lundi 3 mars 2025

Sainte TERESA EUSTOCHIO VERZERI, vierge et fondatrice de la Congregazione delle Figlie del Sacro Cuore di Gesù

 

Santa Teresa Eustochio Verzeri

Teresa-Eustochio nobile Verzeri e M. Giuseppe conte Benaglio fondatori dell'Istituto delle Figlie del Sacro Cuore, 1869 https://archive.org/details/bub_gb_ZIknQPVLRvIC/page/n3


Sainte Thérèse Eustochium

Fondatrice de l'Institut des Filles du Sacré-Coeur (+ 1852)

Née à Bergame en Italie, dans la noble famille des Verzeri, elle essaya par trois fois d'entrer chez les bénédictines. Devant leur refus, elle se consacra à l'enseignement et fonda l'Institut des Filles du Sacré-Cœur tant pour l'éducation que pour les œuvres charitables. Elle rencontra bien des oppositions de la part de son évêque qui lui avait d'abord été favorable.

Thérèse-Eustochium Verzeri (1801-1852, béatifiée en 1946 et canonisée le 10 juin 2001)

"Sa joie était de se considérer sous la constante protection divine, en se sentant entre les mains du Père céleste, en qui elle apprit à avoir toujours confiance."

Homélie du pape Jean-Paul II - Biographie en italien

Un "exemple éloquent de sainteté pour notre époque est Teresa Eustochio Verzeri, femme à la forte personnalité, née à Bergame au début du XIXe siècle... formée à une piété ardente et profonde, après une recherche longue et tourmentée, donna naissance, avec le chanoine Giuseppe Benaglio, son directeur spirituel et figure prestigieuse du clergé de Bergame, à l'institut des "Filles du Sacré-Cœur de Jésus" pour l'éducation et l'assistance  des  filles pauvres. Après le transfert de son œuvre à Brescia, elle se prodigua dans une activité fiévreuse, qui l'amena à conclure son existence à l'âge de 51 ans seulement."

Jean-Paul II le 11 juin 2001 aux pèlerins venus pour la canonisation.

À Brescia en Lombardie, l'an 1852, sainte Thérèse-Eustochium (Ignazia Verzeri), vierge, fondatrice de l'Institut des Filles du Sacré-Cœur de Jésus.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/6033/Sainte-Th%C3%A9r%C3%A8se-Eustochium.html

CHAPELLE PAPALE POUR LA CANONISATION DE 5 BIENHEUREUX

HOMÉLIE DU PAPE JEAN PAUL II

Dimanche 10 juin 2001, Solennité de la Sainte Trinité 


1. "Béni soit Dieu le Père, et le Fils unique de Dieu, et l'Esprit Saint:  car son amour pour nous est grand" (Antienne de début).

La liturgie tout entière est toujours orientée vers le mystère trinitaire, source  de vie pour chaque croyant, mais elle l'est encore plus spécialement en la fête d'aujourd'hui de la Très Sainte Trinité.
"Gloire au Père, gloire au Fils, gloire à l'Esprit Saint":  chaque fois que nous proclamons ces paroles, synthèse de notre foi, nous adorons l'unique et véritable Dieu en trois Personnes. Nous contemplons émerveillés ce mystère qui nous enveloppe totalement. Un mystère d'amour, un mystère de sainteté ineffable.

"Saint, Saint, Saint est le Seigneur, Dieu de l'univers" chanterons-nous d'ici peu, en entrant dans le coeur de la prière eucharistique. Le Père a tout créé avec sagesse et une providence aimante; le Fils par sa mort et sa résurrection nous a rachetés; l'Esprit Saint nous sanctifie par la plénitude de ses dons de grâce et de miséricorde.

Nous pouvons à juste titre définir la solennité d'aujourd'hui comme une "fête de la sainteté". En ce jour, la cérémonie de canonisation de cinq bienheureux trouve donc son cadre le plus harmonieux:  Luigi Scrosoppi, Agostino Roscelli, Bernardo da Corleone, Teresa Eustochio Verzeri, Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayès.

2. "Ayant donc reçu notre justification de la foi, nous sommes en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ" (Rm 5, 1).

Pour l'Apôtre Paul, comme nous l'avons entendu dans la seconde Lecture, la sainteté est un don que le Père nous communique à travers Jésus-Christ. En effet, la foi en Lui est un début de sanctification. A travers la foi l'homme entre dans l'ordre de la grâce; à travers la foi il espère prendre part à la gloire de Dieu. Cette espérance n'est pas une vaine illusion, mais le fruit sûr d'un chemin ascétique face à de nombreuses épreuves, affrontées avec patience et une vertu éprouvée.

Ce fut l'expérience de saint Luigi Scrosoppi, au cours d'une vie entièrement consacrée à l'amour du Christ et de ses frères, en particulier des plus faibles et sans défense.

"Charité! Charité!":  cette exclamation jaillit de son coeur au moment de quitter le monde pour le Ciel. Il exerça la charité de façon exemplaire, en particulier à l'égard des jeunes filles orphelines et abandonnées, entraînant un groupe d'éducatrices, avec lesquelles il fonda l'Institut des "Soeurs de la Divine Providence".

La charité fut le secret de son apostolat long et inlassable, nourri d'un contact permanent avec le Christ, contemplé et imité dans l'humilité et dans la pauvreté de sa naissance à Bethléem, dans la simplicité de sa vie laborieuse à Nazareth, dans la complète immolation sur le Calvaire, dans le silence éloquent de l'Eucharistie. C'est pourquoi l'Eglise le présente aux prêtres et aux fidèles comme modèle d'une synthèse profonde et efficace entre la communion avec Dieu et le service aux frères. Le modèle, en d'autres termes, d'une existence vécue en intense communion avec la Très Sainte Trinité.

3. "Son amour pour nous est grand". L'amour de Dieu pour les hommes s'est manifesté de manière particulièrement évidente dans la vie de saint Agostino Roscelli, que nous contemplons aujourd'hui dans la splendeur de la sainteté. Son existence, toute imprégnée de foi profonde, peut être considérée comme un don offert pour la gloire de Dieu et pour le bien des âmes. Ce fut la foi qui le rendit toujours obéissant à l'Eglise et à ses enseignements, dans une adhésion docile au Pape et à son propre Evêque. Il sut puiser dans la foi le réconfort pour affronter les heures sombres, les âpres difficultés et les événements douloureux. La foi fut le roc solide auquel il sut s'accrocher pour ne jamais céder au découragement.

Il sentit le devoir de communiquer cette même foi aux autres, en particulier à ceux qu'il approchait dans le mystère de la confession. Il devint un maître de vie spirituelle, en particulier pour les Soeurs qu'il fonda, qui le virent toujours serein même face aux situations les plus critiques. Saint Agostino Roscelli nous exhorte nous aussi à avoir toujours confiance en Dieu, en nous plongeant dans le mystère de son amour.

4. "Gloire au Père, au Fils et à l'Esprit Saint". A la lumière du mystère de la Trinité le témoignage évangélique de saint Bernardo da Corleone, lui aussi élevé aux honneurs des autels, acquiert également une éloquence singulière. Tous s'émerveillaient devant lui et se demandaient comment un frère laïc pouvait parler de façon aussi éminente du mystère de la très Sainte Trinité. En effet, sa vie fut entièrement tendue vers Dieu, à travers un effort constant d'ascèse, tissée de prière et de pénitence. Ceux qui l'ont connu attestent de façon unanime qu'il "était toujours occupé à la prière", "jamais il ne cessait de prier", "il priait sans cesse" (Summ., 35). De ce dialogue ininterrompu avec Dieu, qui trouvait dans l'Eucharistie son centre dynamique, il tirait la lymphe vitale pour son courageux apostolat, en répondant aux défis sociaux de l'époque, qui ne manquait pas de ten-sions et de problèmes.

Aujourd'hui aussi le monde a besoin de saints comme Fra' Bernardo plongés en Dieu et précisément pour cette raison capables d'en transmettre la vérité et l'amour. L'humble exemple de ce Capucin constitue un encouragement à ne pas se lasser de prier, la prière et l'écoute de Dieu étant précisément l'âme de la sainteté authentique.

5. "L'Esprit de vérité vous guidera à la vérité tout entière" (Antienne de Communion). Teresa Eustochio Verzeri, que nous contemplons aujourd'hui dans la gloire de Dieu, se laissa conduire docilement par l'Esprit Saint au cours  de son existence, brève mais intense. Dieu se révéla à Elle comme une présence devant laquelle on doit s'incliner avec une profonde humilité. Sa joie était de se considérer sous la constante protection divine, en se sentant entre les mains du Père céleste, en qui elle apprit à avoir toujours confiance.

S'abandonnant à l'action de l'Esprit, Teresa vécut l'expérience mystique particulière "de l'absence de Dieu". Seule une foi inébranlable l'empêcha de ne pas perdre la confiance en ce Père porvidentiel et miséricordieux, qui la mettait à l'épreuve:  "Il est juste - écrivait-elle - que l'épouse, après avoir suivi l'époux dans toutes les peines qui accompagnèrent sa vie, prenne encore part avec lui à la plus terrible" (Livre des devoirs, III, 130).

Tel est l'enseignement que sainte Teresa laisse à l'Institut des "Filles du Sacré-Coeur de Jésus", qu'elle fonda. Tel est l'enseignement qu'elle nous laisse à tous. Même face aux contrariétés et aux souffrances intérieures et extérieures, il faut conserver vivante la foi en Dieu le Père, Fils et Esprit Saint.

6. En canonisant la Bienheureuse Rafqa Choboq Ar-Rayès, l'Eglise met en lumière d'une manière toute particulière le mystère de l'amour donné et accueilli pour la gloire de Dieu et le salut du monde. Cette moniale de l'Ordre libanais maronite désirait aimer et donner sa vie pour ses frères. Dans les souffrances qui n'ont cessé de la tourmenter durant les vingt-neuf dernières années de son existence, sainte Rafqa a toujours manifesté un amour généreux et passionné pour le salut de ses frères, puisant dans son union au Christ, mort sur la croix, la force d'accepter volontairement et d'aimer la souffrance, authentique voie de sainteté.

Puisse sainte Rafqa veiller sur ceux qui connaissent la souffrance, en particulier sur les peuples du Moyen-Orient affrontés à la spirale destructrice et stérile de la violence! Par son intercession, demandons au Seigneur d'ouvrir les coeurs à la recherche patiente de nouvelles voies pour la paix, hâtant les jours de la réconciliation et de la concorde!

7. "Yahvé, notre Seigneur, qu'il est puissant ton nom par toute la terre!" (Ps 8, 2.10). En contemplant ces lumineux exemples de sainteté, l'invocation du Psalmiste revient spontanément dans le coeur. Le Seigneur ne cesse de donner à l'Eglise et au monde d'admirables exemples d'hommes et de femmes, dans lesquels se reflète sa gloire trinitaire. Leur témoignage nous pousse à regarder vers le Ciel et à chercher sans répit le Royaume de Dieu et sa justice.

Marie, Reine de tous les Saints, qui la première a accueilli l'appel du Très-Haut, soutiens-nous dans notre service à Dieu et aux frères. Et vous, marchez avec nous, saint Luigi Scrosoppi, Agostino Roscelli, Bernardo da Corleone, Teresa Eustachio Verzeri, Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayès, afin que notre existence, comme la vôtre, soit une louange au Père, au Fils et à l'Esprit Saint. Amen!

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2001/documents/hf_jp-ii_hom_20010610_canonizzazione.html

DISCOURS DU PAPE JEAN PAUL II
AUX PÈLERINS VENUS
POUR LA CANONISATION DE 5 BIENHEUREUX

Lundi 11 juin 2001

Messieurs les Cardinaux,

Vénérés frères dans l'épiscopat et dans le sacerdoce,

Très chers frères et soeurs!

1. Nous avons célébré hier la première cérémonie de canonisation après le grand Jubilé de l'an 2000. A vous tous, venus pour cet heureux événement, je suis heureux de renouveler aujourd'hui ma bénédiction, dans l'ambiance plus familiale de cette rencontre, au cours de laquelle nous avons également l'opportunité de réfléchir sur les figures des nouveaux saints

2. En pensant à saint Luigi Scrosoppi, je salue affectueusement les prêtres et les fidèles du diocèse de Udine ici présents avec leur Evêque, Mgr Pietro Brollo. J'adresse une pensée particulière à la Congrégation des "Soeurs de la Providence de Saint Gaetano Thiene" qu'il a fondée en 1837. Très chères soeurs, vous êtes nées d'un groupe de femmes emplies de foi et de générosité apostolique, qui collaboraient avec le Père Luigi dans le soin affectueux des filles seules et abandonnées de Udine et de ses environs. La canonisation de votre fondateur démontre que le dessein de la Providence, à laquelle il se remettra totalement, se poursuit dans l'Eglise et dans le monde. Aujourd'hui encore, il faut des coeurs et des mains disposées à servir les personnes en difficultés, pour leur manifester la mansuétude de la divine miséricorde.

L'héritage de Saint Luigi Scrosoppi, jalousement gardé par ses filles spirituelles, est pourtant riche et précieux pour tout le Peuple de Dieu, spécialement pour les prêtres. En effet, il est le modèle de vie sacerdotale conduite dans la recherche constante de Dieu. Saint François d'Assise et Saint Philippe Neri furent les guides qu'il suivit avec élan, pour se conformer totalement au Christ Sauveur. Humilité, pauvreté, simplicité; prière, contemplation, union intime avec le Christ, furent les sources inépuisables de sa charité. Que son exemple lumineux attire non seulement les filles spirituelles et les fidèles, mais aussi tous ceux qui sont liés à l'oeuvre entamée par lui

3.  Chers pèlerins venus de différentes régions pour participer à la canonisation de saint Agostino Roscelli, fondateur des "Soeurs de l'Immaculée" je m'adresse maintenant à vous avec affection. Je salue l'Archevêque de Gênes, le Cardinal Dionigi Tettamanzi, le Cardinal Giovanni Canestri et l'Evêque de Chiavari. Je salue le clergé, les religieux, les religieuses et les fidèles. Le nouveau saint exerça avec un grand dévouement son sacerdoce, à travers un apostolat fécond de bien. Il suivit le modèle d'une vie évangélique austère, dans laquelle il se distingua par l'amour envers Dieu et envers les hommes. Cet amour indivisible pour Dieu et pour les frères constitue la ligne fondamentale qui qualifie sa spiritualité, dans laquelle se fondent dans l'unité la contemplation et l'action. Il aimait répéter:  "La prière aide à bien faire l'action et l'action, faite comme il se doit, aide à bien faire la prière".

J'ai plaisir à rappeler ici les paroles avec lesquelles mon vénéré prédécesseur Jean-Paul Ier, quand il était Evêque de Vittorio Veneto, eut à présenter le visage ascétique de Saint Agostino Roscelli:  "Il a su à merveille unir l'activité des temps modernes à une vie intérieure élevée" (cf. Litt. Post., p. 16, n. 14). La dimension spirituelle de ce "pauvre prêtre" comme il aimait se définir, dégage une force prophétique capable de secouer et de fasciner encore aujourd'hui. Il repropose, de façon simple, des valeurs évangéliques que, au début du troisième millénaire, il faut redécouvrir et revivre avec conviction:  la valeur de l'humilité et de la sobriété, du silence et du sens de la présence de Dieu qui anime l'Histoire, de la prière d'une charité qui ne dit jamais "assez", parce qu'elle est immense comme est immense Dieu, dont elle est à l'origine.

Que Saint Agostino Roscelli rappelle à ses filles  spirituelles  et à tous les croyants que les résultats de l'action pastorale ne dépendent pas principalement de nos forces, mais surtout de l'aide de Dieu, auquel nous devons recourir incessamment à travers la prière

4.  Je salue maintenant tous ceux qui sont venus à Rome pour la canonisation de Bernardo da Corleone, humble frère capucin, dans lequel brille dans toute sa vivacité, la force du charisme franciscain:  c'est-à-dire l'austérité, l'essentiel, l'itinéraire de charité. Je salue de manière spéciale le Cardinal Salvatore De Giorgi, Archevêque de Palerme, les Evêques et les fidèles de Sicile, terre natale de ce nouveau saint. Analphabète, il a su écrire des pages lumineuses d'histoire à travers sa vie, pétrie d'amour pour le crucifix, de service humble et silencieux, de solidarité envers le peuple.

Même en étant un homme du XVII siècle, Frère Bernardo, se présente comme un authentique disciple du divin Maître, et participe à l'actualité éternelle de l'Evangile. Le modèle de sainteté qu'il propose est toujours actuel. Surtout avec son histoire personnelle riche de grandes passions civiles et religieuses, avec un sens prononcé pour la justice et pour la vérité au milieu de tant de situations de souffrance et de misère, il incarne, dans un certain sens, l'image du saint contemporain:  c'est-à-dire d'un homme qui s'ouvre au feu de l'amour surnaturel et se laisse enflammer par lui, en répercutant la chaleur sur les âmes des frères.

Comme il le montra à ses contemporains, il nous indique aujourd'hui encore que la sainteté, don de Dieu, engendre une transformation si profonde de la personne qu'elle en fait un témoignage vivant de la présence consolatrice de Dieu dans le monde.

