Maria Celeste Crostarosa, the foundress of
the Redemptoristines.
Bienheureuse Marie
Céleste Crostarosa
Fondatrice des Soeurs du
Rédempteur (+ 1755)
Giulia Crostarosa (Mère Maria Céleste 1696 - 1755), moniale italienne fondatrice des Sœurs du Rédempteur, déclarée vénérable le 4 juin 2013.
- Promulgation de décrets du 15 décembre 2015 (en italien): miracle attribué à l'intercession de la servante de Dieu Maria Celeste Crostarosa (Giulia), moniale italienne fondatrice des Sœurs du Rédempteur (1696 - 1755).
- béatification de Mère Marie Céleste Crostarosa le 18 juin 2016 à Foggia en Italie. Le Cardinal Angelo Amato, Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, comme représentant du Saint-Père, préside la célébration.
- Le 19 juin 2016, le Pape François a évoqué la béatification à Foggia de la moniale italienne Maria Celeste Crostarosa.
Religieuse au couvent de Scala (Italie) suite à des visions et des révélations alors qu'elle était novice, elle fonda la congrégation des sœurs Rédemptoristines avec l'aide de Saint Alphonse-Marie de Liguori et prend le nom de Mère Maria Céleste du Saint-Rédempteur.
Elle meurt le 14 septembre 1755 à Foggia.
(Sa mémoire liturgique, pour le diocèse de Foggia-Bovino, pour les religieuses rédemptoristes et les pères rédemptoristes fondés par saint Alphonse, est le 11 septembre)
- Les Rédemptoristines sont particulièrement consacrées à une vie de prière et de contemplation. Il y a 477 Rédemptoristines réparties dans 46 monastères dans le monde.
Congrégation du Très Saint Rédempteur (en anglais).
- L'Ordre des Rédemptoristines a vu le jour à Scala en Italie. C'était le 13 mai 1731, jour de la Pentecôte. Marie Céleste Crostarosa, notre Mère, en est l'inspiratrice. (monastère de Sainte-Thérèse au Québec) le monastère sur GoogleMaps
- L'itinéraire spirituel de Sœur Marie Céleste Crostarosa, Louis Vereecke
- Les Rédemptoristines, une mémoire vivante, site des Rédemptoristes du Canada.
En italien:
- Monastero Suore Redentoriste, monastère des sœurs à Scala
- Monastero del Santissimo Salvatore, monastère du Très Saint Sauveur à Foggia,
fondé en 1738 par mère Maria Celeste.
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12814/Bienheureuse-Marie-C%C3%A9leste-Crostarosa.html
PAPE FRANÇOIS
ANGÉLUS
Place Saint-Pierre
Dimanche 19 juin 2016
Chers frères et sœurs,
bonjour !
Le passage évangélique de
ce dimanche ( Lc 9, 18-24 ) nous appelle une fois de plus à nous confronter,
pour ainsi dire, « face à face » avec Jésus. Dans l’un des rares moments
tranquilles où il est seul avec ses disciples, il leur demande : « Qui suis-je,
au dire des foules ? » ( v. 18 ). Et ils répondent : « Jean le Baptiste ; pour
d’autres, Elie ; pour d’autres, un des anciens prophètes est ressuscité » ( v.
19 ). Les gens avaient donc de l’estime pour Jésus et ils le considéraient
comme un grand prophète, mais ils n’étaient pas encore conscients de sa
véritable identité, c’est-à-dire qu’il était le Messie, le Fils de Dieu envoyé
par le Père pour le salut de tous.
Jésus s’adresse alors
directement aux apôtres — parce que c’est ce qui l’intéresse le plus — et il
demande : « Mais pour vous, qui suis-je ? ». Immédiatement, au nom de tous,
Pierre répond : « Le Christ de Dieu » ( v. 20 ), ce qui revient à dire : Tu es
le Messie, le Consacré de Dieu, envoyé par lui pour sauver son peuple selon
l’Alliance et la promesse. Jésus se rend ainsi compte que les Douze, et en
particulier Pierre, ont reçu du Père le don de la foi; et c’est pourquoi il
commence à leur parler ouvertement — c’est ce que dit l’Évangile : «
ouvertement » — de ce qui l’attend à Jérusalem : « Le Fils de l’homme — dit-il
— doit souffrir beaucoup, être rejeté par les anciens, les grands prêtres et
les scribes, être tué et, le troisième jour, ressusciter » ( v. 22 ).
Ces mêmes questions sont
proposées aujourd’hui à nouveau à chacun de nous : « Qui est Jésus pour les
gens de notre époque ? ». Mais l’autre est plus importante : « Qui est Jésus
pour chacun de nous ? ». Pour moi, pour toi, pour toi, pour toi, pour toi... ?
Qui est Jésus pour chacun de nous ? Nous sommes appelés à faire de la réponse
de Pierre notre réponse, en professant avec joie que Jésus est le Fils de Dieu,
la Parole éternelle du Père qui s’est faite homme pour racheter l’humanité, en
versant sur elle l’abondance de la miséricorde divine. Le monde a plus que
jamais besoin du Christ, de son salut, de son amour miséricordieux. De
nombreuses personnes ressentent un vide autour d’elles et en elles — peut-être
parfois nous aussi —; d’autres vivent dans l’inquiétude et dans l’insécurité à
cause de la précarité et des conflits. Tous, nous avons besoin de réponses
adéquates à nos interrogations, à nos interrogations concrètes. C’est dans le
Christ, et seulement en Lui, qu’il est possible de trouver la paix véritable et
l’accomplissement de toute aspiration humaine. Jésus connaît le cœur de l’homme
comme personne d’autre. C’est pourquoi il peut le guérir en lui donnant vie et
consolation.
Après avoir conclu son
dialogue avec les apôtres, Jésus s’adresse à tous en disant : « Si quelqu’un
veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix
chaque jour, et qu’il me suive » ( v. 23 ). Il ne s’agit pas d’une croix
ornementale, ou d’une croix idéologique, mais c’est la croix de la vie, c’est
la croix du devoir, la croix du sacrifice de soi pour les autres avec amour —
pour les parents, pour les enfants, pour la famille, pour les amis et aussi
pour les ennemis —, c’est la croix de la disponibilité à être solidaires des
pauvres, à s’engager pour la justice et la paix. En assumant cette attitude,
ces croix, on perd toujours quelque chose. Nous ne devons jamais oublier que «
qui perdra sa vie [pour le Christ] la sauvera » ( v. 24 ). C’est perdre pour
gagner. Et rappelons tous nos frères qui, aujourd’hui encore, mettent en
pratique ces paroles de Jésus, en offrant leur temps, leur travail, leur
fatigue, et même leur vie, pour ne pas renier leur foi dans le Christ. À
travers son Esprit Saint, Jésus nous donne la force d’avancer sur le chemin de
la foi et du témoignage: faire ce en quoi nous croyons ; ne pas dire une chose
et en faire une autre. Et sur ce chemin, la Vierge Marie est toujours proche de
nous et nous précède : laissons-la nous prendre par la main quand nous
traversons les moments les plus sombres et les plus difficiles.
À l’issue de l’Angélus
Chers frères et sœurs,
hier, à Foggia, a été célébrée la béatification de Maria Celeste Crostarosa,
moniale, fondatrice de l’Ordre du Très Saint Rédempteur. Que la nouvelle
bienheureuse, à travers son exemple et son intercession, nous aide à configurer
toute notre vie à Jésus notre Sauveur.
Aujourd’hui, en la
solennité de la Pentecôte, selon le calendrier julien suivi par l’Eglise
orthodoxe, le Concile panorthodoxe s’est ouvert en Crète par la célébration de
la divine liturgie. Unissons-nous à la prière de nos frères orthodoxes, en
invoquant l’Esprit Saint afin qu’Il assiste de ses dons les patriarches, les
archevêques et les évêques réunis en concile. Et tous ensemble, prions la
Vierge pour tous nos frères orthodoxes : « Je vous salue Marie... ».
Demain sera célébrée la
Journée mondiale des réfugiés promue par l’ONU. Le thème de cette année est
: « Avec les réfugiés. Nous sommes aux côtés de qui est contraint de fuir
». Les réfugiés sont des personnes comme tout le monde, mais auxquelles la
guerre a enlevé maison, travail, parents, amis. Leurs histoires et leurs
visages nous appellent à renouveler notre engagement à construire la paix dans
la justice. C’est pour cela que nous voulons être avec eux : les
rencontrer, les accueillir, les écouter, pour devenir ensemble des artisans de
paix selon la volonté de Dieu.
Je souhaite à tous un bon
dimanche; et, s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et
au revoir !
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Bse Maria Celeste Crostarosa
Moniale et fondatrice des « Sœurs du Rédempteur » (Rédemptoristines)
Commémoration : Moniales Rédemptoristines et pères Rédemptoristes : 11 septembre.
Martyrologium Romanum : 14 septembre (jour de la naissance au ciel ‘dies
natalis’)
Maria Celeste, (au
baptême, Giulia Marcella Santa) Crostarosa naît à Naples le 31
octobre 1696 ; elle est la dixième des douze enfants de Francesco Crostarosa,
magistrat, descendant d’une noble famille des Abruzzes (région d'Italie
centre-méridionale).
En 1716 Giulia rentre au Carmel de Santa Maria dei Sette Dolori à Marigliano (Naples) où elle prend l’habit deux ans après.
De ce Carmel, dispersé en 1723, elle est providentiellement conduite au
monastère de l’Immaculée-Conception à Scala (côte amalfitaine, Campanie,
Italie). Une communauté, qui n’est alors rattachée officiellement à aucun
Ordre, s’y essaie à vivre les Règles de la Visitation. Giulia, qui a été
maîtresse des novices au Carmel, tient à faire son noviciat de
Visitandine : en février 1724, elle reçoit l’habit de la Visitation et le
nom de Sœur Maria Celeste.
Le 25 avril 1725, elle a
la première révélation d’une « Œuvre du Seigneur » à fonder.
Progressivement les lumières se précisent, le dessein de « l’Œuvre »
prend du relief. Maria Celeste contemple en esprit, dans l’Hostie Sainte, Notre
Seigneur revêtu de l’habit du nouvel Ordre, et elle voit en Lui, comme dans un
livre ouvert, les futures Règles. « dont toutes les lois seront une
imitation de Jésus, en devenant son mémorial vivant ». Il lui ordonne
d’écrire ces Règles pendant son action de grâce, « telles qu’Il les a
imprimées dans son cœur et dans sa mémoire ».
Le 13 mai 1731, fête de
la Pentecôte, grâce à saint Alphonse Marie de Liguori, la nouvelle Règle entre
en vigueur, de par l’autorité de l’évêque de Scala et l’acceptation de la
Communauté. L’Ordre des Rédemptoristines est né… non sans grandes douleurs
pour sa Mère, selon la norme de toute œuvre divine. En effet, déchirée
dans son âme et dans son cœur, Maria Celeste doit dire adieu à Scala en 1733.
Après avoir réformé un couvent à Pareti, tenté un établissement à Roccapiemonte (province de Salerne dans la région Campanie), elle fonde enfin un monastère à Foggia (dans les Pouilles en Italie). À la suite de l'approbation de sa fondation, elle devient Mère Maria Celeste du Saint-Rédempteur.
L’amitié de St Alphonse Marie de Liguori, (docteur de l'Église † 1787), puis de St Gérard Majella (1726-1755) l’accompagnent. Elle installa le siège de son œuvre à Foggia, où elle occupera la charge de supérieure générale sur une durée de plus de vingt ans. Outre une intense vie apostolique, elle connut également une importante vie mystique.
Aussi, c’est toute la ville qui la vénère comme « la sainte Prieure ».
Mère Maria Celeste vécut
ses dernières années dans la discrétion et le recueillement. Elle mourut avec
une grande réputation de sainteté, le 14 septembre 1755 à Foggia, près de la
Maison-mère de son œuvre.
1901 : introduction de la cause en béatification et canonisation.
3 juin 2013 : le pape François (Jorge Mario Bergoglio, 2013-) lui attribue le titre de vénérable.
14 décembre 2015 : le pape François reconnaît l'authenticité d'un miracle dû à son intercession et signe le décret de béatification.
18 juin 2016 : cérémonie de béatification célébrée àla Cathédrale de
Foggia par le cardinal Angelo Amato, au nom du pape.
SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/389421ca-1018-42ea-b015-8730eed01d1b
Marie-Céleste Crostarosa
Les épreuves au cœur de
l’expérience spirituelle
C’est à Naples, en 1696,
que naît Giulia Crostarosa, dans une famille noble. Très tôt, elle connaît déjà
une vie spirituelle intense auprès d’un couvent d’inspiration carmélitaine. Premier
combat : ce couvent est obligé de fermer à cause d’incessantes disputes
avec la duchesse… Elle rentre dans sa famille, puis à 28 ans, elle prend le nom
de sœur Marie Céleste du Saint Désert, à Scala. Là en 1731, avec l’aide de
saint Alphonse de Liguori, elle fonde un nouvel institut, et, pour répondre aux
désirs de l’évêque Mgr Falcoia, en écrit la nouvelle Règle.
Deuxième grand combat, et
non des moindres, directement contre l’évêque qui veut sans cesse modifier la
règle du nouvel institut. Combat aussi bien spirituel, que psychologique et
institutionnel, qui se termine mal pour elle, puisqu’elle est expulsée du monastère
de Scala en mai 1733 ! Débute alors pour elle une période d’errance, qui
ne s’achèvera qu’avec la fondation, enfin selon ses règles (la clôture en
moins) d’une communauté à Foggia, où elle meurt en 1755.
C’est dans ces luttes,
dans ces épreuves et ces échecs, que l’expérience spirituelle de Marie-Céleste
Crostarosa, trouvera sa source fondamentale. Le fil conducteur en est
l’imitation du Christ, dans l’amour et la fidélité, nous rendant participants
de sa vie, de ses vertus et de ses œuvres par l’Esprit Saint. Cette imitation
gui n’est pas simplement morale se réalise dans une communauté ecclésiale,
malgré toutes les difficultés humaines de la vie de l’Église en son humanité,
considérée comme signe de l’amour de Dieu dans le monde.
L’expérience d’une vie
ecclésiale, marquée par l’incompréhension et la lutte, vécue par Marie-Céleste,
comme tant d’autres saints, peut nous aider à garder l’espérance et surtout le
courage, dans notre vie d’Église aujourd’hui. Elle nous invite à placer à sa
juste place l’institution ecclésiale et à mettre au-dessus de tout notre amour
du Christ. Pour cela, Sœur Marie-Céleste, indique à travers ses conseils
spirituels, les neufs vertus à développer : charité mutuelle, pauvreté,
obéissance, prière, recueillement et silence, humilité, conversion et
pénitence, humilité et mansuétude de cœur, abnégation et amour de la Croix. Au
travail !
Publié dans Parole
et Prière, n°123, septembre 2020
SOURCE : https://blogdupadrevenard.wordpress.com/2020/09/01/marie-celeste-crostarosa/
Maria Celeste Crostarosa, the foundress of
the Redemptoristines.
Also
known as
Julia Crostarosa
Sister Maria Celeste of
the Holy Redeemer
Profile
Tenth of twelve children in
her family. At age 20, she and her sister entered the Carmelite monastery of Marigliano, Italy.
When it was suppressed five years later, she moved to a monastery at Scala, Italy,
taking the name Sister Maria Celeste. On 25 April 1725,
while still a novice, she had a series of visions in
which saw a new congregation of nuns,
and even was given its Rule. Co-founder of the Order of Redemptoristine
Nuns on 13 May 1731.
