Beato Diego Llorca Llopis
Bienheureux Didace et
Pascal
Martyrs de la guerre
civile espagnole (+ 1936)
Didace Llorca Llopis, né à Oliva en 1896, prêtre franciscain, coadjutateur de Benissa et Pascal Torres Lloret, né en 1885 à Ontinyent, marié et père de 4 enfants, constructeur.
Béatifiés le 11 mars 2001.
À Gata de Gorgos en Galice,l'an 1936, les bienheureux martyrs Didace Llorca
Llopis, prêtre, et, à Carcaixent dans la région de Valence, Pascal Torres
Lloret, père de famille, victimes, tous les deux, de la persécution menée
contre l'Église au cours de la guerre civile espagnole.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12201/Bienheureux-Didace-et-Pascal.html
CHAPELLE PAPALE POUR LA
BÉATIFICATION DE 233 SERVITEURS DE DIEU
HOMÉLIE DE JEAN PAUL II
Dimanche 11 mars 2001
Bien-aimés frères et
soeurs,
1. "Le Seigneur Jésus-Christ transformera notre corps de misère pour
le conformer à son corps de gloire" (Ph 3, 21). Ces paroles de saint
Paul, que nous avons écoutées au cours de la seconde lecture de la liturgie
d'aujourd'hui, nous rappellent que notre véritable patrie se trouve dans les
cieux et que Jésus transfigurera notre corps mortel en un corps glorieux comme
le sien. L'Apôtre commente ainsi le mystère de la Transfiguration du Seigneur,
que l'Eglise proclame en ce deuxième Dimanche de Carême. En effet, Jésus a voulu
donner un signe et une prophétie de sa glorieuse Résurrection, à laquelle nous
aussi, nous sommes appelés à participer. Ce qui s'est réalisé en Jésus, notre
Tête, doit se compléter en nous, qui sommes son Corps.
Tel est le grand mystère pour la vie de l'Eglise, car il ne faut pas
penser que la transfiguration ne se produira que
dans l'au-delà, après la mort. La vie des
saints et le témoignage des martyrs nous enseignent que si
la transfiguration du corps aura lieu à la fin des temps à travers la Résurrection
de la chair, celle du coeur doit avoir lieu à présent sur cette terre, avec
l'aide de la grâce.
Nous pouvons nous demander: Qui sont les hommes et les femmes
"transfigurés"? La réponse est très belle: ce sont ceux qui
suivent le Christ dans sa vie et dans sa mort, qui s'inspirent de Lui et se
laissent inonder par la grâce qu'Il nous donne; ce sont ceux dont la nourriture
est d'accomplir la volonté du Père; ceux qui se laissent guider par l'Esprit;
ceux qui n'opposent rien au Royaume du Christ; ceux qui aiment les autres
jusqu'à verser leur sang pour eux; ceux qui sont disposés à tout donner sans
rien exiger en retour; ceux qui, en peu de mots, vivent en aimant et meurent en
pardonnant.
2. C'est ainsi que vécurent et moururent José Aparicio Sanz et ses deux
cent trente deux compagnons, assassinés au cours de la terrible persécution
religieuse qui frappa l'Espagne au cours des années trente du siècle passé. Il
s'agissait d'hommes et de femmes de tout âge et de toute condition:
prêtres diocésains, religieux, religieuses, pères et mères de famille, jeunes
laïcs. Ils furent assassinés car ils étaient chrétiens, en raison de leur foi
dans le Christ, car ils étaient membres actifs de l'Eglise. Tous, avant de
mourir, comme il ressort des procès canoniques pour leur déclaration comme
martyrs, pardonnèrent de tout coeur leurs bourreaux.
La liste de ceux qui sont élevés aujourd'hui aux honneurs des autels pour avoir
professé leur foi et donné leur vie pour elle, est nombreuse: Trente-huit
prêtres de l'archidiocèse de Valence, avec un nombreux groupe d'hommes et de
femmes de l'Action catholique, provenant également de Valence; dix-huit
Dominicains et deux prêtres de l'archidiocèse de Saragosse; quatre Frères
mineurs franciscains et six Frères mineurs franciscains conventuels; treize
Frères mineurs capucins avec quatre Religieuses capucines et une Augustine
déchaussée; onze Jésuites avec un jeune laïc; trente-deux Salésiens et deux
Filles de Marie Auxiliatrice; dix-neuf Tertiaires capucins de la Vierge des Douleurs
avec une collaboratrice laïque; un prêtre déhonien; l'aumônier du Collège La
Salle de la Bonanova, de Barcelone, avec cinq Frères des Ecoles chrétiennes;
vingt-quatre Carmélites de la Charité; une Religieuse servante; six Religieuses
scolopes avec deux collaboratrices laïques, ces dernières provenant de
l'Uruguay et étant les premières bienheureuses de ce pays latino-américain;
deux Petites soeurs des personnes âgées abandonnées; trois Tertiaires capucines
de Notre-Dame des Douleurs; une Missionnaire clarétienne et, enfin, le jeune
Francisco Castelló i Aleu, de l'Action catholique de Lleida.
Les témoignages qui nous sont parvenus parlent de personnes honnêtes et
exemplaires, dont le martyre a scellé des vies consacrées au travail, à la
prière et à l'engagement religieux dans leurs familles, leurs paroisses et
leurs Congrégations religieuses. Un grand nombre d'entre elles jouissaient déjà
au cours de leur vie d'une réputation de sainteté parmi leurs concitoyens. On
peut dire que leur conduite exemplaire fut comme une
préparation pour cette profession suprême de la foi qu'est le martyre.
Comment ne pas nous émouvoir profondément à l'écoute des récits de leur
martyre? La vieille María Teresa Ferragud fut arrêtée à l'âge de
quatre-vingt-trois ans avec ses quatre filles religieuses contemplatives. Le 25
octobre 1936, fête du Christ-Roi, elle demanda à accompagner ses filles au
martyre et à être exécutée en dernier afin de pouvoir ainsi les encourager à
mourir pour la foi. Sa mort surprit tant ses bourreaux qu'ils
s'exclamèrent: "C'est une véritable sainte". Non moins édifiant
fut le témoignage des autres martyrs, comme celui du jeune Francisco Castelló y
Aleu, âgé de vingt-deux ans, chimiste de profession et membre de l'Action
catholique, qui, conscient de la gravité du moment, ne voulut pas se cacher,
mais offrir sa jeunesse en sacrifice par amour pour Dieu et pour ses frères,
laissant trois lettres, exemple de force, de générosité, de sérénité et de
joie, écrites quelques instants avant de mourir, à ses soeurs, à son directeur
spirituel et à sa fiancée. Ou encore du jeune prêtre Germán Gozalbo, âgé de
vingt-trois ans, qui fut fusillé seulement deux mois après avoir célébré sa
première Messe, et subi une infinité d'humiliations et de mauvais traitements.
3. Combien d'exemples de sérénité et d'espérance chrétienne! Tous ces
nouveaux bienheureux et de nombreux autres martyrs anonymes payèrent de leur
sang la haine de la foi et de l'Eglise qui s'était déchaînée à travers la
persécution religieuse et avec l'éclatement de la guerre civile, cette grande
tragédie vécue en Espagne au XXème siècle. Au cours de ces terribles années, de
nombreux prêtres, religieux et laïcs furent assassinés simplement parce qu'ils
étaient des membres actifs de l'Eglise. Les nouveaux bienheureux qui sont
élevés aujourd'hui à l'honneur des autels n'étaient pas impliqués dans des
luttes politiques ou idéologiques, et ne voulaient pas y entrer, comme le
savent bien un grand nombre d'entre vous, qui êtes des membres de leurs
familles, et qui participez avec joie à cette béatification. Ils moururent
uniquement pour des motifs religieux. Aujourd'hui, à travers cette proclamation
solennelle de martyre, l'Eglise désire reconnaître chez ces hommes et ces
femmes un exemple de courage et de constance dans la foi, aidés par la grâce de
Dieu. Ils sont pour nous des modèles de cohérence
avec la vérité professée, et dans le même temps, honorent le noble peuple
espagnol et l'Eglise.
Que leur souvenir béni éloigne pour toujours du sol espagnol toute forme de
violence, de haine et de ressentiment! Que tous, et en particulier les jeunes,
puissent ressentir la bénédiction de la paix dans la liberté: Paix
toujours, paix avec tous et pour tous!
4. Très chers frères, en plusieurs occasions, j'ai rappelé le besoin de
chérir la mémoire des martyrs. Leur témoignage ne doit pas être oublié. Ceux-ci
sont la preuve la plus éloquente de la vérité de la foi, qui sait conférer un
visage humain même à la mort la plus violente, et manifeste sa beauté même
parmi les souffrances les plus atroces. Il est nécessaire que les Eglises
particulières fassent à présent tout leur possible pour ne pas perdre le
souvenir de ceux qui ont subi le martyre.
Au début du troisième millénaire, l'Eglise qui marche en Espagne est appelée à vivre
un nouveau printemps du christianisme, car elle a été baignée et fécondée par
le sang de si nombreux martyrs. Sanguis martyrum, semen christianorum! Le
sang des martyrs est semence de nouveaux chrétiens! (Tertullien, Apol. 50,
13: CCL 1, 171). Cette expression, forgée au cours de la persécution des
premiers siècles, doit à présent remplir d'espérance vos initiatives
apostoliques et vos efforts pastoraux dans la tâche, pas toujours facile, de la
nouvelle évangélisation. Pour cela, vous pouvez compter sur l'aide incomparable
de vos martyrs. Souvenez-vous de leur courage, "considérant l'issue de
leur carrière, imitez leur foi. Jésus-Christ est le même hier et aujourd'hui,
il le sera à jamais" (Hb 13, 7-8).
5. Je désire confier à l'intercession des nouveaux bienheureux une intention que vous conservez profondément ancrée dans vos coeurs: la fin du terrorisme en Espagne. Depuis de nombreuses décennies, vous êtes frappés par une terrible série d'actes de violence et d'assassinats qui ont provoqué de nombreuses victimes et de grandes souffrances. A la racine de tant d'événements déplorables, il existe une logique perverse qu'il faut dénoncer. Le terrorisme naît de la haine et l'alimente à son tour, il est profondément injuste et fait croître les situations d'injustice, car il offense gravement Dieu et la dignité et les droits des personnes. L'homme est toujours perdant avec la terreur! Aucun motif, aucune cause ni idéologie ne peuvent la justifier. Seule la paix édifie les peuples. La terreur est l'ennemie de l'humanité.
6. Bien-aimés frères et soeurs dans le Seigneur, la voix du Père nous a
dit à nous également dans l'Evangile d'aujourd'hui: "Celui-ci est
mon Fils, l'Elu, écoutez-le" (Lc 9, 35). Ecouter Jésus signifie le
suivre et l'imiter. La Croix occupe une place très particulière sur ce chemin.
Il existe une relation directe entre la Croix et notre transfiguration. Nous
rendre semblables au Christ dans la mort est la voie qui conduit à la
résurrection des morts, c'est-à-dire à notre transformation en Lui (cf. Ph 3,
10-11). A présent, en célébrant l'Eucharistie, Jésus nous offre son corps et
son sang, afin que nous puissions d'une certaine façon avoir un avant-goût ici
sur terre de la situation finale, lorsque nos corps mortels seront transfigurés
à l'image du corps glorieux du Christ.
Que Marie, Reine des martyrs, nous aide à écouter et à imiter son Fils. A Elle,
qui accompagna son Fils divin au cours de son existence terrestre et qui lui
demeura fidèle au pied de la Croix, nous demandons de nous enseigner à être
fidèles au Christ en tout instant, sans fléchir face aux difficultés; qu'elle
nous accorde la même force avec laquelle les martyrs professèrent leur foi. En
l'invoquant comme Mère, j'implore sur vous tous ici présents, ainsi que sur vos
familles, les dons de la paix, de la joie et d'une ferme espérance.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Cathédrale Sainte-Marie de Valence (cathédrale de l'assomption de Notre Dame ou église cathédrale-basilique métropolitaine de l'Assomption de Notre-Dame de Valence), Espagne. Façade nord
Catedral de Santa María de Valencia (Catedral de Santa María.) /La iglesia catedral-basílica metropolitana de la Asunción de Nuestra Señora de Valencia
Cathédrale Sainte-Marie de Valence (cathédrale de l'assomption de Notre Dame ou église cathédrale-basilique métropolitaine de l'Assomption de Notre-Dame de Valence), Espagne. Façade nord
Catedral de Santa María de Valencia (Catedral de Santa María.) /La iglesia catedral-basílica metropolitana de la Asunción de Nuestra Señora de Valencia
Also
known as
Didaco Llorca Llopis
Profile
Born to a pious family,
Didaco early felt a call to the priesthood.
He studied at
the seminary in Valencia, Spain,
and was ordained a priest in
the archdiocese of Valencia in 1925. Father Didaco
served as a co-adjutor in the parishes of
Setla-Mirarrosa, Miraflor, Denia and Benissa where he was known as a friendly,
gentle pastor, dedicated to teaching the
catechism. When the Spanish
Civil War began in earnest, Didaco returned to his home town to try to
ride out some of the persecution,
but was caught, imprisoned on 5
September 1936,
and murdered the
next day for the crime of being a priest. Martyr.
Born
2 July 1896 in
Oliva, Valencia, Spain
shot at
dawn on 6
September 1936 in
Gata de Gorgos, Alicante, Spain
18
December 2000 by Pope John
Paul II (decree of martyrdom)
11
March 2001 by Pope John
Paul II
Additional
Information
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Blessed Diego Llorca
Llopis“. CatholicSaints.Info. 28 October 2017. Web. 5 September 2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-diego-llorca-llopis/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-diego-llorca-llopis/
Also
known as
Pasquale Torres Lloret
Profile
Born to a poor family,
Pascual was baptized at
the age of two days. He worked as a manufacturer and builder,
and was married Leonor
Pérez Canet on 5
October 1911;
they had five children.
Pascual was a pious man, devoted to his family and his faith. Member of Catholic
Action. When the churches were closed by civil authorities in the Spanish
Civil War, Pascual stored the reserved Eucharist in his home. Arrested four
times for supporting the Church. Martyr.
Born
23
January 1885 in
Carcaixent, Valencia, Spain
shot by
firing squad just after midnight on 6
September 1936 in
the cemetery of
Carcaixent, Valencia, Spain
body thrown into a
common grave at
the scene
after the war,
he was re-buried in
a private grave in Valencia
18
December 2000 by Pope John
Paul II (decree of martyrdom)
11
March 2001 by Pope John
Paul II
Additional
Information
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Blessed Pascual Torres
Lloret“. CatholicSaints.Info. 23 April 2022. Web. 5 September 2024. <https://catholicsaints.info/blessed-pascual-torres-lloret/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-pascual-torres-lloret/
Blessed Pascual Torres
Lloret
Husband and Father
murdered during the Spanish Civil War
Martyr (1885-1936)
His life
+ Pascual worked as a
manufacturer in Carcaixent, Spain.
+ A husband and father of
five boys, he was an active member of Catholic Action.
+ When the churches in
Valencia were closed by the civil authorities taking part in the anti-Catholic
persecutions of Spanish Civil War, Pascual reserved the Eucharist in his home
to save it from desecration. He would eventually be arrested four times for his
support of the Church.
+ Blessed Pascual was
killed by firing squad on September 6, 1936, and was beatified as a martyr in
2001.
For prayer and reflection
“Be firm, steadfast,
always fully devoted to the work of the Lord, knowing that in the Lord your labor
is not in vain.”—1 Corinthians 15:58
Prayer
Almighty ever-living God,
by whose gift blessed Pascual fought for righteousness' sake even until death,
grant, we pray, through his intercession, that we may bear every adversity for
the sake of your love and hasten with all our strength towards you who alone
are life. Through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with
you in the unity of the Holy Spirit, one God, for ever and ever. Amen.
(from The Roman
Missal: Common of Martyrs—For One Martyr)
Saint profiles prepared
by Brother Silas Henderson, S.D.S.
SOURCE : https://aleteia.org/daily-prayer/friday-september-6
TORRES LLORET, PASCUAL,
BL.
Lay martyr, builder; b.
Jan. 23, 1885, Carcaixent (or Carcagente), Valencia, Spain; d. there, Sept. 6,
1936.
Following the February
1936 elections in Spain, the climate in Carcagente became increasingly hostile
to the Church. In mid-May, the convents of the Dominicans, Franciscans, and
Immaculatas were sacked and burned; parish churches were attacked and religious
objects were destroyed. On May 14, when the Dominican convent was attacked, its
cemetery was profaned, bodies taken and publicly exposed until nightfall
without retribution by the civil authorities. Two days later, municipal
authorities sent teams of masons to block the entrances to churches; priests
were prohibited from wearing their clerical garb; and the Franciscan and
Dominican religious were expelled from their houses. In the escalating violence
following the July revolution, 115 Catholics were assassinated in Carcagente,
including BB. María del Olvido Noguera Albelda, Juan Gonga Martínez, and
Pascual Torres Lloret—all members of Catholic Action.
Torres Lloret, born into
poverty, was baptized in Assumption Parish, Carcagente, two days after his
birth. On Oct. 5, 1911, he married Leonor Pérez Canet with whom he raised four
children: Pascual, Teresa, Leonor, and José María. He was known as a kind
man, who fulfilled his familial duties. Although he had a family to support,
his sense of social justice would not permit him to accept the tithe from the
salaries of his construction workers to which he was entitled by custom. Torres
was highly esteemed by his clients for his honesty and fairness.
