Saint Bénilde
Frère des Ecoles
chrétiennes (+ 1862)
Pierre Romançon de Thuret, saint 'Bénildus', reçut le jour de sa prise d'habit des frères de Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle (en juin 1820) le nom de cette jeune sainte espagnole, martyrisée en 853 à Cordoue.
Frère des Écoles chrétiennes à l'âge de seize ans, il fut toute sa vie instituteur en Auvergne, à Riom, à Aurillac, à Clermont. Tout le monde le louait: M. l'inspecteur, M. le maire, M. le curé. Il vécut humblement au service des jeunes pour leur éducation dans la foi et les connaissances humaines, sans souci du lendemain.
Ces petits riens de chaque jour, Dieu nous donne de les accepter: 'Notre Père céleste
qui est bon aujourd'hui le sera encore demain.' Ce fut là sa sainteté, reconnue
par tous ceux qui l'approchèrent.
'L'humble frère Bénilde' est enterré à Saugues (Haute-Loire) là où il a
enseigné pendant la plus grande partie de sa vie. En l'église de Saugues,
dans une chapelle latérale, un autel, avec châsse et gisant, a été
consacré à saint Bénilde.
"Pierre Romançon est entré sous le nom de frère Bénilde dans la famille religieuse des Frères des Écoles Chrétiennes. Il fut instituteur des campagnes. Son abnégation profonde et son observance rigoureuse de la règle de son institut, transfigurées par son affection pour les enfants, furent la marque de sa sainteté. Il enseigna à Saugues de 1841 à sa mort, le 13 août 1862." (source: diocèse Puy en Velay)
A voir aussi, 'Il fit les choses communes d'une manière non commune' (Pie XII) sur le site de la paroisse Saint Benilde en Limagne.
- LaSalle France, site internet des Frères des Ecoles Chrétiennes:
Saint Frère Bénilde et à découvrir à Saugues 43170 (GoogleMaps).
Présentation vidéo résumant la vie du frère Bénilde réalisée à l'occasion du 200ème anniversaire de sa naissance par un groupe de jeunes de la paroisse (PowerPoint, 36.5 Mb)
Il a été béatifié en 1948 et canonisé en 1967.
À Saugues près du Puy, en 1862, saint Bénilde (Pierre Romançon), frère des
Écoles chrétiennes, qui passa toute sa vie à former la jeunesse.
Martyrologe romain
Il aimait dire: "Sans la foi, ce serait un rude métier que le nôtre. Mais tout change avec la foi." "Seigneur, tu as mis au cœur de Saint Bénilde la passion de faire connaître l'Évangile aux enfants; suscite encore dans ton église des éducateurs qui se dévouent tout entiers à la formation humaine et religieuse des jeunes." (Propre des fêtes du diocèse du Puy)
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/7873/Saint-B%C3%A9nilde.html
Lundi 5 avril 1948
En venant Nous exprimer
la reconnaissance de tout votre Institut pour la glorification du Frère
Bénilde, vous Nous offrez à Nous-même, très chers fils, l'occasion de vous en
dire Notre grande joie. C'en est une assurément, que de saluer dans son
triomphe un nouveau bienheureux, mais c'en est une aussi, et très profonde, que
de pouvoir le proposer sans réserve à votre étude et à votre imitation. Sans
réserve, car, s'il est juste de louer les élus de Dieu, il est surtout utile de
s'appliquer à entendre leurs leçons et à suivre leurs exemples. Or, une
condition indispensable pour le faire avec fruit est de les étudier
attentivement, chose que, trop souvent, on néglige, soit par simple oubli ou
superficialité, soit par un sentiment de sa propre impuissance à reproduire des
modèles de leur taille.
Devant le saint dont la
vie est un tissu d'actes éclatants de vertus surhumaines, de pénitences
horrifiantes et, en même temps, de faveurs célestes des plus rares, on demeure
tellement ébloui que, dans cet éblouissement, alléguant l'impossibilité d'atteindre
une si haute perfection, on se contente de répéter une fois de plus la formule
devenue banale à force d'être commode, que les saints sont plutôt à admirer
qu'à imiter. À l'inverse, devant le saint dont la vie se déroule
toute unie sans épisodes impressionnants, sans exploits retentissants,
plusieurs restent déçus et on la juge trop terne pour valoir la peine d'y
chercher des exemples à suivre.
Dans un cas comme dans
l'autre, ce qui a échappé à l'examen, c'est précisément l'essentiel. Comme on
foule aux pieds, dans l'herbe où elle se cache, la violette, sans la
reconnaître à son parfum, on dédaigne le parfum discret d'une vie sans éclat ;
pas davantage on ne sait deviner, derrière le décor merveilleux d'une vie à
grande allure, la réalité vivante, l'âme, pour s'efforcer non de copier les
gestes, mais de vivre du même esprit, dont ces gestes furent animés.
Mieux peut-être que
d'autres vies, celle de votre Frère Bénilde se manifeste-t-elle au premier coup
d'œil admirable et imitable. Vie simple et uniforme, succession ininterrompue
d'actions ordinaires dans un cadre plutôt modeste, non pas vie cachée, mais vie
dépensée tout au grand jour, sous les yeux d'une population plus à même de
comprendre et d'apprécier l'héroïsme du maître d'école que celui de la contemplative
ou de l'étudiant.
Quel est donc le secret
de la sainteté de ce Frère Bénilde ? Un grand nombre de témoins ont défilé au
procès de sa béatification, et la somme de leurs dépositions en des pages très
simples montrerait surtout - en l'illustrant çà et là de quelques traits sans
grand relief — l'exécution au jour le jour du programme tracé, par la règle et
par la coutume, aux fils et disciples de saint Jean-Baptiste de La Salle. C'est
un programme qui peut paraître bien restreint à qui ne lui accorde qu'un regard
superficiel, bien mesquin à qui, ne voyant que l'aspect humain des choses, le
compare à celui des grands conquérants apostoliques, à celui des grands
contemplatifs et des grands pénitents. Telle qu'elle est, cette règle prend
l'homme tout entier, à tout instant, sans répit, sans même le soulagement de
quelque variété dans l'abnégation et le sacrifice. Ce qui s'est fait hier, se
qui se fait aujourd'hui, se fera demain et de la même manière. Aucun évènement
saillant n'y fait date et, n'était le front qui insensiblement grisonne, se
découvre et se penche chaque jour un peu plus, rien ne dirait que les semaines,
les mois, les années ont fait longue cette vie courageuse. Les témoins
concordent dans l'impression qu'ils manifestent sur l'héroïcité des vertus
telles qu'elles leur apparaissaient dans notre nouveau Bienheureux. « Je
considère, disait l'un d'eux qui avait été jadis son élève, que l'héroïcité des
vertus consiste non seulement à faire des actes extraordinaires, mais à
accomplir son devoir sans se démentir jamais, et c'est à ce dernier titre que
je pourrais appeler héroïques la vertu ou les vertus du Frère Bénilde » (Summ.
num. VI § 41). « Il ne s'est jamais démenti dans l'accomplissement de notre
règle, qui est pourtant sévère, dit un autre, et en cela il a été héroïque » (ibid.
§ 52). Mais lui-même a indiqué la vraie marque de sa sainteté, lorsqu'il
disait, sans se douter qu'il faisait ainsi d'avance son propre panégyrique : «
Pour être un saint, il n'y a pas chez nous grand'chose à faire : il n'y a qu'à
observer la règle » (ibid. num. XII § 28). La maladie même ne l'empêchait pas
d'y être rigoureusement attaché et on le voyait alors « se traîner péniblement
jusqu'à l'oratoire pour assister aux exercices. Il n'y a guère manqué que
pendant sa dernière maladie » (ibid. num. VI §§ 9-10) : Et alors, et dans la
mort même, il se montra passionnément fidèle. Il voulut renouveler ses vœux,
bien résolu à être, disait-il, « régulier jusqu'à la fin » (ibid. num. XVIII §
5o). Prenant en main son livre des règles, il se met à pleurer, lui, le modèle
des religieux, « de n'avoir pas assez bien observé cette sainte règle » (ibid.