5.  Un autre exemple éloquent de sainteté pour notre époque est Teresa Eustochio Verzeri, femme à la forte personnalité, née à Bergame au début du XIX siècle. Je salue le clergé, les religieux, les religieuses, et les fidèles du diocèse avec leur Pasteur, Mgr Roberto Amadei. Sainte Teresa Verzeri, formée à une piété ardente et profonde, après une recherche longue et tourmentée, donna naissance, avec le chanoine Giuseppe Benaglio, son directeur spirituel et figure prestigieuse du clergé de Bergame, à l'institut des "Filles du Sacré-Coeur de Jésus" pour l'éducation et l'assistance  des  filles pauvres. Après le transfert de son oeuvre à Brescia, elle se prodigua dans une activité fiévreuse, qui l'amena à conclure son existence à l'âge de 51 ans seulement.

Au cours de son chemin spirituel, elle fut particulièrement attirée par le Sacré-Coeur de Jésus, qu'elle proposa avec insistance à la dévotion de ses consoeurs, en les exhortant à une vie religieuse faite d'obéissance, d'humilité et de générosité. Elle aimait répéter que l'âme qui veut suivre Jésus, doit l'imiter en tout, spécialement en participant à sa passion rédemptrice, à l'exemple de la Très Sainte Vierge Marie. Elle écrivait à une de ses filles spirituelles:  "Tu voudrais être toujours avec Dieu sur le Mont Tabor:  mais regarde la Très Sainte Vierge; elle n'est pas sur le Mont Tabor, elle est seulement au pied de la croix:  tu dois savoir que la plus grande des grâces que Dieu te fait, c'est celle de souffrir avec lui et pour son amour" (Lettere, parte IV, vol. VII, n. 49).

Apprendre du Coeur de Jésus, se laisser orienter par les sentiments de ce Coeur et les transformer dans le service aux frères:  voilà le message que Teresa nous transmet également à nous, à l'aube du nouveau millénaire, en nous invitant tous à coopérer activement à l'action évangélisatrice de l'Eglise.

6.  Je salue Sa Béatitude le Cardinal Sfeir, les évêques, les prêtres, les religieux et religieuses, notamment les membres de l'Ordre libanais maronite, les représentants des Autorités, ainsi que tous les fidèles du Liban, venus participer à la canonisation de Soeur Rafqa, qui est un motif de joie profonde pour l'Eglise, en particulier pour tous les chrétiens libanais. Au Moyen-Orient ravagé par tant de conflits meurtriers et par tant de souffrances injustes, le témoignage de cette religieuse libanaise demeure une source de confiance pour ceux qui sont éprouvés. Parce qu'elle a toujours vécu en union étroite avec Jésus, capable comme lui de ne jamais désespérer de l'homme, elle devient le signe discret mais efficace que le mystère pascal du Christ continue de transformer le monde pour y faire germer l'espérance de la vie nouvelle offerte à tous les hommes de bonne volonté. Accueillant  la  souffrance  comme  un moyen pour mieux aimer le Christ et ses frères, elle a vécu de façon éminente la dimension missionnaire de sa vie consacrée, puisant dans la Trinité la force d'offrir sa vie pour le monde et complétant dans sa propre chair ce qui "manque aux épreuves du Christ" (Col 1, 24). Puissent les malades, les affligés, les réfugiés de guerre et toutes les victimes de la haine d'hier et d'aujourd'hui, trouver en sainte Rafqa une compagne de route afin que, par son intercession, ils continuent de rechercher dans la nuit des raisons d'espérer encore et de bâtir la paix!

7. Très chers frères et soeurs! Entrainés par ce lumineux témoignage de l'Evangile et soutenus par leur céleste intercession, nous poursuivons avec persévérance sur le chemin de la sainteté, en gardant le regard fixé sur le Christ (cf. He 12, 1-2).

Chacun des nouveaux saints confirme, de façon différente, ce que j'ai rappelé dans la Lettre apostolique Novo millennio ineunte, c'est-à-dire que l'engagement concret du croyant puise son inspiration et sa force dans la contemplation du visage du Christ.

Ainsi, nous aussi, dans les étapes successives de la vie, dans les différentes situations au sein desquelles la Providence nous a placés, nous sommes appelés à être contemplatifs dans l'action. Que les saints Luigi Scrosoppi, Agostino Roscelli, Bernardo da Corleone, Teresa Eustochio Verzeri, Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayès nous aident sur ce chemin difficile.

Que nous vienne en aide la Très Sainte Vierge, disciple parfaite de son Fils. Pour ma part, je vous donne très affectueusement à  vous  tous ici présents, ainsi qu'à vos proches, une Bénédiction spéciale.

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/2001/june/documents/hf_jp-ii_spe_20010611_canonization.html

Sainte Thérèse Eustochium VERZERI

Nom: VERZERI

Prénom: Ignatia

Nom de religion: Thérèse Eustochium (Teresa)

Pays: Italie

Naissance: 31.07.1801  à Casal di Cologno (Bergame - Lombardie)

Mort: 03.03.1852  à Brescia (Lombardie)

Etat: Religieuse - Fondatrice

Note: Elle fonde en 1831 les Filles du Sacré-Cœur pour l'éducation et l'assistance des filles pauvres, congrégation approuvée par Grégoire XVI (1841) Elle subit l'épreuve mystique de "l'absence de Dieu".

Béatification: 27.10.1946  à Rome  par Pie XII

Canonisation: 10.06.2001  à Rome  par Jean Paul II

Fête: 3 mars

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2001 n.24 p.1.4  -  n.25 p.4

Réf. dans la Documentation Catholique: 1946 col.1439

Notice

Teresa Verzeri naît à Bergame en Lombardie (Italie) le 31 juillet 1801 d'Antoine Verzeri et d'Elena Pedrocca-Grumelli. Sa mère avait hésité jadis entre mariage et vie monastique. Une tante franciscaine lui avait dit: "Dieu t'a destinée à l'état de mariage pour devenir la mère de saints enfants". Ignatia est l'aînée de sept enfants. Elle a un frère, Girolamo, qui deviendra évêque de Brescia. Dès sa plus tendre enfance, sa mère lui inculque un ardent amour de Dieu. Le chanoine Giuseppe Benaglio, Vicaire général et figure prestigieuse du diocèse de Bergame, suit déjà spirituellement la famille Verzeri. Il deviendra le directeur spirituel d'Ignatia. Sa vocation religieuse mûrit à la maison où elle reçoit toute son instruction et au monastère bénédictin de Saint Grat. Après une recherche longue et tourmentée, elle quitte le Monastère et fonde avec le chanoine Benaglio la Congrégation des Filles du Sacré-Cœur de Jésus pour l'éducation et l'assistance des filles pauvres (8 février 1831). Son nom de religieuse est Teresa Eustochium. S'abandonnant à l'action de l'Esprit, Teresa vit l'expérience mystique de "l'absence de Dieu". Seule une foi inébranlable l'empêche de perdre confiance en ce Père providentiel et miséricordieux qui la met à l'épreuve. "Il est juste - écrit-elle - que l'épouse, après avoir suivi l'époux dans toutes les peines qui accompagnèrent sa vie, prenne encore part avec lui à la plus terrible." Dans une époque où le Jansénisme fait obstacle à la dévotion au Sacré-Cœur, elle propose à ses Sœurs le Sacré-Cœur comme "source inépuisable de vraie sainteté". Elle les exhorte à une vie religieuse faite d'obéissance, d'humilité et de générosité. Elle aime à répéter que l'âme qui veut suivre Jésus doit l'imiter en tout, spécialement en participant à sa passion rédemptrice, à l'exemple de la Vierge Marie.

Après le transfert de son œuvre à Brescia, elle se prodigue avec une activité fiévreuse en faveur des petites filles en difficultés, des orphelines, etc., car il est plus facile - dit-elle - d'éduquer les jeunes au bien que de les relever une fois qu'ils sont tombés. Mais elle recommande de laisser dans l'éducation une saine liberté. Elle vit à une époque troublée au point de vue social et politique et elle rencontre beaucoup d'obstacles de la part des autorités civiles et même ecclésiastiques. Elle s'abandonne à la volonté de Dieu qui la soutient. Son amour pour le Sacré-Cœur se traduit en amour pour l'homme par le service et la coopération à l'action évangélisatrice de l'Église: c'est le message toujours actuel qu'elle nous laisse. Elle meurt à l'âge de 51 ans seulement. Son corps repose à Bergame.

SOURCE : https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/hagiographie/fiches/f0081.htm

Sainte Teresa Verzeri

Fondatrice, Bergame 1801 – 1852

Teresa est née à Bergame en 1801 des époux Grumelli et Verzeri. Elle est la première de sept enfants d’une famille qui mène une vie chrétienne radicale. Depuis son enfance, elle a montré des qualités de caractère qui seront déterminantes pour sa vie future : tempérament vif et vivace, indépendant et entreprenant, mais surtout très réfléchi, elle aura bientôt la grâce d’être guidée par un saint prêtre, Mgr Giuseppe. Benaglio, qui sera non seulement son guide spirituel mais aussi avec elle le fondateur de la future Congrégation des Filles du Sacré-Cœur de Jésus.

Dans sa jeunesse, elle ressent l’appel à la vie consacrée et tente d’y répondre en entrant dans le monastère bénédictin de S. Grata, dans la ville haute de Bergame. – L’incertitude sous-jacente qui accompagne Teresa est de ne pas savoir où Le suivre, comment y répondre, que ce soit dans la vie cloîtrée ou dans la vie apostolique.

Le 8 février 1831, Teresa rejoint la ville de Gromo, dans la Haute-Bergame, près de la cathédrale, et donna officiellement commencement à l’œuvre, baptisée Congrégation “Filles du Sacré-Cœur de Jésus”. En peu de temps, le nombre de jeunes filles aidées augmente dans la maison du Gromo. Malgré les critiques et les calomnies, l’œuvre se développe dans les régions de Bergame et de Brescia jusqu’à arriver, dans les années suivantes, à Lugano, à S. Angelo Lodigiano, à Darfo, à Breno, à Trento et à Rovereto, à Rome et à Arpino dans la région du Lazio, à Recanati dans la région  Marche … Partout, la charité se transforme en activités éducatives et sociales au service des plus démunis dans un effort surprenant jusqu’à sa mort en 1852.

Trois aspects de la personnalité de Teresa:

– la femme

– l'expérience spirituelle

– la pensée pédagogique

La femme

L’iconographie de cette femme déterminée et forte la caractérise avec deux traits très éloquents:

– visage intense, dans lequel brillent deux yeux perçants, qui regardent au loin;

– les mains soutenant un livre, l’index d’une femme habituée à la lecture et à l’écriture, à la pensée théologique et spirituelle d’un haut profil doctrinal, accompagnée d’une sagesse pédagogique et d’une culture raffinée.

Habituée à la subtilité de la pensée et aux gestes d’une famille noble, Teresa est ouverte aux défis de son temps : elle fait face avec détermination aux difficultés de sa tâche de leader, convaincue que “rien n’est difficile avec Dieu” (1835) ; “L’amour pour Dieu – dit-elle – surmonte tous les obstacles et surmonte les peurs”.

Audacieuse dans son attitude quotidienne de faire la volonté de Dieu, dans l’expérience bénédictine cloîtrée, elle se sent questionnée par les défis de son temps et décide, avec Mons. Benaglio, de donner vie à une œuvre exprimant la consécration à aider ceux qui ont manifesté un besoin matériel et surtout spirituel…

Courageuse dans la défense de sa congrégation dans les nombreuses difficultés qui surgissent dans la Société, non seulement civile mais aussi religieuse, elle agit avec liberté également vis-à-vis des autorités ecclésiastiques et ouvre et ferme des communautés religieuses comme elle le voit bien dans le Seigneur.

C’est une femme capable et responsable, intelligente et autonome, vertus généreusement reconnues, encore vivant, par le pape Grégoire XVI.

L’expérience spirituelle

Teresa est définie par Don Divo Barsotti, un professeur d’esprit. Rappelant comment elle puise dans la spiritualité espagnole du XVIe siècle (Thérèse d’Avila, Ignace de Loyola, Jean d’Avila) et française du XVIIe siècle (François de Sales, Jeanne de Chantal, Vincent de’ Paoli) souligne comme Teresa vit une vie dans laquelle l’amour de Dieu et l’amour des frères sont si intimement liés qu’elle soit  sœur et mère de tous: “mère” parce qu’elle fait sien le problème des autres, “mère” parce qu’elle sait écouter les voix de son temps et celles de ceux qu’elle approche.

Maitresse de l’esprit de l’Institut caractérisé par le feu de l’amour auquel puiser en permanence, Thérèse conduit et reconduit tous et tout au Cœur de Jésus. Pourquoi précisément le cœur ?

Bibliquement, le mot cœur dit profondeur, intimité de la personne, un lieu où naissent tous les sentiments de la personne. Dans le Cœur de Jésus, l’amour naît et est exprimé au Père, à soi-même et à ses frères et sœurs. Les Filles du Sacré-Cœur de Jésus sont invitées à puiser “la charité parfaite” à cette source inépuisable, pour la donner à un monde qui vit sous de nombreux aspects sans amour. Elle suggère aux sœurs :

– la charité la plus pure qui “n’a de vue que pour la gloire de Dieu”

– la charité universelle qui “n’exclue personne, mais embrasse tout le monde”

– la charité généreuse qui ne se décourage dans les adversités”.

Personnellement, Thérèse accueille de Dieu une preuve intérieure très difficile que Saint Jean-Paul II a définie le jour de la canonisation de la manière suivante : “A elle, Dieu s’est révélé comme une présence mystérieuse devant laquelle nous devons nous incliner avec une profonde humilité. … S’abandonnant à l’action de l’Esprit, Teresa a vécu l’expérience mystique particulière “de l’absence de Dieu”. Seulement une foi

Seulement une foi inébranlable l’empêchait de perdre confiance en ce Père prévoyant et miséricordieux, qui l’avait mise à l’épreuve. “Dans les écrits spirituels laissés à la Congrégation, elle offre les mystérieuses richesses de son âme et de son expérience comme lumière pour suivre la grâce jusqu’ où Dieu veut.

Pensée éducative

Teresa considère la mission apostolique et en particulier l’aspect pédagogique-formateur comme un “ministère très élevé et divin”, raison pour laquelle son enseignement pédagogique découle de la vision chrétienne de la vie, dans l’exercice quotidien de la foi, de l’espérance et de la charité structuré  dans la méthode préventive décrite dans le Livre des Devoirs (1844) avec cette méthode  la personne est aidée dans sa croissance en tenant compte de son cheminement personnel , comme  dessin merveilleux que le Créateur a pensé pour elle en lui offrant des “dons de nature et de grâce” et en anticipant une vision intégrale et moderne de l’éducation

Le contact avec les besoins que son pèlerinage de charité touché dans divers endroits en Italie, pousse Teresa et ses compagnes à lancer de nouvelles initiatives et stratégies pour résoudre les situations tragiques des mineurs (orphelins) et même des adultes (soldats blessés ou mourants ) dans des souffrances matérielles, morales et affectives dues aux conséquences des guerres et à la misère du début du XIXe siècle.

Le triptyque pour l’éducateur/trice est éclairant :

• “persuader les jeunes que rien n’est pire que l’égoïsme” ;

• “les aider à fuir l’oisiveté et à aimer le travail” ;

• ” travailler l’intérieur”,

des lignes qui soulignent que l’amour, l’activité et les valeurs intérieures sont les piliers d’une vie construite, capable de générer une sérénité pour soi-même et pour les autres.

L’attention de Teresa est particulièrement dirigée vers la figure de l’éducateur/trice, qu’elle souhaite témoin avant d’être un enseignant des valeurs humaines et chrétiennes : on n’éduque pas avec des mots, on éduque avec l’exemple d’une vie vécue ; on éduque en aimant, est donc important le style de vie de la personne.

En éduquant “il ne faut pas partir des pieds mais de la tête”, réalisant par intuition  avec une grande nouveauté  en ce temps que son éducation et sa culture ne sont pas un ornement accessoire, mais des “outils” nécessaires de libération et de progrès pour la femme qui doit être préparée dès l’enfance  à donner le mieux de soi dans la vie. “Cultivez l’esprit et le cœur” de vos jeunes, c’est-à-dire veillez à l’éducation intégrale, à la croissance intérieure, à l’éducation des sentiments et de la volonté, de sorte que les jeunes puissent atteindre pleinement leur identité. “Formez” – dit-elle – de personnes “libres, larges et déliées “.

Teresa Verzeri, dans son expérience de promotion humaine et d’évangélisation, était une femme aux multiples facettes: forte et tendre, dynamique et contemplative, enracinée dans la tradition et ouverte à la modernité, capable de combiner les différentes richesses de l’existence féminine et surtout de parler aujourd’hui encore aux jeunes, aux éducateurs, aux personnes consacrées, à la famille, à tous.

