mercredi 3 mars 2021

Bienheureuse MARÍA CONCEPCIÓN (CONCHITA) CABRERA ARIAS DE ARMIDA, mystique et fondatrice de las cinco Obras de la Cruz

 


Bienheureuse María Concepción Cabrera Arias de Armida

Mystique mexicaine (+ 1937)

María Concepción Cabrera Arias de Armida, mère de famille, née à San Luis Potosí, au Mexique, le 8 décembre 1862 et morte à Mexico City, le 3 mars 1937.

Mystique et auteur mexicaine aussi connue sous le nom de Conchita, elle est auteur d'ouvrages sur ses méditations.

Mère de neuf enfants, veuve quand le dernier n'avait que 2 ans, sa vie spirituelle était très intense; elle écrivit un grand nombre d'ouvrages qui inspirèrent l'établissement de congrégations qui sont encore présentes de nos jours.

- reconnue vénérable le 20 décembre 1999 par Saint Jean-Paul II

- décret du pape François le 8 juin 2018, reconnaissance de miracle (décret en espagnol,  en anglais, en italien)

la bienheureuse Conchita, chef d’œuvre de Dieu, 8 mai 2019, le Pape François rend hommage à la bienheureuse Maria de la Concepcion Cabrera (1862-1937), dite Conchita, béatifiée à Mexico le 4 mai: "l’œuvre de cette femme fut un signe que l’Esprit Saint a toujours travaillé dans l’Église pour exalter aussi des femmes laïques, afin qu’elles puissent être des sources de grâces pour tout le Peuple de Dieu", a déclaré le cardinal Becciu, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, qui a présidé la messe de béatification.

- 'La vie ordinaire est le lieu concret où rencontrer le Seigneur' sainteté des laïcs, dicastère pour les laïcs les familles et la vie.

En espagnol:


Maria de la Concepcion Cabrera, mère de famille, a témoigné de la valeur salvifique de la Croix du Christ, en inspirant la fondation de différentes institutions religieuses et laïques. Rendons grâce à Dieu pour ce courageux témoignage!

Pape François, 8 mai 2019

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/13297/Bienheureuse-Maria-Concepcion-Cabrera-Arias-de-Armida.html

Mexique : béatification de "Conchita", mère de famille, exemple pour les prêtres!

Homélie du card. Becciu

MAI 06, 2019 08:44MARINA DROUJININACAUSES DES SAINTS

« Elle apparaît aujourd’hui (…) comme un modèle de vie apostolique : elle priait et agissait, son esprit était figé dans le ciel et ses yeux tournés vers la terre ; elle adorait et exaltait la grandeur de Dieu et prenait soin des misères et des besoins des hommes. » Elle est même un « exemple pour les prêtres ».

C’est ainsi que le cardinal Angelo Becciu, préfet de la Congrégation pour la cause des saints, a salué la figure de Maria Concepcion Cabrera Arias de Armida (1882-1937), en présidant sa messe de béatification au sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe, à Mexico (Mexique), le 4 mai 2019.

Connue sous le nom de « Conchita », cette mère de famille qui a eu neuf enfants et qui est restée veuve après 17 ans de mariage a inspiré la fondation de cinq instituts religieux, dont les Missionnaires de l’Esprit Saint.

C’est « une femme de prière et de zèle apostolique », a souligné le cardinal Becciu dans son homélie citée par Vatican News : « anticipant son époque », elle « trouve en elle la force morale de s’imposer comme chef de file dans le domaine social et dans la sphère ecclésiale, une magnifique synthèse de la contemplation et de l’action : les figures évangéliques de Marthe et Marie se retrouvent fusionnées et synchronisées dans l’existence de la nouvelle Bienheureuse ».

Conchita a su comprendre « la science de la croix », a aussi souligné le préfet de la Congrégation pour la cause des saints : « Elle est consciente que toutes les petites ou grandes douleurs ont déjà été vécues par Jésus sur la croix et en lui peuvent trouver force et sens. »

La prière de Conchita, qui consacrait la plus grande partie de la nuit à adorer le Saint-Sacrement, était sa nourriture, « sa force spirituelle », a expliqué le cardinal. Il a rappelé son engagement constant envers les pauvres, les malades et les mourants, mais aussi envers ceux qui « vivent chaque jour leur vocation dans la fidélité et le sacrifice de soi ». C’est pourquoi, a dit le cardinal, elle est aussi un exemple pour tous les prêtres de tous les temps.

Maria Concepcion Cabrera, a-t-il ajouté, « n’a pas suivi ses propres inspirations… mais elle s’est conformée au plan de Dieu pour elle ».

MAI 06, 2019 08:44CAUSES DES SAINTS

Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET)

SOURCE : https://fr.zenit.org/2019/05/06/mexique-bienheureuse-maria-concepcion-mere-de-famille-et-modele-de-vie-apostolique/

Mexique: la bienheureuse Conchita, chef d’œuvre de Dieu

Lors de l’audience générale de ce mercredi 8 mai, le Pape a rendu hommage à la bienheureuse Maria de la Concepcion Cabrera (1862-1937), dite Conchita.

«Samedi dernier, à Mexico, a été proclamée bienheureuse Maria de la Concepcion Cabrera, mère de famille, qui a témoigné de la valeur salvifique de la Croix du Christ, en inspirant la fondation de différentes institutions religieuses et laïques. Rendons grâce à Dieu pour ce courageux témoignage! », a lancé le Pape ce matin en faisant applaudir la bienheureuse mexicaine par la foule rassemblée sur la Place Saint-Pierre.

Cette laïque, mère de neuf enfants, avait vécu dans un contexte préconciliaire a priori peu ouvert aux initiatives des laïcs. Mais l’œuvre de cette femme fut un signe que «l’Esprit Saint a toujours travaillé dans l’Église pour exalter aussi des femmes laïques, afin qu’elles puissent être des sources de grâces pour tout le Peuple de Dieu», a déclaré le cardinal Becciu, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, qui a présidé la messe de béatification.

Attachée à recevoir Jésus dans l’eucharistie, elle mènera de front sa vie familiale avec une intense recherche de Dieu. Dans les joies mais aussi les épreuves de la vie, avec son veuvage précoce et la perte d’un enfant, elle prend sur elle ces croix avec courage et les offre, l’une après l’autre, au Seigneur pour l’Église et pour la rédemption des pécheurs. Elle sait que «la souffrance dans les mains de Dieu donne toujours de bons fruits».

L’appel au salut des âmes

Un jour de 1889, alors qu’elle participe à un cours d’exercices spirituels, elle entend cette parole : «Ta mission, c’est de sauver des âmes». Jésus l’appelle à incarner sa Parole renouvelée et à la diffuser à l’Église et au monde : une parole qui est un exemple de sainteté accessible à tous, jusqu’à une maman avec peu d’instruction et beaucoup d’enfants. À partir de là, sa vie devra être de Dieu, avec Dieu et pour Dieu, une vie cachée qui ne cherche pas à briller sur la terre, mais seulement dans le ciel, comme le font les étoiles. «Ceci est le point focal de son mysticisme : apporter Jésus à tous et donner la vie pour le salut des âmes dans l’Église.»

Mère de tous les prêtres

Ce sont les années dans lesquelles Conchita consolide les fondements de sa propre vie spirituelle et comprend ce que veut vraiment le Seigneur : imiter Marie. «Conchita s’identifie avec la Vierge Marie aux pieds de la croix, avec sa souffrance qu’elle offre au Seigneur pour la sanctification des prêtres». Conchita comprend que c’est à partir de là, des péchés des prêtres, que nait tout mal, et elle se fait ainsi la mère de tous les prêtres, en priant et en souffrant. Dans les gestes des prêtres, Conchita revoit Jésus, parce qu’elle s’identifie avec Marie, sa mère : une maternité spirituelle qui se concrétise dans l’ardent désir de donner à l’Église et à Jésus des prêtres saints.

Une mystique qui écrit et prie

Le mystique est celui qui se laisse mettre en mouvement par l’Esprit Saint et vit en constante communion avec ses dons. Conchita était aussi cela, et les 60 000 pages de réflexion qu’elle a laissé en témoignent. Elle écrivait la nuit, sans que ses enfants ne le remarquent. De ses écrits sont nées les cinq Œuvres de la Croix, qui existent encore au Mexique : l’Apostolat de la Croix (1895), la Congrégation des Sœurs de la Croix du Sacré-Cœur de Jésus (1897), l’Alliance d’amour avec le Cœur de Jésus (1909), la Fraternité du Christ prêtre (1912), et la Congrégation des Missionnaires de l’Esprit Saint (1914), instituée avec le vénérable Félix de Jésus Rouger, un missionnaire français.

MEXIQUE

SAINTS ET BIENHEUREUX

08 mai 2019, 18:22

SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2019-05/beatification-conchita-mexique.html

La bienheureuse Conchita Cabrera

le mercredi, 01 mai 2019. Dans Apparitions

Épouse, mystique, mère spirituelle des prêtres

Le 4 mai 2019 a eu lieu, au sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe à Mexico, la béatification de Maria Concepcion Cabrera Arias de Armida (1862-1937), connue sous le nom de «Conchita», mère de famille qui a eu neuf enfants, qui est restée veuve après 17 ans de mariage, et qui a inspiré la fondation de cinq instituts religieux, dont les Missionnaires de l’Esprit Saint.

Elle avait été déclarée vénérable (ayant pratiqué à un degré héroïque les vertus de foi, d’espérance et de charité) le 20 décembre 1999 par saint Jean-Paul II. Le miracle qui a permis sa béatification est la guérison, il y a cinq ans, d’un mexicain de Monterrey, Jorge Treviño, affecté de sclérose en plaques. Des amis l’avaient invité au centre Jesús María de San Luis Potosí, où Conchita passait ses vacances. Ils lui offrirent également une relique de Conchita et lui parlèrent de sa vie. À son retour à Monterrey, il devait subir une opération. Au moment de l’anesthésie, il vit Conchita en songe. À partir de ce moment-là il se remit à pouvoir bouger et il se porte aujourd’hui comme s’il n’avait jamais été malade.

María Concepción Cabrera de Armida, surnommée Conchita, naît le 8 décembre 1862 dans une famille de douze enfants. À l'âge de 21 ans, Conchita se fiance avec Francisco Armida, un ami d’enfance. Leur mariage est célébré le 8 novembre 1884. Entre 1885 et 1899, le couple donnera naissance à neuf enfants. La famille vit aisément et les enfants reçoivent une bonne éducation. Une fille deviendra religieuse et un fils deviendra jésuite.

Très jeune, Conchita développa une profonde vie spirituelle. En 1889, au cours d'une retraite, Jésus lui dit: «Ta mission sera de sauver les âmes». Ce fut le début d'entretiens familiers avec le Seigneur, dont elle conserva la trace dans son Journal. À partir de ce moment, elle commença à faire de l'apostolat. L'année 1894 sera décisive: le 14 janvier, elle grava sur sa poitrine le Nom de Jésus et le 23 janvier, le Seigneur répondit en célébrant avec elle les fiançailles spirituelles. Le 3 mai était érigée la première des cinq congrégations qu'elle a fondées: l'Apostolat de la Croix.

C'est de 1927 à 1931 qu'elle reçut du Christ des Confidences sur le sacerdoce, qu'elle consigna dans son journal spirituel. Dès 1914, elle avait invité les fidèles, à la demande de Jésus, d'offrir chaque dimanche sa communion pour les prêtres.

Le 17 septembre 1901, Francisco Armida meurt prématurément. Conchita se retrouve seule pour gérer la famille et élever ses neuf enfants. Elle se dédie à leur éducation et aux travaux de la maison. Elle est active au sein de sa paroisse, assiste à la messe tous les matins et visite les voisins pauvres ou malades. En 1895, elle crée l'Œuvre de la Croix pour ceux qui «désirent sanctifier leur quotidien en s'identifiant au Christ sur la Croix».

Les cinq œuvres et instituts auxquels elle a donné naissance:

1. L’Apostolat de la Croix: fondé en 1895, rassemble des laïcs, des époux, des prêtres et des religieux dans le but de sanctifier leur quotidien. Il n'y a pas de règles mais le but est de s'offrir, et notamment effectuer des sacrifices, pour le rachat des péchés du monde, en s'identifiant au Christ sur la croix.

2. La Congrégation des Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus: fondée en 1897, religieuses contemplatives. Elles sont particulièrement tournées vers l'adoration eucharistique et prient pour la sanctification des prêtres.

3. L’Alliance d'Amour avec le Sacré-Cœur de Jésus: fondée en 1909, elle rassemble des fidèles qui incluent dans leur quotidien des heures de prière et une aide particulière (dans la prière et le service) au ministère sacerdotal.

4. Fraternité du Christ Prêtre (ou Ligue apostolique): fondé en 1912, association de fidèles et de religieux pour la sanctification du ministère sacerdotal.

5. Conchita est aussi connue pour avoir inspiré la fondation des Missionnaires de l'Esprit-Saint, fondée en 1914 par Félix de Jésus Rougier. En février 1903, au cours d'une confession, elle reconnaît dans le père Rougier le prêtre que le Seigneur lui aurait indiqué au cours d'une expérience mystique; il l'aurait choisi pour fonder une nouvelle famille religieuse et redonner un souffle à l'Église catholique au Mexique. Conchita et le père Rougier resteront liés jusqu'à leur mort et elle participera de près à la fondation des nombreux instituts du missionnaire français. Elle sera aussi la promotrice de la consécration du Mexique à l'Esprit-Saint en 1924.

