Bienheureux Giuseppe
Ambrosoli
Prêtre et médecin
italien (+ 1987)
- Père Giuseppe Ambrosoli, au service de la vie dans les collines de l’Ouganda, (VaticanNews), le 20 novembre 2022 à Kalongo, en Ouganda, béatification du médecin combonien Giuseppe Ambrosoli. Ce prêtre, fondateur d'un hôpital de référence dans le pays, a dédié sa vie au soin des malades, formant également des générations d'infirmières et de sages-femmes.
- décret du 28 novembre 2019, en italien, concernant le miracle attribué à l'intercession du vénérable serviteur de Dieu Giuseppe Ambrosoli, missionnaire combonien, né en Italie en 1923 et décédé en Ouganda en 1987.
- Décrets de la Congrégation pour les Causes des saints
- Promulgation de décrets du 18 décembre 2015: vertus héroïques du serviteur de Dieu Giuseppe Ambrosoli, prêtre combonien italien (1923 - 1987).
Charité héroïque jusqu'à la mort en faveur des plus démunis, disponibilité et humble service quotidien ont été les caractéristiques essentielles qui ont marqué la vie du prêtre et médecin missionnaire combonien, le père Giuseppe Ambrosoli. Né à Ronago (Como, Italie) le 25 juillet 1923, il est mort à Lira (Ouganda) le 27 mars 1987 à la suite d'un exode douloureux pour évacuer un hôpital et une école d'infirmières pendant la guerre civile en cette région du Nord de l'Ouganda.
- Le missionnaire P. Joseph Ambrosoli: Face miséricordieuse du Christ jusqu'à la mort pour les souffrants, site du Vatican
En italien:
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/13060/Bienheureux-Giuseppe-Ambrosoli.html
Le missionnaire P. Joseph
Ambrosoli: Face miséricordieuse du Christ jusqu'à la mort pour les souffrants
"Le Père Joseph
Ambrosoli, à ce temps-là jeune étudiant en médecine, fut porté en Allemagne dans
un champ d'exercice, au mois d'avril de 1944.Il avait 21 ans. Dans une pareille
situation, difficile et incertaine, sa maturité humaine et spirituelle sont
surprenantes. Dès lors, il eut l'habitude de cacher les actes les plus
héroïques sous le manteau de la simplicité. Dans un petit cahier de notes
spirituelles du 1947, il écrira les raisons de son attitude vers les compagnons
du champ. "Peu importe - il écrivait - si je n'arriverai à convertir ceux
qui sont loin de Jésus. Il restera toujours dans leur cœur une trace, une
brèche faite par l'amour, non pas le mien, humain, mais celui de Jésus qui a
enflammé mon cœur. Je dois vivre la charité de Christ à chaque moment, partout
où je me trouve".
Le docteur Luciano
Giornazzi, compagnon de Joseph, nous offre un souvenir ineffaçable. " J'ai
connu le père Ambrosoli en 1944 - le docteur écrit - dans le Krieggefangenlager
de Heuberg-Stetten où nous étions arrivés; moi, comme déporté pour insoumission
et lui volontairement parce qu'il s'était présenté au district par respect de
la loi du temps. Nous avons passé là-bas un peu plus qu'un an, l'un à coté de
l'autre, subissant un genre de vie peu confortable: travail manuel et
entraînement paramilitaire (nous étions tous des étudiants inscrits à la
Faculté de Médecine des différentes régions de provenance), beaucoup de faim et
une bonne dose de mauvais traitements, plus moraux que matériels. J'ai vécu
toute la triste période dans la même baraque avec le père Ambrosoli et à la fin
de la guerre quand nous sommes retourné à la vie normale, après de nombreuses
adversités, la figure de ce jeune est restée dans mon esprit et dans
mon cœur. Je me souviens de lui quand le soir on se mettait au lit, fatigués
et avec grande faim. Il demandait constamment à chacun de nous si on avait
besoin de quelque chose: il était toujours prêt à n'importe quelle requête,
même s'il sentait, comme nous, la fatigue et la faim. Voilà Ambrosoli courir
avec le seau pour prendre de l'eau propre, dehors, loin de la baraque, en été
et en hiver. Le voilà qu'il aide quelqu'un de nous à se laver pour être prêt
pour l'inspection (un retard ou un détail inachevé comportait une punition pour
toute la baraque). Il me semble encore de le voir consoler fraternellement
celui qui, parmi nous (et cela arrivait assez souvent!) laissait tomber tout
bas quelques larmes en songeant à la famille lointaine, ou bien se retirer, à
la fin de l'ordinaire insuffisant, sur sa paillasse et dire quelques prières à
haute voix au milieu de l'indifférence générale. Le voici qu'il reprend un de
nous parce qu'il maudit la mauvaise fortune qui nous a porté, qu'on le veuille
ou non, dans ce maudit endroit: il a une bonne parole pour tous et, à la fin,
il réussit toujours à calmer la rage, la douleur, l'inquiétude. Je me rappelle
que, pendant une marche d'exercice (15 km!), il se charge de mon sac à
dos parce qu'une douleur au genou m'empêchait de suivre le groupe. Quand
nous sommes arrivés à la baraque, je me souviens de lui penché sur les
compagnons pour leur laver les pieds. Une autre fois, comme j'était à
l'infirmerie avec la fièvre haute, ne pouvant bouger, pendant un mois entier il
me portait l'ordinaire deux fois par jour: toujours avec le sourire sur les
lèvres, toujours avec quelques mots d'encouragement. Enfin, pendant toute cette
période Ambrosoli fut à la disposition de tous. Il était différent de nous. Il
avait une marche en plus, morale et matérielle, qui lui venait sans doute de sa
permanente sérénité. Son attitude vers le prochain m'a confirmé que les saints
existent encore de nos jours."[D'un témoignage qui remonte au temps de sa
permanence contrainte en Allemagne 1944 ]."
Prière
Père, tu regarde
pitoyablement chaque homme blessé dans le corps et dans l'esprit et tu démontre
ta bienveillance dans l'œuvre de qui se consacre à soulager la souffrance
d'autrui. Nous te remercions pour avoir suscité la vocation missionnaire et
sacerdotale dans le cœur du jeune médecin Joseph Ambrosoli. Il reconnut la
véritable richesse de l'homme dans l'amitié avec le Christ et il a fait don de
sa profession au frères plus pauvres. Nous nous unissons avec tous ceux qui en
terre d'Afrique l'invoquent et reconnaissent en lui un humble et accueillant
serviteur du Seigneur, afin que son exemple de fidélité à Jésus Christ brille
dans l'Église et que sa vie de travail consacrée à la charité apparaisse, comme
elle fut, amour suprême pour les frères. Nous te le demandons par Jésus Christ,
ton Fils, qui règne avec toi et le Saint-Esprit pour les siècles des
siècles.Amen.
Biographie
Charité héroïque jusqu'à
la mort en faveur des plus démunis, disponibilité et humble service quotidien
ont été les caractéristiques essentielles qui ont marqué la vie du prêtre et
médecin missionnaire combonien, le père Giuseppe Ambrosoli. Né à Ronago (Como,
Italie) le 25 juillet 1923, il est mort à Lira (Ouganda) le 27 mars 1987 à la
suite d'un exode douloureux pour évacuer un hôpital et une école d'infirmières
pendant la guerre civile en cette région du Nord de l'Ouganda. Le procès de
canonisation a commencé le 22 août 1999 dans la mission-paroisse de Kalongo
(nord-Ouganda) où se trouve l'hôpital fondé par lui.
Préparé par l’Université Pontificale URBANIANA, avec la collaboration des Instituts Missionnaires
SOURCE : https://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20010202_ambrosoli_fr.html
Père Giuseppe Ambrosoli,
au service de la vie dans les collines de l’Ouganda
Dimanche 20 novembre aura
lieu à Kalongo, en Ouganda, la béatification du médecin combonien Giuseppe
Ambrosoli. Ce prêtre, fondateur d'un hôpital de référence dans le pays, a dédié
sa vie au soin des malades, formant également des générations d'infirmières et
de sages-femmes.
Adélaïde Patrignani –
Cité du Vatican
Giuseppe Ambrosoli est né
à Ronago, près de Côme, dans la région des lacs d’Italie du Nord, le 25 juillet
1923. Il est le septième fils de Giovanni Battista Ambrosoli, fondateur de la
société italienne de produits apicoles "Miel Ambrosoli" – encore
existante aujourd’hui -, et de Palmira Valli, dont le père était connu à Côme
comme «le médecin des pauvres».
Son milieu familial se
distingue par l’ouverture d’esprit et la solidarité: pas de distances de classe
ou de rang chez les Ambrosoli, mais une harmonie sereine et un esprit
industrieux. La foi se vit de manière vive et discrète.
Le temps de l’épreuve
Après le lycée, Giuseppe
s'inscrit à la faculté de médecine et de chirurgie de l'université de Milan,
mais il doit interrompre ses études à cause de la Seconde Guerre mondiale.
Durant sa jeunesse, il fait aussi partie du groupe diocésain d'Action
catholique, connu sous le nom de "Cenacolo", véritable foyer de
vocations sacerdotales et laïques.
Après l'armistice signé
le 8 septembre 1943 par l’Italie, il s'engage, au péril de sa vie, à aider un
grand nombre de Juifs, d'anciens combattants et de réfractaires de la
République sociale italienne, destinés aux camps de concentration nazis, à se
réfugier en Suisse. Lui aussi doit se réfugier de l’autre côté des Alpes, mais
il finit par rentrer en Italie pour éviter les représailles contre les membres
de sa famille. Les autorités de la République de Salò - État fantoche fasciste
établi par Benito Mussolini en Italie du Centre et du Nord, dans les zones
contrôlées par la Wehrmacht, du 23 septembre 1943 jusqu'au milieu du mois
d’avril 1945 - l'enrôlent. Le jeune Giuseppe est envoyé avec d'autres étudiants
en médecine en Allemagne, dans le camp d'entraînement de Heuberg (région de
Stuttgart). Dans ce cadre éprouvant, il fait de son mieux pour aider et
soutenir moralement ses camarades, souvent épuisés par leur dur entraînement et
méprisés par les Allemands. Pendant cette période mûrit sa vocation
missionnaire, comme l'a rapporté plus tard un de ses compagnons d'armes.
Premiers pas comme missionnaire
Après la guerre, il
reprend ses études de médecine et obtient son diplôme de médecine en 1949. Pour
mieux se préparer à la vie missionnaire, il étudie ensuite la médecine
tropicale à Londres et choisit d'entrer dans la Congrégation des Missionnaires
Comboniens du Cœur de Jésus, fondée par l’italien saint Daniel Comboni. Après
deux ans de noviciat, il prononce ses premiers vœux et, bien qu'il n'ait pas
encore terminé sa formation théologique, il est ordonné prêtre le 17 décembre
1955, à l’âge de 32 ans.
L'année suivante, il part
au centre-est de l’Afrique, en Ouganda. Dans ce pays de collines et de forêts,
il est affecté à Kalongo, où il contribue par son travail infatigable à
développer les premières œuvres sanitaires de la mission érigée par des Comboniens,
le père Alfredo Malandra et sœur Eletta Mantiero. Il se consacre à la
transformation de ce qui était alors un simple dispensaire et à la création de
l'école de sages-femmes St. Mary's Midwifery Training Centre. Parallèlement,
le père Giuseppe se lance dans l'étude de la langue locale, l'acioli.
Une bénédiction pour la
médecine locale
En peu de temps, le
dispensaire se développe et prend la forme d’un hôpital. Ses services sont plus
nombreux, et l’on compte environ 350 lits. La structure devient un point de
référence pour toute l'Afrique centrale et orientale. À la lumière du principe
inspirateur de saint Daniel Comboni, «Sauver l'Afrique avec l'Afrique», et aidé
par les sœurs comboniennes, le père Ambrosoli met en place une école pour
sages-femmes et infirmières, ce qui a contribue à améliorer la qualité des
soins de santé dans le pays. Plus tard, il associe son hôpital à deux
léproseries. Tout son travail humanitaire reçoit une reconnaissance importante
des institutions médicales italiennes.
Sa ténacité et sa force
d’âme sont remarquées dans le service qu’il accomplit. Une phrase
l’accompagnait spécialement, et il appréciait la dire à ses confrères, aux
religieuses qui travaillaient avec lui, aux médecins qui l'assistaient à
l'hôpital de Kalongo, aux femmes qui accouchaient et aux Ougandais soignés avec
un dévouement, compétence et tendresse: «Dieu est amour, et je suis son
serviteur pour le peuple qui souffre». En effet, le père Giuseppe Ambrosoli a
véritablement placé le Christ souffrant au centre de sa vie. La personne
malade, icône vivante du Seigneur crucifié, est ainsi devenu prioritaire dans
ses pensées et ses actions.
Le mystère de la croix,
jusqu’au bout
Profondément touché par
le mystère de la Croix, il a nourri jour après jour sa foi par la liturgie, la
prière, la recherche de la volonté divine et la fidélité à sa consécration.
Rendre gloire à Dieu, suivre un chemin de sanctification à travers un profond
amour de Jésus et de ses frères et sœurs, puiser à la source eucharistique la
force d'aider les plus fragiles: tel était son programme. Homme d'hospitalité
et de générosité, «de riche qu'il était, il est devenu pauvre», apportant
aux autres la «bonne nouvelle» du Dieu miséricordieux.
La guerre civile, qui a
déchiré le nord de l'Ouganda à partir de 1981, a eu bien des répercussions
négatives dans son travail. Au milieu de cette guérilla fratricide, le 13
février 1987, survient un ordre dramatique: le père Giuseppe est contraint par
l’armée d'évacuer l'hôpital en 24 heures seulement. Ses collègues l’entendent
alors dire: «Ce que Dieu demande n'est jamais trop». Après avoir
sauvé le personnel médical et les patients en les transférant à Lira, parvient
aussi à préserver l'école d'obstétrique. Mais cet effort mine irrémédiablement
sa santé déjà précaire – il souffrait de néphrite -, et le 27 mars 1987, à 63
ans, 44 jours seulement après l'évacuation de l'hôpital, il meurt d'une
insuffisance rénale. Cinq minutes plus tard arrivait l'hélicoptère envoyé de
Kampala pour le secourir.
Une jeune mère sauvée miraculeusement
Le 25 octobre 2008 arrive
à l’hôpital de Matany, dans le nord-est de l'Ouganda, Lucia Lomkol, une jeune
mère de 20 ans. Son état est désespéré: l’enfant qu’elle porte en elle est déjà
mort, et elle souffre d’une septicémie.
Le docteur Erik Domini,
chef de la maternité, tente une dernière opération après l'admission, mais en
vain. L'état de la jeune femme s'aggravant, il la fait transférer du service
général à la salle d'accouchement, pour éviter que les autres patients
n'assistent à la mort d'une jeune mère. Le soir-même, constatant l'aggravation
progressive de la situation, il convoque le curé de Matany, le père Marco
Canovi, qui administre à Lucie l’onction des malades.
