Sainte Dulce dos pobres
Religieuse brésilienne (+ 1992)
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12479/Sainte-Dulce-dos-pobres.html
Irmã Dulce, le bon ange de Bahia, canonisée
Ce dimanche 13 octobre, suite à la reconnaissance du miracle dont fut le bénéficiaire José Mauricio Moreira, le pape François canonisera la Soeur Dulce dos pobres [1] , pieusement appelée « le bon ange de Bahia » par les habitants de Salvador.
« Nega, você é muito linda » [2] !
Cela faisait déjà trois ans qu’ils étaient mariés, et pourtant, ce matin de
décembre 2014, Mauricio voyant son épouse pour la première fois, s’émerveillait
de sa beauté. Le glaucome qui avait détruit son nerf optique était bien
toujours là, mais de façon scientifiquement inexplicable, après 14 ans de
cécité, Mauricio venait de retrouver la vue, après avoir supplié la
bienheureuse Soeur Dulce de calmer ses douleurs et de lui permettre de dormir
un peu.
75 ans auparavant, ce petit bout de femme qui mettait à
dure épreuve son habit religieux sur les pontons branlants des pilotis de la
ville basse alpaguait un jeune homme qui rentrait de la plage : « jeune
homme, s’il vous plait ! Enfoncez cette porte pour moi ! » D’abord
hésitant, puis convaincu par l’argumentation de cette jeune Soeur, l’inconnu
s’exécuta, libérant ainsi le passage au premier squat de la charité :
Soeur Dulce y installa un adolescent de la rue brûlant de fièvre, rejoint
rapidement par d’autres mendiants en piteux état, qui occupèrent aussi les
autres maisons voisines, vides.
La Mère supérieure, un peu bousculée par cette nonne
peu préoccupée des bonnes façons religieuses, lui laissait cependant une
certaine latitude ; mais le propriétaire des maisons ne l’entendit pas
ainsi, et la fit expulser. Ni une, ni deux : la Soeur transféra son petit
monde dans un marché abandonné. Le maire de Salvador la fit appeler, et lui
demanda de partir : elle s’installa sous les arcades de la Basilique de
Bonfim, lieu emblématique de la ville. Cela n’était pas propre à montrer aux
touristes : le maire la pria de se trouver un nouvel endroit… Ne sachant
plus trop où aller, et se refusant à abandonner ces miséreux à leur sort, la
religieuse les installa dans le poulailler du couvent ! Et comment obéir
de meilleure façon à la Mère supérieure lui ordonnant de s’occuper de la
demeure des gallinacées, qu’en offrant à ces dernières, comme refuge, l’estomac
de ses protégés? Ainsi naquit le refuge Saint Antoine, aujourd’hui le plus
grand hôpital gratuit du Brésil, offrant trois millions et demi d’actes
médicaux par an….
Soeur Dulce dos pobres, »le bon ange de
Bahia » . Son qualificatif, son nom, son apparence : tout laisse paraître
un parfum de douceur… Et pourtant, quelle énergie fabuleuse habita ce petit
corps d’1m47 constamment diminué par un emphysème pulmonaire ! De sa
propre santé, Dulce dos pobres n’avait cure. Ne dormit-elle pas trente ans
durant assise sur une chaise en bois ? Elle avait promis à Dieu cette
pénitence, s’Il lui faisait la grâce de guérir sa sœur ainée, menacée par
l’hémorragie qui ne s’arrêtait pas suite à une fausse couche… Mais, outre le
devoir sacré d’obéissance à sa promesse, Dulce découvrit un autre bienfait à sa
pénitence : les gens qui la visitaient, ignorant cette promesse, lui
offraient des lits, qui servaient aussitôt à son refuge… Elle ne retrouva un
vrai lit qu’après que son médecin lui eut expliqué qu’elle risquait de mourir
et d’abandonner ses pauvres. C’était le seul moyen de pression efficace pour
obtenir d’elle un peu de ménagement pour sa santé [3]
A la fin de sa vie, chaque nuit était une lutte. Des
volontaires se relayaient pour tenir sur son visage un masque à oxygène, elle
haletait, râlait, mais bientôt se levait et aussitôt reprenait son interminable
pèlerinage entre les lits de son hôpital…
C’est que la Soeur Dulce avait découvert la source
d’une brûlante charité, et cette source ne s’arrêtait jamais, cette charité ne
lui laissait aucun répit. Le pauvre, c’est le Christ… Quatre heures :
c’était là tout le repos qu’elle accordait à son corps, sommé de s’agiter, par
monts et par vaux, pour trouver la nourriture et l’argent nécessaires à la
subsistance de « ses » pauvres. Elle ne connaissait plus alors la
timidité, ni le respect humain, ni la prudence politique. Elle se laissa
approcher par des hommes politiques de tous bords, dont certains nourrirent à
son égard une véritable vénération, comme le président José Sarney, qui, avec
l’appui de la reine Silvia de Suède, la présenta pour l’obtention du prix Nobel
de la paix en 1988. « Mon parti, c’est les pauvres », répondait-elle
à ceux qui s’étonnaient… Si elle ne parlait jamais d’elle, ni ne répondait aux
questions sur sa vie privée, elle savait pourtant tourner à l’avantage de son
refuge son image médiatique, comme lorsqu’elle se fit « mannequin » pour
une campagne de la compagnie de téléphone bahianaise.
Tous les jours, elle faisait sa tournée de
mendiante : elle passait à l´école chercher quelques enfants (selon ses
critères : ils devaient être bien peignés et avoir l’uniforme impeccable)
qu’elle logeait dans sa kombi blanche, puis elle choisissait un quartier
commercial, et avançait méthodiquement de boutique en boutique : « qu’allez
vous me donner pour mes pauvres ? ». Dona Conceição, l’une de mes
paroissiennes, me racontait hier que sa tante, ayant un commerce au quartier de
Saldanha, l’a bien connue, et lui donnait toujours l’aumône. Mais quand la
petite Soeur apparaissait au début de la rue avec sa troupe d’enfants, alors
les commerçants se passaient le mot : « la voilà ! », et
certains s’empressaient de fermer boutique…
C’est que la Soeur Dulce était devenue une autorité
morale à Salvador, qu’on ne pouvait éluder. Paulo Coelho, écrivain bien connu,
racontait ces jours-ci un souvenir d’adolescence. En fugue avec un ami, ils
s’étaient retrouvés sans le sou à Salvador ; n’en pouvant plus, il voulait
retrouver sa famille à Rio de Janeiro. Ayant entendu parler du « bon
ange », il la chercha pour lui demander de l’argent. « De l’argent,
je n’en ai pas, mais va à la gare routière avec ceci », et elle griffonna
quelques mots sur une page de son carnet : « ces deux jeunes gens
demandent un voyage gratuit jusqu’à Rio ». Un peu dubitatif, les garçons
obéirent pourtant, et à leur grande surprise, le premier chauffeur de bus à qui
ils montrèrent le papier les fit monter dans son car !
Dona Antonieta, une amie visiteuse de prison, me
racontait que lorsqu’elle était jeune, elle fut un temps secrétaire du
« ministre » de la santé de l’Etat de Bahia. Un jour la Soeur Dulce
passa devant elle avec son sourire et s’engouffra dans le cabinet du ministre,
sans répondre à ses explications sur la nécessité de prendre rendez-vous… La
jeune femme se rua derrière elle, paniquée, mais son patron la rassura :
« ne vous en faites pas, c’est la Soeur Dulce, elle est comme ça… »
C’est constamment que l’on écoute ce genre de souvenirs,
ici à Salvador. Très nombreux sont ceux qui l’ont connue, croisée, et qui sont
restés marqués quelquefois par un simple geste ou regard… Sa canonisation,
dimanche, est un véritable évènement, non seulement local, mais national. Ce
sera la première sainte née sur le sol brésilien ! Troisième canonisation
la plus rapide de l’histoire, après Jean Paul II et mère Thérésa, à qui Soeur
Dulce avait vainement tenté de confier la gestion de ses œuvres sociales.
Sainte Dulce des pauvres, priez pour nous, pour que
nous soyons trouvés dignes des promesses du Christ!
Références
1. De son vrai nom Maria Rita de Sousa Brito Lopes
Pontes, Dulce fut son nom de religion, et « dos pobres », des
pauvres, son qualificatif populaire
2. Ma chérie, tu es si belle
3. Ni même le pape Jean Paul II y était parvenu, quand
en 1980, en visite à Salvador, il lui avait glissé « continuez, sœur
Dulce ! mais prenez soin de votre santé. Il vous faut faire un peu plus
attention à vous… » La sœur avait affronté la pluie pour voir le pape
qu’elle vénérait, contractant une pneumonie, et s’était retrouvée toute timide,
quand, montée sur l’estrade ou sa sainteté célébrait la messe, la foule entière
s’était mise à scander son nom : « irmã Dulce est notre mère »…
SOURCE : http://terredecompassion.com/2019/10/13/irma-dulce-le-bon-ange-de-bahia-canonisee/
13 informations sur Sœur Dulce que vous allez adorer
savoir
Le bon ange de Bahia deviendra la première sainte
brésilienne de notre époque
Sœur Dulce, qui est en passe de s’appeler Sainte Dulce
des Pauvres, était une battante, un exemple de vie et admirée, et ce, même des
non-catholiques. Ce qu’elle a promu était une véritable oeuvre d’amour pour les
pauvres et les malades. Toujours autant chérie et respectée, elle a été
encouragée à bâtir son travail par le peuple bahianais, par des Brésiliens de
divers États et par des personnalités internationales.
Nombreuses sont les histoires de personnes courant à
leur fenêtre pour la voir passer, ou qui passaient des jours sans se laver les
mains après avoir touché la religieuse. La Sainte Dulce des Pauvres était une
réalisatrice, inspirant aussi d’autres personnes à se battre pour leurs rêves.
Son histoire va au delà d’un sujet religieux, c’est un sujet humanitaire
transcendant.
Pour l’archevêque Dom Murilo Krieger, « … ce
qui caractérise le travail de Sœur Dulce, c’est l’amour qu’elle a mis dans ce
qu’elle a fait avec les plus démunis ».
Nous rassemblons ici 13 informations sur Sœur Dulce,
que vous allez adorer connaître. L’origine de son nom, ses préférences
personnelles, ses curiosités, son parcours et ses réalisations, ses miracles
qui l’ont conduite à sa béatification et maintenant sa canonisation… Nous
passerons en revue plusieurs informations, en plus de l’actualité la
concernant, qui vous donneront envie d’aller connaître de plus près ses œuvres.
1. Un hommage à sa mère
Née à Salvador de Bahia le 26 mai 1914, elle porte le
nom de Maria Rita de Brita Lopes Pontes. Plus tard, en 1933, la jeune femme
rejoint la Congrégation des Sœurs Missionnaires de l’Immaculée Conception de la
Mère de Dieu, dans le couvent de Nossa Senhora do Carmo, à São Cristóvão
(Sergipe). La même année, elle reçoit l’habit et prend le nom de Sœur Dulce en
honneur à sa mère, Dulce Maria de Souza Brito Lopes Pontes, décédée à l’âge de
26 ans en 1921, lorsque Sœur Dulce avait sept ans.
