lundi 24 février 2014

Bienheureux TOMMASO MARIA FUSCO, prêtre et fondateur de l'Institut des Filles de la Charité du Très Précieux Sang

Beato Tommaso Maria Fusco, dipinto di Giuseppe Antonio Lomuscio


« La charité doit être tendre, ardente, bénéfique, compatissante, universelle, sincère, affectueuse. » 

Bienheureux Tommaso Maria Fusco

Bienheureux Thomas-Marie Fusco

Fondateur de l'Institut des Filles de la Charité du Très Précieux Sang (+ 1891)

Béatifié le 7 octobre 2001 (en même temps que Alphonse-Marie Fusco, son contemporain qui n'est pas de la même famille)

"La singulière vitalité de la foi, attestée par l'Évangile d'aujourd'hui, apparaît également dans la vie et dans l'activité de dom Tommaso Maria Fusco, fondateur de l'Institut des Filles de la Charité du Très Précieux Sang. En vertu de la foi il sut vivre, dans le monde, la réalité du Royaume de Dieu d'une façon toute particulière. Parmi ses prières, l'une d'entre elles lui était particulièrement chère: 'Je crois en toi, mon Dieu; fais croître ma foi'. Telle est précisément la requête que les Apôtres adressent à Jésus dans l'Évangile d'aujourd'hui (cf.  Lc 17, 6). Le bienheureux Tommaso Maria avait en effet compris que la foi est avant tout un don, une grâce. Personne ne peut la conquérir ou la gagner tout seul. On peut seulement la demander, l'implorer d'En-haut. C'est pourquoi, illuminés par le précieux enseignement du nouveau bienheureux, ne nous lassons jamais d'invoquer le don de la foi, car 'le juste vivra par sa fidélité' (Ha 2, 4)."

Homélie du pape Jean-Paul II .

À Pagani en Campanie, l’an 1891, le bienheureux Thomas-Marie Fusco, prêtre, qui prit le plus grand soin des pauvres et des malades et fonda l’Institut des Sœurs de la Charité du Précieux Sang, dans le but de s’adonner à diverses œuvres sociales, en particulier auprès des jeunes et des pauvres.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11419/Bienheureux-Thomas-Marie-Fusco.html

Tomaso Maria (Thomas-Marie) Fusco naît le 1er décembre 1831 à Pagani (Salerne, diocèse de Nocera Inferiore - Sarno). Il est le septième des huit enfants du Dr Antonio Fusco, pharmacien, et de Stella Giordano. Sa famille a une réputation de droiture religieuse et morale. Il est baptisé le jour même à la paroisse de S. Felice e Corpo di Christo. On l'éduque dans la piété et l'amour des pauvres. En 1837, à l'âge de six ans, il perd sa mère et en 1841, son père. Son oncle, le P. Joseph, instituteur, se charge de son éducation. En 1847, il entre au séminaire de Nocera où son frère Raphaël va bientôt être ordonné (1849). Mais la famille est à nouveau frappée par le deuil. Son oncle meurt en 1847 et son frère Raphaël en 1852. Thomas-Marie y puise un regain d'amour envers le Christ, modèle de patience, et envers la Mère des douleurs, dévotions qui lui avaient déjà été enseignées dans la famille. Le 22 décembre 1855, il est ordonné prêtre. Dès le début de son ministère il vise la formation des jeunes garçons pour lesquels il ouvre une école du matin dans sa propre maison; et pour le perfectionnement des plus grands et des adultes, il organise des cours du soir à la paroisse de S. Felice. En 1857, il entre dans la Congrégation des Missionnaires de Nocera et devient un missionnaire itinérant surtout dans le Sud de l'Italie. En 1860 il est nommé Chapelain du Sanctuaire de N.-D. du Carmel à Pagani. Il érige une association pour hommes et une pour femmes, et une Union pour l'Adoration du Très Précieux Sang de Jésus. En 1862 il ouvre chez lui une école de théologie morale pour exercer les prêtres au ministère de la confession, allumant en eux un grand amour pour le Sang du Christ. Et la même année il fonde pour les prêtres la Société de l'Apostolat catholique vouée aux missions auprès du peuple. En 1874 il reçoit l'approbation du bienheureux Pie IX.

A la vue d'une orpheline victime de la rue, il est ému et il fonde le 6 janvier 1873 les "Filles de la Charité du Très Précieux Sang" pour s'occuper des orphelines. Peu après les Sœurs demandent et reçoivent la bénédiction du Pape Pie IX (A l'heure actuelle, elles sont répandues en de nombreux pays et sont au service des pauvres et des malades.) En même temps le Père Thomas-Marie se consacre au ministère sacerdotal. A partir de 1874 il est prêtre de paroisse à S. Felice. Il prêche des retraites spirituelles et des missions populaires, et à l'occasion de ses déplacements apostoliques, il fonde de nombreuses maisons et des orphelinats. Il est confesseur extraordinaire des moniales à Pagani et Nocera.

Cette grande activité s'explique par sa foi profonde, une foi qu'il sait être un don de Dieu; c'est pourquoi l'une de ses prières les plus chères est: "Je crois en Toi mon Dieu; fais croître ma foi". Mais le succès de son apostolat et sa vie exemplaire suscitent la jalousie. En 1880 un prêtre lance contre lui une calomnie qui lui vaut humiliation et persécution. Il accepte cette croix avec amour et pardonne. "La patience, dit-il, est la sauvegarde et le pilier de toutes les vertus." Frappé par une maladie du foie, il meurt à 59 ans en répétant les paroles de Syméon: "Maintenant, Seigneur, laisse ton serviteur partir en paix selon ta parole" (Cf Luc 2,29).

Thomas-Marie est béatifié par Jean Paul II le 2 octobre 2001 en même temps que son homonyme Alphonse-Marie Fusco. Ils ne sont pas parents mais contemporains, du même diocèse, frères dans le sacerdoce, et finalement associés dans la gloire des bienheureux.

SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/thomas_marie_fusco.htm

Bienheureux Thomas-Marie FUSCO

Nom: FUSCO

Prénom: Thomas-Marie

Pays: Italie

Naissance: 01.12.1831  à Pagani (Salerne)

Mort: 24.02.1891

Etat: Prêtre - Fondateur

Note: Prêtre en 1855. Fonde la Congrégation de Filles de la Charité du Très Précieux Sang.

Béatification: 07.10.2001  à Rome  par Jean Paul II

Canonisation:

Fête: 24 février

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2001 n.41 p.1-2  n.42 p.2

Réf. dans la Documentation Catholique:

Notice

Tomaso Maria (Thomas-Marie) Fusco naît le 1er décembre 1831 à Pagani (Salerne, diocèse de Nocera Inferiore - Sarno). Il est le septième des huit enfants du Dr Antonio Fusco, pharmacien, et de Stella Giordano. Sa famille a une réputation de droiture religieuse et morale. Il est baptisé le jour même à la paroisse de S. Felice e Corpo di Christo. On l'éduque dans la piété et l'amour des pauvres. En 1837, à l'âge de six ans, il perd sa mère et en 1841, son père. Son oncle, le P. Joseph, instituteur, se charge de son éducation. En 1847, il entre au séminaire de Nocera où son frère Raphaël va bientôt être ordonné (1849). Mais la famille est à nouveau frappée par le deuil. Son oncle meurt en 1847 et son frère Raphaël en 1852. Thomas-Marie y puise un regain d'amour envers le Christ, modèle de patience, et envers la Mère des douleurs, dévotions qui lui avaient déjà été enseignées dans la famille. Le 22 décembre 1855, il est ordonné prêtre. Dès le début de son ministère il vise la formation des jeunes garçons pour lesquels il ouvre une école du matin dans sa propre maison; et pour le perfectionnement des plus grands et des adultes, il organise des cours du soir à la paroisse de S. Felice. En 1857, il entre dans la Congrégation des Missionnaires de Nocera et devient un missionnaire itinérant surtout dans le Sud de l'Italie. En 1860 il est nommé Chapelain du Sanctuaire de N.-D. du Carmel à Pagani. Il érige une association pour hommes et une pour femmes, et une Union pour l'Adoration du Très Précieux Sang de Jésus. En 1862 il ouvre chez lui une école de théologie morale pour exercer les prêtres au ministère de la confession, allumant en eux un grand amour pour le Sang du Christ. Et la même année il fonde pour les prêtres la Société de l'Apostolat catholique vouée aux missions auprès du peuple. En 1874 il reçoit l'approbation du bienheureux Pie IX.

