Bienheureux Frédéric
Albert
Fondateur des
Vincentiennes de Marie Immaculée (+ 1876)
Il naît à Turin (Italie) en 1820 dans une famille de militaires au service de la maison de Savoie qui gouverne alors le Piémont. Il pense d'abord à devenir soldat, puis il s'oriente vers le sacerdoce, attiré par la figure emblématique du bienheureux Sébastien Valfré considéré comme le père du clergé de Turin au 18ème siècle. Ordonné en 1843, il est nommé à la cour de Savoie, estimé pour sa prédication et sa direction spirituelle, mais il s'occupe aussi des pauvres fort nombreux à l'époque. Il est l'ami de Saint Jean Bosco et reste fidèle au pape Pie IX et à son évêque exilé mais il n'hésite pas à suggérer des solutions pour aplanir les difficultés. Nommé curé à Lanzo, il restera jusqu'à sa mort. C'est alors que sa charité pastorale se manifeste pleinement. Il est en dialogue constant avec toutes les catégories de personnes, surtout celles en difficulté morale. Il refuse d'être nommé évêque de Pinerolo et obtient de ne pas l'être pour continuer à se consacrer à Lanzo. Il fonde un orphelinat et la Congrégation des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul de l'Immaculée Conception. En travaillant à repeindre la voûte d'une chapelle, il tombe du haut des échafaudages et meurt après deux jours d'agonie, à l'âge de 56 ans.
Béatifié le 30 septembre 1984 à Rome par Jean Paul II
Dans son homélie de béatification, Jean-Paul II déclare: "Son esprit de foi et son obéissance sans réserve au Pape et à l'évêque, sa charité sacerdotale firent de lui un élément d'équilibre parmi les membres du clergé et un pasteur zélé particulièrement attentif aux jeunes et aux pauvres. En le considérant, on se rend compte de manière évidente qu'il est possible de répondre aux exigences concrètes de l'homme, précisément parce qu'on est un fidèle serviteur du Christ et de l'Église."
À Lanzo près de Turin, en 1876, le bienheureux Frédéric Albert, prêtre. Curé de
la paroisse, pour soulager les miséreux de toute sorte, il fonda la
Congrégation des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul de l'Immaculée Conception.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10482/Bienheureux-Fr%C3%A9d%C3%A9ric-Albert.html
Bienheureux Frédéric
ALBERT
Nom: ALBERT
Prénom: Frédéric
(Federico)
Pays: Italie
Naissance:
16.10.1820 à Turin
Mort: 30.09.1876
Etat: Prêtre - Fondateur
Note: Prêtre en 1843 –
Ami de Don Bosco – Fondateur des sœurs Vincentiennes de Marie Immaculée ou
"Albertines".
Béatification:
30.09.1984 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 30 septembre
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1984 n.41 p.1.4-5
Réf. dans la
Documentation Catholique: 1984 p.1104
Notice
Federico (Frédéric)
Albert naît à Turin (Italie) en 1820 dans une famille de militaires au service
de la maison de Savoie qui gouverne alors le Piémont. (A cette époque, l'Italie
n'a pas encore fait son unité). Frédéric pense d'abord à devenir soldat, puis
il s'oriente vers le sacerdoce, attiré par la figure emblématique du bienheureux
Sébastien Valfré considéré comme le père du clergé de Turin
(18ème siècle). Il n'a pas l'occasion de passer par le séminaire, ce qui
ne l'empêche pas de bien se préparer à la prêtrise. Il est ordonné en 1843. A
la cour de Savoie où il est nommé, c'est un prêtre estimé pour sa prédication
et sa direction spirituelle, mais il s'occupe aussi des pauvres fort nombreux à
l'époque et, comme Saint Jean Bosco son ami, il sait se rendre efficace à leur
service. Dans les années difficiles où le "Risorgimento" italien pose
un vrai cas de conscience aux catholiques, il reste fidèle au Pape Pie IX et à
son évêque exilé mais il n'hésite pas à suggérer des solutions pour aplanir les
difficultés.
Le 18 novembre 1852, il
est nommé curé à Lanzo où il restera jusqu'à sa mort. C'est alors que sa
charité pastorale se manifeste pleinement. Elle est nourrie par une prière
assidue, de jour et de nuit, et il fonde son activité sur la miséricorde des
Cœurs de Jésus et Marie, d'où il tire ses grandes lignes pastorales: formation
des jeunes et des adultes, totale disponibilité pour confesser et pour diriger
les âmes, dialogue constant avec toutes les catégories de personnes, surtout
celles en difficulté morale, attention aux pauvres, surtout des plus humbles,
prédications dans tout le Piémont au cours des "missions populaires"
et retraites au clergé et aux laïcs. Un généreux effort lui a permis d'acquérir
une solide formation culturelle, base nécessaire pour être un guide sûr du
Peuple de Dieu. Mais lorsqu'en 1873, on veut le nommé évêque de Pinerolo, il
supplie et obtient de ne pas l'être pour continuer à se consacrer à Lanzo. Il
fonde un orphelinat et la congrégation des sœurs "Vincentiennes de Marie
Immaculée" destinées au service social.
Son testament spirituel
révèle son souci premier: "Priez, priez ". En septembre 1856, il
vient de terminer un mois de jeûne et il dit tout joyeux qu'il attend une
"grande grâce". C'est alors qu'en travaillant à repeindre la voûte
d'une chapelle, il tombe du haut des échafaudages et meurt après deux jours
d'agonie, à l'âge de 56 ans. Dans son homélie de béatification, Jean-Paul II
déclare: "Son esprit de foi et son obéissance sans réserve au Pape et à
l'évêque, sa charité sacerdotale firent de lui un élément d'équilibre parmi les
membres du clergé et un pasteur zélé particulièrement attentif aux jeunes et
aux pauvres. En le considérant, on se rend compte de manière évidente qu'il est
possible de répondre aux exigences concrètes de l'homme, précisément parce
qu'on est un fidèle serviteur du Christ et de l'Eglise."
Lapide
commemorativa del Beato Federico Albert sulla facciata della casa della congregazione
delle Suore Vincenziane di Maria Immacolata in piazza Federico Albert a Lanzo
Torinese.
Lanzo
Torinese (TO, Italy): memorial plaque devoted to Federico Albert
Memorial en honor de Federico Albert en Lanzo Torinese
Also
known as
Federico Albert
Frederico Albert
Fredrik Albert
Profile
Priest.
Founded the Congregation of the Vincentian Sisters of Mary
Immaculate (Albertines).
Born
16
October 1820 in Turin, Italy
30
September 1876 in
Lanzo Torinese, Turin, Italy
16
January 1953 by Pope Venerable Pius
XII (decree of heroic
virtues)
30
September 1984 by Pope John
Paul II
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
Beatifications of Pope John Paul II
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
MLA
Citation
“Blessed Frederick
Albert“. CatholicSaints.Info. 1 July 2023. Web. 29 September 2025.