2. Dans son enfance, ce qu’elle aimait vraiment,
c’était jouer au football
Née à Barbalho, dans la paroisse de Santo Antônio Além
do Carmo, la petite fille Maria Rita était une enfant pleine de joie, qui
adorait jouer à la poupée et faire du cerf-volant. Mais ce qu’elle aimait
vraiment, c’était jouer au football. Elle était supportrice de l’Esporte Clube
Ypiranga.
3. L’ordonnance de São Francisco
C’est au début de son adolescence qu’elle exprime un
intérêt pour la vie religieuse, en 1927 à l’âge de 13 ans, alors qu’elle s’occupait
déjà de personnes malades à son domicile. C’est à cette époque que sa maison
est connue sous le nom de « l’ordonnance de São Francisco », telle
était l’agglomération de personnes sans assistance.
4. Le numéro 13
Il y a une relation très forte dans la vie de Sœur
Dulce avec le numéro 13 :
En 1927, elle révèle son intérêt pour la vie
religieuse à 13 ans.
En 1933, dans l’état de Sergipe, elle reçut l’habit et
le nom religieux de Sœur Dulce, le 13 août.
En 1992, elle décède à l’âge de 77 ans dans le couvent
de Santo Antônio à Salvador, aux côtés de ses patients, le 13 mars.
En 2010, le 10 décembre, la religieuse bahianaise a
été la première ,née à Bahia et a été renommée Bienheureuse Dulce des Pauvres
le 13 août, date officielle de sa célébration liturgique.
En 2019, l’église catholique proclama Sœur Dulce de
Sainte, le 13 octobre, lors d’une cérémonie présidée par le Pape François, au
Vatican.
5. Le plus grand hôpital de Bahia provenant d’un
simple poulailler
En 1939, Sœur Dulce a fait irruption dans cinq maisons
d’Ilha dos Ratos, dans une communauté pauvre d’Alagados, où un ensemble de
pilotis installés dans le quartier d’Itapagipe fût consolidé afin de loger les
personnes malades qu’elle recueillait dans les rues de Salvador. Expulsée de
l’endroit, elle fera un pèlerinage pendant une décennie et emmènera ses
patients dans différents endroits de la ville.
Enfin, en 1949, Sœur Dulce occupa un poulailler près
du couvent de Santo Antônio, avec l’autorisation de sa supérieure, avec les 70
premiers patients. Cette initiative a donné lieu à une histoire célèbre
racontée il y a plusieurs décennies par le peuple de Bahia, selon laquelle la
religieuse avait construit le plus grand hôpital de Bahia à partir d’un simple
poulailler. Dès 1959, l’Hospice Social Sœur Dulce reconnu comme association,
est officiellement créée, et l’année suivante, l’Auberge Santo Antônio est
inaugurée.
Avec un accès par le Mémorial, l’endroit où se
trouvait le poulailler peut être visité.
6. La visite de Jean Paul II
Lors de la première visite du pape Jean-Paul II dans
le pays le 7 juillet 1980, Sœur Dulce fut encouragée à continuer son travail.
Ils se reverront le 20 octobre 1991, lors de la deuxième visite du Souverain
Pontife au Brésil.
Jean-Paul II a tenu à rompre la rigueur de son
programme et s’est rendu au couvent de Santo Antonio, à Salvador, pour rendre
visite à la religieuse bahianaise dont la santé était déjà très fragile en
raison de problèmes respiratoires. Cinq mois après la visite du pape, les
bahianais pleureraient la mort du bon ange de Bahia.
7. Les miracles de Sœur Dulce
Le processus de béatification et de canonisation a
débuté en janvier 2000. La renommée de la sainteté a été reconnue en 2009,
lorsque le pape Benoît XVI a reconnu les vertus héroïques de la Servante de
Dieu, Dulce Lopes Pontes. Le 22 mai 2011, la religieuse a été proclamée
Bienheureuse Dulce des Pauvres. Elle recevra le titre de sainte qui exigeait la
confirmation de deux miracles, l’un attestant du processus de béatification et
l’autre de canonisation.
Le premier
Le premier miracle attribué à Sœur Dulce a eu lieu à
Itabaiana, Sergipe, quand, après avoir donné naissance à son deuxième enfant
Gabriel, le 11 janvier 2001, Claudia Cristina dos Santos a subi une grave
hémorragie pendant 18 heures, et soumise à trois chirurgies à la maternité de
São José.
Compte tenu de la gravité de la situation,
l’obstétricien Antonio Cardoso a averti la famille de Claudia que seule
« une aide divine » pourrait lui sauver la vie. En désespoir de
cause, la famille de cette femme a appelé le père José Almí pour exercer
l’onction des malades. Le prêtre, cependant, décida de faire une chaîne de
prière demandant l’intercession de Sœur Dulce, et donna à Claudia une petite
relique de la bienheureuse.
L’hémorragie a soudainement cessée. Le cas de Claudia
a été analysé par dix experts médicaux brésiliens, et six italiens. Selon le
docteur Sandro Barral, l’un des membres du comité scientifique qui a analysé le
miracle, « personne ne pourrait expliquer le pourquoi de cette
amélioration, de façon si rapide, dans un état aussi défavorable ».
Le miracle est passé par trois étapes d’évaluation:
une réunion avec des experts médicaux (qui ont donné leur aval scientifique),
ensuite avec des théologiens, et enfin l’approbation finale du Collège des
cardinaux, qui pour toutes les étapes, reconnaissent de façon unanime son
authenticité.
La seconde
Un natif de Salvador, Mauricio, âgé de 22 ans, a reçu
un diagnostic de glaucome très grave, découvert tardivement et dans un état
déjà avancé. Le traitement qui a duré dix ans, n’a pas été suffisant pour
empêcher la destruction du nerf optique, responsable de la communication avec
le cerveau. Ainsi, entre 1999 et 2000, il était totalement aveugle des deux
yeux, et le resta pendant plus de 14 ans.
En 2014, vivant déjà à Recife, Mauricio avait une
conjonctivite très grave et, souffrant de douleurs intenses, prenait l’image de
la Sœur Dulce appartenant à sa mère, la mettait sur ses yeux et, avec une
grande foi, priait pour une intercession du bon ange pour soulager la douleur
de la conjonctivite.
« Quand je me suis réveillé, j’ai commencé à voir
ma main. J’ai compris que Sœur Dulce avait accompli un miracle. Elle m’a donné
tellement plus que ce que j’avais demandé: j’ai retrouvé la vue », se
souvient Mauricio.
Le deuxième miracle validé par le Vatican a suivi les
mêmes étapes que le premier et son authenticité a été unanimement reconnue à
toutes les étapes.
8. Trois églises emblématiques
À Salvador, les fidèles de Sœur Dulce seront ravis de
découvrir trois églises emblématiques. L’église Notre-Dame d’Alagados est très
proche de l’Ilha dos Ratos, où tout a commencé en 1939. C’est le seul endroit
où vous pouvez trouver des reliquaires privilégiés de trois Saints: du Pape
Jean-Paul II, de Mère Teresa de Calcutta et de Sœur Dulce. La seconde est
l’église Notre-Dame de Conceição da Praia, où ont eu lieu les funérailles de
Sœur Dulce et qui fut le premier endroit où son corps a été enterré, avant
d’être transféré définitivement dans le sanctuaire Sœur Dulce. Le troisième est
le Sanctuaire lui-même qui se trouve également à côté du Mémorial, un must pour
ceux qui veulent connaître de façon approfondie l’histoire de cette religieuse.
9. Citations, réflexions et émission de radio
Ses citations et ses pensées sont devenues célèbres.
Nombreux sont ceux qui se souviennent d’une citation venant de la Sainte. Une
autre information intéressante est que les réflexions inspirées par les leçons
de vie du bon ange de Bahia, sont à la base de l’émission radiophonique
« Irmã Dulce Hoje », diffusée du lundi au vendredi de 15h40 à 15h50
sur Rede Excelsior (FM 106.1 et AM 840).
« Chaque fois que vous le pouvez, parlez d’amour
et avec amour à quelqu’un. C’est bon pour les oreilles de l’auditeur et l’âme
de l’orateur. »
10. Sœur Dulce deviendra la première Sainte née au
Brésil
Il existe plusieurs saints brésiliens qui incluent non
seulement ceux qui sont nés sur le territoire national, mais également des
étrangers qui, envoyés en mission, sont morts en chemin ou sur un territoire
qui appartenait géographiquement au Brésil. Lorsqu’ils ont été canonisés par
l’Église catholique apostolique romaine, ils étaient également considérés comme
des Saints du Brésil.
Comme ce fut le cas de Saint Antoine de Sainte Anne
Galvão, frère Galvão, connu pour ses pilules miracles qui, selon la foi
catholique, ont un pouvoir de guérison. Il était le premier saint né au Brésil
à être canonisé, le 11 mai 2007 par le Pape Benoît XVI. Frère Galvão est né en
1739, à Guaratinguetá, dans la campagne de São Paulo.
Mère Paulina, qui habitait à Santa Catarina, a
également été canonisée et est devenue la première sainte du Brésil. A la
différence que Mère Paulina est née en Italie, et n’est venue vivre au Brésil
avec sa famille qu’à l’âge de 10 ans. Sœur Dulce est donc considérée comme la
première sainte née au Brésil.
11. Mais comment une grâce peut elle être considérée
comme un miracle ?
Une grâce n’est considérée comme un miracle qu’après
avoir réuni quatre points essentiels : l’instantanéité, qui garantit que la
grâce est obtenue immédiatement après l’appel; la perfection, qui garantit
l’accomplissement complet de la demande; la durabilité et la permanence du
bénéfice et son caractère surnaturel (non expliqué par la science).
Le processus de canonisation de Sœur Dulce est le
troisième plus rapide de l’histoire (27 ans après sa mort), derrière la
sanctification du Pape Jean-Paul II (9 ans après sa mort) et de Mère Teresa de
Calcutta (19 ans après le décès de la religieuse).
12. Des miracles se produisent chaque jour dans
l’Hospice Social Sœur Dulce
Tout ce que vous voyez dans l’Hospice Social Sœur
Dulce est déjà un miracle en soi. Également connu sous le nom de Complexo Roma,
le siège de l’Hospice Social à Salvador héberge, sur plus de 40000 mètres
carrés de surface construite, 20 des 21 noyaux de l’entité, incluant 954 lits
d’hôpitaux pour le traitement de pathologies cliniques et chirurgicales.
Toujours dans la capitale Bahianaise au siège de
l’Hospice Social, un lieu qui dessert quotidiennement près de 2000 personnes,
12000 chirurgies sont pratiquées chaque année, en plus de 18000
hospitalisations.
13. Dates du calendrier
Le 13 octobre 2019, la cérémonie de canonisation a été
présidée par le Pape François au Vatican, à 10 heures (heure locale).
La messe en l’honneur de la Sainte a eu lieu le 14
octobre à 10 heures dans l’église Santo Antônio dos Portugueses, édifice du
XVIIe siècle à Rome, en remerciement du don de Sœur Dulce.
La célébration au Brésil, à Salvador, a eu lieu
le 20 octobre à 16 heures et a réuni les fidèles et les admirateurs de la
religieuse dans un lieu qui reste à confirmer.
Nous remercions tout particulièrement le service
communication / Hospice Social Sœur Dulce, Adriana Patrocínio et Lorena Amorim,
pour tous les documents envoyés.