En ramenant le père Marco
chez lui, le docteur Domini se souvient soudainement d'une image pieuse du père
Giuseppe Ambrosoli qu'il conserve dans son appartement. Il va la prendre et
retourne à l'hôpital auprès de Lucie. Après avoir reçu le consentement de la
mourante, de sa mère et de son mari, il attache l’image sur le cadre du lit et
rassemble les infirmières pour prier. Il est environ minuit. Tout le monde se
salue, et le médecin demande à être prévenu le lendemain matin, pour les
funérailles de Lucia.
À cinq heures du matin,
le docteur Domini revient dans la chambre de Lucie. À sa grande surprise, il
trouve la jeune femme pleinement consciente et réceptive. Toutes les personnes
qui étaient présentes cette nuit-là à son chevet attribuent cette guérison
soudaine à l’intercession du père Giuseppe.
Celui qui était alors
évêque de Moroto, dont dépend la paroisse de Matany, Mgr Henry Apaloryamam
Asentongo, ayant appris le fait miraculeux, demande à ce que toute la
documentation soit rassemblée pour la soumettre à l'étude du dicastère pour les
Causes des Saints.
Le 17 décembre 2015, le
père Giuseppe Ambrosoli est déclaré vénérable par le Pape François. Le 28
novembre 2019, il reconnaît officiellement la validité du miracle lié à la
guérison de Lucie, ouvrant la voie à la béatification du prêtre et médecin
combonien.
Sources: causesanti.va, fondazioneambrosoli.it
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Profile
Born the seventh son
of Giovanni Battista Ambrosoli and Palmira Valli. As a college student in
World War II, he helped smuggle Jews into neutral Switzerland to
escape persecution. Physician, surgeon and teacher. Priest.
Member of the Comboni Missionaries of the Heart of Jesus. In 1956 he
began serving as a physician missionary in
northern Uganda where
he served for over 30 years. He expanded a small dispensary to a modern hospital,
and founded Saint Mary’s Midwifery School.
Born
25 July 1923 in Ronago, Como, Italy
at 1:50pm on 27 March 1987 at
the Comboni Mission in Lira, Uganda of renal
failure
17
December 2015 by Pope Francis (decree
of heroic
virtues)
20
November 2022 by Pope Francis
beatification recognition
celebrated at Sacred Heart Parish Church, Kalongo, Uganda,
presided by Archbishop Luigi
Blanco
Additional
Information
other
sites in english
fonti
in italiano
Comunita Pastorale di Valmorea
Congregazione delle Cause dei Santi
MLA
Citation
“Blessed Giuseppe
Ambrosoli“. CatholicSaints.Info. 17 November 2022. Web. 26 March 2025.
<https://catholicsaints.info/blessed-giuseppe-ambrosoli/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-giuseppe-ambrosoli/
Fr. Joseph Ambrosoli’s
Life
Giuseppe Ambrosoli (or
simply Fr. Joseph) was a doctor and people in Uganda called him ‘the saint
doctor’. He was born in Ronago to a well-known family from Como on 25 July
1923.
He graduated in Medicine
and Surgery at the end of WW2.Later on, he completed a post-graduate
specialization course at London’s Tropical Disease School, while at the same
time starting a journey of faith that led to his ordination in Milan on 17
December 1955. In February 1956, Father Giuseppe was sent to Kalongo, in
Northern Uganda, to work in a small local dispensary.
Thanks to his dedication
and his surgical and entrepreneurial skills, the small dispensary soon turned
into a modern health care facility with over 300 beds, providing professional
medical assistance for the local population and in particular for the weakest
and most vulnerable groups, such as women and children.
During those years,
Father Ambrosoli worked alternately as a doctor to help the sick, lepers in
particular, and as a manual laborer and ‘entrepreneur’.
One by one, the various
Hospital wings were built and medical activity developed, also thanks to the
numerous European doctors who moved to Kalongo to work as volunteer with Father
Ambrosoli. In 1987, the civil war that raged through the northern districts of
Uganda led to the forced evacuation of the Hospital by the military, who gave
Father Ambrosoli 24 hours to clear the hospital and take away the sick.
After succeeding in
finding a solution that would guarantee a future for the Midwifery School, in
which he had believed so strongly, Father Giuseppe – worn out and suffering –
died in Lira on 27 March 1987.
True to Comboni’s ideal,
Father Giuseppe Ambrosoli lived for saving Africa through the
Africans. The 32 years of missionary life spent by Father Ambrosoli in
Uganda are the best demonstration that African people can be entrusted with
full responsibilities.
In 1989, the Hospital was
reopened by Father
Egidio Tocalli and named after its founder: the Dr. Ambrosoli Memorial
Hospital was officially born.
Last 2015 has been ended
with the fantastic news about Fr. Joseph Ambrosoli: he has been declared
“venerable” by the Holy Catholic Church of Rome.
FR.
JOSEPH’S SUCCESSOR: FR. EGIDIO TOCALLI
Who was Father Giuseppe
Ambrosoli?
THU 18 APR, 2019 07:17
This is an excerpt from a
book written by Giovanna Ambrosoli, the niece of Venerable Father Giuseppe
Ambrosoli, together with the Italian journalist Elisabetta Soglio.
On December 17th 2015,
Father Giuseppe was bestowed by Pope Francis the title of Venerable of the
Catholic Church. Born in 1923 in Ronago, in the province of Como,
He left his family and a
brilliant career as a doctor to devote his life to the neediest.
He got to Kalongo’s small
dispensary, in northern Uganda, in 1956 and there he remained until the day of
his death, in1987, at the height of Uganda’s disastrous civil war.
During his thirty years
as a missionary priest, Father Giuseppe, who is remembered in Uganda as the
‘Doctor of Charity’, managed to transform a small dispensary into a modern and
well-equipped hospital and founded the St. Mary’s Midwifery School, now one of
the best midwifery schools in Uganda.
Faithful to the Comboni
vision, he has left for future generations the best example of how it is
possible to “Save Africa with Africans.”
A doctor, a missionary
and a brave and humble man, driven by an unshakeable faith. Father Giuseppe
Ambrosoli was a young man when he decided he would live his life as a Comboni
missionary, at the service of the poor.
For that calling, he
would leave his home village (Ronago, in the province of Como), his loved ones
and the family business: destination Uganda. In 1956, he left on a ship called
Africa.
After an adventurous jeep
journey through the savannah, he got to Kalongo, at the foot of the so-called
Mountain of Wind, to find a maternity care dispensary and a small thatched-roof
hut.
In a matter of a few
years, through his determination, ability as a doctor and a priest and the
managerial spirit he had inherited from his family, he managed to transform
that small center into a big and well-known hospital.
Then the civil war broke
into the life of the hospital, turning it upside down. The evacuation order was
categorical and Father Giuseppe, forced to organize the convoy of patients,
doctors and nurses in just 24 hours, left Kalongo for good. A doctor at the
service of the poor, he died in Lira, cut off because of the war, with no
possibility of receiving care.
Is this how it all ended?
No. Three years later, the hospital in Kalongo, which had been protected by the
villagers, was able to get back on its feet and resume activities at the
service of the most vulnerable.
His story of dedication
to helping others and of human perseverance continues to this day, through the
Foundation set up by the Ambrosoli family and the Comboni Missionaries, who
picked up Father Giuseppe’s legacy to provide support and continuity to this
miracle of love.
Como, Milan, Kalongo.
Thousands of kilometers apart, different noises and scents, wealth and poverty.
Yet, Father Giuseppe and
his work were able to shorten those distances and create a bridge between the
Hospital and the Foundation, Ugandan doctors and Italian volunteers, the need to
receive and the desire to give.
SOURCE : https://nilepost.co.ug/news/41946/who-was-father-giuseppe-ambrosoli
Statue
du Bx Giuseppe Ambrosoli d'après une photographie à Kalongo, Ouganda.
Dr Ambrososli had a very strong feeling to support the Africa population on health services. As Kalongo, the location where Dr Ambrosoli established a mission and a hospital, is closed to Karimojong land. In one scenario, he found a karamojong breast feeding woman who was very hungry, he picked the child from the woman with an empathy. His missionary colleagues Photographed him on that incident. The statue which was build in his memory after his death depict the picture which was photograph at that scenario.
First he saved Jews
during the war, then lepers in Uganda: Meet Fr. Ambrosili
Larry Peterson - published
on 12/20/19
His intercession led to the miraculous healing of a 20-year-old woman with septicemia and he will soon be beatified.
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The woman was only 20
years old and was dying of septicemia (blood poisoning). It was October 25,
2008, and on that day, her baby had already been lost, and Lucia Lomokol seemed
destined to follow her child in death. All means known to the doctors to
reverse Lucia’s condition had failed, and there was no hope to save her.
Doctor Eric Dominic, a
physician from Turin, reached into his pocket and pulled out a small prayer
card. It was the holy card of Servant of God Father Giuseppe Ambrosili. Doctor
Dominic placed the holy card on Lucia’s pillow and asked the young woman’s
relatives and all else who were present to pray to Father Guiseppe for Lucia’s
recovery. They all did as requested, and the next morning, Lucia Lomokol was
alive, well, and her infection was gone. No one thought such a thing was
possible.
Giuseppe Ambrosili was
born on July 25, 1923, in Ronago, a small town in northern Italy five miles
from the Swiss border. He was the seventh son of Giovanni Ambrosili and Palmira
Valli. Guiseppe did well in grade school and went to high school in nearby
Como, Italy. In 1942, after finishing high school, he moved on and attended the
College of Milan, but World War II disrupted his studies.
He became part of the
Italian underground, and in 1943 he pledged to help save as many Jewish people
as he could. Giuseppe and others worked clandestinely to hide them and get them
safe passage to the Swiss border. The alternative for them, of course, was a
concentration camp. If Giuseppe or his cohorts had been caught it would have
meant their immediate execution.
Giuseppe did survive the
war. His ultimate calling had always been to the priesthood, but in 1946, he
returned to the College of Milan. On July 28, 1949, he was awarded a degree as
a Doctor of Medicine. Giuseppe then headed home to the seminary located in
Venegona (also in northern Italy) to study for Holy Orders. He was ordained a
priest on December 17, 1955. The Archbishop of Milan presiding over his
ordination was Giovanni Montini, who would become Pope St. Paul VI.
He was now a priest who
had also been schooled in medicine and surgery. He then moved on to get a
Tropical Medicine Diploma with the goal of eventually tending to the poor and
deprived in Africa. Upon completion of his training, he announced to his mother
and the rest of his family that his ultimate calling was to be a missionary. He
told them, “God is love, they are suffering neighbors, and I am their servant.”
He became part of the
Congregation of the Comboni Missionaries, and in 1956 he left for Africa. He
was sent to a small village in a town called Kalongo. This was located in
northern Uganda, and he was put in charge of the medical dispensary at the
outpost. He would remain at this place for the next 32 years.
During Father Giuseppe’s
tenure at the dispensary, he transformed it into the Kalongo Hospital. Leprosy
(Hansen’s Disease) was quite prevalent at the time, and the lepers were kept
isolated in a place called the “leprosarium.” Care at these places was of poor
quality, so Father Giuseppe began the St. Mary’s School of Midwifery, training
Ugandans to be the caregivers of the lepers.
Father Giuseppe
transformed the methods for leprosy care. The first thing he did was
acknowledge that those with leprosy were, foremost, people, albeit
people with an illness. These people deserved the same dignity and treatment as
all others. Then he incorporated the leprosarium into part of the hospital. The
lepers became patients like all the other patients, and Father made sure they
were treated as such.
In February of 1987 an
insurrection erupted in Uganda, and Father Giuseppe and his hospital had to be
evacuated. The hospital was burned to the ground by the insurrectionists. The
humble priest, who only wanted “to be His servant for people suffering,” died
March 27, 1987, at the Comboni Mission in Lira. The cause of death was kidney
failure. (A little bit of “heartbreak” probably was also involved.)
Today the Kalongo
Hospital is called the Dr. Ambrosili Memorial Hospital. It has 350 beds and treats
more than 60,000 people a year. He is remembered in Uganda as the “Doctor of
Charity.”
Giuseppe Ambrosoli was
elevated to the rank of Venerable on December 17, 2015, by Pope Francis. On
November 28, 2019, the Holy Father attributed the recovery of Lucia Lomokol to
the intervention of Giuseppe Ambrosoli. He will be beatified sometime in
2020, given the rank of the “Blessed.”
Venerable Giuseppe
Ambrosoli, please pray for us.
Read more:
Monsignor
Hugh O’Flaherty: Rescuer of Jews, Allies, and … Nazis?
The Beatification of Fr.
Giuseppe Ambrosoli in the Parish of Kalongo on November 20, 2022
Thursday, November 17, 2022
Father Giuseppe Ambrosoli will be beatified in Northern Uganda, in the parish
of Kalongo, in the medical hub of an old mission in East Acholi, on November
20, 2022. Not without a compelling reason, for there he began his missionary
experience on February 19, 1956. He ended it as a refugee in Lira, 124
kilometers south of Kalongo on March 27, 1987 after 31 years of a most fruitful
evangelizing service. [In the picture: The statue of Fr. Giuseppe Ambrosoli in
the hospital compound in Kalongo. Video]
Why Comboni Missionary Set for Beatification in Uganda
is a Good Example for Medics
Through the example of
Fr. Giuseppe Joseph Ambrosoli, a member of the Comboni Missionaries who
treated patients from poor backgrounds at a hospital in Uganda, doctors and
nurses appreciate their God-given gift to perform miracles by loving the sick.
According to Fr. Egidio Tocalli who worked with Fr. Ambrosoli, physicians also
learn the invaluable gift of prioritizing service over money in their
profession, following the example of Dr. Fr. Ambrosoli who worked for decades
at Kalongo Hospital in Northern Uganda where he is set to be beatified on November 20.
“People should emulate
Fr. Ambrosoli’s faith in God, humility and love for the poor. Jesus says in the
Gospel that whatever you do to the least of my brothers, you have done to me.
People of God should therefore be humble and treat the poor with kindness
because it is in the poor that Jesus lives,” Fr. Egidio told ACI Africa. The Italian-born
Comboni Priest added during the Wednesday, September 21 interview, “Fr. Joseph
Ambrosoli is a good example for Christians and especially for doctors and
nurses. Doctors and nurses should learn from his respect for the sick; his love
and tenderness. They should learn not to prioritize money but to cure people.
God gave them a great gift to cure the sick.”
“Where saints have done
miracles, doctors too can perform miracles through their love and compassion
for the patients,” Fr. Egidio, a trained surgeon who worked in Uganda for over
20 years said. Born in 1923 in the Province of Como, Italy, Fr. Ambrosoli, also
known as Joseph, arrived in Uganda in February 1956. While in Gulu, he
relocated to Kalongo, a town in Northern Uganda that is served by the Archdiocese
of Gulu, where he devoted his energy, skills and medical expertise to the
growth of the Kalongo Hospital.
