Bienheureux Antoine
Fournier
Martyr à Avrillé près
d'Angers (+ 1794)
"Nous demeurons en
admiration devant les réponses décisives, calmes, brèves, franches, humbles,
qui n'ont rien de provocateur, mais qui sont nettes et fermes sur l'essentiel:
la fidélité à l'Église. Ainsi parlent les prêtres, tous guillotinés comme leur
vénérable doyen Guillaume Repin, les religieuses qui refusent même de laisser
croire qu'elles ont prêté serment, les quatre hommes laïcs: il suffit de citer
le témoignage de l'un d'eux (Antoine Fournier): "Vous souffririez donc la
mort pour la défense de votre religion?" - "Oui"."
Homélie
de la béatification le 19 février 1984 par Jean-Paul II.
À Avrillé près d'Angers,
en 1794, le bienheureux Antoine Fournier, martyr. Artisan, pendant la
Révolution française, il fut fusillé pour sa fidélité à l'Église.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11356/Bienheureux-Antoine-Fournier.html
Bienheureux Antoine
Fournier, martyr († 1794)
Martyrologe Romain : À
Avrillé près d’Angers, en 1794, le bienheureux Antoine Fournier, martyr.
Artisan, pendant la Révolution française, il fut fusillé pour sa fidélité à
l’Église. (1)
"Nous demeurons en
admiration devant les réponses décisives, calmes, brèves, franches, humbles,
qui n’ont rien de provocateur, mais qui sont nettes et fermes sur l’essentiel:
la fidélité à l’Eglise. Ainsi parlent les prêtres, tous guillotinés comme leur
vénérable doyen Guillaume Repin, les religieuses qui refusent même de laisser
croire qu’elles ont prêté serment, les quatre hommes laïcs: il suffit de citer
le témoignage de l’un d’eux (Antoine Fournier): “Vous souffririez donc la mort
pour la défense de votre religion?” - “Oui”."
Homélie de la
béatification le 19 février 1984 par Jean-Paul II.
Antoine Fournier est né à
La Poitevinière le 26 janvier 1736. Son père, Antoine Fournier était hôtelier.
Sa mère s’appelait Elisabeth Baillet. Ils étaient arrivés à La Poitevinière en
1729. Son père meurt le 13 mai 1736, âgé de 53 ans, Antoine n’avait que 3 mois
et demi. En 1760, il devient tisserand à la fabrique de Cholet. Le 14 janvier
1763, il épouse Marie Arnault à St Pierre de Cholet. Antoine Fournier, père de
deux enfants, dont un est prêtre réfractaire et passé en Espagne, est arrêté à
Cholet le 29 décembre 1793. Le jour même, il comparait devant le Comité
révolutionnaire de Cholet. Le 2 janvier 1794, Antoine Fournier est envoyé avec
23 autres prisonniers à Saumur. Le 5 janvier, ils sont conduits à Angers. Il
est alors incarcéré à la prison nationale, place des Halles (place Imbach). Le
dimanche 12 janvier 1794, il est fusillé au Champ des Martyrs, à Avrillé, lors
de la première fusillade. (3)
1792-1796
LES
MARTYRS DU DIOCÈSE D'ANGERS
Sources:
(2) http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11356/Bienheureux-Antoine-Fournier.html
(3) http://www.martyretsaint.com/antoine-fournier/
SOURCE : http://christroi.over-blog.com/article-bienheureux-antoine-fournier-martyr-1794-122020408.html
CÉRÉMONIE
DE BÉATIFICATION DES MARTYRS
D'ANGERS ET DE
PÈRE GIOVANNI MAZZUCCONI
HOMÉLIE DU PAPE
JEAN-PAUL II
Basilique Vaticane
Dimanche 19 février 1984
Chers Frères et Sœurs,
1. « Qui pourra nous
séparer de l’amour du Christ? » (Rom 8, 35).
Telle est la question que
posait autrefois l’apôtre Paul dans sa lettre aux Romains. Il avait alors
devant les yeux les souffrances et les persécutions de la première génération
des disciples, témoins du Christ. Les mots de détresse, d’angoisse, de faim, de
dénuement, de danger, de persécution, de supplice, de massacre « comme des
moutons d’abattoir » décrivaient des réalités très précises, qui étaient – ou
allaient être – l’expérience de beaucoup de ceux qui s’étaient attachés au
Christ, ou plutôt qui avaient accueilli dans la foi l’amour du Christ. Lui-même
aurait pu énumérer les épreuves qu’il avait déjà subies (2 Cor 6, 4-10),
en attendant son propre martyre ici, à Rome. Et l’Eglise aujourd’hui, avec les
martyrs du XVIIIème et du XIXème siècle, se demande à son tour: « Qui
pourra nous séparer de l’amour du Christ? ».
