20020519_canonization.html



Sant' Ignazio da Santhià (Lorenzo Maurizio Belvisotti) Sacerdote cappuccino

Festa: 22 settembre

Santhià, Vercelli, 5 giugno 1686 - Torino, 22 settembre 1770

Lorenzo Maurizio Belvisotti, nato a Santhià (Vercelli) nel 1686, viene ordinato prete nel 1710. Entra in contatto con i Gesuiti, ma nel 1716 entra nei Cappuccini di Chieri con l'intenzione di partire missionario. Dopo un servizio di 13 anni come maestro dei novizi a Mondovì e un periodo al convento di Torino, Ignazio, questo il suo nome da religioso, viene mandato dai superiori a confortare i militari dell'esercito sabaudo feriti dai franco-spagnoli negli ospedali di Asti, Alessandria e Vinovo. Finita la guerra, il convento del Monte dei Cappuccini di Torino lo accoglie nuovamente per l'ultimo lungo periodo della sua vita (1747-1770). Qui spenderà 23 anni confortando spiritualmente sia poveri che personaggi in vista del Regno. Muore il 22 settembre 1770, festa di san Maurizio, patrono dei Cappuccini piemontesi. È stato canonizzato il 19 maggio 2002 da Giovanni Paolo II.

Martirologio Romano: A Torino, sant’Ignazio da Santhià (Lorenzo Maurizio) Belvisotti, sacerdote dell’Ordine dei Frati Minori Cappuccini, assiduo nell’ascolto dei penitenti e nell’assistenza ai malati.

Lorenzo Maurizio – così il suo nome di battesimo – nasce il 5 giugno 1686 a Santhià (Vercelli), quarto tra i sei figli dell’agiata famiglia di Pier Paolo Belvisotti e Maria Elisabetta Balocco. Rimasto orfano del padre a sette anni, la madre provvede alla sua formazione affidandolo al pio e dotto sacerdote don Bartolomeo Quallio, suo parente. Sentendosi chiamato alla vita ecclesiastica, dopo le scuole primarie nella città natale, nel 1706 Lorenzo Maurizio passa a Vercelli per gli studi filosofici e teologici. Ordinato sacerdote nell’autunno del 1710, resta nel capoluogo come cappellano-istruttore della nobile famiglia Avogadro. In questi primi anni di sacerdozio non rinuncia ad associarsi all’apostolato dei Gesuiti, particolarmente nella predicazione delle missioni al popolo. Conoscerà così il suo futuro direttore spirituale, il padre gesuita Cacciamala.

La natia Santhià, desiderando avere il suo concittadino, lo elegge canonico rettore dell’insigne collegiata di Santhià. A loro volta gli Avogadro lo eleggono parroco della parrocchia di Casanova Elvo di cui godevano il giuspatronato. Tuttavia il quasi trentenne don Belvisotti non va in cerca di gloria: ha maturato ben altre mete. Rinunciato alle due nomine e ai benefici loro connessi, il 24 maggio 1716 entra nel convento-noviziato dei Cappuccini di Chieri (Torino) e assume il nome di fr. Ignazio da Santhià con l’intenzione di partire in futuro per le missioni estere. La sua fermezza nel tendere alla perfezione, l’osservanza piena, premurosa, spontanea e gioiosa della vita cappuccina, gli attirano l’ammirazione anche dei più anziani religiosi del noviziato. Dopo gli anni della formazione cappuccina (trascorsi a Saluzzo, a Chieri e a Torino, sul Monte dei Cappuccini), nel Capitolo Provinciale del 31 agosto 1731 viene nominato maestro di noviziato nel convento di Mondovì (Cuneo). In tredici anni di magistero e testimonianza, Ignazio offre alla Provincia monastica del Piemonte ben 121 nuovi frati, alcuni dei quali moriranno in fama di santità. In seguito ad un atto eroico (essendosi addossato la grave oftalmia e le sofferenze del suo ex-novizio Bernardino Ignazio dalla Vezza, impedito di continuare nell’attività missionaria in Congo), nel 1744 deve rinunciare all’incarico e ritirarsi per cure nel convento-infermeria di Torino-Monte.

L’obbedienza ai superiori (alla quale mai si sottrasse), lo inducono a seguire, come cappellano-capo, l’esercito del re di Sardegna Carlo Emanuele III, in guerra contro le armate franco-spagnole(1745-1746), per assistere i militari feriti o contagiati negli ospedali di Asti, Alessandria e Vinovo.

