mercredi 13 août 2025

Saint BÉNILDE (PIERRE ROMANÇON de THURET), frère des Écoles chrétiennes et confesseur

 

San Benildo Romançon


Saint Bénilde

Frère des Ecoles chrétiennes (+ 1862)

Pierre Romançon de Thuret, saint 'Bénildus',  reçut le jour de sa prise d'habit des frères de Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle (en juin 1820) le nom de cette jeune sainte espagnole, martyrisée en 853 à Cordoue.

Frère des Écoles chrétiennes à l'âge de seize ans, il fut toute sa vie instituteur en Auvergne, à Riom, à Aurillac, à Clermont. Tout le monde le louait: M. l'inspecteur, M. le maire, M. le curé. Il vécut humblement au service des jeunes pour leur éducation dans la foi et les connaissances humaines, sans souci du lendemain.

Ces petits riens de chaque jour, Dieu nous donne de les accepter: 'Notre Père céleste qui est bon aujourd'hui le sera encore demain.' Ce fut là sa sainteté, reconnue par tous ceux qui l'approchèrent. 
'L'humble frère Bénilde' est enterré à Saugues (Haute-Loire) là où il a enseigné pendant la plus grande partie de sa vie. En l'église de Saugues, dans une chapelle latérale, un autel, avec châsse et gisant, a été consacré à saint Bénilde.

"Pierre Romançon est entré sous le nom de frère Bénilde dans la famille religieuse des Frères des Écoles Chrétiennes. Il fut instituteur des campagnes. Son abnégation profonde et son observance rigoureuse de la règle de son institut, transfigurées par son affection pour les enfants, furent la marque de sa sainteté. Il enseigna à Saugues de 1841 à sa mort, le 13 août 1862." (source: diocèse Puy en Velay)

A voir aussi, 'Il fit les choses communes d'une manière non commune' (Pie XII) sur le site de la paroisse Saint Benilde en Limagne.

- LaSalle France, site internet des Frères des Ecoles Chrétiennes:

Saint Frère Bénilde et à découvrir à Saugues 43170 (GoogleMaps)

Centre de la Margeride

Présentation vidéo résumant la vie du frère Bénilde réalisée à l'occasion du 200ème anniversaire de sa naissance par un groupe de jeunes de la paroisse (PowerPoint, 36.5 Mb)

Il a été béatifié en 1948 et canonisé en 1967.

À Saugues près du Puy, en 1862, saint Bénilde (Pierre Romançon), frère des Écoles chrétiennes, qui passa toute sa vie à former la jeunesse.

Martyrologe romain

Il aimait dire: "Sans la foi, ce serait un rude métier que le nôtre. Mais tout change avec la foi." "Seigneur, tu as mis au cœur de Saint Bénilde la passion de faire connaître l'Évangile aux enfants; suscite encore dans ton église des éducateurs qui se dévouent tout entiers à la formation humaine et religieuse des jeunes." (Propre des fêtes du diocèse du Puy)

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/7873/Saint-B%C3%A9nilde.html


DISCOURS DU PAPE PIE XII
AUX FIDÈLES RÉUNIS À ROME POUR LA
BÉATIFICATION DE FRÈRE BÉNILDE*

Lundi 5 avril 1948


En venant Nous exprimer la reconnaissance de tout votre Institut pour la glorification du Frère Bénilde, vous Nous offrez à Nous-même, très chers fils, l'occasion de vous en dire Notre grande joie. C'en est une assurément, que de saluer dans son triomphe un nouveau bienheureux, mais c'en est une aussi, et très profonde, que de pouvoir le proposer sans réserve à votre étude et à votre imitation. Sans réserve, car, s'il est juste de louer les élus de Dieu, il est surtout utile de s'appliquer à entendre leurs leçons et à suivre leurs exemples. Or, une condition indispensable pour le faire avec fruit est de les étudier attentivement, chose que, trop souvent, on néglige, soit par simple oubli ou superficialité, soit par un sentiment de sa propre impuissance à reproduire des modèles de leur taille.

Devant le saint dont la vie est un tissu d'actes éclatants de vertus surhumaines, de pénitences horrifiantes et, en même temps, de faveurs célestes des plus rares, on demeure tellement ébloui que, dans cet éblouissement, alléguant l'impossibilité d'atteindre une si haute perfection, on se contente de répéter une fois de plus la formule devenue banale à force d'être commode, que les saints sont plutôt à admirer qu'à imiter. À l'inverse, devant le saint dont la vie se déroule toute unie sans épisodes impressionnants, sans exploits retentissants, plusieurs restent déçus et on la juge trop terne pour valoir la peine d'y chercher des exemples à suivre.

Dans un cas comme dans l'autre, ce qui a échappé à l'examen, c'est précisément l'essentiel. Comme on foule aux pieds, dans l'herbe où elle se cache, la violette, sans la reconnaître à son parfum, on dédaigne le parfum discret d'une vie sans éclat ; pas davantage on ne sait deviner, derrière le décor merveilleux d'une vie à grande allure, la réalité vivante, l'âme, pour s'efforcer non de copier les gestes, mais de vivre du même esprit, dont ces gestes furent animés.

Mieux peut-être que d'autres vies, celle de votre Frère Bénilde se manifeste-t-elle au premier coup d'œil admirable et imitable. Vie simple et uniforme, succession ininterrompue d'actions ordinaires dans un cadre plutôt modeste, non pas vie cachée, mais vie dépensée tout au grand jour, sous les yeux d'une population plus à même de comprendre et d'apprécier l'héroïsme du maître d'école que celui de la contemplative ou de l'étudiant.

Quel est donc le secret de la sainteté de ce Frère Bénilde ? Un grand nombre de témoins ont défilé au procès de sa béatification, et la somme de leurs dépositions en des pages très simples montrerait surtout - en l'illustrant çà et là de quelques traits sans grand relief — l'exécution au jour le jour du programme tracé, par la règle et par la coutume, aux fils et disciples de saint Jean-Baptiste de La Salle. C'est un programme qui peut paraître bien restreint à qui ne lui accorde qu'un regard superficiel, bien mesquin à qui, ne voyant que l'aspect humain des choses, le compare à celui des grands conquérants apostoliques, à celui des grands contemplatifs et des grands pénitents. Telle qu'elle est, cette règle prend l'homme tout entier, à tout instant, sans répit, sans même le soulagement de quelque variété dans l'abnégation et le sacrifice. Ce qui s'est fait hier, se qui se fait aujourd'hui, se fera demain et de la même manière. Aucun évènement saillant n'y fait date et, n'était le front qui insensiblement grisonne, se découvre et se penche chaque jour un peu plus, rien ne dirait que les semaines, les mois, les années ont fait longue cette vie courageuse. Les témoins concordent dans l'impression qu'ils manifestent sur l'héroïcité des vertus telles qu'elles leur apparaissaient dans notre nouveau Bienheureux. « Je considère, disait l'un d'eux qui avait été jadis son élève, que l'héroïcité des vertus consiste non seulement à faire des actes extraordinaires, mais à accomplir son devoir sans se démentir jamais, et c'est à ce dernier titre que je pourrais appeler héroïques la vertu ou les vertus du Frère Bénilde » (Summ. num. VI § 41). « Il ne s'est jamais démenti dans l'accomplissement de notre règle, qui est pourtant sévère, dit un autre, et en cela il a été héroïque » (ibid. § 52). Mais lui-même a indiqué la vraie marque de sa sainteté, lorsqu'il disait, sans se douter qu'il faisait ainsi d'avance son propre panégyrique : « Pour être un saint, il n'y a pas chez nous grand'chose à faire : il n'y a qu'à observer la règle » (ibid. num. XII § 28). La maladie même ne l'empêchait pas d'y être rigoureusement attaché et on le voyait alors « se traîner péniblement jusqu'à l'oratoire pour assister aux exercices. Il n'y a guère manqué que pendant sa dernière maladie » (ibid. num. VI §§ 9-10) : Et alors, et dans la mort même, il se montra passionnément fidèle. Il voulut renouveler ses vœux, bien résolu à être, disait-il, « régulier jusqu'à la fin » (ibid. num. XVIII § 5o). Prenant en main son livre des règles, il se met à pleurer, lui, le modèle des religieux, « de n'avoir pas assez bien observé cette sainte règle » (ibid. §§ II-12)