The facility reportedly gained a reputation for excellence, growing
only from a dispensary to a full-fledged hospital, which started delivering
babies and attending to medical and pediatric patients. In a recently
released video to provide insight into the envisioned
beatification of Fr. Ambrosoli, the Comboni Missionary and doctor has been
described as a selfless and humble servant of God who used his intelligence and
professionalism to bring hope and healing to the people of God in Uganda. Fr.
Egidio recalled having ministered alongside Fr. Ambrosoli for one year and
having seen his “marvelous hands as a surgeon” at work, sometimes performing
very difficult surgeries.
Describing Fr. Ambrosoli
as a “very talented doctor”, Fr. Egidio explained during the September 21
interview, “First, he became doctor then Priest. But God gave him the talent of
surgery. He had marvelous hands as a surgeon, able to perform the most
difficult operations, so that little by little his name spread all over Uganda,
and even across the borders, reaching Kenya, Sudan and even Ethiopia.”
“People from all over
these countries were coming to Kalongo to have surgeries on certain cancers,
asthma and other very complicated surgeries done. He was a man of God and a man
of the sick,” Fr. Egidio recounted about his confrere. He said that Fr.
Ambrosoli was drawn to the plight of the poor women in Northern Uganda who lost
their lives in pregnancy related complications and started a midwifery school
to train as many physicians as possible to help the women. Fr. Ambrosoli went
to Kampala to further his studies, obtained permission to start the school and
started admitting hundreds of young women who became midwives.
The Comboni Missionary
also had great love for the lepers and he was the first to admit lepers in his
hospital, Fr. Egidio recounted, adding, “He explained to other patients that the
lepers were like every other person even without fingers, feet and other body
parts that had been damaged. He explained that since they were cured, it was
okay for them to interact with others in the hospital.”
Fr. Egidio recalled that
his confrere was “such a pious and good man” who he said would never have been
beatified without a miracle. He recalled a miracle in 2008, when a woman named
Lucia arrived at the hospital in need of an emergency cesarean section. The
woman, Fr. Egidio said, was going to die because of a septic cesarean section.
“The baby had been dead for three days in the woman’s womb because the woman
lived in the bush and when she reached the hospital, she was already in a very
terrible condition,” he said.
“The available doctor
tried his best to perform a cesarean section quickly and closed the abdomen. At
that moment the woman entered septicemia, which is a very generalized bad
infection of the body leading to death. Being in a rural hospital, there was no
hope, humanly speaking,” Fr. Egidio narrated. He said the doctor brought
an image of Fr. Ambrosoli holding a child, and with some of Lucia’s relatives
and some nurses who had gathered around, they prayed for the woman who was in a
coma and left her to spend the rest of the night with the image of the Italian
Priest.
At 6 a.m. the following
day, the doctor rushed to the hospital and found the woman in a good condition
and she recovered within very few days, Fr. Egidio recalled, and added, “A
commission of five doctors in Rome examined all the medical papers and
concluded that the healing was inexplicable humanly speaking. The Pope in 2009
declared this a miracle.”
Away from his medical
profession, Fr. Ambrosoli was a very humble and pious man who was always
praying during his free time. “What struck me most about Fr. Ambrosoli was
(his being) humble. He was always smiling, talking softly, never shouting, and
he was so good even in correcting people who made mistakes. He never humiliated
the wrongdoers,” Fr. Egidio said.
He added, “Fr. Ambrosoli
was a man of prayer. Walking 200 meters from his house to the hospital, Fr.
Ambrosoli used to say the Rosary in silence. And in the evening when everybody
went to bed, he would walk in the garden say the Rosary. In the Church, he was
so humble, kneeling down, closing his eyes; you would feel he was a man deeply
adoring Jesus.”
“From a tender age he
loved Jesus and he went to Mass every day. And when he was in university, he
used a motorcycle to go to different villages to teach the youth Catechism. He
was a man of God from a very young age,” the Italian-born Comboni Priest who
spoke to ACI Africa from Como where he tends to the medical needs of his 21
confreres said.
He said that Fr.
Ambrosoli’s mother, Palmira Valli, was also a very religious woman who
contributed so much to the character and to the sanctity of his son. “Palmira
was a woman of prayer, of faith and when Joseph was two years old, he got
enteritis, a very bad disease, and he was going to die. His mother ran to the
Church and, raising Joseph to the Virgin Mary’s statue, she said ‘Dear Mother
Mary, my son is dying. If you were to save him, I consecrate him to you. You
can do whatever you like with him’. This means that the vocation of Fr. Joseph
Ambrosoli started at that very moment,” Fr. Egidio told ACI Africa.
[Agnes Aineah – ACI Africa]
“It was a blessing”: Priest on Working with Confrere Set
for Beatification in Uganda
For 20 years, Fr. Egidio
Tocalli stayed in the same room that had hosted Fr. Giuseppe Ambrosoli, a
member of the Comboni
Missionaries who ran a hospital in Uganda’s Archdiocese of Gulu, and
slept in the bed where the Priest who is set for beatification on November 20 had slept. In an
interview with ACI Africa, the 79-years-old Comboni Missionary Priest narrated
with enthusiasm how blessed he feels to have ministered alongside Fr.
Ambrosoli, and thereafter, to have taken over the management of Kalongo
hospital where the Italian Priest had, for decades, attended to patients with
love.
“For 20 years, I was
blessed to stay in the same room that Fr. Ambrosoli had stayed, sleeping in his
bed as I worked at the hospital,” Fr. Egidio said in the Wednesday, September
21 interview. The Italian-born Priest first met Fr. Ambrosoli when he was only
a Seminarian in London and later, in 1977 when he joined his confrere in
Kalongo in Northern Uganda after completing his medical studies in Italy and
practicing surgery in England.
At the time, Fr.
Ambrosoli who arrived in Uganda in 1956 had worked through blood, sweat and
tears amid the country’s worst civil war that pitted authorities against the
Lord’s Resistance Army (LRA), and managed to convert a local dispensary in
Kalongo into a full-fledged hospital that performed the most complicated
surgeries in the East African nation, sometimes attracting patients from
neighboring Kenya, Sudan and Ethiopia.
A year later, Fr. Egidio
who spoke to ACI Africa from Como in Italy where he provides medical services
within his community said he was obliged to move to Pope John Paul
Aber Hospital, another missionary health facility about 140 kilometers away
from Kalongo, to the leprosy center of Alito health center still in Northern
Uganda, and later to a Parish of the Archdiocese of Kampala in Uganda, before
he learnt of Fr. Ambrosoli’s death on 27 March 1987.
He recalled the suffering
that Fr. Ambrosoli endured in his last days, especially when he was forced to
flee from the hospital he had fought hard to grow into a state-of-the-art
facility that also admitted hundreds of girls who were trained to become
midwives. To Fr. Egidio, his confrere was “a martyr of charity” who gave his
all, choosing to fight for the welfare of the hospital instead of seeking
treatment for his kidney disease.
“Fr. Ambrosoli, alongside
other Sisters and Nurses who worked at the hospital in Kalongo were obliged to
leave Kalongo at around 4 a.m. Unfortunately, they saw fire going up in Kalongo
and they thought that the rebels were burning the hospital. He must have been
deeply hurt. You imagine the pain of Fr. Ambrosoli! This was one of the things
that took him to his death – the sorrow,” Fr. Egidio said.
He added, in reference to
the Comboni Priest who is remembered for his immense love towards lepers,
“Although he was a man of faith, offering everything to God, as a human being
who had spent 31 years in Kalongo, the hospital was like a child to him. The
pain must have aggravated the kidney disease he succumbed to.”
“From that point of view,
we consider Fr. Joseph Ambrosoli a martyr of charity. In fact, he could have
left Uganda in time and gone back to Italy to have a kidney treatment or
transplant. But for his love of the school, he remained in Uganda to look for a
place for them in West Nile, at the center of the missionaries,” Fr. Egidio who
was ordained Priest in 1968 told ACI Africa. Fr. Ambrosoli succumbed to renal
insufficiency, Fr. Egidio said, adding that the Priest was so selfless that he
decided to stay behind and ensure that staff and students at the hospital and
midwifery school were settled after they were obliged to leave Kalongo.
“Instead of going to Italy
to seek treatment for his kidney problems, Fr. Ambrosoli asked the superiors to
stay around to look for a different location for the school of midwifery. He
spent more than one month going up and down up to West Nile, in a struggle that
contributed to the deterioration of his health and finally led to his death,”
Fr. Egidio said about his confrere.
Interrupted by war, Fr.
Ambrosoli was reportedly forced
to move all the hospital staff, 150 patients and 1,500 soldiers and civilians
to Lira, still in Northern Uganda, in 1987 on military orders. It is in Lira
that the Comboni Missionary died, though his body was exhumed and relocated to
Kalongo seven years later. Following Fr. Ambrosoli’s death, Fr. Egidio, who had
also served the poor patients in Northern Uganda for years, also struggling
amid the civil war, was asked to take over the management of Kalongo hospital.
He admits to having been hesitant to go back to the hospital and midwifery
school that had remained abandoned for years, as the LRA fighters wreaked havoc
in the region.
“I remained in Kampala
for nearly a year after the death of Fr. Ambrosoli. I was in a Parish trying to
learn Luganda but one day, in 1990, my superior told me to go back to reopen
the school in Kalongo, assuring me that the situation in the area had calmed
down a little. I was very hesitant at first, and recounted the suffering I had
gone through at the other hospital still in Northern Uganda,” Fr. Egidio
narrated during the September 21 interview with ACI Africa. He recounted the
“magic words” that his superior told him, assuring him of his late confrere’s
protection, saying, “My superior reassured me that Fr. Ambrosoli was there,
waiting for me. These were the magic words that convinced me to go.”
“I remained in Kalongo
through the civil war for 20 years, struggling to perform medical operations on
women day and night,” he said, adding that by 2010, having prepared some locals
to run the hospital and midwifery school, he asked for permission to return to
his native country, Italy. The Comboni missionary recalled the difficulties he
endured in Kalongo that forced him to go back to Italy. “I was living in
constant fear of the rebels and I couldn’t sleep. There was shooting day and
night and I realized I was no longer able to sleep at all and before becoming
sick, I was advised to stay in Italy to treat my confreres in our houses,” the
Comboni Missionary Priest recalled. He added, “Today, I am here in a community
of 22 in Como and I help them when they are sick and also help in celebrating
Mass and hearing confessions in the Parishes here.”
The Italian Priest
expressed optimism that Fr. Ambrosoli’s beautification will finally happen
after being postponed for two years owing to the coronavirus pandemic. “We have
been postponing the feast for two years because of the COVID-19 but now we hope
that God will help us on November 20 to finish the proclamation of Fr.
Ambrosoli being a Blessed Holy man in Heaven,” he said, adding that Fr.
Ambrosoli is “a very good example for the Church in Africa, in Italy and all
over the world.”
[Agnes Aineah – ACI Africa]
Allegati:
7. POSITIO P. Giuseppe Ambrosoli
8. Boscaini A. - Ambrosoli_Der-große-Doktor_Deutsch
9. Boscaini A. - Ambrosoli_The-Great-Doctor_English
SOURCE : https://www.comboni.org/en/contenuti/114819
Uganda: Blessed Joseph
Ambrosoli -priest, missionary, doctor, surgeon and philanthropist.
The new Blessed of the
Church, Fr Joseph Ambrosoli, was beatified Sunday at a colourful ceremony in
Uganda's Archdiocese of Gulu. The Apostolic Nuncio to Uganda presided over the
ceremony, also attended by the country's Republican President.
Paul Samasumo - Vatican
City.
Ugandan media on Monday
were filled with radiant stories of the newly beatified Joseph Ambrosoli's
beatification and recollections of his work and inspiring life.
A healer of body and soul
The beatification
ceremony took place at the Kalongo Catholic mission in the Kalongo town council,
Agago district. Pope Francis delegated the Apostolic Nuncio to Uganda,
Archbishop Luigi Bianco, to officiate at the beatification ceremony. Also
concelebrating at the Beatification Mass were several Bishops, priests, as well
as the Superior General of the Comboni Missionaries, Fr Tesfaye Tadesse.
Ugandan President Yoweri
Kaguta Museveni and senior government officials joined thousands of the
Catholic faithful who thronged the outdoor religious event.
"He healed the
wounds of body and soul," Archbishop Luigi Bianco, the Apostolic Nuncio,
said. He continued, "We are invited to consider emulating Blessed Joseph
Ambrosoli's faith, hope, charity, humility, goodness, patience, generosity,
spirit of service, sense of duty, and availability," he added.
Solemnity of Christ the
King
Reporting on the
Apostolic Nuncio’s homily in Uganda, Vatican News Italian language’s
Fausta Speranza said the Nuncio made explicit reference to the Sunday's
feast of the Solemnity of Christ the King. Archbishop Bianco recalled the meaning
of the Kingship of Christ, who gave his life out of love and did not seek
power. "His Kingdom," said the Nuncio, "is different from that
of the world because God does not reign to increase his power and crush others.
He does not reign with armies and force." All of these, Archbishop Bianco
said, inspired the choices of Father Joseph Ambrosoli. He made his medical
knowledge available to an impoverished territory at the time without neglecting
the person as a whole.
Blessed Ambrosoli lived
and worked in Kalongo parish
Speaking ahead of the
beatification, Gulu's Archbishop John Baptist Odama told Angella Rwezaula
of Vatican News' KiSwahili Service that the Archdiocese of Gulu feels very
blessed to have yet another Blessed in its midst. The Archdiocese already has
Blessed Jildo Irwa and Daudi Okello. The two are the blessed martyrs of Gulu.
Father Giuseppe Ambrosoli
is best remembered as a beloved priest, surgeon, philanthropist, and educator
in the missions of Uganda. He was fondly referred to by Ugandans as the 'good
doctor' or the 'saintly doctor.' To this day, people speak fondly about his
unique compassion and kindness in caring for patients, reminisced Archbishop
Odama.
Father Joseph Ambrosoli's
beatification took place at the Catholic Parish of Kalongo, where he lived and
worked. "It is about 130 Km from the city of Gulu," said Archbishop
Odama. He added, "This man lived a very simple life. We could say his
heart was closely related to that of God. He handled people with God's love, and
one of his famous statements was, 'God is love, and I am his servant to the
suffering people.' It is actually more than just a statement. It is a
compelling message. Besides, Fr Ambrosoli often prayed, 'God free me from
myself so that I can love everyone, including those who are not loved by
anyone. Let me love them all,' "testified Archbishop Odama.
We are all called to
sainthood
Archbishop Odama
continued, "As a doctor, Fr Ambrosoli served everybody. People always felt
the presence of God through him. He was a great man of prayer, charity,
self-giving, and humility. He was one imbued with that universal perspective of
life. All I can say is that this man shows that all of us are called to
sainthood," explained the Archbishop of Gulu.
Acclaimed a saint by the
people
Ambrosoli was born in
1923 in the Province of Como, Italy. He arrived in Uganda in February 1956.
