Saint Marcellin
Champagnat
Prêtre, fondateur des
Petits Frères de Marie (+ 1840)
Né le 20 mai 1789 au hameau du Rosey (commune de Marlhes) dans la Loire, il entre au séminaire de Lyon avec Jean-Marie Vianney (le curé d'Ars). Il fonde la société de Marie le lendemain de son ordination.
Il est profondément marqué par l'ignorance religieuse des enfants. Il fonde l'ordre de l'institut des frères Maristes, missionnaires qui créent des écoles sur tous les continents.
Il meurt à Saint-Chamond (Loire) le 6 juin 1840. Il est canonisé le 18 avril 1999.
...Saint Marcellin annonça l'Évangile avec un cœur tout brûlant. Il fut sensible aux besoins spirituels et éducatifs de son époque, spécialement à l'ignorance religieuse et aux situations d'abandon que connaissait particulièrement la jeunesse... (Homélie de Jean-Paul II).
...La canonisation de saint Marcellin Champagnat en avril 1999 par le pape
Jean-Paul II a manifesté cet élan, bien au-delà de la congrégation des Frères
maristes dont il fut le fondateur.
Il y a une paroisse saint Marcellin en Pilat dans le diocèse de Saint-Etienne
... vidéo 'Message du Supérieur général pour la fête de saint Marcellin Champagnat le 6 juin 2017', webTV de la CEF
- Marcellin Champagnat, fondateur de la Congrégation des Frères Maristes, Notre-Dame de l'hermitage.
Le Groupe scolaire Saint Marcellin Champagnat en lien avec la paroisse Saint Paul en Forez Donzy s'est engagé dans la création d'un spectacle musical: La vie de Marcellin Champagnat «Cœurs de frères». Ce spectacle doit permettre de comprendre l’œuvre de son fondateur. Son naturel ardent, compatissant et sa spiritualité qui l'ont rendu sensible à la souffrance et aux besoins des jeunes.
À Saint-Chamond dans la région de Lyon, en 1840, saint Marcellin Champagnat,
prêtre de la Société de Marie, qui fonda l'Institut des Petits Frères de Marie
pour l'éducation chrétienne des enfants.
Martyrologe romain
«Je ne peux pas voir un enfant sans avoir envie de lui dire combien Dieu l'aime»
«Qu'il n'y ait parmi vous qu'un même cœur et un même esprit. Qu'on puisse dire
des Petits Frères de Marie comme des premiers chrétiens: voyez comme ils
s'aiment»
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1282/Saint-Marcellin-Champagnat.html
Marcellin Joseph Benoît Champagnat (1789-1840)
Prêtre, de la Société de Marie,
Fondateur de l'Institut des Petits Frères de Marie (Frères Maristes)
MARCELLIN CHAMPAGNAT naît
le 20 mai 1789 à Marlhes, village de montagne dans le Centre-Est de la France.
La Révolution vient d'éclater. Il est le neuvième enfant d'une famille
chrétienne. Son éducation est essentiellement familiale. Sa mère et sa tante religieuse
chassée du couvent, éveillent en lui une foi solide, une profonde dévotion à
Marie. Son père agriculteur et marchand possède une instruction au-dessus de la
moyenne; ouvert aux idées nouvelles, il joue un rôle politique dans le village
et la région. Il communique à Marcellin l'aptitude aux tâches manuelles, le
goût de l'action, le sens des responsabilités et l'ouverture aux idées
nouvelles.
Alors que Marcellin a 14
ans, un prêtre de passage lui fait découvrir que Dieu l'appelle à la vocation
sacerdotale. Marcellin dont la scolarité a été presque inexistante, va se
mettre aux études "puisque Dieu le veut!", alors que son entourage
conscient de ses limites, essaie de le dissuader. Les années difficiles du
petit séminaire de Verrières (1805-1813), sont pour lui une étape de réelle
croissance humaine et spirituelle.
Au grand séminaire de
Lyon il a pour compagnons Jean-Marie Vianney futur curé d'Ars et Jean-Claude
Colin qui deviendra fondateur des Pères Maristes. Il se joint à un groupe de
séminaristes dont le projet est de fonder une Congrégation comprenant des
prêtres, des religieuses et un tiers ordre, portant le nom de Marie, la
"Société de Marie", pour rechristianiser la société. Frappé par la
détresse culturelle et spirituelle des enfants de la campagne, Marcellin sent
l'urgence d'y adjoindre des frères pour l'éducation chrétienne de la jeunesse.
"Je ne puis voir un enfant sans avoir le désir de lui faire connaître
combien Jésus-Christ l'a aimé". Au lendemain de leur ordination (le 22
juillet 1816), ces jeunes prêtres vont se consacrer à Marie et mettre leur
projet sous sa protection dans le sanctuaire de N.D. de Fourvière.
Marcellin est envoyé
comme vicaire dans la paroisse de La Valla. La visite des malades, le
catéchisme des enfants, l'attention aux pauvres, l'accompagnement de la vie
chrétienne des familles, sont les activités essentielles de son ministère. Sa
prédication simple et directe, sa profonde dévotion à Marie, son zèle
apostolique marquent profondément les paroissiens. La rencontre avec un adolescent
de 17 ans, mourant sans connaître Dieu, le bouleverse profondément et le pousse
à ne plus tarder à mettre son projet à exécution.
Le 2 janvier 1817,
seulement 6 mois après son arrivée à La Valla, Marcellin jeune vicaire de 27
ans, réunit ses deux premiers disciples: la congrégation des Petits Frères de
Marie ou Frères Maristes, naît dans la pauvreté, l'humilité, la totale
confiance en Dieu, sous la protection de Marie. Tout en assurant son ministère
paroissial, il forme ses frères, les préparant à leur mission de maîtres
chrétiens, de catéchistes, d'éducateurs des jeunes. Il va vivre avec eux.
Passionné pour le Royaume de Dieu, conscient des immenses besoins de la
jeunesse et éducateur dans l'âme, Marcellin fait des ces jeunes campagnards
sans culture des apôtres généreux. Sans tarder il ouvre des écoles. Les
vocations arrivent et la première maison bien qu'agrandie par Marcellin
lui-même est bientôt trop petite. Les difficultés sont nombreuses. Le clergé en
général ne comprend pas le projet de ce jeune prêtre sans expérience et sans
moyens. Cependant les communes ne cessent de demander des frères pour assurer
l'instruction, l'éducation chrétienne des enfants.
Marcellin et ses frères
participent à la construction de leur nouvelle maison qui va pouvoir accueillir
plus de 100 personnes et qui va porter le nom: "Notre-Dame de
l'Hermitage". Déchargé de sa tâche de vicaire en 1825, il peut se
consacrer entièrement à sa congrégation: la formation et l'accompagnement
spirituel, pédagogique et apostolique de ses frères, la visite des écoles, la
fondations de nouvelles ceuvres.
Marcellin, homme de foi
profonde ne cesse de rechercher la volonté de Dieu dans la prière et le
dialogue avec les autorités religieuses et avec ses frères. Très conscient de
ses limites, il ne compte que sur Dieu et sur la protection de Marie la
"Bonne Mère", la "Ressource Ordinaire", la "Première
Supérieure". Sa profonde humilité, son sens aigu de la présence de Dieu,
lui font vivre les nombreuses épreuves avec une grande paix intérieure. Il prie
très souvent le Psaume 126: "Si le Seigneur ne bâtit la maison",
convaincu que la congrégation des frères est l'Âœuvre de Dieu, l'Âœuvre de
Marie. "Tout à Jésus par Marie et tout à Marie pour Jésus" est sa
devise.
"Faire connaître et
aimer Jésus-Christ" est la mission des frères. L'école est le milieu
privilégié pour cette mission d'évangélisation. Marcellin inculque à ses
disciples le respect, l'amour des enfants, l'attention aux plus pauvres, aux
plus ingrats aux plus abandonnés, les orphelins en particulier. La présence
prolongée auprès des jeunes, la simplicité, l'esprit de famille, l'amour du
travail, le tout à la manière de Marie, sont les points essentiels de sa
conception de l'éducation.
En 1836, l'Eglise
reconnaît la Société de Marie, et lui confie la mission de l'Océanie. Marcellin
prononce ses vceux comme membre de la Société de Marie. Il envoie trois frères
avec les premiers missionnaires pères maristes dans les îles du Pacifique.
"Tous les diocèses du monde entrent dans nos vues" écrit-il.
Les démarches concernant
l'autorisation légale de sa congrégation lui demandent beaucoup de temps,
d'énergie et d'esprit de foi. Il ne cesse de répéter: "Quand on a Dieu
pour soi, quand on ne compte que sur lui, rien n'est impossible"!
La maladie a raison de sa
robuste constitution. Epuisé par la tâche il meurt à l'âge de Mans le 6 juin
1840, laissant à ses frères ce message: "Qu'il n'y ait parmi vous qu'un
même coeur et un même esprit. Qu'on puisse dire des Petits Frères de Marie
comme des premiers chrétiens: voyez comme ils s'aiment"!
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19990418_champagnat_fr.html
Saint Marcellin Joseph Benoît Champagnat
Prêtre de la Société de Marie et fondateur des : « Petits Frères de Marie (Frères Maristes) »
Marcellin Joseph Benoît
Champagnat naît le 20 mai 1789 à Marlhes, village de montagne dans le
Centre-Est de la France. Il est le neuvième enfant d'une famille chrétienne.
Son éducation est essentiellement familiale. Sa mère et sa tante religieuse,
chassée du couvent, éveillent en lui une foi solide, une profonde dévotion à
Marie.
A 16 ans il entre au
petit séminaire de Verrières et en 1813 au grand séminaire de Lyon. Il se joint
à un groupe de séminaristes dont le projet est de fonder une Congrégation
comprenant des prêtres, des religieuses et un tiers ordre, portant le nom de
Marie, la « Société de Marie », pour rechristianiser la société.
