Bienheureuse Eurosia
Fabris
Mère
chrétienne (+ 1932)
Le 6 novembre 2005, le Cardinal José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, a prononcé au nom du Pape la béatification d'Eurosia Fabris (1866-1932), connue sous le nom de "Mamma Rosa", en la cathédrale de Vicence (Italie). (source VIS)
sa photo (site du Vatican)
"Dans cette mission de mère chrétienne, Mamma Rosa s'est sacrifiée et
consumée dans un long et permanent service, jour après jour, comme un luminaire
sur l'autel de la charité. Elle mourut le 8 janvier 1932 . Elle repose
dans l'église de Marola, dans l'attente de la Résurrection."
Pie XII: «Il faut faire
connaître cette belle âme, c'est un exemple pour les familles d'aujourd'hui!».
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10051/Bienheureuse-Eurosia-Fabris.html
EUROSIA FABRIS
(1866-1932)
Eurosia Fabris est
née à Quinto Vicentino, une commune agricole à peu de kilomètres de Vincenza en
Italie, fille de Luigi et Maria Fabris, des petits paysans.
En 1870, Eurosia avait 4
ans quand elle se transféra avec sa famille à Marola, district de la commune de
Torri di Quartesolo (Vicenza). Elle y restera pendant toute sa vie. Elle
fréquenta seulement les deux premières années de classes élémentaires de 1872 à
1874. Il fallait aider ses parents aux travaux des champs et soutenir sa maman
dans l’accomplissement des tâches domestiques. Ce qui lui suffit, toutefois,
pour apprendre à écrire et à lire l’Écriture sainte ou des textes à thème religieux
comme le catéchisme, l’’Histoire sainte, la Philothée, les Maximes
éternelles de St Alphonse de Liguori.
Outre les activités
domestiques, Eurosia aidait aussi sa maman dans son métier de couturière,
profession qu’elle-même exercera plus tard. Riche en qualités humaines et
religieuses, Eurosia sera toujours attentive aux besoins de sa famille.
À douze ans, elle reçut
la première communion. À partir de ce jour-là, elle s’approchera du
sacrement eucharistique à chaque fête religieuse. En ce temps-là, on ne
pratiquait pas encore la communion quotidienne. Il faudra attendre le fameux
Décret de saint Pie X, en 1905.
Inscrite à l’Association
des Filles de Marie dans la paroisse de Marola, elle fut assidue aux réunions
périodiques du groupe. Elle en observa le statut avec diligence. La ferveur de
sa piété mariale s’accrut encore sous l’influence du sanctuaire voisin de
la Madonne de Monte Berico, point de référence de sa dévotion, car, depuis
Marola, le sanctuaire était bien visible au sommet de la montagne.
Elle avait comme objet de
ses dévotions : l’Esprit saint, la Crèche, le Crucifix, l’Eucharistie, la
très sainte Vierge, les âmes du Purgatoire. Elle fut une apôtre dans sa
famille, parmi ses amies et à la paroisse, où elle enseignait le catéchisme aux
enfants. Elle l’enseigna aussi aux jeunes filles qui fréquentaient sa maison
pour apprendre l’art de la couture et de la découpe des vêtements.
À 18 ans, Eurosia était
une jeune fille sérieuse, pieuse et travailleuse Ces vertus et sa prestance
physique ne passaient pas inaperçues, lui occasionnant plusieurs propositions
de mariage, qu’elle ne prit jamais en considération.
En 1885 Rosine (c’est
ainsi qu’on l’appelait aussi dans la famille) fut touchée par un événement
tragique : une jeune épouse, sa voisine, mourut, laissant trois filles
bien jeunes. La première mourra d’ailleurs peu après. Les deux autres, Claire
Angèle et Italie, avaient respectivement 20 et 4 mois. Un oncle et le grand
père, malade chronique, vivaient avec le père des deux orphelines. C’étaient
trois hommes au caractère bien trempé, qui se disputaient souvent. Rosine en
fut profondément émue. Pendant six mois, chaque matin, elle alla soigner ces
enfants et mettre de l’ordre dans la maison. Ensuite, suivant le conseil de ses
parents et de son curé, après avoir longtemps prié, elle accepta d’épouser
Charles, bien consciente des sacrifices qu’elle devrait affronter dans l’avenir.
Elle considéra la chose comme la volonté de Dieu qui l’appelait à une nouvelle
mission. Le curé dira plus tard : « Ce fut vraiment un acte héroïque
de charité envers le prochain ». Le mariage fut célébré le 5 mai 1886 et
comblé par la naissance de neuf enfants, auxquels il faudrait ajouter les deux
petites orphelines et d’autres gosses accueillis dans la maison. Notons parmi
eux Mansueto Mazzuco entré plus tard, comme Franciscain, dans l’Ordre des
Frères Mineurs. Il y porta le nom de Frère Giorgio. À tous ces enfants,
« Mamma Rosa », comme on l’appela après son mariage, offrit de l’affection,
des soins assidus, des sacrifices ainsi qu’une solide formation chrétienne.
Pendant le triennat de 1918 à 1921, trois de ses fils furent ordonnés
prêtres : deux diocésains et un franciscain, le Frère Bernardino, qui fut
son premier biographe.
Une fois mariée, elle
accomplit, avec la plus grande fidélité, ses obligations de vie
conjugale : elle vécut dans une profonde communion avec son mari. Elle
devint sa conseillère et son réconfort ; elle montra un tendre amour
pour tous ses enfants ; une capacité de travail hors normes ; le soin
de répondre à tous les besoins de son prochain ; une vie de prière
intense, l’amour de Dieu, la dévotion envers l’Eucharistie et la Vierge Marie.
Eurosia devint pour sa
famille un vrai trésor, la femme forte dont parle l’Écriture. Elle sut gérer l’économie
familiale, bien maigre, mais en exerçant néanmoins une intense charité envers
les pauvres avec lesquels elle partageait le pain quotidien ; l’amour et
le soin des malades, en leur offrant une assistance constante et prolongée.
Elle démontra un courage héroïque au cours de la maladie qui mena à la mort son
mari Carlo Barban, en 1930.
Elle entra dans le Tiers
Ordre franciscain, aujourd’hui OFS, fréquenta les réunions mais en vécut
surtout l’esprit dans la pauvreté et la joie, le travail et la prière, l’attention
délicate envers le prochain, la louange au Dieu Créateur, source de tout
bien et de toute notre espérance.
La famille de Mamma Rosa
fut vraiment une petite église domestique. Elle sut y éduquer les enfants à la
prière, à l’obéissance, à la crainte de Dieu, au sacrifice, à l’amour du
travail et à toutes les vertus chrétiennes.
Dans cette mission de
mère chrétienne, Mamma Rosa s’est sacrifiée et consumée dans un long et
permanent service, jour après jour, comme un luminaire sur l’autel de la
charité. Elle mourut le 8 janvier 1932. Elle repose dans l’église de Marola,
dans l’attente de la Résurrection.