While in Gulu, he eventually relocated to Kalongo and founded the Kalongo
Hospital. This facility gained a reputation for excellence. For almost 31
years, until 1987, when he died, Fr Ambrosoli cared for Uganda's sick.
"After he died in
1987, people felt that this man must have been a holy person. So, I took the
courage to constitute a small committee to see how we could start the process
of beatification … The Prefect of the Dicastery for the Causes of Saints in the
Vatican encouraged us to tell people to pray so that we could have some favours
through the intercession of Fr Ambrosoli. About two years ago, a miracle
happened in the hospital. A lady with a malignant tumour got healed through the
intercession of Fr Ambrosoli," said the Archbishop Gulu.
Emulate the values of
Blessed Ambrosoli
The beatification was, in
fact, initially scheduled for 22 November 2020 but was postponed due to the
Covid pandemic.
Fr. Achilles Kiwanuka
Kasozi, Provincial Superior of the Comboni Missionaries in Uganda, has urged
the people to focus more on Fr Ambrosoli's love for the poor and sick. He has
since invited Christians to emulate the values lived by Blessed Ambrosoli.
Saint of the Day – 27
March – Blessed Giuseppe Ambrosoli MCCI (1923-1987) (to be Beatified on 22
November 2020)
Posted on March
27, 2020
Saint of the Day – 27
March – Blessed Giuseppe Ambrosoli MCCI (1923-1987) Priest of the Comboni
Missionaries of the Heart of Jesus, Missionary to Uganda, Doctor and Surgeon,
he is known in Uganda as the “the Doctor of Charity” and the “Saint
Doctor,” Apostle of Charity, medical professor, Founder of a Hospital and
a School of Midwifery. Born on 25 July 1923 in Ronago, Como, Italy
and died at 1:50pm on 27 March 1987 at the Comboni Mission in Lira, Uganda of
renal failure, aged 64. Patronage – the ‘Doctor Ambrosoli
Memorial Hospital’ and the Dr Ambrosoli Midwifery School in Uganda.
Fr Giuseppe will be (to be Beatified on 22 November 2020).
During his studies before World War II, Blessed Giuseppe risked his life
to smuggle Jewish people into Switzerland, before returning home to finish his
studies in medicine, prior to commencing his ecclesial studies. He
joined the Comboni missionaries and was sent to Uganda where he became known as
the “Saint Doctor” and the “Doctor of Charity,” for his loving and
compassionate treatment of all ill people, to whom he dedicated his life.
Giuseppe Ambrosoli was
born in Ronago in 1923 as the seventh son to Giovanni Battista Ambrosoli and
Palmira Valli. His paternal great-grandfather worked as a
librarian. He studied first in Como and later under the Piarists in
Genoa before returning to Como for his high school studies, which he completed
in 1942. He joined the “Cenacle” which was a branch of the Azione
Cattolica that the Franciscan Silvio Riva ran and Ambrosoli got the chance to
get to know Riva who served as a spiritual guide for him and his religious
formation.
He studied medicine at
the Milanese college but had to stop his studies due to World War II.
In September 1943 he risked his own life pledging to save a large number
of Jewish people in order to get them safe passage across the border to
Switzerland to prevent them from ending up in concentration camps.
He returned home to learn from his parents that he was required to join
the armed forces on 27 March 1944. He resumed his studies in
November 1946 after the war’s end and graduated from the college in Milan as a
Doctor of Medicine on 28 July 1949.
It was the summer of 1949
when a young doctor asked to enter the Congregation of the Comboni
Missionaries. In his letter of application he wrote: “I would
like to place myself at the service of the missions as a qualified doctor.”
Before joining, the young doctor decided to go to London for a course in
tropical medicine. When he returned to Italy, he entered the
Comboni Institute. On 9 September 1953 he made his first profession
and on 13 December 1955 he was Ordained Priest by the Cardinal Archbishop of
Milan, Giovanni Battista Montini, the future St Pope Paul VI. A few
months later, on 1 February 1956, he left for Africa. His
destination – Kalongo, in the North of Uganda. The town of Kalongo
is located on a plateau 1,100 metres above sea-level. When Father
Giuseppe arrived there, it had a population of over 4000. There he
found a small Medical Dispensary.
He was not at all
discouraged and his plan for a large hospital meant there was a lot of work to
do. Working with his own hands, he dug for stones and transported
them on a lorry to the building site where he also saw to the making of
bricks. Little by little that dispensary grew, one block after
another until it had room for 350 patients. There were departments
for maternity, paediatrics, medicine, surgery, gynaecology, radiology and
infectious diseases; to these were added others for the care of the
malnourished, the lepers and tuberculosis patients.
Father Giuseppe
immediately understood that, to win the hearts of the Africans, one must sow
infinite benevolence. In only a few years, the people began to call
him Ajwaka Madit (the great doctor) or Doctor Ladit (the great giver of
medicine). Together with his unmistakable smile, his peacefulness
became proverbial. But this did not prevent him, as the occasion
required, from being strict, with courage and determination and even capable of
risking his life for others. He defended the wives of the soldiers
and, in general, of the people of the south, upon whom the guerrillas, who were
his people of the north, tended to unleash all their aggression.
The faith of the people
in the healing powers of Father Giuseppe knew no limits . They saw him as
a kind of miraculous healer. In the collective imagination of the
people, Father Giuseppe became ‘The man of God with the power to
heal.’ To heal not only the body but the spirit and the
heart. In his work as a surgeon, Father Giuseppe afforded special
care to the women as mothers and bearers of life. He understood
that those mothers were capable of heroic acts to make sure their children were
born and lived.
Father Giuseppe looked
for collaboration and made people responsible – the Doctors working alongside
him were duty bound to look upon Kalongo Hospital as ‘their own’. He wanted all
the nursing staff to feel directly involved in running the complicated machine
that was Kalongo Hospital. For this he valued the local
element. His esteem for the Sisters working with him was deep and
sincere and he regarded their work as essential.
Towards the end of 1973,
Father Giuseppe’s health began to show signs of deteriorating but he gave
himself no rest. Even the periods he spent in Italy were a race
against time, as he went from one operating theatre to another, to learn the
latest surgical techniques. He met with support groups who provided medical equipment.
He was well aware of his precarious state of health but he felt it would
be a betrayal to hold back with things in Uganda in such a state of
emergency. For him, to love others more than himself was the norm.
The year 1986 was
certainly the most difficult year for Kalongo, overrun alternatively by rebels
and the regular army. On 21 October, the army occupied Kalongo amid
indescribable scenes of panic – not only the people but even the patients as
well took flight. Relations with the government troops collapsed
irremediably, the very fact of having spent a few months with the rebels was
interpreted as connivance. This is the destiny of any hospital in a
war zone. The situation of the hospital came to a head on 30
January 1987. The military authorities accused the missionaries and
hospital personnel of collaborating with the Acholi guerrillas and ordered the
evacuation of Kalongo. Having to transfer everything and everyone suddenly to
Lira was a real Calvary for Father Giuseppe. His concern was for
the doctors, the young women students of the school of midwifery and the
Sisters in charge of them. He feared the students would miss a
school year, while he wanted them to end their courses with their exams and
diploma. Even though he had only one partly-functioning kidney,
Father Giuseppe asked his superiors’ permission to delay his return to Italy
for treatment. Unfortunately, his health was rapidly deteriorating.
After working unceasingly for 31 years, he died in Lira on 27 March 1987, of a renal infection. He was 64 years old. It was not until seven years later that his remains were exhumed and reburied in Kalongo, close to the hospital that bears his name.
On 28 November 2019, Pope Francis authorised the Congregation for the Causes of
the Saints ‘to promulgate, among others, the miracle attributed to the
intercession of the Venerable Servant of God Giuseppe Ambrosoli’.
The miracle, granted through the intercession of father Giuseppe
and which will allow him to be Beatified on 22 November 2020 took
place to the benefit of a young Ugandan woman. This was the
decision reached in Spring of last year by the medical commission set up by the
Congregation for the Causes of the Saints, concluding their examination of ‘an
extraordinary and inexplicable cure’ from the clinical and scientific point of
view. The beneficiary’s name is Lucia Lomokol. On the
evening of 25 October 2008 (she was 20 years old), she lost the child she was
carrying in her womb and was dying of septicaemia in Matany hospital, in
Northern Uganda where she had been brought in an extremely poor
condition. The hospital had no means of helping her.
Then Doctor Eric Dominic placed an image of father Giuseppe on her pillow
and asked the relatives there to pray to ‘The Saint Doctor.’
The following morning, Lucia was better, something no one expected.
Today the work of Father
Giuseppe goes on through his foundation called ‘Doctor Ambrosoli Memorial
Hospital.’ The foundation was built in 1998 by the Ambrosoli family
and by the Comboni Missionaries to guarantee the continuity and future of the
hospital and the school of Midwifery founded by him. Its aim is to
ensure access for the population to a qualified health service for their better
health and standard of living. The Foundation proceeds together
with the local communities and fosters medical training so that Uganda may one
day have its own independent health service. Father Ambrosoli will
be the first Comboni Missionary to be Beatified.
Author: AnaStpaul
Passionate Catholic.
Being a Catholic is a way of life - a love affair "Religion must be like
the air we breathe..."- St John Bosco Prayer is what the world needs
combined with the example of our lives which testify to the Light of Christ.
This site, which is now using the Traditional Calendar, will mainly concentrate
on Daily Prayers, Novenas and the Memorials and Feast Days of our friends in
Heaven, the Saints who went before us and the great blessings the Church
provides in our Catholic Monthly Devotions. This Site is placed under the
Patronage of my many favourite Saints and especially, St Paul. "For the
Saints are sent to us by God as so many sermons. We do not use them, it is they
who move us and lead us, to where we had not expected to go.” Charles Cardinal
Journet (1891-1975) This site adheres to the pre-Vatican II Catholic Church and
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all those who visit here will be abundantly blessed. Pax et bonum! View All Posts
Beato Giuseppe
Ambrosoli Sacerdote comboniano
Festa: 27 marzo
Ronago, Como, 25 luglio
1923 – Lira, Uganda, 27 marzo 1987
Padre Giuseppe Ambrosoli
nacque a Ronigo, in provincia e diocesi di Como, il 25 luglio 1923. Dopo aver
conseguito la laurea in Medicina, nel 1951 entrò nel noviziato dei Missionari
Comboniani. Quattro anni dopo, emise la professione perpetua. Il 17 dicembre
1955 fu ordinato sacerdote dall’arcivescovo di Milano, cardinal Giovanni
Battista Montini, successivamente Papa e Santo. Nel 1956 padre Giuseppe venne
inviato a Kalongo in Uganda, dove trasformò un piccolo dispensario con annesso
un ambulatorio di maternità in un vero e proprio ospedale. Nello stesso luogo
aprì una scuola di ostetricia. Nel 1972 l’Amministrazione sanitaria dell’Uganda
affidò alle sue cure il “Leprosy Control”, un servizio a cui erano iscritti
circa ottomila lebbrosi di cinque regioni. A partire dal 1985 la situazione
politica e sociale ugandese fu prossima al collasso; due anni dopo, il 30
gennaio 1987, le autorità militari decretarono l’evacuazione dell’ospedale.
Padre Giuseppe diresse le operazioni di sgombero e arrivò a Lira dopo circa
diciannove ore. Già gravemente malato di pielonefrite acuta, morì circa un mese
dopo, il 27 marzo 1987. Fu beatificato il 20 novembre 2022, sotto il
pontificato di papa Francesco. I suoi resti mortali sono venerati a Kalongo.
Nascita e famiglia
Giuseppe Ambrosoli nacque a Ronago, in provincia e diocesi di Como, il 25 luglio 1923, settimo degli otto figli di Giovanni Battista Ambrosoli e Palmira Valli. Il padre aveva trasformato lo stabilimento di famiglia, inizialmente basato sulla coltura dei bachi da seta, in una fabbrica, poi un’azienda, specializzata nella produzione di miele e caramelle. Anche la madre era di famiglia benestante: in più, suo padre era soprannominato “il medico dei poveri”.
Fu battezzato nella chiesa parrocchiale di Ronago il 29 luglio 1923, con i nomi di Giuseppe, Umberto e Gaspare. A diciotto mesi fu colpito da una grave malattia intestinale: le preghiere della madre, rivolte in particolare a santa Teresa di Gesù Bambino, a cui l’aveva affidato la cugina suor Pierina Valli, priora delle Carmelitane Scalze di Parma, gli riottennero la salute.
Giuseppe frequentò le elementari in paese, a partire dai sei anni. Vivace e
piuttosto intelligente, iniziò a farsi i primi amici; era però cagionevole di
salute. Ogni giorno era guidato dalla madre a recitare le preghiere del mattino
e della sera, a cui si aggiungeva il Rosario. Ricevette la Cresima a nove anni
da monsignor Alessandro Macchi, vescovo di Como.
Adolescenza e giovinezza
Terminate le elementari, Giuseppe frequentò per un anno il Regio istituto tecnico commerciale di Como, poi fu allievo del Regio istituto «Alessandro Volta» della stessa città. Le sue lacune scolastiche, tuttavia, parvero così gravi da farlo inviare all’Istituto Calasanzio di Genova-Cornigliano, retto dai padri Scolopi. Vi frequentò il ginnasio, recuperando specialmente nelle materie scientifiche. Anche lì ebbe molti amici, conquistati dal suo carattere gioviale.
Tornò a Como a sedici anni, iscrivendosi al Liceo ginnasio statale «Alessandro
Volta». Non brillava particolarmente tra i suoi compagni: i suoi principali
interessi erano quelli religiosi, cementati dall’adesione all’Azione Cattolica.
Concluse gli studi nel 1942, senza un regolare esame di maturità: a causa della
seconda guerra mondiale, infatti, non era stata inviata la commissione
esaminatrice.
Gli anni dell’università
I risultati degli scrutini gli concessero comunque di accedere agli studi universitari. Avendo già due fratelli sotto le armi, Giuseppe venne esonerato dal servizio militare; poté allora iscriversi alla facoltà di Medicina dell’Università degli Studi di Milano.
Mentre si divideva tra la frequenza ai corsi, l’impegno nell’Azione Cattolica e
la vita familiare, diede il proprio contributo nel difficile periodo tra il 25
luglio e l’8 settembre 1943. Infatti, mentre Como era occupata dai nazisti e
molti cercavano rifugio a Chiasso in Svizzera, lui stesso aiutava moltissimi
ebrei e altri perseguitati politici a varcare il confine, che distava tra
l’altro un centinaio di metri da casa sua.
Una fuga resa vana
Lui stesso cercò di sconfinare in Svizzera, dopo che il bando emesso dalla Repubblica Sociale di Salò obbligò alla leva militare obbligatoria, pena la morte per i renitenti. Passò allora per Chiasso, ma venne smistato a Zurigo come internato. Lacerato dal senso di responsabilità verso i suoi cari, decise di rientrare in Italia, anche se non attraverso le vie consuete.
