Beato
Tommaso Maria Fusco, dipinto di Giuseppe Antonio Lomuscio
« La charité doit être tendre, ardente, bénéfique, compatissante, universelle, sincère, affectueuse. »
Bienheureux Tommaso Maria Fusco
Bienheureux Thomas-Marie
Fusco
Fondateur de l'Institut
des Filles de la Charité du Très Précieux Sang (+ 1891)
Béatifié le 7 octobre
2001 (en même temps que Alphonse-Marie
Fusco, son contemporain qui n'est pas de la même famille)
"La singulière
vitalité de la foi, attestée par l'Évangile d'aujourd'hui, apparaît également
dans la vie et dans l'activité de dom Tommaso Maria Fusco, fondateur de
l'Institut des Filles de la Charité du Très Précieux Sang. En vertu de la foi
il sut vivre, dans le monde, la réalité du Royaume de Dieu d'une façon toute
particulière. Parmi ses prières, l'une d'entre elles lui était particulièrement
chère: 'Je crois en toi, mon Dieu; fais croître ma foi'. Telle est précisément
la requête que les Apôtres adressent à Jésus dans l'Évangile d'aujourd'hui
(cf. Lc 17, 6). Le bienheureux Tommaso Maria avait en effet compris que
la foi est avant tout un don, une grâce. Personne ne peut la conquérir ou la
gagner tout seul. On peut seulement la demander, l'implorer d'En-haut. C'est
pourquoi, illuminés par le précieux enseignement du nouveau bienheureux, ne
nous lassons jamais d'invoquer le don de la foi, car 'le juste vivra par sa
fidélité' (Ha 2, 4)."
Homélie
du pape Jean-Paul II .
À Pagani en Campanie,
l’an 1891, le bienheureux Thomas-Marie Fusco, prêtre, qui prit le plus grand
soin des pauvres et des malades et fonda l’Institut des Sœurs de la Charité du
Précieux Sang, dans le but de s’adonner à diverses œuvres sociales, en
particulier auprès des jeunes et des pauvres.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11419/Bienheureux-Thomas-Marie-Fusco.html
Tomaso Maria
(Thomas-Marie) Fusco naît le 1er décembre 1831 à Pagani (Salerne,
diocèse de Nocera Inferiore - Sarno). Il est le septième des huit enfants du Dr
Antonio Fusco, pharmacien, et de Stella Giordano. Sa famille a une réputation
de droiture religieuse et morale. Il est baptisé le jour même à la paroisse de
S. Felice e Corpo di Christo. On l'éduque dans la piété et l'amour des pauvres.
En 1837, à l'âge de six ans, il perd sa mère et en 1841, son père. Son oncle,
le P. Joseph, instituteur, se charge de son éducation. En 1847, il entre au
séminaire de Nocera où son frère Raphaël va bientôt être ordonné (1849). Mais
la famille est à nouveau frappée par le deuil. Son oncle meurt en 1847 et son
frère Raphaël en 1852. Thomas-Marie y puise un regain d'amour envers le Christ,
modèle de patience, et envers la Mère des douleurs, dévotions qui lui avaient
déjà été enseignées dans la famille. Le 22 décembre 1855, il est ordonné
prêtre. Dès le début de son ministère il vise la formation des jeunes garçons
pour lesquels il ouvre une école du matin dans sa propre maison; et pour le
perfectionnement des plus grands et des adultes, il organise des cours du soir
à la paroisse de S. Felice. En 1857, il entre dans la Congrégation des
Missionnaires de Nocera et devient un missionnaire itinérant surtout dans le
Sud de l'Italie. En 1860 il est nommé Chapelain du Sanctuaire de N.-D. du
Carmel à Pagani. Il érige une association pour hommes et une pour femmes, et
une Union pour l'Adoration du Très Précieux Sang de Jésus. En 1862 il ouvre
chez lui une école de théologie morale pour exercer les prêtres au ministère de
la confession, allumant en eux un grand amour pour le Sang du Christ. Et la
même année il fonde pour les prêtres la Société de l'Apostolat catholique vouée
aux missions auprès du peuple. En 1874 il reçoit l'approbation du bienheureux
Pie IX.
A la vue d'une orpheline
victime de la rue, il est ému et il fonde le 6 janvier 1873 les "Filles de
la Charité du Très Précieux Sang" pour s'occuper des orphelines. Peu après
les Sœurs demandent et reçoivent la bénédiction du Pape Pie IX (A l'heure actuelle,
elles sont répandues en de nombreux pays et sont au service des pauvres et des
malades.) En même temps le Père Thomas-Marie se consacre au ministère
sacerdotal. A partir de 1874 il est prêtre de paroisse à S. Felice. Il prêche
des retraites spirituelles et des missions populaires, et à l'occasion de ses
déplacements apostoliques, il fonde de nombreuses maisons et des orphelinats.
Il est confesseur extraordinaire des moniales à Pagani et Nocera.
Cette grande activité
s'explique par sa foi profonde, une foi qu'il sait être un don de Dieu; c'est
pourquoi l'une de ses prières les plus chères est: "Je crois en Toi mon
Dieu; fais croître ma foi". Mais le succès de son apostolat et sa vie exemplaire
suscitent la jalousie. En 1880 un prêtre lance contre lui une calomnie qui lui
vaut humiliation et persécution. Il accepte cette croix avec amour et pardonne.
"La patience, dit-il, est la sauvegarde et le pilier de toutes les
vertus." Frappé par une maladie du foie, il meurt à 59 ans en répétant les
paroles de Syméon: "Maintenant, Seigneur, laisse ton serviteur partir en
paix selon ta parole" (Cf Luc 2,29).
Thomas-Marie est béatifié
par Jean Paul II le 2 octobre 2001 en même temps que son homonyme Alphonse-Marie
Fusco. Ils ne sont pas parents mais contemporains, du même diocèse, frères dans
le sacerdoce, et finalement associés dans la gloire des bienheureux.
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/thomas_marie_fusco.htm
Bienheureux Thomas-Marie
FUSCO
Nom: FUSCO
Prénom: Thomas-Marie
Pays: Italie
Naissance:
01.12.1831 à Pagani (Salerne)
Mort: 24.02.1891
Etat: Prêtre - Fondateur
Note: Prêtre en 1855.
Fonde la Congrégation de Filles de la Charité du Très Précieux Sang.
Béatification:
07.10.2001 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 24 février
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 2001 n.41 p.1-2 n.42 p.2
Réf. dans la Documentation
Catholique:
Notice
Tomaso Maria
(Thomas-Marie) Fusco naît le 1er décembre 1831 à Pagani (Salerne, diocèse
de Nocera Inferiore - Sarno). Il est le septième des huit enfants du Dr Antonio
Fusco, pharmacien, et de Stella Giordano. Sa famille a une réputation de
droiture religieuse et morale. Il est baptisé le jour même à la paroisse de S.