SOURCE : https://www.salvadordabahia.com/fr/13-informations-sur-soeur-dulce-que-vous-allez-adorer-savoir/
Saint
Maria Rita Lópes Pontes de Souza Brito
Also known as
Sister Dulce
Dulce Lopes Pontes
The Good Angel of
Bahaia
13 March on some calendars
13 August on some calendars
Profile
Nun in
the Congregation of the Missionary Sisters of the Immaculate Conception.
She founded the first Catholic workers‘
organization in the state of Bahia, Brazil;
she founded a clinic for the poor,
a school for
working families, a hospital,
an orphanage,
and care centers for the elderly and disabled.
She was nominated for the Nobel Peace Prize in 1988 by Brazilian president Jose
Sarney. Pope Saint John
Paul II, who called her work “an example for humanity,” met her in 1980 during
his first trip to Brazil,
and visited her in the hospital in 1991.
Born
26
May 1914 in
Salvador, Bahia, Brazil
13
March 1992 in
Salvador, Bahia, Brazil of
natural causes
3
April 2009 by Pope Benedict
XVI (decree of heroic
virtues)
22
May 2011 by Pope Benedict
XVI
13
October 2019 by Pope Francis at Saint
Peter’s Basilica, Rome, Italy
Additional Information
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British
Broadcasting Corporation
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Adoremos com Maria, Jesus na Eucaristia
MLA Citation
“Saint Maria Rita Lópes Pontes de Souza Brito“. CatholicSaints.Info.
13 March 2020. Web. 13 March 2021. <https://catholicsaints.info/saint-maria-rita-lopes-pontes-de-souza-brito/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-maria-rita-lopes-pontes-de-souza-brito/
St. Irmã Dulce Pontes (1914-1992)
Sr. Dulce was born as Maria Rita to an upper
middle-class family in Salvador, Brazil in 1914. Her mother died when she was
six years old. At the age of 13, an aunt took Maria Rita to see the poor area
of the city, which left a strong impression on her, and from that time she
began to care for the poor and beggars in her own neighborhood.
After graduating from high school at age 18, her
father allowed her to join the Missionary Sisters of the Immaculate Conception
of the Mother of God. For her religious name she took “Dulce,” the name of her
mother.
Not long after joining the missionary sisters, Dulce
became determined to shelter the many ill people she encountered on the streets
of Salvador. She would house them in abandoned buildings and bring them food
and medical care.
Eventually she and her more than 70 patients were
kicked out of the building. Left with nowhere to take them, she asked her
mother superior for help, and was given the convent’s chicken yard to turn into
an improvised hotel.
As part of the agreement, Sr. Dulce was asked to care
for the chickens, which she did by butchering them and feeding them to her
patients.
This eventually became the site of the Santo Antonio
Hospital, which continues to serve Brazil’s poor and disabled.
Bl. Dulce founded the Sao Francisco’s Worker’s Union,
the first Christian worker’s movement in the Brazilian state of Bahia, which
she later transformed into the Worker’s Center of Bahia.
She also founded the Charitable Works Foundation of
Sister Dulce (Obras Sociais Irma Dulce) in 1959, which continues to be one of
the most well-known and well-respected charitable organizations in Brazil.
In 1988, Sr. Dulce was nominated for the Nobel Peace
Prize by the President of Brazil, Jose Sarney.
She died in 1992, at the age of 77, after battling
lung problems for 30 years. She met Pope John Paul II twice during her life,
the second in 1990 while hospitalized.
She was beatified on May 22, 2011 under Pope Benedict
XVI.
(From: Hannah Brockhaus, Catholic News Agency.)
SOURCE : https://www.ewtn.com/catholicism/saints/irma-dulce-pontes-13808
Santa Dulce (Maria Rita) Lopes Pontes de Souza Brito Vergine
Salvador de Bahia, Brasile, 26 maggio 1914 - Salvador
de Bahia, Brasile, 13 marzo 1992
Maria Rita Lopes Pontes de Souza Brito nacque a
Salvador de Bahia, in Brasile, il 26 maggio 1914. Rimasta orfana di madre in
tenera età, a tredici anni, con l’appoggio di una delle sue sorelle, trasformò
la loro abitazione in un centro di accoglienza. Nel 1933, dopo essersi
diplomata maestra, entrò in noviziato tra le Suore Missionarie dell’Immacolata
Concezione della Madre di Dio: erano state le visite compiute con una zia nei
quartieri poveri a portarla a quella scelta. Cambiando nome con la vestizione religiosa,
avvenuta il 13 agosto 1934, prese il nome di suor Dulce, in omaggio sia a sua
madre, sia alla sorella che l’aveva sostenuta. Iniziò come insegnante, ma non
passò molto tempo prima che cominciasse ad assistere gli abitanti di Alagados,
nella provincia di Itapagipe, una “favela” costruita su palafitte. Per loro
fece aprire un ambulatorio medico, seguito dal primo sindacato cattolico dello
stato di Bahia. Per poter ospitare i malati che aumentavano sempre di più, li
sistemò in alcune case abbandonate dell’“Isola dei Topi”, un quartiere
degradato. Il Comune li allontanò sia da lì, sia dal mercato del pesce dove
suor Dulce voleva alloggiarli. Nel 1949, infine, suor Dulce ottenne dalla sua
superiora di collocarli nel pollaio del convento: in quel luogo sorse
l’Ospedale Sant’Antonio, che oggi è all’avanguardia specie nelle cure
oncologiche. Sono quindi seguite altre organizzazioni, poi unite nelle Opere
Sociali Suor Dulce. “Irmã” (portoghese brasiliano per “suor”) Dulce morì il 13
marzo 1992, poco dopo aver incontrato, per la seconda volta, san Giovanni Paolo
II. È stata beatificata il 22 maggio 2011 a Salvador de Bahia, sotto il
pontificato di papa Benedetto XVI. Il 13 ottobre 2019 è stata canonizzata da
papa Francesco a Roma. I suoi resti mortali sono venerati nella Cappella delle
Reliquie della chiesa dell’Immacolata Concezione della Madre di Dio a Salvador
de Bahia, comunemente nota come Santuario della Beata Dulce dei Poveri.
I primi anni
Maria Rita Lopes Pontes de Souza Brito nacque a Salvador de Bahia, in Brasile, il 26 maggio 1914. Era la secondogenita di Augusto Lopes Pontes, dentista e professore di Protesi Dentaria all’università della Bahia, e di Dulce de Souza Brito.
Da bambina era allegra e piena di vitalità: amava giocare con le bambole o con l’aquilone. Era anche un’accanita tifosa della squadra di calcio di Ypiranga, formata da giocatori appartenenti alla classe operaia, o comunque molto poveri. Frequentava la parrocchia di Sant’Antonio Além do Carmo, dove ricevette la Prima Comunione a otto anni, insieme ai fratelli Augusto e Dulce, detta Dulcinha.
La perdita della madre
L’anno prima, però, Mariinha, come la chiamavano in famiglia, rimase orfana di madre: la donna, infatti, era morta nel dare alla luce l’ultima nata, Regina, la quale visse pochi giorni, fino ai primi di agosto del 1921.
Il dottor Augusto si risposò: Alice, la seconda moglie, gli diede una figlia, Terezinha, ma fu molto affettuosa anche con gli altri bambini. L’educazione dei bambini fu affidata anche a due zie, Maddalena e Georginha.
L’educazione alla carità
Quando ebbe tredici anni, Mariinha cominciò a partecipare con la zia Maddalena alle riunioni dell’Apostolato della Preghiera presso la chiesa di Sant’Antonio. Alla Messa e alla riunione vera e propria seguiva la visita ai malati dei quartieri poveri. La prima reazione della ragazza fu di disgusto, ma il giorno successivo alla sua prima partecipazione si dichiarò pronta a seguire la zia.
Non solo: trasformò il sottoscala di casa in un deposito e lo scantinato in una sorta di centro d’accoglienza, dove, aiutata dalla sorella Dulcinha, lavava, rivestiva e rifocillava quanti bussavano alla loro porta. Suo padre non era del tutto contrario, ma avrebbe preferito che le figlie facessero come lui, che prestava cure odontoiatriche gratuite a domicilio.
La vocazione
Sempre insieme alla zia Maddalena, Maria Rita frequentava le Suore Francescane del Sacro Cuore di Gesù. Quando aveva circa quindici anni, le confidò quel proposito, accolto prontamente dalla superiora. Quest’ultima, però, lo rivelò a suo padre durante una visita dentistica.
Il dottor Augusto si oppose, obbligandola ad attendere altri due anni, anche per verificare con più attenzione se quella fosse vera vocazione. Passato quel periodo, la ragazza fece domanda scritta per essere ammessa, ma Gerardo, un altro dei fratelli, la scoprì.
A quel punto, venne iscritta alla Scuola Normale di Bahia, perché si diplomasse come maestra. Tuttavia, non accantonò quella scelta, alimentandola con la preghiera e la partecipazione quotidiana alla prima Messa della giornata.
Spesso, poi, pregava davanti alla statua di sant’Antonio di Padova, appartenuta al nonno Manoel. Un giorno le sembrò che il santo avesse risposto affermativamente alla sua domanda se davvero dovesse farsi religiosa. Il 20 agosto 1932 ricevette la Cresima, di nuovo con Augusto e Dulcinha, nella cappella privata di monsignor Augusto Álvaro da Silva, vescovo di Salvador de Bahia.
Tra le Suore Missionarie dell’Immacolata Concezione della Madre di Dio
Una mattina, mentre aspettava che iniziasse la Messa nella chiesa della Madonna dell’Esilio (Nossa Senhora do Desterro, un titolo collegato all’episodio della fuga in Egitto), vide entrare una suora vestita di bianco e celeste. In quello stesso istante decise che sarebbe entrata nella congregazione cui quella religiosa apparteneva.
Terminata la Messa, si presentò a lei, che si chiamava madre Rosa. Conobbe quindi la congregazione delle Suore Missionarie dell’Immacolata Concezione della Madre di Dio, fondata nel 1910 a Santarém per l’educazione della gioventù. I fondatori, monsignor Amando Bahlmann, religioso dei Frati Minori, e madre Maria Immacolata di Gesù, al secolo Elisabeth Tombrock, erano ancora viventi (la fondatrice però era gravemente malata e viveva negli Stati Uniti d’America).
Il 9 febbraio 1933, dopo aver conseguito il diploma, Maria Rita lasciò la casa paterna e si diresse a São Cristóvão, per iniziare il postulandato. Il 13 agosto 1933 fece la vestizione religiosa: le fu cambiato nome in suor Dulce, lo stesso di sua madre e di sua sorella.
L’anno dopo, il 15 agosto 1934, emise la professione temporanea e ricevette la prima destinazione. Contrariamente all’uso, venne inviata nel suo stesso Stato d’origine, al Sanatorio Spagnolo di Salvador de Bahia.
Maestra, ma con lo sguardo ai poveri
Suor Dulce cominciò subito il suo lavoro, frequentando anche un corso d’Infermieristica. Dopo appena sei mesi, nel febbraio 1935, fu trasferita al Collegio Santa Bernadetta, che la sua congregazione si era presa in carico: servivano, infatti, suore diplomate.