Saint Paul s’empresse de
donner une réponse certaine a cette question: « Rien ne pourra nous séparer de
l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ Notre Seigneur », rien, ni la mort, ni
les forces mystérieuses du monde, ni l’avenir, ni aucune créature (Rom 8,
38-39).
Puisque Dieu a livré son
Fils unique pour le monde, puisque ce Fils a donné sa vie pour nous, un tel
amour ne se démentira pas. Il est plus fort que tout. Il garde dans la vie
éternelle ceux qui ont aimé Dieu au point de donner leur vie pour lui. Les régimes
qui persécutent passent. Mais cette gloire des martyrs demeure. « Nous
sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés » (Ibid. 8,
37).
2. C’est la victoire
qu’ont remportée les martyrs élevés aujourd’hui à la gloire des autels par la
béatification.
a) Ce sont d’abord les
très nombreux martyrs qui, au diocèse d’Angers, au temps de la Révolution
française, ont accepté la mort parce qu’ils voulaient, selon le mot de
Guillaume Repin, « conserver leur foi et leur religion », fermement attachés à
l’Eglise catholique et romaine; prêtres, ils refusaient de prêter un serment
jugé schismatique, ils ne voulaient pas abandonner leur charge pastorale;
laïcs, ils restaient fidèles à ces prêtres, à la messe célébrée par eux, aux
signes de leur culte pour Marie et les saints. Sans doute, dans un contexte de
grandes tensions idéologiques, politiques et militaires, on a pu faire peser
sur eux des soupçons d’infidélité à la patrie, on les a, dans les « attendus »
des sentences, accusés de compromission avec « les forces anti-révolutionnaires
»; il en est d’ailleurs ainsi dans presque toutes les persécutions, d’hier et
d’aujourd’hui. Mais pour les hommes et les femmes dont les noms ont été retenus
– parmi beaucoup d’autres sans doute également méritants –, ce qu’ils ont
répondu aux interrogatoires des tribunaux, ne laisse aucun doute sur leur
détermination à rester fidèles – au péril de leur vie – à ce que leur foi
exigeait, ni sur le motif profond de leur condamnation, la haine de cette foi
que leurs juges méprisaient comme « dévotion insoutenable » et « fanatisme ».
Nous demeurons en admiration devant les réponses décisives, calmes, brèves,
franches, humbles, qui n’ont rien de provocateur, mais qui sont nettes et
fermes sur l’essentiel: la fidélité à l’Eglise. Ainsi parlent les prêtres, tous
guillotinés comme leur vénérable doyen Guillaume Repin, les religieuses qui
refusent même de laisser croire qu’elles ont prêté serment, les quatre hommes
laïcs: il suffit de citer le témoignage de l’un d’eux (Antoine Fournier): «
Vous souffririez donc la mort pour la défense de votre religion? » – « Oui ».
Ainsi parlent ces quatre-vingts femmes, qu’on ne peut accuser de rébellion
armée! Certaines avaient déjà exprimé auparavant le désir de mourir pour le nom
de Jésus plutôt que de renoncer à la religion (Renée Feillatreau).
Véritables chrétiens, ils
témoignent aussi par leur refus de haïr leurs bourreaux, par leur pardon leur
désir de paix pour tous: « Je n’ai prié le Bon Dieu que pour la paix et l’union
de tout le monde » (Marie Cassin). Enfin, leurs derniers moments manifestent la
profondeur de leur foi. Certains chantent des hymnes et des psaumes jusqu’au
lieu du supplice; « ils demandent quelques minutes pour faire à Dieu le
sacrifice de leur vie, qu’ils faisaient avec tant de ferveur que leurs
bourreaux eux-mêmes en étaient étonnés ». Sœur Marie-Anne, Fille de la Charité,
réconforte ainsi sa Sœur: « Nous allons avoir le bonheur de voir Dieu, et de le
posséder pour toute l’éternité... et nous en serons possédées sans crainte d’en
être séparées » (Tèmoignage de l'Abbé Gruget).
Aujourd’hui ces
quatre-vingt-dix-neuf martyrs d’Angers sont associés, dans la gloire de la
béatification, au premier des leurs, l’Abbé Noël Pinot, béatifié depuis presque
60 ans.