Au lendemain de leur
ordination, le 22 juillet 1816, ces jeunes prêtres vont se consacrer à Marie et
mettre leur projet sous sa protection dans le sanctuaire de Notre-Dame de
Fourvière.
Marcellin est nommé à La
Valla-en-Gier comme vicaire. Il gagne rapidement la confiance des habitants et
soigne de nombreux enfants et visite les malades. Ses sermons encouragent à la
vertu et à l'honnêteté.
Il fonde l'Institut des
« Petits frères de Marie » et donne une règle de conduite aux frères.
« Tout à Jésus par
Marie et tout à Marie pour Jésus » est sa devise. « Faire connaître
et aimer Jésus-Christ » est la mission des frères. L'école est le milieu
privilégié pour cette mission d'évangélisation. Marcellin inculque à ses
disciples le respect, l'amour des enfants, l'attention aux plus pauvres, aux
plus ingrats aux plus abandonnés, les orphelins en particulier. La présence
prolongée auprès des jeunes, la simplicité, l'esprit de famille, l'amour du
travail, le tout à la manière de Marie, sont les points essentiels de sa
conception de l'éducation.
En 1836, l'Église
reconnaît la Société de Marie, et lui confie la mission de l'Océanie.
Marcellin, le 24 septembre 1836, prononce ses vœux comme membre de la Société
de Marie. Il envoie trois frères avec les premiers missionnaires pères maristes
dans les îles du Pacifique. « Tous les diocèses du monde entrent dans nos
vues » écrit-il. Les démarches concernant l'autorisation légale de sa
congrégation lui demandent beaucoup de temps, d'énergie et d'esprit de foi. Il
ne cesse de répéter : « Quand on a Dieu pour soi, quand on ne compte que
sur lui, rien n'est impossible ! »
La maladie a raison de sa
robuste constitution. Épuisé par la tâche il meurt à l'âge de 51 ans à la
Maison Mère de Notre-Dame de l'Hermitage, le 6 juin 1840, laissant à ses frères
ce message : « Qu'il n'y ait parmi vous qu'un même cœur et un même esprit.
Qu'on puisse dire des Petits Frères de Marie comme des premiers chrétiens :
voyez comme ils s'aiment ! »
Il y a alors 280 frères
Maristes dans 48 écoles qui enseignent à 7000 élèves.
Marcellin Joseph Benoît
Champagnat a été béatifié le 29 mai 1955, par le Vénérable Pie
XII, et canonisé, le 18 avril 1999, par saint Jean-Paul
II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Pour un approfondissement biographique :
>>> Une
petite vie de Saint Marcellin Champagnat illustrée
SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/d7449b90-edf9-41f2-a65c-1b77159a7cb1
Statue
de Saint Marcellin Champagnat, devant le collège Laval qui est une école
secondaire privée située dans le quartier Saint-Vincent-de-Paul à Laval, au
Québec.
HOMÉLIE DU PAPE JEAN PAUL
II
Dimanche 18 avril 1999
1. «Il prit le pain, dit
la bénédic- tion, puis le rompit et le leur donna. Leurs yeux s'ouvrirent et
ils le reconnurent...» (Lc 24, 30-31).
Il y a peu, nous avons à
nouveau écouté ces paroles de l'Evangile de Luc: elles racontent la rencontre
de Jésus avec deux disciples en chemin vers le village d'Emmaüs, le jour même
de la résurrection. Cette rencontre inattendue, fait naître la joie dans le
cœur des deux voyageurs inconsolables, et elle rallume l'espérance qui est en
eux. L'Evangile rapporte que, lorsqu'ils le reconnurent, ils partirent «à cette
heure même, [...] et s'en retournèrent à Jérusalem» (Lc 24, 33). Ils
ressentaient le besoin d'informer les Apôtres de «ce qui s'était passé en
chemin, et comment ils l'avaient reconnu à la fraction du pain» (Lc 24, 35).
Le désir de rendre
témoignage de Jésus naît dans le cœur des croyants de la rencontre personnelle
avec Lui. C'est ce qui a eu lieu pour les trois nouveaux saints, que j'ai
aujourd'hui la joie d'élever à la gloire des autels: Marcellin Benoît
Champagnat, Giovanni Calabria et Agostina Livia Pietrantoni. Ils ont ouvert
leurs yeux face aux signes de la présence du Christ: ils l'ont adoré et écouté
dans l'Eucharistie, ils l'ont aimé chez leurs frères les plus indigents, ils
ont reconnu les traces de son dessein de salut dans les événements de
l'existence quotidienne.
Ils ont écouté les
paroles de Jésus et ont cultivé sa compagnie, sentant leur cœur qui brûlait
dans leur poitrine. Quelle fascination indescriptible exerce la mystérieuse
présence du Seigneur chez ceux qui l'accueillent! C'est l'expérience des
saints. C'est la même expérience spirituelle que nous pouvons vivre, nous qui
nous acheminons sur les routes du monde vers la patrie céleste. Le Ressuscité
vient également à notre rencontre avec sa Parole, nous révélant son amour
infini dans le Sacrement du Pain eucharistique, rompu pour le salut de
l'humanité tout entière. Puissent les yeux de notre esprit s'ouvrir à sa vérité
et à son amour, comme cela s'est produit pour Marcellin Benoît Champagnat, pour
dom Giovanni Calabria et pour Sœur Agostina Livia Pietrantoni.
[en français]
2. «Notre cœur n'était-il
pas tout brûlant au-dedans de nous, quand il nous expliquait les Ecritures?».
Ce désir brûlant de Dieu qui habitait les disciples d'Emmaüs se manifesta
vivement chez Marcellin Champagnat, qui fut un prêtre saisi par l'amour de Jésus
et de Marie. Grâce à sa foi inébranlable, il est resté fidèle au Christ, même
dans les difficultés, au milieu d'un monde parfois dénué du sens de Dieu. Nous
sommes appelés, nous aussi, à puiser notre force dans la contemplation du
Christ ressuscité, en nous mettant à l'école de la Vierge Marie.
Saint Marcellin annonça
l'Evangile avec un cœur tout brûlant. Il fut sensible aux besoins spirituels et
éducatifs de son époque, spécialement à l'ignorance religieuse et aux
situations d'abandon que connaissait particulièrement la jeunesse. Son sens
pastoral est exemplaire pour les prêtres: appelés à proclamer la Bonne
Nouvelle, ils doivent être également pour les jeunes, qui cherchent un sens à
leur existence, de véritables éducateurs, accompagnant chacun d'entre eux sur
la route et leur expliquant les Ecritures. Le Père Champagnat est aussi un
modèle pour les parents et les éducateurs, les aidant à porter un regard plein
d'espérance sur les jeunes, à les aimer d'un amour total, qui favorise une
véritable formation humaine, morale et spirituelle.
Marcellin Champagnat nous
invite aussi à être des missionnaires, pour faire connaître et aimer
Jésus-Christ, comme le firent les frères maristes jusqu'en Asie et en Océanie.
Avec Marie pour guide et pour Mère, le chrétien est missionnaire et serviteur
des hommes. Demandons au Seigneur d'avoir un cœur aussi brûlant que Marcellin
Champagnat, pour le reconnaître et pour être ses témoins.
[en italien]
3. «Dieu l'a ressuscité,
ce Jésus; nous en sommes tous témoins» (Ac 2, 32).
«Nous en sommes tous
témoins»: c'est Pierre qui parle, au nom des Apôtres. Dans sa voix nous
reconnaissons celle d'innombrables autres disciples, qui au cours des siècles,
ont fait de leur vie un témoignage du Seigneur mort et ressuscité. A ce chœur
s'unissent les saints canonisés aujourd'hui. Dom Giovanni Calabria, témoin
exemplaire de la Résurrection s'y unit. En lui resplendissent la foi ardente,
la charité authentique, l'esprit de sacrifice, l'amour de la pauvreté, le zèle
pour les âmes, la fidélité à l'Eglise.
En l'année du Père, qui
nous introduit dans le grand Jubilé de l'An 2000, nous sommes invités à
accorder la plus grande importance à la vertu de la charité. L'existence de
Giovanni Calabria a tout entière été un Evangile vivant, débordant de charité:
charité envers Dieu et envers les frères, en particulier envers les plus
pauvres. La source de son amour pour le prochain était la confiance illimitée
et l'abandon filial qu'il nourrissait pour le Père céleste. Il aimait répéter à
ses collaborateurs les paroles évangéliques suivantes: «Cherchez d'abord son
Royaume [de Dieu] et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît» (Mt 6,
33).
4. L'idéal évangélique de
la charité envers le prochain, en particulier envers les petits, les malades,
les exclus, a également conduit Agostina Livia Pietrantoni aux sommets de la
sainteté. Formée à l'école de sainte Jeanne Antida Thouret, sœur Agostina
comprit que l'amour pour Jésus requiert le généreux service envers les frères.
C'est en effet sur leur visage, en particulier sur celui des plus indigents,
que brille le visage du Christ. «Dieu seul» fut la «boussole» qui orienta tous
ses choix de vie. «Tu aimeras», le premier commandement fondamental placé au
début de la «Règle de vie des Sœurs de la Charité», fut la source inspiratrice
des gestes de solidarité de la nouvelle sainte, l'impulsion intérieure qui la
soutint dans le don de soi aux autres.
Dans la première Lettre
de Pierre, que nous venons d'écouter, nous lisons que la rédemption a eu lieu
«par rien de corruptible, argent ou or», mais par «un sang précieux, comme d'un
agneau sans reproche et sans tache» (1 P 1, 19). La conscience de la
valeur infinie du Sang du Christ, répandu pour nous, incita sainte Agostina
Livia Pietrantoni à répondre à l'amour de Dieu par un amour tout aussi généreux
et inconditionnel, manifesté dans l'humble et fidèle service aux «chers
pauvres», comme elle avait l'habitude de le répéter.