Felice e Corpo di Christo. On l'éduque dans la piété et l'amour des pauvres. En
1837, à l'âge de six ans, il perd sa mère et en 1841, son père. Son oncle, le
P. Joseph, instituteur, se charge de son éducation. En 1847, il entre au
séminaire de Nocera où son frère Raphaël va bientôt être ordonné (1849). Mais
la famille est à nouveau frappée par le deuil. Son oncle meurt en 1847 et son
frère Raphaël en 1852. Thomas-Marie y puise un regain d'amour envers le Christ,
modèle de patience, et envers la Mère des douleurs, dévotions qui lui avaient
déjà été enseignées dans la famille. Le 22 décembre 1855, il est ordonné
prêtre. Dès le début de son ministère il vise la formation des jeunes garçons
pour lesquels il ouvre une école du matin dans sa propre maison; et pour le
perfectionnement des plus grands et des adultes, il organise des cours du soir
à la paroisse de S. Felice. En 1857, il entre dans la Congrégation des
Missionnaires de Nocera et devient un missionnaire itinérant surtout dans le
Sud de l'Italie. En 1860 il est nommé Chapelain du Sanctuaire de N.-D. du
Carmel à Pagani. Il érige une association pour hommes et une pour femmes, et
une Union pour l'Adoration du Très Précieux Sang de Jésus. En 1862 il ouvre
chez lui une école de théologie morale pour exercer les prêtres au ministère de
la confession, allumant en eux un grand amour pour le Sang du Christ. Et la
même année il fonde pour les prêtres la Société de l'Apostolat catholique vouée
aux missions auprès du peuple. En 1874 il reçoit l'approbation du bienheureux
Pie IX.
A la vue d'une orpheline
victime de la rue, il est ému et il fonde le 6 janvier 1873 les "Filles de
la Charité du Très Précieux Sang" pour s'occuper des orphelines. Peu après
les Sœurs demandent et reçoivent la bénédiction du Pape Pie IX (A l'heure
actuelle, elles sont répandues en de nombreux pays et sont au service des
pauvres et des malades.) En même temps le Père Thomas-Marie se consacre au
ministère sacerdotal. A partir de 1874 il est prêtre de paroisse à S. Felice.
Il prêche des retraites spirituelles et des missions populaires, et à
l'occasion de ses déplacements apostoliques, il fonde de nombreuses maisons et
des orphelinats. Il est confesseur extraordinaire des moniales à Pagani et
Nocera.
Cette grande activité
s'explique par sa foi profonde, une foi qu'il sait être un don de Dieu; c'est
pourquoi l'une de ses prières les plus chères est: "Je crois en Toi mon
Dieu; fais croître ma foi". Mais le succès de son apostolat et sa vie
exemplaire suscitent la jalousie. En 1880 un prêtre lance contre lui une
calomnie qui lui vaut humiliation et persécution. Il accepte cette croix avec
amour et pardonne. "La patience, dit-il, est la sauvegarde et le pilier de
toutes les vertus." Frappé par une maladie du foie, il meurt à 59 ans en
répétant les paroles de Syméon: "Maintenant, Seigneur, laisse ton
serviteur partir en paix selon ta parole" (Cf Luc 2,29).
Thomas-Marie est béatifié
par Jean Paul II le 2 octobre 2001 en même temps que son homonyme
Alphonse-Marie Fusco. Ils ne sont pas parents mais contemporains, du même
diocèse, frères dans le sacerdoce, et finalement associés dans la gloire des
bienheureux.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0526.htm
Fête du bienheureux Thomas Marie Fusco
Un prêtre italien héroïque au quotidien
FÉVRIER 24, 2014 00:00ANITA BOURDINSPIRITUALITÉ
Le martyrologe romain fait mémoire, le 24 février, du
bienheureux Thomas Marie Fusco, héroïque prêtre italien (1831-1891).
Septième de huit enfants, Thomas Marie Fusco était
fils du pharmacien Antonio Fusco et de la noble dame Stella Giordano. Mais ses
parents allaient mourir lors de l’épidémie de choléra. C’est son oncle
paternel, don Giuseppe, qui prit alors soin de sa formation.
En 1839, la canonisation de saint Alfonse de Liguori
impressionna l’enfant au point qu’il décida d’entrer au séminaire de Nocera à
seize ans, en 1847, année du décès de don Giuseppe. Son frère Raphaël lui avait
montré la voie. Celui-ci sera prêtre en 1849, mais mourra en 1852, avant
l’ordination de Thomas.
Marqué par la douleur, Thomas trouve sa force
apostolique dans la contemplation du Crucifié et de la Vierge des Douleurs.
Bientôt, il entre chez les Missionnaires de Nocera,
appelés du nom de la ville, « Nocerini », voués aux missions
itinérantes. On lui confie le sanctuaire de Notre-Dame du Carmel, à Pagani.
Il organise alors chez lui une école de Théologie
morale pour préparer les prêtres au ministère du confessionnal, puis, pour les
missions populaires,
la Compagnie sacerdotale de l’Apostolat
catholique, et ensuite, la congrégation des Filles de la Charité du très
Précieux Sang, pour secourir les orphelines.
Fondateur, curé, confesseur de moniales, père
spirituel d’un mouvement de laïcs: sa charité héroïque semblait ne plus avoir
de limites. Les persécutions, la calomnie n’allaient qu’approfondir en lui
cette vertu.
Mais une grave maladie du foie l’emporta le 24 février
1891, alors qu’il priait le cantique de Syméon, le « Nunc dimittis »:
« Maintenant, Seigneur, tu peux me laisser m’en aller dans la paix »
(Luc 2, 29).
SOURCE : https://fr.zenit.org/2014/02/24/fete-du-bienheureux-thomas-marie-fusco/
CHAPELLE PAPALE POUR LA
BÉATIFICATION DE 7 SERVITEURS DE DIEU
HOMÉLIE DU PAPE JEAN PAUL
II
Dimanche 7 octobre 2001
1. "Le juste
vivra par sa fidélité" (Ha 2, 4): c'est avec ces paroles
pleines de confiance et d'espérance que le prophète Habaquq s'adresse au peuple
d'Israël à un moment particulièrement tourmenté de son existence. Relues par l'Apôtre
Paul à la lumière du mystère du Christ, ces mêmes paroles sont utilisées afin
d'exprimer un principe universel: c'est à travers la foi que l'homme
s'ouvre au salut qui lui vient de Dieu.
Nous avons aujourd'hui la
joie de contempler ce grand mystère de salut rendu actuel avec les nouveaux
bienheureux. Ce sont eux les justes qui, en raison de leur foi, vivent aux
côtés de Dieu pour l'éternité: Ignazio Maloyan, Evêque et martyr; Nikolaus
Gross, père de famille et martyr; Alfonso Maria Fusco, prêtre; Tommaso Maria
Fusco, prêtre; Emilie Tavernier-Gamelin, religieuse; Eugenia Picco, vierge;
Maria Euthymia Uffing, vierge.
Ces frères illustres, à
présent élevés à la gloire des autels, ont su traduire leur indomptable foi
dans le Christ en une extraordinaire expérience d'amour envers Dieu et de
service envers leur prochain.
Mgr Ignace Maloyan
2. Mgr Ignace
Maloyan, mort martyr à l'âge de 46 ans, nous rappelle le combat spirituel de
tout chrétien, dont la foi est exposée aux attaques du mal. C'est dans
l'Eucharistie qu'il puisait, jour après jour, la force nécessaire pour
accomplir avec générosité et passion son ministère de prêtre, se consacrant à
la prédication, à la pastorale des sacrements et au service des plus pauvres.
Tout au long de son existence, il a pleinement vécu la parole de saint
Paul: "Ce n'est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un
esprit de force, d'amour et de raison" (2 Tm 1, 14.7). Devant
les dangers de la persécution, le bienheureux Ignace n'accepta aucun compromis,
déclarant à ceux qui faisaient pression sur lui: "A Dieu ne plaise
que je renie Jésus mon Sauveur. Verser mon sang en faveur de ma foi est le plus
vif désir de mon coeur!". Que son exemple éclaire aujourd'hui tous ceux
qui veulent être de vrais témoins de l'Evangile, pour la gloire de Dieu et pour
le salut de leurs frères!