§§ II-12)
C'est encore un
témoignage, et non le moins convaincant peut-être, la crainte instinctive
qu'éprouvaient certaines jeunes Frères d'aller vivre à Saugues, où il était
Directeur (ibid. n. § 161). Ils le connaissaient de réputation et lui-même, on
le savait, disait : « Je ne suis pas digne d'être directeur, mais aussi
longtemps que mes supérieurs me laisseront dans cet emploi j'exigerai que la
règle soit scrupuleusement observée » (ibid num. XIII § 21). Ceux qui
avaient fait l'expérience de son gouvernement exaltent son immense charité ; il
s'appliquait à rendre le joug plus suave, mais pour rien au monde il ne l'eût
desserré et cela pouvait faire peur à des débutants encore fragiles (ibid. num.
XV § 24). Ils étaient, au reste, fort probablement, bons religieux, mais enfin,
on peut sans se dérober à la règle, sans la violer positivement, même de façon
légère, la tourner adroitement, tout au moins s'arranger en sorte de n'en pas
trop sentir l'étreinte. Il y a de la marge de la simple correction
disciplinaire à la pratique exacte de la plus rigoureuse ponctualité, à
l'exquise délicatesse des amants de la pauvreté, au renoncement total que
suppose la dépendance absolue, à l'abnégation continuelle requise par
l'exercice de cette vie commune dans laquelle saint Jean Berchmans trouvait sa
grande mortification : « Maxima mea paenitentia vita communis ». Il y
a des degrés et, dans une vie sans grands incidents, sans occasion,
extraordinaires, c'est à ces degrés que se mesure la sainteté d'un religieux.
Celle du Frère Bénilde s'élevait très haut.
L'esprit mondain, trop
naturel, se trompe, lorsqu'il méconnaît l'héroïsme d'une vie cachée ; il se trompe,
lorsqu'il s'imagine la vie, retirée dans la solitude et le silence de la
contemplation ou de l'étude, comme une vie pieusement oisive de repos et de
tranquillité. Certes, il ne peut plus conserver cette illusion en regardant
notre Bienheureux. Toute simple qu'elle fût, sa vie se déroulait au jour le
jour, sous les yeux et dans la fréquentation continuelle de nombreux témoins,
les plus variés, dont plus d'un avant de concourir à sa gloire en déposant dans
le procès de béatification, avait contribué, durant sa vie d'ici-bas, à lui
faire pratiquer les vertus héroïques qui l'ont fait saint. Élèves, familles,
population de Saugues et de la région, autorités civiles et religieuses
exerçaient sa patience, bien difficile humainement, quand il lui fallait, tout
en la gardant douce et charitable, maintenir avec une indomptable fermeté et
faire respecter les droits et les exigences de sa condition de religieux,
d'instituteur et de directeur. Que d'avanies il eut à supporter, les plus
irritantes, dont les exemples se pressent en foule dans votre mémoire : un jour
c'est pour soutenir l'autorité d'un de ses subordonnés, dont la juste sévérité
a allumé la fureur d'un père trop enclin à voir dans son fils indiscipliné une
innocente victime de la tyrannie pédagogique (ibid. num. XIII § 45) ; un autre
jour, c'est pour sauvegarder la régularité et le recueillement de sa communauté
contre les importunes indiscrétions d'un voisin parmi les mesquines querelles
de mur mitoyen (ibid. §§ 9 e 46). Durant un temps plus long, il lui faut
assurer, dans le maintien de la paix et de la concorde, les droits et les
intérêts de son école tiraillée entre les rivalités, susceptibilités et
divisions de partis, qui opposent entre eux les divers représentants de
l'administration ecclésiastique et séculière. Les bonnes volontés mêmes le
mettaient, par leur maladresse, en fâcheuse posture. Finalement sa bonté, ses
vertus réussissaient à vaincre les hostilités, et ses pires adversaires
devenaient ses meilleurs amis ; l'un d'eux, un des plus acharnés, mourut
sereinement entre ses bras (ibid. num. X § 157). L'ensemble de la population ne
pouvait manquer de sentir la salutaire influence de ce serviteur de Dieu.
Lorsque la justice et le
devoir ne la forçait pas à se raidir dans la lutte, alors sa charité se donnait
libre cours avec une souriante délicatesse. Il était attentif pour découvrir et
soulager les nécessités des familles, surtout de ses élèves. Mais il y mettait
tant de discrétion et d'ingéniosité, que les plus ombrageux n'auraient pu se
sentir humiliés de recevoir ce qui perdait toute apparence d'aumône. Il faisait
cadeau de livres et d'autres fournitures classiques ; il prenait soin des
malades, surtout de ceux qui pouvaient provoquer quelque répugnance ; il les
instruisait en leçons particulières (ibid. num. X §§ 47-49, 71-72, 99-103). Il
aimait tant ses enfants ! Et pourtant quelle croix pesante ils mettaient sur
ses épaules ! Le martyrologe fait connaître le supplice d'un maître d'école,
qui eut d'autant plus à souffrir de la part des écoliers devenus ses bourreaux,
que leurs coups impuissants prolongeaient d'autant plus ses tortures
(cfr. Martyrol. Rom. Bruxellis 1940, aug. 13, n. 2 ; S. Cassiani mart.).
C'est un fait isolé, mais combien de maîtres ont à supporter durant des années,
durant toute une longue vie religieuse, comme une sorte de martyre lent de la
part d'enfants qui ne se doutent point qu'il font souffrir. Le Frère Bénilde a
laissé échapper un mot, qui donne à entrevoir ce qu'il eut à endurer dans sa
vie d'instituteur et de directeur : « Si nous n'avions pas la foi, notre
profession serait bien pénible, les enfants sont difficiles, mais avec la foi
comme toute change » (ibid. num. VII § 52). Les enfants fussent-ils tous sages
et bons, la consolation qu'ils donneraient ne les empêcherait pas d'être
souvent fatigants par leur étourderie, leur espièglerie, leur difficulté
parfois à comprendre les choses les plus simples. Et puis, à peine sont-ils
dégrossis qu'ils quittent l'école ou passent en d'autres mains, oubliant leur
maître, qui reprend patiemment sa tâche auprès d'une nouvelle génération, et
ainsi d'année en année. Si ce n'était que cela, ce serait encore l'idéal ;
mais, pour quelques sujets qui correspondent aux soins dont ils sont entourés,
combien d'autres qui ne donnent que de la fatigue et de la peine et dont
l'éducation ne se fait qu'à grosses gouttes de sueurs et de larmes !
Une si indéfectible
constance dans la fidélité aux humbles devoirs de la vie quotidienne, dans la
pratique de toutes les vertus et dans toutes les occasions, ne peut être que
l'épanouissement au dehors d'une vie intérieure profonde, vigoureuse,
débordante de sève divine. Seuls sont capables d'en donner l'exemple avec
l'inaltérable sérénité du bienheureux Bénilde ceux qui peuvent faire leur le
mot de saint Paul : « Notre chez-nous est dans les cieux»: « Nostra
conversatio in caelis est » (Ph 3, 20).
Occupé sans relâche au
soin des Frères de sa communauté et de ses enfants, il était pourtant en union
permanente avec Dieu. On le rencontrait habituellement le chapelet en main et,
sans effort, par un épanchement spontané de sa dévotion, il inspirait à tous
l'amour de Jésus, de Marie et de Joseph.