Disposée à n'importe quel
sacrifice, témoin héroïque de la charité, elle paya de son sang le prix de la
fidélité à l'Amour. Puissent son exemple et son intercession obtenir pour
l'Institut des Sœurs de la Charité, qui célèbre cette année le deuxième
centenaire de sa fondation, un élan apostolique renouvelé.
5. «Reste avec nous, car
le soir tombe et le jour déjà touche à son terme» (Lc 24, 29). Les deux
voyageurs fatigués supplièrent Jésus de s'arrêter dans leur maison pour
partager leur repas.
Reste avec nous, Seigneur
ressuscité! Telle est notre aspiration quotidienne. Si tu restes avec nous,
notre cœur est en paix.
Accompagne-nous, comme tu
l'as fait pour les disciples d'Emmaüs, sur notre chemin personnel et ecclésial.
Ouvres-nous les yeux,
afin que nous sachions reconnaître les signes de ta présence ineffable.
Rends-nous dociles à
l'écoute de ton Esprit. Nourris-nous chaque jour de ton Corps et de ton Sang,
nous saurons te reconnaître et nous te servirons à travers nos frères.
Marie, Reine des saints,
aide-nous à conserver fermement notre foi et notre espérance en Dieu (cf.
1 P 1, 21).
Saint Marcellin Benoît
Champagnat, saint Giovanni Calabria et sainte Agostina Livia Pietrantoni, priez
pour nous!
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/1999/documents/hf_jp-ii_hom_18041999.html
Saint
Marcellin-Joseph-Benoît Champagnat
Profile
Entered the seminary at
age 16. Student with Saint John
Marie Vianney. Ordained in 1816.
Founded the Little Brothers of Mary (Marists) in 1817 mainly
involving boys in their late teens with
a great devotion of Our
Lady who wanted to teach and
help bring the Word to other young men. Today there are about 5,000 Marist
Brothers in 72 countries; their slogan A Heart Without Borders.
Born
20
May 1789 at
Hameau du Rosey, Lyon, France
6
June 1840 in
in Saint-Chamond, Loire, France of
natural causes
22
June 1920 by Pope Benedict
XV (decree of heroic
virtues)
the investigation
included the October 1939 cure of
Mrs Georgina Grondin from a malignant tumour in
Waterville, Maine, USA,
and the 12
November 1941 cure of
John Ranaivo from cerebrospinal meningitis, in Antsirabe, Madagascar
18
April 1999 by Pope John
Paul II
the investigation include
the July 1976 cure
of Brother Heriberto Weber Nellessen, in Montevideo, Uruguay
Additional
Information
The
Holiness of the Church in the 19th Century
books
Book of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
Marist Brothers: Miracle for the Canonization
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
Readings
To educate the children well,
we must love them, and love them all equally. – Saint Marcelino
To educate a child….is
to make him a good Christian and
a good citizen. – Saint Marcelino
If it were only a
question of teaching human knowledge to the children,
there would be no need for Brothers, since lay teachers can do this work. If we
are to give only religious instruction, we would be content to be simply catechists,
and to bring the children together
for only one hour a day. But we want to do more than this – we want to educate the children,
that is, to give them an integrated education… To do this, we must be educators,
we must live with the children, and they must spend a lot of time with
us. – Saint Marcelino
I can never see a
child….without wanting to tell him how much Jesus Christ loves him. – Saint Marcelino
To make Jesus Christ
known and loved – this is the whole aim of your vocation and the objective of
the Institute. – Saint Marcelino
A Brother is a mirror of
the Gospel. – Saint Marcelino
All the dioceses of
the work come within the scope of our work. – Saint Marcelino
All to Jesus through
Mary, all to Mary for Jesus. – Saint Marcelino
Saint Marcelino
announced the Gospel with an ardent heart. He was sensitive to the spiritual
and educational needs of his time, especially the prevailing religious
ignorance, and the abandonment which youth were experiencing….he was a model
for all parents and educators to help them look upon youth with hope, to
encourage them with total love, which will make a true human, moral and
spiritual formation possible. – Pope John
Paul II
MLA
Citation
“Saint
Marcellin-Joseph-Benoît Champagnat“. CatholicSaints.Info. 31 October 2021.
Web. 6 June 2022. <https://catholicsaints.info/saint-marcellin-joseph-benoit-champagnat/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-marcellin-joseph-benoit-champagnat/
CHAMPAGNAT, MARCELLIN
JOSEPH BENOÎT, ST.
Baptized Joseph Benoît
Champagnat, priest and founder of the marist brothers (Little Brothers of
Mary); b. the hamlet of Rosey, Marlhes (south of Lyon) in the Loire Valley,
France, May 20, 1789; d. Notre Dame de l'Hermitage, Loire, France, June 6,
1840. Champagnat was the ninth of ten children born to Jean-Baptiste, a farmer
who also ran a wheat mill, and Marie-Thérèse. His mother and an older sister,
Louise, a nun who returned home when her convent was destroyed during the French
Revolution, shared with him their devout faith.
Champagnat had no formal
education until he was fifteen when he was tutored by his brother-in-law,
Benedict Arnaud, so that he could enter the junior seminary of Verrieres. At
the major seminary in Lyons his fellow seminarians included St. Jean Baptiste
vianney (the Cure of Ars), St. Peter chanel, and Ven. Jean Claude colin.
Champagnat was one of the original group of seminarians at Lyons who discussed
with Colin the foundation of the Marist Fathers. They planned the Society of
Mary to encompass both teaching brothers, organized by Champagnat, and priests.
After ordination (1816)
Champagnat was assigned as a curate in La Valla (Loire). An encounter there
with a dying boy who was totally ignorant of Catholic teachings convinced him
of the need for teachers who could provide excellent education in rural areas.
This incident expedited the foundation of the Marist Brothers (Jan. 2,1817)
with Jean Marie Granjon and Jean-Baptiste Audras as its first members. They
opened their first school in Marlhes (1818). The archbishop of Lyons blessed
their work and gave it financial support. In 1824, Champagnat was relieved of
parish duties to devote himself to organizing and directing his institute.
Meanwhile, he continued
to collaborate with Colin in establishing the Marist Fathers. He pronounced his
vows as a member in 1836 when Rome approved the congregation. Champagnat was
inclined to have the brothers subject to the superior of the Marist Fathers,
but Colin, superior of the society, overruled him, making him the superior of
the brothers. Champagnat published his pedagogical ideas in Guide
des Écoles (1853), a work that has been reprinted many times and that
serves as a norm for the Marist Brothers. In addition to instilling in students
a sense of the transcendent, the need for social values, and commitment to
fraternal and divine service, his principles stressed new methods of teaching
literacy. Many of his letters to his brothers also survive. He died after
dictating his "spiritual testament," and was buried in the cemetery
at Notre Dame de l'Hermitage.
At the time of his death,
180 Marists taught 7,000 students in 43 schools in France. In 1852 they opened
a school in Britain, the first outside France, and by 1860 there were 379
schools with a total of 50,000 pupils. Today about 5,000 Marists operate
schools in 72 countries.
Champagnat was declared
venerable by benedict xv in 1920 and beatified by Pope pius xii, May 29, 1955. During
the canonization ceremony in St. Peter's Square on April 18, 1999, Pope John
Paul II praised Champagnat's sensitivity to the spiritual and
educational needs of his time and his efforts to overcome the prevailing
religious ignorance and the abandonment that youth were experiencing. A statue
of Champagnat holding a child on his shoulders can be found in the transept of
St. Peter's Basilica, Rome.
Feast: June 6.
Bibliography: Acta Apostolicae Sedis, 10 (1999): 459–461. L'Osservatore Romano, English edition, no. 16 (1999). Vatican Information Service (19 April 1999). Br. Jean-Baptiste, Life and Spirit of J. B. M. Champagnat (Paris 1947). G. Chastel, Marcellin Champagnat (Paris 1939). J. Coste and G. Lessard, eds., Origines maristes, 4 v. (Rome 1960–66). M. A. Dorado Soto, El pensamiento educativo de la Institución Marista (Valencia 1984). J. Émile, Dictionnaire de spiritualité ascétique et mystique, 2:459–461. Br. Ignace, Le Bx. Marcellin Champagnat (Paris 1955). Br. Leó, Valor actual de la pedagogía del beato Marcelino Champagnat (Bogota 1956). S. D. Sammon, A Heart that Knew No Bounds: The Life and Mission of Saint Marcellin Champagnat (New York 2000). J. Vigon, Le Père Champagnat (Paris 1952).
[L. A. Voegtle/eds.]
Saint
Marcellin Champagnat, Parramatta Marist High School
HOMILY OF JOHN PAUL II
Sunday, 18 April 1999
1. "He took the bread and blessed, and broke it,
and gave it to them. And their eyes were opened and they
recognized him" (Lk 24:30-31).
We have just heard again
these words of Luke's Gospel: they tell of Jesus' meeting with two disciples
who were on their way to the village of Emmaus, the very day of the
Resurrection. This unexpected meeting brings joy to the hearts of the two
discouraged travelers and rekindles their hope. The Gospel says that when they
recognized him, they left "that same hour and returned to Jerusalem"
(Lk 24:33). They felt the need to tell the Apostles about "what had
happened on the road, and how he was known to them in the breaking of the
bread" (Lk 24:35).
The desire to bear
witness to Jesus arises in the hearts of believers from their personal
encounter with him. This is what happened with the three new saints whom today
I have the joy of raising to the glory of the altars: Marcellin Benoît
Champagnat, Giovanni Calabria and Agostina Livia Pietrantoni. They opened their
eyes to the signs of Christ's presence: they adored him and received him in the
Eucharist; they loved him in their neediest brethren; they recognized the signs
of his saving plan in the events of daily life.
They listened to Jesus'
words and sought his companionship, feeling their hearts burning within them.
What an indescribable attraction the Lord's mysterious presence holds for those
who accept him! This is what the saints experience. It is the same spiritual
experience we can have as we travel the ways of the world toward our heavenly
homeland. The Risen One also comes to meet us through his Word, revealing his
infinite love to us in the sacrament of the Eucharistic Bread, broken for the
salvation of all humanity. May the eyes of our spirit be opened to his truth
and his love, as happened to Marcellin Benoît Champagnat, to Giovanni Calabria
and to Sr Agostina Livia Pietrantoni.
