Blessed
Domenico Lentini, Addolorata, Maratea
Bienheureux Dominique
Lentini
Prêtre (+ 1828)
Prêtre généreux qui combinait la fidélité à Dieu avec la fidélité à l'homme. Il tournait sa charité en particulier vers les jeunes auxquels il enseignait à être fermes dans leur foi et vers les pauvres auxquels il donnait tout ce qu'il avait avec une complète confiance en la providence. Pie XI disait de lui 'un prêtre dont la seule richesse est la prêtrise'
Domenico Lentini (1770-1828) - Béatifié le 12 octobre 1997 - homélie de Jean-Paul II en anglais
À Lauria en Lucanie, l'an 1828, le bienheureux Dominique Lentini, prêtre, qui
déploya dans son pays natal jusqu'à sa mort un ministère fructueux et varié,
rendu fécond par une vie d'humilité, de prière et de pénitence.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11479/Bienheureux-Dominique-Lentini.html
Bienheureux Dominique LENTINI
Nom: LENTINI
Prénom: Dominique
(Domenico)
Pays: Italie
Naissance: 1770
Mort: 25.02.1828
Etat: Prêtre
Note: Surnommé "le
précurseur du Curé d'Ars".
Béatification:
12.10.1997 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête:25 février
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1997 n.42 p.6.10
Réf. dans la
Documentation Catholique: 1997 n.20 p.999
Notice
Le bienheureux Domenico
Lentini (1770 - 1828) est un prêtre originaire du diocèse de Tursi-Lagonegro
(Italie). Prédicateur itinérant, il invite inlassablement les gens à la
conversion et au retour à Dieu. C'est pourquoi son activité apostolique
s'accompagne du ministère assidu de la confession. Il est surnommé "le
précurseur du Curé d'Ars". Il s'occupe avec prédilection des jeunes qu'il
éduque à la fermeté dans la foi, et des pauvres à qui il offre tout ce dont il
dispose avec une confiance absolue en la divine Providence. C'est vraiment
"un prêtre dont l'unique richesse est le sacerdoce" (Pie XI).
Le centre de sa
spiritualité est la Croix, c'est-à-dire l'amour qui se donne pour les frères à
l'image du Christ. Cette Croix est l'itinéraire spirituel qui nous permet de
vaincre le péché, d'accueillir la miséricorde divine et de tendre à la sainteté
à laquelle tout baptisé est appelé: tel est le message que le bienheureux
laisse à notre temps.
25 février : Bienheureux
Dominique Lentini :
Prêtre
Dominique Lentini naquit le 20 novembre 1770 et fut baptisé le jour de sa
naissance.
A quatorze ans, il entra au séminaire pour suivre une formation au sacerdoce.
En 1793, il fut ordonné diacre à Mormanno et le 8 juin 1794, pour la Pentecôte, fut ordonné prêtre dans la cathédrale de Marsiconuovo.
Il resta toute sa vie à Lauria. Toujours disponible pour le sacrement de réconciliation, il écoutait assidûment les confessions des fidèles, et consacra toutes ses forces à l'évangélisation, non seulement à Lauria, mais dans tout le diocèse et les environs.
Il était doté du charisme de prophétie et de lecture dans les cœurs.
Il mourut le 25 février 1828 chez lui, après une longue agonie vécue dans un
complet abandon à la Providence.
Biographie du Bienheureux Dominique Lentini.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_Lentini
Hymne au Bienheureux Dominique Lentini.
(composé par le Père Mario Curione)
Domenico Lentini, disciple fidèle,
prêtre zélé et humble prophète,
révèle encore au monde la grande valeur
de ceux qui ont confiance en Dieu et s'abandonnent à lui.
Puissions-nous aussi nous ouvrir au Christ Rédempteur, en
priant avec sincérité:
"Jésus est mon bien, Jésus est mon trésor,
Jésus est mon tout!" Mon Dieu et mon Seigneur!
Dans votre humble vie, à Dieu consacré, vous devenez une
icône de la pauvreté joyeuse,
de la pureté amoureuse, de la pénitence austère,
de la charité sublime en vous donnant toujours à tous.
Du Christ animé, les pauvres reçus,
les affligés consolés, les malades visités
et à tous l’annonce, extatique et ravie,
de l'Amour qui veille toujours sur nos pas.
Vous étiez un ami et un confident, un
professeur de science et un père de vie
qui, dans le Christ, l'homme-Dieu, présent dans le mystère
du pain consacré, à sa véritable source.
Amant du silence qui est une écoute filiale
de Dieu qui parle au cœur et éclaire l'esprit,
alors il parle avec force, sagesse et conviction,
ébranle les consciences et convertit les cœurs.
La Mère Douloureuse qui, forte dans sa foi,
immole sur le Calvaire le Fruit de son sein,
par la main elle vous a conduit à ce but sublime
d'offrir, dans l'amour, qui réconcilie et sauve.
Au Père Omnipotent, au Fils du Rédempteur,
et au Consolateur qui éveille les saints,
maintenant et toujours, au long des siècles, et à jamais,
les grâces de la foi et le chant de la louange soient élevés vers vous . Amen.
Source : https://it.wikipedia.org/wiki/Domenico_Lentini
Traduction arrangée par Saint Michel Prince des Anges
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
SOURCE : http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/t29703-25-fevrier-bienheureux-dominique-lentini
Profile
Youngest of five children in
a poor but
pious family. By age 14 he felt a call to the priesthood, studied at
the seminary in Salerno, Italy and
was ordained in
the diocese of Tursi-Lagonegro, Italy in 1794.
He was assigned to his hometown of Lauria, Italy and
worked there the rest of his life.
Known for his
self-imposed poverty,
his devotion to the Eucharist and Our Lady of
Sorrows, as a noted homilist,
for his work with the poor,
and for being always available to his parishioners. He turned his home into
a school, teaching catechism and theology,
but also literature and philosophy.
His humble devotion to the Church and
his parishioners led all who knew him to consider him a model for priests,
and a saint even
in life.
Born
20
November 1770 at Lauria, Potenza, Italy
25
February 1828 at Lauria, Potenza, Italy of
natural causes
27 January 1935 by Pope Pius XI
12 October 1997 by Pope John
Paul II at Rome, Italy
Additional
Information
The
Holiness of the Church in the 19th Century
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Blessed Domenico
Lentini“. CatholicSaints.Info. 4 July 2023. Web. 21 February 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-domenico-lentini/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-domenico-lentini/
Bl. Domenico Lentini
Feastday: February 25
Birth: 1770
Death: 1828
Beatified: 12 October 1997 by Pope John Paul II at Rome, Italy
Blessed Dominic Lentini
was born November 20, 1770. Dominic family was of poor economic conditions, but
rich in faith and honesty. He was baptized on the day of birth. At fourteen
years old, Dominic followed the vocation of the priesthood. In 1793, he was
ordained deacon in Mormanno. On the feast of Pentecost, June 8, 1794, Dominic
was ordained a priest in the Cathedral of Marsiconuovo. Always available for
the Sacrament of Penance, Dominic heared the confessions of the faithful
diligently, he devoted himself with all his strength to evangelize. Equipped
with all the gifts of prophecy and searching of hearts, would have worked
wonders in life, died Feb. 25, 1828, in his house. His humble devotion to the
Church and his parishioners led all who knew him to consider him a model for
priests, and a saint even in life.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7145
HOMILY OF POPE JOHN PAUL
II
Sunday, 12 October 1997
1. "Good Teacher,
what must I do to inherit eternal life?" (Mk 10:17).
This question, which in
today’s Gospel text, was asked by a young man, has been put to Christ by
countless generations of men and women, young and old, clerics and lay people.
"What must I do to have eternal life?". It is a fundamental question
for every Christian. We know Christ’s answer very well. He reminds his
interlocutor above all to observe the commandments: "Do not kill, Do not
commit adultery, Do not steal, Do not bear false witness, Do not defraud,
Honour your father and mother" (Mk 10:19); cf. Ex 20:12-16). The young man
replies enthusiastically: "Teacher, all these I have observed from my
youth" (Mk 10:20). At this point, the Gospel emphasizes, the Lord looks
lovingly at him and adds: "You lack one thing; go, sell what you have, and
give to the poor, and you will have treasure in heaven; and come, follow
me". However, the account tells us that "At that saying his
countenance fell, and he went away sorrowful; for he had great possessions"
(Mk 10:21-22).