Modèle admirable, mais
modèle imitable pour tous, pour vous surtout, ses frères en religion. Que son
intercession vous obtienne à tous une nouvelle infusion, toujours plus
abondante de l'esprit de votre institut, tel que l'a conçu et établi votre
saint fondateur. Soyez les dignes fils de saint Jean-Baptiste de La Salle, les
fervents émules du bienheureux Bénilde dans l'exercice de votre difficile mais
magnifique apostolat. Il sera également pour vous un protecteur puissant, et
non pas seulement pour vous, mais pour tous ceux, religieux et laïques qui,
avec une abnégation digne de tout éloge, ont voué leur vie à l'éducation de la
jeunesse. Sous son patronage, toutes ces admirables écoles catholiques, sur
lesquelles a passé l'orage, ou dont l'existence est plus ou moins menacée ou
rendue difficile, verront, Nous en avons la ferme espérance, le soleil briller
de nouveau sur elles et elles reprendront ou poursuivront, plus florissantes
que jamais, leur tâche, sainte entre toutes, de fournir des citoyens
exemplaires et utiles à la société, de vaillants serviteurs au Christ et à
l'Église.
Et vous aussi, élèves et
anciens des Frères, c'est avec une douce émotion que Nous vous voyons accourus
si nombreux pour vous joindre dans la joie et la fierté de ces journées aux
éducateurs de votre enfance et de votre adolescence. Nous y voyons une manifestation
de plus de cet esprit de famille, qui a toujours fait l'honneur et la force de
l'Institut des écoles chrétiennes. Vous êtes venus de bien des nations ;
combien d'autres sont ici de cœur ! Vous êtes venus de la France, patrie du
bienheureux Bénilde et de son Père saint Jean-Baptiste de La Salle.
***
Estáis presentes también
los peregrinos venidos de España, los hijos de ese pueblo, cuya fe y cuyo
fervor se diría que el nuevo Beato ha mirado desde el cielo con predilección
especial, premiandole con numerosas gracias, dos de las cuales son precisamente
las que han servido para glorificarle, verificadas en las afortunadas personas
de dos buenos Hermanos españoles.
Vuestro inquebrantable
amor y vuestra adhesión ejemplar a Jesucristo y a su Iglesia son sin duda
ninguna la mejor recompensa para aquellos — es decir, para los excelentes
educadores, los Hermanos de las Escuelas Cristianas — que han contribuido a la
formación de los espíritus y de los corazones de una juventud sana, pura y
fuerte, dispuesta a dar testimonio de su propia fe hasta con el derramamiento
de su sangre.
Y al lado vuestro, en
santa y justa hermandad de apellidos, de lengua y de fe saludamos igualmente a
los peregrinos hispano-americanos, hijos también de jovenes pueblos cristianos,
esperanza de la civilizacién y de la Iglesia.
***
Finalmente il Nostro
saluto si volge con particolare affetto a voi, diletti figli, alunni ed ex
alunni venuti da tutte le regioni d'Italia, ove l'albero piantato già in terra
di Francia ha prodotto così forti virgulti e maturato cosi nobili frutti di
virtù religiose e civili. Quale magnifico « libro d'oro » potrebbero formare i
nomi di tanti buoni, fedeli e valorosi servitori di Dio, della patria e della
umanità, di tanti cattolici saldi, fervorosi e ben istruiti nelle verità della
fede, usciti dalle scuole elementari, tecniche e superiori dei « cari Fratelli
», scuole ove, al pari di un tempio, entra l'onestà e il decoro, risplende il
sapere e presiede quella religione, che, mentre sospinge e guida gli animi
fervidi della gioventù sui diversi sentieri dell'azione, del lavoro, dello
studio, dell'ardimento sociale, li innalza e li sublima in Dio. Il nostro Beato
aveva ben ragione quando affermava che la fede trasfigura e fa gradita e dolce
una professione la quale per se stessa può essere non di rado penosa. Questo
spirito di fede, attinto dalla regola del santo Fondatore, rendeva a lui
l'insegnamento soprattutto catechistico così soave e pregevole, che, dopo
averlo esercitato per lunghi anni con amorosa diligenza, continuò ad
impartirlo, pur con respiro affannoso, ai fanciulli fin quasi al termine della
sua santa vita.
Con tali sentimenti e con
tali auguri, invochiamo su tutto il benemerito Istituto, sparso nelle cinque
parti del mondo, le più elette grazie del Cielo, mentre di gran cuore
impartiamo a quanti siete qui presenti, religiosi, alunni ed ex-alunni, conte
anche alle vostre famiglie e alle persone e cose che vi sono care, la Nostra
paterna Apostolica Benedizione.
* Discours et
messages-radio de S.S. Pie XII, X,
Dixième année de pontificat, 2 mars 1948- 1er mars 1949, pp. 37-43
Typographie Polyglotte Vaticane.Copyright © Dicastère pour la Communication
SOURCE : https://www.vatican.va/content/pius-xii/fr/speeches/1948/documents/hf_p-xii_spe_19480405_beatificazione-fratel-benildo.html
et https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/benildo-romancon.html
Image
pieuse de 1928 de saint Bénilde 1805-1862.
Saint Bénilde ROMANÇON
Nom: ROMANÇON
Prénom: Pierre
Nom de religion: Bénilde
Pays: France
Naissance:
14.06.1805 à Thuret (dioc. Clermont - Auvergne)
Mort:
13.08.1862 à Saugues (Cantal)
Etat: Frère des Ecoles
Chrétiennes
Note: Instituteur. A
Saugues de 1841 à 1862.
Béatification:
04.04.1948 à Rome par Pie XII
Canonisation:
29.10.1967 à Rome par Jean XXIII
Fête: 13 août
Réf. dans l’Osservatore
Romano:
Réf. dans la
Documentation Catholique: 1948 col.641-652 ; 1967 col.1961-1966
Notice
Pierre Romançon naît à
Thuret, petit village du diocèse de Clermont-Ferrand, en 1805. Entré chez les
Frères des Écoles chrétiennes, il prend le nom de Bénilde et prononce ses vœux
en 1836. Toute sa vie sera consacrée exclusivement à l'enseignement, tâche
astreignante dans laquelle il révèle sa haute sainteté marquée par l'union
continuelle à Dieu (on l'appelait "l'homme du chapelet") et par la
fidélité rigoureuse à la Règle de son Institut: "Pour être un saint,
disait-il, il n'y a pas chez nous grand-chose à faire; il n'y a qu'à observer
la Règle". C'est ce qu'il transmet aux frères dont il a la charge
lorsqu'il est nommé directeur de la nouvelle école de Saugues, près de Riom.
Malgré une réputation de sévérité, "ceux qui avaient fait l'expérience de
son gouvernement exaltaient son immense charité". Dans ses rapports avec
les gens du monde, il montre une indomptable fermeté, mais sa vertu et sa bonté
viennent à bout des difficultés qui ne lui manquent pas. Devenu vieux, il aime
encore à enseigner le catéchisme. Il meurt le 13 août 1862. Longtemps après
saint Jean-Baptiste de la Salle (1651-1719), leur fondateur, il sera le premier
Frère élevé sur les autels. Son corps repose à l'église Saint Médard de
Saugues.
Lucien
Gires und Jean-Pierre Sabadel: Fresken, 1975, in der Benildus-Kapelle in
der Pfarrkirche in
Saugues.
Frère Bénilde (Pierre
Romançon, 1805-1862)
Pierre Romançon est né à
Thuret, dans le Puy-de-Dôme. Il est tellement en avance sur ses camarades
du primaire que les frères l’engagent comme assistant-instituteur à l’âge de 14
ans. Malgré les objections de ses parents qui veulent le garder à la
maison et les réticences de ses supérieurs qui le jugent trop petit, il est
finalement admis au noviciat.