C'est encore un témoignage, et non le moins convaincant peut-être, la crainte instinctive qu'éprouvaient certaines jeunes Frères d'aller vivre à Saugues, où il était Directeur (ibid. n. § 161). Ils le connaissaient de réputation et lui-même, on le savait, disait : « Je ne suis pas digne d'être directeur, mais aussi longtemps que mes supérieurs me laisseront dans cet emploi j'exigerai que la règle soit scrupuleusement observée » (ibid num. XIII § 21). Ceux qui avaient fait l'expérience de son gouvernement exaltent son immense charité ; il s'appliquait à rendre le joug plus suave, mais pour rien au monde il ne l'eût desserré et cela pouvait faire peur à des débutants encore fragiles (ibid. num. XV § 24). Ils étaient, au reste, fort probablement, bons religieux, mais enfin, on peut sans se dérober à la règle, sans la violer positivement, même de façon légère, la tourner adroitement, tout au moins s'arranger en sorte de n'en pas trop sentir l'étreinte. Il y a de la marge de la simple correction disciplinaire à la pratique exacte de la plus rigoureuse ponctualité, à l'exquise délicatesse des amants de la pauvreté, au renoncement total que suppose la dépendance absolue, à l'abnégation continuelle requise par l'exercice de cette vie commune dans laquelle saint Jean Berchmans trouvait sa grande mortification : « Maxima mea paenitentia vita communis ». Il y a des degrés et, dans une vie sans grands incidents, sans occasion, extraordinaires, c'est à ces degrés que se mesure la sainteté d'un religieux. Celle du Frère Bénilde s'élevait très haut.

L'esprit mondain, trop naturel, se trompe, lorsqu'il méconnaît l'héroïsme d'une vie cachée ; il se trompe, lorsqu'il s'imagine la vie, retirée dans la solitude et le silence de la contemplation ou de l'étude, comme une vie pieusement oisive de repos et de tranquillité. Certes, il ne peut plus conserver cette illusion en regardant notre Bienheureux. Toute simple qu'elle fût, sa vie se déroulait au jour le jour, sous les yeux et dans la fréquentation continuelle de nombreux témoins, les plus variés, dont plus d'un avant de concourir à sa gloire en déposant dans le procès de béatification, avait contribué, durant sa vie d'ici-bas, à lui faire pratiquer les vertus héroïques qui l'ont fait saint. Élèves, familles, population de Saugues et de la région, autorités civiles et religieuses exerçaient sa patience, bien difficile humainement, quand il lui fallait, tout en la gardant douce et charitable, maintenir avec une indomptable fermeté et faire respecter les droits et les exigences de sa condition de religieux, d'instituteur et de directeur. Que d'avanies il eut à supporter, les plus irritantes, dont les exemples se pressent en foule dans votre mémoire : un jour c'est pour soutenir l'autorité d'un de ses subordonnés, dont la juste sévérité a allumé la fureur d'un père trop enclin à voir dans son fils indiscipliné une innocente victime de la tyrannie pédagogique (ibid. num. XIII § 45) ; un autre jour, c'est pour sauvegarder la régularité et le recueillement de sa communauté contre les importunes indiscrétions d'un voisin parmi les mesquines querelles de mur mitoyen (ibid. §§ 9 e 46). Durant un temps plus long, il lui faut assurer, dans le maintien de la paix et de la concorde, les droits et les intérêts de son école tiraillée entre les rivalités, susceptibilités et divisions de partis, qui opposent entre eux les divers représentants de l'administration ecclésiastique et séculière. Les bonnes volontés mêmes le mettaient, par leur maladresse, en fâcheuse posture. Finalement sa bonté, ses vertus réussissaient à vaincre les hostilités, et ses pires adversaires devenaient ses meilleurs amis ; l'un d'eux, un des plus acharnés, mourut sereinement entre ses bras (ibid. num. X § 157). L'ensemble de la population ne pouvait manquer de sentir la salutaire influence de ce serviteur de Dieu.

Lorsque la justice et le devoir ne la forçait pas à se raidir dans la lutte, alors sa charité se donnait libre cours avec une souriante délicatesse. Il était attentif pour découvrir et soulager les nécessités des familles, surtout de ses élèves. Mais il y mettait tant de discrétion et d'ingéniosité, que les plus ombrageux n'auraient pu se sentir humiliés de recevoir ce qui perdait toute apparence d'aumône. Il faisait cadeau de livres et d'autres fournitures classiques ; il prenait soin des malades, surtout de ceux qui pouvaient provoquer quelque répugnance ; il les instruisait en leçons particulières (ibid. num. X §§ 47-49, 71-72, 99-103). Il aimait tant ses enfants ! Et pourtant quelle croix pesante ils mettaient sur ses épaules ! Le martyrologe fait connaître le supplice d'un maître d'école, qui eut d'autant plus à souffrir de la part des écoliers devenus ses bourreaux, que leurs coups impuissants prolongeaient d'autant plus ses tortures (cfr. Martyrol. Rom. Bruxellis 1940, aug. 13, n. 2 ; S. Cassiani mart.). C'est un fait isolé, mais combien de maîtres ont à supporter durant des années, durant toute une longue vie religieuse, comme une sorte de martyre lent de la part d'enfants qui ne se doutent point qu'il font souffrir. Le Frère Bénilde a laissé échapper un mot, qui donne à entrevoir ce qu'il eut à endurer dans sa vie d'instituteur et de directeur : « Si nous n'avions pas la foi, notre profession serait bien pénible, les enfants sont difficiles, mais avec la foi comme toute change » (ibid. num. VII § 52). Les enfants fussent-ils tous sages et bons, la consolation qu'ils donneraient ne les empêcherait pas d'être souvent fatigants par leur étourderie, leur espièglerie, leur difficulté parfois à comprendre les choses les plus simples. Et puis, à peine sont-ils dégrossis qu'ils quittent l'école ou passent en d'autres mains, oubliant leur maître, qui reprend patiemment sa tâche auprès d'une nouvelle génération, et ainsi d'année en année. Si ce n'était que cela, ce serait encore l'idéal ; mais, pour quelques sujets qui correspondent aux soins dont ils sont entourés, combien d'autres qui ne donnent que de la fatigue et de la peine et dont l'éducation ne se fait qu'à grosses gouttes de sueurs et de larmes !

Une si indéfectible constance dans la fidélité aux humbles devoirs de la vie quotidienne, dans la pratique de toutes les vertus et dans toutes les occasions, ne peut être que l'épanouissement au dehors d'une vie intérieure profonde, vigoureuse, débordante de sève divine. Seuls sont capables d'en donner l'exemple avec l'inaltérable sérénité du bienheureux Bénilde ceux qui peuvent faire leur le mot de saint Paul : « Notre chez-nous est dans les cieux»: « Nostra conversatio in caelis est » (Ph 3, 20).

Occupé sans relâche au soin des Frères de sa communauté et de ses enfants, il était pourtant en union permanente avec Dieu. On le rencontrait habituellement le chapelet en main et, sans effort, par un épanchement spontané de sa dévotion, il inspirait à tous l'amour de Jésus, de Marie et de Joseph.