Finita la guerra, il convento del Monte dei Cappuccini di Torino lo accoglie nuovamente per l’ultimo lungo periodo della sua vita (1747-1770). Con una generosità senza misura e con umile e intensa carica spirituale, Ignazio divide la sua attività pastorale tra il convento e la città di Torino: predica settimanalmente agli altri confratelli, attende al ministero della riconciliazione e, nonostante la non più giovane età e le gravi malattie, scende l’erta collina su cui sorge il convento per percorrere le vie della città e incontrare di casa in casa poveri e ammalati, che attendono il conforto della sua parola e della sua ormai celebre benedizione. Intanto si vanno moltiplicando i prodigi e il popolo lo ribattezza “il Santo del Monte”; contemporaneamente su di lui si accentra anche la venerazione dei più distinti personaggi del Piemonte: dai regnanti all’arcivescovo di Torino, Giovanni Battista Roero, al primo vescovo di corte, il cardinale Vittorio Delle Lanze; dal gran cancelliere Carlo Luigi Caisotti di Santa Vittoria, al sindaco della città.

Ignazio da Santhià trascorre gli ultimi due anni nell’infermeria del suo convento, continuando a benedire, a confessare, a consigliare quanti a lui ricorressero. La sua vita appare ormai assorbita e trasformata in quel Crocifisso che egli non sa allontanare dal suo sguardo.

Il 22 settembre 1770, festa di s. Maurizio, patrono suo e della provincia cappuccina del Piemonte, fr. Ignazio muore serenamente nella sua cella, all’età di 84 anni.

La fama della sua santità e i numerosi prodigi attribuiti alla sua intercessione inducono ad avviarne immediatamente il processo di canonizzazione. Dopo la causa ordinaria, nel 1782 viene introdotto il processo apostolico che, a motivo delle vicissitudini della Rivoluzione Francese e delle ricorrenti soppressioni che colpiscono gli Ordini religiosi nell’Ottocento, subisce continui rallentamenti e interruzioni. E se fin dal 19 marzo 1827 Leone XII ne riconosce l’eroicità delle virtù di fr. Ignazio da Santhià, solo il 17 aprile 1966 (dopo oltre un secolo di quasi totale silenzio e dopo la valutazione positiva di due miracoli ottenuti per sua intercessione negli anni precedenti) Paolo VI può procedere alla sua solenne beatificazione.

Giovanni Paolo II ne ha proclamato la santità il 19 maggio 2002, domenica di Pentecoste. Le reliquie di Ignazio da Santhià sono venerate nella chiesa del Monte dei Cappuccini in Torino.

Autore: Padre Mario Durando

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90741

Sant'Ignazio da Santhià

1686 - 1770

religioso, presbitero

Persone

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È stato un sacerdote cappuccino della Provincia piemontese. Rimasto orfano del padre a 7 anni, ne viene affidata l'educazione ad un sacerdote, che lo porta alla maturazione della vocazione presbiterale. Completati gli studi teologici a Vercelli, è ordinato sacerdote e diventa istitutore dei figli del Conte Avogadro in Vercelli, rettore canonico della Collegiata di Santhià e parroco eletto di Casanova Elvo (Vc). Il suo desiderio di vivere in ubbidienza e in umiltà, lo porta ad entrare nei Cappuccini, e dopo la professione è inviato a Saluzzo, poi nel noviziato di Chieri, quindi a Torino-Monte. Nel 1731 è inviato a Mondovì come maestro dei novizi e diventa guida spirituale anche dei giovani della città. Colpito da cecità dopo aver chiesto a Dio di addossargli il male che affligge il confratello missionario Bernardino Ignazio da Vezza d’Asti (già suo novizio), deve lasciare l’incarico, e per due anni è cappellano militare dei Regi Ospedali militari di Asti, Alessandria e Vinoso. Trasferito nel convento del Monte di Torino è confessore, padre spirituale e predicatore di esercizi spirituali. Nel 1777 venne introdotto a Torino il processo diocesano, che porta papa Paolo VI a proclamarlo beato il 17 aprile 1966, e Giovanni Paolo II a canonizzarlo il 19 maggio 2002.

SOURCE : https://www.beweb.chiesacattolica.it/persone/persona/11774/

Ignazio da Santhià

(1686-1770)

Beatificazione:

- 17 aprile 1966

- Papa  Paolo VI

 Celebrazione

Canonizzazione:

- 19 maggio 2002

- Papa  Giovanni Paolo II

- Piazza San Pietro

 Celebrazione

Ricorrenza:

- 22 settembre

Presbitero, dell’Ordine dei Frati Minori Cappuccini, assiduo nell’ascolto dei penitenti e nell’assistenza ai malati

 "Il bel Paradiso non è fatto per i poltroni. Lavoriamo dunque!"