De 1821 à 1841, il
enseigne dans le groupe d’écoles élémentaires que possédaient les frères dans
la région administrative de Clermont-Ferrand. En 1841, il est nommé
directeur de l’école ouverte à Saugues, une ville isolée dans une plaine aride
du sud de la France. Durant les 20 années suivantes, il travaille
sereinement et efficacement, comme enseignant et directeur, à l’éducation des
enfants du village et de certaines fermes environnantes. Beaucoup sont
déjà presque des hommes mais n’ont jamais été scolarisés jusque-là. Bien
que de petite taille, Frère Bénilde a la réputation d’être strict mais
juste. Bientôt, la petite école de Saugues devient le centre de la vie
sociale et intellectuelle de la ville, avec des cours du soir pour les adultes
et un soutien aux élèves les plus faibles.
L’extraordinaire sens
religieux du frère Bénilde est évident pour tous : lors de la messe avec les
élèves de l’église paroissiale, dans l’enseignement du catéchisme, dans la
préparation des enfants à la première communion, dans les visites aux malades
et la prière avec eux, ainsi que dans les rumeurs de guérisons
miraculeuses. Il est particulièrement efficace pour attirer des
vocations. Au moment de sa mort, plus de 200 frères et un nombre
impressionnant de prêtres sont ses élèves à Saugues. Il a été canonisé le 29 octobre
1967.
Lors de la cérémonie de
béatification, le pape Pie
XII a dit de lui : « Il fit les choses communes d’une manière non
commune. »
SOURCE : https://lasallefrance.fr/saints-bienheureux-et-venerable/
13 août : Saint Bénilde
Le 3 septembre 2008
Saint Bénilde est fêté le
13 août. C’est à Saugues que ce religieux enseignant a exercé la partie la plus
importante de son ministère et il y a laissé une marque profonde.
Voir en ligne : Le site des
frères des Ecoles chrétiennes
Sa vie
Pierre Romançon est né à
Thuret (Puy-de-Dôme) le 14 juin 1805. Troisième enfant sur six d’une famille
d’agriculteurs il fit ses études chez les Frères des Écoles chrétiennes de
Riom.
À quinze ans, il souhaite
devenir religieux enseignant chez les frères des Écoles chrétiennes. Il est
admis au noviciat de Clermont-Ferrand en février 1820, il prononçe ses vœux en
juin de la même année, sous le nom de frère Bénilde (d’après le nom d’une
sainte espagnole, martyrisée en 853 à Cordoue).
Très tôt (à partir de
1821) il est instituteur, d’abord à Aurillac puis à Moulins, Limoges, Billom et
Clermont-Ferrand. En 1841 il fut nommé directeur de l’école de Saugues, où il
resta jusqu’à sa mort. Sa vie fut difficile, il eut à faire face à de
nombreuses difficultés matérielles, des oppositions vives avec les notables
locaux, il s’occupait de la classe, du catéchisme, des visites aux malades,
toutes choses qu’il vécut fidèle à sa vocation. Son abnégation profonde et son
observance rigoureuse de la règle de son institut, transfigurées par son
affection pour les enfants, furent la marque de sa sainteté. Ce pédagogue
modeste aura été un grand éveilleur de vocations sacerdotales et religieuses.
15 prêtres, 200 frères sont issus du canton de Saugues où il passa ses vingt
dernières années. Il meurt le 13 août 1862.
Un premier miracle fut
constaté le jour même de ses obsèques où une personne paralysée recouvrit
l’usage de ses jambes au passage du cortège funèbre. Son tombeau devint vite un
lieu de pèlerinage. Lors de la cérémonie de béatification, le pape Pie XII a
dit de lui : « Il fit les choses communes d’une manière non
commune » Frère Bénilde a été béatifié le 4 avril 1948 par le pape Pie XII
et canonisé le 29 octobre 1967 par le pape Paul VI. L’Église célèbre sa mémoire
le 13 août.
Frère Bénilde jouait de
l’accordéon diatonique pour apprendre la musique à ses élèves, pour se
distraire avec ses frères mais aussi pour accompagner les chants à l’église. Il
devint le saint patron des accordéonistes en 1990.
La chasse contenant ses
ossements est conservée dans l’église Saint-Médard de Saugues.
Seigneur, tu as mis au
coeur de Saint Bénilde la passion de faire connaître l’Evangile aux
enfants ; suscite encore dans ton église des éducateurs qui se dévouent
tout entiers à la formation humaine et religieuse des jeunes. (Propre des
fêtes du diocèse du Puy)
SOURCE : https://www.catholique-lepuy.fr/prier-et-celebrer/saints-du-diocese/13-aout-saint-benilde/
Also
known as
Benilde
Peter Romancon
Pierre Romancon
Benildo Romancon
29 January (optional
for the De La Salle Brothers)
Profile
Educated by
the De La Salle Brothers. An excellent student,
he was a part-time teacher by
age 14. Joined the De La Salle Brothers at age 14, entering his noviate on 10 February 1820, and
taking the name Benildus. Teacher at
several schools.
Director of a community at Saugues in southern France in 1841. He
founded a school there,
and remained with it the rest of his life. Taught classes
and catechism,
visited the sick,
and attracted many to the religious life; over 200 of his students became De
La Salle brothers. Known for his sanctity, effective teaching,
generosity to students,
Brothers, and townspeople, and for the excellent reputation of his school.
Born
14 June 1805 at
Thuret, France as Pierre
Romancon
13 August 1862 at
Saugues, France of
natural causes
6 January 1928 by Pope Pius XI
29 October 1967 by Pope Paul VI
accordionists (when
working with youth groups he would often lead songs by playing a
concertina or early form of an accordion)
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
MLA
Citation
“Saint Benildus“. CatholicSaints.Info.
27 June 2023. Web. 13 August 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-benildus/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-benildus/
St Benilde
Celebrated on August
13th
De La Salle brother and
teacher. Born in 1805, at Thuret, Puy de Dome, in France, the young Pierre was
educated by the De la Salle brothers and joined them in 1825. He excelled at
cooking and teaching. Two years after his profession he was made superior of
his community and school at Billom.
In 1841 he was entrusted with the foundation of Saugues, where he spent the
rest of his life as superior and headmaster. Brother Benilde was a small man
but a great leader. A charismatic teacher - many of his former pupils went on
to become brothers or priests. In time the little school became the centre of
the social and intellectual life of the village, with evening classes for the
adults and tutoring for the less gifted students.
Brother Benilde's extraordinary religious sense was evident to everyone: at
Mass with the students in the parish church, teaching catechism, preparing boys
for first communion, visiting and praying with the sick, and rumours of
near-miraculous cures.
In his last year he suffered from a severe form of rheumatism. He died in 1862.
At his beatification ceremony, Pope Pius XII stressed that his sanctification
had been reached because he had endured "the daily grind" and had
done "common things in an uncommon way."
St Benilde was canonised in 1967.
SOURCE : https://www.indcatholicnews.com/saint/235
Saint of the Day – 13
August – St Benildus Romançon FSC (1805-1862) Confessor
Posted on August
13, 2023
Saint of the Day – 13
August – St Benildus Romançon FSC (1805-1862) Confessor, Teacher, Principal and
Brother of the Christian Schools, or the De La Salle Schools – Born on 14 June
1805 at Thuret, Auvergne. Central France as Pierre Romancon and died on 13
August 1862 at Saugues, France of natural causes, aged 57. Patronage –
of Teachers, Accordionist and Concertina musicians (when working with the
children’s groups, he would often lead songs by playing a Concertina) and of
many Schools and Colleges dedicated to him. He is the first Brother of the
Institute to be Canonised and the second Saint after St Jean Baptiste de La
Salle Canonised in 1900 by Pope Leo XIII. Also known as – Benilde,
Peter Romancon, Pierre Romancon, Benildo Romancon. Additional Memorial –
29 January for the De La Salle Brothers. St John Baptiste’s life here: https://anastpaul.com/2022/05/15/saint-of-the-day-15-may-st-john-baptiste-de-la-salle-1651-1719-confessor-known-as-the-father-of-modern-education/
Benildus was born Pierre
Romançon on 14 June 1805, in the town of Thuret, Puy-de-Dôme, in France to a
farming family. A small and frail-looking boy, he was not physically created to
be a farmer but his enrolment in a Christian Brothers School at Riom, also in
Auvergne led him to his vocation as a teacher. He was so far ahead of his
classmates in Elementary School that, when he was only 14 years old, the
Brothers often assigned him as a Substitute Teacher.
