Maria del Sacro Cuore di Gesù (Maria Schininà Arezzo, Ragusa, 10 aprile 1844 – Ragusa, 11 giugno 1910), fondatrice delle Suore del Sacro Cuore di Gesù
Bienheureuse Maria Schininà
Fondatrice des
religieuses du Coeur de Jésus en Sicile (+ 1910)
Marie du Saint Cœur de Jésus (Maria Schininà), fondatrice des Sœurs du Cœur de Jésus. (1844-1910) -
Béatifiée par Jean-Paul II le 4 novembre 1990 - homélie en italien
Site internet des 'Suore del Sacro Cuore di Ragusa' (sœurs du Sacré Cœur de Raguse) en italien
À Raguse en Sicile, l'an 1910, la bienheureuse Maria Schininà, vierge. Noble et
riche, elle choisit de vivre humble et simple au service des malades, des
abandonnés et des pauvres. Considérée par les siens comme le déshonneur de la
famille, elle institua les Sœurs du Cœur de Jésus pour soulager toutes les
formes de misère.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11810/Bienheureuse-Maria-Schinina.html
MARIA SCHININÀ
Religieuse, Fondatrice, Bienheureuse
1844-1910
Née à Ragusa le 10 avril
1844, elle mena une vie seigneuriale jusqu’à ce que — après la mort de son père
et une fois que tous ses frères furent mariés — elle resta seule avec sa
mère. Elle entreprit ainsi un chemin vers les pauvres, abattant les barrières
non seulement de la fortune, mais surtout les barrières culturelles.
Rejetée par ses frères et
par ses connaissances pour s’être dépouillée des biens de famille, elle fut
appelée au Carmel Salvatore La Perla, à diriger les Filles de Marie, consacrées
au secours des peuples.
En 1889 elle fonda les
Sœurs du Sacré-Cœur dans le but de fournir un abri aux orphelins et abandonnés,
aux pauvres, de donner asile aux personnes âgées handicapées, aider les
prisonniers et les travailleurs qui ont travaillé dans les mines de Ragusa.
Elle organise une
association de Dames de la Charité ainsi que l'implantation des Carmélites. De
1908 à 1909, elle donne asile à des réfugiés du catastrophique tremblement de
terre qui a détruit Messine et Reggio en Calabre.
Après avoir consolidé son
institution et donné à ses sœurs le commandement de l'amour, la mère Marie du
Sacré-Cœur décède le 11 Juin 1910 à Ragusa, âgée de 66 ans. Son travail est
prolongé sur les trois continents par les Sœurs avec amour et miséricorde pour
ceux qui ont le plus besoin.
Le palais où elle naquit
est aujourd’hui siège de l’évêché de Ragusa. En 1950 l’Institut s’est ouvert
aux missions dans le monde en envoyant les premières sœurs italiennes aux
Etats-Unis et au Canada. Les religieuses sont désormais présentes à Madagascar,
aux Philippines, en Pologne, au Nigeria, en Roumanie, en Inde, pour diffuser le
charisme de la bienheureuse Maria Schininà : faire connaître l’amour du Christ
pour tous et sa miséricorde sans limites, porter le “Cœur de Dieu à la
population et la population au Cœur de Dieu”.
Bruno Kiefer
SOURCE : http://nova.evangelisation.free.fr/maria_schinina.htm
Bienheureuse Marie
SCHININA
Nom: SCHININA
Prénom: Marie (Maria)
Nom de religion: Marie
(Maria)
Pays: Italie
Naissance:
10.04.1844 à Raguse
Mort: 11.06.1910
Etat: Religieuse -
Fondatrice
Note: Fonde en 1885 les
Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus. Apostolats divers auprès des orphelines, des
vieux, invalides, malades, détenus. Elle aide l'implantation des Dames de la
Charité, des Carmélites.
Béatification:
04.11.1990 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 11 juin
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1990 n.45
Réf. dans la
Documentation Catholique: 1990 p.1091
EUROPE/ITALIE - La
présence missionnaire des Sœurs du Sacré Cœur de Jésus dans le monde, pour «
porter le cœur de Jésus à la population et la population au Cœur de Dieu ».
mercredi, 13 juin 2007
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Ragusa (Agence Fides) - Les Soeurs du Sacré Coeur de Jésus de Ragusa (ISC) à l’occasion des cérémonies pour l’anniversaire de la naissance au ciel de leur fondatrice, la bienheureuse Mère Marie Schinina du Sacré Cœur (10 avril 1844-11 juin 1910), béatifiée par Sa Sainteté Jean-Paul II le 4 novembre 1990, évoquent de façon particulière leur engagement missionnaire dans le monde, qui depuis le 22 novembre 2006 s’est enrichi d’une nouvelle présence à la Nonciature de Panama.
La bienheureuse Maria Schininà Arezzo était d’une famille noble. Née à Ragusa en 1844, elle mena une vie seigneuriale jusqu’à ce que - après la mort de son père et une fois que tous ses frères furent mariés - elle resta seule avec sa mère. Elle entreprit ainsi un chemin vers les pauvres, abattant les barrières non seulement de la fortune, mais surtout celles culturelles. Rejetée par ses frères et par ses connaissances pour s’être dépouillée des biens de famille, elle fut appelée au Carmel Salvatore La Perla, à diriger les Filles de Marie, consacrée au secours des peuples. En 1889 elle fonda les Sœurs du Sacré cœur, qui furent très actives lors du tremblement de terre de Messine. Elle mourut en 1910, et a été béatifiée en 1990. Le palais où elle naquit est aujourd’hui siège de l’évêché de Ragusa.
En 1950 l’Institut s’est ouvert aux missions dans le monde en envoyant les premières sœurs italiennes aux Etats-Unis et au Canada. Les religieuses sont désormais présentes à Madagascar (1961), aux Philippines (1988), en Pologne (1991), au Nigeria (1995), en Roumanie (1997), en Inde (2004), pour diffuser le charisme de la bienheureuse Maria Schininà: faire connaître l’amour du Christ pour tous et sa miséricorde sans limites, porter le « Cœur de Dieu à la population et la population au Cœur de Dieu ».
A travers l’activité scolaire, les religieuses suivent les jeunes de l’enfance
à l’adolescence, pour former les cœurs et les consciences des futurs citoyens
du monde, intégrant dans l’étude le jeu et la socialisation. Le parcours
éducatif est a pour but, notamment dans les pays les plus pauvres, la
réinsertion des marginaux dans la société et dans l’environnement de travail.
Les sœurs sont engagées dans le domaine de l’éducation à différents niveaux
scolaires : école maternelle: Welland-Ontario (Canada) et North Haven
(Connecticut - U.S.A.); école maternelle et élémentaire : Lewiston (New York -
U.S.A.), Amboasary, Manakara, Antsirabe, Tsaravavaka (Madagascar), Silang
(Filippine) et Enyiogugu (Nigeria); école maternelle, élémentaire, secondaire
(Lycée classique et scientitfique : Antananarivo, Antsirabe, Fianarantsoa
(Madagascar); école maternelle, élémentaire, secondaire technique et
professionnel : Imady et Ikalamavony (Madagascar). (S.L.) (Agence Fides
13/6/2007; lignes 30, mots 398)
Our Foundation
The Sisters of the Sacred Heart of Ragusa is an Institute of Religious women, founded by Blessed Maria Schinina on May 9, 1889, in Ragusa Sicily, Italy. Maria Schinina was born into a wealthy noble family in Ragusa (Sicily) Italy, April 10, 1844. She spent her youth enjoying all the pleasures of music, dance and fashion that her privileged station gave her. However, by responding to a call from God, she renounced her title and her wealth to serve the poor, the sick and the suffering. She spent herself out of love for Jesus, seeing Him in all those whom she served. Until now, the Sisters continue her works of mercy, out of love for Jesus, all over the world. While on her last breath, Blessed Maria Schinina urged her Sisters to:
Love the Holy rule,
Love one another as
Sisters, Love souls.
We must all live and die
in the Sacred Heart of Jesus.
Blessed Maria Schinina ~
SOURCE : https://www.sacredheartsisters.ca/about
SCHININA, MARIA OF THE
SACRED HEART, BL.
Cofoundress of the
Sisters of the Sacred
Heart of Jesus; b. Apr. 10, 1844, Ragusa, Sicily, Italy; d. there June
11, 1910. Born into the nobility of Sicily, Maria received a good education and
Christian upbringing from her parents. In 1860, Maria shocked her peers by
recruiting several companions to work with her to relieve the suffering
of prisoners
of war and the peasantry tormented by the Risorgimento. With the
approval of the bishop of Syracuse, Maria and five companions formed (1885) the
Sisters of the Sacred
Heart of Jesus to serve a variety of apostolates among orphaned girls,
the elderly, the infirm, and prisoners. She also aided other religious
institutes, such as the Ladies of Charity and the Carmelites, by providing a
home when they were forced from their convents due to political unrest,
financed seminaries, and sponsored educational programs. All in need received
help from the Sacred Heart sisters.
According to the
Pope John
Paul II, Maria of the Sacred Heart responded to God's love by emphasizing
"contemplation, adoration, and reparation" (beatification homily,
Nov. 4, 1990).
Bibliography: Acta
Apostolicae Sedis (1990): 1091.
[K. I. Rabenstein]
New Catholic Encyclopedia
Beata Maria del
Sacro Cuore di Gesù (Maria Schininà Arezzo) Fondatrice
Ragusa, 10 aprile 1844 -
11 giugno 1910
La beata di oggi era una
nobile, come si evince dal nome che per intero suona così: Maria Schininà
(cognome del padre) Arezzo (della madre) dei marchesi di Sant'Elia, baroni del
Monte e dei duchi di San Filippo delle Colonne. Nata a Ragusa nel 1844, condusse
vita signorile fino a quando - morto il padre e sposatisi tutti i fratelli -
rimase sola con la madre. Iniziò così il cammino verso i poveri, abbattendo le
barriere non solo di censo, ma soprattutto culturali, ai tempi fortissime.
Riprovata da fratelli e conoscenti per essersi spogliata degli averi di
famiglia, fu chiamata dal carmelitano Salvatore La Perla a dirigere le Figlie
di Maria, dedite al soccorso dei poveri. Nel 1889 fondò le Suore del Sacro
Cuore, che furono molto attive nel terremoto di Messina. Prese il nome di Maria
del Sacro Cuore. Morì nel 1910. È beata dal 1990. Il palazzo dove nacque è oggi
sede del vescovado di Ragusa. (Avvenire)
Martirologio
Romano: A Ragusa, beata Maria Schininà, vergine, che scelse di vivere in
umiltà e semplicità dedicandosi alla cura degli infermi, degli abbandonati e
dei poveri e istituì le Suore del Sacro Cuore di Gesù perché fossero di aiuto
in ogni genere di miseria.