Après le départ de ses enfants du foyer et après la fondation de ses œuvres et instituts religieux, Conchita vit dans une grande austérité, partageant ses journées entre prière, écriture et visite à ses religieuses ou aux membres des œuvres qu'elle a fondées. En 1913, le pape Pie X l'autorise, par une autorisation exceptionnelle, de faire sa profession religieuse tout en restant dans le milieu familial.

Elle meurt donc en religieuse le 3 mars 1937 à Mexico, âgée de 74 ans, entourée de ses enfants.

Spiritualité

Conchita a mis par écrit toutes ses expériences mystiques et ses réflexions dans son journal. Celui est composé de 60 000 pages manuscrites, rassemblées dans 158 tomes. L'un des recueils d'écrits de Conchita est Journal spirituel d'une mère de famille, traduit dans une dizaine de langues et réédité plusieurs fois.

Dans ses écrits, elle fait notamment part de ses nombreuses visions et d'autres expériences mystiques telles que les apparitions du Christ ou de la Sainte Trinité. Le Christ lui transmet des messages notamment centrés sur son Sacré-Cœur et la Miséricorde divine. Dans ses écrits, Conchita fait part de la grâce de maternité des âmes qu'elle a reçue. Cela consiste à s'offrir, corps et âme, au salut des âmes. Elle se fera victime pour chacune des âmes et notamment pour les plus pécheurs et pour les prêtres. Tout au long de ses écrits, elle parle aussi du mystère de l'Eucharistie.

Son œuvre écrite est considérée par certains théologiens comme une œuvre majeure de spiritualité et comparable aux écrits de saint Thomas d'Aquin ou de sainte Thérèse d'Avila.

Homélie du cardinal Becciu

La messe de béatification à Mexico a été présidée par le cardinal Angelo Becciu, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, en présence de plus de 80 évêques. Voici l’homélie du cardinal Becciu:

«Ainsi, enracinés et fondés dans l’amour, ils pourront [...] comprendre l’amour du Christ et faire l’expérience de cet amour qui surpasse toute connaissance humaine» (Ep 3, 17-19).

Chers frères et soeurs, par ces paroles, que nous avons entendues lors de la deuxième lecture, saint Paul exhorte les chrétiens d’Éphèse à ouvrir généreusement leur cœur à l’amour du Christ, seul capable de donner tout son sens à notre vie. L’invitation de l’apôtre a été pleinement acceptée par María Concepción Cabrera, connue sous le nom de Conchita; une figure merveilleuse dans ses différents aspects d’épouse, mère, veuve, inspiratrice d’instituts religieux et d’initiatives apostoliques. La beauté et la force de son témoignage consiste à avoir choisi, dès l’adolescence, de se consacrer à l’Amour absolu: Dieu.

Choisir Dieu comme amour absolu, c’est embrasser sa volonté, ce que Conchita a immédiatement et clairement manifesté: vous serez femme et mère! Tout comme pour Marie, la mère de Jésus, le bonheur pour Conchita ne consistait pas à suivre ses propres inspirations, bien que saintes, mais à se conformer au projet que Dieu avait pour elle. Ainsi, elle a accepté de vivre avec dévouement total son expérience d’épouse et de mère. Elle a accepté la responsabilité de la fidélité continue, d’une maternité renouvelée neuf fois, du devoir d’éduquer ses enfants, une tâche à la fois épuisante et belle. Elle a exprimé son inquiétude pour leur croissance humaine et, surtout, spirituelle: une préoccupation maternelle pour chacun de ses enfants; vrai modèle de mère, prête à encourager les aspects positifs et à corriger les défauts.

L’aspiration continue de son existence était de vivre «dans» ce monde, mais pas de vivre «de» ce monde. Enracinée «dans l’amour du Christ qui triomphe de toute connaissance», elle ravivera sa mission de mère et d’épouse. Animée par une foi profonde et par une œuvre de bienfaisance sans mesure, elle sera, d’une part, dirigée dans un long itinéraire ascétique et mystique et, d’autre part, sera consumée par un zèle infatigable qui, avec sa fervente imagination créatrice, la mènera à faire émerger de nouvelles familles de vie consacrée dans l’Église.

L’amour de Dieu

Elle a parlé de Dieu de manière convaincante et naturelle, de manière à ce que son amour ardent pour lui soit manifeste et, dès sa jeunesse, elle s’est efforcée de transmettre la foi aux autres, y compris par ses écrits. En elle, son désir de se conformer pleinement à la volonté de Dieu était vivant. Pour cette raison, elle a nourri sa foi d’une prière intense et constante, de sa vraie force spirituelle, à laquelle elle a également consacré une partie de la nuit, avec d’innombrables heures d’adoration devant le Saint-Sacrement. Elle avait généralement la conscience d’être en présence du Seigneur et vivait donc dans une attitude de prière intérieure constante. L’union avec Dieu se caractérisait également par une profonde expérience de l’union mystique avec le Christ, à partir de laquelle est née une maternité spirituelle généreuse envers les âmes.

De son amour pour Dieu est né l’inquiétude constante d’aimer son prochain, répandant partout le message de l’amour du Christ. Son cœur a brûlé avec des soins maternels extraordinaires pour ceux qui étaient dans le besoin et fragiles. Il n’y avait aucun problème qu’elle n’essayait pas de résoudre, il n’y avait aucune indigence qu’elle n’essayait pas d’aider. Sa sollicitude pour les pauvres était incessante: elle voulait être pauvre parmi les pauvres, s’adaptant à eux également sur le plan extérieur pour partager les difficultés de sa vie et ainsi mieux les aider. Elle s’est aussi généreusement consacrée aux œuvres spirituelles de miséricorde: elle a rendu visite aux malades et aux mourants en leur donnant des conseils spirituels.

La bienheureuse Maria Concepcion Cabrera, cas unique dans l’histoire des fondations religieuses, a inspiré et promu cinq instituts, appelés «œuvres de la croix»: deux congrégations religieuses et trois œuvres apostoliques, sans assumer ni le rôle de fondateur, ni non plus le fardeau et les pouvoirs du supérieur général. Ce sont: les Oeuvres de la Croix, les Soeurs de la Croix du Sacré-Cœur de Jésus, l’Alliance d’Amour avec le Sacré Cœur de Jésus, la Ligue Apostolique et les Missionnaires du Saint-Esprit. À ces œuvres, il faut ajouter la croisade des âmes victimes.

«Celui qui veut sauver sa vie la perdra; mais quiconque perd sa vie pour moi la trouvera» (Mt 16, 25). Cette phrase de l’Évangile était gravée dans l’esprit de la Bienheureuse et trouvait sa pleine application dans sa vie. L’épanouissement des œuvres ne peut s’expliquer que dans la logique de l’Évangile, qui transforme en vie toute mort apparente à soi-même. Elle a suscité les «Œuvres de la Croix» avec ses écrits spirituels, mais de façon singulière avec son témoignage de vie: elle portait chaque jour sa croix pour suivre Jésus. Et que de croix! Après à peine seize ans de mariage, elle a perdu son mari, ce qui l’a fait s’exclamer: «J’ai senti le bistouri divin dans mon âme... Tous ces jours, j’allais à Jésus au Tabernacle pour qu’il m’aide et me fortifie.» Mais la souffrance est devenue encore plus grande avec la mort de quatre de ses enfants. Cependant, à toutes ces occasions, face à la douleur, elle ne perd pas sa sérénité, elle ne se détourne pas de la confiance en Dieu, elle regarde le crucifix et en tant qu’«écho fidèle de cette Mère des douleurs», et apprend à offrir la douleur en la présentant au Père pour le bien du monde et pour l’Église. Elle est consciente que toutes les petites ou grandes douleurs ont déjà été vécues par Jésus sur la croix et qu’elles peuvent trouver en Lui force et signification. Notre femme bénie a parfaitement compris la science de la croix. Cela nécessite que, sur le calvaire de la douleur, présent dans l’humanité de tous les temps, soit présente la croix de ceux qui se joignent volontairement au sacrifice du Christ.

Son désir apostolique était de sauver les âmes, de convertir les pécheurs pour le salut desquels elle offrait ses souffrances volontaires. Mais sa plus grande préoccupation, qui était presque une «obsession», concernait la sainteté des prêtres pour lesquels elle priait et se sacrifiait. Comme cette mission est nécessaire et actuelle! Récemment, l’Église a connu des moments agités et déchirants à cause des scandales d’évêques, de prêtres et de religieux qui ont déformé son visage et miné sa crédibilité. Face à ce scénario douloureux, certains fidèles ont commencé à perdre confiance en l’Église, tandis que d’autres l’ont attaquée en augmentant ses blessures. Mais l’attitude correcte est enseignée par la nouvelle bienheureuse: soutenir par la proximité spirituelle et par la prière tous ceux qui vivent quotidiennement leur vocation dans la fidélité et le renoncement à soi-même. C’est la grande majorité des personnes consacrées qui offrent un témoignage clair de foi et d’amour.

Cela ne dispense pas du devoir de lutter contre les abus et les scandales de toute sorte, y compris tous ceux qui ont erré en s’abandonnant à une vie hypocrite et pervertie. Comme le Saint-Père François nous l’a rappelé: «La force de toute institution ne réside pas dans la perfection des hommes qui la composent [...], mais dans sa volonté de se purifier continuellement; dans sa capacité à reconnaître humblement ses erreurs et à les corriger; sa capacité à se relever des chutes» (Discours à la curie romaine, 21 décembre 2018).

Les moments difficiles et douloureux qui l’ont amenée à se configurer de plus en plus au Christ en croix ne lui ont pas fait perdre sa jovialité naturelle. C’est un indicateur de sa totale communion avec Dieu qui a vécu concrètement la paternité. Sa maison était pleine de joie et d’animation: simplicité, douceur, affabilité étaient les traits principaux de son personnage. «Maman a toujours souri», témoignent leurs enfants. Marquée par l’amour de la volonté de Dieu, elle était ouverte avec un esprit serein à ce que le Seigneur disposait dans la joie et la douleur. Nous sommes face à une femme de forte personnalité, dotée de dons exceptionnels, tant humains que chrétiens. Une femme de prière et de zèle apostolique qui, anticipant les temps, trouve en elle la force morale de s’imposer comme chef de file dans le domaine social et dans la sphère ecclésiale. Une magnifique synthèse de la contemplation et de l’action: les figures évangéliques de Marthe et Marie se fondent et se synchronisent dans l’existence de la nouvelle bienheureuse. Elle apparaît aujourd’hui, surtout aux femmes, comme un modèle de vie apostolique: elle priait et agissait, son esprit était figé dans le ciel et ses yeux tournés vers la terre; elle adorait et exaltait la grandeur de Dieu et prenait soin des misères et des besoins des hommes.

Puisse l’Église de Mexico imiter son regard prophétique et ouvrir son cœur aux frères avec un travail apostolique généreux qui trouve ses racines dans la foi chrétienne, l’héritage moral et culturel de cette nation. Puisse-t-elle nous aider avec son intercession à écouter les voix suppliantes du nombre de personnes qui vivent la pauvreté spirituelle ou matérielle et à y répondre avec cette charité qui distingue les fidèles disciples de l’Évangile. C’est pourquoi nous vous implorons: Bienheureuse Maria Concepción Cabrera, priez pour nous!

Source: zenit.org; wikipedia.org

SOURCE : https://www.versdemain.org/articles/eglise-catholique-romaine/item/la-bienheureuse-conchita-cabrera

Bienheureuse Conchita Cabrera de Armida

Sa vie

Née le 8 décembre 1862 à San Luis Potosi, Mexique, dans une famille de douze enfants, Conception (Conchita) Cabrera épousa à 22 ans un ami d'enfance, Francisco Armida Garcia de Monterrey. Epoux heureux, ils eurent neuf enfants, dont une fille qui devint religieuse et un fils qui devint jésuite. Très jeune, Conchita développa une profonde vie spirituelle. En 1889, au cours d'une retraite, Jésus lui dit : "Ta mission sera de sauver les âmes". Ce fut le début d'entretiens familiers avec le Seigneur, dont elle conserva la trace dans son Journal. A partir de ce moment, elle commença à faire de l'apostolat. L'année 1894 sera décisive : le 14 janvier, elle grava sur sa poitrine le Nom de Jésus et le 23 janvier, le Seigneur répondit en célébrant avec elle les fiançailles spirituelles. Le 3 mai était érigée la première des cinq congrégations qu'elle a fondées : l'Apostolat de la Croix.

Il faudrait développer longuement sa spiritualité et son déploiement au cours de sa vie. Soulignons toutefois la mort de son mari, en 1901, après 17 ans de mariage, qui fut une lourde épreuve. Soulignons également la grâce de l'incarnation mystique, le 25 mars 1906, qui marqua une profonde union entre Conchita et Jésus. En ce qui concerne sa mission en faveur des prêtres, c'est de 1927 à 1931 qu'elle reçut du Christ des Confidences sur le sacerdoce, qu'elle consigna dans son journal spirituel. Dès 1914, elle avait invité, à la demande de Jésus, d'offrir chaque dimanche sa communion pour les prêtres.

Elle meurt saintement à Mexico le 3 mars 1937, dans un pays meurtri par les lois férocement anticléricales du président Calles qui a entraîné le martyre de tant de Cristeros.

Elle a été béatifiée le 4 mai 2019 à Mexico.