Tuttavia, mentre varcava il confine tra Ponte Tresa e Luino, venne arrestato da alcuni militi e destinato al campo di smistamento di Fossoli. Con lui c’era Mattiroli, un suo amico di Albiolo: prima di essere allontanato (non fece più ritorno in Italia), riuscì a scrivere un biglietto, che fu recapitato da una ragazza del posto alla madre di Giuseppe, nel quale segnalava che lui era in pericolo.
Il fratello Carlo accorse per salvarlo. Ci riuscì, ma a una condizione:
Giuseppe sarebbe stato arruolato nei servizi di sanità delle truppe
repubblichine. Di conseguenza, dopo un mese all’ospedale militare di Baggio
presso Milano, il 26 aprile 1945 fu destinato al campo di addestramento di
Heuberg-Stetten nel Württemberg, in Germania.
Tempo di prova e di vocazione
In quell’anno circa di addestramento paramilitare e lavoro manuale, Giuseppe, seppur stanco e affamato come i suoi commilitoni, cercava di rendersi disponibile a ogni loro bisogno. In modo discreto, poi, manifestava la sua fede, rispettando anche quanti, tra di loro, si dichiaravano anarchici, atei o comunisti. Un giorno rivelò a tutti i suoi progetti per il futuro: laurearsi in medicina, specializzarsi in malattie tropicali e diventare sacerdote missionario.
L’idea del sacerdozio era presente in lui da piccolo, a dar credito a un aneddoto riferito dalla madre: mentre lei gli infilava i calzini, lui le confidava di voler diventare prete; però lei non dava credito a quelle parole, ritenendole un sogno infantile.
Nel 1938, in effetti, monsignor Macchi aveva accolto a Como i Figli del Sacro Cuore di Gesù, ovvero i Missionari Comboniani, i quali si erano trasferiti nel 1941 a Rebbio. Più di una volta era andata a trovarli, per portare delle offerte per le loro missioni.
Finito l’addestramento, Giuseppe fu inviato al fronte in Italia. Tuttavia,
secondo le testimonianze, non sparò mai un colpo contro i partigiani e neppure
durante gli attacchi aerei: solo i bersagli delle esercitazioni avevano
ricevuto le sue pallottole. Alla fine della guerra, riuscì a tornare a Como con
mezzi di fortuna.
Nel Cenacolo di don Silvio Riva
La fine del conflitto segnò un nuovo inizio per la vita di Giuseppe. Aderì infatti al Cenacolo, un’associazione con sede nella pieve di Uggiate Trevano, guidata da don Silvio Riva, assistente diocesano dei giovani di Azione Cattolica. I suoi membri vivevano un clima di amicizia, di fraternità e di alta spiritualità, sintetizzato in una formula amata da don Riva: «Per essere apostoli bisogna essere santi».
Giuseppe teneva i contatti con tutti, percorrendo il territorio con la sua moto
Guzzi 500, e tramite frequenti lettere. All’amico Virgilio Somaini, che
affermava di non partecipare agli incontri perché doveva studiare,
scrisse ad esempio, nel novembre del 1946: «Il nostro tempo prezioso che
dedichiamo all'Azione Cattolica ha in ogni momento una finalità soprannaturale.
E non c'è pericolo ci si possa disperdere in cose vane perché questo lavoro ci
porta sempre più vicini a Lui, il Cristo!». Furono ventidue, nel biennio
1948-1950, i giovani “cenacolini” che entrarono nel Seminario diocesano o in
Istituti religiosi.
L’impegno politico
Per un breve periodo, Giuseppe fu anche impegnato nell’amministrazione comunale di Ronago. Suo padre era stato sindaco, carica che avrebbe rivestito poi anche suo fratello Valentino. Lui, invece, fu vicesindaco nella giunta guidata da Andrea Ghielmetti, nelle file della Democrazia Cristiana. Il suo principale impegno fu favorire la costruzione della nuova scuola elementare; il progettista era un suo cugino da parte di madre.
Nel 1947, durante un corso di Esercizi Spirituali, delineò l’ispirazione che lo
muoveva e che animava anche il suo apostolato nell’Azione Cattolica. Annotò
infatti: «Devo comprendere che l’apostolato non è solo quando vado in
propaganda, ma in tutti i momenti posso fare apostolato. […] Non basta che gli
altri mi dicano democristiano; devono sentire l'influenza del Gesù che porto
con me; devono sentire che in me c’è una vita soprannaturale espansiva ed
irradiantesi per sua natura».
Il tirocinio medico
Giuseppe poté riprendere gli studi universitari, sempre all’Università degli Studi di Milano, solo a metà del novembre 1946. Si laureò il 18 luglio 1949, con un punteggio di 108 su 110. Subito dopo, iniziò a frequentare l’ospedale di Como in qualità di volontario tirocinante.
Strinse amicizia in particolare con il dottor Luciano Terruzzi, al tempo
assistente. Quest’ultimo ha testimoniato che il giovane collega era sempre
seduto all’ultimo posto, ma si mostrava preparato e capace d’interventi puntuali
e competenti. Era premuroso nei vari adempimenti e, quando sbagliava, chiedeva
subito scusa. Allo stesso tempo, sapeva scherzare e fare dell’ironia.
Tra i Comboniani
Nell’estate 1949, Giuseppe si presentò alla portineria dei Comboniani di Rebbio, poco prima di partire per Londra, come aveva sperato negli anni della guerra. Trascorse il seguente biennio al «Tropical Institute» londinese. Nello stesso periodo, si confrontò spesso con il comboniano padre Renato Bresciani, anche lui a Londra.
Tornato in Italia, scrisse al superiore generale padre Antonio Todesco, per
chiedere l’ammissione nella loro congregazione. In realtà, aveva pensato anche
a entrare nella Compagnia di Gesù, ma essere comboniano gli offriva maggiori
garanzie di partire immediatamente per l’Africa.
Il tempo della formazione
Il 18 ottobre 1951, quindi, accompagnato dalla madre e dal fratello minore Alessandro, Giuseppe arrivò a Gozzano, al tempo sede di noviziato. Coi suoi ventott’anni, era il più anziano dei novizi del primo anno; una vocazione adulta, per l’epoca. Dieci giorni prima aveva scritto a padre Leonzio Bano, incaricato della promozione vocazionale dell’istituto, manifestando i propri difetti e incapacità.
Superò quasi subito la difficoltà d’inserirsi in un ambiente tanto diverso da quello dov’era vissuto fino a quel momento. Amava svolgere i servizi meno appariscenti e più lunghi da compiere, come lavare le posate, e non si sottraeva all’incarico di cantore, sebbene fosse stonato.
Nella Messa di mezzanotte del 25 dicembre 1951 compì la vestizione. Negli anni
seguenti continuò ad allenarsi nell’obbedienza, nella disciplina e
nell’accettare la correzione da confratelli e superiori. Fu anche incaricato
dell’infermeria, compito che svolse con delicatezza e cogliendo ogni occasione
per imparare tecniche nuove.
Verso il sacerdozio
Il 9 settembre 1953 fratel Giuseppe emise la professione religiosa. Il 19 dello stesso mese ricevette la tonsura nel Duomo di Milano per mano del cardinale Alfredo Ildefonso Schuster, arcivescovo di Milano, il quale gli conferì i primi due Ordini minori, ovvero ostiariato e lettorato, il 19 dicembre.
Esorcistato e accolitato, invece, gli vennero conferiti il 18 settembre 1954 da monsignor Lorenzo Maria Balconi, superiore generale del Pontificio Istituto Missioni Estere, perché, dalla morte del cardinale Schuster, avvenuta il 30 agosto (fu beatificato nel 1996), la sede vescovile di Milano era vacante.
Il giorno dopo la prima professione, fratel Giuseppe intraprese gli studi
teologici nella comunità comboniana di Venegono Superiore. Di pari passo,
iniziò anche la pratica chirurgica nel vicino ospedale di Tradate.
Sacerdote in anticipo
Il 3 dicembre 1954, il superiore generale scrisse a fratel Giuseppe per riferirgli che intendeva anticipare la sua ordinazione sacerdotale di un anno: padre Alfredo Malandra, infatti, aveva insistito presso di lui per avere quel giovane confratello come successore nell’opera sanitaria che aveva avviato a Kalongo, in Uganda.
Pur ritenendosi indegno, si preparò all’ordinazione, fissata all’inizio del quarto anno di Teologia, anche se non avrebbe potuto essere immesso nel ministero prima che l’anno fosse concluso. Il 9 settembre 1955 compì quindi la professione perpetua. Fu poi ordinato suddiacono il 24 settembre dello stesso anno da monsignor Giuseppe Schiavini, ausiliare dell’arcivescovo di Milano.
Il 6 novembre 1955, nel Duomo di Milano, fu invece ordinato diacono dal cardinale arcivescovo Giovanni Battista Montini, il futuro papa (e Santo) Paolo VI. L’ordinazione sacerdotale avvenne infine il 17 dicembre 1955, sempre per l’imposizione delle mani del cardinal Montini e nello stesso Duomo. Al momento delle Litanie dei Santi, durante il Rito dell’Ordinazione, i presenti si accorsero che il futuro sacerdote aveva le suole delle scarpe bucate.
Padre Giuseppe celebrò la Prima Messa solenne a Ronago il giorno seguente. Ai
compaesani che affollavano la chiesa parrocchiale dichiarò di doversi impegnare
a tener fede alle loro aspettative: «La mia parte deve essere quella dello
specchio, che, ricevuto un fascio di luce, lo riflette in altra direzione
secondo le sue leggi fisiche; devo, cioè, secondo giustizia riflettere le
vostre cordiali manifestazioni. Un tale impegno si può adempiere solo con
l’aiuto costante di Dio e di Maria Santissima. E questo si ottiene con i
sacrifici e con la preghiera».
Finalmente a Kalongo
Il 1° febbraio 1956, padre Giuseppe s’imbarcò per l’Uganda, arrivando a Kalongo sul finire del mese. Completò gli studi teologici presso il Seminario di Lacor e, come prescritto ai missionari appena arrivati, avrebbe dovuto aspettare due anni prima di muovere osservazioni ai suoi professori. Un giorno, però, non poté più fare a meno di esclamare, di fronte alle ennesime critiche: «Ma io sono capitato in un “conventus malignantium”!». I professori tacquero, ammirando la sua dirittura morale.
A Kalongo, dal 1943, i Comboniani gestivano un dispensario, che nel 1954 si era arricchito di un reparto di maternità. La fama di quello che di fatto era un piccolo ospedale aveva raggiunto i centri abitati vicini, rendendolo presto inadeguato.
Padre Giuseppe dovette davvero occuparsi di costruire da zero il nuovo
ospedale, sia dal punto di vista amministrativo, sia delle strutture. Dovette
anche seguire un corso di un mese all’ospedale di Mulago, a Kampala, per
vedersi riconosciuta la laurea conseguita in Italia. In quel modo, poté
ottenere l’apertura della «St. Mary Midwifery training school», ovvero della
scuola di formazione per ostetriche, avvenuta nel 1956. Alla fine del 1959,
l’ospedale di Kalongo poteva essere definito a buon diritto il primo ospedale
cattolico del nord Uganda.
Una cura delicata per donne e lebbrosi
Le persone del popolo Acholi e Karimojong, stanziate appunto nel nord dell’Uganda, furono il principale oggetto delle cure di padre Giuseppe. All’ospedale erano trattate malattie di ogni genere, con soluzioni spesso all’avanguardia per quelle zone. In particolare, padre Giuseppe dava grande importanza alla medicina interna, anche se doveva frequentemente ricorrere alle operazioni chirurgiche.
Cercava di essere molto delicato soprattutto con le donne, intervenendo per aiutarle ad avere figli, nel rispetto della mentalità locale che dava grande spazio alla fertilità femminile. Non sempre i suoi interventi riuscivano perfettamente: ne soffriva, ma cercava di non farsi vedere mentre piangeva.
Aprì il suo raggio di azione anche ai lebbrosi, con operazioni che li
aiutassero a riguadagnare un po’ della dignità perduta. Nel 1972
l’Amministrazione sanitaria dell’Uganda affidò alle sue cure il “Leprosy
Control”, un servizio a cui erano iscritti circa ottomila lebbrosi di cinque
regioni.
Il “grande dottore”
A quanti si offrivano di venire a Kalongo ad aiutarlo, chiedeva alcuni requisiti essenziali: «Volontà decisa di lavorare per la diffusione del regno di Dio, non ricercando che lui solo e in croce; spirito di sacrificio; buona preparazione tecnica». Erano gli stessi elementi che voleva avessero anche i colleghi e gli infermieri locali. Nel 1963 arrivò a Kalongo don Palmiro Donini, sacerdote “fidei donum” della diocesi di Brescia, anche lui medico; in seguito, fu uno dei primi biografi di padre Giuseppe.
Nel giro di pochi anni, la gente cominciò a chiamarlo “Ajwaka Madit” (“il
grande dottore”) o “Doctor Ladit” (“il grande medico”). Dal canto suo, evitava
di mettersi in mostra, perfino nelle foto di gruppo. Anche quando ricevette
delle onorificenze, non dichiarò di non meritarsele; commentò invece che
avrebbe preferito donazioni per l’ospedale, che non erano mai abbastanza.
La preghiera e la spiritualità di padre Giuseppe
Nelle convulse giornate di padre Giuseppe la preghiera aveva grande spazio. Prima di operare, veniva spesso udito mormorare delle brevi invocazioni. Di fronte a situazioni particolarmente gravi, chiedeva al paziente di pregare con lui: questi, molto spesso, rispondeva volentieri, anche se era di religione musulmana. Prima di riposare, infine, recitava il Rosario.
Inoltre, riusciva a conciliare l’impegno da medico con il ministero sacerdotale. Quando celebrava la Messa, secondo molti testimoni, sembrava quasi estasiato. Era felice di andare a celebrare anche fuori Kalongo e, nei limiti del possibile, riusciva anche a confessare molti fedeli. Non parlava molto bene la lingua Acholi, ma riusciva ugualmente a farsi capire: la gente lo ascoltava con rispetto e attenzione, forse più di quanto faceva con altri predicatori.
Nel suo modo di credere erano ravvisabili elementi della spiritualità di san
Giovanni della Croce, oltre che di san Daniele Comboni, suo fondatore (al tempo
ancora Servo di Dio). In alcuni appunti degli Esercizi Spirituali del 1981,
invece, parla di una “conversione” avvenuta il 18 agosto 1980: allude
all’impressione lasciata in lui dagli scritti di René Voillaume, che gli
avevano fatto scoprire l’esperienza spirituale di san Charles de Foucauld. Nel
suo Breviario fu trovata una copia della famosa “preghiera dell’abbandono”, più
volte meditata e assimilata.
Riposo forzato, ma non troppo
Padre Giuseppe tornò molte volte in Italia per periodi di riposo. In realtà, non riposava mai del tutto: si aggiornava sulle tecniche e sui progressi della medicina, frequentava ospedali e sale operatorie, incontrava i benefattori del suo e di altri ospedali. La sua anziana madre si lamentava sovente del fatto che non avesse quasi tempo per lei.