2. "Did not our
hearts burn within us while he opened to us the Scriptures?". The burning
desire for God in the disciples of Emmaus was vividly felt by Marcellin
Champagnat, who was a priest captivated by the love of Jesus and Mary. Because
of his unshakeable faith, he remained faithful to Christ despite difficulties,
in the midst of a world sometimes lacking the sense of God. We too are called
to draw strength from contemplation of the risen Christ by learning at the
school of the Virgin Mary.
St Marcellin proclaimed
the Gospel with a burning heart. He was sensitive to the spiritual and
educational needs of his time, especially to religious ignorance and the
situations of neglect experienced in a particular way by the young. His
pastoral sense is an example for priests: called to proclaim the Good News,
they must also be true teachers for young people who seek to give meaning to
their lives, by accompanying each of them on their way and explaining the
Scriptures to them. Fr Champagnat was also a model for parents and teachers, helping
them to look with hope at young people, to love them with a total love which
fosters their true human, moral and spiritual formation.
Marcellin Champagnat also
invites us to be missionaries, to make Jesus Christ known and loved as the
Marist Brothers did even in Asia and Oceania. With Mary as our guide and
Mother, the Christian is a missionary and the servant of human beings. Let us
ask the Lord to give us a heart that burns like that of Marcellin Champagnat,
to recognize him and to be his witnesses.
3. "This Jesus God
raised up, and of that we all are witnesses" (Acts 2:32).
"We are all
witnesses": the one speaking is Peter, in the name of the Apostles. In his
voice we recognize those of countless other disciples who down the ages have
made their life a witness to the Lord who died and rose again. The saints
canonized today join this chorus. Fr Giovanni Calabria joins it, an exemplary
witness to the Resurrection. He is resplendent for his fervent faith, genuine
charity, spirit of sacrifice, love of the truth, zeal for souls and fidelity to
the Church.
In the year dedicated to
God the Father which leads us into the Great Jubilee of the Year 2000, we are
invited to put great emphasis on the virtue of charity. Giovanni Calabria's
entire life was a living Gospel, overflowing with love: love for God and for
his brothers and sisters, especially the very poor. The source of his love of
neighbour was his boundless faith and his filial abandonment to the heavenly
Father. He loved to repeat to his co-workers these words of the Gospel:
"Seek first his kingdom and his righteousness, and all these things shall
be yours as well" (Mt 6:33).
4. The Gospel ideal of
the love of neighbour, especially towards the lowly, the sick and the
abandoned, also led Agostina Livia Pietrantoni to the peak of holiness. Formed
in the school of St Joan Antida Thouret, Sr Agostina realized that the love of
Jesus calls for generous service to one's brothers and sisters, for it is in
their faces, especially those of the neediest, that the face of Christ shines.
"God alone" was the "compass" that guided all the decisions
of her life. "You shall love", the first and fundamental commandment
put at the beginning of the "Rule of Life of the Sisters of Charity",
was the inspiration for the new saint's works of solidarity, the inner stimulus
which sustained her in her self-giving to others.
In the First Letter of
Peter, which we have just heard, we read that Redemption was not achieved
"with perishable things such as silver or gold", but with "the
precious blood of Christ, like that of a lamb without blemish or spot" (1
Pt 1:18-19). Awareness of the infinite value of Christ's Blood shed for us led
St Agostina Livia Pietrantoni to respond to God's love with an equally generous
and unconditional love, expressed in humble and faithful service to the
"dear poor", as she usually called them.
Ready to make any
sacrifice, a heroic witness of charity, she paid the price for fidelity to Love
with her blood. May her example and intercession obtain renewed apostolic zeal
for the Institute of the Sisters of Charity, who this year will celebrate the
second centenary of their foundation.
5. "Stay with us,
for it is toward evening and the day is now far spent" (Lk 24:29). The two
exhausted travelers begged Jesus to stay at their home and share their table.
Stay with us, risen Lord!
This is also our daily longing. If you remain with us, our hearts are at peace.
Accompany us, as you did
the disciples of Emmaus, on our personal and ecclesial journey.
Open our eyes, so that we
can recognize the signs of your ineffable presence.
Make us docile in
listening to your Spirit. Nourished each day by your Body and your Blood, we
will be able to recognize you and serve you in our brothers and sisters.
Mary, Queen of Saints,
help us keep our faith and hope rooted in God (cf. 1 Pt 1:21).
St Marcellin Benoît
Champagnat, St Giovanni Calabria and St Agostina Livia Pietrantoni, pray for
us!
© Copyright 1999 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/1999/documents/hf_jp-ii_hom_18041999.html
Colegio
de Maristas San Miguel, en Mimetiz, Zalla (Bizkaia)
Marcellin Joseph Benoît Champagnat (1789-1840)
Priest, of the Society of Mary,
Founder of the Institute of the Little Brothers of Mary (Marist Brothers)
MARCELLIN CHAMPAGNAT was born on 20th May 1789, in Marlhes, a village in the
mountains of east-central France. The Revolution was about
to burst upon the scene. He was the ninth child of a very Christian family,
from whom he received his basic education. His mother and his aunt, a religious
driven from her convent, awoke in him a solid faith and deep devotion to Mary.
His father, who was a farmer and merchant, possessed an above-average education,
and played a significant role in the politics of the village and the region. He
imparted to Marcellin his aptitude for manual work, a penchant for direct
action, a sense of responsibility, and openness to new ideas.
When Marcellin was 14, a priest passing through the village helped him to see
that God was calling him to the priesthood. Marcellin, whose formal schooling
was practically non-existent, began to study because "God wills it!",
even while those around him, aware of his limitations, tried to dissuade him.
The difficult years he spent in the minor seminary in Verrieres (1805-1813)
were for him a time of real human and spiritual growth.
Among his companions in
the major seminary in Lyons were Jean-Marie Vianney, the future Cure of Ars,
and Jean-Claude Colin who was to become the founder of the Marist Fathers. He
joined a group of seminarians whose goal was to found a congregation bearing
Mary's name and including priests, sisters and a lay third order the
"Society of Mary" for the re-Christianisation of society. Deeply
aware of the cultural and spiritual poverty of the children of the countryside,
Marcellin felt a strong urge to include a branch of brothers for the Christian
education of young people. "I cannot see a child without wanting to tell him
how much Jesus loves him." The day after their ordination on 22nd July
1816, these young priests went to consecrate themselves to Mary and to place
their project under her protection at the shrine of Our Lady of Fourviere.
Marcellin was sent as
curate to the parish of La Valla. His ministry there included visiting the
sick, catechizing the children, helping the poor, and helping families to live
the Christian life. His simple, direct style of preaching, his deep devotion to
Mary, and his apostolic zeal, made a profound impression on his parishioners.
His encounter with a dying 17-year-old boy who had absolutely no religious
instruction, shook him to his depths, and moved him not to delay any longer in
putting his plans into action.
On 2nd January 1817, only
six months after his arrival in La Valla, Marcellin, a 27-year-old curate,
brought together his first two disciples; the congregation of the Little
Brothers of Mary, or Marist Brothers, was born in poverty, humility, and total
trust in God under Mary's protection. While still carrying on his parish
ministry, he went to live with his brothers, whom he trained and prepared for
their mission as Christian teachers, catechists, and educators of young people.
Passionately devoted to the Kingdom of God, conscious of the tremendous needs
of young people, and an instinctive educator, Marcellin turned these uncultured
young country lads into generous apostles. He lost no time in opening schools.
Vocations arrived and the first little house, even though enlarged by Marcellin
himself, was soon too small. There were many difficulties. The clergy in
general did not understand what this inexperienced young priest with no
material resources was trying to accomplish. However, the nearby villages
continually requested brothers to see to the Christian education of their
children.
Marcellin and his
brothers shared in the construction of their new house, which could hold more
than 100 persons and which would bear the name of "Our Lady of the
Hermitage". Freed from his parish duties in 1825, he thenceforth devoted
himself totally to his congregation: the spiritual, pedagogical and apostolic
formation and accompaniment of his brothers, visits to the schools, and the
opening of new ones.
Marcellin, a man of deep
faith, never ceased to seek the will of God through prayer and dialogue with
the religious authorities and with his brothers. Very conscious of his own
limitations, he counted only on God and on the protection of Mary, his
"Good Mother", "Ordinary Resource" and "First Superior".
His deep humility, and his acute awareness of the presence of God, helped him
to live through many severe trials with great inner peace. He often prayed
psalm 126: "If the Lord does not build the house", convinced that
this congregation of brothers was the work of God and Mary. His motto was,
"All to Jesus through Mary, and all to Mary for Jesus".
"To make Jesus
Christ known and loved" is the brothers' mission. The school is the
privileged setting for this mission of evangelisation. Marcellin taught his
disciples to love and respect children, and to give special attention to the
poor, the most ungrateful and the most neglected, especially orphans. Spending
a great deal of time with young people, with simplicity, family spirit and love
of work, and all of this carried out as Mary would have, were the essential
points of his vision of education.
In 1836, the Church
recognized the Society of Mary and entrusted to it the missions of Oceania.
Marcellin took his vows as a member of the Society of Mary, and sent three
brothers with the first missionary Marist Fathers to the islands of the
Pacific. "Every diocese of the world figures in our plans", he had
written.
Steps for obtaining legal
recognition of his congregation made great demands on his time, energy and
spirit of faith. He never stopped repeating, "When God is on your side,
and you rely only on him, nothing is impossible!"
A lengthy illness
gradually wore down his robust constitution. Worn out by his labors, he died at
the age of 51 on 6th June 1840, leaving this message with his brothers:
"May you be of one heart and one mind. May it be said of the Little
Brothers of Mary as of the first Christians: see how they love one
another!"