Florilège de textes sur le sacerdoce

Offrir Jésus au Père

A la Mission Marie Mère des Prêtres, nous offrons chaque jeudi notre communion pour les prêtres et les séminaristes. En cela, nous entrons dans le mouvement d'offrande de Jésus au Père qui s'effectue à la messe, et nous y coopérons. C'est à cette offrande que Jésus invite Conchita. Il lui dit le 21 juin 1906 :

"Tu es à la fois autel et prêtre, puisque tu possèdes la Victime très sainte du Calvaire et de l'Eucharistie et que tu as le pouvoir de l'offrir continuellement pour le salut du monde. [...] Tu es mon autel et en même temps tu seras ma victime. Offre-toi en union avec Moi. Offre-Moi à chaque instant au Père éternel, dans le but si élevé de sauver les âmes et de le glorifier."

Un peu plus tard, Jésus lui demande :

"Je veux que, dans tous les diocèses, les fidèles offrent leur communion dominicale pour les prêtres, qui ont grand besoin de recevoir l'Esprit Saint. Et je promets que des effets bénfiques ne tarderont pas à se faire sentir dans l'Eglise."

Ceci donna naissance le 10 avril 1914 à la fondation de la Communion dominicale en faveur des prêtres.

Le 30 juin 1914, Jésus lui confie:

"Toute pure et toute sacrifiée dans ton corps et dans ton âme, tu dois t'offrir et M'offrir au Père céleste à chaque instant, à chaque respiration, en faveur d'abord de mes prêtres et de mon Eglise, puis des Oeuvres de la Croix, du monde entier, des bons et des méchants. [...] 'Ceci est mon Corps, ceci est mon Sang': Je répète cela au Père éternel à chaque instant sur les autels. Rends-toi digne, autant que possible, d'offrir ton corps, ton sang, ton âme et tout ce que tu es, comme Je te l'ai dit, en union avec cette immolation continuelle en faveur du monde"

L'Esprit Saint et les prêtres

Le 2 mars 1928, Jésus lui dit:

"Le temps est arrivé d'exalter le Saint-Esprit dans le monde : Il est l'âme de cette Eglise bien-aimée. Cette Personne divine se répand dans tous les actes de l'Eglise avec prodigalité. Je désire que cette dernière époque soit très spécialement consacrée à cet Esprit-Saint, qui opère toujours par l'amour. Il a dirigé l'Eglise dès son commencement, par les trois actes d'humble amour en Pierre (cf Jn 21); et Je désire que dans ces derniers temps ce saint amour enflamme tous les coeurs, mais très spécialement le coeur du Pape et de mes prêtres. [...] Je demande de nouveau que le monde soit consacré très spécialement au Saint-Esprit, en commençant par tous les membres de l'Eglise, à cette troisième Personne de la Trinité."

Et le 11 mars de la même année:

"C'est mon désir que l'univers soit consacré à l'Esprit Divin pour qu'il se répande sur la terre dans une 'nouvelle Pentecôte'"

Les Confidences de Jésus aux prêtres

Il faudrait citer presque intégralement les Confidences de Jésus aux prêtres qui sont une oeuvre magnifique et extrêmement riche. Le livre est disponible aux éditions Téqui, 2008, sous le titre : "A ceux que j'aime plus que tout. Confidences de Jésus aux prêtres". Voici cependant quelques extraits.

Sur la formation des prêtres:

"Dans les séminaires et dans les noviciats, [...] il faut dépeindre avec grandeur la sainteté des devoirs auxquels les prêtres s'engagent. [...] Il faut aussi évoquer concrètement la croix que les prêtres vont avoir à vivre par amour pour moi, sans omettre les tentations qu'ils vont devoir subir et la guerre insidieuse que le Malin va leur livrer tous les jours de leur vie. [...] Il faut aussi insister sur la force de Dieu et sur l'amour infini que l'Esprit Saint a pour eux. [...] Ils doivent devenir de plus en plus semblables à moi, avant même d'être ordonnés. [...] Que les futurs prêtres se rendent bien compte que le Père va leur communiquer le principe même de sa fécondité, afin qu'ils donnent des âmes saintes à l'Eglise de Dieu. [...] Il faut enseigner aux prêtres que, plus que les autres hommes, ils ont une filiation sainte et divine avec le Père, une fraternité sainte et pure avec le Verbe fait homme, et une union intime, parfaite et constante avec l'Esprit Saint qui, par ses dons, ses lumières et son feu divin, est celui qui éteint les traits enflammés de la concupiscence du Malin et les protège. Il faut insister sur cette Présence trinitaire dans la vie des prêtres" (p. 62-63).

Sur la sainteté des prêtres:

"Je suis fatigué de voir tant de médiocrité, de voir que le monde s'enfonce, non pas à cause du manque d'ouvriers pour le travail de ma vigne, mais à cause du manque de bons et saints ouvriers, qui soient uniquement préoccupés de mes intérêts et de la gloire de mon Père. [...] Je veux restaurer de nombreux coeurs sacerdotaux, réveiller beaucoup d'âmes endormies, toucher au plus intime, faire entendre ma voix au plus profond, pour les les prêtres répondent à mon désir de perfection et d'unité. [...] Ils reviendront, j'insiste, ils reviendront, les prêtres égarés [...]. Ils reviendront, les prêtres indifférents et tièdes, les prêtres ambitieux et avares, les prêtres blessés et affligés de tous les maux, les paresseux, les impurs, tous, ils reviendront. [...] Mon Eglise va recevoir une nouvelle effusion d'amour et le Souverain Pontife sera consolé en voyant refleurir cette pépinière de prêtres" (p. 75-76).

"Dès que quelques uns des miens seront transformés en moi, ils regarderont ceux qui ne le seront pas avec charité et douceur, corrigeant, pardonnant et même souffrant pour eux... Ils prieront et supplieront le Père et obtiendront tout car la prière, unie au sacrifice, obtient tout. Telle a été ma mission et telle sera celle des prêtres transformés en moi. Ils comprendront l'urgence qu'il y a de sauver d'abord les prêtres pour ensuite sauver les âmes à travers eux. Ils prieront à temps et à contretemps, sans relâche, pour ces prêtres égarés. [...] Il y aura des résistances à cette sanctification sacerdotale. On dira que tous les prêtres ne sont pas des saints Paul, mais on aura tort, car ils devront bien le devenir. Tous mes prêtres sont des apôtres et ont reçu des grâces pour l'être" (p. 177).

"Tout ce que je t'ai dit, Conchita, a pour but d'amener chaque prêtre à renouveler les promesses du beau jour de son ordination, à retrouver les émotions et les sentiments qui emplissaient son coeur et à lui redonner du courage en ravivant son désir de sainteté. Oui, il faut que les prêtres m'aiment, qu'ils m'aiment davantage, qu'ils retrouvent leur amour premier, car seul l'amour est capable de leur redonner un élan et de les sanctifier. Je parle de l'Amour en personne, c'est-à-dire de l'Esprit Saint qui unit par l'amour. C'est pourquoi les prêtres doivent se consacrer à lui, tous les prêtres en général et chacun d'eux en particulier et personnellement. [...] Voici la prière quotidienne que les prêtres auront à coeur de dire: (p. 77-78)

Esprit Saint,

reçois la consécration parfaite et absolue de tout mon être.

Sois présent désormais dans chacune des actions de ma vie et dans chacune de mes actions.

Sois mon Directeur, ma Lumière, mon Guide, ma Force et l'Amour de mon coeur.

Je m'abandonne sans réserve à tes opérations divines et veux être docile à toutes tes inspirations.

Esprit Saint, transforme-moi avec Marie et en Marie en un autre Christ Jésus,

pour la gloire du Père et le salut du monde. Amen.


Sur le prêtre, la messe et Marie:

"Lors de la Messe, les prêtres reçoivent, en un certain sens, le pouvoir de concevoir le Verbe fait chair et, de ce fait, ils ont un droit de maternité vis-à-vis de Jésus. En effet ce sont eux qui le font naître, non seulement mystiquement, mais réellement, en chaque hostie, par les paroles créatrices et efficaces de la Consécration, qui émanent de la puissance fécondante du Père. De ce fait, chaque prêtre et chaque évêque participent à la fois à la grâce de la maternité de Marie et à celle de la paternité de Dieu, ainsi qu'au prodige étonnant de l'amour de l'Esprit Saint. C'est pourquoi tout prêtre qui représente le Christ dans ce sacrement de l'Eucharistie porte en lui le reflet de Marie et doit devenir semblable à elle. [...] Car Marie a été intimement unie au Verbe, et au Père. Elle m'a offert à lui dans ses mains très pures lors de la Présentation au Temple, lors de ma Passion au Calvaire et à chaque instant de ma vie sur terre..."(p.83)

Sur le prêtre et la souffrance:

"En quoi consiste la souffrance du prêtre? Elle est dans le renoncement à lui-même, dans le renoncement à tout en faveur des devoirs sacerdotaux et de la sainteté. Le prêtre doit embrasser la Croix avec empressement et avec bonheur, et souffrir, souffrir, mais toujours par amour, car seul l'amour purifie la souffrance et lui donne de la valeur... Le prêtre doit penser que c'est moi, Jésus, qui souffre dans son âme lorsqu'il est devenu semblable à moi, et que je prends sur moi ses souffrances pour les offrir au Père. [...] Je ne parle pas ici des douleurs intimes de mon Coeur, qui sont différentes et d'origine surnaturelle. Ces souffrances-là, c'est moi qui les donne à mes fils de prédilection. Elles renferment l'essence de mon Amour pour les prêtres. Ah! si mes prêtres comprenaient que j'ai pris toutes les souffrances des hommes et que je leur demande d'en faire autant!" (p. 106)

SOURCE : https://mariemeredespretres.org/conchita.php

Bienheureuse Maria Concepcion, annonciatrice d’une nouvelle Pentecôte dans l’Église catholique

6 décembre 2019

A la uneActualitésTémoignages

Après une expérience d’effusion de l’Esprit Saint, la bienheureuse Maria Concepcion a annoncé un renouveau pour l’Église, une nouvelle Pentecôte. Un récit qui nous est communiqué dans le second numéro de la revue Charis, instance au service du Renouveau charismatique.

Cet article a été publié dans le n°2 de Charis Magazine, revue éditée par l’instance du même nom, créée par le pape François pour le service du Renouveau Charismatique. Vous retrouverez d’autres extraits de cette revue en bas de cet article.

Maria Concepcion Cabrera, aussi connue sous le nom de Conchita, était une grande charismatique et prophète de notre temps ; une mystique mexicaine, laïque, née au siècle dernier et béatifiée le 4 mai 2019. Elle a vécu les étapes normales de la vie familiale et chrétienne: épouse, mère et veuve. Elle a reçu de Jésus Lui-même la mission de préparer une Nouvelle Pentecôte qui précédera le Royaume du Saint- Esprit. Un message prophétique lui avait été révélé, ainsi qu’à nous, à travers son énorme ensemble d’écrits mystiques et ordinaires qui ont été approuvés par l’Église. De nombreux dialogues mystiques avec Jésus, écrits dans un langage spirituel particulier, nous aident aussi à comprendre comment collaborer à l’époque de la Nouvelle Pentecôte.

Télécharger le deuxième numéro de Charis Magazine

1. Jésus est mon Seigneur et mon Sauveur

Son itinéraire spirituel a commencé par des expériences extraordinaires de l’amour miséricordieux de Dieu.

2. J’ai reçu la lumière et la force de l’Esprit Saint

Pendant que Maria Concepcion priait dans l’église jésuite de San Luis Potosi, sa ville natale, elle a vécu une expérience mystique. Tout à coup, lui apparut l’Esprit Saint, l’Esprit d’Amour, illuminant et enflammant son âme.

Tout au long de sa vie très “ordinaire”, Dieu est venu choisir cette jeune mère de famille mariée, simple laïque, pour inviter spécialement le peuple laïc de Dieu à être attentif au mystère du salut. La Providence a choisi non pas un prêtre ou un religieux mais une laïque pour annoncer un message de conversion au monde d’aujourd’hui.

3. Annonce d’une nouvelle Pentecôte pour l’Église

Sa mission dans l’Église consiste à annoncer une “nouvelle Pentecôte”, le règne de l’Esprit Saint.

Alphonse Gilbert, l’audace d’une vie dans l’Esprit

Tel qu’il est écrit dans son journal, le 27 septembre 1918 : “Que l’Église le prêche, que les âmes l’aiment, que le monde entier lui soit consacré et que la paix s’accompagne d’une réaction morale et spirituelle, plus grande que le mal dont le monde est tourmenté. “Demande ce renouveau, cette nouvelle Pentecôte, pour Mon Église.” “Un jour, pas trop loin, au centre de Mon Église, à Saint-Pierre, aura lieu la consécration du monde à l’Esprit Saint, et les grâces de cet Esprit Divin, seront répandues sur le Pape béni qui le fera. C’est Mon désir que l’univers soit consacré à l’Esprit Divin afin qu’Il se répande sur la terre dans une nouvelle Pentecôte.

4. Le Saint-Esprit révèle le mystère du salut

Sa troisième expérience charismatique a consisté en la vision du Saint-Esprit qui couronne la glorieuse croix.