A la vue d'une orpheline victime de la rue, il est ému et il fonde le 6 janvier 1873 les "Filles de la Charité du Très Précieux Sang" pour s'occuper des orphelines. Peu après les Sœurs demandent et reçoivent la bénédiction du Pape Pie IX (A l'heure actuelle, elles sont répandues en de nombreux pays et sont au service des pauvres et des malades.) En même temps le Père Thomas-Marie se consacre au ministère sacerdotal. A partir de 1874 il est prêtre de paroisse à S. Felice. Il prêche des retraites spirituelles et des missions populaires, et à l'occasion de ses déplacements apostoliques, il fonde de nombreuses maisons et des orphelinats. Il est confesseur extraordinaire des moniales à Pagani et Nocera.

Cette grande activité s'explique par sa foi profonde, une foi qu'il sait être un don de Dieu; c'est pourquoi l'une de ses prières les plus chères est: "Je crois en Toi mon Dieu; fais croître ma foi". Mais le succès de son apostolat et sa vie exemplaire suscitent la jalousie. En 1880 un prêtre lance contre lui une calomnie qui lui vaut humiliation et persécution. Il accepte cette croix avec amour et pardonne. "La patience, dit-il, est la sauvegarde et le pilier de toutes les vertus." Frappé par une maladie du foie, il meurt à 59 ans en répétant les paroles de Syméon: "Maintenant, Seigneur, laisse ton serviteur partir en paix selon ta parole" (Cf Luc 2,29).

Thomas-Marie est béatifié par Jean Paul II le 2 octobre 2001 en même temps que son homonyme Alphonse-Marie Fusco. Ils ne sont pas parents mais contemporains, du même diocèse, frères dans le sacerdoce, et finalement associés dans la gloire des bienheureux.

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0526.htm

Fête du bienheureux Thomas Marie Fusco

Un prêtre italien héroïque au quotidien

FÉVRIER 24, 2014 00:00ANITA BOURDINSPIRITUALITÉ

Le martyrologe romain fait mémoire, le 24 février, du bienheureux Thomas Marie Fusco, héroïque prêtre italien (1831-1891).

Septième de huit enfants, Thomas Marie Fusco était fils du pharmacien Antonio Fusco et de la noble dame Stella Giordano. Mais ses parents allaient mourir lors de l’épidémie de choléra. C’est son oncle paternel, don Giuseppe, qui prit alors soin de sa formation.

En 1839, la canonisation de saint Alfonse de Liguori impressionna l’enfant au point qu’il décida d’entrer au séminaire de Nocera à seize ans, en 1847, année du décès de don Giuseppe. Son frère Raphaël lui avait montré la voie. Celui-ci sera prêtre en 1849, mais mourra en 1852, avant l’ordination de Thomas.

Marqué par la douleur, Thomas trouve sa force apostolique dans la contemplation du Crucifié et de la Vierge des Douleurs.

Bientôt, il entre chez les Missionnaires de Nocera, appelés du nom de la ville, « Nocerini », voués aux missions itinérantes. On lui confie le sanctuaire de Notre-Dame du Carmel, à Pagani.

Il organise alors chez lui une école de Théologie morale pour préparer les prêtres au ministère du confessionnal, puis, pour les missions populaires,

la Compagnie sacerdotale de l’Apostolat catholique, et ensuite, la congrégation des Filles de la Charité du très Précieux Sang, pour secourir les orphelines.

Fondateur, curé, confesseur de moniales, père spirituel d’un mouvement de laïcs: sa charité héroïque semblait ne plus avoir de limites. Les persécutions, la calomnie n’allaient qu’approfondir en lui cette vertu.

Mais une grave maladie du foie l’emporta le 24 février 1891, alors qu’il priait le cantique de Syméon, le « Nunc dimittis »: « Maintenant, Seigneur, tu peux me laisser m’en aller dans la paix » (Luc 2, 29).

SOURCE : https://fr.zenit.org/2014/02/24/fete-du-bienheureux-thomas-marie-fusco/

CHAPELLE PAPALE POUR LA BÉATIFICATION DE 7 SERVITEURS DE DIEU

HOMÉLIE DU PAPE JEAN PAUL II

Dimanche 7 octobre 2001

1. "Le juste vivra par sa fidélité" (Ha 2, 4):  c'est avec ces paroles pleines de confiance et d'espérance que le prophète Habaquq s'adresse au peuple d'Israël à un moment particulièrement tourmenté de son existence. Relues par l'Apôtre Paul à la lumière du mystère du Christ, ces mêmes paroles sont utilisées afin d'exprimer un principe universel:  c'est à travers la foi que l'homme s'ouvre au salut qui lui vient de Dieu.

Nous avons aujourd'hui la joie de contempler ce grand mystère de salut rendu actuel avec les nouveaux bienheureux. Ce sont eux les justes qui, en raison de leur foi, vivent aux côtés de Dieu pour l'éternité:  Ignazio Maloyan, Evêque et martyr; Nikolaus Gross, père de famille et martyr; Alfonso Maria Fusco, prêtre; Tommaso Maria Fusco, prêtre; Emilie Tavernier-Gamelin, religieuse; Eugenia Picco, vierge; Maria Euthymia Uffing, vierge.

Ces frères illustres, à présent élevés à la gloire des autels, ont su traduire leur indomptable foi dans le Christ en une extraordinaire expérience d'amour envers Dieu et de service envers leur prochain. 

Mgr Ignace Maloyan

2. Mgr Ignace Maloyan, mort martyr à l'âge de 46 ans, nous rappelle le combat spirituel de tout chrétien, dont la foi est exposée aux attaques du mal. C'est dans l'Eucharistie qu'il puisait, jour après jour, la force nécessaire pour accomplir avec générosité et passion son ministère de prêtre, se consacrant à la prédication, à la pastorale des sacrements et au service des plus pauvres. Tout au long de son existence, il a pleinement vécu la parole de saint Paul:  "Ce n'est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de raison" (2 Tm 1, 14.7). Devant les dangers de la persécution, le bienheureux Ignace n'accepta aucun compromis, déclarant à ceux qui faisaient pression sur lui:  "A Dieu ne plaise que je renie Jésus mon Sauveur. Verser mon sang en faveur de ma foi est le plus vif désir de mon coeur!". Que son exemple éclaire aujourd'hui tous ceux qui veulent être de vrais témoins de l'Evangile, pour la gloire de Dieu et pour le salut de leurs frères!