Born
31
October 1696 in Naples, Italy as Giulia
Marcella Santa Crostarosa
Feast of
the Exaltation
of the Holy Cross, 14
September 1755 in Foggia, Italy of
natural causes
interred in
the monastery at Foggia
3 June 2013 by Pope Francis (decree
of heroic virtue)
beatification celebrated
at the Square of the Basilica-Sanctuary of Beata Vergine Maria “Madre dio Dio
Incoronata” in Foggia, Italy,
presided by Cardinal Angelo
Amato
Addition
Information
Catholic
Encyclopedia: Saint Alphonsus Liquori
other
sites in english
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Blessed Giulia
Crostarosa“. CatholicSaints.Info. 15 July 2023. Web. 10 September 2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-giulia-crostarosa/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-giulia-crostarosa/
POPE FRANCIS
ANGELUS
Saint Peter's Square
Sunday, 19 June 2016
Dear Brothers and
Sisters, Good morning!
The Gospel passage this
Sunday (Lk 9:18-24) calls us to once again confront Jesus “face to face”, so to
speak. In one of the rare quiet moments when he is alone with his disciples, he
asks them: “Who do the people say that I am?” (v. 18). They responded to him,
saying: “John the Baptist; others say Elijah; others say one of the ancient
prophets who has risen” (v. 19). Therefore, people esteemed Jesus and
considered him to be a great prophet, but they were not yet aware of his true
identity, that is, that He was the Messiah, the Son of God sent by the Father
for the salvation of everyone.
Then Jesus directly
addresses the Apostles — because this is what most interests him — asking: “But
who do you say that I am?”. Immediately, on behalf of everyone, Peter responds,
“The Christ of God” (v. 20), that is to say: You are the Messiah, the Anointed
of God, sent by Him to save his people according to the Covenant and the
promise. Therefore Jesus realizes that the Twelve, and Peter in particular,
have received the gift of faith from the Father; and for this reason he begins
to speak with them openly — this is how the Gospel puts it: “openly” — of what
awaits him in Jerusalem. “The Son of Man must suffer many things”, he says,
“and be rejected by the elders, the chief priests and the scribes, and be killed,
and rise on the third day” (cf. v. 22).
These same questions are
proposed to each of us today: “Who is Jesus for the people of our time?”, and
more importantly: “Who is Jesus for each of us?”, for me, for you, for you, for
you, and for you ...? Who is Jesus for each one of us? We are called to make
Peter’s answer our own response, joyfully professing that Jesus is the Son of
God, the Eternal Word of the Father, who became man to redeem mankind, pouring
out the abundance of divine mercy upon it. The world needs Christ more than
ever: his salvation, his merciful love. Many people feel an empty void around
and within themselves — perhaps, at certain times, we do too —; others live in
restlessness and insecurity due to uncertainty and conflict. We all need adequate
answers to our questions, to our concrete questions. Only in Him, in Christ, is
it possible to find true peace and the fulfillment of every human aspiration.
Jesus knows the human heart better than anyone. This is why he can heal, giving
life and consolation.
After concluding the
dialogue with the Apostles, Jesus addressed everyone, saying: “If anyone wants
to come after me, let him deny himself, take up his cross daily and follow me”
(v. 23). This is not an ornamental cross or an ideological cross, but it is the
cross of life, the cross of one’s duty, the cross of making sacrifices for
others with love — for parents, for children, for the family, for friends, and
even for enemies — the cross of being ready to be in solidarity with the poor,
to strive for justice and peace. In assuming this attitude, these crosses, we
always lose something. We must never forget that “whoever loses his life [for
Christ] will save it” (v. 24). It is losing in order to win. Let us remember
all of our brothers and sisters who still put these words of Jesus into
practice today, offering their time, their work, their efforts and even their
lives so as to never deny their faith in Christ. Jesus, through His Holy
Spirit, gives us the strength to move forward along the path of faith and of
witness: doing exactly what we believe; not saying one thing and doing another.
On this path Our Lady is always near to us: let us allow her to hold our hand
when we are going through the darkest and most difficult moments.
After the Angelus:
Dear brothers and
sisters, yesterday, Maria Celeste Crostarosa, nun and Foundress of the Order of
the Most Holy Redeemer, was beatified in Foggia, [Apulia, Italy]. May the newly
Blessed, by her example and intercession, help us to conform our whole life to
Jesus our Saviour.
Today — the Solemnity of
Pentecost according to the Julian calendar, followed by the Orthodox Church —
the Pan-Orthodox Council began in Crete with the celebration of the Divine
Liturgy. Let us unite ourselves in prayer with our Orthodox brothers, invoking
the Holy Spirit to assist the Patriarchs, Archbishops and Bishops assembled in
the Council, with His gifts. Let us now pray together to Our Lady for all of
our Orthodox brethren. “Hail Mary...”.
Tomorrow is World Refugee
Day, promoted by the UN, which has as its theme this year: “With refugees. We
stand together with those who are forced to flee”. Refugees are people like
everyone else, but people who have lost their homes, jobs, relatives and
friends due to war. Their stories and their faces call us to renew our
commitment to create peace in justice. For this reason, we want to be with
them: to meet them, welcome them, listen to them, so as to become peacemakers
together according to God’s will.
I wish you all a good
Sunday; and please, do not forget to pray for me. Have a good lunch and Arrivederci!
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
11 September: Memorial of
Blessed Maria Celeste Crostarosa
September 10, 2021
On September 11, we the
Redemptorist family celebrate the Memorial of Blessed Maria Celeste Crostarosa,
O.Ss.R. Foundress of the Redemptoristine Nuns. She was declared a Blessed
on 18th June 2016 in Foggia, Italy.
Visit the webpage of the Order of the
Most Holy Redeemer – Redemptorist Nuns
Bl. Maria Celeste Crostarosa was born in Naples to the Crostarosa family on 31st October 1696, the tenth of twelve children, and the following day she was baptized receiving the names Julia Marcella Santa. At the age of twenty, she and her sister Ursula entered the Carmelite Convent of Marigliano (about 12 miles from Naples). However, after only five years in religious life, the monastery was unjustly suppressed because of outside interference, necessitating their departure. While still there, Julia had met Fr. Thomas Falcoia, who was giving the community a retreat. He suggested that it was the Will of God that she and her sisters – another younger sister had joined the two – should go to a monastery in Scala, near Amalfi, where he had reformed a community to the spirit and practice of the Visitation Congregation.
It was as a novice in Scala that Julia was named Sr. Maria Celeste and here
she received a revelation and was ‘made to understand God’s plans for a
new institute which the Lord would place in the world by means of her which
would have for its laws and rules His very life.’
The Order of the Most
Holy Redeemer (Redemptoristines) was officially founded on the Feast of
Pentecost, 13th May 1731. The vocation of the Redemptoristine
Sisters was to be a ‘Viva Memoria’ a ‘living memory of Jesus’.
The spiritual journey of
Maria Celeste was no bed of roses, though favoured as it was with many mystical
experiences it was also characterized by obedience to conscience, by a constant
search for the meaning of the Gospel, and simplicity of life.
Sr.
Maria Celeste Crostarosa died on the 14th of September 1755.
Scala News
SOURCE : https://www.cssr.news/2021/09/11-september-feast-of-blessed-maria-celeste-crostarosa-o-ss-r/
Blessed Maria Celeste
Crostarosa
Feast Day: 11 Sep
2024
Feast Day 11 September
At a ceremony of
beatification in Foggia, Italy, on 18th June 2016, Cardinal Amato, delegate of
Pope Francis, declared Sister Maria Celeste Crostarosa, Founder of the
Redemptoristine Nuns, a Blessed of the Catholic Church.
The Cardinal began his
homily at the beatification ceremony with the following quotation of an early
Jesuit:
“Saints are lighthouses
that light up the dark night of human life with hope. Saints are not
‘people of sand’, lacking substance, that crumble like children’s sand castles
on the shores of the sea. Saints are strong and courageous people, who
honour humanity by renewing the flavour and power of life every day.
Created by God, Saints have the solid robustness of a humanity restored by
grace.”
Living the life of a
hidden and enclosed, contemplative nun, Maria Celeste is little known outside
of Redemptorist communities and Redemptoristine monasteries.
Who was Bl. Maria Celeste
Crostarosa? On 31st October 1696 a baby girl was born in Naples to the
Crostarosa family, the tenth of twelve children, and the following day she was
baptized receiving the names Julia Marcella Santa. Later on, when she
became a nun, she received the names Maria Celeste, and as such she is known
to posterity.
She was idolized by her
siblings for being a lively youngster, vivacious, sensitive, and of good
intellect. By the age of five or six, Julia began to experience an
unusual sense of intimacy with Jesus, ‘…knowledge of His divinity in such
a sweet way that she conceived the idea of loving and serving Him.’
At the age of twenty, she
and her sister Ursula entered the Carmelite Convent of Marigliano (about 12
miles from Naples). However, after only five years in religious life the
monastery was unjustly suppressed because of outside interference,
necessitating their departure.
While still there, Julia
had met Fr. Thomas Falcoia, who was giving the community a retreat. He
suggested that it was the Will of God that she and her sisters – another
younger sister had joined the two – should go to a monastery in Scala, near
Amalfi, where he had reformed a community to the spirit and practice of the
Visitation Congregation.
It was as a novice in
Scala that Julia was named Sr. Maria Celeste and here she received a revelation
and was ‘made to understand God’s plans for a new institute which the Lord
would place in the world by means of her which would have for its laws and
rules His very life.’
Under the direction of
Fr. Falcoia and with the enlightened support of St. Alphonsus de’ Liguori, the
Visitation convent was reformed according to the Rule Celeste had received from
the Lord on April, 25, 1725.
In 1730 a young priest,
Alphonsus de’ Liguori, had travelled to Scala for a period of recuperation
having been worn out by his labours in Naples and here he became acquainted
with Celeste. Incidentally both Alphonsus and Celeste were born in Naples
merely weeks apart.
The Order of the Most
Holy Redeemer (Redemptoristines) was officially founded on the Feast of
Pentecost, 13th May 1731. The vocation of the Redemptoristine Sisters was
to be a ‘Viva Memoria’ a ‘living memory of Jesus’.
On the Feast of the
Triumph of the Cross, 14th September, the Sisters received the dark red habit,
the colour of love, which reminds the world of God’s deep and infinite love for
all humankind.
About this time Sr.
Celeste had another revelation which she shared with Alphonsus. He was to
form a parallel men’s institute to ‘Go and preach to every creature that
the Kingdom of God has come upon you.’ This coincided with Alphonsus’ own
inspired desire to form a group dedicated to preaching the love of God to the
poor and most abandoned. This institute, the Redemptorists, was eventually
founded in Scala in 1732.
When Msgr. Falcoia, now a
bishop, wanted to alter the Rule and be the only spiritual director for the
entire community, Celeste resisted out of obedience to her conscience.
She was forced to leave the monastery with her sisters on May 25, 1733.
She now went to Nocera
near Salerno where, at the Bishop’s request, she reformed a convent where the
nuns had become lax in their religious observance.
After five years, on 4th
March 1738, having been called to Foggia near the Adriatic coast, she founded
there the Convent of the Most Holy Saviour.
In Foggia she finally
realized her dream of living the Rule the Lord had given her by establishing
her own monastery of enclosed, contemplative nuns.
The spiritual journey of
Maria Celeste was no bed of roses, though favoured as it was with many mystical
experiences it was also characterized by obedience to conscience, by a constant
search for the meaning of the Gospel, and simplicity of life.
Sr. Maria Celeste
Crostarosa died on the 14th September 1755.
[Quotes in Italics from
Ven. M. Celeste’s Autobiography]
Sr. Celeste was a strong
woman, determined and energetic, of profound integrity and interior freedom,
who always defended the rights of conscience
She was intelligent, with
great intuition and understood the urgent needs of the society of her time. But
Maria Celeste was above all a mystic who lived in deep communion and prayer
with Christ.
One of the principle
marks of the spirituality of Celeste is the ‘Viva Memoria,’ that is the call of
each person to be in himself/herself a true and authentic living image of
Christ.
Her’s is a spirituality
of everyday life, lived in communion with Christ, the Redeemer. It
should radiate and go forth from us, imparting a contemplative dimension to the
reality of the life of every Christian. Contemplation does not mean
flight but rather commitment to finding the presence of the God of love in each
event of every day.
Redemptoristines today
are spread throughout the world, continuing to live the charism of Maria
Celeste and trying to be credible living witnesses of his love.
The above five paragraphs
are extracted from an article by Sr Gabrielle Fox O.Ss.R. in Reality, Summer
2016.
Address of the
Redemptoristines in Ireland:
Monastery of St
Alphonsus, St Alphonsus’ Road Upper, Drumcondra, Dublin 9, D09 HN53
Web: www.rednuns.com
SOURCE : https://www.redemptorists.ie/saints_feasts/blessed-maria-celeste-crostarosa/
Seven words of Saint John
Paul II on the Blessed Celeste Crostarosa
September 13, 2023
On 11th September
was the Memorial of the Blessed Maria Celeste Crostarosa O.Ss.R., we
present an article on the Blessed from the a12.com portal where Saint John Paul
II bequeathed to the Redemptorist Nuns an affectionate message on the life of
Blessed Maria Celeste Crostarosa.
On that occasion, 31
October 1996, the third centenary of the birth of the nun, founder of the Order
of the Most Holy Redeemer (1696 – 1996), was celebrated. Until then the
nun had not been beatified and who would have ever imagined that the Pope would
become a saint for the Church.
In his speech, Saint John
Paul II left seven messages for religious women, which can also be useful for
Christian life. In some of them, the holy Pope indicates characteristics
of the blessed’s spirituality, which he has carefully removed from his
writings. Here are the messages:
CHRIST AT THE CENTRE
The spiritual proposal of
Mother Celeste is profoundly Christocentric.
«It is articulated around
the mystery of the incarnate Word that the Spirit incessantly actualizes in us,
transforming our life into his: Christ can thus be reborn in the world in the
souls of his loved ones» (see Autobiography).
TRANSFORMATION IN THE
EUCHARIST
He constantly refers to
the Eucharist as a source of transfiguration.
«In fact, it indicates
the full Eucharistic transformation as the point of arrival of every spiritual
journey: ‘I approached Holy Communion and you changed me in you because I
entered the humanity of your divine Word and I began to sacrifice myself for
the Father for all” and to savor “merits and graces” which, through his
passion, Christ has spread to “all the souls of the faithful”, uniting them and
glorifying them in their “humanity united to the Word” (see Sister Maria
Celeste Crostarosa, Retention of the soul with the Groom Jesus [unpublished
manuscript], 147).
LIKELINESS TO THE
REDEEMER
Sister Celeste adds
another equally important characteristic: living memory necessarily arises from
imitation.
“The Redemptorists must
impress upon themselves ‘the life and true likeness’ of the Redeemer, becoming
‘a living and lively portrait’ (see Spicilegium Historicum). It should
never be forgotten, however, that it is a participatory imitation carried out
by the Spirit, who never tires of tracing in us the fullness of the likeness of
Christ”.
CONTEMPLATION
Contemplation must be the
center of community life.
“The gaze must remain
fixed on Christ to allow itself to be irradiated and transformed in Him by the
Spirit, so as to become a transparent sign for the brothers for the glory of
the Father. All this requires an incessant and loving commitment to
deepening the Gospel, also according to the recommendation of its Foundress,
who saw the Gospel passage proposed daily in the liturgy as the basis of the
entire day.”
