mardi 30 septembre 2025

Bienheureux FEDERICO ALBERT, prêtre et fondateur de la Congrégation des Soeurs de Saint-Vincent-de-Paul de l'Immaculée Conception (Albertines V. M. I.)

 

Beato Federico Albert


Bienheureux Frédéric Albert

Fondateur des Vincentiennes de Marie Immaculée (+ 1876)

Il naît à Turin (Italie) en 1820 dans une famille de militaires au service de la maison de Savoie qui gouverne alors le Piémont. Il pense d'abord à devenir soldat, puis il s'oriente vers le sacerdoce, attiré par la figure emblématique du bienheureux Sébastien Valfré considéré comme le père du clergé de Turin au 18ème siècle. Ordonné en 1843, il est nommé à la cour de Savoie, estimé pour sa prédication et sa direction spirituelle, mais il s'occupe aussi des pauvres fort nombreux à l'époque. Il est l'ami de Saint Jean Bosco et reste fidèle au pape Pie IX et à son évêque exilé mais il n'hésite pas à suggérer des solutions pour aplanir les difficultés. Nommé curé à Lanzo, il restera jusqu'à sa mort. C'est alors que sa charité pastorale se manifeste pleinement. Il est en dialogue constant avec toutes les catégories de personnes, surtout celles en difficulté morale. Il refuse d'être nommé évêque de Pinerolo et obtient de ne pas l'être pour continuer à se consacrer à Lanzo. Il fonde un orphelinat et la Congrégation des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul de l'Immaculée Conception. En travaillant à repeindre la voûte d'une chapelle, il tombe du haut des échafaudages et meurt après deux jours d'agonie, à l'âge de 56 ans.

Béatifié le 30 septembre 1984 à Rome par Jean Paul II

Dans son homélie de béatification, Jean-Paul II déclare: "Son esprit de foi et son obéissance sans réserve au Pape et à l'évêque, sa charité sacerdotale firent de lui un élément d'équilibre parmi les membres du clergé et un pasteur zélé particulièrement attentif aux jeunes et aux pauvres. En le considérant, on se rend compte de manière évidente qu'il est possible de répondre aux exigences concrètes de l'homme, précisément parce qu'on est un fidèle serviteur du Christ et de l'Église."

À Lanzo près de Turin, en 1876, le bienheureux Frédéric Albert, prêtre. Curé de la paroisse, pour soulager les miséreux de toute sorte, il fonda la Congrégation des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul de l'Immaculée Conception.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10482/Bienheureux-Fr%C3%A9d%C3%A9ric-Albert.html

Bienheureux Frédéric ALBERT

Nom: ALBERT

Prénom: Frédéric (Federico)

Pays: Italie

Naissance: 16.10.1820  à Turin

Mort: 30.09.1876

Etat: Prêtre - Fondateur

Note: Prêtre en 1843 – Ami de Don Bosco – Fondateur des sœurs Vincentiennes de Marie Immaculée ou "Albertines".

Béatification: 30.09.1984  à Rome  par Jean Paul II

Canonisation:

Fête: 30 septembre

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1984 n.41 p.1.4-5

Réf. dans la Documentation Catholique: 1984 p.1104

Notice

Federico (Frédéric) Albert naît à Turin (Italie) en 1820 dans une famille de militaires au service de la maison de Savoie qui gouverne alors le Piémont. (A cette époque, l'Italie n'a pas encore fait son unité). Frédéric pense d'abord à devenir soldat, puis il s'oriente vers le sacerdoce, attiré par la figure emblématique du bienheureux Sébastien Valfré considéré comme le père du clergé de Turin (18ème siècle). Il n'a pas l'occasion de passer par le séminaire, ce qui ne l'empêche pas de bien se préparer à la prêtrise. Il est ordonné en 1843. A la cour de Savoie où il est nommé, c'est un prêtre estimé pour sa prédication et sa direction spirituelle, mais il s'occupe aussi des pauvres fort nombreux à l'époque et, comme Saint Jean Bosco son ami, il sait se rendre efficace à leur service. Dans les années difficiles où le "Risorgimento" italien pose un vrai cas de conscience aux catholiques, il reste fidèle au Pape Pie IX et à son évêque exilé mais il n'hésite pas à suggérer des solutions pour aplanir les difficultés.

Le 18 novembre 1852, il est nommé curé à Lanzo où il restera jusqu'à sa mort. C'est alors que sa charité pastorale se manifeste pleinement. Elle est nourrie par une prière assidue, de jour et de nuit, et il fonde son activité sur la miséricorde des Cœurs de Jésus et Marie, d'où il tire ses grandes lignes pastorales: formation des jeunes et des adultes, totale disponibilité pour confesser et pour diriger les âmes, dialogue constant avec toutes les catégories de personnes, surtout celles en difficulté morale, attention aux pauvres, surtout des plus humbles, prédications dans tout le Piémont au cours des "missions populaires" et retraites au clergé et aux laïcs. Un généreux effort lui a permis d'acquérir une solide formation culturelle, base nécessaire pour être un guide sûr du Peuple de Dieu. Mais lorsqu'en 1873, on veut le nommé évêque de Pinerolo, il supplie et obtient de ne pas l'être pour continuer à se consacrer à Lanzo. Il fonde un orphelinat et la congrégation des sœurs "Vincentiennes de Marie Immaculée" destinées au service social.

Son testament spirituel révèle son souci premier: "Priez, priez ". En septembre 1856, il vient de terminer un mois de jeûne et il dit tout joyeux qu'il attend une "grande grâce". C'est alors qu'en travaillant à repeindre la voûte d'une chapelle, il tombe du haut des échafaudages et meurt après deux jours d'agonie, à l'âge de 56 ans. Dans son homélie de béatification, Jean-Paul II déclare: "Son esprit de foi et son obéissance sans réserve au Pape et à l'évêque, sa charité sacerdotale firent de lui un élément d'équilibre parmi les membres du clergé et un pasteur zélé particulièrement attentif aux jeunes et aux pauvres. En le considérant, on se rend compte de manière évidente qu'il est possible de répondre aux exigences concrètes de l'homme, précisément parce qu'on est un fidèle serviteur du Christ et de l'Eglise."

SOURCE : https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/hagiographie/fiches/f0247.htm

Beato Federico Albert

Lapide commemorativa del Beato Federico Albert sulla facciata della casa della congregazione delle Suore Vincenziane di Maria Immacolata in piazza Federico Albert a Lanzo Torinese.

Lanzo Torinese (TO, Italy): memorial plaque devoted to Federico Albert

Memorial en honor de Federico Albert en Lanzo Torinese


Blessed Frederick Albert

Also known as

Federico Albert

Frederico Albert

Fredrik Albert

Memorial

30 September

Profile

Priest. Founded the Congregation of the Vincentian Sisters of Mary Immaculate (Albertines).