2. Instead, the new
blesseds raised to the glory of the altars today, promptly and enthusiastically
accepted Christ’s invitation: "Come, follow me!" and they followed
him to the end. Thus the power of God’s grace is revealed in them, and in their
earthly life they even succeeded in doing what seemed humanly impossible.
Having placed all their trust in God, everything became possible for them. That
is why I am pleased to present them today as examples of faithfully following
Christ. They are: Elías del Socorro Nieves, martyr, a professed priest of the
Order of St Augustine; Giovanni Battista Piamarta, a priest of the Diocese of
Brescia; Domenico Lentini, a priest of the Diocese of Tursi-Lagonegro; Mary of
Jesus, in the world, Emilie d’Hooghvorst, foundress of the Society of the
Sisters of Mary Reparatrix; Maria Teresa Fasce, a professed nun of the Order of
St Augustine.
3. "And Jesus
looking upon him loved him" (Mk 10:21). These words of the Gospel
text call to mind the spiritual and apostolic experience of Fr Giovanni
Piamarta, founder of the Congregation of the Holy Family of
Nazareth, whom we contemplate today in heavenly glory. Following Christ’s
example, he, too, was able to bring a great many boys and young men to meet the
Lord’s loving and demanding gaze. How many, thanks to his pastoral activities,
were able to start out joyfully in life, having learned a skill and, above all,
having encountered Jesus and his message of salvation! The new blessed's
apostolic work has many facets and embraces many areas of social life: from the
world of work to that of agriculture, from education to the publishing sector.
He has left a great mark on the Diocese of Brescia and on the entire Church.
Where did this
extraordinary man of God find the energy for all his numerous activities? The
answer is clear: assiduous and fervent prayer was the source of his tireless
apostolic zeal and beneficial influence which he exercised on everyone he
approached. He himself said, as the accounts of his contemporaries recall:
"With prayer one is strengthened by the strength of God himself ... Omnia
possum". Everything is possible with God, for him and with him.
4. "Let the
favour of the Lord our God be upon us" (responsorial psalm). The deep
awareness of the Lord’s favour motivated Bl. Domenico Lentini, who in his
itinerant preaching never tired of inviting to conversion and return to God.
For this reason his apostolic activity was accompanied by the diligent
ministry of the confessional. Indeed he well knew that in celebrating the
sacrament of Penance, the priest becomes the dispenser of divine mercy and a
witness of the new life that is born through the penitent's repentance and the
Lord’s forgiveness.
A priest with an
undivided heart, he could combine fidelity to God with fidelity to
man. He addressed his ardent charity in particular to youth, whom
he taught to be firm in the faith, and to the poor, to whom he
offered everything he had with absolute trust in divine Providence. His total
dedication to his ministry made him, in the words of my venerable Predecessor,
Pope Pius XI, "a priest rich only in his priesthood".
5. In the second reading
of the liturgy we heard: "The word of God is living and active ...
piercing to division of soul and spirit" (Heb 4:12). Emilie d’Hooghvorst
accepted this word in her inmost depths. By learning to submit to God’s will,
she first fulfilled the mission of all Christian married couples: she made her
home "a sanctuary of family life" (cf. Apostolicam
actuositatem, n. 11). Widowed and motivated by the desire to
participate in the paschal mystery, Mother Mary of Jesus founded the Society
of Mary Reparatrix. By her life of prayer she reminds us that in
Eucharistic adoration where we draw from the source of life that is Christ, we
find the strength for our daily mission. May each one of us, whatever our state
of life, be able "to listen to Christ’s voice", "which must
govern our lives", as she liked to say!
Her beatification is
therefore an encouragement for the Sisters of Mary Reparatrix to continue their
apostolate through renewed attention to the people of this age. The sisters
will respond to their mission according to their charism: to awaken the faith
of our contemporaries and help them in their spiritual growth, thereby actively
participating in building the Church.
6. To his disciples,
amazed at how hard it is to enter the kingdom of God, Jesus said: "With
men it is impossible, but not with God; for all things are possible with
God" (Mk 10:27). This message was received by Fr Elías del Socorro Nieves,
an Augustinian priest, who is raised to the glory of the altars today as a
martyr of the faith. His total trust in God and in Our Lady, Help of Christians
to whom he was deeply devoted, characterized his whole life and priestly
ministry, which he exercised with self-denial and a spirit of service, without
letting himself be overcome by obstacles, sacrifices or danger. This faithful
Augustinian religious knew how to transmit hope in Christ and in divine
Providence.
The life and martyrdom of
Fr Nieves, who did not want to abandon his faithful despite the risks he was
taking, are in themselves an invitation to renew faith in God who can do
everything. He faced death with fortitude, blessing his executioners and
witnessing to his faith in Christ. The Church in Mexico today has a new and a
powerful intercessor who will help her to renew her Christian life; his
Augustinian brothers have one more example to imitate in their constant search
for God in fraternity and in service to the People of God; for the whole Church
he is an eloquent example of the fruits of holiness which the power of God’s
grace produced in him.
7. The first reading,
from the Book of Wisdom, reminds us that wisdom and prudence flow from
prayer: "I prayed; and understanding was given me; I called upon God,
and the spirit of wisdom came to me" (Wis 7:7). These words closely
apply to the earthly life of another new blessed, Maria Teresa Fasce, who lived
in the constant contemplation of the mystery of Christ. The Church holds her up
today as a radiant example of the living synthesis between contemplative life
and a humble witness of solidarity to men and women, especially to the poorest,
the humble, the abandoned and suffering.
The Augustinian family is
living an extraordinary day today, because it sees united in the glory of the
altars the representatives of two branches of the Order, the apostolic, with
Bl. Elías del Socorro Nieves, and the contemplative, with Bl. Maria Teresa
Fasce. For Augustinian religious, their example is a cause of joy and
legitimate satisfaction. May this day continue to be a providential opportunity
for a renewed commitment, in total and faithful consecration to God and in
generous service to their brothers and sisters.
8. "Why do you call
me good? No one is good but God alone" (Mk 10:18). Each one of these new
blesseds heard Christ’s essential definition and understood where to seek the
original source of holiness. God is the fullness of good that is selfdiffusive.
"Bonum est diffusivum sui" (St Thomas Aquinas, Summa
Theol., I, 9.5, a.4. ad 2). The supreme Good wants to give himself and to
make all who seek him with a sincere heart resemble him. He desires to sanctify
everyone who is prepared to leave everything to follow his Incarnate Son.
The primary aim of this
celebration is therefore to praise God, source of all holiness. We glorify the
Father, the Son and the Holy Spirit, because the new blesseds, baptized in the
name of the Blessed Trinity, collaborated with God’s grace with persevering
heroism. Fully participating in divine life, they now contemplate the glory of
the Lord, face to face, enjoying the fruits of blessedness proclaimed by Jesus
in the "Sermon on the Mount": "Blessed are the poor in
spirit, for theirs is the kingdom of heaven" (Mt 5:3). Yes, the kingdom of
heaven belongs to these faithful servants of God, who followed Christ to the
end, fixing their gaze on him. With their lives they witnessed to him who died
on the Cross and was raised for them and for all people.
The whole Church, mother
of saints and blesseds, the great spiritual family of mankind called to
participate in divine life rejoices.
Together with Mary,
Mother of Christ and Queen of saints, together with the new blesseds, let us
proclaim God’s holiness: "Holy, holy, holy Lord, God of power and might.
Blessed is he who comes in the name of the Lord. Hosanna in the highest".
Amen!
© Copyright 1997 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/1997/documents/hf_jp-ii_hom_12101997.html
BL DOMENICO
LENTINI was born, the youngest of five, in Lauria, Potenza, Italy, on 20
November 1770, to parents who were poor but deeply religious. He felt called to
the priesthood at the age of 14 and made great progress in piety as well as in
his studies at the seminary in Salerno. He received priestly ordination in
1794 and exercised his ministry in Lauria throughout his life, He would spend
long hours in prayer before the Blessed Sacrament and celebrated the Eucharist
with such intense participation that his contemporaries called him "an
angel at the altar". Fr Lentini was always available to administer the
sacrament of Penance, and by his zeal he brought about the conversion of
many sinners. He was totally dedicated to evangelizing activities not
only in Lauria but throughout the Diocese and outside it. His Lenten
homilies touched many hearts, because he first practiced what he preached. He
also had a tender devotion to Our Lady of Sorrows spreading this devotion and
founding a congregation of spiritual commitment, penance and charity. He
intensely loved the Church and combined holiness of life with a profound
Christian culture which he made available by teaching literature, philosophy
and theology to young people, turning his house into an authentic Catholic
school. He was a shining example of Gospel charity and saw Christ in the poor
to whom he offered whatever he had. He observed a strict voluntary poverty,
united to an unconditional obedience to his Bishop whom he regarded as God's
representative. Inspired by the humility of the Cross, he lived frugally,
rigorously mortifying his body and sleeping little, with the floor as his bed,
Through these harsh acts of penance, he offered himself to God in expiation and
reparation for sinners. The Servant of God died on 25 February 1828. In his
lifetime and after his death he was considered a saint, and the fame of his
holiness endures.