Divenne insegnante di Storia Generale e Storia del Brasile alle medie, ma anche maestra elementare. Tuttavia, i suoi allievi si accorsero presto che, durante le lezioni, suor Dulce guardava fuori dalla finestra, verso la favela di Massaranduba. Suor Fausta, la sua superiora, ne parlò a madre Rosa, la superiora provinciale, la quale le permise di poter cominciare un corso serale per gli operai.
Tra gli operai e i malati
Il suo apostolato divenne ancora più effettivo quando cominciò a tenere lezioni di catechismo agli operai, durante la pausa pranzo. Iniziò ad avere qualche rimprovero, anche dal suo vescovo, ma sentiva di non dover temere nulla.
Un altro luogo dove suor Dulce esercitò la sua carità fu la favela di Alagados, costruita su palafitte. Solo un attacco di appendicite, nell’agosto 1936, la fermò per qualche mese. Già nell’ottobre successivo cominciò a essere aiutata, oltre che da alcune consorelle e dalle ragazze del Collegio, da un medico volontario.
Non ci volle molto perché capisse che gran parte delle malattie degli abitanti era dovuta alla denutrizione e, in ultima analisi, alla disoccupazione. A fatica riuscì a sistemarne qualcuno con un posto di lavoro, ma comprese che mancava anche la più semplice forma di sindacalismo.
L’Unione Operaia San Francesco
Sostenuta da padre Hildebrando Kruthaup, frate minore e suo direttore spirituale, suor Dulce avviò l’Unione Operaia San Francesco, che fu ufficialmente varato il 31 ottobre 1936: era il primo movimento operaio cristiano di Salvador. Lei si dedicava direttamente alle persone, mentre il frate seguiva la possibilità di agganciare quella realtà ai Circoli Operai cattolici che andavano sorgendo. Così, il 12 gennaio 1937, cambiò denominazione in Circolo Operaio della Bahia.
Il 15 agosto dello stesso anno, suor Dulce, con le consorelle suor Nazareth e suor Terezinha, emise la professione perpetua. Nel maggio 1939 inaugurò il Collegio Sant’Antonio, scuola pubblica per operai e figli di operai. L’8 gennaio 1941 si diplomò in Farmacia, così da essere ancora più specializzata e competente nelle visite ai malati.
In cerca di una casa per i poveri
Una sera, mentre chiudeva l’ambulatorio, suor Dulce si trovò davanti un ragazzino di dodici anni, molto denutrito, scosso dai brividi per la febbre. Al sentirlo supplicare di non lasciarlo morire per strada, cominciò a pensare dove collocarlo. Alla fine decise che l’avrebbe sistemato in una delle case disabitate dell’Isola dei Topi (Ilha dos Ratos), un quartiere molto degradato. Occupò in tutto cinque case, perché alcuni malati che raccolse successivamente erano infettivi.
Il proprietario delle abitazioni protestò e fece cacciare via gli occupanti. A quel punto, suor Dulce ebbe una nuova idea: sistemò i poveri sotto gli archi del santuario del Bonfim. I Padri Redentoristi del luogo accettarono la situazione, ma non il prefetto di Salvador de Bahia, che impose lo sgombero.
I poveri di suor Dulce traslocarono quindi in una nuova area abbandonata, che un tempo ospitava il mercato del pesce. Anche lì, però, il prefetto intervenne. Intanto fu comprato il terreno per costruire la nuova sede del Circolo Operaio.
Da pollaio a ricovero
Proprio lì nei pressi c’era una zona adibita a pollaio, che suor Dulce trovò perfetta. Ottenuto l’assenso della superiora, chiese a suo padre di rivolgersi al prefetto e di pazientare ancora tre giorni per lo sgombero. Riuscì a ricavare due ambienti distinti per uomini e donne, a cui aggiunse un’altra sezione per i ragazzi di strada. In tutto poté ricoverare settanta persone.
Il 16 luglio 1948 venne creata una nuova comunità delle Suore Missionarie dell’Immacolata Madre di Dio, presso il convento di Sant’Antonio, di cui suor Dulce fu nominata superiora. Il 28 novembre, qualche mese dopo, fu inaugurato almeno in parte il nuovo complesso della Beneficenza Operaia della Bahia, che comprendeva anche il Cinema Roma, a cui si aggiunsero altre due sale cinematografiche.
Le Opere Sociali Suor Dulce
Suor Dulce, intanto, non smise di andare a cercare i bambini abbandonati, i malati respinti da tutti, gli anziani rimasti soli. Per loro cercava sempre di trovare un posto in quello che era ormai diventato l’Albergo Sant’Antonio.
Il 20 maggio 1959, l’Assemblea Generale Ordinaria del Circolo Operaio decretò la nascita delle Opere Sociali Suor Dulce (Obras Sociais Irmã Dulce, in sigla OSID), la cui proprietà rimaneva delle Suore Missionarie dell’Immacolata Concezione della Madre di Dio. La diretta interessata suggerì di non intitolare la nuova fondazione a suo nome, ma il suo volere fu respinto a larga maggioranza.
Alla nuova sede dell’Albergo Sant’Antonio, inaugurata il 5 febbraio 1960, si aggiunse il Centro di Recupero dei Minori Abbandonati, a una ventina di chilometri da Salvador de Bahia. Così si realizzava un’altra aspirazione di suor Dulce, ovvero l’aiuto ai ragazzi e ai bambini che vivevano per strada.
Un periodo di esclaustrazione
Con l’elezione di madre Emilia Rosa da Seixas Barros come superiora provinciale, nel 1964, cominciò un periodo particolarmente duro per suor Dulce. Madre Emilia, infatti, richiamò lei e le consorelle di Sant’Antonio a una completa osservanza della Regola, specie per la preghiera e gli atti comuni, che però confliggeva col loro totale lavoro per i poveri. In caso contrario, avrebbero dovuto lasciare la congregazione.
Suor Dulce, dopo essersi consigliata con padre Hildebrando e con altri sacerdoti, pensò di dover restare dov’era. La provinciale le suggerì, a quel punto, di chiedere l’esclaustrazione, ma era praticamente un obbligo. Il nuovo amministratore apostolico della diocesi di Salvador de Bahia, monsignor Eugénio Araujo Sales, aveva promesso di occuparsi del caso appena tornato da Roma per il Concilio Vaticano II. Tuttavia, quando arrivò, trovò sulla scrivania la richiesta che madre Emilia aveva già fatto pervenire a suor Dulce, che non poté fare altro che firmare.
Le altre suore lasciarono la comunità di Sant’Antonio, dove rimasero solo due volontarie laiche a fare vita comune con suor Dulce. Dal canto suo, lei non smise mai l’abito religioso che aveva indossato trent’anni prima, né accettò di passare a un’altra congregazione, e neppure di fondarne una nuova. Di anno in anno, fino a dieci anni, le fu rinnovata l’esclaustrazione.
La reintegrazione
Le autorità ecclesiastiche e civili, insieme ai collaboratori del Direttivo, le fecero pressione perché scrivesse una Dichiarazione d’intenti, depositata il 1° ottobre 1974. In essa dichiarava di lasciare le Opere Sociali in mano a una Commissione che si sarebbe occupata di avviare la trasformazione in Fondazione.
A quel punto, suor Dulce pensò di non chiedere più la proroga per l’esclaustrazione. La nuova provinciale e il suo Consiglio scrissero quindi al Papa san Paolo VI, mentre la superiora generale e le consorelle che l’affiancavano compirono i passi necessari presso la Congregazione dei Religiosi presso la Santa Sede.
Alla fine del 1975 suor Dulce ebbe la comunicazione ufficiale della sua reintegrazione, anche se, come commentò alla superiora provinciale, sentiva di non essersene mai andata.
Lo stile di suor Dulce
Oltre le sue molteplici realizzazioni, suor Dulce viveva di fede nella Provvidenza di Dio. Sapeva catturare l’interesse dei benefattori con modi gentili, facendosi amici anche tra le massime autorità del Brasile. Per ottenere quanto serviva ai suoi poveri, pregava e faceva pregare, chiedendo l’intercessione di sant’Antonio di Padova: immancabilmente, che fossero aiuti in denaro o alimentari, arrivava tutto.
Non mancarono le critiche al suo operato. Quasi in risposta, lasciò scritto: «Molta gente crede che non si deve dare ai poveri la stessa attenzione che si dà alle altre persone. Per me il povero, l’ammalato, colui che soffre, l’abbandonato è l’immagine di Cristo [...] Se guardiamo il povero con questi occhi, intanto il suo aspetto esterno, l’essere sudicio, pieno di parassiti, con grandi piaghe, non ci darà fastidio, perché nella sua persona vi è il Cristo sofferente».
Gli ultimi anni
Nel 1979 incontrò madre Teresa di Calcutta, la fondatrice delle Missionarie e dei Missionari della Carità, con la quale aveva molti elementi in comune. Uno di questi, anche se non il principale, fu la candidatura al Premio Nobel per la Pace; a differenza di quanto avvenne a madre Teresa, non le fu conferito.
Nel 1981 fu costituita la Fondazione delle Opere Sociali Suor Dulce. In occasione del primo viaggio apostolico di papa Giovanni Paolo II in Brasile, l’anno prima, la religiosa era stata ricevuta da lui in udienza privata.
L’8 febbraio 1983, invece, l’Albergo Sant’Antonio divenne un ospedale vero e proprio. Lo stesso giorno fu celebrato, in anticipo, il cinquantesimo anniversario della professione religiosa di suor Dulce. La sua salute, minata da frequenti digiuni, era da tempo compromesso: aveva solo il trenta per cento di possibilità respiratoria.
La morte
Si aggravò nel 1990, tanto che Giovanni Paolo II, nel suo secondo viaggio in Brasile, venne personalmente a trovarla in ospedale, il 20 ottobre 1991. Suor Dulce fu poi riportata al convento di Sant’Antonio, dove morì venerdì 13 marzo 1992, alle 16.45.
Tutto il Brasile fu in lutto per lei, tanto che vennero sospesi il Carnevale e il campionato di calcio. Il suo corpo fu portato nella basilica di Nostra Signora della Concezione a Salvador de Bahia, dove per due giorni ci furono continue visite da parte dei fedeli. I solenni funerali si svolsero nella stessa basilica, alle 17 del 15 marzo, trasmessi in diretta televisiva e alla presenza delle massime autorità della Chiesa e dello Stato brasiliani.
La salma di suor Dulce non venne sepolta nel cimitero dei poveri di Quintas dos Làzaros, come lei aveva desiderato. Per disposizione delle autorità e col consenso dei suoi familiari, la sua tomba venne invece predisposta nella cappella del Santo Cristo della basilica della Concezione, precisamente ai piedi dell’altare.
La causa di beatificazione fino al decreto sulle virtù eroiche
Suor Dulce aveva sempre goduto di fama di santità: i giornali e la gente comune parlavano di lei già in vita definendola «l’angelo buono della Bahia». In base a questo sentimento comune e alle numerose attestazioni di segni a lei attribuiti, la diocesi di Salvador de Bahia avviò i primi passi per la sua causa di beatificazione e canonizzazione.
Il nulla osta dalla Santa Sede porta la data del 19 ottobre 1999. L’inchiesta diocesana si è svolta a Salvador de Bahia dal 17 gennaio 2000 al 1° giugno 2001, ottenendo la convalida giuridica il 7 novembre 2001. I suoi resti mortali, intanto, erano stati traslati nella cappella del convento di Sant’Antonio, all’interno della sede delle Opere Sociali.