Soeur Emilie Tavernier-Gamelin

3. Dans sa vie de mère de famille et de religieuse fondatrice des Soeurs de la Providence, Emilie Tavernier-Gamelin a été le modèle d'un courageux abandon à la Providence. Son attention aux personnes et aux situations la conduisit à inventer des formes nouvelles de charité. Elle avait un coeur ouvert à toute détresse, servant spécialement les pauvres et les petits, qu'elle désirait traiter comme des rois. Considérant qu'elle avait tout reçu du Seigneur, elle donnait sans compter. Tel était le secret de sa joie profonde, même dans l'adversité. Dans un esprit de totale confiance en Dieu et avec un sens aiguisé de l'obéissance, tel le "serviteur quelconque" de l'Evangile, elle accomplit son devoir d'état comme un commandement divin, voulant faire en tout la volonté du Seigneur. Que la nouvelle bienheureuse soit un modèle de contemplation et d'action pour les Soeurs de son Institut et pour les personnes qui travaillent avec elles!

Nikolaus Gross

4. Les deux nouveaux bienheureux allemands nous ramènent à une période sombre du XXème siècle. Tournons le regard vers le bienheureux Nikolaus Gross, journaliste et père de famille. Il comprit avec sagacité que l'idéologie national-socialiste ne pouvait pas s'accorder avec la foi chrétienne. Il prit courageusement la plume pour défendre la dignité des personnes. Nikolaus Gross aimait beaucoup sa femme et ses enfants. Toutefois, à aucun moment le lien qui l'unissait à sa famille ne lui fit abandonner le Christ et son Eglise. Il savait bien que "si aujourd'hui nous n'engageons pas notre vie, comment pourrons-nous ensuite prétendre nous trouver aux côtés de Dieu et de notre peuple".

C'est en raison de cette conviction qu'il fut conduit à l'échafaud, mais les portes du ciel s'ouvrirent à lui. Dans le bienheureux martyr Nikolaus Gross se réalisa ce qu'avait prédit le prophète:  "Le juste vivra par sa fidélité" (Ha 2, 4).

Soeur Euthymia Uffing

5. Soeur Euthymia a rendu un témoignage d'un tout autre genre. Cette soeur clémentine s'est consacrée au soin des malades, en particulier des prisonniers de guerre et des immigrés. Elle fut même appelée "Maman Euthymia". Après la guerre, elle dut s'occuper d'une blanchisserie au lieu de prendre soin des malades. Elle aurait certainement préféré servir les personnes plutôt que les machines. Malgré tout, elle demeura une soeur pleine de compassion, ayant un sourire amical et une bonne parole pour tous. Elle exprimait ainsi son désir:  "Le Seigneur doit m'utiliser comme un rayon de soleil qui illumine chaque jour". Elle vécut selon la devise suivante:  quoi que nous fassions, nous ne sommes toujours que "des serviteurs inutiles; nous avons fait ce que nous devions faire" (Lc 17, 10). Sa grandeur se trouve dans la foi dans les petites choses.

Dom Alfonso Maria Fusco

6. "Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé...", s'exclame Jésus en conversant avec ses disciples (Lc 17, 6).

Ce fut une foi ferme et authentique qui guida l'oeuvre et la vie du bienheureux dom Alfonso Maria Fusco, fondateur des Soeurs de Saint Jean-Baptiste. Dès sa jeunesse, le Seigneur avait placé dans son coeur le désir  passionné de consacrer sa vie au service des plus pauvres, en particulier des enfants et des jeunes, qu'il rencontrait en grand nombre dans sa ville natale d'Angri, en Campanie. C'est pour cette raison qu'il entreprit le chemin du sacerdoce et devint, dans un certain sens, "le Don Bosco du Sud". Dès le début, il souhaita engager dans son oeuvre plusieurs jeunes qui partageaient son idéal, en leur proposant comme devise les paroles de saint Jean Baptiste:  "Parate viam Domini", "Préparez le chemin du Seigneur" (Lc 3, 4). Confiants dans la divine Providence, le bienheureux Alfonso Maria et les Soeurs baptistines ont accompli une oeuvre bien supérieure à leurs propres attentes. D'une simple maison d'accueil est né un Institut, qui est aujourd'hui présent dans seize pays et dans quatre continents, aux côtés des "humbles" et des "derniers".

Dom Tommaso Maria Fusco

7. La singulière vitalité de la foi, attestée par l'Evangile d'aujourd'hui, apparaît également dans la vie et dans l'activité de dom Tommaso Maria Fusco, fondateur de l'Institut des Filles de la Charité du Très Précieux Sang. En vertu de la foi il sut vivre, dans le monde, la réalité du Royaume de Dieu d'une façon toute particulière. Parmi ses prières, l'une d'entre elles lui était particulièrement chère:  "Je crois en toi, mon Dieu; fais croître ma foi". Telle est précisément la requête que les Apôtres adressent à Jésus dans l'Evangile d'aujourd'hui (cf. Lc 17, 6). Le bienheureux Tommaso Maria avait en effet compris que la foi est avant tout un don, une grâce. Personne ne peut la conquérir ou la gagner tout seul. On peut seulement la demander, l'implorer d'En-haut. C'est pourquoi, illuminés par le précieux enseignement du nouveau bienheureux, ne nous lassons jamais d'invoquer le don de la foi, car "le juste vivra par sa fidélité" (Ha 2, 4).

Eugenia Picco

8. La synthèse vitale entre contemplation et action, assimilée à partir de la participation quotidienne à l'Eucharistie, fut le fondement de l'expérience spirituelle et de l'élan de charité d'Eugenia Picco. Au cours de sa vie, elle s'efforça toujours de se mettre à l'écoute de la voix du Seigneur, selon l'invitation de la liturgie dominicale d'aujourd'hui (cf. Refrain  du  Psaume responsorial), en ne se soustrayant jamais aux tâches que l'amour envers le prochain lui demandait. A Parme, elle s'occupa des personnes pauvres, répondant aux besoins des jeunes et des familles indigentes et assistant les victimes de la guerre qui, en cette période, ensanglantait l'Europe. Même face à la souffrance, avec les inévitables moments de difficulté et d'égarement que celle-ci comporte, la bienheureuse Eugenia Picco sut transformer l'expérience de la douleur en occasion de purification et de croissance intérieure. La nouvelle bienheureuse, nous apprend l'art d'écouter la voix du Seigneur, afin d'être des témoins crédibles de l'Evangile de la charité en cette première partie du millénaire.

La vocation à la sainteté

9. "Mirabilis Deus in sanctis suis!". Avec les Communautés dans lesquelles les nouveaux bienheureux ont vécu et pour lesquelles ils ont prodigué leurs meilleures énergies humaines et spirituelles, nous voulons rendre grâce à Dieu, "admirable dans ses saints". Dans le même temps, nous lui demandons, par leur intercession, de nous aider à répondre avec une ardeur renouvelée à la vocation universelle à la sainteté. 

Amen!

A l'issue de la Messe de béatification, et après la prière de l'Angelus, le Saint-Père a salué les pèlerins de langue française: 

Je vous salue, chers pèlerins venus de différents pays pour les béatifications de ce jour. Puissent ces nouvelles figures de sainteté, en particulier Mgr Maloyan et Soeur Emilie Gamelin, vous aider à devenir vous-mêmes des saints, dans la vie qui est la vôtre, en donnant un éloquent témoignage quotidien de votre amour pour le Christ et pour vos frères et soeurs, notamment les plus pauvres!