Modèle admirable, mais modèle imitable pour tous, pour vous surtout, ses frères en religion. Que son intercession vous obtienne à tous une nouvelle infusion, toujours plus abondante de l'esprit de votre institut, tel que l'a conçu et établi votre saint fondateur. Soyez les dignes fils de saint Jean-Baptiste de La Salle, les fervents émules du bienheureux Bénilde dans l'exercice de votre difficile mais magnifique apostolat. Il sera également pour vous un protecteur puissant, et non pas seulement pour vous, mais pour tous ceux, religieux et laïques qui, avec une abnégation digne de tout éloge, ont voué leur vie à l'éducation de la jeunesse. Sous son patronage, toutes ces admirables écoles catholiques, sur lesquelles a passé l'orage, ou dont l'existence est plus ou moins menacée ou rendue difficile, verront, Nous en avons la ferme espérance, le soleil briller de nouveau sur elles et elles reprendront ou poursuivront, plus florissantes que jamais, leur tâche, sainte entre toutes, de fournir des citoyens exemplaires et utiles à la société, de vaillants serviteurs au Christ et à l'Église.

Et vous aussi, élèves et anciens des Frères, c'est avec une douce émotion que Nous vous voyons accourus si nombreux pour vous joindre dans la joie et la fierté de ces journées aux éducateurs de votre enfance et de votre adolescence. Nous y voyons une manifestation de plus de cet esprit de famille, qui a toujours fait l'honneur et la force de l'Institut des écoles chrétiennes. Vous êtes venus de bien des nations ; combien d'autres sont ici de cœur ! Vous êtes venus de la France, patrie du bienheureux Bénilde et de son Père saint Jean-Baptiste de La Salle.

***

Estáis presentes también los peregrinos venidos de España, los hijos de ese pueblo, cuya fe y cuyo fervor se diría que el nuevo Beato ha mirado desde el cielo con predilección especial, premiandole con numerosas gracias, dos de las cuales son precisamente las que han servido para glorificarle, verificadas en las afortunadas personas de dos buenos Hermanos españoles.

Vuestro inquebrantable amor y vuestra adhesión ejemplar a Jesucristo y a su Iglesia son sin duda ninguna la mejor recompensa para aquellos — es decir, para los excelentes educadores, los Hermanos de las Escuelas Cristianas — que han contribuido a la formación de los espíritus y de los corazones de una juventud sana, pura y fuerte, dispuesta a dar testimonio de su propia fe hasta con el derramamiento de su sangre.

Y al lado vuestro, en santa y justa hermandad de apellidos, de lengua y de fe saludamos igualmente a los peregrinos hispano-americanos, hijos también de jovenes pueblos cristianos, esperanza de la civilizacién y de la Iglesia.

***

Finalmente il Nostro saluto si volge con particolare affetto a voi, diletti figli, alunni ed ex alunni venuti da tutte le regioni d'Italia, ove l'albero piantato già in terra di Francia ha prodotto così forti virgulti e maturato cosi nobili frutti di virtù religiose e civili. Quale magnifico « libro d'oro » potrebbero formare i nomi di tanti buoni, fedeli e valorosi servitori di Dio, della patria e della umanità, di tanti cattolici saldi, fervorosi e ben istruiti nelle verità della fede, usciti dalle scuole elementari, tecniche e superiori dei « cari Fratelli », scuole ove, al pari di un tempio, entra l'onestà e il decoro, risplende il sapere e presiede quella religione, che, mentre sospinge e guida gli animi fervidi della gioventù sui diversi sentieri dell'azione, del lavoro, dello studio, dell'ardimento sociale, li innalza e li sublima in Dio. Il nostro Beato aveva ben ragione quando affermava che la fede trasfigura e fa gradita e dolce una professione la quale per se stessa può essere non di rado penosa. Questo spirito di fede, attinto dalla regola del santo Fondatore, rendeva a lui l'insegnamento soprattutto catechistico così soave e pregevole, che, dopo averlo esercitato per lunghi anni con amorosa diligenza, continuò ad impartirlo, pur con respiro affannoso, ai fanciulli fin quasi al termine della sua santa vita.

Con tali sentimenti e con tali auguri, invochiamo su tutto il benemerito Istituto, sparso nelle cinque parti del mondo, le più elette grazie del Cielo, mentre di gran cuore impartiamo a quanti siete qui presenti, religiosi, alunni ed ex-alunni, conte anche alle vostre famiglie e alle persone e cose che vi sono care, la Nostra paterna Apostolica Benedizione.

* Discours et messages-radio de S.S. Pie XII, X,
Dixième année de pontificat, 2 mars 1948- 1er mars 1949, pp. 37-43
Typographie Polyglotte Vaticane.Copyright © Dicastère pour la Communication

Le Saint-Siège

SOURCE : https://www.vatican.va/content/pius-xii/fr/speeches/1948/documents/hf_p-xii_spe_19480405_beatificazione-fratel-benildo.html et https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/benildo-romancon.html

San Benildo Romançon

Image pieuse de 1928 de saint Bénilde 1805-1862.


Saint Bénilde ROMANÇON

Nom: ROMANÇON

Prénom: Pierre

Nom de religion: Bénilde

Pays: France

Naissance: 14.06.1805  à Thuret (dioc. Clermont - Auvergne)

Mort: 13.08.1862  à Saugues (Cantal)

Etat: Frère des Ecoles Chrétiennes

Note: Instituteur. A Saugues de 1841 à 1862.

Béatification: 04.04.1948  à Rome  par Pie XII

Canonisation: 29.10.1967  à Rome  par Jean XXIII

Fête: 13 août

Réf. dans l’Osservatore Romano:

Réf. dans la Documentation Catholique: 1948 col.641-652 ; 1967 col.1961-1966

Notice

Pierre Romançon naît à Thuret, petit village du diocèse de Clermont-Ferrand, en 1805. Entré chez les Frères des Écoles chrétiennes, il prend le nom de Bénilde et prononce ses vœux en 1836. Toute sa vie sera consacrée exclusivement à l'enseignement, tâche astreignante dans laquelle il révèle sa haute sainteté marquée par l'union continuelle à Dieu (on l'appelait "l'homme du chapelet") et par la fidélité rigoureuse à la Règle de son Institut: "Pour être un saint, disait-il, il n'y a pas chez nous grand-chose à faire; il n'y a qu'à observer la Règle". C'est ce qu'il transmet aux frères dont il a la charge lorsqu'il est nommé directeur de la nouvelle école de Saugues, près de Riom. Malgré une réputation de sévérité, "ceux qui avaient fait l'expérience de son gouvernement exaltaient son immense charité". Dans ses rapports avec les gens du monde, il montre une indomptable fermeté, mais sa vertu et sa bonté viennent à bout des difficultés qui ne lui manquent pas. Devenu vieux, il aime encore à enseigner le catéchisme. Il meurt le 13 août 1862. Longtemps après saint Jean-Baptiste de la Salle (1651-1719), leur fondateur, il sera le premier Frère élevé sur les autels. Son corps repose à l'église Saint Médard de Saugues.

SOURCE : https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.abbaye-saint-benoit.ch%2Fhagiographie%2Ffiches%2Ff0108.htm#federation=archive.wikiwix.com&tab=url


Lucien Gires und Jean-Pierre Sabadel: Fresken, 1975, in der Benildus-Kapelle in der Pfarrkirche in Saugues. Liegefigur in der Pfarrkirche in Saugues


Frère Bénilde (Pierre Romançon, 1805-1862)

Pierre Romançon est né à Thuret, dans le Puy-de-Dôme. Il est tellement en avance sur ses camarades du primaire que les frères l’engagent comme assistant-instituteur à l’âge de 14 ans. Malgré les objections de ses parents qui veulent le garder à la maison et les réticences de ses supérieurs qui le jugent trop petit, il est finalement admis au noviciat.