Le procès canonique en
vue de la béatification et de la canonisation ne débuta que le 3 février 1975 à
la Curie épiscopale de Padoue, après avoir surmonté les incompréhensions et les
difficultés surgies entre les diverses personnes juridiques qui devaient
promouvoir la Cause.
Lumineux modèle de
sainteté vécue dans le quotidien de la vie familiale, ainsi que maman de fils
prêtres et religieux animés par son exemple de vie chrétienne authentique, le
titre de Vénérable lui fut attribué le 7 juillet 2003 par Jean Paul II,
reconnaissant la valeur héroïque des vertus qu’elle avait pratiquées.
C’est ainsi que s’accomplissait
le souhait de Pie XII: « Il faut faire connaître cette belle âme, c’est un
exemple pour les familles d’aujourd’hui! ».
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20050424_fabris_fr.html
Beata
Eurosia Fabris Barban, dipinto di Giuseppe Antonio Lomuscio
Also
known as
Eurosia Fabris Barban
Mamma Rosa
Rosina Fabris
Profile
Born to a farm family,
the daughter of Luigi and Maria Fabris, she grew up with the nickname Rosina.
In 1870,
when Eurosia was four, the family moved to Marola di Torri, Italy where
she lived the rest of her life. She had only two years of school,
forced to leave in 1874 at
age eight to help her parents on the farm.
Rosina learned dress-making from her mother.
She made her First Communion at age twelve, and joined the Association of
the Daughters of Mary at Marola. She was strongly devoted to the Holy
Spirit, the infant Jesus, the Cross of Christ, the Eucharist,
the Virgin
Mary, and the souls in the Purgatory. In her teens she taught catechism to children,
and taught girls to
sew. She received several marriage proposals
but repeatedly turned them down.
In 1885 a
neighbor woman died,
leaving two children under
the age of two, and Rosina began caring for them. She married Carlo
Barban on 5 May 1886,
and the two took in the children.
The couple had nine more children of
their own, and their home became a gathering place for all the children of
the village; Eurosia received the new nickname of Mamma Rosa. Three of her
sons became priests,
and one of them was her biographer. Along with her endless work load as a mother,
Rosa managed to maintain a deep prayer life.
She was the core of her family in both spiritual and practical matters, and was
known for her charity to the poor,
feeding the hungry and nursing the sick. Widowed in 1930. Franciscan tertiary.
Through her whole life her home was an ideal Christian community
for family and friends.
Born
27
September 1866 in
Quinto Vicentino, Italy
8 January 1932 at
Marola di Torri, Vicenza, Italy of
natural causes
buried in
the church in Marola di Torri
7 July 2003 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
6 November 2005 by Pope Benedict
XVI
recognition celebrated
by Cardinal Saraiva
Martins at Vincenza, Italy
Additional
Information
other
sites in english
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en français
fonti
in italiano
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Blessed Eurosia
Fabris“. CatholicSaints.Info. 25 January 2019. Web. 8 January 2023.
<https://catholicsaints.info/blessed-eurosia-fabris/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-eurosia-fabris/
EUROSIA FABRIS
(1866-1932)
Eurosia Fabris was born in Quinto
Vicentino, an agricultural area, some kilometers from Vicenza in Italy, on the
27th of September, 1866. Her parents, Luigi and Maria Fabris,
were farmers.
In 1870, at the age of
four, Eurosia moved with her family to Marola, a village in the municipality of
Torri di Quartesolo (Vicenza). She lived there for the rest of her
life. She attended only the first two years of elementary school between
1872 and 1874 because even at such a young age, she was forced to help her
parents with farm work and her mother in particular with the household
chores. It was enough, however, for her to learn to read and write with
the help of the Holy Scriptures or religious books such as the Catechism,
Church history, the Philothea, and the Eternal Maxims of St.
Alfonso Liguori.
Besides her domestic
tasks, she helped her mother in her work as a dressmaker, a practice which
Eurosia would also take on later. Even as a child, she was rich in virtue
and spirituality, always very careful in providing for the needs of her family.
She was twelve years old
when she made her First Holy Communion. From then on, she received Holy
Eucharist on all religious feasts, since at that time daily communion was not
the practice. It was not until 1905 that daily communion was permitted by
a Decree of Pope St. Pius X.
Eurosia joined the
Association of the Daughters of Mary in the parish church of Marola, and was
faithful in participating in their devotions. She diligently observed the
practices of the group which helped increase in her a love for Mary. In
Marola, she lived within sight of the shrine of the Madonna of Monte Berico.
Her favorite devotions
were to the Holy Spirit, the infant Jesus, the Cross of Christ, the Eucharist,
the Virgin Mary, and the souls in the Purgatory. She was an apostle of
good will in her family, among her friends, and in her parish, where she taught
catechism to the children and sewing to the girls who came to her home.
At the age of eighteen,
Eurosia was a dedicated, pious and hardworking young lady. These virtues,
along with her pleasant personality, did not go unobserved and several young
men proposed marriage to her, though she did not feel called to accept.
In 1885, Rosina, as she
was called by her family, was affected by a tragic event. A young married
woman near her home died leaving three very young daughters. The first of
them died shortly after her mother. The other two girls, Chiara Angela
and Italia were only 20 months old, and 2 months old, respectively. The
father of these girls was away, living with his uncle and a grandfather who
suffered from a chronic disease. They were three very different men,
always quarrelling among themselves.
For six months, every
morning, Rosina would go to care for the children and take care of their
home. Later, following the advice of her relatives and that of the parish
priest, and after praying about this turn of events, she decided to
marry. Rosina was joined in marriage to a man named Carlo Barban, well
aware of the sacrifices that married life would hold for her in the
future. She accepted this fact as the will of God who she now felt was
calling her through these two babies to embrace a new mission. The parish priest would often comment: “This was a
true act of heroic charity towards others.”
The marriage was
celebrated on the fifth of May 1886 and, in addition to the two orphaned
babies, was blessed with nine other children. Her home was always opened
to other children as well. Among them were Mansueto Mazzuco, who became a
member of the Order of Friars Minor, taking the name, Brother
Giorgio. To all these
children, “Mamma Rosa”, as she was called since her marriage, offered affection
and care, sacrificing her own needs to provide for them a solid Christian
formation. Between 1918-1921, three of her sons were
ordained priests, two for the Diocesan clergy and one as a Franciscan (Fr.
Bernardino), who would become her first biographer.
Once married, she
embraced her marital obligations, always showing the greatest love and respect
for her husband and becoming his confidant and adviser. She had a tender
love for all her children. She was a hard worker and a person who
could be counted on to fulfill her duties.
Mamma Rosa lived an intense life of prayer, which was
evident by her great devotion to God love’s, to the Holy Eucharist and to the
Blessed Virgin Mary. Like the strong woman in Sacred
Scripture, she became a real treasure to her family. She knew how to
balance the family budget and at the same time exercised great charity towards
the poor, sharing her daily bread also with them. She cared for the sick
and gave them continuous assistance, showing heroic strength during the final
illness of her husband Carlo, who died in 1930.