Découvrez aussi la bienheureuse sœur Rani Maria, première charismatique à être béatifiée

“Je vis, un après-midi, dans la même église jésuite – un après-midi heureux – une colombe blanche dans un grand foyer d’où jaillirent des rayons de lumière brillants et étincelants. La colombe, encore une fois avec les ailes déployées, était perchée au centre, et en dessous, au fond de cette immensité de lumière, il y avait une grande croix, une très grande croix, avec un cœur au centre. “D’en bas de la croix, il y a une fusée éclairante des myriades de rayons de lumière, que l’on distinguait clairement de la lumière blanche de la colombe, et du feu des nuages.” “ J’ai vu un vaste tableau de lumière très vive, de plus en plus brillante en son centre. Une lumière blanche ! et le plus surprenant, au-dessus de cet océan, cet abîme de lumière avec ses milliers de rayons d’or et de feu, j’ai vu une colombe, une colombe toute blanche, ses ailes déployées, couvrant je ne sais comment, ce torrent entier de lumière. J’ai compris qu’il y avait là une vision très élevée et impénétrable, profonde et divine. Elle m’a laissé une impression de paix, d’amour, de pureté et d’humilité. Comment exprimer l’indicible ?

5. Que signifie cette croix mystérieuse – illuminée et couverte d’une lumière pure de l’Esprit Saint ?

“Le cœur était vivant, battant, humain, mais glorifié, entouré d’un feu matériel qui semblait briller et briller comme dans un foyer. Au-dessus, il y avait d’autres flammes différentes, comme des langues de feu d’une qualité ou d’une qualité supérieure, je dirai. Des rayons lumineux entouraient le cœur, d’abord plus longs, puis de plus en plus petits, se distinguant des flammes, qui étaient en bas, et de la faible lumière et du disque le plus brillant, qui l’encerclaient. Les flammes qui jaillissaient du foyer s’élevaient rapidement comme si elles étaient déployées avec une grande force, couvrant et révélant les minuscules croix attachées dans le cœur. Les épines qui encerclaient le cœur nous blessaient en les voyant comme si elles s’appuyaient contre ce cœur si délicat et si tendre.”

6. Que veut nous enseigner l’Esprit Saint à travers cette Croix glorifiée de Jésus, Sauveur des hommes ?

Pas de nouvelle Pentecôte sans évangélisation, par Jean-Luc Moens

“C’est ce que je me suis demandé. Que souhaite le Seigneur ? J’ai rendu compte à mon directeur. Au début, il m’a dit de ne pas en tenir compte, puis, inspiré par Dieu, la signification a été clairement établie. Elle signifie que l’amour oblatif de Jésus sur la Croix (kénose), constitue la clé pour devenir des disciples capables de Lui offrir notre vie. La solution à notre crise mondiale est une nouvelle Pentecôte ordonnée pour atteindre la sainteté des prêtres, la libération intégrale de l’humanité et le soin entier de la création de Dieu.

“Le monde sombre dans l’abîme parce qu’il manque de prêtres pour l’aider à ne pas tomber, de prêtres qui portent la lumière pour briller sur les chemins du bien, de prêtres purs pour sortir de la boue tant de cœurs, de prêtres en feu qui rempliront l’univers entier de l’amour divin” (Journal, 1er novembre 1927).

Ce courant de grâce charismatique et prophétique a une dimension universelle que nous voulons recevoir et partager avec toute l’Église, parce que jamais comme aujourd’hui nous n’avons besoin des fruits de sainteté de l’offrande de don de soi de Jésus renouvelé par son oblation sacerdotale dans les mystères eucharistiques.

Conclusion

Pierre Goursat, pionnier du Renouveau Charismatique

Il est le seul qui nous donnera ses charismes, ses dons, ses vertus et ses fruits pour transformer nos cœurs de pierre en cœurs de chair, ré-évangéliser et revivifier notre Église par une “nouvelle Pentecôte”.

Nous invitons tous les groupes charismatiques du monde à jeûner et à prier pour recevoir la grâce immense d’une nouvelle civilisation d’amour. Nous espérons que les promesses du Seigneur faites il y a près d’un siècle à la Bienheureuse Conchita Armida, pourront se réaliser enfin dans un avenir pas trop lointain.

José Prado Flores

SEMAINE DE PRIÈRE POUR L’UNITÉ DES CHRÉTIENS

Le Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens organise, conjointement avec le Conseil mondial des églises, la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Du 18 au 25 janvier. CHARIS, qui a reçu du Saint-Père un appel spécial à l’unité des chrétiens, souhaite s’associer à cette prière en invitant le Renouveau charismatique à intercéder pour cette intention, rejoignant ainsi la prière de Jésus au Père «Que tous soient un afin que le monde croie que tu m’as envoyé. (jn17.21) À travers le site web CHARIS et les réseaux sociaux, vous trouverez les informations nécessaires pour vous joindre à cette prière.

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Le Renouveau Charismatique

Histoire du Renouveau charismatique

Un courant de grâce qui en appelle à une nouvelle Pentecôte sur l’Église se lève depuis la fin du XIXe siècle. Comment a-t-il renouvelé l’Église de sa naissance à aujourd’hui ? Découvrir son histoire

Questions sur l’Esprit Saint

Connaissez-vous l’Esprit Saint ? Pourquoi avons-nous besoin du Saint Esprit ? Avez-vous reçu l’Esprit-Saint ? La Pentecôte ? Recevoir l’Esprit Saint aujourd’hui ? Voir nos réponses

Comprendre l’effusion de l’Esprit Saint

L’effusion de l’Esprit Saint est une grâce que l’on demande humblement à Dieu pour que l’Esprit Saint, reçu dans le sacrement du baptême et de la confirmation porte ses fruits en nous. Comment vivre de l’Esprit Saint ?

SOURCE : https://emmanuel.info/bienheureuse-maria-concepcion-nouvelle-pentecote-eglise-catholique/

Le monde s’est perdu parce qu’il s’est détourné de l’Esprit Saintet tous les maux qui le hantent trouvent là leur origine. Demande la « nouvelle Pentecôte ». Que le monde entier se tourne vers l’Esprit Saint. Puis viendra la paix, avec une transformation morale et spirituelle qui sera plus forte que le mal qui opprime le monde.

Jésus-Christ à la bienheureuse Conchita du Mexique.

Blessed Concepcion Cabrera de Armida

Also known as

Conchita

María Concepción Cabrera Arias de Armida

María de la Concepción Cabrera Arias de Armida

Memorial

3 March

Profile

Born during the Mexican Civil War, she grew up during the Revolution and the religious persecutions that were a part of it. Lay womanmarried 22 years to the same man. Mother of nine childrenWidowed at age 39. Grandmother. Founder of the Obra de la Cruz (Work of the Cross) which includes

the Apostolate of the Cross founded on 3 May 1895,

the Congregation of Sisters of the Cross of the Sacred Heart of Jesus founded in 1897,

the Alliance of Love with the Heart of Jesus founded in 1909,

the Apostolic League founded in 1912, and

the Congregation of Missionaries of the Holy Spirit founded in 1914.

Though her children claim they rarely saw her take the time to write, she left 65,000 hand-written pages of mystical meditations.

Born

8 December 1862 at San Luis Potosí, Mexico

Died

3 March 1937 at Mexico City, Mexico of natural causes

Venerated

20 December 1999 by Pope John Paul II

Beatified

4 May 2019 by Pope Francis

beatification recognition celebrated in Mexico City, Mexico, presided by Cardinal Giovanni Angelo Becciu

Additional Information

other sites in english

A Mother’s Spiritual Diary

Catholic Saints Guy

Hagiography Circle

Wikipedia

Works of the Cross

videos

YouTube PlayList

sitios en español

Biografía de Concepción Cabrera de Armida

El Observador

Pregunta Santoral

Wikipedia

sites en français

La fête des prénoms

Wikipedia

fonti in italiano

Santi e Beati

Works

I Am: Euchararistic Meditations on the Gospel

Readings

She is a woman of our time, who comes to cry out to us that one can be a saint outside the convent. – Cardinal Norberto Rivera, Archbishop of Mexico

I carry within me three lives, all very strong: family life with its multiple sorrows of a thousand kinds, that is, the life of a mother; the life of the Works of the Cross with all its sorrows and weight, which at times crushes me until I have no strength left; and the life of the spirit or interior life, which is the heaviest of all, with its highs and lows, its tempests and struggles, its light and darkness. Blessed be God for everything! – Venerable Conchita

MLA Citation

“Blessed Concepcion Cabrera de Armida“. CatholicSaints.Info. 15 October 2020. Web. 3 March 2021. <https://catholicsaints.info/blessed-concepcion-cabrera-de-armida/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-concepcion-cabrera-de-armida/

Blessed Concepción Cabrera (Conchita)

Laywoman, mystic and apostle

(1862-1937)

Foundress of the

Works of the Cross

Conchita, A Mother's Spiritual Diary

edited by Marie-Michel Philipon, O.P.

Text  /  PDF

Conchita lived and sanctified all the states of Christian life: fiancee, wife, mother of nine children, grandmother, widow and by a special indulgence of Pius X, without being deprived of her family status, died canonically as a religious in the arms of her children.

She addresses to all the People of God: to single and married people, to priests and to bishops, to religious and to all consecrated lives.

Conchita was also a mystic and a spiritual writer.

For more than forty years, on the advice of her spiritual directors, she faithfully kept a spiritual diary that numbered sixty six handwritten manuscripts which equals in amplitude the Summa of St. Thomas Aquinas.

SOURCE : http://www.apcross.org/conchita.htm

Card Becciu: Blessed Conchita, a faithful echo of the Sorrowful Mother

In his homily for the beatification of Maria Concepcion Cabrera de Armida, the Prefect of the Congregation for the Causes of Saints portrays the new Blessed as wife, mother, widow – and an inspirer of religious institutes and apostolic initiatives like no other.

By Vatican News

Maria Concepcion Cabrera de Armida knew to choose God with an absolute love, and put Him at the centre of her life, while caring for her family and her home. How was the new Blessed able to do all that was required of her? Cardinal Angelo Becciu said she succeeded because “she did not follow her own inspirations, however holy, but conformed to God’s plan for her”.

Faith and imagination

Cardinal Becciu said in the homily for her beatification that Cabrera’s secret was “to live ‘in’ this world and not ‘of’ this world”. Blessed Conchita (as she is familiarly known by her devotees) lived a life of “profound faith and boundless charity”; but also with a characteristic we might not immediately associate with sanctity: namely, imagination. “Her tireless zeal, together with her fervent creative imagination would bring her to raise up new families of consecrated life within the Church”, the Cardinal said.

A leader with the sweet face of a mother

It is difficult to imagine silence in a house full of children, but it was precisely this, along with devout prayer in adoration of the Most Holy Sacrament, that was her nourishment, “her spiritual strength”. Such a great mother could not help but become the mother of all; Cardinal Becciu recalled her concern for the poor, her care for the material and spiritual needs of the sick and dying, and her constant commitment to assisting the poor and needy. Her heart was open to all those she encountered.

From here, the Cardinal said, it was an easy step for Blessed Conchita to dedicate her life to supporting those who “live their vocation every day in fidelity and self-denial”. And so, Conchita became not only a mother but also an example for priests of all times. In her own day, she became a leader in society and in the Church, “a magnificent synthesis”, as Cardinal Becciu described her, “of contemplation and action”. In her, he said, “the evangelical figures of Martha and Mary are fused and synchronized”.

The “science of the Cross”

But all this was possible only by accepting and offering up her own suffering, Cardinal Becciu said. He concluded his homily by speaking about how Blessed Conchita was able to understand “the science of the Cross”. As an echo of the Blessed Virgin Mary, Mother of Sorrows, she “was aware that ever sorrow, great or small, had already been experienced by Jesus on the Cross; and in Him she was able to find strength and meaning”.

SOURCE : https://www.vaticannews.va/en/church/news/2019-05/blessed-conchita-beatification-cardinal-angelo-becciu.html

Blessed Conchita: One of the great mystics of the 20th century was a wife and mother

Larry Peterson - published on 06/25/18

Mom of 9 and an early widow, she wrote nearly as many volumes as Thomas Aquinas.

Her name was María Concepción Cabrera Arias de Armida, but she was known as Conchita.

She was born in San Luis Potosi, Mexico, on December 8, 1862. She was the seventh of nine children born to well-to-do landowning parents.

She began to experience supernatural graces such as the Baby Jesus coming to her room to play with her. On other occasions, the devil would come into her room disguised as a grotesque creature, in a futile attempt to frighten her. She never had to fear them, as her guardian angel would not allow it.

Those who were proposing her beatification say Conchita experienced these events because, even though very young, she was already a contemplative soul who spent much time in prayer. As a child, she displayed a powerful love for the Holy Eucharist, a devotion that was above the norm.  Her devotion was so pronounced that, at a time when the age to receive First Holy Communion was between 12 and 14, Conchita was allowed to receive her First Communion when she was only 10.

When Conchita turned 13, as was the custom,  she made her debut into society. She began to attend dances and go to the theater. She learned how to care for a home and became an excellent equestrian. She even helped the peasants on her parents’ farm. It was at one of the dances where she met her future husband, Francisco de Armida.

Ther were married in 1884 and between 1885 and 1899 they had nine children. Sadly, when Conchita was only 39, Francisco died. They had been married 22 years, and their youngest child was only two at the time. Life as a widow was not easy, but this is where the mystical life of Conchita again came to the fore.

Before Francisco passed on Conchita had begun to write. In 1894 she had entered into what is known as a “spiritual marriage” with Jesus, and other special graces. Conchita was chosen to serve God in different ways. But her primary method was always her writing.

She was a model of holiness as a wife, mother, widow, grandmother and founder.  Because of the depth of her writings, Conchita is recognized as a great mystic of the 20th century. Amazingly, her children had no recollection of her time spent writing, even though she amassed over 60,000 handwritten pages of religious work. This amount of writing rivals that of St. Thomas Aquinas.