SOURCE : https://web.archive.org/web/20180702204415/https://www.ewtn.com/library/MARY/bios97.htm#lentini
LENTINI, DOMENICO, BL.
Priest of the Diocese of
Tursi-Lagonegro (formerly Policastro); b. Nov. 20, 1770, at Lauria, Potenza,
Italy;d. there Feb. 25, 1828. The youngest of the five children of Macario
Lentini and Rosalia Vitarella, Domenico (Dominic) Lentini studied in the
seminary at Salerno and was ordained in 1794. In addition to his ministry in
Lauria, he taught literature, philosophy, and theology to young people in his
home without monetary compensation. He preached and catechized throughout the
diocese and spread the devotion to Our Lady of Sorrows. He is called the
"precursor to the Curé d'Ars" (St. John vianney) because of his
willingness to make himself available to hear confessions and his gift of
reading hearts. He practiced personal austerity in order to provide charity to
the poor, and frequent penances in the spirit of reparation. Lentini was
beatified on Oct. 12, 1997 by Pope John PaulII.
Feast: Feb. 25.
Bibliography: Acta
Apostolicae Sedis 20 (1997): 999. L'Osservatore Romano, English
edition, no. 42 (1997): 1–2. G. Reale, Domenico Lentini, santo di
paese (Reggio Calabria 1977).
[K. I. Rabenstein]
New Catholic Encyclopedia
The
Holiness of the Church in the Nineteenth Century – Venerable Dominic Lentini
In
the south Italian province of Basilicata lies the little town of Lauria in the
diocese of Policastro. Here was born, on 20 November 1770, the Venerable
Dominic Lentini. On account of the extreme poverty of his parents the boy met
with great difficulties in completing his studies. After his ordination Lentini
became a professor in the Lyceum of his native town. He strove particularly to
enlighten the young as to the false principles of the philosophy of the day by
means of many discourses of a philosophico-apologetic kind. In 1779 a liberty
tree had been erected in Lauria. When the revolution reached its climax, the
cooler heads desired to pull it down, but a crowd of furious revolutionists
ranged themselves before it, ready to strike down any one who should dare to
touch it. A great uproar ensued. Then the young priest Lentini stepped out
before the crowd and resolutely ordered them to pull down the tree and bring it
to the nearest hill. They involuntarily obeyed him. Then he made them fashion
the wood into a cross and raise it aloft. Beneath it he addressed them with
burning eloquence, telling them: “This is the tree of freedom and of salvation.
We shall honor no other.” Contrite and with hearts redeemed to the ancient
Faith, the crowd dispersed. Lentini died on 26 February 1828. Even before his
burial he began to work miracles. His grave continually attracts many pilgrims
because of the extraordinary things which take place there.
– this text is taken
from The Holiness of the Church in the Nineteenth
Century: Saintly Men and Women of Our Own Times, by Father
Constantine Kempf, SJ; translated from the German by Father Francis Breymann,
SJ; Impimatur by + Cardinal John Farley, Archbishop of New York, 25 September
1916
Blessed Domenico Lentini
/ Daily Saints /
By sanjose
Saint Domenico Lentini
was born on 20 November 1770 in Lauria. He was an Italian Roman Catholic
priest.
In 1785 he felt a call to
become a priest and he commenced his ecclesial studies alongside Giuseppe Ielpo
who entered just a few months prior to him. Giuseppe would later become
Lentini’s confessor.
Lentini was ordained as a
priest in 1794 and served as a life-long parish priest in his hometown of
Potenza where he dedicated himself to promoting Eucharistic devotion and to
working alongside the poor of his area. But he also fostered a deep dedication
to education and evangelization and often taught parishioners catechism and
literature while also making himself available to hear the confessions of
penitents.
He turned his home into a
school where he taught theological studies and catechism to parishioners as
well as other subjects such as literature. He taught such subjects to people
with no need for compensation. Lentini often subjected himself to penitential
practices and he sometimes deprived himself of nourishment in the spirit of
living in total and constant penance with the corporal mortification of the
flesh and sleeping of the floor.
In February 1828 he was
before the Eucharist when he suffered a sudden and severe pain that forced him
to his bed.He died on 25 February 1828 in his home in the evening around 8:30pm
with a reputation for saintliness. He died with a crucifix in hand and a
lighted candle at his side
Sources:
https://en.wikipedia.org/wiki/Domenico_Lentini
https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7145
SOURCE : https://dosjfm.com/2023/02/blessed-domenico-lentini/
Bl. Domenico Lentini
Feast Day: February 25th
Fr. Dominic Vahling made
the happy connection between last week’s St. Kuriakose, who’s name (derived
from the Greek word “Kyrie”) means “of the Lord” and the name “Dominic”, which
means the same thing (derived from the Latin word “Dominus”). So, I figured we
should keep up that “Lordly” theme, and get to know Blessed Domenico Lentini
this week.
Domenico was born on
November 20th, 1770, in the Kingdom of Naples Italy, the youngest of five
siblings, the son of a cordwainer (I must clarify that in researching his life
I discovered that his father, a shoemaker, would not, technically, be called a
cobbler. Cobblers “cobbled” things together, as in they only worked with old
shoes: repairing, replacing broken bits, reinforcing, etc. Cordwainers,
instead, fashioned new shoes out of leather, the term derived from “cordovan”,
a leather from Cordoba, Spain. Needless to say, cordwainers don’t take kindly
to being called mere cobblers, though hopefully Macario, Domenico’s dad,
wouldn’t take too much affront to it.)
In any case, Domenico,
along with his older siblings Dominique, Rosa, Nicholas, and Antoinette, grew
up with few material comforts other than good shoes. Famines struck Italy
throughout the 1760s, stretching and breaking previous political arrangements,
all further upended as revolutions swept through America, then France, and
Napoleon began his rampage around Europe. Still, this family lived a simple and
faithful life as that hectic 18th century drew to its close. Dominic’s
mother, before she died, consecrated the little Dominic to the Lord, a grace
that was evident in his childlike piety, though he was also a very ordinary
boy, taking delight in climbing trees, often in pursuit of terrified birds (he
did repent of the harm caused them later on). At the age of 14 he received the
call to be a priest. Perhaps inspired by an uncle who was already a priest, and
a classmate who had entered the seminary just before him, the young man
discovered a deeper delight than his boyhood shenanigans in studying to be a
priest. That said, his path through seminary was also not without hurdles. The
cost of the seminary which he started at was far too high for his family to
pay, so he actually did much of his formation in his hometown where he received
formation from his local priests. His father the shoemaker actually pawned off
their home in order to pay for his schooling, a debt that Dominic would repay
after his ordination, but also an indication of how much he was willing to help
his son follow God’s call.
In 1793, Domenico was
ordained deacon in Mormanno, and on the feast of Pentecost, June 8, 1794, was
ordained a priest in the Cathedral of Marsiconuovo. He held fast to priestly
holiness in the simplest manner: hearing confessions with generosity, offering
the Mass with as much devotion as he could muster, teaching his flock theology
and philosophy, preaching with integrity and humility (his parishioners
especially recall his moving homilies during Lent), living a frugal and
charitable life. He was said to have the gift of prophecy – not so much in
predicting the future as helping his hurting or fearful parishioners hold fast
to God’s healing Love. And so Fr. Dominic Lentini passed 36 years of priestly
ministry, receiving the last sacraments three days before he died from that
same priest-friend who had preceded him into seminary, Fr. Joseph Ielpo, one of
his closest friends through all those years.