Le patrimoine qu’elle a laissé à la Congrégation est maintenant partagé en Europe, en Amérique, en Asie et en Afrique par les religieuses et les laïcs qui, à différents niveaux, rendent possible ce modèle de dévouement évangélique et de témoignage crédible de ceux qui ont placé la charité au premier rang des priorités de leur propre vie.

SOURCE : https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=https%3A%2F%2Fwww.fscj.it%2Ffr%2Fqui-nous-sommes%2Fsanta-teresa-verzeri%2F#federation=archive.wikiwix.com&tab=url

Gaudi, le génial architecte, et Thérèse Verzeri, amie du Coeur du Christ 

Paroles de Benoît XVI après l’angélus 

NOVEMBRE 06, 2011 00:00ZENIT STAFFANGÉLUS 

ROME, dimanche 6 novembre 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI évoque deux personnalités exceptionnelles : un laïc catalan, architecte, dont la cause de béatification est en cours, Antonio Gaudi, et une sainte italienne, amie du Cœur de Jésus, dont la congrégation est aujourd’hui très présente aussi en Amérique latine, Thérèse Verzeri. 

En espagnol, le pape a mentionné, après l’angélus, son voyage, il y a un an, à Barcelone, et la « joie » qu’il a eue de consacrer la basilique de la « Sagrada Familia ». Il a évoqué le « génial architecte » de cette basilique, « admirable somme de technique, de beauté et de foi, conçue par le serviteur de Dieu, Antonio Gaudí », dont la cause de béatification est en cours. Il a ajouté « bon dimanche » en catalan – langue de Barcelone – et en espagnol. 

En portugais, le pape a évoqué sainte Thérèse Verzeri, canonisée il y a dix ans: elle a fondé l’institut des Filles du Sacré-Cœur de Jésus et des religieuses de cette congrégation sont venues à Rome depuis le Brésil visiter les lieux liés à sa vie. 

Le pape a souhaité « d’abondantes grâces divines » à ses filles et sœurs spirituelles et à tous ceux qui ont une dévotion spéciale envers cette sainte, afin qu’ils construisent leur vie « sur ce solide roc qui est le Christ vivant dans son Eglise ». 

Sainte Thérèse-Eustochium Verzeri, vierge (1801-1852), est née à Bergame, en Lombardie, et elle devint l’aînée de sept enfants. Sa mère, la comtesse Elena Pedrocca-Grumelli, marquée par la figure de sainte Claire d’Assise, leur enseigna à connaître et aimer Dieu ardemment. Mais très jeune aussi, elle fait l’expérience, mystique, de « l’absence de Dieu », du poids de la solitude humaine devant le sentiment inquiétant de l’éloignement de Dieu. 

L’Italie est en plein bouillonnement. Les changements politiques, les soulèvements, les persécutions n’épargnent pas l’Eglise, également traversée par un courant janséniste. Le Cœur du Christ lui apparaît comme le remède. C’est ainsi qu’en 1831, après un temps de maturation au monastère bénédictin de Santa Grata, Thérèse fonde les Filles du Sacré-Cœur de Jésus. 

Elles se dévouent à l’éducation des jeunes filles pauvres, fondent des foyers pour les orphelines, victimes de mauvais traitements, des écoles, animent des retraites, des récréations festives, et se prodiguent au chevet des malades, aujourd’hui, jusqu’au Brésil, en Argentine et en Bolivie, en République centrafricaine, au Cameroun, en Inde et en Albanie. 

Lorsqu’elle remet son âme à Dieu, le 3 mars 1852, Mère Thérèse laisse un précieux patrimoine spirituel centré sur le Cœur du Christ. 

Enfin, en allemand, le pape a évoqué les défunts, dont on fait particulièrement mémoire en ce mois de novembre, en affirmant l’espérance chrétienne : « Notre espérance est que la mort n’est pas la fin, que Dieu ne cesse pas d’aimer chaque être humain dans son unicité. Cette espérance est comme la lumière des jeunes filles de l’Evangile d’aujourd’hui. Nous vivons dans l’attente de rencontrer le Christ, la lumière de la vie. Cette aspiration ne doit pas s’éteindre dans la routine quotidienne. Demandons au Seigneur de savoir veiller sur l’huile de nos « lampes », rester fermes dans la prière, à l’écoute de la Parole de Dieu, dans la réception des sacrements, afin de pouvoir un jour avoir part au céleste festin de noces. Que l’Esprit du Seigneur vous accompagne sur tous vos chemins ». 

Anita S. Bourdin

Gaudi, le génial architecte, et Thérèse Verzeri, amie du Coeur du Christ | ZENIT - Français

SOURCE : https://fr.zenit.org/2011/11/06/gaudi-le-genial-architecte-et-therese-verzeri-amie-du-coeur-du-christ/

Santa Teresa Eustochio Verzeri

Colégio Teresa Verzeri, Santo Ângelo, Brasil


Saint Teresa Eustochio Verzeri

Also known as

Ignazia Verzeri

Memorial

3 March

Profile

Teresa’s motherCountess Elena Pedrocca-Grumelli, had felt drawn to the religious life, but her aunt, a Poor Clare nun, prophesied that Elena would be the mother of holy children. Teresa was the oldest of the seven children; her brother became bishop of BresciaItaly. Ingazia was educated at home, and the canon Giuseppe Benaglio, Vicar General of the diocese of BergamoItaly was her spiritual teacher.

Benedictine nun at Bergamo. Dedicated to the education of young girls. Founder of the Institute of the Daughters of the Sacred Heart of Jesus on 8 February 1831. Built orphanages, retreat centers, and provided help to the oldsick and infirm; noted spiritual guide and teacher. An extensive correspondent, in addition to the Constitutions and Book of Duties for the congregation, she left over 3,500 letters. The Daughters continue their mission in ItalyBrazilArgentinaBolivia, the Central African Republic, Cameroon, India, and Albania.

Born

31 July 1801 at BergamoLombardyItaly as Ignazia Verzeri

Died

3 March 1852 at BresciaItaly of natural causes

her relics are in the chapel of the Daughters of the Sacred Heart of Jesus, BergamoItaly

Venerated

2 April 1922 by Pope Pius VII

Beatified

27 October 1946 by Pope Pius XII

Canonized

10 June 2001 by Pope John Paul II

Patronage

Daughters of the Sacred Heart of Jesus

Additional Information

other sites in english

Catholic Heroes

Catholic Online

Wikipedia

images

Wikimedia Commons

video

YouTube PlayList

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Dicastero delle Cause dei Santi

L’Enciclopedia Italiana

Santi e Beati

Vatican

Wikipedia

spletne strani v slovenšcini

Svetniki

Readings

To you and to your Institute Jesus Christ has given the precious gift of his Heart, for from no one else can you learn holiness, he being the inexhaustible source of true holiness. – Saint Teresa to the first members of the Daughters of the Sacred Heart of Jesus

The Daughters of the Sacred Heart of Jesus, like those who draw their charity from the very source of love, that is, from the Heart of Jesus Christ, must burn with the same love of the Divine Heart for their neighbor: purest charity that has no aim save for the glory of God and the good of souls; universal charity that excludes no one but embraces all; generous charity that does not draw back from suffering, is not alarmed by contradiction, but rather, in suffering and opposition, grows in vigor and conquers through patience. – Saint Teresa

MLA Citation

“Saint Teresa Eustochio Verzeri“. CatholicSaints.Info. 29 June 2023. Web. 3 March 2025. <https://catholicsaints.info/saint-teresa-eustochio-verzeri/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-teresa-eustochio-verzeri/

CANONIZATION OF 5 BLESSEDS

HOMILY OF JOHN PAUL II

Feast of the Blessed Trinity 

10 June 2001


1. "Blessed be God the Father and his only-begotten Son and the Holy Spirit:  for great is his love for us" (Entrance Antiphon).

The entire liturgy is focused on the Trinitarian mystery, source of life for every believer, but especially today, on the feast of the Blessed Trinity.

"Glory to the Father, glory to the Son, glory to the Holy Spirit":  every time we proclaim these words, the synthesis of our faith, we adore the only true God in three Persons. With amazement we contemplate the mystery that completely surrounds us. Mystery of love, mystery of ineffable holiness.

"Holy, holy, holy, Lord God of sabbaoth" we will sing in a little while, entering into the heart of the Eucharistic prayer. The Father created everything with his wisdom and loving providence; the Son redeemed us with his death and resurrection; the Holy Spirit sanctifies with the fullness of his gifts of grace and mercy.

We can correctly define today's solemnity as the feast of holiness. It is a perfect day for the ceremony of the canonization of the five blesseds:  Luigi Scrosoppi, Agostino Roscelli, Bernardo da Corleone, Teresa Eustochio Verzeri, Rafqua Pietra Choboq Ar-Rayès.

2. "Justified ... by faith, we are in peace with God by means of our Lord Jesus Christ" (Rom 5,1).

For the apostle Paul, as we have heard in the second reading, holiness is a gift which the Father communicates to us through Jesus Christ. Faith in him is the principle of sanctification. By faith man enters the order of grace; by faith he hopes to take part in the glory of God. This hope is not a vain illusion, but the sure fruit of an ascetic path through many trials, that are faced with patience and proven virtue.

This was the experience of St Luigi Scrosoppi, during a life entirely spent for the love of Christ and his neighbour, especially, the weaker and the defenceless.

"Charity, charity":  this exclamation burst from his heart at the moment of leaving the world for heaven. He exercised charity in an exemplary way, above all, in the service of abandoned orphan girls, involving a group of teachers, with whom he was able to start the Congregation of the "Sisters of Divine Providence".

Charity was the secret of his long and untiring apostolate, nourished by a constant contact with Christ, contemplated and imitated in the humility and poverty of his birth at Bethlehem, in the simplicity of his life of hard work at Nazareth, in the complete immolation on Calvary, and in the astonishing silence of the Eucharist. Consequently, the Church holds him up to priests and to the faithful as a model of a deep and effective union of communion with God and the service of his neighbour. In other words, he is a model of a life lived in intense communion with the Holy Trinity.

3. "Great is his love for us". The love of God for men is revealed with special emphasis in the life of St Agostino Roscelli, whom we contemplate today in the splendour of holiness. His existence, entirely permeated by deep faith, can be considered a gift offered for the glory of God and the good of souls. Faith made him ever obedient to the Church and her teachings, in docile adherence to the Pope and to his own bishop. From faith he knew how to draw comfort in bleak times, in bitter difficulties and in painful events. Faith was the solid rock to which he held on tightly in order to avoid yielding to discouragement.

He felt the duty to communicate the same faith to others, above all, to those whom he approached in the ministry of confession. He became a master of the spiritual life, especially for the congregation of sisters founded by him. The sisters always found him serene even in the the most trying situations. St Agostino Roscelli exhorts us always to trust in God, immersing ourselves in the mystery of his love.

4. "Glory to the Father, to the Son, and to the Holy Spirit".

The evangelical witness of St Bernard of Corleone, elevated to the honour of the altars today, observed within the mystery of the Trinity gains a particular effectiveness. All wondered and asked how a simple lay brother could disccourse so well about the mystery of the Trinity. In fact, his life was entirely directed toward God, by a constant ascetical exertion joined with prayer and penance. Those who knew him agreed in testifying that "he was always at prayer", "never ceased to pray", "prayed constantly" (Summ., 35). From such an uninterrupted conversation with God, which found in the Eucharist its ongoing impulse, he drew the lifeblood for his courageous apostolate, responding to the social challenges of the time, with all their tensions and disquiet.

Even today the world needs saints like Brother Bernard immersed in God and for that very reason able to hand on God's truth and love. The humble example of the Capuchin saint offers an encouragement never to tire of prayer, since prayer and listening to God are the soul of authentic holiness.

St Teresa Eustochio Verzeri:  faith in providence and abandonment to direction of Spirit

5. "The Spirit of truth will lead you into all truth" (Communion antiphon). Teresa Eustochio Verzeri, whom today we contemplate in the glory of God, in her brief but intense life knew how to be led with docility by the Holy Spirit. God revealed himself to her as a mysterious presence before whom we must bow with profound humility. Her joy was to be considered under constant divine protection, feeling herself in the hands of the heavenly Father, whom she learned to trust in forever.

Abandoning herself to the action of the Spirit, Teresa lived the particular mystical experience of the "absence of God". Only an unshakable faith kept her from losing her confidence in the provident and merciful Father, who put her to the test:  "It is right, she wrote, that the spouse after having followed the bridegroom in all the pain that marked his life, should share in the most terrible" (Book of Duties, III, 130).

This was the teaching that St Teresa left to her Institute of the "Daughters of the Sacred Heart of Jesus" founded by her. This is the teaching that she left us all. In the midst of contradictions and inner and exterior sufferings one must keep alive faith in God Father, Son and Holy Spirit.

6. By canonizing Blessed Rafqa Choboq Ar-Rayès, the Church sheds a very particular light on the mystery of love given and received for the glory of God and the salvation of the world. This nun of the Lebanese Maronite Order desired to love and to give her life for her people. In the sufferings which never left her for 29 years of her life, St Rafqa always showed a passionate and generous love for the salvation of her brothers, drawing from her union with Christ, who died on the cross, the force to accept voluntarily and to love suffering, the authentic way of holiness.

May St Rafqa watch over those who know suffering, particularly over the peoples of the Middle East who must face a destructive and sterile spiral of violence. Through her intercession, let us ask the Lord to open hearts to the patient quest for new ways to peace and so hasten the advent of reconciliation and harmony.

7. "O Lord our God, how great is your name through all the earth" (Ps 8,2.10). Contemplating these outstanding examples of holiness, the psalmist's exclamation comes spontanously to mind.

The Lord does not stop giving to the Church and to the world wonderful examples of men and women who are reflections of the glory of the Trinity. Their witness incites us to raise our eyes to heaven and to seek without pause the kingdom of God and his justice.

May Mary the Queen of all saints, who first heard the call of the Most High, uphold us in our service of God and neighbor. And may you go with us saints Luigi Scrosoppi, Agostino Roscelli, Bernardo da Corleone, Teresa Eustocchio Verzeri, Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayès, so that our lives like yours may give praise to the Father, the Son and the Holy Spirit. 

Amen

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/2001/documents/hf_jp-ii_hom_20010610_canonizzazione.html

ADDRESS OF JOHN PAUL II
 TO THE PILGRIMS 
WHO HAD COME FOR THE CANONIZATIONS

Monday, 11 June 2001


Eminent Cardinals,

Brothers in the Episcopate and in the Priesthood,

Brothers and Sisters in Christ.

1. Yesterday we celebrated the first ceremony of canonization after the Great Jubilee of the Year 2000. To all of you, gathered for this happy occasion, I am happy to greet you again in the more familiar climate of today's visit, which gives us a chance to dwell upon the personalities of the new saints.

2. Thinking of St Luigi Scrosoppi, I greet with affection the priests and faithful of the Diocese of Udine present with Bishop Pietro Brollo. I want to express a particular greeting to the "Sisters of Providence of St Cajetan of Thiene" founded by him in 1837. Beloved sisters, you are born of a group of women full of faith and apostolic generosity, who collaborated with Fr Luigi in the loving care of the girls abandoned and without family of Udine and the surrounding area. The canonization of your Founder shows that the design of Providence, to which he entrusted himself entirely, continues in the Church and in the world. Even today there is a need for hearts and hands who are available to serve persons in difficulty, to reveal to them the breadth of divine mercy.

The legacy of St Luigi Scrosoppi, carefully maintained by his spiritual daughters, is rich and precious for the entire People of God, above all, for priests. In fact, he was a model of priestly life lived in the constant search for God. St Francis of Assisi and St Philip Neri were the guides whom he followed with enthusiasm in order to be conformed in everything to Christ our Savior. Humility, poverty, simplicity; prayer, contemplation, intimate union with Christ:  these were the inexhaustible sources of his charity. May his luminous example attract not just his spiritual daughters and the devout, but all those who come into contact with the work he began.

3. With affection I turn now to you, pilgims from various regions to participate in the canonization of St Agostino Roscelli, founder of the "Sisters of the Immaculate". I greet the Archbishop of Genova, Cardinal Dionigi Tettamanzi, Cardinal Giovanni Canestri, the Bishop of Chiavari, the clergy, men and women religious, and the faithful. The new saint exercised his priesthood with great dedication, carrying out an apostolate that was productive of good. He followed the model of an austere evangelical life, in which he was outstanding in the love of God and neighbour. The indivisible love of God and neighbour constitutes the fundamental and distinguishing characteristic of his spirituality, in which action and contemplation feed each other. He loved to repeat:  "Prayer helps to act well, and action, done as it should be done, helps to pray well".

I am happy to remember the words of my venerated Predecessor John Paul I, when he was Bishop of Vittorio Veneto, caught the ascetical features of St Agostino Roscelli:  "He knew how to join together in the best way the business of modern life with a deep interior life" (cf. Litt. Post., p. 16, n. 14). The spiritual stature of the "poor priest", as he liked to call himself, released a prophetic force capable of arousing and charming even today. In a simple way, he re-presented the Gospel values that one must recover and live with conviction at the start of the third millennium:  the value of humility and sobriety, of silence and the sense of the presence of God which directs history, of prayer and of a charity which never says, that's enough, because it is as immense as is the God from whom it comes.

