Fresque
de Saint Victrice dans l'église Saint Gervais de Rouen.
Saint Victrice
Évêque de Rouen (+
v. 409)
Ami de saint Martin, il fut missionnaire dans l'Artois et la Flandre. Il organisa les premières paroisses rurales dans le diocèse de Rouen dont il fut l'évêque. L'historiographe Sulpice-Sévère et saint Paulin de Nole donnent témoignage sur son activité pastorale féconde.
"...De ses origines l'Église de Rouen garde ... la mémoire de saint Victrice (326-406) auteur du 'De laude sanctorum' à l'occasion de la réception des reliques des saints Gervais et Protais..." (Histoire du diocèse de Rouen)
"...saint Victrice, évêque de Rouen (393-409) élève la première cathédrale - des vestiges datés fin IVe ont été retrouvés en 1987..." (Historique de la cathédrale Notre-Dame de Rouen)
"...Dès le IVe siècle, saint Victrice, évêque de Rouen et ami du grand saint Ambroise de Milan, théologien, organise le diocèse d'Avranches..." (Liturgie des heures du diocèse de Coutances et Avranches)
Saint Victrice, né probablement dans la région de l'Escaut, embrassa d'abord la carrière des armes; il la quitta pour suivre le Christ. Il évangélisa la région des Morins et celle des Nerviens. Évêque de Rouen, vers 386, il mourut vers 407. (Saints du Pas de Calais - diocèse d'Arras)
À Rouen vers 420, saint Victrice, évêque. Étant soldat, sous Julien l'Apostat,
il quitta le baudrier pour servir le Christ, endura de nombreux tourments
infligés par son tribun et fut condamné à la peine capitale. Mais il s'échappa
et retrouva la liberté, devint évêque et conduisit à la foi du Christ les
Morins et les Nerviens, peuples jusqu'alors indomptés.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1637/Saint-Victrice.html
Vitrail
de Saint-Victrice, Baie 6 de la cathédrale de Rouen
Saint
Victrice, (+ 407?),
Archevêque de Rouen
Fête le 7
août
Victrice est né
dans la première moitié du 4em siècle sur les frontières de l’empire Romain .
sa famille était illustre et Victrice fit des études de lettres humaines avant
de s’engager dans l’armée , comme Saint Martin , son futur ami. Il y servit
plusieurs années , la religion chrétienne était alors en honneur dans l’armée
romaine . les vieux soldats du premier empereur chrétien , Constantin le grand
, racontaient la merveilleuse apparition de la croix qui leur avait
annoncé la victoire sur les bord du Tibre lorsqu'ils marchaient contre l’armée
païenne de Maxence .
Dès lors la croix avait
figuré dans les enseignes .
Mais voici qu’au fils de
Constantin , Constance , succède , en 360 Julien l’apostat. Julien
après avoir renoncé à la religion chrétienne pour retourner au culte des idoles
, mit une grande énergie à combattre le christianisme . On sait qu’il voulut
plusieurs fois imposer aux soldats de son armée d’offrir des sacrifices aux
idoles . A cause de cela et aussi parce que son temps militaire se
terminait , Victrice voulait quitter l’armée et se consacrer désormais au
service de Dieu .
Un jour de revue
militaire , quand le tribun colonel passa devant lui , Victrice
s’avança et dit en jetant ses armes par terre : « Je suis
chrétien , et je demande mon congé car je veux désormais me vouer à la paix et
la justice chrétienne . »
Le tribun était
païen et prit cette démarche comme une protestation contre les édits
de l’empereur . Séance tenante , il fit flagellé le soldat et quand Victrice ne
fut plus qu’une plaie on le jeta dans un cachot où il resta de longue heure
allongé à même le sol ; cela ne lui enleva pas son courage et
comme il ne voulait pas apostasier , il fut condamné à mort .
En allant sur le lieu du
supplice , le bourreau raillait Victrice en passant sa main sur son cou , il
lui disait : « Nous allons couper cette tête . Quelle folie de se
laisser ainsi tuer pour un Dieu que les juifs ont crucifié ! » Le
pauvre homme n’avait pas fini sa phrase impie , qu’il devint aveugle !