Ignazio da Santhià, Lorenzo Maurizio Belvisotti — così il suo nome di battesimo — nasce il 5 giugno 1686 a Santhià (Vercelli), quarto di sei figli dell'agiata famiglia di Pier Paolo Belvisotti e Maria Elisabetta Balocco. Rimasto orfano del padre a sette anni, la madre provvede alla sua formazione affidandolo al pio e dotto sacerdote don Bartolomeo Quallio, suo parente. Sentendosi chiamato alla vita ecclesiastica, dopo le scuole primarie nella città natale, nel 1706 Lorenzo Maurizio passa a Vercelli per gli studi filosofici e teologici. Ordinato sacerdote nell'autunno del 1710, resta nel capoluogo come cappellano-istruttore della nobile famiglia Avogadro. In questi primi anni di sacerdozio si associa anche all'apostolato dei Gesuiti, particolarmente nella predicazione delle missioni al popolo. Conoscerà così il suo futuro direttore spirituale, il padre gesuita Cacciamala. 

La natia Santhià, desiderando avere il suo concittadino, lo elegge canonico rettore dell'insigne collegiata di Santhià. A loro volta gli Avogadro lo eleggono parroco della parrocchia di Casanova Elvo di cui godono il giuspatronato. Tuttavia il quasi trentenne don Belvisotti non va in cerca di gloria: ha maturato ben altre mete. Rinunciando alle due nomine e ai benefici connessi, il 24 maggio 1716 entra nel convento-noviziato dei Cappuccini di Chieri (Torino) e assume il nome di fr. Ignazio da Santhià, con l'intenzione di partire in futuro per le missioni estere. 

La sua fermezza nel tendere alla perfezione, l'osservanza piena, premurosa, spontanea e gioiosa della vita cappuccina gli attirano l'ammirazione anche dei più anziani religiosi del noviziato. Dopo gli anni della formazione cappuccina (trascorsi a Saluzzo, a Chieri e a Torino, al Monte dei Cappuccini), nel Capitolo Provinciale del 31 agosto 1731 viene nominato maestro di noviziato nel convento di Mondovì (Cuneo). Rimane tredici anni in tale ufficio, e attraverso l'insegnamento e specialmente la testimonianza, Ignazio offre alla Provincia monastica del Piemonte ben 121 nuovi frati, alcuni dei quali moriranno in fama di santità. 

Venuto a conoscenza delle sofferenze del padre Bernardino Ignazio dalla Vezza, suo ex-novizio, missionario in Congo, e del rischio che interrompesse la sua attività missionaria, Ignazio si prostrò dinanzi a Gesù Sacramentato e con semplicità depose l'offerta, dettata dalla sua altissima carità: “Signore mio Gesù Cristo, se a voi piace che il male di questo buon operaio passi a me, che sono buono a nulla, fatelo. Io l'accetto volentieri per la vostra gloria”. Il missionario poteva riprendere le sue fatiche apostoliche, poiché il male era scomparso mentre per Ignazio iniziavano le sofferenze che lo costrinsero a rinunciare all'incarico.  

L'obbedienza ai superiori (alla quale mai si sottrasse), lo inducono a seguire, come cappellano capo, l'esercito del re di Sardegna Carlo Emanuele III, in guerra contro le armate franco-spagnole (1745-1746), per assistere i militari feriti o contagiati negli ospedali di Asti, Alessandria e Vinovo. 

Ammalati gravi, feriti gravissimi, corpi straziati... riempivano le corsie. In quel mondo di dolori padre Ignazio era l'angelo consolatore. “Correva di corsia in corsia, di letto in letto spinto dall'amore continuamente attento, applicato e indefesso nell'assistenza dei soldati infermi”, si legge in un documento storico scritto da un testimone.  

Finita la guerra, il Convento del Monte dei Cappuccini di Torino lo accoglie nuovamente per l'ultimo periodo della sua vita (1747-1770). Con generosità senza misura e con umile e intensa carità spirituale, Ignazio divide la sua attività pastorale tra il convento e la città di Torino: predica, attende al ministero della riconciliazione e, nonostante la non più giovane età e le gravi malattie, scende la collina su cui sorge il convento per percorrere le vie della città e incontrare di casa in casa poveri e ammalati, che attendono il conforto della sua parola e della sua invocata benedizione. 

Amava il silenzio, il raccoglimento, le veglie prolungate ai piedi del Tabernacolo, ma seppe pure rimboccarsi le maniche e mettersi al servizio degli infermi e dei poveri della comunità. “Il bel Paradiso, soleva ripetere, non è fatto per i poltroni. Lavoriamo dunque!”.  

Intanto si andavano moltiplicando i prodigi e il popolo lo battezzava “il santo del Monte”; contemporaneamente su di lui si accentrava anche la venerazione dei più distinti personaggi del Piemonte: dai regnanti all'Arcivescovo di Torino, Giovanni Battista Roero, al primo Vescovo di corte, il Cardinale Vittorio Delle Lanze; dal gran cancelliere Carlo Luigi Caisotti di Santa Vittoria, al sindaco della città. 