– Fr. Dominic can’t help
but notice that Fr. Domenico became a saint by simply doing what a priest is
supposed to do. Nothing fancy, no spectacular homilies, no amazing foundations
or ministries, no surge of conversions or incredible miracles. He just offered
the sacraments as best he could and kept the Love of God alive in his, and
others’ souls. THIS ISN’T EASY! One cannot passively “do little things with
great love”: our love wanes, our desire for God gets distracted, our zeal gets
hijacked by worldly things … we must constantly recommit ourselves to loving
the first things first, to prioritizing the pearl of great price, to being
faithful to our duties (and not our distractions). Bl. Domenico Lentini
challenges all of us to persevere in this, and perhaps Lent is a gift insofar
as it always invites us back to receiving and giving God’s Love in the simple
ways He asks us to.
SOURCE : https://spicathedral.org/blog/bl-domenico-lentini/
Beato Domenico
Lentini Sacerdote
Festa: 25 febbraio
Lauria, Potenza, 22
novembre 1770 - 25 febbraio 1828
Nato a Lauria (Potenza)
nel 1770 da genitori contadini, il beato Domenico Lentini divenne prete nel
1794 e si dedicò alla predicazione tra le persone di tutte le condizioni: dai
dotti ai più umili, che beneficava con gesti di carità. Anche improvvisi: era
capace di togliersi scarpe, calzoni e camicia, restando solo con la tonaca sulla
pelle, per andare incontro a un bisognoso. Si dedicò anche all'educazione dei
giovani. Conobbe anche dure prove: fu calunniato presso il vescovo da un
sacerdote e passò per gli anni di fuoco della Rivoluzione napoletana del 1799.
Morì a Lauria nel 1828. E' beato dal 1997. (Avvenire)
Patronato: Lauria
(PZ)
Martirologio
Romano: A Lauría in Basilicata, beato Domenico Lentini, sacerdote, che
nella sua terra svolse fino alla morte un fruttuoso e molteplice ministero,
reso fecondo da una vita di umiltà, preghiera e penitenza.
Il Beato Domenico Lentini nasce nella città Lauria, il 20 novembre 1770 da Macario e Rosalia Vitarella, di povere condizioni economiche, già a 14 anni segue la vocazione al sacerdozio.
Il 21 settembre 1793 è ordinato Diacono. L'8 giugno 1794 è ordinato sacerdote. Infiammato dallo Spirito Santo, sì da essere descritto dai contemporanei "un angelo all'altare", anche a causa delle frequenti estasi. Don Domenico si dedica con tutte le sue forze alla confessione, evangelizzazione, predicazione e catechesi non solo a Lauria, ma anche nei paesi, del circondario. I quaresimali, le missioni, le omelie, toccano il cuore di tutti, infondendo la fede nei suoi uditori.
Con Gesù Cristo Crocifisso, ha tenera devozione verso la Madre Addolorata. È di profonda cultura, che mette a disposizione di tutti. Per trenta anni ragazzi e giovani affollano la sua povera casa in una vera e propria scuola cattolica. Insegna gratuitamente lettere e scienze, osservando Egli una strettissima povertà volontaria, vedendo Cristo nei bisognosi dona quanto modestamente possiede: vestiti, pane e il poco denaro. Vive in continua aspra penitenza: cibi frugali, mortificazioni corporali, vesti logore, cilizi e flagellazioni, pochissimo sonno e il pavimento per giaciglio. Con queste e altre opere penitenziali si offre a Dio Padre in espiazione dei nostri peccati. E’ dotato dal Signore di molti carismi di profezia, scrutazione dei cuori, miracoli. Il 25 febbraio 1828, dopo un'agonia vissuta nel completo abbandono mistico, il servo buono e fedele è chiamato a prendere parte alla gioia del Suo Signore. La glorificazione di don Domenico Lentini comincia già subito con i suoi funerali, celebrati in Lauria per sette giorni consecutivi e con grande partecipazione di popolo, intervenuto da tutto il circondario. Il Suo corpo, martoriato da flagelli e digiuni, per tutto il tempo rimane flessibile e caldo, effonde sangue vivo e soave odore. Si aprono i suoi occhi davanti all'Ostia Santa, ai suoi parenti ed amici, ai miscredenti. Prodigiose guarigioni e numerose conversioni avvengono presso il suo feretro e la fama di santità si afferma ovunque.
Le grazie e i miracoli, ottenuti per l'intercessione del Beato Domenico Lentini, durante la sua vita terrena o presso la sua tomba nella Chiesa parrocchiale San Nicola di Lauria, oppure altrove, sono stati sempre in gran numero: guarigioni di paralitici, ciechi, tisici, deformi, muti, dementi, malati di tumori e fistole, sterili, partorienti in difficoltà. Tra i tanti prodigi vogliamo ricordarne qualcuno. Il 14 luglio 1828, da Papasidero (CS) portano alla tomba del Lentini la ragazza Angiola Rosaria Maiolino, paralizzata totalmente da due anni. Alla presenza del vescovo Nicola M. Laudisio, guarito da tumore alla mano dal Beato Lentini proprio in quell'anno, del clero e di tanto popolo, dopo suppliche piene di fede, la fanciulla si alza dal suo misero giaciglio, e, toccando il cilizio del Beato che le porge il vescovo, guarisce totalmente. Nel 1830 in Lauria avviene la guarigione istantanea del figlio sordomuto di Angelo Maria Scaldaferri e Maria D'Andrea che portano il figlioletto presso la tomba del santo sacerdote, tra pianti e suppliche. A Viggiano nel 1834 risuscita il figlioletto di Vito Reale, di tre anni appena, morto annegato in una vasca di acqua e calce viva, dopo la devotissima preghiera del padre sconvolto, davanti all'immagine del Beato. Per Sua intercessione, nel 1905 a Lagonegro Agnese Mango, paralizzata da dieci anni guarisce istantaneamente.
Nel 1918, a San Paolo del Brasile, Domenico Pucci guarisce da tumore maligno.
Nel 1930, a Laino Borgo, Giuseppina Maiolino guarisce da sarcoma ad una gamba.
Il processo diocesano si celebra a Lauria. Il processo apostolico a Roma. Nel 1935 il papa Pio XI dichiara Venerabile il Servo di Dio Don Domenico Lentini ed eroe delle virtù teologali e cardinali. Nell'Arcidiocesi di Napoli, a Secondigliano, la signora Anna Maria Voria, gr avemente ammalata e prossima alla morte, per intercessione del Beato Domenico Lentini, il 21 settembre 1988, guarisce rapidamente e totalmente da metastasi diffusa causata da carcinoma uterino. L'evento prodigioso, sottoposto a meticoloso processo diocesano e alla rigorosa ricognizione apostolica presso la Congregazione dei Santi, produce il 17 dicembre 1996 la lettura del Decreto d'approvazione, alla presenza di Sua Santità il papa Giovanni Paolo II che, in Piazza San Pietro a Roma, il 12 ottobre 1997 dichiara solennemente Beato il Venerabile sacerdote Domenico Lentini da Lauria, dinanzi a migliaia di fedeli convenuti dalla sua attuale diocesi, dalla Regione intera e da ogni parte d'Italia. Per il terzo millennio cristiano l'umile e santo prete del Sud ancora ci annuncia: "Gesù è il mio tutto!".
Innumerevoli sono le intercessioni del Beato Domenico Lentini da Lauria, specie a chi chiede favori per la salute o a chi dovrà subire un delicato intervento chirurghico.
Se si volessero elencare miracoli e grazie, ottenuti per la Sua benevolenza,
non basterebbe un fiume d'inchiostro; infatti, non esiste un fedele che gli si
è rivolto senza ottenerne favori. Avvengono addirittura circostanze di persone
in gravi difficoltà di vario genere cui è apparso, in incognita, elargendo
consigli e assicurazioni circa lo stato di difficoltà di questi riconoscendolo
successivamente tramite una foto o qualche particolare."
PREGHIERA per la canonizzazione del Beato Lentini:
Signore, che sempre rinnovi e santifichi la tua Chiesa con la forza del tuo Spirito e susciti in essa tuoi servi che più intimamente partecipano al tuo mistero pasquale, degnati di glorificare il sacerdote Beato Domenico Lentini che consumò la sua vita nell'amore a Te e ai fratelli. Per sua intercessione concedimi la grazia di cui ho tanto bisogno . Per Cristo nostro Signore. Amen
Autore: Ferdinando Del Duca
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90314
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Domenica, 12 ottobre 1997
1."Maestro buono,
che cosa devo fare per avere la vita eterna?" (Mc 10, 17).
Questa domanda, che
nell'odierno testo evangelico viene posta da un giovane, nel corso dei secoli è
stata rivolta a Cristo da innumerevoli generazioni di uomini e donne, giovani e
anziani, chierici e laici.