Nascita e primi anni
Maria Schininà Arezzo nacque a Ragusa il 10 aprile del 1844 e fu battezzata il giorno stesso della nascita. Era discendente da due famiglie di antica nobiltà siciliana: il padre era Giambattista Schininà, dei marchesi di Sant’Elia e dei baroni di San Filippo e del Monte, mentre la madre era Rosalia Arezzo Grimaldi, dei duchi di San Filippo delle Colonne.
Quinta di otto figli, crebbe in un ambiente familiare dove venivano professati i principi cristiani. Ricevette un’educazione integerrima con l’aiuto del sacerdote Vincenzo Di Stefano, suo precettore, figura usuale nelle famiglie nobili.
Seguendo l’istinto della sua età esercitò, sempre con liceità, la danza, seguì la moda ed ebbe una particolare predilezione per la musica. A sei anni le fu impartita la Cresima e, l’anno successivo, ricevette la Prima Comunione.
Nel 1860, a 16 anni, divenne l’animatrice della costituenda banda musicale di
Ragusa: in occasione dei festeggiamenti per l’Unità d’Italia ebbe il
privilegio, da parte del maestro della banda, di battere il tempo con la
bacchetta durante il concerto nella piazza adiacente la cattedrale.
Al servizio dei poveri
Ma intimamente si sentiva insoddisfatta: dava ascolto alle più profonde esigenze del suo spirito che anelava ad una più approfondita ricerca di Dio. Rifiutò più volte le proposte di matrimonio e si dedicò ad una vita più devota. Quando anche l’ultimo fratello si sposò, nel 1874, rimase sola con la madre che non la ostacolava.
Si spogliò quindi dell’elegante vestiario e si rivestì con quello delle
popolane, mettendosi a servizio dei poveri. Fu una scelta sconvolgente per la
società dell’epoca, perché infranse il muro esistente fra ricchi e poveri,
nobili e popolo, per servire personalmente nei loro tuguri i poveri e gli
ammalati, la cui situazione critica si era acutizzata con tutte le
problematiche della Questione Meridionale. Maria li chiamava “la pupilla di
Dio” e in loro vedeva il volto di Gesù.
Nell’associazione delle Figlie di Maria
Il padre carmelitano Salvatore Maria La Perla la nominò prima direttrice dell’associazione delle Figlie di Maria, che nel 1877 era stata impiantata a Ragusa. Maria radunò dunque intorno a sé molte giovani e vivacizzò la società e la Chiesa ragusane.
Istituì nuove forme di apostolato, come l’insegnamento del catechismo ai
fanciulli, la solennità della Prima Comunione, il soccorso dei poveri a
domicilio, la propagazione della devozione al Sacro Cuore tra il clero e i
fedeli.
Nascita dell’Istituto del Sacro Cuore
Morta sua madre nel 1884, espresse il desiderio di farsi suora di clausura ma, consigliata dall’arcivescovo di Siracusa, rimase in città a continuare le sue opere di misericordia. Nel 1885 si associò ad alcune compagne formando un gruppo di apostolato.
Il 9 maggio 1889 si unì in comunità con le prime cinque giovani, fondando così
l’Istituto del Sacro Cuore, con lo scopo di offrire ricovero alle orfane
abbandonate e povere e per propagare il catechismo a Ragusa e comuni vicini,
dare asilo agli anziani invalidi, assistendo i carcerati e gli operai che
lavoravano nelle miniere di “pietra pece”, il cui sfruttamento nei dintorni di
Ragusa era cominciato verso la fine dell’800.
Carità e preghiera
La sua era una vita tutta di preghiera e fede, al punto che si impresse sul petto il nome “Jesus” con un ferro arroventato. Papa Leone XIII la ricevette in udienza nel 1890. Nel 1892 iniziò la costruzione della prima casa dell’Istituto, che divenne in seguito la Casa madre.
Fu chiamata ad organizzare a Ragusa l’Associazione delle Dame di Carità e
ospitò nel suo Istituto, dal 1906 al 1908, le prime monache carmelitane giunte
in città. Dal 1908 al 1909 diede anche asilo ai profughi del disastroso
terremoto che distrusse Messina e Reggio Calabria.
La morte
Dopo aver consolidato la sua congregazione, madre Maria del Sacro Cuore si sentiva ormai pronta all’incontro col Signore. La sera del 3 giugno 1910, quell’anno festa del Sacro Cuore, volle radunare attorno a sé le orfanelle ospitate in Casa madre, poi si allontanò per andare in cappella.
Nei giorni seguenti fu più affaticata del solito, finché, il 9 giugno, non ebbe un forte dolore al petto. Le suore chiamarono il medico, mentre lei fece chiamare il confessore, padre Branchina. Con un sorriso, gli disse: «Il padrone mi chiama, vostra reverenza, ascolti la mia confessione».
Il giorno dopo ricevette l’Unzione degli Infermi e la Comunione in forma di
viatico da padre Branchina. L’11 giugno, dopo aver affidato alle sue Suore del
Sacro Cuore il comandamento dell’amore, madre Maria del Sacro Cuore morì: aveva
66 anni.
La causa di beatificazione
Il processo per l’introduzione della causa si è svolto inizialmente (1937 – 1945) presso la Curia arcivescovile di Siracusa ed è proseguito (1956 – 1957) nella Curia vescovile di Ragusa. Nel 1974 si tenne la discussione della fama di santità e il 16 gennaio 1975 la Causa di Beatificazione venne ufficialmente introdotta. Il processo informativo e quello apostolico sono stati convalidati il 25 novembre 1983, mentre la “Positio super virtutibus” è stata consegnata a Roma nel 1988.
Sia i consultori teologi, il 13 dicembre 1988, sia i cardinali e vescovi membri
della Congregazione vaticana per le Cause dei Santi, il 21 marzo 1989, hanno
espresso parere positivo circa l’esercizio delle virtù cristiane in grado
eroico. Il 13 maggio 1989 il Papa san Giovanni Paolo II ha quindi autorizzato
la promulgazione del decreto con cui madre Maria del Sacro Cuore di Gesù veniva
dichiarata Venerabile.
Il miracolo e la beatificazione
Come presunto miracolo utile per la beatificazione, tra gli oltre 150 fatti prodigiosi documentati e conservati presso la Casa generalizia delle Suore del Sacro Cuore, è stato scelto quello riguardante la signora Angelina Tarantino in Veltri, di Scalea (Cosenza).
Era stata ricoverata nell’Ospedale Mariano Santo di Cosenza per una sindrome asmatica con enfisema ostruttivo e gravissima insufficienza respiratoria. Consigliata anche dalle suore che operavano presso l’ospedale, invocò la loro Fondatrice e si ritrovò guarita proprio al momento della crisi definitiva.
Per questo asserito miracolo è stato istruito il processo cognizionale presso
la Curia arcivescovile di Cosenza, durato dal 5 marzo 1981 all’11 gennaio 1982
e convalidato il 17 dicembre 1983. La Commissione medica della Congregazione
per le Cause dei Santi, il 25 ottobre 1990, si è pronunciata favorevolmente
circa l’inspiegabilità dell’evento. I consultori teologi, il 2 febbraio 1990, e
i cardinali e vescovi della Congregazione, il 13 marzo 1990, hanno confermato
questo parere. Il Papa ha quindi concesso, il 9 aprile 1990, di promulgare il
decreto con cui la guarigione era dichiarata inspiegabile, completa, duratura e
ottenuta per intercessione di madre Maria Schininà. La beatificazione si è
quindi svolta a Roma il 4 novembre 1990, con la celebrazione presieduta dal
Papa san Giovanni Paolo II. La sua memoria liturgica cade il 12 giugno, il
giorno seguente alla sua nascita al Cielo.
Le Suore del Sacro Cuore di Ragusa oggi
Le Suore del Sacro Cuore sono attualmente diffuse in tre continenti ed espandono con misericordia l’amore e la carità per i più bisognosi, seguendo lo spirito della fondatrice, i cui resti mortali riposano nella chiesa della Casa madre, a Ragusa, in via Beata Maria Schininà 2.
Esiste anche un gruppo di laici, i Laici Amici di Maria Schininà (LAMS), i cui aderenti s’impegnano a vivere nel loro stato gli insegnamenti e il carisma della Beata fondatrice delle suore.
Autore: Antonio Borrelli ed Emilia Flochini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91055
BEATIFICAZIONE DI QUATTRO
RELIGIOSE
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Domenica, 4 novembre 1990
“Chi rimane in me, e io
in lui, fa molto frutto” (Gv 15, 5).
1. Il maestro buono parla
in parabole. Oggi la liturgia ci ricorda la parabola della vera vite e dei
tralci. Dal testo evangelico di Giovanni notiamo che è stata narrata da Cristo
nel cenacolo, dopo l’istituzione dell’Eucaristia, quand’egli stava per andare
al Padre attraverso la Pasqua della sua morte e risurrezione.
Da quel momento le parole
di Cristo: “Rimanete in me e io in voi” (Gv 15, 14) hanno acquistato
un’importanza particolare, esse significano anche rimanete in me mediante
l’Eucaristia, rimanete in me mediante il mistero del sacrificio redentore. “Chi
rimane in me, e io in lui, fa molto frutto”.
È il frutto della santità
2. È il frutto del regno
di Dio. È il frutto della santità. Nel corso di tante generazioni i santi hanno
confermato pienamente la verità e la potenza di queste parole. Infatti essi
hanno portato frutti abbondanti, perché sono rimasti in Cristo, vera vite.
Oggi al numero di coloro,
di cui la Chiesa gioisce per la santità della loro vita, aggiungiamo i nomi
delle serve di Dio: Marthe Aimée Le Bouteiller, Louise-Thérèse de Montaignac de
Chauvance, Maria Schininà, Elisabetta Vendramini.
D’ora in poi la Chiesa
potrà venerarle come beate, con grande consolazione delle comunità dalle quali
esse provengono.
3. “Tu es mon Dieu!
Je n’ai pas d’autre bonheur que toi”.
Ces paroles du psalmiste,
que la liturgie de ce jour a mises sur nos lèvres, résument bien les
aspirations à une intimité sans fin avec Dieu qui furent celles de Sœur Marthe
Le Bouteiller.
Désireuse de se donner
totalement au Seigneur et aux autres, elle entra dans la Congrégation fondée
par sainte Marie-Madeleine Postel et, au long de ses occupations quotidiennes à
la cuisine, à la ferme, dans les champs et au cellier, elle mena une vie
d’union à Dieu, en faisant “grandement les petites choses”, suivant une maxime
chère à la fondatrice“Faisons le plus de bien possible en nous cachant le plus
possible”. Sœur Marthe a su trouver dans sa vie cachée avec le Christ l’âme de
son apostolat de la bonté: “Celui qui demeure en moi et en qui je demeure,
celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien
faire”. Très unie à la sainte fondatrice et à la bienheureuse Placide
Viel, la “bonne” Sœur Marthe a vécu ses humbles tâches avec une qualité d’amour
qui suscite l’émerveillement.