Torres was a man of
profound faith, who daily attended Mass, received Communion, and recited the
rosary with his family. As a close collaborator with his pastor at Assumption
Church, he participated frequently in Nocturnal Adoration of the Blessed
Sacrament. He served his parish as a catechist and social apostle, and belonged
to various lay religious associations, including the Society of St. Vincent de
Paul and Catholic Fathers of Families. In 1932 he helped establish the first
branch of Catholic Action for youth.
At the time of the
proclamation of the Second Republic in 1931, Torres was conscious of the likely
persecution in store for the Church and her adherents. In July 1936, he
redoubled his family prayers for peace, rather than seeking refuge in a safe
haven. He remained at home and continued his religious activities even after it
became dangerous to be identified as a Catholic.
After the expulsion of
the religious from their convents, Torres took two sisters of the Immaculata
into his home. When the churches were closed, he was privileged also to house
the Blessed Sacrament. Throughout each night until his arrest, he and his wife
took turns kneeling before the Eucharist in vigil. He himself also took the
Eucharist to the sick. To prevent the profanation of sacred objects he used his
skills as a builder to hide many of the church's treasures in a trench near the
parish and in the walls of the rectory.
Both before and during
the Revolution, he expressed his hope for martyrdom. This hope was fulfilled
after the onset of the Spanish Civil
War. Seven times he was questioned by the Committee, sometimes after being
detained overnight. Yet he remained serene. He was first arrested with Juan
Gonga while assisting at the Mass of Fr. Enrique Pelufo, vicar of Carcagente on
July 25, and incarcerated for four days at the Colegio de María Inmaculada,
whose chapel had been converted into a prison. On September 5 he was arrested
in his home a second time. During the following night he was taken to the
cemetery and shot to death. His body was thrown into a common grave. After the
war it was translated to the cemetery in Valencia.
Pascual was beatified by
Pope John
Paul II with José Aparicio Sanz and 232 companions on March 11,
2001.
Feast: Sept. 22.
See Also: spain,
the catholic
church in.
Bibliography: V. Cárcel Ortí, Martires españoles del siglo XX (Madrid 1995). W. H. Carroll, The Last Crusade (Front Royal, Va. 1996). J. Pérez de Urbel, Catholic Martyrs of the Spanish Civil War, tr. M. F. Ingrams (Kansas City, Mo. 1993). R Royal, The Catholic Martyrs of the Twentieth Century (New York 2000). L'Osservatore Romano, Eng. 11 (March 14, 2001) 1–4, 12.
[K. I. Rabenstein]
New Catholic Encyclopedia
HOMILY OF JOHN PAUL II
Sunday, 11 March 2001
Dear Brothers and
Sisters,
1. "The Lord
Jesus Christ will change our lowly body to be like his glorious
body" (Phil 3: 21). These words of St Paul, which we heard
in the second reading of today's liturgy, remind us that our true homeland is
in heaven and that Jesus will transfigure our mortal body into a glorious body
like his own. The Apostle comments in this way on the mystery of the
Transfiguration of the Lord which the Church proclaims on this Second Sunday of
Lent. Jesus, in fact, wanted to offer a sign and a prophecy of his glorious
Resurrection, in which we are also called to share. What was accomplished in
Jesus, our Head, must also be fulfilled in us who form his Body.
This is a great mystery
for the life of the Church, since we should not think that the transfiguration
will happen only later after death. The saints' lives and the martyrs' witness
teach us that if the transfiguration of the body will occur at the end of time
with the resurrection of the flesh, that of the heart takes place now on this
earth with the help of grace.
We can ask
ourselves: What are "transfigured" men and women like? The
answer is very beautiful: they are people who follow Christ in living and
dying; who are inspired by him and let themselves be imbued with the grace that
he gives us; whose food is to do the Father's will; who let themselves be led
by the Spirit; who prefer nothing to Christ's kingdom; who love others to the
point of shedding their blood for them; who are ready to give him their all
without expecting anything in return; who - in a word - live loving and die
forgiving.
2. This how José Aparicio Sanz and his 232 companions lived and this is how
they died, being killed during the terrible religious persecution which
scourged Spain in the 1930s. They were men and women of all ages and
states: diocesan priests, men and women religious, the fathers and
mothers of families, young lay people. They were killed for being Christians,
for their faith in Christ, for being active members of the Church. Before
dying, all of them, as stated in the canonical processes for their declaration
as martyrs, forgave their executioners from their heart.
The list of those who are
being raised to the glory of the altars today for confessing their faith and
dying for it is long. There are 38 priests from the Archdiocese of Valencia,
with a large group of men and women, members of Catholic Action, also from
Valencia; 18 Dominicans and two priests from the Archdiocese of Zaragoza; four
Friars Minor and six Friars Minor Conventual; 12 Friars Minor Capuchin with
five Capuchin women religious and a Discalced Augustinian; 11 Jesuits with a
young lay man; 30 Salesians and two Daughters of Mary Help of Christians; 19
Third Order Capuchins of Our Lady of Sorrows with a laywoman cooperator; one
Priest of the Sacred Heart of Jesus (Dehonian); the chaplain of La Salle
College of Bonanova, Barcelona, with five Brothers of the Christian Schools; 24
Carmelite Sisters of Charity; one Servite Sister; six Sisters of the Pious
Schools with two laywomen cooperators from Uruguay, who are the first blesseds
of this Latin American country; two Little Sisters of the Abandoned Elderly,
three Third Order Capuchins of the Holy Family; a Claretian Missionary Sister;
and lastly, Francisco Castelló y Aleu, a young member of Catholic Action in
Lleida.
The testimonies we have
received speak of honest, exemplary people whose martyrdom sealed lives that
were interwoven with work, prayer and religious commitment in their families,
parishes and religious congregations. Many of them in life had already enjoyed
a reputation for holiness among their countrymen. It could be said that their exemplary
conduct prepared them in a way for the supreme confession of faith that is
martyrdom.
How can we not be deeply
moved at hearing the accounts of their martyrdom? The elderly María Teresa
Ferragud was arrested at the age of 83 with her four contemplative religious
daughters. On 25 October 1936, the feast of Christ the King, she asked to
accompany her daughters to martyrdom and to be executed last so that she might
encourage them to die for the faith. Her death made such an impression on her
executioners that they exclaimed: "This is a true saint". No
less edifying was the witness of the other martyrs, such as the young Francisco
Castelló y Aleu, 22 years old, a chemist by profession and a member of Catholic
Action. Realizing the gravity of the situation, he did not want to hide but to
offer his youth as a loving sacrifice to God and his brethren; he left us three
letters, an example of strength, generosity, serenity and happiness, written a
few moments before his death to his sisters, his spiritual director and his
fiancée. Or the newly ordained priest, Germán Gozalbo, 23 years old, who was
shot only two months after celebrating his first Mass, after endless
humiliations and abuses.
3. How many examples of
serenity and Christian hope! All these new blesseds and many other anonymous
martyrs paid with their blood for the hatred of the faith and of the Church
which was unleashed by the religious persecution and the outbreak of the Civil
War, the immense tragedy that Spain experienced in the 20th century. During
those terrible years many priests, religious and lay people were killed simply
because they were active members of the Church. The new blesseds being raised
to the altars today were not involved in political or ideological struggles,
nor did they want to be concerned with them. This is well known to many of you
who are their relatives and are taking part in this beatification today with
great joy. They died solely for religious motives. Now, by this solemn
proclamation of their martyrdom, the Church wishes to recognize these men and
women as examples of courage and constancy in faith, helped by God's grace. For
us they are models of consistency with the truth they professed, while at the
same time they honour the noble Spanish people and the Church.
May their blessed memory
remove forever any form of violence, hatred and resentment from Spanish soil!
May everyone, especially young people, know the blessing of peace in
freedom: peace forever, peace with everyone and for everyone!
4. Dear brothers and sisters, on various occasions I have recalled the need to
preserve the memory of the martyrs. Their witness must not be forgotten. They
are the most eloquent proof of the truth of the faith, which can give a human
face even to the most violent death and show its beauty even in the midst of
atrocious sufferings. The particular Churches must do everything possible not
to forget those who suffered martyrdom.
At the beginning of the
third millennium the pilgrim Church in Spain is called to live a new springtime
of Christianity, since she has been watered and fertilized by the blood of so
many martyrs. Sanguis martyrum, semen christianorum! The blood of
martyrs is the seed of Christians (Tertullian, Apol., 50, 13: CCL 1,
171)! Today these words, coined during the persecutions of the first centuries,
must instil hope in your apostolic initiatives and pastoral efforts in the
often difficult task of the new evangelization. For this you can rely on the
incomparable help of your martyrs. Remember their valour: "Consider
the outcome of their life and imitate their faith. Jesus Christ is the same
yesterday and today and for ever" (Heb 13: 7-8).
5. I would like to
entrust an intention deeply rooted in your hearts to the intercession of the
new blesseds: the end of terrorism in Spain. For several decades you have
been put to the test by a horrible sequence of violence and killing. At the
root of these deeply regrettable incidents is a perverse logic which must be
denounced. Terrorism is born of hate and in turn feeds it; it is radically
unjust and increases the situations of injustice, since it seriously offends
God and the dignity and rights of individuals. With terror, man is always the
loser! No motive, cause or ideology can justify it. Only peace builds peoples.
Terror is the enemy of humanity.
6. Dear friends in the
Lord, the Father's voice also said to us in today's Gospel: "This
is my Son, my Chosen, listen to him" (Lk 9: 35). Listening to
Jesus means following and imitating him. The cross has a very special place on
this journey. There is a direct connection between the cross and our
transfiguration. Imitating Christ in death is the way that leads to the
resurrection of the dead, that is, to our transformation in him (Phil 3: 10-11).
Now, in the celebration of the Eucharist Jesus gives his Body and his Blood so
that, in a certain way, we can have a foretaste here on earth of our final
state, when our mortal bodies will be transfigured in the likeness of Christ's
glorious body.
May Mary, Queen of
Martyrs, help us to listen to and imitate her Son. Let us ask her, who
accompanied her divine Son in his earthly life and remained faithful to him at
the foot of the Cross, to teach us to be faithful to Christ at every moment
without losing heart in the face of difficulties; may she grant us the same
strength with which the martyrs confessed their faith. In calling upon her as
our Mother, I implore the gifts of peace, happiness and steadfast hope for
everyone present here today and for your families.
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Cathédrale
Sainte-Marie de Valence (cathédrale
de l'assomption de Notre Dame ou église cathédrale-basilique
métropolitaine de l'Assomption de Notre-Dame de Valence), Espagne. Campanile
Catedral de Santa María de Valencia
(Catedral de Santa
María.) /La iglesia catedral-basílica metropolitana de la Asunción de
Nuestra Señora de Valencia
Cathédrale Sainte-Marie de Valence (cathédrale de l'assomption de Notre Dame ou église cathédrale-basilique métropolitaine de l'Assomption de Notre-Dame de Valence), Espagne. Campanile
Catedral de Santa María de Valencia (Catedral de Santa María.) /La iglesia catedral-basílica metropolitana de la Asunción de Nuestra Señora de Valencia
Beato Diego Llorca
Llopis Sacerdote e martire
Festa: 6 settembre
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Oliva, Valencia, Spagna,
2 luglio 1896 – Gata de Gorgos, Valencia, Spagna, 6 settembre 1936
Martirologio
Romano: Nel villaggio di Gata de Gorgos nel territorio di Alicante in
Spagna, beato Diego Llorca Llopis, sacerdote e martire, che durante la
persecuzione contro la Chiesa ricevette la corona per aver testimoniato la sua
fede in Cristo.
Il beato Diego Llorca Llopis nacque il 2 luglio 1896 a Oliva di Valencia, in una famiglia di profonde tradizioni cristiane.
Fin da bambino manifestò la sua volontà di diventare sacerdote.
Dopo aver studiato al Seminario di Valencia, è stato ordinato sacerdote nel 1925.
Don Diego Llorca Llopis ha svolto il ministero di coadiutore nelle parrocchie di Setla-Mirarrosa, Miraflor, Denia e Benissa.
Era un semplice prete, che i suoi parrocchiani ricordavano per i suoi modi affabili e la sua gentilezza nell’esercitare il suo ministero sacerdotale.
Era noto per la sua dedizione all'insegnamento del catechismo.
Con lo scoppio della rivoluzione si era rifugiato a casa sua a Oliva.
Don Diego Llorca Llopis è stato arrestato il 5 settembre, e all'alba del giorno successivo, dopo esser stato portato a Gata de Gorgos, venne fucilato.
Diego Llorca Llopis è stato beatificato nel gruppo dei 233 martiri a Valencia
da San Giovanni Paolo II l'11 marzo 2001. La sua festa è stata fissata nel
giorno del suo martirio, il 6 settembre.
Autore: Mauro Bonato
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/93463
Beato Pasquale
Torres Lloret Padre di famiglia, martire
Festa: 6 settembre
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Scheda del Gruppo cui appartiene
Carcagente, Spagna, 1885
- Carcagente, Spagna, 6 settembre 1936
Pascual Torres Lloret,
fedele laico, nacque il 23 gennaio 1885 a Carcagente (Valencia) fu battezzato
il 25 gennaio 1885 e cresimato il 22 febbraio 1894 nella chiesa parrocchiale
dove si sposò con la sig.na Leonor Pérez Canel il 5 ottobre 1911. Ebbero cinque
figli. Costruttore, visse nella giustizia sociale il rapporto di lavoro con i
suoi operai. Aderì all’Azione Cattolica e fu per tutta la sua vita un esemplare
e ottimo collaboratore del suo parroco. Durante la persecuzione conservò a casa
sua il Santissimo Sacramento. Lavorò in favore dei lebbrosi di Fontilles.
Soffrì quattro detenzioni, l’ultima il 6 settembre 1936 ed alla mezzanotte fu
martirizzato nel Cimitero di Carcagente. La sua beatificazione è stata
celebrata da Papa Giovanni Paolo II l’11 marzo 2001.
Martirologio
Romano: Nel villaggio di Carcaixent nel territorio di Valencia sempre in
Spagna, beato Pasquale Torres Lloret, martire, che, padre di famiglia, portando
la croce di Cristo, meritò di giungere al premio celeste.
Pascual Torres Lloret nacque a Carcagente, nel 1885, in una modesta famiglia cristiana. Nel 1911 sposò Leonor Pérez Canet e dal loro matrimonio nacquero quattro figli.
E’ sempre stato un collaboratore della parrocchia, aiutando i vari sacerdoti
nelle loro opere apostoliche.
Pascual Torres Lloret fu uno strenuo sostenitore dell'Azione Cattolica.
Apparteneva ai movimenti all'Adorazione nella Notte, alla Legione Cattolica dei
Genitori, e alle Conferenze di San Vincenzo di Paolo.
Ha prestato servizio tra i lebbrosi di Fontilles.
Pascual Torres Lloret lavorava come maestro costruttore, ma non ha mai voluto la maggiorazione del 10% del suo salario, come era consuetudine, perché voleva che tali somme andassero ripartite tra tutti i lavoratori.
Nel 1936 Pascual Torres Lloret fu arrestato solo per il fatto di essere cattolico e portato nella cappella di Maria Immacolata dell’ospedale dove la sua azione era quella di incoraggiare gli altri detenuti.
Pochi giorni dopo fu rilasciato.
A Pascual Torres Lloret Gli fu intimato di lasciare il suo paese, ma lui non ne volle sapere.
Nella sua casa fu installato un tabernacolo, e Pascual Torres Lloret distribuiva la comunione a tutti i cattolici.
Richiamato per ben tre volte dal Comitato, per la sua attività, egli non smise di esercitare il suo lavoro apostolico.
Arrestato di nuovo fu fucilato nel cimitero di Carcagente all’età di 51 anni.
Pascual Torres Lloret è stato beatificato l'11 marzo 2001 da Papa Giovanni Paolo
II.
Autore: Mauro Bonato
Mani callose e cuore di galantuomo: anche questo, insieme al martirio per la fede, ha avuto il suo peso nel processo di beatificazione che l’11 marzo 2001 ha portato Pasquale Torres Lloret alla gloria degli altari. Nasce il 23 gennaio 1885 nella provincia spagnola di Valenza, a Carcagente, dove la sua famiglia si distingue per l’estrema ma dignitosa povertà in cui vive. E Pasquale morirà povero com’era sempre vissuto, perché da questa povertà non riuscirà a riscattarsi mai, neppure quando diventa capomastro nei cantieri edili.
Oltre che estremamente onesto, per cui proprio non gli riesce di approfittare delle occasioni o di ingannare il prossimo, ha per di più un elevato senso di giustizia sociale. Ed è in nome di quest’ultima che non intasca mai il 10% che, per antica consuetudine locale, gli operai a lui sottoposti gli dovrebbero giornalmente versare; non solo: molte volte la sua paga giornaliera va a finire nelle tasche di qualche operaio più povero di lui, che non riesce a sbarcare il lunario. Carità tanto più eroica, se si pensa che anche Pasquale ha quattro figli da mantenere; buon per lui che la moglie non solo non lo ostacola, ma lo asseconda in quest’opera di carità e anche nel fervore religioso.
Già, perché di Pasquale non si riuscirebbe a capire nulla se non si sottolineasse che quest’uomo è onesto, caritatevole e giusto proprio perché cristiano fervente. Ogni sua giornata inizia con la messa e la comunione e termina con il rosario, recitato in famiglia. Ogni suo momento libero dagli impegni di lavoro è dedicato alla Conferenza di San Vincenzo, all’associazione dei Padri di Famiglia, al lebbrosario di Fontilles dove si reca non soltanto per una visita di cortesia ma anche per curare ed assistere personalmente i malati. Non c’è associazione cattolica di Carcagente che non possa contare sulla sua adesione e sulla sua partecipazione attiva e oggi nel suo paese lo considerano un po’ come il precursore dell’Azione Cattolica.