He joined the Brothers in
1820, just before turning 16 and served at several Brothers’ Schools in
south-central France. In 1841 he was appointed Director of a School in Saugues,
an isolated village on a barren plateau in southern France. For the next twenty
years he worked quietly and effectively as Teacher and Principal to educate the
boys in the village and some from the neighbouring farms, many of whom were in
their teens and had never been to School before.
Short of stature as he
was, he was known as a strict but fair disciplinarian. He also looked after his
pupils by preparing meals in the Brothers’ kitchen for hungry childrens,
converting old Brothers’ robes into coats or trousers for them and spending
hours tutoring children who learned more slowly than others. He referred to all
pupils, regardless of age or background, as “Monsieur – Mister.
He always put particular
effort into teaching the Catechism – in this matter, he did not allow any pupil
to remain ignorant. He, therefore, took the those ones needing extra attention apart
and persisted with them, until they had properly learned the teachings and
their meaning. In fact, he is represented in this typical attitude on the Altar
dedicated to him in the Chapel of the General House in Rome, by a beautiful
marble group created by the Sculptor ,Ciocchetti; while a canvas by the
Painter, Mariani depicts him in the act of consecrating the pupils to St
Joseph, for whom he always showed great veneration and devotion.
In time, the little
School became the centre of the social and intellectual life of the village,
with evening classes for the adults and tutoring for the less gifted children.
Brother Benildus’ extraordinary religious piety and love, was evident to
everyone – at Mass with the children in the Parish Church, teaching Catechism,
preparing boys for First Holy Communion, visiting and praying with the sick and
amazing recounts of miraculous cures. He was especially effective in attracting
religious vocations.
At his death, on 13
August 1862, more than 200 Brothers and an impressive number of Priests, had
been his pupils at Saugues!
Benildus had such an
ability to penetrate the souls of young people as a Teacher and, even more, as
a spiritual guide that many sought special heavenly gifts, obtained by
assiduous prayers and penance, under his guidance. Among the people of Saugues,
he always enjoyed a true reputation for holiness. A Crucifix which belonged to
him, is still carried today to the sick of the Town, who piously kiss it,
invoking the intercession of the blessed, to whom a Chapel of the Parish Church
is consecrated and where he is buried.
Benildus was Beatified on
4 April 1948 by Pope Pius XII, who mentioned that his sanctification was
attained by enduring “the terrible daily grind” and by “doing common things in
an uncommon way.”
Author: AnaStpaul
Passionate Catholic.
Being a Catholic is a way of life - a love affair "Religion must be like
the air we breathe..."- St John Bosco Prayer is what the world needs
combined with the example of our lives which testify to the Light of Christ.
This site, which is now using the Traditional Calendar, will mainly concentrate
on Daily Prayers, Novenas and the Memorials and Feast Days of our friends in
Heaven, the Saints who went before us and the great blessings the Church
provides in our Catholic Monthly Devotions. This Site is placed under the
Patronage of my many favourite Saints and especially, St Paul. "For the
Saints are sent to us by God as so many sermons. We do not use them, it is they
who move us and lead us, to where we had not expected to go.” Charles Cardinal
Journet (1891-1975) This site adheres to the pre-Vatican II Catholic Church and
all her teachings. . PLEASE ADVISE ME OF ANY GLARING TYPOS etc - In June 2021 I
lost 100% sight in my left eye and sometimes miss errors. Thank you and I pray
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San Benildo Romancon Religioso
Festa: 13 agosto
Thuret, Alvernia,
Francia, 14 giugno 1805 - Saugues, Alta Loira, 13 agosto 1862
Nato a Thuret il 14 giugno 1805 e battezzato col nome di Pietro Romancon, dai lavori campestri il beato passò alle scuole tenute dai Fratelli delle Scuole Cristiane a Riom. Egli avrebbe voluto entrare in quella Congregazione, ma non poté essere ammesso per la sua piccola statura. L'anno seguente, però, rinnovò la domanda, che fu accolta, e poté passare al noviziato, durante il quale la sua vocazione fu posta a dura prova dalle insistenze del padre che lo rivoleva in casa. Il giovane resistette con tenacia, fu ammesso ai voti e prese il nome di Benildo, ponendosi sotto la protezione di s. Benilde. Per venti anni fu addetto a varie scuole (Riom, Moulins, Limoges, Aurillac, Clermont, Billon), facendosi dovunque apprezzare dai confratelli, per la sua dolcezza, e dagli alunni, per la sua sapienza pedagogica. Durante questi anni, Benildo si occupò anche, per breve periodo, della cucina, dell'orto, dimostrando in questi lavori una serena umiltà e una grande cura.
Il 21 settembre1841 Benildo fu inviato a Saugues, a fondare e dirigere una nuova scuola, richiesta da quel comune e finanziata con pubblica sottoscrizione, ed ivi rimase fino alla morte. Le incomprensioni e le sofferenze furono molte, aggravate da un lavoro massacrante (tre soli fratelli per circa trecento alunni), ma Benildo riuscì ad impiantare e a far funzionare egregiamente la scuola fino alla sua morte, avvenuta il 13 agosto 1862.
Particolare impegno mise sempre nell'insegnamento del catechismo: in questa materia non ammetteva che alcun alunno rimanesse ignorante. Prendeva perciò a parte i più tardivi e con essi insisteva, fino a che avessero imparato a dovere le formule e il loro senso. In questo atteggiamento tipico lo rappresenta appunto, sull'altare a lui dedicato nella cappella della casa generalizia di Roma, un bel gruppo marmoreo dello scultore Ciocchetti; mentre una tela del pittore Mariani lo raffigura nell'atto di consacrare gli alunni a s. Giuseppe, per il quale dimostrò sempre una grande devozione.
Benildo ebbe una tale capacità di penetrare nell'animo dei giovanetti come
maestro e più ancora come guida spirituale, che molti pensarono a speciali doni
celesti, ottenuti con l'assiduità delle preghiere e delle penitenze. Presso la
popolazione di Saugues egli godé sempre di una vera reputazione di santità. Un
Crocifisso a lui appartenuto viene, ancora oggi, portato presso gli infermi del
luogo, che piamente lo baciano invocando l'intercessione del beato, al quale è
consacrata una cappella della chiesa parrocchiale.
Martirologio
Romano: Nella cittadina di Saugues presso Puy-en-Vélay sempre in Francia,
san Benildo (Pietro) Romançon, dell’Istituto dei Fratelli delle Scuole
Cristiane, che passò la vita dedito alla formazione della gioventù.
Pietro Romançon, questo il suo nome da laico, nacque a Thuret piccolo villaggio dell’Alvernia in Francia il 14 giugno 1805, egli crebbe in questo paese che aveva già conosciuto gli orrori della Rivoluzione Francese sebbene di appena 1800 abitanti, i suoi compaesani furono tutti indomiti fedeli alla Chiesa Cattolica Romana e quindi disertarono la parrocchia diretta da un parroco ‘giurato’, cioè di quegli ecclesiastici che cedettero alle minacce dei governanti di allora, aderirono alla nuova Costituzione Civile del Clero, e giurarono fedeltà allo Stato e non al romano pontefice.
I cittadini di Thuret pieni di viva fede cattolica, assidui alle funzioni, difensori della religione, presero a frequentare di nascosto un altro sacerdote non ‘giurato’, che officiava clandestinamente spostandosi di continuo per non essere catturato.