As a lay woman she often tried to show her readers how to love the Church. She wrote the following words, which are so fitting for today’s secular world;

To love the Church is not to criticize her, not to destroy her, not to try to change her essential structures, not to reduce her to humanism, horizontalism and to the simple service of human liberation. To love the Church is to cooperate with the work of Redemption by the Cross and in this way obtain the grace of the Holy Spirit come to renew the face of this poor earth, conducting it to its consummation in the design of the Father’s immense love.

In addition to her voluminous writings, Conchita founded several apostolates under the banner of “Works of the Cross.” These included The Apostolate of the Cross founded in 1895; The Congregation of Sisters of the Cross of the Sacred Heart of Jesus founded in 1897; The Covenant of Love with the Heart of Jesus founded in 1909; and the Congregation of Missionaries of the Holy Spirit founded in 1914.

Read more:

María Concepción Cabrera Arias de Armida passed away on March 3, 1937, at the age of 75. During her life her writings were examined by the Catholic Church in Mexico, and during her pilgrimage to Rome in 1913 where she had an audience with Pope St. Pius X. In all cases, Church authorities looked favorably on her writings.

Pope John Paul II declared her Venerable on December 20, 1999, and  Pope Francis confirmed a miracle that was attributed to Conchita on June 8, 2018. She was beatified in Mexico City on May 4, 2019.

María (Conchita) Concepción Cabrera Arias de Armida, please pray for us

Read more:

SOURCE : https://aleteia.org/2018/06/25/one-of-the-great-mystics-of-the-20th-century-was-a-wife-and-mother/

Blessed ‘Conchita’ a model for wives, mothers and lovers of Christ

Carmen Elena Villa

May 10, 2019

Can a married woman say that her soul belongs to Christ?

Can a mother find time to pray, receive daily communion and attend spiritual direction? Can a widow, after having nine children, found lay communities and religious congregations? Concepción Cabrera de Armida, better known as “Conchita,” responds affirmatively to all these questions. She was beatified in the Basilica of Our Lady of Guadalupe in Mexico City May 4.

To know more about the life of this holy woman, the Denver Catholic spoke to Sister Claudia Govea, member of the Sisters Missionaries of Charity and Mary Immaculate, a congregation belonging to the Family of the Cross, which lives out the spirituality of the Cross inspired by the revelations made to Conchita, and is present in Denver.

Wife and mother

When she was 13, Conchita met Francisco (Pancho) de Armida, who would become her boyfriend for nine years. “Courtship never disturbed me in the sense that it made me belong less to God,” she wrote. “It was easy for me to join both things.”

Sister Claudia, also originally from San Luis Potosi, Conchita’s home town Mex., says she “was very pretty and led a normal life… When she saw people criticizing others, she would interrupt them by telling a joke so that people would laugh and change topic.”

Before getting married, she asked her fiancée, Pancho, to let her receive Communion daily, and he accepted. They got married Nov. 8, 1884, when she was 22 years old.

“My husband had a very violent personality, he was like gunpowder, and when the fire had passed, he would calm back down embarrassed,” she confessed. “But after a few years, he changed so much that his mother and sisters were amazed. I think it was due to grace and the continuous filing the poor man had to endure with [me as] the sand paper and flint.”

Conchita and Pancho had nine children. Two of them became religious: Manuel, their third child, became a Jesuit priest; and Concepcion, the fourth, joined the order of the Religious Sisters of the Cross of the Sacred Heart of Jesus.

Conchita formed her children in the faith of Christ. Two of them embraced the religious life. (Photos courtesy of the Missionaries of the Holy Spirit)

Four children got married: Francisco, Ignacio, Salvador and Guadalupe. The other three died at an early age: Carlos, 6; Pablo, 18; and Pedrito, the youngest, who drowned in a fountain near his house at the age of 3.

“He was by my side a few moments before that happened; when he went outside, other kids say he said he was getting water for the birds. There were three maids by the fountain and none of them saw him fall in,” Conchita wrote. “I went to the foot of the big crucifix and, pouring my tears on his feet, I offered him the sacrifice of my son, bowing and asking him to fulfill his divine will in me.”

Sister Claudia said that in the process of beatification, this event was researched extensively, and it was concluded that it was not due to neglect from Conchita, since “it can happen to any mother.”

The holy mother “built many relationships with bishops, was obedient to her spiritual directors,” Sister Claudia said. “And at the same time, she cooked and was able to read, pray, teach her kids to pray, talk to her spiritual director, visit the sick — she always looked for a way to help; as a wife, she never neglected Francisco, whom she truly loved.”

Conchita tried to give practical advice to her children, married or religious. “Never use harsh or offensive words against Elisa,” she wrote to her oldest son Francisco when he got married.  And she said to her religious daughter, “Such precious jewel was not meant for the world: The Lord chose it for himself.”

Her husband Francisco died when she was 39 years old. “I have felt the divine scalpel in my soul, cutting everything that kept me attached to earth,” she wrote in her diary. “I made sure he went to confession and received Viaticum in advance… I said many prayers for the dying for him.”

Mystical experiences

In 1894, Conchita started having the so-called “Apparitions of the Cross” while she was praying before the Blessed Sacrament. “First, the Holy Spirit appeared to her, whom she saw surrounded by a great light; and then she saw a cross after Communion,” Sister Claudia said.

On the cross, Conchita saw a heart. “It was a living heart, pulsating, human, but glorified; it was surrounded by fire… and above it, a different type of fire emerged from it, a fire of better quality,” she described. There was a small cross on the heart, which “represents the pain on the cross that the souls of those God most trusts cause him — at times consecrated ones,” Sister Claudia explained.

Thus, Conchita understood that her mission was to save souls, and one of the ways she could do so was by offering up her daily crosses and sufferings. After this experience, and with the spiritual direction of Father Félix de Jesús Rougier and Bishop Ramón Ibarra y González (the first bishop of Puebla), the Apostolate of the Cross was established.

In some of her revelations, Jesus showed his concern for priests: “[Tell them] not to fear… that if they have offended me, I am God’s forgiveness; that they have a brother, son, mother, father, God-man in me, who loves them… who extends his arms and wants to save them, embrace them against the heart that let itself be torn so that all priests could fit in it, to transform them in me, their Jesus, all mercy and goodness.”

Her revelations are in perfect congruence with the Magisterium of the Church and are found in 66 volumes of manuscripts. “Towards the end of her life, she was tempted to think that none of these occurrences were true,” Sister Claudia said. “Nonetheless, she had faith and died in the odor of sanctity.”

She died March 3, 1837. Sister Claudia said that, for the Family of the Cross, “her beatification is the sign that certifies that, if we are faithful to our spirituality, we will live according to the Gospel and God’s will.”

SOURCE : https://denvercatholic.org/blessed-conchita-a-model-for-wives-mothers-and-lovers-of-christ/

SPIRITUAL MOTHERHOOD of Concepción Cabrera de Armida (Conchita)

Fr. Jordi Rivero & various sources, mostly Fr. Juan Esquerda Bifet

Conchita had a passion for her maternal mission. 

Since she was a girl Conchita wanted to be a mother and have many children so that many would come to love Christ. She married at the age of 22 and became a model wife and mother of nine. She writes:

I feel that my mission is being a mother. With infinite ardor, I wish to encompass in my soul the love from all of Heaven and Earth; the immense and maternal love of Mary (CC 58,44).

Conchita's Fiat united with Mary

Jesus told her: Imitate Mary offering Me for love to the Father. For Conchita, maternity is to be lived with Mary and as she lived it: belonging without reservations to Jesus as one with Him and following Him in total obedience to the Father. This is the nature of her fiat united to Mary, the offering of a victim soul. This is the simple yet profound life of Conchita and of every Mother of the Cross.

She writes in her diary:

I shall live within Mary, imitating her virtues and her love for the Holy Trinity. The Mystical Incarnation places the soul in an intimate contact with the three Divine Persons. In them and in Mary, I shall fuse my life, and not only the spiritual life, but material as well, fusing it, as well, in the offering of the Word to the Father. I shall within the same offering, eat, sleep, rejoice, suffer, etc., etc.; all of my life simplified in that constant offering, which glorifies all of the Holy Trinity all of my life, in union with Mary, without leaving Mary, imitating her in her love for Jesus, in her total submission to the Father, doing only that which is inspired by the Holy Spirit (CC 46,93-94; Oct. 27 1926).

Jesus desires Conchita's love and continues to seek for spiritual mothers!

Jesus speaks:

Why have I desired that you call me Son? Because those affections and tenderness that I am drawing out of your heart should be rightfully mine.

Once she embraces Jesus as her first son, He gives her many other sons. Through her they will be united to Jesus and and receive His graces.   

Conchita's natural family was only the beginning of her maternity. On March 25th 1906, the feast of the Annunciation, when Jesus became incarnate in Mary by the Holy Spirit, Jesus became mystically incarnate in Conchita. Jesus will call her to mother of many.

The maternity of Conchita, with Mary's, stems from a profound relationship with the Trinity: The Father gave her the Holy Spirit by which Jesus became mystically incarnate in her. Jesus took Conchita as His spiritual mother! He thus becomes her "first son", making her spiritual motherhood immensely fruitful. She is natural mother of nine, among them a priest and a woman religious. She also gives life in the Spirit to many, including many priest and religious women. She is the spiritual mother of a large spiritual family known as The Family of the Cross. Msgr. Ibarra, Msgr. Martínez and Father Felix are very close to her. Her sons and daughters are the brothers and sisters of Jesus and He showers many graces upon them through her. 

"Because you are mother, reflecting Mary, you are mystically Mine and of my priests"    

According to the Spirit, I am your first son and if you have other children in this manner, it is the relationship you have with Me that makes them my brothers and sisters: it is due to the proliferation of the Spirit given to your soul by my Father all of the graces that you have made possible for your children, have been given to them because of Me, by the divine action that is operating in you, as an attention to my merits (CC 50,232-237, 21-XI-1908).

And why do you think it is that I have chosen you to be a conduit to my church and those who make it up, through which I can pour out these secrets from my heart? You are a mother with a reflection of Mary; mystically My Mother and mother of my Priests, because, Oh, wonderful secret that you were not aware of: upon the realization of the Mystical Incarnation in your heart, due to the fruitfulness of the Father, the Holy Spirit deposited the Verb into your soul, and with Him, my daughter, his priests as well! You did not know about this origin, you were not even aware of it, but due to your Mystical Maternity of the Eternal Priest, that of the priests (the mystical maternity of priests) reflects in your soul. They will never separate themselves from Him because it is their duty to represent Him, transformed into Him. (CC 50,176-177, 6-I-1928).

Conchita's spiritual motherhood is a vocation to be victim soul.

Mary is the prototype of all spiritual mothers. She lived giving herself, culminating at the cross. No woman can become a spiritual mother if she is not ready to embrace the cross, to become a mother of sorrows and to have her heart pierced with Mary´s. (Cf Lk 2,35).

The Lord tells Conchita:

If you want to save souls, transform yourself at the cross (Life 4, 143)

Offer yourself as victim in union with me (Life 3,8)

I have chosen you as special victim (Life 6,125)

I have asked you many times that you sacrifice for them (priests), that you receive them as yours, through the reflection of Mary in you  (CC50,175-176)

For these (priests) I fell... and for these you have much to suffer... but graces will pour (Life 4, 152)

She identified herself more and more with the intimate sufferings of the Heart of Jesus and with His abandonment on the Cross. She united her prayer Christ, joining Him at Gethsemane and Calvary. 

The relationship of a Spiritual Mother with her priest son 

Conchita is a victim soul for priests and this is the basis for her relationship with them. She wants to carry their sins as if her own (cf Life 4, 146). As a victim souls, she always follows the indications of Jesus (Vida 4, 152) and is always under a spiritual director. She always sees and treats the priests as she would Christ. The Lord gave her a specific mission: "You are destined for the sanctification of souls, most specially that of priests" (Life 4,257-258). Thus she sacrifices for them but does not pamper them, nor draws attention to herself. She desires that they become and thus act as Christ, giving their lives to save souls. All of this means that Conchita loves the priests with the love of Mary which is possible due to her profound union with her. Conchita radiates Mary´s purity and virtues. All Spiritual Mothers must strive for the same. This is only possible by going with Mary to the Cross and becoming with her a victim of love. (See our book, The Simple Path)

Conchita gives her Fiat as spiritual mother of Jesus and mother of all He sends her. 

She does so with passion, putting her whole heart into it. Yet that is not sufficient for her. She strives to immitate God's love. God delights in this zeal of the saints. She writes: 

Oh my loving, adored and dear Jesus! Overwhelmed by so many delicacies from your Heart of a Son, I come to tell you that I accept before heaven and earth and the seas and in time and in eternity, and before the Father and You, Lord, and the Holy Spirit, the spiritual and mystical maternity in all of its forms so that with You my Jesus, and for the thousands of sons that You wish to give me. They will be priests, men and women, anything You wish, only whatever You wish, because your pleasure will be my pleasure and your desire my desire.

I have simplified my life in being a mother, my affections in Him, I beg the Father for a thread of his tenderness; from Mary a beat from her heart; from the Holy Spirit His fire, His ardors, His love of light, that does not cause any harm to caress my Jesus. I work to simplify my life.

In being a mother, mother for Him, mother for all. I want to imitate the Father, being all goodness all mercifulness. The Son, in his life of sacrifice, and in his virtues, and loving Him with a maternal love. And the Holy Spirit, loving Him with His own love, being docile to His inspirations (CC 47,345.356, Jan. 26 and 28 1927).