Quest’uomo, che fa dei veri e propri equilibrismi per conciliare lavoro e
impegno ecclesiale, senza dimenticare di essere padre premuroso e marito
affettuoso, riesce anche a rubare ore al sonno per l’adorazione notturna e nel
1932 è in prima fila per fondare il primo ramo dell’Azione Cattolica.
Ovviamente il parroco può contare a occhi chiusi su un tal cristiano tutto d’un
pezzo, che in breve tempo diventa il suo braccio destro. Allo scoppio della
persecuzione religiosa, che insanguina la Spagna dall’inizio degli Anni Trenta,
Pasquale finisce ovviamente subito nell’occhio del ciclone perché “è troppo
cattolico” e perchè “fa le stesse cose del prete”: lui non si spaventa e non si
agita, semplicemente raddoppia la preghiera e la penitenza perché nel Paese già
martoriato non scorra altro sangue innocente.
Quando chiese e conventi vengono incendiati e saccheggiati, il parroco affida a
Pasquale le ostie consacrate per preservarle dalla profanazione, perché sa di
metterle in buone mani. Davanti a Gesù eucaristico, accuratamente nascosto in
casa sua, Pasquale si alterna alla moglie in turni di veglia che si trasformano
in sofferta preghiera. Ed è lui, quando il parroco è impedito o troppo
strettamente sorvegliato, a portare la comunione ai malati o a scortare il
sacerdote di turno per accompagnarlo nelle varie case in cui si celebra
l’eucaristia in un clima da catacombe.
Tanto attivismo non può certo passare inosservato ai miliziani e per tre volte viene interrogato e trattenuto diverse ore: pur senza usargli violenza, vogliono intimorirlo e fargli sentire che ha il fiato sul collo. Non vuole nascondersi, non pensa di scappare, anzi, continua a nascondere in casa sua paramenti e vasi sacri dietro muri e tramezzi che tira su di notte, rischiando grosso, mentre la porta di casa sua è sempre aperta per ospitare suore e religiosi perseguitati. Il 25 luglio 1936 lo arrestano mentre serve messa; lo mettono in libertà 4 giorni dopo, intimandogli una specie di arresto domiciliare, ma pur non potendo varcare la soglia di casa continua ad essere punto di riferimento per l’intera parrocchia.
I miliziani si ripresentano a casa sua il 5 settembre sul mezzogiorno: Pasquale, reduce da una colica notturna, li segue, dolorante ma rassegnato, preoccupato solo che si riesca a trasferire in tempo il Santissimo Sacramento dalla sua in una casa più sicura e salvarlo così dalla profanazione. Una delle figlie, quando la sera lo va a trovare nel collegio trasformato in carcere, può constatare che papà è forte come sempre, anche se provato dagli interrogatori, dalle minacce e dalle violenze subite; sereno e rassegnato, anche se cosciente che la morte sta per arrivare. Il mattino dopo non lo trova più: all’alba è stato trasferito, insieme agli altri condannati a morte, nel cimitero di Carcagente e qui, confortando e incoraggiando gli altri, è stato fucilato. Era, questo, l’unico modo con cui i miliziani potevano fermare quel cristiano tutto d’un pezzo, che non aveva avuto paura di testimoniare la sua fede anche davanti al plotone d’esecuzione.
Autore: Gianpiero Pettiti
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/93316
Pascual Torres Lloret,
fedele laico, nacque il 23 gennaio 1885 a Carcagente (Valencia), si sposò con
Leonor Pérez Canel il 5 ottobre 1911. Ebbero cinque figli. Costruttore, visse
nella giustizia sociale il rapporto di lavoro con i suoi operai. Aderì
all’Azione Cattolica e fu per tutta la sua vita un esemplare e ottimo collaboratore
del suo parroco. Durante la persecuzione conservò a casa sua il Santissimo
Sacramento. Lavorò in favore dei lebbrosi di Fontilles. Soffrì quattro
detenzioni, l’ultima il 6 settembre 1936 ed alla mezzanotte fu martirizzato nel
Cimitero di Carcagente. La sua beatificazione è stata celebrata da Papa
Giovanni Paolo II l’11 marzo 2001.
SOURCE : https://www.risvegliopopolare.it/beato-pasquale-torres-lloret-martire-spagna-1885-6-settembre-1936/
CAPPELLA PAPALE PER LA
BEATIFICAZIONE DI 233 SERVI DI DIO
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Domenica, 11 marzo 2001
Amati fratelli e sorelle,
1. "Il Signore Gesù
Cristo... trasfigurerà il nostro misero corpo per conformarlo al suo corpo
glorioso" (Fil 3, 21). Queste parole di San Paolo, che abbiamo
ascoltato nella seconda lettura della Liturgia odierna, ci ricordano che la
nostra vera patria è nei cieli e che Gesù trasfigurerà il nostro corpo mortale
in un corpo glorioso come il suo. L'Apostolo commenta così il mistero della
Trasfigurazione del Signore che la Chiesa proclama in questa seconda domenica
di Quaresima. In effetti, Gesù ha voluto dare un segno e una profezia della sua
Resurrezione gloriosa, alla quale anche noi siamo chiamati a partecipare. Ciò
che si è realizzato in Gesù, nostro Capo, deve completarsi in noi, che siamo il
suo Corpo.
È questo il grande
mistero per la vita della Chiesa, in quanto non si deve pensare che la
trasfigurazione si produrrà solo nell'aldilà, dopo la morte. La vita dei santi
e la testimonianza dei martiri c'insegnano che, se la trasfigurazione del corpo
avverrà alla fine dei tempi con la resurrezione della carne, quella del cuore
ha luogo ora su questa terra, con l'aiuto della grazia.
Possiamo
domandarci: Chi sono gli uomini e le donne "trasfigurati"? La
risposta è molto bella: sono quelli che seguono Cristo nella sua vita e
nella sua morte, s'ispirano a Lui e si lasciano inondare dalla grazia che Egli
ci dà; sono quelli il cui nutrimento è compiere la volontà del Padre; quelli
che si lasciano guidare dallo Spirito; quelli che non antepongono nulla al
Regno di Cristo; quelli che amano gli altri fino a versare il proprio sangue
per essi; quelli che sono disposti a dare tutto senza esigere nulla in cambio;
quelli che, in poche parole, vivono amando e muoiono perdonando.
2. Così vissero e
morirono José Aparicio Sanz e duecentotrentadue compagni, assassinati durante
la terribile persecuzione religiosa che colpì la Spagna negli anni trenta del
secolo scorso. Erano uomini e donne di tutte le età e condizioni:
sacerdoti diocesani, religiosi, religiose, padri e madri di famiglia, giovani
laici. Furono assassinati perché erano cristiani, per la loro fede in Cristo,
perché erano membri attivi della Chiesa. Tutti, come risulta dai processi
canonici per la loro dichiarazione come martiri, prima di morire perdonarono di
cuore i loro carnefici.
La lista di quanti sono
oggi elevati agli onori degli altari per aver professato la loro fede e aver
dato la propria vita per essa è numerosa. Vi sono trentotto sacerdoti
dell'Arcidiocesi di Valencia, insieme a un cospicuo gruppo di uomini e di donne
dell'Azione Cattolica sempre di Valencia; diciotto domenicani e due sacerdoti
dell'Arcidiocesi di Saragozza; quattro frati minori francescani e sei frati
minori francescani conventuali; tredici frati minori cappuccini, con quattro
religiose cappuccine e un'agostiniana scalza; undici gesuiti con un giovane
laico; trentadue salesiani e due figlie di Maria Ausiliatrice; diciannove
terziari cappuccini di Nostra Signora Addolorata con una collaboratrice laica;
un sacerdote dehoniano; il cappellano del collegio La Salle de la Bonanova, di
Barcellona, con cinque fratelli delle Scuole Cristiane; ventiquattro
carmelitane della Carità; una religiosa servita; sei religiose scolopie con due
collaboratrici laiche originarie dell'Uruguay e prime Beate di questo Paese
latinoamericano; due piccole suore degli Anziani Abbandonati; tre terziarie
cappuccine della Sacra Famiglia; una missionaria claretiana; e infine il
giovane Francisco Castelló i Aleu, dell'Azione Cattolica di Lleida.
Le testimonianze che ci
sono giunte parlano di persone oneste ed esemplari, il cui martirio ha
suggellato vite intessute di lavoro, preghiera e impegno religioso nelle
proprie famiglie, parrocchie e congregazioni religiose. Molti di essi godevano
già in vita di fama di santità fra i loro concittadini. Si può dire che la loro
condotta esemplare fu una preparazione per quella professione suprema della
fede che è il martirio.
Come non commuoverci
profondamente nell'ascoltare i racconti del loro martirio? L'anziana María
Teresa Ferragud fu arrestata all'età di ottantatré anni insieme alle sue
quattro figlie religiose contemplative. Il 25 ottobre 1936, festa di Cristo Re,
chiese di accompagnare le sue figlie al martirio e di essere uccisa per ultima
in modo da poterle incoraggiare a morire per la fede. La sua morte colpì tanto
i suoi carnefici che esclamarono: "Questa è una vera santa".
Non meno edificante fu la testimonianza degli altri martiri, come quella del
giovane Francisco Alacreu, di ventidue anni, chimico di professione e membro
dell'Azione Cattolica, il quale, consapevole della gravità del momento, non
volle nascondersi ma offrire la sua gioventù in sacrificio di amore verso Dio e
i fratelli, lasciandoci tre lettere, esempio di forza, generosità, serenità e
allegria, scritte alcuni istanti prima di morire alle sue sorelle, al suo
direttore spirituale e alla sua fidanzata. O anche il neosacerdote Germán
Gozalbo, di ventitré anni, che fu fucilato solo due mesi dopo avere celebrato
la sua prima Messa, dopo avere subito un'infinità di umiliazioni e
maltrattamenti.
3. Quanti esempi di
serenità e di speranza cristiana! Tutti questi nuovi Beati e molti altri
martiri anonimi hanno pagato con il proprio sangue l'odio per la fede e per la
Chiesa scatenatosi con la persecuzione religiosa e con lo scoppio della guerra
civile, quella grande tragedia vissuta in Spagna nel XX secolo. In quegli anni
terribili molti sacerdoti, religiosi e laici furono uccisi semplicemente perché
erano membri attivi della Chiesa. I nuovi Beati che oggi sono elevati agli
onori degli altari non erano coinvolti in lotte politiche o ideologiche, non
volevano intervenirvi. Come molti di voi, che siete loro familiari e che oggi
partecipate con grande gioia a questa beatificazione, sanno bene. Essi morirono
solo per motivi religiosi. Ora, con questa solenne proclamazione di martirio,
la Chiesa vuole riconoscere in quegli uomini e in quelle donne un esempio di
coraggio e costanza nella fede, aiutati dalla grazia di Dio. Sono per noi un modello
di coerenza con la verità professata e al contempo onorano il nobile popolo
spagnolo e la Chiesa.
Che il loro ricordo
benedetto allontani per sempre dal suolo spagnolo qualsiasi forma di violenza,
odio e risentimento! Che tutti, e in particolare i giovani, possano
sperimentare la benedizione della pace nella libertà: Pace sempre, pace
con tutti e per tutti!
4. Cari fratelli, in
diverse occasioni ho ricordato la necessità di serbare la memoria dei martiri.
La loro testimonianza non deve essere dimenticata. Essi sono la prova più
eloquente della verità della fede, che sa conferire un volto umano persino alla
morte più violenta e manifesta la sua bellezza anche fra atroci sofferenze. È
necessario che le Chiese particolari facciano tutto il possibile per non
perdere il ricordo di quanti hanno subito il martirio.
All'inizio del terzo
millennio, la Chiesa che peregrina in Spagna è chiamata a vivere una nuova
primavera di cristianesimo, poiché è stata bagnata e fecondata con il sangue di
tanti martiri. Sanguis martyrum, semen christianorum! Il sangue dei
martiri è semente di nuovi cristiani! (Tertulliano, Apol. 50, 13; CCL 1,
171). Questa espressione, coniata durante le persecuzioni dei primi secoli,
deve oggi riempire di speranza le vostre iniziative apostoliche e gli sforzi
pastorali nel compito, non sempre facile, della nuova evangelizzazione. Potete
contare per questo sull'aiuto ineguagliabile dei vostri martiri. Ricordatevi
del loro coraggio, "considerando attentamente l'esito del loro tenore di vita,
imitatene la fede. Gesù Cristo è lo stesso ieri, oggi e sempre!" (Eb 13,
7-8).
5. Desidero affidare
all'intercessione dei nuovi Beati un'intenzione che portate profondamente
radicata nel vostro cuore: la fine del terrorismo in Spagna. Da alcuni
decenni siete provati da una serie orrenda di violenze e di assassinii che
hanno causato numerose vittime e grandi sofferenze. Alla radice di eventi tanto
deplorevoli vi è una logica perversa che bisogna denunciare. Il terrorismo
nasce dall'odio e a sua volta lo alimenta, è radicalmente ingiusto e accresce
le situazioni di ingiustizia, poiché offende gravemente Dio e la dignità e i
diritti delle persone. Con il terrore l'uomo risulta sempre perdente! Nessun
motivo, nessuna causa o ideologia lo possono giustificare. Solo la pace edifica
i popoli. Il terrore è nemico dell'umanità.
6. Amati nel Signore,
anche a noi la voce del Padre ha detto oggi nel Vangelo: "Questi è
il Figlio mio, l'eletto; ascoltatelo" (Lc 9, 35). Ascoltare Gesù è
seguirlo e imitarlo. La croce occupa un posto molto speciale in questo cammino.
Fra la croce e la nostra trasfigurazione vi è un rapporto diretto. Renderci
simili a Cristo nella morte è la via che conduce alla resurrezione dei morti,
ossia alla nostra trasformazione in Lui (cfr Fil 3, 10-11). Ora, nel
celebrare l'Eucaristia, Gesù ci offre il suo corpo e il suo sangue, affinché in
un certo senso possiamo pregustare qui sulla terra la situazione finale, quando
i nostri corpi mortali saranno trasfigurati a immagine del corpo glorioso di
Cristo.
Che Maria, Regina dei
martiri, ci aiuti ad ascoltare e imitare suo Figlio. A Lei, che ha accompagnato
il suo Figlio divino durante la sua esistenza terrena ed è rimasta fedele ai
piedi della Croce, chiediamo di insegnarci ad essere fedeli a Cristo in ogni momento,
senza venir meno di fronte alle difficoltà; ci conceda la stessa forza con la
quale i martiri hanno professato la loro fede.
Nell'invocarLa come
Madre, imploro su tutti voi qui presenti, come pure sulle vostre famiglie, i
doni della pace, della gioia e della salda speranza.
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Beati 233 Martiri
Spagnoli di Valencia Beatificati nel 2001
Festa: Senza data (Celebrazioni singole)
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Scheda del Gruppo cui appartiene
† 1936-1939
Papa Giovanni Paolo II in
data 11 marzo 2001 in Piazza San Pietro beatificò ben 233 vittime della
sanguinosa Guerra Civile Spagnola. Capofila del lungo elenco è Josè Aparicio
Sanz, sacerdote dell'arcidiocesi di Valencia. Questa folta schiera di martiri
si suddivide in vari sottogruppi in base alla diocesi o alla congregazione di appartenenza.
Il Martyrologium Romanum commemora questi beati singolarmente o in piccoli
gruppi in base alla data ed al luogo del loro in cui si verificò l'eccidio.
Papa Giovanni Paolo II l’11 marzo 2001 beatificò in Piazza San Pietro a Roma ben 233 martiri spagnoli, comprendente dunque la più folta schiera di testimoni della fede elevata alla gloria degli altari nel corso del suo pontificato.
Questi numerosi agnelli innocenti della causa di Cristo caddero vittime in odio alla loro fede durante la feroce persecuzione religiosa che contraddistinse la Guerra Civile Spagnola negli anni ’30 del XX secolo. In questa sanguinosa strage che attraversò la Spagna, il numero delle vittime superò il milione, colpendo persone di ogni età e classe sociale: vescovi, sacerdoti, religiosi e laici di ambo i sessi. E’ stato ormai appurato da parte degli storici che, all’interno di questo terribile massacro, gli anarchici ed i social-comunisti perpetrarono una vera e propria persecuzione volta ad annientare la Chiesa Cattolica in Spagna.
Nel fornire di seguito l’elenco completo dei 233 martiri beatificati nel 2001,
suddiviso in base alle cause istruite dalle diverse diocesi e congregazioni,
rimandiamo talvolta quando possibile a schede più specifiche ove sarà possibile
trovare maggiori informazioni ed immagini dei vari martiri.