SOURCE : http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/2001/documents/hf_jp-ii_hom_20011007_beatification_fr.html

Blessed Tommaso Maria Fusco

Also known as

Thomas Mary Fusco

Memorial

24 February

Profile

Son of Dr Antonio Fusco, a pharmacist, and Stella Giordano, an Italian noble; seventh of eight children in a pious family. His mother died of cholera in 1837 when Tommaso was six, his father in 1841 when the boy was ten, and he was educated by his fraternal uncle Giuseppe, a priest and school teacher. Entered the seminary at NoceraItaly in 1847, the same year his uncle Giuseppe diedOrdained on 22 December 1855.

Opened a school for boys in his own home, and organized prayer groups at night in his parish. Joined the Congregation of the Missionaries of Nocera in 1857, and became a travelling missionary in southern ItalyChaplain and spiritual director at the Shrine of Our Lady of Carmel (Our Lady of the Hens) in Pagani, Italy in 1860. Opened a school of moral theology in his home in 1862, and trained priests in the ministry of Confession. Founded the Priestly Society of the Catholic Apostolate to support missions, a congregation that received the approval of Pope Blessed Pius IX in 1874. Founded the Daughters of Charity of the Most Precious Blood on 6 January 1873, a congregation devoted to the care of orphansParish priest at San Felice e Corpo di Cristo at Pagani from 1874 to 1887Confessor to cloistered nuns at Pagani and NoceraWrote on a number of topics including moral theology; his works always expressed his devotion to the Precious Blood.

Late in life he was the victim of slander when a brother priest became jealous of Tommaso’s good works and consequent notoriety. But Father Fusco prayed his way through the matter, continued his work, and was vindicated in the end.

Born

1 December 1831 at Pagani, Salernoparish of San Felice e Corpo di Cristo, diocese of Nocera-Sarno, Italy

Died

24 February 1891 of a chronic liver disease

Venerated

24 April 2001 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

7 October 2001 by Pope John Paul II

the beatification miracles involved the healing of Mrs Maria Battaglia on 20 August 1964 in Sciacca, Agrigento, Sicily

Additional Information

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Martirologio Romano2001 edición

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Santi e Beati

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“Blessed Tommaso Maria Fusco“. CatholicSaints.Info. 21 September 2021. Web. 23 February 2022. <https://catholicsaints.info/blessed-tommaso-maria-fusco/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-tommaso-maria-fusco/

Thomas Mary Fusco

Thomas Mary Fusco, the seventh of eight children, was born on1 December 1831 in Pagani, Salerno, in the Diocese of Nocera-Sarno, Italy, to Dr Antonio, a pharmacist, and Stella Giordano, of noble descent. They were known for their upright moral and religious conduct, and taught their son Christian piety and charity to the poor.

He was baptized on the day he was born in the parish of S. Felice e Corpo di Cristo. In 1837, when he was only six years old, his mother died of cholera and a few years later, in 1841, he also lost his father. Fr Giuseppe, an uncle on his father's side and a primary school teacher, then took charge of his education.

Since 1839, the year of the canonization of St Alphonsus Mary de' Liguori, little Tommaso had dreamed of church and the altar; in 1847 he was at last able to enter the same diocesan seminary of Nocera which his brother Raffaele would leave after being ordained a priest in 1849.

On 1 April 1851, Tommaso Maria received the sacrament of Confirmation and on 22 December 1855, after completing his seminary formation, he was ordained a priest by Bishop Agnello Giuseppe D'Auria.

In those years, sorrowful because of the loss of his loved ones, including his uncle (1847) as well as his young brother, Raffaele (1852), the devotion to the Patient Christ and to his Blessed Sorrowful Mother, already dear to the entire Fusco family, took root in Tommaso Maria, as in fact his biographers recall: "He had a deep devotion to the crucified Christ which he cherished throughout his life".

Right from the start he saw to the formation of boys for whom he opened a morning school in his own home, while for young people and adults, bent on increasing their human and Christian formation, he organized evening prayers at the parish church of S. Felice e Corpo di Cristo. This was a true place of conversion and prayer, just as it had been for St Alphonsus, revered and honoured in Pagani for his apostolate.

In 1857, he was admitted to the Congregation of the Missionaries of Nocera under the title of St Vincent de Paul and became an itinerant missionary, especially in the regions of Southern Italy.

In 1860 he was appointed chaplain at the Shrine of our Lady of Carmel (known as "Our Lady of the Hens") in Pagani, where he built up the men's and women's Catholic associations and set up the altar of the Crucified Christ and the Pious Union for the Adoration of the Most Precious Blood of Jesus.

In 1862 he opened a school of moral theology in his own home to train priests for the ministry of confession, kindling enthusiasm for the love of Christ's Blood; that same year, he founded the "(Priestly) Society of the Catholic Apostolate" for missions among the common people; in 1874 he received the approval of Pope Pius IX, now blessed.

Deeply moved by the sorry plight of an orphan girl, a victim of the street, after careful preparation in prayer for discernment, Fr Tommaso Maria founded the Congregation of the "Daughters of Charity of the Most Precious Blood" on 6 January, the Solemnity of Epiphany in 1873. This institute was inaugurated at the Church of Our Lady of Mount Carmel, in the presence of Bishop Raffaele Ammirante, who, with the clothing of the first three sisters with the religious habit, blessed the first orphanage for seven poor little orphan girls of the area. It was not long before the newborn religious family and the orphanage also received the Pope's blessing, in response to their request.

Fr Tommaso Maria continued to dedicate himself to the priestly ministry, preaching spiritual retreats and popular missions; and from his apostolic travels sprang the many foundations of houses and orphanages that were a monument to his heroic charity, which was even more ardent in the last 20 years of his life (1870-1891).

In addition to his commitments as founder and apostolic missionary, he was parish priest (1874-1887) at the principal church of S. Felice e Corpo di Cristo in Pagani, extraordinary confessor to the cloistered nuns in Pagani and Nocera and, in the last years of his life, spiritual father of the lay congregation at the Shrine of Our Lady of Mount Carmel.

It was not long before Fr Tommaso Maria, envied for the good he achieved in his ministry and for his life as an exemplary priest, was faced with humiliation and persecution and, in 1880, even a brother priest's slanderous calumny. However, sustained by the Lord, he lovingly carried that cross which own Pastor, Bishop Ammirante had foretold at the time of his institute's foundation: "Have you chosen the title of the Most Precious Blood? Well, may you be prepared to drink the bitter cup".

During the harshest of trials, which he bore in silence, he would repeat: "May work and suffering for God always be your glory and in your work and suffering, may God be your consolation on this earth, and your recompense in heaven. Patience is the safeguard and pillar of all the virtues".

Wasting away with a liver-disease, Fr Tommaso Maria died a devout death on 24 February 1891, praying with the elderly Simeon: Lord, now let your servant depart in peace, according to your word" (Lk 2, 29).

He was only 59 years old! In the notice issued by the town council of Pagani on 25 February 1891 the Gospel witness of his life, known to one and all, was summarized in these words: "Tommaso Maria Fusco, Apostolic Missionary, Founder of the Daughters of Charity of the Most Precious Blood, an exemplary priest of indomitable faith and ardent charity, worked tirelessly in the name of the Redeeming Blood for the salvation of souls: in life he loved the poor and in death forgave his enemies".