Questo era il clima di religiosità in cui nacque Pietro Romançon e i suoi genitori Giovanni e Anna Chanty erano degni interpreti di questa religiosità e timore di Dio; quando nacque, la Francia e l’Europa erano sconvolte da guerre che vedevano contrapposte nell’era napoleonica nazioni contro nazioni.
Anche nel villaggio di Thuret, il fanciullo Pietro cresceva con davanti le scene della partenza dei giovani coscritti per le armate di Napoleone Bonaparte, lo strazio delle madri, il terrore di giovani che cercavano di sfuggire a questa dura sorte e scappavano sui monti inseguiti dalle pattuglie di polizia militare.
Gli avvenimenti storici che si susseguivano, fecero comprendere ben presto al ragazzo l’instabilità delle umane istituzioni, egli concepì così un vero orrore per ogni prepotenza e ingiustizia e imparò a riporre in Dio ogni sua fiducia, e ben presto sentì chiaramente l’invito divino a distaccarsi dalle cose terrene, per dedicarsi ad un superiore destino religioso.
Cresciuto con l’amorevole cura della mamma molto devota, un giorno l’accompagnò alla fiera di Clermont e lì fortuitamente dopo una preghiera alla Madonna nel vicino santuario, fra la folla, il piccoloPietro vide un sacerdote con colletto bianco che incurante della confusione del mercato, proseguiva il suo cammino con la corona in mano e pregando; il ragazzo domandò alla madre chi fosse e lei rispose che era un Fratello delle Scuole Cristiane e dietro altra sua richiesta, continuò a dire, che essi facevano scuola per tutta la vita, specialmente ai fanciulli poveri, per amore di Dio.
Pietro tacque e rifletté, poi rispose in tono deciso: “Così mamma voglio essere anch’io”. Il Signore dispone le cose in modo che esse possono attuarsi, se sono secondo la Sua volontà; dopo un certo tempo i Fratelli delle Scuole Cristiane, aprirono un loro Istituto nella vicina Riom e Pietro venne inviato dai genitori, come collegiale dai Fratelli nella nuova sede, affinché potesse continuare negli studi, anche se questo comporterà un allontanamento da casa dell’amato figlio.
Il contatto giornaliero con i membri professori di questa Congregazione, fondata nel 1680 da s. Jean-Baptiste de La Salle (1651-1719) fece maturare ancor più la nascente vocazione di farsi religioso, ma un inflessibile Direttore non lo ammise, perché per i suoi quattordici anni era apparso troppo piccolo di statura.
Dopo quasi due anni l’ammissione fu possibile e così il 10 febbraio del 1820, il giovane Pietro Romançon lasciava per sempre la sua casa di Thuret per entrare nel noviziato dei Fratelli di Clermont accompagnato dal direttore del Collegio di Riom.
Il periodo del noviziato, fu per lui un tempo di dure prove, preso dal desiderio di diventare un religioso, dovette più volte resistere alle insistenze del padre che lo rivoleva a casa, bisognoso del suo aiuto ora che si era fatto vecchio. Per tutta la vita fratel Benildo, questo il nome che gli venne dato alla sua ‘vestizione’, restò inflessibile e fedele alla sua vocazione e il Signore benedirà il suo Noviziato con grazie singolari, che faranno esclamare al suo Direttore Fratel Aggeo: “Non mi stupirei che questo caro figliuolo divenisse un giorno una gloria del nostro Istituto”.
Superate con tenacia le resistenze paterne, fu ammesso ai voti, ponendosi sotto la protezione di s. Benilde, martire spagnola di Cordova, della quale aveva preso il nome. Per venti anni fu addetto a varie scuole nelle città di Riom, Moulins, Limoges, Aurillac, Clermont, Billon; ovunque apprezzato dai confratelli per la sua mitezza e dagli alunni per la sua sapiente pedagogia; durante questo lungo periodo si occupò brevemente anche della cucina e dell’orto con serena umiltà; nel contempo l’11 settembre 1836 fece la sua Professione solenne.
Il 21 settembre 1841 fratel Benildo venne inviato a Saugues a fondare e dirigere una nuova scuola, richiesta e finanziata da quel Comune, con una pubblica sottoscrizione; non si mosse più da lì, dopo tanti trasferimenti, che se pur previsti nella Regola dell’Ordine, apportavano ferite dolorose al suo cuore ed ai suoi sentimenti, verso le centinaia di alunni che incontrava, formava, avviava, istruiva, in ogni posto dove era stato mandato e che egli poi doveva lasciare.
A Saugues il lavoro fu incredibile e massacrante, c’erano solo tre fratelli per circa trecento alunni, ma fratel Benildo, nonostante le numerose incomprensioni e le molte sofferenze, riuscì ad impiantare saldamente la scuola ed assicurarne il funzionamento.
Mise sempre un particolare impegno nell’insegnamento del catechismo, specie con i più tardivi, perché su questa materia non voleva che nessuno rimanesse indietro; e attorniato da ragazzi è raffigurato in un bel gruppo marmoreo, nella cappella a lui dedicata nella Casa Generalizia di Roma e in un quadro del pittore Mariani, nell’atto di consacrare un gruppo di fanciulli a s. Giuseppe, per il quale ebbe sempre una grande devozione.
Fratel Benildo ebbe una tale capacità di penetrare nell’animo degli adolescenti, come maestro, ma ancor più come guida spirituale, che molti presero a pensare che fosse dotato di speciali doni celesti, ottenuti con la preghiera assidua e con le penitenze.
Presso la popolazione di Saugues, dove visse ed operò per 21 anni, egli godé sempre di una reputazione di santità; quando compariva per le strade, i ragazzi scorgendolo, se lo additavano dicendo: “Il santo! Ecco il Santo! Viene il Santo!”; rendendo così omaggio a questa sua unica grandezza, la sua intimità con Dio, dalla quale non nascevano le cose grandi, ma le cose perfette.
Visse in povertà, vestì spesso con vesti rammendate, dimesse; aveva imparato a cucire e rammendare, trovando fra l’altro il tempo di rendere questi umili servigi ai suoi confratelli, anche se non con perfezione.
Più volte presagì l’approssimarsi della fine della sua vita e come per tutti i Santi, la vita divenne una preparazione alla morte, da offrire a Dio come l’ultimo loro atto di fedeltà.
Nel 1862 ultimo suo anno di vita, le sue forze declinarono, i dolori di un probabile cancro al fegato si facevano acuti, ma lui fra la costernazione dei Fratelli e le preghiere della Comunità di Saugues, continuò a compiere i suoi doveri di Direttore della Scuola Cristiana; agli inizi di giugno dovette mettersi a letto, alternando qualche raro giorno di miglioria, che Fratel Benildo utilizzava per giungere fino alle classi degli studenti per salutarli e dispensare i suoi ultimi consigli, come un testamento spirituale. Man mano che il male avanzava, egli veniva a distaccarsi sempre più dalle cose terrene, la sua preghiera si faceva più intensa e continua.
Dopo aver ricevuto cosciente gli ultimi Sacramenti con angelica gioia e mistico raccoglimento, Fratel Benildo morì il 13 agosto 1862 a 57 anni, di cui oltre 40 di vita religiosa, tra il compianto generale.
Il giorno dell’Assunzione di Maria, si svolsero i solenni funerali nella parrocchia di Saugues, cui partecipò tutto il clero e i Fratelli con gli alunni ed ex alunni; da quel giorno la fama di santità, già forte in vita, divenne costante con numerosi pellegrinaggi alla sua tomba.
Numerosi furono e sono i miracoli ottenuti per la sua intercessione; un Crocifisso a lui appartenuto, viene ancora oggi, portato presso gli infermi di Saugues che con devozione lo baciano, invocando l’intercessione di fratel Benildo.
Il decreto di introduzione per la causa di canonizzazione si ebbe nel 1903, fu dichiarato venerabile nel 1928, in questa occasione papa Pio XI pronunciò un memorabile discorso sopra il “terribile quotidiano” e cioè sull’eroicità senza splendore.