La “Positio super virtutibus”, consegnata nel 2003, è stata esaminata dai Consultori teologi della Congregazione delle Cause dei Santi il 15 aprile 2008 e, il 20 gennaio 2009, dai cardinali e dai vescovi della medesima Congregazione.
Il 3 aprile 2009, ricevendo in udienza monsignor Angelo Amato, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Benedetto XVI ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui suor Dulce veniva dichiarata Venerabile.
Il miracolo per la beatificazione
Tra le migliaia di grazie attribuite alla sua intercessione è stata considerata, per ottenere la sua beatificazione, quella avvenuta a Cláudia Cristiane Santos, a Itabaiana nel Sergipe. Nel 2001, dopo aver partorito il secondo figlio, Gabriel, ebbe una grave emorragia, che non si fermò nemmeno dopo tre successivi interventi chirurgici.
Quando ormai i medici avevano ammesso di non poter più fare nulla, i familiari della donna chiamarono un sacerdote amico, padre José Almí de Menezes, perché le amministrasse l’Unzione degli Infermi. Il sacerdote, invece, pensò di avviare una catena di preghiera e donò alla donna una piccola reliquia di suor Dulce. L’emorragia si fermò subito.
Il riconoscimento del miracolo e la beatificazione
L’inchiesta diocesana sul presunto miracolo si svolse dal 2 gennaio al 18 gennaio 2003 e ottenne la convalida il 30 maggio 2003. La Consulta medica della Congregazione delle Cause dei Santi, il 7 maggio 2009, si pronunciò circa l’impossibilità di spiegare, con le conoscenze scientifiche del tempo, l’asserita guarigione. Il 5 dicembre dello stesso anno, i Consultori teologi si sono pronunciati circa il legame tra l’accaduto e l’intercessione di suor Dulce. Il 26 ottobre 2010, anche i cardinali e i vescovi della Congregazione delle Cause dei Santi hanno emesso il proprio parere positivo.
Il 10 dicembre 2010, ricevendo in udienza il cardinal Angelo Amato, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Benedetto XVI ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui la guarigione di Cláudia Cristiane Santos era riconosciuta come miracolo ottenuto per intercessione di suor Dulce.
La sua beatificazione si è svolta il 22 maggio 2011 presso la sede delle Opere Sociali Suor Dulce a Salvador de Bahia, col rito presieduto dal cardinal Geraldo Majella Agnelo, arcivescovo di Salvador de Bahia, come inviato del Santo Padre. La sua memoria liturgica fu fissata al 13 agosto, giorno anniversario della sua vestizione religiosa.
I suoi resti mortali, sottoposti a ricognizione canonica, dal 9 giugno 2010 sono venerati nella cappella delle reliquie della chiesa dell’Immacolata Concezione della Madre di Dio a Salvador de Bahia, sorta sull’area dell’ex cinema Roma, comunemente nota come Santuario della Beata Dulce dei Poveri.
Il miracolo per la canonizzazione
Anche dopo la beatificazione hanno continuato ad arrivare alle Opere Sociali attestazioni di grazie singolari attribuite all’intercessione di suor Dulce. Per ottenere la canonizzazione è stata selezionata quella avvenuta nel 2013 a un maestro di Salvador de Bahia, José Mauricio Bragança Moreira, colpito da glaucoma a entrambi gli occhi da quattordici anni.
In seguito a una grave congiuntivite, si mise sugli occhi un santino della Beata Dulce, che aveva incontrato tre volte quand’era ancora viva, per chiedere di essere almeno sollevato dal dolore. Alcune ore dopo, sua moglie gli tolse le garze con acqua calda che gli aveva posato sugli occhi: José Mauricio vide con chiarezza le sue mani. Dopo tre settimane, la sua vista era decisamente migliorata: il medico a cui si rivolse lo dichiarò del tutto guarito.
Il 13 maggio 2019, ricevendo in udienza il cardinal Giovanni Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco ha autorizzato la promulgazione del decreto con cui la guarigione di José Mauricio Bragança Moreira veniva riconosciuta come miracolo ottenuto per intercessione di suor Dulce. Lo stesso Pontefice l’ha canonizzata il 13 ottobre 2019, in piazza San Pietro a Roma, insieme ad altri quattro Beati.
Le Opere Sociali di Suor Dulce oggi
L’eredità di santa Dulce vive oggi nelle Opere Sociali da lei istituite, che hanno come motto «Amare e servire». Assistono oltre duemila persone al giorno solo per le visite ambulatoriali. Sono disponibili novecentocinquantaquattro posti letto in venti dei ventuno nuclei operativi. L’Ospedale Sant’Antonio è uno dei più rinomati in Brasile per quanto riguarda le cure oncologiche.
L’accoglienza di malati poveri, persone che vivono in strada e alcolisti è ancora attiva. Anche l’opera educativa per i ragazzi di strada prosegue, nel Centro Educativo Sant’Antonio a Simões Filho, dove studiano settecentocinquanta ragazzi e giovani.
SOURCE : http://santiebeati.it/dettaglio/95494
Den hellige Dulce de
Souza Brito Lópes Pontes (1914-1992)
Minnedag: 13.
mars
Den hellige Dulce ble
født som Maria Rita de Souza Brito Lópes Pontes den 26. mai 1914 i Salvador i
delstaten Bahia i Brasil. Hun var andre datter av Augusto Lópes Pontes og Dulce
Maria de Souza Brito. Hennes far var tannlege og professor ved tannlegeskolen.
Maria Rita hadde fire søsken: Augustus, Dulce (Dulcinha), Aloisio og Geraldo. I
juni 1921 døde hennes mor, bare 26 år gammel, etter fødselen av sitt sjette
barn, Regina, som heller ikke overlevde.
Da Maria Rita var tretten
år gammel, tok hennes tante henne med på en tur til byens fattigstrøk. Synet av
elendigheten og fattigdommen gjorde et dypt inntrykk på den unge jenta, som kom
fra en bakgrunn av øvre middelklasse. Hun bestemte seg da for å vie sitt liv
til tjeneste for nødlidende og for Kirken. Hun begynte å ta seg av hjemløse og
tiggere fra sitt nabolag i foreldrehjemmet, og hun behandlet deres sår og ga
dem en gratis hårklipp. Hun hadde allerede vist interesse for ordenslivet, men
faren likte ikke denne ideen og insisterte på at hun skulle bli lærer.
I 1929 begynte hun
på Escola Normal da Bahia. Hun tok sin eksamen som lærer da hun var atten
år gammel den 9. desember 1932, og hun ba da sin far om tillatelse til å følge
sitt religiøse kall. Han ga nå sin tilslutning. Etter veiledning fra sin
åndelige veileder, den tyske p. Hildebrand Kruthaup OFM, sluttet hun seg til
legfransiskanerne (Tertius Ordo Franciscanus – TOF). Hun ble ikledd
drakten den 25. desember 1932, og den 15. januar 1933 avla hun sine løfter som
tertiar og fikk navnet Søster Lucia.
Senere i 1933 trådte hun
inn hos «Misjonssøstrene av Den uplettede Unnfangelse» (Congregação das
Irmãs Missionárias da Imaculada Conceição – SMIC) i klosteret Vår Frue av
Karmelberget i Sergipe. I São Cristóvão i staten Sergipe gjennomgikk hun sitt
novisiat. Den 15. august 1934 avla hun sine løfter og fikk ordensnavnet Dulce
til ære for sin mor, som døde da hun var seks år gammel.
I september 1934 dro hun
tilbake til Salvador for å delta på åpningen av Det spanske Hospital (Hospital
Espanhol). Der ble hun engasjert som sykepleier, klokker, portner og ansvarlig
for røntgen. I 1935 begynte hun å undervise ved Colégio Santa Bernadete,
men samtidig startet hun også arbeidet for arbeiderne på halvøya Itapagipe. I
1935 startet hun velferdsarbeid i fattigstrøkene i Alagados og Itapagipe. Det
var da hun i pressen begynte å bli kalt «Alagados’ engel».
I 1936 grunnla hun sammen
med sin tidligere åndelige veileder, den p. Hildebrand Kruthaup fra den
nordøstbrasilianske fransiskanerprovinsen, «São Francisco arbeiderunion», som
var den første katolske arbeiderorganisasjon i Bahia. Den skulle arbeide for syke
og underbetalte arbeidere og deres familier. I 1937 gjorde hun arbeiderunionen
om til «Bahias arbeidersenter» (Círculo Operário da Bahia). For å
finansiere dette bidro hun til å bygge tre kinoer ved hjelp av donasjoner,
nemlig Cines Roma, Plataforma og São Caetano. Med tanke på utdanning av
arbeidere og deres barn åpnet hun i 1939 Colégio Santo Antônio i distriktet
Massaranduba. Der studerte 300 barn om dagen og 300 voksne på kvelden.
Sr. Dulce var fast
bestemt på å huse syke mennesker som kom til henne for hjelp, så i 1939 begynte
hun å gå på husbesøk til de fattige i distriktet Ilha dos Ratos («rotteøya»)
i Salvador. Der møtte hun en dag en liten sulten gutt som skalv av feber og
solgte aviser der. Hun tok ham med til et lite plankehus som sto tomt og huset
ham der, og neste dag tok hun med en gammel kreftsyk kvinne dit. Til slutt
hadde hun syke i fem forlatte hus hun okkuperte. Deretter gikk hun på jakt
etter mat, medisiner og medisinsk pleie. Senere, da hun og hennes pasienter ble
kastet ut fra området, begynte hun å huse dem i et gammelt fiskemarked, men
byens myndigheter nektet henne å bruke stedet og ba henne dra derfra.
Ettersom hun allerede tok
hånd om over sytti mennesker, sto hun nå overfor et stort problem. Hun vendte
seg i 1949 til sitt klosters Moder superior og ba om tillatelse til å bruke
klosterets hønsegård som et improvisert herberge. Moder superior gikk nølende
med på det, så lenge sr. Dulce kunne ta seg av hønene. Det gjorde hun, ved å
bruke dem som suppe for pasientene! Slik ble grunnsteinen lagt for et av de
største sosiale institusjonene i Brasil. Der ble Santo Antônio Hospital åpnet
i 1960 med 150 senger. 24 år senere åpnet det nye sykehuset, nå med 400 senger.
Den 26. mai 1959 ble «Sr.
Dulces stiftelse for sosialt arbeid» grunnlagt, kjent som OSID (Obras
Sociais Irmã Dulce), en av de mest kjente og respekterte filantropiske
organisasjonene i Brasil med over 2300 ansatte og 600 frivillige i Brasil og i
utlandet. Her tas mer enn en million mennesker hånd om hvert år. Hennes arbeid
imponerte presidenten i Brasil, José Sarney, som i 1988 nominerte henne til
Nobels fredspris med støtte fra dronning Silvia av Sverige. Santo Antônio
Hospital er det største 100 % gratis hospitalet i Brasil. Det har over
tusen senger og mottar mer enn 3 000 pasienter hver dag. Sr. Dulce grunnla
den 17. januar 1984 «Marias døtre, de fattiges tjenere (Filhas de Maria
Servas dos Pobres), en offentlig sammenslutning av troende av bispedømmelig
rett, med vedtekter godkjent av erkebiskopen av Salvador, for å kunne fortsette
sitt arbeid i OSID etter hennes død.