Un autre miracle suivit
de près celui là . Le geôlier avait tellement serré les chaînes
qu’elles entaient dans les chairs du condamné . Victrice pria les soldats qui
l’accompagnaient de les desserrer un peu ; ils s’y refusèrent
. Alors Il se mit à invoquer à haute voix le secours de Jésus Christ
et aussitôt les chaînes tombèrent d’elles mêmes . Saisis , les
soldats n’osèrent tuer un homme que le ciel protégeait si visiblement . Ils
revinrent sur leurs pas pour raconter cela au tribun qui ayant constaté par lui
même les faits devint l’ami de Victrice et le fit renvoyer libre .
Victrice sa liberté
retrouvée , partit se former dans un monastère , sans doute à Ligugé , près de
Poitiers , sous la direction de Saint Hilaire et de saint Martin .
Il fut un grand
évangélisateur dans la Gaule-Belgique Beaucoup reçurent le baptême par lui .
Quelques années plus tard
, , il devint archevêque de Rouen et se lia d’une affection profonde
avec ses confrères saint Martin, saint Ambroise , Saint Paulin, il existe
encore une correspondance qui témoigne de cette amitié fraternelle .
Un jour , à Chartres ,
alors que saint Martin s’y trouvait accompagné de Victrice , un habitant amena
au saint évêque sa fille qui était aveugle de naissance , le suppliant de la
guérir . " Adressez vous à l’évêque de Rouen , lui Répondit
saint Martin , il est plus capable que nous de vous obtenir ces merveilles
. » mais Victrice non moins humble que son collègue joignit ses
instances à celles du père pour que Martin fit le signe de la croix sur les
yeux de l’enfant . L’évêque de Tours céda et l’enfant fut guérie
Il venait de rentrer dans
son diocèse lorsque saint Ambroise lui annonça qu’il lui envoyait des reliques
. Victrice s’empressa d’aller au devant de ce grand trésor . Déjà on lui avait
envoyé les reliques des Saints André , Luc , Agricol , Gervais , Thomas ,
Protais . La nouvelle chasse en contenait plus encore Il y avait des
reliques des saints Jean Baptiste , Procule de Bologne , Antonin de Plaisance
Saturnin , Trajan de Macédoine , Nazaire de Milan , Muce , Alexandre
, Daty et Chindé , et des saintes : Léonide , Rogale , Anastasie ,
Anatolie .
Alors Victrice fit
construire à Rouen une nouvelle Eglise pour y placer honorablement ces
précieuses reliques . Quand ce fut fait , il fit un grand discours ou il
exhortait le peuple à considérer les martyrs comme ses protecteurs :
« Il nous faut , dit-il , embrasser dévotement ces précieux restes des
supplices et y chercher , comme l’hémorroïsse à la frange du manteau
du sauveur , la guérison de nos plaies ….pour moi , soldat éprouvé par des
années , vieilli dans les combats , les fatigues et les veilles , je n’estime
la vie présente que dans ses rapports avec l’éternité et je ne me crois jamais
plus riche que lorsque j’ai les mains chargées des reliques des saints . … La
demeure de ces bienheureux est dans le ciel ; mais ils sont ici comme des
hôtes à qui nous pouvons porter nos prières . » Et il déclarait encore que
les petits fragments de leurs restes aussi bien que des parties plus
considérables peuvent être l’instrument de nombreux miracles …Ceci se passait
en 390
En 404 , le pape Innocent
1er adressa à Victrice une importante décrétale sur divers
point de discipline au sujet desquelles l’évêque de Rouen l’avait consulté . En
même temps il le chargeait de communiquer cette lettre aux autres évêques .
Saint Victrice
mourut en 407 , son tombeau fut source de miracles et resta en grande
vénération à Rouen .
Au milieu du 9em siècle ,
pour soustraire ses reliques aux dévastations des pirates normands , on les
transporta au château fort de Braine , à quatre lieues de Soissons . ;
elles y furent conservées jusqu’à la révolution , c’est à dire en 1793 où
heureusement elles purent échapper à la destruction . Mais ce n’est
qu’en 1865 ; les 16 et 17 octobre que le cardinal de Bonnechose ,
archevêque de Rouen procéda à la translation des reliques de saint Victrice ,
dans une belle chasse en cuivre doré , ornée d’émaux et de pierres fines .