<https://catholicsaints.info/blessed-frederick-albert/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-frederick-albert/
Beato Federico
Albert Sacerdote e fondatore
Festa: 30 settembre
Torino, 16 ottobre 1820 –
Lanzo Torinese, Torino, 30 settembre 1876
Nacque a Torino il 16
ottobre 1820. Ordinato sacerdote, fu dapprima cappellano di Corte, poi parroco
di Lanzo Torinese. Uomo di fede e di preghiera, aperto e sensibile alle
necessità di tutti, fondò le Suore Vincenzine di Maria Immacolata (oggi dette anche
"Albertine"), perché, nello sp irito di san Vincenzo de' Paoli, si
dedicassero all'educazione de i giovani e all'assistenza degli ammalati e dei
bisognosi. Chiamò don Bosco a Lanzo Torinese. Ricusò umilmente il vescovato di
Pinerolo. Mori a Lanzo Torinese il 30 settembre 1876 e venne proclamato beato
da Giovanni Paolo II il 30 settembre 1984.L'Arcidiocesi di Torino celebra il 28
settembre la sua memoria facoltaiva.
Martirologio
Romano: Nel villaggio di Lanzo vicino a Torino, beato Federico Albert,
sacerdote: da parroco, fondò la Congregazione delle Suore di San Vincenzo de’
Paoli dell’Immacola Concezione per assistere in ogni modo i più poveri.
Un’altra grande figura della santità, fiorita nell’Ottocento, nella città di Torino, che pur essendo nominata come crocevia di un ipotetico satanismo, ha invece dato alla Chiesa e al mondo cattolico numerosi santi, beati e venerabili, che hanno onorato proprio Torino con il frutto delle loro Opere sociali, assistenziali, fondazioni di Ordini e Congregazioni religiose.
E fra questi annoveriamo il beato Federico Albert che a Torino nacque il 16 ottobre 1820, primo dei sei figli di Lucia Riccio e del generale Luigi Albert, dello Stato Maggiore del Regno Sabaudo. Si sa che trascorse l’infanzia presso i nonni materni, ma si ignora dove frequentò la scuola elementare.
Raggiunto i 15 anni, la famiglia era convinta che fosse inclinato alla carriera militare, quindi suo padre si attivò per farlo ammettere all’Accademia militare di Torino.
Improvvisamente però avvenne una svolta nella vita del giovane Federico, perché un giorno mentre stava pregando nella chiesa di S. Filippo, presso l’altare del beato Sebastiano Valfré (1629-1710) oratoriano di Torino, sentì l’ispirazione di diventare sacerdote.
Il padre sorpreso e nel contempo contrariato, non oppose però difficoltà e così a 16 anni, nell’autunno del 1836, Federico Albert indossò l’abito talare, incominciando la sua formazione religiosa presso il clero della Chiesa degli Oratoriani; nel contempo per la sua formazione culturale si iscrisse alla Facoltà Teologica presso la Regia Università di Torino, laureandosi in teologia il 19 maggio 1843; il successivo 10 giugno fu ordinato sacerdote.
Per la posizione del padre e per le sue spiccate doti sacerdotali, fu segnalato all’attenzione della Corte Sabauda e così nel 1847, il re Carlo Alberto lo nominò Cappellano di Corte; padre Federico Albert esercitò quest’Ufficio senza isolarsi dalle necessità apostoliche esterne alla Corte, e quindi nel contempo si interessò a sollevare i bisogni dei poveri e derelitti, che a Torino come in tutta Italia, erano numerosi in quell’epoca.
Il tempo in cui visse alla Corte dei Savoia, fu difficile per i rapporti fra Stato e Chiesa, che specie in Piemonte, fulcro del Risorgimento Italiano, furono abbastanza traumatici, mettendo a dura prova molti cattolici.
Padre Albert usò tutta la coerenza e il tatto possibile, offrendo anche suggerimenti in linea con il Vangelo, meritando perfino la stima del sovrano Vittorio Emanuele II e dei suoi familiari.
Ma la sua insoddisfazione per non poter esercitare a tempo pieno il suo ministero sacerdotale, gli fece lasciare l’incarico a Corte e si presentò a s. Giovanni Bosco, che in quegli anni rivoluzionava a Torino, la catechesi e l’istruzione giovanile.
Don Bosco l’accolse tra i suoi collaboratori e gli diede l’incarico nel 1848, di predicare gli Esercizi spirituali ai giovani dell’Oratorio di Valdocco. Ancora per due anni dal 1850 al 1852 si dedicò al ministero presso la parrocchia di S. Carlo; nel 1852 ebbe l’incarico di vicario e poi come parroco a Lanzo Torinese.
In quel periodo il paese di Lanzo aveva già una notevole attività commerciale, per il suo mercato diventato il centro dell’alta valle ma anche dei paesi della pianura canavese, ma non aveva ancora un’industria e quindi la sua economia era piuttosto debole; padre Albert fece diventare Lanzo Torinese, il centro delle istituzioni scolastiche e sociali dell’alta e bassa valle.
Il suo programma di parroco è racchiuso nella scritta, che fece porre nell’atrio della casa parrocchiale “Il Buon Pastore dà la vita per le sue pecorelle” e che professò fino alla morte. Fondò l’asilo infantile nel 1858 affidandolo alle Suore di Carità; nel 1859 fondò l’Orfanotrofio per le fanciulle abbandonate e nel 1866 realizzò l’educandato femminile con la scuola elementare, con corsi di francese, di disegno, di musica e per la preparazione a diventare maestre.
La sua opera ebbe grande diffusione e apprezzamento, perché a quell’epoca, specie nei centri rurali era impedito alle ragazze di accedere all’istruzione; nel 1864 si adoperò affinché s. Giovanni Bosco aprisse a Lanzo un Oratorio, che poi diventò un Collegio per i ragazzi.
In campo pastorale indisse le missioni per il popolo, a cui dedicava tutto sé stesso, giorno e notte; grande predicatore tenne varie volte gli esercizi spirituali per il clero e per i laici. Alla fine nel 1869, per assicurare la continuità delle sue opere educative, padre Albert fondò l’Istituto delle “Suore Vincenzine di Maria Immacolata” oggi conosciute come “Suore Albertine”; fondate per un’urgenza di carità locale e secondo le forme di apostolato del tempo, oggi eseguono il loro ‘servizio’ nei veri campi dell’educazione, istruzione, assistenza, dovunque possono arrivare, senza aspettare iter burocratici.
Rifiutò le proposte di diventare vescovo delle diocesi di Biella e di Pinerolo, per rimanere accanto alle sue opere parrocchiali. Sulla scia della “questione operaia” esplosa in Italia in quel periodo, padre Albert capì l’importanza di aprire una “questione contadina” e nel 1873 fondò una Colonia Agricola per formare agricoltori onesti, religiosi ed esperti.
E fu proprio nelle adiacenze della Colonia Agricola, che padre Federico Albert, perse la propria vita in un incidente, perché cadde da un’impalcatura montata provvisoriamente, per applicare dei festoni alla volta della Cappella, che aveva fatto erigere per l’Oratorio parrocchiale.
Cadde da sette metri d’altezza, battendo fortemente la testa; trasportato dai soccorritori nella casa parrocchiale, ci si rese conto subito della gravità del suo stato; gli furono amministrati gli ultimi sacramenti e al suo capezzale accorse anche s. Giovanni Bosco, che era in visita all’Istituto Salesiano di Lanzo; padre Albert morì due giorni dopo, la mattina del 30 settembre 1876.
Sepolto inizialmente nel cimitero di Lanzo, fu traslato nel 1877 nella Cappella del Cuore di Maria, nella chiesa parrocchiale di S. Pietro in Vincoli.
È stato beatificato da papa Giovanni Paolo II il 30 settembre 1984.