“Imparate da me che sono mite e umile di cuore...”. Sono parole di Gesù, e come tutti i santi, anche padre Ignazio si dava pensiero perché non fossero cadute invano dalla bocca del Salvatore. L'umiltà l'ebbe radicata nel cuore e viva nel suo modo di agire e di parlare. Sapeva che l'umiltà è autentica e sincera conoscenza di Dio e di se stesso, e per questo non tralasciava occasione per studiare, per ammirare la bontà e la grandezza di Dio e per approfondire la comprensione della propria pochezza. Fino alla più avanzata età, cioè fino a qualche anno prima della morte, fece i lavori più umili quotidiani della vita di convento. 

Trascorse gli ultimi due anni nell'infermeria del suo convento, continuando a benedire, a confessare, a consigliare quanti accorrevano a lui. Il suo ardente desiderio di Dio, alimentato dalla contemplazione del Crocifisso e dalla lettura del Vangelo lo divorava. La sua vita appariva ormai assorbita e trasformata in quel Crocifisso che egli non sapeva allontanare dal suo sguardo. 

Il 22 settembre 1770, festa di San Maurizio, patrono suo e della provincia cappuccina del Piemonte, fr. Ignazio moriva serenamente nella sua cella, all'età di 84 anni. La notizia della sua morte si diffuse rapidamente e fu un accorrere così enorme di popolo per rendere omaggio alla salma che il Superiore del convento, per timore della ressa del popolo, fece celebrare i funerali in anticipo sull'ora stabilita.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/ignazio-da-santhia.html

La fama di santità

Ignazio da Santhià è stato padre, confessore, consigliere e maestro. La missione di perdonare le colpe e di accompagnare gli uomini sulle vie della perfezione evangelica.

La fama della sua santità e i numerosi prodigi attribuiti alla sua intercessione inducono ad avviarne immediatamente il processo di canonizzazione. Dopo la causa ordinaria, nel 1782 viene introdotto il processo apostolico che, a motivo delle vicissitudini della Rivoluzione Francese e delle ricorrenti soppressioni che colpiscono gli Ordini religiosi nell'Ottocento, subisce continui rallentamenti e interruzioni.

E se fin dal 19 marzo 1827 Leone XII riconosce l'eroicità delle virtù di fr. Ignazio, solo il 17 aprile 1966, dopo oltre un secolo di quasi totale silenzio, Paolo VI procede alla solenne beatificazione.  

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/ignazio-da-santhia.html

BEATIFICAZIONE DEL CAPPUCCINO IGNAZIO DA SANTHIÀ

OMELIA DI PAOLO VI

Domenica in Albis, 17 aprile 1966


IL GIUBILO DI TORINO E DEL PIEMONTE

Ancora una volta il Piemonte è in festa. Un altro suo figlio sale agli onori dell’altare. Esulta Santhià, degno luogo d’origine del nuovo Beato il quale, secondo il costume dei Cappuccini, dopo aver rinunciato a tutto, anche al proprio nome, conserva però l’appellativo della città che gli diede i natali e se lo porta con sé, in Paradiso: Beato Ignazio da Santhià. Esulta Vercelli, storica, illustre venerata sede diocesana e prima scuola spirituale del Beato, dove egli fu educato alla vita ecclesiastica e incardinato Sacerdote; esultano Chieri, Saluzzo, Mondovì, dove Frate Ignazio, passato dal Clero diocesano alla Famiglia religiosa dei Frati Minori Cappuccini (allora, nel sec. XVIII, in grande fiore in tutta l’Europa), fu alunno e maestro; ed esulta finalmente Torino, che si ingemma d’un nuovo eletto, e che della lunga vita di lui ebbe gli anni della maturità, quelli che misero in migliore evidenza la figura ascetica e spirituale dell’umile Cappuccino e raccolsero i frutti più copiosi del suo ministero. Salutiamo le personalità e i fedeli di queste città fortunate e facciamo Nostra di cuore la loro esultanza. In modo speciale il Nostro riverente saluto e le Nostre congratulazioni vanno al veneratissimo Arcivescovo di Torino, qui presente, a cui auguriamo di vedere crescere ancora la schiera dei Santi della sua tanto celebrata città e del suo popolo tanto valido e laborioso, e tanto insigne e fecondo di esempi cristiani.

