La vocation missionnaire est une grâce dont nous ne comprendrons la valeur que dans l'éternité
Bienheureux Joseph Allamano, prêtre
Elève de saint Jean Bosco, il était comme lui originaire des environs de Turin. Mais il préféra la vie de prêtre diocésain ; il fut, en particulier recteur de la basilique de la Consolata à Turin. Ce qui ne l'empêcha pas de fonder une communauté masculine, les Missionnaires de la Consolata en 1901, suivie d'une branche féminine en 1910. Il mourut en 1926.
Saint Joseph Allamano
Fondateur (+ 1926)
- Joseph
Allamano: la sainteté précède la mission, parmi les 14 bienheureux que le
Pape François a canonisé ce dimanche 20 octobre 2024 - VaticanNews.
- Le Pape annonce la
canonisation de 14 nouveaux saints pour le 20 octobre (VaticanNews
le 1er juillet 2024) - décret
du 23 mai 2024 (en italien) miracle attribué à l'intercession de Giuseppe
Allamano. Le Souverain Pontife a approuvé les votes favorables de la
Session Ordinaire des Cardinaux Pères et des Évêques pour la canonisation du
Bienheureux Emanuele
Ruiz et de 7 Compagnons, de l'Ordre des Frères Mineurs, ainsi que des
fidèles laïcs François, Abdel Mooti et Raffaele Massabki, tués en haine de la
Foi à Damas (Syrie) entre le 9 et le 10 juillet 1860, et décide de convoquer un
Consistoire, qui portera également sur la canonisation des bienheureux Giuseppe
Allamano, Marie-Léonie
Paradis, Elena
Guerra et Carlo
Acutis. (VaticanNews).
Elève de saint
Jean Bosco, il était comme lui originaire des environs de Turin. Mais il
préféra la vie de prêtre diocésain, en particulier comme recteur de la
basilique de la Consolata à Turin. Ce qui ne l'empêcha pas de fonder une
communauté masculine, les Missionnaires de la Consolata en 1901, suivie d'une
branche féminine en 1910. Il fut béatifié en 1990.
À Turin dans le Piémont,
en 1926, le bienheureux Joseph Allamano, prêtre, qui montra un zèle brûlant et
infatigable pour la propagation de la foi, et donna naissance à deux
Congrégations des Missionnaires de la Consolata, l'une d'hommes, l'autre de
femmes.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5731/Bienheureux-Joseph-Allamano.html
HOMÉLIE DU PAPE
FRANÇOIS
Place Saint-Pierre
XXIXe dimanche du Temps ordinaire, 20 octobre 2024
Jésus demande à Jacques
et Jean : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? » (Mc 10,
36). Et tout de suite après, il les exhorte : « Pouvez-vous boire la
coupe que je vais boire, être baptisé du baptême dans lequel je vais être
plongé ? » (Mc 10, 38). Jésus pose des questions et nous aide à
discerner, parce que les questions nous font découvrir ce qui est en nous,
elles éclairent ce que nous portons dans notre cœur et que nous ne savons pas
souvent.
Laissons-nous interroger
par la Parole du Seigneur. Imaginons qu’il demande à chacun de nous : “Que
veux-tu que je fasse pour toi ?” ; et la deuxième question :
“Peux-tu boire ma coupe ?”.
Par ces questions, Jésus
met en évidence le lien et les attentes des disciples à son égard, avec les
ombres et les lumières propres à toute relation. Jacques et Jean sont en effet
liés à Jésus mais ont des exigences. Ils expriment le désir d’être proches de
lui, mais seulement pour occuper une place d’honneur, pour jouer un rôle
important, pour « siéger, l’un à la droite et l’autre à la gauche, dans la
gloire » (Mc 10, 37). Ils pensent évidemment à Jésus comme à un
Messie, un Messie victorieux, glorieux et attendent qu’Il partage sa gloire
avec eux. Ils voient en Jésus le Messie, mais ils l’imaginent selon la logique
du pouvoir.
Jésus ne s’arrête pas aux
paroles des disciples, mais Il va plus loin, Il écoute et lit dans le cœur de
chacun d’eux et même de chacun de nous. Et dans le dialogue, à travers deux
questions, Il essaie de faire ressortir le désir qui se cache dans ces
demandes.
Il demande d’abord :
« Que voulez-vous que je fasse pour vous ? ». Cette question
dévoile les pensées de leur cœur, met en lumière les attentes cachées et les
rêves de gloire que les disciples cultivent secrètement. C’est comme si Jésus
demandait : “Qui veux-tu que je sois pour toi ?” et, ainsi, il
démasque ce qu’ils désirent vraiment : un Messie puissant, un Messie
victorieux qui leur donnera une place d’honneur. Et parfois dans l’Église vient
cette pensée : l’honneur, le pouvoir...
Ensuite, avec la deuxième
question, Jésus réfute cette image du Messie et les aide à changer leur regard,
à se convertir : « Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, être
baptisé du baptême dans lequel je vais être plongé ? ». Il leur
révèle ainsi qu’Il n’est pas le Messie qu’ils croient, mais le Dieu de l’amour,
qui s’abaisse pour rejoindre les humbles, qui se fait faible pour relever les
faibles, qui œuvre pour la paix et non pour la guerre, qui est venu pour servir
et non pour être servi. La coupe que le Seigneur boit est l’offrande de sa vie,
c’est sa vie donnée par amour, jusqu’à la mort et la mort sur la croix.
Et alors, à sa droite et
à sa gauche, il y aura deux larrons, suspendus comme lui à la croix et non
assis sur des sièges de pouvoir ; deux larrons cloués avec le Christ dans
la douleur et non assis dans la gloire. Le roi crucifié, le juste condamné
devient l’esclave de tous : c’est vraiment le Fils de Dieu !
(cf. Mc 15, 39). Ce n’est pas celui qui domine qui gagne, mais celui
qui sert par amour. Nous le répétons : Ce n’est pas celui qui domine qui
gagne, mais celui qui sert par amour. La Lettre aux Hébreux nous le rappelait
également : « Nous n’avons pas un grand prêtre incapable de compatir
à nos faiblesses, mais un grand prêtre éprouvé en toutes choses » (He 4,
15).
À ce stade, Jésus peut
aider les disciples à se convertir, à changer de mentalité : « Vous
le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations les commandent en
maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir » (Mc 10,
42). Mais il ne doit pas en être ainsi pour ceux qui suivent un Dieu qui s’est
fait serviteur, pour atteindre chacun par son amour. Ceux qui suivent le
Christ, s’ils veulent être grands, doivent servir, en apprenant de Lui.
Frères et sœurs, Jésus
dévoile les pensées, dévoile les désirs et les projets de notre cœur,
démasquant parfois nos attentes de gloire, de domination, de pouvoir, de
vanité. Il nous aide à penser, non plus selon les critères du monde, mais selon
le style de Dieu qui se fait dernier pour que les derniers soient élevés et
deviennent les premiers. Et souvent ces questions de Jésus, avec son
enseignement sur le service, sont aussi incompréhensibles, incompréhensibles
pour nous qu’elles l’étaient pour les disciples. Mais en Le suivant, en
marchant sur ses pas et en acceptant le don de son amour qui transforme notre
façon de penser, nous pouvons nous aussi apprendre le style de Dieu : le
style de Dieu, le service. N’oublions pas les trois mots qui illustrent le
style de service de Dieu : proximité, compassion et tendresse. Dieu se
fait proche pour servir ; il se fait compatissant pour servir ; il se
fait tendre pour servir. Proximité, compassion et tendresse...
C’est ce que nous devons
viser : non pas le pouvoir, mais le service. Le service est le mode de vie
chrétien. Il ne s’agit pas d’une liste de choses à faire, comme si, une fois
faites, nous pouvions considérer que notre tour est fini ; celui qui sert
avec amour ne dit pas : “maintenant, ce sera le tour de quelqu’un
d’autre”. Cela c’est la pensée d’employés, pas celle de témoins. Le service
naît de l’amour et l’amour ne connaît pas de limites, il ne fait pas de
calculs, il dépense et donne. L’amour ne se contente pas de produire pour
obtenir des résultats, il n’est pas une performance occasionnelle, il naît du
cœur, un cœur renouvelé par l’amour et dans l’amour.
Lorsque nous apprenons à
servir, chaque geste d’attention et de soin, chaque expression de tendresse,
chaque œuvre de miséricorde devient un reflet de l’amour de Dieu. Et ainsi nous
tous – et chacun de nous – nous poursuivons l’œuvre de Jésus dans le monde.
Dans cette lumière, nous
pouvons nous souvenir des disciples de l’Évangile qui sont aujourd’hui
canonisés. Tout au long de l’histoire troublée de l’humanité, ils ont été des
serviteurs fidèles, des hommes et des femmes qui ont servi, dans le martyre et
dans la joie, comme Frère Manuel Ruiz Lopez et ses compagnons. Ce sont des
prêtres et des personnes consacrées ardents, et ardents de passion missionnaire,
comme le Père Giuseppe Allamano, Sœur Paradis Marie Léonie et Sœur Elena
Guerra. Ces nouveaux saints ont vécu le style de Jésus : le service. La
foi et l’apostolat qu’ils ont exercés n’ont pas alimenté en eux les désirs
mondains et les envies de pouvoir mais, au contraire, ils les ont rendus
serviteurs de leurs frères et sœurs, créatifs dans le bien, inébranlables dans
les difficultés, généreux jusqu’à la fin.
Demandons avec confiance
leur intercession, afin que nous puissions nous aussi suivre le Christ, le
suivre dans son service et devenir des témoins d’espérance pour le monde.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Bienheureux Joseph ALLAMANO
Prénom: Joseph (Giuseppe)
Pays: Italie
Naissance: 21.01.1851 à Castelnuovo
Mort: 16.02.1926 à Turin
Etat: Prêtre – Fondateur
Note: Prêtre en 1873. Recteur du sanctuaire de la Consolata (Turin). Fonde deux instituts missionnaires de la Consolata (Marie Consolatrice) en 1901 pour les hommes et en 1910 pour les femmes.
Béatification: 07.10.1990 à Rome par Jean
Paul II
Canonisation:
Fête: 16 février
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1990 n.41 et 42
Réf. dans la Documentation Catholique: 1990
p.1020
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0172.htm
Joseph Allamano: la
sainteté précède la mission
Ce dimanche 20 octobre
l’Eglise accueille 14 nouveaux saints. Ce sera au cours d’une messe qu'a
présidé le Pape François sur la place Saint-Pierre, en présence des milliers
des fidèles attendus. Parmi les 14 élus figure le prêtre italien Joseph
Allamano, fondateur des Missionnaires de la Consolata. Pour le père Dieudonné,
Mukadi, consolata d’origine congolaise et missionnaire en Mongolie, cette
canonisation réalise le rêve de leur fondateur, pour qui la mission implique la
sanctification.
Stanislas Kambashi, SJ et
Fabrice Bagendekere, SJ - Cité du Vatican
C’est un événement qui
était tant attendu par les missionnaires de la Consolata, hommes et femmes,
répandus à travers le monde. Cette canonisation vient imprimer en lettres gras
les paroles que leur fondateur répétait de son vivant: «il faut d’abord être
des saints et après des missionnaires». Ceci pour dire que celui qui sera
le désormais saint fondateur était continuellement à la recherche de la
sainteté. S’exprimant sur cette canonisation, le père Dieudonné Mukadi pense
que cette reconnaissance des mérites de Joseph Allamano soit un encouragement
et un appel à tous les consolata, partout où ils se trouvent, à un témoignage
de sainteté dans tous ce qu’ils font. C’est-à-dire, imiter ses pas et pourquoi
pas offrir un jour un autre témoignage. En tant que missionnaire, c'est cet
appel à la sainteté qui doit orienter toute l'évangélisation, affirme ce prêtre
originaire de la RD Congo et en mission en Mongolie. «Nous prions que l’Abbé
Allamano puisse nous soutenir, nous ses fils et filles qui sommes encore ici
sur terre, pour que nous puissions emboîter ses pas et être aussi des modèles,
des exemples pour tous les gens que nous rencontrons», déclare-t-il.
Une mission abondante
La congrégation des
missionnaires de la Consolata a vu jour en 1901. L’intention qui soutint sa
fondation est «l'annonce de la bonne nouvelle à ceux qui ne connaissent pas
encore le Christ». L’Abbé Allmano voyait dans cette disposition un chemin de
sanctification pour ceux qui se joindraient à lui, a déclaré le père Mukadi.
Depuis lors, la mission consolata s’est répandue dans d’autres continents
notamment l’Asie et l’Europe. La première destination de cet élan missionnaire
furent les missions africaines. A l’heure actuelle, les consolata sont présents
dans plus de dix pays africains: le Kenya, Éthiopie, Ouganda, Tanzanie, Angola,
Mozambique, Afrique du Sud, Eswatini, République démocratique du Congo et la
Côte d'Ivoire. Une deuxième mission avait été ouverte dans l’extrême orient il
y a une dizaine d’années. Le point d’arrivée en cette terre fut la Corée du
Sud. Ils s’étendront ensuite vers la Mongolie, les îles taïwanaises et le
Kazakhstan.
Les deux ailes de la
mission consolata
Le charisme consolata est
vécu principalement à travers deux pôles, considérés comme les « deux
ailes de la mission »: l’évangélisation et la promotion humaine. Ceci
explique leur double implication partout ils se retrouvent, à la fois
religieuse et sociale. En Mongolie, par exemple, sur le plan social, les
consolata offrent des services éducatifs aux enfants de l’école maternelle,
ainsi que des nombreuses activités parascolaires. A celles-ci s’ajoutent le
projet d’assistance aux femmes démunies, à travers des formations en coupe et
couture, et l’assistance aux personnes avec problèmes d'alcoolisme. Par
ailleurs, sur le plan religieux, ils tiennent un centre de dialogue
inter-religieux. Toutes fois, le charisme de cette congrégation va toujours de
pair avec le besoin de la mission, déclare le prêtre congolais. En Afrique par
exemple, en plus des écoles, les consolata tiennent des centres de santé, des
centres de rééducation et des structures de soutien aux personnes sans emploi.
Un congolais missionnaire
en Mongolie
D’origine congolaise, le
Père Dieudonné Mukadi est en mission en Mongolie depuis 8 ans. La Mongolie est
un pays majoritairement bouddhiste et chamaniste. Le christianisme ne
représente que 5% de la population. L’Eglise catholique, en particulier, fêtait
à peine le 30ème anniversaire depuis la première arrivée missionnaire dans
ce pays. La religion chrétienne y est donc encore au commencement, elle est en
train de faire les premiers pas. Le Père Mukadi participe ainsi à la première
évangélisation de cette terre. Après la visite du Pape François en 2023, cette
communauté d’environ 1 000 fidèles catholique est restée depuis joyeuse et
vivante, nourrissant beaucoup d’espoir pour l’avenir. Saint Père a même
créé cardinal l’archevêque de Oulan-Bator, Giorgio Marengo, un missionnaire de
la Consolata, un signe de son attention envers cette église naissante qui
compte un seul prêtre d’origine mongole.
Une Eglise de communion
La canonisation de Joseph
Allamano a lieu au moment où se tient le synode sur la synodalité au Vatican.
Pour le père Mukadi, la synodalité a toujours et beaucoup été exploité par les
missionnaires en Mongolie. Petite église en termes de nombre d’agents
pastoraux, beaucoup des fidèles sont impliqués dans la mission aux côtés des
prêtres et des religieuses. La mission reçoit aussi des missionnaires laïcs
venant du continent européen, travaillant ensemble avec les prêtres et les
religieux. Cela fait davantage prendre conscience que l'église n’est pas une
affaire d’une personne ou d’une catégorie de personnes, a déclaré le prêtre de
la Consolata. «L’église est toujours et déjà communion, communion avec les
prêtres, communion avec les sœurs, communion avec les laïcs. Tous ensemble
parce que ce n’est qu’ensemble qu'on peut cheminer. C'est aussi ensemble qu'on
peut évaluer le travail que l’on est en train de faire. C'est par l’entremise
et entraide de tous que l’on peut parvenir à une annonce qui soit vraiment
effective dans le cœur des personnes», a-t-il souligné.