Mamma Rosa became a
member of the Franciscan Third Order, known today as the Secular
Franciscans. She faithfully attended all their meetings, but above all
tried to live the true Franciscan spirit of poverty and joy in her home, in the
midst of her daily work and prayer. She had a gentle manner with everyone
and praised God as the Creator and source of all good and the giver of all
hope.
Mama Rosa’s family home was an ideal Christian
community where her children were taught to pray, to obey, to respect the will
of God, and to practice Christian virtues. In her vocation as
a Christian mother, Mamma Rosa sacrificed and consumed herself day by day like
a lamp burning brightly on the altar of charity. She died on the 8th of
January 1932 and was buried, with the hope of final resurrection, in the church
of Marola.
The canonical process of
beatification and canonization was initiated on the 3rd of February
2005 at the Diocesan curia of Padova, after getting passed several
difficulties and misunderstandings among the different juridical persons trying
to promote the Cause.
Mamma Rosa was a model of
holiness in what should be the daily life of a Catholic family. Her three
sons who became priests were encouraged in their vocation by her example of
holiness. She was proclaimed Venerable on the 7th of July,
2003, by Pope John Paul II who recognized the testimony of her heroic and
singular virtues. It was the wish of Pope Pius XII that the life of this
marvelous woman be known among all Christian families of our day.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20050424_fabris_en.html
Beata Eurosia Fabris
Barban Madre di famiglia, terziaria francescana
Quinto Vicentino,
Vicenza, 27 settembre 1866 – Marola, Vicenza, 8 gennaio 1932
Eurosia Fabris, nata a
Quinto Vicentino ma trasferitasi nell’infanzia a Marola (Vicenza), trascorse
l’infanzia e l’adolescenza aiutando nelle mansioni di casa e formandosi alla
fede tramite la frequentazione della sua parrocchia, presso la quale divenne catechista.
Il 5 maggio 1886 sposò Carlo Barban, per poter fare da madre alle sue due
bambine. Dal loro matrimonio, felice e fecondo, nacquero nove figli, di cui due
morirono in tenera età e tre divennero sacerdoti. Mamma Rosa, come venne
soprannominata, aderì al Terz’Ordine Francescano, vivendone lo spirito di
povertà e di letizia. Donna di grande fede e carità, aiutò i bisognosi,
assistette i malati e irradiò la luce del Vangelo in famiglia e nella
parrocchia di Marola. Morì, circondata dai figli e dai nipoti, l’8 gennaio
1932. È stata beatificata nella cattedrale di Vicenza il 6 novembre 2005, sotto
il pontificato di Benedetto XVI. I suoi resti mortali sono venerati nella
chiesa parrocchiale della Presentazione del Signore a Marola, che nel 2014 è
diventata il Santuario Diocesano intitolato alla Beata Mamma Rosa.
Una santità “feriale”,
una carità spicciola, la delicatezza dei piccoli gesti e della bontà più
squisita hanno portato un’altra mamma alla gloria degli altari. La
beatificazione, programmata in aprile (e poi rinviata per la morte del Papa), è
stata la prima in Italia a svolgersi nella diocesi di origine e senza la
presenza del papa, secondo le nuove procedure introdotte sotto Benedetto XVI.
Nella cattedrale di Vicenza, dunque, in una cornice di millecinquecento rose
bianche, il 6 novembre 2005 il Cardinale Prefetto della Congregazione per le
Cause dei Santi ha proclamato beata Eurosia Fabris Barban, una mamma di
numerosa famiglia, tra figli propri ed adottati, vissuta a cavallo tra
Ottocento e Novecento.
Nasce il 27 settembre 1866 a Quinto Vicentino e quattro anni dopo, insieme alla
famiglia, si trasferisce a Marola, frazione di Torri di Quartesolo, dove si
snoderà tutta la sua vita di giovane impegnata, moglie e mamma e dove oggi
riposano le sue reliquie.
Rosina, come tutti la chiamano in casa, cresce in un clima familiare fortemente cristiano ed impegnato e, cosa rara a quei tempi, riesce ad imparare a leggere, scrivere e far di conto, pur avendo frequentato solo le prime due classi elementari.
Catechista in parrocchia, sarta e maestra di cucito in casa, a 19 anni la sua vita è sconvolta dalla morte di una giovane mamma, sua vicina di casa, che lascia orfane due bimbe di pochi mesi. Rosina entra in quella casa come domestica e, diremmo oggi, soprattutto baby sitter, dato che le sue attenzioni e il suo amore si riversano subito sulle due orfanelle.
Sei mesi dopo il vedovo, Carlo Barban, un giovane di 23 anni, la chiede in sposa e lei accetta, dopo essersi consigliata in famiglia e con il confessore, per amore di quelle bimbe. Se questa motivazione potrebbe anche non essere la base per un vero “matrimonio d’amore”, il gesto di Rosina viene interpretato da tutti come uno squisito gesto di carità, perché lei è ben cosciente della situazione economica disastrata della famiglia del marito, dove c’è anche un suocero anziano e malato da accudire e un cognato ancora minorenne cui badare.
Da quel momento la vita di Rosina è ogni giorno intessuta da piccoli e grandi gesti di carità. Mette al mondo sette figli, ma altrettanti ne accudisce, tra quelli nati dal primo matrimonio del marito e altri orfani che accoglie in casa.
Per trovare il pane necessario a tutte quelle bocche fa la sarta dal mattino alla sera, eppure nessuno bussa alla sua porta senza ricevere qualcosa, magari anche solo uova, latte e minestra che si toglie di bocca. Allatta i bimbi delle altre senza accettare compenso, si presta per l’assistenza dei malati, ospita pellegrini e poveri di passaggio, educa la famiglia ad una soda vita cristiana ed è contenta delle tante vocazioni sacerdotali e religiose che sbocciano in casa sua.
Carlo Barban muore nel 1930, Rosina lo segue neppure due anni dopo, l’8 gennaio
1932. La Chiesa l’ha proclama beata per dare a tutte le mamme un modello ed una
protettrice in più, perché si è santificatasi semplicemente tra orto, stalla e
cucina. Davvero una santità alla portata di tutti.
Autore: Gianpiero Pettiti
Infanzia e primi anni
Eurosia Fabris nacque il 27 settembre 1866 a Quinto Vicentino, grosso Comune a otto chilometri da Vicenza. I suoi genitori, Luigi e Maria Fabris, la portarono al fonte battesimale della chiesa parrocchiale di Quinto Vicentino tre giorni dopo la nascita.
Insieme ai sette figli si trasferirono, nel 1870, a Marola, sempre in provincia di Vicenza. Qui Rosina, come era chiamata in famiglia, frequentò solo le prime due classi elementari, perché poi dovette aiutare i genitori nei lavori dei campi. In quel tempo, in cui l'analfabetismo femminile superava il 75%, fu comunque una fortuna per lei poter imparare a leggere, scrivere e far di conto; la lettura fu la sua passione.