St Agostino Roscelli reminds his spiritual daughters and all believers that the results of pastoral action do not depend mostly on our own strength, but on the help of God, to whom we must always turn in prayer.

4. I greet those who have come to Rome for the canonization of Bernard of Corleone, humble Capuchin brother in whom we find shining forth the power of the Franciscan charism:  austerity, focus on what is necessary, and charitable journeying for the Gospel. I want to greet above all Cardinal Salvatore De Giorgi, Archbishop of Palermo, the bishops and faithful of Sicily, the native land of the new saint. He, though he was illiterate, knew how to write bright pages of history with his life, soaked with the love of the Crucified One, of humble and silent service, of solidariety towards the people.

Even though he belonged to the 17th century, Brother Bernard, configured as an authentic disciple of the divine Master, participated in the perennial newness of the Gospel. The model of holiness that he proposed is always up to date. Moveover, with his personal history marked by great civil and religious passions, with a refined sense of justice and truth amidst so many situations of suffering and of misery, in a certain way, he incarnated the image of a contemporary saint:  someone who is open to the fire of supernatural love and who lets him be put on fire with it, reflecting its fire upon the souls of his brothers and sisters. As he showed to his contemporaries, he indicates to us today that holiness, the gift of God produces such a deep transformation of the person as to make them the living witness of God's comforting presence in the world.

5. Another significant example of holiness for our time is Teresa Eustochio Verzeri. She was a woman of great personality, born in Bergamo at the beginning of the 19th century. I greet the clery, men and women religious, and the faithful with Bishop Roberto Amadei. St Teresa Verzeri , formed to a burning and solid piety, after a long and painful quest, began, with Canon Giuseppe Benaglio her spiritual director and imporant member of the clergy of Bergamo, the congregation of the "Daughters of the Sacred Heart of Jesus" for the education and assistance of poor girls. After her work was transferred to Brescia, she was worn out in an unending activity which led to her ending her life at only 51 years of age.

In her spiritual path she was particularly attracted by the Sacred Heart of Jesus, which she offered to the devotion of her sisters exhorting them to an obedient, generous and gentle religious life. The soul who wants to follow Jesus, she loved to repeat, should imitate him in everything, especially participating in his redemptive passion, after the example of Mary. To a spiritual daughter, she wrote:  "You would also like to be with Christ on Tabor, but look at the Virgin Mary, she is not on Tabor, she is only at the foot of the cross:  believe, my dear, that the greatest grace that God can give you is that of suffering with him and for his love" (Lettere, part IV, vol. VII, n. 49).

To learn from the Heart of Jesus, to let oneself be directed by the feelings of that heart and to pour them out in the service of our brothers and sisters:  that is the message Teresa transmits to us, at the dawn of the third millennium, inviting each of us to cooperate actively in the evangelizing action of the Church.

6. I greet His Beatitude, Cardinal Sfeir, the bishops, priests, men and women religious, particularly, the members of the Maronite religious order, the representatives of the authorities as well as the faithful from Lebanon, who have come to participate in the canonization of Sister Rafqa, who is a reason for deep joy for the Church, and for Lebanese Christians. In the Middle East, ravaged by so many murderous conflicts and unjust sufferings, the witness of this Lebanese sister remains a source of confidence for those who are being tried. Because she lived in close union with Jesus, she was capable like him of never giving up on a human being. She became the discreet and effective sign that the Easter Mystery of Christ continues to transform the world to make grow the hope of a new life offered to all men and women of good will.

By accepting suffering as a means for loving Christ and neighbour better, she lived to an eminent degree the missionary dimension of her consecrated life, drawing from the Trinity the force to offer her life for the world and completing in her own flesh whatever "was lacking to the sufferings of Christ" (Col 1,24). May sick people, the afflicted, refugees of war and all the victims of hatred yesterday and today, find in St Rafqa a life companion, so that by her intercession, they can continue to search for the reasons to hope still and to build peace.

7. Brothers and sisters in Christ. Spurred on by these shining witnesses of the Gospel, and sustained by their heavenly intercession, let us continue with perseverance on the way of holiness holding our gaze fixed on Christ (cf. Heb 12,1-2).

Each of the new saints confirms, in a different way, what I reminded you of in the Apostolic Letter Novo Millennio ineunte, that the concrete occupation of the believer draws its inspiration and effectiveness from the contemplation of the face of Christ.

So even in our distinctive states of life and in the different situations in which Providence has placed us are called to be contemplatives in action. May the saints Luigi Scrosoppi, Agostino Roscelli, Bernardo da Corleone, Teresa Eustochio Verzeri, Rafqa Pietro Choboq Ar-Rayès help us in this demanding way of life. May the Virgin Mary, perfect disciple of her Son, help us in a special way. On my part, with great affection, I impart a special blessing to all here present and to all your loved ones.

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/speeches/2001/june/documents/hf_jp-ii_spe_20010611_canonization.html

VERZERI, TERESA EUSTOCHIO, ST.

The foundress of the Daughters of the sacred heart (Bergamo); b. Bergamo, Italy, July 31, 1801; d. Brescia, March 3, 1852. Her family was noble and very religious—her mother and three of her sisters joined her congregation; her brother Gerolamo became bishop of Brescia. Even as an adolescent Teresa aspired to the cloister. It was a much-disturbed period when new ideas were profoundly transforming the popular outlook. Democratic aspirations opened the door to a spirit of laicism, which often led to open Church and State conflicts. In this disorientation of values Teresa preserved complete devotion to the pope, and matured her vocation as educator. After entering the Benedictine convent of St. Grata on three different occasions, and then leaving it upon the advice of her spiritual director, Canon Giuseppe Benaglio, she founded in 1831, together with him, her own congregation. She was noted for her ability at governing and writing, and still more for her vigorous spirituality, strong faith, and balance between contemplation and action. As an educator she showed originality, particularly in her preventive method. She was beatified on Oct. 27, 1946 and canonized on June 10, 2001.

Feast: March 3.

Bibliography: Works. Lettere, 7 v. (Brescia 1874–78); Libro dei doveri, 3 v. (5th ed. Bergamo 1952). Literature. G. Arcangeli, Vita di Teresa Verzeri (2d ed. Bergamo 1896). E. Valentini, Il sistema preventivo della Beata Verzeri (Turin 1952). D. T. Donadoni, Teresa Verzeri (Turin 1964).

[D. Donadoni]

New Catholic Encyclopedia

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/verzeri-teresa-eustochio-st

TERESA EUSTOCHIO VERZERI  

(1801-1852)  

Teresa Verzeri was born in Bergamo (Italy) on July 31, 1801,the first of the seven children of Antonio Verzeri and the countess Elena Pedrocca-Grumelli. Her brother, Girolamo, became Bishop of Brescia. Her mother, doubtful of whether she should give herself to matrimony or embrace the monastic life, had listened to the prophetic word of her aunt, Madre Antonia Grumelli, a Franciscan Poor Clare Nun: "God has destined you for this state to become the mother of holy children."

At a very tender age Teresa learned from her mother, a prominent woman, to know and ardently love God. She was led in her spiritual journey by the Canon Giuseppe Benaglio, the Vicar General of the Diocese of Bergamo, who already accompanied the family.

Teresa completed her initial studies at home. Intelligent, gifted with an open spirit, vigilant, and upright, she was educated to discern, to seek true values and to be faithful to the action of grace. From childhood to maturity Teresa allowed herself to be led by the Spirit of Truth that engaged her in a constant and intense spiritual battle: in the light of faith she discovered and experienced the weight of her own weakness; she unmasked, as far as humanly possible, every idolatrous form of falsehood, pride, and fear, in order to surrender totally to God. Through grace, she travelled a road of detachment, of purity of intention, of simplicity and straightforwardness that brought her to seek "God alone."

Interiorly Teresa lived the special mystic experience of the "absence of God," anticipating something of the religious life of today: the weight of human solitude before a restless sense of the distance of God. Nevertheless, in unshakeable faith, Teresa never lost her confidence and abandonment to the living God, provident and merciful Father, to whom she devoted herself in obedience. Her lonely cry, like that of Jesus, became the entrusting of her whole self through love.

With the intention of pleasing God and doing only his will,her religious vocation matured at home and in the Benedictine Monastery of St. Grata. After a long and tormenting search, she left the Monastery to found the Congregation of the Daughters of the Sacred Heart of Jesus together with the Canon Giuseppe Benaglioon February 8, 1831, in Bergamo.

Teresa Verzeri lived during the first half of the 1800s, a time of great transformation in the history of Italy and the society of Bergamo, marked with political changes, revolutions, and persecutions that did not spare the Church, which was also wounded by Janenism and by the crisis of values, resulting from the French Revolution.

At a time when the devotion to the Sacred Heart found resistance, she gave to the first Daughters of the Sacred Heart this testament that characterises the spiritual patrimony of their religious family: "To you and to your Institute Jesus Christ has given the precious gift of his Heart, for from no one else can you learn holiness, he being the inexhaustible source of true holiness" (Libro dei Doveri, vol. III,p. 484).

Teresa saw very clearly the pressing needs of her times. Wherever charity called, she seized the situation, even the most dangerous and serious, with absolute availability, and with her first companions she dedicated herself to diverse apostolic services: "education of middleclass troubled girls; homes for orphans who were at risk, abandoned and even led astray; public schools, christian doctrine, retreats, holiday recreations and assistance to the infirm" (Libro dei Doveri, vol. III, p. 368).

In fulfilling her mission Teresa revealed her special talent as spiritual guide, as apostle and as pedagogue. She expressly professed the preventive system: "cultivate and attentively guard the mind and heart of your little girls while they are still young, to prevent as far as possible, any entrance of evil, it being better to avert a fall with your warnings and admonitions than to have to lift them up again with correction" (cf Pratiche, 1841).

Education is a work of freedom and persuasion, respecting individuality. For this she recommended that the young be allowed "a holy freedom so that they may do willingly and with full agreement that which, oppressed by command, would only be accomplished as a burden and with violence." In addition, she desired that the choice of methods established be adapted "to the temperament, the inclinations, the circumstances of each person... and be according to the capacity of each" (Libro dei Doveri, vol. III, p. 347 and 349).

In 1836 Canon Benaglio died and Teresa, supported by the obedience that guaranteed that the Congregation was willed by God, dedicated herself totally to its approbation, strengthening and expansion. In this she was affronted by many obstacles placed in the way by civil authorities, and also by ecclesiastics who put her virtue to the hard test. Teresa showed herself heroic in abandonment to the will of God that sustained her.

After a life of intense giving, Teresa Verzeri died in Brescia on March 3,1852. She left to the Congregation, already approved by the Church and by the government, a vast documentation - above all in the Constitutions, the Book of Duties and in more than 3,500 letters - from which it is possible to draw all the richness of her spiritual and human experience.

The precious spiritual patrimony transmitted to the Congregation finds its center in the Heart of Jesus from whom the Daughters of the Sacred Heart inherit the spirit of magnanimous charity that compels one to be "all to all " in an intimate relation with the Father and in loving solicitude for one's neighbor.

Teresa expressed it this way: "The Daughters of the Sacred Heart of Jesus, like those who draw their charity from the very source of love, that is, from the Heart of Jesus Christ, must burn with the same love of the Divine Heart for their neighbor: purest charity that has no aim save for the glory of God and the good of souls; universal charity that excludes no one but embraces all; generous charity that does not draw back from suffering, is not alarmed by contradiction, but rather, in suffering and opposition, grows in vigor and conquers through patience" (Libro dei Doveri, vol. I, p. 58).

Animated by this spirit, the Daughters of the Sacred Heart of Jesus continue the mission of Teresa today in Italy, Brazil, Argentina and Bolivia, in the Central African Republic and in Cameroon, in India, and in Albania.

In the contemplation of the Heart of Christ they receive the mandate to go to every man and woman with a dedication that loves the poor with predilection, is open for every service, is always solicitous to promote the dignity of the person, to be the Heartof Christ there where the need is greatest.The relics of TeresaVerzeri are venerated in the chapel of the Daughters of the Sacred Heart of Jesus, in Bergamo.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20010610_verzeri_en.html

St. Teresa Eustochio Verzeri

Feastday: March 3

Birth: 1801

Death: 1852

Canonized: Pope John Paul II

Teresa Verzeri was born in Bergamo (Italy) on July 31, 1801,the first of the seven children of Antonio Verzeri and the countess Elena Pedrocca-Grumelli. Her brother, Girolamo, became Bishop of Brescia. Her mother, doubtful of whether she should give herself to matrimony or embrace the monastic life, had listened to the prophetic word of her aunt, Madre Antonia Grumelli, a Franciscan Poor Clare Nun: "God has destined you for this state to become the mother of holy children."

At a very tender age Teresa learned from her mother, a prominent woman, to know and ardently love God. She was led in her spiritual journey by the Canon Giuseppe Benaglio, the Vicar General of the Diocese of Bergamo, who already accompanied the family.

Teresa completed her initial studies at home. Intelligent, gifted with an open spirit, vigilant, and upright, she was educated to discern, to seek true values and to be faithful to the action of grace. From childhood to maturity Teresa allowed herself to be led by the Spirit of Truth that engaged her in a constant and intense spiritual battle: in the light of faith she discovered and experienced the weight of her own weakness; she unmasked, as far as humanly possible, every idolatrous form of falsehood, pride, and fear, in order to surrender totally to God. Through grace, she travelled a road of detachment, of purity of intention, of simplicity and straightforwardness that brought her to seek "God alone."

Interiorly Teresa lived the special mystic experience of the "absence of God," anticipating something of the religious life of today: the weight of human solitude before a restless sense of the distance of God. Nevertheless, in unshakeable faith, Teresa never lost her confidence and abandonment to the living God, provident and merciful Father, to whom she devoted herself in obedience. Her lonely cry, like that of Jesus, became the entrusting of her whole self through love.

With the intention of pleasing God and doing only his will,her religious vocation matured at home and in the Benedictine Monastery of St. Grata. After a long and tormenting search, she left the Monastery to found the Congregation of the Daughters of the Sacred Heart of Jesus together with the Canon Giuseppe Benaglioon February 8, 1831, in Bergamo.

Teresa Verzeri lived during the first half of the 1800s, a time of great transformation in the history of Italy and the society of Bergamo, marked with political changes, revolutions, and persecutions that did not spare the Church, which was also wounded by Janenism and by the crisis of values, resulting from the French Revolution.

At a time when the devotion to the Sacred Heart found resistance, she gave to the first Daughters of the Sacred Heart this testament that characterises the spiritual patrimony of their religious family: "To you and to your Institute Jesus Christ has given the precious gift of his Heart, for from no one else can you learn holiness, he being the inexhaustible source of true holiness" (Libro dei Doveri, vol. III,p. 484).

Teresa saw very clearly the pressing needs of her times. Wherever charity called, she seized the situation, even the most dangerous and serious, with absolute availability, and with her first companions she dedicated herself to diverse apostolic services: "education of middleclass troubled girls; homes for orphans who were at risk, abandoned and even led astray; public schools, christian doctrine, retreats, holiday recreations and assistance to the infirm" (Libro dei Doveri, vol. III, p. 368).

In fulfilling her mission Teresa revealed her special talent as spiritual guide, as apostle and as pedagogue. She expressly professed the preventive system: "cultivate and attentively guard the mind and heart of your little girls while they are still young, to prevent as far as possible, any entrance of evil, it being better to avert a fall with your warnings and admonitions than to have to lift them up again with correction" (cf Pratiche, 1841).

Education is a work of freedom and persuasion, respecting individuality. For this she recommended that the young be allowed "a holy freedom so that they may do willingly and with full agreement that which, oppressed by command, would only be accomplished as a burden and with violence." In addition, she desired that the choice of methods established be adapted "to the temperament, the inclinations, the circumstances of each person... and be according to the capacity of each" (Libro dei Doveri, vol. III, p. 347 and 349).

In 1836 Canon Benaglio died and Teresa, supported by the obedience that guaranteed that the Congregation was willed by God, dedicated herself totally to its approbation, strengthening and expansion. In this she was affronted by many obstacles placed in the way by civil authorities, and also by ecclesiastics who put her virtue to the hard test. Teresa showed herself heroic in abandonment to the will of God that sustained her.

After a life of intense giving, Teresa Verzeri died in Brescia on March 3,1852. She left to the Congregation, already approved by the Church and by the government, a vast documentation - above all in the Constitutions, the Book of Duties and in more than 3,500 letters - from which it is possible to draw all the richness of her spiritual and human experience.

The precious spiritual patrimony transmitted to the Congregation finds its center in the Heart of Jesus from whom the Daughters of the Sacred Heart inherit the spirit of magnanimous charity that compels one to be "all to all " in an intimate relation with the Father and in loving solicitude for one's neighbor.

Teresa expressed it this way: "The Daughters of the Sacred Heart of Jesus, like those who draw their charity from the very source of love, that is, from the Heart of Jesus Christ, must burn with the same love of the Divine Heart for their neighbor: purest charity that has no aim save for the glory of God and the good of souls; universal charity that excludes no one but embraces all; generous charity that does not draw back from suffering, is not alarmed by contradiction, but rather, in suffering and opposition, grows in vigor and conquers through patience" (Libro dei Doveri, vol. I, p. 58).