"Che cosa devo fare
per avere la vita eterna?". E' l'interrogativo fondamentale di ogni
cristiano. Conosciamo bene la risposta di Cristo. Egli ricorda al suo
interlocutore innanzitutto l'osservanza dei Comandamenti: "Non uccidere,
non commettere adulterio, non rubare, non dire falsa testimonianza, non
frodare, onora il padre e la madre" (Mc 10, 19; cfr Es 20,
12-16). Il giovane replica con entusiasmo: "Maestro, tutte queste cose le
ho osservate fin dalla mia giovinezza" (Mc 10, 20). A quel punto,
sottolinea il Vangelo, il Signore lo guarda con amore ed aggiunge: "Una
cosa sola ti manca: va', vendi quello che hai e dallo ai poveri ed avrai un
tesoro in cielo; poi vieni e seguimi". Il giovane, però, leggiamo nel
seguito del racconto, "rattristatosi per quelle parole, se ne andò
afflitto, poiché aveva molti beni" (Mc 10, 21-22).
2. I nuovi Beati, oggi
elevati alla gloria degli altari, hanno invece accolto con prontezza ed entusiasmo
l'invito di Cristo: "Vieni e seguimi!" e l'hanno seguito sino alla
fine. Si è così rivelata in loro la potenza della grazia di Dio e nella loro
esistenza terrena sono giunti a compiere persino quanto umanamente sembrava
impossibile. Avendo riposto ogni fiducia in Dio, tutto per loro è divenuto
possibile. Ecco perché sono oggi lieto di presentarli come esempi della fedele
sequela di Cristo. Essi sono: Elias del Soccorso Neves, Martire, Sacerdote
professo dell'Ordine di sant'Agostino; Giovanni Battista Piamarta, Sacerdote
della Diocesi di Brescia; Domenico Lentini, Sacerdote della Diocesi di
Tursi-Lagonegro; Maria di Gesù, al secolo Émilie d'Hooghvorst, Fondatrice
dell'Istituto delle Suore di Maria Riparatrice; Maria Teresa Fasce, Monaca
professa dell'Ordine di sant'Agostino.
3. "Allora Gesù,
fissatolo, lo amò" (Mc 10, 21). Queste parole del testo evangelico
evocano l'esperienza spirituale ed apostolica del sacerdote Giovanni Piamarta,
Fondatore della Congregazione della Sacra Famiglia di Nazareth, che oggi
contempliamo nella gloria celeste. Anch'egli, seguendo l'esempio di Cristo,
seppe portare tanti fanciulli e giovani ad incontrare lo sguardo amoroso ed
esigente del Signore. Quanti, grazie alla sua opera pastorale, poterono
avviarsi con gioia nella vita avendo appreso un mestiere e soprattutto avendo
potuto incontrare Gesù ed il suo messaggio di salvezza! L'opera apostolica del
novello Beato è poliedrica ed abbraccia molti campi del vivere sociale: dal
mondo del lavoro a quello agricolo, dall'educazione scolastica al settore
dell'editoria. Egli ha lasciato una grande impronta di sé nella Diocesi di
Brescia e nell'intera Chiesa.
Dove questo straordinario
uomo di Dio attingeva l'energia sufficiente per la sua molteplice attività? La
risposta è chiara: la preghiera assidua e fervorosa era la sorgente dell'ardore
apostolico instancabile e dell'attrattiva benefica che esercitava su tutti
coloro che avvicinava. Egli stesso affermava, come ricordano le testimonianze
dei contemporanei: "Con la preghiera si diviene forti della medesima
fortezza di Dio . . . Omnia possum". Tutto è possibile con Dio, per
Lui e con Lui.
4. "Sia su di noi la
bontà del Signore, nostro Dio" (Salmo resp.). La consapevolezza profonda
della bontà del Signore animava il Beato Domenico Lentini, il quale nella sua
predicazione itinerante non si stancava di proporre l'invito alla conversione e
al ritorno a Dio. Per questo la sua attività apostolica era accompagnata dall'assiduo
ministero del confessionale. Sapeva bene, infatti, che nella celebrazione del
sacramento della Penitenza il sacerdote diviene dispensatore della misericordia
divina e testimone della nuova vita che nasce grazie al pentimento del
penitente ed al perdono del Signore.
Sacerdote dal cuore
indiviso, seppe coniugare la fedeltà a Dio con la fedeltà all'uomo. Con
ardente carità si rivolse in particolare ai giovani, che educava ad essere
saldi nella fede, ed ai poveri, ai quali offriva tutto ciò di cui
disponeva con un'assoluta fiducia nella divina Provvidenza. La totale dedizione
al ministero fece di lui, secondo l'espressione del mio venerato Predecessore
il Papa Pio XI, "un prete ricco solo del suo sacerdozio".
5. Nella seconda Lettura
della liturgia, abbiamo ascoltato: «la parola di Dio è viva... essa penetra
fino al punto di divisione dell'anima» (Eb 4, 12). Émilie d'Hooghvorst ha
accolto questa parola nel più profondo di se stessa. Imparando a sottomettersi
alla volontà di Dio, compie innanzitutto la missione di ogni coppia cristiana:
fare del propria famiglia «il santuario domestico della Chiesa» (Apostolicam
actuositatem, n. 11). Divenuta vedova e animata dal desiderio di
partecipare al mistero pasquale, Madre Maria di Gesù fonda la Società di
Maria Riparatrice. Attraverso la sua vita di preghiera, ci ricorda che è
nell'adorazione eucaristica che attingiamo alla sorgente della vita che è
Cristo e troviamo la forza per la missione quotidiana. Che ognuno di noi,
qualsiasi sia la sua condizione di vita, sappia «ascoltare la voce di Cristo»,
«che deve essere la regola della nostra esistenza», come lei amava dire!
Questa beatificazione è
anche per le religiose di Maria Riparatrice un incoraggiamento a proseguire il
loro apostolato, con un'attenzione rinnovata agli uomini del nostro tempo.
Conformemente al loro carisma, esse risponderanno alla loro missione:
risvegliare la fede nei nostri contemporanei e aiutarli nella loro crescita
spirituale, partecipando così attivamente all'edificazione della Chiesa.
6. Gesù avverte i
discepoli, meravigliati dinanzi alle difficoltà ad entrare nel Regno:
«Impossibile presso gli uomini, ma non presso Dio. Perché tutto è possibile
presso Dio» (Mc 10, 27). Accolse questo messaggio Padre Elías del Socorro
Nieves, sacerdote agostiniano, che oggi viene elevato agli onori degli altari
come martire della fede. La totale fiducia in Dio e nella Vergine del Soccorso,
alla quale era molto devoto, caratterizzò tutta la sua vita e il suo ministero
sacerdotale, esercitato con abnegazione e spirito di servizio, senza lasciarsi
scoraggiare dagli ostacoli, dai sacrifici e dai pericoli. Questo fedele
religioso agostiniano seppe trasmettere la speranza in Cristo e nella Provvidenza
divina.
La vita e il martirio di
Padre Nieves, che, nonostante il rischio che correva, non volle abbandonare i
suoi fedeli, sono di per sé un invito a rinnovare la fede in Dio che tutto può.
Affrontò la morte con integrità, benedicendo i suoi carnefici e rendendo
testimonianza della sua fede in Cristo. La Chiesa in Messico può oggi contare
su un nuovo modello di vita e su un potente intercessore che l'aiuterà a
rinnovare la sua vita cristiana; i suoi fratelli agostiniani hanno ora un altro
esempio da imitare nella loro costante ricerca di Dio, nella fratellanza e nel
servizio al Popolo di Dio. Per tutta la Chiesa è un segno eloquente dei frutti
di santità che la potenza della grazia di Dio produce in seno ad essa.
7. La prima Lettura,
tratta dal Libro della Sapienza, ci ricorda che la sapienza e la prudenza
scaturiscono dalla preghiera: "Pregai e mi fu elargita la prudenza,
implorai e venne in me lo spirito della sapienza" (Sap 7, 7). Queste
parole ben si applicano alla vicenda terrena di un'altra novella Beata, Maria
Teresa Fasce, la quale visse nella costante contemplazione del mistero di
Cristo. La Chiesa la indica oggi come fulgido esempio di sintesi vivente tra
vita contemplativa e umile testimonianza di solidarietà verso gli uomini,
specialmente verso i più poveri, umili, abbandonati, sofferenti.