FRATERNAL CHARITY
The fraternal charity
that arises from contemplation is grace.
«You must know how to
share with your brothers that evangelical welcome, constantly recalled by your
Constitutions. Prayer lived in this way makes your monasteries centers of
Christian welcome for those seeking a simple and transparent life to find the
full meaning of life in Christ. This applies to everyone, but especially
to young people, today more in need than in the past of powerful experiences
and more exposed to the charm of alienating manipulations. However, know
how to develop all this in fidelity to the Alphonsian legacy, which has always
privileged the poor.”
LOYALTY
Fidelity requires the
courage of incessant renewal.
«It is necessary to
“courageously re-propose the initiative, inventiveness and sanctity of the
Founders as a response to the signs of the times that emerge in today’s world”
(see John Paul II, Vita consacrata, 37). It is a challenge that female
cloistered life must be lived today with particular courage in the face of the
rapid evolution of the female world: may your presence and your testimony be a
precious contribution, so that the path of today’s women is full of
authentically evangelical ideas depth spiritual. “Creative fidelity” also
invites us to seek ways that allow the entire Order to take care of the needs
of each monastery.”
MARIAN PIETY
It is necessary to
contemplate God’s action in Mary.
“The contemplation of the
“wonders worked by the Lord in Mary” and the constant effort for you to “mature
an ever truer and deeper Marian piety,” as your Constitutions state, contribute
to giving impetus and confidence.”
( a12.com )
Biography
of Blessed Maria Celeste Crostarosa O.Ss.R.
From
the Redemptorist site Sant’Agata Madre Maria Celeste Crostarosa
SOURCE : https://www.cssr.news/2023/09/seven-words-of-saint-john-paul-ii-on-the-blessed-celeste-crostarosa/
Sr Crostarosa
Antonella Lumini
Sr Crostarosa beatified
by Cardinal Angelo Amato in Apulia
For a theology of the
Spirit
Mother Maria Celeste
Crostarosa left behind many works. Among the most important being her Autobiography, Dialogues, Grades
of Prayer, Meditations for Advent and Christmas, the Little Spiritual
Garden. The intensity in her writing reveals the anguish humanity is subjected
to when the Spirit breaks it. The dazzling revelations and the clearest visions
are accompanied by the suffering that comes with seeing limitations and strengths.
Conflict consumes, but spiritual bliss envelops the soul, rendering the whole
body to participate. The carnal level is not excluded, but burned in the zeal
of divine love, and brought to the sublime.
In the feminine mystical
experience, and particularly with Sr Crostarosa, you feel this enormous task of
regeneration that the Holy Spirit “operates” on the creaturely level,
considering the body in the dynamics of transformation that drains it and at
the same time gives it life, calling it to die and to rise again. It is
“deified”, causing it to become “living memory” of the sacred humanity of the
Word, the visible presence of his love. Equally in the Sacrament of the
Eucharist, the divine love of Christ becomes “substantial” food, in order to
transform “man into God”. This redemptive action, maneuvered by the Holy
Spirit, is what Mother Celeste called “work”: the grand gestation which shall
bear healing, to save, to bring forth new life. It is the subtle work of
weaving, which embodies the impetus that is eternally generated by the Father.
The original Crostarosian
theology highlights two levels: the eternal generation of the Word, “principle
without ever being initiated”, and human nature called to open to allow for
fertilization. The Incarnation of the Word is thus identified as the point at
which the two levels converge. The “marvelous divine work” is materialized in
Mary. “Your Lady Mary receives a divine overshadowing of clear splendour, where
the three divine persons are manifested in the unity of essence, where it
penetrates for a brief moment that incomprehensible and most pure act of the
generation of the Word in the bosom of the Father”. Participation in the divine
essence enters into the mystery of the Trinity. It reveals the intrinsic movement
of love that unites the Father to the Son. The love that forever “loves” is the
Holy Spirit. “Of this most blessed and eternal generation” Mary touched the
fullness of the moment in which the Holy Spirit “overshadowed her, covered her,
absorbed her and de- clared not only the work of human Redemption, but even the
Unity and Trinity of the divine Persons”. Penetrating the mystery of the
Incarnation, the soul in turn participates: “my soul, you see how the Holy
Spirit (...), the Spirit of purest love, in one moment generates the Humanity
of the Word in the womb of Mary his bride, and therein unites human nature with
the eternal God”. The great theological insight of Mother Celeste is to
understand that the extraordinary “work” which takes place in Mary, extends to
all souls who contemplate her, because the generation of the Word is eternal.
This theme is definitely present in Meister Eckhart.
Understanding that the
“work” is always in motion, Mother Maria Celeste pushes the devotional level
even further. She identifies the dynamic force of saving action itself in the
event of the Incarnation. The Gospel message is therefore grasped in this
light. The deified Mother is therefore the human nature of Mary in which divine
motherhood is embodied, bringing to fruition each potential of the creative
act. Silence, concealment, humility, obedience, patience and steadfastness, are
the virtues of the crushed soul that preserves the gifts of God without
appropriating them, allowing the “work” to act free of resistance. Therefore,
Mary becomes mother and teacher of all souls. Crostarosa describes this state
of total passivity (which involves the most strenuous of activity) with the
image of gestation: “a child who has not come out from his mother’s womb has no
power to do anything; his mother is the one who alone does everything”. And
again: “O eternal sweetness, I think you are more to me than a dear mother, you
love and call to me much more than a mother who carries her little child
clinging to her bosom”. The Spirit produces this transformation in the state of
failure in which “the internal mortification in all spiritual powers” is
possible. The “work” therefore is not forceful, it is patient, superabundant,
and leaves the creature free. It is a maternal work, waiting for the conditions
to ripen.
L'Osservatore Romano
Weekly Edition in English, 24 June 2016, page 4
For subscriptions to the English edition, contact:
Our Sunday Visitor: L'Osservatore Romano
SOURCE : https://www.ewtn.com/catholicism/library/sr-crostarosa-13325
Blessed Mother Maria
Celeste Crostarosa O.Ss.R
Feast Day : September 14th
Blessed Maria Celeste Crostarosa (born as Giulia Crostarosa) was born in
Naples, Italy on the 31st October 1696. At the age of twenty she entered a
Carmelite monastery. When this monastery was suppressed, she went to Scala in
the hills above Naples, where she entered a monastery living the Visitation
Rule.
Under the direction of
Bishop Thomas Falcoia, and with the cooperation of St Alphonsus, Maria Celeste
reformed the monastery according to a revelation she had received from the
Lord. She founded the Order of the Most Holy Reedeemer (Redemptoristines) on
the 13th May 1731. Their vocation is to be a "living memory" of Jesus
Christ, witnessing to the paschal mystery.
In 1773 Maria Celeste was
forced to leave Scala, and eventually she was called to Foggia, where she
founded the Monastery of the Most Holy Saviour.
The spiritual journey of
Maria Celeste, favoured by many mystical experiences, was characterised by
obedience to conscience, by constant searching for the meaning of the gospel,
and by living simply.
Maria Celeste died at
Foggia on the 14th September 1755. At the moment of her death, Saint Gerard
Majella, her spiritual friend, saw her soul flying to heaven as a white dove.
On 3 June 2013 Pope
Francis declared her to be Venerable due to her life of heroic virtue. In 2015
a miracle attributed to her intercession was approved. In Foggia on
18th June 2016 Sr. Maria Celeste Crostorosa was beatified.
Thank you to the
Redemptorist North American Commission for Partnership in Missions for this
article.
Other articles
Prayer - Maria Celeste Crostarosa
Promulgation of the decree of Heroic Virtue.
A prayer in honour of
Blessed Maria Celeste Crostarosa
Loving God, by the gifts
of your Holy Spirit, Maria Celeste responded to inspirations received in the
depths of her contemplative prayer. Help me, through her intercession, to open
myself to deep contemplative prayer and communion with your will. Give me a
portion of her listening, her love, and her courage, that through union with
you in prayer, I may become that “living memory of Jesus, our Redeemer” in my
family, in my workplace, and in my ministry, for the same of all your created
world. Amen
Blessed Maria Celeste
Crostarosa
Feast day: September 11
Foundress of the Order of the Most Holy Redeemer, nun, mystic, prolific writer
Blessed Maria Celeste Crostarosa was born on October 31, 1696, in the same
city, Naples, and the same year as St. Alphonsus, yet they did not meet until
1730 in Scala, Italy. Giulia, Celeste’s baptismal name, was an
intelligent, vivacious child, the tenth of twelve children. Her
middle-class parents taught their children to pray and love God with all their
heart. At the age of six, Giulia began to experience an unusual intimacy
with a secret companion, Jesus. He invited her to love Him alone and
Celeste longed to serve Him all the days of her life.
Celeste began her religious life as a Carmelite after persuading her mother to
allow her to enter that monastery during a simple friendly visit.
Six years later that monastery was dissolved. At the age of 27, Celeste
entered a monastery in Scala in 1724. While she was a novice the Lord
appeared to her during Holy Communion and dictated to her a New Rule for the
Sisters that their lives would be a ‘Viva Memoria,’ a Living Memory of the work
of salvation accomplished in the Paschal Mystery out of love for all humankind.
This was met by incredulity by the community and they called her a troublemaker
filled with illusions. Nevertheless, Sr. M. Celeste made her profession
in 1730, and the approval for the New Rule was given in 1731 after a young
priest and canon lawyer, Alphonsus Liguori, declared Celeste’s visions
authentic and the Rule inspired by the Lord.
Later that year, Celeste had another revelation: She saw Christ with St.
Francis of Assisi and Alphonsus conversing and heard the words, “Go and
preach to every creature that the Kingdom of God has come upon you.” Sr.
Celeste shared this with Fr. Alphonsus and encouraged him to follow his heart
in beginning the Congregation of the Redemptorists. In 1732, the
Congregation was founded and its first house was situated in the corner of the
Redemptoristine property in Scala.
Incredibly, three years later, Celeste was expelled from the monastery.
After long, prayerful reflection, in liberty of conscience, she could not
follow imposed dictates contrary to the inspirations revealed to her by her
Savior.
After helping reform a Dominican monastery that had grown lax in the life of
holiness, Celeste began her own monastery in 1738 in Foggia, finally putting
into practice the New Rule of the Order of Redemptoristine Nuns.
There, St. Alphonsus assigned the young Redemptorist Brother Gerard Majella to
an extraordinary mission of being Mother Celeste’s and the community’s
spiritual director.
Thanks to the support of St. Alphonsus and St. Gerard, the monasteries grew
during Celeste’s lifetime and after her death. In 1762, when Alphonsus
became bishop of St. Agata di Goti, he invited the Nuns to make a foundation in
his diocese.
On September 14, 1755, Mother Celeste died on the Feast of the Triumph of the
Cross at the age of 58. St. Gerard, on his own deathbed, rejoiced, “I
have just seen the soul of Mother Celeste wing its flight to heaven live a
dove, to receive there the reward she has merited through her great love of
Jesus and Mary!”
During Bl. Maria Celeste’s life, she abandoned herself to the powerful call to
holiness and mystical marriage to Christ. She enjoyed supernatural gifts
throughout her life and readily shared her Dialogues with her Beloved, her
Autobiography, reflections on the scriptures and poems. By Bl.
Celeste’s mystical experiences, she guided the life of the Nuns to be a living
memorial of Christ. The Incarnation, the Eucharist, the Cross and
devotion to the most Blessed Virgin Mary were her daily contemplation. It
allowed her to peacefully face, not only the struggles of daily life, but the
numerous obstacles and trials she endured over the years. The
humiliations she bore only strengthened her conviction to follow more
faithfully and generously in God’s plan of love. To this day, Bl. Maria Celeste
Crostarosa shines brightly as a foundress, a woman of prayer, a witness to
liberty of conscience and mystic.
On June 18, 2016, Maria Celeste Crostarosa was declared a Blessed in Foggia,
Italy.
Prayer
O God, guided by your Spirit of Love, Blessed Maria Celeste, mystic and virgin,
was transformed by the words of your Son into a living memorial of his merciful
love. Grant, that through her intercession and example, we also may give
witness to the mystery of Redemption. Through our Lord Jesus Christ, who
lives and reigns with you in the unity of the Holy Spirit, God forever and
ever. Amen.
website: RedNunsNY.org
SOURCE : https://redemptorists.net/blessed-maria-celeste-crostarosa
Maria Celeste Crostarosa, the foundress of
the Redemptoristines.
Blessed Maria Celeste
Crostarosa
August 31, 2017
Feast day: September 11
“Live as though I, not
you, lived in yourself.”
These words to Blessed Maria
Celeste Crostarosa from Jesus sum up the meaning of being a living
memory of Christ. From her earliest memories she was aware of her special
relationship with Jesus. Giulia Crostarosa (later to be known as Maria Celeste)
was born the 10th of 12 children in 1696 in the Kingdom of Naples. She was the
darling of the family: bright, high-spirited, intelligent, the leader of the
brood. But what depths hid beneath the surface: a burning love, humble piety, a
pure heart.
Giulia gave her heart to
her Beloved when He said, “Do not love any creature; love only Me. Imitate
My life and unite whatever you do with the works of My life.”
By 1725, she had entered
a religious conservatory in Scala, high above the Bay of Amalfi, and when still
in formation as a novice, Celeste had a revelation that she would be the
instrument by which a new rule and order of nuns would be established.
“With desire I have
desired to give my Spirit to the world and to communicate it to my creatures
endowed with reason, in order to live with them and in them until the end of
the world. Out of immense love, I have given them my Only Begotten Son.”
After a number of years,
and with the support and collaboration of St. Alphonsus Liguori, the Order of
the Most Holy Redeemer was founded on the Feast of Pentecost in 1731.
Inspired by Celeste and
seeing the need to evangelize the poor, Alphonsus was leaning toward founding a
congregation of missionary priests and brothers that would correspond to the
nun’s life of prayer. Celeste influenced him all the more when she shared a
revelation she had received:
Alphonsus was conversing
with Jesus and St. Francis of Assisi, and Christ tells him to “Go and
preach to every creature that the Kingdom of God has come upon you.”
After much prayer and
discernment the Congregation of the Redemptorists was founded in 1732.
But tribulation shadowed
Celeste. Those who did not understand her soul and misjudged her motives called
her a troublemaker, delusional, and a witch. Twice banished to a room under the
eaves of the monastery, Celeste was comforted by Jesus’ words spoken in her
heart, “You are my friend and my delight, therefore, I keep you in my
Kingdom of the Cross and of Glory, in the Kingdom of my Peace and Rest, in
sufferings and afflictions, just the way I lived on this earth.”
Ultimately she was
expelled from the original monastery for being faithful to her conscience.
Celeste lived for five years as a wayfarer like her Beloved Wayfarer, Jesus,
who lived among us that we might know the abundant, merciful love of God.
During this time she was designated superioress to reform a Dominican convent
and take charge of an orphanage. She also gave secret testimony to the
Inquisition concerning a spiritual friend.
Yet Blessed Celeste’s
heart was still set on founding a monastery of nuns with the rule revealed to
her by the Lord. In 1738 the opportunity appeared, and she began a second
monastery of Redemptoristine Nuns in Foggia, Italy.
Finally Celeste found
peace in Foggia, and in Jesus’ words, “You shall possess My joy by your
participation in My love.”
As a prolific writer and
mystic, Celeste was now free to write her autobiography, poems, and spiritual
writing known as The Dialogues and The Grades of Prayer.
Celeste pondered Christ’s
words to her and wrote on topics such as living in the heart of Christ, being
living Eucharists for the world, love of the cross, charity and
self-abnegation, the Trinity lives in us, and the prayer of breathing love.