Born

16 October 1820 in TurinItaly

Died

30 September 1876 in Lanzo Torinese, TurinItaly

Venerated

16 January 1953 by Pope Venerable Pius XII (decree of heroic virtues)

Beatified

30 September 1984 by Pope John Paul II

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Beatifications of Pope John Paul II

Hagiography Circle

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Centro Culturale Diocesano

Dicastero delle Cause dei Santi

Santi e Beati

MLA Citation

“Blessed Frederick Albert“. CatholicSaints.Info. 1 July 2023. Web. 29 September 2025. <https://catholicsaints.info/blessed-frederick-albert/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-frederick-albert/

Beato Federico Albert Sacerdote e fondatore

Festa: 30 settembre

Torino, 16 ottobre 1820 – Lanzo Torinese, Torino, 30 settembre 1876

Nacque a Torino il 16 ottobre 1820. Ordinato sacerdote, fu dapprima cappellano di Corte, poi parroco di Lanzo Torinese. Uomo di fede e di preghiera, aperto e sensibile alle necessità di tutti, fondò le Suore Vincenzine di Maria Immacolata (oggi dette anche "Albertine"), perché, nello sp irito di san Vincenzo de' Paoli, si dedicassero all'educazione de i giovani e all'assistenza degli ammalati e dei bisognosi. Chiamò don Bosco a Lanzo Torinese. Ricusò umilmente il vescovato di Pinerolo. Mori a Lanzo Torinese il 30 settembre 1876 e venne proclamato beato da Giovanni Paolo II il 30 settembre 1984.L'Arcidiocesi di Torino celebra il 28 settembre la sua memoria facoltaiva.

Martirologio Romano: Nel villaggio di Lanzo vicino a Torino, beato Federico Albert, sacerdote: da parroco, fondò la Congregazione delle Suore di San Vincenzo de’ Paoli dell’Immacola Concezione per assistere in ogni modo i più poveri.

Un’altra grande figura della santità, fiorita nell’Ottocento, nella città di Torino, che pur essendo nominata come crocevia di un ipotetico satanismo, ha invece dato alla Chiesa e al mondo cattolico numerosi santi, beati e venerabili, che hanno onorato proprio Torino con il frutto delle loro Opere sociali, assistenziali, fondazioni di Ordini e Congregazioni religiose.

E fra questi annoveriamo il beato Federico Albert che a Torino nacque il 16 ottobre 1820, primo dei sei figli di Lucia Riccio e del generale Luigi Albert, dello Stato Maggiore del Regno Sabaudo. Si sa che trascorse l’infanzia presso i nonni materni, ma si ignora dove frequentò la scuola elementare.

Raggiunto i 15 anni, la famiglia era convinta che fosse inclinato alla carriera militare, quindi suo padre si attivò per farlo ammettere all’Accademia militare di Torino.

Improvvisamente però avvenne una svolta nella vita del giovane Federico, perché un giorno mentre stava pregando nella chiesa di S. Filippo, presso l’altare del beato Sebastiano Valfré (1629-1710) oratoriano di Torino, sentì l’ispirazione di diventare sacerdote.

Il padre sorpreso e nel contempo contrariato, non oppose però difficoltà e così a 16 anni, nell’autunno del 1836, Federico Albert indossò l’abito talare, incominciando la sua formazione religiosa presso il clero della Chiesa degli Oratoriani; nel contempo per la sua formazione culturale si iscrisse alla Facoltà Teologica presso la Regia Università di Torino, laureandosi in teologia il 19 maggio 1843; il successivo 10 giugno fu ordinato sacerdote.

Per la posizione del padre e per le sue spiccate doti sacerdotali, fu segnalato all’attenzione della Corte Sabauda e così nel 1847, il re Carlo Alberto lo nominò Cappellano di Corte; padre Federico Albert esercitò quest’Ufficio senza isolarsi dalle necessità apostoliche esterne alla Corte, e quindi nel contempo si interessò a sollevare i bisogni dei poveri e derelitti, che a Torino come in tutta Italia, erano numerosi in quell’epoca.

Il tempo in cui visse alla Corte dei Savoia, fu difficile per i rapporti fra Stato e Chiesa, che specie in Piemonte, fulcro del Risorgimento Italiano, furono abbastanza traumatici, mettendo a dura prova molti cattolici.

Padre Albert usò tutta la coerenza e il tatto possibile, offrendo anche suggerimenti in linea con il Vangelo, meritando perfino la stima del sovrano Vittorio Emanuele II e dei suoi familiari.

Ma la sua insoddisfazione per non poter esercitare a tempo pieno il suo ministero sacerdotale, gli fece lasciare l’incarico a Corte e si presentò a s. Giovanni Bosco, che in quegli anni rivoluzionava a Torino, la catechesi e l’istruzione giovanile.

Don Bosco l’accolse tra i suoi collaboratori e gli diede l’incarico nel 1848, di predicare gli Esercizi spirituali ai giovani dell’Oratorio di Valdocco. Ancora per due anni dal 1850 al 1852 si dedicò al ministero presso la parrocchia di S. Carlo; nel 1852 ebbe l’incarico di vicario e poi come parroco a Lanzo Torinese.

In quel periodo il paese di Lanzo aveva già una notevole attività commerciale, per il suo mercato diventato il centro dell’alta valle ma anche dei paesi della pianura canavese, ma non aveva ancora un’industria e quindi la sua economia era piuttosto debole; padre Albert fece diventare Lanzo Torinese, il centro delle istituzioni scolastiche e sociali dell’alta e bassa valle.

Il suo programma di parroco è racchiuso nella scritta, che fece porre nell’atrio della casa parrocchiale “Il Buon Pastore dà la vita per le sue pecorelle” e che professò fino alla morte. Fondò l’asilo infantile nel 1858 affidandolo alle Suore di Carità; nel 1859 fondò l’Orfanotrofio per le fanciulle abbandonate e nel 1866 realizzò l’educandato femminile con la scuola elementare, con corsi di francese, di disegno, di musica e per la preparazione a diventare maestre.

La sua opera ebbe grande diffusione e apprezzamento, perché a quell’epoca, specie nei centri rurali era impedito alle ragazze di accedere all’istruzione; nel 1864 si adoperò affinché s. Giovanni Bosco aprisse a Lanzo un Oratorio, che poi diventò un Collegio per i ragazzi.

In campo pastorale indisse le missioni per il popolo, a cui dedicava tutto sé stesso, giorno e notte; grande predicatore tenne varie volte gli esercizi spirituali per il clero e per i laici. Alla fine nel 1869, per assicurare la continuità delle sue opere educative, padre Albert fondò l’Istituto delle “Suore Vincenzine di Maria Immacolata” oggi conosciute come “Suore Albertine”; fondate per un’urgenza di carità locale e secondo le forme di apostolato del tempo, oggi eseguono il loro ‘servizio’ nei veri campi dell’educazione, istruzione, assistenza, dovunque possono arrivare, senza aspettare iter burocratici.

Rifiutò le proposte di diventare vescovo delle diocesi di Biella e di Pinerolo, per rimanere accanto alle sue opere parrocchiali. Sulla scia della “questione operaia” esplosa in Italia in quel periodo, padre Albert capì l’importanza di aprire una “questione contadina” e nel 1873 fondò una Colonia Agricola per formare agricoltori onesti, religiosi ed esperti.

E fu proprio nelle adiacenze della Colonia Agricola, che padre Federico Albert, perse la propria vita in un incidente, perché cadde da un’impalcatura montata provvisoriamente, per applicare dei festoni alla volta della Cappella, che aveva fatto erigere per l’Oratorio parrocchiale.

Cadde da sette metri d’altezza, battendo fortemente la testa; trasportato dai soccorritori nella casa parrocchiale, ci si rese conto subito della gravità del suo stato; gli furono amministrati gli ultimi sacramenti e al suo capezzale accorse anche s. Giovanni Bosco, che era in visita all’Istituto Salesiano di Lanzo; padre Albert morì due giorni dopo, la mattina del 30 settembre 1876.