La Famiglia agostiniana
vive oggi una giornata straordinaria, perché vede uniti nella gloria degli
altari i rappresentanti dei due rami dell'Ordine, quello apostolico con il
Beato Elias del Soccorso Neves e quello contemplativo con la Beata Maria Teresa
Fasce. Il loro esempio costituisce per i religiosi e le religiose agostiniani
motivo di letizia e di legittima soddisfazione. Possa questo giorno essere
anche provvidenziale occasione per un rinnovato impegno nella totale e fedele
consacrazione a Dio e nel generoso servizio ai fratelli.
8. "Perché mi chiami
buono? Nessuno è buono, se non Dio solo" (Mc 10, 12). Ciascuno di
questi nuovi Beati ha udito questa essenziale puntualizzazione di Cristo ed ha
capito dove cercare l'originaria fonte della santità. Dio è la pienezza del
bene che tende per se stesso a diffondersi: "Bonum est diffusivum
sui" (San Tommaso d'Aquino, Summa Theol., I, q.5, a.4. ad 2). Il
sommo Bene vuole donare se stesso e rendere a sé somiglianti quanti lo cercano
con cuore sincero. Egli desidera santificare coloro che sono disposti a
lasciare ogni cosa per seguire il Figlio suo incarnato.
Il primo scopo di questa
celebrazione è dunque quello di lodare Dio, fonte di ogni santità. Rendiamo
gloria al Padre, al Figlio ed allo Spirito Santo, poiché i nuovi Beati,
battezzati nel nome della Santissima Trinità, hanno collaborato con
perseverante eroismo con la grazia di Dio. Divenuti pienamente partecipi della
vita divina, essi contemplano ora la gloria del Signore faccia a faccia,
godendo i frutti delle beatitudini proclamate da Gesù nel "Discorso della
montagna": "Beati i poveri in spirito, perché di essi è il Regno dei
cieli" (Mt 5, 3). Sì, il Regno dei cieli appartiene a questi fedeli
servi di Dio, che hanno seguito Cristo sino alla fine, fissando lo sguardo su
di Lui. Con la loro esistenza essi hanno reso testimonianza a Colui che per
loro e per tutti è morto in Croce ed è risorto.
Gioisce la Chiesa tutta
intera, madre dei santi e dei beati, grande famiglia spirituale degli uomini
chiamati a partecipare alla vita divina.
Insieme con Maria, Madre
di Cristo e Regina de Santi, insieme con i nuovi Beati proclamiamo la santità
di Dio: "Santo, Santo, Santo il Signore Dio dell'universo. Benedetto colui
che viene nel nome del Signore. Osanna nell'alto dei cieli".
Amen!
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/domenico-lentini.html
Domenico Lentini
(1770-1828)
Beatificazione:
- 12 ottobre 1997
- Papa Giovanni
Paolo II
Ricorrenza:
- 25 febbraio
Omelia del Card. Semeraro nella solennità
Sacerdote, che nella sua
terra svolse fino alla morte un fruttuoso e molteplice ministero, reso fecondo
da una vita di umiltà, preghiera e penitenza
"Un prete ricco solo
del suo sacerdozio" (Papa Pio XI)
Domenico
Lentini nacque a Lauria (Potenza) il 20 novembre 1770 da genitori
contadini, divenne prete nel 1794 e si dedicò alla predicazione tra le persone
di tutte le condizioni: dai dotti ai più umili, che beneficava con gesti di
carità.
Si dedicò anche
all'educazione dei giovani. Conobbe anche dure prove: fu calunniato presso il
vescovo da un sacerdote e passò per gli anni di fuoco della Rivoluzione napoletana
del 1799.
Nella sua predicazione
itinerante non si stancava di proporre l'invito alla conversione e al ritorno a
Dio. Per questo la sua attività apostolica era accompagnata dall'assiduo
ministero del confessionale. Sapeva bene, infatti, che nella celebrazione del
sacramento della Penitenza il sacerdote diviene dispensatore della misericordia
divina e testimone della nuova vita che nasce grazie al pentimento del
penitente ed al perdono del Signore.
Sacerdote dal cuore
indiviso, seppe coniugare la fedeltà a Dio con la fedeltà all'uomo. Con
ardente carità si rivolse in particolare ai giovani, che educava ad essere
saldi nella fede, ed ai poveri, ai quali offriva tutto ciò di cui
disponeva con un'assoluta fiducia nella divina Provvidenza.
La totale dedizione al
ministero fece di lui, secondo l'espressione di Papa Pio XI, "un prete
ricco solo del suo sacerdozio".
Morì a Lauria il 25
febbraio 1828.
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/domenico-lentini.html
Beato Domenico Lentini
Nasce a Lauria (PZ) il 20
novembre 1770 da Macario e Rosalia Vitarella, di povere condizioni economiche,
ma ricchi di fede e onestà. Già a quattordici anni segue la vocazione al
sacerdozio e con grande sforzo progredisce verso la perfezione della virtù,
nella preghiera e nella vita spirituale, nello studio e nella formazione
culturale nel paese natio e nel Seminario di Policastro Bussentino (SA). Nel
1793 viene ordinato diacono a Mormanno (CS) da Mons. Giovan Battista Coppola,
vescovo di Cassano Jonio (CS). L’8 giugno 1794 viene ordinato sacerdote nella
Cattedrale di Marsiconuovo (PZ) dal vescovo Mons. Bernardo Maria Latorre.
Diventa presbitero tra grandissimo fervore di preghiere e di penitenza, e
rimane per tutta la vita a Lauria, offrendo tutto se stesso nel ministero. Si
distingue nella peculiare missione sacerdotale della santificazione degli
uomini celebrando con somma fede e riverenza i Sacramenti. Infiammato dallo
Spirito Santo, rimane lunghe ore in preghiera e adorazione davanti al SS.
Sacramento, celebrando l’Eucaristia con intensa partecipazione, sì da essere
descritto dai contemporanei come “un angelo all’altare”, anche a causa delle
frequenti estasi. Sempre disponibile al sacramento della Penitenza, ascolta
assiduamente le confessioni dei fedeli di cui è direttore spirituale; al
confessionale raccoglie frutti abbondantissimi di grazia divina.
Si dedica con tutte le
forze all’evangelizzazione, alla predicazione e alla catechesi non solo in
Lauria, ma anche nella Diocesi e in quelle limitrofe. Annuncia la verità di
Cristo con riferimento costante alla Bibbia e alla genuina tradizione
cattolica, accompagnando il servizio del Vangelo con opere penitenziali e
caritative. I suoi quaresimali, le sue missioni, le sue omelie, toccano il
cuore di tutti, perché don Domenico vive lui per primo quanto dal pulpito
predica agli altri. Rivive fortemente la passione di Cristo, unico Redentore
dell’umanità, risorto e vivente in eterno, e questa fede pasquale infonde nei
suoi uditori, sia nel predicare che nel confessare. Accanto a Gesù Cristo
Crocifisso, il Beato Lentini ha tenera devozione verso la Madre Addolorata, di
cui diffonde il culto e per Lei fonda una Congregazione di impegno spirituale,
penitenziale e caritativo. Concepisce la Chiesa come corpo mistico di Cristo,
l’ama intensamente con tutta la mente e con tutto il cuore.
Don Domenico è anche
cristiano di profonda cultura, che mette a disposizione dei suoi concittadini
fin dal diaconato, nell’insegnamento delle lettere, della filosofia,
della teologia e di materie affini. Per trenta anni ragazzi e giovani di Lauria
e del circondario affollano la sua povera casa in una vera e propria scuola
cattolica, con l’intento, ampiamente realizzato, di formare “ottimi cristiani e
santi cittadini”. L’insigne maestro offre alla gioventù la sua attività
didattica gratuitamente e accetta solo qualche magro compenso volontario.
Osserva la strettissima povertà volontaria, che unisce ad una incondizionata
obbedienza ai suoi superiori ecclesiastici, nella cui volontà ravvisa e segue
quella di Dio stesso.
Sacerdote della Croce,
della Carità, del Vangelo, si trova ad operare in tempi non facili e sereni per
la Chiesa, per la storia d’Italia e d’Europa (rivoluzione francese, epoca
napoleonica, restaurazione, primi moti risorgimentali). Promuove
instancabilmente la pace fra le persone, le famiglie e le opposte fazioni
politiche e sociali. Nella via dell’umiltà totale e assoluta vive in continua
aspra penitenza: cibi frugali, mortificazioni corporali, vesti logore, cilizi e
flagellazioni, pochissimo sonno e il pavimento per giaciglio. Con queste ed
altre opere penitenziali si offre a Dio Padre in espiazione e riparazione
per rendere propizia ai peccatori la divina misericordia.