Puisse cette nouvelle
Bienheureuse entraíner les jeunes générations d’aujourd’hui et de demain à
découvrir la joie du don de soi au Seigneur dans la consécration religieuse!
Puisse-t-elle les aider à comprendre la primauté de la vie spirituelle pour
prendre part à l’édification de l’Eglise et pour mener une action féconde au
service des hommes! Nos contemporains ont besoin de croiser sur leur chemin des
visages qui manifestent le bonheur authentique qu’entraíne l’intimité avec
Dieu. Sœur Marthe, en vraie Sœur de la Miséricorde, a su rayonner autour d’elle
l’amour de Dieu. L’extrême simplicité de son existence n’a pas empêché ses
Sœurs de reconnaítre chez elle une réelle autorité spirituelle. Elle a porté du
fruit pour la gloire du Père: “Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que
vous donniez beaucoup de fruit: ainsi, vous serez pour moi des
disciples”.
Ecco le parole del Papa
in una nostra traduzione italiana.
Estrema semplicità di una
vita nascosta
3. “Sei tu il mio
Signore. Senza di Te non ho alcun bene” (Sal 15, 2). Queste parole del
salmista, che la liturgia di questo giorno ha messo sulle nostre labbra,
riassumono bene le aspirazioni ad una intimità senza fine con Dio che furono
quelle della Sorella Marthe Le Bouteiller.
Desiderosa di donarsi
totalmente al Signore e agli altri, ella entrò nella Congregazione fondata da
Maria Maddalena Postel e per la totalità delle sue occupazioni quotidiane alla
cucina, alla fattoria, ai campi, alla cantina, ella condusse una vita d’unione
a Dio, facendo “grandemente le piccole cose”, seguendo una massima cara alla
fondatrice: “Facciamo il massimo bene possibile nascondendoci il più
possibile”. Suor Marthe ha saputo trovare nella sua vita nascosta con il Cristo
l’anima del suo apostolato della bontà: “Se uno rimane in me e io in lui,
questo porta molto frutto perché senza di me non potete far nulla” (Gv 15,
5). Molto unita alla santa fondatrice e alla beata Placide Viel, la “buona”
Suor Marthe ha vissuto le sue umili mansioni con una qualità d’amore che
suscita lo stupore.
Possa questa nuova Beata
attrarre le giovani generazioni d’oggi e di domani a scoprire la gioia del dono
di sé al Signore nella consacrazione religiosa. Possa ella aiutarli a
comprendere la preminenza della vita spirituale per prendere parte
all’edificazione della Chiesa e per condurre un’azione feconda al servizio
degli uomini! I nostri contemporanei hanno bisogno d’incontrare sul loro
cammino dei volti che manifestino la felicità autentica che porti all’intimità
con Dio. Suor Marthe, in verità sorella della Misericordia, ha saputo irradiare
attorno a lei l’amore dì Dio. L’estrema semplicità della sua esistenza non ha
impedito alle sue sorelle di riconoscere in lei una reale autorità spirituale.
Ella ha portato frutto per la gloria del Padre: “Il Padre mio è glorificato in
questo: che portiate molto frutto e diventiate miei discepoli” (Gv 15, 8).
4. Dans la deuxième
lecture de cette Messe, saint Paul recommande d’accueillir la parole de Dieu
“pour ce qu’elle est réellement: non pas une parole d’homme, mais la parole de
Dieu qui est à l’œuvre en vous, les croyants”.
C’est dans cet esprit que
Louise-Thérèse de Montaignac de Chauvance, fondatrice des Oblates du Cœur de
Jésus, s’imprègne dès sa jeunesse de l’Evangile et aussi des psaumes, ces
magnifiques prières, riches en révélation sur Dieu et sur l’homme, que l’Eglise
tient à nous offrir chaque jour dans la célébration de l’Office divin.
L’écoute de la Parole de
Dieu et la fréquentation des sacrements, en particulier de l’Eucharistie,
aident Louise-Thérèse à rester un sarment vivant, suivant ce que Jésus nous dit
dans l’Evangile: “Demeurez en moi, comme moi en vous”. “Depuis ma
première communion, je suis toujours restée sous l’action divine”,
confie-t-elle.
Fille de l’Eglise et
femme dans l’Eglise, elle veut “servir le Seigneur, servir l’Eglise, ce qui est
tout un”. Animée d’un ardent esprit apostolique et soutenue par une vive
dévotion au Cœur de Jésus, elle se met à l’œuvre en lien étroit avec son
Evêque, avec les prêtres de sa paroisse, avec les fidèles laícs. Elle fonde les
Oblates qui, par leur union au Christ et par leur union entre elles, sont
appelées à être des ferments d’unité.
A l’issue du récent
Synode des Evêques, consacré à l’importante question de la formation des
prêtres, il convient, en la circonstance solennelle de ce jour, d’évoquer le
souci qu’avait Louise-Thérèse de contribuer à l’épanouissement des vocations
sacerdotales. Pour répondre aux besoins de l’Eglise d’alors, elle cherche à
former des jeunes ouverts à l’appel de Dieu et à leur donner une instruction de
base solide afin de les aider à y répondre. Sachons, nous aussi, éveiller les
vocations et les faire mûrir!
Que cette liturgie de
béatification renouvelle notre élan missionnaire afin que là où le Seigneur
nous appelle à travailler pour son Règne nous donnions “non seulement
l’Evangile de Dieu, mais tout ce que nous sommes”. Ensemble, demandons à
la bienheureuse Louise-Thérèse de Montaignac de Chauvance de nous aider à
“reconnaítre l’Amour du Cœur de Jésus et le rappeler sans cesse aux hommes”,
comme elle a si bien su le faire durant toute sa vie.
Ecco le parole del Papa
in una nostra traduzione italiana.
Ardente spirito
apostolico. Devozione al cuore di Gesù
4. Nella seconda lettura
di questa Messa, San Paolo raccomanda di accogliere la parola di Dio “ma com’è
veramente, quale parola di Dio ed essa mostra la sua efficacia in voi che avete
creduto” (1 Ts 2, 13).
È in questo spirito che
Louise-Thérèse de Montaignac di Chauvance, fondatrice delle Oblate del Cuore dì
Gesù, si impegna fin dalla sua gioventù del Vangelo e anche dei salmi, queste
magnifiche preghiere, ricche di rivelazioni su Dio e sull’uomo, che la Chiesa
tiene ad offrirci ogni giorno nella celebrazione dell’Ufficio Divino.
L’ascolto della Parola di
Dio e la frequentazione dei sacramenti, in particolare dell’Eucaristia aiutano
Louise-Thérèse a restare un tralcio vivente, seguendo ciò che Gesù ci dice nel
Vangelo: “Rimanete in me e io in voi” (Gv 15, 4). “Dalla mia prima
comunione io sono sempre restata sotto l’azione divina” confida ella. Figlia
della Chiesa e donna nella Chiesa ella volle “servire il Signore, servire la
Chiesa, ciò che è tutt’uno”. Animata da un ardente spirito apostolico e sostenuta
da una viva devozione al Cuore di Gesù, ella si mette all’opera in stretto
legame col suo Vescovo, con i preti della sua parrocchia, con i fedeli laici.
Ella fonda le Oblate che per la loro unione a Cristo e per la loro unione tra
loro sono chiamate ad essere dei fermenti di unità.
All’uscita dal recente
Sinodo dei Vescovi, consacrato all’importante questione della formazione dei
preti, conviene nella circostanza solenne di questo giorno evocare il pensiero
che Louise-Thérèse aveva a contribuire alla diffusione delle vocazioni
sacerdotali. Per rispondere ai bisogni della Chiesa di allora, ella cerca di
formare dei giovani aperti alla chiamata di Dio e a dargli un’istruzione di
solida base al fine di aiutarli a risponderci.
Sappiamo, anche noi,
svegliare le vocazioni e farle maturare.
Che questa liturgia di
beatificazione rinnovi il nostro slancio missionario affinché laddove il
Signore ci chiama a lavorare per il suo Regno noi doniamo “non solo il Vangelo
di Dio ma anche la nostra stessa vita” (1 Ts 2, 8). Insieme domandiamo
alla Beata Louise-Thérèse di Montaignac di Chauvance di aiutarci a “riconoscere
l’amore del Cuore di Gesù e ricordarlo senza fine agli uomini”, come ella ha
così bene saputo farlo durante tutta la sua vita.
Contemplazione,
adorazione, riparazione e vocazioni sacerdotali
5. Il cammino spirituale
della beata Maria Schininà del Sacro Cuore prese le mosse dalla penetrazione
profonda dell’amore di Dio, quale si rivela nel simbolo del Cuore di Gesù; per
corrispondere a questo amore accentuò nella sua spiritualità la contemplazione,
l’adorazione e la riparazione.
Disgustata dal lusso e
dalle vuote cerimonie del suo palazzo gentilizio, diede inizio a una vita
totalmente dedicata al servizio dei poveri, sull’esempio di Gesù, che nel suo
amore per gli uomini si fece buon samaritano di ogni umana infermità.
I poveri per la beata
erano gli ammalati e gli anziani, gli ignoranti, i bisognosi di istruzione, i
minatori delle miniere di bitume e di zolfo che non conoscevano Dio e
abbisognavano di catechismo, i carcerati, ai quali la beata predicava corsi di
esercizi spirituali per la Pasqua; le peccatrici pubbliche, che si mostravano
quanto mai sensibili alle sue iniziative caritatevoli.
La beatificazione della
Schininà nei piani della Provvidenza viene celebrata all’indomani della
conclusione del Sinodo episcopale sulla formazione sacerdotale. La beata fu
valido sostegno per numerosi sacerdoti, che ella serviva e venerava come
ministri della Riconciliazione e dell’Eucaristia. Quanti sacerdoti furono da
lei protetti spiritualmente nella vocazione e aiutati anche economicamente
durante la vita di seminario!
Questa testimonianza di
eroica carità evangelica è il “frutto” che la beata Schininà ha potuto portare
nella Chiesa e nella società perché è “rimasta” intimamente unita al Signore.
Il suo carisma resta sempre vivo e attuale, perché è presente e operante
provvidenzialmente nelle mille forme di apostolato delle sue Figlie: le Suore
del Sacro Cuore di Gesù.