De 1821 à 1841, il enseigne dans le groupe d’écoles élémentaires que possédaient les frères dans la région administrative de Clermont-Ferrand. En 1841, il est nommé directeur de l’école ouverte à Saugues, une ville isolée dans une plaine aride du sud de la France. Durant les 20 années suivantes, il travaille sereinement et efficacement, comme enseignant et directeur, à l’éducation des enfants du village et de certaines fermes environnantes. Beaucoup sont déjà presque des hommes mais n’ont jamais été scolarisés jusque-là. Bien que de petite taille, Frère Bénilde a la réputation d’être strict mais juste. Bientôt, la petite école de Saugues devient le centre de la vie sociale et intellectuelle de la ville, avec des cours du soir pour les adultes et un soutien aux élèves les plus faibles.

L’extraordinaire sens religieux du frère Bénilde est évident pour tous : lors de la messe avec les élèves de l’église paroissiale, dans l’enseignement du catéchisme, dans la préparation des enfants à la première communion, dans les visites aux malades et la prière avec eux, ainsi que dans les rumeurs de guérisons miraculeuses. Il est particulièrement efficace pour attirer des vocations. Au moment de sa mort, plus de 200 frères et un nombre impressionnant de prêtres sont ses élèves à Saugues. Il a été canonisé le 29 octobre 1967.

Lors de la cérémonie de béatification, le pape Pie XII a dit de lui : « Il fit les choses communes d’une manière non commune. »

SOURCE : https://lasallefrance.fr/saints-bienheureux-et-venerable/

13 août : Saint Bénilde

Le 3 septembre 2008

Saint Bénilde est fêté le 13 août. C’est à Saugues que ce religieux enseignant a exercé la partie la plus importante de son ministère et il y a laissé une marque profonde.

Voir en ligne : Le site des frères des Ecoles chrétiennes

Sa vie

Pierre Romançon est né à Thuret (Puy-de-Dôme) le 14 juin 1805. Troisième enfant sur six d’une famille d’agriculteurs il fit ses études chez les Frères des Écoles chrétiennes de Riom.

À quinze ans, il souhaite devenir religieux enseignant chez les frères des Écoles chrétiennes. Il est admis au noviciat de Clermont-Ferrand en février 1820, il prononçe ses vœux en juin de la même année, sous le nom de frère Bénilde (d’après le nom d’une sainte espagnole, martyrisée en 853 à Cordoue).

Très tôt (à partir de 1821) il est instituteur, d’abord à Aurillac puis à Moulins, Limoges, Billom et Clermont-Ferrand. En 1841 il fut nommé directeur de l’école de Saugues, où il resta jusqu’à sa mort. Sa vie fut difficile, il eut à faire face à de nombreuses difficultés matérielles, des oppositions vives avec les notables locaux, il s’occupait de la classe, du catéchisme, des visites aux malades, toutes choses qu’il vécut fidèle à sa vocation. Son abnégation profonde et son observance rigoureuse de la règle de son institut, transfigurées par son affection pour les enfants, furent la marque de sa sainteté. Ce pédagogue modeste aura été un grand éveilleur de vocations sacerdotales et religieuses. 15 prêtres, 200 frères sont issus du canton de Saugues où il passa ses vingt dernières années. Il meurt le 13 août 1862.

Un premier miracle fut constaté le jour même de ses obsèques où une personne paralysée recouvrit l’usage de ses jambes au passage du cortège funèbre. Son tombeau devint vite un lieu de pèlerinage. Lors de la cérémonie de béatification, le pape Pie XII a dit de lui : « Il fit les choses communes d’une manière non commune » Frère Bénilde a été béatifié le 4 avril 1948 par le pape Pie XII et canonisé le 29 octobre 1967 par le pape Paul VI. L’Église célèbre sa mémoire le 13 août.

Frère Bénilde jouait de l’accordéon diatonique pour apprendre la musique à ses élèves, pour se distraire avec ses frères mais aussi pour accompagner les chants à l’église. Il devint le saint patron des accordéonistes en 1990.

La chasse contenant ses ossements est conservée dans l’église Saint-Médard de Saugues.

Seigneur, tu as mis au coeur de Saint Bénilde la passion de faire connaître l’Evangile aux enfants ; suscite encore dans ton église des éducateurs qui se dévouent tout entiers à la formation humaine et religieuse des jeunes. (Propre des fêtes du diocèse du Puy)

SOURCE : https://www.catholique-lepuy.fr/prier-et-celebrer/saints-du-diocese/13-aout-saint-benilde/

San Benildo Romançon


Saint Benildus

Also known as

Benilde

Peter Romancon

Pierre Romancon

Benildo Romancon

Memorial

13 August

29 January (optional for the De La Salle Brothers)

Profile

Educated by the De La Salle Brothers. An excellent student, he was a part-time teacher by age 14. Joined the De La Salle Brothers at age 14, entering his noviate on 10 February 1820, and taking the name Benildus. Teacher at several schools. Director of a community at Saugues in southern France in 1841. He founded a school there, and remained with it the rest of his life. Taught classes and catechism, visited the sick, and attracted many to the religious life; over 200 of his students became De La Salle brothers. Known for his sanctity, effective teaching, generosity to students, Brothers, and townspeople, and for the excellent reputation of his school.

Born

14 June 1805 at Thuret, France as Pierre Romancon

Died

13 August 1862 at Saugues, France of natural causes

Venerated

6 January 1928 by Pope Pius XI

Beatified

4 April 1948 by Pope Pius XII

Canonized

29 October 1967 by Pope Paul VI

Patronage

accordionists (when working with youth groups he would often lead songs by playing a concertina or early form of an accordion)

Additional Information

books

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Martirologio Romano2001 edición

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Dicastero delle Cause dei Santi

Santi e Beati

MLA Citation

“Saint Benildus“. CatholicSaints.Info. 27 June 2023. Web. 13 August 2025. <https://catholicsaints.info/saint-benildus/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-benildus/



St Benilde

Celebrated on August 13th

De La Salle brother and teacher. Born in 1805, at Thuret, Puy de Dome, in France, the young Pierre was educated by the De la Salle brothers and joined them in 1825. He excelled at cooking and teaching. Two years after his profession he was made superior of his community and school at Billom.

In 1841 he was entrusted with the foundation of Saugues, where he spent the rest of his life as superior and headmaster. Brother Benilde was a small man but a great leader. A charismatic teacher - many of his former pupils went on to become brothers or priests. In time the little school became the centre of the social and intellectual life of the village, with evening classes for the adults and tutoring for the less gifted students.

Brother Benilde's extraordinary religious sense was evident to everyone: at Mass with the students in the parish church, teaching catechism, preparing boys for first communion, visiting and praying with the sick, and rumours of near-miraculous cures.

In his last year he suffered from a severe form of rheumatism. He died in 1862. At his beatification ceremony, Pope Pius XII stressed that his sanctification had been reached because he had endured "the daily grind" and had done "common things in an uncommon way."

St Benilde was canonised in 1967.