OSID etablerte også CESA
(Santo Antônio utdanningssenter), en skole for de fattige i Simões Filho, en av
de fattigste byene i staten Bahia. Der sørger OSID for gratis utdanningsprogram
for rundt 800 barn og unge fra seks til nitten år. De driver også et
kommersielt bakeri og et ortopedisk produksjonssenter som produserer og selger
sine produkter i mange regioner av Brasil og utenlands.
Søster Dulce levde et
spartansk liv hvor øyeblikkene av rekreasjon var sjeldne. Hun leste ikke aviser
eller så fjernsyn. Hun spiste knapt, og hun fastet tre ganger i uken. Hennes få
måltider var begrenset til en liten mengde ris og grønnsaker på en
desserttallerken eller en skål med kaffe. Biff, søtsaker og brus var ikke
inkludert i hennes meny. Med så mange syke og sultne som ventet på hennes
veldedighet, sov søster Dulce også knapt, mindre enn fire timers søvn per natt,
sittende i en trestol. Hun oppsøkte firmaer og mennesker fra middel- og
overklassen for å be om donasjoner og matvarer.
I de siste tretti årene
av hennes liv var sr. Dulces lunger sterkt svekket, og hun hadde bare 30 %
lungekapasitet. I 1990 begynte hennes pusteproblemer å bli verre og hun ble
innlagt på sykehus. Det var der hun mottok besøk fra den salige pave Johannes Paul II (1978-2005),
som hun hadde møtt første gang i 1980 da han besøkte Brasil for første gang.
Etter seksten måneder på
sykehuset ble sr. Dulce brakt til klosteret Santo Antônio i Salvador, hvor hun
døde den 13. mars 1992, 77 år gammel. Hun ble gravlagt i basilikaen Nossa
Senhora de la Concepción. Den 26. mai 2000 ble hennes legeme overført til
kapellet i klosteret Santo Antônio. Den 9. juli 2010 ble hennes grav igjen
åpnet i forbindelse med saligkåringsprosessen, og hun fant sitt siste hvilested
i kirken Imaculada Conceição da Madre de Deus i Salvador. Det ble da oppdaget
at hennes legeme var naturlig mumifisert, og selv hennes klær var bevart etter
atten år i graven.
I januar 2000 ble hennes
saligkåringsprosess åpnet av erkebiskopen av Salvador da Bahia og primas for
Brasil, kardinal Geraldo Majella Agnelo.
I juni 2001 ble saken oversendt Helligkåringskongregasjonen i Roma. Den 3. juli
2009 ble hennes «heroiske dyder» anerkjent og hun fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»).
Den 10. desember 2010 undertegnet pave Benedikt XVI dekretet
fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hennes forbønn. Det
skjedde i 2001, da den 41-årige Claudia Cristina Santos fra Malhador ved
Aracajú etter å ha født sitt andre barn fikk kraftige blødninger fra
underlivet. De lot seg ikke stoppe før presten José Almir lovte å be for henne
under påkallelse av sr. Dulce.
Hun ble saligkåret den
22. mai 2011 i Parque de Exposição i Salvador da Bahia i Brasil. Som vanlig
under dette pontifikatet ble seremonien ikke ledet av paven selv, men av hans
personlige utsending, i dette tilfelle kardinal Geraldo Majella Agnelo. Hennes
minnedag er dødsdagen 13. mars. Hun ble nylig valgt til den mest beundrede
kvinne i Brasils historie av avisen Estado de São Paulo og den mest
innflytelsesrike religiøse person i Brasil i det tyvende århundre av
magasinet Isto É.
Hun ble helligkåret
søndag den 13. oktober 2019 på Petersplassen av pave Frans sammen med fire
andre.
Kilder:
Heiligenlexikon, santiebeati.it, en.wikipedia.org, santosdobrasil.org -
Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden
Opprettet: 22. mai 2011 -
Oppdatert: 14. mai 2019
Den hellige Dulce ble
født som Maria Rita de Souza Brito Lópes Pontes den 26. mai 1914 i Salvador i
delstaten Bahia i Brasil. Hun var andre datter av Augusto Lópes Pontes og Dulce
Maria de Souza Brito. Hennes far var tannlege og professor ved tannlegeskolen.
Maria Rita hadde fire søsken: Augustus, Dulce (Dulcinha), Aloisio og Geraldo. I
juni 1921 døde hennes mor, bare 26 år gammel, etter fødselen av sitt sjette
barn, Regina, som heller ikke overlevde.
Da Maria Rita var tretten
år gammel, tok hennes tante henne med på en tur til byens fattigstrøk. Synet av
elendigheten og fattigdommen gjorde et dypt inntrykk på den unge jenta, som kom
fra en bakgrunn av øvre middelklasse. Hun bestemte seg da for å vie sitt liv
til tjeneste for nødlidende og for Kirken. Hun begynte å ta seg av hjemløse og
tiggere fra sitt nabolag i foreldrehjemmet, og hun behandlet deres sår og ga dem
en gratis hårklipp. Hun hadde allerede vist interesse for ordenslivet, men
faren likte ikke denne ideen og insisterte på at hun skulle bli lærer.
I 1929 begynte hun
på Escola Normal da Bahia. Hun tok sin eksamen som lærer da hun var atten
år gammel den 9. desember 1932, og hun ba da sin far om tillatelse til å følge
sitt religiøse kall. Han ga nå sin tilslutning. Etter veiledning fra sin
åndelige veileder, den tyske p. Hildebrand Kruthaup OFM, sluttet hun seg til
legfransiskanerne (Tertius Ordo Franciscanus – TOF). Hun ble ikledd
drakten den 25. desember 1932, og den 15. januar 1933 avla hun sine løfter som
tertiar og fikk navnet Søster Lucia.
Senere i 1933 trådte hun
inn hos «Misjonssøstrene av Den uplettede Unnfangelse» (Congregação das
Irmãs Missionárias da Imaculada Conceição – SMIC) i klosteret Vår Frue av
Karmelberget i Sergipe. I São Cristóvão i staten Sergipe gjennomgikk hun sitt
novisiat. Den 15. august 1934 avla hun sine løfter og fikk ordensnavnet Dulce
til ære for sin mor, som døde da hun var seks år gammel.
I september 1934 dro hun
tilbake til Salvador for å delta på åpningen av Det spanske Hospital (Hospital
Espanhol). Der ble hun engasjert som sykepleier, klokker, portner og ansvarlig
for røntgen. I 1935 begynte hun å undervise ved Colégio Santa Bernadete,
men samtidig startet hun også arbeidet for arbeiderne på halvøya Itapagipe. I
1935 startet hun velferdsarbeid i fattigstrøkene i Alagados og Itapagipe. Det
var da hun i pressen begynte å bli kalt «Alagados’ engel».
I 1936 grunnla hun sammen
med sin tidligere åndelige veileder, den p. Hildebrand Kruthaup fra den
nordøstbrasilianske fransiskanerprovinsen, «São Francisco arbeiderunion», som
var den første katolske arbeiderorganisasjon i Bahia. Den skulle arbeide for
syke og underbetalte arbeidere og deres familier. I 1937 gjorde hun
arbeiderunionen om til «Bahias arbeidersenter» (Círculo Operário da Bahia).
For å finansiere dette bidro hun til å bygge tre kinoer ved hjelp av
donasjoner, nemlig Cines Roma, Plataforma og São Caetano. Med tanke på utdanning
av arbeidere og deres barn åpnet hun i 1939 Colégio Santo Antônio i distriktet
Massaranduba. Der studerte 300 barn om dagen og 300 voksne på kvelden.
Sr. Dulce var fast
bestemt på å huse syke mennesker som kom til henne for hjelp, så i 1939 begynte
hun å gå på husbesøk til de fattige i distriktet Ilha dos Ratos («rotteøya»)
i Salvador. Der møtte hun en dag en liten sulten gutt som skalv av feber og
solgte aviser der. Hun tok ham med til et lite plankehus som sto tomt og huset
ham der, og neste dag tok hun med en gammel kreftsyk kvinne dit. Til slutt
hadde hun syke i fem forlatte hus hun okkuperte. Deretter gikk hun på jakt
etter mat, medisiner og medisinsk pleie. Senere, da hun og hennes pasienter ble
kastet ut fra området, begynte hun å huse dem i et gammelt fiskemarked, men
byens myndigheter nektet henne å bruke stedet og ba henne dra derfra.
Ettersom hun allerede tok
hånd om over sytti mennesker, sto hun nå overfor et stort problem. Hun vendte
seg i 1949 til sitt klosters Moder superior og ba om tillatelse til å bruke
klosterets hønsegård som et improvisert herberge. Moder superior gikk nølende
med på det, så lenge sr. Dulce kunne ta seg av hønene. Det gjorde hun, ved å
bruke dem som suppe for pasientene! Slik ble grunnsteinen lagt for et av de største
sosiale institusjonene i Brasil. Der ble Santo Antônio Hospital åpnet
i 1960 med 150 senger. 24 år senere åpnet det nye sykehuset, nå med 400 senger.
Den 26. mai 1959 ble «Sr.
Dulces stiftelse for sosialt arbeid» grunnlagt, kjent som OSID (Obras Sociais
Irmã Dulce), en av de mest kjente og respekterte filantropiske organisasjonene
i Brasil med over 2300 ansatte og 600 frivillige i Brasil og i utlandet. Her
tas mer enn en million mennesker hånd om hvert år. Hennes arbeid imponerte
presidenten i Brasil, José Sarney, som i 1988 nominerte henne til Nobels
fredspris med støtte fra dronning Silvia av Sverige. Santo Antônio Hospital er
det største 100 % gratis hospitalet i Brasil. Det har over tusen senger og
mottar mer enn 3 000 pasienter hver dag. Sr. Dulce grunnla den 17. januar
1984 «Marias døtre, de fattiges tjenere (Filhas de Maria Servas dos
Pobres), en offentlig sammenslutning av troende av bispedømmelig rett, med
vedtekter godkjent av erkebiskopen av Salvador, for å kunne fortsette sitt
arbeid i OSID etter hennes død.
OSID etablerte også CESA
(Santo Antônio utdanningssenter), en skole for de fattige i Simões Filho, en av
de fattigste byene i staten Bahia. Der sørger OSID for gratis utdanningsprogram
for rundt 800 barn og unge fra seks til nitten år. De driver også et
kommersielt bakeri og et ortopedisk produksjonssenter som produserer og selger
sine produkter i mange regioner av Brasil og utenlands.
Søster Dulce levde et
spartansk liv hvor øyeblikkene av rekreasjon var sjeldne. Hun leste ikke aviser
eller så fjernsyn. Hun spiste knapt, og hun fastet tre ganger i uken. Hennes få
måltider var begrenset til en liten mengde ris og grønnsaker på en
desserttallerken eller en skål med kaffe. Biff, søtsaker og brus var ikke
inkludert i hennes meny. Med så mange syke og sultne som ventet på hennes
veldedighet, sov søster Dulce også knapt, mindre enn fire timers søvn per natt,
sittende i en trestol. Hun oppsøkte firmaer og mennesker fra middel- og
overklassen for å be om donasjoner og matvarer.