During the last chapter
of Blessed Celeste’s life, St. Alphonsus gave the unheard-of permission to a
Redemptorist brother to be the spiritual director of the nuns. St. Gerard
Majella not only become Celeste’s soul friend but also brought 12 young women
to enter the Redemptoristines in Foggia.
On the feast of the
Exaltation of the Cross, September 14, 1755, Gerard said from his own
deathbed, “I have just seen the soul of Mother Maria Celeste wing its
flight to heaven like a dove, to receive there the reward she has merited
through her great love for Jesus and Mary.”
In 1762 St. Alphonsus
became a bishop in St. Agata di Goti near Naples. Soon he invited the
Redemptoristine Nuns to make a new foundation in his diocese. Since then the
order, as well as Blessed Celeste’s message of love, joy, and liberty, has
spread throughout the world.
Jesus, the Most Holy
Redeemer, was the love of Blessed Maria Celeste’s life. Therefore she and all
her sisters down to this day echo St. Paul’s saying, “Life for me is
Christ.”
Redemptoristines
The cradle of the
Redemptoristines is Scala, not far from Amalfi, Italy. Father Thomas
Falcoia, of the Congregation Pii Operarii, formed a community of nuns there and gave
them a rule. Later he became Bishop of
Castellammare. He was director of St. Alphonsus when
a new rule was said to have been revealed to Sister Maria Celeste Crosterosa.
The bishop favoured
the rule and asked Alphonsus to give the nuns the spiritual
exercises and to organize the community as he judged best for the glory
of God. The
saint disposed them for the observance of the new rule by meditation on the
life and virtues of Christ. The details of their daily life were to commemorate
phases of His life. Zeal was to be exercised by prayer, each day of the
week being devoted to an object affecting the well-being of the Church, They were
to pray in
a special manner for the apostolic works of the Redemptorists. The habit
is deep red, and the scapular and
choir-mantle blue. The institute began on 23 May, 1731. A second monastery was
founded by St. Alphonsus, when bishop, in his episcopal
city, St. Agatha of the Goths. Nearly a hundred
years after the foundation at Scala, the Ven. Joseph Passerat sent two ladies,
Mlle. Eugénie Dijon and the Countess Welsersheim, to St. Agatha to learn the
rule and spirit of the Redemptoristines. They received the habit at Rome from Cardinal Odescalchi.
They founded houses at Vienna and Bruges. Convents of the
institute now exist in Austria, Bavaria, Belgium, France, Holland, Ireland, England, the
Tyrol, Spain,
and Canada. The
rule was approved by Benedict
XIV in 1750. (See SAINT ALPHONSUS LIGUORI;
JOSEPH PASSERAT.)
Sources
DUMORTIER, Les
premières rédemptoristines (Bruges, 1884) contains a notice on the
institute; HUGUES, Vies de deux religieuses
rédemptoristines (Tournai, 1884); DUMORTIER, Fleurs de l'institut des
rédemptoristines (Tournai, 1910); Beat. et canoniz. S. D. Sororis
Mariæ Celeste Crosterosa.
Magnier,
John. "Redemptoristines." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 12. New York: Robert Appleton
Company, 1911. <http://www.newadvent.org/cathen/12682b.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Douglas J. Potter. Dedicated to
the Immaculate Heart of the Blessed Virgin Mary.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. June 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/12682b.htm
Memoria of Blessed Maria
Celeste Crostarosa was celebrated in Rome
September 12, 2016
(Rome, Italy) Mother
Maria Celeste Crostarosa was beatified in Foggia, Italy, on June 18, 2016. At
that celebration, it was announced that her Memorial would be celebrated each
year on September 11. Fr. Mike Brehl, CSsR Superior General of the Redemptorits
presided over the Eucharistic celebration at the shrine of Mother of Perpetual
Help, Rome, to celebrate the first memoria of Blessed Crostarosa, on 11th
September, 2016.
In his Homily, during the
memorial mass of Blessed Celeste Crostarosa, Fr. Michael Brehl, spoke about the
gift of the year of mercy. He highlighted three elements that each one of us
can reflect upon during this year of Mercy. “Our human circumstances bring us
closer to the gift of mercy.
1. Only one person who
has suffered can be merciful
2. Only one person who is
a sinner can be merciful
3. Mercy is the source of
true divine joy
Maria Celeste Crostarosa
was an extraordinary woman who manifested the merciful love of the heavenly
father.”
Earlier in his message to
the Congregation and to the collaborators and friends of the Redemptorists Fr.
Brehl had said: “We thank God for the witness of her life, for her vocation as
Foundress of the Redemptoristines, and for her important role in the foundation
of the Congregation of the Most Holy Redeemer. We ask her intercession for the
ongoing fidelity of all called to this missionary vocation – and especially for
her Sisters, sent as communities to be “Viva Memoria” of the Redeemer.”
Giulia Crostarosa was
born on 31 October 1696 in Naples with the baptismal name of Giulia Marcella
Crostarosa. She was born to Francesco Crostarosa and Paola Battistini Caldari;
descended from the Lords of Abruzzo and Aquila.
It was in Foggia on 19
March 1738 that she established the Redemptoristine Nuns. She served as the
order’s superior for under two decades. She had the esteem of St. Alphonsus
Liguori and St. Gerard Majella. Crostarosa died in Foggia on 14 September 1755.
Her spiritual experiences are contained in numerous documents of considerable
value following her death as well as those she kept during her life.
Biju Madathikunnel, CSsr
SOURCE : https://www.cssr.news/2016/09/memoria-of-blessed-maria-celeste-crostarosa-was-celebrated-in-rome/
Beata Maria Celeste
(Giulia) Crostarosa Monaca, Fondatrice
Festa: 11 settembre
Napoli, 31 ottobre 1696 –
Foggia, 14 settembre 1755
Nata a Napoli il 31
ottobre 1696 coi nomi di Giulia Marcella, entrò nel 1718 nel monastero
carmelitano di Marigliano, insieme alla sorella Orsola. Con lei si trasferì nel
1724 a Scala, in provincia di Salerno, presso il monastero fondato da padre
Tommaso Falcoia, suo direttore spirituale, passando alla regola della
Visitazione. Il 25 aprile 1725, dopo aver ricevuto la Comunione, comprese che
Dio voleva che lei fondasse un nuovo istituto, che si conformasse nelle regole
alla vita di Gesù Salvatore. Con il fondamentale apporto di don Alfonso Maria
de’ Liguori, futuro santo, sorse l’Ordine del SS. Salvatore, che con
l’approvazione pontificia, nel 1750, cambiò il titolo in “del SS. Redentore”.
Fatta oggetto d’incomprensioni e di ostilità, suor Maria Celeste visse le sue
tribolazioni con pazienza e grande maturità spirituale, sapendo di dover
condividere il cammino pasquale del Redentore. Morì il 14 settembre 1755 a
Foggia, dov’era riuscita a fondare un monastero secondo il suo progetto di vita
religiosa. A seguito di un lungo processo canonico, è stata beatificata il 18
giugno 2016 a Foggia, sotto il pontificato di papa Francesco. La sua memoria
liturgica, per la diocesi di Foggia-Bovino, per le monache Redentoriste e i
padri Redentoristi fondati da sant’Alfonso, cade l’11 settembre. I suoi resti
mortali sono conservati nella chiesa del monastero del SS. Salvatore a Foggia.
Nascita e prima giovinezza
Nacque a Napoli il 31 ottobre 1696, decima dei dodici figli di Giuseppe Crostarosa, magistrato e discendente di una nobile famiglia abruzzese, e di Paola Battistini Caldari. Fu battezzata il 1° novembre nella chiesa di San Giuseppe Maggiore, coi nomi di Giulia Marcella Santa.
Precoce in intelligenza e capacità di ragionare, dotata di un carattere deciso
ed estroverso, Giulia trascorse l’infanzia e l’adolescenza nella agiata
serenità della sua casa. Cominciò ad approfondire la sua vita spirituale, ma
non fu priva di crisi: consigliata da don Bartolomeo Cacace, riuscì a superare
quella fase.
Prima carmelitana, poi visitandina
A vent’anni, nel 1716, accompagnò insieme alla madre la sorella Orsola al monastero carmelitano, recentemente fondato, di Santa Maria dei Sette Dolori a Marigliano in provincia di Napoli: decise di restare anche lei, che tre anni prima aveva fatto voto di castità. Il 21 novembre 1718 le due sorelle vestirono l’abito carmelitano e iniziarono il noviziato, terminato l’anno seguente. Giulia prese il nome di suor Candida del Cielo.
Quando il monastero fu chiuso per cause di forza maggiore, le due sorelle
furono costrette a lasciare Marigliano il 16 ottobre 1723. Dopo una breve
permanenza in famiglia, accettarono l’invito di padre Tommaso Falcoia, dei Pii
Operai, il quale aveva fondato due anni prima il monastero della Ss. Concezione
a Scala, in provincia di Salerno, cui aveva dato la regola della Visitazione.
Si trasferirono là nel gennaio 1724: Giulia assunse il nome di suor Maria
Celeste del Santo Deserto e fu raggiunta, di lì a poco, dalla sorella Giovanna.
La rivelazione di un nuovo istituto
Il 25 aprile 1725, dopo la Comunione, ebbe luogo il primo degli eventi straordinari di cui suor Maria Celeste fu protagonista. Le fu rivelato come, per mezzo suo, il Signore avrebbe posto nel mondo un nuovo istituto religioso. Per ubbidienza alla maestra delle novizie, redasse il testo «Istituto e Regole del Ss. Salvatore condenute ne Santi Evangeli».
L’approvazione giunse dopo un attento esame da parte di un consiglio di teologi
napoletani, sollecitati da padre Falcoia, e in seguito a non poche difficoltà
da parte dei superiori e di alcune consorelle. Fu determinante, per la
soluzione della faccenda, l’apporto di un sacerdote napoletano, don Alfonso
Maria de’ Liguori (futuro Santo e Dottore della Chiesa). Il 13 maggio 1731 ebbe
quindi inizio l’Ordine del SS. Salvatore, che con l’approvazione pontificia,
nel 1750, cambierà il titolo in “del SS. Redentore”. Popolarmente le monache
sono note come “Redentoriste” o “Redentoristine”.
Le incomprensioni e l’esodo
A tanta grazia corrisposero presto momenti difficili per suor Maria Celeste. Sorsero non poche incomprensioni tra lei, padre Falcoia e la comunità religiosa. La questione divenne più complicata dall’intromissione di Silvestro Tosquez, laico amico del nuovo vescovo di Scala, presso il quale lui riuscì a far approvare le regole del monastero. Tuttavia, nel riconsegnarle riviste nel marzo 1733, il vescovo impose alla fondatrice di non aver più contatti col Tosquez, di firmare la nuova versione e di non avere più padre Falcoia come direttore spirituale. Di fatto, lei venne isolata dalla comunità monastica e privata dell’Eucaristia.
A causa del clima pesante che si era venuto a creare, nel mese di maggio la sorella Giovanna scrisse al padre: voleva lasciare il monastero. Giunse quindi a Scala padre Giorgio Crostarosa, gesuita, il quale espose il suo suggerimento: interrompere il rapporto col Tosquez, ma non firmare le regole rimaneggiate, e accontentarsi del confessore ordinario del monastero. La conclusione del dissidio avvenne il 14 maggio 1733: suor Maria Celeste fu espulsa e con lei, volontariamente, uscirono le altre due sorelle.
Per dieci giorni, dal 26 maggio in poi, furono ospiti del monastero benedettino
della SS. Trinità di Amalfi. Nel mese di giugno si ritirarono nel conservatorio
domenicano della SS. Annunziata a Pareti di Nocera (oggi Nocera Inferiore, in
provincia di Salerno): suor Maria Celeste ne divenne superiora e lo riformò,
operando il bene sia dentro che fuori le mura del chiostro. Il suo nuovo
direttore spirituale, trascorsi cinque anni, divenne don Bernardino Sommantico.
La fondazione a Foggia
Sollecitata dal duca Ravaschieri di Roccapiemonte, il 7 novembre 1735 partì nuovamente, per un tentativo di fondazione. Il 4 marzo 1738, si diresse con la sorella Orsola a Foggia, dove giunse solennemente cinque giorni dopo. La sua comunità si trasferì nel nuovo conservatorio del SS. Salvatore il 4 ottobre 1739, dove, il 26 marzo 1742, si svolse la vestizione di otto ragazze.
Finalmente suor Maria Celeste poteva attuare il carisma che le era stato
ispirato, guidando le consorelle, ma anche le ragazze del ceto medio che
venivano educate nel monastero, con equilibrio e responsabilità.
La vita monastica come imitazione della vita del Redentore
Per lei, la vita delle monache doveva essere una perfetta imitazione della vita del Cristo; di conseguenza, la comunità religiosa era concepita come “viva memoria” del suo amore redentore. Il criterio fondamentale cui doveva ispirarsi era l’essenzialità, attinta dalla familiarità con la Parola e concretizzata nel donarsi senza riserve al prossimo, come scrisse nella prima Regola.
Oltre alla stima di sant’Alfonso Maria de’ Liguori, suor Maria Celeste godette
di quella del giovane fratello redentorista Gerardo Maiella (anche lui
canonizzato) e di tutto il popolo di Foggia, che la chiamava “la santa priora”.
Intorno al 1750, su invito del direttore spirituale, scrisse la propria
autobiografia, fonte di numerosi dettagli sulla sua storia personale.
La morte e gli scritti
La sua esistenza terrena si concluse il 14 settembre 1755 nel monastero di Foggia, mentre il sacerdote che l’assisteva, leggendo la Passione secondo Giovanni, era arrivato alle parole «Consummatum est» («È compiuto»).
Oltre all’autobiografia, suor Maria Celeste ha lasciato un nutrito epistolario,
che completa il quadro della sua personalità e permette di osservare la sua vita
interiore. Per le sue quattordici opere ascetiche, inoltre, è considerata una
delle più grandi mistiche del Settecento italiano.
Il processo di beatificazione
In virtù della sua fama di santità, dal 9 luglio 1879 al 1° luglio 1884, presso la Curia ecclesiastica di Foggia, fu celebrato il Processo informativo, a cui fece seguito, l’11 agosto 1901, il decreto della Congregazione dei Riti sull’introduzione della Causa. Dal 2 maggio 1932 al 4 novembre 1933, a Foggia, fu celebrato il processo apostolico sul non culto e sulla fama di santità. La validità giuridica è stata riconosciuta dalla Congregazione per le Cause dei Santi con decreto del 21 maggio 1999.
Preparata la “Positio”, si è discusso, secondo la consueta procedura, se la
Serva di Dio abbia esercitato in grado eroico le virtù cristiane. Con esito
positivo, l’11 maggio 2011, si è tenuto il Congresso Peculiare dei Consultori
Teologi. I Cardinali e Vescovi membri della Congregazione per le Cause dei
Santi, nella Sessione Ordinaria del 7 maggio 2013, hanno riconosciuto che la
Serva di Dio ha esercitato in grado eroico le virtù teologali, cardinali ed
annesse. Il 3 giugno 2013 papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del
decreto sull’eroicità delle virtù.
Il miracolo e la beatificazione
Come presunto miracolo utile per la beatificazione è stato esaminato il caso di suor Maria Celeste (al secolo Anna Maria) La¬gonigro, monaca redentorista, affetta da un’otite cronica e purulenta all’orecchio sinistro, che perdurava da dieci anni, tra riacutizzazioni e fasi di quiescenza.