Per ragioni di salute, invece, fu obbligato a rientrare a fine 1973: ricoverato al Sant’Anna di Como, subì un intervento per lombosciatalgia discale. Appena gli fu possibile muoversi, riprese le sue visite, quindi rientrò a Kalongo.
Nel 1982 il collega Piero Corti, del Lacor Hospital di Gulu, gli prescrisse riposo urgente: era infatti sempre più colpito da vari malanni. Accolto nell’ospedale di Tradate dal dottor Terruzzi, che ne era diventato primario, apprese che la causa dei suoi malesseri, compresi quelli legati alla lombosciatalgia, era il suo frenetico ritmo di lavoro.
Gli fu diagnosticata una pielonefrite cronica: aveva un solo rene in funzione,
e comunque era gravemente compromesso. Padre Giuseppe si dispose ad accettare
tutto quel che Dio avrebbe voluto da lui, consolandosi col pensiero che,
finalmente, avrebbe potuto pregare con più calma anche di giorno.
Tempi difficili per l’ospedale e per padre Giuseppe
Nel frattempo, la situazione politica in Uganda aveva visto il succedersi di varie dittature militari. Più volte i missionari, di tutti gli istituti, erano stati costretti a ridurre le presenze o ad andarsene. Anche Kalongo fu ora conquistata dai ribelli, ora ripresa dall’esercito.
Nel 1986, anno che lui stesso definì il più terribile della sua vita in
missione, padre Giuseppe scrisse una lettera circolare, nella quale riconobbe
quale dovesse essere il compito suo e dei confratelli: «A noi resta di stare
qui ad aiutare tutti quelli che possiamo, pregando il Signore che illumini gli
animi e i cuori». Si preoccupò quindi di evacuare il personale europeo,
rimanendo da solo con il dottor Luciano Tacconi: quest’ultimo dichiarò di
averlo visto pregare con intensità maggiore in quel periodo.
L’evacuazione forzata
Il 30 gennaio 1987, le autorità militari decretarono l’evacuazione. L’ospedale doveva essere completamente evacuato: nulla, specie medicine e cibo, doveva finire in mano ai ribelli. Dopo giorni di preparativi e di confusione, la partenza avvenne il 13 febbraio. Circa ventuno ore dopo, il convoglio formato dai mezzi dei missionari e dai camion militari arrivò a Lira.
Padre Giuseppe descrisse con toni addolorati la partenza, nella lettera del 13
febbraio 1987 al confratello padre Manuel Albert Grau: «Il fuoco e le armi dei
potenti consumeranno tutto e di questo ospedale rimarranno solo pochi mattoni.
Ma nessuno potrà distruggere quello che ho costruito nel cuore della gente».
La morte di padre Giuseppe
Pur essendo sempre più grave, padre Giuseppe riuscì a ottenere dal superiore provinciale di rinviare il suo ritorno in Italia e le conseguenti cure. Si adoperò presso le autorità finché non fu sicuro che le studentesse e il personale della scuola per ostetriche venisse trasferito ad Angal, nel West Nile.
Il 20 marzo, nell’omelia della Messa presso lo studentato comboniano di Kampala, parlò di quanto era accaduto come di un «amato fallimento», riecheggiando Charles de Foucauld. Al momento dello scambio della pace, si sentì vacillare: appoggiandosi al tavolino che fungeva da altare, rovesciò il calice col vino consacrato. Fu molto amareggiato per questo.
Il 22 celebrò la sua ultima Messa nella cappella del Comboni College di Lira: nel pomeriggio dovette mettersi a letto, perché ormai aveva intuito la gravità della situazione. Assistito dalle tre suore che erano rimaste con lui a Kalongo, appariva scoraggiato circa il suo stato di salute, ma continuava a dare istruzioni per il trasferimento del materiale tecnico ad Angal.
Dopo una notte particolarmente critica, quella tra il 26 e il 27, padre Giuseppe ricevette la Comunione e si confessò da padre Mario Marchetti. Intanto, le suore si erano adoperate per ottenere un elicottero, così da trasportarlo a Gulu dal dottor Corti: quando lo venne a sapere, ne fu dispiaciuto, ma poco dopo accettò, se quella era volontà di Dio.
La mattina del 27 marzo, verso le 9.15, padre Marchetti gli amministrò l’Unzione degli Infermi e gli diede l’ultima Comunione. Poco dopo le 13, padre Giuseppe ebbe il collasso definitivo; ormai poteva solo mormorare qualche giaculatoria. L’ultima che fu udita distintamente fu: «Signore, sia fatta la tua volontà», seguita da altre parole che a padre Marchetti parvero: «…fosse anche cento volte».
Fu dichiarato morto alle 13.50 di venerdì 27 marzo 1987. Pochi minuti dopo, atterrò l’elicottero che avrebbe dovuto trasportarlo a Gulu. Il suo funerale fu celebrato sabato 28 marzo, nella chiesa parrocchiale di Lira-Ngeta. Il suo corpo venne quindi sepolto nel cimitero di Lira, accanto a quelli di altri confratelli.
Sette anni dopo, il 9 aprile, le sue spoglie vennero riportate a Kalongo e,
l’indomani, sepolte nel cimitero del luogo. Sulla lapide della tomba furono
scritte, in inglese, le parole che spesso padre Giuseppe ripeteva: «Dio è amore
e io sono il suo servo per la gente che soffre».
L’avvio della causa di beatificazione e canonizzazione
Sia da vivo, sia dopo la morte, padre Giuseppe godette di continua e perdurante fama di santità, all’interno del suo istituto missionario, presso il popolo degli Acholi e in gran parte dell’Uganda. A fronte di questa fama e dei segni che l’accompagnavano, i Comboniani promossero l’avvio della sua causa di beatificazione e canonizzazione.
Il 16 aprile 1999 fu ottenuto il trasferimento della competenza della causa dal
Tribunale ecclesiastico della diocesi di Lira, nel cui territorio era morto, a
quello della diocesi di Gulu. Giunto il nulla osta da parte della Santa Sede il
17 luglio 1999, si procedette all’apertura dell’inchiesta diocesana sulle virtù
eroiche, il 22 agosto 1999, a Kalongo. Il 7 novembre dello stesso anno, invece,
venne aperta l’inchiesta rogatoria nella diocesi di Como.
Il decreto sulle virtù eroiche
Le due inchieste, chiuse rispettivamente il 4 febbraio e il 30 giugno 2001, vennero dichiarate valide con decreto del 4 giugno 2004. La “Positio super virtutibus” venne poi trasmessa alla Congregazione delle Cause dei Santi nel 2009.
I Consultori Teologi della Congregazione delle Cause dei Santi, nel Congresso Peculiare del 4 dicembre 2014, si espressero favorevolmente e all’unanimità circa l’esercizio in grado eroico delle virtu cristiane da parte di padre Giuseppe. I cardinali e i vescovi della stessa Congregazione, nella Sessione Ordinaria del 15 dicembre 2015, emisero a loro volta parere positivo.
Il 17 dicembre 2015, ricevendo in udienza il cardinal Angelo Amato, Prefetto
della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco autorizzò la
promulgazione del decreto con cui padre Giuseppe veniva dichiarato Venerabile.
Il miracolo per la beatificazione
Come possibile miracolo da convalidare per la beatificazione, fu preso in esame il caso di Lucia Lomokol, di Irriir, una giovane donna di vent’anni. La sera del 25 ottobre 2008 fu portata in condizioni disperate all’ospedale San Kizito di Matany, incinta del secondo figlio.
Dopo un parto cesareo, diede alla luce un bambino già morto, che le aveva causato un’infezione gravissima. Il responsabile del reparto maternità, dottor Erik Domini, constatando il progressivo peggioramento della paziente, la fece trasferire in sala travaglio, per non impressionare le altre gestanti. La sera dello stesso giorno mandò a chiamare padre Marco Canovi, parroco di Matany, il quale amministrò a Lucia l’Unzione degli Infermi.
Mentre riportava a casa il sacerdote, il dottor Domini si ricordò di avere nel suo appartamento un’immaginetta di padre Giuseppe: la prese, poi tornò in ospedale. Dopo aver chiesto il permesso di Lucia, della madre e del marito di lei, pose il santino sulla testiera del letto, quindi radunò le infermiere e pregò con loro. Verso mezzanotte se ne andò, chiedendo di essere avvisato per il funerale.
Alle cinque del mattino del giorno seguente, tornò da Lucia: la trovò presente
a se stessa e completamente cosciente. Da allora in poi, la donna godette di
buona salute.
Verso il decreto sul miracolo
Monsignor Henry Apaloryamam Asentongo, vescovo della diocesi di Moroto, sotto la quale ricade la parrocchia di Matany, volle avviare l’inchiesta diocesana sul presunto miracolo, che quindi si svolse dal 17 settembre 2010 al 21 giugno 2011. La convalida giuridica degli atti arrivò l’11 maggio 2012.
La Consulta Medica della Congregazione delle Cause dei Santi, il 29 novembre 2018, dichiarò che la guarigione era stata rapida, completa, duratura e impossibile da spiegare secondo le conoscenze mediche.
Il 13 giugno 2019 i Consultori Teologi, seguiti, il 19 novembre dello stesso anno, dai cardinali e dai vescovi membri della Congregazione delle Cause dei Santi, dichiararono che l’asserita guarigione era da riferire all’intercessione del Venerabile Giuseppe Ambrosoli.
Il 28 novembre 2019, ricevendo in udienza il cardinal Giovanni Angelo Becciu,
Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco autorizzò la
promulgazione del decreto sul miracolo, aprendo quindi la via alla
beatificazione di padre Giuseppe. Due giorni dopo, il 30 novembre, si
procedette, a Kalongo, alla ricognizione dei suoi resti mortali.
La beatificazione
La beatificazione di padre Giuseppe, attesa per il 2020, fu rimandata due volte
a causa della pandemia da nuovo coronavirus. La data definitiva fu il 20
novembre 2022, a Kalongo, precisamente nel polo medico di un’antica missione
dell’East Acholi. A presiedere la celebrazione fu monsignor Luigi Bianco,
Nunzio apostolico in Uganda.
La sua eredità oggi
Nel novembre 1989, i missionari poterono rientrare a Kalongo. Riaprendo l’ospedale, scoprirono che era rimasto intatto; solo gli edifici della missione erano stati devastati dalle fiamme. Il 16 marzo 1990 tornarono anche le allieve della scuola per infermiere.
Nel 1998 i Comboniani e la famiglia Ambrosoli costituirono la Fondazione Dr. Ambrosoli Memorial Hospital, per sostenere e dare continuità all’ospedale di Kalongo e alla scuola di ostetricia.
Autore: Emilia Flocchini
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/96184
Il Servo di Dio
Missionario P. Giuseppe Ambrosoli: Volto misericordioso di Cristo fino alla
morte per i sofferenti
Tempo di addestramento
(Germania 1944)
“Padre Giuseppe
Ambrosoli, allora giovane studente di medicina, fu portato in Germania in un
campo di addestramento nell’aprile del 1944. Aveva 21 anni. In una situazione
difficile e incerta come quella, sorprende la sua maturità umana e spirituale.
Fin da allora ebbe l’abitudine di nascondere gli atti più eroici col manto
della semplicità. In un piccolo quaderno di note spirituali del 1947,
consegnerà allo scritto le ragioni del suo comportamento nei confronti dei suoi
compagni di campo. ‘Non importa – scriveva Giuseppe – se non riuscirò a
convertire quelli che sono lontani da Gesù. Resterà però sempre nell’animo loro
una traccia, una breccia fatta dall’amore, non quello mio, umano, ma quello di
Gesù che ha infiammato il mio cuore. Devo vivere la carità di Cristo in ogni
momento, in ogni ambiente in cui mi trovo.’
Il dott. Luciano
Giornazzi, compagno di sventura di Giuseppe, porta un ricordo indelebile. ‘Ho
conosciuto padre Ambrosoli – scrive il dottore - nel lontano 1944, nel
Krieggefangenlager di Heuberg-Stetten dove eravamo giunti: io, come deportato
per renitenza alla leva, e lui volontariamente perché si era presentato al
distretto per rispetto alla legge di allora. Abbiamo trascorso laggiù un anno e
poco più, fianco a fianco, subendo un tipo di vita non dei migliori:
lavoro manuale e addestramento paramilitare (eravamo tutti studenti iscritti
alla Facoltà di Medicina delle varie regioni di provenienza), tanta fame e una
discreta dose di maltrattamenti, più morali che materiali. Io ho vissuto tutto
quel triste periodo nella stessa baracca con padre Ambrosoli e alla fine della
guerra quando, dopo molte traversie, siamo tornati alla vita normale la figura
di quel ragazzo mi è rimasta nella mente e nel cuore. Lo ricordo quando
alla sera, stanchi e sempre affamati, ci mettevamo sui castelli. Lui
costantemente chiedeva a ognuno di noi se avessimo bisogno di qualcosa: era
sempre pronto ad ogni richiesta nonostante fosse stanco e affamato come noi. Ed
ecco Ambrosoli col secchio che corre a prendere acqua pulita, fuori, lontano
dalla baracca, d’estate e d’inverno. Eccolo mentre aiuta qualcuno di noi a
lavarsi per essere pronto all’ispezione (un ritardo o inadempienza significava
infatti punizione per tutta la baracca). Mi sembra di vederlo ancora mentre
consola fraternamente quello fra noi (ed era abbastanza frequente!) che lasciava
scorrere sommessamente qualche lacrima nel ricordo dei nostri cari lontani o,
alla fine del nostro scarso rancio, ritirarsi sul proprio pagliericcio e a voce
alta recitare qualche preghiera nell’indifferenza totale. Eccolo mentre rimprovera qualcuno
di noi che impreca contro la malasorte che ci ha portati, volenti o nolenti, in
quel maledetto posto: ha una buona parola per tutti e alla fine riesce a
calmare la rabbia, il dolore, l’ansia. Lo ricordo durante una marcia di
addestramento (15 km!) quando si carica anche del mio zaino per un improvviso
dolore al ginocchio che mi impediva di reggere l’andatura del gruppo. Arrivati
nella baracca, me lo ricordo chino sui compagni più stanchi a lavare loro i
piedi. Più tardi, in altra occasione, allorché giacevo in infermeria con febbre
alta, incapace di muovermi, per quasi un mese di fila mi ha portato il rancio
due volte al giorno: sempre con il sorriso sulle labbra, sempre con qualche
parola di incoraggiamento. Insomma per farla breve Ambrosoli durante quel periodo
è sempre stato a disposizione di tutti. Era diverso da noi. Aveva una marcia in
più, morale e materiale, che certamente gli veniva dalla sua permanente
serenità. Il suo comportamento verso il prossimo mi ha confermato che i santi
esistono ancora ai nostri giorni.” "
Preghiera:
O Padre, tu guardi
compassionevole ogni uomo piagato nel corpo e nello spirito e mostri la tua
benevolenza nell'opera di chi si dedica ad alleviare l'altrui sofferenza. Ti
ringraziamo per aver suscitato la vocazione missionaria e sacerdotale nel cuore
del giovane medico Giuseppe Ambrosoli. Egli riconobbe la vera ricchezza
dell'uomo nell'amicizia con Cristo e ha fatto dono della sua professione ai
fratelli più poveri. Ci uniamo con tutti coloro che in terra d'Africa lo
invocano e riconoscono in lui un umile e accogliente servo del Signore, perché
nella Chiesa brilli il suo esempio di fedeltà a Gesù Cristo e la sua vita di
lavoro nella dedizione alla carità appaia, come fu, amore supremo verso i
fratelli. Te lo chiediamo per Gesù Cristo, tuo Figlio, che vive e regna con Te
nell'unità dello Spirito Santo per tutti i secoli dei secoli. Amen.