Il 25 febbraio 1828, dopo
una vita sacerdotale tutta eucaristica ed evangelica, con un’agonia vissuta nel
completo abbandono mistico, il servo buono e fedele viene chiamato a prendere
parte alla gioia del suo Signore. La glorificazione di don Domenico Lentini
comincia già subito con i suoi funerali, celebrati in Lauria per sette giorni
consecutivi e con grande partecipazione di popolo. Prodigiose guarigioni e
numerose conversioni avvengono presso il suo feretro e la fama della sua
santità si afferma ovunque. Il processo diocesano si celebra a Lauria in due
fasi: dal 1842 al 1844 e dal 1890 al 1893. Il processo apostolico a Roma: dal
1905 al 1921. Nel 1935 papa Pio XI dichiara il Venerabile Domenico Lentini Eroe
delle Virtù teologali e cardinali. Sua Santità il papa Giovanni Paolo II, in
Roma, Piazza San Pietro, il 12 ottobre 1997 dichiara solennemente Beato il
sacerdote Domenico Lentini, dinanzi a migliaia di fedeli, su richiesta del
vescovo della diocesi di Tursi-Lagonegro mons. Rocco Talucci.
Patrono della Città di
Lauria, le sue spoglie mortali sono custodite ed esposte alla venerazione nella
chiesa parrocchiale di “S. Nicola di Bari” in Lauria, rione superiore (PZ). Il
25 febbraio si celebra la sua festa come solennità liturgica in Lauria e come memoria
obbligatoria in Diocesi.
BIBL.: ROSSI G., Breve
biografia del Venerabile Lentini, Lauria 1889; PISANI G.B., Prediche del
Servo di Dio Domenico Lentini con alcuni cenni biografici, Roma 1894; SICA
C., Il Venerabile Lentini, sacerdote secolare di Lauria, Grottaferrata
1931; REALE G., Domenico Lentini, Santo di Paese, Reggio Calabria 1984;
MONDRONE D., Il Venerabile Lentini, un santo rimasto a lungo nell’ombra,
Reggio Calabria 1978; MONTONATI A., Prete e basta. Il Beato Domenico
Lentini di Lauria, Cinisello Balsamo, 2001; CANTISANI A., Va…e grida. Le
prediche del Venerabile Lentini, Catanzaro 1992; F. NOLE’, Chiesa di Tursi
– Lagonegro riparti da Cristo: con il beato Domenico Lentini ascoltalo, amalo,
raccontalo ai fratelli vicini e lontani!, Lettera al Clero e ai fedeli laici
della Diocesi, in occasione del X anniversario della Beatificazione del
venerabile Domenico Lentini, Anno Lentiniano (2007 – 2008), Lagonegro
2007.
SOURCE : https://www.diocesitursi.it/diocesi/santi-e-beati/
Un prete nella tempesta.
Il beato Domenico Lentini di Lauria
21 Febbraio 2023
Trascorsi venticinque
anni dalla beatificazione del sacerdote lucano da parte di San Giovanni Paolo
II.
Sono in corso le
celebrazioni in Basilicata per l’anno giubilare della beatificazione di don
Domenico Lentini. Nel titolo di una biografia dedicata al beato lucano possiamo
leggere una definizione che, nella sua estrema essenzialità, dice tutto di
quello che questo santo è stato: “Prete e basta”. L’autore del libro, Angelo
Montonati, vaticanista di Famiglia Cristiana, con quel titolo ha voluto
riprendere un’espressione latina usata da papa Pio XI che definì Lentini
“sacerdos sine adiunctis”, cioè un prete ricco soltanto del suo sacerdozio.
Del beato Domenico
Lentini, infatti, si potrebbe dire che non fece mai nulla di più di quello che
un povero prete fa. Anzi, non diventò mai nemmeno parroco né viceparroco, tantomeno
arciprete o canonico; non fondò alcuna congregazione religiosa, non creò opere
sociali. «Era però un santo» dice Montonati, «e la gente lo capì subito,
vedendo come lui passava il suo tempo pregando, insegnando, predicando e
facendo penitenza».
È comunque evidente che
essere un santo non significa non aver fatto nulla, come si potrebbe ritenere
secondo i criteri del mondo. Tra l’altro, chi più dei santi è mai stato capace
di accettare le sfide del tempo e di cambiare i tempi in cui è vissuto?
Domenico Lentini nacque a
Lauria il 20 novembre 1770 da genitori contadini, fu ordinato prete nel 1794 e
morì nella stessa Lauria il 25 febbraio 1828. Nella nota che a lui è dedicata
nel sito del Dicastero delle Cause dei Santi si ricorda che il sacerdote lauriota,
«conobbe anche dure prove: fu calunniato presso il vescovo da un sacerdote e
passò per gli anni di fuoco della Rivoluzione napoletana del 1799».
Gli anni del beato
Lentini furono veramente anni di fuoco, sia per la violenza dei rivoluzionari,
sia per la violenza delle prime formazioni di briganti che proprio allora
andavano formandosi nelle zone rurali della Basilicata, briganti che più tardi,
dopo l’Unità d’Italia, rivolgeranno le loro armi contro l’esercito piemontese.
L’opera di Lentini fu
quella di riconciliare gli animi, intervenendo ripetutamente per sanare
tensioni e contrapposizioni politiche che laceravano dall’interno anche le
stesse famiglie. Nel circondario di Lauria si era formato un vasto movimento di
insorgenti che si opponeva all’occupazione del napoletano da parte delle truppe
napoleoniche e che rifiutava i principi rivoluzionari, dichiaratamente ostili
alla fede cristiana, che si volevano imporre. Gli insorgenti si ritrovarono,
scrive Tommaso Pedio, «a combattere soli contro un nemico senza scrupoli che
non concepiva il perdono, non giustificava l’errore e non consentiva che alcuno
potesse opporsi alla politica di conquista e di rapina del loro imperatore».
Il corso degli eventi fu
particolarmente infausto per le terre intorno a Lauria dove tra il 7 ed il 9
agosto 1806 andarono a concentrarsi sia le truppe napoleoniche che battevano in
ritirata da Matera, dove erano state respinte, sia quelle che provenivano dal
versante tirrenico. Accerchiata e messa in stato d’assedio dai rivoluzionari,
la città fu data alle fiamme. Nel Massacro di Lauria, mille innocenti cittadini
furono uccisi – la città contava allora novemila abitanti – e la quasi totalità
delle abitazioni distrutte. L’odio spinse questi nemici senza scrupoli a
uccidere inermi donne, bambini e anziani; perfino poveri infermi nei loro
letti.
Non c’era pace in quegli
anni nella terra lucana e il tentativo di riconciliazione di un povero prete
come Lentini non poteva poggiare su altra forza se non quelle del sacramento
della confessione, dell’educazione delle giovani generazioni, del soccorso ai
poveri. Ma questo bastò a fare breccia nella durezza dei cuori. Scriveva don
Francesco Sirufo, oggi Arcivescovo di Acerenza: «Il beato Lentini ha aperto le
porte del tesoro di Dio continuamente: quella del suo cuore piena di umiltà e
di bontà, quella della sua casa sempre aperta ai poveri e ai giovani, quella
della sua vita a completa disposizione per il Signore e per il prossimo».
Ha detto il Signore:
«Ecco, io vi mando come pecore in mezzo ai lupi». Il beato Lentini ha accettato
questa difficile sfida e ha voluto portare Cristo “in mezzo ai lupi” della sua
epoca; disarmato, ha affrontato la violenza dei tempi. Lo ha fatto con coraggio
ma soprattutto con la consapevolezza di affrontare quella tempesta insieme a
Cristo, anzi preceduto da Lui. E la compagnia di Cristo rendeva gioioso il
supremo sacrificio di sé. L’iconografia che rappresenta questo beato lo vede
proteso a impugnare un Crocifisso che è davanti alla sua figura.