Unione profonda con Gesù
e amore verso i poveri
6. Anche la figura della
beata Elisabetta Vendramini si inserisce nella dinamica spirituale che ha come
fulcro centrale l’“unione” profonda con Gesù e l’amore verso i poveri, i quali
sono i protagonisti di tante pagine del Vangelo. Le parole del Signore: “Sento
compassione di questa folla, perché già da tre giorni mi stanno dietro e non
hanno da mangiare” (Mc 8, 2) segnarono profondamente il cuore della beata
Elisabetta sin dalla sua prima giovinezza, quando avvertì forte l’ispirazione
di consacrarsi totalmente al Cristo e al servizio dei poveri. Abbandonò senza
esitare gli agi della vita familiare e sociale per dedicarsi alle ragazze
abbandonate e ai bisognosi dei quartieri più emarginati.
In questa sua opera
Elisabetta traeva ispirazione e forza dall’Alto e dal suo forte spirito di
orazione. Religiosa di raffinata sensibilità contemplativa, la beata si perdeva
nella meditazione del Mistero della Santissima Trinità, cogliendone il
dinamismo dell’incarnazione del Verbo, per arrivare, quindi, alla lode e
all’ammirazione del Cristo povero e crocifisso, che riconosceva e serviva, poi,
nei poveri tanto amati.
Dal cielo oggi Elisabetta
esorta tutti coloro che vogliono efficacemente aiutare i fratelli nell’anima e
nel corpo a trarre forza dalla fede in Dio e dalla imitazione di Cristo. Ella
in questo si dimostrò un fecondo germoglio della spiritualità francescana. Di
san Francesco ella imitò soprattutto la vita povera, la fede sicura e semplice,
e l’amore a Cristo crocifisso.
La beata Vendramini ci
insegna ancora che dove è più forte e sicura la fede, là sarà più audace lo
slancio della carità verso il prossimo. Dove è più percepito il senso di
Cristo, là sarà più preciso e fattivo il senso delle necessità dei fratelli.
Oggi la Chiesa gioisce
7. “Tu amerai” (Dt 6,
5). Abbiamo guardato le figure delle nuove Beate. Ciascuna di esse ha incarnato
nella vita questo primo e più grande comandamento del Vangelo: l’amore di Dio
con tutto il cuore, con tutta la mente e con tutta la forza (Mc 12, 30) e
l’amore effettivo verso l’uomo-prossimo. L’amore che - particolarmente in
queste beate - ha i tratti femminili, materni, così come viene messo in rilievo
dalla prima lettera ai Tessalonicesi. Proprio con la potenza di tale amore sono
rimaste in Cristo e Cristo in esse. Ed hanno portato molto frutto.
Oggi la Chiesa gioisce
perché con questo frutto la beata Marta, la beata Teresa, la beata Maria e la
beata Elisabetta hanno glorificato il Padre celeste. È la gloria della
comunione dei santi. La gloria vivificante per la Chiesa sulla terra.
Queste religiose ci
parlano dell’amore di Cristo, dell’amore che unisce la vite e i tralci. E
perciò insieme a lui gridano: “Rimanete nell’amore” (Gv 15, 10). Amen!
© Copyright 1990 -
Libreria Editrice Vaticana
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11 giugno
Beata
Maria del Sacro Cuore di Gesù (Maria Schininà Arezzo) Fondatrice
I Santi si fanno strada
da soli, abbattono frontiere e steccati, per loro il criterio è sempre lo
stesso: dove ci sono i poveri, lì c’è Gesù da soccorrere e amare.
Rifiuto delle vanità della vita
Maria Schininà, Fondatrice dell’Istituto delle Suore del Sacro Cuore, nacque a
Ragusa il 10 aprile 1844, quinta di otto figli, da Giambattista Schininà dei
Marchesi di Sant’Elia e dei Baroni di S. Filippo e del Monte e da Rosalia
Arezzo dei Duchi di S. Filippo delle Colonne, una delle più quotate
famiglie di Ragusa. Fu educata dai genitori a profondi principi cristiani
ed istruita nei rudimenti letterari (come era uso allora) dal precettore di
famiglia.
Fino a 21 anni, favorita dalle agiatezze della società nobiliare e dalle
sollecitazioni dell’età, assecondò il desiderio di volere emergere sulle
coetanee, dandosi con trasporto, pur entro i limiti della morale, alla moda,
alla danza e, soprattutto, alla musica. Tutto questo, però, non le dava
la piena felicità cui il suo cuore aspirava.
Alla morte del padre (1865) in lei si fanno strada profonde riflessioni
sulle vanità della vita.
Con coraggio invidiabile, rompe le leggi del conformismo e delle convenienze
sociali e, smesso il suo nobile ed elegante vestiario, veste da popolana, da
povera per andare a servire i poveri nelle dimore e nei quartieri più poveri
della sua città, noncurante delle critiche e degli insulti da parte di parenti
e amici del ceto nobiliare che la definivano: “pazza”.
Innamorata di Cristo, a Lui dedicò tutta la sua vita
Nel 1874 si associò all’Apostolato della Preghiera e si diede a propagare
con zelo la devozione e il culto al Sacro Cuore. Nel 1877 fu nominata
Direttrice delle Figlie di Maria, opera svolta con dedizione e impegno e
che esercitò un benefico influsso presso la gioventù ragusana.
La Madre dei poveri
La sua generosa carità verso i poveri, gli ammalati e gli abbandonati ed
emarginati, se da una parte le procurava il disprezzo del ceto nobile ,
dall’altra parte le faceva riscuotere lodi e ammirazione dal popolo che
aveva trovato in lei la madre, la sorella, la benefattrice. Volendo
sfuggire a quanto la rendeva oggetto di ammirazione, voleva ritirarsi in un
monastero di Clausura. Dissuasa da tale proposito dall’Arcivescovo di Siracusa
e incoraggiata dallo stesso a continuare le opere di carità intraprese nella
sua città, il 9 maggio 1889, insieme ad altre cinque giovani, diede inizio alla
Congregazione delle Suore del Sacro Cuore, allo scopo di continuare nel
tempo, come avviene fino ad oggi, l’opera da lei iniziata. Attraverso la sua
coraggiosa carità, i carcerati, gli ammalati, gli emarginati, gli sfruttati,
gli ostinati, le famiglie dissestate, gli atei, i poveri di ogni genere…,
tutti hanno incontrato e conosciuto l’amore del Cuore divino e lei poteva
appagare il suo anelito di dissetare la “sete di Gesù [che] è sete di
anime” e “riparare l’amore [non accolto], non corrisposto” del Cuore di Cristo.
Affrontò con audacia e fede le difficoltà e i sacrifici di ogni giorno,
inerenti alla fondazione. E’ morta l’11 giugno 1910, dopo avere raccomandato, e
lasciato come testamento, alle sue Suore: “Amate, amatevi, amate il Cuore di
Gesù, amate le anime”. E’ stata Beatificata da S.S. Giovanni Paolo
II il 04 novembre 1990.
Preghiera della Beata Maria Schininà
Oh Amore! Oh Amore! Oh Gesù! Oh Dio! Oh Diletto! Oh Sposo nel Sacramento, come vivere senza amarti? Come senza il tuo amore vivere tranquilla? Oh che è freddo il mondo, le creature sono gelo. Tu, tu sei fuoco, fiamma, incendio, accendimi, bruciami, consumami. Vieni, fiamma eterna, penetra le midolla del mio spirito, deh fa che io spasimi e muoia d’amore.
Oh Bellezza eterna, Sposo bellissimo, sempre e dovunque bello! Bello in cielo in seno al Padre, Bello in seno alla Madre, Bello nelle fasce tremante bambino, Bello fra i panni fuggiasco in Egitto, Bello nel tempio come Dottore, Bello in Nazaret come artista, Bello nei miracoli, Bello nella predicazione, Bello alla cena dell’amore, Bello nell’orto fra le agonie, Bello sulla croce così aspra del prezioso tuo sangue sei bello, sei un botro di Cipro, sei bello sempre, assai bello, infinitamente bello: eternamente bello.
Ti contemplo, ti vedo, ti desidero, e sebbene non lo spero, pure sappi, amor mio, sappi che ti amo, ti amo, ti amo …
A fronte del tuo amore, è neve gelida il mio amore; ma io lo sento, vita mia io lo sento che ti amo, io presso a te vicina, il mio cuore pena per desiderio, oh se potessi abbracciarti, stringerti, baciarti, oh Gesù, oh Gesù, oh Amore, chi ti lascerebbe? Morte, morte, presto morte Gesù mio, uniscimi a te, presto cominci la vita eterna, di eterno amore.
Oh Amante appassionato, mi vuoi bene, e mi tieni lontana, mi ami, e non mi possiedi per sempre, mi desideri a te, e non mi uccidi … presto, presto, vieni, prendimi, toglimi la vita … oh dolce grande Dio, un giorno sarò con te; Dio del mio cuore, un giorno ti amerò senza potermi più allontanare, un giorno tu a me, io a te …
Un giorno ti vedrò svelato nella piena tua bellezza, ti vedrò… oh Dio, ma quando, ma quando? Delizia del mio cuore, fa’ presto, vedi che piango, vedi che soffro, pietà di chi t’ama, compassione di chi ti brama.
L’amore è forte come la morte, una sola fiamma d’amore mi uccida … Ah mio Gesù, mi vuoi sulla terra, mi vuoi esiliata, ma qui non debbo venire che amando … oh Amore, dammi l’amore.
Io lo strappo, lo rubo a questo Cuore tuo, io lo rubo alle piaghe tue, margherite preziosissime di carità, io lo rubo al tuo sangue amabile, tutto sparso per me. Vestimi d’amore, nutriscimi di amore, insegnami amore, trasformami per amore.
E quando senti, Sposo adorato, e quando sarò ai piedi del tuo Altare, quando
verrai a me nascosto, umiliato, esinanito, allora porta al mio petto fiamme e
fuoco … allora, allora se ti piace, se vuoi, se mi ami, allora fammi morire
d’amore; oh sorte; oh Gesù nel Sacramento!
Oh Sposo! Oh Amore! Amore.
Una frase al giorno della Beata Maria Schininà
Amate il Sacro Cuore; è
una devozione preziosa. Chi mette piede nella casa del Sacro Cuore deve essere
tutto del Sacro Cuore. Tutti dobbiamo vivere e morire nel Sacro Cuore di Gesù.
Guai a chi usa ed
apprezza e si affida di più alla menzogna anzicché alla semplicità e alla
fiducia in Dio!
La prudenza ci rende
capaci di giudicare e di regolare tutte le nostre azioni e di dirigerle verso
il compimento della retta ragione illuminata dalla fede.
Andiamo a Gesù come i
bambini, allegre e fiduciose, anche in preda al dolore e alla tentazione! I
bambini prendono forse ateggiamenti gravi dinanzi al Padre? Le anime piccole e
umili devono vivere sotto lo sguardo di Gesù con ingenuo abbandono, parlargli
senza ricercatezza e gettarsi sulle sue braccia senza timore.
Figlie mie, amate,
amatevi. Amate la Regola, amatevi come vere sorelle, amate le anime!