DAGLI SCRITTI DEL BEATO FEDERICO ALBERT
(Archivio della Congregazione delle Suore Vincenzine di Maria Immacolata,
Manoscritti del Beato)
Amiamo Dio perché si merita amore
Fratelli, siamo fermi nella fede! Il fine che ebbe il Signore nell'elargirci il
dono della fede fu non di dare una sterile cognizione alla nostra mente, ma di
illuminare i nostri passi perché si dirigessero, sicuri, per quella strada che
mena all'eterna vita: la strada della giustizia, la strada della virtù. La fede
guida i nostri passi nella via della pace. La fede in un Dio onnipotente deve
far nascere in noi due distinti sentimenti: un sentimento di illimitata
confidenza e un sentimento di sacro timore.
Dio vuole essere chiamato da noi col dolce nome di Padre, perché come un padre amorosissimo ci ha dato l'essere, ci ha comunicato la vita, ci ha formati a sua immagine e somiglianza, provvede a tutti i nostri bisogni e ci ha preparato un'eredità eterna onde farci per sempre felici. Corrispondiamo a tanto paterno amore con un ossequio filiale, con una illimitata confidenza in lui e temiamo grandemente di offenderlo. Amiamo dunque Dio perché si merita amore: l'incomparabile sua bontà a nostro riguardo esige da noi tenerezza e amore. E chi non amerà un Signore così buono e amabile, il quale tutto ciò che ha fatto di grande sulla terra nell'ordine della natura e della grazia, tutto ciò che ha fatto di bello nel cielo, nell'ordine della gloria, lo ha fatto per noi? Nel tempo stesso che dobbiamo adorare in Dio una maestà infinita, noi possiamo chiamarci figlioli di Dio medesimo e questo Dio così grande noi possiamo salutare col dolce e caro nome di Padre.
E ancora, fratelli quanti preziosi vantaggi noi riceveremo se l'amore del
prossimo sarà con noi! Oltre alla pace e alle ineffabili dolcezze che
accompagnano una vita seminata di opere di carità, infiorata di opere di
beneficenza, noi possiamo dire di essere fatti arbitri della nostra sorte
eterna. Noi siamo fatti i giudici della propria nostra causa. La giustizia
divina pone fra le nostre mani la sua bilancia e ci avverte che il peso medesimo
che noi useremo con i nostri fratelli sarà usato con noi. Siamo generosi, siamo
caritatevoli, siamo amanti dei nostri fratelli, e il Signore sarà generoso,
caritatevole e amoroso verso di noi! Dobbiamo essere benevoli verso tutti ed
esserlo di tutto cuore, perché tutti godiamo della stessa figliolanza di quel
Dio che ci ama tutti e ci ha detto di amarci gli uni gli altri come lui ci ama.
Sentire pena delle miserie e delle altrui sciagure, stendere pietosa la mano,
asciugare le lacrime di chi ha provato il colmo della desolazione, far cessare
gli stenti di chi soffre la fame, sono queste le opere di un cuore nobile e di
un animo grande.
PREGHIERA
Dio grande e misericordioso,
che al tuo servo Federico Albert, sacerdote,
hai concesso di trarre dalla sua incessante preghiera
un ardente zelo per la salvezza delle anime,
concedi anche a noi
di attingere alla stessa fonte l'amore per i fratelli.
Per il nostro Signore Gesù Cristo, tuo Figlio,
che è Dio, e vive e regna con te,
nell'unità dello Spirito Santo,
per tutti i secoli dei secoli. Amen.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/91908
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Piazza San Pietro -
Domenica, 30 settembre 1984
1. “Alleluia, alleluia. /
Le mie pecore ascoltano la mia voce / e io le conosco ed esse mi seguono”
(Canto al Vangelo, Gv 10, 27).
Oggi desideriamo cantare un
“alleluia” particolare al Buon Pastore. Egli ha dato la vita per le sue pecore.
Mediante questa morte, questo sacrificio della vita, si è compiuta quella
conoscenza salvifica di cui ci parla il Vangelo: “Conosco le mie pecore e le
mie pecore conoscono me, come il Padre conosce me e io conosco il Padre”
(Gv 10, 14-15).
La voce del Buon Pastore
risuona lungo i secoli e le generazioni. In mezzo a queste generazioni
raggiunge i singoli uomini. Essi ascoltano la voce del Redentore, che
comunica loro il Vangelo e annuncia il mistero pasquale della croce e della
risurrezione. Seguono quindi il Maestro, seguono Cristo. Lo conoscono e
fanno in modo di essere conosciuti da lui fin nel profondo del loro
essere. Vengono, al tempo stesso, abbracciati dalla conoscenza con cui Cristo è
conosciuto dal Padre ed egli stesso conosce il Padre. Dalla conoscenza
nasce l’amore. Il Padre, il Figlio e lo Spirito Santo compenetrano le anime
attratte dalla potenza salvifica della redenzione e della grazia.
Esse seguono il Buon
Pastore sulle vie della vita terrena, fedeli alla loro vocazione. Il
Signore le raccoglie fra i popoli e le raduna da tutte le
regioni (cf. Ez 34, 13). Fa sì che dai confini della patria
terrena passino alla casa del Padre, alla patria della comunione eterna
dei santi.
2. Oggi vogliamo cantare
un particolare “alleluia” al Buon Pastore. Desidera cantarlo la
Chiesa che si rallegra dell’elevazione agli altari mediante la
beatificazione di due italiani, di un belga e di una spagnola.
Ma sono
soprattutto i nuovi beati a cantare quel particolare “alleluia”. Sono
essi a guidare la nostra preghiera, quando cantiamo:
“Il Signore è mio
pastore . . . / su pascoli erbosi mi fa riposare, / ad acque
tranquille mi conduce. / Mi rinfranca” (Sal 23, 1-3).
Sì. Egli è il mio
pastore: “mi guida per il giusto cammino” (Sal 23, 3).
È il mio pastore: “non
manco di nulla” (Sal 23, 1).
È il mio
pastore: non temo alcun male (Sal 23, 4).
“Felicità e
grazia mi saranno compagne / tutti i giorni della mia vita / e abiterò
nella casa del Signore” (Sal 23, 6).
Ecco, la Sede di san
Pietro a Roma e, insieme con essa, le singole Chiese e le
comunità, nella beatificazione dei loro figli e figlie, adorano l’opera
del Buon Pastore.
3. Adorano Cristo, Buon
Pastore nella testimonianza che il beato don Federico Albert offrì
quale ministro di Dio, totalmente dedito al bene delle anime a lui affidate e
ai bisogni dei poveri. Egli, avendo maturato la vocazione al sacerdozio in età
adulta, non ebbe la possibilità di frequentare il seminario, tuttavia si
preparò a diventare prete in modo da essere oggi proposto come valido modello
per i sacerdoti, i quali possono ammirare in lui l’approfondita vita
spirituale, alimentata da una costante comunione con Cristo, e il generoso
impegno per acquisire una solida formazione culturale che consentisse di
proporsi come guida sicura in mezzo al popolo di Dio.
Il suo spirito di fede,
la sua obbedienza incondizionata al Papa e al vescovo, la sua carità
sacerdotale fecero di lui un elemento equilibratore, fra i membri del
presbiterio e un pastore zelante particolarmente attento ai giovani e ai
poveri. Guardando al nuovo beato ci si rende conto con singolare evidenza come
sia possibile rispondere alle esigenze concrete dell’uomo, proprio perché si è
fedeli servitori di Cristo e della Chiesa.