After pondering the example of Conchita, do you really long to enter this Path. This is the vocation of a Mother of the Cross.  

SOURCE : https://www.lovecrucified.com/spiritual-motherhood-conchita

Beata María Concepción (Conchita) Cabrera Arias de Armida Vedova, laica, madre di famiglia

3 marzo

San Luis Potosí, Messico, 8 dicembre 1862 - Città del Messico, Messico, 3 marzo 1937

María Concepción Cabrera Arias nacque a San Luis Potosí, in Messico, l’8 dicembre 1862. Rischiò di morire molto piccola: guarì, ma il suo fisico rimase molto debole. Cresciuta, ebbe vari pretendenti, ma alla fine, l’8 novembre 1884, sposò Francisco Armida. Si amarono molto reciprocamente ed ebbero nove figli, due dei quali morti in tenera età. Conchita, come tutti la chiamavano sin da piccola, rimase vedova il 17 settembre 1901 (il “de” nel cognome indica lo stato vedovile). Nel frattempo, aveva avuto esperienze di grazia molto potenti, che la condussero a istituire le Opere della Croce, ovvero quattro mezzi attraverso i quali fedeli di ogni stato di vita potevano conformarsi al sacrificio supremo di Gesù. Fu guidata da molti ed esperti direttori spirituali, compreso padre Félix Rougier, dei Maristi, che incontrò in confessionale a Città del Messico, dove si era trasferita con la famiglia. Dopo alcune prove, quel religioso poté lasciare la sua congregazione e fondare a sua volta altre congregazioni, tra cui i Missionari dello Spirito Santo, quinto ramo delle Opere della Croce (è stato dichiarato Venerabile il 1° luglio 2000). Conchita visse con intensità la maternità spirituale nei confronti dei sacerdoti e imparò come vivere il proprio sacerdozio battesimale. Scrisse moltissimi testi, editi e non, inclusa la propria autobiografia. Morì il 3 marzo 1927 nella sua casa di Città del Messico. È stata beatificata nel Santuario di Nostra Signora di Guadalupe a Città del Messico il 4 maggio 2019. I suoi resti mortali sono venerati dal 1973 presso la casa generalizia dei Missionari dello Spirito Santo a Coyoacán, quartiere di Città del Messico. La sua memoria liturgica cade il 3 marzo, giorno della sua nascita al Cielo.

Infanzia e famiglia

María de la Concepción Loreto Antonia Cabrera Arias nacque l’8 dicembre 1862 nella casa dei suoi genitori, Octaviano Cabrera Lacavex e Clara Arias Rivera; era la settima di dodici figli. Fu battezzata due giorni dopo la nascita.

La madre, molto malata, non poteva allattarla. Poiché le balie designate, ben sette, non riuscivano a farla stare bene, fu mandata in una fattoria fuori città. Lì la moglie del custode, Mauricia, si offrì di allattarla personalmente, affidando il proprio figlio appena nato a un’altra nutrice. Dopo lo svezzamento, una volta rimessa in salute, la bambina fu riportata a casa.

Conchita, come la chiamavano tutti, ricevette la sua prima educazione in famiglia. La madre le insegnò i lavori domestici, ma anche a pregare; inoltre, la portava con sé quando doveva assistere qualche malato. Il padre, dal canto suo, l’istruì nei servizi da svolgere in fattoria e le fu d’esempio perché cercava ogni soluzione possibile per venire incontro ai poveri. Proseguì l’istruzione in forma privata da alcune signore della città, poi dalle Suore della Carità, fino alla loro espulsione.

L’8 dicembre 1872, il giorno del suo decimo compleanno, Conchita ricevette la Prima Comunione con una gioia intensa. Da allora cominciò ad andare a Messa quasi tutti i giorni e a sentirsi attratta dal silenzio e dalla preghiera contemplativa, pur senza trascurare gli impegni domestici e concedendosi qualche svago.

La sua adolescenza

Il suo fisico, però, era rimasto gracile e non reggeva bene allo sviluppo. Per questa ragione, i medici le prescrissero di andare a cavallo in campagna. Conchita divenne quindi un’ottima amazzone, anche se era sempre accompagnata dal padre o da qualcuno dei fratelli.

Pur essendo poco più che adolescente, ricevette la corte di molti uomini, compreso il governatore dello Stato di Città del Messico. Anche durante le feste cui partecipava con la famiglia era contesa dai giovani che volevano ballare con lei.

L’incontro con Francisco Armida

Quando aveva tredici anni, durante uno di quei balli, accettò l’invito del giovane Francisco Armida, detto Pancho, che già aveva incontrato, nel 1875, mentre passeggiava a cavallo. Il 16 gennaio 1879, in un’altra occasione del genere, lui le dichiarò il suo amore, trovandosi ricambiato.

Nel corso del fidanzamento, durato nove anni, Conchita non mancava di farsi bella per il suo futuro marito; tuttavia, appena lui si allontanava, lei correva a togliersi ogni ornamento. Sentiva infatti come un vuoto nell’anima ed era convinta che, sposando Francisco, l’avrebbe colmato. Nonostante questo, non percepiva il fidanzamento come un ostacolo che potesse pregiudicare il suo rapporto con Dio.

Il 16 settembre 1883 morì Manuel, suo fratello maggiore. Il modo con cui perse la vita, a causa di un colpo partito per sbaglio dalla pistola che un suo amico portava alla cintura, sconvolse profondamente Conchita: era la prima volta che le capitava di provare un dolore tanto grande.

Il matrimonio

L’8 novembre 1894, Pancho e Conchita si sposarono. Il rito delle nozze, all’epoca, era disgiunto dalla celebrazione dell’Eucaristia: di conseguenza, i due nubendi fecero la Comunione insieme, di buon mattino, nella chiesa di San Giovanni di Dio, poi tornarono alle rispettive abitazioni. Il celebrante fu il canonico don Luis Arias, zio materno della sposa, lo stesso sacerdote che l’aveva battezzata.

Durante il banchetto nuziale, Conchita chiese al suo sposo due regali speciali: che le lasciasse ricevere la Comunione ogni giorno e che non fosse geloso. Pancho acconsentì e non venne mai meno alla parola data.

Pancho, che di mestiere era un piccolo commerciante, aveva un carattere focoso. Nel giro di qualche anno imparò a calmarsi, meravigliando i propri parenti. Con loro Conchita aveva relazioni diverse: il suocero le volle bene da subito, mentre la suocera imparò ad apprezzarla solo dopo le nozze; le cognate, invece, la disprezzavano.

Conchita e i suoi figli

Nonostante il lungo fidanzamento, la giovane sposa credeva che i figli sarebbero arrivati automaticamente, ma in breve si rese conto che non era così. Allora cominciò a sentire il matrimonio come un peso che le impediva di realizzare il suo sogno di verginità. Col tempo, però, comprese che poteva restare vergine nell’anima, amando Dio sopra ogni cosa. Quanto ai figli, li avrebbe accolti come un dono di Dio.

Il primo, Francisco, nacque il 28 settembre 1885. Seguirono Carlos, Manuel, María de la Concepción, Pablo, Ignacio, Salvador, Guadalupe e Pedro. Carlos e Pedro morirono ancora bambini, l’uno di tifo, l’altro per un incidente domestico. Anche Pablo morì di tifo, a diciott’anni. Gli altri, tranne Manuel e la figlia primogenita, si sposarono.

La missione di salvare le anime

Conchita frequentava ogni sera la chiesa di San Giovanni di Dio, fermandosi a lungo a pregare per la sua famiglia davanti al Tabernacolo. Nel 1889 decise di partecipare a un corso di Esercizi Spirituali, sebbene, per curare i bambini, doveva tornare spesso a casa. Mentre pregava, domandando a Dio cosa dovesse fare per compiere la sua volontà, si sentì rispondere interiormente: «La tua missione sarà salvare le anime». Pur non comprendendo pienamente quelle parole, si sentì infiammare il cuore.

Dopo qualche tempo, invitata dal fratello Octaviano, Conchita portò i figli a Jesús María, la fattoria di cui era proprietario. Le venne spontaneo condividere con le altre donne i frutti che aveva ricevuto durante gli Esercizi: alcune di esse arrivarono a commuoversi e a pentirsi dei propri peccati.

Conchita riconobbe però di aver bisogno di qualcuno che le indicasse come correggersi a sua volta e come progredire nella fede. Il suo primo direttore spirituale divenne quindi padre Alberto Mir, della Compagnia di Gesù. In seguito, entrò a far parte del Terz’Ordine francescano.

Una più profonda appartenenza a Dio

Desiderosa di rendere ancora più concreta la propria appartenenza a Dio, Conchita volle riprodurre su di sé il monogramma JHS, come se fosse una delle bestie che venivano marchiate a fuoco nella fattoria di famiglia.

Il 14 gennaio 1894, all’epoca festa del Nome di Gesù, ottenuto il permesso del direttore spirituale, se lo incise sul petto con un coltello, sigillandolo col fuoco. Una forza interiore la gettò a terra, mentre l’ardore che sentiva crescere in sé trovava forma in un’invocazione: «Gesù, Salvatore degli uomini, salvali! Salvali!».

La Croce dell’Apostolato

Non molto tempo dopo l’impressione del monogramma, mentre pregava nella chiesa dei Gesuiti a San Luis, Conchita vide una grande luce, sulla quale spiccava una colomba dalle ali aperte. Due o tre giorni dopo, la visione si caricò di altri particolari: sotto la colomba c’era una grossa croce, sulla quale compariva un cuore coronato di spine. Tutto era immerso in una luce abbagliante, in uno sfondo di nubi infuocate.

L’interpretazione che in seguito diede era che la luce rappresentava il Padre, il cuore Gesù e la colomba lo Spirito Santo. La croce, invece, rappresentava la realtà umana, che la presenza della Trinità accompagna nelle sofferenze e salva per suo amore.

L’Apostolato della Croce

Il direttore spirituale, commentando la descrizione di quel fatto, scrisse a Conchita: «Tu salverai molte anime per mezzo dell’Apostolato della Croce». In effetti, fu quello il nome che lei diede al movimento con cui intendeva invitare le anime a unirsi all’opera redentrice di Gesù, offrendo il proprio lavoro e le sofferenze.

La rappresentazione plastica della visione, ossia la Croce dell’Apostolato, fu eretta per la prima volta il 3 maggio 1894, all’epoca festa dell’Invenzione della Croce, nella fattoria di Jesús María. Monsignor Ramón Ibarra y González, vescovo di Chilapa, appoggiò l’Apostolato della Croce, dando la propria approvazione. Due anni dopo giunse anche l’approvazione pontificia: gli aderenti erano già ottomila.

Concreta seppur contemplativa

Nel 1894 Conchita ricevette la grazia del fidanzamento mistico, completato, il 9 febbraio 1897, dal matrimonio spirituale. Nessuno dei familiari sapeva quello che le accadeva. Lo stesso marito, quando la vedeva scrivere le proprie meditazioni, commentava che erano cose lontane dalla sua comprensione.

Come padrona di casa, si sentiva responsabile anche della formazione spirituale dei propri domestici, vigilava sulla loro condotta morale e s’impegnava a sostenerli nelle loro difficoltà. Spesso andava a visitare i malati in ospedale, oppure accarezzava e baciava i bambini poveri, anche quelli più ripugnanti.

Affrontò anche la crisi lavorativa che colpì Francisco, il quale aveva cercato vanamente di mettersi in proprio. Nel 1895, di passaggio per Città del Messico in occasione dell’incoronazione dell’immagine della Madonna di Guadalupe, riuscì a trovare un nuovo impiego: di conseguenza, tutta la famiglia si trasferì nella capitale.

Le Religiose della Croce

Intanto, nei primi giorni di febbraio 1894, alla vista interiore di Conchita si presentò un corteo di religiose, in fila per due. Allo stesso tempo, sentì che il Signore le svelava che quella sarebbe stata una nuova congregazione religiosa, il cui scopo sarebbe stato quello di costituire un’oasi dove il suo Cuore avrebbe potuto riposare.

Grazie a padre Alberto Mir, trovò quattro giovani disposte a seguire il progetto di fondazione; lui stesso aveva scritto le Costituzioni. Il 3 maggio 1897 si svolse la celebrazione con cui furono fondate le Religiose della Croce, la cui prima casa fu nei pressi di Popotla. Il loro compito nella Chiesa doveva essere l’Adorazione Eucaristica perpetua e l’offerta quotidiana della vita per la salvezza delle anime, specie quelle dei sacerdoti.

La morte di Francisco

Nel 1901, Francisco si ammalò di tifo. Conchita fu al suo fianco giorno e notte, allontanandosi solo per andare a Messa. Fece in modo che il suo sposo non morisse senz’aver ricevuto prima tutti i conforti religiosi. Il 17 settembre, circondato dai figli maggiori e assistito dalla moglie e da due sacerdoti, lui lasciò questo mondo.

Conchita aveva trentanove anni ed era rimasta sola con otto figli ancora piccoli (Carlos, il secondogenito, era morto nel 1891; aveva sei anni). Il suo matrimonio con Pancho era durato diciassette anni.

L’incontro con padre Félix Rougier

Il 4 febbraio 1903, mentre tornava da una visita a sua madre, Conchita si sentì mossa a scendere alla fermata del tram corrispondente alla chiesa di Nostra Signora di Lourdes, affidata ai Padri Maristi. Benché si fosse confessata la mattina stessa, chiamò il confessore tramite un campanello posto accanto al confessionale.