Des défis multiformes
pour une jeune église
Comme pout début,
l’Eglise en Mongolie doit encore affronter des défis multiformes dans sa mise
en place et son déploiement. Parmi les problèmes les plus préoccupants, il y a
l’obtention des titres permettant l’établissement des paroisses et œuvres
sociales, affirme le Père Mukadi. A côté de cela, il y a des restrictions
liées à l’obtention du titre de séjour pour les missionnaires. «C'est
chaque année qu'on doit renouveler nos documents, renouveler le visa, avec
toute la bureaucratie et le temps que cela implique», déclare-t-il. Selon
le prêtre congolais, les deux défis constituent le principal frein à la
croissance de l'église mongole. Il reconnait toutefois que la population en
Mongolie est très accueillante. «Il y a toujours des mongols qui sont très
gentils envers nous et qui nous aident dans tous les processus», loue-t-il. Un
autre défi notable est celui de la barrière culturelle. La culture asiatique
est vaste et diverse, affirme ce fils d’Allamano. «On ne peut pas comparer la
culture mongole à la culture chinoise, coréenne ou taïwanaise. Chaque pays a sa
spécificité, sa langue, des langues qui sont diverses, écrites différemment»,
explique-t-il. Ceci fait que chaque déplacement d’un pays à un autre implique
un nouvel apprentissage, avec tout le temps qu’il faut investir, fait remarquer
le missionnaire en Mongolie, tout en reconnaissant la richesse de cette
expérience.
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Le 29 janvier 1901, le bienheureux Joseph Allamano fonde l’Institut des Missionnaires de la Consolata, IMC (les pères et les frères) et à la même date en 1910, il fonde l’Institut des Missionnaires de la Consolata, MC (les sœurs).
En septembre 1900, la conférence des évêques du Piémont étudie et approuve le projet de fondation d’un institut missionnaire. Exactement une année après le miracle de sa guérison, soit le 29 janvier 1901, le décret de fondation des Missionnaires de la Consolata est signé par le cardinal Richelmy. La maison mère ouvre en juin 1901.
Le 17 septembre, Joseph Allamano fut reçu en audience par le pape Pie X. Il exposa au Pape ses doutes et lui demanda son avis. Ce dernier lui répondit : « En mission, les œuvres iront mieux si les sœurs sont formées dans le même esprit qui remplit d’ardeur les pères! » Animé d’un véritable esprit de foi, le père Allamano vit que c’était la volonté de Dieu et il se mit aussitôt à l’œuvre. Le 29 janvier 1910, près de 10 ans après avoir fondé la communauté des pères et des frères, il a fondé celle des Sœurs Missionnaires de la Consolata, avec le même charisme de vie et de sainteté et le même but, la mission ad gentes.
SOURCE : http://www.consolata.qc.ca/
À l'écoute du bienheureux
Joseph Allamano
« La première, la plus
excellente et la plus puissante des prières est sans contredit la sainte messe.
Vers elle, comme en un centre, convergent toutes les autres actions.
« Saint Thomas dit que la
prière est l'élévation de l'esprit vers Dieu, l'élévation de l'esprit, du coeur
et de l'âme tout entière vers Dieu. Aussi la prière nous élève-t-elle à la
présence de Dieu et nous met-elle en colloque avec lui.
« Il y a deux sortes de
prière : la prière mentale et la prière vocale. La première est celle que l'on
fait intérieurement dans son esprit et dans son coeur, par la méditation et la
contemplation ; la deuxième est celle qu'on extériorise par la voix et par le
geste.
« La prière est
nécessaire avant tout parce que le Seigneur Jésus nous commande de prier
: « Il faut toujours prier, sans jamais se lasser ! » Et saint Paul
de nous exhorter : « Priez sans cesse ! »
« La prière est aussi
nécessaire parce que pour se sauver, on a besoin de beaucoup de grâces
quotidiennes que le Seigneur accorde à ceux et celles qui le lui demandent.
« Saint Augustin affirme
que celui qui apprend à bien prier apprend à bien vivre. »
(LVS, pages 491-493)
Jean Paré, Réveil missionnaire, no365, Septembre/Octobre 2024, p.5
Homélie de monsieur l' abbé Jean-Bernard Hayet,
curé de la paroisse saint Joseph des Falaises-Bidart.
Joseph Allamano naquit près de Turin, dans une famille très humble, le 21 janvier 1851. Son oncle (le frère de sa mère) n' était autre que Joseph Cafasso (canonisé le 22 juin 1947). Il fut élève de saint Jean Bosco (fêté le 31 janvier) il l' avait choisi aussi pour confesseur.
Ordonné prêtre en 1873, il fut d' abord directeur spirituel du séminaire puis professeur de théologie avant d' être nommé recteur du sanctuaire marial de la Consolata à Turin : il en restera le recteur durant quarante ans, jusqu' à sa mort.
Avec beaucoup de zèle, il redonna au sanctuaire tout son éclat : il ne ménagea aucune peine pour assurer le ministère de la confession et de la direction spirituelle.
L' urgence de la mission et de l' annonce de l' Évangile fit naître en lui le désir de former les prêtres mais Rome l' invita à fonder un Institut religieux.
En 1901, il fonda l'Institut des missionnaires de la Consolata : en 1902, les quatre premiers missionnaires partaient pour le Kenya. A la demande du Pape Pie X il créa une branche féminine à l'institut, les soeurs missionnaires chargées de la promotion féminine.
Il s' éteignit à Turin, le 16 février 1926.
Il fut béatifié par le Pape Jean-Paul II, à Rome, le 7 octobre 1990.
Nous pouvons, en ce jour, écouter quelques-unes de ses paroles :
"Il faut du Feu pour être Apôtres!
Il faut toujours aller de l' avant dans le Seigneur!
Le bien, il faut bien le faire et en silence...
Il faut excuser les fautes des autres, et voir d'
abord leurs qualités... Nous devrions imiter les abeilles qui butinent
seulement le bon suc des fleurs!...
C' est l' Amour fraternel qui garantit le succès du
travail apostolique...
Après notre mort, on ne devrait pas écrire, il a fait
des miracles, mais tout simplement
il a bien fait toutes choses!".
La belle figure de Joseph Allamano nous rappelle que tout prêtre est l' intendant des Mystères du Christ!
"Il est absolument indispensable de se souvenir de cela -disait monseigneur Nicolas Brouwet-. A une époque où la personnalité des prêtres est parfois survalorisée. On préfère tel prêtre à tel autre. On va à la Messe célébrée par celui-ci plutôt qu' à celle célébrée par celui-là. On aimerait que le prêtre qui nous a mariés baptise aussi nos enfants... Tout cela n' est pas interdit. C' est même parfois très profitable.
Derrière le prêtre célébrant les Sacrements, il y a le Christ agissant. Toujours. Même s' il est fatigué; même s' il est inaudible; même si le sermon n' est pas à la hauteur de nos espérances. Même si le prêtre a des défauts de caractère. On pourra bien être fasciné par la parole de feu d' un prêtre. Ou par la beauté des liturgies qu' il célèbre. Mais le mystère du sacerdoce est infiniment plus que cela. C' est le Mystère du Christ guérissant, relevant, pardonnant, proclamant le Royaume de Dieu, S' offrant Lui-même de manière inconditionnelle, à travers le ministère d' un homme choisi et consacré pour être le signe, le visage du Seigneur au milieu de Son Peuple".
(Monseigneur Nicolas Brouwet. Homélie du 4 septembre 2010 prononcée à l' ordination sacerdotale de Chéméré-le-Roi).
Prions, en ce jour, pour tous nos prêtres et pour nos séminaristes : qu' ils soient toujours plus des apôtres de Feu, signes de l' Unique Bon Pasteur des hommes!
Bienheureux Joseph Allamano,
prie pour nous tous,
afin que sous la Protection de notre Dame de la
Consolation,
nous construisions solidement notre existence sur le
Christ!
Toi qui fus un prêtre, selon le Coeur du Christ,
que Jésus affermisse nos prêtres dans la mission
sacrée qu' ils
ont reçue du Maître de la Vigne et qu' Il accorde,
à notre pays et à notre diocèse de nombreuses et
saintes vocations de prêtres!
Amen.
"Il faut du Feu pour être apôtres!
Il faut excuser les fautes des autres, et voir
d' abord leurs qualités!".
Bienheureux Joseph Allamano.
La sainteté la plus
parfaite et le bonheur le plus complet se trouvent en faisant la volonté de
Dieu. Le Seigneur Jésus Christ nous en donna l’exemple par les paroles et par
les gestes. S’il priait, s’il travaillait, s’il prêchait, c‘était toujours pour
faire la volonté du Père. Article 34
Plus nous nous adressons
à Marie pour avoir des grâces et la sainteté, plus nous faisons plaisir à notre
Seigneur. Tous les saints ont eu une vraie dévotion envers la Vierge Marie.
Article 130
Comment faire du bien si
nous ne sommes pas uni à Dieu ? On fait plus en un quart d’heure après avoir
prié qu’en deux heures sans prière. Article 176
Joseph ALLAMANO. Voici mon esprit.
Quatre réflexions du père Aventino Oliveira, IMC, sur la spiritualité du fondateur des Missionnaires de la Consolata
« Il faut bien faire le bien »
Il n’est pas facile de résumer en quelques lignes tout ce qu’a fait le bienheureux Joseph Allamano, fondateur des Missionnaires de la Consolata, prêtre du diocèse de Turin (Italie). Toute sa vie, il a vraiment été un homme et un saint « à plein temps », une personne qu’on ne peut pas réduire tout simplement aux circonstances de son époque.
D’un côté, il a combattu les positions religieuses et intellectuelles trop sévères des jansénistes, qui fleurissaient encore en son temps, parce que Joseph Allamano croyait profondément en la miséricorde et au pardon inépuisable de Dieu. De l’autre, il a aussi vaillamment lutté contre les attitudes dites modernistes qui sapaient les fondements de la foi et de la vie spirituelle, en insistant sur les dimensions religieuses de l’existence et la présence de Dieu au coeur de nos vies.
Inutile de chercher des comportements hautains ou arrogants dans cette vie totalement dépensée pour les autres et pour Dieu! Inutile aussi d’y chercher des belles paroles qui n’auraient pas été d’abord mises en pratique dans la vie de tous les jours du bienheureux.
Après tout, n’est-ce pas lui qui disait à ses fils et à ses filles missionnaires : « Le bien, il faut bien le faire et en silence! » Pour Joseph Allamano, l’Évangile nous invite à donner le bon exemple, à témoigner de ce que nous vivons, mais sans sonner la trompette devant nos bonnes actions.
L’institut, une famille
Les pères du concile Vatican II ont enseigné : « La famille chrétienne doit manifester à tous les humains la présence vivante du Seigneur dans le monde et la véritable nature de l’Église » (Constitution sur l’Église dans le monde moderne, art. 48).
Ce fut dans sa famille que Joseph Allamano apprit comment être un bon chrétien, un bon prêtre et un saint. Ce fut là qu’il accueillit le don de la foi. De cette foi, il fit le noyau de sa vie, autour duquel il déroula toutes ses activités sociales et religieuses. Très tôt, il comprit que cette foi est si rayonnante qu’on ne peut la garder pour soi tout seul...
Il est donc normal qu’il parle souvent de sa famille à ses fils et à ses filles missionnaires. Il leur confie : « L’institut des Missionnaires de la Consolata n’est ni un collège ni un séminaire, mais c’est une vraie famille! » Comme un père auprès de ses enfants, le fondateur vient régulièrement à la maison-mère des pères et des frères, et après 1910 à celle des soeurs, et il rencontre tout le personnel, s’intéressant à chacun et à chacune.
« Vous devez vous aider les uns les autres dans vos travaux et partager les fatigues, en vous répartissant les tâches! » Il leur demande de « former une famille où il est agréable de demeurer, une famille où les membres ne sont pas comme des statues dans un musée, chacun dans son coin, comme les colonnes d’un édifice ou comme des prisonniers... Vous devez vivre comme des frères d’une même famille, enseigne-t-il à ses missionnaires. C’est l’amour fraternel qui garantit le succès du travail apostolique, ajoutait-il. »
« Nous sommes tous responsables les uns des autres », et cela même dans le domaine spirituel, selon le bienheureux Allamano : « Il faut donc se sanctifier non pas tout seul, mais avec les autres; ou bien vous vivez en famille, ou bien ça devient une prison! »
« Vous devez apprendre à vous faire des gentillesses [...] Je voudrais que chacun se réjouisse avec les confrères, que vous vous aidiez autant que possible, que vous ayez de la délicatesse les uns pour les autres [...] Ah! si dans notre communauté tous cherchaient à faire plaisir, ce serait certainement une communauté idéale. »
Ce message du bienheureux est encore valide pour toutes les familles d’aujourd’hui..
Un homme de Dieu pour les humains
Le fondateur des Missionnaires de la Consolata fut un homme accompli, les pieds sur terre et le coeur en Dieu.
Son humanité éclate de multiples manières tout au long de son existence. La vie, ce grand don reçu de Dieu et de ses parents, il la vivait avec enthousiasme. Pour lui, Dieu est la vraie source de la joie. Il a toujours eu une grande compréhension des faibles, ce qui l’a poussé à une pratique constante de la charité envers les plus démunis.
Mais en même temps, Joseph Allamano demeurait à l’écoute de l’Esprit qui guidait sa vie. Un exemple, nous le trouvons dans le développement de sa propre vocation : d’élève de saint Jean Bosco à étudiant au grand séminaire de Turin, jusqu’à l’acceptation de toutes ses responsabilités au sein de l’Église de Turin et de l’Église universelle.
Au début, il voulut fonder un institut missionnaire pour des prêtres diocésains qui accepteraient de passer quelques années en mission; c’est sous l’insistance de Rome qu’il accepte de fonder une communauté religieuse pour des missionnaires à vie. Plus tard, avec le même esprit, il acceptera de fonder les soeurs Missionnaires de la Consolata, sous la suggestion des autorités de l’Église.
Le bienheureux jouissait d’une grande liberté intérieure, parce qu’il était pour la vérité totale et totalement confiant dans la Providence. Il disait n’avoir jamais perdu le sommeil pour des questions d’argent, et nous savons combien ses œuvres avaient besoin de gros montants d’argent : restauration du sanctuaire de Notre-Dame-de-la-Consolata, fondation de deux instituts missionnaires....
On retrouve cette même humanité dans les conférences qu’il prononçait à ses fils et à ses filles missionnaires; au lieu de conférences, il vaudrait mieux parler de « conversations »! Il y laissait s’épancher l’abondance de son cœur, toujours dans un style simple et courant.
C’est ainsi que les saints sont à l’écoute de Dieu en même temps que de leur prochain.
Humain avec les humains
Le bienheureux Joseph Allamano croyait beaucoup aux vertus humaines et il en parlait souvent à ses prêtres, sœurs, frères et séminaristes. « Bien faire le bien » était une de ses devises. Pour lui, le plus important n’est pas de faire des miracles, mais « de bien faire le bien ». Il ajoutait : « Après notre mort, sur notre tombe, on ne devrait pas écrire, il a fait des miracles, mais tout simplement il a bien fait toutes choses! »
Joseph Allamano fut d’abord pleinement un homme, une personne humaine. Il savait valoriser les talents des autres en leur faisant confiance. Il travaillait fort pour former ses séminaristes à la coresponsabilité. De ses missionnaires, il exigeait la bonne éducation et le respect des convenances dans leur comportement. Quand il fut question de créer un habit religieux pour les sœurs de la Consolata, il en voulut un qui soit élégant et raffiné, parce que, dit-il, les sœurs doivent être « bien élevées et agiles ».