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19990418_champagnat_en.html
Estátua de São Marcelino Champagnat, dentro do Campus Central da PUCRS, em Porto Alegre.
Estátua de São Marcelino Champagnat, dentro do Campus Central da PUCRS, em Porto Alegre.
Estátua
de São Marcelino Champagnat, dentro do Campus Central da PUCRS, em Porto
Alegre.
The
Holiness of the Church in the Nineteenth Century – Venerable Marcellin
Champagnat
A truly striking character was Colin’s companion,
Venerable Marcellin Champagnat. In him it is also
manifest that God chooses the weak and lowly to do things that are great. The
clamor of rebellion against throne and altar had already broken out when
Marcellin Champagnat was born on 20 May 1789. His parents were poor, but an
aunt whom the Revolution had driven from her convent took care to give the boy
a good training. Until he was sixteen Marcellin had to work at home and in the
fields and his highest aspiration was to follow the calling of his father. But
a priest came to the parish by order of the archbishop of Lyons to look for
boys who might be trained for the clerical state. It was necessary that the
great gaps opened in the ranks of the clergy by the dreadful events of the
Revolution should be filled. Marcellin was pointed out to this priest for his
modesty and virtue and was receved as a candidate. For trial they sent him to a
Latin school, where an uncle of his essayed to instruct him. But the uncle
found that his nephew had little talent and advised him against further study.
In spite of this Marcellin entered the little seminary of Verrieres in the
autumn of 1805; but here, too, they desired him to leave after the first year
because of his poor talent. Difficulties steel the courage and confidence in
God of the saints and bind them only the closer to God. So it was with our good
student. He at once made a pilgrimage with his mother to the grave of Saint
Francis Regis, and there implored the grace to be permitted to remain in the
seminary. Then he had recourse to the Most Pure Mother, seat of wisdom, and to
the fervent reception of the Sacraments that he might obtain the gift of
understanding. His prayer was not in vain and by persevering diligence he
overcame all obstacles and at length became a pattern for his fellow-students
in every respect. Saint Francis Regis and Saint Aloysius were his favorite
patrons during his whole life. The first year he suffered a great deal from his
companions because, being older and a country boy, he was rather bashful and
awkward, and besides was backward in his schooling. Marcellin bore these
railleries with the humility and amiability of a saint.
While a student he
practised on vacation days the apostleship of charity, especially so after he
had taken up his higher studies. He visited the sick, gathered the children to
instruct them in catechism, and on Sunday afternoons gave religious discourses
to adults, who gathered in large numbers from surrounding districts. In 1816,
being then twenty-seven years of age, Marcellin was ordained. The spirit that
animated him is made clear by the fact that he was one of those who made the
pilgrimage to Notre Dame de Fourviere to consecrate their lives wholly to the
service of God under the protection of Mary. The saints always exercise a great
influence on students. Champagnat in his office as chaplain of Lavalla had
often to spend the whole day in the confessional. He was most energetic,
however, in his denunciation of wickedness, bad books, dangerous dances, and
the like. The young were his principal interest and they in turn soon became
aware how well he understood them. The great ignorance of religion which
Champagnat met everywhere, especially in die country districts, led him to
establish a society for the purpose of instructing the young in religion. Two
young students of Lavalla were the first to be won to this apostolic work. A
little house was made to serve as a cloister and they lived in great poverty
but extremely happy. Champagnat* s example and enheartening words dissipated
all fears for the future. To extend their influence the little band had
recourse to Mary and four other candidates joined them. This was the beginning
of the “Little Brothers of Mary.” According to the rules given them by their
founder, the members were not to become priests, so that the duties of the
priesthood might not interfere with the performance of their work. The Society
was to engage not only in teaching but in anything that would be of service to
the young.
Champagnat understood
clearly that the welfare of an Order depends on the spirit which animates the
members. Hence he deemed no care too great in advancing the spiritual training
of his Brothers. With a kindly simplicity and piety like that of Saint Francis
of Assisi he showed extraordinary prudence in spiritual direction; and the
charity, harmony, and great fervor of the “Little Brothers” justly claimed the
admiration of all.
Great undertakings must
always battle against opposition. The clergy of the neighboring country thought
Champagnat’s plan eccentric; and they would have forced his community to
disperse, but he sought no other defense, as the acts of his process tell us,
than “patience, prayer, and confidence in Mary.” Meanwhile, so many candidates
applied that a new house had to be built. No one would contribute to it.
Trusting in Providence, Champagnat bade his Brothers to begin building,
courageously helped in the labor himself, and to the amazement of those who
opposed him, the house was finished in a short time. The archbishop of Lyons
now became a warm friend of the enterprise and in 1826 the Brothers were able
to take their first vows. When the time had come to elect a superior for the
Society, Champagnat desired that a Brother should be clothed with this office.
Another priest set on foot secret intrigues to secure this office and could not
restrain his anger when in spite of a repeated ballot Champagnat was preferred
to him. Champagnat retained the direction of the Brothers even after he had
joined the Marists in 1836. He desired his Congregation of Brothers to be
regarded as a little sister of the Marists. On this account it is often called
the “Marist School Brothers.” They spread with great rapidity. In 1910 there
were not less than 6000 “Little Brothers of Mary,” who according to the spirit
of their venerable founder, zealously instruct the young in all quarters of the
world.
Champagnat had naturally
robust health. But his hard life and restless zeal, which knew no relaxation,
prematurely consumed his strength. For his own well-being he had the least
consideration. Yet he accomplished more for the glory of God and the salvation
of souls than if he had saved his strength to reach old age. He died at the age
of fifty-one in the novitiate of his Congregation at Vauban, 6 June 1840, but
the seed he sowed grows apace and bears its fruit.
– this text is taken
from The Holiness of the Church in the Nineteenth
Century: Saintly Men and Women of Our Own Times, by Father
Constantine Kempf, SJ; translated from the German by Father Francis Breymann,
SJ; Impimatur by + Cardinal John Farley, Archbishop of New York, 25 September
1916
San Marcellino
Champagnat Sacerdote e fondatore
Marlhes, Francia, 20
maggio 1789 - St. Chamond, Francia, 6 giugno 1840
Nato a Marlhes (Loire) il
20 maggio 1789, è un anticipatore dei metodi educativi moderni. Studente non
brillante, a 16 anni viene accettato nel seminario minore di Verrières, anche
se Marcellino Giuseppe Benedetto Champagnat, ultimo degli otto figli di un
mugnaio, non è attratto dallo studio. Sostenuto dal parroco sceglie però lo
studio e nel 1816, dopo aver frequentato il seminario di Lione viene ordinato
prete. Un suo compagno, Giovanni Maria Colin, in seminario aveva istituito un
sodalizio, detto «Società di Maria», un gruppo di chierici (tra cui Marcellino)
che vogliono indirizzare il loro ministero all'educazione della gioventù e che
sarebbero diventati i «Padri maristi». Nel 1817 Champagnat, ispirandosi a quel
sodalizio fonda i «Fratelli maristi», che non sono preti. Nel 1823
l'arcivescovo di Lione li autorizza a pronunciare i voti e così li trasforma in
religiosi con l'iniziale riconoscimento diocesano. Nel 1825 nasce la casa
madre, sempre vicino a St. Chamond, costruita con le proprie mani da Marcellino
e i suoi compagni. Champagnat muore nel 1840. Prima dei grandi eventi e
pronunciamenti mariani dell’800, egli già colloca l’amore per Maria alla base
dell’opera formativa; e dello spirito di famiglia che dovrà sempre
contrassegnare l’opera educativa dei Maristi. Beatificato nel 1955, Marcellino
Champagnat è stato proclamato santo nel 1999.
Etimologia: Marcellino,
diminutivo di Marco = nato in marzo, sacro a Marte, dal latino
Martirologio
Romano: Presso la città di Saint-Chamond nel territorio di Lione, in
Francia, san Marcellino Champagnat, sacerdote della Società di Maria, che fondò
l’Istituto dei Piccoli Fratelli di Maria per l’istruzione cristiana dei
fanciulli.
Nel mese di settembre 1828, in una vettura pubblica in viaggio da Saint-Étienne a Saint-Chamond, due preti siedono accanto a tre giovani vestiti di un abito religioso. Uno dei due ecclesiastici chiede al suo confratello chi siano questi religiosi di cui lo colpisce la modestia: «Sono, risponde l'altro prete, dei Fratelli che insegnano ai bambini piccoli delle campagne – Qual è il loro nome? – Si chiamano i Piccoli Fratelli di Maria – Chi ha fondato questa comunità? – Non se ne sa più di tanto. Alcuni giovani si sono riuniti, si sono tracciata una regola conforme al loro obiettivo, un vicario ha loro prodigato le sue cure, Dio ha benedetto la loro comunità e l'ha fatta prosperare al di là di tutte le previsioni umane». Il prete che parla così umilmente, nascondendo il proprio nome e il proprio ruolo, è il loro fondatore, padre Marcellin Champagnat.
Nono figlio di una famiglia che ne conterà dieci, Marcellino è nato il 20
maggio 1789 a Le Rosey, piccola fazione del comune di Marlhes nel dipartimento
della Loira. Marlhes è un villaggio di coltivatori lontano da ogni via di
comunicazione importante. La fede vi si è mantenuta intatta, coltivata dallo
zelo di preti ferventi. Tuttavia, arrivano fino a Marlhes delle informazioni
sulla Rivoluzione e le idee nuove non vi sono prive d'influenza. Jean-Baptiste
Champagnat, il padre di Marcellino, dotato di una certa istruzione, viene
promosso colonnello della Guardia Nazionale del cantone. Questo incarico lo
porta a officiare per il culto decadario, che sostituisce la Messa domenicale,
nella chiesa di Marlhes trasformata in tempio della dea Ragione. Egli ospita
tuttavia presso di sé sua sorella, Religiosa, e lascia che sua moglie e i suoi
bambini partecipino alle Messe dei preti refrattari nascosti nei dintorni. Sua
moglie, anche se più riservata di lui, non manca di personalità.