4. Anche nel beato don
Clemente Marchisio rifulge l’immagine di Cristo Buon Pastore: preoccupato di
essere sempre “esempio ai fedeli nelle parole, nel comportamento, nella carità,
nella fede” (1 Tm 4, 12), egli si studiò di progredire nella grazia di cui
ogni prete è dotato in Cristo, divenendo così strumento ogni giorno più valido
e vivo di Gesù eterno sacerdote.
Uomo di preghiera, come
deve essere ogni sacerdote, fu consapevole di dover invocare Dio, Signore
dell’universo e della sua vita, ma fu pure consapevole che la vera adorazione,
degna dell’infinita santità di Dio, si realizza soprattutto mediante il
sacramento del corpo e del sangue di Cristo. Ebbe perciò sempre grande zelo nel
celebrare devotamente il mistero eucaristico, nel fare assiduamente
l’adorazione e nel curare il decoro delle varie celebrazioni liturgiche. Egli
era infatti persuaso che la Chiesa si edifica soprattutto intorno
all’Eucaristia, partecipando alla quale i membri della comunità cristiana si
identificano misticamente con Cristo e diventano una cosa sola fra loro.
5. Nel beato Isidoro De
Loor ci è dato di contemplare soprattutto il volto di Cristo sofferente, nel
quale si rivela l’amore infinito di Dio. Il nuovo beato seppe cogliere il
valore supremo e assoluto della volontà di Dio, e si impegnò a compierla nella
propria esistenza con amore e fiducia, sull’esempio di Gesù Cristo, il quale si
mosse sempre, anche quando si trattò di prendere la croce, per fare quello che
era gradito al Padre. Fu tale la docilità e la prontezza con cui il beato De
Loor si abbandonò in tutto alla volontà del Signore, per seguire Gesù
crocifisso e risorto, da essere chiamato “fratello della volontà di Dio”.
Colpito da una delle malattie più diffuse del nostro secolo, il cancro, fratel Isidoro
si preparò alla morte con la stessa docilità, con cui era vissuto, prendendo
questa drammatica prova come occasione per conformarsi pienamente al Redentore,
oggetto delle sue continue e prolungate meditazioni.
Il novello beato invita
ognuno di noi ai piedi di Cristo morto per amore, esortandoci a unire le nostre
fatiche e le nostre sofferenze a quelle di Cristo, per trovare così il senso
salvifico e costruttivo del lavoro, del dolore e delle fatiche, e ricevere
risposte valide agli interrogativi dell’esistenza (cf. Ioannis Pauli PP.
II, Salvifici
Doloris, 31). Il nuovo beato Isidoro De Loor è certamente, per la nostra
epoca desiderosa di un’indipendenza talvolta equivoca, un esempio
provvidenziale e affascinante di crescente conformità alla volontà del Padre
celeste alla sequela di Cristo Gesù. Alcuni suoi contemporanei, testimoni della
vita di fratel Isidoro di san Giuseppe lo chiamavano “il fratello della volontà
di Dio”. Che il beato ci aiuti tutti ad avanzare nella comprensione e nel
compimento quotidiano del piano del Signore sulla nostra esistenza. Non c’è
altra via verso la vera felicità!
6. Troviamo un altro
riflesso dell’infinita perfezione di Cristo nella beata Rafaela Ybarra che
cercò di crescere sempre verso Cristo, per edificarsi nella carità
(cf. Ef 4, 15-16).
È ammirevole il suo
impegno incondizionato per Dio e per gli altri nelle diverse circostanze della
sua vita: da giovane, da sposa e come fondatrice di un istituto religioso.
Dalla croce e dalla
preghiera seppe trarre la forza per un’offerta di se stessa sull’altare
dell’amore cristiano. Quante persone beneficiarono della sua capacità di
donazione per Cristo! Quanti, in considerazione della sua dolcezza con chi era
nel bisogno, non sapevano chiamarla se non “la madre”!
Ella, dalla sua agiata
posizione, seppe guardare con sensibilità umana e cristiana la società del suo
tempo. Da qui nacquero diverse iniziative di carattere sociale e apostolico,
che indirizzarono la sua azione verso ospedali, una casa di maternità, un
rifugio per donne e giovani senza lavoro o in pericolo morale. Proprio per la
difesa e la promozione umana e cristiana delle giovani creò l’Istituto dei
Santi Angeli custodi. Un eccellente esempio per la nostra società di oggi e per
coloro che desiderano vivere per Dio, contribuendo anche alla costruzione del
regno di Cristo!
Ai cristiani del popolo
basco desidero dire nel loro idioma: Seguite gli esempi della nuova beata.
7. Ecco il profilo
dei nuovi beati.
In ciascuno di loro “c’è
il conforto derivante dalla carità”. In ciascuno di loro “c’è una qualche
comunanza di spirito” (Fil 2, 1). In ciascuno di loro c’è un
nuovo compimento della gioia della Chiesa.
Infatti non soltanto
hanno seguito il Buon Pastore, lasciandosi guidare da lui; il “conforto
derivante dalla carità” si manifesta nell’amore. Quindi ciascuno di
loro ha dato, insieme con Cristo, la vita per le pecore, e ha cercato di
“condurre” gli altri, con la parola, con le opere, con l’esempio, con il
servizio, verso la salvezza.
Ciascuno ha
guardato Cristo che assunse “la condizione di servo, divenendo
simile agli uomini”, e che “umiliò se stesso
facendosi obbediente fino alla morte” (Fil 2, 7-8).
Quanto profondamente
ha penetrato le vostre anime - cari fratelli che oggi proclamiamo beati
della Chiesa - Cristo “obbediente fino alla morte”! Quanto egli è
diventato la vita delle vostre anime! Questo Cristo che Dio “ha esaltato”
e a cui “ha dato il nome che è al di sopra di ogni altro nome” (Fil 2, 9).
Oggi, mediante il
servizio della Chiesa, Dio dà a ciascuno di voi un nome nuovo in Gesù Cristo
“esaltato”. Oggi ricevete una parte nuova nell’“esaltazione” resa a
Cristo dal Padre.
Accettatela! Accettate
dalla Chiesa questo nome! In ciascuno di voi “c’è il conforto derivante dalla
carità”.
In ciascuno di voi “c’è
qualche comunanza di spirito”. In ciascuno di voi c’è anche “qualche
consolazione in Cristo” (Fil 2, 1), per noi, per tutto il popolo di Dio,
per l’umanità!
Alleluia! Ti ringraziamo,
eterno Pastore, che in questi nostri fratelli hai reso piena la gioia della
Chiesa (cf. Fil 2, 2).
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la Comunicazione
Beato Federico Albert
20/05/2013
Ecco un’altra delle glorie torinesi che nell’Ottocento hanno conquistato la gente con la loro instancabile carità e dedizione verso ogni categoria di bisognosi. Il fondatore delle Suore Vincenzine di Maria Immacolata nacque a Torino il.
18 ottobre 1820, primo di sei figli di Luigi Albert, colonnello di Stato
Maggiore dell’esercito piemontese, e di Lucia Ricci, figlia di un notaio. Fu
battezzato coi nomi di Giovanni, Luigi e Federico. Sotto la guida di un
religioso dell’Oratorio di S. Filippo Neri, il giovane avvertì i primi sintomi
della vocazione: confessò più tardi che in giorno, mentre pregava nella chiesa
di S. Filippo davanti alla tomba del beato Sebastiano Valfrè, si sentì spinto
a farsi sacerdote.