Figlie mie, dinanzi a
Gesù solennemente esposto non cercate libri. Gesù stesso è il miglior libro di
ascetica e di mistica, da Lui apprendiamo tutta la scienza della santità!
Se volete trovare la
scienza vera, la troverete studiando al lume di quella lampada che notte e
giorno brucia dinnanzi al Tabernacolo. Là troverete la scienza dei Santi, il
coraggio, la forza ed ogni bene.
Dimentichiamo le offese
che possiamo ricevere come Gesù fa nei nostri riguardi: se tale armonia regnerà
tra noi, allora vi sarà amore vero, tranquillità e pace.
I poveri, gli ammalati e
tutti i bisognosi sono le membra sofferenti di Cristo. La nostra dedizione ad
essi è uno dei mezzi più efficaci per testimoniare al Signore la nostra
riconoscenza ed il nostro amore.
Mentre il mondo mi
credeva felice e qualcuno chissà, forse anche mi invidiava, il mio cuore era
immerso in una profonda amarezza. Tutto mi dava noia: il lusso, la musica, la
società; e molto più mi riuscivano intollerabili i balli e le serate di una
lunghezza senza fine.
La preghiera, penetrata e
fecondata dal sacrificio, attira l’effusione delle grazie redentrici. Abbiamo
in mano queste chiavi per aprire il Paradiso a tutte le anime.
La sete di Gesù è sete di
anime! Oh! quante anime arrivano sull’orlo del sepolcro senza aver pensato alla
vita eterna! Noi possiamo aiutare queste anime con la preghiera ed offrendo al
buon Dio il nostro lavoro, i nostri sacrifici. Otterremo così ai moribondi lumi
e forza per un ritorno fiducioso tra le braccia del Padre Celeste.
Per quanto amiamo Dio non
riusciremo mai ad amarlo quanto è amabile, perché la misura di amare Dio è di
amarlo senza misura!
Fare il bene, procurare
la gloria di Dio, riparare l’amore non corrisposto, ecco la nostra passione;
non dobbiamo concepire diversamente lo scopo della nostra vita religiosa!
Vedete quanto è poco
amato il Cuore di Gesù, com’è abbandonato! Preghiamo, compensiamo tanto suo
amore mal corrisposto!
Dio mettendo nel nostro
cuore l’amore, ci ha fatti capace di ricambiare il suo amore per noi, e la
nostra amicizia con Lui sarà perfetta quando in noi non ci sarà alcunchè di contrasto
con la sua volontà.
Le anime piccole ed umili
devono vivere sotto lo sguardo di Gesù con ingenuo abbandono, parlargli senza
ricercatezza e gettarsi sulle sue braccia senza timore.
La santità consiste in
una disposizione del cuore che ci rende umili e piccoli tra le braccia di Dio,
coscienti della nostra debolezza e confidenti fino all’audacia nella sua bontà
di Padre.
Il puro amore cerca solo
la gloria di Dio e il compimento della sua volontà. L’amore si rafforza con
l’orazione, perché l’orazione è un esercizio di amore. Stiamo bene attente a
saper pregare e a stare unite a Dio nell’orazione.
Per farci santi è
necessario che la nostra conformità alla volontà di Dio sia veramente totale;
che nell’anima nostra non vi sia alcunchè di discorde con la volontà divina.
Sia fatta la volontà di
Dio: dobbiamo conformarci alla volontà di Dio, è Lui che permette tutto per il
nostro bene eterno.
Tutto è permesso da
Dio... a noi tocca abbandonarci in Lui.
L'amore è sacrificio,
ecco la vera idea della vita religiosa: vita di pace, di letizia e di
godimento, che si deve trovare ai piedi della croce quando si soffre per amore
di Dio.
Se dovessi scegliere o la
consolazione senza la croce, o la croce senza la consolazione per il mio bene
Spirituale e per far piacere a Gesù, preferirei la seconda.
Ai tuoi piedi, piissima
Madre mia Maria, Voglio vivere fino all’ultima ora di vita mia!
Andiamo, andiamo dinnanzi
al Tabernacolo e preghiamo. È Gesù che ci deve illuminare!
Il Sacro Cuore di Gesù è
il rifugio delle anime nostre. Nelle pene dobbiamo ricorrere a Lui con fiducia
e dimorare in quel Cuore divino.
Noi dobbiamo mettere
tutte le nostre forze per santificarci, il Signore farà il resto; La sua bontà
e misericordia sono infinite!
Siamo povere, ma se il
Sacro Cuore ci manda altri poveri da soccorrere, Egli provvederà a tutto...
Andiamo a Dio con la
semplicità dei piccoli che conoscono la loro incapacità. Egli dilaterà il
nostro cuore per poter contenere il suo amore e tutte le grazie che abbiamo
bisogno. Manteniamoci sempre piccoli e semplici.
Le anime piccole ed umili devono vivere sotto lo sguardo di Gesù con ingenuo abbandono, parlargli senza ricercatezza e gettarsi sulle sue braccia senza timore.
Preghiera alla Beata Maria Schininà
O Dio, che nella Tua Provvidenza Ti compiaci di colmare dei Tuoi doni chi Ti è
fedele, Ti ringraziamo per aver concesso alla Beata Maria Schininà la grazia di
esercitare eroicamente la carità verso il prossimo specialmente nella pratica
delle opere di misericordia.Fa che seguiamo i suoi esempi e poiché la veneriamo
nostra Protettrice, concedici, per sua intercessione, la grazia che Ti
domandiamo… la salute dell'anima e del corpo per meglio dedicarci, secondo il
Tuo volere, al servizio dei fratelli sofferenti per la gloria del Tuo Regno.
Amen. 3 Gloria al Padre
SOURCE : http://santiebeati.blogspot.com/2016/07/11-giugno-beata-maria-del-sacro-cuore.html
Chi siamo
L’Istituto delle Suore
del Sacro Cuore di Gesù fu fondato a Ragusa (Sicilia), il 9 Maggio 1889, dalla
Beata Madre Maria Schininà.
Maria Schininà nasce il 10 Aprile 1844 a Ragusa da Giambattista Schininà Cosentini dei Baroni di S. Filippo e Del Monte e da Rosalia Arezzo dei Duchi di S. Filippo delle Colonne.
Quinta di otto figli, cresce tra l’affetto e le attenzioni dei familiari. Avviata
agli studi dal sacerdote Vincenzo Di Stefano, vive fino a ventuno anni nella
piena osservanza e pratica dei doveri cristiani, pur non manifestando segni di
particolare spiritualità. Eccezionale è invece il suo gusto per il bello, che
ella coltiva soprattutto con la danza, la musica e la moda.
L’arte, le amicizie e le
agiatezze della vita nobiliare non le procurano la gioia di cui sente il
bisogno. Iniziano così nove anni di ricerca intensa di Dio che, in concomitanza
con la morte del padre (1865) e lo sposalizio dell’ultimo dei fratelli (1874),
la portano ad abbandonare tutte le sue ricchezze per servire i bisognosi e gli
ammalati della propria città. Sul loro volto trova la bellezza assoluta che
cercava: Dio. Si lascia attirare e lo serve. “Privatasi di tutto, Maria
Schininà dona sollievo materiale e spirituale a carcerati, sfruttati,
emarginati e invalidi”.
Nel 1874 diviene l’anima dell’Apostolato della Preghiera per propagare la devozione al Sacro Cuore, e nel 1877 viene eletta prima Direttrice della Pia Unione “Figlie di Maria”.
Nel 1885, dopo la scomparsa della madre (1884), ascoltando le parole di Monsignor Benedetto La Vecchia, rinuncia alla scelta della vita claustrale per fondare l’Istituto del Sacro Cuore, continuare la sua opera di bene e accogliere i più poveri.
Dopo quattro anni di preparazione, il 9 Maggio 1889 fa la consacrazione
religiosa assieme ad altre cinque compagne nelle mani dell’Arcivescovo stesso.
Inizialmente la prima
comunità si stabilisce in una casa in affitto, detta “Convitto Tommaseo”, e poi
si trasferisce presso “l’Amministrazione dell’Ospedale Civico dei Cappuccini”.
Nonostante la precarietà dei locali e la scarsità dei mezzi finanziari, le
Suore del Sacro Cuore tra l’ammirazione dei fedeli e le critiche del ceto
nobiliare, accolgono le orfane abbandonate, soccorrono gli ammalati e,
provvedono all’istruzione catechistica nella città e nella provincia di Ragusa.
Nel 1890 Papa Leone XIII benedice a Roma Maria Schininà per il nascente Istituto che, nel 1904, dopo dodici anni di lavori, ha finalmente una propria casa, la Casa Madre.
Nel contempo la Fondatrice s’impegna a perfezionare lo Statuto del 1889,
benedetto dalla Santa Sede: viene fuori il Regolamento del 1895, approvato
dall’’Arcivescovo Mons. Fiorenza; quindi le Costituzioni del 1908.
Ospita con generosità dal
1906 al 1908 il primo gruppo di giovani che danno inizio al nascente Carmelo di
Sicilia in Ragusa, e poi (nel 1908) i sinistrati del terremoto di Messina e
Calabria.
Muore a Ragusa l’11 Giugno 1910 dopo aver dato solide basi all’istituzione e alle sue figlie, alle quali ripete incessantemente: «Amate, amatevi».
Il suo corpo, incorrotto, riposa nella Cappella di Casa Madre.
Il 4 Novembre 1990, nella
Basilica di S. Pietro in Roma, Giovanni Paolo II la proclama Beata.
Oggi, l’Istituto delle
Suore del Sacro Cuore è sparso nei cinque continenti, grazie alla generosità e
alla testimonianza gioiosa di tante suore, che ogni giorno si adoperano per
portare il messaggio di Cristo là dove sono chiamate ad operare: attività scolastica,
ospedaliera, assistenziale, pastorale.
“L’amore di Dio è
indivisibile dall’amore del prossimo,
più si ama Dio e più si ama il prossimo,
la misura dell’uno è misura dell’altro”
(Beata Maria Schininà)
SOURCE : https://scuolasacrocuoresite.wordpress.com/chi-siamo-2/
Suore del Sacro Cuore di Gesù di
Ragusa
Fare di Cristo il Cuore
del mondo
La storia
1844 – 1865
Infanzia e adolescenza della Fondatrice
Maria Schininà (1844 –
1910) nasce il 10 aprile 1844 a Ragusa da Giambattista Schininà Cosentini dei
Baroni di S. Filippo e Del Monte e da Rosalia Arezzo dei Duchi di S. Filippo
delle Colonne. Quinta di otto figli, cresce tra l’affetto e le attenzioni dei
famigliari. Avviata agli studi dal sacerdote Vincenzo Di Stefano, vive fino a
ventuno anni nella piena osservanza e pratica dei doveri cristiani, pur non
manifestando segni di particolare spiritualità. Eccezionale è invece il suo
gusto per il bello, che ella coltiva soprattutto con la danza, la musica e la
moda.