Soeur Emilie
Tavernier-Gamelin
3. Dans sa vie de
mère de famille et de religieuse fondatrice des Soeurs de la Providence, Emilie
Tavernier-Gamelin a été le modèle d'un courageux abandon à la Providence. Son
attention aux personnes et aux situations la conduisit à inventer des formes
nouvelles de charité. Elle avait un coeur ouvert à toute détresse, servant
spécialement les pauvres et les petits, qu'elle désirait traiter comme des
rois. Considérant qu'elle avait tout reçu du Seigneur, elle donnait sans
compter. Tel était le secret de sa joie profonde, même dans l'adversité. Dans
un esprit de totale confiance en Dieu et avec un sens aiguisé de l'obéissance,
tel le "serviteur quelconque" de l'Evangile, elle accomplit son
devoir d'état comme un commandement divin, voulant faire en tout la volonté du
Seigneur. Que la nouvelle bienheureuse soit un modèle de contemplation et
d'action pour les Soeurs de son Institut et pour les personnes qui travaillent
avec elles!
Nikolaus Gross
4. Les deux nouveaux
bienheureux allemands nous ramènent à une période sombre du XXème siècle.
Tournons le regard vers le bienheureux Nikolaus Gross, journaliste et père de
famille. Il comprit avec sagacité que l'idéologie national-socialiste ne
pouvait pas s'accorder avec la foi chrétienne. Il prit courageusement la plume
pour défendre la dignité des personnes. Nikolaus Gross aimait beaucoup sa femme
et ses enfants. Toutefois, à aucun moment le lien qui l'unissait à sa famille
ne lui fit abandonner le Christ et son Eglise. Il savait bien que "si
aujourd'hui nous n'engageons pas notre vie, comment pourrons-nous ensuite
prétendre nous trouver aux côtés de Dieu et de notre peuple".
C'est en raison de cette
conviction qu'il fut conduit à l'échafaud, mais les portes du ciel s'ouvrirent
à lui. Dans le bienheureux martyr Nikolaus Gross se réalisa ce qu'avait prédit
le prophète: "Le juste vivra par sa fidélité" (Ha 2,
4).
Soeur Euthymia Uffing
5. Soeur Euthymia a
rendu un témoignage d'un tout autre genre. Cette soeur clémentine s'est
consacrée au soin des malades, en particulier des prisonniers de guerre et des
immigrés. Elle fut même appelée "Maman Euthymia". Après la guerre,
elle dut s'occuper d'une blanchisserie au lieu de prendre soin des malades.
Elle aurait certainement préféré servir les personnes plutôt que les machines.
Malgré tout, elle demeura une soeur pleine de compassion, ayant un sourire
amical et une bonne parole pour tous. Elle exprimait ainsi son désir:
"Le Seigneur doit m'utiliser comme un rayon de soleil qui illumine chaque
jour". Elle vécut selon la devise suivante: quoi que nous fassions,
nous ne sommes toujours que "des serviteurs inutiles; nous avons fait ce
que nous devions faire" (Lc 17, 10). Sa grandeur se trouve dans la
foi dans les petites choses.
Dom Alfonso Maria Fusco
6. "Si vous
aviez de la foi comme un grain de sénevé...", s'exclame Jésus en
conversant avec ses disciples (Lc 17, 6).
Ce fut une foi ferme et
authentique qui guida l'oeuvre et la vie du bienheureux dom Alfonso Maria
Fusco, fondateur des Soeurs de Saint Jean-Baptiste. Dès sa jeunesse, le
Seigneur avait placé dans son coeur le désir passionné de consacrer sa
vie au service des plus pauvres, en particulier des enfants et des jeunes,
qu'il rencontrait en grand nombre dans sa ville natale d'Angri, en Campanie.
C'est pour cette raison qu'il entreprit le chemin du sacerdoce et devint, dans
un certain sens, "le Don Bosco du Sud". Dès le début, il souhaita
engager dans son oeuvre plusieurs jeunes qui partageaient son idéal, en leur
proposant comme devise les paroles de saint Jean Baptiste: "Parate
viam Domini", "Préparez le chemin du Seigneur" (Lc 3, 4).
Confiants dans la divine Providence, le bienheureux Alfonso Maria et les Soeurs
baptistines ont accompli une oeuvre bien supérieure à leurs propres attentes.
D'une simple maison d'accueil est né un Institut, qui est aujourd'hui présent
dans seize pays et dans quatre continents, aux côtés des "humbles" et
des "derniers".
Dom Tommaso Maria Fusco
7. La singulière
vitalité de la foi, attestée par l'Evangile d'aujourd'hui, apparaît également
dans la vie et dans l'activité de dom Tommaso Maria Fusco, fondateur de
l'Institut des Filles de la Charité du Très Précieux Sang. En vertu de la foi
il sut vivre, dans le monde, la réalité du Royaume de Dieu d'une façon toute
particulière. Parmi ses prières, l'une d'entre elles lui était particulièrement
chère: "Je crois en toi, mon Dieu; fais croître ma foi". Telle
est précisément la requête que les Apôtres adressent à Jésus dans l'Evangile
d'aujourd'hui (cf. Lc 17, 6). Le bienheureux Tommaso Maria avait en
effet compris que la foi est avant tout un don, une grâce. Personne ne peut la
conquérir ou la gagner tout seul. On peut seulement la demander, l'implorer
d'En-haut. C'est pourquoi, illuminés par le précieux enseignement du nouveau
bienheureux, ne nous lassons jamais d'invoquer le don de la foi, car "le
juste vivra par sa fidélité" (Ha 2, 4).
Eugenia Picco
8. La synthèse
vitale entre contemplation et action, assimilée à partir de la participation
quotidienne à l'Eucharistie, fut le fondement de l'expérience spirituelle et de
l'élan de charité d'Eugenia Picco. Au cours de sa vie, elle s'efforça toujours de
se mettre à l'écoute de la voix du Seigneur, selon l'invitation de la liturgie
dominicale d'aujourd'hui (cf. Refrain du Psaume responsorial), en
ne se soustrayant jamais aux tâches que l'amour envers le prochain lui
demandait. A Parme, elle s'occupa des personnes pauvres, répondant aux besoins
des jeunes et des familles indigentes et assistant les victimes de la guerre
qui, en cette période, ensanglantait l'Europe. Même face à la souffrance, avec
les inévitables moments de difficulté et d'égarement que celle-ci comporte, la
bienheureuse Eugenia Picco sut transformer l'expérience de la douleur en
occasion de purification et de croissance intérieure. La nouvelle bienheureuse,
nous apprend l'art d'écouter la voix du Seigneur, afin d'être des témoins
crédibles de l'Evangile de la charité en cette première partie du millénaire.
La vocation à la sainteté
9. "Mirabilis
Deus in sanctis suis!". Avec les Communautés dans lesquelles les nouveaux
bienheureux ont vécu et pour lesquelles ils ont prodigué leurs meilleures
énergies humaines et spirituelles, nous voulons rendre grâce à Dieu,
"admirable dans ses saints". Dans le même temps, nous lui demandons,
par leur intercession, de nous aider à répondre avec une ardeur renouvelée à la
vocation universelle à la sainteté.
Amen!
A l'issue de la Messe de
béatification, et après la prière de l'Angelus, le Saint-Père a salué les
pèlerins de langue française:
Je vous salue, chers
pèlerins venus de différents pays pour les béatifications de ce jour. Puissent
ces nouvelles figures de sainteté, en particulier Mgr Maloyan et Soeur Emilie
Gamelin, vous aider à devenir vous-mêmes des saints, dans la vie qui est la vôtre,
en donnant un éloquent témoignage quotidien de votre amour pour le Christ et
pour vos frères et soeurs, notamment les plus pauvres!