SOURCE : https://www.indcatholicnews.com/saint/235



Saint of the Day – 13 August – St Benildus Romançon FSC (1805-1862) Confessor

Posted on August 13, 2023

Saint of the Day – 13 August – St Benildus Romançon FSC (1805-1862) Confessor, Teacher, Principal and Brother of the Christian Schools, or the De La Salle Schools – Born on 14 June 1805 at Thuret, Auvergne. Central France as Pierre Romancon and died on 13 August 1862 at Saugues, France of natural causes, aged 57. Patronage – of Teachers, Accordionist and Concertina musicians (when working with the children’s groups, he would often lead songs by playing a Concertina) and of many Schools and Colleges dedicated to him. He is the first Brother of the Institute to be Canonised and the second Saint after St Jean Baptiste de La Salle Canonised in 1900 by Pope Leo XIII. Also known as – Benilde, Peter Romancon, Pierre Romancon, Benildo Romancon. Additional Memorial – 29 January for the De La Salle Brothers. St John Baptiste’s life here: https://anastpaul.com/2022/05/15/saint-of-the-day-15-may-st-john-baptiste-de-la-salle-1651-1719-confessor-known-as-the-father-of-modern-education/

Benildus was born Pierre Romançon on 14 June 1805, in the town of Thuret, Puy-de-Dôme, in France to a farming family. A small and frail-looking boy, he was not physically created to be a farmer but his enrolment in a Christian Brothers School at Riom, also in Auvergne led him to his vocation as a teacher. He was so far ahead of his classmates in Elementary School that, when he was only 14 years old, the Brothers often assigned him as a Substitute Teacher.

He joined the Brothers in 1820, just before turning 16 and served at several Brothers’ Schools in south-central France. In 1841 he was appointed Director of a School in Saugues, an isolated village on a barren plateau in southern France. For the next twenty years he worked quietly and effectively as Teacher and Principal to educate the boys in the village and some from the neighbouring farms, many of whom were in their teens and had never been to School before.

Short of stature as he was, he was known as a strict but fair disciplinarian. He also looked after his pupils by preparing meals in the Brothers’ kitchen for hungry childrens, converting old Brothers’ robes into coats or trousers for them and spending hours tutoring children who learned more slowly than others. He referred to all pupils, regardless of age or background, as “Monsieur – Mister.

He always put particular effort into teaching the Catechism – in this matter, he did not allow any pupil to remain ignorant. He, therefore, took the those ones needing extra attention apart and persisted with them, until they had properly learned the teachings and their meaning. In fact, he is represented in this typical attitude on the Altar dedicated to him in the Chapel of the General House in Rome, by a beautiful marble group created by the Sculptor ,Ciocchetti; while a canvas by the Painter, Mariani depicts him in the act of consecrating the pupils to St Joseph, for whom he always showed great veneration and devotion.

In time, the little School became the centre of the social and intellectual life of the village, with evening classes for the adults and tutoring for the less gifted children. Brother Benildus’ extraordinary religious piety and love, was evident to everyone – at Mass with the children in the Parish Church, teaching Catechism, preparing boys for First Holy Communion, visiting and praying with the sick and amazing recounts of miraculous cures. He was especially effective in attracting religious vocations.

At his death, on 13 August 1862, more than 200 Brothers and an impressive number of Priests, had been his pupils at Saugues!

Benildus had such an ability to penetrate the souls of young people as a Teacher and, even more, as a spiritual guide that many sought special heavenly gifts, obtained by assiduous prayers and penance, under his guidance. Among the people of Saugues, he always enjoyed a true reputation for holiness. A Crucifix which belonged to him, is still carried today to the sick of the Town, who piously kiss it, invoking the intercession of the blessed, to whom a Chapel of the Parish Church is consecrated and where he is buried.

Benildus was Beatified on 4 April 1948 by Pope Pius XII, who mentioned that his sanctification was attained by enduring “the terrible daily grind” and by “doing common things in an uncommon way.”

Author: AnaStpaul

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SOURCE : https://anastpaul.com/2023/08/13/saint-of-the-day-13-august-st-benildus-romancon-fsc-1805-1862-confessor/



San Benildo Romancon Religioso

Festa: 13 agosto

Thuret, Alvernia, Francia, 14 giugno 1805 - Saugues, Alta Loira, 13 agosto 1862

Nato a Thuret il 14 giugno 1805 e battezzato col nome di Pietro Romancon, dai lavori campestri il beato passò alle scuole tenute dai Fratelli delle Scuole Cristiane a Riom. Egli avrebbe voluto entrare in quella Congregazione, ma non poté essere ammesso per la sua piccola statura. L'anno seguente, però, rinnovò la domanda, che fu accolta, e poté passare al noviziato, durante il quale la sua vocazione fu posta a dura prova dalle insistenze del padre che lo rivoleva in casa. Il giovane resistette con tenacia, fu ammesso ai voti e prese il nome di Benildo, ponendosi sotto la protezione di s. Benilde. Per venti anni fu addetto a varie scuole (Riom, Moulins, Limoges, Aurillac, Clermont, Billon), facendosi dovunque apprezzare dai confratelli, per la sua dolcezza, e dagli alunni, per la sua sapienza pedagogica. Durante questi anni, Benildo si occupò anche, per breve periodo, della cucina, dell'orto, dimostrando in questi lavori una serena umiltà e una grande cura.

Il 21 settembre1841 Benildo fu inviato a Saugues, a fondare e dirigere una nuova scuola, richiesta da quel comune e finanziata con pubblica sottoscrizione, ed ivi rimase fino alla morte. Le incomprensioni e le sofferenze furono molte, aggravate da un lavoro massacrante (tre soli fratelli per circa trecento alunni), ma Benildo riuscì ad impiantare e a far funzionare egregiamente la scuola fino alla sua morte, avvenuta il 13 agosto 1862.

Particolare impegno mise sempre nell'insegnamento del catechismo: in questa materia non ammetteva che alcun alunno rimanesse ignorante. Prendeva perciò a parte i più tardivi e con essi insisteva, fino a che avessero imparato a dovere le formule e il loro senso. In questo atteggiamento tipico lo rappresenta appunto, sull'altare a lui dedicato nella cappella della casa generalizia di Roma, un bel gruppo marmoreo dello scultore Ciocchetti; mentre una tela del pittore Mariani lo raffigura nell'atto di consacrare gli alunni a s. Giuseppe, per il quale dimostrò sempre una grande devozione.

Benildo ebbe una tale capacità di penetrare nell'animo dei giovanetti come maestro e più ancora come guida spirituale, che molti pensarono a speciali doni celesti, ottenuti con l'assiduità delle preghiere e delle penitenze. Presso la popolazione di Saugues egli godé sempre di una vera reputazione di santità. Un Crocifisso a lui appartenuto viene, ancora oggi, portato presso gli infermi del luogo, che piamente lo baciano invocando l'intercessione del beato, al quale è consacrata una cappella della chiesa parrocchiale.

Martirologio Romano: Nella cittadina di Saugues presso Puy-en-Vélay sempre in Francia, san Benildo (Pietro) Romançon, dell’Istituto dei Fratelli delle Scuole Cristiane, che passò la vita dedito alla formazione della gioventù.

Pietro Romançon, questo il suo nome da laico, nacque a Thuret piccolo villaggio dell’Alvernia in Francia il 14 giugno 1805, egli crebbe in questo paese che aveva già conosciuto gli orrori della Rivoluzione Francese sebbene di appena 1800 abitanti, i suoi compaesani furono tutti indomiti fedeli alla Chiesa Cattolica Romana e quindi disertarono la parrocchia diretta da un parroco ‘giurato’, cioè di quegli ecclesiastici che cedettero alle minacce dei governanti di allora, aderirono alla nuova Costituzione Civile del Clero, e giurarono fedeltà allo Stato e non al romano pontefice.

I cittadini di Thuret pieni di viva fede cattolica, assidui alle funzioni, difensori della religione, presero a frequentare di nascosto un altro sacerdote non ‘giurato’, che officiava clandestinamente spostandosi di continuo per non essere catturato.

Questo era il clima di religiosità in cui nacque Pietro Romançon e i suoi genitori Giovanni e Anna Chanty erano degni interpreti di questa religiosità e timore di Dio; quando nacque, la Francia e l’Europa erano sconvolte da guerre che vedevano contrapposte nell’era napoleonica nazioni contro nazioni.