Un modo di procedere malaugurato
Sotto la guida di sua madre e di sua zia, Marcellino apprende le verità della
fede, ma la sua prima esperienza scolastica non ha seguito. Fin dal primo
giorno di lezione, infatti, viene chiamato alla lavagna dal maestro; un altro
bambino, più rapido, lo anticipa ma riceve un paio di schiaffi. Marcellino ne è
talmente terrorizzato che rifiuta di ritornare a scuola il giorno dopo,
nonostante le insistenze dei suoi genitori. Spesso, in seguito, ritornerà su
questo episodio che gli sembrava l'esempio da non seguire. Nell'educazione dei
bambini, inizierà con il vietarsi l'uso di ogni violenza. L'autorità, così come
la concepisce, non richiede sistemi di questo genere.
Marcellino è contento di seguire ovunque suo padre: al forno, al mulino, nei campi, nei pascoli. Si mostra assiduo nei lavori e sviluppa un'attitudine speciale per il commercio: gli sono stati affidati due agnellini di cui si prende cura e che rivende qualche mese dopo. Con suo fratello, Jean-Pierre, progetta di mettere in piedi un'attività di commercio redditizia.
Nel corso dell'estate 1803, si presentano presso la famiglia Champagnat due
preti. Percorrono la diocesi, su richiesta dell'arcivescovo di Lione, Mons.
Fesch, zio di Napoleone, per incoraggiare le vocazioni sacerdotali. Il parroco
di Marlhes ha loro suggerito di rendere visita a questa famiglia in cui ci sono
tre ragazzi di buona reputazione. Un po' sorpreso da questa visita, il signor
Champagnat risponde: «I miei figli non hanno mai manifestato il desiderio di
farsi preti. Ma eccoli, sono qui vicino; potete vedere voi stessi». I suoi
fratelli rispondono che non è loro intenzione, ma Marcellino manifesta il suo
desiderio, fino ad allora inconfessato, del sacerdozio. Per avviarlo agli
studi, viene inviato da suo cognato, maestro in un borgo delle vicinanze. Vi si
trova in buone condizioni per ricuperare il suo ritardo; ma ha il dolore di
perdere improvvisamente suo padre. Alla fine dell'anno scolastico, il cognato
dichiara alla signora Champagnat: «Vostro figlio s'intesta a voler fare degli
studi, ma avreste torto a lasciarlo fare. Ha troppo pochi talenti per riuscire,
troppi handicap per farcela». Marcellino è consapevole dei propri limiti, ma
sua madre lo sostiene; vanno tutti e due a La Louvesc, a una giornata di
cammino da Marlhes, dove si trova la tomba di san Francesco Regis, l'apostolo
della regione nel XVI secolo. Al ritorno, il giovane dichiara: «Preparate la
mia roba, voglio entrare in seminario. Riuscirò, poiché Dio lo vuole». Parte
quindi per il seminario minore di Verrières, nell'autunno del 1805. Là,
s'impegna del suo meglio nello studio. Ha sedici anni passati; i suoi compagni
di classe, molto più giovani di lui, non gli risparmiano le beffe. Gli inizi
sono molto difficili e i maestri poco incoraggianti. Inoltre, la condotta di
Marcellino lascia talvolta a desiderare; per il suo onomastico, sotto
l'influenza di qualche compagno, va a prendere un bicchiere in un'osteria. Alla
fine del primo anno, Marcellino viene giudicato non in grado di proseguire. Rimane
tuttavia persuaso della chiamata di Dio e fa un nuovo pellegrinaggio a La
Louvesc; poi supplica il Superiore del seminario de lasciarlo provare un altro
anno. Grazie a un sacerdote e a un compagno che lo sostengono, questa nuova
prova viene coronata da successo. Nel 1810, Marcellino perde sua madre.
Prosegue tuttavia i suoi studi per otto anni al seminario minore prima di
entrare, il 1° novembre 1813, nel seminario maggiore di Sant'Ireneo di Lione. I
tre anni che vi trascorre si svolgono in un'atmosfera di pace, di devozione e
di studio, nonostante gli avvenimenti politici legati alla caduta di Napoleone.
Avviene una trasformazione nel seminarista nella direzione di una maggiore
fedeltà ai suoi doveri. Durante le vacanze, fa il catechismo ai bambini del suo
paese.
« Incaricatevi dei Fratelli ! »
Nel corso del loro ultimo anno di seminario, Marcellino e alcuni compagni,
colpiti dallo stato di scristianizzazione del paese, pensano di costituire la
«Società dei Madri maristi», i cui membri saranno missionari votati al
rinnovamento della fede nei cristiani, sotto la protezione della Vergine
Santissima. Questa Società vedrà la luce e si organizzerà, poco per volta, dal
1817 al 1836, data della sua approvazione da parte della Santa Sede.
Marcellino, che ha molto sofferto durante la sua infanzia della mancanza di
istruzione, insiste perché si prenda anche a carico l'educazione scolastica dei
bambini. Vorrebbe formare dei Fratelli educatori. La sua insistenza induce gli
altri a dirgli: «Ebbene, incaricatevi voi dei Fratelli, poiché ne avete avuta
voi l'idea!» Egli vede in questo un invito di Dio.
Il 22 luglio 1816, Marcellino riceve l'ordinazione sacerdotale con cinquantun confratelli. L'indomani, dodici di essi salgono al santuario mariano di Fourvière per consacrare il loro ministero e la loro vita alla Santa Vergine, e impegnarsi a fondare la Congregazione dei Padre maristi. Il 13 agosto seguente, padre Champagnat arriva nel villaggio di La Valla, sulle pendici del Monte Pilat, dove viene nominato viceparroco. La regione è povera: i terreni montagnosi lasciano poco spazio alle coltivazioni. La pratica religiosa è debole a causa di un ambiente abitativo disperso e degli effetti della Rivoluzione. Il parroco di cui Marcellino sarà viceparroco per otto anni, è un uomo anziano dalla parola esitante, che predica il meno possibile e non fa catechismo. Marcellino, che ha allora ventisette anni, si mette all'opera. La sua sollecitudine si rivolge specialmente ai bambini. Li riunisce tutte le domeniche e, d'inverno, tutte le mattine. Le sue istruzioni sono semplici, chiare, arricchite da paragoni tratti dall'ambiente in cui vivono i suoi ascoltatori, da elementi attinti alla Sacra Scrittura e alla vita dei santi. Nelle sue prediche della domenica, Marcellino ricorda le grandi verità della fede. Mostra talvolta un certo rigore che la sua grande bontà fa accettare. Poiché ama il suo gregge, può permettersi di redarguire i suoi parrocchiani quando li vede perdersi nell'alcolismo o nei balli di paese, pericolosi per le anime. Non sopporta le gelosie e i litigi tra vicini e parenti.
Egli stesso studia ogni giorno la teologia. Presto, con l'autorizzazione del suo parroco, celebra la domenica pomeriggio un Ufficio al quale aggiunge alcune riflessioni pratiche tali da toccare i suoi ascoltatori. Questi ultimi partecipano sempre più numerosi a questa riunione. La sua parola semplice e dolce fa loro dire: «Si vede bene che è di Le Rosey (la sua frazione natale); le sue parole sono dolci come rose!» In qualsiasi stagione, anche nella bufera e nella tormenta di neve, Marcellino s'impone delle ore di cammino per andare a trovare i malati, amministrare il sacramento della Penitenza o assistere i morenti. Poco per volta, si compie una vera e propria trasformazione nei cristiani di La Valla e dei dintorni.
Il 28 ottobre 1816, il padre è chiamato in una frazione lontana al capezzale di
un bambino malato, Jean-Baptiste Montagne. Constata con dolorosa sorpresa che
il ragazzo ignora tutto della religione, non sapendo nemmeno se vi sia un Dio.
Per due ore, lo istruisce sui rudimenti della fede poi lo confessa. Quando
ritorna dopo aver fatto visita a un altro malato, il bambino non è più di
questo mondo. Pieno di riconoscenza nei confronti della divina Provvidenza che
lo ha condotto presso il morene, è nondimeno sconvolto dall'aver constatato una
così profonda ignoranza in una parrocchia considerata cristiana. Ormai, il
pensiero di fondare, senza indugio, una società di Fratelli che possano dare ai
bambini l'istruzione cristiana non lo abbandona più.
«Emergenza educativa»
Ancora oggi, l'educazione cristiana dei bambini rimane un compito primordiale.
Il Papa Benedetto XVI ce lo ricorda: «Si parla di una grande «emergenza
educativa», della crescente difficoltà che s'incontra nel trasmettere alle
nuove generazioni i valori-base dell'esistenza e di un retto comportamento,
difficoltà che coinvolge sia la scuola sia la famiglia« Possiamo aggiungere che
si tratta di un'emergenza inevitabile: in una società e in una cultura che troppo
spesso fanno del relativismo il proprio credo – il relativismo è diventato una
sorta di dogma –, in una simile società viene a mancare la luce della verità,
anzi si considera pericoloso parlare di verità, lo si considera «autoritario»,
e si finisce per dubitare della bontà della vita« Questa è quindi una priorità
essenziale del nostro lavoro pastorale: avvicinare a Cristo e al Padre la nuova
generazione, che vive in un mondo per gran parte lontano da Dio. Cari fratelli
e sorelle, dobbiamo sempre essere consapevoli che una simile opera non può
essere realizzata con le nostre forze, ma soltanto con la potenza dello
Spirito. Sono necessarie la luce e la grazia che vengono da Dio e agiscono
nell'intimo dei cuori e delle coscienze. Per l'educazione e formazione
cristiana, dunque, è decisiva anzitutto la preghiera e la nostra amicizia
personale con Gesù: solo chi conosce e ama Gesù Cristo può introdurre i
fratelli in un rapporto vitale con Lui« Nell'educazione alla fede un compito
molto importante è affidato alla scuola cattolica. Essa infatti adempie alla
propria missione basandosi su un progetto educativo che pone al centro il
Vangelo e lo tiene come decisivo punto di riferimento per la formazione della
persona e per tutta la proposta culturale. In convinta sinergia con le famiglie
e con la comunità ecclesiale, la scuola cattolica cerca dunque di promuovere
quell'unità tra la fede, la cultura e la vita che è obiettivo fondamentale
dell'educazione cristiana» (Discorso dell'11 giugno 2007).