Dopo qualche istante, arrivò il rettore della chiesa, padre Félix Rougier, che era anche il superiore della comunità marista a Città del Messico. Si trovava lì dopo una lunga esperienza in Colombia, da cui si era dovuto allontanare a causa della guerra civile. Conchita, dalle dieci a mezzogiorno, gli parlò come se conoscesse tutto di lui e gli espose il progetto delle Opere della Croce.

Padre Félix, che da tempo cercava un modo per vivere ancora più perfettamente in unione con Dio, ne fu tanto colpito da domandare a Conchita se esistesse già un ramo maschile di religiosi. Nel pomeriggio dello stesso giorno andò a trovarla a casa sua, perché lei gli aveva lasciato il proprio indirizzo, ma non il suo nome. Da allora in poi fu in stretta relazione con lei e con le Religiose della Croce, presso le quali andava spesso a tenere ritiri spirituali.

Il Padre Generale dei Maristi, però, richiamò padre Félix in Europa, ordinandogli di non tornare in Messico. Furono dieci anni di autentico esilio, durante i quali, però, lui non dimenticò la chiamata che sentiva di aver ricevuto, il 9 aprile 1903, per bocca di Conchita: avrebbe dovuto fondare personalmente i Religiosi della Croce.

L’incarnazione mistica

Il 25 marzo 1906 avvenne in Conchita un nuovo evento spirituale, che definì “incarnazione mistica”, a cui si preparò per quasi dieci anni. Attraverso di essa, il Signore l’univa definitivamente al suo sacerdozio, compiendo pienamente i doni che già le aveva trasmesso a partire dal Battesimo.

Per imparare a offrire Gesù al Padre e a offrirsi con lui, si sentì invitata a formare la Catena d’Amore: ogni anello della catena era costituito da un’ora del giorno, offerta per la salvezza delle anime. In tal modo, avrebbe potuto vivere nel suo cuore quello che oggi chiamiamo sacerdozio battesimale dei fedeli.

La vocazione di Manuel e di Concha

La maternità spirituale di Conchita per i sacerdoti si manifestò in modo speciale per uno dei suoi figli. Manuel, il secondogenito, l’8 dicembre 1908 professò nella Compagnia di Gesù. La madre aveva sperato che potesse entrare nei Religiosi della Croce, ma comprese di non doverlo vincolare. In compenso, nelle lettere che gli scrisse gli espose la dottrina che sentiva di aver ricevuto.

La prima figlia femmina, Concepción detta Concha, entrò invece come postulante il 17 aprile 1908 tra le Religiose della Croce. Il 23 ottobre 1910 professò i voti, diventando suor Teresa di Maria Immacolata.

Non era molto in salute, per cui le fu concesso di trasferirsi da Monterrey, dove si era stabilita, a Città del Messico, dove sua madre poté starle accanto fino alla morte, avvenuta il 19 dicembre 1925; aveva trentacinque anni.

Pellegrina per incontrare il Papa

Le Opere della Croce, intanto, si stavano diffondendo anche oltre la diocesi di Città del Messico. Molti vescovi cominciarono a interessarsene e a reclamare che il Padre Generale dei Maristi concedesse a padre Félix il permesso di procedere alla fondazione del ramo maschile di religiosi. Allo stesso tempo, però, circolavano anche voci contrarie alla dottrina insegnata da Conchita.

Monsignor Ibarra, che nel 1912 era diventato il suo direttore spirituale e ancor prima era stato nominato arcivescovo di Puebla, pensò allora che fosse necessario un esame diretto della sua persona e delle sue intuizioni spirituali. La invitò dunque a partecipare a un pellegrinaggio in Terra Santa, al termine del quale l’avrebbe condotta personalmente a Roma. Conchita accettò, portando con sé i figli Ignacio e Guadalupe. Visse con commozione e intensità il pellegrinaggio sui luoghi biblici, sia in Egitto sia in Palestina.

L’udienza dal Papa san Pio X avvenne il 17 novembre 1913. Il colloquio ebbe un esito felice, con una speciale benedizione sia per le Opere della Croce, sia per la sua famiglia. Anche l’interrogatorio presso la Congregazione dei Religiosi andò molto bene e aprì la strada alla fondazione del ramo maschile.

L’ordinazione di padre Manuel

Sulla via del ritorno, Conchita passò per la Francia e la Spagna. L’occasione fu propizia perché potesse rivedere il figlio Manuel, non ancora sacerdote. Fu il loro ultimo incontro: nel 1920 le scrisse di aver deciso, di comune accordo con i superiori, di non tornare mai più in Messico.

Il 25 luglio 1922 Manuel fu ordinato sacerdote. Conchita non era presente, ma partecipò spiritualmente, svegliandosi per tempo: a causa del fuso orario, infatti, in Messico era notte. Continuò comunque a scrivergli, insegnandogli come rendere vere, nella sua vita, le parole della consacrazione nella Messa.

I Missionari dello Spirito Santo

Grazie a monsignor Ibarra, un mese dopo il colloquio con Conchita, papa Pio X autorizzò la fondazione del ramo maschile delle Opere della Croce. Dopo aver ascoltato il fine specifico della congregazione, ossia la direzione spirituale, rispose che il nome non doveva essere più Sacerdoti della Croce, ma Missionari dello Spirito Santo: come lo Spirito Santo, infatti, la loro missione doveva essere santificare le anime.

Padre Félix ebbe quindi un permesso di due anni per tornare in Messico e procedere alla fondazione. L’atto fondativo avvenne il 25 dicembre 1914 nella Cappella delle Rose del Santuario di Nostra Signora di Guadalupe, alla presenza, tra gli altri, anche di Conchita. Di proroga in proroga, il fondatore poté restare in Messico, finché non gli venne concesso di passare dai Maristi ai Missionari dello Spirito Santo: dal 28 marzo 1926, giorno della sua professione, si chiamò Félix de Jesús (anche in italiano si usa chiamarlo col nome spagnolo).

La solitudine di Conchita

In Messico, però, si stava compiendo una sanguinosa guerra civile, che costò anche molti martiri alla Chiesa Cattolica. Conchita partecipò alle sofferenze del suo popolo e del mondo intero, segnato dalla prima guerra mondiale. Anche la sua vita personale ebbe delle prove: una delle più grandi fu la morte di monsignor Ibarra, protettore suo e delle Opere della Croce.

Dal giorno stesso in cui lui morì, il 19 febbraio 1917, Conchita cominciò a sentirsi lontana da Dio, a non avvertire più le sue ispirazioni come un tempo. Alla solitudine interiore si accompagnò quella materiale, con i figli che, sposandosi, lasciavano la casa paterna.

Pur soffrendo, era certa di sentirsi simile alla Vergine Maria dopo l’Ascensione, quando Gesù non era più sulla terra. Il suo ultimo direttore spirituale fu monsignor Luis María Martínez y Rodríguez, vescovo ausiliare di Morelia.

Gli ultimi anni e la morte

Con l’avanzare dell’età, Conchita ridusse anche le proprie attività esterne. La sua ultima ispirazione avvenne l’8 novembre 1935: la Crociata delle Anime Vittime in favore delle famiglie, per espiare i peccati compiuti all’interno dei matrimoni.

Alla fine del 1936, ebbe un crollo fisico, che la costrinse a stare a letto. Poco dopo fu colpita da broncopolmonite: guarì, ma da allora ebbe una lesione irreversibile al cuore. Infine, poco dopo la mezzanotte del 3 marzo 1937, morì, circondata dai figli, da alcuni Missionari dello Spirito Santo e dalle Religiose della Croce che si erano alternate al suo capezzale. Grazie a uno speciale permesso che tempo prima le aveva concesso papa Pio X, fu vestita con l’abito delle Religiose della Croce. Anche padre Félix de Jesús era presente: morì quasi un anno dopo, il 10 gennaio 1938.

Il suo corpo fu sepolto presso la cappella delle Religiose della Croce nel Cimitero Spagnolo di Città del Messico. Nel 1973 venne traslato presso la chiesa della casa generalizia dei Missionari dello Spirito Santo, il Tempio di San José del Altillo a Coyoacán, quartiere di Città del Messico.

La causa di beatificazione fino al decreto sulle virtù eroiche

La fama di santità di Conchita, diffusa e persistente tra i membri delle Opere della Croce e non solo, portò all’apertura della sua causa di beatificazione e canonizzazione. Il processo informativo si svolse dal 1956 al 1959 nella diocesi di Città del Messico. Il 15 febbraio 1974 si ebbe il decreto sugli scritti, garanzia fondamentale per la correttezza dottrinale delle sue opere edite e inedite.

Secondo la legislazione in vigore all’epoca, l’11 maggio 1982 ci fu l’introduzione della causa, con cui iniziava la fase romana. Il processo apostolico durò quindi dal 1982 al 1984. Il decreto di convalida del processo informativo e di quello diocesano porta la data del 27 febbraio 1986.

La “Positio super virtutibus”, presentata nel 1992, fu esaminata il 2 marzo 1999 dai Consultori Teologi della Congregazione delle Cause dei Santi. Anche i cardinali e i vescovi della stessa Congregazione, il 19 ottobre dello stesso anno, confermarono il parere positivo circa l’esercizio in grado eroico delle virtù cristiane da parte di Conchita.

Il 20 dicembre 1999, quindi, il Papa san Giovanni Paolo II autorizzò la promulgazione del decreto con cui lei veniva dichiarata Venerabile. Poco più di sei mesi dopo, il 1° luglio 2000, lo stesso Pontefice concesse il medesimo decreto per padre Félix de Jesús Rougier. Nello stesso anno, il 9 aprile, fu dichiarato Venerabile anche monsignor Ramón Ibarra y González.

Il miracolo per la beatificazione

Tra le numerose grazie segnalate per intercessione di Conchita è stato preso in esame il caso di Jorge Guillermo Treviño Gutiérrez, di Monterrey. Nel 1993 cominciò ad avere forti dolori muscolari e contratture, fino a rimanere, nel giro di dodici anni, completamente paralizzato.

Nel gennaio 2008 un’amica di famiglia, Manuela, gli regalò un santino di Conchita e una piccola Croce dell’Apostolato. Jorge fu immediatamente attratto dallo sguardo della Venerabile e cominciò subito a chiedere la guarigione per sua intercessione. Accompagnato da sua moglie Cecilia e dall’amica, nel maggio dello stesso anno fu portato a Jesús María, dove i Missionari dello Spirito Santo custodiscono il luogo dove Conchita andava in vacanza.

Anche a causa del viaggio, le condizioni di Jorge peggiorarono. Si decise quindi di tentare una cura palliativa a base di botulino, per abbassare almeno la pressione arteriosa e il glucosio. La data del trattamento fu fissata al 24 maggio, con anestesia generale.

Il 22 maggio, in ospedale, il malato chiese all’amica Consuelo Sada, che era al suo capezzale insieme alla moglie e a Manuela, di unirsi alla sua preghiera. Dato che Consuelo non conosceva Conchita, le spiegò in breve la sua storia, poi si addormentò; l’amica se ne andò a casa.

Mentre Manuela e Cecilia lo vegliavano, intorno alle 19.10 si accorsero che muoveva la mano destra, fino ad allora paralizzata. Il suo volto appariva rilassato e sembrava che mormorasse qualcosa nel sonno. Gradualmente e sempre dormendo si stiracchiò tutto, muovendo come non faceva da anni gambe e braccia.

Alle 23.40 si svegliò e domandò se l’operazione fosse già avvenuta. All’udire che non era ancora stato operato, pianse di gioia. Poco dopo raccontò alla moglie di aver visto in sogno Conchita e di averle chiesto di guarirlo, per non far più soffrire lei e i figli. Conchita gli rispose che avrebbe dovuto farle un favore: doveva comunicarsi tutti i giorni e pregare per i sacerdoti. Il medico di turno cancellò l’intervento previsto, ormai non più necessario.

Il riconoscimento del miracolo e la beatificazione

Il 1° marzo 2018 il Congresso dei Teologi della Congregazione delle Cause dei Santi aveva dato voto unanime circa il nesso tra la guarigione e l’invocazione della Venerabile. L’8 giugno 2018, ricevendo in udienza l’allora Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, il cardinal Angelo Amato, papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui la guarigione di Jorge Terriño era da ritenersi miracolosa e ottenuta per intercessione della Venerabile Concepción Cabrera de Armida.

Il rito della beatificazione si è svolto presso il Santuario di Nostra Signora di Guadalupe il 4 maggio 2019, presieduto dal cardinal Giovanni Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, come inviato del Santo Padre.

Le Opere della Croce oggi

Le Opere della Croce di cui Conchita fu ispiratrice contano quindi cinque rami: due associazioni per laici, l’Apostolato della Croce e l’Alleanza d’Amore con il Sacro Cuore di Gesù; la Fraternità Sacerdotale, avviata nel 1912; due congregazioni religiose.

Queste ultime, le Religiose della Croce del Sacro Cuore di Gesù (questo il loro nome definitivo) e i Missionari dello Spirito Santo, hanno case in gran parte dell’America Latina e negli Stati Uniti d’America; per il ramo maschile si aggiunge una parrocchia a Madrid, in Spagna. Nel nostro Paese, l’unica oasi delle Religiose è a Roma, mentre i Missionari hanno presenze lì, a Milano e a Crema.