Crebbe nel clima cristiano della famiglia, che ogni sera si riuniva per
recitare il rosario. Condusse la sua adolescenza e giovinezza nella preghiera,
nel lavoro, nella semplicità e nell'innocenza. Completò la sua formazione con
la lettura di libri utili, in particolare studiando il catechismo e la «Storia
Sacra». Insegnò il catechismo nella parrocchia di Marola alle fanciulle e in
seguito insegnò nella sua casa l'arte del taglio e cucito alle giovani.
Il matrimonio come gesto di carità
Nel 1885, quando Rosina aveva 19 anni, accadde una disgrazia nella casa dei suoi vicini: una giovane sposa, Stella Fiorina Fattori, moriva di un male incurabile, lasciando vedovo Carlo Barban di 23 anni, con due figliolette, Chiara Angela e Italia, di 20 e 4 mesi. Assieme a loro vivevano il nonno Angelo anziano e ammalato e il fratello di Carlo ancora minorenne, Benedetto.
La situazione colpì profondamente la giovane Rosina: quando le fu chiesto aiuto per le faccende domestiche, accettò ben volentieri, concentrando soprattutto le sue cure sulle piccole, bisognose di affetto. La sua opera, del tutto gratuita, continuò per tre mesi.
Un giorno, Carlo Barban le presentò la sua proposta di matrimonio. Rosina prese tempo, pregò e si consigliò con i suoi parenti e con il parroco di Marola. Alla fine accettò, per poter accudire come una mamma le piccole orfane e adempiere quindi la volontà di Dio, cui tante volte aveva chiesto di manifestarsi.
Il matrimonio venne celebrato il 5 maggio 1886 nella loro chiesa parrocchiale
di Marola, situata nella frazione di Torri di Quartesolo; tutti lo
considerarono uno squisito gesto di carità.
Una povertà dignitosa
Entrando nella famiglia Barban, Eurosia Fabris era cosciente che non andava a “fare la signora”. Il marito Carlo possedeva dei buoni e produttivi campi, ma suo padre Angelo si era lasciato truffare, lasciando il figlio in una pesante situazione debitoria.
Rosina aveva capito il valore della povertà: considerava che anche Gesù era
stato povero, eppure era il padrone del mondo. Amava che la casa fosse pulita e
in ordine, ma si percepiva che si trattava di una povertà dignitosa. Pur
vivendo in tempi di una forte crisi economica e sociale, ma Eurosia confidò
sempre nell'aiuto di Dio.
Una famiglia numerosa
Intanto la sua famiglia aumentava: perse i primi due bambini, ma cercò conforto recandosi in pellegrinaggio al santuario della Madonna di Monte Berico. Là, mentre pregava, ebbe la certezza che Dio la voleva madre di molti figli, di cui tre sacerdoti.
Ne ebbe quindi altri sette, cui si aggiunsero, nel 1917, altri tre orfani di una nipote, Sabina, morta mentre il marito era al fronte nella prima guerra mondiale. Nessuno dei parenti voleva occuparsene, ma Eurosia e Carlo non ebbero tentennamenti e li accettarono in casa.
Al marito, preoccupato di come si poteva andare avanti, lei rispondeva:
«Coraggio Carlo, pensiamo che il Signore ci vede e ci ama; penserà lui a
toglierci dalle necessità; ci soccorrerà di certo, almeno per i nostri bambini,
egli che ama tanto l'innocenza».
Carità in tempo di crisi
Oltre a questo, spesso faceva da balia a bambini le cui madri non potevano allattarli; a volte si trovava con tre bambini contemporaneamente. Distribuiva ai più poveri, latte, uova, minestra, che portava personalmente di nascosto; si può dire che se lo togliesse di bocca per donarlo.
In effetti Eurosia visse nei primi decenni del Novecento, che furono caratterizzati da una forte crisi economica, da tanta povertà, con l’emigrazione e con le conseguenze della guerra del 1915-18. Il denaro era scarso e le famiglie bisognose numerose; non esisteva ancora la Previdenza Sociale.
Dal canto suo, faceva quello che poteva, non con i soldi che mancavano, ma con i prodotti dell'orto e del pollaio. Persuase spesso il marito ad alloggiare i pastori o i pellegrini di passaggio: quasi ogni notte, nel fienile o nella stalla, c'erano persone che dormivano e, alle quali forniva anche la cena.
Una volta, dopo aver accolto una famiglia di pastori, si attivò per aiutare una
donna, che aveva partorito un bambino nella stalla. I coniugi Barban accolsero
quella famiglia per tre giorni nella loro casa.
I figli di “mamma Rosa”
Della numerosa famiglia, tra figli suoi e adottati, due, come già detto, morirono in tenera età. I primi tre maschi, Giuseppe, Secondo e Matteo Angelo, scelsero il sacerdozio: i primi due divennero preti diocesani, il terzo francescano, con il nome di padre Bernardino.
Carlo fu contento di lasciar andare Secondo, ma per Giuseppe fu inizialmente contrario: voleva che restasse a dare una mano in famiglia lavorando i campi. Non avendo denaro per la retta, i ragazzi da principio frequentarono il ginnasio da esterni.
Tutte le mattine mamma Rosa, come ormai la chiamavano tutti, si svegliava presto, per preparare la colazione ai due figli, che poi si recavano a piedi da Marola al Seminario di Vicenza; poi usciva per assistere alla Messa. Al ritorno preparava la colazione per tutti gli altri, che si erano svegliati nel frattempo. Oltre alle faccende domestiche, dedicava il resto del tempo libero al lavoro di sarta fino a tarda sera, per contribuire al vacillante bilancio familiare.
Chiara Angela, la prima figlia di primo letto di Carlo, entrò fra le Suore della Misericordia di Verona chiamandosi suor Teofania. L’ultimo nato, Mansueto, entrò in seminario, ma morì di meningite a quattordici anni, mentre frequentava la terza ginnasio. Uno dei tre figli della nipote, Mansueto, non volle distaccarsi da Eurosia dopo che il padre era tornato dalla guerra; divenne poi fra Giorgio.
Gli altri sei figli, compresi quelli temporaneamente accolti in casa, scelsero
la via del matrimonio. A tutti mamma Rosa insegnò a cercare senza sosta la
volontà di Dio, se volevano salvarsi l'anima.
Terziaria francescana
Il legame col francescanesimo da parte di Eurosia non si limitò all’appartenenza dei figli diventati frati: lei stessa, con il figlio Sante Luigi, entrò a far parte della fraternità del Terz’Ordine che si era formata nella sua parrocchia.
Fu sempre fedele alle riunioni, ma anche agli impegni di preghiera che i
terziari portano avanti ancora oggi. Imparò a vivere in senso francescano anche
la povertà che la circondava, come ha attestato la figlia Italia: «Mi pare che
se fossi ricca non sarei contenta come sono adesso», le disse un giorno,
aggiungendo: «Anche Gesù è stato povero, ed era il Padrone del mondo».
Modestia, preghiera e mortificazioni
A casa, poi, aprì una scuola di cucito, totalmente gratuita, che ospitava dalle otto alle quindici ragazze. Insieme alle tecniche di sartoria – gli abiti da sposa erano le sue creazioni migliori – insegnava loro come formare famiglie autenticamente cristiane e, intanto, conservare la virtù della purezza. Per questo motivo, non accettava di confezionare abiti che non fossero sobri come quelli che lei stessa indossava.