Il enseignait aussi : « Il faut excuser les fautes des autres, et voir d’abord leurs qualités... Imiter les abeilles qui butinent seulement le bon suc des fleurs! Voir la paille dans l’œil du voisin et ignorer la poutre dans le nôtre, cela ne va pas!" »
Joseph Allamano fut un homme d’une grande bonté, une âme et un cœur capables d’accueillir toute l’humanité. Ce fut cette qualité qui prépara en lui un terrain propice à la croissance de la grâce de Dieu sur le chemin de la perfection. Cette capacité du cœur lui fit comprendre que nous sommes tous et toutes coresponsables du bien et du salut de tout le monde.
Copyright © IMC 2011
SOURCE : http://www.consolata.qc.ca/html/spiritualitejosephallamano.html
JOSEPH ALLAMANO
Prêtre, Fondateur, Bienheureux
1851-1926
Joseph Allamano est né le 21 janvier 1851 dans une
petite ville du nord de l’Italie ; sa mère était la sœur de saint Joseph
Cafasso, alors recteur du sanctuaire de Notre-Dame de la Consolata à Turin.
Il fréquenta l’école de saint Jean Bosco et devint en
1873 prêtre du diocèse de Turin. Sept ans plus tard, son évêque le nomme
recteur du sanctuaire de Notre-Dame de la Consolata et responsable de la
formation permanente des prêtres du diocèse. C’est ainsi que l’abbé Allamano se
rend compte qu’il y a beaucoup de prêtres en Italie.
Dans les années 1890, avec son fidèle collaborateur
Jacques Camisassa, il tente de fonder une communauté de missionnaires pour
aller évangéliser l’Afrique, mais tous ses projets échouent. Le 29 janvier
1900, il guérit miraculeusement d’une maladie grave et son évêque lui
dit : " C’est pour que tu fondes un institut
missionnaire! " Joseph Allamano s’attelle tout de suite à la tâche
et, en mai 1902, le premier groupe de quatre missionnaires (dont un laïque)
partent pour le Kenya. En 1910, il fondera un deuxième institut, les Sœurs
Missionnaires de la Consolata.
Il passe le reste de sa vie :
– à diriger ses deux instituts missionnaires,
– à coordonner la pastorale au sanctuaire de
Notre-Dame de la Consolata
– et à la formation des prêtres de son diocèse.
Il meurt à Turin le 16 février 1926.
Dans son homélie à la messe de la béatification de
Joseph Allamano le 7 octobre 1990, Jean-Paul II a déclaré :
" En ce moment où il est accueilli parmi les
bienheureux, Joseph Allamano nous rappelle que, pour rester fidèles à notre
vocation chrétienne, nous devons savoir partager les dons reçus de Dieu avec
nos frères et sœurs, sans discrimination de race ou de culture. "
Et, pour conclure, voici quelques pensées du
bienheureux Allamano :
“Il faut bien faire le bien”
« Il n'est pas facile de résumer en quelques
lignes tout ce qu'a fait le bienheureux Joseph Allamano, fondateur des
Missionnaires de la Consolata, prêtre du diocèse de Turin (Italie). Toute
sa vie, il a vraiment été un homme et un saint "à temps plein",
une personne qu'on ne peut pas réduire tout simplement aux circonstances de son
époque.
D'un côté, il a combattu les positions religieuses et
intellectuelles trop sévères des jansénistes, qui fleurissaient encore en son
temps, parce que Joseph Allamano croyait profondément en la miséricorde et au
pardon inépuisable de Dieu. De l'autre, il a aussi vaillamment lutté
contre les attitudes dites modernistes qui sapaient les fondements de la foi et
de la vie spirituelle, en insistant sur les dimensions religieuses de
l'existence et la présence de Dieu au cœur de nos vies.
Inutile de chercher des comportements hautains ou
arrogants dans cette vie totalement dépensée pour les autres et pour
Dieu! Inutile aussi d'y chercher des belles paroles qui n'auraient
pas été d'abord mises en pratique dans la vie de tous les jours du
bienheureux.
Après tout, n'est-ce pas lui qui disait à ses fils et
filles missionnaires: "Le bien, il faut bien le faire et en silence!"
Pour Joseph Allamano, l'Évangile nous invite à donner
le bon exemple, à témoigner de ce que nous vivons, mais sans sonner la
trompette devant nos bonnes actions.
http://www.consolata.qc.ca/index.html
Also
known as
Giuseppe Allamano
Profile
Fourth of five children;
nephew of Saint John
Cafasso. His father died when
Joseph was three years old. Studied at
the Salesian Oratory in Valdocco, Italy; Saint John
Bosco was one of Giuseppe’s spiritual directors. He entered the diocesan seminary of Turin, Italy in
November 1866. Ordained on 20
September 1873.
Spiritual director of the Turin seminary.
Appointed rector of
the Consolata Shrine on 2 October 1880;
he remodeled the shrine,
and made it a source for spiritual renewal throughout the diocese.
Founded the Consolata Missionary Priests and Brothers on 29
January 1901;
the first missionaries reached
Kenya in 1902.
On 29
January 1910 he
founded the Consolata Missionary Sisters for women with
a missionary vocation.
Born
21
January 1851 at
Castelnuova, Asti, Italy
16
February 1926 at Turin, Italy of
natural causes
interred at
the mother house of the Consolata Missionaries in Turin
13 May 1989 by Pope John
Paul II
7 October 1990 by Pope John
Paul II
on 23 May 2024, Pope Francis issued
a decree of a miracle received
through the intercession of Blessed Joseph
the canonization miracle involved
the 1996 healing of
a man named Sorino Yanomami in the diocese of Roraima, Brazil,
from the effects of a severe mauling by an jaguar
on 23 May 2024 Pope Francis announced
a consistory to decide on the canonization of Blessed Giuseppe
Additional
Information
other
sites in english
Consolata Missionaries in Africa
images
video
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
MLA
Citation
“Blessed Joseph
Allamano“. CatholicSaints.Info. 25 May 2024. Web. 16 February 2025.
<https://catholicsaints.info/blessed-joseph-allamano/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-joseph-allamano/
BEATIFICATION OF GIUSEPPE
ALLAMANO AND ANNIBALE MARIA DI FRANCIA
HOMILY OF JOHN PAUL II
St. Peter's Square - Sunday, October 7, 1990
“That you may go and bear
fruit” ( Jn 15:16).
1. In today's Sunday
liturgy, the image of the vineyard returns. The Gospel of Matthew in fact takes
up the song of the vineyard of Isaiah, the song of God's love for his vineyard,
that is: the chosen people. It is the song of love, not reciprocated, however,
as it is due. The evangelist notes that the workers of the vineyard have
appropriated the right to it, and when the master's son comes, they do not
welcome him as heir, but kill him. This image of the vineyard is particularly
eloquent and cannot fail to stimulate reflection.
The words of the Psalm
are also penetrating: “Turn, O God of hosts, / look down from heaven and see /
and visit this vineyard, / protect the vine that your right hand has planted, /
the shoot that you have cultivated” ( Ps 79:15-16).
2. The Son - the
cornerstone - although rejected by the builders (cf. 1 Pt 2:6-7),
nevertheless fully assumed the inheritance of God's vineyard. He assumed it
definitively with the sacrifice of the cross and with the power of the
resurrection. In the context of this reality Christ says to the apostles:
"You did not choose me, but I chose you and appointed you that you should
go and bear fruit" ( Jn 15:16).
These are words that
testify to the regeneration of God's vineyard; they testify to redemption. The
apostles are also sent by the Son-Redeemer, so that, through their ministry,
the vineyard may be constantly regenerated. They are sent to bear fruit, to
reconfirm God's inheritance. Their service, as new workers in the vineyard,
will draw fruit from the abundance of the gift that comes from God: from God
himself!
3. After them, after the
apostles, others will follow, and they will set out on a journey through
history, from one generation to the next, to reconfirm God's legacy and bear
fruit, like the two new blesseds, for whom the Church is celebrating today.
The apostle Paul, in the
second reading of this Sunday, after having given some recommendations,
presents his example to the Christians of Philippi as a program of life.
"What you have learned, received, heard and seen in me, is what you must
do". He can invite the faithful to be his "imitators", since he,
first, is an imitator of Christ ( Phil 4, 9; 3, 17).
In every period of
history, God raises up certain people in the Church, so that they may be models
for the people of God. The priests proclaimed blessed today belong to this
group: Giuseppe Allamano and Annibale Maria Di Francia.
4. Blessed Giuseppe
Allamano, succeeding his uncle, Saint Giuseppe Cafasso, in the direction of the
Consolata Ecclesiastical Boarding School, emulated his love for priests and his
concern for their spiritual, intellectual and pastoral formation, updating it
according to the needs of the times. He spared nothing so that countless ranks
of priests would be fully aware of the gift of their vocation and equal to
their task. He himself set the example, combining the commitment to holiness
with attention to the spiritual and social needs of his time. He had a deep
conviction that "the priest is first and foremost a man of charity",
"destined to do the greatest possible good", to sanctify others
"with example and word", with holiness and knowledge. Pastoral
charity - he affirmed - requires that the priest "burn with zeal for the salvation
of his brothers, without placing reservations or hesitations in his
self-dedication".
5. Canon Allamano felt
that the words of Christ were addressed directly to him: “Go into all the world
and preach the Gospel to every creature” ( Mk 16:15). And to help
give the Christian community such a boost, while remaining active as a diocesan
priest, he first founded the Institute of Missionaries, and then that of the
Consolata Missionaries, so that the Church might become an ever more “fertile
mother of children”, a “vineyard” that bears the fruits of salvation.
At the time he was
numbered among the blessed, Giuseppe Allamano reminds us that to remain
faithful to our Christian vocation we must know how to share the gifts received
from God with our brothers of every race and culture; we must courageously and
coherently announce Christ to every person we meet, especially to those who do
not yet know him.
6. The same fire of love
for the Lord and for men marked the entire life and work of Blessed Annibale
Maria Di Francia. Struck since adolescence by the evangelical expression: “The
harvest is plentiful, but the laborers are few. Pray therefore the Lord of the
harvest to send out laborers into his harvest” ( Mt 9:38; Lk 10:2),
he spent all his energies for this most noble cause.
The multitude of people
not yet reached by the Gospel and the insufficient number of evangelizers were
the torment of his heart as an apostle and priest. To this end, he founded two
religious families: the Rogationists and the Daughters of Divine Zeal, and
promoted numerous initiatives to spread among the faithful the awareness of the
need to pray intensely for vocations.
He himself loved his
priesthood deeply; he lived it consistently, he exalted its greatness among the
people of God. He often repeated that the Church, to carry out its mission, needs
“numerous and holy” priests, “according to the heart of God”. He felt that this
was a problem of essential importance and insisted that prayer and spiritual
formation should be in first place in the preparation of priests; otherwise -
he wrote - “all the efforts of bishops and rectors of seminaries are reduced to
an artificial cultivation of priests . . ” ( Writings , vol. 50, p.
9). For him, every authentic vocation is the fruit of grace and prayer even
before the necessary cultural and organizational mediations.
7. He combined prayer for
vocations with concrete attention to the spiritual and material needs of
priests and seminarians. Wherever there were needs that needed to be met:
children without families, girls in grave danger, monasteries of contemplatives
in material difficulty, he was present with timeliness and love. He was a
father and benefactor to all; always ready to pay in person, helped and
supported by grace.
The message he has given
us is timely and urgent. The legacy he has left to his spiritual sons and
daughters is demanding. May the work he began continue to bear generous fruit
for the benefit of the entire Christian community and through his intercession
may the Lord grant the Church holy priests, according to the heart of God.
8. May the new blesseds
shine as models of priestly holiness! The Church points them out as such, while
the VIII General Assembly of the Synod of Bishops is in full swing, called to
examine the important question of the formation of priests in our time.
How can we not emphasize
this providential circumstance? While, in fact, the Synod Fathers seek the most
appropriate solutions for such a vital problem, our blesseds clearly indicate
the direction in which to proceed. Their existence, their exemplary apostolic experiences
offer light to the synodal research. They repeat that the world, now as then,
needs holy priests, capable of speaking to the heart of modern man, so that he
may open himself to the mystery of the living God. It needs generous apostles,
ready to work joyfully in the vineyard of the Lord.
9. “That you may go and
bear fruit”! The call to the workers in the divine vineyard returns to the
liturgy, that is, to those who have been sent by the Son-Redeemer, like the
apostles. To those who Christ continues to call and send in every time and
place, as he called and sent these two priests whom the Church has today raised
to the honors of the altars: Blessed Giuseppe Allamano, Blessed Annibale Maria
Di Francia. Theirs was an extraordinary mission. A mission that however
required a profound maturity of spirit.
The saints and blessed do
not lack this maturity, thanks to the Spirit of truth left by Christ to his
Church. Thanks to the Spirit of truth, the certainty that the world belongs to
God becomes conscious; thanks to him, we understand that the earth is a
vineyard that man cannot appropriate; the earth has been entrusted to him with
the task of cultivating and perfecting it. It is from the Spirit of truth that
this awareness and this certainty come: awareness and certainty full of love
toward the Creator and creation, toward God and toward man.
Let us give thanks for
all those whom Christ, the Son-Redeemer, continues to choose to go and bear
fruit. And may this fruit “renew the face of the earth” ( Ps 104:30)!
Amen!
© Copyright 1990 -
Vatican Publishing House
Copyright © Dicastery for
Communication - Vatican Publishing House
HOMILY OF THE HOLY FATHER
FRANCIS
Saint Peter's Square
XXIX Sunday in Ordinary Time, 20 October 2024
Jesus asks James and
John: “What is it you want me to do for you?” (Mk 10:36). Immediately
afterwards he presses them: “Are you able to drink the cup that I drink, or be
baptized with the baptism that I am baptized with?” (Mk 10:38). Jesus
poses questions and, in doing so, helps us to discern, because questions allow
us to discover what is within us, casting light on our hearts’ desires, even
those of which we are unaware.
Let us allow the word of
the Lord to question us. Let us imagine that he is asking each one of us: “What
is it you want me to do for you?”; and the second question: “Are you able to
drink my cup?”.
Through these questions,
Jesus reveals the ties between him and the disciples, as well as their
expectations of him, with all the aspects typical of any relationship. James
and John are indeed connected to Jesus, but they also have certain demands.
They express the desire to be near him, but only in order to occupy a place of
honour, to play an important role, “to sit, one at your right hand and one at
your left, in your glory” (Mk 10:37). They obviously think of Jesus as the
Messiah, a victorious and glorious Messiah, and expect him to share his glory
with them. They see in Jesus the Messiah, but regard him with the category of
power.
Jesus does not stop at
the disciples’ words, but delves deeper, listening to and reading the hearts of
each of them and also each one of us. Then, in the exchange, through two
questions, he tries to reveal the desire within their requests. Sometimes also
in the Church we see these ideas about honour or power.
First, he asks: “What is
it you want me to do for you?”, a question that reveals the thoughts of their
hearts, bringing to light the hidden expectations and dreams of glory that the
disciples secretly cultivate. It is as if Jesus asks: “Who do you want me to be
for you?”. In this way, he unmasks their real desire: for a powerful and
victorious Messiah who will give them a place of honour.