P. Giuseppe, che hai fatto dono della tua professione ai fratelli più poveri.
Aiutaci a capire la verità del Vangelo e a operare nella carità.
Biografia del Servo di
Dio
Disponibilità e umile
servizio furono le maggiori caratteristiche che contrassegnarono la vita del
medico missionario comboniano, padre dott.. Giuseppe Ambrosoli. Nato a Ronago
(Como, Italia) il 25 luglio 1923 è morto a Lira (UGANDA) il 27 marzo 1987. Il
processo di canonizzazione è iniziato il 22 agosto 1999 nella parrocchia di
Kalongo (Nord-Uganda) dove ha sede l’ospedale da lui fondato.
Preparato dalla
Pontificia Università Urbaniana, con la collaborazione degli Istituti Missionari.
SOURCE : https://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20010202_ambrosoli_it.html
Giuseppe Ambrosoli
(1923 - 1987)
Venerabilità:
- 17 dicembre 2015
- Papa Francesco
Beatificazione:
- 20 novembre 2022
- Papa Francesco
L'Osservatore Romano sulla beatificazione
Vatican News sulla beatificazione
L'Avvenire sulla beatificazione
Articolo su L'Osservatore Romano
Sacerdote professo della
Congregazione dei Missionari Comboniani del Cuore di Gesù, morto nel 1987 a
Lira, in Uganda. Dare gloria a Dio, percorrere la strada della santificazione
attraverso un profondo amore a Gesù e ai fratelli, attingere dalla sorgente
eucaristica la forza per aiutare le persone più fragili: questo fu il suo
programma. Uomo dell’accoglienza e della generosità, «da ricco che era si fece
povero» e, operando con mentalità profondamente cristiana, fu per tutti la
“buona notizia” del Dio misericordioso
"Le persone devono sentire l’influsso del Gesù che porto con me; devono sentire che in me c'è una vita soprannaturale espansiva ed irradiantesi per sua natura"
Il Beato Giuseppe
Ambrosoli nacque a Ronago, presso Como il 25 luglio 1923. Settimo figlio
di Giovanni Battista Ambrosoli, l’iniziatore della famosa omonima azienda del
“Miele Ambrosoli” e di Palmira Valli, il cui padre era conosciuto in Como come
“il medico dei poveri”.
Nel suo ambiente
familiare non c’erano distanze di ceto o di classe, ma una serena fusione di
cuori e di intenti, una operosa apertura e solidarietà verso tutti, una fede
luminosa e discreta: questo fu il clima nel quale si svolse la sua infanzia e
adolescenza.
Dopo la scuola superiore
Giuseppe si iscrisse alla facoltà di Medicina e Chirurgia dell’Università di
Milano, ma dovette interrompere gli studi a causa della guerra. Durante questi
anni giovanili fece parte del gruppo diocesano di Azione Cattolica, nominato il
“Cenacolo”, vera fucina di vocazioni sacerdotali e laicali.
Dopo l’armistizio dell’8
settembre 1943, rischiando la vita, si impegnò per aiutare a rifugiarsi in
Svizzera un gran numero di ebrei, di ex militari e di renitenti alla leva della
Repubblica Sociale Italiana, destinati ai campi di concentramento
nazisti. Anch’egli dovette riparare in Svizzera, ma rientrò in Italia per
evitare il minacciato rischio di una rappresaglia nei confronti dei familiari.
Le autorità della Repubblica di Salò lo arruolarono e lo inviarono con altri
studenti medici in Germania nel campo di addestramento di Heuberg (Stoccarda).
Anche qui si prodigò per aiutare e sostenere moralmente i compagni, spesso
fiaccati dal duro addestramento e disprezzati dai tedeschi. In questo periodo maturò
la vocazione missionaria, come poi riferì un suo commilitone.
Finita la guerra riprese
gli studi di medicina per laurearsi nel 1949. Dopo, per prepararsi meglio alla
vita missionaria, studiò medicina tropicale a Londra e scelse di entrare nella
Congregazione dei Missionari Comboniani del Cuore di Gesù, fondata da San
Daniele Comboni. Dopo due anni di noviziato emise i primi voti e, pur non
avendo ancora completato l’iter formativo teologico, il 17 dicembre 1955 fu
ordinato sacerdote.
L’anno seguente partì per
l’Uganda e fu assegnato a Kalongo dove contribuì con la sua opera instancabile
a portare a piena fioritura le primitive opere sanitarie della missione ideate
dai comboniani P. Alfredo Malandra e Suor Eletta Mantiero. Si dedicò alla
trasformazione di quello che allora era un semplice dispensario e alla
realizzazione della scuola per ostetriche “St. Mary’s Midwifery Training
Centre”.
Contemporaneamente, si
impegnò nello studio della lingua Acioli, parlata localmente. In breve
tempo l’ospedale si ingrandì e si arricchì di reparti, fino ad avere circa 350
posti letto e diventando ben presto un punto di riferimento per l’intera Africa
centro-orientale. Alla luce del principio ispiratore di Mons. Comboni Salvare
l’Africa con l’Africa, coadiuvato dalle suore comboniane, poté far sorgere la
scuola per ostetriche e infermiere che contribuì al miglioramento della qualità
dell’assistenza sanitaria ugandese. In seguito associò al suo ospedale anche
l’assistenza a due lebbrosari. Per la sua opera umanitaria ebbe anche dei
significativi riconoscimenti da parte di istituzioni mediche italiane.
Il suo servizio,
realizzato con indomita tenacia e fortezza cristiana, si ispirò costantemente
ad una sua frase che lo ha definito e fatto entrare nel cuore dei
confratelli, delle suore che hanno operato con lui, dei medici che lo hanno
coadiuvato nell’ospedale di Kalongo in Uganda, delle puerpere e degli ugandesi
in generale curati con totale dedizione e infinita tenerezza e competenza: «Dio
è amore e io sono il suo servo per la gente che soffre». Giuseppe Ambrosoli
davvero collocò il Cristo sofferente al centro focale di tutta la sua vita e
per questo l’ammalato, icona vivente del Signore crocifisso, divenne la
priorità di ogni suo pensiero, di ogni sua preoccupazione e di ogni sua azione.
Profondamente partecipe
al mistero della croce, alimentò costantemente la sua fede con la liturgia, la
preghiera, la ricerca della volontà del Signore e la fedeltà alla sua
consacrazione. Dare gloria a Dio, percorrere la strada della santificazione
attraverso un profondo amore a Gesù e ai fratelli, attingere dalla sorgente
eucaristica la forza per aiutare le persone più fragili: questo fu il suo
programma. Uomo dell’accoglienza e della generosità, «da ricco che era si fece
povero» e, operando con mentalità profondamente cristiana, fu per tutti la
“buona notizia” del Dio misericordioso.
Ma la guerra civile, che
investì il nord dell’Uganda, gli causò non pochi problemi all’attività, che,
nonostante fosse vittima di un’assurda guerra fratricida tra ugandesi, riuscì a
mettere in salvo i pazienti dell’ospedale e a garantire altrove la continuità
dei corsi della scuola ostetriche.
La sua salute, già minata
da una grave insufficienza renale, ne risentì per questi enormi sforzi e
sacrifici. Le sue condizioni peggiorarono e il 27 marzo 1987 a Lira (Uganda),
ricco di meriti e di virtù, chiuse gli occhi alla luce di questo mondo,
totalmente abbandonato alla volontà di Dio.
Per la beatificazione, la
Postulazione della Causa presentò all’esame della Congregazione l’asserita
guarigione miracolosa, attribuita alla sua intercessione, riguardante una
paziente da “Shock settico secondario da corioamnionite purulenta putrefattiva.
Tromboflebite pelvica e tromboflebite profonda della grande safena dell’arto
inferiore sinistro con dermatite gangrenosa della metà inferiore della gamba”.
L’evento accadde nel 2008 a Matany (Uganda). Il 25 ottobre 2008, fu ricoverata
all’ospedale San Kizito di Matany (Uganda) per partorire il secondo figlio. Il
parto si rivelò difficile per la posizione del feto e per l’assenza del suo
battito cardiaco. La paziente, in gravissime condizioni, partorì mediante
taglio cesareo, ma il feto nacque morto. Poiché la partoriente era in pericolo
di vita fu chiamato il parroco di Matany, per amministrarle l’Unzione degli
Infermi. Uno dei medici curanti, invocò Giuseppe Ambrosoli, collocando una sua
immaginetta vicino alla testa della paziente. Il mattino seguente, i sanitari
constatarono un inatteso miglioramento. Da quel momento la paziente si riprese
in modo rapido, fino alle dimissioni dall’ospedale.
L’invocazione è stata
univoca, fatta con fede almeno dal medico curante, antecedente il viraggio
favorevole del decorso clinico, in rapporto di nesso causale con la guarigione
della paziente.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/giuseppe-ambrosoli.html
Padre Giuseppe Ambrosoli
“Dio è amore, c’è un
prossimo che soffre ed io sono il suo servitore”.
Sarà Beato Padre
Ambrosoli
Il 28 novembre 2019, il
Santo Padre Francesco ha ricevuto in udienza Sua Eminenza Rev.ma il Signor
Cardinale Angelo Becciu, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi.
Durante l’Udienza, il Sommo Pontefice ha autorizzato la medesima Congregazione
a promulgare i Decreti riguardanti:
- il miracolo, attribuito
all’intercessione del Venerabile Servo di Dio Giuseppe Ambrosoli, Sacerdote
professo dei Missionari Comboniani del Cuore di Gesù; nato a Ronago (Italia) il
25 luglio 1923 e morto il 27 marzo 1987 a Lira (Uganda).
Il miracolo che gli è stato attribuito risale al 25 ottobre del 2008: una
giovane donna di 20 anni, stava morendo, nell’ospedale di Matany, nel settore
nord orientale dell’Uganda. Colpita da setticemia, perso il figlio che portava
in grembo, non aveva più speranze. Ma il medico che l’assisteva le pose sotto
il cuscino un’immagine di padre Giuseppe e, con i parenti, pregò tutta notte
“Il grande dottore”. La mattina dopo, la giovane riaprì gli occhi, era viva,
era guarita. Si chiama Lucia Lomokol, è tornata dalla sua famiglia. ;
Il Venerabile di Dio
Giuseppe Ambrosoli nacque a Ronago, prov. di Como, il 25 luglio 1923, da
Giovanni Battista Ambrosoli e da Palmira Valli, la nota famiglia dell’industria
del miele e affini.
Battezzato il 29 luglio 1923, dopo una fanciullezza serena e agiata, frequentò
le scuole elementari nel paese natale di Ronago e quindi il corso ginnasiale al
Liceo Ginnasio Statale A. Volta di Como, che completò al “Calasanzio” dei Padri
Scolopi di Genova. Per il liceo, ritornò al Volta di Como dove conseguì la
Maturità classica nel 1942. Durante questo periodo della sua vita il Venerabile
di Dio si distinse per l’appartenenza al “Cenacolo”, un gruppo a carattere
diocesano che si prefiggeva di seguire con maggiore profondità e metodo i
giovani più impegnati nell’Azione Cattolica. Il Direttore spirituale dei
“Cenacolini” era il famoso catecheta, don Silvio Riva, che da subito riconobbe
in Giuseppe un giovane spiritualmente al di fuori della norma e molto impegnato
nell’animazione della gioventù della sua zona di Ronago e poi di Como.
Anche in conseguenza di tale sua profondità spirituale e dedizione apostolica,
Giuseppe sentì presto la vocazione alla vita missionaria. Per questo nel 1942
scelse di frequentare la Facoltà di medicina, che però dovette interrompere
essendo stato chiamato alle armi il 27 marzo 1944, inviato nel campo di
addestramento a Heuberg (Stoccarda). Nel campo di addestramento in Germania,
Ambrosoli ebbe modo di manifestare tutte le sue convinzioni religiose in un
ambiente tutt’altro che favorevole alla religione, guadagnandosi l’ammirazione
di tutti per la sua coerenza e carità con i commilitoni. A questi con molta
spontaneità rivelò che si sarebbe laureato in Medicina e sarebbe entrato in una
Congregazione missionaria. Sebbene fosse rientrato in Italia nel gennaio del
1945, per la tragica situazione di quei giorni solo il 14 novembre del 1946
poté riprendere gli studi universitari. Il 28 luglio 1949 otteneva così la
Laurea in Medicina e Chirurgia, presso l’Università degli studi di Milano, e
dopo un Corso di medicina tropicale al “Tropical Hygiene” di Londra, decideva
di entrare tra i Comboniani, nonostante si sentisse attratto anche dai Gesuiti,
per il semplice fatto che tra i Comboniani gli era stato assicurato che la
prassi dell’Istituto era l’invio immediato in missione dei suoi membri. Anche
in questo frangente circa la decisione per il suo futuro dimostrò un equilibrio,
una ponderazione e una fermezza ammirabili. Le motivazioni di fede gli
permisero di lasciare tutto per Cristo senza tentennamenti e senza rimpianti:
una condizione agiata e un futuro legato alla professione medica che lasciavano
intravedere una carriera brillante.
Così il 18 ottobre 1951 faceva il suo ingresso a Gozzano (NO), dove si trovava
il noviziato dei Comboniani, e due anni dopo, il 9 settembre 1953 pronunciava i
primi voti. Successivamente si trasferì nello Studentato teologico di Vengono
Superiore (VA) dove frequentò tre anni di teologia. Il Padre maestro del tempo
e i superiori dello Studentato riconoscono nel chierico Ambrosoli virtù non
comuni di umiltà, amabilità e totale disponibilità al servizio dei confratelli.
All’inizio del 4° anno di Teologia, su indicazione dei Superiori e in vista
della sua urgente assegnazione alla missione d’Uganda nel settore sanitario,
ottenne di essere ordinato sacerdote: ordinazione che avvenne per mano
dell’allora Arcivescovo di Milano mons. Giovanni Battista Montini il 17
dicembre 1955.