Also known as
Thomas Mary Fusco
Profile
Son of Dr Antonio Fusco, a pharmacist,
and Stella Giordano, an Italian noble;
seventh of eight children in
a pious family. His mother died of cholera in 1837 when
Tommaso was six, his father in 1841 when
the boy was
ten, and he was educated by
his fraternal uncle Giuseppe, a priest and school teacher.
Entered the seminary at Nocera, Italy in 1847,
the same year his uncle Giuseppe died. Ordained on 22
December 1855.
Opened a school for boys in
his own home, and organized prayer groups
at night in his parish.
Joined the Congregation of the Missionaries of Nocera in 1857,
and became a travelling missionary in
southern Italy. Chaplain and
spiritual director at the Shrine of Our Lady of Carmel (Our Lady of
the Hens) in Pagani, Italy in 1860.
Opened a school of moral theology in
his home in 1862,
and trained priests in
the ministry of Confession.
Founded the Priestly Society of the Catholic Apostolate to
support missions,
a congregation that received the approval of Pope Blessed Pius
IX in 1874.
Founded the Daughters of Charity of the Most Precious Blood on 6
January 1873,
a congregation devoted to the care of orphans. Parish priest at
San Felice e Corpo di Cristo at Pagani from 1874 to 1887. Confessor to cloistered nuns at Pagani and Nocera. Wrote on
a number of topics including moral theology;
his works always expressed his devotion to the Precious
Blood.
Late in life he was the victim of slander when
a brother priest became
jealous of Tommaso’s good works and consequent notoriety. But Father Fusco prayed his
way through the matter, continued his work, and was vindicated in the end.
Born
1
December 1831 at
Pagani, Salerno, parish of
San Felice e Corpo di Cristo, diocese of
Nocera-Sarno, Italy
24
February 1891 of
a chronic liver disease
24
April 2001 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
7
October 2001 by Pope John
Paul II
the beatification miracles involved
the healing of
Mrs Maria Battaglia on 20
August 1964 in
Sciacca, Agrigento, Sicily
Additional Information
other sites in english
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti in italiano
MLA Citation
“Blessed Tommaso Maria
Fusco“. CatholicSaints.Info. 21 September 2021. Web. 23 February 2022.
<https://catholicsaints.info/blessed-tommaso-maria-fusco/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-tommaso-maria-fusco/
Thomas Mary Fusco
Thomas Mary Fusco, the
seventh of eight children, was born on1 December 1831 in Pagani, Salerno, in
the Diocese of Nocera-Sarno, Italy, to Dr Antonio, a pharmacist, and Stella
Giordano, of noble descent. They were known for their upright moral and
religious conduct, and taught their son Christian piety and charity to the
poor.
He was baptized on the
day he was born in the parish of S. Felice e Corpo di Cristo. In 1837, when he
was only six years old, his mother died of cholera and a few years later, in
1841, he also lost his father. Fr Giuseppe, an uncle on his father's side and a
primary school teacher, then took charge of his education.
Since 1839, the year of
the canonization of St Alphonsus Mary de' Liguori, little Tommaso had dreamed
of church and the altar; in 1847 he was at last able to enter the same diocesan
seminary of Nocera which his brother Raffaele would leave after being ordained
a priest in 1849.
On 1 April 1851, Tommaso
Maria received the sacrament of Confirmation and on 22 December 1855, after
completing his seminary formation, he was ordained a priest by Bishop Agnello
Giuseppe D'Auria.
In those years, sorrowful
because of the loss of his loved ones, including his uncle (1847) as well as
his young brother, Raffaele (1852), the devotion to the Patient Christ and to
his Blessed Sorrowful Mother, already dear to the entire Fusco family, took
root in Tommaso Maria, as in fact his biographers recall: "He had a deep
devotion to the crucified Christ which he cherished throughout his life".
Right from the start he
saw to the formation of boys for whom he opened a morning school in his own
home, while for young people and adults, bent on increasing their human and
Christian formation, he organized evening prayers at the parish church of S.
Felice e Corpo di Cristo. This was a true place of conversion and prayer, just
as it had been for St Alphonsus, revered and honoured in Pagani for his
apostolate.
In 1857, he was admitted
to the Congregation of the Missionaries of Nocera under the title of St Vincent
de Paul and became an itinerant missionary, especially in the regions of
Southern Italy.
In 1860 he was appointed
chaplain at the Shrine of our Lady of Carmel (known as "Our Lady of the
Hens") in Pagani, where he built up the men's and women's Catholic
associations and set up the altar of the Crucified Christ and the Pious Union
for the Adoration of the Most Precious Blood of Jesus.
In 1862 he opened a
school of moral theology in his own home to train priests for the ministry of
confession, kindling enthusiasm for the love of Christ's Blood; that same year,
he founded the "(Priestly) Society of the Catholic Apostolate" for
missions among the common people; in 1874 he received the approval of Pope Pius
IX, now blessed.
Deeply moved by the sorry
plight of an orphan girl, a victim of the street, after careful preparation in
prayer for discernment, Fr Tommaso Maria founded the Congregation of the
"Daughters of Charity of the Most Precious Blood" on 6 January, the
Solemnity of Epiphany in 1873. This institute was inaugurated at the Church of
Our Lady of Mount Carmel, in the presence of Bishop Raffaele Ammirante, who,
with the clothing of the first three sisters with the religious habit, blessed
the first orphanage for seven poor little orphan girls of the area. It was not
long before the newborn religious family and the orphanage also received the
Pope's blessing, in response to their request.
Fr Tommaso Maria
continued to dedicate himself to the priestly ministry, preaching spiritual
retreats and popular missions; and from his apostolic travels sprang the many
foundations of houses and orphanages that were a monument to his heroic charity,
which was even more ardent in the last 20 years of his life (1870-1891).
In addition to his
commitments as founder and apostolic missionary, he was parish priest
(1874-1887) at the principal church of S. Felice e Corpo di Cristo in Pagani,
extraordinary confessor to the cloistered nuns in Pagani and Nocera and, in the
last years of his life, spiritual father of the lay congregation at the Shrine
of Our Lady of Mount Carmel.
It was not long before Fr
Tommaso Maria, envied for the good he achieved in his ministry and for his life
as an exemplary priest, was faced with humiliation and persecution and, in
1880, even a brother priest's slanderous calumny. However, sustained by the
Lord, he lovingly carried that cross which own Pastor, Bishop Ammirante had foretold
at the time of his institute's foundation: "Have you chosen the title of
the Most Precious Blood? Well, may you be prepared to drink the bitter
cup".
During the harshest of
trials, which he bore in silence, he would repeat: "May work and suffering
for God always be your glory and in your work and suffering, may God be your
consolation on this earth, and your recompense in heaven. Patience is the
safeguard and pillar of all the virtues".
Wasting away with a
liver-disease, Fr Tommaso Maria died a devout death on 24 February 1891,
praying with the elderly Simeon: Lord, now let your servant depart in peace,
according to your word" (Lk 2, 29).
He was only 59 years old!
In the notice issued by the town council of Pagani on 25 February 1891 the
Gospel witness of his life, known to one and all, was summarized in these
words: "Tommaso Maria Fusco, Apostolic Missionary, Founder of the
Daughters of Charity of the Most Precious Blood, an exemplary priest of
indomitable faith and ardent charity, worked tirelessly in the name of the
Redeeming Blood for the salvation of souls: in life he loved the poor and in
death forgave his enemies".
His life was directed to
the highest devotion of Christian virtues by the priestly life, lived intensely
in constant meditation on the mystery of the Father's love, contemplated in the
crucified Son whose Blood is "the expression, measure and pledge" of
divine Charity and heroic charity to the poor and needy, in whom Fr Tommaso
Maria saw the bleeding Face of Jesus.