Ecco i loro nomi:
José Aparicio Sanz e 73 compagni, sacerdoti e laici dell’Arcidiocesi di
Valencia
Decreto sul martirio: 18 dicembre 2000
93256 - Giuseppe
Aparicio Sanz, sacerdote, 29 dicembre
93437 - Ferdinando
Gonzalez Añon, sacerdote, 27 agosto
93438 - Giovanni
Ventura Solsona, sacerdote, 17 settembre
93439 - Giuseppe
Ruiz Bruixola, sacerdote, 28 ottobre
93440 - Raimondo
Martì Soriano, sacerdote, 27 agosto
64640 - Gioacchino
Vilanova Camallonga, sacerdote, 29 luglio
93441 - Enrico
Morant Pellicer, sacerdote, 4 ottobre
93442 - Carmelo
Sastre Sastre, sacerdote, 15 agosto
93443 - Vincenzo
Ballester Far, sacerdote, 23 settembre
93444 - Raimondo
Stefano Bou Pascual, sacerdote, 17 ottobre
93445 - Giuseppe
Raimondo Pasquale Ferrer Botella, sacerdote, 24 settembre
93247 - Enrico
Giovanni Requena, sacerdote, 29 dicembre
93446 - Elia
Carbonell Mollà, sacerdote, 2 ottobre
93446 - Giovanni
Carbonell Mollà, sacerdote, 2 ottobre
93447 - Pasquale
Penades Jornet, sacerdote, 15 settembre
93448 - Salvatore
Ferrandis Seguì, sacerdote, 3 agosto
93449 - Giuseppe
Toledo Pellicer, sacerdote, 10 agosto
93450 - Ferdinando
Garcia Sendra, sacerdote, 18 settembre
93450 - Giuseppe
Garcia Mas, sacerdote, 18 settembre
93451 - Giuseppe
Maria Segura Penades, sacerdote, 11 settembre
93453 - Salvatore Estrugo
Solves, sacerdote, 21 agosto
93452 - Vincenzo
Sicluna Hernandez, sacerdote, 22 settembre
93454 - Vincenzo
Maria Izquierdo Alcon, sacerdote, 18 agosto
93455 - Giuseppe
Maria Ferrandiz Hernandez, sacerdote, 24 settembre
93456 - Francesco
Ibañez Ibañez, sacerdote, 19 agosto
93457 - Giuseppe
Gonzalez Huguet, sacerdote, 12 ottobre
93458 - Giuseppe
Fenollosa Alcayna, sacerdote, 27 settembre
93459 - Felice
Yuste Cava, sacerdote, 14 agosto
93460 - Vincenzo
Pelufo Corts, sacerdote, 22 settembre
93461 - Giuseppe
Canet Giner, sacerdote, 4 ottobre
93462 - Francesco
Sendra Ivars, sacerdote, 4 settembre
93463 - Diego
Llorca Llopis, sacerdote, 6 settembre
93464 - Alfonso
Sebastia Viñals, sacerdote, 1° settembre
92966 - Germano
Gozalbo Andreu, sacerdote, 22 settembre
93244 - Gonzalo
Viñes Masip, sacerdote, 10 dicembre
93465 - Vincenzo
Rubiols Castellò, sacerdote, 14 agosto
93466 - Antonio
Silvestre Moya, sacerdote, 8 agosto
93416 - Raffaele
Alonso Gutierrez, laico, 11 agosto
93311 - Marino
Blanes Giner, laico, 21 luglio
93245 - Giuseppe
Maria Corbin Ferrer, laico, 27 dicembre
93416 - Carlo Diaz
Gandia, laico, 11 agosto
93048 - Salvatore
Enguix Gares, laico, 28 ottobre
93312 - Ismaele
Escorihuela Esteve, laico, 8 settembre
93417 - Giovanni
Battista Faubel Cano, laico, 28 agosto
93313 - Giuseppe
Ramón Ferragut Gibres, laico, 24 settembre
93418 - Vincenzo
Galbis Girones, laico, 21 settembre
93049 - Giovanni
Gonga Martinez, laico, 13 novembre
93314 - Carlo
Lopez Vidal, laico, l 6 agosto
93315 - Giuseppe
Medes Ferris, laico, 12 novembre
93246 - Paolo
Melendez Gonzalo, laico, 23 dicembre
93248 - Giuseppe
Perpina Nacher, laico, 19 dicembre
93417 - Arturo Ros
Montalt, laico, 28 agosto
93316 - Pasquale
Torres Lloret, laico, 6 settembre
93418 - Emanuele
Torro Garcia, laico, 21 settembre
93243 - Giuseppe
Maria Zabal Blasco, laico, 8 dicembre
92960 - Amalia
Abad Casasempere, laica, 26 settembre
93317 – Anna Maria
Aranda Riera, laica, 14 ottobre
92961 - Fiorenza
Caerols Martinez, laica, 1° ottobre
93318 - Maria
Climent Mateu, laica, 20 agosto
93047 - Tarsila
Cordoba Belda, laica, 17 ottobre
93319 - Francesca
Cuallado Baixauli, laica, 19 settembre
93050 - Maria
Teresa Ferragud Roig, laica, 25 ottobre
92959 - Maria
Luisa Frias Canizares, laica, 6 dicembre
93320 -
Incarnazione Gil Valls, laica, 24 settembre
93321 - Maria del
Pilar Jorda Botella, laica, 27 settembre
93322 - Erminia
Martinez Amigo, laica, 26 settembre
38890 - Maria Luisa
Montesinos Orduna, laica, 31 gennaio
93323 - Giuseppa
Moscardo Montalva, laica, 22 settembre
93297 - Maria del
Olvido Noguera Abelda, laica, 30 novembre
93324 - Crescenzia
Valls Espi, laica, 27 settembre
93325 - Maria
della Purificazione Vidal Pastor, laica, 21 settembre
93326 - Carmela
Viel Ferrando, laica, 5 novembre
92950 - Pilar
Villalonga Villalba, laica, 11 novembre
93327 - Maria
Sofia Teresa Ximenez Ximenez, laica, 23 settembre
93131 Alfonso
Lopez Lopez e 5 compagni, Frati Minori Conventuali di Granollers
Decreto sul martirio: 26 marzo 1999
93132 - Alfonso
Lopez Lopez, Sacerdote, 3 agosto
93132 - Miguel
Remon Salvador, Religioso, 3 agosto
93133 - Modesto
Vegas Vegas, Sacerdote, 27 luglio
93134 - Dionisio
Vicente Ramos, Sacerdote, 31 luglio
93134 - Francisco Remon
Jativa, Religioso, 31 luglio
93135 - Pedro
Rivera Rivera, Sacerdote, 1 settembre
93126 Pasquale
Fortuno Almela e 3 compagni, Frati Minori Francescani di Valencia
Decreto sul martirio: 20 dicembre 1999
93127 - Pascual
Fortuño Almela, Sacerdote, 8 settembre
93128 - Placido
Garcia Gilabert, Sacerdote, 16 agosto
93129 - Alfredo
Pellicer Muñoz, Religioso, 4 ottobre
93130 - Salvador
Mollar Ventura, Religioso, 27 ottobre
93231 Jacinto
Serrano López e 19 compagni dell’Ordine dei Frati Predicatori (provincia
d’Aragona)
Decreto sul martirio: 20 dicembre 1999
93237 - Jacinto
Serrano López, Sacerdote domenicano, 25 novembre
93239 - Lucio
Martínez Mancebo, Sacerdote domenicano, 29 luglio
93234 - Francisco
Calvo Burillo, Sacerdote domenicano, 2 agosto
93232 - Luis
Urbano Lanaspa, Sacerdote domenicano, 25 agosto
93239 - Antonio
López Couceiro, Sacerdote domenicano, 29 luglio
93235 - Francisco
Monzón Romeo, Sacerdote domenicano, 29 agosto
93233 -
Constantino Fernández Álvarez, Sacerdote domenicano, 29 agosto
93239 - Felicísimo
Díez González, Sacerdote domenicano, 29 luglio
93238 - Rafael
Pardo Molina, Cooperatore domenicano, 26 settembre
93239 - Saturio
Rey Robles, Sacerdote domenicano, 29 luglio
93239 - Gumersindo
Soto Barros, Cooperatore domenicano, 29 luglio
93240 - José Maria
Muro Sanmiguel, Sacerdote domenicano, 30 luglio
93236 - Ramón
Peiró Victorí, Sacerdote domenicano, 21 agosto
93239 - Tirso
Manrique Melero, Sacerdote domenicano, 29 luglio
93240 - Joaquín
Prats Baltueña, Novizio domenicano, 30 luglio
93237 - Santiago
Meseguer Burillo, Sacerdote domenicano, 25 novembre
93239 - Lamberto
de Navascués y de Juan, Novizio cooperatore domenicano, 29 luglio
93238 - José Maria
Vidal Segú, Sacerdote domenicano, 26 settembre
93239 - Manuel
Albert Ginés, Sacerdote diocesano, 29 luglio
93240 - Zósimo
Izquierdo Gil, Sacerdote diocesano, 30 luglio
93147 Aurelio da
Vinalesa e 18 compagni cappuccini ed 1 agostiniana
Decreto sul martirio: 20 dicembre 1999
12 FRATI CAPPUCCINI:
93151 - Ambrogio
da Benaguacil (Luis Valls Matamales), Sacerdote, 26 agosto
93148 - Aurelio da
Vinalesa (José Ample Alcaide), Sacerdote, 28 agosto
93159 - Bernardo
da Lugar Nuevo de Fenollet (José Bleda Grau), Religioso, 4 settembre
93155 -
Bonaventura da Puzol (Julio Esteve Flors), Sacerdote, 26 settembre
93157 - Enrico da
Almazora (Enrique Garcia Beltran), Diacono, 16 agosto
93158 - Fedele da
Puzol (Mariano Climent Sanchís), Religioso, 27 settembre
93149 - Germano da
Carcagente (José Maria Garrigues Hernandez), Sacerdote, 9 agosto
93156 - Giacomo da
Rafelbunol (Santiago Mestre Iborra), Sacerdote, 29 settembre
93153 - Gioacchino
da Albocacer (José Ferrer Adell), Sacerdote, 30 agosto
93154 - Modesto da
Albocacer (Modesto Garcia Marti), Sacerdote, 13 agosto
93160 - Pacifico
da Valencia (Pedro Salcedo Puchades), Religioso, 12 ottobre
93152 - Pietro da
Benisa (Alejandro Mas Ginestar), Sacerdote, 26 agosto
5 CLARISSE CAPPUCCINE:
93161 - Isabella
(Josefina Calduch Rovira), Vergine, 14 aprile
93150 - Maria dei
Miracoli (Milagros) Ortelles Gimeno, Vergine, 20 novembre
93050 - Maria
Felicita Masià Ferragud, Vergine, 25 ottobre
93050 - Maria
Jesus (Maria Vincenta Masià Ferragud), Vergine, 25 ottobre
93050 - Maria
Veronica (Maria Joaquina Masià Ferragud), Vergine, 25 ottobre
1 MONACA AGOSTINIANA SCALZA:
93050 - Giuseppa
della Purificazione Masia Ferragut
93467 Vincenzo
Mattia Cabanes Badenas, 17 compagni Terziari Cappuccini dell'Addolorata ed 1
laica
Decreto sul martirio: 18 dicembre 2000
93468 - Vincenzo
Mattia Cabanes Badenas, sacerdote, 30 agosto
93469 - Ambrogio
Maria da Torrente (Salvatore Chulia Ferrandis), sacerdote, 18 settembre
93469 - Valentino
Maria da Torrente (Vincenzo Jaunzaras Gomez), sacerdote, 18 settembre
93469 - Riccardo
Maria da Torrente (José Maria Llopez Mora), professo, 18 settembre
93469 - Modesto
Maria da Torrente (Vincenzo Gay Zarzo), professo, 18 settembre
93469 - Francesco
Maria da Torrente (Giusto Lerma Martinez), professo, 18 settembre
93470 - Laureano
Maria da Burriana (Salvatore Ferrer Cardet), sacerdote, 15 settembre
93470 - Benito
Maria da Burriana (Manuele Ferrer Jorda), professo, 15 settembre
93470 - Bernardino
Maria da Andujar (Paolo Martinez Robles), professo, 15 settembre
93471 - Gabriele
Maria da Benyfayo (Giuseppe Maria Sanchis Mompò), professo, 16 agosto
93472 - Giuseppe
Llosa Balaguer, diacono, 7 ottobre
93473 - Fiorentino
Perez Romero, sacerdote, 23 agosto
93473 - Urbano
Emanuele Gil Saez, professo, 23 agosto
93474 - Domenico
Maria da Alboraya (Agostino Hurtado Soler), sacerdote, 15 agosto
93475 - Benvenuto
Maria da Dos Hermanas (Giuseppe de Miguel Arahal), sacerdote, 1° agosto
93476 - Leone
Maria da Alacuas (Emanuele Legua Martì), sacerdote, 26 settembre
93477 - Francesco
Tomas Serer, sacerdote, 2 agosto
93478 - Crescenzio
Garcia Pobo, sacerdote, 3 ottobre
93479 - Timoteo
Valero Perez, sacerdote, 17 settembre
39160 - Maria
Carmela Garcia Moyon, laica, 30 gennaio
93191 Tomás
Sitijar Fortiá e 10 compagni gesuiti ed 1 laico
Decreto sul martirio: 20 dicembre 1999
93192 - Tomás
Sitijar Fortiá, Sacerdote, 19 agosto
93193 -
Constantino Carbonell Sempere, Sacerdote, 23 agosto
93193 - Pedro
Gelambert Amer, Religioso, 23 agosto
93193 - Ramón
Grimaltos Monllor, Religioso, 23 agosto
93194 - Pablo Bori
Puig, Sacerdote, 29 settembre
93194 - Vicente
Sales Genovés, Religioso, 29 settembre
93196 - José
Tarrats Comaposada, Religioso, 28 settembre
93195 - Dario
Hernándes Morato, Sacerdote, 29 settembre
93197 - Narciso
Basté Basté, Sacerdote, 15 ottobre
93198 - Anselmo
Simón Colomina, Sacerdote, 29 novembre
93199 - Juan
Bautista Ferreres Boluda, Sacerdote, 29 dicembre
93200 - Luis
Campos Górriz, Laico, 28 novembre
90196 José
Calasanz Marqués e 31 compagni, salesiani
Decreto sul martirio: 20 dicembre 1999
92164 - José Calasanz
Marqués, sacerdote, 29luglio
92245 - Zacarias
Abadia Buesa, chierico, 27 luglio
92926 - José
Batalla Parramon, sacerdote, 4 agosto
92930 - Jaime
Bonet Nadal, sacerdote, 16 agosto
92919 - José Bonet
Nadal, sacerdote, 13 agosto
92912 - Javier
Bordas Pifferer, chierico, 23 ottobre
92916 - Francisco
Brandes Sanchez, sacerdote, 3 agosto
92915 - Jaime Buch
Canals, coadiutore, 9 dicembre
92913 - José
Caselles Moncho, sacerdote, 27 luglio
92913 - José
Castell Camps, sacerdote, 28 luglio
92914 - Sergio Cid
Pazo, sacerdote, 30 luglio
92928 - Recaredo
De Los Rios Fabrega, sacerdote, 9 dicembre
92918 - Miguel
Domingo Cendra, chierico, 11 agosto
92929 - Agustin
Garcia Calvo, coadiutore, 9 dicembre
92925 - Eliseo
Garcia Garcia, coadiutore, 19 novembre
92928 - José
Gimenez Lopez, sacerdote, 9 dicembre
92245 - Felipe
Hernandez Martinez, chierico, 27 luglio
92924 - Julio
Junyer Padern, sacerdote, 26 aprile
92929 - Antonio
Maria Martin Hernandez, sacerdote, 9 dicembre
92917 - Juan
Martorell Soria, sacerdote, 10 agosto
92917 - Pedro
Mesonero Rodriguez, chierico, 19 agosto
92245 - Jaime
Ortiz Alzueta, coadiutore, 27 luglio
92923 - José Otin
Aquilé, sacerdote, 30 novembre
92926 - José
Rabasa Bentanachs, coadiutore, 4 agosto
92922 - Angel
Ramos Velasquez, coadiutore, 11 ottobre
92926 - Gil
Rodicio Rodicio, coadiutore, 4 agosto
92928 - Juliàn
Rodriguez Sanchez, sacerdote, 9 dicembre
92920 - Félix
Vivet Trabal, chierico, 26 agosto
92921 - Alvaro
Sanjuan Canet, sacerdote, 2 ottobre
92927 - Maria
Amparo Carbonell Munoz, Figlia di Maria Ausiliatrice, 1 settembre
92927 - Maria
Carmen Moreno Benitez, Figlia di Maria Ausiliatrice, 1 settembre
92925 - Alejandro
Planas Saurì, laico, 19 novembre
Giovanni Maria della Croce (Mariano Garcia Mendez), Dehoniano
Decreto sul martirio: 18 dicembre 2000
92167 - Giovanni
Maria della Croce (Mariano Garcia Mendez), sacerdote, 23 agosto
Leonardo Olivera Buera, sac. dioc, e 29 compagni (5 lasalliani e 24 Suore
Decreto sul martirio: 20 dicembre 1999
93167 - Leonardo
Olivera Buera, sac. dioc, 23 ottobre
93136 5
LASALLIANI:
93137- Ambrosio Leon
(Pedro Lorente Vicente), 23 ottobre
93137- Florencio Martin
(Alvaro Ibanez Lazaro), 23 ottobre
93137- Honorato Andrés
(Andrés Zorraquino Herrero), 23 ottobre
93138- Bertran
Francisco (Francisco Lahoz Moliner), 22 novembre
93138- Elias Julian
(Julian Torrijo Sanchez), 22 novembre
93480 24 SUORE
CARMELITANE DELLA CARITA’:
93481 - Niceta di
Santa Prudenzia Plaja Xifra, 24 novembre
93481 - Paola di
Santa Anastasia Isla Alonso, 24 novembre
93481 - Antonia di
San Timoteo Gosens De Ibarra, 24 novembre
93481 - Daria di
Santa Sofia Campillo Paniagua, 24 novembre
93481 - Erundina
di N.S. del Carmine Colino Vega, 24 novembre
93481 - Maria
Consolata del Ss. Sacramento Cunado Gonzalez, 24 novembre
93481 - Concezione
di Sant’Ignazio Odriozola Zabalia, 24 novembre
93481 - Feliciana
N.S. del Carmine, 24 novembre
93481 - Concezione
di Santa Maddalena Rodriguez Fernandez, 24 novembre
93481 - Giusta
dell’Immacolata Maiza Goicoechea, 24 novembre
93481 - Chiara di
N.S. della Speranza Ezcurra Urrutia, 24 novembre
93481 - Candida di
N.S. degli Angeli Cayuso Gonzalez, 24 novembre
93482 - Elvira
della Natività di Nostra Signora Torrentallé Paraire, 19 agosto
93482 - Rosa di
N.S. del Buon Consiglio Pedret Rull, 19 agosto
93482 - Maria di
N.S. della Provvidenza Calaf Miracle, 19 agosto
93482 - Maria del
Ss. Sacramento Desamparados Giner, 19 agosto
93482 - Francesca
di Santa Teresa de Amezua Ibaibarriaga, 19 agosto
93482 - Teresa
della Divin Pastora Chambo Palet, 19 agosto
93482 - Agata di
N.S. delle Virtù Hernandez Amoros, 19 agosto
93482 - Maria
Addolorata di San Francesco Saverio Vidal Cervera, 19 agosto
93482 - Maria
della Neve della Santissima Trinità Crespo Lopez, 19 agosto
93482 - Ascensione
di San Giuseppe Calasanzio Lloret Marco, 23 settembre
93484 -
Purificazione di San Giuseppe Ximenez Ximenez, 23 settembre
93484 - Maria
Giuseppa di Santa Sofia Del Rio Messa, 23 settembre
Maria Guadalupe (Maria Francesca) Ricart Olmos, Servita
Decreto sul martirio: 28 giugno 1999
93381 - Maria Guadalupe
(Maria Francesca) Ricart Olmos, sacerdote, 2 ottobre
92271 Maria
Baldillou y Ballet di Gesù Bambino, 6 compagne scolopie e 2 laiche
Decreto sul martirio: 28 giugno 1999
93427 - Maria di
Gesù Bambino (Maria Baldillou y Ballet), scolopia, 8 agosto
93427 -
Presentazione della Santa Famiglia (Pascuala Gallén y Marti), scolopia, 8
agosto
93427 - Maria
Luisa di Gesù (Maria Luisa Girón y Romera), scolopia, 8 agosto
93427 - Maria
Carmela di San Filippo Neri (Nazaria Gómez y Lezaun), scolopia, 8 agosto
93427 - Clemente
di San Giovanni Battista (Antonia Riba y Mestres), scolopia, 8 agosto
93428 - Maria di
Gesù (Maria de la Encarnacion de la Yglesia y Varo), scolopia, 19 settembre
93428 - Maria
Addolorata Aguiar-Mella, laica, 19 settembre
93428 - Consolata
Aguiar-Mella, laica, 19 settembre
93429 Piccole
Suore degli Anziani Abbandonati
Decreto sul martirio: 18 dicembre 2000
93429 - Giuseppina
di San Gioanni di Dio Ruano Garcia, 8 settembre
93429 - Maria
Addolorata di Sant’Eulalia Puig Bonany, 8 settembre
Terziarie Cappuccine della Sacra Famiglia
Decreto sul martirio: 18 dicembre 2000
93430 - Rosaria da
Soano (Piera Maria Vittoria Quintana Argos), 23 agosto
93430 - Serafina
Maria da Ochovi (Emanuela Giusta Fernandez Ibero), 23 agosto
93431 - Francesca
Saveria da Rafelbunol (Maria Fenollosa Alcayna), 27 settembre
Maria del Patrocinio di San Giovanni (Maria Cinta Asuncion Giner Gomis),
Missionaria Clarettiana
Decreto sul martirio: 18 dicembre 2000
93432 - Maria del
Patrocinio di San Giovanni (Maria Cinta Asuncion Giner Gomis), 13 novembre
Francesco da Paola Castello y Aleu, laico
Decreto sul martirio: 18 dicembre 2000
92246 - Francesco
da Paola Castello y Aleu, 29 settembre
Autore: Fabio Arduino
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/91706
Santi, Beati e Servi di
Dio Martiri nella Guerra di Spagna Vittime della persecuzione
religiosa
Festa: 6 novembre
† Spagna, 1934/39
11 Santi, 1889 Beati e
numerosissimi altri Servi di Dio [dati aggiornati al 23 marzo 2019].