1865 – 1874
La chiamata a Dio
L’arte, le amicizie e le
agiatezze della vita nobiliare non le procurano la gioia di cui sente il
bisogno. Iniziano così nove anni di ricerca intensa di Dio che, in concomitanza
con la morte del padre (1865) e lo sposalizio dell’ultimo dei fratelli (1874),
la portano ad abbandonare tutte le sue ricchezze per servire i bisognosi e gli
ammalati della propria città. Sul loro volto trova la bellezza assoluta che
cercava: Dio. Si lascia attirare e lo serve.
1874 – 1889
La Chiesa approva la fondazione
“La madre dei poveri, l’apostolo della società, l’angelo di Ragusa”. Privatasi di tutto, Maria Schininà dona sollievo materiale e spirituale a carcerati, sfruttati, emarginati e invalidi.
Nel 1874 diviene l’anima dell’Apostolato della Preghiera per propagare la devozione al Sacro Cuore, e nel 1877 viene eletta prima Direttrice della Pia Unione “Figlie di Maria”.
Nel 1885, dopo la scomparsa della madre (1884), ascoltando le parole di Monsignor Benedetto La Vecchia, rinuncia alla scelta della vita claustrale per fondare l’Istituto del Sacro Cuore, continuare la sua opera di bene e accogliere i più poveri.
Dopo quattro anni di preparazione, il 9 maggio 1889 fa la consacrazione
religiosa assieme ad altre cinque compagne nelle mani dell’Arcivescovo stesso.
1889 – 1910
Consolidamento della fondazione
Inizialmente la prima comunità si stabilisce in una casa in affitto, detta “Convitto Tommaseo”, e poi si trasferisce presso l’“Amministrazione dell’Ospedale Civico dei Cappuccini”. Nonostante la precarietà dei locali e la scarsità dei mezzi finanziari, le Suore del Sacro Cuore tra l’ammirazione dei fedeli e le critiche del ceto nobiliare, accolgono le orfane abbandonate, soccorrono gli ammalati e, provvedono all’istruzione catechistica nella città e nella provincia di Ragusa.
Nel 1890 Papa Leone XIII benedice a Roma Maria Schininà per il nascente Istituto che, nel 1904, dopo dodici anni di lavori, ha finalmente una propria casa, la Casa Madre.
Nel contempo la Fondatrice s’impegna a perfezionare lo Statuto del 1889, benedetto dalla Santa Sede: viene fuori il Regolamento del 1895, approvato dall’Arcivescovo Mons. Fiorenza; quindi le Costituzioni del 1908.
Ospita con generosità dal 1906 al 1908 il primo gruppo di giovani che danno
inizio al nascente Carmelo di Sicilia in Ragusa, e poi (nel 1908) i sinistrati
del terremoto di Messina e Calabria.
Muore a Ragusa l’11 giugno 1910 dopo aver dato solide basi all’istituzione e
alle sue figlie, alle quali ripete incessantemente: «Amate, amatevi».
1910 – 1946
Sviluppo dell’Istituto
Il 15 agosto 1910 Madre
Maria Caterina Di Pasquale (1875 – 1959) viene eletta, giovanissima, prima
Superiora Generale dell’Istituto Sacro Cuore. Il patrimonio di cui allora la
Congregazione disponeva era costituito dall’attuale Casa Madre e dai beni terrieri
ereditati e lasciati invenduti da Madre Maria Schininà; la consistenza numerica
era di 24 persone anziane, 25 orfane e 17 religiose. Lo spostamento delle
spoglie della Fondatrice dal cimitero di Ragusa alla Chiesa di Casa Madre,
avvenuto il 15 giugno 1913, dà inizio ad un periodo di felice e progressiva
espansione, che culmina nel 1946 con l’apertura di ben 27 case e la crescita
del numero delle Sorelle fino a 300 Suore e 50 novizie.
1946 – 1971
L’Istituto Sacro Cuore si estende all’estero
Terminata la Seconda Guerra Mondiale, tale crescita non si limita unicamente all’Italia.
Nel marzo 1950 le Suore del Sacro Cuore approdano in U.S.A. e l’anno successivo, con il conforto morale di Madre Caterina, aprono una casa in Niagara.
Dopo quasi quarantanove anni d’ininterrotto governo, quest’ultima si spegne l’8
marzo 1959. Con lei non muore, però, lo spirito missionario di cui è sempre
stata promotrice. Madre Angela Veneziano (1897 – 1983) la sostituisce nei due
sessenni successivi e, sotto la sua guida, dal 20 aprile 1961 nuove comunità
sono state aperte in Madagascar per assistere senza risparmio lebbrosi, anziani
e bambini.
1971 – 1990
Beatificazione della Madre Fondatrice
I governi di Madre Luisa Ficarra (1901 – 1989) e Madre Tarcisia Raniolo (1911 – 2005), oltre che per l’apertura di nuove case in Madagascar, Stati Uniti e Filippine, sono segnati dagli importanti risvolti del Processo di Beatificazione della Fondatrice. Già voluta da Madre Caterina, la Causa viene introdotta con il Processo Diocesano il 2 aprile 1937 , proseguita fino al 1957, ufficialmente introdotta il 16 gennaio 1975 da Papa Paolo VI e si conclude il 4 novembre 1990 quando, nella Basilica di S. Pietro in Roma, Giovanni Paolo II proclama Beata Madre Maria Schininà.
A tale evento seguirono grandi festeggiamenti nella capitale e, in particolare,
a Ragusa, dove l’urna contenente il corpo incorrotto della Beata viene
processionalmente portata in Cattedrale e lasciata esposta alla venerazione dei
fedeli e dei pellegrini per otto giorni, durante i quali si registrano
numerosissime grazie materiali e spirituali.
1990 – 2008
Le nuove fondazioni “fino all’estremità della terra”
Negli ultimi diciotto anni l’Istituto continua ad espandersi all’estero con l’apertura di ulteriori case in Madagascar (attualmente 12), Filippine, Nigeria, Polonia e Romania, India, Panama, Francia e Guinea Equatoriale, e vive altre grandi ricorrenze.
In occasione del 10 aprile 1994, le Suore del Sacro Cuore celebrano il 150° Anniversario di nascita della Fondatrice con missioni popolari, convegni, divulgazione di opuscoli informativi in lingua italiana e inglese, e l’intitolazione a Beata Maria Schininà di tre vie: una presso la Casa Madre e una a Vittoria, entrambe per gentile concessione del sindaco di Ragusa; l’altra nella cittadina di Tarsia (CS), in Calabria, dove operano le Suore del Sacro Cuore.
Il 30 aprile 1995 Madre Concetta Aranzulla (1947 – ) viene eletta sesta Superiora Generale. Sotto la sua Direzione si inaugurano due nuovi complessi nel ragusano: la Casa di Riposo “Maria Schininà” (1997) e il Centro Internazionale di Spiritualità (2003).
Il 2000 è contrassegnato da importanti momenti spirituali ed incontri per l’intera Congregazione che, oltre a commemorare l’Anno Santo del Giubileo, festeggia il 90° Anniversario di morte della Beata.
Da maggio 2001, dopo la riconferma di Madre Concetta Aranzulla per il secondo sessennio consecutivo, l’Istituto s’interpella circa la vitalità del carisma fondazionale, intraprendendo un cammino di rinnovamento mediante il Progetto d’Istituto “verso la gente” e la Ratio Institutionis (Progetto Formativo d’Istituto).
Dal 2004 al 2008 sono state aperte nuove Case all’estero: nel 2004 in India (casa di formazione); nel 2005 nelle Filippine, precisamente nell’isola di Cebu, a Talavera, Toledo City; nel 2006 in Panama nella casa della Nunziatura Apostolica; nel 2007 in Francia nella cittadina di Bourg en Bresse, diocesi di Belley-Ars; nel 2008 in Africa, nella Guinea Equatoriale, a Malabo.
Dal 23 luglio 2007 Madre Cherubina Battaglia è la nuova Superiora Generale
della Congregazione delle Suore del Sacro Cuore.
SOURCE : http://www.suoresacrocuorediragusa.it/index.php/la-storia
Maria Schininà nacque il
10 Aprile 1844, sedici anni prima della definitiva caduta della monarchia
borbonica , anni caratterizzati, specie in Sicilia e nel Siracusano, da misure
di spietata repressione contro ogni richiesta di riforme .
La casta nobiliare viveva
di rendita parassitaria, dedicandosi a frivole attività che permettessero di
riempire il lento trascorrere del tempo.
Diversa, in questa piatta
realtà, la famiglia in cui vide la luce Maria.
Il padre, Giambattista Schininà,
era stato educato dai Gesuiti ed era profondamente religioso. La madre, Rosalia
Arezzo, era stata educata dalle Suore Benedettine di Ragusa Ibla.
La prima fase
dell’educazione di Maria venne affidata alle Sorelle Capodicasa che impartivano
un rigido tirocinio imperniato sulla formazione religiosa.
In seguito, come per i
suoi fratelli, l’istruzione di Maria venne affidata a Don Vincenzo Di Stefano,
cappellano di famiglia ed istitutore.
Era quella degli Schininà
l’unica famiglia di Ragusa che teneva in casa un sacerdote con queste mansioni.
A soli sei anni, mentre
all’epoca l’età minima era dieci anni, Maria fece la Prima Comunione.
Alla luce delle nostre
convinzioni possono essere discutibili i metodi educativi dell’epoca, può
apparire limitata la cultura di base di Maria, al livello dell’attuale terza
elementare, ma era una donna del suo tempo e come tale dobbiamo avvicinarla
senza pregiudiziali ideologiche anacronistiche.
La vita femminile era
regolata da inderogabili consuetudini, legate anzitutto al rango.
La sua giornata era
scandita dalle pratiche religiose, dalle visite ai parenti, dai lavori
femminili più delicati; Uniche evasioni in questa vita grigia, anche se
esonerata dalle fatiche e privazioni di una giovane plebea, la musica e la
ricercata eleganza nel vestire.
Diverse persone, tra cui
una signora molto devota, e lo stesso Arcivescovo di Siracusa, riprovarono
apertamente il suo attaccamento all’eleganza come non consono alla vita di
pietà e alla pratica della carità cristiana.
Tutto ciò cominciò a
provocare nella giovane uno stato di disagio e di profonda insoddisfazione da
lei stessa descritto negli anni successivi con queste parole:
“Mentre il Mondo mi
credeva felice e qualcuno chissà, forse anche mi invidiava, il mio cuore era
immerso in una profonda amarezza. Tutto mi dava noia: il lusso, la musica, la
società; e molto più mi riuscivano intollerabili i balli e le serate di una
lunghezza senza fine.”