Animated by this spirit, the Daughters of the Sacred Heart of Jesus continue the mission of Teresa today in Italy, Brazil, Argentina and Bolivia, in the Central African Republic and in Cameroon, in India, and in Albania.

In the contemplation of the Heart of Christ they receive the mandate to go to every man and woman with a dedication that loves the poor with predilection, is open for every service, is always solicitous to promote the dignity of the person, to be the Heartof Christ there where the need is greatest.The relics of TeresaVerzeri are venerated in the chapel of the Daughters of the Sacred Heart of Jesus, in Bergamo.

Biogrpahy Provided By: The Vatican

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7688

Catholic Heroes… St. Teresa Eustochio Verzeri

February 28, 2019

By CAROLE BRESLIN

In the first part of the 1800s, the Jansenists continued to spread their heresy. To them God was an angry God. Everyone’s fate was sealed and could not change and so there was no point in developing an intimate relationship with Jesus, especially in the Blessed Sacrament. Catholics were urged to stay away from Holy Communion since they were not worthy to receive our Lord because of their sinfulness.

Into this chaos a woman was born who loved our Lord and who labored to help others learn of God’s love through the Sacred Heart of Jesus.

The village of Bergamo lies in the foothills of the Italian Alps, about 50 miles northwest of Milan. Antonio Verzeri and his wife, Countess Elena Pedrocca-Grumelli, were a noble and religious family. Of their seven children, Teresa was the firstborn, arriving on July 31, 1801. The deep devotion the family had to our Lord and His Church can be seen not only through Teresa, but also through her younger brother, Girolamo, who became bishop of Brescia, and several of her sisters who also became nuns.

Before marriage Elena had considered joining a monastic order in order to become a contemplative. However, her aunt, Madre Antonia Grumelli, a Franciscan Poor Clare nun, advised her that marriage was her vocation: “God has destined you for this state to become the mother of holy children.” She certainly raised holy children, as noted above.

Elena’s devotion and piety were exemplary for her family and her noble position in society. From her, Teresa developed a great love of God. Teresa also had a wonderful spiritual director, Canon Giuseppe Benaglio, who was the vicar general of the Diocese of Bergamo. He was also a close friend of the family.

Teresa’s education began at home. She possessed a quick mind, open spirit, great vigilance, and discernment. She was a virtuous child and was taught to seek God’s will from an early age.

Her spiritual director trained Teresa to seek eternal values and to be docile with the movements of grace. This proved beneficial as she sought to follow movements of the Holy Spirit when engaged in grave spiritual warfare.

Through these battles, Teresa learned of her personal weakness and placed her trust more and more in God who was her strength. As she matured in the spiritual life, she examined her faults honestly, recognizing her pride, fear, inordinate attachments, and falsehood.

With great integrity of soul she worked at detachment, purity of intention, simplicity, and genuineness. Her primary goal was to seek God alone. Like another Teresa, St. Teresa of Calcutta, who founded the Missionaries of Charity, she lived a special mystical experience called the “absence of God.” Despite her piety and her devotions, she felt alone. She felt an agonizing distance from God.

Such times provide opportunities to practice heroic faith and trust in our Heavenly Father. Just so, Teresa never lost her confidence in Him and faithfully lived a life surrendered to the Providence of God. She trusted in our merciful Father, obeying quickly and joyfully. Her simple aim was to place all her life and love in His hands.

After some soul searching, she began her religious life in the Benedictine Monastery at St. Grata, about 27 miles southwest of Bergamo. When she was 30 years old, with the approval and assistance of her spiritual director Canon Benaglio, she left the Benedictine Monastery to establish the Congregation of the Daughters of the Sacred Heart of Jesus. She returned to Bergamo and founded the congregation on February 8, 1831.

To do so in the context of the times was heroic. The beginning of the nineteenth century in Italy — and in most of Europe — was inundated with an anticlerical secularism caused by the French Revolution. As society sought to eliminate any influence of the Catholic Church, the Jansenists sought to spread their heresy. Any pious devotions were spurned as the Jansenists spread a denial of the authority of the Pope and of an individual’s ability to gain grace.

Thus, just as society agitated to suppress devotion to the Sacred Heart of Jesus, Teresa labored to increase it and, by it, lift up the downtrodden people. As she wrote in the congregation’s rules, “To you and to your Institute Jesus Christ has given the precious gift of His Heart, for from no one else can you learn holiness, He being the inexhaustible source of true holiness.”

The sisters were to help wherever they saw need — and for that time there was great need.

In dangerous times they were to be uncompromisingly available for service: education of troubled girls, homes for orphans, public schools, Christian teaching, spiritual retreats, recreations, and aid for the infirm.

Teresa was especially gifted in nurturing both the body of the new organization and the souls of the women. Her method was similar to John Bosco’s, preventing misbehavior by holy example and formation. “Guide the mind and heart of your little girls while they are still young, to prevent as far as possible any entrance of evil.”

She also insisted on respect for the individual that the girls would choose willingly and not be oppressed by a command. Furthermore, instruction was to be adapted to the personality and ability of each girl.

As the congregation grew and matured, Teresa’s administrative gifts blossomed. When Canon Benaglio died, she led the order as she believed God willed it. Despite many roadblocks to their work by both ecclesiastical and civil authorities, Teresa persevered in her effort to be “all to all.”

She believed all efforts found success in the Heart of Jesus from whom the Daughters of the Sacred Heart gained their strength. “The Daughters of the Sacred Heart of Jesus, like those who draw their charity from the very source of love, that is, from the Heart of Jesus Christ, must burn with the same love of the Divine Heart for their neighbor: purest charity that has no aim save for the glory of God and the good of souls; universal charity that excludes no one but embraces all; generous charity that does not draw back from suffering, is not alarmed by contradiction, but rather, in suffering and opposition, grows in vigor and conquers through patience.”

After giving her all for all, Teresa died in Brescia, about 30 miles southwest of Bergamo, on March 3, 1852.

The congregation spread to Brazil, Argentine, Bolivia, India, Cameroon, and the Central African Republic, as well as to Albania and throughout Europe.

Teresa was beatified on October 27, 1946 by Pope Pius XII and was canonized by Pope St. John Paul II on June 10, 2001. Her feast is celebrated on March 3.

Dear St. Teresa Verzeri, you did not so much deny evil as you proclaimed the Truth and sought to spread God’s love by positive works. In these dark times so similar to yours, assist us, by the Sacred Heart of Jesus, to love God and to love our neighbors by being all to all. There is so much need, help us to see it and work to ease it. Amen.

SOURCE : https://thewandererpress.com/saints/catholic-heroes-st-teresa-eustochio-verzeri/



Santa Teresa Eustochio Verzeri Vergine, Fondatrice

Festa: 3 marzo

Bergamo, 31 luglio 1801 - Brescia, 3 marzo 1852

Nasce il 31 luglio 1801 a Bergamo. Primogenita dei sette figli di Antonio Verzeri e della contessa Elena Pedrocca-Grumelli, Teresa fa i primi studi in casa, guidata dal canonico Giuseppe Benaglio. Più tardi la troviamo con le monache benedettine di Santa Grata, a Bergamo. Sono periodi di grande travaglio interiore e di ricerca. Teresa lascia il monastero, per dedicare la sua vita e il suo impegno nel mondo. L'8 febbraio 1831, insieme al canonico Benaglio, fonda la Congregazione delle Figlie del Sacro Cuore di Gesù. Saranno educatrici e guide delle ragazze povere, orfane e abbandonate. Morto il canonico Benaglio nel 1836, gravano su di lei le fatiche per la formazione delle religiose, per le costituzioni, per i rapporti con Roma. Un lavoro imponente, testimoniato da volumi sui doveri delle religiose, dalle costituzioni, dalle oltre 3.500 lettere che scrive di persona. Muore a Brescia il 3 marzo 1852. (Avvenire)

Etimologia: Teresa = cacciatrice, dal greco; oppure donna amabile e forte, dal tedesco

Martirologio Romano: A Brescia, santa Teresa Eustochio (Ignazia) Verzeri, vergine, fondatrice dell’Istituto delle Figlie del Sacratissimo Cuore di Gesù.

Teresa Verzeri nasce il 31 luglio 1801 a Bergamo (Italia); è la primogenita dei sette figli di Antonio Verzeri e della contessa Elena Pedrocca-Grumelli. Il fratello Girolamo diventerà Vescovo di Brescia. La madre, dubbiosa se scegliere il matrimonio o abbracciare la vita monastica, si era sentita rispondere in tono profetico dalla zia M. Antonia Grumelli, monaca clarissa: "Dio ti destina a quello stato per renderti madre di santa prole".

Nella più tenera età Teresa impara dalla mamma, donna eminentemente cristiana, a conoscere e ad amare Dio ardentemente. Nel suo cammino spirituale viene seguita dal Canonico Giuseppe Benaglio, Vicario Generale della Diocesi di Bergamo, che già accompagnava la famiglia.

Teresa compie gli studi iniziali in ambito domestico. Intelligente, dotata di spirito aperto, vigilante, retto, viene educata al discernimento, alla ricerca dei valori perenni e alla fedeltà all'azione della grazia. Dalla fanciullezza fino all'età più matura Teresa si lascia illuminare dallo Spirito di Verità che l'animerà ad un costante e acceso combattimento spirituale: alla luce della fede scopre e sperimenta il peso della propria fragilità, smascherando, per quanto è possibile a creatura umana, ogni forma idolatrica di menzogna, di egoismo, di paura, per arrendersi totalmente a Dio. Percorre, nella Grazia, un cammino fatto di spogliamento, di purezza di intenzione, di rettitudine e semplicità che la porta a cercare "Dio solo".

Interiormente Teresa vive la particolare esperienza mistica "dell'assenza di Dio", anticipando qualcosa della vita religiosa dell'uomo di oggi: il peso della solitudine umana davanti al senso inquietante della lontananza da Dio. Nella fede incrollabile, tuttavia, Teresa non smarrisce la confidenza e l'abbandono nel Dio vivente, Padre provvidente e misericordioso, al quale vota in obbedienza la vita, e come in Gesù, il suo grido di solitudine diventa consegna di tutta se stessa per amore.

Nell'intento di piacere a Dio e di fare solo la sua volontà, matura la sua vocazione religiosa tra la famiglia e il Monastero Benedettino di Santa Grata, dal quale esce dopo lunga e travagliata ricerca, per fondare a Bergamo, insieme al Canonico Giuseppe Benaglio, l'8 febbraio 1831, la Congregazione delle Figlie del Sacro Cuoredi Gesù.

Teresa Verzeri vive nella prima metà dell'800, un periodo di grandi trasformazioni nella storia d'Italia e della società di Bergamo, segnata da cambiamenti politici, rivoluzioni, persecuzioni che non risparmiano la Chiesa, attraversata anche dal Giansenismo e dalla crisi dei valori, frutto della Rivoluzione Francese.

Nel momento in cui la devozione al Sacro Cuore trova resistenze, ella consegna alle prime Figlie del Sacro Cuore questo testamento, che caratterizza il patrimonio spirituale della loro famiglia religiosa: "Gesù Cristo, a voi e al vostro Istituto ha fatto il prezioso dono del suo Cuore, perché non da altri impariate la santità, essendo Egli della vera santità la sorgente inesausta". (Libro dei Doveri, vol. I, p. 484).
Teresa vede benissimo le urgenze, coglie i bisogni del suo tempo. Con disponibilità assoluta a qualunque situazione ove la carità lo richiede, anche a quelle più pericolose e gravi, con le sue prime compagne si dedica a diversi servizi apostolici: "educazione delle giovani di media ed infima classe; convitti delle orfane pericolanti, abbandonate ed anche traviate; scuole, dottrina cristiana, esercizi spirituali, ricreazioni festive, assistenza agli infermi" (Pratiche, 1841).

Nella sua missione rivela le sue doti speciali di maestra di spirito, di apostola e di pedagoga. Teresa professa espressamente il sistema preventivo: "Coltivate e custodite molto accuratamente la mente ed il cuore delle vostre giovinette mentre sono ancora tenere, per impedire, per quanto possibile, che in essi entri il male, essendo migliore cosa preservare dalla caduta coi vostri richiami ed ammonimenti che risollevarle con correzione" (Libro dei Doveri, vol. III, p. 368).

L'educazione è opera di libertà e di persuasione, nel rispetto dell'individualità: per questo raccomanda di lasciare alle giovani "una santa libertà sì che operino volentieri e in pieno accordo quello che, oppresse da comando, farebbero come peso e con violenza"; che la scelta dei mezzi si adatti "al temperamento all'indole, alle inclinazioni, alle circostanze di ognuna... e sul conoscimento di ciascuna" si stabilisca il modo con cui trattarla (Libro dei Doveri,vol. I, p. 447 e 349).

Nel 1836 muore il Canonico Benaglio; Teresa, appoggiata all'obbedienza che le garantisce essere la Congregazione voluta da Dio, si dedica totalmente alla sua approvazione, consolidamento ed espansione. Affronta, per questo, tanti ostacoli frapposti dalle autorità civili, ed anche da persone della gerarchia ecclesiastica che mettono a dura prova la sua virtù. Teresa si mostra eroica nell'abbandono alla volontà di Dio che la sostiene.

Dopo una vita di intensa donazione, Teresa Verzeri muore a Brescia il 3 marzo 1852. Lascia alla Congregazione, già approvata dalla Chiesa e da parte civile, una vasta documentazione - soprattutto nelle Costituzioni, nel Libro dei Doveri e in più di 3.500 lettere - dalla quale è possibile attingere tutta la ricchezza della sua esperienza spirituale e umana.

Il prezioso patrimonio spirituale trasmesso alla Congregazione trova il suo centro nel Cuore di Gesù da cui la Figlia del Sacro Cuore eredita lo spirito di esimia carità che la spinge a farsi "tutta a tutti" in un'intima relazione con il Padre e nella sollecitudine amorosa verso ogni essere umano.

Teresa così si esprime: "Le Figlie del Sacro Cuore di Gesù, come quelle che attingono la loro carità alla sorgente stessa dell'amore, cioè dal Cuore di Gesù Cristo, devono ardere verso i loro prossimi della carità medesima di quel Cuore divino. Carità purissima che non ha vista se non alla gloria di Dio e al bene delle anime; carità universale che non eccettua persona, ma tutti abbraccia; carità generosa che non si perde per patimento, non si sgomenta per contraddizione, ma anzi, nel patimento e nell'opposizione cresce in vigore e vince col pazientare" (Libro dei Doveri, vol. I, p. 58).

Animate da questo spirito, le Figlie del Sacro Cuore di Gesù continuano la missione di Teresa, oggi, in Italia, in Brasile, Argentina e Bolivia, nella Repubblica Centrafricana e nel Camerun, in India e in Albania.

Nella contemplazione del Cuore di Cristo ricevono il mandato di andare ad ogni uomo e donna con dedizione che predilige i poveri, aperte ad ogni servizio, sollecite nel promuovere sempre la dignità della persona, ad essere Cuore di Cristo là dove più grande è il bisogno.

Le reliquie di Teresa Verzeri sono venerate nella cappella delle Figlie del Sacro Cuore di Gesù, in Bergamo.

E' stata canonizzata da Giovanni Paolo II il 10 giugno 2001.

Nelle diocesi di Bergamo e di Brescia la sua memoria si celebra il 27 ottobre.

Fonte : Santa Sede

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/75450.html ; 

https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20010610_verzeri_it.html

Santa Teresa Eustochio Verzeri

Colégio Teresa Verzeri, Santo Ângelo, Brasil

Santa Teresa Eustochio Verzeri

Colégio Teresa Verzeri, Santo Ângelo, Brasil

Santa Teresa Eustochio Verzeri

Colégio Teresa Verzeri, Santo Ângelo, Brasil


CAPPELLA PAPALE PER LA CANONIZZAZIONE DI 5 BEATI

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Santissima Trinità, 10 giugno 2001


1. "Sia benedetto Dio Padre, e l'unigenito Figlio di Dio, e lo Spirito Santo: perché grande è il suo amore per noi" (Ant. d'inizio).

Sempre, ma specialmente nell'odierna festa della Santissima Trinità, l'intera Liturgia è orientata al mistero trinitario, sorgente di vita per ogni credente.

"Gloria al Padre, gloria al Figlio, gloria allo Spirito Santo": ogni volta che proclamiamo queste parole, sintesi della nostra fede, adoriamo l'unico e vero Dio in tre Persone. Contempliamo attoniti questo mistero che ci avvolge totalmente. Mistero di amore; mistero di ineffabile santità.

"Santo, Santo, Santo il Signore, Dio dell'universo" canteremo tra poco, entrando nel cuore della Preghiera eucaristica. Il Padre ha tutto creato con saggezza e amorevole provvidenza; il Figlio con la sua morte e risurrezione ci ha redenti; lo Spirito Santo ci santifica con la pienezza dei suoi doni di grazia e di misericordia.