Il padre voleva fargli frequentare l’Accademia Militare, ma il giovane rifiutò
e sia pure con dispiacere il padre non si oppose alla sua decisione. Nel 1835,
dopo aver vestito l’abito clericale, dal re Carlo Alberto fu nominato chierico
– prima sopranumerario, poi effettivo - della Cappella Reale e, dopo
l’ordinazione sacerdotale, cappellano effettivo della stessa.
L’Albert fu ordinato nel 1843, dopo che aveva conseguito la laurea in teologia.
In quel periodo, Torino vedeva all’opera un gruppo di straordinarie figure di
santi: dal Cottolengo con la sua Piccola Casa della Divina Provvidenza, al
Cafasso che nel Convitto Ecclesiastico preparava all’apostolato e al ministero
Don Giovanni Bosco e don Leonardo Murialdo, fondatori dei Salesiani e della Pia
Società Torinese di S. Giuseppe (Giuseppini), mentre in diocesi brillavano per
zelo apostolico il lazzarista padre Antonio Durando, don Francesco Faà di Bruno
e don Clemente Marchisio, fondatori rispettivamente delle Suore di Gesù
Nazzareno, delle Suore della B.V.M. del Suffragio e di S. Zita, e delle Figlie
di S. Giuseppe.
Con Don Bosco l’Albert, che si stava affermando come predicatore delle missioni
al popolo, stabilì subito un rapporto duraturo di amicizia: il santo lo
chiamerà a dettare gli esercizi spirituali ai suoi giovani e spesso gli manderà
il suo coro per decorare importanti funzioni liturgiche. Dopo un biennio come
Delegato Arcivescovile nella parrocchia di S. Carlo, nel 1852 fu esonerato
dall’incarico di cappellano della Cappella Reale, probabilmente perché durante
un quaresimale tenuto nel castello di Moncalieri aveva usato parole molto
franche parlando dell’adulterio del re Erode Antipa e questo non era piaciuto
alla corte, anche perché era noto lo stile di vita poco morigerato di re
Vittorio Emanuele II. Il sovrano peraltro, nell’udienza di congedo, gli disse.
«Grazie. Lei mi ha sempre detto la verità».
Ma nemmeno a don Federico la carica di cappellano stava particolarmente a
cuore, perché nel periodo trascorso nella parrocchia di S. Carlo aveva
cominciato a scendere fra la gente del popolo, ad aiutare i poveri e gli
orfani, a visitare i malati in ospedale e a domicilio, ad assistere i detenuti.
Probabilmente a causa di questa sua generosa dedizione fu nominato Vicario di
Lanzo Torinese, allora una parrocchia di montagna, popolosa e disagevole, che
richiedeva molto spirito di sacrificio. All’ingresso della canonica egli fece
collocare questa scritta: “Il buon pastore dà la vita per le pecorelle».
Cominciò col restaurare la chiesa parrocchiale, allungandola di una decina di
metri dietro il coro. Alla domenica, dopo la messa, egli invitava i fedeli a
seguirlo processionalmente, fino al greto del torrente Stura per portare ciascuno
una pietra che servisse come materiale di costruzione. La gente fu subito
conquistata dal suo stile di vita: don Federico si alzava prestissimo (non
dormiva più di quattro ore la notte) e scendeva in chiesa a pregare e a fare
adorazione, poi si metteva presso il confessionale e prima della Messa faceva
recitare il Rosario. Fece notizia anche la sua carità: dava tutto ai poveri e
ogni giorno visitava i malati all’ospedale o a domicilio, gli anziani soli e le
famiglie dove c’erano degli orfani.
Organizzò il catechismo per gli adulti e per i bambini; se scoppiavano in paese
delle liti, la gente preferiva ricorrere a lui anziché al pretore perché con la
sua parola equilibrata e paterna riusciva a riportare la pace. Nel 1858 aprì
l’asilo infantile e più tardi un orfanotrofio, inoltre con l’aiuto di alcune
signorine avviò le ragazze più povere a imparare un mestiere, come tessitrici o
ricamatrici. Il suo dinamismo non conosceva soste: così nel 1866 diede vita a
un educandato per giovani di civile condizione, che affidò alle Suore della
Carità, e ottenne che il Comune cedesse a Don Bosco un ex convento di
cappuccini, che il santo trasformò in un collegio salesiano e in casa per
esercizi spirituali.
Lì don Albert si recava spesso per predicare e per confessare. Più tardi egli
realizzerà anche l’oratorio festivo e una colonia agricola per giovani
disoccupati. Purtroppo nel 1868 le Suore di Carità si ritirarono dal paese e il
parroco, per assicurare continuità alle sue istituzioni, dopo essersi
consigliato con padre Anglesio, successore del Cottolengo a Torino, fondò
l’anno dopo le Suore Vincenzine dell’Immacolata Concezione con l’aiuto di
alcune giovani che dirigevano l’orfanotrofio. Il 14 ottobre 1869 le prime
cinque candidate vestirono l’abito religioso. Ad esse il fondatore raccomandava
soprattutto le virtù della carità e dell’umiltà e una speciale devozione alla
Vergine, da lui venerata sotto il titolo di “Mater amabilis”, e a S. Giuseppe.
E nel 1870, nella chiesa parrocchiale, fece costruire un altare dedicato al S.
Cuore di Maria e istituì l’Associazione del S. Cuore di Maria: inoltre, nel
cortile dell’Istituto fece collocare una statua di S. Giuseppe, da lui chiamato
«il padrone di casa». La sua fama di predicatore dotato di una parola
affascinante, semplice e persuasiva, lo vedeva impegnato periodicamente nelle
missioni al popolo e lui, prima di iniziarle, faceva nove giorni di digiuno, e
altri otto dopo che erano concluse per assicurarne i frutti spirituali. Nel
1873 gli fu proposto l’episcopato di Pinerolo, ma temendo che questo potesse
compromettere le sue opere, ottenne da Pio IX di potervi rinunciare. Gli giunse
in quel tempo anche un importante riconoscimento da parte dell’autorità civile:
la Croce di Cavaliere della Corona d’Italia.
L’epilogo inatteso di questa straordinaria vita sopravvenne il 28 settembre
1876 quando don Albert, mentre stava aiutando un operaio che lavorava nella
cappella dedicata a S. Giuseppe, mise un piede in fallo cadendo da un’altezza
di sette metri e riportando la frattura della base cranica e dell’osso
parietale. Al suo capezzale giunsero Don Bosco e don Rua, che si trovavano nel
collegio di Lanzo pper un corso di esercizi spirituali. Don Albert spirò il 30
settembre a soli 56 anni, lasciando Mons. Gastaldi “erede fiduciario” delle sue
opere. Aveva disposto che sulla sua tomba – nella chiesa parrocchiale di Lanzo
- fossero incise queste parole: «Pregate! Pregate!». La perdurante fama di
santità condusse all’apertura del processo canonico e Giovanni Paolo II
beatificò don Federico il 30 settembre 1984. Angelo Montonati
SOURCE : https://www.famigliacristiana.it/articolo/beato-federico-albert.aspx
B. Federico Albert
(1820-1876)
Sacerdote e fondatore delle
“Suore Vincenzine di Maria Immacolata”
Festeggiato il 30
Settembre
Federico Albert nasce
a Torino il 18 ottobre 1820, primo di sei figli di Luigi Albert, colonnello di
Stato Maggiore dell’esercito piemontese, e di Lucia Riccio, figlia di un
notaio. Fu battezzato coi nomi di Giovanni, Luigi e Federico.