Al ritorno dalla sua visita al giovane Montagne, Marcellino riceve due giovani
che costituiranno le fondamenta della sua nuova Congregazione. Gli inizi
dell'opera sono molto umili. Il 2 gennaio 1817, padre Champagnat insedia i suoi
due novizi in una casetta vicino alla canonica. La povertà è estrema. Il loro
tempo è distribuito tra la preghiera, lo studio e il lavoro manuale. Per
vivere, si fabbricano chiodi, come fanno tutte le famiglie dei dintorni.
Presto, quattro postulanti si uniscono ai due primi novizi. Uno di essi, Gabriel
Rivat, è un bambino di dieci anni, allevato nella devozione religiosa. Da due
anni, segue assiduamente i catechismi di padre Champagnat e, dopo la sua prima
comunione, si è sentito chiamato a unirsi al gruppo dei Fratelli riuniti a La
Valla. Il 6 maggio 1818, sua madre, che l'ha consacrato a Maria nella sua
infanzia, lo conduce presso il viceparroco. Gabriel, che prende il nome di
fratel Francesco, diventerà il successore del Fondatore a capo dei Fratelli
maristi.
« È la vostra opera ! »
La cura dei suoi Fratelli non impedisce a padre Champagnat di svolgere i suoi
incarichi parrocchiali. Tuttavia, il parroco trova che il suo viceparroco
esagera nel fare. Marcellino chiede allora e ottiene il permesso di installarsi
nella casa dei Fratelli, per la cui formazione si fa aiutare da un maestro. Ma
quattro anni dopo il suo arrivo a La Valla, constatando che non troverà sul
posto altre vocazioni di Fratelli, fa una novena alla Santa Vergine: « È la
vostra opera, le dice, non la mia. Inviatemi dei Fratelli». La sua preghiera
viene ascoltata e si presentano dei giovani venuti da più lontano. Ma i locali
risultano presto troppo esigui: diventa urgente costruire. Tutta la comunità si
mette all'opera sotto la direzione di Marcellino che si fa muratore o
falegname.
Nel frattempo, Padre Champagnat ha iniziato la fondazione di scuole, di cui una
a Marlhes, la sua parrocchia natale. Tuttavia, nelle canoniche della regione,
girano osservazioni aspre sul viceparroco di La Valla: «La sua congregazione,
si insinua, è una chimera generata dall'orgoglio e dalla temerarietà. Come può
pensare, lui, che non ha né risorse né talenti, di creare una comunità?» Lungi
dal sostenere la sua opera, certi parroci ne distolgono le vocazioni. «Si aveva
torto a diffidare di noi, dirà uno dei discepoli di Marcellino, di sospettare
dei motivi che ci conducevano a Champagnat. Se questi motivi fossero stati
umani, non saremmo rimasti un solo giorno. Chi avrebbe potuto trattenerci in
una casa dove avevamo per dormitorio solo un fienile, per letto solo un po' di
paglia o delle foglie secche, per nutrimento del pane nero che cadeva in
briciole tanto era mal cotto, qualche verdura e dell'acqua per bevanda?...
Quello che poteva piacerci in una posizione così contraria alla natura« fu la
devozione professata per Maria. Tutti noi fummo così toccati dalle belle cose
che ci diceva il nostro padre Champagnat della Santa Vergine, che nulla al
mondo avrebbe potuto distoglierci dalla nostra vocazione».
Nello smarrimento
Le dicerie contro l'opera del viceparroco di La Valla arrivano fino
all'arcivescovado di Lione. Uno dei vicari generali, che governa di fatto la
diocesi, rivolge dei rimproveri al padre Champagnat; un altro vicario generale
lo approva. Poco per volta, si sviluppa un clima di diffidenza nei confronti
dei Fratelli insegnanti. La comunità vive nell'attesa di una catastrofe. Nello
smarrimento, essa si rivolge alla Vergine Maria. Ma, il 22 dicembre 1823, viene
nominato amministratore apostolico della diocesi di Lione Mons. de Pins, che si
mostra favorevole a padre Champagnat.
Per aiutarlo nel suo compito, Marcellino fa appello al padre Courveille, suo ex compagno di seminario, che dirige la Società dei Padri maristi. Nello stesso periodo, viene sollevato dal suo incarico di viceparroco di La Valla. I due preti decidono di acquistare un grande terreno vicino a Saint-Chamond e di costruirvi un vasto edificio per centocinquanta Fratelli. Il progetto è inaudito e, nei dintorni, molti non lo comprendono. Si scatena una nuova campagna di denigrazione. Nonostante tutto, il cantiere progredisce rapidamente. Si chiamerà la casa Notre-Dame de l'Hermitage.
Tuttavia, il padre Courveille si attribuisce la missione di dirigere i Fratelli
che però considerano Marcellino come loro Padre. Egli si ostina e mette ai voti
la scelta del Superiore. Viene eletto Marcellino all'unanimità. Il padre
Courveille non desiste; approfitta delle assenze del fondatore, che va a
visitare le scuole, per tormentare i fratelli. Alla fine del dicembre 1825,
quando Marcellino ritorna da un viaggio, lo subissa di rimproveri. Esausto per
la stanchezza e oppresso da numerose preoccupazioni, in particolare riguardo
alle finanze della sua opera, Padre Champagnat crolla e deve mettersi a letto.
Una settimana dopo, è alle soglie della morte. A questa notizia, i creditori si
presentano in massa. Fortunatamente, il parroco di Saint-Chamond paga una parte
dei debiti; ma lo sgomento è totale nella casa. La Congregazione sembra persa
quando, contro ogni aspettativa, la salute del fondatore inizia a migliorare.
Tuttavia, Padre Champagnat non ricupererà mai tutte le sue forze. Padre
Courveille cerca sempre di essere riconosciuto come Superiore dei Fratelli.
Tuttavia, nel maggio 1826, una sua grave mancanza lo costringe a ritirarsi alla
Trappa di Aiguebelle. Preoccupato di stabilizzare la vocazione dei Fratelli, il
fondatore fa loro pronunciare dei voti religiosi in occasione del ritiro della
comunità del 1826.
Saper stare tranquilli
Dieci anni dopo la sua fondazione, l'Istituto conta più di ottanta Fratelli distribuiti
in sedici istituti. Padre Champagnat si preoccupa del suo riconoscimento
ufficiale da parte dei poteri pubblici, specialmente al fine di ottenere per i
suoi Fratelli la dispensa dal servizio militare che durava allora sette anni.
Di fronte all'insuccesso dei suoi sforzi, scrive: «Presto o tardi, otterremo
questa autorizzazione« Quello che più ci importa è fare da parte nostra quello
che Dio vuole che facciamo; voglio dire il nostro possibile; dopo questo,
dobbiamo solo stare tranquilli, lasciar agire la sua Provvidenza. Dio sa meglio
di noi quello che ci fa bene, quello che ci giova. Sono ben certo che un po' di
ritardo non ci farà male». In realtà, il riconoscimento arriverà solo dopo la
morte del fondatore.
Spesso, Marcellino invita i suoi Fratelli a donarsi totalmente a Dio e agli altri. Egli stesso predica con l'esempio. Quando gli si rimprovera di strafare, risponde: «Nessuno è indispensabile, ma Gesù ci dice: Finché c'è luce, bisogna camminare (Gv 12,35)». S'impegna a suscitare nei Fratelli una solida devozione alla Santa Vergine. «Altri religiosi, dice, si santificano, gli uni con la povertà, gli altri con l'obbedienza, altri ancora con uno zelo ardente per la salvezza delle anime. Voglio che nessuno sorpassi i Fratelli nell'amore per Maria, nella devozione nei confronti di Maria». Non solo Maria è la patrona dei Fratelli che portano fieramente il suo nome, ma è anche la loro Madre, il loro modello, la loro prima Superiora, e, secondo l'espressione del Fondatore, la loro «risorsa ordinaria». Ci si rivolge a lei in ogni occasione, si ricorre a lei in tutti i pericoli, le si attribuisce la gloria di tutti i successi. « È lei, proclama il Padre, che ha fatto tutto a casa nostra!» Il 12 maggio 2007, il Papa Benedetto XVI diceva, nello stesso senso: «Non c'è frutto della grazia nella storia della salvezza che non abbia come strumento necessario la mediazione di Nostra Signora».
Verso la fine dell'anno 1839, le forze di Marcellino diminuiscono notevolmente. Padre Colin, Superiore della Società dei Padri maristi, gli suggerisce di darsi un successore a capo dei Fratelli. Nel mese di ottobre, una votazione ha come risultato l'elezione del Fratello François Rivat. Il Fondatore non resta tuttavia inoperoso, ma presto dei mali di stomaco gli impediscono di alimentarsi e lo costringono a riguardarsi. All'inizio del mese di maggio, apre gli esercizi del mese di Maria; di ritorno nella sua camera, dichiara: « È finita per me, sento che me ne vado». L'11 maggio, riceve l'Estrema Unzione, alla presenza di tutta la comunità. «Miei amici, dice ai suoi Fratelli, l'importante è amarci gli uni gli altri. Ricordatevi che siete fratelli, che Maria è vostra Madre, che siete tutti chiamati alla stessa eredità che è il Cielo». La fine del mese di maggio diventa molto penosa per il Padre. Il 6 giugno, verso le due e trenta del mattino, Marcellino fa osservare al Fratello che lo veglia che la sua lampada si spegne. Il Fratello lo disillude: la lampada non ha perso la sua luminosità. «Capisco, è la mia vista che se ne va, risponde il morente. È giunta la mia ora. Che Dio ne sia benedetto!» Poco dopo, entra in agonia. La comunità, riunita all'aurora, canta presso di lui la Salve Regina e il Fondatore termina dolcemente il suo soggiorno sulla terra.