LETIZIA DELL’ORDINE DEI MINORI CAPPUCCINI

Ma l’esultanza maggiore sale al Signore, a buon diritto, dai Cappuccini, che vedono riconosciuti solennemente dalla Chiesa i meriti di questo loro Confratello, vedono riaffermata la tradizione di santità, che distingue il loro ramo francescano di severa osservanza, e vedono ripresentata la loro scuola di evangelica vita religiosa all’ammirazione e all’imitazione del nostro tempo. Esprimiamo loro Noi stessi la Nostra compiacenza per questa beatificazione, la quale, mentre riaccende gaudio e fervore in una sempre numerosa e austera Famiglia religiosa, richiama la riflessione di tutta la Chiesa, in questo periodo postconciliare, sull’autenticità e sul merito della vita consacrata alla sequela e alla imitazione di Cristo, nel duplice intento della perfezione evangelica e della diffusione esemplare della carità in mezzo agli uomini, cristiani o no, d’ogni luogo e d’ogni tempo. Così fiorisca sempre il venerato Ordine Francescano, edificando la Chiesa con simili documenti e illustrando al mondo un redivivo, anzi un sempre vivo San Francesco.

VERO E PERFETTO FRANCESCANO

Subito, quando la figura d’un nuovo Beato, o d’un nuovo Santo è esaltata dal giudizio della Chiesa, che lo acclama degno di culto, nasce in tutti la curiosità di osservare i caratteri peculiari, che definiscono la fisionomia del vincitore, chiamato a sedere, come leggiamo nell’Apocalisse, con Cristo sul suo trono di gloria (cfr. Apoc. 3, 21). E la nostra mentalità agiografica, non poco abituata ad assimilare la santità alle manifestazioni carismatiche dell’uomo meraviglioso e dell’uomo miracoloso, le quali, alle volte, si accompagnano alla santità, vorrà trovare anche in Frate Ignazio da Santhià i segni singolari e prodigiosi, che stupiscono e che divertono. Ma nel caso presente questa scoperta sarà difficile, quasi delusa. Perché, se si eccettuano certi suoi momenti di estasi e di levitazione rimasti quasi segreti, e qualche singolare episodio, la vita del nuovo Beato non sembra offrire una storia avventurosa e interessante la fantasia, né segnalare fatti di carattere eccezionale, quelli che attirano l’ammirazione e insieme scoraggiano l’imitazione dei clienti spirituali dell’altrui santità. La esemplarità del nostro Frà Ignazio non sembra derivare da forme strane e superiori di spiritualità e di ascetismo, ma da un altro titolo, che Ci piace notare non solo a sua lode, ma a lode altresì di tutta la schiera dei più fedeli seguaci di San Francesco: il suo titolo di perfezione, potremmo dire, non è la singolarità, ma la normalità. Fu un vero Francescano, un vero Cappuccino. Così che in lui sono onorati oggi tutti i suoi identici fratelli. Ab uno disce omnes, Ci sembra lecito dire e augurare; e questo riconoscimento, che estende il titolo della perfezione religiosa ad una immensa e molto varia collettività, non abbassa il livello, cioè l’esigenza, della perfezione stessa, ma lo ravvisa raggiunto e raggiungibile da grande numero di aspiranti; solleva così il merito della intera collettività stessa; e mentre conserva, e sotto certi aspetti accresce, l’esemplarità del santo, la avvicina e tende a farla prossima alla sua imitabilità. Il santo allora non è tale, perché straordinario, e perciò irraggiungibile; ma perché perfetto e perché tipico nell’osservanza della norma che dovrebbe essere comune a tutta la schiera dei seguaci fedeli.

TRADIZIONI DI EROISMO E DI FEDELTÀ

Questa teorica concezione, che possiamo dire moderna, dell’agiografia, presenta certamente un pericolo, quello di troppo semplificare la via che ascende alla perfezione; via che, per essere evangelica, deve essere quale Cristo la definisce: «Quanto è angusta la porta e quanto aspra la via che conduce alla vita!», Egli ci ammonisce (Matt. 7, 14). Il desiderio di togliere dalla vita religiosa ogni artificioso ascetismo e ogni arbitraria esteriorità, per renderla, come oggi si dice, più umana e più conforme ai tempi, s’infiltra qua e là nella mentalità moderna di alcuni cristiani, anche religiosi, e può condurre insensibilmente a quel naturalismo, che non comprende più la stoltezza e lo scandalo della Croce (cfr. 1 Cor. 1, 23), e crede ragionevole conformarsi al comodo costume del mondo. Ma così non è nel nostro Beato. Lo troveremo, sì, semplice e accessibile, ma quanto ribelle allo spirito del mondo, quanto con se stesso povero e austero! È pur questa una nota della perfezione religiosa, che assume particolare rilievo nella scuola ascetica cappuccina; la nota della fedeltà testuale alle forme e, Dio voglia, allo spirito della primitiva osservanza francescana, rivendicata ancor prima della crisi protestante per via di interna riforma e ricondotta alla lettera della regola e del testamento del Fondatore San Francesco, e alimentata nel periodo aureo dei Cappuccini da maestri di spirito di grande nome e di grande influsso, sia nell’Ordine, sia nel popolo fedele: citiamo ad esempio Giovanni di Fano, Mattia Bellintani e Alessio Segala, entrambi di Salò, specialmente l’olandese Enrico Herp, e fra tutti San Lorenzo da Brindisi, e cento altri. (I nostri venerati P. Ilarino da Milano, Predicatore Apostolico, e P. Melchiorre di Pobladura, Relatore Generale per le cause storiche presso la Sacra Congregazione dei Riti, con molti altri loro illustri e studiosi Confratelli, ci vengono documentando queste splendide e ricchissime tradizioni spirituali e letterarie dell’Ordine Cappuccino). Ed è questa nota di fedeltà che descrive il profilo iconografico, non solo, ma spirituale altresì del Cappuccino, e che lo rende tuttora tanto popolare. Pensiamo a Padre Cristoforo, e a quanti umili e zelanti Cappuccini godono tuttora la stima e la fiducia della gente.