Dopo la prima messa, celebrata a Ronago il 18 dicembre 1955, il 1° febbraio
1956 partiva per l’Uganda, con destinazione Gulu. Da qui si sarebbe trasferito
a Kalongo, il 30 giugno 1961. Fu immediatamente addetto alle nascenti opere
ospedaliere della Missione di Kalongo (Diocesi di Gulu), ma trascorreva
parecchie settimane a Gulu, dove, sotto la guida dei missionari del Seminario
Intervicariale di Lacor, terminò gli studi di Teologia. Compì gli studi in modo
molto serio sottoponendosi a tutti gli esami prescritti, tra i quali anche
quello di abilitazione all’audizione delle confessioni in lingua Acioli, lingua
in cui ben presto fu un grado di destreggiarsi per svolgere convenientemente
l’oneroso carico che gli era stato affidato: gestire un’opera sanitaria
pubblica in nord Uganda.
All’ospedale di Kalongo passerà tutta la sua vita missionaria. Esattamente 31
anni, dal 19 febbraio 1956 al 13 febbraio 1987. Gli unici intervalli, in cui si
assentò dalla sua struttura, furono i brevi periodi rappresentati dalle
vacanze, spesso trasformate però in autentici tour de force per aggiornarsi
nella sua specializzazione chirurgica e ostetrica e per curarsi da una grave
insufficienza renale. In questo arco temporale, molteplice fu la sua opera,
svolta con la collaborazione di personale religioso e con forze laiche, locali
e straniere. Oltre all’Ospedale di Kalongo, che con lui alla guida assunse
sviluppo e fama notevoli anche fuori dai confini dell’Uganda, nel 1959 fondò
sempre a Kalongo la Scuola per Ostetriche e la St. Mary’s Midwifery School; nel
1972 poi inserì nell’area del suo ospedale anche gli ospedali per Hanseniani di
Alito e Morulèm e infine nel 1979 riuscì a far sì che la sua struttura
sanitaria facesse parte del Programma Ugandese del Dipartimento per la
Cooperazione e lo Sviluppo (Ministero degli Affari Esteri).
La sua opera fu conosciuta e stimata, e soprattutto costituì un punto di
riferimento qualitativo per tutta la zona centro-orientale dell’Africa. Nel
1963 ricevette il Premio “Missione del Medico” istituito dalla fondazione Carlo
Erba e nel 1985 il Premio Pozzi Samuel “Una vita per la medicina” dall’Ordine
dei Medici di Milano. Difficilissimo fu ottenere che accettasse questi premi,
comunque alla mamma e agli amici manifestò con chiarezza che li considerava
riconoscimenti non meritati e non importanti per la sua vita.
Da quanto più sopra affermato, si evince dunque che il Servo di Dio ha sempre
vissuto nello stesso luogo, l’ospedale di Kalongo, e quindi in Uganda fra il
popolo Acholi. Per questo ha partecipato in prima persona a tutta la storia che
ha sconvolto questa nazione africana dopo l’indipendenza. Dall’avvento del
dittatore Amin, al dopo Amin, dalla difficile convivenza con i protestanti alla
guerriglia che ha devastato il nord Uganda per vent’anni fino al 2007 il
Nord-Uganda. Tant’è vero che il 13 febbraio 1987 dovette evacuare forzatamente
l’ospedale di Kalongo per mettere in salvo tutto il personale e per trovare un
posto conveniente alla sua creatura più amata: la Scuola per Osteriche e
Infermiere. Sottopose così la sua salute, già gravemente compressa, a sforzi
enormi che, alla fine, lo condussero alla morte. Infatti il 27 marzo 1987, alle
15.30, moriva a Lira. Esattamente 44 giorni dopo essere stato costretto a
evacuare da Kalongo ed essere riuscito a mettere al sicuro tutto il personale.
Anche in questa occasione brillarono la sua calma, la sua fiducia in Dio per il
futuro della sua opera e il dono di sé senza risparmio di fatiche, sofferenze e
ingratitudine. La fama di santità apparve subito straordinaria per la sua prematura
morte, segnata dall’eroismo della sua carità, ma soprattutto per la sua
peculiare maniera di esercitare l’arte medica in campo ostetrico così delicato,
particolare e importante, specialmente in Africa. Non era quindi solo l’abilità
professionale che attirava folle di pazienti, ma era il suo tratto gentile, la
sua bontà, la sua pazienza infinita, la sua incredibile disponibilità e la sua
trasparenza spirituale che lo identificavano come un vero uomo di Dio.
Di tutto questo tempo di missione, soprassediamo al giudizio lusinghiero e
ammirato dei suoi colleghi medici che riscontrarono nel suo servizio sanitario
i caratteri della massima competenza, del rigore, dello spirito di sacrificio e
della dedizione assoluta fino all’eroicità dell’immolazione fisico-spirituale.
Impressiona invece, come tutti abbiamo colto il legame supremo tra la sua
professione medica e il suo apostolato sacerdotale; tra la sua fede e carità al
servizio continuo e indefesso degli ammalati e la sua fedeltà alle scadenze
della vita comunitaria religiosa. In padre Ambrosoli si dava la sintesi tra la
professione medica e il servizio sacerdotale. La cura dei corpi non lo
distoglieva dalla cura delle anime, anzi ne era tramite e occasione. La cura
delle anime lo portava alla cura minuziosa e amorosa dei corpi. Il suo altare
era il lettino della sala operatoria e viceversa il lettino della sala
operatoria si estendeva necessariamente fino all’altare della celebrazione
quotidiana.
Un medico che ha lavorato fianco a fianco con lui, lascia questa testimonianza:
“Padre Ambrosoli può essere considerato una figura radicalmente esemplare: non
tanto per la sua bravura e polivalenza chirurgica, né per la sua capacità
organizzativa e gestionale, e neppure per la scelta degli "ultimi",
come si usa dire oggi. Nonostante tutto ciò rimanga innegabilmente vero, è
soprattutto per aver fatto una scelta di servizio e quindi di amore, supportata
da una forte capacità organizzativa, che la sua figura diviene esemplare. La
sua fu una scelta operata non per vanagloria o smania ascetica e
autorealizzativa, quanto invece per rispondere, in umiltà e ubbidienza, quindi
"negando se stesso", ad un invito di amore e di servizio basato sulla
fede che è come attuazione del comandamento divino di "amare il prossimo".
Questo è l'elemento fondamentale che conferisce all'opera di padre Giuseppe un
significato universale. Accessorio e accidentale è il fatto che tutto questo
egli lo abbia realizzato in un ospedale della savana africana. Essenziale
invece, è che tale scelta di servizio "tecnico", basata sulla fede
come adesione operativa al Padre celeste, egli l'abbia realizzata integrandola
direttamente in una prospettiva pastorale: carità al servizio del Vangelo ossia
al servizio di un "annuncio di salvezza". Questa è la ragione per cui
padre Ambrosoli, nel suo operare, non è rimasto succube di una contraddizione
tra sacerdozio e professione, ma ha saputo utilizzare l'una a vantaggio
dell’altra realizzando tra le due una perfetta integrazione al servizio
dell’uomo in un’ottica di fede.
Tappe del processo canonico in corso
1. Apertura Processo principale a Kalongo (UGANDA) il 22 agosto 1999.
2. Apertura Rogatoria a Como il 7 novembre 1999.
3. Chiusura Processo principale il 4 febbraio 2001.
4. Chiusura Rogatoria il 30 giugno 2001.
5. Apertura del Processo nella Congregazione delle Cause dei Santi il 9 giugno 2001.
6. Dichiarazione validità del Processo il 4 giugno 2004.
7. Dichiarazione di “Venerabilità”, con decreto di Papa Francesco, il 17 dicembre 2016.
Preghiera per la canonizzazione
O Padre, tu guardi compassionevole
ogni uomo piagato nel
corpo e nello spirito
e mostri la tua benevolenza
nell'opera di chi si dedica ad alleviare l'altrui sofferenza.
Ti ringraziamo per aver suscitato la vocazione missionaria
nel cuore del giovane medico Giuseppe Ambrosoli.
Egli riconobbe la vera ricchezza dell'uomo
nell'amicizia con Cristo e ha fatto dono
della sua professione ai fratelli più poveri.
Ci uniamo con tutti coloro che in terra di Uganda
lo invocano e riconoscono in lui
un umile e accogliente servo del Signore.
Concedi a noi, per sua intercessione,
la grazia che ti chiediamo...
Maria SS., Madre della vita, ci ottenga dal Figlio suo
la gioia di vedere padre Giuseppe beatificato.
Così nella Chiesa brillerà il suo esempio
di fedeltà al Maestro e la sua professione apparirà,
come fu, amore supremo verso i fratelli. Amen.
Tre Gloria alla SS.ma Trinità
Con approvazione
ecclesiastica
+Alessandro Maggiolini,
Vescovo di Como
testo tratto da
https://www.comboni.org/contenuti/100251
Conosci la Fondazione
Ambrosoli
La storia di padre
Giuseppe Ambrosoli è raccontata nel libro di Elisabetta Soglio e Giovanna
Ambrosoli «Chiamatemi
Giuseppe. Padre Ambrosoli, medico e missionario» Edizioni San Paolo
(2017)
SOURCE : https://comunitavalmorea.blogspot.com/p/padre-ambrosoli.html
Padre Giuseppe Ambrosoli
Una vita straordinaria
Il 20 novembre 2022 padre
Giuseppe Ambrosoli è stato proclamato Beato a Kalongo, tra la sua gente.
Il 29 novembre 2019 la
Santa Sede ha comunicato il riconoscimento, da parte di Papa Francesco, del
miracolo avvenuto per intercessione di padre Giuseppe.
Il 17 dicembre 2015, papa
Francesco ha dichiarato padre Giuseppe Venerabile dalla Chiesa Cattolica.
Nato il 25 luglio 1923 a
Ronago, un piccolo paese della provincia di Como, padre Giuseppe lascia la
famiglia e una brillante carriera di medico per dedicarsi agli ultimi.
"Dio è amore, c'è un
prossimo che soffre ed io sono il suo servitore". Con queste semplici
ma profonde parole annuncia alla mamma e ai familiari la sua vocazione
missionaria.
Conseguita la laurea in
medicina e chirurgia, si reca a Londra per specializzarsi in malattie
tropicali, entra poi a far parte della Congregazione dei Missionari Comboniani
e il 17 dicembre 1955 è ordinato sacerdote. Nel febbraio 1956 s’imbarca per
l’Africa. È destinato a Kalongo, un villaggio sperduto nella savana, nel nord
Uganda, per gestire un piccolo dispensario medico. Vi rimane fino al giorno
della sua morte, nel 1987.
Padre Giuseppe è
ricordato ancora oggi in Uganda come “il medico della carità”.
Grazie alla sua grande
professionalità, l’instancabile dedizione, la sua incrollabile fede e lo
spirito imprenditoriale, padre Giuseppe, durante i suoi 32 anni di opera
missionaria, è riuscito a trasformare il piccolo dispensario medico di Kalongo
in un ospedale efficiente e moderno e ha fondato, accanto all'ospedale, la St.
Mary’s Midwifery Training School, oggi ufficialmente riconosciuta come una
delle migliori scuole di ostetricia del Paese.
Il 13 febbraio 1987, nel
momento più drammatico della guerra civile che flagella il nord
Uganda, Padre Giuseppe è costretto per ordine militare a evacuare
l’ospedale. Con eroica determinazione, dopo aver messo in salvo il personale
medico e i malati, riesce a salvare la scuola di ostetricia consentendo alle
allieve di concludere l’anno scolastico.
La sua salute già
precaria ne risente irreparabilmente e il 27 marzo nel 1987, 44 giorni dopo
l’evacuazione dell’ospedale, muore a Lira provato dalla malattia e dalla
sofferenza, senza la possibilità di essere curato. Poco prima di morire chiede
di poter restare in Uganda tra la sua gente, a cui aveva dedicato la propria
esistenza. Riposa a Kalongo accanto all'ospedale che porta il suo nome.
Fedele all'ideale
comboniano, ha lasciato alle generazioni future la migliore testimonianza di
come sia possibile “salvare l’Africa con gli africani”. E a tutti noi di Fondazione
Ambrosoli l’eredità della sua opera e del suo impegno a favore degli ultimi.
Un'eredità di vita, di
forza e di gioia.
SOURCE : https://www.fondazioneambrosoli.it/chi-siamo/padre-giuseppe-ambrosoli/
Beato Giuseppe Ambrosoli:
médico y misionero
Publicado el 28
julio, 2024 por comunicacion-lmc-es
Hoy 28 de julio
celebramos la memoria del beato Giuseppe Ambrosoli, misionero comboniano que
entregó su vida a los enfermos más pobres de Uganda, país donde construyó un
hospital y atendió a sus pacientes con amor y mucha fe.
Giuseppe Ambrosoli nació
en Italia el 25 de julio de 1923. Su madre, Palmira, fue quien le enseñó, con
el ejemplo, a ayudar a quienes más lo necesitaban. Además, llenó de amor la
infancia del futuro beato. Cuando tenía 19 años, Giuseppe entró a la
universidad para estudiar Medicina, pero interrumpió sus estudios porque
durante la Segunda Guerra Mundial dio refugio en su casa a todos los que podía.
A los judíos perseguidos los llevó hasta Suiza para que pudieran escapar de una
muerte segura.
Pero lo que hizo no le
gustó a las autoridades y para proteger a su familia, Ambrosoli se entregó y
fue enviado a Alemania, donde lo obligaron a entrenar como soldado; sin
embargo, cada vez que podía, asistía a una iglesia donde encontraba consuelo
con el Señor.
Una vez que la paz
volvió, Ambrosoli se convirtió en médico, pero ya había decidido que quería ser
misionero y ayudar a los enfermos en África, por lo que buscó al superior
comboniano y le ofreció su vida y sus conocimientos como doctor. Fue aceptado y
enviado a Londres para especializarse en enfermedades tropicales. También se
dedicó a estudiar para convertirse en sacerdote y finalmente fue enviado a
Uganda para crear un hospital en 1955.
El padre Giuseppe no sólo
trabajaba como médico en el hospital, sino como albañil, y con sus manos ayudó
a construirlo y equiparlo; además, creó una escuela para enfermeras. Pero la
cruel guerra lo volvió a encontrar en 1987, cuando los militares lo obligaron a
desalojar el hospital en 24 horas, por lo que junto a cientos de enfermos
recorrió 120 kilómetros entre balas para ponerse a salvo. Sin embargo, el
padre, que ya presentaba síntomas de enfermedad, falleció el 27 de marzo de ese
año al no poder soportar la huida. No había médicos cerca para ayudarlo.
Siete años después, el
cuerpo del padre fue llevado a su hospital en Kalongo, donde actualmente
reposan sus restos y donde fue beatificado el 20 de noviembre de 2022 en medio
de una enorme fiesta en su memoria.
En la actualidad el Beato
Giuseppe Ambrosoli, es el patrono del escolasticado comboniano de Granada.
Que él y San Daniel
Comboni continúen intercediendo por nosotros y por el pueblo africano al que
tanto amaron.
SOURCE : https://blog-laicoscombonianos.es/2024/07/28/beato-giuseppe-ambrosoli-medico-y-misionero/