With his second question,
Jesus refutes this image of a Messiah and so helps them to change their
perspective, that is to be converted: “Are you able to drink the cup that I
drink or be baptized with the baptism that I am baptized with?” Thus, he
reveals that he is not the Messiah that they think; he is the God of love, who
stoops down to reach the one who has sunk low; who makes himself weak to raise
up the weak, who works for peace and not for war, who has come to serve and not
to be served. The cup that the Lord will drink is the offering of his life,
given to us out of love, even unto death, and death on a cross.
Moreover, on his right
and on his left there will be two thieves, hanging like him on the cross and
not seated on thrones of power; two thieves nailed with Christ in pain, not
enthroned in glory. The crucified king, the just man condemned becomes the
slave of all: truly this man is God’s Son! (cf. Mk 15:39). Those who
dominate do not win, only those who serve out of love. We were also reminded of
this in the Letter to the Hebrews: “We do not have a high priest who is unable
to sympathize with our weaknesses, but we have one who in every respect has
been tested as we are” (Heb 4:15).
At this point, Jesus can
help his disciples to convert, to change their mindset: “You know that among
the gentiles those whom they recognize as their rulers lord it over them, and
their great ones are tyrants over them” (Mk 10:42). But it must not be
that way for those who follow God, who made himself a servant to reach everyone
with his love. Those who follow Christ, if they wish to be great, must serve by
learning from him.
Brothers and sisters,
Jesus reveals the thoughts, desires and projections of our hearts, unmasking at
times our expectations of glory, domination, power, and vanity. He helps us to
think no longer according to the world’s criteria, but according to the way of
God, who becomes last so that the last may be lifted up and become first. While
these questions of Jesus, with his teaching on service, are often
incomprehensible to us as they were to the disciples, yet by following him, by
walking in his footsteps and welcoming the gift of his love that transforms our
way of thinking, we too can learn God’s way of service. Let us not forget
the three words that show God’s style of serving: closeness, compassion and
tenderness. God draws near, becomes compassionate, and is tender in order to
serve. Closeness, compassion and tenderness.
This is what we should
yearn for: not power, but service. Service is the Christian way of life. It is
not about a list of things to do, so that once done, we can consider our part
completed; those who serve with love do not say: “now it’s someone else’s
turn”. This is how employees think, not witnesses. Service is born from love,
and love knows no bounds, it makes no calculations, it spends and it gives. It
does not just do things to bring about results, it is not occasional service,
but it is something that is born from the heart, a heart renewed by love and in
love.
When we learn to serve,
our every gesture of attention and care, every expression of tenderness, every
work of mercy becomes a reflection of God’s love. So in this way, let all of us
– each one of us – continue Jesus’ work in the world.
In light of this, we can
remember the disciples of the Gospel who are being canonized today. Throughout
the troubled history of humanity, they remained faithful servants, men and
women who served in martyrdom and in joy, like Father Manuel Ruiz López and his
companions. They are priests and religious fervent with missionary zeal, like
Father Joseph Allamano, Sister Marie Leonie Paradis and Sister Elena Guerra.
These new saints lived Jesus’ way: service. The faith and the apostolate they
carried out did not feed their worldly desires and hunger for power but, on the
contrary, they made themselves servants of their brothers and sisters, creative
in doing the good, steadfast in difficulties and generous to the end.
We confidently ask their
intercession so that we too can follow Christ, follow him in service and become
witnesses of hope for the world.
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Giuseppe Allamano
Castelnuovo d’Asti, January 21, 1851 – Turin, February 16, 1926
Roman Martyrology: In Turin, Blessed Giuseppe Allamano, a priest, who, led by tireless zeal, founded two congregations of the Consolata Missions, one male and one female, to spread the faith.
He was the contemporary of two fellow saints: Don Bosco, who was a student at Turin, and Joseph Cafasso, who is also his maternal uncle. Ordained a priest in Turin in at 22, he graduated in theology at 23, was spiritual director of the seminary at 25, at 29 he became rector of the sanctuary becomes more expensive to Turin (the “Consolata”) and the Children’s Church for neosacerdoti. But the sanctuary is to reorganize and restore the Convitto is very serious crisis. With hard work that never ceased, he revitalized the sanctuary, and the Convitto flourish, as when he was taught by Cafasso.
Like Cafasso, he was an exceptional character trainer, teacher of doctrine and life. He saw out of the seminars many priests eager to become missionaries, but hampered by the diocese, who willingly gave offerings to the missions, but not men. He decides the missionaries if they will do it. He built a special school, though he had already worked a lot. His design was appreciated in Rome, but then the setbacks and obstacles blocked his mission, for ten years. Patiently, he waited and worked. Then came the first “yes” to the bishop of his Institute of Consolata Missionaries in 1901, and a year later to Kenya went the first shipment of priests. Eight years later born Consolata Missionary Sisters.
He felt, however, that on Evangelization one must shake the entire Church. And in 1912, with the support of other heads of missionary institutions, Pius X complained about the ignorance of the faithful on the mission, the numbness spread to the hierarchy. He asked the Pope to speak against this and in particular proposed to establish an annual mission day, “with an obligation to preach about the duty and the ways to propagate the faith.” Disclaiming the forces of Pius X, the war breaks out in the Balkans … The audacious proposal falls.
But not forever: Pius XI realized the idea of Joseph Allamano, establishing in 1927 the World Mission Day. He was already dead, but the idea has developed legs. And others will walk on, like its missionaries (over two thousand at the end of the twentieth century, in 25 countries of four continents). From live to criticizing him (and his invaluable deputy, the theologian James Camisassa) to think too much work “material” to cure most of the teaching professions that statistics of baptisms triumphal.
He was, in fact: the Gospel and human promotion, pursued with passion and ability. “Doing good well “: was another motto. He wanted profane scientists. And this walk up to Vatican II, theologians said that the “work with people who excel in the sciences, bringing together their forces and their points of view” (Gaudium et Spes). And he, Joseph Allamano, who since October 7, 1990 will be blessed again to his Bible: “The priest is ignorant idol of sadness and bitterness for the wrath of God and the desolation of the people.”
Author: Domenico Agass0
Source: Santi e Beati
SOURCE : https://theblackcordelias.wordpress.com/2009/02/16/blessed-giuseppe-allamano-february-16/
Also known as Giuseppe Allamano, Joseph was born on 21 January 1851 at Castelnuovo d' Asti near Turin in Italy. Note that Castelnuovo is the birth place of well known saints, such as Saint Giuseppe Cafasso , who was, as a matter of fact, Blessed Allamano’s uncle, brother to his mother; and Don Bosco. Joseph was the fourth born of five children. His father died when he was three years old. Young Joseph studied at the Salesian Oratory in Valdocco, Italy and was lucky enough to have Don Bosco as his confessor and spiritual adviser. Answering the call to the priesthood, Joseph entered the diocesan seminary of Turin in November 1866. He was ordained on 20 September 1873. Thereafter, he was first appointed Spiritual director of the Turin seminary and then in October 1880, Father Joseph was appointed Rector of the main Marian Shrine of the diocese of Turin, the Consolata Shrine. As Rector, Blessed Allamano remodeled the shrine, and made it a source for spiritual renewal throughout the diocese.
As Spiritual director of Turin seminary, Father Allamano noted that many priests were eager to become missionaries. This led to his founding of the Consolata Missionaries( Priests and Brothers) on 29 January 1901. One year later, the first shipment of priests left for Kenya, soon to be followed by others. The missionaries reached Kenya in 1902.
On 29 January 1910 Father Allamano founded the Consolata Missionary Sisters for women with a missionary vocation. Blessed Joseph Allamano devoted his best care and attention to his missionaries, through personal contacts, letters, and meetings.
He died on 16 February 1926 at Turin, Italy. Venerated on 13 May 1989 by Pope John Paul II and beatified on 7 October 1990 by Pope John Paul II
Blessed Joseph Allamano
Pray for us!
SOURCE : http://mwanaasuu.blogspot.ca/2013/10/blessed-joseph-allamano-founder-of.html
BLESSED JOSEPH ALLAMANO
Maternal nephew of St Joseph Cafasso, he was born in Castelnuovo d'Asti on the 21st of January 1851. He did his first years of primary school at Valdocco under the guidance of Don Bosco. At the age of 22 he was ordained priest in Turin. Immediately following the ordination he was put in charge of other seminarians, under formation. At the age of 29 he was appointed as rector of the biggest Marian shrine in the city of Turin, the one dedicated to Our Lady Consolata. At the same time he was appointed to be in charge of the newly ordained priests of the diocese, who, then resided at the Convitto ecclesiastico. He founded the Institute of Consolata Missionaries on the 29th January 1901 in Turin. The event was then documented in the shrine bulletin as follows: “The devotion to Consolata will not only be contemplative but also active”. Which implied that with the Consolata missions, the marian shrine acquired a universal dimension. On the 8th of May 1902 he bade farewell to the first four missionaries who left Torino for Kenya. The first group consisted of two priests and two brothers. In the year 1910 Joseph Allamano founded the congregation of the Consolata Sisters. He died in Turin on the 16th February 1926. His remains are currently conserved within the church of Blessed Joseph Allamano, adjacent to the motherhouse of the Consolata Missionaries in Torino.
SOURCE : http://www.consolata.ca/html/allamano.html
Vatican approves miracle
for friend of St. John Bosco
Philip Kosloski - published
on 09/29/23
The miracle was deemed
"a true miracle" and could lead to the canonization of Bl. Allamano,
a friend of St. John Bosco.
On September 13, 2023,
the Consolata Missionaries working in Africa received news from the Vatican
that a miracle attributed to the intercession their founder, Bl. Joseph
Allamano, was deemed "a true miracle."
The Catholic
Information Service of Africa explains the news on their website:
In a telephone
conversation with CISA, Fr James Lengarin IMC, the Superior General
of Consolata Missionaries, confirmed the news of the miracle and further stated
that though an official document has not been issued, the congregation for the
causes of saints communicated that the medical finding “is positive and
has been accepted as a true miracle.”
In order for an
individual to be recognized as a saint in the Catholic Church, two miracles
have to be verified and found medically to be a sudden healing that has no
medical explanation.
One miracle led to Bl.
Allamano's beatification in 1990, while this new miracle will likely lead to
his canonization.
Friend of St. John Bosco
Bl. Allamano was born in
Castelnuovo d’Asti, Italy, in 1851 and attended the Oratory of St. John Bosco
during his youth.
According to Fr.
Francesco Pavese, Bl. Allamano wanted to imitate St. John Bosco and frequently
went to him for confession.
Joseph Allamano finished
elementary school in 1862 and that autumn entered the Salesian “Oratorio” at
Valdocco, where his regular confessor was Don Bosco himself. After
completing four years of intermediate school at the “Oratorio,” he felt called
to the diocesan priesthood, and left Valdocco for the diocesan seminary in
Torino. Don Bosco perhaps had thought that Allamano would enter his own
Congregation, and gently reproved him: “You hurt my feelings — you left without
even saying ‘goodbye.'” Allamano responded timidly, “I didn’t have the nerve
…” He felt great affection for Don Bosco all his life long, and did not
want to displease him.
Bl. Allamano would
eventually found the Consolata Missionaries, priests and laymen who worked
primarily in Africa.
He was also influenced by
his uncle, Fr. Joseph Cafasso, who was canonized a saint in 1947.
It is hoped that this
miracle will pave the way for Bl. Allamano's canonization.
Read also :St.
John Bosco, a man for (almost) every occasion!
SOURCE : https://aleteia.org/2023/09/29/vatican-approves-miracle-for-friend-of-st-john-bosco
Saint Joseph Allamano
Feastday: February 16
Birth: 1851
Death: 1926
Beatified: Pope John Paul II
Canonized : Pope
Francis
He was born on the 21st
of January in 1851 at Castelnuovo d’ Asti (now Castelnuovo Don Bosco) and died
on the 16th of February 1926 in Turin (Italy).
He was a diocesan priest
of the diocese of Turin and rector of the Shrine of Our Lady Consolata for
forty years. Deeply in love with Mary under this title and open to the Spirit's
promptings, he responded to the discerned will of God to form a group of
priests and brothers called to share the Gospel in Africa.
As the Christian
Community grew in number, it became evident that priests and brothers couldn't
cater for the needs of women and children. From this realization the presence
of Sisters in the Mission field was conceived. Joseph Allamano expressed this
concern to the pope Pius X during a visit to the Vatican.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7319
Catholic
Heroes… Blessed Joseph Allamano
February 6, 2018
By CAROLE BRESLIN
In the lives of the saints one thing is very common: They have such a strong desire to do God’s will that nothing will hinder their work. Many saints, despite illness, weak health, or many other obstacles achieved their goals. Frequently the amount of work accomplished by such individuals seems humanly impossible — and, of course, it is. Flooded with abundant graces because they opened their minds and hearts to God’s will, they could move mountains. Such was the case of Blessed Joseph Allamano.
Joseph was born on January 21, 1851 at Castelnuovo d’Asti, Italy, which is just ten miles east of Turin. Two other saints also came from that village about the same time: St. Joseph Cafasso (1811-1860) and St. John Bosco (1815-1888).
The future saint’s father died when Joseph was just three years old, leaving his mother, Maria Anna Cafasso, to raise the five children by herself. Joseph was the fourth of the five children and his mother played a most influential role in his life as she oversaw both his education and his spiritual formation, as did his uncle — Joseph Cafasso — who also became a saint.
Joseph attended elementary school with John Bosco, finishing in 1862. He then entered the Salesian Oratory at Valdocco, 20 miles east of his hometown. He completed his four years of middle school having Bosco as his confessor.
The close friendship stood the test of separation when Joseph left and moved to Torino in 1866 where he entered the diocesan seminary. Deeply grieved, not only by Joseph’s silent departure, but also that he did not enter the Salesians, Bosco wrote to Joseph, “You hurt my feelings — you left without even saying goodbye.”
Joseph with great respect and love wrote back, “I didn’t have the nerve.”
Joseph’s move was not an easy one. While his mother had no objections to him entering the diocesan seminary at such a young age, his brothers insisted that he attend high school first. Joseph simply told them that God was calling him now and may not be calling him in two years’ time.
His health provided another challenge then and for most of his life. Nevertheless, he persevered in his studies. His classmates, including the future bishop of Mondovi, Msgr. G.B. Ressia, remarked on his great virtue and intellect, “He was the one closest to the heart of Jesus…none of us would have dared to compare with him.”
After Joseph was ordained on September 20, 1873, he worked as an assistant at the seminary for three years and then as spiritual director for four more years. When he expressed his disappointment that he was not assigned to a parish right away, his archbishop informed him that he was giving him the most important parish — the seminary.
He proved a most able assistant and director showing his excellence as a teacher and an administrator. At the same time he continued his studies and received a doctorate in theology on June 12, 1877. Soon he became an associate member of the Canon and Civil Law Faculty, leading to his achieving the chairmanship of both faculties.
Three years later, in October 1880, the archbishop appointed him rector of the Consolata Shrine in Torino. At the age of 29, Joseph demurred, pleading his youth, to which the archbishop replied, “It is good that you are young — if you make any mistakes, you will have time to correct them.
Most would think that such an appointment would take all of his time, but Joseph continued to take on more and more projects and responsibilities because he was so zealous in saving souls. Although he accomplished admirable work rejuvenating the shrine both spiritually and physically — it had fallen into disrepair — he accepted many other appointments.
With the help of his good friend Fr. Giacomo Camisassa, with whom he attended seminary, they hoped to “accomplish some good and honor Mary our Mother and Consolation, with our sacred worship.”
Theirs was a lifelong collaboration for the love of God and the Blessed Virgin Mary. It ended around 1922 when Fr. Camisassa died. Fr. Joseph grieved deeply, writing, “He was always ready to sacrifice himself for me . . . with his death I have lost my two hands.”