Sepolto inizialmente nel cimitero di Lanzo, fu traslato nel 1877 nella Cappella del Cuore di Maria, nella chiesa parrocchiale di S. Pietro in Vincoli.

È stato beatificato da papa Giovanni Paolo II il 30 settembre 1984.

DAGLI SCRITTI DEL BEATO FEDERICO ALBERT

(Archivio della Congregazione delle Suore Vincenzine di Maria Immacolata, Manoscritti del Beato)

Amiamo Dio perché si merita amore

Fratelli, siamo fermi nella fede! Il fine che ebbe il Signore nell'elargirci il dono della fede fu non di dare una sterile cognizione alla nostra mente, ma di illuminare i nostri passi perché si dirigessero, sicuri, per quella strada che mena all'eterna vita: la strada della giustizia, la strada della virtù. La fede guida i nostri passi nella via della pace. La fede in un Dio onnipotente deve far nascere in noi due distinti sentimenti: un sentimento di illimitata confidenza e un sentimento di sacro timore.

Dio vuole essere chiamato da noi col dolce nome di Padre, perché come un padre amorosissimo ci ha dato l'essere, ci ha comunicato la vita, ci ha formati a sua immagine e somiglianza, provvede a tutti i nostri bisogni e ci ha preparato un'eredità eterna onde farci per sempre felici. Corrispondiamo a tanto paterno amore con un ossequio filiale, con una illimitata confidenza in lui e temiamo grandemente di offenderlo. Amiamo dunque Dio perché si merita amore: l'incomparabile sua bontà a nostro riguardo esige da noi tenerezza e amore. E chi non amerà un Signore così buono e amabile, il quale tutto ciò che ha fatto di grande sulla terra nell'ordine della natura e della grazia, tutto ciò che ha fatto di bello nel cielo, nell'ordine della gloria, lo ha fatto per noi? Nel tempo stesso che dobbiamo adorare in Dio una maestà infinita, noi possiamo chiamarci figlioli di Dio medesimo e questo Dio così grande noi possiamo salutare col dolce e caro nome di Padre.

E ancora, fratelli quanti preziosi vantaggi noi riceveremo se l'amore del prossimo sarà con noi! Oltre alla pace e alle ineffabili dolcezze che accompagnano una vita seminata di opere di carità, infiorata di opere di beneficenza, noi possiamo dire di essere fatti arbitri della nostra sorte eterna. Noi siamo fatti i giudici della propria nostra causa. La giustizia divina pone fra le nostre mani la sua bilancia e ci avverte che il peso medesimo che noi useremo con i nostri fratelli sarà usato con noi. Siamo generosi, siamo caritatevoli, siamo amanti dei nostri fratelli, e il Signore sarà generoso, caritatevole e amoroso verso di noi! Dobbiamo essere benevoli verso tutti ed esserlo di tutto cuore, perché tutti godiamo della stessa figliolanza di quel Dio che ci ama tutti e ci ha detto di amarci gli uni gli altri come lui ci ama. Sentire pena delle miserie e delle altrui sciagure, stendere pietosa la mano, asciugare le lacrime di chi ha provato il colmo della desolazione, far cessare gli stenti di chi soffre la fame, sono queste le opere di un cuore nobile e di un animo grande.

PREGHIERA

Dio grande e misericordioso,
che al tuo servo Federico Albert, sacerdote,
hai concesso di trarre dalla sua incessante preghiera
un ardente zelo per la salvezza delle anime,
concedi anche a noi
di attingere alla stessa fonte l'amore per i fratelli.
Per il nostro Signore Gesù Cristo, tuo Figlio,
che è Dio, e vive e regna con te,
nell'unità dello Spirito Santo,
per tutti i secoli dei secoli. Amen.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/91908

SOLENNE BEATIFICAZIONE DI FEDERICO ALBERT, CLEMENTE MARCHISIO,
ISIDORO DE LOOR E RAFAELA YBARRA DE VILLALONGA

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Piazza San Pietro -  Domenica, 30 settembre 1984

1. “Alleluia, alleluia. / Le mie pecore ascoltano la mia voce / e io le conosco ed esse mi seguono” (Canto al Vangelo, Gv 10, 27).

Oggi desideriamo cantare un “alleluia” particolare al Buon Pastore. Egli ha dato la vita per le sue pecore. Mediante questa morte, questo sacrificio della vita, si è compiuta quella conoscenza salvifica di cui ci parla il Vangelo: “Conosco le mie pecore e le mie pecore conoscono me, come il Padre conosce me e io conosco il Padre” (Gv 10, 14-15).

La voce del Buon Pastore risuona lungo i secoli e le generazioni. In mezzo a queste generazioni raggiunge i singoli uomini. Essi ascoltano la voce del Redentore, che comunica loro il Vangelo e annuncia il mistero pasquale della croce e della risurrezione. Seguono quindi il Maestro, seguono Cristo. Lo conoscono e fanno in modo di essere conosciuti da lui fin nel profondo del loro essere. Vengono, al tempo stesso, abbracciati dalla conoscenza con cui Cristo è conosciuto dal Padre ed egli stesso conosce il Padre. Dalla conoscenza nasce l’amore. Il Padre, il Figlio e lo Spirito Santo compenetrano le anime attratte dalla potenza salvifica della redenzione e della grazia.

Esse seguono il Buon Pastore sulle vie della vita terrena, fedeli alla loro vocazione. Il Signore le raccoglie fra i popoli e le raduna da tutte le regioni (cf. Ez 34, 13). Fa sì che dai confini della patria terrena passino alla casa del Padre, alla patria della comunione eterna dei santi.

2. Oggi vogliamo cantare un particolare “alleluia” al Buon Pastore. Desidera cantarlo la Chiesa che si rallegra dell’elevazione agli altari mediante la beatificazione di due italiani, di un belga e di una spagnola.

Ma sono soprattutto i nuovi beati a cantare quel particolare “alleluia”. Sono essi a guidare la nostra preghiera, quando cantiamo: 

“Il Signore è mio pastore . . . / su pascoli erbosi mi fa riposare, / ad acque tranquille mi conduce. / Mi rinfranca” (Sal 23, 1-3).

Sì. Egli è il mio pastore: “mi guida per il giusto cammino” (Sal 23, 3).

È il mio pastore: “non manco di nulla” (Sal 23, 1).

È il mio pastore: non temo alcun male (Sal 23, 4).

“Felicità e grazia mi saranno compagne / tutti i giorni della mia vita / e abiterò nella casa del Signore” (Sal 23, 6).

Ecco, la Sede di san Pietro a Roma e, insieme con essa, le singole Chiese e le comunità, nella beatificazione dei loro figli e figlie, adorano l’opera del Buon Pastore.

3. Adorano Cristo, Buon Pastore nella testimonianza che il beato don Federico Albert offrì quale ministro di Dio, totalmente dedito al bene delle anime a lui affidate e ai bisogni dei poveri. Egli, avendo maturato la vocazione al sacerdozio in età adulta, non ebbe la possibilità di frequentare il seminario, tuttavia si preparò a diventare prete in modo da essere oggi proposto come valido modello per i sacerdoti, i quali possono ammirare in lui l’approfondita vita spirituale, alimentata da una costante comunione con Cristo, e il generoso impegno per acquisire una solida formazione culturale che consentisse di proporsi come guida sicura in mezzo al popolo di Dio.