Pochi giorni dopo la sua vestizione, avvenuta l’8 dicembre 1955, cadeva il bicentenario della morte della Venerabile Maria Celeste Crostarosa: per l’occasione, il suo corpo fu collocato nella sala capitolare del convento di Foggia, dove risiedeva l’ammalata. Verso le 19.00 del 13 settembre 1955, tutta la comunità religiosa era quindi radunata, quando una consorella di suor Maria Celeste le fece appoggiare l’orecchio infermo e tutto il capo sul petto della Fondatrice, prima della chiusura dell’urna. All’istante, la religiosa riscontrò la scomparsa del dolore e ricominciò a sentire distintamente. Gli esami medici successivi all’evento straordinario hanno evidenziato la perfetta funzione del complesso timpano-ossiculare.
Celebrata l’Inchiesta diocesana negli anni 1987-1988, la Consulta Medica ha riconosciuto, il 19 febbraio 2015, che la guarigione fu rapida, completa e duratura, inspiegabile alla luce delle attuali conoscenze mediche. Il 9 giugno 2015, i Consultori teologi, radunati nel Congresso peculiare, attribuirono tale guarigione all’intercessione della Venerabile Maria Celeste Crostarosa e i Cardinali e Vescovi, radunati nella Sessione Ordinaria del 3 novembre 2015, confermarono il parere positivo.
Il 14 dicembre 2015, ricevendo in udienza il Prefetto della Congregazione per le Cause dei Santi, cardinal Angelo Amato, papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto sul miracolo. La beatificazione è stata celebrata il 18 giugno 2016 presso il Santuario della Beata Vergine Maria Madre di Dio Incoronata a Foggia, presieduta dal cardinal Amato come inviato del Santo Padre.
La memoria liturgica della Beata Maria Celeste Crostarosa, per le monache Redentoriste e i padri Redentoristi fondati da sant’Alfonso, cade l’11 settembre.
Autore: Emilia Flocchini
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/91394
PAPA FRANCESCO
ANGELUS
Cari fratelli e sorelle,
buongiorno!
Il brano evangelico di
questa domenica (Lc 9,18-24) ci chiama ancora una volta a confrontarci,
per così dire, “faccia a faccia” con Gesù. In uno dei rari momenti tranquilli
in cui si trova da solo con i suoi discepoli, Egli chiede loro: «Le folle, chi
dicono che io sia?» (v. 18). Ed essi rispondono: «Giovanni il Battista; altri
dicono Elia; altri uno degli antichi profeti che è risorto» (v. 19). Dunque la
gente aveva stima di Gesù e lo considerava un grande profeta, ma non era ancora
consapevole della sua vera identità, cioè che Egli fosse il Messia, il Figlio
di Dio inviato dal Padre per la salvezza di tutti.
Gesù, allora, si rivolge
direttamente agli Apostoli – perché è questo che gli interessa di più – e
domanda: «Ma voi, chi dite che io sia?». Subito, a nome di tutti, Pietro
risponde: «Il Cristo di Dio» (v. 20), vale a dire: Tu sei il Messia, il
Consacrato di Dio, mandato da Lui a salvare il suo popolo secondo l’Alleanza e
la promessa. Così Gesù si rende conto che i Dodici, e in particolare Pietro,
hanno ricevuto dal Padre il dono della fede; e per questo incomincia a parlare
loro apertamente - così dice il Vangelo: “apertamente” - di quello che lo
attende a Gerusalemme: «Il Figlio dell’uomo – dice – deve soffrire molto,
essere rifiutato dagli anziani, dai capi dei sacerdoti e dagli scribi, venire
ucciso e risorgere il terzo giorno» (v. 22).
Quelle stesse domande
vengono oggi riproposte a ciascuno di noi: “Chi è Gesù per la gente del nostro
tempo?”. Ma l’altra è più importante: “Chi è Gesù per ciascuno di noi?”. Per
me, per te, per te, per te, per te…? Chi è Gesù per ciascuno di noi? Siamo
chiamati a fare della risposta di Pietro la nostra risposta, professando con
gioia che Gesù è il Figlio di Dio, la Parola eterna del Padre che si è fatta
uomo per redimere l’umanità, riversando su di essa l’abbondanza della
misericordia divina. Il mondo ha più che mai bisogno di Cristo, della sua
salvezza, del suo amore misericordioso. Molte persone avvertono un vuoto
attorno a sé e dentro di sé – forse, alcune volte, anche noi –; altre vivono
nell’inquietudine e nell’insicurezza a causa della precarietà e dei conflitti.
Tutti abbiamo bisogno di risposte adeguate ai nostri interrogativi, ai nostri
interrogativi concreti. In Cristo, solo in Lui, è possibile trovare la pace
vera e il compimento di ogni umana aspirazione. Gesù conosce il cuore dell’uomo
come nessun’altro. Per questo lo può sanare, donandogli vita e consolazione.
Dopo aver concluso il
dialogo con gli Apostoli, Gesù si rivolge a tutti dicendo: «Se qualcuno vuole
venire dietro a me, rinneghi se stesso, prenda la sua croce ogni giorno e mi
segua» (v. 23). Non si tratta di una croce ornamentale, o di una croce
ideologica, ma è la croce della vita, è la croce del proprio dovere, la croce
del sacrificarsi per gli altri con amore – per i genitori, per i figli, per la
famiglia, per gli amici, anche per i nemici -, la croce della disponibilità ad
essere solidali con i poveri, a impegnarsi per la giustizia e la pace.
Nell’assumere questo atteggiamento, queste croci, sempre si perde qualcosa. Non
dobbiamo mai dimenticare che «chi perderà la propria vita [per Cristo], la
salverà» (v. 24). E’ un perdere per guadagnare. E ricordiamo tutti i nostri
fratelli che ancora oggi mettono in pratica queste parole di Gesù, offrendo il
loro tempo, il loro lavoro, la loro fatica e perfino la loro vita per non
rinnegare la loro fede in Cristo. Gesù, mediante il suo Santo Spirito, ci dà la
forza di andare avanti nel cammino della fede e della testimonianza: fare
quello in cui crediamo; non dire una cosa e farne un’altra. E in questo cammino
sempre ci è vicina e ci precede la Madonna: lasciamoci prendere per mano da
lei, quando attraversiamo i momenti più bui e difficili.
Dopo l'Angelus:
Cari fratelli e sorelle,
ieri, a Foggia, si è
celebrata la beatificazione di Maria Celeste Crostarosa, monaca, fondatrice
dell’Ordine del Santissimo Redentore. La nuova Beata, con il suo esempio e la
sua intercessione, ci aiuti a conformare tutta la nostra vita a Gesù nostro
Salvatore.
Oggi, solennità della
Pentecoste secondo il calendario giuliano seguito dalla Chiesa Ortodossa, con
la celebrazione della Divina Liturgia ha avuto inizio a Creta il Concilio
Panortodosso. Uniamoci alla preghiera dei nostri fratelli ortodossi, invocando
lo Spirito Santo perché assista con i suoi doni i Patriarchi, gli Arcivescovi e
i Vescovi riuniti in Concilio. E tutti assieme preghiamo la Madonna per tutti i
nostri fratelli ortodossi. “Ave Maria…”
Domani ricorre la
Giornata Mondiale del Rifugiato promossa dall’ONU. Il tema di quest’anno è “Con
i rifugiati. Noi stiamo dalla parte di chi è costretto a fuggire”. I rifugiati
sono persone come tutti, ma alle quali la guerra ha tolto casa, lavoro,
parenti, amici. Le loro storie e i loro volti ci chiamano a rinnovare l’impegno
per costruire la pace nella giustizia. Per questo vogliamo stare con loro:
incontrarli, accoglierli, ascoltarli, per diventare insieme artigiani di pace
secondo la volontà di Dio.
Rivolgo il mio saluto a
tutti voi, romani e pellegrini; in particolare agli studenti della London
Oratory School, ai fedeli di Stoccolma e alle comunità africane francofone
d’Italia. Saluto i fedeli di Benevento, Gravina di Puglia, Corbetta e Cardano
al Campo, come pure i volontari del carcere di Busto Arsizio e, tramite loro, i
detenuti. Saluto anche i gruppi ciclistici “ACRA” di Fermo, “Pedalando” di Roma
e quello di Codevigo, che portano in giro per le strade messaggi di
solidarietà. Sono bravi questi! Sono bravi!
Auguro a tutti una buona
domenica; e, per favore, non dimenticatevi di pregare per me. Buon pranzo e
arrivederci!
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-celeste-crostarosa.html
Maria Celeste Crostarosa
(1696-1755)
Beatificazione:
- 18 giugno 2016
- Papa Francesco
Ricorrenza:
- 11 settembre
Monaca , fondatrice
dell’Ordine del SS. Redentore, imitando la vita del Cristo con una radicale
consacrazione, divenne viva memoria del suo amore redentore per tutti
"Le Redentoriste
dovranno imprimere in loro la vita e la vera somiglianza del Redentore,
divenendone in terra vivi ritratti animati”
Giulia Marcella Santa
Crostarosa nacque a Napoli il 31 ottobre 1696, decima dei dodici
figli di Giuseppe Crostarosa, magistrato e discendente di una nobile famiglia
abruzzese, e di Paola Battistini Caldari.
Uno dei fratelli
diventerà gesuita, mentre due sorelle entreranno con lei in monastero.
Avvertendo la chiamata alla vita consacrata a 17 anni fece voto di castità. Nel
1718, entrò tra le carmelitane di S. Maria dei Sette Dolori di Marigliano,
Napoli, dove rimase fino alla soppressione del conservatorio nel 1723. Dopo una
breve permanenza in famiglia, accettò l’invito del Pio Operaio P. Tommaso
Falcoia ad entrare nel conservatorio visitandino della Ss. Concezione di Scala,
Salerno, dove assunse il nome di Suor Maria Celeste del Santo Deserto.
Il 25 aprile 1725, al
termine della celebrazione eucaristica, si sentì chiamata dal Signore a dare
vita ad un nuovo istituto religioso. Nei giorni seguenti, sostenuta dal
consiglio del confessore e della maestra delle novizie, ne scrisse le regole,
centrate sulla comunità “viva memoria” dell’amore del Redentore.
Dopo non poche difficoltà,
dovute ad incomprensioni ed equivoci da parte di qualche consorella e dalle
incertezze di alcuni superiori, con l’influenza illuminata e decisiva di S.
Alfonso De Liguori, il 13 maggio 1731, nacque l’Ordine del SS. Salvatore che,
con l’approvazione pontificia, nel 1750, cambierà il titolo in SS. Redentore.
Nonostante ciò, a causa della definizione delle regole, la Madre Celeste
Crostarosa fu ancora oggetto di incomprensione e di ostilità, tanto da essere
isolata dalla comunità e privata dell’eucaristia.
Ella visse queste
"tribolazioni" con pazienza e grande maturità spirituale, sapendo di
dover condividere il cammino pasquale del Signore Gesù. Nel 1738 accettò la
richiesta di stabilirsi a Foggia, potendo così dar vita a una comunità secondo
il suo progetto di consacrazione religiosa. Fondò così, l’anno seguente, il
Conservatorio del SS. Salvatore, finalizzato alla formazione delle ragazze del
ceto medio. A Foggia, la Serva di Dio, mise in opera il progetto che le era
stato ispirato, guidando le consorelle e numerose ragazze a testimoniare
quotidianamente la memoria di Cristo Redentore.
La Serva di Dio, fin
dalla giovinezza, sperimentò forte la chiamata alla santità e al matrimonio
mistico con Cristo, sposo esigente, e andò sempre alla ricerca di una radicalità
nella consacrazione religiosa, di cui propose una riforma, concependo la vita
delle monache come una perfetta imitazione della vita del Cristo e la comunità
religiosa una viva memoria del suo amore redentore per tutti. L’eucaristia, il
cuore squarciato del Salvatore e la devozione alla Vergine Maria costituirono
il centro permanente della sua spiritualità. Immersa nella preghiera e nella
contemplazione del mistero di Gesù Redentore, Suor Maria Celeste affrontò con
fermezza non solo la quotidiana lotta spirituale per tendere alla perfezione,
ma anche una serie di ostacoli e di incomprensioni che incontrò nel suo
percorso di vita.
Ebbe anche dei doni
soprannaturali e delle esperienze mistiche, che le procurarono, secondo la sua
testimonianza autobiografica, una "felice beatitudine" e una grande
"soavità". La sua figura appare come una luminosa e coerente
testimone della vita consacrata, una imitatrice di Gesù crocifisso e una “donna
forte” di biblica memoria. Il 14 settembre 1755, si spense nella città pugliese
nel compianto delle consorelle e di molti che già la stimavano per la sua
santità, la cui fama durò nel tempo.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-celeste-crostarosa.html
il miracolo
In vista della sua
beatificazione, la Postulazione della Causa ha sottoposto al giudizio della
Congregazione delle Cause dei Santi la presunta guarigione miracolosa di una
novizia. L’evento ebbe luogo a Foggia nel 1955.
La suora, nata nel
capoluogo dauno nel 1937, durante l’infanzia contrasse una grave forma di
otite, con la perforazione della membrana del timpano e conseguente ipoacusia.
Nel tempo subentrarono anche altri fenomeni patologici collaterali, tra cui
dolore e fuoriuscita di materiale purulento e maleodorante dall’orecchio.
La suora rinviò sempre
l’intervento chirurgico, perché a volte riusciva ad ottenere un certo sollievo
dalle cure. Era molto devota della Venerabile Serva di Dio, viveva nel monastero
da lei fondato in Foggia e la invocava per ottenere la guarigione da questa
lunga e disagevole infermità. La sera del 13 settembre 1955, appena la suora
appoggiò l’orecchio alla salma della Crostarosa esposta per la ricognizione
canonica in occasione del secondo centenario della sua morte, riacquistò
completamente l’udito e la piena funzionalità dell’orecchio. «Mi sento
guarita!», fu la sua immediata reazione. Successivi esami ne confermarono la
guarigione perfetta e duratura.
Appare evidente la concomitanza
cronologica e il nesso tra l’invocazione alla Venerabile Serva di Dio e la
guarigione dell’inferma, che in seguito ha goduto di buona salute ed è stata in
grado di gestire una normale vita relazionale.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-celeste-crostarosa.html
11 settembre: Memoria
della Beata Maria Celeste Crostarosa O.Ss.R.
10/09/2021
Noi Famiglia Redentorista
celebriamo la Memoria della Beata Maria Celeste Crostarosa, O.Ss.R. l’11
settembre. È stata dichiarata Beata il 18 giugno 2016 a Foggia, Italia.
Visita il sito web dell’Ordine del
Santissimo Redentore
La beata Maria Celeste
Crostarosa nacque a Napoli dalla famiglia Crostarosa il 31 ottobre 1696, decima
di dodici figli, e il giorno successivo fu battezzata ricevendo i nomi di
Giulia Marcella Santa. All’età di vent’anni lei e la sorella Ursula entrano nel
Convento delle Carmelitane di Marigliano (a circa 12 miglia da Napoli).
Tuttavia, dopo soli cinque anni di vita religiosa, il monastero fu
ingiustamente soppresso a causa di interferenze esterne, che ne richiedevano la
partenza. Mentre era ancora lì, Giulia aveva incontrato p. Thomas Falcoia, che
stava dando alla comunità un ritiro. Suggerì che era Volontà di Dio che lei e
le sue sorelle – un’altra sorella minore si era unita alle due – si recassero
in un monastero a Scala, vicino ad Amalfi, dove aveva riformato una comunità
allo spirito e alla pratica della Congregazione della Visitazione.