Fr. Joseph also served as the rector of the Shrine of St. Ignatius near Lanzo Torinese. This shrine became a center of retreats for priests and lay people. Sometimes he would even direct the retreats himself, assuring people that he was gaining many more graces than those attending the retreats as he learned from the retreatants. Under his guidance, it became one of the finest retreat centers in the area with the rooms always full.
In addition to serving as rector in these two places, Fr. Allamano also collected information on St. Joseph Cafasso, seeing his life as an example that would encourage priests to follow his virtue and holiness. In a letter to all Consolata Missionaries, celebrating the holy priest’s beatification, Fr. Allamano confirmed that he did not pursue Cafasso’s canonization out of filial loyalty, but for other reasons: “He is a light and example for souls, especially for ecclesiastics.”
A host of his other accomplishments included serving as canon of the cathedral, being a member of numerous commissions, acting as religious superior to the Visitation Sisters as well as the Sisters of St. Joseph, and assisting priests who were serving in the army during World War II. He became involved in journalistic pursuits — expecting high standards of excellence — and raised funds for various apostolic works.
Furthermore, he possessed a great missionary zeal few can imagine, but in all humility he rejected any praise for his work. He firmly believed that with as many Catholic institutions as there were in Torino, there should be at least one dedicated to serving the missions.
Although he saw a need for such an institute, he did not want to become the founder of one. Nevertheless, when his archbishop told him to do so, he agreed and he trained missionaries to be sent to Kenya. The work continued for 22 years until it was phased out after 1909.
This disappointment did not discourage his hopes, however. With the urging of Bishop F. Perlo and the support of Pope Pius X, who wanted a foundation for women missionaries, he listened to his superiors. Cardinal Gotti bluntly told him, “It is God’s will there be sisters.”
When Fr. Allamano explained to the Pope that he didn’t think he had a calling to found such an order, the Pope responded, “If you do not have it, I give it to you.”
Thus on January 29, 1910, he founded the Institute of the Consolata Missionary Sisters, telling them that it was not him, but the Pope who wanted the institute. As the institute grew, sisters were sent to Kenya, Ethiopia, Tanzania, Somalia, and Mozambique. Now they are working in Africa, Asia, America, and Europe.
Fr. Allamano died on February 16, 1926 at the Consolata Shrine. His remains are in the Mother House of his missionary sisters in Carso Ferrucci in Torino, lying next to his lifelong friend, collaborator, and cofounder, Fr. Camisassa.
(Carole Breslin
home-schooled her four daughters and served as treasurer of the Michigan
Catholic Home Educators for eight years. For over ten years, she was national
coordinator for the Marian Catechists, founded by Fr. John A. Hardon, SJ.)
SOURCE : https://thewandererpress.com/saints/catholic-heroes-blessed-joseph-allamano/
Beato Giuseppe Allamano Sacerdote, Fondatore
Castelnuovo Don Bosco, Asti, 21 gennaio 1851 - Torino, 16 febbraio 1926
Ebbe san Giovanni Bosco come insegnante e san Giuseppe Cafasso per zio. Ordinato prete a Torino a 22 anni - era nato nel 1851 a Castelnuovo d'Asti - Giuseppe Allamano fu rettore del santuario più caro ai torinesi, la Consolata. Volle fondare un istituto dedicato all'annuncio «ad gentes». Nacquero così nel 1901 i Missionari della Consolata e nel 1909 le suore. Prima prova: il Kenya. Denunciò a Pio X l'insensibilità di fedeli e pastori sulla missione e chiese l'istituzione di una giornata. Lo fece Pio XI nel 1927, un anno dopo la morte di Allamano. E' beato dal 1990. (Avvenire)
Etimologia: Giuseppe = aggiunto (in famiglia), dall'ebraico
Martirologio Romano: A Torino, beato Giuseppe Allamano, sacerdote, che, animato da instancabile zelo, fondò due Congregazioni delle Missioni della Consolata, l’una maschile e l’altra femminile, per la diffusione della fede.
E’ concittadino di due santi: don Bosco, che l’ha avuto studente a Torino, e Giuseppe Cafasso, che è anche suo zio materno. Ordinato sacerdote in Torino a 22 anni, laureato in teologia a 23, direttore spirituale del seminario a 25, a 29 diventa rettore del santuario più caro ai torinesi (la “Consolata”) e del Convitto ecclesiastico per i neosacerdoti. Però il santuario è da riorganizzare e restaurare, il Convitto è in crisi gravissima. Con fatiche che non cesseranno mai, lui rivitalizza il santuario e fa rifiorire il Convitto, come quando vi insegnava il Cafasso.
Come il Cafasso, è un eccezionale formatore di caratteri, maestro di dottrina e di vita. Vede uscire dai seminari molti preti entusiasti di farsi missionari, ma ostacolati dalle diocesi, che danno volentieri alle missioni l’offerta, ma non gli uomini. E decide: i missionari se li farà lui. Fonderà un istituto apposito, ci ha già lavorato molto. Il suo progetto è apprezzato a Roma, ma poi ostacoli e contrattempi lo bloccano, per dieci anni. Pazientissimo, lui aspetta e lavora. Arriva poi il primo “sì” vescovile per il suo Istituto dei Missionari della Consolata nel 1901, e l’anno dopo parte per il Kenya la prima spedizione. Otto anni dopo nascono le Suore Missionarie della Consolata.
Lui sente però che sull’evangelizzazione bisogna scuotere l’intera Chiesa. E nel 1912, con l’adesione di altri capi di istituti missionari, denuncia a Pio X l’ignoranza dei fedeli sulla missione, per l’insensibilità diffusa nella gerarchia. Chiede al Papa di intervenire contro questo stato di cose e in particolare propone di istituire una giornata missionaria annuale, "con obbligo d’una predicazione intorno al dovere e ai modi di propagare la fede". Declinano le forze di Pio X, scoppia la guerra nei Balcani... L’audace proposta cade.
Ma non per sempre: Pio XI Ratti realizzerà l’idea di Giuseppe Allamano, istituendo nel 1927 la Giornata missionaria mondiale. Lui è già morto, l’idea ha camminato. E altre cammineranno dopo, come i suoi missionari e missionarie (oltre duemila a fine XX secolo, in 25 Paesi di quattro Continenti). Da vivo, rimproverano a lui (e al suo preziosissimo vice, il teologo Giacomo Camisassa) di pensare troppo al lavoro “materiale”, di curare più l’insegnamento dei mestieri che le statistiche trionfali dei battesimi.
Lui è così, infatti: Vangelo e promozione umana, perseguiti con passione e con capacità. "Fare bene il bene": ecco un altro suo motto. I suoi li vuole esperti in scienze “profane”. E anche quest’idea camminerà fino al Vaticano II, che ai teologi dirà di "collaborare con gli uomini che eccellono in altre scienze, mettendo in comune le loro forze e i loro punti di vista" (Gaudium et spes). E lui, Giuseppe Allamano, che dal 7 ottobre 1990 sarà beato, ripete biblicamente ai suoi: "Il sacerdote ignorante è idolo di tristezza e di amarezza per l’ira di Dio e la desolazione del popolo".
Autore: Domenico Agasso
«Il bene va fatto bene e senza rumore», ovvero nel miglior modo possibile, in silenzio. Questo è il motto di San Giuseppe Allamano, nato a Castelnuovo Don Bosco (Asti) il 21 gennaio 1851. Compaesano di San Giovanni Bosco e di suo zio San Giuseppe Cafasso, cresciuto tra le vigne in una famiglia contadina e religiosa, Giuseppe, quarto di cinque figli, perde il padre quando ha tre anni, e un altro fratellino è in arrivo. Dalla madre Maria Anna Cafasso, donna caritatevole che cuce vestiti e cucina cibo per i poveri, impara ad avere fede e a non lasciarsi scoraggiare.
Nel 1862 entra nell’oratorio di San Giovanni Bosco a Valdocco (Torino). Studente brillante e diligente, a 22 anni diventa sacerdote a Torino. Ha una voce timida, esile, ma subito viene nominato direttore spirituale del Seminario che segue con scrupolo e pazienza. Poi gli affidano il Convitto e all’età di 29 anni la “Madonna della Consolata”, il santuario mariano più caro ai torinesi. L’edificio della Consolata è in rovina. Uomo di preghiera, semplice, umile, dal silenzio laborioso, Giuseppe riporta all’antico splendore la basilica, con restauri e rinnovata spiritualità, anche grazie alla rivista La Consolata da lui fondata con successo di diffusione. Chi lo avvicina si sente felice, sereno, amato. Intanto si adopera per la beatificazione dello zio materno Giuseppe Cafasso, proclamato santo nel 1947.
Lui però sogna l’Africa: diventare missionario per diffondere il Vangelo tra i popoli di terre lontane, creare scuole all’aperto, assistere gli ammalati, insegnare a coltivare la terra. Ma la sua salute cagionevole lo costringe a rimanere a Torino. Il suo sogno si realizza nel 1901: insieme a Don Giacomo Camisassa, suo amico e fedele collaboratore, fonda l’Istituto Missionari della Consolata. I primi missionari partono per il Kenya e l’Etiopia, sulle orme di un altro grande missionario astigiano, il Cardinal Guglielmo Massaja. Lui non parte, ma sta loro accanto: guida, consiglia, tiene una fitta corrispondenza. In Africa serve una presenza femminile: partono le Suore del Cottolengo di Torino e nel 1910 Allamano fonda le Missionarie della Consolata.
San Giuseppe Allamano muore nel 1926 a Torino. Un anno dopo, il 20 ottobre
1927, viene istituita da Papa Pio XI la Giornata Missionaria Mondiale, proposta
dallo stesso Allamano. E in questa giornata, il 20 ottobre 2024, Giuseppe
Allamano viene proclamato santo da Papa Francesco. La sua suggestiva casa
natale è visitabile a Castelnuovo Don Bosco, così come le case dei suoi
compaesani San Giuseppe Cafasso e San Giovanni Bosco. Oggi i missionari della
consolata sono centinaia, presenti in quattro Continenti (Africa, Americhe,
Asia, Europa).
Autore: Mariella
Lentini
Infanzia e famiglia
Giuseppe Allamano nasce a Castelnuovo d’Asti il 21 gennaio 1851, penultimo di cinque figli. Viene subito battezzato nella chiesa del paese, dedicata a Sant’Andrea. Sua madre Maria Anna affronta con coraggio la perdita del marito Ottavio, avvenuta quando Giuseppe ha due anni, e vive la carità anche al di fuori della famiglia: confeziona vestiti e prepara cibo per i poveri del paese.
Il piccolo Giuseppe, a sei anni, incontra don Giuseppe Cafasso, zio materno,
famoso a Torino perché assiste i condannati a morte fino al loro ultimo
respiro. Anche dalla parte del padre ha uno zio sacerdote, don Giovanni
Allamano, che, con discrezione, contribuisce alle spese per far studiare i
nipoti.
Quattro anni all’Oratorio di san Giovanni Bosco
A conclusione delle elementari, Giuseppe viene inviato all’Oratorio di don Giovanni Bosco, a Valdocco, dove già studia suo fratello Natale. In realtà all’inizio è confuso, ma viene convinto ad accettare dal sindaco di Castelnuovo, Matteo Bertagna, e dall’insegnante di religione, don Alessandro Allora.
Durante la giornata, s’incontra spesso con il fondatore dei Salesiani: ha quasi l’impressione che gli legga nella mente. La sera, invece, ascolta con gli altri compagni la “buonanotte” sotto i portici dell’Oratorio.
Una volta, però, viene rimproverato severamente da don Bosco: durante le vacanze ha letto «Beatrice Cenci», un romanzo storico su di una tragica vicenda familiare, molto diverso dalle «Letture Cattoliche» che i primi Salesiani hanno iniziato a curare.
Proprio a Valdocco, nel giugno del 1864, arriva in visita monsignor Guglielmo Massaja, vicario apostolico dei Galla e futuro cardinale. I suoi racconti sull’evangelizzazione dell’Etiopia, a cui si è dedicato per decenni, lasciano il segno nel giovane Giuseppe.
Tutti si aspettano che resti all’Oratorio: invece, il 19 agosto 1866, dopo il
quarto e ultimo anno del ginnasio, torna a Castelnuovo, senza salutare nessuno.
La sua intenzione si palesa nei giorni seguenti: proseguirà gli studi nel
Seminario diocesano. Anni dopo, incontrandolo, don Bosco gli muoverà un nuovo e
più bonario rimprovero: «Me l’hai fatta grossa...».
Ordinazione sacerdotale e incarico al Convitto Ecclesiastico
Nonostante la salute cagionevole e le frequentissime emicranie, peggiorate dal rigore della disciplina seminaristica, Giuseppe s’impegna negli studi verso il sacerdozio. Viene ordinato suddiacono il 21 dicembre 1872 e diacono il 29 marzo 1873.
Diventa sacerdote pochi mesi dopo, il 20 settembre 1873: quasi subito viene nominato rettore del Convitto Ecclesiastico di Torino, struttura per l’approfondimento della formazione dei giovani sacerdoti. Con loro è equilibrato e serio; li aiuta a essere obbedienti e rispettosi.
Nel 1876 lo zio don Giovanni Allamano muore lasciandolo suo erede universale,
ma soprattutto gli affida una consegna: deve fare il bene senza alcuna riserva.
Lo sostituisce nella parrocchia di Passerano, ma dopo tre mesi deve tornare in
seminario.
Rettore del Santuario della Consolata
All’impegno nel Convitto Ecclesiastico, dove in seguito è incaricato anche d’insegnare Teologia Morale come lo zio don Cafasso, si aggiunge un altro compito: sul finire dell’estate 1880 è nominato rettore del Santuario della Beata Vergine Consolata a Torino, sotto la cui competenza è anche il santuario di Sant’Ignazio a Lanzo.
Il santuario della Consolata è un luogo da sempre caro ai torinesi di ogni ceto sociale e stato di vita, ma da tempo versa in un abbandono quasi totale. Don Giuseppe accetta, ma chiede di essere aiutato da don Giacomo Camisassa, compagno di Seminario e suo grande amico.
Al restauro della chiesa, il novello rettore affianca la cura per le associazioni di lavoratori e lavoratrici già legate al santuario. In più fonda il Laboratorio della Consolata, per educare le giovani sarte alla sobrietà nella moda e al rispetto del giorno festivo.
Nelle cerimonie solenni non pretende mai un posto tra i primi, che gli
spetterebbe anche in quanto canonico del Duomo: nell’ottavo centenario del
ritrovamento dell’icona della Consolata, ad esempio, quasi non si riesce a scorgerlo.
Per sé riserva un piccolo angolo, nel coretto interno alla chiesa, da cui può
contemplare il Tabernacolo.
La guarigione, il segno tanto atteso
Nei primi mesi del 1900 don Giuseppe si ammala di polmonite doppia: tutta Torino prega per lui. Lo fa anche il cardinale Agostino Richelmy, arcivescovo di Torino e suo amico dagli anni del Seminario, che viene spesso a trovarlo.
Nella notte tra il 28 e il 29 gennaio, guarisce improvvisamente: a vegliare su di lui c’è un quadretto con l’immagine della Consolata. È il segno che stava aspettando: Dio e la Madonna vogliono che lui fondi un nuovo istituto missionario, simile a quelli che in altre città e diocesi italiane sono sorti nello stesso periodo e che a Torino manca, obbligando quindi i sacerdoti piemontesi a entrare in altre realtà o, peggio, a partire totalmente da soli.
Sulla sua guarigione sono state spese parole che chiamano in causa visioni o
apparizioni. Lui stesso, più praticamente, affermerà in seguito: «Quand’ero
presso a morire feci promessa, se fossi guarito, di fondare l’Istituto. Guarii
e si fece la fondazione. Ecco tutto».