Il suo spirito di fede, la sua obbedienza incondizionata al Papa e al vescovo, la sua carità sacerdotale fecero di lui un elemento equilibratore, fra i membri del presbiterio e un pastore zelante particolarmente attento ai giovani e ai poveri. Guardando al nuovo beato ci si rende conto con singolare evidenza come sia possibile rispondere alle esigenze concrete dell’uomo, proprio perché si è fedeli servitori di Cristo e della Chiesa.

4. Anche nel beato don Clemente Marchisio rifulge l’immagine di Cristo Buon Pastore: preoccupato di essere sempre “esempio ai fedeli nelle parole, nel comportamento, nella carità, nella fede” (1 Tm 4, 12), egli si studiò di progredire nella grazia di cui ogni prete è dotato in Cristo, divenendo così strumento ogni giorno più valido e vivo di Gesù eterno sacerdote.

Uomo di preghiera, come deve essere ogni sacerdote, fu consapevole di dover invocare Dio, Signore dell’universo e della sua vita, ma fu pure consapevole che la vera adorazione, degna dell’infinita santità di Dio, si realizza soprattutto mediante il sacramento del corpo e del sangue di Cristo. Ebbe perciò sempre grande zelo nel celebrare devotamente il mistero eucaristico, nel fare assiduamente l’adorazione e nel curare il decoro delle varie celebrazioni liturgiche. Egli era infatti persuaso che la Chiesa si edifica soprattutto intorno all’Eucaristia, partecipando alla quale i membri della comunità cristiana si identificano misticamente con Cristo e diventano una cosa sola fra loro.

5. Nel beato Isidoro De Loor ci è dato di contemplare soprattutto il volto di Cristo sofferente, nel quale si rivela l’amore infinito di Dio. Il nuovo beato seppe cogliere il valore supremo e assoluto della volontà di Dio, e si impegnò a compierla nella propria esistenza con amore e fiducia, sull’esempio di Gesù Cristo, il quale si mosse sempre, anche quando si trattò di prendere la croce, per fare quello che era gradito al Padre. Fu tale la docilità e la prontezza con cui il beato De Loor si abbandonò in tutto alla volontà del Signore, per seguire Gesù crocifisso e risorto, da essere chiamato “fratello della volontà di Dio”. Colpito da una delle malattie più diffuse del nostro secolo, il cancro, fratel Isidoro si preparò alla morte con la stessa docilità, con cui era vissuto, prendendo questa drammatica prova come occasione per conformarsi pienamente al Redentore, oggetto delle sue continue e prolungate meditazioni.

Il novello beato invita ognuno di noi ai piedi di Cristo morto per amore, esortandoci a unire le nostre fatiche e le nostre sofferenze a quelle di Cristo, per trovare così il senso salvifico e costruttivo del lavoro, del dolore e delle fatiche, e ricevere risposte valide agli interrogativi dell’esistenza (cf. Ioannis Pauli PP. II, Salvifici Doloris, 31). Il nuovo beato Isidoro De Loor è certamente, per la nostra epoca desiderosa di un’indipendenza talvolta equivoca, un esempio provvidenziale e affascinante di crescente conformità alla volontà del Padre celeste alla sequela di Cristo Gesù. Alcuni suoi contemporanei, testimoni della vita di fratel Isidoro di san Giuseppe lo chiamavano “il fratello della volontà di Dio”. Che il beato ci aiuti tutti ad avanzare nella comprensione e nel compimento quotidiano del piano del Signore sulla nostra esistenza. Non c’è altra via verso la vera felicità!

6. Troviamo un altro riflesso dell’infinita perfezione di Cristo nella beata Rafaela Ybarra che cercò di crescere sempre verso Cristo, per edificarsi nella carità (cf. Ef 4, 15-16).

È ammirevole il suo impegno incondizionato per Dio e per gli altri nelle diverse circostanze della sua vita: da giovane, da sposa e come fondatrice di un istituto religioso.

Dalla croce e dalla preghiera seppe trarre la forza per un’offerta di se stessa sull’altare dell’amore cristiano. Quante persone beneficiarono della sua capacità di donazione per Cristo! Quanti, in considerazione della sua dolcezza con chi era nel bisogno, non sapevano chiamarla se non “la madre”!

Ella, dalla sua agiata posizione, seppe guardare con sensibilità umana e cristiana la società del suo tempo. Da qui nacquero diverse iniziative di carattere sociale e apostolico, che indirizzarono la sua azione verso ospedali, una casa di maternità, un rifugio per donne e giovani senza lavoro o in pericolo morale. Proprio per la difesa e la promozione umana e cristiana delle giovani creò l’Istituto dei Santi Angeli custodi. Un eccellente esempio per la nostra società di oggi e per coloro che desiderano vivere per Dio, contribuendo anche alla costruzione del regno di Cristo!

Ai cristiani del popolo basco desidero dire nel loro idioma: Seguite gli esempi della nuova beata.

7. Ecco il profilo dei nuovi beati.

In ciascuno di loro “c’è il conforto derivante dalla carità”. In ciascuno di loro “c’è una qualche comunanza di spirito” (Fil 2, 1). In ciascuno di loro c’è un nuovo compimento della gioia della Chiesa.

Infatti non soltanto hanno seguito il Buon Pastore, lasciandosi guidare da lui; il “conforto derivante dalla carità” si manifesta nell’amore. Quindi ciascuno di loro ha dato, insieme con Cristo, la vita per le pecore, e ha cercato di “condurre” gli altri, con la parola, con le opere, con l’esempio, con il servizio, verso la salvezza.

Ciascuno ha guardato Cristo che assunse “la condizione di servo, divenendo simile agli uomini”, e che “umiliò se stesso facendosi obbediente fino alla morte” (Fil 2, 7-8).

Quanto profondamente ha penetrato le vostre anime - cari fratelli che oggi proclamiamo beati della Chiesa - Cristo “obbediente fino alla morte”! Quanto egli è diventato la vita delle vostre anime! Questo Cristo che Dio “ha esaltato” e a cui “ha dato il nome che è al di sopra di ogni altro nome” (Fil 2, 9).

Oggi, mediante il servizio della Chiesa, Dio dà a ciascuno di voi un nome nuovo in Gesù Cristo “esaltato”. Oggi ricevete una parte nuova nell’“esaltazione” resa a Cristo dal Padre.

Accettatela! Accettate dalla Chiesa questo nome! In ciascuno di voi “c’è il conforto derivante dalla carità”.

In ciascuno di voi “c’è qualche comunanza di spirito”. In ciascuno di voi c’è anche “qualche consolazione in Cristo” (Fil 2, 1), per noi, per tutto il popolo di Dio, per l’umanità!

Alleluia! Ti ringraziamo, eterno Pastore, che in questi nostri fratelli hai reso piena la gioia della Chiesa (cf. Fil 2, 2).

© Copyright 1984 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione

La Santa Sede

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/1984/documents/hf_jp-ii_hom_19840930_beatificazioni.html

Beato Federico Albert

20/05/2013 

Ecco un’altra delle glorie torinesi che nell’Ottocento hanno conquistato la gente con la loro instancabile carità e dedizione verso ogni categoria di bisognosi. Il fondatore delle Suore Vincenzine di Maria Immacolata nacque a Torino il.