Venne beatificato il 4 aprile 1948 da papa Pio XII e infine proclamato santo da papa Paolo VI il 29 ottobre 1967.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/34000
SOLENNE CANONIZZAZIONE DEL BEATO BENILDO
OMELIA DI PAOLO VI
Solennità di Cristo Re
Domenica, 29 ottobre 1967
LA GIOIA DELLA COMUNIONE DEI SANTI
Venerabili Fratelli e diletti Figli!
Un Santo, un Santo nuovo Noi abbiamo ora dichiarato appartenere alla Chiesa celeste e doverlo là pensare ed onorare associato alla gloria di Cristo. Un sentimento di gioia invade a buon diritto gli animi nostri, come per una vittoria conseguita, la vittoria della salvezza, come per una luce di Cristo su noi riverberata, come per una parentela acquisita buona e potente. È gioia autentica, è gioia legittima; faremo bene a goderne e a confortare con essa il senso, tanto spesso in noi affievolito, della comunione dei Santi, d’essere noi cioè, come dice San Paolo, «concittadini dei Santi e membri della famiglia di Dio» (Eph. 2, 19). Così che la gioia di questa canonizzazione si muterà nei nostri spiriti nello stupore dapprima del nostro destino escatologico, chiamati come noi pure siamo «ad aver parte nell’eredità dei Santi nella luce» (Col. 1, 12); nello stupore poi si trasformerà la nostra gioia, nell’ammirazione anzi del «fenomeno», del prodigio di Fratel Benildo, che non solo è riuscito a conseguire quella «eredità dei Santi» (Act. 26, 18), retaggio offerto ad ogni fedele cristiano, ma ha potuto raggiungerla con tale grado di splendore e di esemplarità da farsi acclamare Santo dalla Chiesa di Dio.
Sì, Fratelli e Figli, che guardate ora a Fratel Benildo come a figura singolarissima; e sapendola circonfusa durante la sua vita mortale di umiltà, di silenzio, di semplicità e quasi rimpicciolita dal quadro sociale, in cui egli ebbe a trovarsi, voi tutti vi chiedete con Noi quali siano i valori che diedero risalto alla sua nascosta esistenza, quale sia il titolo alla grandezza nella sua piccolezza, quale il segreto della sua esaltazione; e la risposta è facile e pronta: la santità. Ma una nuova e più urgente questione incalza la nostra curiosità: e che cosa è la santità?
Oh, quale tema attraente ed astruso, la santità! Esso sembra dovere ora occupare il nostro spirito desideroso di soddisfare un’impellente e ricorrente curiosità: vediamo ora finalmente che cosa significhi essere santo. Ma non rifaremo ora la sottile ricerca, tentata dai saggi (cf. Socrate, in Platone, Eutifrone), del suo recondito ed apparentemente ovvio significato; ricerca che porterebbe a far convergere in un solo termine assoluto, Dio, «giusto e giustificante» (Rom. 3, 26), alcuni concetti fondamentali della vita umana considerata al suo grado più alto e più vero, quello morale, come il concetto di purezza e di fermezza (cf. S. Th. II-IIæ, 81, 81, quello di esemplarità e imitabilità, cioè di tipicità (cf. S. Ambrogio), quello astratto che tutto riassume di perfezione, e quello concreto e esistenziale di carità.
UNA VITA TUTTA RIFERITA A DIO
Uno sguardo, per quanto rapido e superficiale, alla figura del Santo, che abbiamo davanti, ci lascerà intravedere che la santità è una forma di vita tutta riferita a Dio; S. Tommaso fa coincidere essenzialmente la religione e la santità (ib.): da Dio ci viene la nostra prima ed effettiva santità, la grazia; da lui la norma che ci fa giusti e buoni, cioè la sua volontà; da lui, in Cristo Gesù, l’esempio da contemplare e da ricalcare; da lui ogni aiuto per conservare e per sviluppare il dono della vita nuova; da lui l’invito al colloquio spirituale, che nella preghiera, alimenta la vita interiore; da lui l’amore che ci abilita ad amare e a tendere all’unione con lui, unione perfettibile in questa vita, consumata in pienezza, a lui piacendo, nella vita futura. E questa forma di vita, tutta rivolta a Dio, tutta sospesa nella risposta alla sua vocazione, tutta assorbita nell’orazione e nell’osservanza degli atti propri della religione, tutta impegnata nella trasfusione delle somme verità religiose nelle anime innocenti dei piccoli allievi, tutta pervasa di semplice e spontanea conversazione con Dio, con Cristo presente nell’Eucaristia, con la Madonna, con S. Giuseppe, con i Santi, non è stata forse la forma di vita propria del nostro nuovo Santo, Benildo nostro? È nelle vostre mani, venerati Fratelli e Figli diletti, la sua biografia; se vorrete scorrerne le pagine voi vedrete come questo riferimento a Dio segni il punto focale della sua psicologia ed anche della sua attività. Una testimonianza, sovente ripetuta, ci dice: «Il priait toujours, sa main ne quittait pas son chapelet; on le nommait l’homme du chapelet» (Fr. Niomède).
IL PIÙ LIBERO E VOLENTEROSO DEGLI UOMINI E IL PIÙ DOLCE E PIÙ OBBEDIENTE
Ma la santità presenta altri aspetti. È la santità, potremmo dire, una forma di vita fortemente stilizzata da un singolare gioco di due principi operativi, che la caratterizzano fino quasi a darle una certa evidenza; uno interiore, mediante il quale la coscienza, la libertà, l’iniziativa, la volontà morale, il temperamento personale esplicano una incessante tensione, uno sforzo tranquillo, ma senza tregua, per raggiungere la «virtus», la perfezione nell’operare il bene, fino al rendimento massimo, perfino eroico talvolta, del quale il soggetto è capace; mentre l’altro principio, esteriore, la legge, la regola, offre all’azione virtuosa una concreta osservanza, una disciplina, che vuol essere il riflesso della volontà superiore e sapiente, che dall’ordine trascendente del divino volere deriva la sua ispirazione e la sua effettiva bontà. Risulta così che il santo è il più libero e volontario degli uomini e nello stesso tempo il più docile ed obbediente; ed è proprio da questa originale composizione di spontaneità e di uniformità alla norma stabilita, che la santità traspare come un’arte di vita, come un’armonia invidiabile, come un equilibrio ammirabile, che trasfigura una esistenza, per umile che sia, in un fenomeno morale di umana bellezza.
Così Benildo. Non è chi non vede, osservando il corso silenzioso e modesto della sua vita, come questa fusione delle due volontà, quella propria e quella divina, (notificata dai precetti che improntano la vita cristiana e quella religiosa), sia stata costantemente fedele, quasi a dar saggio d’una austerità, d’una innocenza, d’una serenità, d’una resistenza, che ci ricordano i doni dello Spirito, di cui parla San Paolo (Gal. 5, 22; Eph. 5, 9 ), e da cui proviene l’autentica santità. Citiamo per tutte le testimonianze che si potrebbero addurre a questo proposito, una parola decisiva dello stesso Fratel Benildo: «Je serais heureux si je pouvais mourir en accomplissant un point de Règle»: il Religioso santo traspare da questa semplice dichiarazione.