Quando aveva
quindici anni, la famiglia, convinta che fosse incline alla carriera militare,
si attivò per farlo ammettere all'Accademia militare di Torino; ma
improvvisamente un giorno, mentre stava pregando nella chiesa di San Filippo,
presso l'altare del beato Sebastiano Valfré (1629-1710) oratoriano di Torino,
prese la decisione di farsi sacerdote.
Il padre, con dispiacere,
non si oppose alla sua decisione e così a 16 anni, nell'autunno del 1836, il
giovane Federico indossò l’abito talare, incominciando la sua formazione
religiosa presso il clero della Chiesa degli Oratoriani e successivamente
completandola iscrivendosi alla Facoltà Teologica presso la Regia Università di
Torino, dove di laureò in teologia il 19 maggio 1843; il successivo 10 giugno
fu ordinato sacerdote.
Nel 1847 il re Carlo
Alberto lo nominò Cappellano di Corte; padre Albert esercitò questo ufficio
senza isolarsi dalle necessità apostoliche esterne alla Corte, e quindi nel
contempo si interessò a sollevare i bisogni dei poveri e derelitti, che erano
numerosi a Torino in quell'epoca. Tuttavia, la sua insoddisfazione per non
poter esercitare a tempo pieno il suo ministero sacerdotale gli fece lasciare
l’incarico a Corte.
Si presentò a Don
Bosco, che in quegli anni stava rivoluzionando a Torino la catechesi e
l’istruzione giovanile. Don Bosco lo accolse tra i suoi collaboratori e nel
1848 gli diede l’incarico di predicare gli esercizi spirituali ai giovani dell’oratorio
di Valdocco. Successivamente, per due anni, dal 1850 al 1852, si dedicò al
ministero presso la parrocchia di San Carlo.
Nel 1852 ebbe l’incarico di vicario e poi di parroco a Lanzo Torinese.
nel 1858 fondò l’asilo infantile, affidandolo alle Suore di Carità;
nel 1859 fondò l’Orfanotrofio per le fanciulle abbandonate;
nel 1866 realizzò l’educandato femminile con la scuola elementare, con corsi di francese, di disegno, di musica e di preparazione a diventare maestre.
La sua opera fu molto apprezzata, perché a quell'epoca, specie nei centri
rurali, era impedito alle ragazze di accedere all'istruzione; nel 1864 si
adoperò affinché don Bosco aprisse a Lanzo un Oratorio, che poi diventò un
Collegio per i ragazzi.
Per assicurare la continuità delle sue opere educative, padre Albert fondò l’Istituto delle “Suore Vincenzine di Maria Immacolata”, oggi conosciute come suore Albertine; fondate per un’urgenza di carità locale e secondo le forme di apostolato del tempo, oggi eseguono il loro servizio nei veri campi dell’educazione, istruzione, assistenza, dovunque possono arrivare.
Il 14 ottobre 1869 le prime cinque candidate vestirono l’abito religioso. Ad
esse il fondatore raccomandava soprattutto le virtù della carità e dell’umiltà
e una speciale devozione alla Vergine, da lui venerata sotto il titolo di “Mater
amabilis”, e a S. Giuseppe.
Rifiutò le proposte di diventare vescovo delle diocesi di Biella e Pinerolo, per rimanere accanto alle sue opere parrocchiali. Sulla scia della questione operaia esplosa in Italia in quel periodo, padre Albert capì l’importanza di aprire una questione contadina e nel 1873 fondò una Colonia Agricola per la formazione dei contadini.
L’epilogo inatteso di questa straordinaria vita sopravvenne il 28 settembre
1876 quando don Albert, mentre stava aiutando un operaio che lavorava nella
cappella dedicata a S. Giuseppe, mise un piede in fallo cadendo da un’altezza
di sette metri e riportando la frattura della base cranica e dell’osso
parietale. Al suo capezzale giunsero don Bosco e don Rua, che si trovavano nel
collegio di Lanzo per un corso di esercizi spirituali.
Don Albert muore il 30
settembre a soli 56 anni, lasciando Mons. Gastaldi “erede fiduciario” delle sue
opere. Aveva disposto che sulla sua tomba – nella chiesa parrocchiale di Lanzo
- fossero incise queste parole: “Pregate! Pregate!”. La perdurante fama di
santità condusse all’apertura del processo canonico.
Federico Albert è
stato beatificato il 30 settembre 1984 da San Giovanni Paolo II
(Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Per approfondimenti biografici:
Fonte principale:
famigliacristiana.it; it.cathopedia.org/wiki/ (“RIV./gpm”).
SOURCE : https://www.evangeliumtagfuertag.org/IT/display-saint/68bb42f9-8aa3-43a1-bf49-eed2974b6a14
Federico Albert,
filantropo, predicatore e beato
Personaggi
Torinesi / Di Patrizia
Guariso / 14 Ottobre 2014 / Lanzo, religiosi, santi, tracce, XIX secolo
Nella città di Torino hanno operato molte importanti figuri religiose come Giovanni Bosco, Giuseppe Benedetto Cottolengo, Giuseppe Cafasso, solo per citarne alcuni.
Tra questi appare Federico Albert instancabile filantropo e grande
predicatore, beatificato da Giovanni Paolo II il 30 settembre 1984.
Federico Albert nasce nella città di Torino il 16 ottobre 1820. A soli quindici anni, per volere del padre, intraprende la carriera militare che interrompe poco dopo, quando, in preghiera presso la chiesa di San Filippo Neri, prende coscienza della sua vocazione.
Nel 1843 dopo essersi laureato in teologia, viene ordinato sacerdote e pochi
anni dopo diventa cappellano di casa Savoia, senza però accantonare i motivi
che lo hanno spinto ad indossare gli abiti talari, occuparsi di quei poveri e
derelitti che vivono ai margini della città di Torino. La necessità di
aiutare i bisognosi lo spinge, dopo solo un anno, ad abbandonare la cappella
reale e ad avvicinarsi a Don Bosco, suo grande amico, che lo accoglie tra i
suoi collaboratori per operare tra i giovani dell’Oratorio di Valdocco.
Federico Albert
Nel 1852 Federico Albert diventa prima vicario, poi parroco nella parrocchia di Lanzo Torinese e nel piccolo paese dell’omonima valle, la sua attività pastorale va ben oltre ai canonici doveri di un pastore.
Istituisce il primo asilo infantile, un orfanotrofio per le ragazzine abbandonate, un collegio femminile con scuola elementare fondando l’Istituto delle “Suore Vincenzine di Maria Immacolata ” (popolarmente conosciute come Suore Albertine), per dare continuità alle sue attività educative e che tutt’oggi operano in campo educativo e assistenziale.
Trascorre tutta la sua vita dedicandosi interamente agli altri. Federico Albert è per i suoi parrocchiani un fratello, un amico, un consolatore, quando è necessario il pacificatore, un aiuto costante e disponibile in ogni momento.
Muore a soli 56 anni cadendo da un’impalcatura il 30 settembre 1876.
La città di Lanzo ha
dedicato a Federico Albert una grande targa posizionata nell’attuale piazza
Albert.