18 ottobre 1820, primo di sei figli di Luigi Albert, colonnello di Stato Maggiore dell’esercito piemontese, e di Lucia Ricci, figlia di un notaio. Fu battezzato coi nomi di Giovanni, Luigi e Federico. Sotto la guida di un religioso dell’Oratorio di S. Filippo Neri, il giovane avvertì i primi sintomi della vocazione: confessò più tardi che in giorno, mentre pregava nella chiesa di S. Filippo davanti alla tomba del beato Sebastiano Valfrè, si sentì spinto a farsi sacerdote.

Il padre voleva fargli frequentare l’Accademia Militare, ma il giovane rifiutò e sia pure con dispiacere il padre non si oppose alla sua decisione. Nel 1835, dopo aver vestito l’abito clericale, dal re Carlo Alberto fu nominato chierico – prima sopranumerario, poi effettivo - della Cappella Reale e, dopo l’ordinazione sacerdotale, cappellano effettivo della stessa.

L’Albert fu ordinato nel 1843, dopo che aveva conseguito la laurea in teologia.

In quel periodo, Torino vedeva all’opera un gruppo di straordinarie figure di santi: dal Cottolengo con la sua Piccola Casa della Divina Provvidenza, al Cafasso che nel Convitto Ecclesiastico preparava all’apostolato e al ministero Don Giovanni Bosco e don Leonardo Murialdo, fondatori dei Salesiani e della Pia Società Torinese di S. Giuseppe (Giuseppini), mentre in diocesi brillavano per zelo apostolico il lazzarista padre Antonio Durando, don Francesco Faà di Bruno e don Clemente Marchisio, fondatori rispettivamente delle Suore di Gesù Nazzareno, delle Suore della B.V.M. del Suffragio e di S. Zita, e delle Figlie di S. Giuseppe.

Con Don Bosco l’Albert, che si stava affermando come predicatore delle missioni al popolo, stabilì subito un rapporto duraturo di amicizia: il santo lo chiamerà a dettare gli esercizi spirituali ai suoi giovani e spesso gli manderà il suo coro per decorare importanti funzioni liturgiche. Dopo un biennio come Delegato Arcivescovile nella parrocchia di S. Carlo, nel 1852 fu esonerato dall’incarico di cappellano della Cappella Reale, probabilmente perché durante un quaresimale tenuto nel castello di Moncalieri aveva usato parole molto franche parlando dell’adulterio del re Erode Antipa e questo non era piaciuto alla corte, anche perché era noto lo stile di vita poco morigerato di re Vittorio Emanuele II. Il sovrano peraltro, nell’udienza di congedo, gli disse. «Grazie. Lei mi ha sempre detto la verità».

Ma nemmeno a don Federico la carica di cappellano stava particolarmente a cuore, perché nel periodo trascorso nella parrocchia di S. Carlo aveva cominciato a scendere fra la gente del popolo, ad aiutare i poveri e gli orfani, a visitare i malati in ospedale e a domicilio, ad assistere i detenuti. Probabilmente a causa di questa sua generosa dedizione fu nominato Vicario di Lanzo Torinese, allora una parrocchia di montagna, popolosa e disagevole, che richiedeva molto spirito di sacrificio. All’ingresso della canonica egli fece collocare questa scritta: “Il buon pastore dà la vita per le pecorelle».

Cominciò col restaurare la chiesa parrocchiale, allungandola di una decina di metri dietro il coro. Alla domenica, dopo la messa, egli invitava i fedeli a seguirlo processionalmente, fino al greto del torrente Stura per portare ciascuno una pietra che servisse come materiale di costruzione. La gente fu subito conquistata dal suo stile di vita: don Federico si alzava prestissimo (non dormiva più di quattro ore la notte) e scendeva in chiesa a pregare e a fare adorazione, poi si metteva presso il confessionale e prima della Messa faceva recitare il Rosario. Fece notizia anche la sua carità: dava tutto ai poveri e ogni giorno visitava i malati all’ospedale o a domicilio, gli anziani soli e le famiglie dove c’erano degli orfani.

Organizzò il catechismo per gli adulti e per i bambini; se scoppiavano in paese delle liti, la gente preferiva ricorrere a lui anziché al pretore perché con la sua parola equilibrata e paterna riusciva a riportare la pace. Nel 1858 aprì l’asilo infantile e più tardi un orfanotrofio, inoltre con l’aiuto di alcune signorine avviò le ragazze più povere a imparare un mestiere, come tessitrici o ricamatrici. Il suo dinamismo non conosceva soste: così nel 1866 diede vita a un educandato per giovani di civile condizione, che affidò alle Suore della Carità, e ottenne che il Comune cedesse a Don Bosco un ex convento di cappuccini, che il santo trasformò in un collegio salesiano e in casa per esercizi spirituali.

Lì don Albert si recava spesso per predicare e per confessare. Più tardi egli realizzerà anche l’oratorio festivo e una colonia agricola per giovani disoccupati. Purtroppo nel 1868 le Suore di Carità si ritirarono dal paese e il parroco, per assicurare continuità alle sue istituzioni, dopo essersi consigliato con padre Anglesio, successore del Cottolengo a Torino, fondò l’anno dopo le Suore Vincenzine dell’Immacolata Concezione con l’aiuto di alcune giovani che dirigevano l’orfanotrofio. Il 14 ottobre 1869 le prime cinque candidate vestirono l’abito religioso. Ad esse il fondatore raccomandava soprattutto le virtù della carità e dell’umiltà e una speciale devozione alla Vergine, da lui venerata sotto il titolo di “Mater amabilis”, e a S. Giuseppe.

E nel 1870, nella chiesa parrocchiale, fece costruire un altare dedicato al S. Cuore di Maria e istituì l’Associazione del S. Cuore di Maria: inoltre, nel cortile dell’Istituto fece collocare una statua di S. Giuseppe, da lui chiamato «il padrone di casa». La sua fama di predicatore dotato di una parola affascinante, semplice e persuasiva, lo vedeva impegnato periodicamente nelle missioni al popolo e lui, prima di iniziarle, faceva nove giorni di digiuno, e altri otto dopo che erano concluse per assicurarne i frutti spirituali. Nel 1873 gli fu proposto l’episcopato di Pinerolo, ma temendo che questo potesse compromettere le sue opere, ottenne da Pio IX di potervi rinunciare. Gli giunse in quel tempo anche un importante riconoscimento da parte dell’autorità civile: la Croce di Cavaliere della Corona d’Italia.

L’epilogo inatteso di questa straordinaria vita sopravvenne il 28 settembre 1876 quando don Albert, mentre stava aiutando un operaio che lavorava nella cappella dedicata a S. Giuseppe, mise un piede in fallo cadendo da un’altezza di sette metri e riportando la frattura della base cranica e dell’osso parietale. Al suo capezzale giunsero Don Bosco e don Rua, che si trovavano nel collegio di Lanzo pper un corso di esercizi spirituali. Don Albert spirò il 30 settembre a soli 56 anni, lasciando Mons. Gastaldi “erede fiduciario” delle sue opere. Aveva disposto che sulla sua tomba – nella chiesa parrocchiale di Lanzo - fossero incise queste parole: «Pregate! Pregate!». La perdurante fama di santità condusse all’apertura del processo canonico e Giovanni Paolo II beatificò don Federico il 30 settembre 1984. Angelo Montonati

SOURCE : https://www.famigliacristiana.it/articolo/beato-federico-albert.aspx

B. Federico Albert

(1820-1876)

Sacerdote e fondatore delle

“Suore Vincenzine di Maria Immacolata”

Festeggiato il 30 Settembre

Federico Albert nasce a Torino il 18 ottobre 1820, primo di sei figli di Luigi Albert, colonnello di Stato Maggiore dell’esercito piemontese, e di Lucia Riccio, figlia di un notaio. Fu battezzato coi nomi di Giovanni, Luigi e Federico.