His writings, preaching
and popular missions marked his vast experience of faith and the light of
Christian hope that shone from his vocation and actions. He had a vital,
burning love for God; it enflamed his words and his apostolate, made fruitful
by love for God and neighbour, by union with the crucified Jesus, by trust in
Mary, Immaculate and Sorrowful, and above all by the Eucharist.
Fr Tommaso Maria Fusco
was an Apostle of Charity of the Most Precious Blood, a friend of boys and
girls and young people and attentive to every kind of poverty and human and
spiritual misery.
For all these reasons he
enjoyed the fame of holiness among the diocesan priests, among the people and
among his spiritual daughters who received his charism, and witness to it today
in the various parts of the world where they carry out their apostolate in
communion with the Church.
The cause for the
beatification of Fr Tommaso Maria Fusco was initiated in 1955 and the decree of
his heroic Christian virtues was published on 24 April 2001. The miraculous
healing of Mrs Maria Battaglia on 20 August 1964 in Sciacca, Agrigento, Sicily,
through the intercession of Fr Tommaso Maria Fusco was recognized on7 July
2001.
With his beatification,
Pope John Paul II presents Fr Tommaso Maria Fusco as an example and a guide to
holiness for priests, for the people of God and for his spiritual daughters,
the Daughters of Charity of the Most Precious Blood.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20011007_beat-tommaso-fusco_en.html
BEATIFICATION
OF 7 SERVANTS OF GOD
HOMILY OF JOHN PAUL II
Sunday 7 October 2001
1. "The just
man shall live by faith" (Hb 2,4): with these words full of
confidence and hope the prophet Habakkuk spoke to the people of Israel at a
particularly troubled moment of its history. Reread in the light of the mystery
of Christ by the Apostle Paul, the Church can use the same words to express a
universal principle: it is by faith that man is open to the salvation
that comes to him from God.
Today we have the joy of
contemplating this great mystery of salvation actualized in the new Blesseds.
They are the just who by their faith live close to God in eternity: Ignatius
Maloyan, bishop and martyr; Nikolaus
Gross, father of a family and martyr; Alfonso
Maria Fusco, priest; Tommaso
Maria Fusco, priest; Emilie
Tavernier Gamelin, religious woman; Eugenia
Picco, virgin; Maria
Euthymia Üffing, virgin. These illustrious brothers and sisters, now
elevated to the glory of the altars, knew how to translate their invincible
faith in Christ into an extraordinary experience of love for God and service to
their neighbour.
2. Archbishop
Ignatius Maloyan, who died a martyr when he was 46, reminds us of every
Christian's spiritual combat, whose faith is exposed to the attacks of evil. It
is in the Eucharist that he drew, day by day, the force necessary to accomplish
his priestly ministry with generosity and passion, dedicating himself to
preaching, to a pastoral life connected with the celebration of the sacraments
and to the service of the neediest. Throughout his existence, he fully lived
the words of St Paul: "God has not given us a spirit of fear but a
spirit of courage, of love and self control" (II Tim 1,14. 7). Before the
dangers of persecution, Bl. Ignatius did not accept any compromise, declaring
to those who were putting pressure on him, "It does not please God that I
should deny Jesus my Saviour. To shed my blood for my faith is the strongest
desire of my heart". May his example enlighten all those who today wish to
be witnesses of the Gospel for the glory of God and for the salvation of their
neighbour.
3. In her life as mother
of a family and religious foundress of the Sisters of Providence, Emilie
Tavernier Gamelin was the model of a courageous abandonment to divine
Providence. Her attention to persons and to situations led her to invent new
forms of charity. She had a heart open to every kind of trouble, and she was
especially the servant of the poor and the little ones, whom she wished to
treat like kings. She remembered that she had received everything from the Lord
and she wanted to give without counting the cost. This was the secret of her
deep joy, even in adversity.
In a spirit of total
confidence in God and with an acute sense of obedience, like the anonymous
servant in the Gospel of today, she accomplished her duty which she considered
a divine commandment, wishing above all to do the will of God in everything.
May the new Blessed be a model of contemplation and action for the sisters of
her institute and for the persons who work with them.
4. Both of the new
Blesseds from Germany lead us into the dark time of the twentieth century. Let
us focus on Bl. Nikolaus Gross, journalist and father of a family. With
the clear insight that the Nazi ideology was incompatible with Christian faith,
he courageously took up his pen to plead for the dignity of human beings.
Nikolaus loved his wife and children very much. However, the inner bond with
his own family never allowed him to pull back from confessing Christ and his
Church. It was clear to him, "If we do not risk our life today, how then
do we want to justify ourselves one day before God and our people?". For
this conviction he submitted to being hanged so that heaven itself might be
opened to him. In the Blessed Martyr Nikolaus Gross was accomplished what the
prophet foretold "The just man will live on account of his faith" (Hb
1,4).
5. The Blessed Sr
Euthymia offered another kind of witness. The Clemens Sister dedicated
herself tirelessly to the care of the sick, particularly, of the prisoners of
war and of foreign workers. For this reason she was nicknamed "Mamma
Euthymia". After the war, she was put in charge of the laundry room rather
than of the sick. She would have preferred to serve human beings rather than
machines. However, she remained a dedicated sister who had a friendly smile and
a kind word for everyone. She had a way of describing her mission:
"The Lord can use me like a ray of sun to brighten the day". This
Sister lived the word of the Gospel: whatever we do, we are only unworthy
servants. We have only done our duty" (Lk 17,10). In her faith in small
things lies her greatness.
6. "If you had faith
like a mustard seed", Jesus exclaimed speaking with his disciples (Lk
17,6). It was a genuine and tenacious faith that guided the work and life
of Bl. Alfonso Maria Fusco, founder of the Sisters of St John the Baptist.
From when he was a young man, the Lord put into his heart the passionate desire
to dedicate his life to the service of the neediest, especially of children and
young people, who were plentiful in his native city of Angri in Campania. For
this he undertook the path of the priesthood and, in a certain way, become the
"Don Bosco of Southern Italy". From the beginning he wanted to
involve in his work some young women who shared his ideal and he offered them
the words of St John the Baptist, "Prepare the way of the Lord" (Lk
3,4). Trusting in divine Providence, Bl. Alfonso and the Sisters of John the
Baptist set up a work that was superior to their own expectations. From a
simple house for the welcome of the young, there arose a whole Congregation
which today is present in 16 countries and on 4 continents working alongside
those who are "little" ones and "last".
7. The outstanding
vitality of faith, extolled in the Gospel for today, emerges in the life and
activity of Tommaso Maria Fusco, founder of the Institute of the Daughters
of Charity of the Precious Blood. By virtue of the faith he knew how to live in
the world the reality of the Kingdom of God in a very special way. Among his
aspirations, there was one which was his favourite: "I believe in
you, my God, increase my faith". It is this prayer that the Apostles
direct to the Lord in the Gospel reading today (cf. Lk 17,6). Bl. Tommaso
understood that faith is first of all a gift and a grace. No one can conquer it
or obtain it by himself. One can only ask for it, implore it from on high. For
that reason, enlightened by the teaching of the new Blessed, we never tire of
asking the gift of faith, because "the just man will live by faith"
(Hb 1,4).