His life was directed to the highest devotion of Christian virtues by the priestly life, lived intensely in constant meditation on the mystery of the Father's love, contemplated in the crucified Son whose Blood is "the expression, measure and pledge" of divine Charity and heroic charity to the poor and needy, in whom Fr Tommaso Maria saw the bleeding Face of Jesus.

His writings, preaching and popular missions marked his vast experience of faith and the light of Christian hope that shone from his vocation and actions. He had a vital, burning love for God; it enflamed his words and his apostolate, made fruitful by love for God and neighbour, by union with the crucified Jesus, by trust in Mary, Immaculate and Sorrowful, and above all by the Eucharist.

Fr Tommaso Maria Fusco was an Apostle of Charity of the Most Precious Blood, a friend of boys and girls and young people and attentive to every kind of poverty and human and spiritual misery.

For all these reasons he enjoyed the fame of holiness among the diocesan priests, among the people and among his spiritual daughters who received his charism, and witness to it today in the various parts of the world where they carry out their apostolate in communion with the Church.

The cause for the beatification of Fr Tommaso Maria Fusco was initiated in 1955 and the decree of his heroic Christian virtues was published on 24 April 2001. The miraculous healing of Mrs Maria Battaglia on 20 August 1964 in Sciacca, Agrigento, Sicily, through the intercession of Fr Tommaso Maria Fusco was recognized on7 July 2001.

With his beatification, Pope John Paul II presents Fr Tommaso Maria Fusco as an example and a guide to holiness for priests, for the people of God and for his spiritual daughters, the Daughters of Charity of the Most Precious Blood.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20011007_beat-tommaso-fusco_en.html

BEATIFICATION OF 7 SERVANTS OF GOD 

HOMILY OF JOHN PAUL II

Sunday 7 October 2001

1. "The just man shall live by faith" (Hb 2,4):  with these words full of confidence and hope the prophet Habakkuk spoke to the people of Israel at a particularly troubled moment of its history. Reread in the light of the mystery of Christ by the Apostle Paul, the Church can use the same words to express a universal principle:  it is by faith that man is open to the salvation that comes to him from God. 

Today we have the joy of contemplating this great mystery of salvation actualized in the new Blesseds. They are the just who by their faith live close to God in eternity:  Ignatius Maloyan, bishop and martyr; Nikolaus Gross, father of a family and martyr; Alfonso Maria Fusco, priest; Tommaso Maria Fusco, priest; Emilie Tavernier Gamelin, religious woman; Eugenia Picco, virgin; Maria Euthymia Üffing, virgin. These illustrious brothers and sisters, now elevated to the glory of the altars, knew how to translate their invincible faith in Christ into an extraordinary experience of love for God and service to their neighbour. 

2. Archbishop Ignatius Maloyan, who died a martyr when he was 46, reminds us of every Christian's spiritual combat, whose faith is exposed to the attacks of evil. It is in the Eucharist that he drew, day by day, the force necessary to accomplish his priestly ministry with generosity and passion, dedicating himself to preaching, to a pastoral life connected with the celebration of the sacraments and to the service of the neediest. Throughout his existence, he fully lived the words of St Paul:  "God has not given us a spirit of fear but a spirit of courage, of love and self control" (II Tim 1,14. 7). Before the dangers of persecution, Bl. Ignatius did not accept any compromise, declaring to those who were putting pressure on him, "It does not please God that I should deny Jesus my Saviour. To shed my blood for my faith is the strongest desire of my heart". May his example enlighten all those who today wish to be witnesses of the Gospel for the glory of God and for the salvation of their neighbour. 

3. In her life as mother of a family and religious foundress of the Sisters of Providence, Emilie Tavernier Gamelin was the model of a courageous abandonment to divine Providence. Her attention to persons and to situations led her to invent new forms of charity. She had a heart open to every kind of trouble, and she was especially the servant of the poor and the little ones, whom she wished to treat like kings. She remembered that she had received everything from the Lord and she wanted to give without counting the cost. This was the secret of her deep joy, even in adversity.

In a spirit of total confidence in God and with an acute sense of obedience, like the anonymous servant in the Gospel of today, she accomplished her duty which she considered a divine commandment, wishing above all to do the will of God in everything. May the new Blessed be a model of contemplation and action for the sisters of her institute and for the persons who work with them. 

4. Both of the new Blesseds from Germany lead us into the dark time of the twentieth century. Let us focus on Bl. Nikolaus Gross, journalist and father of a family. With the clear insight that the Nazi ideology was incompatible with Christian faith, he courageously took up his pen to plead for the dignity of human beings. Nikolaus loved his wife and children very much. However, the inner bond with his own family never allowed him to pull back from confessing Christ and his Church. It was clear to him, "If we do not risk our life today, how then do we want to justify ourselves one day before God and our people?". For this conviction he submitted to being hanged so that heaven itself might be opened to him. In the Blessed Martyr Nikolaus Gross was accomplished what the prophet foretold "The just man will live on account of his faith" (Hb 1,4). 

5. The Blessed Sr Euthymia offered another kind of witness. The Clemens Sister dedicated herself tirelessly to the care of the sick, particularly, of the prisoners of war and of foreign workers. For this reason she was nicknamed "Mamma Euthymia". After the war, she was put in charge of the laundry room rather than of the sick. She would have preferred to serve human beings rather than machines. However, she remained a dedicated sister who had a friendly smile and a kind word for everyone. She had a way of describing her mission:  "The Lord can use me like a ray of sun to brighten the day". This Sister lived the word of the Gospel:  whatever we do, we are only unworthy servants. We have only done our duty" (Lk 17,10). In her faith in small things lies her greatness.

6. "If you had faith like a mustard seed", Jesus exclaimed speaking with his disciples (Lk 17,6). It was a genuine and tenacious faith that guided the work and life of Bl. Alfonso Maria Fusco, founder of the Sisters of St John the Baptist. From when he was a young man, the Lord put into his heart the passionate desire to dedicate his life to the service of the neediest, especially of children and young people, who were plentiful in his native city of Angri in Campania. For this he undertook the path of the priesthood and, in a certain way, become the "Don Bosco of Southern Italy". From the beginning he wanted to involve in his work some young women who shared his ideal and he offered them the words of St John the Baptist, "Prepare the way of the Lord" (Lk 3,4). Trusting in divine Providence, Bl. Alfonso and the Sisters of John the Baptist set up a work that was superior to their own expectations. From a simple house for the welcome of the young, there arose a whole Congregation which today is present in 16 countries and on 4 continents working alongside those who are "little" ones and "last". 

7. The outstanding vitality of faith, extolled in the Gospel for today, emerges in the life and activity of Tommaso Maria Fusco, founder of the Institute of the Daughters of Charity of the Precious Blood. By virtue of the faith he knew how to live in the world the reality of the Kingdom of God in a very special way. Among his aspirations, there was one which was his favourite:  "I believe in you, my God, increase my faith". It is this prayer that the Apostles direct to the Lord in the Gospel reading today (cf. Lk 17,6). Bl. Tommaso understood that faith is first of all a gift and a grace. No one can conquer it or obtain it by himself. One can only ask for it, implore it from on high. For that reason, enlightened by the teaching of the new Blessed, we never tire of asking the gift of faith, because "the just man will live by faith" (Hb 1,4). 