Autore: Emilia Flocchini

Note: Per approfondire: www.familiadelacruz.org

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/96915

Beata Concepción Cabrera (Conchita)

Laica mística y apóstol

(1862-1937)

Inspiradora en la Iglesia de las

Obras de la Cruz

Conchita, Diario Espiritual de una Madre de Familia

por  Marie-Michel Philipon, O.P.

Texto  /  PDF

Conchita (1862-1937) vivió toda su vida en México. Realizó todas las vocaciones de la mujer: novia, esposa, madre, viuda, abuela, bisabuela y aún por indulto especial de Pío X, sin abandonar nunca su ámbito familiar, murió canónicamente religiosa, entre los brazos de sus hijos.

Se dirige a todas las categorías del Pueblo de Dios: a los laicos, a los sacerdotes y a los obispos, a los religiosos y a todos los que llevan una vida consagrada.

Conchita fue también una mística y escritora. Instrumento de Dios para comunicar la Espiritualidad de la Cruz, enseñar al mundo la Cruz del Apostolado e inspiradora en la Iglesia de las Obras de la Cruz.

Por la profundidad de sus escritos, Conchita es émula de una Catalina de Siena o de una Teresa de Avila.

SOURCE : http://www.apcross.org/conchita.htm

Venerable Concepción (Conchita) Cabrera de Armida

1862 - 1937

Fundadora de las Obras de la Cruz

México

Esposa, madre, viuda, abuela, fundadora... y por indulgencia de Pio X, murió canónicamente como religiosa en los brazos de sus hijos.

Por la profundidad de sus escritos, Conchita es reconocida como gran mística del siglo XX. Profundizó la espiritualidad de la Cruz, necesaria para una verdadera entrega a Dios por Jesús en el poder del Espíritu Santo.  Profetizó un nuevo pentecostés que ocurrirá por la santificación de los sacerdotes. En sus escritos "A mis sacerdotes", Jesús guía a los sacerdotes a la santidad en unión con El.

Conchita recibió la gracia de la encarnación mística.

Su causa de beatificación está avanzada.

Lema: Jesús, Salvador de los hombres, ¡Sálvalos!

Espiritualidad

Oración

Escritos

Fundaciones

Lugares Santos

Escritos de Conchita

Consagración a Maria Diario Espiritual de una madre de familia (español e inglés)

 Editorial La Cruz Obras de Conchita

Fundaciones: Las cinco Obras de la Cruz

 Apostolado de la Cruz

 Familia De La Cruz info. sobre las cinco fundaciones

El Apostolado de la Cruz (1894). Para laicos, sacerdotes religiosos, religiosas y obispos. Sencillas reglas de vida invitan a vivir plenamente el misterio de la fecundidad cristiana ejerciendo el sacerdocio bautismal.  Descubrir en la vida diaria, el valor salvífico del dolor aceptado por amor.

Las Religiosas de la Cruz del Sagrado Corazón de Jesús (1897). Religiosas contemplativas.  Adoración perpetua. Oran y se entregan por los sacerdotes. Su lema: Por ellos me consagro.  Religiosas De La Cruz

La Alianza de Amor con el Sagrado Corazón de Jesús (1909). Laicos con vida comprometida en la oración y las obras de misericordia, especialmente dirigidas en favor de los sacerdotes. Unidos a Jesús Sacerdote y Víctima, para consagrar el mundo a Dios.

La Fraternidad de Cristo Sacerdote (1912). Es una asociación de sacerdotes tanto seculares como religiosos que promueve la santidad del sacerdocio ministerial a través de la amistad, los encuentros y la vivencia común del espíritu de la Cruz.

Los Misioneros del Espíritu Santo Sacerdotes religiosos que tienen, entre otras tareas, la de animar a las cinco obras de la Cruz y hacer efectivo el carisma sacerdotal heredado de la Sra. Cabrera y de su fundador, el padre Félix Rougier. Lema: Ante todo contemplativos y después hombres de acción.

Espiritualidad de la cruz

Encarnación Mística

Que es

Conchita escribió lo que Jesús le dijo:

Fuente: Familia de la Cruz

Estando en la oración después de comulgar, (Jesús) me dijo así:

Prepárate para el día que la Iglesia celebra la Encarnación del Divino Verbo; en ese día bajé a unirme con María tomando carne en su purísimo seno, para salvar al mundo.

Ese día quiero unirme espiritualmente con tu alma y darte una nueva vida, vida divina e inmortal, en el tiempo y en la eternidad...

Prepárate, purifícate, límpiate, porque es muy grande, muy grande el beneficio que se te prepara. (CC 9,33-35: 17 febrero 1897)

El Espíritu Santo, en un acto de amor crecidísimo, engendra en el alma al Verbo... y entonces, hace verdaderamente de aquella alma sus delicias, habitando en ella y poseyéndola. (CC 23,35-45: 10 julio 1906)

Al encarnar el Verbo en las almas, la Trinidad antes las llena de gracias sobre gracias, de luces sobre luces, de amor y de dolor . ( CC 23,172-180: 23 julio 1906)

Para esta clase tan subida de gracias, Yo antes hago pasar al alma por mil crisoles; y bañándola con la superabundancia de mis gracias, la preparo a esta altísima unión en que la Pureza, no puede unirse con lo manchado . (CC 24,61-68: agosto 1906)

Encarnación mística, 25 de Marzo del 1906:

Antes de la Misa, postrada ante el Sagrario, me humillé cuanto pude, delante de mi Jesús; le pedí perdón, renové mis votos: le ofrecí no llenar mi corazón así de tierra como hasta aquí y así, VACIA, lo recibí en la Comunión .

Conque, en los primeros «mementos» de la Misa, voy sintiendo la presencia de mi Jesús junto de mí, y escuchando su divina voz que me dijo :

- «Aquí estoy» (me dijo el Señor), «quiero encarnar en tu corazón místicamente. Yo cumplo lo que ofrezco; he venido preparándote de mil modos, y ha llegado el momento de cumplir mi promesa, RECÍBEME». (Y yo sentí un gozo con vergüenza indecible. Pensé que ya lo había recibido en la Comunión, pero Él, como adivinándome, continuó).

- No es así; de otro modo, además, hoy me has recibido. Tomo posesión de tu corazón; me encarno místicamente en él, para no separarme jamás.

Ésta es una gracia muy grande que te viene preparando mi bondad; humíllate y agradécela . (CC 22,167-177: 25 marzo 1906).

1906

Tienes contigo a la sacrosanta Víctima del Calvario y de la Eucaristía, la cual puedes ofrecer constantemente al Eterno Padre por la salvación del mundo. Éste es el fruto más precioso del grande favor que he obrado en ti al encarnar en tu corazón. Te he dado lo más grande del cielo y de la tierra, a Mí mismo, con este fin. Tú nada tienes de ti misma, pero Conmigo lo tienes todo. ¿Ahora entiendes el porqué de la gracia pasada?

Sí, mi Jesús adorado: ahora veo que para cumplir mi misión de salvar almas sólo teniéndote a Ti sólo ofreciéndote a Ti lo conseguiré.

Ahora sí, mi sed de salvar almas se saciará, al menos estaré cierta de que con ese PRECIO sí se compran las gracias para ellas. (...) Ahora sí, que soy feliz en mi misma miseria, porque no soy yo la que compra, la que obra, la que vive, sino JESÚS EN MÍ... el VERBO EN MÍ... Dios haciéndolo TODO en su pobre criatura. ¡Bendito mil veces sea! (CC 22,408-416: 21 julio 1906)

En mi unión ofrécete y ofréceme en cada instante al Eterno Padre con el fin tan noble de salvar a las almas, y darle gloria. ( CC 22,408-416: 21 julio 1906

1909

Hija mía, me dijo. Quiero que digas a menudo, y sobre todo en tus dolores, estas palabras, con una voluntad amorosa, «este es mi cuerpo, esta es mi sangre», ofreciéndote al Eterno Padre en mi unión. ¿No recuerdas que eres hostia y que debes ser víctima?

Mira, desde la encarnación mística, tu cuerpo es como mi Cuerpo y tu sangre como mi Sangre, porque Yo tengo la propiedad de transformar. (CC 32,119-126: 22 febrero 1909).

1917

María desde la Encarnación, repetía al Eterno Padre, en un acto continuado de amor, y refiriéndose a Mí en Ella, «Este es mi Cuerpo, esta es mi Sangre», clamando por la salvación del mundo. Que al repetir estas palabras, lo hagan en mi unión, sí, pero también pensando en mi Madre que me dio ese Cuerpo y esa Sangre: en mi Madre que desde la Encarnación, se ofrecía y me ofrecía . (CC 41,355-359: 8 julio 1917).

1924

La encarnación mística es una gracia transformativa, en el sentido de asimilar a la criatura con su Modelo, que soy Yo. Es gracia transformante, unitiva (CC 45,435: 11de diciembre de 1924)

1925

Al obrarse la transformación del alma en Jesús, (que para ayudar a esto es la encarnación mística) viene también a ser el Espíritu Santo, el espíritu de la criatura, en más o menos grados, según la intensidad y escala de la transformación, la cual, depende en mucho de la correspondencia del alma en las virtudes. Absorbiendo pues el Espíritu Santo al espíritu de la criatura en la transformación, la llena de ese amor purísimo que es Él y entonces, con ese amor mismo, ama la criatura al Divino Verbo, es decir, con el amor mismo con que lo ama y se ama el Padre, con la perfección del amor (CC 45,206-208: 3 Julio 1925).

1926

Tu amor para con las almas también debe ser el Espíritu Santo , que es Amor; y con Él, debes amarlas como a Mí; y con ese amor, amarme a Mí y a ellas, sin salir de Mí. Porque mi amor a las almas, es el mismo con que amo a mi Padre, y quiero que ese mismo amor sea el tuyo (CC 47,30-32: 18 julio 1926).

1927

Por la derivación de la gracia de la encarnación mística, participas en cierto sentido también de la Fecundación de la Iglesia, que también es Madre (CC 49,386: 3 diciembre 1927)

En el corazón de una madre, con todo derecho deben repercutir los latidos del corazón del hijo. Debe repercutir en tu alma, mi pureza, mi humildad, mis virtudes, mis sacrificios, pero también, ¿sabes qué? mis dolores por las ingratitudes del mundo, mis hondas penas por los pecados de mis sacerdotes: esta sí que es alianza entre tu corazón y el mío, de mis amores y de mis dolores, la más estrecha de hijo a madre ( CC 48,248-249: 10 septiembre 1927)

1928

En esa maternidad espiritual o aceptación plena de los sacerdotes, para inmolarte en su favor, deben entrar también desde el Papa, los cardenales, arzobispos y obispos, párrocos y sacerdotes. Porque toda la jerarquía eclesiástica forman un solo sacerdocio con el Sacerdote eterno. Pero no te espantes, pues que esto es sólo una manera de exteriorizar mis planes en ti, acentuándolos; pero al recibirme tú en la encarnación mística en tu alma, me recibiste a Mí y en Mí a la Iglesia con todos sus sacerdotes (CC 53,33-40: 29 noviembre 1928)

1935

Y ahora, sin quitarle un ápice a estas gracias, debes encaminarlo todo, a la gloria de mi Padre amado. Que todo en ti, en tu cuerpo y en tu alma, tenga este santo fin: la gloria de mi Padre.

Simplifica estos actos en un solo amor al ejecutarlos, con un solo colorido, de manera que, sin dejar de hacerlos, todos converjan a la unidad en su sustancia: ¡ la gloria de mi Padre ! (CC 64,94-95: 29 octubre 1935).

Por esto mismo, lo que ofrezcas en adelante para la gloria del Padre, vuelve a los sacerdotes, a quienes perteneces, convertido en gracias para sus almas.

Aquí tienes cómo una cosa no impide la otra. Tú, olvidada de ti y transformada en Mí por la Encarnación Mística, lo ofreces todo, lo sufres todo, perdida en Mí, por la gloria de mi Padre, y Yo mismo dorando esos actos, más o menos vivos, intensos y ardorosos, los convierto en gracias para los sacerdotes y para las almas (CC 62,54-56: 23 octubre 1935).

Oración

Padre Celestial, concédeme por tu bondad la gracia de . . . . , que confiadamente te pido por intercesión de la Venerable Concepción Cabrera de Armida, laica y mística. Glorifica en la tierra a tu Sierva y haz que a la luz de su vida aumente el número de laicos, religiosos y sacerdotes transformados en tu Hijo Jesucristo, Sacerdote y Víctima, para mayor gloria de la Trinidad, santidad de la Iglesia y construcción del Reino de Dios. Amén.

Escribe tu testimonio para documentar la Gracia recibida por la intercesión de Conchita.  Envía un E-mail para informar al Postulador de la Causa de Canonización

Lugares Santos

Hay muchos lugares santos relacionados con la Espiritualidad de la Cruz. Aquí solo presento los que he visitado.  - P. Jordi Rivero.

En Ciudad de México

Hogar donde murió Conchita, Altavista. hoy convento de las madres de la cruz. Visitar cuarto donde murió, capilla donde rezaba, la cual permanece intacta. Numerosas pertenencias de Conchita.  En el jardín, la cruz del Apostolado.  Tel: 55504614

Cripta con la tumba de Conchita, El Altillo. Centro de los Padres del Espíritu Santo. También una vasta Librería.

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www.corazones.org

Esta página es obra de Las  Siervas de los Corazones Traspasados de Jesús y María

SOURCE : http://www.corazones.org/santos/concepcion_cabrera.htm

Voir aussi : http://www.marmoraon.ca/Conchitavie.pdf

http://apcross.org/blessedconcepcioncabrera.htm