Oltre alle mortificazioni volontarie, che offriva specialmente per i peccatori, cercava di sopportare il mal di denti e il mal di testa, che spesso la colpivano. La sua preghiera era particolare per i sacerdoti, non solo per i suoi figli, e per il Papa.
Sopportava con pazienza, infine, i malumori del marito, cui dava del “voi” per
rispetto, e le chiacchiere delle donne del vicinato.
Gli ultimi tempi e la morte
Carlo Barban morì il 31 maggio 1930, preparato e assistito dall’affetto della moglie. Lei, dopo qualche tempo, riferì al figlio don Giuseppe: «Sì, stamattina nella Santa Comunione, Gesù mi ha detto che morrò tra 19 mesi…».
A partire dall’autunno 1931, in effetti, cominciò ad avvertire i primi sintomi di una poliartrite, che la bloccò a letto. Senza mai lamentarsi, si preparava serenamente al trapasso: «Se durante la vita si è fatto sempre il proprio dovere, la morte non fa proprio niente paura», commentava spesso.
Ai primi di gennaio 1932 una polmonite aggravò le sue condizioni e ricevette l’Unzione degli Infermi. Don Giuseppe, intanto, ottenne la facoltà di celebrare la Messa in camera della madre, che si andava spegnendo.
Nelle ultime ore di vita poté rivedere i figli e parecchi dei nipoti, cui diede
la sua benedizione generale e consigli particolari. Infine si alzò di scatto
sul letto e, sebbene con voce affannosa, ripeté: «Mio Dio, vi amo sopra ogni
cosa!». Spirò alle 21.30 dell’8 gennaio 1932, poco dopo che le fu udito dire:
«Nelle tue mani, Signore, raccomando l’anima mia».
La fama di santità e il processo di beatificazione
La sua fama di santità venne riconosciuta già durante i funerali, quando molti esclamarono: «Se non è andata in paradiso l’Eurosia noi certo non ci andremo». Non pochi, in seguito, furono quelli che visitarono la sua tomba nel cimitero di Marola, spesso per lasciare dei fiori.
Tuttavia, quando fu espressa la richiesta di avviare un processo di beatificazione, il vescovo di Vicenza non si mostrò favorevole: per lui Eurosia era una delle tante brave mamme della sua diocesi. Il suo successore concesse però la facoltà d'istruire il processo informativo nella curia vescovile di Padova, con il pieno benestare del vescovo locale, monsignor Bordignon.
L'inchiesta è stata quindi aperta il 3 febbraio 1975 e conclusa il 23 aprile 1977. Nel 1995 il processo cognizionale venne convalidato e, in pari tempo, fu presentata la “Positio super virtutibus”.
Il 2003 ha poi visto in rapida successione i pareri positivi dei consultori
teologi, l’11 marzo, dei cardinali e vescovi membri della Congregazione delle
Cause dei Santi, il 7 maggio, e infine il decreto sulle virtù eroiche,
autorizzato il 7 luglio.
Il miracolo e la beatificazione
Come presunto miracolo, riconosciuto il 22 giugno 2004, è stato preso in esame il caso di Anita Casonato, di Montecchio Maggiore, guarita da un versamento pleurico bilaterale e addominale; è deceduta poi nel 2012, per cause estranee al precedente male.
Quando si è trattato d'iniziare l'inchiesta sull'asserito miracolo, la curia di Vicenza ha fatto valere il suo diritto processuale, anche perché il fatto era avvenuto nel territorio diocesano. La convalida dell'inchiesta è arrivata il 14 febbraio 2003.
Il 24 novembre dello stesso anno, la Consulta medica ha dichiarato l'inspiegabilità scientifica dell'accaduto. Tre mesi dopo, il 24 febbraio 2004, i consultori teologi si sono pronunciati favorevolmente circa l'avvenuto miracolo. Dello stesso parere sono stati i cardinali e vescovi della Congregazione delle Cause dei Santi. Infine, il 22 giugno 2004, il Papa san Giovanni Paolo II ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui la guarigione di Anita Casorato era avvenuta in maniera inspiegabile, completa e duratura, per intercessione della Venerabile Eurosia Fabris Barban.
Il rito della beatificazione di Mamma Rosa si è svolto nell’Eucaristia celebrata nel pomeriggio del 6 novembre 2005 presso la cattedrale di Santa Maria Annunciata a Vicenza. A presiederlo, in qualità di delegato del Santo Padre, il cardinal José Saraiva Martins, all’epoca Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi.
Si trattava della prima beatificazione in diocesi, ma anche sul territorio
italiano, dopo le nuove indicazioni pubblicate nel 2005, secondo le quali il
rito si doveva svolgere nella diocesi che ha promosso la causa o in altra
località idonea.
Il culto della Beata Eurosia
I suoi resti mortali sono venerati da dopo la beatificazione presso la parrocchia della Presentazione del Signore a Marola, elevata a Santuario Diocesano nel 2014. La sua memoria liturgica, per la diocesi di Vicenza, cade il 9 gennaio.
A lei si raccomandano in maniera speciale i catechisti vicentini, ai quali il 13 settembre 2009 è stata proposta come patrona dall’allora vescovo monsignor Cesare Nosiglia. Alla sua figura, specie per quanto riguarda la maternità spirituale nei confronti dei sacerdoti, s’ispira poi il gruppo di preghiera delle “Mamme Rose”, che ha aderenti in molte parti d’Italia.
Il 13 Settembre 2009 è stata dichiarata Patrona dei Catechisti della Diocesi di Vicenza e il 14 Maggio 2017 Patrona dell’Ordine Francescano Secolare per tutto il Veneto.
Autore: Antonio Borrelli ed Emilia Flocchini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92211
BENEDICTUS XVI
Eurosiam Fabris
Nos, vota Fratris Nostri Caesaris Nosiglia, Archiepiscopi Vicentini, necnon plurimorum aliorum Fratrum in Episcopatu multorumque christifidelium explentes, de Congregationis de Causis Sanctorum consulto, Auctoritate Nostra Apostolica facultatem facimus ut Venerabilis Serva Dei Eurosia Fabris Barban Beatae nomine in posterum appelletur, eiusque festum die nona Ianuarii in locis et modis iure statutis quotannis celebrari possit.
In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti. Amen.
Datum Romæ, apud Sanctum
Petrum, die quarta mensis Novembris, anno Domini bis millesimo quinto,
Pontificatus Nostri primo.
BENEDICTUS PP. XVI
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Libreria Editrice Vaticana
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
EUROSIA FABRIS (1866-1932)
Eurosia Fabris nacque
a Quinto Vicentino, un comune agricolo a pochi chilometri da Vicenza in Italia,
il 27 settembre 1866 da Luigi e Maria Fabris, contadini.