Anche nel villaggio di Thuret, il fanciullo Pietro cresceva con davanti le scene della partenza dei giovani coscritti per le armate di Napoleone Bonaparte, lo strazio delle madri, il terrore di giovani che cercavano di sfuggire a questa dura sorte e scappavano sui monti inseguiti dalle pattuglie di polizia militare.

Gli avvenimenti storici che si susseguivano, fecero comprendere ben presto al ragazzo l’instabilità delle umane istituzioni, egli concepì così un vero orrore per ogni prepotenza e ingiustizia e imparò a riporre in Dio ogni sua fiducia, e ben presto sentì chiaramente l’invito divino a distaccarsi dalle cose terrene, per dedicarsi ad un superiore destino religioso.

Cresciuto con l’amorevole cura della mamma molto devota, un giorno l’accompagnò alla fiera di Clermont e lì fortuitamente dopo una preghiera alla Madonna nel vicino santuario, fra la folla, il piccoloPietro vide un sacerdote con colletto bianco che incurante della confusione del mercato, proseguiva il suo cammino con la corona in mano e pregando; il ragazzo domandò alla madre chi fosse e lei rispose che era un Fratello delle Scuole Cristiane e dietro altra sua richiesta, continuò a dire, che essi facevano scuola per tutta la vita, specialmente ai fanciulli poveri, per amore di Dio.

Pietro tacque e rifletté, poi rispose in tono deciso: “Così mamma voglio essere anch’io”. Il Signore dispone le cose in modo che esse possono attuarsi, se sono secondo la Sua volontà; dopo un certo tempo i Fratelli delle Scuole Cristiane, aprirono un loro Istituto nella vicina Riom e Pietro venne inviato dai genitori, come collegiale dai Fratelli nella nuova sede, affinché potesse continuare negli studi, anche se questo comporterà un allontanamento da casa dell’amato figlio.

Il contatto giornaliero con i membri professori di questa Congregazione, fondata nel 1680 da s. Jean-Baptiste de La Salle (1651-1719) fece maturare ancor più la nascente vocazione di farsi religioso, ma un inflessibile Direttore non lo ammise, perché per i suoi quattordici anni era apparso troppo piccolo di statura.

Dopo quasi due anni l’ammissione fu possibile e così il 10 febbraio del 1820, il giovane Pietro Romançon lasciava per sempre la sua casa di Thuret per entrare nel noviziato dei Fratelli di Clermont accompagnato dal direttore del Collegio di Riom.

Il periodo del noviziato, fu per lui un tempo di dure prove, preso dal desiderio di diventare un religioso, dovette più volte resistere alle insistenze del padre che lo rivoleva a casa, bisognoso del suo aiuto ora che si era fatto vecchio. Per tutta la vita fratel Benildo, questo il nome che gli venne dato alla sua ‘vestizione’, restò inflessibile e fedele alla sua vocazione e il Signore benedirà il suo Noviziato con grazie singolari, che faranno esclamare al suo Direttore Fratel Aggeo: “Non mi stupirei che questo caro figliuolo divenisse un giorno una gloria del nostro Istituto”.

Superate con tenacia le resistenze paterne, fu ammesso ai voti, ponendosi sotto la protezione di s. Benilde, martire spagnola di Cordova, della quale aveva preso il nome. Per venti anni fu addetto a varie scuole nelle città di Riom, Moulins, Limoges, Aurillac, Clermont, Billon; ovunque apprezzato dai confratelli per la sua mitezza e dagli alunni per la sua sapiente pedagogia; durante questo lungo periodo si occupò brevemente anche della cucina e dell’orto con serena umiltà; nel contempo l’11 settembre 1836 fece la sua Professione solenne.

Il 21 settembre 1841 fratel Benildo venne inviato a Saugues a fondare e dirigere una nuova scuola, richiesta e finanziata da quel Comune, con una pubblica sottoscrizione; non si mosse più da lì, dopo tanti trasferimenti, che se pur previsti nella Regola dell’Ordine, apportavano ferite dolorose al suo cuore ed ai suoi sentimenti, verso le centinaia di alunni che incontrava, formava, avviava, istruiva, in ogni posto dove era stato mandato e che egli poi doveva lasciare.

A Saugues il lavoro fu incredibile e massacrante, c’erano solo tre fratelli per circa trecento alunni, ma fratel Benildo, nonostante le numerose incomprensioni e le molte sofferenze, riuscì ad impiantare saldamente la scuola ed assicurarne il funzionamento.

Mise sempre un particolare impegno nell’insegnamento del catechismo, specie con i più tardivi, perché su questa materia non voleva che nessuno rimanesse indietro; e attorniato da ragazzi è raffigurato in un bel gruppo marmoreo, nella cappella a lui dedicata nella Casa Generalizia di Roma e in un quadro del pittore Mariani, nell’atto di consacrare un gruppo di fanciulli a s. Giuseppe, per il quale ebbe sempre una grande devozione.

Fratel Benildo ebbe una tale capacità di penetrare nell’animo degli adolescenti, come maestro, ma ancor più come guida spirituale, che molti presero a pensare che fosse dotato di speciali doni celesti, ottenuti con la preghiera assidua e con le penitenze.

Presso la popolazione di Saugues, dove visse ed operò per 21 anni, egli godé sempre di una reputazione di santità; quando compariva per le strade, i ragazzi scorgendolo, se lo additavano dicendo: “Il santo! Ecco il Santo! Viene il Santo!”; rendendo così omaggio a questa sua unica grandezza, la sua intimità con Dio, dalla quale non nascevano le cose grandi, ma le cose perfette.

Visse in povertà, vestì spesso con vesti rammendate, dimesse; aveva imparato a cucire e rammendare, trovando fra l’altro il tempo di rendere questi umili servigi ai suoi confratelli, anche se non con perfezione.

Più volte presagì l’approssimarsi della fine della sua vita e come per tutti i Santi, la vita divenne una preparazione alla morte, da offrire a Dio come l’ultimo loro atto di fedeltà.

Nel 1862 ultimo suo anno di vita, le sue forze declinarono, i dolori di un probabile cancro al fegato si facevano acuti, ma lui fra la costernazione dei Fratelli e le preghiere della Comunità di Saugues, continuò a compiere i suoi doveri di Direttore della Scuola Cristiana; agli inizi di giugno dovette mettersi a letto, alternando qualche raro giorno di miglioria, che Fratel Benildo utilizzava per giungere fino alle classi degli studenti per salutarli e dispensare i suoi ultimi consigli, come un testamento spirituale. Man mano che il male avanzava, egli veniva a distaccarsi sempre più dalle cose terrene, la sua preghiera si faceva più intensa e continua.

Dopo aver ricevuto cosciente gli ultimi Sacramenti con angelica gioia e mistico raccoglimento, Fratel Benildo morì il 13 agosto 1862 a 57 anni, di cui oltre 40 di vita religiosa, tra il compianto generale.

Il giorno dell’Assunzione di Maria, si svolsero i solenni funerali nella parrocchia di Saugues, cui partecipò tutto il clero e i Fratelli con gli alunni ed ex alunni; da quel giorno la fama di santità, già forte in vita, divenne costante con numerosi pellegrinaggi alla sua tomba.

Numerosi furono e sono i miracoli ottenuti per la sua intercessione; un Crocifisso a lui appartenuto, viene ancora oggi, portato presso gli infermi di Saugues che con devozione lo baciano, invocando l’intercessione di fratel Benildo.

Il decreto di introduzione per la causa di canonizzazione si ebbe nel 1903, fu dichiarato venerabile nel 1928, in questa occasione papa Pio XI pronunciò un memorabile discorso sopra il “terribile quotidiano” e cioè sull’eroicità senza splendore.