 Quando aveva quindici anni, la famiglia, convinta che fosse incline alla carriera militare, si attivò per farlo ammettere all'Accademia militare di Torino; ma improvvisamente un giorno, mentre stava pregando nella chiesa di San Filippo, presso l'altare del beato Sebastiano Valfré (1629-1710) oratoriano di Torino, prese la decisione di farsi sacerdote.

Il padre, con dispiacere, non si oppose alla sua decisione e così a 16 anni, nell'autunno del 1836, il giovane Federico indossò l’abito talare, incominciando la sua formazione religiosa presso il clero della Chiesa degli Oratoriani e successivamente completandola iscrivendosi alla Facoltà Teologica presso la Regia Università di Torino, dove di laureò in teologia il 19 maggio 1843; il successivo 10 giugno fu ordinato sacerdote.

Nel 1847 il re Carlo Alberto lo nominò Cappellano di Corte; padre Albert esercitò questo ufficio senza isolarsi dalle necessità apostoliche esterne alla Corte, e quindi nel contempo si interessò a sollevare i bisogni dei poveri e derelitti, che erano numerosi a Torino in quell'epoca. Tuttavia, la sua insoddisfazione per non poter esercitare a tempo pieno il suo ministero sacerdotale gli fece lasciare l’incarico a Corte.

Si presentò a Don Bosco, che in quegli anni stava rivoluzionando a Torino la catechesi e l’istruzione giovanile. Don Bosco lo accolse tra i suoi collaboratori e nel 1848 gli diede l’incarico di predicare gli esercizi spirituali ai giovani dell’oratorio di Valdocco. Successivamente, per due anni, dal 1850 al 1852, si dedicò al ministero presso la parrocchia di San Carlo.

Nel 1852 ebbe l’incarico di vicario e poi di parroco a Lanzo Torinese.

nel 1858 fondò l’asilo infantile, affidandolo alle Suore di Carità;

nel 1859 fondò l’Orfanotrofio per le fanciulle abbandonate;

nel 1866 realizzò l’educandato femminile con la scuola elementare, con corsi di francese, di disegno, di musica e di preparazione a diventare maestre.

La sua opera fu molto apprezzata, perché a quell'epoca, specie nei centri rurali, era impedito alle ragazze di accedere all'istruzione; nel 1864 si adoperò affinché don Bosco aprisse a Lanzo un Oratorio, che poi diventò un Collegio per i ragazzi.

Per assicurare la continuità delle sue opere educative, padre Albert fondò l’Istituto delle “Suore Vincenzine di Maria Immacolata”, oggi conosciute come suore Albertine; fondate per un’urgenza di carità locale e secondo le forme di apostolato del tempo, oggi eseguono il loro servizio nei veri campi dell’educazione, istruzione, assistenza, dovunque possono arrivare.

Il 14 ottobre 1869 le prime cinque candidate vestirono l’abito religioso. Ad esse il fondatore raccomandava soprattutto le virtù della carità e dell’umiltà e una speciale devozione alla Vergine, da lui venerata sotto il titolo di “Mater amabilis”, e a S. Giuseppe.

Rifiutò le proposte di diventare vescovo delle diocesi di Biella e Pinerolo, per rimanere accanto alle sue opere parrocchiali. Sulla scia della questione operaia esplosa in Italia in quel periodo, padre Albert capì l’importanza di aprire una questione contadina e nel 1873 fondò una Colonia Agricola per la formazione dei contadini.

L’epilogo inatteso di questa straordinaria vita sopravvenne il 28 settembre 1876 quando don Albert, mentre stava aiutando un operaio che lavorava nella cappella dedicata a S. Giuseppe, mise un piede in fallo cadendo da un’altezza di sette metri e riportando la frattura della base cranica e dell’osso parietale. Al suo capezzale giunsero don Bosco e don Rua, che si trovavano nel collegio di Lanzo per un corso di esercizi spirituali.

Don Albert muore il 30 settembre a soli 56 anni, lasciando Mons. Gastaldi “erede fiduciario” delle sue opere. Aveva disposto che sulla sua tomba – nella chiesa parrocchiale di Lanzo - fossero incise queste parole: “Pregate! Pregate!”. La perdurante fama di santità condusse all’apertura del processo canonico.

Federico Albert è stato beatificato il 30 settembre 1984 da San Giovanni Paolo II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

Per approfondimenti biografici:

>>> Beato Federico Albert

Fonte principale: famigliacristiana.it; it.cathopedia.org/wiki/ (“RIV./gpm”).

SOURCE : https://www.evangeliumtagfuertag.org/IT/display-saint/68bb42f9-8aa3-43a1-bf49-eed2974b6a14

Federico Albert, filantropo, predicatore e beato

Personaggi Torinesi / Di Patrizia Guariso / 14 Ottobre 2014 / LanzoreligiosisantitracceXIX secolo

Nella città di Torino hanno operato molte importanti figuri religiose come Giovanni Bosco, Giuseppe Benedetto CottolengoGiuseppe Cafasso, solo per citarne alcuni.

Tra questi appare Federico Albert instancabile filantropo e grande predicatore, beatificato da Giovanni Paolo II il 30 settembre 1984.

Federico Albert nasce nella città di Torino il 16 ottobre 1820. A soli quindici anni, per volere del padre, intraprende la carriera militare che interrompe poco dopo, quando, in preghiera presso la chiesa di San Filippo Neri, prende coscienza della sua vocazione.

Nel 1843 dopo essersi laureato in teologia, viene ordinato sacerdote e pochi anni dopo diventa cappellano di casa Savoia, senza però accantonare i motivi che lo hanno spinto ad indossare gli abiti talari, occuparsi di quei poveri e derelitti che vivono ai margini della città di Torino. La necessità di aiutare i bisognosi lo spinge, dopo solo un anno, ad abbandonare la cappella reale e ad avvicinarsi a Don Bosco, suo grande amico, che lo accoglie tra i suoi collaboratori per operare tra i giovani dell’Oratorio di Valdocco.

Federico Albert

Nel 1852 Federico Albert diventa prima vicario, poi parroco nella parrocchia di Lanzo Torinese e nel piccolo paese dell’omonima valle, la sua attività pastorale va ben oltre ai canonici doveri di un pastore.

Istituisce il primo asilo infantile, un orfanotrofio per le ragazzine abbandonate, un collegio femminile con scuola elementare fondando l’Istituto delle “Suore Vincenzine di Maria Immacolata ” (popolarmente conosciute come Suore Albertine), per dare continuità alle sue attività educative e che tutt’oggi operano in campo educativo e assistenziale.

Trascorre tutta la sua vita dedicandosi interamente agli altri. Federico Albert è per i suoi parrocchiani un fratello, un amico, un consolatore, quando è necessario il pacificatore, un aiuto costante e disponibile in ogni momento.

Muore a soli 56 anni cadendo da un’impalcatura il 30 settembre 1876.