Oui, les paroles de
l’Apôtre Paul se vérifient ici avec éclat: « Nous sommes les grands vainqueurs
grâce à celui qui nous a aimés ».
b) Analoga testimonianza
di fede adamantina e di carità ardente è stata data alla Chiesa e al mondo dal
padre Giovanni Mazzucconi, che consumò nel martirio la sua giovane esistenza di
sacerdote e di missionario. Membro, tra i primi, del Pontificio Istituto
Missioni Estere di Milano, sentiva che le missioni erano « il segreto desiderio
» del suo cuore. All’orizzonte della sua vita egli intravedeva un’unione ancora
più profonda con il Cristo, unione che lo avrebbe accomunato alle sofferenze e
alla croce del suo Signore e Maestro, proprio a motivo del suo impegno
instancabile per l’evangelizzazione: « Beato quel giorno in cui mi sarà dato di
soffrire molto per una causa sì santa e sì pietosa, ma più beato quello in cui
fossi trovato degno di spargere per essa il mio sangue e incontrare fra i
tormenti la morte ».
Sennonché il messaggio
cristiano, che il Mazzucconi proclamava agli indigeni di Woodlark, era
un’aperta condanna della loro condotta che giungeva fino agli orrori
dell’infanticidio. E nonostante l’immensa carità e l’indefessa dedizione dal
beato, la sua predicazione provocava irritazione e odio. Ma egli era
soprannaturalmente sereno, in mezzo ai disagi, alle febbri, alle opposizioni,
perché viveva intimamente unito a Dio. Parafrasando le parole di san Paolo,
poteva scrivere: « So che Dio è buono e mi ama immensamente. Tutto il resto: la
calma e la tempesta, il pericolo e la sicurezza, la vita e la morte, non sono
che espressioni mutevoli e momentanee del caro Amore immutabile, eterno ».
3. Per tutti questi
martiri, di epoche diverse, si sono adempiute le parole del Cristo agli
apostoli: « Guardatevi dagli uomini, perché vi consegneranno ai loro tribunali
. . . Sarete condotti davanti ai governanti . . . per causa mia . . . Il
fratello darà morte al fratello . . . E sarete odiati da tutti a causa del mio
nome » (Mt 10, 17-22). Difatti molti tra i martiri d’Angers sono stati
arrestati nella loro casa o nel loro nascondiglio, perché altri li avevano
denunciati. Ci si è accaniti contro di loro, uomini e donne senza difesa, con
un disprezzo difficilmente comprensibile. Hanno conosciuto l’umiliazione della
rappresaglia e delle prigioni insalubri; hanno affrontato tribunali ed
esecuzioni sommarie.
Il Padre Mazzucconi, poi,
ricevette il colpo mortale di scure da un indigeno, che, salito sulla nave e
avvicinatosi, facendo finta di salutarlo amichevolmente gli porgeva la mano da
stringere.
Tutto questo avverrà –
diceva Gesù – « per dare una testimonianza a loro e ai pagani ». Sì, i nostri
martiri hanno potuto render testimonianza di fronte ai loro giudici, ai loro
carnefici, e davanti a coloro che assistevano come spettatori al loro
supplizio, al punto che costoro « non potevano trattenersi dall’essere stupiti
e dal dire, allontanandosi, che c’era in quelle morti qualcosa di
straordinario, che solo la religione può ispirare negli ultimi istanti »
(Diario del sacerdote Simon Gruget). Gesù aveva annunciato tale mistero: « Chi
persevererà sino alla fine sarà salvato » (Mt 10, 22). E come persevererà?
« Non preoccupatevi di come o di che cosa dovrete dire, perché vi sarà
suggerito in quel momento ciò che dovrete dire . . . È lo Spirito del padre
vostro che parla in voi » (Mt 10, 19-20). Sì, quelli che restano fedeli
allo Spirito Santo sono sicuri di poter contare sulla sua forza, nel momento di
render testimonianza in una maniera che sconcerta gli uomini.
4. È mediante
la potenza di Dio che i martiri hanno riportato la vittoria. Essi hanno
contemplato la forza dell’amore di Dio: « Se Dio è per noi, chi sarà contro di
noi? » (Rm 8, 31). Essi hanno fissato il loro sguardo sul sacrificio di
Cristo: « Dio . . . ha dato il proprio Figlio per tutti noi; come non ci donerà
ogni cosa insieme con lui? » (Rm 8, 32).