Possiamo a giusto titolo definire l'odierna solennità una "festa della santità". In questo giorno, pertanto, trova la sua più opportuna cornice la cerimonia di canonizzazione di cinque Beati: Luigi ScrosoppiAgostino RoscelliBernardo da CorleoneTeresa Eustochio VerzeriRafqa Pietra Choboq Ar-Rayès.

2. "Giustificati... per la fede, noi siamo in pace con Dio per mezzo del Signore nostro Gesù Cristo" (Rm 5,1).

Per l'apostolo Paolo, come abbiamo ascoltato nella seconda Lettura, la santità è dono che il Padre ci comunica mediante Gesù Cristo. La fede in Lui è, infatti, principio di santificazione. Per la fede l'uomo entra nell'ordine della grazia; per la fede egli spera di prendere parte alla gloria di Dio. Questa speranza non è vana illusione, ma frutto sicuro di un cammino ascetico tra tante tribolazioni, affrontate con pazienza e virtù provata.

Fu questa l'esperienza di san Luigi Scrosoppi, durante una vita interamente spesa per amore di Cristo e dei fratelli, specialmente dei più deboli e indifesi.

"Carità! Carità!": quest'esclamazione sgorgò dal suo cuore nel momento di lasciare il mondo per il Cielo. La carità egli esercitò in modo esemplare, soprattutto nei confronti delle ragazze orfane e abbandonate, coinvolgendo un gruppo di maestre, con le quali diede inizio all'Istituto delle "Suore della Divina Provvidenza".

La carità fu il segreto del suo lungo e instancabile apostolato, nutrito di costante contatto con Cristo, contemplato e imitato nell'umiltà e nella povertà della sua nascita a Betlemme, nella semplicità della vita laboriosa a Nazaret, nella completa immolazione sul Calvario, nell'eloquente silenzio dell'Eucaristia. Per questo la Chiesa lo addita ai sacerdoti e ai fedeli quale modello di profonda ed efficace sintesi tra la comunione con Dio e il servizio dei fratelli. Modello, in altre parole, di un'esistenza vissuta in comunione intensa con la Santissima Trinità.

3. "Grande è il suo amore per noi". L'amore di Dio per gli uomini si è manifestato con particolare evidenza nella vita di sant'Agostino Roscelli, che oggi contempliamo nel fulgore della santità. La sua esistenza, tutta permeata di fede profonda, può essere considerata un dono offerto per la gloria di Dio e per il bene delle anime. Fu la fede a renderlo sempre obbediente alla Chiesa e ai suoi insegnamenti, in docile adesione al Papa e al proprio Vescovo. Dalla fede seppe attingere conforto nelle ore tristi, nelle aspre difficoltà e negli avvenimenti dolorosi. Fu la fede la roccia solida alla quale seppe aggrapparsi per non cedere mai allo scoraggiamento.

Questa stessa fede sentì il dovere di comunicare agli altri, soprattutto a coloro che accostava nel ministero della confessione. Divenne maestro di vita spirituale specialmente per le Suore che egli fondò, le quali lo videro sereno pur in mezzo alle situazioni più critiche. Sant'Agostino Roscelli esorta anche noi a confidare sempre in Dio, immergendoci nel mistero del suo amore.

4. "Gloria al Padre, al Figlio, allo Spirito Santo". Alla luce del mistero della Trinità acquista singolare eloquenza la testimonianza evangelica di san Bernardo da Corleone, anch'egli elevato oggi agli onori degli altari. Di lui tutti si meravigliavano e si domandavano come un frate laico potesse discorrere così altamente del mistero della Santissima Trinità. In effetti, la sua vita fu tutta protesa verso Dio, attraverso uno sforzo costante di ascesi, intessuta di preghiera e di penitenza. Coloro che lo hanno conosciuto attestano concordi che "egli sempre stava intento nell'orazione", "mai cessava di orare", "orava di continuo " (Summ., 35). Da questo colloquio ininterrotto con Dio, che trovava nell'Eucaristia il suo centro propulsore, traeva linfa vitale per il suo coraggioso apostolato, rispondendo alle sfide sociali del tempo, non scevro di tensioni e di inquietudini.

Anche oggi il mondo ha bisogno di santi come Fra' Bernardo immersi in Dio e proprio per questo capaci di trasmetterne la verità e l'amore. L'umile esempio di questo Cappuccino costituisce un incoraggiamento a non stancarci di pregare, essendo proprio la preghiera e l'ascolto di Dio l'anima dell'autentica santità.

5. "Lo Spirito di verità vi guiderà alla verità tutta intera" (Anti. di Comunione). Teresa Eustochio Verzeri, che quest'oggi contempliamo nella gloria di Dio, nella sua breve ma intensa vita si lasciò condurre docilmente dallo Spirito Santo. A lei Dio si rivelò come misteriosa presenza davanti a cui ci si deve inchinare con profonda umiltà. Sua gioia era considerarsi sotto la costante protezione divina, sentendosi nelle mani del Padre celeste, nel quale imparò a confidare sempre.

Abbandonandosi all'azione dello Spirito, Teresa visse la particolare esperienza mistica "dell'assenza di Dio". Solo una fede incrollabile le impedì di non smarrire la confidenza in questo Padre provvidente e misericordioso, che la metteva alla prova: "E' giusto - ella scriveva - che la sposa, dopo aver seguito lo sposo in tutte le sue pene che ne accompagnarono la vita, abbia parte ancora con lui alla più terribile" (Libro dei doveri, III, 130).

E' questo l'insegnamento che santa Teresa lascia all'Istituto delle "Figlie del Sacro Cuore di Gesù", da lei fondato. Questo è l'insegnamento che lascia a tutti noi. Anche in mezzo alle contrarietà e alle sofferenze intime ed esteriori occorre mantenere viva la fede in Dio Padre, Figlio e Spirito Santo.

6. Canonizzando la beata Rafqa Choboq Ar-Rayes, la Chiesa illumina in modo particolare il mistero dell'amore donato e accolto per la gloria di Dio e la salvezza del mondo. Questa monaca dell'Ordine libanese maronita desiderava amare e dare la propria vita per i suoi fratelli. Nelle sofferenze che non hanno cessato di tormentarla negli ultimi ventinove anni della sua esistenza, santa Rafqa ha sempre manifestato un amore generoso e appassionato per la salvezza dei fratelli, traendo dalla sua unione con Cristo, morto sulla croce, la forza di accettare volontariamente e di amare la sofferenza, autentica via di santità.

Possa santa Rafqa vegliare su quanti conoscono la sofferenza, in particolare sui popoli del Medio Oriente che devono affrontare la spirale distruttrice e sterile della violenza! Per sua intercessione, chiediamo al Signore di aprire i cuori alla ricerca paziente di nuove vie per la pace, affrettando i giorni della riconciliazione e della concordia!

7. "O Signore, nostro Dio, quanto è grande il tuo nome su tutta la terra!" (Sal 8,2.10). Contemplando questi fulgidi esempi di santità, ritorna spontanea nel cuore l'invocazione del Salmista. Il Signore non cessa di donare alla Chiesa e al mondo mirabili esempi di uomini e donne, nei quali si riflette la sua gloria trinitaria. La loro testimonianza ci spinga a guardare verso il Cielo e a cercare senza posa il Regno di Dio e la sua giustizia.

Maria, Regina di tutti i Santi, che per prima hai accolto la chiamata dell'Altissimo, sostienici nel servire Dio e i fratelli. E voi camminate con noi, santi Luigi ScrosoppiAgostino RoscelliBernardo da CorleoneTeresa Eustochio VerzeriRafqa Pietra Choboq Ar-Rayès, perché la nostra esistenza, come la vostra, sia lode al Padre, al Figlio e allo Spirito Santo. Amen!

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/2001/documents/hf_jp-ii_hom_20010610_canonizzazione.html

DISCORSO DI GIOVANNI PAOLO II
AI PELLEGRINI CONVENUTI
ALLA CANONIZZAZIONE DI 5 BEATI

Lunedì, 11 giugno 2001


Signori Cardinali,

Venerati Fratelli nell'Episcopato e nel Sacerdozio,

Carissimi Fratelli e Sorelle!

1. Abbiamo celebrato ieri la prima cerimonia di canonizzazione dopo il Grande Giubileo del Duemila. A tutti voi, convenuti per questo felice avvenimento, sono lieto di rinnovare oggi il mio saluto, nel clima più familiare dell'odierno incontro, nel quale abbiamo anche l'opportunità di soffermarci sulle figure dei nuovi Santi.

2. Nel pensare a san Luigi Scrosoppi, saluto con affetto i sacerdoti e i fedeli della diocesi di Udine qui presenti insieme con il loro Vescovo, Mons. Pietro Brollo. Un particolare pensiero va alle "Suore della Provvidenza di San Gaetano Thiene", da lui fondate nel 1837. Carissime, voi siete nate da un gruppo di donne piene di fede e di generosità apostolica, che collaboravano con Padre Luigi nella cura amorevole delle ragazze sole e abbandonate di Udine e dintorni. La canonizzazione del vostro Fondatore sta a dimostrare che il disegno della Provvidenza, alla quale egli si affidò totalmente, continua nella Chiesa e nel mondo. Anche oggi c'è bisogno di cuori e di mani disposte a servire le persone in difficoltà, per manifestare loro la larghezza della divina misericordia.

L'eredità di San Luigi Scrosoppi, gelosamente custodita dalle sue figlie spirituali, è però ricca e preziosa per l'intero Popolo di Dio, specialmente per i sacerdoti. Egli, infatti, è modello di vita presbiterale condotta in una costante ricerca di Dio. San Francesco d'Assisi e San Filippo Neri furono le guide che egli seguì con slancio, per conformarsi in tutto a Cristo Salvatore. Umiltà, povertà, semplicità; preghiera, contemplazione, intima unione con Cristo: furono queste le fonti inesauribili della sua carità. Che il suo esempio luminoso attiri non solo le sue figlie spirituali e i devoti, ma tutti coloro che vengono a contatto con l'opera da lui iniziata.

3. Con affetto mi rivolgo ora a voi, cari pellegrini venuti da varie regioni per partecipare alla canonizzazione di sant'Agostino Roscelli, fondatore delle "Suore dell'Immacolata". Saluto l'Arcivescovo di Genova, il Cardinale Dionigi Tettamanzi, il clero, i religiosi, le religiose e i fedeli. Il nuovo Santo esercitò con grande dedizione il suo sacerdozio, svolgendo un apostolato fecondo di bene. Seguì il modello di una vita evangelica austera, nella quale si distinse per l'amore verso Dio e verso gli uomini. Questo amore indivisibile per Dio e per i fratelli costituisce la linea fondamentale e qualificante della sua spiritualità, nella quale si fondano in unità la contemplazione e l'azione. Egli amava ripetere: "L'orazione aiuta a far bene l'azione, e l'azione, fatta come si deve, aiuta a far bene l'orazione".

Mi piace qui ricordare le parole con cui il mio venerato predecessore Giovanni Paolo I, al tempo in cui era Vescovo di Vittorio Veneto, ebbe a fotografare il volto ascetico di sant'Agostino Roscelli: "Ha saputo ottimamente unire l'operosità dei tempi moderni a un'alta vita interiore" (cfr. Litt. Post., p. 16, n. 14). La statura spirituale di questo «povero prete», come lui amava definirsi, sprigiona una forza profetica capace di scuotere e affascinare ancora oggi. Egli ripropone, in modo semplice, valori evangelici che all'inizio del terzo millennio occorre riscoprire e rivivere con convinzione: il valore dell'umiltà e della sobrietà, del silenzio e del senso della presenza di Dio che anima la storia, della preghiera e di una carità che non dice mai basta, perché è immensa come è immenso Dio da cui ha origine.

Sant'Agostino Roscelli ricordi alle sue figlie spirituali e a tutti i credenti che i risultati dell'azione pastorale non dipendono principalmente dalle nostre forze, ma soprattutto dall'aiuto di Dio, a cui dobbiamo incessantemente ricorrere con la preghiera.

4. Saluto ora quanti sono venuti a Roma per la canonizzazione di Bernardo da Corleone, umile frate cappuccino nel quale risplende in tutta la sua vivezza la forza del carisma francescano: e cioè l'austerità, l'essenzialità, l'itineranza caritativa. Saluto specialmente il Cardinale Salvatore De Giorgi, Arcivescovo di Palermo, i Vescovi e i fedeli della Sicilia, terra natale di questo nuovo Santo. Egli, analfabeta, ha saputo scrivere luminose pagine di storia con la sua vita, intrisa di amore al Crocifisso, di servizio umile e silenzioso, di solidarietà verso il popolo.

Pur essendo un uomo del secolo decimo settimo, Fra' Bernardo, configurandosi come autentico discepolo del divino Maestro, partecipa all'attualità perenne del Vangelo. Il modello di santità che egli propone è sempre attuale. Anzi, con la sua storia personale intessuta di grandi passioni civili e religiose, con un senso spiccato della giustizia e della verità in mezzo a tante situazioni di sofferenza e di miseria, egli incarna, in un certo senso, l'immagine del santo contemporaneo: quella cioè di un uomo che si apre al fuoco dell'amore soprannaturale e si lascia da esso infiammare, riverberandone il calore sulle anime dei fratelli. Come mostrò ai suoi contemporanei, egli indica anche a noi oggi che la santità, dono di Dio, produce una trasformazione della persona così profonda da farne una testimonianza vivente della presenza confortatrice di Dio nel mondo.

5. Altro esempio eloquente di santità per il nostro tempo è Teresa Eustochio Verzeri, donna di spiccata personalità, nata a Bergamo all'inizio dell'Ottocento. Saluto il clero, i religiosi, le religiose e i fedeli della diocesi con il loro Pastore, Mons. Roberto Amadei. Santa Teresa Verzeri, formata ad una pietà ardente e soda, dopo lunga e travagliata ricerca, dette inizio insieme al canonico Giuseppe Benaglio, suo direttore spirituale e figura prestigiosa del clero bergamasco, all'Istituto delle "Figlie del Sacro Cuore di Gesù" per l'educazione e l'assistenza alle ragazze povere. Trasferita la sua opera a Brescia, si consumò in un'attività febbrile, che la portò a concludere la propria esistenza a soli 51 anni.

Nel suo cammino spirituale fu particolarmente attratta dal Sacro Cuore di Gesù, che propose con insistenza alla devozione delle consorelle, esortandole ad una vita religiosa obbediente, mite e generosa. L'anima che vuol seguire Gesù, amava ripetere, deve imitarlo in tutto, specialmente partecipando alla sua passione redentrice, sull'esempio di Maria Santissima. Scriveva ad una sua figlia spirituale: "Tu vorresti essere sempre con Cristo sul Tabor: ma guarda la Vergine Santissima; ella non è sul Tabor, è solo ai piedi della croce: credi, mia cara, che la maggiore delle grazie che Dio ti fa è quella di patire con lui e per suo amore" (Lettere, parte IV, vol. VII, n. 49).

Imparare dal Cuore di Gesù, lasciarsi orientare dai sentimenti di quel Cuore e trasfonderli nel servizio ai fratelli: ecco il messaggio che Teresa trasmette anche a noi, all'alba del nuovo millennio, invitando ciascuno di noi a cooperare attivamente all'azione evangelizzatrice della Chiesa.

6. Saluto Sua Beatitudine il Cardinale Sfeir, i Vescovi, i sacerdoti, i religiosi e le religiose, in particolare i membri dell'Ordine libanese maronita, i rappresentanti delle Autorità, come pure tutti i fedeli del Libano, venuti per partecipare alla canonizzazione di Suor Rafqa, che è motivo di gioia profonda per la Chiesa, soprattutto per i cristiani libanesi. Nel Medio Oriente sconvolto da tanti conflitti cruenti e da tante sofferenze ingiuste, la testimonianza di questa religiosa libanese resta una fonte di fiducia per quanti sono provati. Essendo sempre vissuta in stretta unione con Gesù, capace come lui di non perdere mai la fiducia nell'uomo, diviene il segno discreto ma efficace del fatto che il mistero pasquale di Cristo continua a trasformare il mondo per farvi germogliare la speranza della vita nuova offerta a tutti gli uomini di buona volontà.

Accogliendo la sofferenza come un mezzo per amare meglio Cristo e i fratelli, ha vissuto in maniera eminente la dimensione missionaria della sua vita consacrata, traendo dalla Trinità la forza di offrire la propria vita per il mondo e completando nella propria carne quello che "manca ai patimenti di Cristo" (Col 1, 24). Possano i malati, gli afflitti, i rifugiati di guerra e tutte le vittime dell'odio di ieri e di oggi trovare in santa Rafqa una compagna di cammino affinché, per sua intercessione, continuino a ricercare nella notte ragioni per sperare ancora e per edificare la pace!

7. Carissimi Fratelli e Sorelle! Spronati da questi luminosi testimoni del Vangelo e sostenuti dalla loro celeste intercessione, proseguiamo con perseveranza nel cammino della santità, tenendo fisso lo sguardo su Cristo (cfr Eb 12,1-2).