Padre Ignazio è precisamente uno di questi, e la Chiesa lo saluta oggi come un religioso ammirabile sotto ogni aspetto della sua vita francescana. È stato scritto argutamente di lui che fu un religioso «tutto-fare», perché appunto ogni momento della sua vita francescana ed ogni manifestazione della sua attività apostolica dimostrano questa versatilità per ogni interna ed esterna virtù, che lo può rendere a tutti esemplare.

UN PRIMATO SINGOLARE NELLA VIRTÙ DELL’OBBEDIENZA

Che se non volessimo rinunciare a cercare quale virtù Ci sembri in lui saliente, così da delineare un suo specifico profilo religioso e da determinare, per molti versi, l’esercizio di ogni sua francescana virtù, Noi diremmo essere nel Beato Ignazio da Santhià primeggiante la virtù dell’obbedienza, la virtù oggi più in crisi, ma appunto per questo più degna d’essere considerata nello specchio di questo nuovo Beato, che la Provvidenza ci consente d’onorare forse proprio a nostro ammonimento e a nostro conforto nel momento, che di tale virtù, per cui Cristo, factus oboediens usque ad mortem, ci istruì sulle vie del Vangelo e ci salvò, vi è maggiore bisogno.

Venga dunque nella nostra venerazione questo nuovo Fratello del Cielo, e col suo esempio, con la sua protezione, ci aiuti tutti a seguire il sentiero che al Cielo conduce.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/paul-vi/it/homilies/1966/documents/hf_p-vi_hom_19660417.html

CAPPELLA PAPALE PER LA CANONIZZAZIONE DI 5 BEATI

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Solennità di Pentecoste

Domenica, 19 maggio 2002

1. "Li udiamo annunziare nelle nostre lingue le grandi opere di Dio" (At 2, 11)!

Così esclama, nel giorno di Pentecoste, la folla di pellegrini "di ogni nazione che è sotto il cielo" (v. 5), ascoltando la predicazione degli Apostoli.

Lo stesso stupore pervade anche noi, mentre contempliamo i grandi prodigi operati da Dio nell'esistenza dei cinque nuovi Santi, elevati alla gloria degli altari proprio nel giorno della Pentecoste: Alonso de Orozco, presbitero, dell'Ordine di Sant'Agostino; Ignazio da Santhià, presbitero, dell'Ordine dei Frati Minori Cappuccini; Umile da Bisignano, religioso, dell'Ordine dei Frati Minori; Paulina do Coração Agonizante de Jesus, vergine, fondatrice della Congregazione delle Irmãzinhas da Imaculada Conceisão; Benedetta Cambiagio Frassinello, religiosa, fondatrice dell'Istituto delle Suore Benedettine della Provvidenza.

Essi hanno percorso le strade del mondo annunciando e testimoniando Cristo con la parola e con la vita. Per questo sono diventati segno eloquente della perenne Pentecoste della Chiesa.

2. "Ricevete lo Spirito Santo; a chi rimetterete i peccati saranno rimessi" (Gv 20, 22-23). Con queste parole il Risorto trasmette agli Apostoli il dono dello Spirito e con esso il divino potere di rimettere i peccati. La missione di perdonare le colpe e di accompagnare gli uomini sulle vie della perfezione evangelica è stata vissuta, in modo singolare, dal sacerdote cappuccino Ignazio da Santhià, che per amore di Cristo e per progredire più speditamente nella perfezione evangelica si incamminò sulle orme del Poverello d'Assisi.

Ignazio da Santhià è stato padre, confessore, consigliere e maestro di molti - sacerdoti, religiosi e laici - che nel Piemonte del suo tempo ricorrevano alla sua guida saggia e illuminata. Egli continua ancora oggi a richiamare a tutti i valori della povertà, della semplicità e della autenticità di vita.