Nel 1870, a 4 anni,
Eurosia si trasferì con la famiglia a Marola, frazione del comune di Torri di
Quartesolo (Vicenza) dove rimarrà per tutta la vita. Frequentò solo le prime
due classi elementari tra il 1872 e il 1874, dovendo aiutare i genitori nei
lavori dei campi e la mamma nel disbrigo delle faccende domestiche. Le bastò,
tuttavia, per imparare a scrivere e a leggere i testi sacri o di argomento
religioso come il catechismo, la storia sacra, la Filotea, le Massime
eterne di S. Alfonso dei Liguori.
Oltre che nelle faccende
domestiche, aiutava la mamma anche nel mestiere di sarta, nel quale Eurosia
diventerà poi maestra. Ricca di doti umane e religiose, Eurosia sarà sempre
attenta alle esigenze della sua famiglia.
A dodici anni ricevette
la prima Comunione. Da quel giorno si accostò al sacramento eucaristico in ogni
festa religiosa, non essendo ancora in quel tempo praticata la comunione
quotidiana. Bisognerà attendere il famoso Decreto di san Pio X nel 1905.
Iscritta alla
Associazione delle Figlie di Maria nella parrocchia di Marola, fu assidua alle
riunioni periodiche del gruppo, ne osservava lo statuto con diligenza. A
infervorare la sua pietà mariana contribuì anche il vicino santuario della
Madonna di Monte Berico, punto di riferimento per la sua devozione, poiché il
santuario era visibile, alto sul colle, da Marola.
Oggetto delle sue
devozioni furono lo Spirito Santo, il Presepio, il Crocifisso, il Tabernacolo,
la Vergine Santissima, le anime del Purgatorio. Fu apostola in famiglia, tra le
amiche e in parrocchia, dove insegnava il catechismo alle fanciulle nonché alle
giovani che frequentavano la sua casa, per apprendere l’arte del taglio e del
cucito.
A 18 anni Eurosia è una
giovane seria, pia e laboriosa. Queste virtù e la sua avvenenza fisica non
passano inosservate, procurandole diverse proposte di matrimonio, che lei mai
prese in considerazione.
Nel 1885 Rosina (così era
anche chiamata in famiglia) fu colpita da un evento straziante: una giovane
sposa, vicina di casa, morì, lasciando tre figlie in tenerissima età, la prima
delle quali morirà dopo breve tempo. Le altre due, Chiara Angela e Italia,
contavano rispettivamente 20 e 4 mesi. Col padre delle due orfanelle
convivevano uno zio e il nonno, ammalato cronico: tre uomini di carattere
diverso e spesso in diverbio tra loro. Rosina ne fu profondamente commossa. Per
sei mesi, ogni mattina, si recava a curare quelle bimbe e a riordinare quella
casa. Poi seguendo il consiglio dei parenti e dello stesso parroco, dopo di
aver pregato intensamente, accettò di sposare Carlo, ben consapevole dei
sacrifici che avrebbe incontrato. Lei considerò la cosa come volontà di Dio che
la chiamava a una nuova missione. Il Parroco poi dirà: “Questo fu davvero un
atto eroico di carità verso il prossimo”. Il matrimonio fu celebrato il 5
maggio 1886, e allietato da nove figli, ai quali vanno aggiunte le due bambine
orfane e altri accolti in casa, tra i quali Mansueto Mazzucco, entrato poi nell’Ordine
dei Frati Minori con il nome di fr. Giorgio. A tutte queste creature “Mamma
Rosa”, come fu chiamata dopo il matrimonio, donò affetto, premure, sacrifici e
solida formazione cristiana. Nel triennio 1918-1921, tre dei suoi figli furono
ordinati sacerdoti: due diocesani e uno francescano (P. Bernardino) che sarà poi
il suo primo biografo.
Una volta sposata,
realizza, con massima fedeltà, i suoi programmi di vita coniugale: profonda
comunione con il marito, del quale diviene consigliera e consolatrice; tenero
amore per tutti i figli; capacità lavorativa al di fuori della norma;
attenzione a farsi carico di ogni esigenza altrui; intensa vita di preghiera,
amore a Dio, devozione all’Eucaristia e alla Vergine Maria.
Eurosia diviene per la
famiglia un vero tesoro, la donna forte di cui parla la S. Scrittura. Seppe far
quadrare il bilancio familiare, molto magro, pur esercitando una intensa carità
verso i poveri con i quali condivideva il pane quotidiano; carità e cura verso
gli ammalati con assistenza continua e prolungata; fortezza eroica nel corso
della malattia che condusse alla morte suo marito Carlo Barban nel 1930.
Entrò a far parte del
Terz’Ordine Francescano oggi OFS, frequentandone le riunioni ma soprattutto
vivendone lo spirito in povertà e letizia, nel lavoro e nella preghiera, nella
delicata attenzione verso tutti, nella lode a Dio Creatore, fonte di ogni bene
e di ogni nostra speranza.
La famiglia di mamma Rosa
fu davvero una piccola chiesa domestica dove ella seppe educare i figli alla
preghiera, all’obbedienza, al timore di Dio, al sacrificio, alla laboriosità e
a tutte le virtù cristiane.
In questa missione di
madre cristiana, Mamma Rosa si è sacrificata e consumata con un lento continuo
logorio, giorno per giorno, come una lampada sull’altare della carità. Morì l’8
gennaio 1932. E’ sepolta nella chiesa di Marola, in attesa della Risurrezione.
Il processo canonico per
la beatificazione e canonizzazione fu iniziato solo il 3 febbraio 1975 presso
la curia vescovile di Padova, dopo aver superato le incomprensioni e le
difficoltà insorte tra le diverse persone giuridiche che dovevano promuoverne la
Causa.
Fulgido modello di una
santità vissuta nel quotidiano familiare nonché mamma di figli sacerdoti e
religiosi animati dal suo esempio di cristiana autentica le è stato attribuito,
il 7 luglio 2003, da Giovanni Paolo II il titolo di “Venerabile” con il
riconoscimento dell’eroicità delle singole virtù da lei praticate.
Si realizza così l’auspicio
di Pio XII: “Bisogna far conoscere quest’anima bella, ad esempio delle famiglie
di oggi!”.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20050424_fabris_it.html
Veneto. La beata
«Mamma Rosa» patrona dei Terziari francescani
Giacomo Gambassi giovedì
11 maggio 2017
La vicentina Eurosia
Fabris Barban proclamata beata nel 2005 sarà la patrona dell'Ordine francescano
secolare della sua regione. La celebrazione domenica 14 maggio nel “suo”
santuario a Marola
L'omaggio del Vicentino
alla “beata Mamma Rosa”, al secolo Eurosia Fabris Barban
È conosciuta soprattutto
con l’appellativo di “beata Mamma Rosa”. Eurosia Fabris Barban è la prima madre
di famiglia, catechista e terziaria francescana proclamata beata da Benedetto
XVI nel 2005. E adesso sarà la patrona dei Terziari francescani del
Veneto, ossia della terra che le ha dato i natali. La dichiarazione con
cui il nome di “Mamma Rosa” verrà d’ora in avanti legato a quello dell’Ordine
francescano secolare della sua regione avverrà domenica 14 maggio, festa
di san Mattia Apostolo, durante la solenne celebrazione eucaristica delle 11.30
nella parrocchia-santuario
“Beata Mamma Rosa” a lei dedicato a Marola nella diocesi di Vicenza. A leggere l’atto ufficiale sarà la
ministra regionale dell’Ordine, Marina Mazzego, insieme con gli assistenti
regionali dell’Ordine francescano secolare, il frate minore padre Fabio Maria
Spiller, il conventuale padre Antonio Guizzo, e il cappuccino padre Silvano
Galuppi.