8. The vital synthesis between contemplation and action, assimilated in the daily participation in the Eucharist, was the foundation of the spiritual experience and the burning charity of Bl. Eugenia Picco. In her life she made every effort to listen to the word of the Lord following the invitation of the Liturgy today (refrain for the responsorial psalm), never drawing back from the service which love of neighbour required. At Parma she took upon herself the poverty of the people responding to the needs of the young and of needy families and assisting the victims of the war that in this period made Europe suffer. Even in the face of suffering, with the inevitable moments of difficulty and bewilderment that it entails, Bl. Eugenia Picco knew how to transform the experience of suffering into an occasion of purification and inner growth. From Bl. Eugenia we can learn the art of listening to the voice of the Lord in order to be credible witnesses of the Gospel of charity in the opening years of the millennium.

9. "God is wonderful in his saints!". With the communities in which the Blessed lived and for which they spent their best human and spiritual energies, we want to thank God, who is "wonderful in his saints". At the same time, we ask Him through their intercession, to help us respond with renewed eagerness to the universal call to holiness. Amen.

SOURCE :http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/2001/documents/hf_jp-ii_hom_20011007_beatification_en.html

Beato Tommaso Maria Fusco Sacerdote

24 febbraio

Pagani, Salerno, 1 dicembre 1831 - Nocera Inferiore, Salerno, 24 febbraio 1891

Fondatore delle Figlie della Carità del Preziosissimo Sangue.

Martirologio Romano: A Nocera Inferiore in Campania, beato Tommaso Maria Fusco, sacerdote, che con speciale amore si prese cura dei poveri e degli ammalati e istituì le Figlie della Carità del Preziosissimo Sangue, che destinò alla promozione di varie opere di impegno sociale, soprattutto tra i giovani e i malati. 

Qualcuno gli aveva predetto che avrebbe dovuto trangugiare un sacco di amarezze, ma sicuramente neanche lui si sarebbe immaginato quante e, soprattutto, da parte di chi. Nasce il 1° dicembre 1831 a Pagani, in provincia di Salerno, proprio mentre in Italia, e soprattutto nel Meridione, è tutto un fermento di indipendentismo che alimenta rivoluzioni e disordini. E’ il settimo degli otto figli di una famiglia agiata e molto in vista: suo papà è farmacista, sua mamma una nobildonna, ma se ne vanno troppo presto, tanto che a 10 anni è già orfano di entrambi i genitori. Nel 1839 a Pagani si festeggia solennemente la canonizzazione di Alfonso Maria de’ Liguori: “sarò prete anch’io”, promette a se stesso e agli altri il bambino che ha solo 8 anni. Le prime difficoltà nascono proprio in casa, dove il fratello maggiore e uno zio paterno sono già preti, perchè due vocazioni in una casa sono ritenute più che sufficienti. Senza contare che su di lui si concentrano le speranze per la continuità della dinasta e l’amministrazione dell’ingente fortuna di famiglia. E’ lui a vincere questo braccio di ferro con una parte dei suoi famigliari: a 16 anni entra in seminario e a 24 anni è ordinato sacerdote. Pochi giorni dopo ha già aperto in casa sua una scuola privata, mentre in una vecchia confraternita istituisce una “cappella serotina” come luogo di meditazione, preghiera ed istruzione religiosa per giovani e uomini di ogni grado e condizione sociale. Senza volerlo, il giovane prete con queste prime due istituzioni traccia le linee portanti del suo sacerdozio. Ben volentieri lo annoverano tra i Missionari nocerini, impegnati nelle missioni al popolo, perché ha facilità di parola e chiarezza di esposizione. E in questa veste percorre in lungo e in largo i paesi, anche i più sperduti, del Cilento e dell’Irpinia. Fino a quando decide di “mettersi in proprio”, fondando nel 1862 la “Compagnia dell’Apostolato Cattolico del Preziosissimo Sangue di Gesù Cristo”: ai sacerdoti che vi aderiscono chiede non solo di predicare le missioni al popolo, ma anche di propagandare la devozione al Sangue di Gesù e di fondare in ogni parrocchia visitata la Pia Unione del Preziosissimo Sangue. Esattamente 10 anni dopo un’altra intuizione e una seconda opera di carità urgente: la Congregazione delle Figlie della Carità del Preziosissimo Sangue, che vuole in grado di riflettere “la più viva immagine d quella divina carità con cui il sangue fu sparso”. A loro affida l’educazione, l’istruzione e il mantenimento delle bambine orfane, ma l’inizio, comune a tutte le opere di Dio, è contrassegnato dall’umiltà e dalla piccolezza del granellino di senape: appena tre suore e sette orfane, al cui mantenimento deve provvedere personalmente lui. “Ha scelto il titolo del Preziosismo Sangue? Ebbene preparati a bere un calice amaro”, gli profetizza il suo vescovo. Profezia che si avvera quando due sacerdoti rivali, a dimostrazione che l’invidia e la gelosia sono di casa anche nelle sacrestie, costruiscono a suo danno un castello di accuse infamanti e vergognose. Sente tutta l’amarezza e il peso di questa situazione, che durerà per anni e anni, fino a quando i calunniatori dovranno confessare pubblicamente la loro malignità e il Tribunale ecclesiastico lo proclamerà del tutto innocente. Ma, come speso accade, le sofferenze morali finiscono per avere anche ripercussioni sul fisico e don Tommaso Maria Fusco, muore prima del compimento dei 60 anni il 24 febbraio 1891, perdonando chi gli aveva procurato tanto dolore. Il 7 febbraio 2001 Papa Giovanni Paolo II° lo ha proclamato beato e ad oggi sembra abbastanza vicina la data della sua canonizzazione.

Autore: Gianpiero Pettiti

Note:

Per saperne di più: 

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90338

Tommaso Maria Fusco

Tommaso Maria Fusco, settimo di otto figli, nacque a Pagani (SA), in diocesi di Nocera-Sarno, il 1° dicembre 1831, dal farmacista dott. Antonio, e dalla nobildonna Stella Giordano, genitori di integra condotta morale e religiosa che seppero formarlo alla pietà cristiana e alla carità verso i poveri.

Fu battezzato lo stesso giorno della nascita nella Parrocchia di San Felice e Corpo di Cristo.

Ben presto rimase orfano della madre, vittima dell'epidemia colerica nel 1837 e, pochi anni dopo, nel 1841, perdette anche il padre. D'allora si occupò della sua formazione don Giuseppe, lo zio paterno, il quale gli fu maestro negli studi primari.

Fin dal 1839, anno della canonizzazione di Sant'Alfonso Maria de' Liguori, il piccolo Tommaso aveva sognato la chiesa e l'altare e finalmente nel 1847 entrò nel Seminario diocesano di Nocera, dal quale nel 1849 uscirà consacrato sacerdote il fratello Raffaele.

Il 1° aprile 1851 Tommaso Maria ricevette il Sacramento della Cresima e il 22 dicembre 1855, dopo la formazione seminaristica, fu ordinato sacerdote dal Vescovo Agnello Giuseppe D'Auria.

In questi anni di esperienze dolorose, per la perdita di persone care alle quali si aggiungeva quella dello zio (1847) e del giovane fratello Raffaele (1852), si sviluppa in Tommaso Maria una devozione già cara a tutta la famiglia Fusco: quella al Cristo paziente e alla sua SS. Madre Addolorata, come viene ricordato dai biografi: «Era devotissimo del Crocifisso e tale rimase sempre».

Fin dall'inizio del ministero curò la formazione dei fanciulli, per i quali in casa sua, aprì una Scuola mattinale, e ripristinò la Cappella serotina, per i giovani e gli adulti presso la chiesa parrocchiale di San Felice e Corpo di Cristo con lo scopo di promuovere la loro formazione umana e cristiana.