Ciascuno dei nuovi Santi conferma, in modi diversi, quanto ho ricordato nella Lettera apostolica Novo millennio ineunte, che cioè l'impegno concreto del credente trae la sua ispirazione e la sua efficacia dalla contemplazione del volto di Cristo.

Anche noi, pertanto, nei rispettivi stati di vita e nelle differenti situazioni in cui la Provvidenza ci ha posti, siamo chiamati ad essere contemplativi nell'azione. Ci aiutino in questo impegnativo cammino i santi Luigi Scrosoppi, Agostino Roscelli, Bernardo da Corleone, Teresa Eustochio Verzeri, Rafqa Pietra Choboq Ar-Rayès.

Ci aiuti specialmente la Vergine Santa, discepola perfetta del suo Figlio. Da parte mia, con tanto affetto imparto una speciale Benedizione a voi qui presenti e a tutti vostri cari.

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/speeches/2001/june/documents/hf_jp-ii_spe_20010611_canonization.html

Teresa Eustochio Verzeri

(1801-1852)

Beatificazione:

- 27 ottobre 1946

- Papa  Pio XII

 Celebrazione

Canonizzazione:
- 10 giugno 2001

- Papa  Giovanni Paolo II

- Piazza San Pietro

 Celebrazione

Ricorrenza:
- 3 marzo

Vergine, fondatrice dell’Istituto delle Figlie del Sacro Cuore di Gesù

"È giusto che la sposa, dopo aver seguito lo sposo in tutte le sue pene che ne accompagnarono la vita, abbia parte ancora con lui alla più terribile"

Teresa Verzeri nasce il 31 luglio 1801 a Bergamo; è la primogenita dei sette figli di Antonio Verzeri e della contessa Elena Pedrocca-Grumelli. Il fratello Girolamo diventerà Vescovo di Brescia. La madre, dubbiosa se scegliere il matrimonio o abbracciare la vita monastica, si era sentita rispondere in tono profetico dalla zia M. Antonia Grumelli, monaca clarissa: "Dio ti destina a quello stato per renderti madre di santa prole". 

Nella più tenera età Teresa impara dalla mamma, donna eminentemente cristiana, a conoscere e ad amare Dio ardentemente. Nel suo cammino spirituale viene seguita dal Canonico Giuseppe Benaglio, Vicario Generale della Diocesi di Bergamo, che giā accompagnava la famiglia. 

Teresa compie gli studi iniziali in ambito domestico. Intelligente, dotata di spirito aperto, vigilante, retto, viene educata al discernimento, alla ricerca dei valori perenni e alla fedeltà all'azione della grazia. Dalla fanciullezza fino all'età più matura Teresa si lascia illuminare dallo Spirito di Verità che l'animerà ad un costante e acceso combattimento spirituale: alla luce della fede scopre e sperimenta il peso della propria fragilità, smascherando, per quanto è possibile a creatura umana, ogni forma idolatrica di menzogna, di egoismo, di paura, per arrendersi totalmente a Dio. Percorre, nella Grazia, un cammino fatto di spogliamento, di purezza di intenzione, di rettitudine e semplicità che la porta a cercare "Dio solo".

Interiormente Teresa vive la particolare esperienza mistica "dell'assenza di Dio", anticipando qualcosa della vita religiosa dell'uomo di oggi: il peso della solitudine umana davanti al senso inquietante della lontananza da Dio. Nella fede incrollabile, tuttavia, Teresa non smarrisce la confidenza e l'abbandono nel Dio vivente, Padre provvidente e misericordioso, al quale vota in obbedienza la vita, e come in Gesù, il suo grido di solitudine diventa consegna di tutta se stessa per amore.

Nell'intento di piacere a Dio e di fare solo la sua volontā, matura la sua vocazione religiosa tra la famiglia e il Monastero Benedettino di Santa Grata, dal quale esce dopo lunga e travagliata ricerca, per fondare a Bergamo, insieme al Canonico Giuseppe Benaglio, l'8 febbraio 1831, la Congregazione delle Figlie del Sacro Cuoredi Gesù.

Teresa Verzeri vive nella prima metà dell'800, un periodo di grandi trasformazioni nella storia d'Italia e della societā di Bergamo, segnata da cambiamenti politici, rivoluzioni, persecuzioni che non risparmiano la Chiesa, attraversata anche dal Giansenismo e dalla crisi dei valori, frutto della Rivoluzione Francese.

Nel momento in cui la devozione al Sacro Cuore trova resistenze, ella consegna alle prime Figlie del Sacro Cuore questo testamento, che caratterizza il patrimonio spirituale della loro famiglia religiosa: "Gesù Cristo, a voi e al vostro Istituto ha fatto il prezioso dono del suo Cuore, perché non da altri impariate la santitā, essendo Egli della vera santitā la sorgente inesausta". (Libro dei Doveri, vol. I, p. 484).

Teresa vede benissimo le urgenze, coglie i bisogni del suo tempo. Con disponibilitā assoluta a qualunque situazione ove la carità lo richiede, anche a quelle più pericolose e gravi, con le sue prime compagne si dedica a diversi servizi apostolici: "educazione delle giovani di media ed infima classe; convitti delle orfane pericolanti, abbandonate ed anche traviate; scuole, dottrina cristiana, esercizi spirituali, ricreazioni festive, assistenza agli infermi" (Pratiche, 1841).

Nella sua missione rivela le sue doti speciali di maestra di spirito, di apostola e di pedagoga. Teresa professa espressamente il sistema preventivo: "Coltivate e custodite molto accuratamente la mente ed il cuore delle vostre giovinette mentre sono ancora tenere, per impedire, per quanto possibile, che in essi entri il male, essendo migliore cosa preservare dalla caduta coi vostri richiami ed ammonimenti che risollevarle con correzione" (Libro dei Doveri, vol. III, p. 368).

L'educazione è opera di libertà e di persuasione, nel rispetto dell'individualità: per questo raccomanda di lasciare alle giovani "una santa libertà sè che operino volentieri e in pieno accordo quello che, oppresse da comando, farebbero come peso e con violenza"; che la scelta dei mezzi si adatti "al temperamento all'indole, alle inclinazioni, alle circostanze di ognuna... e sul conoscimento di ciascuna" si stabilisca il modo con cui trattarla (Libro dei Doveri,vol. I, p. 447 e 349).

Nel 1836 muore il Canonico Benaglio; Teresa, appoggiata all'obbedienza che le garantisce essere la Congregazione voluta da Dio, si dedica totalmente alla sua approvazione, consolidamento ed espansione. Affronta, per questo, tanti ostacoli frapposti dalle autoritā civili, ed anche da persone della gerarchia ecclesiastica che mettono a dura prova la sua virtù. Teresa si mostra eroica nell'abbandono alla volontà di Dio che la sostiene.

Dopo una vita di intensa donazione, Teresa Verzeri muore a Brescia il 3 marzo 1852. Lascia alla Congregazione, già approvata dalla Chiesa e da parte civile, una vasta documentazione - soprattutto nelle Costituzioni, nel Libro dei Doveri e in più di 3.500 lettere - dalla quale è possibile attingere tutta la ricchezza della sua esperienza spirituale e umana.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/teresa-eustochio-verzeri.html

IL PATRIMONIO SPIRITUALE

Teresa visse la particolare esperienza mistica "dell'assenza di Dio", anticipando qualcosa della vita religiosa dell'uomo di oggi: il peso della solitudine umana davanti al senso inquietante della lontananza da Dio. 

Il prezioso patrimonio spirituale trasmesso alla Congregazione trova il suo centro nel Cuore di Gesù da cui la Figlia del Sacro Cuore eredita lo spirito di esimia carità che la spinge a farsi "tutta a tutti" in un'intima relazione con il Padre e nella sollecitudine amorosa verso ogni essere umano. 

Teresa così si esprime: "Le Figlie del Sacro Cuore di Gesù, come quelle che attingono la loro caritā alla sorgente stessa dell'amore, cioò dal Cuore di Gesù Cristo, devono ardere verso i loro prossimi della caritā medesima di quel Cuore divino. Carità purissima che non ha vista se non alla gloria di Dio e al bene delle anime; carità universale che non eccettua persona, ma tutti abbraccia; carità generosa che non si perde per patimento, non si sgomenta per contraddizione, ma anzi, nel patimento e nell'opposizione cresce in vigore e vince col pazientare" (Libro dei Doveri, vol. I, p. 58).

Animate da questo spirito, le Figlie del Sacro Cuore di Gesù continuano la missione di Teresa, oggi, in Italia, in Brasile, Argentina e Bolivia, nella Repubblica Centrafricana e nel Camerun, in India e in Albania.

Nella contemplazione del Cuore di Cristo ricevono il mandato di andare ad ogni uomo e donna con dedizione che predilige i poveri, aperte ad ogni servizio, sollecite nel promuovere sempre la dignitā della persona, ad essere Cuore di Cristo là dove più grande è il bisogno. 

Le reliquie di Teresa Verzeri sono venerate nella cappella delle Figlie del Sacro Cuore di Gesù, in Bergamo.

SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/teresa-eustochio-verzeri.html

Santa Teresa Verzeri

Fondatrice, Bergamo 1801 - 1852

La vita - Teresa nasce a Bergamo dai coniugi Grumelli e Verzeri, nel 1801; un periodo complesso, attraversato da avvenimenti socio-politico-religiosi, che cambiano il corso della storia.

La Famiglia- E’ la prima di altri sei figli. E’ una famiglia che vive  radicalmente la vita cristiana. Teresa manifesta sin da piccola  alcune qualità di carattere, che saranno determinanti per la sua vita futura: temperamento vivace e allegro, indipendente e intraprendente, ma soprattutto molto riflessiva. Un giorno avviene un incontro determinante per tutta la sua vita con  il confessore della madre, mons Giuseppe. Benaglio, rettore del Seminario di Bergamo, noto insegnante e zelante uomo di carità.Da questo momento accanto a Teresa il Benaglio è una guida illuminata e sapiente,  non solo guida spirituale ma fondatore della futura istituzione la Congregazione FSCJ.,  un’”Associazione di donne” consacrate alle opere di carità verso il prossimo.

Il monastero - Col passare degli anni, Teresa viene introdotta nell' alta società, ma diventa sempre più schiva e riservata; pensando  a che cosa Dio possa volere da lei, a seguito della sua insistente richiesta e con l’aiuto di Mons. Benaglio, nel 1818 in entra Santa Grata, l’ antico monastero delle monache Benedettine della città alta di Bergamo (la prima delle tre cosiddette entrate di Teresa in monastero). Qui trova Virginia Simoni, la nipote dello stesso Benaglio. Insieme si occuperanno dell’attività educativa per le giovani educande nel convitto del Monastero. Dopo poco tempo però le leggi governative austriache costringono Teresa a tornare a casa.

Seguono anni di indecisione e di tormento per numerosi ostacoli, e  di ricerca della volontà di Dio, ma Teresa sente l'impulso di farsi religiosa, finchè nel 1821 entra di nuovo  in S. Grata come insegnante (maestra) delle ragazze nobili del convitto. Esce nel 1823 per motivi legati non tanto alla sicurezza della sua vocazione quanto alle difficoltà monastero, in ordine all riforma e alle difficoltà dell’opera. Teresa è felice di quest’attività, ma trova le monache diffidenti e ostili per le riforme che il Benaglio andava attuando nel monastero. Nel frattempo, mons. Benaglio che aveva avviato in Bergamo Alta, (Gromo), una scuola serale e un oratorio festivo per i giovani del luogo, rivolge l’ attenzione a un altro progetto, l’istituzione di una scuola per  ragazze povere e abbandonate verso la quale trova utile indirizzare alcune giovani che lui seguiva spiritualmente: la contessa Carolina Suardo,Virginia Simoni, la Ceresoli e la stessa Teresa, ritenuta molto adatta. Teresa vi giunge con le altre amiche e qui svolgerà la sua funzione di educatrice. Nel frattempo però, nell’opera del Benaglio tutto sembra naufragare, perchè Carolina Suardo lascia il gruppo per sposarsi e Teresa, per la terza volta ritorna nel monastero di S. Grata nel 1828, sostenuta da una volontà a dir poco ferrea, nonostante che  Benaglio fosse contrario  e le monache diffidenti.

L’ incertezza di fondo di Teresa  non era la sua volontà di donarsi al Signore, ma quella di non sapere bene  come seguirlo, come dare a Lui questa prova d'amore, se nella vita claustrale o nella vita attiva apostolica. Alla fine, questa scelta prevarrà e Mons. Benaglio si troverà a dirimere questa situazione delicata che la riguarda, di fronte al parentado, che non vede di buon occhio l’alternarsi delle decisioni di Teresa. Monsignore ripropone a Teresa di tornare sul Gromo e le suggerisce di fare il passo decisivo di consacrarsi a questa nuova istituzione.

L’otto febbraio del 1831, Teresa  raggiunge il Gromo: “andiamo!” , dice incoraggiando se stessa e le sue compagne. Qui dà il via ufficiale all’opera, che prenderà il nome Istituto “Figlie del Sacro Cuore di Gesù”. Nel giro di poco tempo, nella casa del Gromo aumentano le ragazze; le compagne in tre anni diventano una ventina e tutte lavorano instancabilmente per le giovani assistite. Nonostante le critiche e le calunnie, l’opera si espande nel bergamasco e nel bresciano, fino ad arrivare, negli anni successivi, a Lugano, S. Angelo Lodigiano, Darfo, Breno, Trento e Rovereto,  Roma e  Arpino nel Lazio, Recanati nelle Marche…Dovunque la carità si trasforma in attività educative e assistenziali a servizio dei più bisognosi in una sorprendente attività di carità. Teresa è Marta e Maria insieme: progetta, viaggia, scrive e si dedica ad una vita di preghiera intensa, guidata da una  forte spiritualità di  fede e  di abbandono in Dio,  costantemente purificata  dalla sofferenza e da ostacoli  di ogni tipo. Nello spazio di  20 anni, alla sua morte, l’Istituto  contava oltre 200  suore e n.13  case-opere. Tutto sembra avviato felicemente quando la morte di Monsignore, nel 1836, mette a dura prova Teresa e darà un vero e proprio scossone alla Congregazione.

A 30 anni dà inizio alla prima cellula dell'Istituto, a Città Alta, in Bergamo, da dove prende il via la storia delle Suore Figlie del Sacro Cuore e la loro vita apostolica, realizzando in 20 anni un’attività straordinaria, tanto più sorprendente se si considera la sua profonda spiritualità e la predilezione che riserva alla preghiera. Fonda 15 case: a Bergamo, Brescia, Breno, Darfo; Sant'Angelo Lodigiano, Piacenza, Trento, Riva, Recanati, Roma: Alla sua morte le sue suore sono circa 200.

Organizza i fondamenti teologici, spirituali e canonici delizi Congregazione. Segue personalmente l'avvio delle opere con viaggi faticosi, dalla Lombardia alle Marche, al Lazio con incontri con autorità civili ed ecclesiastiche. Mantiene un prezioso filo diretto attraverso numerose lettere, raccolte in 7 volumi, rivolte ai destinatari più vari: sorelle, superiore, autorità, madri di famiglia, vescovi e, nei primi tempi, con il suo direttore spirituale, che è il confondatore dell'Istituto.

Tre aspetti della personalità di Teresa:

- la  donna

- l’ esperienza spirituale

- il pensiero educativo

La donna

Una donna fuori dagli schemi. L’iconografia tradizionale la coglie con due tratti molto eloquenti:

- un volto intenso, in cui brillano due occhi penetranti, che guardano lontano;

- e le mani che sostengono un libro,  dietro il quale è facile scorgere l’icona di una donna abituata alla lettura e alla scrittura, che sottintende un pensiero teologico- spirituale ( e dottrinale) di alto profilo dottrinale, accompagnato da una riconosciuta sapienza pedagogica  e da una raffinata cultura per il suo tempo.

Abituata alla raffinatezza del pensiero e dei gesti di una famiglia nobile, di tradizione cattolica,Teresa è aperta alle sfide del suo tempo: affronta con determinazione (vorrei dire testardaggine!) le difficoltà del suo compito di guida, convinta che “con Dio nulla è difficile”(1835) ; l'amore per Dio - dice-  fa superare ogni ostacolo e fa vincere le paure.

-Sorprende l’arditezza con la quale  si è sottratta all’atteggiamento abitudinario di fare la volontà di Dio quando, iniziata la sua esperienza  di consacrata nel monastero delle benedettine, si è sentita interpellata dalle sfide – diremmo oggi- della  modernità e ha deciso di inventarsi un’opera inedita, in grado d'incarnare nella contemporaneità, quella consacrazione a Dio che l'aveva portata,  molto giovane, a chiudersi in un monastero.

- Si affranca con coraggio dalla vigilanza e dal potere “ maschile” che le autorità ecclesiastiche esercitavano sugli istituti di donne consacrate, e avvia (per così dire ) una politica di gestione di segno  femminile (P.Rocca).