Eurosia Fabris nasce a Quinto Vicentino il 27 settembre 1866. Cresciuta in un
contesto agricolo, può frequentare soltanto due anni di scuola. In parrocchia
si dedica alla catechesi a testimonianza della sua «grande fede in Dio», scrive
il cappuccino padre Gianluigi Pasquale. Nel 1886 sposa con un matrimonio eroico
il vedovo Carlo Barban, avendo scelto di essere la mamma delle due bambine
portate in dote dal marito. Darà alla luce nove figli. Tre le dimensioni
al centro della sua vita: la famiglia, la catechesi e la carità. «Rosina –
racconta il francescano – sente la vocazione di essere mamma anche oltre la sua
famiglia. Durante la prima guerra mondiale accoglie in affido tre bambini, dato
che il papà è al fronte. Spesso aiuta o visita ammalati e bisognosi». Padre
Gianluigi Pasquale parla di un’«umile fanciulla della diocesi di Vicenza» che è
diventata una «perla». Dopo la beatificazione nel 2005, la sua figura viene
scelta dalla Conferenza episcopale del Triveneto – su proposta dell’allora
patriarca di Venezia, il cardinale Angelo Scola – come beata la cui foto è
inserita nella carrellata di Beati e santi esposti nell’Arena di Verona per il
Convegno ecclesiale nazionale del 2006. Nel 2009 l’allora arcivescovo di
Vicenza, Cesare Nosiglia, la dichiara patrona dei catechisti della diocesi
berica e nel 2014 il suo successore, l’attuale vescovo Beniamino Pizziol, eleva
la chiesa parrocchiale di Marola, dove sono conservate le spoglie, al rango di
santuario diocesano essendo in continuo aumento il numero di pellegrinaggi
provenienti dall’Italia e dall’estero. Tra i pellegrini figurano anche
cardinali e vescovi.
Il programma della giornata di domenica prevede alle 9.30 l’incontro dei
pellegrini al “Palalago” di Marola, in provincia di Vicenza. Alle 10 è prevista
una presentazione-testimonianza sulla beata a cura di Luigi Dal Lago; alle
11.30 si svolgerà la celebrazione eucaristica della fraternità regionale al
“Palalago” di Marola; dopo il pranzo, alle 14.30 si terrà la processione al
santuario “Beata Mamma Rosa” dove sono conservate le sue spoglie.
SOURCE : https://www.avvenire.it/chiesa/pagine/beata-mamma-rosa-patrona
Mamma Rosa Patrona dell'Ofs Veneto
18 gennaio 2017
Sono arrivati a
centinaia, da ogni parte del Veneto, accomunati dalla fede e dalla devozione,
tutti uniti nel ricordo della beata Eurosia Fabris Barban, meglio
conosciuta come Mamma Rosa.
Oltre un migliaio i
presenti che una settimana fa hanno affollato in ogni ordine di posto la chiesa
parrocchiale di Marola, frazione di Torri di Quartesolo, santuario dal 2014, in
occasione della celebrazione per l’anniversario della scomparsa della beata,
avvenuto l’8 gennaio del 1932.
Una celebrazione
liturgica, che ha visto la presenza di numerosi frati francescani tra
Conventuali, Minori, Cappuccini e soprattutto dell’ordine dei francescani
Secolari, oltre alle suore Clarisse di Camposampiero, nel padovano, e
ovviamente dei fedeli. Un evento molto atteso per celebrare la beata che non
solo Marola ha adottato per la sua storia che ha commosso tanti fedeli, ma che
ha fatto diventare Marola da tempo luogo di pellegrinaggi da mezza Italia. E la
settimana scorsa Marola è diventata il centro religioso per centinaia di
fedeli. Non capita spesso, infatti, che frati di tre ordini diversi (seppur
tutti francescani) si ritrovino a concelebrare una messa.
LA CELEBRAZIONE.
L’occasione, però, era di quelle importanti. Durante la celebrazione, infatti,
padre Fabio Maria Spiller, assistente dell’Ofs (Ordine dei Francescani
Secolari) del Veneto, ha ufficializzato che nel mese di maggio di quest’anno,
la beata Eurosia Fabris Barban (già “Patrona della Catechesi”), sarà dichiarata
per decreto “Patrona dell’Ordine Francescano Secolare del Triveneto”, una delle
realtà cattoliche più numerose e capillari presenti nel territorio regionale.
«Vogliamo che la figura
di Mamma Rosa possa essere d’esempio per tutti i terziari francescani» ha
spiegato padre Spiller. «Lei era sposa, madre, catechista, sarta e nella sua
vita c’è sempre stato posto per Dio».
PAPA FRANCESCO. Cita
invece Papa Francesco padre Gianluigi Pasquale, frate Cappuccino e docente
nella pontificia università Lateranense di Roma, nonché pronipote in linea
materna di Mamma Rosa. «La beata Eurosia Fabris Barban ci consegna anche
un messaggio nel Pontificato di Papa Francesco: la certezza che è Dio a
scegliere noi, la consapevolezza che fratello, specie se bisognoso, è l’ “altro
per me”, la responsabilità a salvaguardare tutto il creato, cominciando dai
fanciulli, dagli “orfani di oggi” che sono i rifugiati, rispettando anche il
mondo che ci attornia, essendo l’unica casa che possiamo abitare su questa
terra».
A celebrare la messa, a
cui era presente anche padre Giulio Catozzo, guardiano di San Lorenzo in
Vicenza dei frati Conventuali, oltre alla ministra regionale dell’Ofs Marina
Mazzego, lo stesso padre Pasquale, coadiuvato da altri dodici sacerdoti.
Non sarà certo l’ultimo
appuntamento per celebrare una Mamma diventata un riferimento della Chiesa per
aver testimoniato con grande semplicità cos’è il sacrificio e la fede.
MARINIMA
Den salige Eurosia Fabris
(1866-1932)
Minnedag: 8.
januar
Den salige Eurosia Fabris ble født den 27. september
1866 i Quinto Vicentino, et jordbruksområde noen kilometer fra Vicenza i
provinsen ved samme navn i regionen Veneto i Nord-Italia. Hennes
foreldre, Luigi og Maria Fabris, var bønder. I 1870 flyttet den fireårige
Eurosia sammen med familien til Marola, en landsby i kommunen Torri de
Quartesolo i regionen Vicenza. Der bodde hun resten av livet. Hun gikk bare de
to første årene på grunnskolen mellom 1872 og 1874, for selv i en så ung alder
var hun tvunget til å hjelpe foreldrene med å arbeide på gården og spesielt å
hjelpe moren med husarbeidet. Skolegangen var imidlertid nok til at hun lærte å
lese og skrive med hjelp av Bibelen eller religiøse bøker som katekismen,
kirkehistorie, Philothea og den hellige Alfons de'Liguoris Massime
eterne. På denne tiden var analfabetismen blant kvinner opp til 75 %.