Mentre era ancora
novizia, Giulia, con il nome di Sr Maria Celeste, il 25 aprile 1725, riceve una
rivelazione: Gesù le chiede di fondare un nuovo Ordine che sia nel mondo
prolungamento della Sua vita e delle Sue virtù.
L’Ordine del Santissimo
Redentore (Redentoriste) è stato ufficialmente fondato nella festa di
Pentecoste, il 13 maggio 1731. La vocazione delle Suore Redentoriste doveva
essere una “Viva Memoria”, una “memoria vivente di Gesù”.
Il viaggio spirituale di
Maria Celeste non fu un letto di rose, anche se favorito da molte esperienze
mistiche fu anche caratterizzato dall’obbedienza alla coscienza, da una ricerca
costante del significato del Vangelo e dalla semplicità di vita.
Suor Maria Celeste Crostarosa
morì il 14 settembre 1755.
Nell’anno della
beatificazione di Maria Celeste Crostarosa, è stato pubblicato un volume
commemorativo della rivista “Spicilegium Historicum”, dedicato alla vita e alla
spiritualità della Beata – vedi
link
Madre Maria Celeste
Crostarosa
«Io sono la via, la verità e la vita. Nessuno
viene al Padre se non per mezzo di me» (Gv 14,6).
L’affidarsi fiduciosamente al Cristo e l’intima unione con lui caratterizzarono tutta vita e la spiritualità della Serva di Dio Maria Celeste Crostarosa (al secolo: Giulia): unita con Lui in mistica comunione, si uniformò in tutto alla Sua volontà, lasciandosi trasformare dallo Spirito in viva memoria del suo amore misericordioso.
La Serva di Dio nacque il 31 ottobre 1696 a Napoli, in una numerosa famiglia borghese, e fu battezzata con il nome di Giulia. Uno dei fratelli diventerà gesuita, mentre due sorelle entreranno con lei in monastero. Molte notizie della sua vita si evincono dall’Autobiografia che, su richiesta del direttore spirituale, ella redasse in età adulta, intorno al 1750.
Dotata di intelligenza vivace e di carattere deciso ed estroverso, negli anni giovanili visse un breve periodo di crisi spirituale, che riuscì a superare anche con l’aiuto di un padre spirituale di grande esperienza e solida dottrina. Avvertendo la chiamata alla vita consacrata, a 17 anni fece voto di castità.
Nel 1718, entrò tra le carmelitane di S. Maria dei Sette Dolori di Marigliano (NA), dove rimase fino alla soppressione del conservatorio nel 1723. Dopo una breve permanenza in famiglia, accettò l’invito del Pio Operaio P. Tommaso Falcoia ad entrare nel conservatorio visitandino della Ss. Concezione di Scala (SA), dove assunse il nome di Suor Maria Celeste del Santo Deserto.
Il 25 aprile 1725, dopo l’Eucaristia, si sentì chiamata dal Signore a dare vita ad un nuovo istituto religioso; nei giorni seguenti, sostenuta dal consiglio del confessore e della maestra delle novizie, ne scrisse le regole, centrate sulla comunità “viva memoria” dell’amore del Redentore. Dopo non poche difficoltà, dovute ad incomprensioni ed equivoci da parte di qualche consorella e dalle incertezze di alcuni superiori, con l’influenza illuminata e decisiva di s. Alfonso de´ Liguori, il 13 maggio 1731, ebbe origine l’Ordine del ss. Salvatore che, con l’approvazione pontificia, nel 1750, cambierà il titolo in ss. Redentore.
Nonostante ciò, a causa della definizione delle regole, la Serva di Dio fu ancora oggetto di incomprensione e di ostilità, tanto da essere isolata dalla comunità e privata dell’eucaristia. Ella visse queste "tribolazioni" con pazienza e grande maturità spirituale, sapendo di dover condividere il cammino pasquale del Redentore. Purtroppo, gli eventi precipitarono al punto che il 14 maggio 1733, il capitolo del monastero decretò l’espulsione della Serva di Dio.
Dopo una permanenza di due anni nel conservatorio domenicano di Pareti e un successivo tentativo di fondazione a Roccapiemonte, nel 1738 accettò la richiesta di stabilirsi a Foggia, potendo così dar vita a una comunità secondo il suo progetto di vita religiosa. Nacque così, l’anno seguente, il Conservatorio del Ss. Salvatore, finalizzato anche nella formazione delle ragazze del ceto medio. A Foggia, la Serva di Dio, riuscì finalmente ad attuare il carisma che le era stato ispirato, guidando le consorelle e numerose ragazze nel testimoniare quotidianamente la memoria vivificante di Cristo Redentore.
Il 14 settembre 1755, si spense nella città pugliese, lasciando, oltre alla già citata Autobiografia, quindici opere di contenuto mistico, e un interessante epistolario che rivela il suo vissuto interiore, particolarmente sui momenti più critici della sua esistenza.
La Serva di Dio, fin dalla giovinezza, sperimentò forte la chiamata alla santità e al matrimonio mistico con Cristo, sposo esigente, e andò sempre alla ricerca di una radicalità nella consacrazione religiosa, di cui propose una riforma, concependo la vita delle monache come una perfetta imitazione della vita del Cristo e la comunità religiosa una viva memoria del suo amore redentore per tutti. L’eucaristia, il cuore squarciato del Salvatore e la devozione alla Vergine Maria costituirono il centro permanente della sua spiritualità. Immersa nella preghiera e nella contemplazione del mistero di Gesù Redentore, Suor Maria Celeste affrontò con fermezza non solo la quotidiana lotta spirituale per tendere alla perfezione, ma anche una serie di ostacoli e di incomprensioni che incontrò nel suo percorso di vita. Le umiliazioni che subì, però, non la scoraggiarono, ma anzi confermarono in lei la convinzione di aderire ad un progetto di Dio. Equilibrata e temperante, nella sua proposta spirituale non si notano gli eccessi del contesto “barocco”, ma piuttosto una essenzialità attinta dalla familiarità con la Parola e concretizzata nel donarsi senza riserve al prossimo, come scrive nella prima regola. Ebbe anche dei doni soprannaturali e delle esperienze mistiche, che le procurarono, secondo la sua testimonianza autobiografica, una "felice beatitudine" e una grande "soavità". La sua figura appare come una luminosa e coerente testimone della vita consacrata, una imitatrice di Gesù crocifisso nell’esperienza dei consigli evangelici, una “donna forte” di biblica memoria, una mistica di grande rilevanza.
In virtù della fama di santità, dal 9 luglio 1879 al 1° luglio 1884, presso la
Curia ecclesiastica di Foggia, fu celebrato il Processo informativo, a cui fece
seguito, l’11 agosto 1901, il decreto della Congregazione dei Riti sull’introduzione
della Causa. Dal 2 maggio 1932 al 4 novembre 1933, a Foggia, fu celebrato il
processo apostolico sul non culto e sulla fama di santità. La validità
giuridica è stata riconosciuta da questa Congregazione con decreto del 21
maggio 1999. Preparata la Positio, si è discusso, secondo la consueta
procedura, se la Serva di Dio abbia esercitato in grado eroico le virtù. Con
esito positivo, l’11 maggio 2011 si è tenuto il Congresso Peculiare dei
Consultori Teologi. I Padri Cardinali e Vescovi nella Sessione Ordinaria del 7
maggio 2013, presieduta dal Card. Angelo Amato, hanno riconosciuto che la Serva
di Dio ha esercitato in grado eroico le virtù teologali, cardinali ed annesse.
Il 18 giugno 2016 è stata
beatificata a Foggia
Visualizza gli scritti su Madre Maria Celeste Crostarosa
Dicono di Lei
SOURCE : https://www.redentoristesantagata.it/fondatori/1-Madre-Maria-Celeste-Crostarosa/
CROSTAROSA, Maria Celeste
di Jean-Michel
Sallmann
Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 31 (1985)
Nata il 31 ott. 1696 a
Napoli, nell'ambiente della borghesia giudiziaria, che s'impose nella società
meridionale fra la fine dei XVII e gli inizi del XVIII sec., fu battezzata con
il nome di Giulia.
Il padre, Giuseppe, era
dottore di leggi e avvocato. Dal suo matrimonio con Battista Caldari, aveva
avuto dodici figli, dei quali due morti in piccola età. Si conosce la sorte di
cinque dei dieci figli che rimasero in vita. Francesco, il primogenito,
succedette al padre e divenne dottore di leggi e avvocato. L'ultimo figlio
vivente, Giorgio, abbracciò la carriera ecclesiastica ed entrò nella Compagnia
di Gesù. Le tre figlie minori, Orsola, Giulia e Giovanna, furono avviate al
monastero, vivaio di vocazioni religiose, ma anche baluardo contro la
dispersione dei patrimoni. La scelta di Giulia fu dunque il risultato di un
condizionamento familiare.
Le mistiche hanno spesso
redatto, per suggerimento del direttore di coscienza, un'autobiografia per
descrivere e trasmettere il frutto della loro esperienza. La C. non sfuggì a
questa regola, ma la biografia che redasse alla fine della sua vita,
sicuramente verso il 1750, è tanto più preziosa in quanto rappresenta il solo
esempio che ci sia pervenuto nell'Italia meridionale per l'epoca moderna.
Questo documento pone in evidenza, nell'esperienza della santità, lo stretto
legame tra il modello agiografico e la vocazione personale, tra la cultura e la
personalità.
La formazione
intellettuale della C. rispecchia fedelmente i limiti dell'istruzione che la
società del tempo consentiva ad una ragazza del suo ceto: aveva infatti appreso
a leggere, ma dovette imparare a scrivere per proprio conto, da autodidatta, a
quindici anni, per poter comunicare con il suo primo direttore di coscienza. La
sua formazione religiosa mise la giovane invece in contatto con il movimento di
rinnovamento spirituale attestato per il cattolicesimo napoletano a cavallo dei
secc. XVII e XVIII e che culminò in particolare nella controversia quietista.
Negli anni dal 1718 al 1723 la C. risiedette nel monastero di S. Maria dei
sette dolori di Marigliano, la cui regola carmelitana s'ispirava
all'insegnamento di Serafina di Capri, poi, dal 1724 al 1733, nel monastero
della Visitazione di Scala, dove assunse il nome di religione di Maria Celeste.
Dal 1722 al 1733 il suo direttore spirituale fu il pio operaio Tommaso Falcoia,
nel 1730 conobbe Alfonso Maria de Liguori e la sua influenza fu decisiva.
L'autobiografia appare
chiaramente ispirata ai modelli agiografici che la C. ebbe modo di conoscere
nella giovinezza ed è quindi scritta come una vita di santa. La vocazione
religiosa vi è descritta come il risultato del conflitto tra una pia educazione
e le tentazioni del mondo. Sotto l'aspetto psicologico, essa riflette la
"crisi d'identità" dell'adolescente, risolta poi parzialmente dalla
scelta di una vita mistica, scelta culturalmente condizionata e apprezzata
dalla società napoletana del tempo. A quattordici anni una profonda depressione
di due mesi, contrassegnata da periodi di prostrazione e di pianto, fu superata
con un primo sistema di difese culturali: ricevendo la comunione ebbe la sua
prima visione, che interpretò come una chiamata. Chiamata alla vita santa e al
matrimonio mistico, il Cristo diventa il suo solo maestro e la comunione le
procura "un riposo amoroso tutto amabile". A quindici anni incontrò
il suo primo direttore di coscienza, giudicato giovane ed inesperto. Egli
le,predisse la futura santità, e la C. gli restò legata per due anni, sebbene
descriva la loro relazione nei termini di un conflitto transferenziale non
risolto: le era piuttosto "d'impedimento che di aiuto", perché non si
era "spogliato di alcune imperfettioni che soghano avere coloro che
principiano a guidare le anime senza molta esperienza". Questo
attaccamento si opponeva a quello che ella provava per il Cristo, che le
appariva nelle sue visioni come uno sposo esigente: le ricordava che era la sua
sposa, che la voleva senza macchia ("pura e netta"), che era geloso e
non voleva dividerla con nessun altro ("ti o eletto per me solo"). A
diciannove anni una confessione occasionale con questo direttore di coscienza
dal quale si era separata scatenò la seconda crisi che ebbe un carattere
sessuale nettamente pronunciato. Si aprì per la C. un periodo di
"ribellione nella parte senzibile" e si manifestarono "tante
brutte e laide rappresentazioni con tanti mali movimenti nella parte mia bassa
e senzibile". Questo "conflitto terribile" la lasciò
psicologicamente esaurita, in uno stato di depressione malinconica. Per
arginare questo flusso ansiogeno, eresse nuove difese culturali: il sabato
santo del 1718 ritrovò l'equilibrio psichico grazie ad una visione del Cristo
nell'ostia, e, poco tempo dopo, l'equilibrio del corpo, entrando in religione
nel conservatorio di Marigliano.
La rivendicazione della
santità esigeva una lotta continua per ottenere il riconoscimento e la
legittimazione del gruppo. Il comportamento santo è un comportamento limite,
soprattutto quando si tratta di una mistica. Le estasi e le visioni, che
disorganizzavano la vita comunitaria, apparirono incoerenti e provocatorie ai
membri del gruppo e suscitarono l'ostilità delle monache, l'incomprensione del
direttore di coscienza e persino, nel 1737, un'inchiesta del S. Uffizio.
L'ostilità dell'ambiente
rafforzò, per converso, la convinzione del martirio. Ma per essere accettata,
la,santità doveva battere vie riconosciute. Il paradosso dei comportamento
santo è che, nel suo anticonformismo, si attiene al massimo conformismo. Per questo
nell'esperienza mistica della C. si rintracciano dei modelli. Il riferimento a
Caterina da Siena è frequente: la santa l'assiste nella lotta contro il
demonio. Ma il misticismo della C. si nutre soprattutto del modello spagnolo di
Teresa d'Avila, reinterpretato dalla napoletana Serafina di Capri, e in nunor
misura dei modello francese della Visitazione. In virtù di questa influenza, la
sua esperienza fu essenzialmente spirituale ed esente dalle tendenze
autodistruttive della mistica senese: nessuna macerazione, nessun compiacimento
per le piaghe e la sporcizia. I termini "sblendore",
"lume", "ardore" ritornano costantemente nella sua penna
per descrivere estasi e visioni che le procurano una "felice beatitudine"
e una grande "soavità". Il suo misticismo pone tuttavia l'accento
sulle piaghe del Cristo - devozione che ebbe un certo successo a Napoli nel
sec. XVIII - e questo tema trovò la sua migliore espressione nella visione
dell'aprile 1725, nella quale il Cristo trasferì, in un accoppiamento fantasmatico,
le sue piaghe sul corpo della sposa. Sarebbe facile identificare altri luoghi
comuni dell'agiografia mistica. L'esperienza mistica è ineffabile: il corpo del
Cristo è così bello e risplendente "che lingua umana mai potrebbe
dichiarare". Le apparizioni demoniache attingono al repertorio delle
rappresentazioni medioevali: il demonio si manifesta con dei rumori, o sotto la
forma di una bestia orribile munita di una lunga lingua, o di un grosso cane
nero ululante. Si può infine riconoscere la tensione che suscitava nella C. la
rivendicazione dello statuto della santità in
un lapsuscalami presente nella sua autobiografia: parlando dei suoi
continui disturbi della salute ("sanità"), si lasciò sfuggire che sin
dall'infanzia aveva avuto una "santità" delicata ("fui di poca
santità").