SOURCE : https://www.blogger.com/blog/post/edit/5408295391443355751/3601390960908524804
Federico Albert, Beato
Fundador, Septiembre 30
Por: Xavier Villalta | Fuente: Catholic.net
Sacerdote y Fundador
Martirologio
Romano: En Lanzo, provincia de Turín, en Italia, beato Federico Albert,
presbítero, que, siendo párroco, fundó la Congregación de Hermanas de San
Vicente de Paúl de la Inmaculada Concepción, destinada a la redención de las
gentes caídas en la miseria (1876).
Etimología: Federico
= aquel que impone la paz, viene del celta.
Breve Biografía
Nace en Turín, Italia, el 16 de octubre de 1820. A los 15 años de edad se
decide por la milicia, pero siente una voz interior y reflexiona sobre su
vocación al sacerdocio e ingresa luego al Seminario.
Prosigue estudios en la Real Universidad de Turín, donde cursa teología. Recibe
la ordenación sacerdotal en 1843.
Ejerce su ministerio como capellán de las Cortes, sin descuidar el apostolado
de atender a las clases marginadas e inclusive a delincuentes. Su vida plena en
virtudes y servicio al pueblo permiten que el monarca Víctor Manuel II
(1820-1878) reconozca su magnífico servicio en el aspecto social.
Renuncia a su cargo en la citada capellanía para atender de tiempo completo a
su feligresía y las personas necesitadas.
Contemporáneo de San Juan Bosco (31 de enero), intercambia con él sus ideas
altruistas sobre instituciones de beneficencia. Su vasta misión comprende el
establecimiento de orfanatorios, guarderías, casas de asistencia para jóvenes
abandonadas, conservatorios, enseñanza de idiomas, normales para la formación
de maestros, etcétera. Funda la congregación de Hermanas Vicentinas de María
Inmaculada en 1869, conocidas como Hermanas Albertinas.
Por humildad declina al nombramiento episcopal.
Casi al final de su vida, en 1873 establece una colonia agrícola. Decorando su
capilla sufre una caída que le ocasiona heridas y luego la muerte, en Lanzo
Torinesse, el 30 de septiembre de 1876.
El 3 de septiembre de 1984 es beatificado por el Papa Juan Pablo II.
SOURCE : https://es.catholic.net/op/articulos/36285/federico-albert-beato.html#modal
Beato Federico
Albert, presbítero y fundador
fecha: 30 de septiembre
n.: 1820 - †: 1876
- país: Italia
canonización: B: Juan Pablo II 30 sep 1984
hagiografía: «Año Cristiano» - AAVV, BAC, 2003
En la localidad de Lanzo,
cercana a Turín, en Italia, beato Federico Albert, presbítero, que, siendo
párroco, fundó la Congregación de Hermanas de San Vicente de Paúl de la
Inmaculada Concepción, destinada a la redención de las gentes caídas en la
miseria.
Federico Albert nació en
Turín, cuna y escenario de muchos santos, el 16 de octubre de 1820. Su padre se
llamaba Juan-Luis, comandante militar del reino de Cerdeña. Éste inclinó la
voluntad del hijo a seguir la carrera de las armas. Cuando lo tenía todo a
punto para entrar en la Academia Militar, sintió la vocación sacerdotal
mientras oraba ante un altar del beato Sebastián Valfré. Cursó en Turín los
estudios de humanidades, de filosofía y teología, y obtuvo el doctorado en
teología por la universidad de la misma ciudad.
Al acceder al estado
clerical, y en consideración al abolengo de su familia, el rey Carlos Alberto
lo adscribió al clero de la capilla de su palacio. Recibió la ordenación
sacerdotal de manos del heroico mons. Franzoni el 10 de junio de 1843. Fue
nombrado entonces capellán real. En el ejercicio de su ministerio se granjeó la
simpatía y aprecio de los príncipes y de toda la corte por su conducta ejemplar
y por el ejercicio fiel de su ministerio sacerdotal. Era muy valorado por su
predicación y por su pericia en la dirección espiritual. Un sermón cuaresmal
suyo, predicado en el castillo de Moncalieri en 1852, en presencia del rey
Víctor Manuel II, de la familia real y de toda la corte, tuvo una resonancia
especial. Predicaba sobre el Evangelio de la mujer adúltera, perdonada por
Jesús. Explicó el texto evangélico con valentía y claridad, sin temor a la
presencia del rey, cuyas aventuras y deslices en tal materia eran conocidos de
todos. Mientras los cortesanos murmuraban del sermón del joven capellán, el rey
dio pruebas de apreciar la sinceridad apostólica de Don Federico. Al
despedirse, le dijo: «Gracias; usted siempre me ha dicho la verdad».
Corrían entonces malos
vientos para la Iglesia en la naciente unificación de Italia, que se gestaba
especialmente desde la corte y gobierno de Víctor Manuel II. Leyes
revolucionarias y expoliaciones entorpecían el ejercicio normal del ministerio
eclesiástico. Albert consideró que su puesto de sacerdote no estaba en el
palacio de los reyes del Piamonte. Se marchó a la parroquia de San Carlos, en
el mismo Turín, de la que habían sido expulsados los Siervos de María y en la
que por algún tiempo ejerció su ministerio. El 18 de abril de 1852 consiguió
que le enviaran como vicario parroquial al pueblo de Lanzo Torinese. Era ésta
una parroquia de montaña, populosa y nada fácil, que exigía mucho espíritu de
sacrificio. En ella permanecería hasta el final de sus días.
En su parroquia, empezó
por restaurar la iglesia trabajando con sus propias manos, llevando sobre sus
espaldas gruesas piedras que recogía del lecho de un torrente, encabezando
largas procesiones de feligreses que aportaban asimismo material de
construcción. Predicador elocuente, se dedicó a dirigir ejercicios espirituales
para el clero y para seglares, a misiones populares, en las que prodigaba todo
su celo apostólico, olvidándose de sus propias necesidades, trabajando todo el
día y toda la noche, como escribió el arzobispo Gastaldi, íntimo amigo suyo.
Federico Albert compartió con otros santos turineses la gloria de iluminar a su
Iglesia local con su santidad de vida y su fecundo apostolado. El motor de su
múltiple actividad era la «caridad pastoral», que el Vaticano II propuso como
virtud distintiva de los sacerdotes y guía de su dedicación a la grey que
tienen encomendada. Don Federico colocaba la unidad y congruencia de su vida
sacerdotal como fundamento de su piedad y de su afán por la salvación de las
almas. De esta caridad pastoral, surgieron asimismo sus obras de misericordia a
favor de los más débiles en la sociedad.
Para acoger a huérfanas y
niñas abandonadas, construyó en 1859 en Lanzo el Hospicio de María Inmaculada,
que confió en 1869 a la Congregación, por él mismo fundada, de Hermanas
Vicentinas de María Inmaculada, que recibieron el nombre de «Albertinas», por
el apellido del fundador. Inspirado en el celo de san Vicente de Paúl y en su
servicio a los más abandonados, dirigió la actividad de sus religiosas a obras
de misericordia. Con la expansión de la congregación, las Albertinas abrieron
hospitales, escuelas, orfelinatos y residencias para ancianos. En 1866 también
había erigido, junto al Hospicio, una escuela para formación de futuras
maestras.
En 1873 el papa Pío IX lo
eligió obispo de Pinerolo. Con ruegos y lágrimas, Don Federico imploró que se
le dispensará de asumir tal responsabilidad; quiso empero ratificar su
veneración y fiel devoción al bienaventurado pontífice y, en consecuencia,
proyectó acudir a Roma para agradecerle la distinción con que le había honrado.