Difende  coraggiosamente la sua fondazione davanti a numerose difficoltà e ai rischi di soppressione da parte dell’autorità governativa tanto che, dopo i suoi  vari viaggi a Roma, nel 1841 vede approvato  l’Istituto e da quel momento  dipenderà direttamente dalla Santa Sede e non sarà più sotto la giurisdizione del Vescovo locale.

A seguito  di una spiacevole incomprensione col Vescovo Morlacchi, ostile per il proliferare degli Istituti religiosi nella città, mentre da più parti si consiglia a Teresa  di lasciare che l’Istituto venga assorbito da altre Congregazioni, tra cui quella delle Dame del Sacro Cuore, fondata in Francia da Maddalena Sofia Barat, Teresa con le sue Suore

si trasferisce a Brescia e da qui riparte quando verrà eletto Vescovo di Bergamo, Mons. Luigi Speranza, con il quale evidentemente aveva altri rapporti….

Si muove insomma con lo stile di una donna capace e responsabile, intelligente e autonoma,  virtù che le sono state generosamente riconosciute,  se solo si pensa che a Roma il Papa Gregorio XVI, dietro una sua ferma richiesta, non solo  approva le Costituzioni, ma rivolge a Teresa  un elogio e un apprezzamento personale.

L’esperienza spirituale

Teresa è soprattutto una maestra di spirito. Dice il Barsotti : “La vita di Teresa Verzeri è tra le più straordinarie che conosca la storia della santità”, una spiritualità che riflette molto il pensiero mistico-spirituale di grandi maestri di spirito: Santa Teresa d’Avila, Sant’Ignazio di Lodola, S. Francesco di Sales…sul quale costruisce una vita in cui l'amore per Dio e l'amore per i fratelli sono così profondamente intrecciati da trasformarla in una sorella e madre per tutti:  “madre” perché fa suo il problema degli altri, di coloro che, come dice G.P.II , sono “la via per andare a Dio”. Madre perchè sa ascoltare le voci della storia del suo tempo e la voce di coloro che avvicina.

Alla base della sua vita apostolica c'è la forte esperienza interiore di sentirsi amata da Dio e l'esigenza di ricambiare questo amore: “L'amore di Dio, quando prende possesso di un'anima, la trasforma tutta in Dio medesimo”.

Teresa accende nella Chiesa un nuovo fuoco di carità, il carisma della Congregazione delle FSCJ, una spiritualità che parte dal cuore di Cristo e lì riporta tutto e tutti: “ a voi Gesù Cristo ha fatto il dono prezioso del suo cuore”. Dovete “imbeversi dei sentimenti del cuore di Cristo”, “non avere altra regola che la volontà di Dio”, “ Io vi desidero tutte piene, e soprapiene dello spirito del SS. Cuore di Gesù del quale siete Figlie amatissime. Questo spirito dovete desiderare col maggior trasporto della vostra anima; all'acquisto e all'accrescimento di questo dovete attendere continuamente: questo spirito è lo spirito del vostro Istituto, questo è quello, che Iddio brama, e vuole da Voi”. Perchè è così importante il Cuore?

Nel cuore di Cristo si trova l’amore del Padre, che ha tanto amato l’uomo da mandare suo Figlio, morto e risorto per la nostra salvezza, è lì che le FSCJ attingono l’amore da donare ai fratelli, “l’esimia carità” di cui devono essere esperte e testimoni:

- carità purissima  che “non ha vista se non per la gloria di Dio”

- carità universale che “non eccettua persone, ma tutte abbraccia”

- carità generosa  che di nulla “ si sgomenta”.

Una spiritualità quella di Teresa, connotata dal tormento interiore  di non sentire la presenza di Dio, pur amandolo con tutta se stessa: prova il buio e lo smarrimento, affronta prove durissime che Dio riserva alle anime grandi. Ma Teresa supera i vari ostacoli, come un gigante dell’amore, tale da essere un esempio vivente di serenità e di conforto agli altri.

Né l’abbandona mai il desiderio di mettere per iscritto le misteriose ricchezze della sua anima e della sua esperienza: sono numerose le lettere, raccolte in 7 volumi, destinate a religiose, giovani, sacerdoti, spose, mamme, uomini politici  e  il “Libro dei Doveri”, la magna charta dell’istituto in tre volumi, un tesoro di letteratura ascetico-mistica,  in cui meglio si rispecchia  la profondità del pensiero di Teresa e gli insegnamenti di Mons. Giuseppe Benaglio.

Il pensiero educativo

Teresa considerava l’educazione un “mistero altissimo e divino”. La sua dottrina pedagogica non si alimenta al convivio delle filosofie del suo tempo, scaturisce dalla conoscenza della persona dentro una visione cristiana della vita, nell’esercizio quotidiano della fede, speranza e carità.

Il suo pensiero si organizza formalmente in un sistema organico, il metodo preventivo, anteriore a quello di Giovanni Bosco, descritto nel Libro dei Doveri, dove contenuti, obiettivi,  metodo disegnano una pedagogia tarata sulla persona  e guidata dai criteri dell'amore e dell’impegno. Le costanti della sua pedagogia si rifanno alla regola fondamentale dell’arte di educare, la prevenzione, perché “prevenire è più importante che  correre ai ripari”.

Il contatto con le realtà di bisogno, che raggiunge con il suo pellegrinaggio della carità,  in vari paesi città  d’Italia, sollecita Teresa e le sue compagne ad avviare iniziative e strategie nuove per risolvere le tragiche situazioni di bambine orfane e i numerosi problemi ereditati dalle guerre e dalla miseria del primo Ottocento. Elabora, una linea educativa per la persona, in una visione integrale e moderna, alla base della quale pone sempre la carità nel suo duplice segno, “lasciar Dio per Dio” per servirlo nel prossimo. Come per esempio, nel 1848 a Brescia dove Teresa e le Suore  si troveranno a vivere la triste esperienza  della guerra, dei moti rivoluzionari,  e dove scoprono un volto nuovo della carità: soccorrono i feriti, gli orfani, i soldati morenti…

«Coltivate la mente e il cuore» delle vostre giovani, come a dire, curate l'educazione integrale,  la strutturazione interiore, l'educazione dei sentimenti e della volontà perché il soggetto da educare possa raggiungere con pienezza la propria identità. «Costruite» -dice- una persona «libera, larga e sciolta».

Illuminante è il trittico dell’educazione:

«persuadete le giovani che nulla vi è di peggio che l'egoismo»;

«fate che fuggano l'ozio e amino la fatica»;

« date mano all'interiore »,  linee che sottolineano come l'amore, il lavoro e i valori interiori sono i pilastri di una vita costruita, capace di generare serenità per se stessi e per gli altri.

Nell'educare «non si deve cominciare dai piedi ma dalla testa», intuendo con grande novità per il suo tempo, che l'istruzione e la cultura non sono ornamento accessorio, ma gli «strumenti» necessari di liberazione e di progresso per la donna; questa va preparata (fin da bambina) a diventare una buona madre di famiglia e una sposa.

Ma l'attenzione di Teresa, nell’azione educativa, è rivolta particolarmente alla figura dell'educatore, un testimone prima che maestro dei valori umani e cristiani: non si educa con le parole, si educa come si vive; si educa come si ama,  perciò conta lo stile della persona.

Evocando l’intuizione di Giovanni Paolo II, possiamo dire che Teresa Verzeri nella sua esperienza di promozione umana e di evangelizzazione, ha rivelato la pienezza del «genio femminile», una figura di donna poliedrica:  insieme forte e tenera, dinamica e contemplativa,  radicata nella tradizione e aperta alla modernità, capace di coniugare gli attributi complementari dell’esistenza femminile e soprattutto di parlare anche oggi a giovani, educatori, consacrati, alla famiglia.

Ci ha lasciato un patrimonio di valori umani e cristiani, grazie ai quali oggi le religiose insieme a numerosi laici portano avanti in Italia e all’estero la sua opera, sostenuti dal carisma della carità, per la quale Teresa resta nella  storia della santità,  come afferma Benedetto XVI ( Deus Caritas est), un modello di dedizione  evangelica e una testimone credibile, perché ha posto la carità come primato della sua  vita.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20181203152152/http://www.figliedelsacrocuoredigesu.it/7/415.aspx

Terèsa Verzeri, santa

Enciclopedia on line

Fondatrice (Bergamo 1801 - Brescia 1852) delle Figlie del Sacro Cuore di Gesù (1831). La religiosa improntò la propria vita e l'orientamento della congregazione verso l'assistenza ai poveri e bisognosi, convinta assertrice della necessità di svolgere un'azione educativa attraverso il "metodo preventivo".

Vita e opere

La giovane T., a partire dal 1817, trascorse circa 14 anni nel monastero benedettino di S. Grata, dove visse una lunga e sofferta maturazione spirituale dalla quale nacque l'idea della congregazione. Grazie all'aiuto del canonico G. Benaglio realizzò nel giro di pochi decenni numerose iniziative di apostolato cristiano-sociale in favore dei poveri e degli esclusi; a contatto con le realtà dei bisognosi, T. elaborò una linea pedagogica che orientava l'azione educativa in senso preventivo. Il suo pensiero, organizzato formalmente nel sistema del "metodo preventivo", anteriore a quello di don Giovanni Bosco, è descritto nel Libro dei doveri (3 voll. 1838-43): l'istruzione e la cultura non vengono considerati come ornamenti o accessori, ma piuttosto come gli "strumenti" necessari di liberazione e di progresso per l'individuo e in particolare per la donna. Si affrancò con coraggio dalla vigilanza e dall'autorità che il potere ecclesiastico esercitava sugli istituti di donne consacrate, avviando una politica di gestione di segno femminile: fu la prima fondatrice a richiedere la centralizzazione dei beni dell'istituto e la loro amministrazione diretta, e la prima a ottenere il riconoscimento del ruolo di superiora generale, nonché la cancellazione dell'impossibilità per le donne di occupare questo ruolo sancita dalla costituzione apostolica Quamvis iusto (1749). Dichiarata venerabile nel 1883 e beatificata nel 1946, è stata canonizzata nel 2001. Festa, 27 ottobre.

© Istituto della Enciclopedia Italiana fondata da Giovanni Treccani - Riproduzione riservata

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santa-teresa-verzeri/

TERESA EUSTOCHIO VERZERI  

(1801-1852)  

Teresa Verzeri nasce no dia 31 de julho de 1801, em Bérgamo (Itália). É a primogênita dos sete filhos de Antonio Verzeri e da condessa Elena Pedrocca-Grumelli. Seu irmão, Girolamo, tornar-se-á bispo de Brescia. Sua mãe, sentindo-se atraida a abraçar a vida monástica, coloca em dúvida o seu chamado ao matrimônio. Recebe da tia, Maria Antonia Grumelli, monja clarissa a resposta profética: "Não, Deus te quer nesse estado de vida, para fazer-te mãe de uma descendência de santos!".

Desde a mais tenra idade, Teresa aprende da sua mãe, mulher profundamente cristã, a conhecer e a amar a Deus ardentemente. Em seu caminho espiritual é orientada por Monsenhor Giuseppe Benaglio, Vigário Geral da Diocese de Bérgamo, que já acompanhava a família Verzeri.

Teresa faz seus estudos iniciais na própria família. Inteligente, dotada de espírito aberto, vigilante reto, é educada ao discernimento, à busca dos valores perenes e a ser fiel à ação da graça. Da infância até a idade madura deixa-se iluminar pelo Espírito de Verdade que a animará a uma constante e intensa luta espiritual: à luz da fé, descobre e experimenta o peso da própria fragilidade, desmascarando, na medida do possível a uma criatura humana, toda forma de idolatria, de mentira, de egoísmo e de medo para entregar-se totalmente a Deus.

Com a força da graça, percorre um caminho de libertação, de pureza de intenção, de retidão e de simplicidade que a leva a buscar "Deus só". Interiormente, vive a particular experiência mística da "ausência de Deus", enfrentando um dos problemas da experiência religiosa de hoje: o peso da solidão humana diante da sensação inquietante de distância e de silêncio de Deus. Entretanto, com uma fé inabalável, Teresa não deixa de confiar e de abandonar-se ao Deus Vivo, Pai providente e misericordioso, a quem entrega a própria vida, em atitude de obediência. Como em Jesus, seu grito de solidão transforma-se em oferta total de si mesma por amor.

No desejo de agradar a Deus e de fazer somente a Sua Vontade, amadurece a vocação religiosa na família e no Mosteiro Beneditino de Santa Grata, de onde sai depois de um longo e sofrido processo de discernimento, para fundar, juntamente com Monsenhor Giuseppe Benaglio, em Bérgamo, no dia 8 de fevereiro de 1831, a Congregação das Filhas do Sagrado Coração de Jesus.

Teresa Verzeri vive na primeira metade de 1800, período de grandes transformações na história da Itália e da sociedade de Bérgamo marcada por mudanças políticas, por revoluções, por perseguições que não pouparam a Igreja, atingida, também, pelo jansenismo e pela crise de valores, resultante da Revolução Francesa.

No momento em que a Devoção ao Coração de Jesus encontra resistências, Teresa entrega às irmãs este testamento que caracteriza a herança espiritual da Congregação: "Jesus Cristo a vós e ao vosso Instituto fez o precioso dom de Seu Coração, para que aprendais somente d'Ele que é a fonte inexaurível da verdadeira santidade" (Livro dos Deveres, vol. III, p. 484).

Ela percebe com clareza o que é urgente fazer, capta as necessidades de seu tempo. Com disponibilidade absoluta diante de qualquer situação exigida pela caridade, mesmo as mais perigosas e graves, dedica-se, com suas primeiras companheiras, a diversos serviços apostólicos: "educação das jovens da classe média e baixa; asilo para órfãs em situação de risco, abandonadas ou mesmo transviadas; externatos e internatos; catequese, retiros, recreação festiva; assistência aos enfermos" (Pratiche, 1841).

Na sua missão, Teresa Verzeri revela seus dons especiais de mestra espiritual, de apóstola, de pedagoga, e assume, claramente, os princípios do sistema preventivo: "Cultivai e preservai, com muita atenção, a mente e o coração de vossas jovens, enquanto ainda pequenas, para evitar, na medida do possível, que entre nelas o mal, sendo melhor, preservá-las da queda com vossas advertências do que levantá-las com correções" (Livro dos Deveres, vol. III, p. 368).

A educação é obra de liberdade e de persuasão, no respeito à individualidade; por isso, recomenda que se deixe às jovens "uma santa liberdade, de modo que façam de boa vontade e de pleno acordo aquilo que fariam como um peso e uma violência, se fossem oprimidas pela imposição"; que, na escolha dos meios educativos, considere-se " o temperamento, o caráter, as inclinações, as circunstâncias...e, a partir do conhecimento de cada uma", opte-se pelo melhor modo de tratá-la (cf. Livro dos Deveres, vol. III, p. 347 e 349).

Em 1836, morre Monsenhor Benaglio. Teresa, apoiada na obediência que lhe garante ser vontade de Deus a vida da Congregação, dedica-se totalmente a sua aprovação, consolidamento e expansão. Enfrenta, por isso, muitos obstáculos criados pelas autoridades civis e mesmo por membros da hierarquia eclesiástica que põem a dura prova sua virtude, mostrando-se heróica no abandono à vontade de Deus que a sustenta.

Depois de uma vida de intensa doação, Teresa Verzeri morre em Brescia, no dia 3 de março de 1852. Deixa a Congregação já aprovada pela Igreja e pelo governo, bem como uma ampla documentaçãoCsobretudo Constituições, "Livro dos Deveres" e mais de 3500 cartasConde se pode encontrar toda a riqueza de sua experiência espiritual e humana.

O precioso patrimônio espiritual transmitido à Congregação encontra seu centro no Coração de Jesus que faz da Filha do Sagrado Coração herdeira do espírito de exímia caridade que a impulsiona a "fazer-se toda para todos", na intimidade com o Pai e na solicitude amorosa para com o próximo. Teresa assim se expressa: "As Filhas do Sagrado Coração de Jesus, como aquelas que recebem a caridade da própria fonte do amor, isto é, do Coração de Jesus Cristo, devem ter para com o próximo o mesmo ardor de caridade daquele Coração Divino: caridade puríssima que não tem em vista senão a glória de Deus e o bem das outros; caridade universal que não faz exceção de pessoas, mas a todas abraça; caridade generosa que não se desorienta nos sofrimentos, que não desanima diante de contrariedades, mas ao contrário, nos sofrimentos e nas oposições cresce em vigor e vence pela paciência" (Livro dos Deveres, vol. I, p. 58).

Animadas por esse espírito, as Filhas do Sagrado Coração de Jesus continuam, hoje, a missão de Teresa na Itália, no Brasil, na Argentina e Bolívia, na Republica Centro-Africana e em Camarões, na Índia e na Albania.

Na contemplação do Coração de Cristo recebem o mandato de ir ao encontro de cada irmãão, com uma dedicação que dá preferência aos mais pobres, abertas a todo o tipo de serviço, solícitas em promover sempre a dignidade da pessoa e em "ser Coração de Cristo" lá onde a necessidade é maior.

As relíquias de Teresa Verzeri são veneradas em Bérgamo, na capela da escola das Filhas do Sagrado Coração de Jesus.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20010610_verzeri_po.html