Essa fu un autentico luogo di conversioni e di preghiera, come lo era stata nell'esperienza di Sant'Alfonso, venerato e onorato a Pagani per il suo apostolato.

Nel 1857 fu ammesso alla Congregazione dei Missionari Nocerini, sotto il titolo di San Vincenzo de' Paoli, con la immissione in una itineranza missionaria estesa specialmente alle regioni dell'Italia meridionale.

Nel 1860 fu nominato cappellano del Santuario della Madonna del Carmine, detta delle Galline, in Pagani, dove incrementò le associazioni cattoliche maschili e femminili, e vi eresse l'altare del Crocifisso e la Pia Unione per il culto al Preziosissimo Sangue di Gesù.

Per l'abilitazione al ministero del confessionale, nel 1862 aprì nella sua casa una Scuola di Teologia morale per i Sacerdoti, infiammandoli all'amore del Sangue di Cristo: nello stesso anno istituì la «Compagnia (sacerdotale) dell'Apostolato Cattolico» per le missioni popolari; nel 1874 ebbe l'approvazione dal Papa Pio IX, oggi beato. Profondamente colpito dalla disgrazia di un'orfana, vittima della strada, il 6 gennaio giorno dell'Epifania del 1873, dopo attenta preparazione nella preghiera di discernimento, don Tommaso Maria fondò la Congregazione delle «Figlie della Carità del Preziosissimo Sangue». L'Opera ebbe inizio nella Chiesa della Madonna del Carmine, alla presenza del Vescovo Raffaele Ammirante il quale, con la consegna dell'abito alle prime tre Suore, benedisse il primo Orfanotrofio per sette orfanelle povere del paese. Sulla nascente famiglia religiosa e sull'Orfanotrofio, dietro sua richiesta, non tardò a scendere anche la benedizione del Papa.

Don Tommaso Maria continuò a dedicarsi al ministero sacerdotale con predicazione di esercizi spirituali e di missioni popolari; e su questa itineranza apostolica nacquero le numerose fondazioni di case e orfanotrofi che segnarono la sua eroica carità, ancora più intensa specialmente nell'ultimo ventennio della sua vita (1870-1891).

Agli impegni di Fondatore e Missionario Apostolico associò anche quelli di Parroco (1874-1887) presso la Chiesa Matrice di San Felice e Corpo di Cristo, in Pagani, di confessore straordinario delle monache di clausura in Pagani e Nocera, e, negli ultimi anni di vita, di padre spirituale della Congrega laicale nel Santuario della Madonna del Carmine

Ben presto don Tommaso Maria, divenuto oggetto d'invidia per il bene operato col suo ministero e per la vita di sacerdote esemplare, affronterà umiliazioni, persecuzioni fino all'infamante calunnia nel 1880, da un confratello nel sacerdozio. Ma egli sostenuto dal Signore, portò con amore quella croce che il suo Vescovo Ammirante, al momento della fondazione, gli aveva preconizzato: «Hai scelto il titolo del Preziosissimo Sangue? Ebbene, preparati a bere il calice amaro».

Nei momenti della durissima prova sostenuta in silenzio, ripeteva: «L'operare e il patire per Dio sia sempre la vostra gloria e delle opere e patimenti che sostenete sia Dio la vostra consolazione in terra e la vostra mercede in cielo. La pazienza è come la salvaguardia e il sostegno di tutte le virtù».

Consumato da una patologia epatica, don Tommaso Maria chiuse piamente la sua esistenza terrena il 24 febbraio 1891, pregando col vecchio Simeone: «Nunc dimittis servum tuum, Domine, secundum verbum tuum, in pace» (Lc 2, 29).

Aveva 59 anni!

La testimonianza evangelica della sua vita, nota a tutti, fu compendiata così nel manifesto emesso dal Comune di Pagani il 25 febbraio 1891: «Tommaso Maria Fusco, Missionario Apostolico, Fondatore delle Figlie della Carità del Preziosissimo Sangue, Sacerdote esemplare d'invitta fede, di ardente carità, in nome del Sangue Redentore lavorò infaticabilmente per la salvezza delle anime: Visse amando i poveri, morì perdonando i nemici».

La vita sacerdotale intensamente vissuta nella meditazione assidua del mistero dell'amore del Padre, contemplato nel Figlio Crocifisso, il cui Sangue è «espressione, misura e pegno» della carità divina, la carità eroica verso i poveri e i bisognosi, nei quali don Tommaso Maria vedeva lo stesso Volto insanguinato di Gesù, orientarono la sua esistenza al culto altissimo delle virtù cristiane. Gli scritti, la predicazione, le missioni popolari segnarono una grande esperienza di fede e una luce di speranza cristiana che traspariva nella sua vocazione e nelle sue azioni. La sua carità verso Dio era viva e ardente; infiammava le sue parole e il suo apostolato che fu reso fecondo dall'amore per Dio e per il prossimo, dall'unione con Gesù Crocifisso e dalla confidenza in Maria Immacolata e Addolorata, e soprattutto dall'Eucaristia. Don Tommaso Maria Fusco fu apostolo della carità del Preziosissimo Sangue, amico dei fanciulli e dei giovani, attento ad ogni povertà e miseria umana e spirituale. Per tutte queste ragioni godette fama di santità presso il presbiterio diocesano, presso il popolo e presso le sue figlie spirituali che hanno raccolto il suo carisma e oggi lo testimoniano nelle varie parti del mondo in cui svolgono il loro apostolato in comunione con la Chiesa.

Iniziato il Processo di Beatificazione nel 1955, decretato l'esercizio eroico delle virtù cristiane il 24 aprile 2001, il 7 luglio 2001 fu riconosciuto l'aspetto prodigioso della guarigione della signora Maria Battaglia, guarigione avvenuta a Sciacca (AG) il 20 agosto 1964 per intercessione di don Tommaso Maria Fusco.

Con la sua Beatificazione Papa Giovanni Paolo II lo presenta come esempio e guida di santità ai sacerdoti, al popolo di Dio, alle sue figlie spirituali, le «Figlie della Carità del Preziosissimo Sangue».

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20011007_beat-tommaso-fusco_it.html

CAPPELLA PAPALE PER LA BEATIFICAZIONE DI 7 SERVI DI DIO

OMELIA DEL SANTO PADRE

Domenica, 7 ottobre 2001

1. "Il giusto vivrà per la sua fede" (Ab 2, 4): con queste parole piene di fiducia e di speranza il profeta Abacuc si rivolge al popolo d'Israele in un momento particolarmente travagliato della sua storia. Rilette dall'apostolo Paolo alla luce del mistero di Cristo, queste stesse parole sono utilizzate per esprimere un principio universale: è con la fede che l'uomo si apre alla salvezza che gli viene da Dio.

Oggi abbiamo la gioia di contemplare questo grande mistero di salvezza attualizzato nei nuovi Beati. Sono essi i giusti che per la loro fede vivono accanto a Dio in eterno: Ignazio Maloyan, Vescovo e martire; Nikolaus Gross, padre di famiglia e martire; Alfonso Maria Fusco, presbitero; Tommaso Maria Fusco, presbitero; Émilie Tavernier Gamelin, religiosa; Eugenia Picco, vergine; Maria Euthymia Üffing, vergine.

Questi nostri illustri fratelli, ora elevati alla gloria degli altari, hanno saputo tradurre la loro indomita fede in Cristo in una straordinaria esperienza di amore verso Dio e di servizio verso il prossimo.