8. The vital
synthesis between contemplation and action, assimilated in the daily
participation in the Eucharist, was the foundation of the spiritual experience
and the burning charity of Bl. Eugenia Picco. In her life she made every
effort to listen to the word of the Lord following the invitation of the
Liturgy today (refrain for the responsorial psalm), never drawing back from the
service which love of neighbour required. At Parma she took upon herself the
poverty of the people responding to the needs of the young and of needy
families and assisting the victims of the war that in this period made Europe
suffer. Even in the face of suffering, with the inevitable moments of
difficulty and bewilderment that it entails, Bl. Eugenia Picco knew how to
transform the experience of suffering into an occasion of purification and
inner growth. From Bl. Eugenia we can learn the art of listening to the voice
of the Lord in order to be credible witnesses of the Gospel of charity in the
opening years of the millennium.
9. "God is
wonderful in his saints!". With the communities in which the Blessed lived
and for which they spent their best human and spiritual energies, we want to
thank God, who is "wonderful in his saints". At the same time, we ask
Him through their intercession, to help us respond with renewed eagerness to
the universal call to holiness. Amen.
SOURCE :http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/2001/documents/hf_jp-ii_hom_20011007_beatification_en.html
Beato Tommaso Maria Fusco Sacerdote
Pagani, Salerno, 1 dicembre 1831 - Nocera Inferiore,
Salerno, 24 febbraio 1891
Fondatore delle Figlie della Carità del Preziosissimo
Sangue.
Martirologio Romano: A Nocera Inferiore in
Campania, beato Tommaso Maria Fusco, sacerdote, che con speciale amore si prese
cura dei poveri e degli ammalati e istituì le Figlie della Carità del
Preziosissimo Sangue, che destinò alla promozione di varie opere di impegno
sociale, soprattutto tra i giovani e i malati.
Qualcuno gli aveva predetto che avrebbe dovuto trangugiare un sacco di amarezze, ma sicuramente neanche lui si sarebbe immaginato quante e, soprattutto, da parte di chi. Nasce il 1° dicembre 1831 a Pagani, in provincia di Salerno, proprio mentre in Italia, e soprattutto nel Meridione, è tutto un fermento di indipendentismo che alimenta rivoluzioni e disordini. E’ il settimo degli otto figli di una famiglia agiata e molto in vista: suo papà è farmacista, sua mamma una nobildonna, ma se ne vanno troppo presto, tanto che a 10 anni è già orfano di entrambi i genitori. Nel 1839 a Pagani si festeggia solennemente la canonizzazione di Alfonso Maria de’ Liguori: “sarò prete anch’io”, promette a se stesso e agli altri il bambino che ha solo 8 anni. Le prime difficoltà nascono proprio in casa, dove il fratello maggiore e uno zio paterno sono già preti, perchè due vocazioni in una casa sono ritenute più che sufficienti. Senza contare che su di lui si concentrano le speranze per la continuità della dinasta e l’amministrazione dell’ingente fortuna di famiglia. E’ lui a vincere questo braccio di ferro con una parte dei suoi famigliari: a 16 anni entra in seminario e a 24 anni è ordinato sacerdote. Pochi giorni dopo ha già aperto in casa sua una scuola privata, mentre in una vecchia confraternita istituisce una “cappella serotina” come luogo di meditazione, preghiera ed istruzione religiosa per giovani e uomini di ogni grado e condizione sociale. Senza volerlo, il giovane prete con queste prime due istituzioni traccia le linee portanti del suo sacerdozio. Ben volentieri lo annoverano tra i Missionari nocerini, impegnati nelle missioni al popolo, perché ha facilità di parola e chiarezza di esposizione. E in questa veste percorre in lungo e in largo i paesi, anche i più sperduti, del Cilento e dell’Irpinia. Fino a quando decide di “mettersi in proprio”, fondando nel 1862 la “Compagnia dell’Apostolato Cattolico del Preziosissimo Sangue di Gesù Cristo”: ai sacerdoti che vi aderiscono chiede non solo di predicare le missioni al popolo, ma anche di propagandare la devozione al Sangue di Gesù e di fondare in ogni parrocchia visitata la Pia Unione del Preziosissimo Sangue. Esattamente 10 anni dopo un’altra intuizione e una seconda opera di carità urgente: la Congregazione delle Figlie della Carità del Preziosissimo Sangue, che vuole in grado di riflettere “la più viva immagine d quella divina carità con cui il sangue fu sparso”. A loro affida l’educazione, l’istruzione e il mantenimento delle bambine orfane, ma l’inizio, comune a tutte le opere di Dio, è contrassegnato dall’umiltà e dalla piccolezza del granellino di senape: appena tre suore e sette orfane, al cui mantenimento deve provvedere personalmente lui. “Ha scelto il titolo del Preziosismo Sangue? Ebbene preparati a bere un calice amaro”, gli profetizza il suo vescovo. Profezia che si avvera quando due sacerdoti rivali, a dimostrazione che l’invidia e la gelosia sono di casa anche nelle sacrestie, costruiscono a suo danno un castello di accuse infamanti e vergognose. Sente tutta l’amarezza e il peso di questa situazione, che durerà per anni e anni, fino a quando i calunniatori dovranno confessare pubblicamente la loro malignità e il Tribunale ecclesiastico lo proclamerà del tutto innocente. Ma, come speso accade, le sofferenze morali finiscono per avere anche ripercussioni sul fisico e don Tommaso Maria Fusco, muore prima del compimento dei 60 anni il 24 febbraio 1891, perdonando chi gli aveva procurato tanto dolore. Il 7 febbraio 2001 Papa Giovanni Paolo II° lo ha proclamato beato e ad oggi sembra abbastanza vicina la data della sua canonizzazione.
Autore: Gianpiero Pettiti
Note:
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90338
Tommaso
Maria Fusco, settimo di otto figli, nacque a Pagani (SA), in diocesi di
Nocera-Sarno, il 1° dicembre 1831, dal farmacista dott. Antonio, e dalla
nobildonna Stella Giordano, genitori di integra condotta morale e religiosa che
seppero formarlo alla pietà cristiana e alla carità verso i poveri.
Fu
battezzato lo stesso giorno della nascita nella Parrocchia di San Felice e
Corpo di Cristo.
Ben
presto rimase orfano della madre, vittima dell'epidemia colerica nel 1837 e,
pochi anni dopo, nel 1841, perdette anche il padre. D'allora si occupò della
sua formazione don Giuseppe, lo zio paterno, il quale gli fu maestro negli
studi primari.
Fin
dal 1839, anno della canonizzazione di Sant'Alfonso Maria de' Liguori, il
piccolo Tommaso aveva sognato la chiesa e l'altare e finalmente nel 1847 entrò
nel Seminario diocesano di Nocera, dal quale nel 1849 uscirà consacrato
sacerdote il fratello Raffaele.
Il
1° aprile 1851 Tommaso Maria ricevette il Sacramento della Cresima e il 22
dicembre 1855, dopo la formazione seminaristica, fu ordinato sacerdote dal
Vescovo Agnello Giuseppe D'Auria.
In
questi anni di esperienze dolorose, per la perdita di persone care alle quali
si aggiungeva quella dello zio (1847) e del giovane fratello Raffaele (1852),
si sviluppa in Tommaso Maria una devozione già cara a tutta la famiglia Fusco:
quella al Cristo paziente e alla sua SS. Madre Addolorata, come viene ricordato
dai biografi: «Era devotissimo del Crocifisso e tale rimase sempre».
Fin
dall'inizio del ministero curò la formazione dei fanciulli, per i quali in casa
sua, aprì una Scuola mattinale, e ripristinò la Cappella serotina, per i
giovani e gli adulti presso la chiesa parrocchiale di San Felice e Corpo di
Cristo con lo scopo di promuovere la loro formazione umana e cristiana.
Essa
fu un autentico luogo di conversioni e di preghiera, come lo era stata
nell'esperienza di Sant'Alfonso, venerato e onorato a Pagani per il suo
apostolato.