La memoria liturgica
comune è celebrata in Spagna il 6 novembre sotto la dicitura "Santi Pietro
Poveda Castroverde, Innocenzo dell'Immacolata Canoura Arnau, presbiteri, e
compagni, martiri".
Vengono designate con questo nome quelle persone (vescovi, sacerdoti, religiosi, suore e laici), a cui fu tolta la vita durante la guerra civile della Spagna del 1936-39 in circostanze e con dei procedimenti che permettono di individuare tutti gli elementi che concorrono a definire il fatto teologico e giuridico-canonico del martirio cristiano. Ad essi possono essere aggiunti quelli che vennero uccisi in circostanze simili nel mese di ott. del 1934, durante la cosiddetta «rivoluzione delle Asturie». Di molti di essi è in corso il processo di canonizzazione come martiri. [...] Scopo di questo articolo è quello di illustrare i fatti nel loro insieme e le ragioni che permettono di attribuire a molti degli uccisi il titolo di martiri cristiani.
I. PREMESSA SUL MARTIRIO
Conviene anzitutto premettere alcune osservazioni su quello che è e significa il martirio nella vita e nel culto della Chiesa. Le parole, di origine greca, martire e martirio significano originariamente testimone e testimonianza orale; ma fin dai primi tempi della Chiesa vennero adoperate col significato di testimone e testimonianza del Cristo, e date le difficili circostanze in cui i primi cristiani ebbero a dare questa testimonianza, fino a sacrificare spesso la propria vita, il nome di martire divenne presto termine tecnico per designare gli uccisi per la loro fede: questo concetto di martire e di martirio, specificamente cristiano, appare ormai fissato negli Atti di s. Policarpo (verso la metà del sec. II) ed è rimasto invariato fino ai giorni nostri. Il martire è quindi colui che viene ucciso per odio alla fede e che accetta la morte per fedeltà a Cristo e alla sua dottrina e a tutto quello che esige la fede in lui, quindi anche le singole virtù (v. gr., la castità, come Maria Goretti, o la carità evangelica, come p. Kolbe): «Tutte le opere virtuose in quanto rapportate o rapportabili a Dio sono una professione di fede; è la fede infatti che ci fa conoscere quello che Dio esige da noi».
Non c'è prova più grande di amore del dare per quello che si ama, aveva detto Gesù (cf. Gv 3, 16; 15, 13), ed è stato lui il primo a dare la sua vita per la redenzione degli uomini; per ciò, il martire, sacrificando la vita per fedeltà a lui, gli dà la massima prova di amore e realizza in sé la più intima unione con lui e raggiungendo la più perfetta configurazione col crocifisso e glorioso, che è la definizione della santità cristiana secondo l'espressione paolina (cf. Rm 8, 29; 2 Cor 3, 18; 4, 6 sgg.). Queste connotazioni del martirio, sottolineate da tutta la tradizione della Chiesa, vengono esplicitamente riaffermate dal Concilio Vaticano II, che lo definisce massima testimonianza di amore e dono esimio di Dio; se a pochi viene concesso, tutti devono essere pronti a confessare Cristo davanti agli uomini e a seguirlo tra le persecuzioni, che mai mancano alla Chiesa, nel cammino della croce (cf. Lumen gentium, 42). Si può dire per ciò col Rahner che «il martirio appartiene all'essenza della Chiesa» (Diz. di teologia, Brescia 1968, p. 374). Il martire, quindi, è stato sempre considerato, fin dai primi tempi del cristianesimo, come il più perfetto modello di carità e di unione con Cristo da imitare, e come il più valido intercessore in quanto più vicino al Figlio di Dio, morto e vivente. Ed è per ciò che i martiri sono stati i primi ad essere oggetto di culto liturgico da parte della Chiesa; i santi non martiri, a cui si è esteso più tardi lo stesso culto, sono assimilati ai martiri in quanto presentano nella loro vita un esempio di fede e di pratica delle virtù cristiane grado eroico, che si avvicina moralmente alla testimonianza suprema del martire. Non a caso il catalogoufficiale dei santi venerati dalla Chiesa viene chiamato ancora oggi “martirologio”.
Non tutte le migliaia di martiri che diedero la loro vita per la fede nei venti
secoli di storia ecclesiastica hanno avuto il riconoscimento ufficiale del
culto liturgico; anzi, la maggior parte di essi sono conosciuti soltanto da
Dio. Sono infatti venerati come martiri soltanto quelli che sono stati
riconosciuti tali dalla Chiesa (dalle Chiese locali nei primi secoli e dal
Sommo Pontefice fin dal sec. XIII), in quanto nei singoli casi si è dimostrata
l'esistenza di tutti gli elementi della definizione teologica del martirio: la
morte di un cristiano, inflitta per odio alla fede, accettata o subita
pazientemente per amore di Cristo e per fedeltà lui, che si traduce anche,
spesso esplicitamente, nel perdono agli uccisori. Il riconoscimento ufficiale
della Chiesa, che si esprime con la canonizzazione del martire, con cui viene
proposto solennemente all'imitazione e alla venerazione dei fedeli, richiede
per ciò una rigorosa indagine previa per appurare, al di sopra di ogni
ragionevole dubbio, che nella sua morte si compiono pienamente le suddette
condizioni. Le norme e la procedura per questa indagine, che viene chiamata
processo di canonizzazione, sono state via via perfezionate, precisate e
codificate per renderle sempre più atte a garantire la sicura conoscenza dei
dati richiesti per procedere alla solenne proclamazione del martirio. E’
necessario a tale fine raccogliere tutte le testimonianze, orali e scritte,
autentiche e degne di fede, necessarie e sufficienti allo scopo, ed è al
riguardo di primaria importanza il contributo dei testimoni diretti (“de visu”)
e di quelli più immediati (“de auditu a videntibus”), che offrano piena
garanzia di verità. Queste testimonianze, evidentemente, devono essere raccolte
in tempo utile, prima cioè della loro scomparsa o della loro inabilitazione
(malattia, età avanzata, ecc.). Per ciò i processi devono essere iniziati
quanto prima. Non tutti avranno una conclusione positiva, ma ciò significa
soltanto che le prove raccolte non sono state giudicate sufficienti ad
illustrare, con la completezza richiesta, la realtà dei fatti, senza negare con
ciò che si tratti di vero martirio al cospetto di Dio.
II. I MARTIRI DELLA SPAGNA NEL SEC. XX
Cristo fu perseguitato a morte, e continua ad esserlo nella Chiesa: «Io sono Gesù, che tu perseguiti», disse il Signore a Saulo, persecutore dei primi cristiani (At 9, 5). La Chiesa ha avuto martiri in tutti i secoli della sua storia; li ha anche nel nostro secolo, e tra essi si trovano quelli della Spagna negli anni 1934 e 1936-39. Vengono chiamati, anche nell'esponente di questo articolo, martiri della guerra di Spagna; ma ciò è una connotazione cronologica piuttosto che una qualificazione politica: non si tratta di caduti di guerra, ma di persone uccise per la loro fede, in circostanze in cui si ravvisano tutte le componenti del martirio cristiano. Ed è questo l'aspetto di cui si terrà conto qui e nei processi della Chiesa, senza nessun giudizio di valore sulla terribile guerra civile né sulle ragioni delle «due Spagne» contrapposte; anche se è impossibile prescindere dal fatto che soltanto nella zona dominata da una delle parti si ebbe questa manifestazione di ferocia anticristiana. Essa contribuì inevitabilmente a dare alla sollevazione militare la motivazione della difesa della religione, che non era presente nella preparazione e nei primi momenti della guerra; così divenne questa per molti spagnoli una crociata: impura, come tutte le crociate della storia in cui si trovano sempre mescolati ideali religiosi e interessi economici e politici di varia indole, ma come crociata la vissero quelli che andavano sinceramente a combattere «per Dio e per la Spagna» e tutti quei cristiani dell'altra zona, che vivevano, in quanto tali, in regime di catacombe.
I martiri, presunti finché ci sarà il giudizio definitivo della Chiesa, furono uccisi dopo lo scoppio della rivoluzione nelle Asturie nel 1934 e della guerra civile il 18 lug. 1936, ma furono vittime di una persecuzione annunciata, caldeggiata e demagogicamente alimentata negli anni precedenti. Non si tratta di episodi sporadici, ma di una persecuzione generale. La rivoluzione del 1934, una sollevazione di sinistra contro il governo repubblicano, durò soltanto dieci giorni (5-14 ott.): in questo periodo vennero uccisi 12 sacerdoti, 7 seminaristi e 18 religiosi (passionisti, maristi, Fratelli delle Scuole Cristiane, della Missione, gesuiti e carmelitani scalzi), e furono incendiate 58 chiese; altrettanto sarebbe successo nel resto della Spagna, se i focolai della rivolta non fossero stati rapidamente spenti. Furono risparmiate le suore e non si registrano morti di cattolici per la loro fede. Queste limitazioni però non si ebbero dal 18 lug. 1936 in poi; la semplice statistica, incompleta nonostante rigorose ricerche, è sconvolgente: sono stati contati, secondo i calcoli più affidabili, 4.184 sacerdoti diocesani (includendo i seminaristi), 2.365 religiosi e 283 suore, che fanno un totale di 6.832 vittime (non ci sono statistiche dei laici assassinati per il solo fatto di essere cattolici, ma sono anche essi numerosissimi). Queste cifre equivalgono al 13 per cento dei sacerdoti diocesani e al 23 per cento dei religiosi di tutta la Spagna; ma bisogna tenet conto che le vittime appai gono soltanto a una metà della Spagna, per cui le percentuali diventano altissime: limitatamente al diocesano vanno dall'87,8 per cento nella diocesi Barbastro all'1,3 per cento in quella di Leon; questa diocesi però soltanto in piccolissima parte del suo territorio e per pochi giorni si trovò sotto il dominio del terrore.
La maggior parte delle uccisioni ebbe luogo durante il primo anno della guerra.
Nel 1936, prima del 18 lug. erano già stati assassinati 17 sacerdoti e
religiosi; dal 18 al 31 lug. ne furono uccisi 861; nel mese di ago., 2.077, e
tra essi si contavano 10 vescovi (Siguenza, Lérida, Cuenca, Barbastro, Segorbe,
Jaén, ausiliare di Tarragona, Ciudad Real, Almeria e Guadix); il 14 sett.,
quando Pio XI parlò per la prima volta della persecuzione religiosa in Spagna,
il numero si avvicinava ormai a 6.500, e si era aggiunto ancora un vescovo,
quello di Barcellona (4 dic. 1936). II resto di 332 (incluso il vescovo di
Tetuel), fino al numero complessivo di 6.832, trovarono la morte tra il mese di
lug. del 1937 e la fine della guerra (mar 1939). Questa netta diminuzione del
numero degli uccisi dopo il primo anno si spiega fondamentalmente per un duplice
motivo: in primo luogo, perché la maggior parte dei sacetdoti e religiosi erano
ormai morti e quelli rimasti erano riusciti a fuggire o a nascondersi, mentre
altri erano stati salvati da personalità qualificate, semplicemente oneste,
anche ideologicamente contrarie agli insorti, ma inorridite davanti a così
ingiusta e inumana persecuzione contro le persone e i valori religiosi; ma un
altro motivo, e non fu la causa meno determinante, è il fatto che le autorità
repubblicane si impegnarono più decisamente nell'intento di far cessare lo
spettacolo orrendo di tante uccisioni ingiustificate, che le screditava e
alienava simpatie alla loro causa agli occhi di tutto il mondo. Fu la
dettagliata descrizione della persecuzione in atto, che un giudizio sereno e sulla
base dell'aplissima documentazione oggi disponibile deve riconoscere pienamente
aderente alla realtà, a provocare l’adesione moralmente unanime dell'episcopato
mondiale alla lettera collettiva del 1° lug. 1937, pubblicata al loro indirizzo
dai vescovi spagnoli, con le sole eccezioni dell’arcivescovo di Barcellona,
card. Vidal y Bartaquen, e il vescovo di Vitoria, mons. Mateo Mùgica.
III. I FAUTORI DELLA PERSECUZIONE
Come si spiega questa esplosione generalizzata di accanita persecuzione contro la Chiesa Cattolica in Spagna? Certamente non è stata promossa dall'autorità costituita dal governo della Repubblica; questo si trovò subito scavalcato e annullato dall'incontrollabile rivoluzione anarchica ad opera dei gruppi e partiti più estremisti, che agirono con potete autonomo e arbitrario in ogni regione, e paese, in cui non aveva trionfato la sollevazione militate: forse la più efficace ed amata descrizione di questa anarchia è quella dello stesso presidente della Repubblica, Manuel Azana, nel suo libro Velada en Benicarlò, scritto nel 1937 (cf. M. Azana, Obras compietas, III, Messico 1967, pp. 422-427). Il governo non riuscì mai ad arginare completamente queste potenti forze anarchiche, contrarie al governo e visceralmente nemiche tra di esse; anzi, nei governi repubblicani che successivamente si andarono formando, «alcuni di quelli che entrarono a comandare avevano in parte approvato o promosso i movimenti della rivoluzione» violenta. Erano molte, profonde e inconciliabili le divisioni tra questi gruppi e partiti estremisti sullo scopo e sull'attuazione della radicale rivoluzione sociale e politica perseguita, e questa è una delle cause più importanti della sconfitta repubblicana; ma una cosa era comune a tutti: l'odio alla Chiesa e il proposito di sradicare fino allo sterminio la fede e la religione cattolica in Spagna. La tragica persecuzione religiosa fu opera fondamentalmente di questi gruppi estremisti.