NUOVA GLORIA DI INSIGNE E BENEMERITO ISTITUTO PER L'EDUCAZIONE DELLA GIOVENTÙ
E ancora. La visione fugace, che stiamo dando alla figura del nuovo Santo, si arresta sopra un altro aspetto, che lo qualifica e investe tutta la sua esistenza. Fu un maestro, un maestro di scuola elementare e popolare, un maestro d’un Istituto quant’altri mai insigne e benemerito dell’istruzione e dell’educazione della gioventù. Un umile maestro, povero, malaticcio, in un paese di montagna. Basta questo titolo per dirlo santo? Siamo tentati di dire che sì. Quale altro titolo rivendicò a se stesso Gesù, che quello di Maestro (cf. Matth. 23, 8; Io. 13, 14)? Potremmo applicare a questo nome sublime l’elogio di S. Ambrogio per S. Agnese: «Vox una praeconium est. Hanc senes, hanc iuvenes, hanc puieri cantant. Nemo est laudabilior, quam qui ab omnibus laudari potest; il solo nome è un elogio. Risuona esso sulle labbra dei vecchi, dei giovani e dei fanciulli. E chi è più degno di lode di colui che può essere lodato da tutti?» (De virg. 1, 6). La professione stessa di Maestro nasconde in se stessa un’esigenza di santità, ed ha in sé una virtù che la genera. Questo è un principio che proietta su tutta la classe magistrale una grande dignità, e su tutta la Famiglia religiosa dei Fratelli delle Scuole Cristiane una fondata presunzione di perfezione cristiana. Ed ecco che il titolo di Maestro, di Maestro di scuola rurale ed elementare, esplode la sua virtuale bellezza nel Santo che noi celebriamo, Fratel Benildo delle Scuole Cristiane, perché Maestro fu, e quale Maestro! La sua biografia lo documenta, specialmente per i meriti che fanno anche d’un oscuro insegnante un uomo grande e benefico; i meriti della sapienza, dell’abnegazione, dell’amore. L’elogio non avrebbe facile termine se volesse illustrare le prove che lo giustificano; ma, per fortuna, voi tutti, Noi pensiamo, conoscete quanto basta della perfetta, totale, felice dedizione che Fratel Benildo consacrò alla sua missione di Maestro, perché Noi Ci dispensiamo dal dirne di più: ci basti la sentenza della Chiesa che lo dichiara Santo per dare gioia al nostro spirito nel vedere associato questo altissimo titolo a quello d’insegnante di scuola elementare e nel poter esclamare di Benildo con tutta la Chiesa: Santo e Maestro!
Ci sia concesso invitare in modo speciale a questa gioia la Francia!
LE SANE AUTENTICHE VIRTÙ SOCIALI E CIVILI DI UN POPOLO
A tette joie, qu’il Nous soit permis d’inviter d’une façon spéciale la France.
La France, qui, une fois encore, montre sa prodigieuse fécondité, la France qui engendre toujours pour l’Eglise et pour le monde de nouvelles et originales figures d’hommes, vivantes personnifications de ses vertus humaines et de ses vertus chrétiennes, dignes d’être proposées à la vénération et à l’imitation de l’Eglise universelle; la France qui, à travers les plus dramatiques vicissitudes historiques et les plus radicales évolutions spirituelles, sait sauvegarder un patrimoine stable de valeurs religieuses et morales, un trésor de traditions ancestrales, Nous dirions volontiers un instinct de fidélité à elle-même, à sa vocation chrétienne, à sa mission civilisatrice; la France, qui, dans l’exaltation d’un humble fils de l’Auvergne, - cœur géographique et ethnique de ce grand Pays -, voit célébrer les simples, les saines, les authentiques vertus sociales et civiles de son peuple. Oui, que la France exulte avec Nous, avec l’Eglise catholique, et qu’elle inscrive dans le livre d’or de ses meilleurs fils le nom d’un Saint, que toute la terre et toute l’histoire future honoreront: Frère Bénilde des Ecoles Chrétiennes!
Et exultez vous aussi, chers, très chers Frères des Ecoles Chrétiennes, qui, à côté du nom glorieux de Saint Jean-Baptiste de La Salle, pouvez enfin ajouter celui d’un de vos confrères; réjouissez- vous d’être, comme il l’a été, maîtres des enfants du peuple, voués à cette si haute mission, à cet apostolat si digne, et à rien d’autre qu’à cela; tout absorbés par cette tâche noble et délicate entre toutes; tout persuadés que l’Ecole, l’Ecole catholique mérite votre sacrifice total, mérite que vous lui donniez avec générosité et génialité votre ministère pédagogique et didactique; tout confiants que l’offrande de votre vie à la cause de l’Ecole empreinte de sagesse chrétienne ne sera pas vaine, ne sera pas rendue superflue par la diffusion de la culture et par le progrès de l’organisation scolaire, mais qu’elle en sera, bien plutôt, honorée et valorisée. Oui, exultez! Un nouveau modèle vient garantir l’excellence de votre vocation; un nouveau protecteur vient assister du Ciel vos personnes et vos institutions; un nouveau Maître vient s’asseoir à vos côtés dans les innombrables classes de vos écoles; et sur toute la jeunesse qui s’honore de votre magistère, Saint Bénilde irradie sa merveilleuse sainteté, apportant à tous, Maîtres et élèves, avec la Nôtre, sa bénédiction.
Copyright © Dicastero per la Comunicazione
Leaflet
for the Canonisation of Saint Benildus Romançon 1967
Benildus Romançon
französischer Name: Bénilde
Taufname: Pierre
Gedenktag katholisch: 13. August
gebotener Gedenktag bei den Schulbrüdern (de La Salle)
Name bedeutet: ?
Ordensmann
* 14. Juni 1805 in Thuret bei Riom in Frankreich
† 13. August 1862 in Saugues in
Frankreich
Pierre Romançon, drittes
Kind einer Bauernfamilie, studierte bei den Brüder
der christlichen Schulen von Johannes
de la Salle in deren Niederlassung in
Riom, wo er dann im Alter von 14 Jahren als Hilfslehrer eingestellt wurde. 1869
wurde sein Ordenseintritt abgelehnt, weil er zu jung sei, 1820 konnte er sich
in der Niederlassung in
Clermont - dem heutigen Clermont-Ferrand - dem Orden anschließen mit dem
Ordensnamen Benildus.
20 Jahre lang war Benildus dann an verschiedenen Schulen seines Ordens tätig; 1841 wurde er nach Sauguers gesandt, um dort eine neue Schule zu gründen - die bis heute bestehende Schule La Présentation, die er leitete - damals im Gebäude des heutigen Diorama
Schnell wurde die
kleine Schule La
Présentation in Saugues zu einem Zentrum des sozialen und
intellektuellen Lebens der Stadt, auch mit Abendkursen für Erwachsene.
Besonderes Augenmerk legte Benildus auf den Katechismusunterricht, die
Vorbereitung auf die Erstkommunion und die Besuche bei Kranken. Es gelang ihm
vortrefflich, Berufungen zu wecken: bis zu seinem Tod kamen 200 neue Brüder
der christlichen Schulen und 15 neue Priester aus der Gegend um
Saugues.
Benildus' Grab in Saugues
wurde zu einem Wallfahrtsort;
heute liegen seine Gebeine in
der Pfarrkirche in
Saugues. In Saugues wurde im früheren Schulhaus das Diorama als
Museum über das Wirken von Benildus eingerichtet. In Thuret wurde die Pfarrkirche dann
ihm geweiht.
Kanonisation: Benildus wurde am 4. April 1948 durch Papst Pius XII. selig- und am 29. Oktober 1967 durch Papst Paul VI. heiliggesprochen.
Patron der Lehrer
Das Museum Diorama im
früheren Schulhaus in Saugues ist vom 1. April bis 15. Oktober täglich von 17
Uhr bis 18.30 Uhr geöffnet, der Eintritt ist frei. (2024)
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Autor: Joachim
Schäfer - zuletzt aktualisiert am 13.06.2024
Quellen:
• Vera Schauber, Hanns Michael Schindler: Heilige und Patrone im Jahreslauf. Pattloch, München 2001
• https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9nilde - abgerufen am 13.06.2024
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Benildus Romançon, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienB/Benildus_Pierre_Romancon.html, abgerufen am 13. 8. 2025
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische
Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte
bibliografische Daten sind im Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienB/Benildus_Pierre_Romancon.html