I de siste tretti årene
av hennes liv var sr. Dulces lunger sterkt svekket, og hun hadde bare 30 %
lungekapasitet. I 1990 begynte hennes pusteproblemer å bli verre og hun ble
innlagt på sykehus. Det var der hun mottok besøk fra den salige pave Johannes Paul II (1978-2005),
som hun hadde møtt første gang i 1980 da han besøkte Brasil for første gang.
Etter seksten måneder på
sykehuset ble sr. Dulce brakt til klosteret Santo Antônio i Salvador, hvor hun
døde den 13. mars 1992, 77 år gammel. Hun ble gravlagt i basilikaen Nossa
Senhora de la Concepción. Den 26. mai 2000 ble hennes legeme overført til
kapellet i klosteret Santo Antônio. Den 9. juli 2010 ble hennes grav igjen
åpnet i forbindelse med saligkåringsprosessen, og hun fant sitt siste hvilested
i kirken Imaculada Conceição da Madre de Deus i Salvador. Det ble da oppdaget
at hennes legeme var naturlig mumifisert, og selv hennes klær var bevart etter
atten år i graven.
I januar 2000 ble hennes
saligkåringsprosess åpnet av erkebiskopen av Salvador da Bahia og primas for
Brasil, kardinal Geraldo Majella Agnelo.
I juni 2001 ble saken oversendt Helligkåringskongregasjonen i Roma. Den 3. juli
2009 ble hennes «heroiske dyder» anerkjent og hun fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»).
Den 10. desember 2010 undertegnet pave Benedikt XVI dekretet
fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hennes forbønn. Det
skjedde i 2001, da den 41-årige Claudia Cristina Santos fra Malhador ved
Aracajú etter å ha født sitt andre barn fikk kraftige blødninger fra
underlivet. De lot seg ikke stoppe før presten José Almir lovte å be for henne
under påkallelse av sr. Dulce.
Hun ble saligkåret den
22. mai 2011 i Parque de Exposição i Salvador da Bahia i Brasil. Som vanlig
under dette pontifikatet ble seremonien ikke ledet av paven selv, men av hans
personlige utsending, i dette tilfelle kardinal Geraldo Majella Agnelo. Hennes minnedag
er dødsdagen 13. mars. Hun ble nylig valgt til den mest beundrede kvinne i
Brasils historie av avisen Estado de São Paulo og den mest
innflytelsesrike religiøse person i Brasil i det tyvende århundre av
magasinet Isto É.
Hun ble helligkåret
søndag den 13. oktober 2019 på Petersplassen av pave Frans sammen med fire
andre.
Kilder:
Heiligenlexikon, santiebeati.it, en.wikipedia.org, santosdobrasil.org -
Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden
Opprettet: 22. mai 2011 -
Oppdatert: 14. mai 2019
SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/mrlopes
Beata Dulce Lopes
Pontes, 13 de marzo
Fundadora de las Hijas de
María Siervas de los Pobres
MARZO 12, 2019 12:59ISABEL ORELLANA VILCHESTESTIMONIOS
«Este ángel bueno de Brasil realizó una labor apostólica impresionante. Fundadora de las Hijas de María Siervas de los Pobres, puso en marcha colegios, bibliotecas, uniones obreras católicas, albergues, etc., además de una extraordinaria red hospitalaria»
María Rita de Souza Brito Lopes Pontes nació en Salvador de Bahía, Brasil, el 26 de mayo de 1914. Era la segunda de cinco hermanos. Su progenitor, Augusto, era dentista y profesor de la facultad de Odontología. Su madre, Dulce María, murió a los 26 años después de dar a luz a la benjamina. Entonces la futura beata tenía 6. Su padre iba a estar a su lado siempre, animándola y ayudándola en sus iniciativas apostólicas hasta el fin de sus días. Él mismo fue impulsor de importantes obras de acción social. De tres de los hijos habidos en el matrimonio: Augusto, Dulce y María Rita, se hicieron cargo sus tías.
Los tres hermanos tomaron la primera comunión en 1922. Cinco años más tarde, en plena adolescencia, Dulce sintió cómo se despertaba su interés por la vida religiosa. Se adentró en lugares deprimidos de la ciudad junto a una de sus tías y, a partir de entonces, la marginalidad y pobreza que vio a su alrededor le conmovieron poderosamente; tanto que ya no pudo apartarlas de su mente.
Introdujo en sus acciones cotidianas la ayuda a quienes sufrían múltiples carencias, dándole prioridad. Y para ello convirtió el sótano de su casa en un lugar asistencial, que fue sumamente apreciado por los que no tenían recursos para afrontar sus difíciles jornadas. Hacía todo lo que podía para paliar tan graves deficiencias. Les proporcionaba alimentos, ropa, medicinas…
En 1932, después de haber cursado estudios en la Escuela Normal de Bahía, profesó como terciaria franciscana. Se vinculó a este carisma conducida por su director espiritual, el padre Hildebrando Kruthaup, ofm.Tomó el nombre de Lucía. Pero al año siguiene ingresó en el Instituto de lasHermanas Misioneras de la Inmaculada Concepción de la Madre de Dios. De esta Orden le habían hablado en el convento de Nuestra Señora del Destierro en 1929.
Y al realizar los votos en agosto de 1934, eligió el nombre de Dulce en honor a su madre. Modelo para su vida fue Teresa de Lisieux. Estaba convencida de que debía imitar su conducta: «Creo que soy como el pequeño amor de mi pequeño corazón, que por más amor que tenga es poco para un Dios tan grande […]. A ejemplo de santa Teresita, creo que deben ser agradables al Niño Jesús todos los actos pequeños de amor por menores que sean».
Durante tres meses del año 1934 realizó una intensa actividad apostólica. Fue destinada a Salvador, y en el Hospital Español desempeñó diversos oficios, desde enfermera a portera, y también sacristana. Hizo un curso que la capacitó para la farmacia. Además, impartió clases en el colegio de Santa Bernadete, y trabajó con los obreros de Itapagipe. Con la firme convicción de que «el amor supera todos los obstáculos, todos los sacrificios», no halló barreras para un apostolado admirable, fecundo y eficaz. Luchó en todo momento sin desfallecer por el bien de los desfavorecidos.
Si se pudiera hablar en términos de curriculum, el suyo es impresionante: la fundación de las Hijas de María Siervas de los Pobres,colegios, bibliotecas, uniones obreras católicas, albergues, el colegio San Antonio para hijos de los trabajadores residentes en el barrio de Massaranduba, en Salvador, en el que también se dio formación a los adultos, etc., además de una extraordinaria red hospitalaria, y todo ello hallándose con su capacidad respiratoria al 30% durante los 30 últimos años de su vida. Era, sin duda, la gracia de Dios que la fortalecía y dilataba sus posibilidades de forma constante, sosteniéndola por encima de las penalidades y problemas que se le presentaron.
El origen del St. Anthony’s Hospital, que inauguró con 150 camas en 1959, fue el fruto de su tesón, ya que tras poner en marcha el sindicato de trabajadores de San Francisco, en Bahía, se dedicó a recoger a personas enfermas y a darles cobijo en una isla de Salvador de Bahía, en casas que nadie habitaba. Cuando la obligaron a desalojarlas, echó mano de sus arrestos, que le sobraban, y las trasladó a un antiguo mercado de pescado, hasta que los expulsaron de allí. Sin perder jamás la confianza en Dios, condujo al gallinero de su convento a 70 personas enfermas.
Después de su apertura, este hospital llegó a contabilizar 3.000 pacientes diarios. Sus numerosas fundaciones se hallan aglutinadas bajo el nombre de Obras Sociales «Hermana Dulce». En 1979 el cardenal arzobispo de Salvador, Brandão Vilela, le pidió que abriese fundación en Alagados.
El reconocimiento por su asombrosa labor propició que en 1988 fuese presentada como candidata al Premio Nobel de la Paz. Tuvo el consuelo de encontrarse con Juan Pablo II en dos ocasiones. La primera en julio de 1980, y la segunda en octubre de 1991, cuando se hallaba en el hospital donde permaneció 16 meses. El pontífice, que tan bien conocía el dolor en carne propia, hizo notar: «Este es el sufrimiento de los inocentes. Igual al de Jesús».
Dulce fue una religiosa fidelísima a su regla en momentos en los que en su congregación había quienes propugnaban que aquélla se mitigara. Una mujer de oración, sacrificada y penitente, que difundió entre los pobres, los operarios y los enfermos su amor al Sagrado Corazón de Jesús y a la Inmaculada.
Murió en el convento de San Antonio el 13 de marzo de 1992. El sepelio, realizado en medio de la consternación de la gente que la consideraba Madre de los pobres y ángel bueno de Brasil, fue una explosión de gratitud. Conducida en un coche de bomberos, fue escoltada por los cadetes de la policía militar y seguida por una imponente procesión de 6 km.
Así homenajeaban a la que ya había entrado de forma triunfante en la gloria. Su
cuerpo permanece incorrupto. Fue beatificada en Salvador de Bahía por el
cardenal Geraldo Majella Agnelo, en representación de Benedicto XVI, el22 de
mayo de 2011.
MARZO 12, 2019 12:59TESTIMONIOS
Isabel Orellana Vilches
Isabel Orellana Vilches
Misionera idente. Doctora en Filosofía por la Universidad Autónoma de Barcelona
con la tesis Realismo y progreso científico en la epistemología popperiana. Ha
cursado estudios de teología en la Universidad Pontificia de Salamanca. Con
amplia actividad docente desde 1986, ha publicado libros como: Realismo y
progreso científico en la epistemología popperiana, Universitat Autònoma de
Barcelona, 1993; El evangelio habla a los jóvenes, Atenas, Madrid, 1997; Qué
es... LA TOLERANCIA, Paulinas, Madrid, 1999; Pedagogía del dolor. Ensayo
antropológico, Palabra, Madrid, 1999; En colaboración con Enrique Rivera de
Ventosa (†) OFM. Cap. San Francisco de Asís y Fernando Rielo: Convergencias.
Respuestas desde la fe a los interrogantes del hombre de hoy, Universidad
Pontificia, Salamanca, 2001; La "mirada" del cine. Recursos
didácticos del séptimo arte. Librería Cervantes, Salamanca, 2001; Paradojas de
la convivencia, San Pablo, Madrid, 2002; En la Universidad Técnica Particular
de Loja, Ecuador, ha publicado: La confianza. El arte de amar, 2002; Educar
para la responsabilidad, 2003; Apuntes de ética en Karl R. Popper, 2003; De
soledades y comunicación, 2005; Yo educo; tú respondes, 2008; Humanismo y fe en
un crisol de culturas, 2008; Repensar lo cotidiano, 2008; Convivir: un
constante desafío, 2009; La lógica del amor, 2010; El dolor del amor. Apuntes
sobre la enfermedad y el dolor en relación con la virtud heroica, el martirio y
la vida santa. Seminario Diocesano de Málaga, 2006 y Universidad Técnica
Particular de Loja, Ecuador (2007). Cuenta con numerosas colaboraciones en
obras colectivas, así como relatos, cuentos, fábula y novela juvenil, además de
artículos de temática científica, pedagógica y espiritual, que viene publicando
en distintas revistas nacionales e internacionales. En 2012 culminó el santoral
Llamados a ser santos y poco más tarde Epopeyas de amor prologado por mons.