Ma prima di illustrare l'aspetto antireligioso del loro programma, l'opera di indottrinamento e di propaganda delle loro idee e l'attuazione concreta della persecuzione, è necessario ricordare che il tutto si era andato sviluppando con la tolleranza e all'ombra della politica antiecclesiastica praticata dai governi della Repubblica dal 1931 fino al 1936. Il nuovo regime, dopo le elezioni amministrative del 13 apr. 1931, era stato accettato dai vescovi, senza eccezioni, proclamando la dottrina dell'indifferenza delle forme di governo ed esortando i cattolici all'ubbidienza ai poteri costituiti; tra i cattolici stessi si contavano molti repubblicani. Ma dopo un mese cominciarono a sfumare le speranze di pacifica convivenza e collaborazione tra la Chiesa e lo Stato: il primo drammatico episodio (11-12 magg.) fu l'incendio programmato, con l'occasione di un episodio marginale, di un centinaio di chiese e conventi a Madrid, Valenza, Alicante, Murcia, Siviglia, Màlaga e Càdiz. Il governo, sotto l'influsso determinante di Azana, impedì l'intervento delle forze dell'ordine per evitare o far cessare gli atti vandalici, che a Màlaga vennero compiuti addirittura con la partecipazione in prima fila delle autorità governative. Pochi giorni dopo, il 17 magg. veniva espulso dalla Spagna il vescovo di Vitoria, mons, Mùgica, e un mese più tardi (15 giu.) si decretava l'espulsione dell'arcivescovo di Toledo, card. Segura, perché in una lettera pastorale aveva espresso sentimenti di gratitudine e di lode per il deposto re, Alfonso XIII, benché consigliando ai suoi fedeli «rispetto e ubbidienza (alle autorità repubblicane) per il mantenimento dell'ordine e per il bene comune». Ma la politica anticlericale e antireligiosa venne istituzionalizzata dall'art. 26 della Costituzione promulgata il 9 dic. 1931: la redazione definitiva era meno radicale del progetto originario, che avrebbe comportato la totale scomparsa della Chiesa, ma era ancora terribilmente discriminatoria e persecutrice nei suoi confronti. Ciò si manifestò con più evidenza ancora nell'attività legislativa susseguente, che non si può non definire settaria: scioglimento della Compagnia di Gesù, legge del divorzio, soppressione nelle scuole di ogni simbolo religioso, divieto ai religiosi di dedicarsi all'insegnamento, ecc., e infine la cosiddetta «legge di confessioni e associazioni religiose», che rendeva la vita quasi impossibile agli Ordini religiosi e poneva dei limiti al culto cattolico, lasciandolo praticamente all'arbitrio delle autorità municipali.
Non si trattava soltanto della separazione di Chiesa e Stato, il che, in quel momento storico, avrebbe di per sé costituito un grave problema, ma di un laicismo palesemente settario contro la Chiesa e contro la religione, nonostante il principio di libertà ed eguaglianza proclamato come fondamentale dalla stessa Costituzione. Dalla sola enunciazione delle accennate misure legislative si può ben capire il grave turbamento e l'angoscia dei cattolici spagnoli, tra i quali, come si è detto, si trovavano molti sinceri repubblicani, e dei loro vescovi. Ma non si avrà piena consapevolezza dell'atmosfera di persecuzione religiosa che incombeva sulla Spagna, se non si leggono gli infuocati discorsi anticlericali e antireligiosi pronunciati nel parlamento nei giorni, che giustamente sono stati definiti «la settimana tragica della Chiesa» (cf. V.M. Arbeloa, La semana tragica de la Iglesia en España. 1931, Barcellona 1976), in cui si discuteva l'approvazione della Costituzione e delle leggi che la seguirono; a questi discorsi facevano eco gli articoli ancora più violenti, e spesso grossolani, di alcuni giornali: tra questi, El Socialista, uno dei più significativi in quanto organo del partito più forte del parlamento e del governo, scriveva per esempio il 18 ago. 1931: «Bisogna distruggere la Chiesa e cancellare da tutte le coscienze il suo infamante influsso»; e due giorni dopo invitava esplicitamente all'assassinio: «allora (l'11 magg.) furono gli inoffensivi conventi l'oggetto della furia del popolo; siano adesso i loro inquilini le vittime del suo furore».
Tutti gli sforzi compiuti dai vescovi spagnoli sotto la guida del card. Vidal y Barraquer e della Santa Sede, attraverso il nunzio Federico Tedeschini, per stabilire un dialogo proficuo col governo risultarono completamente inefficaci. L'episcopato protestò energicamente per la tragica situazione creata alla Chiesa nel mese di dic. del 1931, dopo la promulgazione della Costituzione; seguì, il 25 lug. 1932, un'istruzione dei metropolitani sul matrimonio civile e canonico, ed intervennero per l'ultima volta collettivamente prima della guerra il 25 magg. 1933, a motivo della «legge di confessioni e associazioni religiose», definita antigiuridica e attentatoria ai diritti dell'uomo. Il 3 giu. successivo, Pio XI pubblicava l'enciclica Dilectissima Nobis sulla grave situazione della Chiesa in Spagna. In nessuno di questi documenti si potrà trovare un invito alla resistenza attiva alla persecuzione in atto, descritta con precisione, ma soltanto, come si legge nell'enciclica, una esortazione all'unione dei cattolici nell'intento di ottenere dai legislatori, usando di tutti i mezzi legittimi a loro disposizione, la riforma delle leggi contrarie ai diritti dell'uomo e ostili alla Chiesa (AASS, 25 [1933], pp. 261-287).
È evidente quindi il carattere settario e persecutorio della legislazione della Repubblica nei riguardi della Chiesa, i cui membri venivano demagogicamente indicati come nemici del popolo e del regime repubblicano, senza voler prendere atto del sincero atteggiamento dei vescovi e della stragrande maggioranza dei cattolici, di rispetto e ubbidienza ai poteri costituiti, proclamato all'indomani dell'instaurazione della Repubblica e mai smentito nella lotta politica dei cattolici, se non da piccoli gruppi estremisti, formatisi in reazione alla crescente violenza degli estremisti di sinistra. Furono questi a portare la persecuzione religiosa dal terreno legislativo, già di per sé gravissimo, a quello della violenza fisica contro le persone e le cose, che le più responsabili personalità del governo e dei partiti repubblicani avrebbero voluto sinceramente, anche se ingenuamente, evitare ad ogni costo. La rivoluzione delle Asturie nel mese di ott. del 1934, contro un governo repubblicano di destra sorto da regolari elezioni politiche, produsse le prime vittime mortali tra i sacerdoti e i religiosi. Le successive elezioni del 16 febb. 1936 portarono di nuovo al potere i partiti di sinistra, coalizzati nel cosiddetto «Fronte popolare», ma la violenza rivoluzionaria andò sempre crescendo, mettendo a repentaglio la stessa stabilità del governo, incapace di controllare l'ordine pubblico. Scioperi selvaggi, soprusi incredibili, incendi e provocazioni di ogni tipo riempiono la cronaca di tutti i giorni e le pagine del diario delle sessioni del parlamento: dal 16 febb. al 16 apr. 1936 si contarono 120 circoli politici, edifici pubblici e privati assaltati e 57 incendiati, 36 case private saccheggiate e 15 incendiate, 76 persone uccise e 346 ferite; nel primo semestre del 1936, prima dell'inizio della guerra, furono assassinati, in diversi luoghi e circostanze, 17 tra sacerdoti e religiosi. Era ormai un clima di terrore e di guerra, in cui la Chiesa veniva presa direttamente di mira; per aizzare le masse contro di essa e le sue istituzioni, si arrivò perfino a far circolare delle accuse mostruose, assolutamente false, che si sarebbero moltiplicate nei primi mesi della guerra: il 14 magg. si propagò a Madrid la voce che le suore salesiane distribuivano ai bambini del loro collegio delle caramelle avvelenate, provocando l'assalto e l'incendio del collegio con violente aggressioni alle suore, alcune delle quali rimasero gravemente ferite, benché il governo cercasse rapidamente di appurare e dichiarare ufficialmente la falsità dell'accusa.
Tutte queste azioni rivoluzionarie e la propaganda demagogica erano opera dei
gruppi estremisti di sinistra: gli anarchici col loro sindacato, Federazione
anarchica iberica (FAI); i socialisti più radicali, capeggiati da Largo
Caballero, che si gloriava del titolo di «Lenin spagnolo» ed era riuscito ad
imporsi alle frange più moderate del partito, rappresentate da Indalecio Prieto
e Juliàn Besteiro, e a controllare il loro sindacato (CNT); i comunisti,
inizialmente poco numerosi, ma con un'influenza che andò sempre aumentando fino
a diventare determinante durante la guerra, con ideologia e programmi
prettamente stalinisti (cf. G. Maranòn, Liberalismo y comunismo [1937], in
Obras completas, IV, Madrid 1968, pp. 378-386); e non si può non menzionare
l'influsso della massoneria (cf. N. Alcalà Zamora, Memorias, Barcellona 1977,
pp. 201-202), caratterizzata in Spagna da una vera fobia anticlericale e
anticristiana. Alcuni rappresentanti di questi gruppi, come abbiamo visto
sottolineato dallo stesso Azana, erano anche entrati a far parte dei governi.
IV. L'ODIO ALLA FEDE
Non tutte le vittime dei rivoluzionari, prima e durante la guerra, si possono dire martiri; soltanto quelle che abbiano ricevuto la morte per odio alla fede da parte degli uccisori, causa esclusiva o almeno prevalente, e che l’abbiano accettata o subita per la fede di Cristo o un altro atto di virtù riferito a Dio (Benedetto XIV, De Servorum Dei beatif., libro III, cap. 11, n. 1-2). Quelli in cui si possono riscontrare queste caratteristiche sono non soltanto vescovi, sacerdoti, religiosi e suore, ma anche laici cattolici, uomini e donne, che non avevano altra connotazione che la loro fede. Sono però molto più numerose le persone assassinate perché appartenenti a partiti politici di destra o per altri motivi di carattere sociale, senza nessun riferimento alle condizione di credenti: le classiche vittime di ogni rivoluzione violenta di carattare politico o sociale, la cui morte è un vero crimine, ma affatto identificabile col martirio cristiano. Per i sicari però, anche per i loro ispiratori o mandanti, tutte le vittime venivano accomunate genericamente nella categoria di “nemici del popolo»; si impone, quindi, per discernere i casi di vero martirio, un accurato studio dello svolgimento concreto e di tutte le circostanze che concorrono nei singoli episodi. Ma in una presentazione d'insieme del problema ci si deve limitare ad illustrare l'esistenza di un vero odio alla Chiesa, alle sue istituzioni e ai suoi fedeli, che è motivo determinante dell'eccidio e che permette di definire il fenomeno generalizzato come vera persecuzione religiosa; tenendo però ben presente un dato di fatto: tutte le persecuzioni della storia sono state attuate da autorità e movimenti sociali e politici, ispirati da ideologie incompatibili con la fede cristiana e quindi con la Chiesa e i suoi seguaci, presentati per ciò come nemici della società e delle istituzioni. Mai è stata scatenata una persecuzione esplicitamente contro la fede cristiana in quanto tale, ma con motivazioni, a volte sincere benché erronee, ma spesso completamente pretestuose e false, di carattere religioso, politico o sociale; quelle sociali e politiche sono tanto più necessarie ed efficaci quando lo spirito anticristiano deve essere istillato tra i cristiani stessi, e tale è il caso della Spagna.
Infatti nella Spagna lo spirito antiecclesiastico e anticristiano veniva proclamato e propagandato con tutti i mezzi disponibili e con lo stile più demagogico, fin dal primi tempi dell'instaurazione della Repubblica nel 1931: è impressionante la proliferazione di giornali, nazionali e provinciali, che, ispirati dai citati gruppi estremisti, si fecero portatori di questo spirito, istigando, con violenza verbale incredibile, alla completa distruzione della Chiesa e della religione cattolica. Si aggiunse la creazione di numerose case editrici specializzate nella produzione di pubblicazioni popolari contro Dio e contro la Chiesa; una di esse, col significativo nome di “Biblioteca dei senza Dio”, sfornò titoli come “Cristo non fu cristiano”, “Gesù Cristo cattiva persona”, “Gli apostoli e le loro concubine”, “Origine nefanda dei conventi”, ecc. A queste pubblicazioni si affiancavano dei giornali e dei settimanali con ispirazione esclusivamente anticlericale, come “La traca”, “El frailazo”, ecc., di stile stomachevolmente grossolano, in cui venivano attaccati e ridicolizzati Cristo stesso, il Papa, i vescovi, i religiosi e la religione cattolica, da essi predicata e rappresentata. Questa campagna propagandistica era caldeggiata, programmata e finanziata dai suddetti gruppi rivoluzionari estremisti, che per giustificare le loro invettive presentavano la Chiesa come immensamente ricca e alleata degli oppressori dei poveri, e la religione con lo slogan marxista di «oppio del popolo» coscientemente propinato per tenerlo sottomesso.
La propaganda antireligiosa, con queste caratteristiche e motivazioni, è perfettamente documentata nei giornali dell'epoca, nelle pubblicazioni di alcuni dirigenti e anche in non pochi discorsi parlamentari. Lasciando da parte, ben conoscendone la matrice originaria, la definizione della religione come oppio del popolo, il meno che si può dire dell'accusa alla Chiesa di immensamente ricca, e per ciò alleata degli oppressori, è che si tratta di pura demagogia e che in quanto tale afferma il falso: la ricchezza della Chiesa stava nelle cattedrali e nel tesoro artistico, che sarebbe andato distrutto o gravissimamcnte danneggiato durante la persecuzione, mentre in realtà, fin dal secolo XIX, era veramente povera e i suoi sacerdoti vivevano materialmente al livello delle classi meno privilegiate della società; e accusandola di connivenza con gli oppressori, si dimenticava ad arte il fatto che la stragrande maggioranza dei sacerdoti e dei religiosi consumavano la loro vita nelle parrocchie, nelle istituzioni educative, negli ospedali e nell'attività di assistenza agli anziani e ai bisognosi, al servizio anche materiale del popolo: tutti indiscriminatamente furono vittime della persecuzione. La storiografia posteriore, anche di parte cattolica, riconoscendo la demagogia e la falsità di siffatte accuse, ha preferito sottolineare lo scarso «senso sociale» che aveva dimostrato larga parte dei cattolici più influenti e la stessa gerarchia ecclesiastica; ma non si può passare sotto silenzio, anche ammettendo tutti i suoi limiti, la multiforme attività di quello che è stato chiamato il «cattolicesimo sociale», promosso e appoggiato dai vescovi sulla scia della “Rerum novarum” di Leone XIII.
Gli stessi ispiratori di questa campagna antireligiosa non dovevano essere molto convinti della sufficienza delle suddette accuse per provocare la persecuzione totale, quando ricorsero a quelle veramente mostruose e assolutamente false dei peggiori crimini: le caramelle avvelenate a Madrid dalle suore nel 1934; e dopo l'inizio della guerra, le notizie di bambini, figli di suore e di frati, assassinati e seppelliti nei conventi, con macabre esposizioni pubbliche di poveri resti, certamente non di bambini, dissotterrati dai loro cimiteri; di depositi di armi nei conventi e nelle chiese; di omicidi commessi da sacerdoti contro persone non simpatizzanti verso la Chiesa; di attacchi armati di sacerdoti e religiosi contro i difensori della Repubblica, ecc.
Questa incredibile propaganda fece presa facilmente sulla base dei movimenti rivoluzionari, per i quali l'uso della violenza era strumento programmatico di lotta politica e sociale; la loro azione, incoraggiata, come si è detto, dal carattere persecutorio della legislazione della Repubblica, si tradusse prima negli assalti e distruzione di chiese e conventi e nelle continue molestie e difficoltà alla normale attività pastorale e liturgica; ma, dopo il primo episodio di persecuzione cruenta nel 1934, l'assassinio di preti, religiosi, suore e di semplici cattolici, con lo scopo confessato di totale distruzione della Chiesa, divenne normale subito dopo la sollevazine dei militari, quando l'anarchia rivoluzionaria si instaurò in tutto il territorio della Spagna non dominato dagli insorti. Della portata della persecuzione per quanto riguarda il numero degli uccisi già abbiamo detto; ma bisogna aggiungere l'accanimento con cui si andò alla caccia del sacerdote, del religioso e della suora, e l'inumana ferocia (insulti, percosse, bestemmie, mutilazioni, i più raffinati tormenti fisici e morali), con cui spesso vennero assassinati. E lo furono per il solo fatto della loro condizione di religiosi o di cattolici; ciò si dimostra con assoluta evidenza in moltissimi casi concreti, in cui dai sicari non fu invocato, né poteva esserlo perché totalmente inesistente, nessun motivo politico: quante volte si pronunciarono frasi come queste: è un prete, è una suora, ammazziamoli! (cf. Canonizationis SS. Dei Mariae Pilar a S. Francisco Borgia duarumque sociarum O.C.D. Positio super martyrio, Roma 1983, Summarium, pp. 204-205 e passim). Uno storico al di sopra di ogni sospetto come Salvador de Madariaga, repubblicano convinto e nemico degli insorti e del regime nato dalla loro vittoria, ha scritto che «nessuno che abbia insieme buona fede e buona informazione può negare gli orrori di questa persecuzione», e che «durante mesi e anni bastasse il solo fatto di essere sacerdote per meritare la pena di morire.., è un fatto pienamente dimostrato»; si tratta quindi di una vera «persecuzione sistematica», con «assassinio in massa di sacerdoti per il solo motivo di esserlo, con proibizione del culto e dissacrazionc di chiese» (S. de Madariaga, España. Ensayo de historia contemporanea, Madrid 1979, pp. 218-219). Ma l'odio del sacro si evidenzia ancora di più dal fatto che il semplice possesso di un oggetto religioso (un crocifisso, una medaglia, un messalino) fu motivo sufficiente per l'assassinio di non pochi laici.