Pero su confesor le disuadió de tal decisión pues le dijo que un párroco no
podía alejarse de su parroquia sólo por el consuelo espiritual de ir en
peregrinación a Roma. A partir de esta renuncia al episcopado, se dedicó con
más fervor a sus deberes parroquiales.
El bienaventurado párroco
había comprendido la importancia de la cuestión obrera en su tiempo. En Lanzo
conectó profundamente con los anhelos y esperanzas de los problemas agrarios.
Para frenar la emigración a la ciudad, decidió establecer una colonia agrícola
para jóvenes; ellos habrían podido ponerse al servicio de los párrocos para
cultivar las fincas de la Iglesia. Mientras iba configurando este proyecto, y
estaba levantando la capilla de la colonia, se subió a un andamio con el
objetivo de pintar el techo. Para evitar el accidente del joven que lo ayudaba,
puso un pie en falso y cayó desplomado al suelo. Sus amigos acudieron enseguida
a auxiliarlo: Juan Bosco mismo, el siervo de Dios Don Miguel Rúa, otros
sacerdotes y sus religiosas, pero ni la solicitud de cuantos le querían ni los
cuidados médicos pudieron detener su fallecimiento, que ocurrió el 30 de
septiembre de 1876, tras dos días de agonía.
En ocasión de su muerte,
el arzobispo de Turín se dirigió al clero con estas palabras: «De este pastor,
no es fácil saber qué virtud debemos admirar más: su piedad, fe, humildad,
paciencia, su mortificación espiritual y corporal, el desprendimiento de sí
mismo y sus sacrificios cotidianos, su actividad, inteligencia, prudencia,
doctrina y, ante todo, su caridad».
Apenas transcurrido un
año de su piadosa muerte, en 1878, el Señor ya manifestó que quería la
glorificación de su siervo con la realización de un milagro. Causas externas,
como la regulación de sus obras y el régimen jurídico de las Hermanas
Vicencianas de la Inmaculada Concepción, retrasaron el inicio de su causa de
beatificación. Sólo fue introducida cincuenta años después de su muerte, en
1926. Pío XI aceptó la causa el 13 de junio de 1934. Pío XII, el 16 de enero de
1953, reconoció sus virtudes heroicas. El 25 de marzo del mismo año, Dios obró
el prodigio de una curación por intercesión del venerable Federico. El 30 de
septiembre de 1984, Juan Pablo II lo beatificó. El Santo Padre empezó y
concluyó su homilía con referencias a Cristo, Buen Pastor, modelo supremo de
los pastores de la Iglesia, como lo fue a lo largo de su vida parroquial y
apostólica el Beato Federico:
Ministro de Dios,
entregado totalmente al bien de las almas que le habían sido confiadas y a las
necesidades de los pobres. Habiendo madurado su vocación al sacerdocio ya adulto,
se preparó para ser sacerdote y modelo cabal para los sacerdotes. Éstos pueden
admirar en él la profundidad de la vida espiritual, alimentada con una
constante comunión con Cristo, y el generoso esfuerzo por adquirir una sólida
formación cultural que hizo que se pudiera presentar como guía seguro del
Pueblo de Dios. Su espíritu de fe, su obediencia incondicional al papa y al
obispo, su caridad sacerdotal hicieron de él un elemento equilibrador entre los
miembros del presbiterio, y un pastor celoso, atento a los jóvenes y a los
pobres. Contemplando al nuevo beato, nos damos cuenta con singular evidencia
cómo es posible responder a las exigencias concretas del hombre, precisamente
cuando somos fieles servidores de Cristo y de la Iglesia..
Extracto del artículo
firmado por Pere-Joan Llabrés y Martorell. Bibliografía: AAS 11 (1985) 8-12;
1020-1023. ALBERT, M. P., II teólogo Federico Albert (Lanzo Torinese 1926).
Art. en Bibliotheca sanctorum. I: A-Ans (Roma 1961) cois.672-674. COTTINO, J.,
II venerabile Federico Albert (Turín 1954). L'Osservatore Romano (1-10-1984).
fuente: «Año Cristiano» - AAVV, BAC, 2003
Estas biografías de santo
son propiedad de El Testigo Fiel. Incluso cuando figura una fuente, esta ha
sido tratada sólo como fuente, es decir que el sitio no copia completa y
servilmente nada, sino que siempre se corrige y adapta. Por favor, al citar
esta hagiografía, referirla con el nombre del sitio (El Testigo Fiel) y el
siguiente enlace: http://www.eltestigofiel.org/lectura/santoral.php?idu=3573
BEATO FEDERICO ALBERT
1876 d.C.
30 de septiembre
Nació en Turín. Hijo de
militar, quiso seguir primero la carrera de su padre, pero rezando un día en el
altar del beato Sebastián Valfré se sintió llamado al sacerdocio. Hizo sus
estudios en el seminario del Turín, siendo compañero en él de santos José
Benito Cottolengo, José Cafasso, Leonardo Murialdo y Juan Bosco. La amistad con
san Juan Bosco siguió durante toda su vida. Fue ordenado sacerdote en 1843, su
ascendencia militar influyó en que fuera nombrado predicador y director
religioso de la Casa Real de Saboya. Pero pidió ser exonerado del cargo cuando
las leyes civiles perjudicaron a los intereses de la Iglesia.
Estuvo en la parroquia de San Juan, antigua iglesia servita, de
Turín. Más tarde fue enviado a Lanzo Torinese como párroco y aquí estaría toda
su vida. Sólo una vez estuvo apunto de dejar la parroquia: cuando el papa el
Beato Pío IX le ofreció el episcopado, pero se negó a aceptarlo por el dolor de
sus feligreses.
Realizó su ministerio con dedicación amorosa y generosidad sin
límites, atrayéndose el afecto de todos los feligreses. Descubrió los graves
problemas de los campesinos que emigraban a la ciudad y era necesario
promocionar las condiciones de vida de los campesinos para evitar la
emigración. En 1859 fundó un orfanato para los huérfanos de guerra, luego una
escuela que elevaba el nivel cultural de los campesinos y en 1869 fundó una
Congregación femenina, las Vicencianas de la Inmaculada Concepción, conocidas
como “las Albertinas”, que establecieron una red de orfanatos en el campo
piamontés. Su obra predilecta fue la Colonia Agrícola, escuela de formación
profesional en la que quiso aumentar la capacitación de su juventud a fin de
que estuviera preparada para una mejor presencia en el mundo agrícola. Estando
supervisando esta colonia, accidentalmente una viga se le cayó encima, por lo
cual falleció en Lanzo Torinese. El 30 de septiembre de 1984, Juan Pablo II lo
beatificó.
(Parroquia San Martín de Porres)
SOURCE : http://www.parroquiasanmartin.com/federicoalbert.html
Sœurs Albertines V.M.I.,
Piazza Albert, 3 10074 Lanzo Torinese (Turin), Conclusion de l'année du
bicentenaire de la naissance du Bienheureux Frédéric Albert : https://www.albertinedilanzo.org/albertine/france/2021/04/26/18-avril-2021-conclusion-de-lannee-du-bicentenaire-de-la-naissance-du-bienheureux-frederic-albert/
Septiembre 30. Beato Federico Albert (Flor y Canto. Santa María Reina de la Paz.) : https://www.youtube.com/watch?v=8gT_AwF-WxQ