“La si vide di punto in
bianco dimettere gli abiti eleganti ed estrosi che fino allora aveva portato,
per indossare l’umile mantello e lo scialle delle donne del popolo,
cambiare la vita brillante ed agiata per trasformarsi in un’umile penitente, dedita
alla preghiera e ai poveri.”
Questo accadrà, in
seguito agli esercizi spirituali predicati dai Gesuiti nella Chiesa di San
Giovanni Battista e alla morte improvvisa del padre nel 1865.
La riprovazione tornava a
colpirla: parenti, amici, e anche qualcuno dei fratelli, non esitavano a
considerarla pazza, a definirla “la vergogna della famiglia” perché andava in
giro coperta da abiti larghi e sgraziati come sacchi, attingeva al suo
patrimonio per aiutare i bisognosi, si recava nei quartieri più poveri e malfamati
ed entrava nei tuguri senza arretrare dinanzi alle situazioni più repellenti,
pur di soccorrere gli ammalati, per i quali non c’era nessuna istituzione
pubblica.
Non le mancò mai,
comunque, la piena approvazione e l’appoggio della madre.
Ben presto il suo esempio
venne seguito da altre giovani e la loro azione non si limitò alla carità ma si
estese anche all’istruzione religiosa.
Importante fu il ruolo
che Maria Schininà ebbe a fianco della parte più avanzata del clero ragusano
nel promuovere un’intensa opera di catechesi. Basti pensare che nell’Ottocento
la dottrina cristiana veniva impartita dai soli sacerdoti, unicamente durante
la Quaresima, e nella sola Chiesa Madre.
Maria si adoperò per far
sì che in tutte le chiese di Ragusa si facesse dottrina cristiana in vista
della preparazione alla Prima Comunione dei fanciulli, e preparò il primo
nucleo delle catechiste quando divenne, nel 1877, la prima direttrice della Pia
Unione delle Figlie di Maria,.
Come la morte del padre
segnò per Maria l’inizio di un mutamento radicale nella sua esistenza, così la
morte della madre, avvenuta diciannove anni dopo, la spinse a prendere in
considerazione l’idea di ritirarsi in un monastero di clausura.
Grazie alla guida di
alcuni sacerdoti, in seguito si orientò verso il progetto di “una
comunità dove anime consacrate a Dio si dedicassero interamente al servizio dei
poveri per dare loro con la salute dei corpi, anche quella delle anime “
Il Vescovo di
Siracusa, Mons. La Vecchia, informato di questo progetto, lo approvò e così
Maria, con molta prudenza e con l’aiuto di un esperto in diritto canonico,
cominciò a stendere un primo Statuto, fissando le finalità dell’Istituzione,
che vedeva sottoposta all’Autorità del Vescovo.
Nell’Aprile del 1889 fu
chiesta e ottenuta la benedizione sul nascente Istituto al Papa, quel grande
Leone XIII, tanto sensibile alla dimensione caritativa e missionaria della
Chiesa.
Le prime che informò del
suo progetto erano cinque sue amiche che da anni facevano parte della Pia
Unione delle Figlie di Maria.
Queste aderirono con
entusiasmo.
Il 9 Maggio
1889 venne celebrata la consacrazione delle prime sei suore nella chiesa
di S, Giovanni Battista.
“Dopo la vestizione e
l’imposizione del nome le suore, in carrozza, scortate dal clero e dal popolo
si recarono nel loro alloggio che non avrebbe potuto essere più povero e
squallido.”(Si tratta dell’edificio definito “Convitto” sito in via Felicia
Schininà).
La vita della nuova
comunità iniziò all’insegna della povertà e del duro lavoro.
Il sostentamento era
affidato a quel poco che rimaneva dei beni dotali della Fondatrice, alle
collette che si facevano in chiesa ogni prima domenica del mese, alle offerte
spontanee e alla questua.
La giornata delle suore
cominciava alle quattro del mattino con la meditazione e la S. Messa,
proseguiva con le visite a domicilio dei bisognosi, l’assistenza agli orfani e
alle anziane ricoverate,(“le vecchierelle” come le chiamava Maria), il
catechismo nelle Parrocchie, il lavoro manuale, e si concludeva con la
preghiera davanti al tabernacolo.
Un anno dopo, il Papa
Leone XIII riceveva la Fondatrice e le rivolgeva calde parole di
incoraggiamento che la riempirono di entusiasmo.
Ben presto i locali che
ospitavano le suore, le anziane e le orfanelle furono inadeguati e la Comunità
si trasferì nei locali dell’Ospedale Sammito annesso alla Chiesa dei
Cappuccini. In seguito Comune, proprietario dei locali, ingiunse lo sfratto,
che venne revocato solo per un breve periodo, il tempo di realizzare parte
della costruzione della Casa Madre.
La prima pietra fu posta
il 15 Novembre del 1892 e certamente furono le insistenti preghiere della
Fondatrice a consentire di ricevere gli aiuti necessari per rendere abitabile
almeno un’ala dell’edificio.
Tre aspetti si possono
cogliere leggendo le biografie della Beata Maria Schininà
Prima di tutto una grande
fiducia nella Divina Provvidenza che si esprime nell’affidarsi totalmente
a S. Giuseppe non solo per la salvezza delle anime ma anche per tutte le volte
in cui nella Casa mancano l’olio, il carbone, la legna , i soldi per pagare i
fornitori o gli artigiani. E il Santo non la deludeva
Un altro aspetto è
l’amore per l’infanzia .Lei voleva per i piccoli il massimo Bene: avvicinarli a
Gesù.
Lo faceva attraverso il
catechismo che sapeva rendere attraente, lo faceva sostenendo la necessità di
anticipare l’età della Prima Comunione.
Il giorno della Prima
Comunione doveva, secondo lei, essere preceduto dagli Esercizi spirituali e
celebrato con particolare solennità sia in Parrocchia sia in Famiglia.Ella
stessa si prodigava per organizzare festicciole e trattenimenti per imprimere
un carattere speciale alla cerimonia, cosa che a noi può apparire ovvia ma che non
era nei costumi del tempo.
Infine va sottolineato un
aspetto che non manca di stupirci.
Noi quando pensiamo ad
una suora siamo portati a considerarla una donna che non può, non deve
occuparsi di ciò che accade fuori dalla sua Comunità .
Suor Maria Schininà,
invece, non era così, ma si recava dovunque fosse necessaria la sua presenza
senza scrupoli o falsi pudori.
Si racconta del suo
intervento per sedare una violenta lite scoppiata in seno ad una famiglia. Non
la fecero arretrare le tremende bestemmie e i gesti sacrileghi dei contendenti
e riuscì non solo a farli riconciliare, ma a farli accostare alla Confessione e
all’Eucarestia.
Riuscì a far convertire,
in punto di morte, un notaio che rifiutava i sacramenti.
Tra gli impegni della sua
comunità volle l’assistenza ai carcerati, per i quali organizzò un corso di
esercizi spirituali per prepararli alla confessione e alla comunione.
E’ notevole anche
l’ospitalità e l’aiuto spirituale e materiale offerto ad alcuni superstiti del
terremoto di Messina del 1908 e alla nascente comunità delle Carmelitane
Scalze.
A Suor Maria Schininà non
è toccato vedere l’affermarsi e il diffondersi della sua Congregazione .
Durante la sua esistenza
terrena scarseggiavano le vocazioni e l’Istituto si dibatteva tra mille difficoltà,
non solo economiche. Tra queste l’ostilità del nuovo Vescovo di Siracusa e di
quello di Noto. Ma lei accettava con rassegnazione questo “insuccesso” e con
grande sicurezza affermava.:
“Dio vuole umiliarmi, e
finchè io vivrò, l’Istituto sarà nel bisogno, ma dopo la mia morte tutto
abbonderà. Non ho novizie, ma verranno, anzi le suore formeranno delle grandi
file per arrivare alla cappella per recitare le preci”
Il 30 Maggio 1910, le sue
condizioni di salute già precarie si aggravarono, volle vicino a sé le suore e
le orfanelle , le chiamò ad una ad una per nome e rivolse loro queste parole
che possono essere considerate il suo testamento spirituale.
“Amate Gesù, carissime
figlie ,amate chi soffre , amate la piccola cara istituzione, amatevi tra voi ,
siate tutte d’un sol cuore e di un’anima sola ” e, indicando con la mano il
Cielo aggiunse. “Figlie mie dobbiamo andare in Paradiso. Tutti quelli che sono
stati in questa casa, tutti quelli che vi sono e vi saranno in avvenire
,insomma tutti quelli che mettono piede in questo santo luogo, tutti devono
salvarsi”
Il giorno successivo fu
colpita da un’incipiente apoplessia. Alternava a momenti di lucidità, momenti
di assopimento.
Alle 23,55 dell’ 11
Giugno 1910 spirò serenamente. Si può dire che tutta la città si recò a baciare
la sua mano e partecipò al funerale che si svolse nel pomeriggio del 12 Giugno.
Il popolo voleva bene a
“Ronna Maruzzeda”. La frase che correva sulle bocche di tutti era: “E’ morta
una santa.!”
Allora la salma venne
trasferita al Cimitero nella tomba di famiglia, ma, appena tre anni dopo, il 15
Giugno 1913, Maria Schininà tornò nella sua Casa Madre.
“Una traslazione che
,secondo le cronache del tempo, rinnovò i trionfi del funerale…..La gente che
non aveva mai visto che i morti tornano a casa, come scrisse una suora
testimone oculare, sbucava da tutte le strade ,ingrossava il corteo, riempiva i
marciapiedi…”(13)
Per onorare la
Fondatrice, venne costruita una cappella grande come una chiesa, dove il corpo
di Suor Maria di Gesù fu deposto a lato dell’altare vicino al Tabernacolo.
Giovanni Paolo II l’ha
proclamato Beata il 4 Novembre 1990.
Da allora la sua salma è
conservata in un’urna di cristallo e così tutti possiamo vedere il suo
volto e quel dolce sorriso con il quale è andata incontro al Suo diletto Sposo.
Perchè Maria Schininà?
Perchè… Maria Schininà è
la nostra Madre Fondatrice e noi sue figlie, Suore del Sacro Cuore di Gesù, nel
2016, Anno della Misericordia, vogliamo mettere sotto la sua protezione questa
Opera che è un prolungamento del Carisma che gelosamente custodiamo.
Un pò di storia…
Maria Schininà nasce
il 10 aprile 1844, a Ragusa, in Sicilia, da Giambattista Schininà dei
Baroni di S. Filippo e Del Monte e da Rosalia Arezzo dei Duchi di S. Filippo
delle Colonne. Quinta di otto figli, cresce tra l’affetto e le attenzioni dei
familiari, educata alla pietà religiosa come tutte le fanciulle del tempo.
Eccezionale è invece il suo gusto per il bello, che ella coltivava soprattutto
con la danza, la musica e la moda.