Una lettera da Rivoli
Il 6 aprile 1900 è in convalescenza a Rivoli, nella villa ereditata da monsignor Angelo Demichelis. Scrive al cardinale Agostino Richelmy, arcivescovo di Torino e suo amico dagli anni del Seminario, per riferirgli un pensiero che da tempo lo sta preoccupando: riguarda l’Istituto della SS. Annunziata, un pensionato per maestre che gli è stato affidato da monsignor Demichelis, con gravi questioni amministrative in sospeso.
È indeciso se cambiare interamente il personale o se chiudere tutto e assecondare, così, «un antico suo desiderio», come lo definisce: espone quindi minutamente tutti i motivi che lo inducono a fondare una nuova famiglia missionaria.
Conclude con un rinnovato sentimento di obbedienza: «Ecco, Eminenza, quanto a
scarico di coscienza e per la maggior gloria di Dio pensai di manifestarti
ancora. Rifletti alla cosa davanti a Dio e, ritornato che sia io a Torino mi
dirai il da farsi».
«Sulla tua parola getterò le reti»
Il 24 aprile 1900, la lunga lettera è posta sull’altare, durante la celebrazione eucaristica, nella memoria liturgica di san Fedele da Sigmaringa, il missionario cappuccino martirizzato nel 1622 e diventato tanto caro all’Allamano, da proclamarlo, in seguito, protettore dell’Istituto.
Ricevendolo, l’arcivescovo dà via libera alla fondazione: «Eh, nella tua
lettera hai messo più contro, che in favore della fondazione. Tuttavia, devi
farla tu, perché Dio lo vuole». Di fronte a tale autorevole manifestazione
della volontà divina, don Giuseppe non può che ripetere le parole rivolte da
Simon Pietro a Gesù: «Ebbene, Eminenza, “sulla tua parola getterò le reti”».
Nasce l’Istituto dei Missionari della Consolata
Le prime mosse per concretizzare questa ispirazione avvengono nel 1888: durante un viaggio a Roma, don Giuseppe avvicina il prefetto e il segretario della Congregazione di Propaganda Fide, che coordina i missionari cattolici in tutto il mondo, ottenendo un’approvazione informale. In realtà, Torino non riesce ancora ad attuare il rinnovamento missionario che si sta compiendo in altre diocesi italiane: molti sacerdoti non hanno il coraggio di lasciar partire i giovani confratelli per terre lontane.
Don Giuseppe non demorde: il 6 aprile 1891 invia a padre Calcedonio Mancini, dei Preti della Missione, personaggio molto noto a Propaganda Fide, la bozza del progetto di fondazione. Anche questo fatto indispettisce le autorità diocesane, che si sentono come scavalcate. Solo dieci anni più tardi, con la nomina di Richelmy, si apre uno spiraglio per la fondazione dell’istituto.
Il 29 gennaio 1901, proprio un anno dopo l’imprevista guarigione di don
Giuseppe, il cardinale firma il Decreto di fondazione dei Missionari della
Consolata: inizialmente sacerdoti diocesani votati alla missione, si
trasformeranno poi in congregazione religiosa autonoma e apriranno case fuori
dal Piemonte.
Nove anni dopo, le Suore Missionarie della Consolata
Nove anni esatti dopo, si aggiungono le Suore Missionarie della Consolata che erano state precedute dalle suore Vincenzine, offerte generosamente dal Cottolengo per gli inizi dell’apostolato dei missionari della Consolata, in Kenya.
L’Allamano stesso, raccontava paternamente alle suore come era maturata la loro
fondazione: «Fu il card. Girolamo M. Gotti, Prefetto di Propaganda Fide, che mi
incoraggiò a fondare le suore; egli stesso mi disse: È volontà di Dio che ci
siano le suore. – Ma, risposi io, suore ce ne sono tante. – Molte suore, poche
missionarie». Soprattutto metteva in evidenza l’intervento del Papa. «È il Papa
Pio X che vi ha volute; è lui che mi ha dato la vocazione di fare delle
missionarie». E poi si dilungava compiaciuto addirittura a ricordare la
conversazione avuta con Pio X, al quale aveva esposto la difficoltà di trovare
personale femminile idoneo e sufficiente per le missioni: «Bisogna – rispose il
Papa – che voi stesso diate principio ad un Istituto di suore missionarie, così
come avete fondato quello dei missionari»; «Santità – si permise di obiettare
l’Allamano – vi sono già tante Famiglie religiose femminili»; «Sì, ma non
esclusivamente missionarie»; «Ma io, Beatissimo Padre, non sento la vocazione
di fondare suore!»; «Se non l’avete, ve la do io». Il commento che l’Allamano
faceva poi alle missionarie era coerente: «Vedete? Non sono stato io a volervi,
ma il Papa; quindi voi dovete essere “papaline”».
Missionari «di prima classe»
I primi Missionari della Consolata raggiungono i Kikuyu, popolo del Kenya, nel 1909. Sbarcano in Etiopia nel 1913, anno in cui le prime Suore Missionarie della Consolata sono inviate in Kenya; nel 1924 arrivano in Somalia.
Don Giuseppe si tiene aggiornato grazie ai diari che i missionari gli spediscono periodicamente e continua a sollecitare un interesse più ecclesiale per le missioni: il 12 agosto 1912 invia una lettera ai superiori generali degli Istituti missionari italiani, nella quale chiede sostegno per «un atto pubblico del S. Pontefice», ovvero un documento per favorire le vocazioni missionarie.
Di frequente tiene delle conferenze per quanti vivono in casa madre e si preparano a partire: vuole che siano «missionari di prima classe», secondo una sua espressione ricorrente. Se da una parte cura la loro formazione, incoraggiandoli anche a imparare lavori manuali (evidente eredità della sua vita all’Oratorio, ma non solo), dall’altra li mette in guardia dall’attivismo.
Lo fa anche il 12 dicembre 1920, in occasione della partenza di padre Carlo Re
e padre Giovanni Borello: «Per prima cosa si crede che per essere missionari si
esiga una grande attività. Anch’io lo ammetto. Ma questa attività deve partire
dal Signore. Quindi per prima cosa è necessaria l’orazione».
L’impegno per la causa di beatificazione di don Cafasso
Don Giuseppe non partirà mai per le missioni, ma si sente ugualmente missionario, convinto com’è che «l’apostolato agli infedeli è il grado superlativo del sacerdozio», come dichiara in un’altra conferenza. In questo senso si spiega anche la sua determinazione per avviare e promuovere la causa di don Giuseppe Cafasso, beatificato a Roma il 3 maggio 1925 (sarà poi canonizzato il 22 giugno 1947).
Appena tornato a Torino dopo i festeggiamenti a Roma, fa scrivere una breve
biografia del nuovo Beato e ne parla diffusamente su «La Consolata», il
bollettino del santuario, oltre che nella lettera circolare che invia ai
missionari.
Consolazioni in un tempo travagliato
La beatificazione di don Cafasso è anche una consolazione in un tempo travagliato per l’Istituto, tra le difficoltà dei missionari e quelle che don Giuseppe vive sul piano personale, a cominciare dall’assenza di don Camisassa, morto tre anni prima. Inoltre ha dovuto accettare all’unanimità di essere eletto superiore generale, ma il vice superiore, monsignor Filippo Perlo, ha altre priorità rispetto alle sue. Quando è angosciato, va dalla Madonna Consolata, proprio come quella volta in cui, rientrato in casa madre dopo la partenza dei primi missionari, aveva scoperto che gli altri aspiranti si erano dileguati.
Anche in quel periodo, raccomanda a missionari e missionarie di vivere uno
spirito di famiglia, portando l’amore, se occorre, alle estreme conseguenze:
«Amare il prossimo più di noi stessi: questo il programma di vita del
missionario. Se non si arriva al punto di amare il bene degli altri più della
propria vita, si potrà avere il nome, non la sostanza dell’uomo apostolico».
La morte
Il 1° febbraio 1926 si mette a letto: è la sua ultima malattia. A quanti lo circondano mormora: «Sì, sì, pregate per me. Vedete, questo poco di vita che ancora mi resta è per voi. Vi ho dato tutto». Il 15 febbraio riceve l’Estrema Unzione; muore alle 4.10 del giorno dopo, nella sua stanza vicina al Santuario della Consolata.
La sua salma, portata al Cimitero Generale di Torino e tumulata accanto a
quella di don Camisassa, viene traslata nel 1938 nella cappella di casa madre,
in Corso Ferrucci 14 a Torino.
La causa di beatificazione e canonizzazione fino al decreto sulle virtù eroiche
La causa di beatificazione e canonizzazione di don Giuseppe inizia nel 1944 con l’apertura del processo informativo, concluso nel 1951. Dopo il decreto sugli scritti, del 19 dicembre 1960, subisce un rallentamento, a causa dei giudizi ostili di alcuni preti.
Il decreto di convalida arriva il 5 ottobre 1984, ma nel frattempo è cambiato il Codice di Diritto Canonico, anche in merito alle cause di beatificazione e canonizzazione. Viene quindi pubblicata, nel 1987, la “Positio super virtutibus”, che il 18 ottobre 1988 ottiene giudizio positivo dal Congresso dei Consultori Teologi della Congregazione delle Cause dei Santi. Analogo parere positivo arriva dalla Plenaria dei cardinali e dei vescovi membri della stessa Congregazione, il 4 aprile 1989.
Il 13 maggio 1989 il Papa san Giovanni Paolo II autorizza la promulgazione del
decreto sulle virtù eroiche.
Il miracolo per la beatificazione
La Postulazione della sua causa prende in esame, come possibile miracolo valido per la beatificazione, il caso della kenyota Serafina Nyambura. Nel giugno 1971, la donna accusa dolori addominali, febbre, vomito e malessere generale, mentre le si produce un edema agli arti inferiori. Le cure che le vengono prestate non sortiscono alcun effetto, finché, all’improvviso, non si verifica un miglioramento rapido, fino alla guarigione.
La Consulta Medica della Congregazione delle Cause dei Santi, nella riunione del 25 ottobre 1989, dichiara che l’asserita guarigione non si può spiegare secondo le conoscenze scientifiche del tempo. I Consultori Teologi, il 2 febbraio 1990, riscontrano il nesso tra il fatto prodigioso e l’intercessione di don Giuseppe Allamano, confermato dai cardinali e dai vescovi della Congregazione, nella plenaria del 22 maggio 1990.
San Giovanni Paolo II autorizza la promulgazione del decreto relativo al
miracolo il 10 luglio 1990. Lo stesso Pontefice beatifica don Giuseppe il 7
ottobre 1990 in piazza San Pietro a Roma, fissando la sua memoria liturgica al
16 febbraio, giorno della sua nascita al Cielo.
Il miracolo per la canonizzazione
Tra le numerose grazie attestate dopo la beatificazione viene preso in esame il caso di Sorino, indio degli Yanomami, popolo in mezzo al quale i Missionari e le Missionarie della Consolata sono presenti, precisamente nello Stato del Roraima, nel nord est del Brasile.
La mattina del 7 febbraio 1996, Sorino esce di casa per andare a caccia e procurare del cibo per sé e per sua moglie Helena. Mentre cammina per la foresta, viene assalito da una femmina di giaguaro, che lo azzanna alla testa: riesce a sua volta a ferirla e ad allontanarsi. Giunge a casa in condizioni disperate: il felino gli ha quasi strappato dal capo la calotta cranica, tanto che parte del cervello è fuoriuscita; continua a perdere sangue.
Una Missionaria della Consolata, suor Felicita Muthoni Nyaga, cerca di prestargli i primi soccorsi, lavandogli il capo e fasciandolo alla meglio; quindi, sfidando l’opposizione dei capi indigeni, secondo i quali il ferito avrebbe dovuto essere lasciato a morire nella foresta, lo porta all’ambulatorio della Missione Catrimani, quindi lo accompagna a prendere l’aereo, per raggiungere il più vicino ospedale, a Boa Vista.
Dopo averlo visto partire, la suora ricorda che il 7 febbraio è il primo giorno della novena al suo Beato fondatore. Inizia quindi a pregare chiedendo la sua intercessione, come fanno anche le sei consorelle di Boa Vista, la moglie di Sorino e un religioso fratello Missionario della Consolata: al capezzale del ferito viene anche collocata una reliquia dell’Allamano.
Inoltre una delle suore, suor Lisadele, battezza il malato “in articulo mortis” col nome di Giuseppe (nome di suo padre, oltre che di Allamano stesso). Nel frattempo, gli indigeni compiono rituali, ripetuti anche al ritorno a casa del malato, secondo le loro tradizioni religiose.
Dieci giorni dopo l’incidente, Sorino si riprende, anche se è ancora grave. Il
4 marzo viene trasferito presso una casa di cura: rientra nel suo villaggio l’8
maggio completamente guarito. I successivi controlli medici a cui è obbligato
non riscontrano conseguenze negative: non si presentano neanche le convulsioni
o gli impedimenti nel linguaggio e nel modo di camminare paventati dal
neurochirurgo che l’ha operato.
Il processo e il decreto sul miracolo
La grazia viene raccontata nel 1996 sulle pagine de «La Consolata». Venticinque anni dopo, durante il Sinodo per l’Amazzonia, si forma una commissione allo scopo di cercare documentazione e testimonianze a riguardo. L’inchiesta diocesana viene quindi aperta il 7 marzo 2021, nella diocesi di Roraima.
Il 14 settembre 2023 la Consulta Medica del Dicastero delle Cause dei Santi conclude con parere affermativo che la presunta guarigione di Sorino non è spiegabile secondo le attuali conoscenze mediche.
Il 5 marzo 2024, i Consultori Teologi si sono pronunciati favorevolmente circa il miracolo e la sua attribuzione all’intercessione del Beato Giuseppe Allamano. Alla medesima conclusione è giunta il 21 maggio 2024 la Sessione Ordinaria dei Cardinali e Vescovi.
Il 23 maggio 2024, ricevendo in udienza il cardinal Marcello Semeraro, Prefetto
del Dicastero delle Cause dei Santi, papa Francesco ha autorizzato la
promulgazione del decreto sul miracolo.
La canonizzazione
Lo stesso Pontefice ha presieduto il Rito della Canonizzazione in piazza San
Pietro a Roma, domenica 20 ottobre 2024: la Giornata Missionaria Mondiale, che
ricorre proprio quel giorno, è la “festa speciale della Propagazione della
Fede” auspicata da Giuseppe Allamano e dagli altri superiori degli istituti
missionari nella lettera del 1912, istituita nel 1927.
La sua missione oggi
Oggi i Missionari e le Missionarie della Consolata sono presenti in trentatré nazioni su quattro continenti. Del loro carisma partecipano anche i Missionari Laici della Consolata (LMC) e i Giovani Missionari della Consolata (JMC).
Autore: Emilia Flocchini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/41300
Giuseppe Allamano
(1851 - 1926)
Venerabilità:
- 13 maggio 1989
- Papa Giovanni
Paolo II
Beatificazione:
- 07 ottobre 1990
- Papa Giovanni
Paolo II
Canonizzazione:
- 20 ottobre 2024
- Papa Francesco
Ricorrenza:
- 16 febbraio
Vatican News sulla Canonizzazione
Il postulatore a L'Osservatore Romano
Libretto Celebrazione Canonizzazione
Sacerdote Fondatore
dell’Istituto delle Missioni della Consolata; consapevole che alla Chiesa
torinese mancasse un Istituto che si occupasse specificatamente delle missioni
ad gentes, fondò l’Istituto Missioni Consolata. Su esplicita richiesta
del Papa San Pio X, costituì pure un ramo femminile fondando l’Istituto delle
Suore Missionarie della Consolata
«Ogni sacerdote è missionario di natura sua;
la vocazione ecclesiastica e quella missionaria non si distinguono
essenzialmente; non si richiede che un grande amore per Dio, e zelo per le
anime»
VITA E OPERE
Giuseppe Allamano nasce
il 21 gennaio a Castelnuovo don Bosco (Italia). Viene educato, nei primi anni,
dall’esempio e dalla parola della mamma, Maria Anna Cafasso, sorella minore di
San Giuseppe Cafasso. A sei anni, incontra per la prima e unica volta il santo
zio, che proporrà come modello di vita ai giovani sacerdoti e ai suoi futuri
missionari.