Nel
1857 fu ammesso alla Congregazione dei Missionari Nocerini, sotto il titolo di
San Vincenzo de' Paoli, con la immissione in una itineranza missionaria estesa
specialmente alle regioni dell'Italia meridionale.
Nel
1860 fu nominato cappellano del Santuario della Madonna del Carmine, detta
delle Galline, in Pagani, dove incrementò le associazioni cattoliche maschili e
femminili, e vi eresse l'altare del Crocifisso e la Pia Unione per il culto al
Preziosissimo Sangue di Gesù.
Per
l'abilitazione al ministero del confessionale, nel 1862 aprì nella sua casa una
Scuola di Teologia morale per i Sacerdoti, infiammandoli all'amore del Sangue
di Cristo: nello stesso anno istituì la «Compagnia (sacerdotale)
dell'Apostolato Cattolico» per le missioni popolari; nel 1874 ebbe
l'approvazione dal Papa Pio IX, oggi beato. Profondamente colpito dalla
disgrazia di un'orfana, vittima della strada, il 6 gennaio giorno dell'Epifania
del 1873, dopo attenta preparazione nella preghiera di discernimento, don
Tommaso Maria fondò la Congregazione delle «Figlie della Carità del
Preziosissimo Sangue». L'Opera ebbe inizio nella Chiesa della Madonna del
Carmine, alla presenza del Vescovo Raffaele Ammirante il quale, con la consegna
dell'abito alle prime tre Suore, benedisse il primo Orfanotrofio per sette
orfanelle povere del paese. Sulla nascente famiglia religiosa e
sull'Orfanotrofio, dietro sua richiesta, non tardò a scendere anche la
benedizione del Papa.
Don
Tommaso Maria continuò a dedicarsi al ministero sacerdotale con predicazione di
esercizi spirituali e di missioni popolari; e su questa itineranza apostolica
nacquero le numerose fondazioni di case e orfanotrofi che segnarono la sua
eroica carità, ancora più intensa specialmente nell'ultimo ventennio della sua
vita (1870-1891).
Agli
impegni di Fondatore e Missionario Apostolico associò anche quelli di Parroco
(1874-1887) presso la Chiesa Matrice di San Felice e Corpo di Cristo, in
Pagani, di confessore straordinario delle monache di clausura in Pagani e
Nocera, e, negli ultimi anni di vita, di padre spirituale della Congrega
laicale nel Santuario della Madonna del Carmine
Ben
presto don Tommaso Maria, divenuto oggetto d'invidia per il bene operato col
suo ministero e per la vita di sacerdote esemplare, affronterà umiliazioni,
persecuzioni fino all'infamante calunnia nel 1880, da un confratello nel
sacerdozio. Ma egli sostenuto dal Signore, portò con amore quella croce che il
suo Vescovo Ammirante, al momento della fondazione, gli aveva preconizzato:
«Hai scelto il titolo del Preziosissimo Sangue? Ebbene, preparati a bere il
calice amaro».
Nei
momenti della durissima prova sostenuta in silenzio, ripeteva: «L'operare e il
patire per Dio sia sempre la vostra gloria e delle opere e patimenti che
sostenete sia Dio la vostra consolazione in terra e la vostra mercede in cielo.
La pazienza è come la salvaguardia e il sostegno di tutte le virtù».
Consumato
da una patologia epatica, don Tommaso Maria chiuse piamente la sua esistenza
terrena il 24 febbraio 1891, pregando col vecchio Simeone: «Nunc dimittis
servum tuum, Domine, secundum verbum tuum, in pace» (Lc 2, 29).
Aveva
59 anni!
La
testimonianza evangelica della sua vita, nota a tutti, fu compendiata così nel
manifesto emesso dal Comune di Pagani il 25 febbraio 1891: «Tommaso Maria
Fusco, Missionario Apostolico, Fondatore delle Figlie della Carità del
Preziosissimo Sangue, Sacerdote esemplare d'invitta fede, di ardente carità, in
nome del Sangue Redentore lavorò infaticabilmente per la salvezza delle anime:
Visse amando i poveri, morì perdonando i nemici».
La
vita sacerdotale intensamente vissuta nella meditazione assidua del mistero
dell'amore del Padre, contemplato nel Figlio Crocifisso, il cui Sangue è
«espressione, misura e pegno» della carità divina, la carità eroica verso
i poveri e i bisognosi, nei quali don Tommaso Maria vedeva lo stesso Volto
insanguinato di Gesù, orientarono la sua esistenza al culto altissimo delle
virtù cristiane. Gli scritti, la predicazione, le missioni popolari segnarono
una grande esperienza di fede e una luce di speranza cristiana che traspariva
nella sua vocazione e nelle sue azioni. La sua carità verso Dio era viva e
ardente; infiammava le sue parole e il suo apostolato che fu reso fecondo
dall'amore per Dio e per il prossimo, dall'unione con Gesù Crocifisso e dalla
confidenza in Maria Immacolata e Addolorata, e soprattutto dall'Eucaristia. Don
Tommaso Maria Fusco fu apostolo della carità del Preziosissimo Sangue, amico
dei fanciulli e dei giovani, attento ad ogni povertà e miseria umana e
spirituale. Per tutte queste ragioni godette fama di santità presso il
presbiterio diocesano, presso il popolo e presso le sue figlie spirituali che
hanno raccolto il suo carisma e oggi lo testimoniano nelle varie parti del
mondo in cui svolgono il loro apostolato in comunione con la Chiesa.
Iniziato
il Processo di Beatificazione nel 1955, decretato l'esercizio eroico delle
virtù cristiane il 24 aprile 2001, il 7 luglio 2001 fu riconosciuto l'aspetto
prodigioso della guarigione della signora Maria Battaglia, guarigione avvenuta
a Sciacca (AG) il 20 agosto 1964 per intercessione di don Tommaso Maria Fusco.
Con
la sua Beatificazione Papa Giovanni Paolo II lo presenta come esempio e guida
di santità ai sacerdoti, al popolo di Dio, alle sue figlie spirituali, le
«Figlie della Carità del Preziosissimo Sangue».
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20011007_beat-tommaso-fusco_it.html
CAPPELLA PAPALE PER LA
BEATIFICAZIONE DI 7 SERVI DI DIO
OMELIA DEL SANTO PADRE
Domenica, 7 ottobre 2001
1. "Il giusto vivrà
per la sua fede" (Ab 2, 4): con queste parole piene di fiducia e di
speranza il profeta Abacuc si rivolge al popolo d'Israele in un momento
particolarmente travagliato della sua storia. Rilette dall'apostolo Paolo alla
luce del mistero di Cristo, queste stesse parole sono utilizzate per esprimere
un principio universale: è con la fede che l'uomo si apre alla salvezza che gli
viene da Dio.
Oggi abbiamo la gioia di
contemplare questo grande mistero di salvezza attualizzato nei nuovi Beati.
Sono essi i giusti che per la loro fede vivono accanto a Dio in eterno: Ignazio
Maloyan, Vescovo e martire; Nikolaus
Gross, padre di famiglia e martire; Alfonso
Maria Fusco, presbitero; Tommaso
Maria Fusco, presbitero; Émilie
Tavernier Gamelin, religiosa; Eugenia
Picco, vergine; Maria
Euthymia Üffing, vergine.
Questi nostri illustri
fratelli, ora elevati alla gloria degli altari, hanno saputo tradurre la loro
indomita fede in Cristo in una straordinaria esperienza di amore verso Dio e di
servizio verso il prossimo.