La città di Lanzo ha dedicato a Federico Albert una grande targa posizionata nell’attuale piazza Albert.

SOURCE : https://www.blogger.com/blog/post/edit/5408295391443355751/3601390960908524804

Federico Albert, Beato

Fundador, Septiembre 30

Por: Xavier Villalta | Fuente: Catholic.net

Sacerdote y Fundador

Martirologio Romano: En Lanzo, provincia de Turín, en Italia, beato Federico Albert, presbítero, que, siendo párroco, fundó la Congregación de Hermanas de San Vicente de Paúl de la Inmaculada Concepción, destinada a la redención de las gentes caídas en la miseria (1876).

Etimología: Federico = aquel que impone la paz, viene del celta.

Breve Biografía

Nace en Turín, Italia, el 16 de octubre de 1820. A los 15 años de edad se decide por la milicia, pero siente una voz interior y reflexiona sobre su vocación al sacerdocio e ingresa luego al Seminario.

Prosigue estudios en la Real Universidad de Turín, donde cursa teología. Recibe la ordenación sacerdotal en 1843.

Ejerce su ministerio como capellán de las Cortes, sin descuidar el apostolado de atender a las clases marginadas e inclusive a delincuentes. Su vida plena en virtudes y servicio al pueblo permiten que el monarca Víctor Manuel II (1820-1878) reconozca su magnífico servicio en el aspecto social.

Renuncia a su cargo en la citada capellanía para atender de tiempo completo a su feligresía y las personas necesitadas.

Contemporáneo de San Juan Bosco (31 de enero), intercambia con él sus ideas altruistas sobre instituciones de beneficencia. Su vasta misión comprende el establecimiento de orfanatorios, guarderías, casas de asistencia para jóvenes abandonadas, conservatorios, enseñanza de idiomas, normales para la formación de maestros, etcétera. Funda la congregación de Hermanas Vicentinas de María Inmaculada en 1869, conocidas como Hermanas Albertinas.

Por humildad declina al nombramiento episcopal.

Casi al final de su vida, en 1873 establece una colonia agrícola. Decorando su capilla sufre una caída que le ocasiona heridas y luego la muerte, en Lanzo Torinesse, el 30 de septiembre de 1876.

El 3 de septiembre de 1984 es beatificado por el Papa Juan Pablo II.

SOURCE : https://es.catholic.net/op/articulos/36285/federico-albert-beato.html#modal

Beato Federico Albert, presbítero y fundador

fecha: 30 de septiembre

n.: 1820 - †: 1876 

- país: Italia

canonización: B: Juan Pablo II 30 sep 1984

hagiografía: «Año Cristiano» - AAVV, BAC, 2003

En la localidad de Lanzo, cercana a Turín, en Italia, beato Federico Albert, presbítero, que, siendo párroco, fundó la Congregación de Hermanas de San Vicente de Paúl de la Inmaculada Concepción, destinada a la redención de las gentes caídas en la miseria.

Federico Albert nació en Turín, cuna y escenario de muchos santos, el 16 de octubre de 1820. Su padre se llamaba Juan-Luis, comandante militar del reino de Cerdeña. Éste inclinó la voluntad del hijo a seguir la carrera de las armas. Cuando lo tenía todo a punto para entrar en la Academia Militar, sintió la vocación sacerdotal mientras oraba ante un altar del beato Sebastián Valfré. Cursó en Turín los estudios de humanidades, de filosofía y teología, y obtuvo el doctorado en teología por la universidad de la misma ciudad.

Al acceder al estado clerical, y en consideración al abolengo de su familia, el rey Carlos Alberto lo adscribió al clero de la capilla de su palacio. Recibió la ordenación sacerdotal de manos del heroico mons. Franzoni el 10 de junio de 1843. Fue nombrado entonces capellán real. En el ejercicio de su ministerio se granjeó la simpatía y aprecio de los príncipes y de toda la corte por su conducta ejemplar y por el ejercicio fiel de su ministerio sacerdotal. Era muy valorado por su predicación y por su pericia en la dirección espiritual. Un sermón cuaresmal suyo, predicado en el castillo de Moncalieri en 1852, en presencia del rey Víctor Manuel II, de la familia real y de toda la corte, tuvo una resonancia especial. Predicaba sobre el Evangelio de la mujer adúltera, perdonada por Jesús. Explicó el texto evangélico con valentía y claridad, sin temor a la presencia del rey, cuyas aventuras y deslices en tal materia eran conocidos de todos. Mientras los cortesanos murmuraban del sermón del joven capellán, el rey dio pruebas de apreciar la sinceridad apostólica de Don Federico. Al despedirse, le dijo: «Gracias; usted siempre me ha dicho la verdad».

Corrían entonces malos vientos para la Iglesia en la naciente unificación de Italia, que se gestaba especialmente desde la corte y gobierno de Víctor Manuel II. Leyes revolucionarias y expoliaciones entorpecían el ejercicio normal del ministerio eclesiástico. Albert consideró que su puesto de sacerdote no estaba en el palacio de los reyes del Piamonte. Se marchó a la parroquia de San Carlos, en el mismo Turín, de la que habían sido expulsados los Siervos de María y en la que por algún tiempo ejerció su ministerio. El 18 de abril de 1852 consiguió que le enviaran como vicario parroquial al pueblo de Lanzo Torinese. Era ésta una parroquia de montaña, populosa y nada fácil, que exigía mucho espíritu de sacrificio. En ella permanecería hasta el final de sus días.

En su parroquia, empezó por restaurar la iglesia trabajando con sus propias manos, llevando sobre sus espaldas gruesas piedras que recogía del lecho de un torrente, encabezando largas procesiones de feligreses que aportaban asimismo material de construcción. Predicador elocuente, se dedicó a dirigir ejercicios espirituales para el clero y para seglares, a misiones populares, en las que prodigaba todo su celo apostólico, olvidándose de sus propias necesidades, trabajando todo el día y toda la noche, como escribió el arzobispo Gastaldi, íntimo amigo suyo. Federico Albert compartió con otros santos turineses la gloria de iluminar a su Iglesia local con su santidad de vida y su fecundo apostolado. El motor de su múltiple actividad era la «caridad pastoral», que el Vaticano II propuso como virtud distintiva de los sacerdotes y guía de su dedicación a la grey que tienen encomendada. Don Federico colocaba la unidad y congruencia de su vida sacerdotal como fundamento de su piedad y de su afán por la salvación de las almas. De esta caridad pastoral, surgieron asimismo sus obras de misericordia a favor de los más débiles en la sociedad.

Para acoger a huérfanas y niñas abandonadas, construyó en 1859 en Lanzo el Hospicio de María Inmaculada, que confió en 1869 a la Congregación, por él mismo fundada, de Hermanas Vicentinas de María Inmaculada, que recibieron el nombre de «Albertinas», por el apellido del fundador. Inspirado en el celo de san Vicente de Paúl y en su servicio a los más abandonados, dirigió la actividad de sus religiosas a obras de misericordia. Con la expansión de la congregación, las Albertinas abrieron hospitales, escuelas, orfelinatos y residencias para ancianos. En 1866 también había erigido, junto al Hospicio, una escuela para formación de futuras maestras.