Giovanni Paolo II dirà, nell'omelia della canonizzazione di Marcellino Champagnat, il 18 aprile 1999: «Grazie alla sua fede incrollabile, è rimasto fedele a Cristo, anche nelle difficoltà, in mezzo a un mondo talvolta privo del senso di Dio. Siamo chiamati, anche noi, ad attingere la nostra forza nella contemplazione del Cristo risorto, mettendoci alla scuola della Vergine Maria ».
Autore: Dom Antoine Marie osb
Fonte : Lettera
mensile dell'abbazia Saint-Joseph, F. 21150 Flavigny- Francia - www.clairval.com
SOURCE : http://santiebeati.it/dettaglio/56050
Bust
of Marcellin Champagnat in Porto Alegre, Rio Grande do Sul, Brazil.
Busto de Marcelino Champagnat em Porto Alegre, Rio Grande do Sul, Brasil.
Bust
of Marcellin Champagnat in Porto Alegre, Rio Grande do Sul, Brazil.
Busto
de Marcelino Champagnat em Porto Alegre, Rio Grande do Sul, Brasil.
OMELIA DI GIOVANI PAOLO
II
Piazza San Pietro -
Domenica, 18 aprile 1999
1. "Prese il pane,
disse la benedizione, lo spezzò e lo diede loro. Ed ecco si aprirono loro gli
occhi e lo riconobbero" (Lc 24, 30-31)
Abbiamo poc'anzi
riascoltato queste parole del Vangelo di Luca: esse raccontano l'incontro di
Gesù con due discepoli in cammino verso il villaggio di Emmaus, il giorno
stesso della risurrezione. Quest'inatteso incontro fa scaturire la gioia nel
cuore dei due viandanti sconsolati e riaccende in essi la speranza. Il Vangelo
riferisce che, quando lo riconobbero, partirono "senz'indugio e fecero
ritorno a Gerusalemme" (Lc 24, 33). Sentivano il bisogno di informare
gli Apostoli di "ciò che era accaduto lungo la via e come l'avevano
riconosciuto nello spezzare il pane" (Lc 24, 35).
Il desiderio di rendere
testimonianza a Gesù sgorga nel cuore dei credenti dall'incontro personale con
Lui. E' quanto è avvenuto per i tre nuovi Santi, che oggi ho la gioia di
elevare alla gloria degli altari: Marcellino Benedetto Champagnat, Giovanni
Calabria ed Agostina Livia Pietrantoni. Essi hanno aperto i loro occhi dinanzi
ai segni della presenza di Cristo: lo hanno adorato ed accolto nell'Eucaristia,
lo hanno amato nei fratelli più bisognosi, hanno riconosciuto le tracce del suo
disegno di salvezza negli eventi dell'esistenza quotidiana.
Hanno ascoltato le parole
di Gesù ed hanno coltivato la sua compagnia sentendosi ardere il cuore in
petto. Quale fascino indescrivibile esercita la misteriosa presenza del Signore
in quanti lo accolgono! E' l'esperienza dei santi. E' la stessa esperienza
spirituale che possiamo fare noi, incamminati sulle strade del mondo verso la
patria celeste. Pure a noi il Risorto viene incontro con la sua Parola,
rivelandoci il suo amore infinito nel Sacramento del Pane eucaristico, spezzato
per la salvezza dell'intera umanità. Possano gli occhi del nostro spirito
aprirsi alla sua verità ed al suo amore, come è avvenuto per Marcellino
Benedetto Champagnat, per don Giovanni Calabria e per Suor Agostina Livia
Pietrantoni.
2. "Notre coeur
n'était-il pas tout brûlant au-dedans de nous, quand il nous expliquait les
Écritures?". Ce désir brûlant de Dieu qui habitait les disciples d'Emmaüs
se manifesta vivement chez Marcellin Champagnat, qui fut un prêtre saisi par
l'amour de Jésus et de Marie. Grâce à sa foi inébranlable, il est resté fidèle
au Christ, même dans les difficultés, au milieu d'un monde parfois dénué du
sens de Dieu. Nous sommes appelés, nous aussi, à puiser notre force dans la
contemplation du Christ ressuscité, en nous mettant à l'école de la Vierge
Marie.
Saint Marcellin annonça
l'Évangile avec un coeur tout brûlant. Il fut sensible aux besoins spirituels
et éducatifs de son époque, spécialement à l'ignorance religieuse et aux
situations d'abandon que connaissait particulièrement la jeunesse. Son sens
pastoral est exemplaire pour les prêtres: appelés à proclamer la Bonne
Nouvelle, ils doivent être également pour les jeunes, qui cherchent un sens à
leur existence, de véritables éducateurs, accompagnant chacun d'entre eux sur
la route et leur expliquant les Écritures. Le Père Champagnat est aussi un
modèle pour les parents et les éducateurs, les aidant à porter un regard plein
d'espérance sur les jeunes, à les aimer d'un amour total, qui favorise une
véritable formation humaine, morale et spirituelle.
Marcellin Champagnat nous
invite aussi à être des missionnaires, pour faire connaître et aimer Jésus
Christ, comme le firent les frères maristes jusqu'en Asie et en Océanie. Avec
Marie pour guide et pour Mère, le chrétien est missionnaire et serviteur des
hommes. Demandons au Seigneur d'avoir un coeur aussi brûlant que Marcellin
Champagnat, pour le reconnaître et pour être ses témoins.
3. "Questo Gesù Dio
l'ha risuscitato e noi tutti ne siamo testimoni" (At 2, 32).
"Noi tutti ne siamo
testimoni": chi parla è Pietro, a nome degli Apostoli. Nella sua voce
riconosciamo quelle di innumerevoli altri discepoli, che nel corso dei secoli
hanno fatto della loro vita una testimonianza del Signore morto e risorto. A
questo coro si uniscono i santi oggi canonizzati. Si unisce don Giovanni
Calabria, testimone esemplare della Risurrezione. In lui risplendono fede
ardente, carità genuina, spirito di sacrificio, amore alla povertà, zelo per le
anime, fedeltà alla Chiesa.
Nell'anno del Padre, che
ci introduce nel Grande Giubileo del Duemila, siamo invitati a dare massimo
risalto alla virtù della carità. L'esistenza di Giovanni Calabria è stata tutta
un vangelo vivente, traboccante di carità: carità verso Dio e carità verso i
fratelli, specialmente verso i più poveri. Sorgente del suo amore per il
prossimo erano la fiducia illimitata ed il filiale abbandono che nutriva per il
Padre celeste. Ai suoi collaboratori amava ripetere le parole evangeliche:
"Cercate prima il regno di Dio e la sua giustizia, e tutte queste cose vi
saranno date in aggiunta" (Mt 6, 33).
4. L'ideale evangelico
della carità verso il prossimo, specialmente verso i piccoli, i malati, gli
abbandonati, ha condotto anche Agostina Livia Pietrantoni alle vette della
santità. Formata alla scuola di santa Giovanna Antida Thouret, Suor Agostina
comprese che l'amore per Gesù domanda il generoso servizio verso i fratelli. E'
infatti nel loro volto, specialmente in quello dei più bisognosi, che brilla il
volto di Cristo. "Dio solo" fu la "bussola" che orientò
tutte le sue scelte di vita. "Tu amerai", il primo e fondamentale
comandamento posto all'inizio della "Regola di vita delle Suore della Carità",
fu la fonte ispiratrice dei gesti di solidarietà della nuova Santa, la spinta
interiore che la sostenne nel dono di sé agli altri.
Nella prima Lettera di
Pietro, poc'anzi ascoltata, leggiamo che la redenzione è avvenuta non "a
prezzo di cose corruttibili, come l'argento e l'oro", ma per "il
sangue prezioso di Cristo, come di agnello senza difetti e senza macchia"
(1Pt 1, 19). La consapevolezza dell'infinito valore del Sangue di Cristo,
sparso per noi, indusse santa Agostina Livia Pietrantoni a rispondere all'amore
di Dio con un amore altrettanto generoso e incondizionato, manifestato
nell'umile e fedele servizio ai "cari poveri", come essa soleva
ripetere.
Disposta a qualunque
sacrificio, testimone eroica della carità, pagò con il sangue il prezzo della
fedeltà all'Amore. Possano il suo esempio e la sua intercessione ottenere per
l'Istituto delle Suore della Carità, che celebra quest'anno il secondo
centenario di fondazione, un rinnovato slancio apostolico.
5. "Resta con noi
perché si fa sera e il giorno già volge al declino" (Lc 24, 29). I
due stanchi viandanti supplicarono Gesù di sostare nella loro casa per
condividere la loro stessa mensa.
Resta con noi, Signore
risorto! E' questa anche la nostra quotidiana aspirazione. Se tu rimani con
noi, il nostro cuore è in pace.
Accompagnaci, come hai
fatto con i discepoli di Emmaus, nel nostro cammino personale ed ecclesiale.
Aprici gli occhi,
affinché sappiamo riconoscere i segni della tua ineffabile presenza.
Rendici docili
all'ascolto del tuo Spirito. Nutriti ogni giorno del tuo Corpo e del tuo
Sangue, sapremo riconoscerti e ti serviremo nei nostri fratelli.
Maria, Regina dei Santi,
aiutaci a tenere la nostra fede e la nostra speranza fisse in Dio (cfr 1 Pt 1,
21).
San Marcellino Benedetto
Champagnat, san Giovanni Calabria e santa Agostina Livia Pietrantoni pregate
per noi!
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Libreria Editrice Vaticana
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/1999/documents/hf_jp-ii_hom_18041999.html
Voir aussi : https://www.kt42.fr/2018/07/marcellin-champagnat-fondateur-des.html
https://champagnat.org/fr/marcelino-champ/vie-de-joseph-benoit-marcellin-champagnat-1789-1840/