2. Monsignor Ignace Maloyan, morto martire all'età di 46 anni, ci ricorda la battaglia spirituale di ogni cristiano, la cui fede è esposta agli attacchi del male. È nell'Eucaristia che attingeva, giorno dopo giorno, la forza necessaria per compiere con generosità e passione il suo ministero di sacerdote, dedicando alla predicazione, alla pastorale dei sacramenti e al servizio dei più poveri.

Nel corso della sua esistenza visse pienamente le parole di san Paolo:  "Dio infatti non ci ha dato uno spirito di timidezza, ma di forza, di amore e di saggezza" (2 Tm 7). Di fronte ai pericoli della persecuzione, il Beato Ignace non accettò alcun compromesso, dichiarando a quanti facevano pressione su di lui:  "A Dio non piace che io rinneghi Gesù mio Salvatore. Versare il mio sangue a favore della mia fede è il più vivo desiderio del mio cuore!". Che il suo esempio illumini oggi tutti coloro che vogliono essere testimoni del Vangelo, per la gloria di Dio e per la salvezza dei fratelli!

3. Nella sua vita di madre di famiglia e di religiosa fondatrice delle Suore della Provvidenza, Émilie Tavernier Gamelin è stata il modello di un coraggioso abbandono alla Provvidenza. La sua attenzione per le persone e le situazioni la portò a inventare forme nuove di carità. Aveva un cuore aperto a ogni sofferenza, servendo soprattutto i poveri e i piccoli, che desiderava trattare come re.

Ritenendo di aver ricevuto tutto dal Signore, donava senza limiti. Tale era il segreto della sua gioia profonda, persino nelle avversità. In uno spirito di totale fiducia in Dio e con un senso acuto dell'obbedienza, come il "servo" del Vangelo, compì il suo dovere come un comandamento divino, volendo fare in tutto la volontà del Signore. Che la nuova Beata sia un modello di contemplazione e di azione per le Suore del suo Istituto e per le persone che lavorano con loro!

4. Entrambi i nuovi beati tedeschi ci riportano a un momento buio del XX secolo. Rivolgiamo lo sguardo al beato Nikolaus Gross, giornalista e padre di famiglia. Con acume comprese che l'ideologia nazionalsocialista non poteva accordarsi con la fede cristiana. Coraggiosamente prese la penna per difendere la dignità delle persone. Nikolaus Gross amò molto amato sua moglie e i suoi figli. Tuttavia, nemmeno per un momento il vincolo che lo univa alla famiglia fece sì che abbandonasse Cristo e la sua Chiesa. Egli sapeva bene che "Se oggi non impegniamo la nostra vita, come pretenderemo poi di stare al cospetto di Dio e del nostro popolo?".

Per questa sua convinzione fu condotto al patibolo, ma gli si spalancarono le porte del cielo. Nel beato martire Nikolaus Gross si realizza ciò che aveva predetto il profeta:  "Il giusto vivrà per la sua fede" (Ab, 2, 4).

5. Suor Euthymia ha recato una testimonianza di tutt'altro tipo. La suora clementina si è dedicata alla cura dei malati, in particolare dei prigionieri di guerra e degli immigrati. Fu detta anche "mamma Euthymia". Dopo la guerra dovette occuparsi di una lavanderia invece che della cura dei malati. Avrebbe certo preferito servire le persone piuttosto che le macchine. Ciononostante rimase una suora piena di empatia che aveva per tutti un sorriso amichevole e una buona parola. Esprimeva così il suo desiderio:  "Il Signore deve usarmi come un raggio di sole che illumina tutti i giorni". Visse secondo il motto:  qualunque cosa facciamo, siamo sempre solo "servi inutili. Abbiamo fatto quanto dovevamo fare" (Lc 17, 10). La sua grandezza sta nella fede nelle piccole cose.

6. "Se aveste fede quanto un granellino di senapa...", esclama Gesù conversando con i discepoli (Lc 17,6).

Fu una fede genuina e tenace a guidare la vita e l'opera del beato don Alfonso Maria Fusco, fondatore delle Suore di San Giovanni Battista. Da quando era ragazzo, il Signore gli aveva posto nel cuore il desiderio appassionato di dedicare la vita al servizio dei più poveri, specialmente dei bambini e dei giovani, che incontrava numerosi nella sua città natale di Angri, in Campania. Per questo intraprese il cammino del Sacerdozio e divenne, in un certo senso, "il Don Bosco del Sud".

Fin dall'inizio volle coinvolgere nella sua opera alcune giovani che ne condividevano l'ideale, proponendo loro come motto le parole di san Giovanni Battista: "Parate viam Domini", "Preparate la via del Signore" (Lc 3,4). Confidando nella divina Provvidenza, il beato Alfonso Maria e le Suore Battistine hanno realizzato un'opera ben superiore alle loro stesse aspettative. Da una semplice casa di accoglienza è sorto un Istituto che oggi è presente in sedici Paesi e quattro continenti, accanto ai "piccoli" e agli "ultimi".

7. La singolare vitalità della fede, attestata dal Vangelo odierno, emerge anche nella vita e nell'attività di don Tommaso Maria Fusco, fondatore dell'Istituto delle Figlie della Carità del Preziosissimo Sangue. In virtù della fede egli seppe vivere, nel mondo, la realtà del Regno di Dio in modo del tutto speciale. Tra le sue giaculatorie, una ve n'era a lui particolarmente cara: "Credo in te, mio Dio; aumenta la mia fede". E' proprio questa la domanda che gli Apostoli rivolgono a Gesù nel Vangelo di oggi (cfr Lc 17,6). Il beato Tommaso Maria aveva infatti capito che la fede è prima di tutto un dono, una grazia. Nessuno può conquistarla o guadagnarla da solo. Si può soltanto chiederla, implorarla dall'Alto. Perciò, illuminati dal prezioso insegnamento del nuovo Beato, non stanchiamoci mai di invocare il dono della fede, perché "il giusto vivrà per la sua fede" (Ab 1,4).

8. La sintesi vitale tra contemplazione e azione, assimilata a partire dalla quotidiana partecipazione all'Eucaristia, fu il fondamento dell'esperienza spirituale e dello slancio di carità di Eugenia Picco.

Nella sua vita si sforzò sempre di porsi in ascolto della voce del Signore, secondo l'invito dell'odierna liturgia domenicale (cfr Rit. al Sal. Resp.), mai sottraendosi ai servizi che l'amore verso il prossimo le richiedeva. A Parma ella si fece carico delle povertà della gente, rispondendo ai bisogni dei giovani e delle famiglie indigenti ed assistendo le vittime della guerra che in quel periodo insanguinava l'Europa. Anche di fronte alla sofferenza, con gli inevitabili momenti di difficoltà e di smarrimento che questa comporta, la beata Eugenia Picco seppe trasformare l'esperienza del dolore in occasione di purificazione e di crescita interiore. Dalla nuova Beata impariamo l'arte di ascoltare la voce del Signore, per essere testimoni credibili del Vangelo della carità in questo primo scorcio di millennio.

9. "Mirabilis Deus in sanctis suis!". Con le Comunità nelle quali i nuovi Beati hanno vissuto e per le quali hanno speso le loro migliori energie umane e spirituali, vogliamo ringraziare Dio, "mirabile nei suoi santi". Al tempo stesso, Gli chiediamo, per loro intercessione, di aiutarci a rispondere con rinnovato ardore all'universale vocazione alla santità.

Amen!

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/2001/documents/hf_jp-ii_hom_20011007_beatification.html