Questo periodo della sua
vita può essere definito di "latenza creatrice". La C. si contentò di
rivendicare una santità che trovò una concreta espressione solo nella creazione
di un ntiovo istituto. Ancora una volta non fece che conformarsi all'immagine
che la società si faceva della monaca santa. L'istituto del quale stese le
regole e che tentò di realizzare negli anni dal 1725 al 1738 le offrì la
possibilità di'trovare uno sbocco culturalmente accettabile alle tendenze
profonde della sua personalità che si erano manifestate nel periodo precedente.
A differenza della follia - idiosicrasica - e dell'illusione diabolica -
culturalmente controllata con gli esorcismi - la santità, anche nella sua
marginalità, era il solo dei tre statuti psicologici limite che la società
cristiana dell'ancien régime apprezzasse culturalmente.
Nella primavera del 1725
lo stato mentale nel quale la C. si trovava era caratterizzato da tendenze
paranoidi che si esprimevano nella convinzione di realizzare una missione,
l'"opera", come dichiarava non senza una certa enfasi. Prestava del
resto un orecchio compiacente alle proposte della maestra delle novizie del
monastero di Scala, alla quale confidava i suoi dubbi e vedeva in lei la sola
persona capace di interpretare correttamente le regole. A quasi venti anni di
distanza, suor Maria Angela de Vito riprodusse il ruolo di
"annunciatore" che aveva avuto il primo direttore di coscienza.
Aggiungiamo a questi tratti il sentimento di incomprensione e di vera
persecuzione che incontrò nel suo ambiente e che analizzò come
"tribolazioni", volute dal Cristo, in quanto facevano parte della sua
missione. Ma la redazione delle regole nel maggio-giugno del 1725 rivela anche,
tendenze dissociative nel campo della sua coscienza e nella rappresentazione
del suo corpo. Le regole le vengono rivelate con una apparizione del Cristo
nell'ostia che le indica il colore e la forma dell'abito dei membri della
futura congregazione. Poi, per quaranta giorni, un'ora dopo la comunione, la C.
vive l'esperienza della redazione delle regole come un ritorno al seno materno:
si sentiva "come un bambino che non è uscito dal seno di sua madre il
quale non a potere per operare cosa alcuna, ma solo sua madre è quella che fa
il tutto". Si svolge allora uno strano dialogo onirico nella stessa
persona sdoppiata, tra il Cristo che parla attraverso la sua monaca e la monaca
che interpreta le intenzioni del Cristo.
Le costituzioni della
nuova Congregazione del SS. Salvatore riflettono le condizioni di spirito che
presiedettero alla loro
redazione. La vita della monaca vi è concepita come una imitazione della vita
del Cristo. Ogni momento della vita quotidiana, determinato secondo le nove
virtù che stavano al fondaTento della spiritualità della C., vi è enunciato
come la metafora di un episodio della vita dei Cristo. I momenti salienti sono
il giovedì e il venerdì, in ricordo della Passione; la rinuncia al proprio
corpo, per annichilirlo e dissolverlo nel corpo del Cristo, resta l'ideale
della vita mistica, che predilige la pratica eremitica, sempre possibile in
seno alla comunità.
Anche se un collegio di
teologi confermò l'ortodossia del suo pensiero, la C. dovette attendere il 1731
per vedere realizzato il suo nuovo istituto. L'opposizione, tra gli altri, dei
pii operai napoletani - che avevano la direzione spirituale del monastero di
Scala - contribuì a ritardare la fondazione. Fu necessaria la visita nel 1730
di Alfonso Maria de Liguori, in missione nella penisola di Sorrento, perché il
monastero della Visitazione di Scala divenisse il luogo della prima esperienza
di vita secondo le regole del SS. Salvatore. Nel 1731 la C. ebbe la rivelazione
della congregazione maschile che fu all'origine della Congregazione del SS.
Redentore. Ma le tensioni tra la monaca e il direttore spirituale del
monastero, Tommaso Falcoia, aumentarono e spinsero la C. ai margini della
comunità, finché non ruppe con il suo confessore e fu espulsa da Scala nel
1733.
Trovò rifugio nel
conservatorio della SS. Annunziata di Pareti, un casale di Nocera dei Pagani,
dove risiedette dal 1733 al 1735. In questa data fondò con le sue consorelle
una comunità a Roccapimonte, posta sotto la protezione del feudatario locale.
Nel 1738 un gruppo di borghesi di Foggia, rappresentato dall'avvocato Francesco
Antonio Ricciardi, un notabile della città, e da Giuseppe Tortora, canonico
della collegiata, l'invitò a fondare un conservatorio destinato all'educazione
delle ragazze "civili" e retto secondo le regole del SS. Salvatore.
Morì a Foggia il 14 sett.
1755, dopo avere redatto la maggior parte degli scritti che di lei possediamo.
La causa per la sua beatificazione fu introdotta nel 1901.
Fonti e Bibl.: Il
processo per la beatificazione della C. Super fama sanctitatis
vitae, virtutum et miraculorum, approntato a Foggia nel 1889, un secolo e
mezzo dopo la sua morte, non offre alcuna notizia sul personaggio. La
sua Autobiografia, piccole opere spirituali (Esercizi
spirituali, Meditazioni, Trattenimenti, ecc.), delle Canzoncine,
le regole dell'Istituto del SS. Redentore e alcune lettere si conservano a Roma
nella Postulazione della Congregazione generale del SS. Redentore, negli
archivi della stessa congregazione, in quelli diocesani di Amalfi e di Foggia,
nell'abbazia benedettina di Cava dei Tirreni e nel monastero del Redentore di
Scala. Il testo dell'autobiografia è stato pubblicato da B. D'Orazio, La
Ven.le Madre Sr. M. C. C. Autobiografia, Casamari 1965. Le
regole della istituzione da lei fondata sono state pubblicate da O. Gregorio e
A. Sampers, Regole e costituzioni primitive delle monache
redentoriste. 1725-1739, Roma 1968. È utile fare capo alla corrispondenza
di T. Falcoia, Lettere a s. Alfonso De
Liguori, Ripa, Sportello, C., a cura di O. Gregorio, Roma 1963, e a
quelle di Alfonso de Liguori, Lettere, I, Roma 1887. Dei numerosi studi
sulla C. segnaliamo quelli di J. Favre, La vénérable
M. C. C., une grande mystique au XVIIIe siècle, Paris 1931, e di
R. Telleria, Ven. M. C. C., Superioressa Conservatorii
in "Casali Pareti", in Analecta Congregationis
SS. Redemptoris, XXXI (1959), pp. 266-274; Super Fratribus et
Sororibus Ven. M. C. C. notitiae ex libris paroecialibus
decerprae, ibid., XXXIV (1962), pp. 58-61; Commentariolum in notitias
de familia C. nuper editas, ibid., pp.
222-225; Ven. Sororis M. C. C. experientia prima
religiosa apud conservatorium SS. Iosephu et Teresiae in oppido
Mariliani (Marigliano), 1718-1723, in Spicilegium Historicum
Congregationis SS.mi Redemptoris, XII (1964), pp. 79-128. Ma l'opera più
recente, la più completa e meglio documentata resta quella di S.
Majorano, L'imitazione per la memoria del Salvatore. Il messaggio
spirituale di Suor M. C. C. (1696-1755), Roma 1978, che presenta
anche una bibliografia esauriente.
© Istituto della
Enciclopedia Italiana fondata da Giovanni Treccani - Riproduzione riservata
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/maria-celeste-crostarosa_(Dizionario-Biografico)/
Maria Celeste Crostarosa, the foundress of
the Redemptoristines.
Den salige Maria Celeste
Crostarosa (1696-1755)
Minnedag: 14.
september
Den salige Maria Celeste
ble født som Julia Crostarosa (it: Giulia) den 31. oktober 1696 i Napoli i
kongeriket Napoli. Hun var den tiende av tolv barn av magistraten Francesco
Crostarosa og hans hustru Paola Battistini Caldari. Foreldrene var etterkommere
av ansette adelsfamilier fra Abruzzo som var herrer av Aquila og Pizzoli. Hun
ble døpt den 1. november i kirken San Giuseppe Maggiore med navnene Giulia
Marcella.
Julia viste tidlig en høy
intelligens og evne til å resonnere, og hun var utadvendt med en sterk
karakter. Hun tilbrakte sin barndom og oppvekst i den velstående freden i sitt
hjem. Hun begynte å fordype sitt åndelige liv, men det skjedde ikke uten
kriser. Veiledet av Don Bartolomeo Cacace var hun i stand til å overvinne det
stadiet.
Da hun var 22 år gammel i
1718, fulgte hun og hennes mor den eldre søsteren Ursula (it: Orsola) til
karmelittklosteret Santa Maria dei Sette Dolori, som nylig var grunnlagt i
Marigliano i provinsen Napoli. Tre år tidligere hadde hun avlagt løfte om
kyskhet, og hun bestemte seg for å tre inn i klosteret selv også, og de to
søstrene trådte inn i april/mai 1718. Den 21. november 1718 ble de to søstrene ikledd
karmelittenes drakt og begynte på sitt ettårige novisiat. I november 1719 avla
de sine løfter.
Hun var en ung kvinne av
lidenskapelig temperament, stor elskverdighet, klar forstand og høy
intellektuell begavelse. Ettersom man snart erkjente hennes spesielle gave for
å lede mennesker, fikk hun allerede som novise viktige oppgaver, og mange
misforhold i klosteret ble eliminert på hennes oppmuntring. Men etter syv år
måtte klosteret stenge på grunn av force majeure, nemlig urimelige ytre
lover, og den 16. oktober 1723 måtte de to søstrene Crostarosa forlate
Marigliano.
Etter et kort opphold i
familien aksepterte de en invitasjon fra p. Tommaso Falcoia (1663-1743) fra
kongregasjonen «fromme arbeidere» (Congregatio Pii Operai – CPO), som
ble grunnlagt i 1602 og i 1943 ble slått sammen med Congregazione dei
Catechisti Rurali (grunnlagt 1928) til kongregasjonen «Fromme arbeidere,
rurale kateketer» (Congregatio Piorum Operariorum Catechistarum
Ruralium – POCR). P. Falcoia hadde hun møtt første gang vinteren 1722, og
han ble hennes åndelige veileder etter p. Cacaces død.
Falcoia hadde to år
tidligere grunnlagt det første klosteret Ss. Concezione i Scala i provinsen
Salerno i høydene ovenfor Napoli. Dette klosteret hadde han gitt regelen til
Visitasjonsordenen (Ordo de Visitatione Beatae Mariae Virginis –
OVM), som var blitt grunnlagt i 1610 i Frankrike av den hellige Frans av Sales.
Søstrene Julia og Ursula flyttet dit i januar 1724, og Julia tok navnet søster
«Maria Celeste av den hellige ørken» (suor Maria Celeste del Santo
Deserto) (lat: Maria Caelestis). Klosteret i Scala ble ledet av sr.
Mariangiola De Vito, flere ganger superior. Hun var en åndelig disippel av den
salige p. Januarius
Maria Sarnelli (it: Gennaro) (1702-44), som beundret søster og hele
kommuniteten sterkt og som gjorde så mye for dem.
Etter at sr. Maria
Celeste den 25. april 1725 hadde mottatt kommunion, skjedde den første av de
ekstraordinære hendelsene som hun var hovedpersonen i. Hun var ennå bare novise
da hun fikk åpenbart at Herren gjennom henne ville etablere et nytt religiøst
institutt i verden (åpenbart bare for nonner) som lignet på det som var åpenbart
for p. Falcoia mange år tidligere. Først tidde hun om det som hadde skjedd, men
så følte hun seg i sitt indre presset til å fortelle det til sin novisemester,
som oppmuntret henne. Av lydighet til novisemesteren skrev hun i løpet av førti
dager ned teksten til regelen, etter daglig kommunion og på guddommelig
inspirasjon. Regelen var sentrert om kommuniteten som «et levende
minne» (Viva Memoria) om Frelserens kjærlighet (Amore del
Redentore). I en annen visjon åpenbarte Kristus hvilken lidelse som opprettelsen
av det nye instituttet skulle føre til. Den 28. desember 1726 avla hun sine
løfter.
Etter å ha skrevet ned
regelen, ble hun bedt om å vise den til klosterets direktør, det vil si til p.
Falcoia selv. Mens han lot som om han behandlet novisen med strenghet og ikke
brydde seg om hennes visjoner, var direktøren overrasket over å finne at
regelen som hun hadde skrevet ned, var en realisering av det som så lenge hadde
vært i hans tanker.
Han ga den nye regelen
til en rekke teologer, som foretok en grundig undersøkelse av den i et råd av
teologer i Napoli. De godkjente regelen og sa at den kunne innføres i klosteret
i Scala, men bare dersom kommuniteten ville akseptere den. Men da spørsmålet
ble lagt frem for kommuniteten, begynte motstanden. De fleste gikk inn for å
akseptere regelen, men superioren protesterte og appellerte til p. Maurizio
Filangieri, som hadde grunnlagt klosteret sammen med p. Falcoia og nå var hans
overordnede som general for Pii Operai. Filangieri forbød enhver endring
av regelen og fjernet Falcoia fra all kommunikasjon med klosteret. Slik forble
situasjonen i noen år.
Men rundt 1729 døde p.
Filangieri, og den 8. oktober 1730 ble p. Falcoia vigslet til biskop av
Castellammare di Stabia (1730-43). Forutsatt godkjennelse fra biskopen av Scala
var han nå fri til handle overfor klosteret som han selv mente var best. Det
som ble avgjørende for løsningen av saken, var bidraget fra en napolitansk
prest, don Alfons
Maria de Liguori (1696-1787), fremtidig helgen og kirkelærer. På den
tiden var Alfons syk og overarbeidet, og han hadde dratt sammen med noen
ledsagere til Scala tidlig på sommeren 1730. Men han var ikke i stand til å
sitte stille, så han prekte for geitehyrdene i fjellet med en slik suksess at
biskop Nicolas Guerriero av Scala tryglet ham om å komme tilbake og gi en
retrett i sin katedral.
Da Falcoia hørte om
dette, tryglet han sin venn til samtidig å gi en retrett til nonnene i hans
konservatorium. Alfons sa ja til begge anmodningene og dro av gårde i september
1730 sammen med to venner, Giovanni Mazzini og Vincenzo Mannarini. Resultatet
av retretten til nonnene var at den unge p. Alfons, som tidligere hadde vært
forutinntatt mot den foreslåtte nye regelen på grunn av rapporter i Napoli, ble
dens sterke forkjemper, og han fikk til og med tillatelse fra biskopen av Scala
for endringen. I 1731 vedtok klosteret enstemmig den nye regelen, sammen med en
mørk rød drakt med blå kappe, de tradisjonelle fargene på Jesu egen drakt.
På pinsedag den 13. mai
1731 var sr. Maria Celeste med å grunnlegge ordenen
Redemptoristsøstrene (Ordine del SS. Salvatore), med avgjørende støtte fra
Alfons Maria de Liguori. Denne dagen kunne de begynne sitt liv etter den nye
regelen. Ordenen fikk endret sitt navn den 8. juni 1750 gjennom det apostoliske
brevet In Supremo Militantis Ecclesiae av pave Benedikt XIV (1740-58)
til «Ordenen av Den helligste Forløser» (Ordo Sanctissimi
Redemptoris – OSsR) for å tilpasse seg den mannlige ordensgrenen, som
endret navn året før. Samtidig fikk regelen pavelig approbasjon. Deretter fikk
ordenen den 1. desember 1751 kongelig godkjennelse fra kong Karl III av Napoli
(1734-59). Den 6. august 1731 skjedde den første ikledningen av
redemptoristsøstre med sine mørkerøde drakter og blå kapper.