3. "Pace a voi!" (Gv 20, 19.21), disse Gesù comparendo agli Apostoli nel Cenacolo. La pace è il primo dono del Risorto agli Apostoli. Della pace di Cristo, principio ispiratore anche della pace sociale, si è fatto costante portatore Umile da Bisignano, degno figlio della nobile terra di Calabria. Con Ignazio da Santhià ha condiviso lo stesso impegno di santità nella scia spirituale di san Francesco d'Assisi, offrendo a sua volta una singolare testimonianza di carità verso i fratelli.

Nella nostra società, nella quale troppo spesso sembrano disperdersi le tracce di Dio, fra' Umile rappresenta un lieto e incoraggiante invito alla mitezza, alla benignità, alla semplicità e ad un sano distacco dai beni effimeri del mondo.

4. "En cada uno se manifiesta el Espíritu para el bien común" (1Co 12, 12). Así sucedió en la vida de San Alonso de Orozco, de la Orden de San Agustín. Nacido en la toledana villa de Oropesa, la obediencia religiosa le llevó a recorrer muchos lugares de la geografía española, terminando sus días en Madrid. Su dedicación pastoral al servicio de los más pobres en los hospitales y cárceles hace de él un modelo para quienes, impulsados por el Espíritu, fundan toda su existencia en el amor a Dios y al prójimo, según el supremo mandato de Jesús.

[4. "A ciascuno è data una manifestazione particolare dello Spirito per l'utilità comune" (1 Cor 12, 7). Così avvenne nella vita di san Alonso de Orozco dell'Ordine di sant'Agostino. Nato a Oropesa, nei pressi di Toledo, l'obbedienza religiosa lo portò a visitare molti luoghi della geografia spagnola, concludendo i suoi giorni a Madrid. La sua dedizione pastorale al servizio dei più poveri negli ospedali e nelle prigioni fa di lui un modello per quanti, spinti dallo Spirito, fondano tutta la loro esistenza sull'amore a Dio e al prossimo, secondo il mandato supremo di Gesù.]

5. A ação do Espírito Santo se manifesta de modo especial também na vida e missão de Madre Paulina, inspirando-a a constituir, juntamente com um grupo de jovens amigas, uma casa de acolhida, pouco depois batizada pelo povo de "Hospitalzinho São Virgílio", destinada a atenção material e espiritual de doentes e desamparados. Nasce assim, para atender os planos da Providência, a primeira Comunidade religiosa do sul do Brasil, denominada Congregação das Irmãzinhas da Imaculada Conceição. Foi neste Hospital, que o ser-para-os-outros constituiu o pano de fundo da vida de Madre Paulina. No serviço aos pobres e aos doentes, ela tornara-se manifestação do Espírito Santo, "consolador perfeito; doce hóspede da alma; suavíssimo refrigério" (Sequência).

[5. L'azione dello Spirito Santo si manifesta in modo particolare anche nella vita e nella missione di Madre Paulina, ispirandola a costituire, insieme a un gruppo di giovani amiche, una casa di accoglienza, battezzata poco dopo dal popolo come "Piccolo Ospedale San Virgilio" e destinata all'assistenza materiale e spirituale delle persone malate e abbandonate. Nacque così, in risposta ai piani della Provvidenza, la prima Comunità religiosa del Sud del Brasile, chiamata Congregazione delle Piccole Suore dell'Immacolata Concezione. Fu in questo ospedale che l'essere-per-gli-altri rappresentò il motivo principale della vita di Madre Paulina. Nel servizio ai poveri e ai malati divenne la manifestazione dello Spirito Santo, "consolatore perfetto; dolce ospite dell'anima; soavissimo refrigerio" (Sequenza).]

6. "O luce beatissima, invadi nell'intimo il cuore dei tuoi fedeli". Le parole della Sequenza costituiscono una bella sintesi dell'intera esistenza di Benedetta Cambiagio Frassinello e ne spiegano la straordinaria ricchezza spirituale.

Guidata dalla grazia divina, la nuova Santa si preoccupò di adempiere con fedeltà e coerenza la volontà di Dio. Con fiducia illimitata nella bontà del Signore, si abbandonava alla sua "Provvidenza amorosa", profondamente convinta, come amava ripetere, che bisogna "fare tutto per amore di Dio e per piacere a lui". E' questa la preziosa eredità che santa Benedetta Cambiagio Frassinello lascia alle proprie figlie spirituali, e che oggi viene proposta all'intera Comunità cristiana.

7. "Vieni, Santo Spirito, riempi i cuori dei tuoi fedeli e accendi in essi il fuoco del tuo amore" (Canto al Vangelo). Facciamo nostra questa invocazione dell'odierna liturgia. Lo Spirito Santo ha radicalmente trasformato gli Apostoli, prima chiusi per paura nel Cenacolo, in ardenti Araldi del Vangelo. Lo Spirito continua a sostenere la Chiesa nella sua missione evangelizzatrice lungo i secoli, suscitando in ogni epoca testimoni coraggiosi della fede.