Ved siden av sine plikter
i huset hjalp Eurosia moren i hennes arbeid som kjolemaker, et arbeid som
Eurosia også ville ta opp senere. Allerede som barn hadde hun mange dyder og en
rik spiritualitet, alltid svært omhyggelig i å sørge for familiens behov. Hun
var tolv år gammel da hun mottok sin første hellige kommunion. Fra da av mottok
hun kommunion på alle religiøse fester, siden daglig kommunion ikke var skikken
på den tiden. Det var ikke før i 1905 at daglig kommunion ble tillatt gjennom
et dekret fra den hellige pave Pius X (1903-14).
Eurosia sluttet seg til
foreningen Marias døtre i sognekirken i Marola, og hun var trofast i å delta i
deres andakter. Hun overholdt flittig gruppens fromhetsøvelser, noe som bidro
til å øke kjærligheten til Maria i henne. I Marola bodde hun innen synsvidde av
helligdommen for Madonna di Monte Berico. Hennes favorittandakter var til Den
Hellige Ånd, Jesusbarnet, Kristi Kors, eukaristien, Jomfru Maria og sjelene i
skjærsilden. Hun var en godviljens apostel i familien, blant vennene og i sin
menighet, hvor hun ga barna katekese, og hun underviste i sying for jentene som
kom hjem til henne.
I en alder av atten år
var Eurosia, eller Rosina, som hun ble kalt i familien, en målbevisst, from og
hardt arbeidende ung kvinne. Disse dydene, sammen med hennes vennlige
personlighet, gikk ikke upåaktet hen, og flere unge menn fridde til henne, selv
om hun ikke følt seg kalt til å akseptere. Men i 1885 skjedde en tragisk
hendelse. En ung gift kvinne som bodde i nærheten døde og etterlot seg tre små
døtre. Den første av døde kort etter moren. De andre to jentene, Chiara Angela
og Italia, var bare henholdsvis tyve og to måneder gamle. Faren til jentene,
Carlo Barban var borte, bodde sammen med en onkel og en bestefar som led av en
kronisk sykdom. De var tre svært forskjellige menn som alltid kranglet med
hverandre.
I seks måneder gikk
Rosina hver morgen for å ta seg av barna og deres hjem. Senere, etter råd fra
sine slektninger og sognepresten, og etter å ha lagt frem saken for Gud i bønn,
bestemte hun seg for å gifte seg. Hun inngikk ekteskap med Carlo Barban, selv
om hun var fullt klar over de ofre som livet som gift ville kreve av henne i
fremtiden. Hun aksepterte dette faktum som Guds vilje, og hun følte at han nå
kalte henne gjennom disse to spedbarna til å gå løs på en ny misjon. Sognepresten
sa ofte: «Dette var en sann akt av heroisk nestekjærlighet».
Bryllupet ble feiret den
5. mai 1886, og i tillegg til de to morløse barna ble ekteskapet velsignet med
ni andre barn. Hennes hjem var også alltid åpent for andre barn. Blant dem var
Mansueto Mazzuco, som ble fransiskaner og tok navnet broder Girgio. For alle
disse barna ga «Mamma Rosa», som hun var kjent som etter at hun giftet seg,
kjærlighet og omsorg, og hun ofret sine egne behov for å sørge for en solid
kristen oppdragelse for dem. Mellom 1918 og 1921 ble tre av hennes sønner
presteviet, to som sekularprester og en som fransiskaner (p. Bernardino), som
skulle bli hennes første biograf.
Da hun først var gift,
oppfylte hun alle sine ekteskapelige forpliktelser, og hun viste alltid den
største kjærlighet og respekt for sin mann, og hun ble hans fortrolige og
rådgiver. Hun hadde en øm kjærlighet til alle sine barn. Hun var en hardt
arbeidende kvinne og en person man kunne stole på at ville utføre sine plikter.
Mamma Rosa levde et
intenst bønneliv, noe som viste seg i hennes store andakt for Guds kjærlighet,
til den hellige eukaristi og til den salige Jomfru Maria. I likhet med de
sterke kvinnene i Den hellige Skrift ble hun en virkelig skatt for sin familie.
Hun kunne balansere familiebudsjettet samtidig som hun viste stor sjenerøsitet
mot de fattige og delte sitt daglige brød med dem. Hun tak seg av de syke og ga
dem kontinuerlig hjelp, og hun viste heroisk styrke under ektemannen Carlos
siste sykdom inntil han døde i 1930.
Mamma Rosa ble i 1916
medlem av fransiskanernes tredjeorden (Tertius Ordo Franciscanus –
TOF). Hun gikk trofast på alle deres møter, men fremfor alt prøvde hun å leve
den sanne fransiskanske spiritualitet av fattigdom og glede i sitt hjem, midt i
sitt daglige arbeid og bønn. Hun behandlet alle meget vennlig og priste Gud som
Skaper og kilde for alt godt og giver av alt håp.
Mamma Rosas familiehjem
var et perfekt kristent samfunn hvor barna lærte å be, å adlyde, å respektere
Guds vilje og å praktisere kristne dyder. I sitt kall som kristen mor ofret og
brukte Mamma Rosa seg selv dag etter dag som en lampe som brenner sterkt på
kjærlighetens alter. Hun døde den 8. januar 1932 og ble gravlagt i kirken i
Marola i håpet om den endelige oppstandelse. Mamma Rosa var et mønster på
hellighet i det som skulle være dagliglivet i en katolsk familie. Hennes tre
sønner som ble prester, ble oppmuntret i sitt kall av hennes eksempel på
hellighet. Det var ønsket til pave Pius XII (1939-58) at livet til denne fantastiske
kvinnen skulle bli kjent blant alle kristne familier i dag.
Den kanoniske
saligkåringsprosessen ble åpnet den 3. februar 1972 ved kurien i bispedømmet
Padova, etter å ha passert flere vanskeligheter og misforståelser blant de
ulike juridiske personene som prøvde å fremme hennes sak. Den 23. april 1977
ble informasjonsprosessen avsluttet. Den 7. juli 2003 ble hennes «heroiske
dyder» anerkjent og hun fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den
22. juni 2004 undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra
Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hennes forbønn.
Hun ble saligkåret den 6.
november 2005 i Vicenza av pave Benedikt XVI. Som vanlig under dette
pontifikatet ble seremonien ikke ledet av paven selv, men av kardinal José
Saraiva Martins CMF, prefekt for Helligkåringskongregasjonen i Vatikanet.
Biskop Cesare Nosiglia av Vicenza ledet seremonien sammen med kardinalen.
Hennes minnedag er dødsdagen 8. januar.
Kilder: Patron
Saints SQPN, vatican.va, santiebeati.it, faithweb.com, Zenit, CNA -
Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2005-12-17 23:34