Venne beatificato il 4 aprile 1948 da papa Pio XII e infine proclamato santo da papa Paolo VI il 29 ottobre 1967.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/34000



SOLENNE CANONIZZAZIONE DEL BEATO BENILDO

OMELIA DI PAOLO VI

Solennità di Cristo Re

Domenica, 29 ottobre 1967

LA GIOIA DELLA COMUNIONE DEI SANTI


Venerabili Fratelli e diletti Figli!

Un Santo, un Santo nuovo Noi abbiamo ora dichiarato appartenere alla Chiesa celeste e doverlo là pensare ed onorare associato alla gloria di Cristo. Un sentimento di gioia invade a buon diritto gli animi nostri, come per una vittoria conseguita, la vittoria della salvezza, come per una luce di Cristo su noi riverberata, come per una parentela acquisita buona e potente. È gioia autentica, è gioia legittima; faremo bene a goderne e a confortare con essa il senso, tanto spesso in noi affievolito, della comunione dei Santi, d’essere noi cioè, come dice San Paolo, «concittadini dei Santi e membri della famiglia di Dio» (Eph. 2, 19). Così che la gioia di questa canonizzazione si muterà nei nostri spiriti nello stupore dapprima del nostro destino escatologico, chiamati come noi pure siamo «ad aver parte nell’eredità dei Santi nella luce» (Col. 1, 12); nello stupore poi si trasformerà la nostra gioia, nell’ammirazione anzi del «fenomeno», del prodigio di Fratel Benildo, che non solo è riuscito a conseguire quella «eredità dei Santi» (Act. 26, 18), retaggio offerto ad ogni fedele cristiano, ma ha potuto raggiungerla con tale grado di splendore e di esemplarità da farsi acclamare Santo dalla Chiesa di Dio.

Sì, Fratelli e Figli, che guardate ora a Fratel Benildo come a figura singolarissima; e sapendola circonfusa durante la sua vita mortale di umiltà, di silenzio, di semplicità e quasi rimpicciolita dal quadro sociale, in cui egli ebbe a trovarsi, voi tutti vi chiedete con Noi quali siano i valori che diedero risalto alla sua nascosta esistenza, quale sia il titolo alla grandezza nella sua piccolezza, quale il segreto della sua esaltazione; e la risposta è facile e pronta: la santità. Ma una nuova e più urgente questione incalza la nostra curiosità: e che cosa è la santità?

Oh, quale tema attraente ed astruso, la santità! Esso sembra dovere ora occupare il nostro spirito desideroso di soddisfare un’impellente e ricorrente curiosità: vediamo ora finalmente che cosa significhi essere santo. Ma non rifaremo ora la sottile ricerca, tentata dai saggi (cf. Socrate, in Platone, Eutifrone), del suo recondito ed apparentemente ovvio significato; ricerca che porterebbe a far convergere in un solo termine assoluto, Dio, «giusto e giustificante» (Rom. 3, 26), alcuni concetti fondamentali della vita umana considerata al suo grado più alto e più vero, quello morale, come il concetto di purezza e di fermezza (cf. S. Th. II-IIæ, 81, 81, quello di esemplarità e imitabilità, cioè di tipicità (cf. S. Ambrogio), quello astratto che tutto riassume di perfezione, e quello concreto e esistenziale di carità.

UNA VITA TUTTA RIFERITA A DIO

Uno sguardo, per quanto rapido e superficiale, alla figura del Santo, che abbiamo davanti, ci lascerà intravedere che la santità è una forma di vita tutta riferita a Dio; S. Tommaso fa coincidere essenzialmente la religione e la santità (ib.): da Dio ci viene la nostra prima ed effettiva santità, la grazia; da lui la norma che ci fa giusti e buoni, cioè la sua volontà; da lui, in Cristo Gesù, l’esempio da contemplare e da ricalcare; da lui ogni aiuto per conservare e per sviluppare il dono della vita nuova; da lui l’invito al colloquio spirituale, che nella preghiera, alimenta la vita interiore; da lui l’amore che ci abilita ad amare e a tendere all’unione con lui, unione perfettibile in questa vita, consumata in pienezza, a lui piacendo, nella vita futura. E questa forma di vita, tutta rivolta a Dio, tutta sospesa nella risposta alla sua vocazione, tutta assorbita nell’orazione e nell’osservanza degli atti propri della religione, tutta impegnata nella trasfusione delle somme verità religiose nelle anime innocenti dei piccoli allievi, tutta pervasa di semplice e spontanea conversazione con Dio, con Cristo presente nell’Eucaristia, con la Madonna, con S. Giuseppe, con i Santi, non è stata forse la forma di vita propria del nostro nuovo Santo, Benildo nostro? È nelle vostre mani, venerati Fratelli e Figli diletti, la sua biografia; se vorrete scorrerne le pagine voi vedrete come questo riferimento a Dio segni il punto focale della sua psicologia ed anche della sua attività. Una testimonianza, sovente ripetuta, ci dice: «Il priait toujours, sa main ne quittait pas son chapelet; on le nommait l’homme du chapelet» (Fr. Niomède).

IL PIÙ LIBERO E VOLENTEROSO DEGLI UOMINI E IL PIÙ DOLCE E PIÙ OBBEDIENTE

Ma la santità presenta altri aspetti. È la santità, potremmo dire, una forma di vita fortemente stilizzata da un singolare gioco di due principi operativi, che la caratterizzano fino quasi a darle una certa evidenza; uno interiore, mediante il quale la coscienza, la libertà, l’iniziativa, la volontà morale, il temperamento personale esplicano una incessante tensione, uno sforzo tranquillo, ma senza tregua, per raggiungere la «virtus», la perfezione nell’operare il bene, fino al rendimento massimo, perfino eroico talvolta, del quale il soggetto è capace; mentre l’altro principio, esteriore, la legge, la regola, offre all’azione virtuosa una concreta osservanza, una disciplina, che vuol essere il riflesso della volontà superiore e sapiente, che dall’ordine trascendente del divino volere deriva la sua ispirazione e la sua effettiva bontà. Risulta così che il santo è il più libero e volontario degli uomini e nello stesso tempo il più docile ed obbediente; ed è proprio da questa originale composizione di spontaneità e di uniformità alla norma stabilita, che la santità traspare come un’arte di vita, come un’armonia invidiabile, come un equilibrio ammirabile, che trasfigura una esistenza, per umile che sia, in un fenomeno morale di umana bellezza.

Così Benildo. Non è chi non vede, osservando il corso silenzioso e modesto della sua vita, come questa fusione delle due volontà, quella propria e quella divina, (notificata dai precetti che improntano la vita cristiana e quella religiosa), sia stata costantemente fedele, quasi a dar saggio d’una austerità, d’una innocenza, d’una serenità, d’una resistenza, che ci ricordano i doni dello Spirito, di cui parla San Paolo (Gal. 5, 22; Eph. 5, 9 ), e da cui proviene l’autentica santità. Citiamo per tutte le testimonianze che si potrebbero addurre a questo proposito, una parola decisiva dello stesso Fratel Benildo: «Je serais heureux si je pouvais mourir en accomplissant un point de Règle»: il Religioso santo traspare da questa semplice dichiarazione.