Il beato Lentini ha continuato
a essere presente anche nelle varie tempeste che si sono succedute nella
storia. Durante la Seconda guerra mondiale, per esempio, Lauria fu sottoposta a
pesanti bombardamenti. Qualcuno ricorda ancora la triste giornata del 7
settembre 1943 quando, mentre dal cielo piovevano le bombe, la popolazione
accorse presso la casa del beato, confidando che la sua protezione potesse
risparmiare il sito. Inspiegabilmente, la chiave era sparita dal posto in cui
solitamente era riposta, per cui la gente rapidamente si disperse. Fu la
salvezza di quella gente, perché pochi attimi dopo la casa del beato fu
centrata da una bomba.
Domenico Lentini fu
dichiarato beato da papa San Giovanni Paolo II a Roma, in Piazza San Pietro, il
12 ottobre 1997, dopo aver riconosciuto il miracolo del 21 settembre 1988 che
la signora Anna Maria Voria attribuì al beato dopo una guarigione improvvisa e
scientificamente inspiegabile, intervenuta presso l’Ospedale Cardarelli di
Napoli dove era stata dichiarata gravemente ammalata e prossima alla morte.
A Lauria il 12 ottobre
2022 è stato aperto l’Anno giubilare a venticinque anni dalla beatificazione di
don Domenico Lentini. È stata inoltre elevata a santuario della Diocesi di
Tursi-Lagonegro la chiesa parrocchiale di S. Nicola di Bari in Lauria, dove
sono custodite le spoglie mortali del beato lauriota.
SOURCE : https://www.logosmatera.it/un-prete-nella-tempesta-il-beato-domenico-lentini-di-lauria/
Den salige Dominikus
Lentini (1770-1828)
Minnedag:
25. februar
Den salige Dominikus
Lentini (it: Domenico) ble født den 20. november 1770 i Lauria i provinsen
Potenza i regionen Basilicata i Sør-Italia. Han ble døpt samme dag og var den
yngste av fem barn av Macario Lentini og Rosalia Vitarella, fattige, men dypt
religiøse foreldre. Hans søsken var Dominika, Rosa, Nicola og Antonia. Hans
første to søstre giftet seg tidlig. Da Dominikus ble prest, arbeidet søsteren
Antonia for ham som husholderske. Broren Nicola giftet seg og flyttet til
Fardella. Dominikus ble fermet (konfirmert) den 16. juni 1772.
Dominikus følte
prestekallet som fjortenåring, og da han var femten, ble han ikledd en
seminarists sutan, og begynte studiene ved seminaret i Policastro Bussentino.
Der studerte han i to år, deretter fortsatte han studiene i litteratur,
filosofi og teologi i hjemsognet i Lauria under prestene Antonio Scaldaferri og
Francesco Cosentino. Faren pantsatte huset for å skaffe penger så sønnen kunne
fortsette på seminaret i 1791, og Dominikus kunne senere betale hans gjeld. Han
gjorde store fremskritt i både sin fromhet og i studiene.
Den 27. oktober 1793 ble
han diakonviet i Mormanno, og den 8. juni 1794 ble han presteviet i katedralen
i Marsico Nuovo i bispedømmet Tursi-Lagonegro av biskop Bernardo Maria Latorre.
Han ble utnevnt til prest i hjembyen og utførte sin prestetjeneste på
hjemstedet Lauria hele livet.
Dominikus hadde en sterk
hengivenhet til Alterets aller helligste Sakrament og pleide å tilbringe mange
timer i bønn foran sakramentet. Han feiret eukaristien med en slik intens
deltakelse at hans samtidige kalte ham «en engel ved alteret». Han var alltid
tilgjengelig for å tildele botens sakrament og ble kjent som en dyktig
skriftefar, og ved sin nidkjærhet forårsaket han at mange syndere omvendte seg.
Han var også involvert i
evangeliseringsarbeid ikke bare i Lauria, men i hele bispedømmet og utenfor det
(dog begrenset av Noce-dalen, Policastro-bukten og Mercure), i Lagonegro,
Castelluccio, Latronico, Rivello, Trecchina, Sapri, Torre Orsaia og Vibonati.
Hans fasteprekener rørte mange hjerter, fordi han først praktiserte det han
forkynte.
Han var et lysende
eksempel på evangelisk nestekjærlighet og så Kristus i de fattige som han ga
alt han hadde. Han praktiserte en streng frivillig fattigdom, hadde en
betingelsesløs lydighet til sin biskop som han betraktet som Guds representant.
Han var inspirert av korsets ydmykhet og levde asketisk og med rigorøse fysiske
botsøvelser. Han sov lite og da alltid rett på gulvet. Gjennom disse harde
botsøvelsene ofret han seg selv til Gud som soning for syndere.
Da hans prestenevø
Vincenzo Sarubbi spurte ham i begynnelsen av 1828 hvor han skulle preke dette
året, svarte han: «Min reise i år vil gå til evigheten». Den 14, februar fikk
han hjernehinnebetennelse, og han døde den 25. februar 1828 i Lauria.
Forherligelsen av Don Lentini begynte allerede i hans begravelse, som ble
feiret i syv sammenhengende dager i Lauria og med stor deltakelse av folket,
som strømmet til fra hele distriktet. Hans legeme var herjet av pisking og
faste, men hele tiden forble det fleksibelt og varm og utøste blod og velduft.
Han åpnet sine øyne for den hellige hostien, for hans slektninger og venner,
for de vantro. Mirakuløse helbredelser og mange omvendelser skjedde ved hans
kiste, og hans ry for hellighet ble stadfestet overalt.
Den nåde og de mirakler
som var oppnådd gjennom Dominikus Lentinis forbønn i løpet av hans jordiske
liv, eller ved hans grav i sognekirken San Nicola i Lauria eller andre steder,
har alltid vært i et stort antall: helbredelse av de lamme, blinde,
tuberkuløse, deformerte, stumme, demente, mennesker med svulster og fistler,
sterile eller i vanskeligheter. Blant de mange miraklene kan vi nevne noen. Den
14. juli 1828 ble jenta Angiola Rosaria Maiolino fra Papasidero i provinsen
Cosenza i regionen Calabria føre til Lentinis grav. Hun hadde vært fullstendig
lammet i to år. I nærvær av biskop Nikolas M. Laudisio ble svulsten kurert ved
Lentini hånd, etter bønn fikk prester og folket jenta opp av sengen, og hun
berørte håret, skjorten og den saliges hender og ble fullstendig kurert. I 1830
skjedde i Lauria er øyeblikkelig helbredelse av den døvstumme sønnen av Angelo
Maria Scaldaferri og Maria D’Andrea, som bar sønnen til den hellige prestens
grav, gråt og ba. I Viggiano i provinsen Potenza i regionen Basilicata i
Sør-Italia ble i 1834 den treårige sønnen til Vito Reale gjenoppvekket etter at
han druknet i et kar med vann og kalk, etter at hans fromme og fortvilte far ba
foran bildet av den salige. I 1905 ble Agnes Mango etter hans forbønn
umiddelbart helbredet i Lagonegro etter å ha vært lammet i ti år. I 1918, i Sao
Paulo i Brasil, ble Dominic Pucci helbredet av kreft. I 1930, i Laino Borgo,
ble Josephine Maiolino helbredet for sarkom i sitt bein.
I 1842 satte biskop
Laudiso i gang prosessen for å få Dominikus saligkåret. Hans heroiske dyder ble
anerkjent den 27. januar 1935 av pave Pius XI (1922-39), og han fikk da tittelen Venerabilis,
«ærverdig». I Secondigliano i erkebispedømmet Napoli ble fru Anna Maria Voria,
alvorlig syk og nær døden, gjennom Dominikus Lentinis forbønn den 21. september
1988 helbredet raskt og fullstendig fra utbredte metastaser forårsaket av livmorkreft.
Den mirakuløse hendelsen ble gransket i en streng og grundig prosess i
bispedømmet og deretter i Roma. Den 17. desember 1996 undertegnet den salige
pave Johannes
Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som
godkjente denne helbredelsen som et mirakel på hans forbønn. Han ble saligkåret
av paven den 12. oktober 1997 på Petersplassen i Roma. Hans minnedag er
dødsdagen 25. februar.
Kilder: Index99,
Resch (BT4), Wirth (5), CSO, Patron Saints SQPN, Heiligenlexikon,
santiebeati.it, Abbaye Saint-Benoît, EWTN/OR, homepage.tinet.ie, income.it,
basilicata.cc - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden Opprettet:
3. juli 2005
SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/dlentino
Voir aussi : https://www.understandingitaly.com/domenico-lentini.html
https://coeurs-unis-en-j-m.forumactif.com/t13341-25-fevrier-bienheureux-dominique-lentini?tt=1