SOURCE : https://web.archive.org/web/20071025221809/http://www.catholic.pf/saint_victrice.htm
Saint-Victrice de Rouen
Victrice est né
en Gaule, près des frontières de l’Empire romain. Dans sa
jeunesse, il servait dans l’armée romaine, mais, craignant les dangers de
l’état, il voulut abandonner sa carrière militaire. Il se
présenta devant le représentant de la
guerre et posa ses armes devant lui, lui
déclarant qu’il
renonçait à son service militaire et lui demandant s’il
pouvait se retirer de l’armée.
Le représentant, fâché, fit punir Victrice à coups de fouet et
de bâton, puis l’envoya en prison.
Victrice lui déclara
qu’étant devenu soldat de Dieu, il croyait devoir partir de
l’armée pour le servir plus librement. Le représentant, peu satisfait de
la réponse, l’obligea à reprendre les armes. Voyant ses efforts inutiles,
il le condamna à avoir la tête tranchée.
Saint Paulin nous
raconte que Dieu accomplit plusieurs miracles afin de délivrer Victrice. Il rapporte
que l’homme qui menait Victrice à la guillotine perdit
soudainement la vue. Cet accident l’empêcha de le tuer. Victrice fut
reconduit en prison, et Dieu fit un second miracle en sa faveur. On lui avait
attaché aux mains des fers qu’on avait serrés jusqu’aux os. Il
pria le garde de les relâcher un peu, et ils virent les chaînes
tomber d’elles-mêmes. Les gardes n’osèrent pas les remettre,
mais il coururent, épouvantés, raconter cette merveille au représentant
de la guerre, qui rendit la liberté à Victrice.
Victrice a donné, bien
des années après, son nom à une école et à notre collège.
Loann Lebailly
SOURCE : https://www.saintvictrice.fr/2021/03/qui-etait-victrice-par-loann/
Saint VICTRICE
20/08 - 07/08
Il naquit vers 330 et on
ne le connaît qu'au travers des écrits de ses contemporains. La seule oeuvre
qu'il nous ait laissée est à la louange de bienheureux dont les reliques
venaient d'arriver à Rouen en 397.
Victrice était soldat, mais il se démit pour servir sous le Christ. Ses officiers voulurent le punir, faire un exemple pour éviter des imitateurs. Finalement il put quitter l'armée. Vers 386, il devint évêque de Rouen Il fit alors avec saint Martin un voyage jusqu'à Vienne où il rencontra Paulin de Nole, qui n'était pas encore baptisé. Vers 395, Martin et Victrice se trouvaient de nouveau ensemble à Chartres. Tous 2 étaient des ouvriers apostoliques incomparables. Dès avant l'épiscopat peut-être, Victrice avait fait connaître l'Évangile aux Morins et aux Nerviens Grâce à lui, écrit Paulin, brigands et barbares voyaient s'établir parmi eux des églises et des monastères zélés pour la louange divine. Il semble bien qu'au temps de saint Omer, au VIIe siècle, la semence était étouffée et qu'il fallut reprendre tout le travail. En 396, Victrice se rendit en Grande-Bretagne, appelé par les évêques. Au retour il eut la joie de présider l'entrée triomphale à Rouen des reliques envoyées par saint Ambroise de Milan. "Journée solennelle et quasi divine où il semblait que Dieu lui-même visitât son peuple avec le cortège de ses saints !..." Victrice vint (jusqu'à Pontoise, semble-t-il, à la limite de son diocèse) au-devant des reliques qui arrivaient d'Italie, restes merveilleux de corps sacrés qui allaient rendre à la ville la joie et la santé et l'appeler à une nouvelle existence. Comme émotion des âmes, comme sincérité d'allégresse, comme multitudes humaines, l'entrée des saintes reliques dépassait tous les spectacles et toutes les cérémonies que la Gaule avait encore vus, même l'approche d'un empereur avec son escorte de cuirassiers et le flamboiement de la pourpre de ses dragons. Autour ou en arrière de l'évêque se montraient en rangs pressés tous les privilégiés de la vie religieuse, ceux que Dieu lui-même avait marqués de son empreinte : les prêtres placés suivant leur grade, classés comme des comtes du prince, les veuves chères entre toutes à l'Église, les vierges dans l'habit immaculé de leur consécration, portant à tour de rôle le glorieux insigne de la croix, les enfants attachés au pieux service du culte, puis les confréries de jeunes gens qui avaient fait voeu de chasteté, et l'armée innombrable des moines au sombre costume et au visage émacié. Et de tous ces groupes qui se succèdent les chants montent en rafales vers le ciel. "
Dans la rédaction du sermon en l'honneur des saints qu'il nous a laissée, Victrice s'élève à des considérations philosophiques : "La recherche de la vérité fait la joie du chercheur". Parole digne d'un docteur de l'Église comme saint Hilaire de Poitiers, et qui décèle en Victrice un esprit plus raffiné que celui de saint Martin.