NUOVA GLORIA DI INSIGNE E BENEMERITO ISTITUTO PER L'EDUCAZIONE DELLA GIOVENTÙ

E ancora. La visione fugace, che stiamo dando alla figura del nuovo Santo, si arresta sopra un altro aspetto, che lo qualifica e investe tutta la sua esistenza. Fu un maestro, un maestro di scuola elementare e popolare, un maestro d’un Istituto quant’altri mai insigne e benemerito dell’istruzione e dell’educazione della gioventù. Un umile maestro, povero, malaticcio, in un paese di montagna. Basta questo titolo per dirlo santo? Siamo tentati di dire che sì. Quale altro titolo rivendicò a se stesso Gesù, che quello di Maestro (cf. Matth. 23, 8; Io. 13, 14)? Potremmo applicare a questo nome sublime l’elogio di S. Ambrogio per S. Agnese: «Vox una praeconium est. Hanc senes, hanc iuvenes, hanc puieri cantant. Nemo est laudabilior, quam qui ab omnibus laudari potest; il solo nome è un elogio. Risuona esso sulle labbra dei vecchi, dei giovani e dei fanciulli. E chi è più degno di lode di colui che può essere lodato da tutti?» (De virg. 1, 6). La professione stessa di Maestro nasconde in se stessa un’esigenza di santità, ed ha in sé una virtù che la genera. Questo è un principio che proietta su tutta la classe magistrale una grande dignità, e su tutta la Famiglia religiosa dei Fratelli delle Scuole Cristiane una fondata presunzione di perfezione cristiana. Ed ecco che il titolo di Maestro, di Maestro di scuola rurale ed elementare, esplode la sua virtuale bellezza nel Santo che noi celebriamo, Fratel Benildo delle Scuole Cristiane, perché Maestro fu, e quale Maestro! La sua biografia lo documenta, specialmente per i meriti che fanno anche d’un oscuro insegnante un uomo grande e benefico; i meriti della sapienza, dell’abnegazione, dell’amore. L’elogio non avrebbe facile termine se volesse illustrare le prove che lo giustificano; ma, per fortuna, voi tutti, Noi pensiamo, conoscete quanto basta della perfetta, totale, felice dedizione che Fratel Benildo consacrò alla sua missione di Maestro, perché Noi Ci dispensiamo dal dirne di più: ci basti la sentenza della Chiesa che lo dichiara Santo per dare gioia al nostro spirito nel vedere associato questo altissimo titolo a quello d’insegnante di scuola elementare e nel poter esclamare di Benildo con tutta la Chiesa: Santo e Maestro!

Ci sia concesso invitare in modo speciale a questa gioia la Francia!

LE SANE AUTENTICHE VIRTÙ SOCIALI E CIVILI DI UN POPOLO

A tette joie, qu’il Nous soit permis d’inviter d’une façon spéciale la France.

La France, qui, une fois encore, montre sa prodigieuse fécondité, la France qui engendre toujours pour l’Eglise et pour le monde de nouvelles et originales figures d’hommes, vivantes personnifications de ses vertus humaines et de ses vertus chrétiennes, dignes d’être proposées à la vénération et à l’imitation de l’Eglise universelle; la France qui, à travers les plus dramatiques vicissitudes historiques et les plus radicales évolutions spirituelles, sait sauvegarder un patrimoine stable de valeurs religieuses et morales, un trésor de traditions ancestrales, Nous dirions volontiers un instinct de fidélité à elle-même, à sa vocation chrétienne, à sa mission civilisatrice; la France, qui, dans l’exaltation d’un humble fils de l’Auvergne, - cœur géographique et ethnique de ce grand Pays -, voit célébrer les simples, les saines, les authentiques vertus sociales et civiles de son peuple. Oui, que la France exulte avec Nous, avec l’Eglise catholique, et qu’elle inscrive dans le livre d’or de ses meilleurs fils le nom d’un Saint, que toute la terre et toute l’histoire future honoreront: Frère Bénilde des Ecoles Chrétiennes!

Et exultez vous aussi, chers, très chers Frères des Ecoles Chrétiennes, qui, à côté du nom glorieux de Saint Jean-Baptiste de La Salle, pouvez enfin ajouter celui d’un de vos confrères; réjouissez- vous d’être, comme il l’a été, maîtres des enfants du peuple, voués à cette si haute mission, à cet apostolat si digne, et à rien d’autre qu’à cela; tout absorbés par cette tâche noble et délicate entre toutes; tout persuadés que l’Ecole, l’Ecole catholique mérite votre sacrifice total, mérite que vous lui donniez avec générosité et génialité votre ministère pédagogique et didactique; tout confiants que l’offrande de votre vie à la cause de l’Ecole empreinte de sagesse chrétienne ne sera pas vaine, ne sera pas rendue superflue par la diffusion de la culture et par le progrès de l’organisation scolaire, mais qu’elle en sera, bien plutôt, honorée et valorisée. Oui, exultez! Un nouveau modèle vient garantir l’excellence de votre vocation; un nouveau protecteur vient assister du Ciel vos personnes et vos institutions; un nouveau Maître vient s’asseoir à vos côtés dans les innombrables classes de vos écoles; et sur toute la jeunesse qui s’honore de votre magistère, Saint Bénilde irradie sa merveilleuse sainteté, apportant à tous, Maîtres et élèves, avec la Nôtre, sa bénédiction.

Copyright © Dicastero per la Comunicazione

La Santa Sede

SOURCE : https://www.vatican.va/content/paul-vi/it/homilies/1967/documents/hf_p-vi_hom_19671029_san-benildo.html

San Benildo Romançon

Leaflet for the Canonisation of Saint Benildus Romançon 1967


Benildus Romançon

französischer Name: Bénilde

Taufname: Pierre

Gedenktag katholisch: 13. August

gebotener Gedenktag bei den Schulbrüdern (de La Salle)

Name bedeutet: ?

Ordensmann

* 14. Juni 1805 in Thuret bei Riom in Frankreich

† 13. August 1862 in Saugues in Frankreich

Pierre Romançon, drittes Kind einer Bauernfamilie, studierte bei den Brüder der christlichen Schulen von Johannes de la Salle in deren Niederlassung in Riom, wo er dann im Alter von 14 Jahren als Hilfslehrer eingestellt wurde. 1869 wurde sein Ordenseintritt abgelehnt, weil er zu jung sei, 1820 konnte er sich in der Niederlassung in Clermont - dem heutigen Clermont-Ferrand - dem Orden anschließen mit dem Ordensnamen Benildus.

20 Jahre lang war Benildus dann an verschiedenen Schulen seines Ordens tätig; 1841 wurde er nach Sauguers gesandt, um dort eine neue Schule zu gründen - die bis heute bestehende Schule La Présentation, die er leitete - damals im Gebäude des heutigen Diorama

Schnell wurde die kleine Schule La Présentation in Saugues zu einem Zentrum des sozialen und intellektuellen Lebens der Stadt, auch mit Abendkursen für Erwachsene. Besonderes Augenmerk legte Benildus auf den Katechismusunterricht, die Vorbereitung auf die Erstkommunion und die Besuche bei Kranken. Es gelang ihm vortrefflich, Berufungen zu wecken: bis zu seinem Tod kamen 200 neue Brüder der christlichen Schulen und 15 neue Priester aus der Gegend um Saugues.

Benildus' Grab in Saugues wurde zu einem Wallfahrtsort; heute liegen seine Gebeine in der Pfarrkirche in Saugues. In Saugues wurde im früheren Schulhaus das Diorama als Museum über das Wirken von Benildus eingerichtet. In Thuret wurde die Pfarrkirche dann ihm geweiht.

Kanonisation: Benildus wurde am 4. April 1948 durch Papst Pius XII. selig- und am 29. Oktober 1967 durch Papst Paul VI. heiliggesprochen.

Patron der Lehrer

Das Museum Diorama im früheren Schulhaus in Saugues ist vom 1. April bis 15. Oktober täglich von 17 Uhr bis 18.30 Uhr geöffnet, der Eintritt ist frei. (2024)

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Autor: Joachim Schäfer - zuletzt aktualisiert am 13.06.2024

Quellen:

• Vera Schauber, Hanns Michael Schindler: Heilige und Patrone im Jahreslauf. Pattloch, München 2001

• https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9nilde - abgerufen am 13.06.2024

korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Benildus Romançon, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienB/Benildus_Pierre_Romancon.html, abgerufen am 13. 8. 2025

Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte bibliografische Daten sind im Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienB/Benildus_Pierre_Romancon.html