2. Monsignor Ignace Maloyan,
morto martire all'età di 46 anni, ci ricorda la battaglia spirituale di ogni
cristiano, la cui fede è esposta agli attacchi del male. È nell'Eucaristia che
attingeva, giorno dopo giorno, la forza necessaria per compiere con generosità
e passione il suo ministero di sacerdote, dedicando alla predicazione, alla
pastorale dei sacramenti e al servizio dei più poveri.
Nel corso della sua
esistenza visse pienamente le parole di san Paolo: "Dio infatti non
ci ha dato uno spirito di timidezza, ma di forza, di amore e di saggezza"
(2 Tm 7). Di fronte ai pericoli della persecuzione, il Beato Ignace non
accettò alcun compromesso, dichiarando a quanti facevano pressione su di
lui: "A Dio non piace che io rinneghi Gesù mio Salvatore. Versare il
mio sangue a favore della mia fede è il più vivo desiderio del mio
cuore!". Che il suo esempio illumini oggi tutti coloro che vogliono essere
testimoni del Vangelo, per la gloria di Dio e per la salvezza dei fratelli!
3. Nella sua vita di
madre di famiglia e di religiosa fondatrice delle Suore della Provvidenza,
Émilie Tavernier Gamelin è stata il modello di un coraggioso abbandono alla
Provvidenza. La sua attenzione per le persone e le situazioni la portò a
inventare forme nuove di carità. Aveva un cuore aperto a ogni sofferenza,
servendo soprattutto i poveri e i piccoli, che desiderava trattare come re.
Ritenendo di aver
ricevuto tutto dal Signore, donava senza limiti. Tale era il segreto della sua
gioia profonda, persino nelle avversità. In uno spirito di totale fiducia in
Dio e con un senso acuto dell'obbedienza, come il "servo" del
Vangelo, compì il suo dovere come un comandamento divino, volendo fare in tutto
la volontà del Signore. Che la nuova Beata sia un modello di contemplazione e
di azione per le Suore del suo Istituto e per le persone che lavorano con loro!
4. Entrambi i nuovi beati
tedeschi ci riportano a un momento buio del XX secolo. Rivolgiamo lo sguardo al
beato Nikolaus Gross, giornalista e padre di famiglia. Con acume comprese che
l'ideologia nazionalsocialista non poteva accordarsi con la fede cristiana.
Coraggiosamente prese la penna per difendere la dignità delle persone. Nikolaus
Gross amò molto amato sua moglie e i suoi figli. Tuttavia, nemmeno per un
momento il vincolo che lo univa alla famiglia fece sì che abbandonasse Cristo e
la sua Chiesa. Egli sapeva bene che "Se oggi non impegniamo la nostra
vita, come pretenderemo poi di stare al cospetto di Dio e del nostro
popolo?".
Per questa sua
convinzione fu condotto al patibolo, ma gli si spalancarono le porte del cielo.
Nel beato martire Nikolaus Gross si realizza ciò che aveva predetto il
profeta: "Il giusto vivrà per la sua fede" (Ab, 2,
4).
5. Suor Euthymia ha
recato una testimonianza di tutt'altro tipo. La suora clementina si è dedicata
alla cura dei malati, in particolare dei prigionieri di guerra e degli
immigrati. Fu detta anche "mamma Euthymia". Dopo la guerra dovette
occuparsi di una lavanderia invece che della cura dei malati. Avrebbe certo
preferito servire le persone piuttosto che le macchine. Ciononostante rimase
una suora piena di empatia che aveva per tutti un sorriso amichevole e una
buona parola. Esprimeva così il suo desiderio: "Il Signore deve
usarmi come un raggio di sole che illumina tutti i giorni". Visse secondo
il motto: qualunque cosa facciamo, siamo sempre solo "servi inutili.
Abbiamo fatto quanto dovevamo fare" (Lc 17, 10). La sua grandezza sta
nella fede nelle piccole cose.
6. "Se aveste fede
quanto un granellino di senapa...", esclama Gesù conversando con i
discepoli (Lc 17,6).
Fu una fede genuina e
tenace a guidare la vita e l'opera del beato don Alfonso Maria Fusco, fondatore
delle Suore di San Giovanni Battista. Da quando era ragazzo, il Signore gli
aveva posto nel cuore il desiderio appassionato di dedicare la vita al servizio
dei più poveri, specialmente dei bambini e dei giovani, che incontrava numerosi
nella sua città natale di Angri, in Campania. Per questo intraprese il cammino
del Sacerdozio e divenne, in un certo senso, "il Don Bosco del Sud".
Fin dall'inizio volle
coinvolgere nella sua opera alcune giovani che ne condividevano l'ideale,
proponendo loro come motto le parole di san Giovanni Battista: "Parate
viam Domini", "Preparate la via del Signore" (Lc 3,4).
Confidando nella divina Provvidenza, il beato Alfonso Maria e le Suore
Battistine hanno realizzato un'opera ben superiore alle loro stesse
aspettative. Da una semplice casa di accoglienza è sorto un Istituto che oggi è
presente in sedici Paesi e quattro continenti, accanto ai "piccoli" e
agli "ultimi".
7. La singolare vitalità
della fede, attestata dal Vangelo odierno, emerge anche nella vita e
nell'attività di don Tommaso Maria Fusco,
fondatore dell'Istituto delle Figlie della Carità del Preziosissimo Sangue. In
virtù della fede egli seppe vivere, nel mondo, la realtà del Regno di Dio in
modo del tutto speciale. Tra le sue giaculatorie, una ve n'era a lui
particolarmente cara: "Credo in te, mio Dio; aumenta la mia fede". E'
proprio questa la domanda che gli Apostoli rivolgono a Gesù nel Vangelo di oggi
(cfr Lc 17,6). Il beato Tommaso Maria aveva infatti capito che la
fede è prima di tutto un dono, una grazia. Nessuno può conquistarla o
guadagnarla da solo. Si può soltanto chiederla, implorarla dall'Alto. Perciò,
illuminati dal prezioso insegnamento del nuovo Beato, non stanchiamoci mai di
invocare il dono della fede, perché "il giusto vivrà per la sua fede"
(Ab 1,4).
8. La sintesi vitale tra
contemplazione e azione, assimilata a partire dalla quotidiana partecipazione
all'Eucaristia, fu il fondamento dell'esperienza spirituale e dello slancio di
carità di Eugenia Picco.
Nella sua vita si sforzò
sempre di porsi in ascolto della voce del Signore, secondo l'invito
dell'odierna liturgia domenicale (cfr Rit. al Sal. Resp.), mai
sottraendosi ai servizi che l'amore verso il prossimo le richiedeva. A Parma
ella si fece carico delle povertà della gente, rispondendo ai bisogni dei
giovani e delle famiglie indigenti ed assistendo le vittime della guerra che in
quel periodo insanguinava l'Europa. Anche di fronte alla sofferenza, con gli
inevitabili momenti di difficoltà e di smarrimento che questa comporta, la
beata Eugenia Picco seppe trasformare l'esperienza del dolore in occasione di
purificazione e di crescita interiore. Dalla nuova Beata impariamo l'arte di
ascoltare la voce del Signore, per essere testimoni credibili del Vangelo della
carità in questo primo scorcio di millennio.
9. "Mirabilis Deus
in sanctis suis!". Con le Comunità nelle quali i nuovi Beati hanno vissuto
e per le quali hanno speso le loro migliori energie umane e spirituali,
vogliamo ringraziare Dio, "mirabile nei suoi santi". Al tempo stesso,
Gli chiediamo, per loro intercessione, di aiutarci a rispondere con rinnovato
ardore all'universale vocazione alla santità.
Amen!
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