Terminate le scuole
elementari nel paese natale, entra all’Oratorio salesiano di Valdocco (Torino)
per completare gli studi ginnasiali; in quattro anni porta a termine gli studi
e ha come direttore spirituale, per tutto il periodo, San Giovanni Bosco.
Ordinato sacerdote il 20
settembre 1873 dall’Arcivescovo di Torino, Lorenzo Gastaldi, dopo alcuni mesi
di lavoro pastorale a Passerano d’Asti, parrocchia retta da un suo zio
sacerdote, passa al seminario diocesano prima come Assistente e poi, a soli 25
anni, come Direttore Spirituale dei chierici.
Nel 1880, l’Arcivescovo
di Torino cerca un Rettore per il Santuario della Consolata, ma nessuno vuole
accettare tale incarico a causa di una situazione molto difficile: l’antica
costruzione è in rovina e il Convitto per la preparazione dei giovani sacerdoti
è chiuso a motivo delle tante polemiche sull’insegnamento della morale. Questo
compito così delicato viene affidato all’Allamano, il quale accetta per
obbedienza, anche se gli costa moltissimo, e vi rimarrà per il resto della sua
vita: 46 anni!
Il giovane Rettore, che
si adopera con tutti i mezzi perché il Santuario diventi nuovamente un centro
spirituale per la città, pone mano a moltissime iniziative: messe, comunioni,
confessioni, novene, sabati mariani, pellegrinaggi, liturgia curata, restauri e
ampliamenti innovativi. Nel frattempo, si interessa ai problemi sociali degli
operai; è un pioniere della stampa cattolica; migliora e incrementa l’Opera
degli Esercizi spirituali per il clero e per i laici presso il Santuario di Sant’Ignazio
(Lanzo, TO). Si è scelto come collaboratore il teologo Giacomo Camisassa –
fedele, attento e silenzioso – che gli rimarrà accanto per tutta la vita.
Fin da ragazzo, il Beato
guardava alle missioni con passione e interesse. Comprende, con sempre maggior
chiarezza, che ogni sacerdote è missionario e che la missione è la massima
realizzazione della stessa vocazione sacerdotale. Sa bene che a Torino e in
tutto il Piemonte ci sono tanti sacerdoti e così gli nasce l’idea di radunarli
insieme. Pensa, per anni, a questo progetto finché, appianate tutte le
difficoltà e gli ostacoli, con l’approvazione del suo Arcivescovo, Mons.
Agostino Richelmy e della Conferenza Episcopale Subalpina, il 29 gennaio 1901,
fonda l’Istituto dei Missionari della Consolata.
Nel 1902, parte il primo
gruppetto di pionieri per il Kenya, presto seguito da molti altri. Ma Giuseppe
Allamano subito sente l’urgenza della presenza di donne, consacrate a tempo
pieno per l’evangelizzazione. Dapprima ottiene la collaborazione preziosa delle
Suore del Cottolengo di Torino, finché Papa Pio X, durante un’udienza privata,
l’aiuta a capire la volontà di Dio nel bisogno concreto di missionarie che si
sta manifestando in Africa. Così, il 29 gennaio 1910, fonda un secondo
Istituto, quello delle Suore Missionarie della Consolata.
Pur continuando
incessantemente il suo ministero di Rettore del Santuario della Consolata,
l’Allamano segue da vicino il cammino dei due Istituti: ne accoglie
personalmente i candidati e si incontra settimanalmente con loro; sollecita
aiuti, trasforma il bollettino del Santuario in un organo di collegamento vivo
e diretto con le missioni. Mantiene una fitta corrispondenza con i missionari e
le missionarie già in Africa e, da loro, sollecita lettere, relazioni, diari...
tutto e sempre per poter meglio annunciare il Vangelo.
Continua nella sua
multiforme attività anche in vecchiaia. Nel 1925, ha la grande consolazione di
assistere, a Roma, alla beatificazione dello zio materno, Giuseppe Cafasso,
definito da Papa Pio XI “la perla del clero italiano”.
Ma la sua malferma salute
si aggrava. Muore serenamente, presso il Santuario della Consolata, il 16
febbraio 1926, lasciando dietro di sé un rimpianto nella Chiesa locale, di cui
era sempre stato presbitero, e nelle sue due famiglie missionarie.
Il Servo di Dio,
Anastasio Ballestrero, Arcivescovo di Torino, così descriveva il Can. Allamano:
«Un membro esemplare del
clero diocesano torinese che servì questa chiesa con amore, inserito nel vivo
delle vicende difficili che essa attraversava, portando tutte quelle
responsabilità pastorali, anche molto onerose, che la Provvidenza gli
richiedeva attraverso l’obbedienza al vescovo. La fecondità missionaria
dell’Allamano si presenta così come un frutto, maturato naturalmente dalle
radici di una spiritualità sacerdotale autentica. L’ansia apostolica richiesta
ad ogni sacerdote per la salvezza delle anime, egli sentì di non poterla
limitare ai confini della sua diocesi, ma di doverla commisurare sulle
dimensioni illimitate della missione di salvezza dell’Unico, Sommo ed Eterno
Sacerdote. Questa configurazione al sacerdozio universale di Cristo fu vissuta
da lui, pur nella trama di una vita sacerdotale ordinaria, con intensità così
straordinaria che lo rese Padre di due Congregazioni di apostoli per tutte le
genti» (Card. Anastasio Ballestrero, Lettera ai Missionari e Suore
Missionarie della Consolata, 27 dicembre 1984).
Spiritualità e carisma
L’intuizione fontale per
l’Allamano è la chiamata a collaborare con Dio nell’attuare il suo
progetto di salvezza, che è universale e si concretizza in tre dimensioni
caratteristiche: ad gentes – ad pauperes – ad vitam.
1. La Missione ad
gentes è il fine che caratterizza e qualifica la spiritualità e il carisma
dell’Allamano. Affermava con chiarezza: «Perché siete qui? Tutti rispondete:
per essere missionari. Se qualcuno avesse altro scopo sbaglierebbe, perché qui
l’aria è buona solo per chi vuole essere missionario. Chi, dunque, fosse venuto
nell’Istituto con fine diverso da quello di farsi Missionario o Missionaria della
Consolata, se ne allontani per amor di Dio! In coscienza non può restarvi» (G.
Allamano, Così vi voglio, n. 31). Questa scelta fu per lui frutto di
attento discernimento, tanto da non accettare campi di lavoro se non
esplicitamente diretti ai “pagani”. Questa sua convinzione nasce da un solido e
chiaro principio: la configurazione a Cristo, inviato del Padre. Prima che
un’opera da compiere, la missione è, perciò, comunione di vita con il
“missionario” per eccellenza, che è Gesù Cristo.
2. La Santissima Vergine
“Consolata”, titolare dei due Istituti missionari, ispira il modo di attuare il
carisma e caratterizza la vita consacrata ad pauperes. Nella tradizione
derivante dal Fondatore, infatti, portare il lieto annunzio del Vangelo è
mirare al benessere e alla felicita delle persone, condividere la vita dei
poveri, lavorando per la giustizia e la pace. Con Maria Consolata e come Lei,
si porta al mondo la vera consolazione, Cristo Signore.
3. L’Allamano vede
realizzato l’ideale missionario nella comunione fraterna, in una
“famiglia” in cui tutti si accolgono, vivono in unità di intenti, fanno proprie
le gioie, sofferenze e speranze degli altri. Un suo pensiero significativo: «Ricordate
che l’Istituto non è un collegio, neppure un seminario, ma una famiglia. Siete
tutti fratelli; dovete vivere assieme, prepararvi assieme, per poi lavorare
assieme per tutta la vita. Nell’Istituto dobbiamo formare una cosa sola fino a
dare la vita gli uni per gli altri» (G. Allamano, Così vi voglio, n.
134).
Vita fraterna sugellata
nella professione perpetua dei consigli evangelici (ad vitam) che, per
l’Allamano è un ideale tanto grande da essere assunto con radicalità e
totalità, orientando tutto a esso: esistenza, spiritualità, scelte e attività.
Una missione più ampia
Il Beato Allamano si
sentì chiamato ad essere sacerdote e lo fu per tutta la vita. La sua passione
consisteva nel meditare sul sacerdozio di Cristo, di cui era stato fatto
partecipe e di cui scopriva ogni giorno di più le prerogative. Ed ebbe del
sacerdozio un concetto dinamico, di servizio, perché il sacerdote è
tale non per sé, ma per gli altri. Impedito a partire per le missioni, restò
per tutta la vita sacerdote diocesano, senza rimpianti. La vasta attività a
servizio della Chiesa, anziché limitarne gli orizzonti, glieli aprì alle
dimensioni del mondo.
Per lui, infatti, «ogni
sacerdote è missionario di natura sua; la vocazione ecclesiastica e quella
missionaria non si distinguono essenzialmente; non si richiede che un grande
amore per Dio, e zelo per le anime. Non tutti potranno realizzare il desiderio
di recarsi in missione, ma tale desiderio dovrebbe essere di tutti i sacerdoti.
L’apostolato tra gli infedeli è, sotto questo aspetto, il grado superlativo del
sacerdozio» (G. Allamano, Così vi voglio, n. 25).
E questa dimensione
missionaria del sacerdozio non è che un potenziamento dell’essere cristiano. La
vita cristiana è sforzo di attuare, in unione a Cristo, il comandamento nuovo:
“Amatevi come io vi ho amato” (Gv 15, 13). Carità che non esclude nessuno e
che, se ha delle preferenze, queste sono per i poveri, primi destinatari del
Vangelo.
"ITER" DELLA
CAUSA
In vista della
Beatificazione
La fama di santità goduta
dal Beato Giuseppe Allamano in vita e dopo la morte, arricchita da tante grazie
ricevute tramite la sua intercessione, indusse i due Istituti Missionari a
muovere i passi per aprire la Causa di beatificazione e canonizzazione del
loro Fondatore.
Il Processo Informativo
incominciò presso la Curia Arcivescovile di Torino nel 1944 e si concluse nel
1951. La sua validità giuridica fu riconosciuta il 5 ottobre 1984. Nel 1985,
inoltre, fu svolta sempre a Torino un’indagine suppletiva.
Ultimata nel 1986
la Positio super virtutibus, si procedette ai consueti esami sulla vita e
sulle virtù. Il 18 ottobre 1988 si tenne il Congresso Peculiare dei Consultori
Teologi e il successivo 4 aprile 1989 la Sessione Ordinaria dei Cardinali e
Vescovi, con esito positivo.
Il 13 maggio 1989 veniva
promulgato il Decreto sulle virtù eroiche.
In vista della
beatificazione di Giuseppe Allamano, la Postulazione ha presentato la presunta
guarigione, ottenuta per sua intercessione, di una missionaria laica affetta da
“epatite virale acuta a decorso fulminante”. Su questa guarigione fu istruito,
nel 1975, presso la Curia Diocesana di Nyeri nel Kenya, un Processo
Cognizionale. La Consulta Medica, nella seduta del 25 ottobre 1989, ritenne la
guarigione scientificamente inspiegabile.
Il 2 febbraio 1990, si
tenne il Congresso Peculiare dei Consultori Teologi, mentre il 22 maggio dello
stesso anno ebbe luogo la Sessione Ordinaria dei Cardinali e dei Vescovi che
riconobbero la guarigione come un vero miracolo attribuito all’intercessione di
Giuseppe Allamano.
Il 10 luglio 1990 fu
promulgato il Decreto sul miracolo e, il 7 ottobre 1990, San Giovanni Paolo II,
in Piazza San Pietro, procedette alla beatificazione di Giuseppe Allamano.
In vista della
Canonizzazione
La Postulazione della
Causa ha sottoposto alla valutazione del Dicastero delle Cause dei Santi la
presunta guarigione miracolosa di un indigeno brasiliano della foresta
amazzonica che, assalito da un giaguaro, non solo è scampato alla morte, ma è
tornato alla sua vita e attività normale nella foresta, senza alcuna sequela
dell’incidente.
L’Inchiesta Diocesana si
è svolta nel 2021 presso la Curia Diocesana di Roraima (Brasile) e la validità
giuridica di tale Inchiesta è stata riconosciuta il 23 giugno 2021.
La Consulta Medica, riunitasi
il 14 settembre 2023, ha dato riscontro positivo circa la guarigione
dichiarandola scientificamente inspiegabile.
Il 5 marzo 2024 i
Consultori Teologi si sono pronunciati favorevolmente circa il miracolo e la
sua attribuzione all’intercessione del Beato Giuseppe Allamano.
Alla medesima conclusione
è giunta il 21 maggio 2024 la Sessione Ordinaria dei Cardinali e Vescovi.
Il Santo Padre Francesco
ha infine autorizzato il Dicastero delle Cause dei Santi a promulgare il
Decreto super miraculo.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/giuseppe-allamano.html
BEATIFICAZIONE DI
GIUSEPPE ALLAMANO E ANNIBALE MARIA DI FRANCIA
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Piazza San Pietro - Domenica, 7 ottobre 1990
“Perché andiate e
portiate frutto” (Gv 15, 16).
1. Nella liturgia
dell’odierna domenica ritorna l’immagine della vigna. Il Vangelo di Matteo
riprende infatti il canto della vigna di Isaia, il canto dell’amore di Dio
verso la sua vigna, cioè: il popolo eletto. È il canto dell’amore, non
ricambiato, però, come dovuto. L’evangelista constata che gli operai della vigna
si sono appropriati del diritto su di essa, e quando viene il figlio del
padrone, non lo accolgono come erede, ma lo uccidono. Quest’immagine della
vigna è particolarmente eloquente e non può non stimolare una riflessione.
Penetranti sono anche le
parole del Salmo: “Dio degli eserciti, volgiti, / guarda dal cielo e vedi / e
visita questa vigna, / proteggi il ceppo che la tua destra ha piantato, / il
germoglio che ti sei coltivato” (Sal 79, 15-16).
2. Il Figlio - la pietra
angolare -, benché scartato dai costruttori (cf. 1 Pt 2, 6-7),
assunse tuttavia pienamente l’eredità della vigna di Dio. L’assunse in maniera
definitiva con il sacrificio della croce e con la potenza della risurrezione.
Nel contesto di questa realtà Cristo dice agli apostoli: “Non voi avete scelto
me, ma io ho scelto voi e vi ho costituiti perché andiate e portiate frutto” (Gv 15,
16).
Sono parole, queste, che
testimoniano la rigenerazione della vigna di Dio; testimoniano la redenzione.
Anche gli apostoli sono mandati dal Figlio-Redentore, perché, mediante il loro
ministero, la vigna sia costantemente rigenerata. Sono mandati a portare
frutto, a riconfermare l’eredità di Dio. Il loro servizio, come nuovi operai
della vigna, trarrà frutti dall’abbondanza del dono che proviene da Dio: da Dio
stesso!
3. Dopo di essi, dopo gli
apostoli, seguiranno altri, e si metteranno in cammino lungo la storia, da una
generazione all’altra, per riconfermare l’eredità di Dio e portare frutto, come
i due nuovi beati, per i quali la Chiesa oggi è in festa.
L’apostolo Paolo, nella
seconda lettura di questa domenica, dopo aver dato alcune raccomandazioni
presenta ai cristiani di Filippi il suo esempio come programma di vita. “Ciò
che avete imparato, ricevuto, ascoltato e veduto in me, è quello che dovete fare”.