In una parola, essi hanno
partecipato al mistero della Redenzione, che consumato dal Cristo sul
Calvario, si prolunga nel cuore degli uomini lungo il corso della loro
storia. Ho recentemente invitato tutti i fedeli della Chiesa a meditare su
questa sofferenza redentrice. Per i martiri, la croce di Cristo è stata, nello
stesso tempo, la sorgente misteriosa del loro coraggio, il senso della loro
prova, il modello per rendere testimonianza all’amore del Padre, mediante il
loro sacrificio, unito a quello del Cristo, e per giungere con lui alla
risurrezione.
5. La sicurezza dei
martiri era così espressa dall’autore ispirato del Libro della Sapienza (cf. Sap 3,
1-9): « Le anime dei giusti . . .sono nelle mani di Dio . . . la
loro fine fu ritenuta una sciagura, la loro dipartita da noi una rovina, ma
essi sono nella pace. Anche se agli occhi degli uomini subiscono castighi, la
loro speranza è piena di immortalità . . . Dio li ha provati e li ha trovati
degni di sé ». Nel 1793 e 1794, per i beati compagni di Guglielmo Repin; nel
1855, per il beato Giovanni Mazzucconi, coloro che li facevano morire, e un
certo numero dei loro compatrioti, pensavano a un castigo e a un annientamento;
si credeva che le fosse in cui erano stati ammucchiati alla rinfusa sarebbero
state dimenticate per sempre. Ma essi « sono nelle mani di Dio ». « Li ha
graditi come un olocausto. Nel giorno del loro giudizio risplenderanno;
come scintille nella stoppia correranno qua e là. Governeranno le nazioni
. . . e il Signore regnerà per sempre su di loro » (Sap 3, 6-8). La
memoria della Chiesa non li ha dimenticati: molto presto sono stati venerati,
si è ascoltato il loro messaggio, sono stati invocati, si è avuta fiducia nella
loro intercessione presso Dio. E oggi essi risplendono, scintillano ai nostri
occhi, perché la Chiesa sa che essi sono beati, e che « vivranno presso Dio
nell’amore » (cf. Sap 3, 9).
6. Cette
béatification sera une étape nouvelle pour nous tous, pour l’Eglise, et en particulier
pour les évêques, les prêtres, les religieuses et les fidèles des diocèses de
l’ouest de la France auxquels ont appartenu ces bienheureux, comme pour
l’Institut pontifical des Missions Etrangères, pour la cité de Lecco et tout
l’archidiocèse de Milan, sans oublier la Papouasie-Nouvelle Guinée. C’est pour
tous une joie profonde de savoir auprès de Dieu ceux qui leur sont proches par
le sang ou le pays, de pouvoir admirer la foi et le courage de leurs
compatriotes et de leurs confrères. Mais ces martyrs nous invitent aussi à
penser à la multitude des croyants qui souffrent la persécution aujourd’hui
même, à travers le monde, d’une façon cachée, lancinante tout aussi grave, car
elle comporte le manque de liberté religieuse, la discrimination, l’impossibilité
de se défendre, l’internement, la mort civile, comme je le disais à Lourdes au
mois d’août dernier: leur épreuve a bien des points communs avec celle de nos
bienheureux. Enfin, nous devons demander pour nous-mêmes le courage de la foi,
de la fidélité sans faille à Jésus-Christ, à son Eglise, au temps de l’épreuve
comme dans la vie quotidienne. Notre monde trop souvent indifférent ou ignorant
attend des disciples du Christ un témoignage sans équivoque, qui équivaut à lui
dire, comme les martyrs célébrés aujourd’hui: Jésus-Christ est vivant; la
prière et l’Eucharistie nous sont essentiels pour vivre de sa vie, la dévotion
à Marie nous maintient ses disciples; notre attachement à l’Eglise ne fait
qu’un avec notre foi; l’unité fraternelle est le signe par excellence des
chrétiens; la véritable justice, la pureté, l’amour, le pardon et la paix sont
les fruits de l’Esprit de Jésus; l’ardeur missionnaire fait partie de ce
témoignage; nous ne pouvons garder cachée notre lampe allumée.
7. Cette
béatification a lieu au cœur de l’année jubilaire de la Rédemption. Ces
martyrs illustrent la grâce de la Rédemption qu’ils ont eux-mêmes reçue. Que
toute la gloire en soit à Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit! « Dieu nous te
louons . . . C’est Toi dont témoigne la lignée des martyrs ».