En 1873 el papa Pío IX lo eligió obispo de Pinerolo. Con ruegos y lágrimas, Don Federico imploró que se le dispensará de asumir tal responsabilidad; quiso empero ratificar su veneración y fiel devoción al bienaventurado pontífice y, en consecuencia, proyectó acudir a Roma para agradecerle la distinción con que le había honrado. Pero su confesor le disuadió de tal decisión pues le dijo que un párroco no podía alejarse de su parroquia sólo por el consuelo espiritual de ir en peregrinación a Roma. A partir de esta renuncia al episcopado, se dedicó con más fervor a sus deberes parroquiales.

El bienaventurado párroco había comprendido la importancia de la cuestión obrera en su tiempo. En Lanzo conectó profundamente con los anhelos y esperanzas de los problemas agrarios. Para frenar la emigración a la ciudad, decidió establecer una colonia agrícola para jóvenes; ellos habrían podido ponerse al servicio de los párrocos para cultivar las fincas de la Iglesia. Mientras iba configurando este proyecto, y estaba levantando la capilla de la colonia, se subió a un andamio con el objetivo de pintar el techo. Para evitar el accidente del joven que lo ayudaba, puso un pie en falso y cayó desplomado al suelo. Sus amigos acudieron enseguida a auxiliarlo: Juan Bosco mismo, el siervo de Dios Don Miguel Rúa, otros sacerdotes y sus religiosas, pero ni la solicitud de cuantos le querían ni los cuidados médicos pudieron detener su fallecimiento, que ocurrió el 30 de septiembre de 1876, tras dos días de agonía.

En ocasión de su muerte, el arzobispo de Turín se dirigió al clero con estas palabras: «De este pastor, no es fácil saber qué virtud debemos admirar más: su piedad, fe, humildad, paciencia, su mortificación espiritual y corporal, el desprendimiento de sí mismo y sus sacrificios cotidianos, su actividad, inteligencia, prudencia, doctrina y, ante todo, su caridad».

Apenas transcurrido un año de su piadosa muerte, en 1878, el Señor ya manifestó que quería la glorificación de su siervo con la realización de un milagro. Causas externas, como la regulación de sus obras y el régimen jurídico de las Hermanas Vicencianas de la Inmaculada Concepción, retrasaron el inicio de su causa de beatificación. Sólo fue introducida cincuenta años después de su muerte, en 1926. Pío XI aceptó la causa el 13 de junio de 1934. Pío XII, el 16 de enero de 1953, reconoció sus virtudes heroicas. El 25 de marzo del mismo año, Dios obró el prodigio de una curación por intercesión del venerable Federico. El 30 de septiembre de 1984, Juan Pablo II lo beatificó. El Santo Padre empezó y concluyó su homilía con referencias a Cristo, Buen Pastor, modelo supremo de los pastores de la Iglesia, como lo fue a lo largo de su vida parroquial y apostólica el Beato Federico:

Ministro de Dios, entregado totalmente al bien de las almas que le habían sido confiadas y a las necesidades de los pobres. Habiendo madurado su vocación al sacerdocio ya adulto, se preparó para ser sacerdote y modelo cabal para los sacerdotes. Éstos pueden admirar en él la profundidad de la vida espiritual, alimentada con una constante comunión con Cristo, y el generoso esfuerzo por adquirir una sólida formación cultural que hizo que se pudiera presentar como guía seguro del Pueblo de Dios. Su espíritu de fe, su obediencia incondicional al papa y al obispo, su caridad sacerdotal hicieron de él un elemento equilibrador entre los miembros del presbiterio, y un pastor celoso, atento a los jóvenes y a los pobres. Contemplando al nuevo beato, nos damos cuenta con singular evidencia cómo es posible responder a las exigencias concretas del hombre, precisamente cuando somos fieles servidores de Cristo y de la Iglesia..

Extracto del artículo firmado por Pere-Joan Llabrés y Martorell. Bibliografía: AAS 11 (1985) 8-12; 1020-1023. ALBERT, M. P., II teólogo Federico Albert (Lanzo Torinese 1926). Art. en Bibliotheca sanctorum. I: A-Ans (Roma 1961) cois.672-674. COTTINO, J., II venerabile Federico Albert (Turín 1954). L'Osservatore Romano (1-10-1984).

fuente: «Año Cristiano» - AAVV, BAC, 2003

Estas biografías de santo son propiedad de El Testigo Fiel. Incluso cuando figura una fuente, esta ha sido tratada sólo como fuente, es decir que el sitio no copia completa y servilmente nada, sino que siempre se corrige y adapta. Por favor, al citar esta hagiografía, referirla con el nombre del sitio (El Testigo Fiel) y el siguiente enlace: http://www.eltestigofiel.org/lectura/santoral.php?idu=3573

SOURCE : https://web.archive.org/web/20160623180743/http://www.eltestigofiel.org/lectura/santoral.php?idu=3573

BEATO FEDERICO ALBERT

1876 d.C.

30 de septiembre

Nació en Turín. Hijo de militar, quiso seguir primero la carrera de su padre, pero rezando un día en el altar del beato Sebastián Valfré se sintió llamado al sacerdocio. Hizo sus estudios en el seminario del Turín, siendo compañero en él de santos José Benito Cottolengo, José Cafasso, Leonardo Murialdo y Juan Bosco. La amistad con san Juan Bosco siguió durante toda su vida. Fue ordenado sacerdote en 1843, su ascendencia militar influyó en que fuera nombrado predicador y director religioso de la Casa Real de Saboya. Pero pidió ser exonerado del cargo cuando las leyes civiles perjudicaron a los intereses de la Iglesia.

Estuvo en la parroquia de San Juan, antigua iglesia servita, de Turín. Más tarde fue enviado a Lanzo Torinese como párroco y aquí estaría toda su vida. Sólo una vez estuvo apunto de dejar la parroquia: cuando el papa el Beato Pío IX le ofreció el episcopado, pero se negó a aceptarlo por el dolor de sus feligreses.

Realizó su ministerio con dedicación amorosa y generosidad sin límites, atrayéndose el afecto de todos los feligreses. Descubrió los graves problemas de los campesinos que emigraban a la ciudad y era necesario promocionar las condiciones de vida de los campesinos para evitar la emigración. En 1859 fundó un orfanato para los huérfanos de guerra, luego una escuela que elevaba el nivel cultural de los campesinos y en 1869 fundó una Congregación femenina, las Vicencianas de la Inmaculada Concepción, conocidas como “las Albertinas”, que establecieron una red de orfanatos en el campo piamontés. Su obra predilecta fue la Colonia Agrícola, escuela de formación profesional en la que quiso aumentar la capacitación de su juventud a fin de que estuviera preparada para una mejor presencia en el mundo agrícola. Estando supervisando esta colonia, accidentalmente una viga se le cayó encima, por lo cual falleció en Lanzo Torinese. El 30 de septiembre de 1984, Juan Pablo II lo beatificó. 

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(Parroquia San Martín de Porres)

SOURCE : http://www.parroquiasanmartin.com/federicoalbert.html

Sœurs Albertines V.M.I., Piazza Albert, 3 10074 Lanzo Torinese (Turin), Conclusion de l'année du bicentenaire de la naissance du Bienheureux Frédéric Albert : https://www.albertinedilanzo.org/albertine/france/2021/04/26/18-avril-2021-conclusion-de-lannee-du-bicentenaire-de-la-naissance-du-bienheureux-frederic-albert/

Septiembre 30. Beato Federico Albert (Flor y Canto. Santa María Reina de la Paz.) : https://www.youtube.com/watch?v=8gT_AwF-WxQ