Victrice envoya plusieurs de ses clercs à Rome; il s'y rendit lui-même pour se laver de quelques suspicions sur sa doctrine, vers la fin de 403. Paulin brûlait d'envie de le voir. Une de ses lettres déplore que son illustre ami n'ait pu faire le voyage de Rome à Nole. Bientôt Victrice reçut du pape de Rome une lettre. Il avait sollicité de lui des conseils.
Victrice mourut vers 407, après avoir créé des églises rurales dans son
diocèse.
SOURCE : https://www.histoire-russie.fr/icone/saints_fetes/textes/victrice_rouen.html
Statue
de saint-Victrice, patron de la chapelle.
Also
known as
Vittricio
Profile
Officer in
the army of
emperor Julian
the Apostate in the mid-4th
century who retired when he decided that military service was
incompatible with Christianity.
For this action he was tortured and
sentenced to death,
but no one acted on the execution order.
Friend of Saint Martin
of Tours. Missionary to
non-Christian tribes
in northern France. Bishop of Rouen in 380.
Zealous pastor and evangelist to
his flock. Brought the relics of
several saints to parishes in
his diocese including
those of Gervase, Protase,
Agrícola, and Proculus
of Bologna. Wrote the
treatise De laude sanctorum (Praise of the Saints).
407 in
Rouen, Gaul (in modern France)
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Saint Victricius of
Rouen“. CatholicSaints.Info. 26 January 2022. Web. 7 August 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-victricius-of-rouen/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-victricius-of-rouen/
Vitrail
de l'abside de l'église Saint-Gervais de Rouen représentant Victrice.
San Vittricio di
Rouen Vescovo
Festa: 7 agosto
Per amore di Cristo
abbandonò la carriera militare, fu torturato e condannato a morte. Rimesso in
libertà, fu consacrato vescovo e inviato a evangelizzare il nord della Francia.
Martirologio
Romano: A Rouen sempre in Francia, san Vittricio, vescovo, che, ancora
soldato, abbandonato sotto l’imperatore Giuliano l’esercito per seguire Cristo,
fu sottoposto dal tribuno a molte torture e condannato a morte; liberato in
seguito, divenne vescovo e portò alla fede cristiana anche le popolazioni dei
Morini e dei Nervi.
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/65620
San Victricio de
Rouen. (c.330 - 407).
Martirologio Romano: En
Rouen, en la Galia, san Victricio, obispo. Fue soldado en tiempo del emperador
Juliano y, al rechazar las insignias militares por amor a Cristo, padeció
diversas torturas por orden del tribuno, que le condenó a muerte, pero, no
obstante, habiendo alcanzado la libertad, y tras ser consagrado obispo, llevó
también a la fe en Cristo a los feroces pueblos de los morinos y de los
nervios, en la Galia del norte.
Oficial que se retiró del
ejército romano de Juliano el Apóstata porque pensaba que la vida militar era
incompatible con la profesión cristiana (parece que era amigo de san Martín de
Tours); fue condenado a muerte, pero la sentencia no se cumplió.
En el 380 fue nombrado
séptimo obispo de Rouen. En este cargo fue uno de los más grandes pastores de
la Galia y recibió del papa Inocencio I una importante decretal llamado “Liber
Regularum”. Recibió de san Ambrosio reliquias de los santos Gervasio, Protasio,
Agrícola, Próculo de Bolonia.
Escribió un tratado
llamado “De Laude Sanctorum”. Erigió iglesias en su ciudad y en el campo y, una
vez organizada su diócesis, evangelizó a los morinos y a los nervianos, tribus
del norte de Francia. Parece que murió decapitado, por lo que está considerado
como mártir.
SOURCE : https://hagiopedia.blogspot.com/2013/08/otros-santos-del-dia_7.html