Erano dunque esatte le informazioni e l'interpretazione al riguardo di Pio XI
nel suo discorso del 14 sett. 1936 a un gruppo di spagnoli profughi dalla zona
repubblicana (AAS, 28 [1936], pp. 373-381), e dei vescovi nella loro lettera
collettiva del 1° lug. 1937, a prescindere dalla polemica, ancora non sopita,
su altri aspetti di questo documento episcopale: era in atto una vera e propria
persecuzione religiosa, in cui i membri della Chiesa venivano uccisi in massa
per odio alla fede.
V. LE CONDIZIONI DEL MARTIRIO DA PARTE DEGLI UCCISI
Anche le disposizioni soggettive delle vittime, richieste per il vero martirio, sono perfettamente dimostrabili in moltissimi casi; in taluni di essi si raggiunge al riguardo la massima certezza desiderabile, sulla base di testimonianze e documentazione assolutamente inoppugnabili e degne.di fede. Le testimonianze provengono spesso, non soltanto da testi semplicemente oculari, ma dagli stessi uccisori: sono molti quelli che affrontarono la morte con espressioni esplicite di fede e non di rado con parole di perdono per i loro sicari )sacerdoti che chiedono di benedirli prima di essere assassinati; persone che, ferite a morte, riescono a pronunciare le parole di Cristo in croce: «perdonali, Signore, perché non sanno quel che fanno», ecc»; e molti anche quelli di cui si può dimostrare la preparazione remota al martirio, con la loro vita virtuosa e la loro disposizione espressa a dare testimonianza della fede col sacrificio della vita, a volte chiesto a Dio come suprema grazia. Al convincimento che si trattava di veri martiri si deve il sorgere immediato, in cerchie più o meno ampie, della venerazione e delle preghiere a loro indirizzate come intercessori privilegiati presso Dio. Ed è la precisa conoscenza dell'esistenza di tutte queste circostanze che permise a Pio XI, nel citato discorso del 14 sett. 1936, di parlare di «martiri: martiri veri in tutto il sacro e glorioso significato della parola».
Ma tutto ciò non basta per la proclamazione solenne del martirio da parte della
Chiesa. L'esistenza delle condizioni richieste da parte delle vittime, così
come l'odio alla fede come causa determinante nei persecutori, deve essere
investigata e dimostrata nei singoli casi in modo da raggiungere la certezza al
di sopra di ogni ragionevole dubbio. E questo lo scopo del processo canonico
sul martirio.
SANTI
Canonizzazione: 21 novembre 1999
91625 - Innocenzo
dell’Immacolata (Emanuele Canoura Arnau), passionista, ed 8 compagni,
lasalliani (martiri di Turon)
90243 - Giacomo
Ilario (Emanuele) Barbal Cosàn, lasalliano
Canonizzazione: 4 maggio
2003
91486 - Pietro
Poveda Castroverde, sacerdote e fondatore
BEATI
Beatificazione: 29 marzo
1987
91977 91979 91978 - Maria
del Pilar di San Francesco, Teresa di Gesù Bambino e Mariangela di San Giuseppe,
carmelitane scalze di Guadalajara
Beatificazione: 1°
ottobre 1989
90247 - Vincenzo
Díez Tejerina e 25 compagni, passionisti di Daimiel
Beatificazione: 29 aprile
1990
90244 - Mercedes
del Sacro Cuore Prat y Prat, della Società di Santa Teresa di Gesù
Beatificazione: 25
ottobre 1992
90239 - Braulio
Maria Corres Diaz de Cerio, Federico Rubio Alvarez e 69 compagni, religiosi
Fatebenefratelli
91098 - Filippo
di Gesù Munárriz Azcona e 50 compagni,claretiani di Barbastro
Beatificazione: 10
ottobre 1993
93370 - Diego
Ventaja Milán, Manuel Medina Olmos, vescovi, e 7 compagni, religiosi
lasalliani, martiri d'Almeria
92553 - Vittoria
Díez y Bustos de Molina, dell'Istituto Teresiano
Beatificazione: 1°
ottobre 1995
90145 91402 - Anselmo
Polanco Fontecha, vescovo, e Filippo Ripoll Morata, sacerdote
91461 - Pietro
Ruiz De Los Panos y Angel e 8 compagni, sacerdoti della Fraternità dei
Sacerdoti Operai Diocesani del Sacro Cuore di Gesù
94971 - Dionisio
Pamplona Polo e 12 compagni, religiosi scolopi
90600 90614 90601 - Carlo
Erana Guruceta, Fedele Fuidio Rodriguez e Gesù Hita Miranda, religiosi
marianisti
91009 - Angela
di San Giuseppe e 16 compagne, suore della Congregazione della Dottrina
Cristiana
92552 - Vincenzo
Vilar David, laico
Beatificazione: 4 maggio
1997
91742 - Florentino
Asensio Barroso, vescovo
90025 - Zefirino
Gimenez Malla, laico
Beatificazione: 10
magggio 1998
93969 - Maria
Gabriella Hinojosa Naveros e 6 compagne, visitandine di Nuns
91507 - Maria
Sagrario di San Luigi Gonzaga (Elvira Moragas Cantarero), carmelitana scalza
91404 91405 - Rita
dell’Addolorata del Cuore di Gesù Pujalte y Sánchez e Francesca del Cuore di
Gesù Aldea y Araujo, della Congregazione delle Suore della Carità del Sacro
Cuore di Gesù
Beatificaazione: 7 marzo
1999
92302 - Vincenzo
Soler Munarriz e 7 compagni, agostiniani reccolletti
Betificazione: 11 marzo
2001
91706 - 233
Martiri Spagnoli di Valencia
Beatificazione: 29
ottobre 2005
92247 - Maria
De Los Angeles Ginard Martí, della Congregzione delle Suore Zelatrici del Culto
Eucaristico
92294 - Giuseppe
Tàpies e 6 compagni, sacerdoti diocesani di Urgell
Beatificazione: 28
ottobre 2007
93425 - 498
Martiri di molte diocesi e congregazioni
Beatificazione: 23
gennaio 2010
95559 - Giuseppe
Samsó i Elías, sacerdote
Beatificazione: 17
dicembre 2011
95557 - Francesco
Esteban Lacal e 21 compagni, Oblati di Maria Immacolata
Beatificazione: 13
ottobre 2013
96151 - 522 Martiri
di molte diocesi e congregazioni
Beatificazione: 1°
novembre 2014
96311 - Pietro Asúa
Mendía, sacerdote
Beatificazione: 5
settembre 2015
96650 - Fidelia
(Dolores) Oller Angelats e 2 compagne, Suore di San Giuseppe di Gerona
Beatificazione: 3 ottobre
2015
96651 - Pio Heredia
Zubia e 17 compagni, Cistercensi della Stretta Osservanza (Trappisti) e di San
Bernardo
Beatificazione: 21
novembre 2015
96789 - Federico
Tarrés Puigpelat da Berga e 25 compagni, cappuccini
Beatificazione: 23 aprile
2016
96839 - Valentino
Palencia Marquina, sacerdote, e 4 compagni, del Patronato di San Giuseppe
Beatificazione: 8 ottobre
2016
96971 - Gennaro
Fueyo Castañón, sacerdote, e 3 compagni, laici
Beatificazione: 29
ottobre 2016
96855 - Giuseppe
Antón Gómez e 3 compagni, benedettini
Beatificazione: 25 marzo
2017
97139 - Giuseppe
Álvarez-Benavides y de la Torre e 114 compagni, della Diocesi d'Almeria
Beatificazione: 6 maggio
2017
97138 - Antonio
Arribas Hortiguela e 6 compagni, Missionari del Sacro Cuore di Gesù
Beatificazione: 21
ottobre 2017
97137 - Matteo
Casals, Teofilo Casajús, Ferdinando Saperas e 106 Compagni, clarettiani
Beatificazione: 11
novembre 2017
97136 - Vincenzo
Querlt Lloret e 20 compagni, vincenziani, Figlie della Carità, sacerdoti
diocesani e laici dell'Associazione dei Figli di Maria
97456 - Giuseppe
Maria Fernandez Sanchez e 38 compagni, vincenziani e laici
dell'Associazione dei Cavalieri della Medaglia Miracolosa
Beatificazione: 10
novembre 2018
97766 - Teodoro
Illera del Olmo e 15 compagni
Beatificazione: 9 marzo
2019
97788 - Ángel
Cuartas Cristóbal e 8 compagni, seminaristi di Oviedo
Beatificazione: 23 marzo
2019
97955 - Mariano
Mullerat Soldevila, laico
Beatificazione: 1° giugno
2019
- María del Carmen
Lacaba Andia e 13 compagne
SERVI DI DIO
91651 - Eusebio
Gomez Gutierrez e 58 compagni, maristi
95893 - Eustaquio
Nieto Martin e 465 compagni, della Provincia Ecclesiastica di Toledo
95684 - Joan Roig i
Diggle, laico
95794 - Antonio
Ferrer Rodrigo, adolescente
95810 - Antonio
Molle Lazo, giovane laico
95777 - Juan de Dios
Ponce y Pozo, sacerdote
95783 - Juan de Dios
Blasco Merino, seminarista
95894 - Juan Cano Solana,
seminarista
93917 - Jose Carne Moreno
e Maria Dolores Gomez Plaza, sposi
95599 - Jos
Autore: Justo Fernàndez Alonzo
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/93991
Cathédrale Sainte-Marie de Valence (cathédrale de l'assomption de Notre Dame ou église cathédrale-basilique métropolitaine de l'Assomption de Notre-Dame de Valence), Espagne. Nef centrale
Catedral de Santa María de Valencia (Catedral de Santa María.) /La iglesia catedral-basílica metropolitana de la Asunción de Nuestra Señora de Valencia. Nave central
Beato Diego Llorca
Llopis, presbítero y mártir
fecha de inscripción en el santoral: 6 de septiembre
n.: 1896 - †: 1936 - país: España
canonización: B: Juan Pablo II 11 mar 2001
hagiografía: «Año Cristiano» - AAVV, BAC, 2003
Elogio: En Gata de
Gorgos, localidad de la provincia de Alicante, en España, beato Diego Llorca
Llopis, presbítero y mártir, que testimonió a Cristo en la persecución contra
la Iglesia.
Ver más información en: 233 Mártires de la
persecución religiosa en Valencia (1936)
El 2 de julio de 1896
nació en Oliva, en el seno de una familia cristiana que lo educó con esmero.
Alumno de las carmelitas, fue también monaguillo de la parroquia de San Roque.
En 1910, al hacer en Gandía ejercicios espirituales con los jesuitas, se sintió
llamado al sacerdocio e ingresó en el seminario de Valencia en 1913,
ordenándose sacerdote en 1925. Fue coadjutor en la parroquia del Salvador de
Setla y luego pasó con el mismo cargo a Benissa, más tarde a Denia y finalmente
volvió a Benissa. Al estallar la revolución es llevado a su casa de Oliva.
Delatado, fue detenido el 5 de septiembre y en la madrugada del 5 al 6 fue
llevado a Gata de Gorgos, donde fue fusilado. Sacerdote sencillo y entregado a
su ministerio, dejó una estela de bondad en cuantos lo conocieron. Fue
beatificado el 11 de marzo de 2001 por el papa Juan Pablo II.
fuente: «Año
Cristiano» - AAVV, BAC, 2003
accedido 4293 veces
ingreso o última
modificación relevante: ant 2012
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hagiografía, referirla con el nombre del sitio (El Testigo Fiel) y el enlace de
la página
SOURCE : https://www.eltestigofiel.org/index.php?idu=sn_3212
Gata
de Gorgos des de les Coves Roges. Marina Alta, País Valencià.
Diego Llorca Llopis
Nació en Oliva
(Valencia) el 2 de julio de 1896 siendo bautizado al día siguiente. De niño fue
discípulo del colegio de las Hermanas Carmelitas de dicha ciudad, hasta los
catorce años. Actuó de monaguillo de la parroquia de San Roque, teniendo
siempre inclinación a las cosas de la Iglesia. En 1910 practicó unos Ejercicios
Espirituales con los Padres Jesuitas de Gandía, donde nació su vocación
sacerdotal, que mantuvo en secreto, no sabiéndolo ni sus padres hasta que la
tuvo bien segura. Ingresó en el Seminario de Valencia en 1913. Prestó el
servicio militar en Figueras, durante tres años, reanudando luego sus estudios.
En 1925 recibió la ordenación sacerdotal, celebrando la primera misa el 19 de
julio de dicho año, en la parroquia de San Roque, de Oliva. Fue destinado a
Setla y Mirarrosa, filial de Vergel (Alicante), pasando luego de Coadjutor a
Benisa (Alicante), de aquí a Denia (Alicante), y después, reclamándolo el
pueblo y su cura, volvió a Benisa. En uno de los últimos sermones que
pronunció, y como presintiendo su martirio, dijo que “Ofrecería gustoso su vida
al Señor por que se normalizara la situación de España”.
En 1936, los mismos dirigentes de Benisa se prestaron a llevarle a su pueblo natal, Oliva, donde se refugió con sus padres. Como los sacerdotes y religiosos estaban muy perseguidos, sus familiares le aconsejaban esconderse, pero él no quiso hacerlo, pues decía que no había hecho mal a nadie. El 5 de septiembre de 1936, tres milicianos registraron su casa y no lo encontraron. Una mujer lo delató y lo detuvieron, siendo asesinado en la madrugada del día siguiente en el lugar conocido como “La Garganta” de Gata de Gorgos (Alicante). Lo mataron sólo por ser cura. Uno de los milicianos que intervino en su asesinato manifestó que, antes de disparar, les perdonó y murió gritando “¡Viva Cristo Rey!”. Tenía 40 años. Fue enterrado en el cementerio de Gata de Gorgos. Se trasladaron luego sus restos al cementerio de Oliva, y desde aquí, a la parroquia de San Roque de Oliva, donde actualmente se veneran.
Fue beatificado en Roma
el 11 de marzo de 2001.
En: González
Rodríguez, Mª E., Los primeros 479 santos y beatos mártires del siglo XX
en España. Quiénes son y de dónde vienen. Editorial EDICE, Madrid 2008,
pp. 358-359.
SOURCE : https://www.clerus.org/clerus/dati/2010-04/21-13/Beato_Diego_Llorca_Llopis.html
Vista
aeria barrio Les Barraques de Carcaixent
BEATO PASCUAL TORRES
LLORET
Nació en Carcaixent (España) el 23 de enero de
1885, en el seno de una familia modesta. Al crecer, contrajo matrimonio, el 5
de octubre de 1911, con Leonor Pérez Canet. De este matrimonio serían dos hijos
y dos hijas. Su labor principal, con lo cual se ganaba la vida, era el ser
maestro de obras. Era un cristiano muy devoto, a tal punto que todos los días
iba a orar y a recibir la comunión. Fruto de esta vida devota es la forma con
que este beato asumía las dificultades. Fue un apóstol seglar ejemplar, miembro
activo de la ‘Acción Católica’ y defensor asiduo de la Iglesia. Dentro de su
vida espiritual se encontraba, con un lugar especial, las adoraciones nocturnas
y las conferencias de san Vicente de Paúl. Toda esta vida espiritual no se
podía quedar allí nada más, sino que lo movía al apostolado, razón por la cual
se dedicaba a recoger fondos para la ‘leprosería’ de Fontilles. Fondos que
resultaron de mucha ayuda para quienes contraían esta enfermedad y eran
despreciados y abandonados por la sociedad. Cuan llegó a España la revolución
de julio de 1936, de persecución religiosa, Pascual Torres Lloret no se
escondió en momento alguno, sino que hacía pública su fe en la caridad, pues
ayudaba y confortaba a quienes habían sido lastimados o marcados por las persecuciones.
Prestó su casa como refugio para perseguidos, lo mismo que bodega para guardar
artículos religiosos que podían ser destruidos por los manifestantes. Por estas
acciones, fue detenido el 6 de septiembre de 1936 al medio día, siendo llevado
al cementerio, donde sería fusilado. Toda la población supo que su muerte no
tuvo otra justificación que su fidelidad religiosa. Por estos motivos, fue
beatificado el 11 de marzo de 2011 por el Papa Juan Pablo II.
SOURCE : https://www.minutosdeamor.com/2013/09/06/beato-pascual-torres-lloret/
Un santo para cada día: 6 de septiembre
Beato Pascual Torres Lloret (Un mártir de nuestro tiempo que nos
interpela)
Los mártires aparecen
siempre providencialmente como testigos de la paz. Siempre es bueno estar
preparados por lo que pueda suceder
06.09.2021 Ángel Gutiérrez
Sanz
Bien avanzado el tercer
milenio, aquellos mártires del Siglo XX siguen siendo un orgullo y un signo de
esperanza. En la España convulsa que va del 1931 al 1939, se desató una
persecución religiosa sin precedentes, en la que muchos hombres y mujeres de Dios
derramaron su generosa sangre, contribuyendo así a escribir uno de los
capítulos más gloriosos de la historia de España. Nunca hubo tantos héroes,
nunca hubo tantos santos en tan poco tiempo. Uno de ellos fue el Siervo de Dios
Pascual Torres Lloret nacido en Carcaixent el 23 de enero de 1885, procedente
de una familia humilde y cristiana. Su infancia y juventud trascurrió en el
ambiente propio de la España rural de aquellos tiempos, dedicado al humilde
oficio de la construcción para poder ganarse la vida. El 5 de octubre de 1911
contrajo matrimonio con Leonor Pérez, de cuyo matrimonio nacerían dos hijos y
dos hijas.