La Chiamata a lasciare
tutto
In seguito alla morte del
padre e al matrimonio dell’ultimo dei fratelli, Maria sente nel suo intimo che
non può più continuare a vivere nelle agiatezze ma deve uscire dal suo palazzo,
camminare per le strade di Ragusa, soccorrere i più bisognosi non da nobile
baronessa bensì come popolana, indossando abiti semplici e sobri, perché sul volto
dei poveri trova finalmente la bellezza assoluta che cercava: Dio. Si lascia
attirare e lo serve.
Si butta allora a
capofitto nella ricerca dei poveri, che nei tuguri o in qualche sottoscala
giacevano in disumano abbandono, senza preoccuparsi delle dicerie e dei giudizi
di coloro che la conoscevano. Dalla contemplazione del Cuore aperto di Cristo
sulla Croce trae il movente di tutto il suo operare e l’obiettivo verso
cui indirizzare ogni sua attività e la sua stessa esistenza, spesa
nell’“amare e riparare” il Sacro Cuore, disprezzato nei fratelli bisognosi ed
emarginati. Sull’esempio di Gesù, che non è «venuto per essere servito,
ma per servire e dare la vita», Maria, dopo aver capito a che cosa la chiamava
il Signore, dedica la sua vita al servizio dei poveri di ogni genere:
orfani, anziani, carcerati, ammalati soli e abbandonati che scova nei luoghi,
dove regna ogni sorta di miseria e di sofferenza, dove i peccatori sono
ostinati e privi di scrupoli, e si prodiga con ogni mezzo per la salvezza della
anime.
È solo questo grande
amore per il Cuore di Cristo che la spinge a superare difficoltà di ogni genere
e che le fa pronunciare il suo eccomi quando il Vescovo Monsignor Benedetto La
Vecchia la invita a rinunciare al proposito iniziale di scegliere la vita
claustrale e la esorta a fondare una Congregazione che, con la preghiera
il servizio attivo, avrebbe continuato l’opera di bene già iniziata.
Fondazione
Il 9 Maggio 1889,
125 or sono, Maria fa la consacrazione religiosa insieme ad altre cinque
compagne fondando l’Istituto Sacro Cuore.
La spiritualità di Suor
Maria del Sacro Cuore, va letta in profondità e nel suo realizzarsi. Essa ha un
elemento di fondo: il Cuore aperto di Gesù sulla Croce da cui attinse l’amore
per i “poveri dei poveri”, lo stesso anelito di Gesù che percorre le vie della
sua Palestina sanando e beneficando tutti coloro che incontra.
«Fatevi dunque
imitatori di Dio, quali figli carissimi». Maria ha voluto riprodurre in sé i
lineamenti di Cristo e lo ha intensamente desiderato per le sue figlie; la sua
devozione al Sacro Cuore di Gesù non fu staccata dalla persona del
Cristo, non fu di tipo sentimentale o un esercizio di pratiche
superficiali, ma, in stretto rapporto con il mistero di Cristo, fu
l’incontro con una persona, una relazione personale con il Figlio di Dio
fatto uomo.
Motto
Amore e Riparazione sono
i tratti che caratterizzano le sue figlie: consacrare la vita interamente a
Dio, alla sua Chiesa e ai fratelli. «L’Amore di Dio è indivisibile dall’amore
del prossimo – diceva – più si ama Dio e più si ama il prossimo». Soccorrere i
bisognosi, curare gli ammalati nel corpo e nello spirito e impedire anche un
solo peccato erano, dunque, la sua missione quotidiana e l’impegno che oggi
tutte noi ereditiamo con grande gioia.
Strettamente unita alla
passione per il Cuore misericordioso di Gesù era il suo amore per l’Eucaristia
alla quale volgendo il suo sguardo esclamava: «Io sento vera invidia verso
la lampada eucaristica che si consuma per Gesù. Oh, come vorrei consumarmi per
lui!». Nutriva grande fiducia nella Provvidenza, nell’aiuto del Sacro
Cuore e diceva: «Siamo povere, ma se il Sacro Cuore ci manda altri poveri da
soccorrere, Egli provvederà a tutto». Parlava al Cuore di Gesù come
figlia al Padre, con illimitata confidenza e fiducia: «O Cuore di
Gesù, ci hai da pensare tu! La casa è tua, tu l’hai fondata!». Aveva una
premura tutta particolare per le piccole orfanelle, le amava come vere figlie,
affidatele da Gesù, le voleva con sé nella casa religiosa perché
ritrovassero quel clima di famiglia che loro era venuto a mancare.
Riteneva la loro educazione «un’opera grande, un’opera apostolica, una
cooperazione all’opera della maternità di Maria, in quanto ci applichiamo a
formare i lineamenti di Gesù nelle anime delle fanciulle». I bambini, i
giovani, gli adulti, tutti diventano il Corpo di Gesù che la nostra Beata
abbraccia e al quale dona le sue attenzioni, come un’Amata al suo Amato.
Nel suo testamento
spirituale, Suor Maria del Sacro Cuore lascia in eredità il suo comandamento dell’Amore:
«Amate, amatevi! Amate Gesù, amate le anime!».
SOURCE : https://casaperferiesuorediragusa.com/perche-maria-schinina/
Beata Maria Schininà: i
festeggiamenti nel ricordo che dura da 106 anni
Come ogni anno da quel
lontano 10 giugno del 1910 la comunità delle suore dell’Istituto del Sacro
Cuore si raccoglie per onorare il ricordo della Madre Fondatrice la Beata
Maria Schininà la cui ricorrenza ricade il 12 giugno.
E’ sempre vivo nelle
menti e nei cuori di tutti i ragusani – e non – il transito di quella suora che
da tutti i ragusani è chiamata “La Fondatrice” che avviene nel lontano 10
giugno del 1910: la nobildonna Maria Schininà lascia questo mondo dopo avere
fondato il prestigioso Istituto Sacro Cuore, emblema della carità di questa
terra iblea (la sua istituzione risale al 9 maggio 1889, prime componenti solo
5 umili consorelle).
Questi gli appuntamenti
salienti: giovedì alla Casa Madre incontro sul tema del Carisma della Beata,
venerdì all’Educatorio maschile di Corso Italia interessante conferenza sul
tema “Le opere assistenziali della Beata Schininà ieri e oggi per una rete
territoriale a servizio delle fragilità”, relazioneranno la dr.ssa Maria
Concetta Noto vice direttore dell’UPS e il dr. Antonio Lucenti Dirigente del
Reparto oncologico dell’ASP di Ragusa (moderatore don Giorgio Occhipinti).
Sabato nel salone della Casa Madre serata all’insegna della fraternità con il gruppo
teatrale “Bedi tiempi” che animerrà lo spettacolo “ Bi cuntu, bi cantu e bi
raccuntu” con il tenore Dario Adamo, l’attore dialettale Mario Tumino, assieme
a Cristina Trigiri e Ciccio Schembari.
Domenica 12 in occasione
della ricorrenza liturgica si terrà il Giubileo dei malati (tra l’altro ricorre
anche il 25° di sacerdozio di don Giorgio Occhipinti): nel pomeriggio, dopo il
momento di preghiera, dalla Casa Madre partirà la processione per raggiungere
la Cattedrale dove il vescovo mons.Carmelo Cuttitta presiederà la solenne
Celebrazione Eucaristica.
La nostra comunità
ventisei anni addietro ha registrato il grande evento della Beatificazione di
Suor Maria Schininà, avvenuta il 4 novembre 1990: quel giorno Piazza S. Pietro
a stento è riuscita ad accogliere le migliaia di fedeli che hanno voluto partecipare
allo storico evento.
Maria Schininà nasce a Ragusa il 10 aprile 1844: il padre è il Cav. Giambattista Schininà dei Marchesi di Sant’Elia e dei Baroni di San Filippo del Monte, la madre la N.D. Rosalia Arezzo Grimaldi dei Duchi di S.Filippo delle Colonne, è la quinta di otto figli. Cresce in un ambiente familiare dove venivano professati i principi cristiani, ricevendo un’educazione integerrima con l’aiuto del sacerdote Vincenzo Di Stefano suo precettore, figura usuale nelle famiglie nobili.
Seguendo l’istinto della sua età frequentò, sempre con liceità, la danza, la moda, soprattutto la musica cui aveva una particolare predilezione; al punto che nel 1860, a 16 anni, divenne l’animatrice della costituenda banda musicale di Ragusa e in occasione dei festeggiamenti per l’Unità d’Italia ebbe il privilegio da parte del maestro della banda, di battere il tempo con la bacchetta, durante il concerto in piazza S. Giovanni. Ma questo mondo effimero non appaga l’animo di Maria: i suoi momenti più veri li vive nella ricerca interiore dell’Onnipotente. La morte del padre segna la svolta della sua vita: abbandona ricevimenti e mondanità, si veste con umiltà, visita i bisognosi e la povera gente, i “tuguri” diventano la “sua nova casa”, viene così soprannominata la “madre dei poveri”. Fu una scelta, diremmo oggi scioccante, per la società dell’epoca, perché infranse un muro esistente fra ricchi e poveri, nobili e popolo, per servire personalmente nei loro tuguri i poveri e gli ammalati.
Dopo la sua morte la sua opera sarà proseguita e potenziata dalle consorelle: l’impronta indelebile della Fondatrice rimane ancora oggi nelle decine di Istituti sparsi in Italia ed oltralpe, specie in terra di missione (es. Filippine, Madagascar, etc.). Ed in quei luoghi sperduti e spesso inospitali le suore – sulle orme della Fondatrice – portano avanti molteplici attività educativo-assistenziali, ospedaliere, assistenza domiciliare, ospitalità per gli anziani, presenza viva nelle scuole e nelle parrocchie. Ed in questi ultimi anni lo spirito della Beata ha trovato riscontro in tante giovani vocazioni provenienti appunto dalle terre di missione, giovani ragazze che hanno abbattuto le frontiere nazionali per dedicarsi agli insegnamenti della loro Prima Madre Generale, nuova linfa per una Istituzione che tanto lustro continua a dare a questo estremo lembo della terra di Sicilia.
Le sue spoglie mortali sono custodite nella Casa Madre di Ragusa, all’interno
del Convento, e sono meta di continuo pellegrinaggio da parte dei fedeli, così
come il piccolo museo che accoglie suoi oggetti, abiti, ricordi, scritti,
testimonianze della Sua vita terrena.
Tags: Beata Maria
Schininà
Autore
Silvio Biazzo Giornalista
Pubblicista dal 1980 , ha collaborato con Radio Insieme, Avvenire, Giornale di
Sicilia e Gazzetta del Sud e tv locali, diploma di Maturità Classica, studi
universitari in Giurisprudenza , dal 1993 insignito della Onorificenza di
Cavaliere dell’ O.M.R.I.
Voir aussi : http://shvilla.org/about-us/mother-mary-schinina/