Con gli Apostoli ricevette il dono dello Spirito la Vergine Maria (cfr At 1, 14). Insieme a Lei, in comunione con i nuovi Santi, imploriamo a nostra volta il prodigio di una rinnovata Pentecoste per la Chiesa. Domandiamo che scenda sull'umanità del nostro tempo l'abbondanza dei doni dello Spirito Santo.

Vieni, Santo Spirito, infiamma i cuori dei tuoi fedeli! Aiuta anche noi a diffondere nel mondo il fuoco del tuo amore. Amen!

© Copyright 2002 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/2002/documents/hf_jp-ii_hom_20020519_canonization.html

22 SETTEMBRE: SANT'IGNAZIO DA SANTHIÀ

Lorenzo Maurizio nasce il 5 giugno 1686 a Santhià (Vercelli), quarto di sei figli dell'agiata famiglia di Pier Paolo Belvisotti e Maria Elisabetta Balocco. Rimasto orfano del padre a sette anni, la madre provvide alla sua formazione affidandolo al pio e dotto sacerdote don Bartolomeo Quallio, suo parente. Sentendosi chiamato alla vita ecclesiastica, dopo le scuole primarie nella città natale, nel 1706 Lorenzo Maurizio passa a Vercelli per gli studi filosofici e teologici. Ordinato sacerdote nell'autunno del 1710, resta nel capoluogo come cappellano-istruttore della nobile famiglia Avogadro. In questi primi anni di sacerdozio si associa all'apostolato dei Gesuiti nella predicazione delle missioni al popolo.

Rinunciato alla nomina e ai benefici di canonico rettore della collegiata di Santhià e di parroco di Casanova Elvo, di cui gli Avogadro godevano il giuspatronato, il 24 maggio 1716 don Belvisotti entra nel noviziato dei Cappuccini di Chieri (Torino) e assume il nome di fra' Ignazio da Santhià. Dopo gli anni della formazione (a Chieri, a Saluzzo e a Torino) nel capitolo provinciale del 31 agosto 1731 fu nominato Vicario e Maestro di noviziato nel convento di Mondovì (Cuneo).

In quattordici anni di magistero fra' Ignazio firmò la professione di ben 121 novizi, alcuni dei quali moriranno in fama di santità. In un atto eroico, nel 1744, si addossò la grave oftalmia e le sofferenze del suo ex-novizio Bernardino Ignazio dalla Vezza, missionario in Congo. Il missionario guarì, ma fra' Ignazio a motivo del male che lo colpì dovette lasciare l'incarico di Maestro.

Negli anni 1745-1746 fu cappellano militare dell'esercito del re di Sardegna Carlo Emanuele III, in guerra contro la Francia, per assistere i militari feriti o contagiati dalla peste negli ospedali di Asti, Alessandria e Vinovo. Finita la guerra, tornò al convento del Monte dei Cappuccini di Torino, dove per l'ultimo lungo periodo della sua vita (1747-1770) divise la sua attività pastorale tra il convento e la città di Torino.

Ignazio predica settimanalmente agli altri confratelli, attende al ministero della riconciliazione e, nonostante la non più giovane età e le gravi malattie, scende la collina su cui sorge il convento per percorrere le vie della città e incontrare di casa in casa i poveri e gli ammalati, che attendono il conforto della sua parola e della sua ormai celebre benedizione. Fu ammirato e venerato da illustri personaggi e da prelati eminenti come il cardinale Carlo Vittorio Amedeo delle Lanze, dall'arcivescovo di Torino Giovanni Battista Roero, dal gran cancelliere Carlo Luigi Caisotti di Santa Vittoria, e dallo stesso sindaco della città di Torino. Trascorse gli ultimi due anni della sua vita (1768-1770) nell'infermeria del convento, continuando a benedire, a confessare, a consigliare quanti a lui ricorressero.

Il 22 settembre 1770, festa di San Maurizio, patrono suo e della Provincia cappuccina del Piemonte, fra' Ignazio muore serenamente nella sua cella, all'età di 84 anni. La fama della sua santità e i numerosi prodigi attribuiti alla sua intercessione inducono ad avviarne immediatamente il processo di canonizzazione. Dopo la causa ordinaria, nel 1782 fu introdotto il processo apostolico. Il 19 marzo 1827 Leone XII ne riconobbe l'eroicità delle virtù e il 17 aprile 1966 Paolo VI procedette alla sua solenne beatificazione. Infine Giovanni Paolo II, il 19 maggio 2002, domenica di Pentecoste, l'ha proclamato "Santo". Le reliquie di Sant'Ignazio da Santhià sono venerate nella chiesa del Monte dei Cappuccini in Torino.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20211112000010/http://www.fraticappucciniassisi.it/storia/santi/ignazio-da-santhia.html