En gren av det nye
instituttet som p. Falcoia hadde sett i en visjon, var dermed etablert. Den
andre grenen skulle komme ikke lenge etter. Utvilsomt hadde p. Tommaso Falcoia
en tid håpet på at den lidenskapelige unge presten Alfons de Liguori, som var
ham så hengiven, kunne under hans veiledning bli grunnleggeren av den nye
ordenen han så for seg. En ny visjon som sr. Maria Celeste hadde, syntes å vise
at dette var Guds vilje. Den 3. oktober 1731, vigilien for festen for den
hellige Frans
av Assisi, fikk hun en åpenbaring om det mannlige instituttet. I
refektoriet så hun i en visjon Jesus sammen med Frans ved sin høyre side og Don
Alfons de Liguori ved sin venstre side. En stemme sa: «Dette er han jeg som jeg
har valgt til å være leder for mitt institutt, generalprefekten for en ny
kongregasjon for menn som skal arbeide for min ære».
Superioren
for Propaganda Fide og selv biskop Falcoias venn, biskop Matteo Ripa
(1667-1733), motsatte seg prosjektet av alle krefter. Men Alfons’ veileder, p.
Pagano, den store dominikanske predikanten p. Fiorillo, jesuittenes provinsial,
p. Manulio, og vincentianernes (lasaristene) superior, p. Vincenzo Cutica,
støttet den unge p. Alfons. Den 9. november 1732 grunnla Alfons, støttet av sr.
Maria Celeste, kongregasjonen Missionari del SS. Salvatore, som Den
hellige stol i 1749 endret til «Kongregasjonen av Den helligste
Forløser» (Congregatio Sanctissimi Redemptoris – CSsR), hvor medlemmene
kalles redemptorister, men også liguorianere etter grunnleggeren.
Grunnleggelsen skjedde i et lite hospits som tilhørte nonnene i Scala.
Den nye ordenens første
år var ikke lovende. Uenighet oppsto, og Alfons’ tidligere venn og viktigste
ledsager, Vincenzo Mannarini, opponerte mot ham og biskop Falcoia i alt. Den 1.
april 1733 forlot alle hans ledsagere Alfons, bortsett fra en legbror, Vitus
Curtius, og grunnla Kongregasjonen av Det hellige sakrament, som begrenset seg
til kongeriket Napoli og ble utslettet i 1860 av den italienske revolusjonen.
På torsdager fra
september til desember 1732 hadde sr. Maria Celeste åpenbaringer av
instrumentene for lidelsen til Jesus Kristus eksponert i Det hellige sakrament.
Men etter all nåde med visjoner og ordensgrunnleggelser kom det snart harde
tider for sr. Maria Celeste. Biskop Falcoia insisterte på en omarbeiding av
regelen og beordret henne til å velge mellom å godta rettelser eller bli
utvist. Faktisk ble hun isolert fra klosterkommuniteten og nektet kommunion.
Kort tid etter, den 14. mai 1733, erklærte kapittelet i klosteret henne for
utvist. Hun forlot Scala den 25. mai sammen med to medsøstre.
I ti dager fra den 26.
mai var hun gjest i benediktinerklosteret SS. Trinità i Amalfi. Hun besøkte
katedralen Sant’Andrea og fikk en trøstende guddommelig visjon. I juni trakk
hun seg tilbake til det dominikanske konservatoriet SS. Annunziata i Pareti di
Nocera (i dag Nocera Inferiore) i provinsen Salerno. Der ble hun superior og
reformerte klosteret, og hun gjorde godt både innenfor og utenfor klosterets
murer. Hennes nye åndelige veileder i fem år ble Don Bernardino Sommantico.
Invitert av hertug
Ravaschieri av Roccapiemonte dro hun ut igjen den 7. november 1735 for å
forsøke en grunnleggelse. Den 4. mars 1738 dro hun sammen med sin søster Ursula
til Foggia, hvor hun ankom fem dager senere. Søstrenes etablering i Foggia var
den 9. mars 1738, som regnes som redemptoristnonnenes klosters grunnleggelse.
Sr. Maria Celeste tjente som ordenens superior i sytten år. Hennes kommunitet
flyttet den 4. oktober 1739 til det nye konservatoriet SS. Salvatore, hvor åtte
jenter ble ikledd den 26. mars 1742.
Endelig kunne sr. Maria
Celeste implementere den karisma som hun hadde blitt inspirert og under den
uforandrete regelen hun hadde mottatt. Hun veiledet medsøstrene, men også
jenter fra middelklassen som ble utdannet i klosteret, med balanse og ansvar.
For henne skulle nonnenes liv være en perfekt imitasjon av Kristi liv, og
dermed ble den religiøse kommuniteten oppfattet som et «levende minne» om hans
forløsende kjærlighet. Hun hadde nå tatt navnet sr. Maria Celeste av den
helligste Forløser.
Sr. Maria Celeste ble
høyt aktet av Alfons Maria de Liguori, men også av den unge hellige
redemptoristbroren Gerhard Majella (1726-55)
og hele folket i Foggia, som kalte henne la santa priora («den
hellige priorinnen»). Rundt 1750, på invitasjon av sin åndelige veileder, skrev
hun sin selvbiografi, som er kilde til mange detaljer om hennes personlige
historie. Sr. Maria Celeste ble gjenstand for misforståelser og fiendtlighet,
men hun levde gjennom sine prøvelser med tålmodighet og åndelig modenhet, vel
vitende om at hun måtte dele Frelserens påskevei.
Den 11. mai 1752, på
festen for Kristi Himmelfart, avla de 26 nonnene som kommuniteten besto av,
sine høytidelige løfter i hendene på Biagio Chiarelli (1695-1765), biskop av
Ravello e Scala (1742-65), som innførte klausuren i klosteret. Ti år senere,
den 10. mai 1762, godkjente biskop Chiarelli ordenens konstitusjoner, som ble
trykt i Napoli i 1764.
Sr. Maria Celestes
jordiske tilværelse endte klokken tre om ettermiddagen den 14. september 1755,
festen for Korsets opphøyelse, i klosteret i Foggia i kongeriket Napoli, mens
presten som fulgte henne, leste Johannespasjonen og hadde kommet til
ordene Consummatum est («Det er fullbrakt»). Hun var 59 år gammel. I
hennes dødsøyeblikk så hennes åndelige venn Gerhard Majella, som lå til sengs
alvorlig syk, hennes sjel fly til himmelen som en hvit due. Hele byen møtte opp
i begravelsen.
I tillegg til
selvbiografien etterlot sr. Maria Celeste seg en stor samling av brev, som
kompletterer bildet av hennes personlighet og lar oss observere hennes indre
liv. På grunn av hennes femten asketiske verker blir hun også regnet som en av
de største italienske mystikerne på 1700-tallet. De betydeligste av dem er
«Dialoger» og «Bønnens steg». Hennes intakte legeme hviler i et skrin i
huskapellet i klosteret SS. Salvatore i Foggia. Redemptoristnonnene, men også
redemptoristpatrene grunnlagt av St Alfons, anerkjenner henne som sin mor i
ånden. Sr. Maria Celestes åndelige reise, begunstiget av mange mystiske
erfaringer, var karakterisert av lydighet til samvittigheten, av en konstant
søking etter evangeliets betydning og av å leve enkelt.
På grunn av hennes ry for
hellighet ble det igangsatt en informativprosess ved kurien i kirken i Foggia.
Bispedømmet Foggia (Fodianus) ble opprettet den 25. juni 1855 og ble
opphøyd til erkebispedømme den 30. april 1979. Den 30. desember 1986 ble erkebispedømmet
Foggia slått sammen med bispedømmet Bovino til erkebispedømmet Foggia-Bovino.
Informativprosessen i Foggia ble åpnet den 9. juli 1879 og avsluttet den 1.
juli 1884. Med et dekret fra Rituskongregasjonen den 12. desember 1895 ble
hennes skrifter erklært fri for feil. Dette dekretet ble etterfulgt den 11.
august 1901 av et dekret fra Rituskongregasjon om introduksjonen av prosessen i
Foggia. Mellom 2. mai 1932 og 4. november 1933 ble den apostoliske prosessen
holdt i Foggia. Den juridiske gyldighet av prosessene ble anerkjent av
Helligkåringskongregasjonen (Rituskongregasjonens etterfølger) med et dekret av
21. mai 1999.
Sakens Positio ble
oversendt til Helligkåringskongregasjonen i to omganger, i 1999 og i 2002. Den
3. juni 2013 ble hennes «heroiske dyder» anerkjent av pave Frans og hun fikk
tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 6. desember 2013 utstedte
Helligkåringskongregasjonen et dekret som anerkjente gyldigheten av
bispedømmets informativprosess i årene 1987-88 om en angivelig mirakuløs helbredelse
på hennes forbønn. Den 14. desember 2015 undertegnet pave Frans dekretet fra
Helligkåringskongregasjonen som godkjente denne helbredelsen som et mirakel på
hennes forbønn, noe som åpnet for en snarlig saligkåring.
Dette mirakelet gjaldt en
redemptoristnonne som led av kronisk og materiefylt otitt (ørebetennelse) på
venstre øre. Etter rundt ti år med forverring og hvilende sykdom skjedde i 1955
den kanoniske identifikasjonen av sr. Maria Celestes levninger. Den syke nonnen
rørte levningene og ba om helbredelse. Plutselig oppdaget hun at smerten
forsvant og hun begynte å høre tydelig. Medisinske undersøkelser etter denne
ekstraordinære hendelsen viste en perfekt funksjon av trommehinnen og
øreknoklene.
Hun ble saligkåret den
18. juni 2016 i Foggia. Som vanlig ble ikke seremonien ledet av paven selv, men
av hans spesialutsending, i dette tilfelle Helligkåringskongregasjonens
prefekt, kardinal Angelo Amato SDB.
Hennes minnedag er dødsdagen 14. september.
I Europa og Amerika
finnes flere klostre for redemptoristnonner. Totalt er det nå rundt 400 søstre
i rundt førti klostre. Til forskjell fra den mannlige ordensgren lever
redemptoristinnene et rent kontemplativt liv. I løpet av ordenens mer enn 270
år lange historie har den første regel flere ganger tilpasset de rådende
teologiske oppfatninger i tiden. Dermed ble grunnleggersken Maria Celeste
Crostarosa stadig mer glemt. Først ved revisjonen av regelen etter Andre
Vatikankonsil fant man igjen hennes skrifter i arkivene. I 1985 ble den nye
regelen, som bygger på de opprinnelige tankene til ordensgrunnleggersken,
approbert av Ordenskongregasjonen i Roma.
Kilder: Index99,
CE, CatholicSaints.Info, Bautz, santiebeati.it, en.wikipedia.org,
de.wikipedia.org, it.wikipedia.org, newsaints.faithweb.com, redentoriste.it,
redemptorists.co.uk, redemptoristinnen.at - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden
Opprettet: 18. juni 2016
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/mccrostar
Maria Celeste Crostarosa
Taufname: Giulia Marcella
Gedenktag
katholisch: 14. September
Name bedeutet: M: die Beleibte / die Schöne / die Bittere / die von Gott Geliebte (aramäisch)
C: die Himmlische (latein.)
Nonne, Ordensgründerin
* 31. Oktober 1696 in Neapel in Italien
† 14. September 1755 in Foggia in
Italien
Giulia Marcella, zehntes
von zwölf Kindern von Francesco Crostarosa und Paola Battistini gab. Caldari
aus angesehenen Familien, trat im Alter von 20 Jahren zusammen mit ihrer
Schwester Orsola in Marigliano bei Neapel ins kurz zuvor gegründete
damalige Kloster der Unbeschuhten
Karmelitinnen - heute Ruinen in der Via Giordano Bruno - ein mit dem
Ordensnamen Maria Celeste. Als schon 1724 dieses Kloster aufgelöst wurde, zogen
die Schwestern ins Kloster an der Kirche
Santa Maria del Carmine nach Scala bei Amalfi um, wo Giulia Marcella
den Ordensnamen Maria Celeste annahm. 1725 empfing Maria Celeste eine erste
Vision mit der Aufforderung, einen neuen Orden zu gründen und verfasste dann
die Regel des neuen Ordens. Trotz innerer Zweifel fand sie in den folgenden
fünf Jahren zu ihrer festen Überzeugung zurück, zur Gründung eines neuen Ordens
berufen zu sein. 1730 begenete sie Alfons
Maria von Liguori, mit dem sie dann eine tiefe geistliche Freundschaft
verband. Dank seiner Hilfe und Stütze und konnte sie das Kloster nach ihren
Regeln reformieren, so entstand an Pfingsten 1731
in Scala der weibliche Zweig des Redemptoristenordens.
1738 konnte sie in Foggia das erste eigene Kloster -
an der Stelle des heute neuen Rathauses - eröffnen. Sie starb im Ruf der
Heiligkeit.
Maria Celeste Crostarosa
hinterließ sechzehn Schriften, darunter die Dialoge, die Stufen des
Gebets und ihre Autobiografie. 2015 gab es noch etwa 400 Schwestern in
rund 40 Klöstern weltweit. Im Unterschied zum männlichen Zweig der Redemptoristen führen
die weiblichen Redemptoristinnen ein rein kontemplatives Leben.
Kanonisation: Maria
Celeste Crostarosa wurde am 18. Juni 2016 im Sanktuarium
Incoronata in Foggia durch Kardinal Angelo Amato im Auftrag von Papst
Franziskus seliggesprochen.
Artikel
kommentieren / Fehler melden
Suchen bei amazon: Bücher über
Maria Celeste Crostarosa
Wikipedia: Artikel über
Maria Celeste Crostarosa
Fragen? - unsere FAQs
antworten!
Impressum - Datenschutzerklärung
Schauen Sie sich zufällige Biografien an:
Hugolinus
Magalotti
Stephan00
Alexander
Antonina
Unser Reise-Blog:
Reisen zu den Orten, an denen die
Heiligen lebten und verehrt werden.
Zum Schutz Ihrer Daten: mit 2 Klicks empfehlen!
Autor: Joachim
Schäfer - zuletzt aktualisiert am 18.05.2023
Quellen:
• https://de.wikipedia.org/wiki/Maria_Celeste_Crostarosa - abgerufen am 13.1.2023
• https://it.wikipedia.org/wiki/Maria_Celeste_Crostarosa - abgerufen am 13.1.2023
• https://www.marigliano.net/cultura/storia/marigliano-il-convento-e-la-chiesa-delle-monache-ar13827 - abgerufen am 13.1.2023
•
https://www.beweb.chiesacattolica.it/edificidiculto/edificio/74534/Chiesa+di+Santa+Maria+del+Carmine
- abgerufen am 13.1.2023
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Maria Celeste Crostarosa, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienM/Maria_Celeste_Crostarosa.html, abgerufen am 11. 9. 2024
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische
Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte
bibliografische Daten sind im Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienM/Maria_Celeste_Crostarosa.html
Voir aussi : http://redentoriste.com/wp-content/uploads/2017/01/beata_crostarosa.pdf
https://www.santalfonsoedintorni.it/Spicilegium/65/SH-65-2017_I.pdf
https://redentoristesantagata.it/public/source/fondatori/dicono_di%20_lei_crostarosa.pdf
https://www.santalfonsoedintorni.it/Spicilegium/26/SH-26-1978%28II%29463-470.pdf