Si tuviéramos que resumir
en dos palabras la vida de este hombre, bastaría con decir que fue un laico
comprometido y un trabajador ejemplar. Miembro activo y propulsor de la
Acción católica, organismo pujante en los tiempos que le tocó vivir, valiente
defensor de su fe, que nunca ocultó ni siquiera en los momentos más difíciles;
fiel colaborador del sacerdote párroco de su pueblo, al que sirvió con lealtad;
hombre piadoso, que asistía diariamente a misa y en su hogar se rezaba el
rosario, pertenecía a la Adoración Nocturna y a la Legión Católica de Padres de
familia y a las Conferencias de S. Vicente de Paul. Pascual practicó la
caridad cristiana encargándose de recoger fondos para la leprosería de
“Fontilles”. Muestras dio de solidaridad con los demás trabajadores,
repartiendo entre ellos mensualmente una cantidad de dinero que, como maestro
de obras que era, solo a él correspondía. Solidario lo fue también como
ciudadano al ofrecer su casa para que sirviera de refugio a perseguidos, lugar
para ocultar vasos y ornamentos sagrados o para lo que hiciera falta, incluso
allí se instaló un sagrario y en vela ante el Santísimo permanecían durante la noche
haciendo turnos su esposa y él; además cuando alguien lo solicitaba, él mismo
administraba la comunión. En fin, lo que se dice una persona entregada y
servicial, íntegra y cabal de las que van quedando pocas. Quienes le
conocieron dijeron que era sensato y certero en los juicios, formal y serio, de
quien uno se podía fiar.
El 25 de Julio del año
1936 fue detenido mientras ayudaba a la misa del párroco de Carcaixent; junto
con otros convecinos del pueblo fueron conducidos a la Capilla de María
Inmaculada, convertida en cárcel, para ser puesto en libertad días después, con
la advertencia de que lo mejor para él sería que abandonara el pueblo, a lo que
se negó. Como él seguía activo en su ministerio apostólico, fue convocado tres
veces por el Comité, hasta que el 5 de septiembre a medio día cuatro milicianos
se lo llevaron definitivamente. Según testimonio de su hija, “Los
milicianos preguntaron por mi padre y mi madre les dijo que le dejaran en paz,
que había pasado un cólico durante la noche y que no se encontraba nada
bien, como en realidad era; fue entonces cuando Pascual se hizo
presente, entró en la habitación, se puso la chaqueta, tomó unos papeles, se
despidió y subió al coche y según se pudo saber, quedaba
detenido porque “imitaba a los curas”.
El poco tiempo que
permaneció en prisión estuvo sometido a vejaciones y malos tratos. Al día
siguiente, Teresa, una de sus hijas, fue a llevarle comida y le respondieron
que no estaba allí. “¿En dónde pues?” Le dijeron que le habían matado y que
tuviera cuidado de no llorar para no llamar la atención. El día 6 de septiembre
de madrugada, Pascual había sido sacado del Cuartel de la Guardia Civil y
conducido al Cementerio de Carcaixent, una vez allí bajó del coche y por su pie
se dirigió junto a la misma zanja de ejecución, diciendo que quería morir
pronto. Allí mismo fue asesinado y arrojado a una fosa común. Alguien oyó decir
a los ejecutores, que había sido el que menos trabajo les dio para matarle.
Juan Pablo II lo beatificó el 11 de marzo de 2001.
Reflexión desde el
contexto actual:
Pascual es signo de la
dolorosa prueba producida durante este periodo de persecución religiosa en
España. Desgraciadamente de aquel fuego quedan rescoldos. El “odium Dei
“no se ha extinguido, continúa siendo el alimento de muchas vidas, pero nos
queda el ejemplo esperanzador de Torres Lloret, proclamando a los cuatro
vientos que el amor siempre vence al odio. No serán los políticos ni las
personas importantes, sino como siempre sucede, serán los santos en cada momento
de la historia quienes obrarán el milagro de traer la paz y la bonanza a la
Iglesia y a la sociedad. Los mártires aparecen siempre providencialmente como
testigos de la paz. Siempre es bueno estar preparados por lo que pueda suceder.
Beato Pascual Torres
Lloret, Mártir
Septiembre 6
Martirologio Romano: En Carcaixent, de la provincia de Valencia, también en España, beato Pascual Torres Lloret, mártir, que, siendo padre de familia, recibió el premio celestial portando la cruz de Cristo. (1885-1936).
Nació en Carcagente, en el seno de una modesta familia y cristiana. En 1911 se
casó con Leonor Pérez Canet y tuvo cuatro hijos. Asiduó a la parróquia,
colaboró con los sacerdotes en las obras apostólica y a él se debió en parte el
establecimiento de la Acción Católica. Pertenecía también a la Adoración
Nocturna, a la Legión Católica de Padres de Familia, a las Conferencias de San
Vicente de Paúl.
Trabajó desinteresadamente con los leprosos de Fontilles. Trabajaba como maestro de obras y no permitió nunca que se le diera el 10% del jornal de los trabajadores que era costumbre darle al maestro de obras, por el contrario ayudó a muchos trabajadores con su modesto jornal.
En 1936, fue detenido por ser católico y se le internó en la capilla de María
Inmaculada donde animó a otros detenidos. Días después fue dejado libre. Se le
dijo que abandonara su pueblo, pero no quiso. En su casa se instaló un
sagrario, y él mismo repartía la comunión entre las casas. Fue llamado tres
veces por el Comité, pero él no dejó de ejercer su labor apostólica. Fue
detenido por quinta vez y lo fusilaron cuando tenía 51 años, en el cementerio
de Carcagente.
Fuente: oremosjuntos.com
Publicadas por Cecill Torres a la/s viernes, septiembre 06, 2013
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Etiquetas: Santoral
de Septiembre
SOURCE : https://vidas-santas.blogspot.com/2013/09/beato-pascual-torres-lloret-martir.html
Amados hermanos y
hermanas:
1. "El Señor
Jesucristo transformará nuestra condición humilde, según el modelo de su
condición gloriosa" (Flp 3,21). Estas palabras de San Pablo que hemos
escuchado en la segunda lectura de la liturgia de hoy, nos recuerdan que
nuestra verdadera patria está en el cielo y que Jesús transfigurará nuestro
cuerpo mortal en un cuerpo glorioso como el suyo. El Apóstol comenta así el
misterio de la Transfiguración del Señor que la Iglesia proclama en este
segundo domingo de Cuaresma. En efecto, Jesús quiso dar un signo y una profecía
de su Resurrección gloriosa, en la cual nosotros estamos llamados también a
participar. Lo que se ha realizado en Jesús, nuestra Cabeza, tiene que
completarse también en nosotros, que somos su Cuerpo.
Éste es un gran misterio
para la vida de la Iglesia, pues no se ha de pensar que la transfiguración se
producirá sólo en el más allá, después de la muerte. La vida de los santos y el
testimonio de los mártires nos enseñan que, si la transfiguración del cuerpo
ocurrirá al final de los tiempos con la resurrección de la carne, la del
corazón tiene lugar ya ahora en esta tierra, con la ayuda de la gracia.
Podemos preguntarnos:
¿Cómo son los hombres y mujeres "transfigurados"? La respuesta es muy
hermosa: Son los que siguen a Cristo en su vida y en su muerte, se inspiran en
Él y se dejan inundar por la gracia que Él nos da; son aquéllos cuyo alimento
es cumplir la voluntad del Padre; los que se dejan llevar por el Espíritu; los
que nada anteponen al Reino de Cristo; los que aman a los demás hasta derramar
su sangre por ellos; los que están dispuestos a darlo todo sin exigir nada a
cambio; los que —en pocas palabras— viven amando y mueren perdonando.
2. Así vivieron y
murieron José Aparicio Sanz y sus doscientos treinta y dos compañeros,
asesinados durante la terrible persecución religiosa que azotó España en los
años treinta del siglo pasado. Eran hombres y mujeres de todas las edades y
condiciones: sacerdotes diocesanos, religiosos, religiosas, padres y madres de
familia, jóvenes laicos. Fueron asesinados por ser cristianos, por su fe en
Cristo, por ser miembros activos de la Iglesia. Todos ellos, según consta en
los procesos canónicos para su declaración como mártires, antes de morir
perdonaron de corazón a sus verdugos.
La lista de los que hoy
suben a la gloria de los altares por haber confesado su fe y dado su vida por
ella es numerosa. Hay treinta y ocho sacerdotes de la Archidiócesis de
Valencia, junto con un numeroso grupo de hombres y mujeres de la Acción
Católica también de Valencia; dieciocho dominicos y dos sacerdotes de la
Archidiócesis de Zaragoza; cuatro Frailes Menores Franciscanos y seis Frailes
Menores Franciscanos Conventuales; trece Frailes Menores Capuchinos, con cuatro
Religiosas Capuchinas y una Agustina Descalza; once Jesuitas con un joven
laico; treinta y dos Salesianos y dos Hijas de María Auxiliadora; diecinueve
Terciarios Capuchinos con una cooperadora laica; un sacerdote dehoniano; el
Capellán de Colegio La Salle de la Bonanova, de Barcelona, con cinco Hermanos
de las Escuelas Cristianas; veinticuatro Carmelitas de la Caridad; una
Religiosa Servita; seis Religiosas Escolapias con dos cooperadoras laicas
provenientes éstas últimas del Uruguay y primeras beatas de ese País
latinoamericano; dos Hermanitas de los Ancianos Desamparados; tres Terciarias
Capuchinas de Nuestra Señora de los Dolores; una Misionera Claretiana; y, en
fin, el joven Francisco Castelló i Aleu, de la Acción Católica de Lleida.
Los testimonios que nos
han llegado hablan de personas honestas y ejemplares, cuyo martirio selló unas
vidas entretejidas por el trabajo, la oración y el compromiso religioso en sus
familias, parroquias y congregaciones religiosas. Muchos de ellos gozaban ya en
vida de fama de santidad entre sus paisanos. Se puede decir que su conducta
ejemplar fue como una preparación para esa confesión suprema de la fe que es el
martirio.
¿Cómo no conmovernos
profundamente al escuchar los relatos de su martirio? La anciana María Teresa
Ferragud fue arrestada a los ochenta y tres años de edad junto con sus cuatro
hijas religiosas contemplativas. El 25 de octubre de 1936, fiesta de Cristo
Rey, pidió acompañar a sus hijas al martirio y ser ejecutada en último lugar
para poder así alentarlas a morir por la fe. Su muerte impresionó tanto a sus
verdugos que exclamaron: "Esta es una verdadera santa". No menos
edificante fue el testimonio de los demás mártires, como el joven Francisco
Alacreu, de veintidós años, químico de profesión y miembro de la Acción
Católica, que consciente de la gravedad del momento no quiso esconderse, sino
ofrecer su juventud en sacrificio de amor a Dios y a los hermanos, dejándonos
tres cartas, ejemplo de fortaleza, generosidad, serenidad y alegría, escritas
instantes antes de morir, a sus hermanas, a su director espiritual y a quien
fuera su novia. O también el neosacerdote Germán Gozalbo, de veintitrés años,
que fue fusilado sólo dos meses después de haber celebrado su Primera Misa,
después de sufrir un sinfín de humillaciones y malos tratos.
3. ¡Cuántos ejemplos de
serenidad y esperanza cristiana! Todos estos nuevos Beatos y muchos otros
mártires anónimos pagaron con su sangre el odio a la fe y a la Iglesia desatado
con la persecución religiosa y el estallido de la guerra civil, esa gran
tragedia vivida en España durante el siglo XX. En aquellos años terribles
muchos sacerdotes, religiosos y laicos fueron asesinados sencillamente por ser
miembros activos de la Iglesia. Los nuevos beatos que hoy suben a los altares
no estuvieron implicados en luchas políticas o ideológicas, ni quisieron entrar
en ellas. Bien lo sabéis muchos de vosotros que sois familiares suyos y hoy
participáis con gran alegría en esta beatificación. Ellos murieron únicamente
por motivos religiosos. Ahora, con esta solemne proclamación de martirio, la
Iglesia quiere reconocer en aquellos hombres y mujeres un ejemplo de valentía y
constancia en la fe, auxiliados por la gracia de Dios. Son para nosotros modelo
de coherencia con la verdad profesada, a la vez que honran al noble pueblo
español y a la Iglesia.
¡Que su recuerdo bendito
aleje para siempre del suelo español cualquier forma de violencia, odio y
resentimiento! Que todos, y especialmente los jóvenes, puedan experimentar la
bendición de la paz en libertad: ¡Paz siempre, paz con todos y para todos!
4. Queridos hermanos, en
diversas ocasiones he recordado la necesidad de custodiar la memoria de los
mártires. Su testimonio no debe ser olvidado. Ellos son la prueba más elocuente
de la verdad de la fe, que sabe dar un rostro humano incluso a la muerte más
violenta y manifiesta su belleza aun en medio de atroces padecimientos. Es
preciso que las Iglesias particulares hagan todo lo posible por no perder el
recuerdo de quienes han sufrido el martirio.
Al inicio del tercer
milenio, la Iglesia que camina en España está llamada a vivir una nueva
primavera de cristianismo, pues ha sido bañada y fecundada con la sangre de
tantos mártires. Sanguis martyrum, semen christianorum! ¡La sangre de
los mártires es semilla de nuevos cristianos! (Tertuliano, Apol., 50,13:
CCL 1,171). Esta expresión, acuñada durante las persecuciones de los primeros
siglos, debe hoy llenar de esperanza vuestras iniciativas apostólicas y
esfuerzos pastorales en la tarea, no siempre fácil, de la nueva evangelización.
Contáis para ello con la ayuda inigualable de vuestros mártires. Acordaos de su
valor, "fijaos en el desenlace de su vida e imitad su fe. Jesucristo es el
mismo ayer y hoy y siempre" (Hb 13,7-8).
5. Deseo confiar a la intercesión
de los nuevos beatos una intención que lleváis profundamente arraigada en
vuestros corazones: el fin del terrorismo en España. Desde hace varias décadas
estáis siendo probados por una serie horrenda de violencias y asesinatos que
han causado numerosas víctimas y grandes sufrimientos. En la raíz de tan
lamentables sucesos hay una lógica perversa que es preciso denunciar. El
terrorismo nace del odio y a su vez lo alimenta, es radicalmente injusto e
acrecienta las situaciones de injusticia, pues ofende gravemente a Dios y a la
dignidad y los derechos de las personas. ¡Con el terror, el hombre siempre sale
perdiendo! Ningún motivo, ninguna causa o ideología pueden justificarlo. Sólo
la paz construye los pueblos. El terror es enemigo de la humanidad.
6. Amados en el Señor,
también a nosotros la voz del Padre nos ha dicho hoy en el Evangelio: "Este
es mi Hijo, el escogido; escuchadle" (Lc 9,35). Escuchar a Jesús es
seguirlo e imitarlo. La cruz ocupa un lugar muy especial en este camino. Entre
la cruz y nuestra transfiguración hay una relación directa. Hacernos semejantes
a Cristo en la muerte es la vía que conduce a la resurrección de los muertos,
es decir, a nuestra transformación en Él (cf. Flp 3,10-11). Ahora, al
celebrar la Eucaristía, Jesús nos da su cuerpo y su sangre, para que en cierto
modo podamos pregustar aquí en la tierra la situación final, cuando nuestros
cuerpos mortales sean transfigurados a imagen del cuerpo glorioso de Cristo.
Que María, Reina de los
mártires, nos ayude a escuchar e imitar a su Hijo. A Ella, que acompañó a su
divino Hijo durante su existencia terrena y permaneció fiel a los pies de la
Cruz, le pedimos que nos enseñe a ser fieles a Cristo en todo momento, sin
decaer ante las dificultades; nos conceda la misma fuerza con que los mártires
confesaron su fe. Al invocarla como Madre, imploro sobre todos los aquí
presentes, así como sobre vuestras familias los dones de la paz, la alegría y
la esperanza firme.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
~ Martyrs of the
Religious Persecution during the Spanish Civil War ~(†1934, 1936-39) [18] :
http://newsaints.faithweb.com/martyrs/MSPC18.htm
La persecuzione dei cristiani durante la guerra civile spagnola (1936-1939) : https://it.cathopedia.org/wiki/Persecuzione_dei_cristiani_durante_la_guerra_civile_spagnola
6 de noviembre, memoria
de 2.053 mártires de la persecución religiosa del S. XX en España
Gabriele Ranzato, « Ambiguïté de la violence politique : la persécution religieuse durant la guerre civile espagnole (1936-1939) », Cultures & Conflits [En ligne], 09-10 | printemps-été 1993, mis en ligne le 27 janvier 2003, consulté le 23 février 2022. URL : http://journals.openedition.org/conflits/411 ; DOI : https://doi.org/10.4000/conflits.411 et https://journals.openedition.org/conflits/411https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=https%3A%2F%2Fjournals.openedition.org%2Fconflits%2F411#federation=archive.wikiwix.com&tab=url