Può invitare i fedeli a essere suoi “imitatori”, poiché egli, per primo, è
imitatore di Cristo (Fil 4, 9; 3, 17).
Dio in ogni periodo della
storia suscita nella Chiesa determinate persone, perché siano come modelli del
popolo di Dio. A tale schiera appartengono i presbiteri oggi proclamati beati:
Giuseppe Allamano e Annibale Maria Di Francia.
4. Il beato Giuseppe
Allamano, succedendo al suo zio, san Giuseppe Cafasso, nella direzione del
Convitto ecclesiastico della Consolata, ne emulò l’amore verso i sacerdoti e la
sollecitudine per la loro formazione spirituale, intellettuale e pastorale,
aggiornandola secondo le esigenze dei tempi. Nulla risparmiò perché
innumerevoli schiere di sacerdoti fossero pienamente compresi del dono della
loro vocazione e all’altezza del loro compito. Egli stesso diede l’esempio,
coniugando l’impegno di santità con l’attenzione alle necessità spirituali e
sociali del suo tempo. Era radicata in lui la profonda convinzione che “il
sacerdote è anzitutto l’uomo della carità”, “destinato a fare il maggior bene
possibile”, a santificare gli altri “con l’esempio e la parola”, con la santità
e la scienza. La carità pastorale - affermava - esige che il presbitero “arda
di zelo per la salvezza dei fratelli, senza porre riserve o indugi nella
dedizione di sé”.
5. Il canonico Allamano
sentì come rivolte direttamente a sé le parole di Cristo: “Andate in tutto il
mondo e predicate il Vangelo a ogni creatura” (Mc 16, 15). E per
contribuire a imprimere alla comunità cristiana un tale slancio, pur rimanendo
sempre attivo come sacerdote diocesano, fondò prima l’Istituto dei Missionari,
e poi quello delle Missionarie della Consolata, perché la Chiesa diventasse
sempre più “madre feconda di figli”, “vigna” che dà frutti di salvezza.
Nel momento in cui viene
annoverato tra i beati, Giuseppe Allamano ci ricorda che per restare fedeli
alla nostra vocazione cristiana occorre saper condividere i doni ricevuti da
Dio con i fratelli di ogni razza e di ogni cultura; occorre annunciare con
coraggio e con coerenza il Cristo a ogni persona che incontriamo, specialmente
a coloro che ancora non lo conoscono.
6. Lo stesso fuoco
d’amore per il Signore e per gli uomini segnò tutta la vita e l’opera del beato
Annibale Maria Di Francia. Colpito sin dall’adolescenza dall’espressione
evangelica: “La messe è molta, ma gli operai sono pochi. Pregate dunque il
padrone della messe, perché mandi operai nella sua messe” (Mt 9, 38; Lc 10,
2), egli spese tutte le sue energie per questa nobilissima causa.
La moltitudine di persone
non ancora raggiunte dal Vangelo e il numero insufficiente degli
evangelizzatori sono stati il tormento del suo cuore di apostolo e di
sacerdote. Fondò a tal fine due Famiglie religiose: i Rogazionisti e le Suore
Figlie del Divino Zelo, e promosse numerose iniziative per diffondere fra i
fedeli la coscienza della necessità di pregare intensamente per le vocazioni.
Amò egli stesso
profondamente il suo sacerdozio; lo visse con coerenza, ne esaltò la grandezza
nel popolo di Dio. Ripeteva spesso che la Chiesa, per svolgere la sua missione,
ha bisogno di sacerdoti “numerosi e santi”, “secondo il cuore di Dio”. Sentiva
che questo è un problema di essenziale importanza e insisteva perché la
preghiera e la formazione spirituale fossero al primo posto nella preparazione
dei presbiteri; in caso contrario - scriveva - “tutte le fatiche dei vescovi e
dei rettori dei seminari si riducono a una coltura artificiale di preti . . .”
(Scritti, vol. 50, p. 9). Per lui ogni autentica vocazione è frutto della
grazia e della preghiera ancor prima delle pur necessarie mediazioni culturali
e organizzative.
7. Alla preghiera per le
vocazioni congiunse un’attenzione concreta ai bisogni spirituali e materiali
dei sacerdoti e dei seminaristi. Dovunque vi erano necessità, a cui bisognava
venire incontro: piccoli senza famiglia, fanciulle in gravi pericoli, monasteri
di contemplative in difficoltà materiali, fu presente con tempestività e amore.
Di tutti fu padre e benefattore; pronto sempre a pagare di persona, aiutato e
sostenuto dalla grazia.
Il messaggio che egli ci
ha trasmesso è attuale e urgente. L’eredità lasciata ai suoi figli e figlie
spirituali è impegnativa. Possa l’opera da lui iniziata continuare a dare
frutti generosi a beneficio dell’intera comunità cristiana e per sua
intercessione accordi il Signore alla Chiesa santi sacerdoti, secondo il cuore
di Dio.
8. Rifulgano i nuovi
beati quali modelli di santità sacerdotale! Li addita come tali la Chiesa,
mentre è in pieno svolgimento l’VIII Assemblea generale del Sinodo dei vescovi,
chiamata a esaminare l’importante questione della formazione dei sacerdoti nel
nostro tempo.
Come non sottolineare
questa provvidenziale circostanza? Mentre, infatti, i padri sinodali ricercano
le soluzioni più opportune per un problema così vitale, i nostri beati indicano
con chiarezza la direzione verso cui procedere. La loro esistenza, le loro
esemplari esperienze apostoliche offrono luce alla ricerca sinodale. Essi
ripetono che il mondo, adesso come allora, ha bisogno di sacerdoti santi,
capaci di parlare al cuore dell’uomo moderno, perché si apra al mistero di Dio
vivente. Ha bisogno di apostoli generosi, pronti a lavorare con gioia nella
vigna del Signore.
9. “Perché andiate e
portiate frutto”! Ritorna nella liturgia il richiamo agli operai nella vigna
divina, a coloro cioè che sono stati mandati dal Figlio-Redentore, come gli
apostoli. A quanti Cristo continua a chiamare e a mandare in ogni tempo e in
ogni luogo, come ha chiamato e mandato questi due sacerdoti che oggi la Chiesa
ha innalzato agli onori degli altari: il beato Giuseppe Allamano, il beato
Annibale Maria Di Francia. Straordinaria missione è stata la loro. Missione che
ha richiesto però una profonda maturità di spirito
Ai santi e ai beati non
manca questa maturità, grazie proprio allo Spirito di verità lasciato da Cristo
alla sua Chiesa. Grazie allo Spirito di verità si fa cosciente la certezza che
il mondo è di Dio; grazie a lui si comprende che la terra è una vigna della
quale l’uomo non si può appropriare; la terra gli è stata affidata con il
compito di coltivarla e di perfezionarla. È dallo Spirito di verità che
provengono questa coscienza e questa certezza: coscienza e certezza piene di
amore verso il Creatore e il creato, verso Dio e verso l’uomo.
Rendiamo grazie per tutti
coloro che Cristo, il Figlio-Redentore, continua a scegliere perché vadano e
portino frutto. E che questo frutto “rinnovi la faccia della terra” (Sal 104,
30)! Amen!
© Copyright 1990 -
Libreria Editrice Vaticana
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Cappella Papale con il Rito
di Canonizzazione dei Beati: Manuel Ruiz López e Sette Compagni; Francesco,
Abdel Mooti e Raffaele Massabki; Giuseppe Allamano; Marie-Léonie Paradis; Elena
Guerra, 20.10.2024
Alle
ore 10.30 di questa mattina, XXIX Domenica del Tempo Ordinario, sul Sagrato
della Basilica di San Pietro, il Santo Padre Francesco ha presieduto la
Celebrazione Eucaristica e il Rito della Canonizzazione dei Beati: Manuel Ruiz
López e Sette Compagni; Francesco, Abdel Mooti e Raffaele Massabki; Giuseppe
Allamano; Marie-Léonie Paradis; Elena Guerra.
Alla Santa Messa erano
presenti le seguenti Delegazioni ufficiali: Il Presidente della Repubblica
Italiana, S.E. il Sig. Sergio Mattarella, e Seguito; Sua Altezza Em. il
Principe e Gran Maestro Fra’ John Dunlap, e Seguito; Il Ministro della
Presidenza di Spagna, S.E. il Sig. Félix Bolaños García, e Seguito; Il Vice
Governatore della Regione del Tirolo - Austria, Josef Geisler con la Consorte,
e Seguito; Il Deputato Federale di Sherbrooke - Canada, On. Élisabeth Brière
con il Consorte, e Seguito.
Pubblichiamo di seguito
l’omelia che il Papa ha pronunciato dopo la proclamazione al Vangelo:
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A Giacomo e Giovanni,
Gesù chiede: «Cosa volete che io faccia per voi?» (Mc 10,36). E subito
dopo li incalza: «Potete bere il calice che io bevo, o essere battezzati nel
battesimo in cui io sono battezzato?» (Mc 10,38). Gesù pone domande e,
proprio così, ci aiuta a fare discernimento, perché le domande ci fanno
scoprire ciò che è dentro di noi, illuminano quello che portiamo nel cuore e
che a volte noi non sappiamo.
Lasciamoci interrogare
dalla Parola del Signore. Immaginiamo che chieda a noi, a ciascuno di noi: «Che
cosa vuoi che io faccia per te?»; e la seconda domanda: «puoi bere il mio
stesso calice?»
Attraverso queste
domande, Gesù fa emergere il legame e le attese che i discepoli hanno verso di
lui, con le luci e le ombre tipiche di ogni relazione. Infatti, Giacomo e
Giovanni, sono legati a Gesù ma hanno delle pretese. Essi esprimono il
desiderio di stare vicino a Lui, ma solo per occupare un posto d'onore, per
rivestire un ruolo importante, per «sedere, nella sua gloria, alla destra e
alla sinistra» (Mc 10,37). Evidentemente pensano a Gesù come Messia, un
Messia vittorioso, glorioso e da Lui si aspettano che condivida la sua gloria
con loro. Vedono in Gesù il Messia, ma lo immaginano secondo la logica del
potere.
Gesù non si ferma alle
parole dei discepoli, ma scende in profondità, ascolta e legge il cuore di
ognuno di loro e anche di ognuno di noi. E, nel dialogo, attraverso due
domande, cerca di fare emergere il desiderio che c’è dentro a quelle richieste.
Dapprima chiede: «Cosa
volete che io faccia per voi?»; e questa domanda svela i pensieri del loro
cuore, mette in luce le attese nascoste e i sogni di gloria che i discepoli
coltivano segretamente. É come se Gesù chiedesse: “Chi vuoi che io sia per te?”
e, così, smaschera quello che essi desiderano davvero: un Messia potente, un
Messia vittorioso che dia loro un posto di onore. E a volte nella Chiesa viene
questo pensiero: l’onore, il potere…
Poi, con la seconda
domanda, Gesù smentisce questa immagine di Messia e in questo modo li aiuta a
cambiare sguardo, cioè a convertirsi: «Potete bere il calice che io bevo, o
essere battezzati nel battesimo in cui io sono battezzato?». In questo modo,
svela a loro che Egli non è il Messia che essi pensano; è il Dio dell’amore,
che si abbassa per raggiungere chi è in basso; che si fa debole per rialzare i
deboli, che opera per la pace e non per la guerra, che è venuto per servire e
non per essere servito. Il calice che il Signore berrà è l’offerta della sua
vita, è la sua vita donata a noi per amore, fino alla morte e alla morte di
croce.
E, allora, alla sua
destra e alla sua sinistra staranno due ladroni, appesi come Lui alla croce e
non accomodati nei posti di potere; due ladroni inchiodati con Cristo nel
dolore e non seduti nella gloria. Il re crocifisso, il giusto condannato si fa
schiavo di tutti: costui è davvero il Figlio di Dio! (cf. Mc 15,39).
Vince non chi domina, ma chi serve per amore. Ripetiamo: vince non chi domina,
ma chi serve per amore. Ce lo ha ricordato anche la Lettera agli Ebrei: «Non
abbiamo un sommo sacerdote che non sappia prendere parte alle nostre debolezze:
egli stesso è stato messo alla prova in ogni cosa come noi» (Eb 4,15).
A questo punto, Gesù può
aiutare i discepoli a convertirsi, a cambiare mentalità: «Voi sapete che coloro
i quali sono considerati i governanti delle nazioni dominano su di esse e i
loro capi le opprimono» (Mc 10,42). Ma non deve essere così, per chi segue
un Dio che si è fatto servo per raggiungere tutti col Suo amore. Chi segue
Cristo, se vuole essere grande deve servire, imparando da Lui.
Fratelli e sorelle, Gesù
svela pensieri, svela desideri e proiezioni del nostro cuore, smascherando
talvolta le nostre attese di gloria, di dominio, di potere, di vanità. Egli ci
aiuta a pensare non più secondo i criteri del mondo, ma secondo lo stile di
Dio, che si fa ultimo perché gli ultimi vengano rialzati e diventino i primi. E
queste domande di Gesù, con il suo insegnamento sul servizio, spesso sono
incomprensibili, incomprensibili per noi come lo erano per i discepoli. Ma
seguendo Lui, camminando alla Sua sequela e accogliendo il dono del Suo amore
che trasforma il nostro modo di pensare, possiamo anche noi imparare lo stile
di Dio: lo stile di Dio, il servizio. Non dimentichiamo le tre parole che
fanno vedere lo stile di Dio per servire: vicinanza, compassione e tenerezza.
Dio si fa vicino per servire; si fa compassionevole per servire; si fa tenero
per servire. Vicinanza, compassione e tenerezza…
A questo dobbiamo
anelare: non al potere, ma al servizio. Il servizio è lo stile di vita
cristiano. Non riguarda un elenco di cose da fare, quasi che, una volta fatte,
possiamo ritenere finito il nostro turno; chi serve con amore non dice: “adesso
toccherà qualcun altro”. Questo è un pensiero da impiegati, non da testimoni.
Il servizio nasce dall’amore e l’amore non conosce confini, non fa calcoli, si
spende e si dona. L’amore non si limita a produrre per portare risultati, non è
una prestazione occasionale, ma è qualcosa che nasce dal cuore, un cuore
rinnovato dall’amore e nell’amore.
Quando impariamo a
servire, ogni nostro gesto di attenzione e di cura, ogni espressione di
tenerezza, ogni opera di misericordia diventano un riflesso dell’amore di Dio.
E così tutti noi - e ognuno di noi - continuiamo l’opera di Gesù nel mondo.
In questa luce possiamo
ricordare i discepoli del Vangelo, che oggi vengono canonizzati. Lungo la
storia tormentata dell’umanità, essi sono stati servi fedeli, uomini e donne
che hanno servito nel martirio e nella gioia, come fra Manuel Ruiz Lopez e i
suoi compagni. Sono sacerdoti e consacrate ferventi, e ferventi di passione
missionaria, come don Giuseppe Allamano, suor Paradis Marie Leonie e suor Elena
Guerra. Questi nuovi santi hanno vissuto lo stile di Gesù: il servizio. La fede
e l’apostolato che hanno portato avanti non ha alimentato in loro desideri
mondani e smanie di potere ma, al contrario, essi si sono fatti servi dei
fratelli, creativi nel fare il bene, saldi nelle difficoltà, generosi fino alla
fine.
Chiediamo fiduciosi la
loro intercessione, perché anche noi possiamo seguire il Cristo, seguirlo nel
servizio e diventare testimoni di speranza per il mondo.
[01608-IT.02] [Testo
originale: Italiano]
[B0808-XX.02]
SOURCE : https://press.vatican.va/content/salastampa/it/bollettino/pubblico/2024/10/20/0808/01608.html
Voir aussi : https://consolatasisters.org/