Fernando Sebastián. Es la biógrafa oficial del fundador de su familia
espiritual, autora de Fernando Rielo Pardal. Fundador de los Misioneros
Identes, Desclée de Brouwer, Bilbao, 2009. Culmina la biografía completa. Tiene
a su cargo el santoral de ZENIT desde noviembre de 2012.
SOURCE : https://es.zenit.org/2019/03/12/beata-dulce-lopes-pontes-13-de-marzo-5/
Beata DULCE LOPES PONTES
DE SOUZA BRITO. (1914-1992).
(María Rita Lopes Pontes
de Souza Brito).
Martirologio Romano: En
San Salvador, Bahía, Brasil, beata Dulce (Maria Rita) Lopes Pontes de Souza
Brito, virgen, de las Hermanas Misioneras de la Inmaculada Concepción, que
fundo varias obras sociales para la atención de los más necesitados.
Nació en Salvador,
capital del estado nororiental de Bahía y bautizada como María Rita Lopes
Pontes, la religiosa, de la Congregación de las Hermanas Misioneras de la
Inmaculada Concepción de la Madre de Dios, puede convertirse en la primera
santa nacida en el Brasil, el país con el mayor número de católicos del mundo.
Una de sus inspiraciones
para el discernimiento de su vocación fue la vida de santa Teresita del Niño
Jesús: "Creo que soy como el pequeño amor de mi pequeño corazón, que por
más amor que tenga es poco para un Dios tan grande", escribía la hermana
Dulce cuando ingresó al convento. "A ejemplo de santa Teresita, creo que
deben ser agradables al Niño Jesús todos los actos pequeños de amor por menores
que sean", dijo aquella vez.
Sus pequeños actos de
amor, se tradujeron en grandes obras sociales: La hermana Dulce fundó la unión
de trabajadores de San Francisco, un movimiento cristiano de obreros en Bahía.
Luego comenzó a refugiar personas enfermas en casas abandonadas en una isla de
Salvador de Bahía. Después fueron desalojados y ella trasladó este lugar de
refugio a un antiguo mercado de pescado, pero el Ayuntamiento la obligó a dejar
este lugar.
El único sitio donde
podía recibir a más de 70 personas que necesitaban asistencia médica fue el
gallinero del convento donde vivía. Este se convirtió rápidamente en un
hospital improvisado. Así comenzó la historia de otra de sus fundaciones: el
hospital San Antonio, el cual fue inaugurado oficialmente en mayo de 1959 con
150 camas. Actualmente recibe 3.000 pacientes cada día.
Por su obra, en 1988 fue
candidata al Premio Nobel de la Paz y, en octubre de 1991, cinco meses antes de
su muerte, recibió en su lecho de enferma la visita del hoy beato Juan Pablo
II, durante la segunda visita del pontífice a Brasil.
En sus últimos 30 años de
vida, la salud de la hermana Dulce estaba muy debilitada. Sólo tenía el 30% de
la capacidad respiratoria. En 1990 ésta comenzó a empeorar, y por 16 meses
permaneció hospitalizada. Luego fue trasladada al convento de San Antonio donde
murió el 13 de marzo de 1992. Miles hombres y mujeres en condiciones de extrema
pobreza, se congregaron para darle el último adiós ante sus restos mortales.
Las Obras Sociales
"Hermana Dulce", que continúan con el legado de la inminente beata,
incluyen el Complejo Roma, una red de hospitales y centros de salud para los
más pobres que atiende en Bahía a cinco millones de personas al año y el Centro
Educativo San Antonio. Adicionalmente, la organización gestiona varios centros
de salud del Municipio de Salvador.
Hoy sus fundaciones se
conocen con el nombre de Obras Sociales de la Hermana Dulce, y las siglas OSID
(Obras Sociais Irmã Dulce, en portugués). Funciona como una entidad privada de
caridad bajo las leyes brasileñas, acreditadas por el Estado federal y
registradas por el Consejo Nacional de Bienestar y el Ministerio de Educación.
Dentro de estas obras también se encuentra el Centro de Educación de San
Antonio, ubicado en la región de Simões Filho, también en el estado de
Bahía. Fue beatificada por Benedicto XVI el 22 de mayo de 2011.
SOURCE : https://profesorjuanra.blogspot.com/2017/03/beata-dulce-lopes-pontes-de-souza-brito.html
Dulce de Souza Brito
Lopes Pontes
Taufname: Maria Rita de
Sousa Brito Lopes Pontes
Gedenktag katholisch: 13.
August
Gedenktag anglikanisch:
13. März
Name bedeutet: die
Liebliche (portugiesisch)
Ordensfrau, Gründerin
* 26. Mai 1914 in Salvador in Bahia in Brasilien
† 13. März 1992 daselbst
Maria Rita, Tochter des
Zahnarztes Augusto Lopes Pontes und seiner Frau Dulce Maria de Souza Brito,
entschloss sich im Alter von 13 Jahren - nach einem Besuch mit ihrer Tante in
einem Armenviertel - ihr Leben in den Dienst der Notleidenden und der Kirche zu
stellen; in ihrem Elternhaus betreute sie Arme und Kranke. Nach Abschluss ihrer
Ausbildung zur Lehrerin trat sie 1933 in den Missionsorden der Franziskanerinnen von
der Unbefleckten Empfängnis der Muttergottes ein. In São
Cristóvão im Bundesstaat Sergipe machte sie ihr Noviziat und erhielt
den Ordensnamen Dulce. Sie wirkte dann als Lehrerin in einer Schule, die ihre
Kongregation in der Unterstadt von Salvador unterhielt,
und begann mit Sozialarbeit unter den Armen.
1936 rief Dulce einen
Verein zur Versorgung von kranken und unterbezahlten Arbeitern und ihrer
Familien ins Leben. Daraus wurde ein Jahr später in Zusammenarbeit mit dem
deutschen Pater Hildebrand Kruthaup von der nordostbrasilianischen Franziskanerprovinz
der katholische Arbeiterverein im Bundesstaat Bahia. Der Verein bot den
Arbeitern soziale, religiöse, rechtliche und ärztliche Betreuung. 1939
eröffnete Dulce eine eigene Schule für die Kinder und begann mit Hausbesuchen
in den Hütten der Armen auf der Ilha dos ratos, der Insel der Ratten. Dort
begegnete sie eines Tages einem kleinen, hungrigen und vor Fieber zitternden
Jungen, der dort Zeitungen verkaufte. Sie führte ihn zu einem leer stehenden
Bretterhäuschen und brachte ihn dort unter, ebenso wie am nächsten Tag eine
alte, krebskranke Frau. Als sich die Zahl der Kranken sehr vergrößerte hatte,
zog Dulce mit ihnen in die geräumige Halle des alten Fischmarktes um;
schließlich gab ihr die Oberin ihres Ordens die Erlaubnis, den alten
Hühnerstall des Klosters in eine Herberge für die Armen zu verwandeln. Als die
Oberin später fragte, was mit den Hühnern geschehen sei, eröffnete Dulce ihr,
dass sie daraus Suppe für die dort Untergebrachten gemacht habe. So legte sie
den Grundstein für eines der größten Sozialwerke Brasiliens.
Das Engagement für
Unterdrückte und Arme stand für Dulce immer im Mittelpunkt. Mit ihrem intensiven
Engagemant eckte sie auch innerhalb der Kirche an. So kritisierte ein Bischof,
er halte es für unschicklich, dass sie ärmlich bekleideten Fabrikarbeitern in
kurzen Hosen Katechismus-Unterricht erteilte. Dennoch ging Dulce ihren Weg
unbeirrt weiter. Dabei spielte auch die Katechese eine wichtige Rolle, in der
Gefängnisseelsorge genauso wie in der Erstkommunion-Vorbereitung.
Aus der Herberge im
Hühnerstall entstand das Krankenhaus St. Antonius, damals das größte
Krankenhaus im Nordosten Brasiliens für mehr als tausend Patienten mit
ambulanten Behandlungsräumen und sozialerzieherischen Einrichtungen. Schwester
Dulce besuchte nun Firmen und Menschen der Mittel- und der Oberschicht, um
Spenden und Lebensmittel zu bekommen. Der immer größer werdende Einsatz ihrer
Mitschwestern in dem wachsenden Soziawerk wurde nun in Frage gestellt, Dulce
weigerte sich jedoch standhaft dagegen, dass für die strenge Tagesordnung der
Missionsschwestern der soziale Einsatz vernachlässigt werden sollte. Die
Spannung endete schließlich von 1965 bis 1975 der Exklaustration –
einer Zeit, in der Dulce zwar Mitglied der Kongregation blieb, aber von vielen
Verpflichtungen im Orden entbunden war. Bei seinem ersten Besuch in Brasilien
im Jahr 1980 bestärkte Papst Johannes
Paul II. Schwester Dulce, mit ihrem sozialen Werk beherzt
weiterzumachen. Auch 1991 bestand er darauf, die schon ziemlich kranke
Schwester zu besuchen. Nach langer Krankheit starb Schwester Dulce, im
Volksmund der gute Engel von Bahia oder auch Teresa von
Brasilien genannt.
Das Wunder zur Einleitung
der Seligsprechung geschah 2001. Die 41-jährige Claudia Cristina Santos aus der
Ortschaft Malhador bei Aracajú,
erlitt nach der Geburt ihres zweiten Kindes schwere Unterleibsblutungen, die
nicht gestoppt werden konnten, bis der Priester José Almir versprach, unter
Anrufung von Schwester Dulce für sie zu beten. Das Wunder wurde von Papst
Benedikt XVI. 2010 anerkannt. Als Gedenktag wurde der 13. August festgelegt,
der Tag, an dem sie 1933 ihre ewigen Gelübde ablegte. Auch in der Anglikanischen
Kirche in Brasilien wird Dulche nach dem Beschluss der anglikanischen
Bischofskirche von Brasilien verehrt.
Kanonisation: Die
Seligsprechung von Schwester Dulce erfolgte am 22. Mai 2011 durch den
Erzbischof Geraldo Majella Agnelo in Salvador im
Auftrag von Papst Benedikt XVI., die Heiligsprechung am 13. Oktober 2019 durch
Papst Franziskus in Rom;
sie wurde damit die erste in Brasilien geborene weibliche Heilige.
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Autor: Joachim
Schäfer - zuletzt aktualisiert am 08.04.2022
Quellen:
• Pater Rainer Kröger, E-Mail vom 15. Mai 2011 unter Verwendung von Artikeln
aus:
- der Monatszeitschrift Revista de Aparecida, veröffentlicht vom Marienwallfahrtsort der Schutzpatronin Brasiliens Nossa Senhora Aparecida, Ano 10, Nr. 110, Mai 2011, S. 28
- der Tageszeitung Correio do Estado Notícias Carro Casa Brasil, 14. Mai 2011 über das Wunder zur Seligsprechung
- der Beilage der Illustrierten Isto é ohne Zeitangabe
• https://pt.wikipedia.org/wiki/Irmã_Dulce
• https://www.kirche-und-leben.de/artikel/eine-neue-heilige-aus-brasilien-mit-bezug-zum-bistum-muenster/
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Dulce de Souza Brito Lopes Pontes, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienD/Dulce_de_Souza.html, abgerufen am 13. 3. 2023
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische
Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte
bibliografische Daten sind im Internet über http://d-nb.info/1175439177 und http://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienD/Dulce_de_Souza.html