Loué soit Dieu de raviver
ainsi l’élan de notre foi, de notre action de grâce, de notre vie! Aujourd’hui,
c’est avec le sang de nos bienheureux que sont écrites pour nous les paroles
inspirées de saint Paul: « Qui nous séparera de l’amour du Christ? Ni la vie,
ni la mort . . . ni le présent, ni l’avenir . . . ni aucune autre
créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en
Jésus-Christ Notre Seigneur! ». Amen.
© Copyright 1984 -
Libreria Editrice Vaticana
Also
known as
Antonio
2 January as
one of the Martyrs
of Anjou
Profile
Married lay
man craftsman of the diocese of Angers, France. Martyred in
the persecutions of
the French
Revolution.
Born
26
January 1736 in
La Poitevinière, Maine-et-Loire, France
shot on 12
January 1794 in
Avrillé, Maine-et-Loire, France
9 June 1983 by Pope John
Paul II (decree of martyrdom)
19
February 1984 by Pope John
Paul II at Rome, Italy
Additional
Information
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Blessed Antoine
Fournier“. CatholicSaints.Info. 31 August 2022. Web. 10 January 2025.
<https://catholicsaints.info/blessed-antoine-fournier/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-antoine-fournier/
Blessed Antoine Fournier
Poitevin, France, January
26, 1736 – Avrille, France, January 12, 1794
Antoine Fournier was born
in La Poitevin, in the French department of Maine-et-Loire, on January 26,
1736. Laico married and father of the family, worked as a craftsman, and in
particular as a master of art. He was shot for his loyalty to the Church on January
12, 1794 at Avrille.
Pope John Paul II
beatified Antoine Fournier on February 19, 1984 together with a group of 99
martyrs of the Diocese of Angers, headed by the priest William Repin, victims
of that persecution.
Roman Martyrology: For
Avrille at Angers in France, Blessed Antonio Fournier, martyr: craftsman, was
shot at the time of the French Revolution, for his loyalty to the Church.
SOURCE: Santi
e Beati
SOURCE : https://theblackcordelias.wordpress.com/2009/01/12/blessed-antoine-fournier-january-12/
Beato Antonio Fournier Padre
di famiglia, martire
>>>
Visualizza la Scheda del Gruppo cui appartiene
La Poitevinière, Francia,
26 gennaio 1736 – Avrillé, Francia, 12 gennaio 1794
Antoine Fournier nacque a
La Poitevinière, nel dipartimento francese di Maine-et-Loire, il 26 gennaio
1736. Laico coniugato e padre di famiglia, lavora come artigiano ed in
particolare quale maestro d’arte. Fu fucilato per la sua fedeltà alla Chiesa il
12 gennaio 1794 presso Avrillé.
Papa Giovanni Paolo II ha
beatificato Antoine Fournier il 19 febbraio 1984 insieme con un gruppo
complessivo di 99 martiri della diocesi di Angers, capeggiati dal sacerdote
Guglielmo Repin, vittime della medesima persecuzione.
Martirologio
Romano: Ad Avrillé presso Angers in Francia, beato Antonio Fournier,
martire: artigiano, fu fucilato, al tempo della rivoluzione francese, per la
sua fedeltà alla Chiesa.
Antoine Fournier nacque a
La Poitevinière, nel dipartimento francese di Maine-et-Loire, il 26 gennaio
1736. Laico coniugato e padre di famiglia, lavora come artigiano ed in
particolare quale maestro d’arte. Fu fucilato per la sua fedeltà alla Chiesa il
12 gennaio 1794 presso Avrillé. Papa Giovanni Paolo II ha solennemente
beatificato Antoine Fournier il 19 febbraio 1984 insieme con un gruppo
complessivo di 99 martiri della diocesi di Angers, capeggiati dal sacerdote
Guglielmo Repin, ucciso appena pochi giorni prima di lui il 2 gennaio.
Delle vittime in questa
diocesi si conoscono almeno duemila nomi. Nel 1791 fu richiesto il giuramento
di fedeltà alla Costituzione Civile del Clero da parte degli ecclesiastici,
alla quale non tutti aderirono, dando così la denominazione di “preti
refrattari” a coloro che non aderivano, venendo anche perseguitati. Dopodiché
il 14 agosto 1792, la Convenzione Nazionale, richiese il giuramento “liberté -
egalité” rendendolo obbligatorio per tutti i funzionari e poi il 2 settembre
per tutti i cittadini francesi. Anche a questo nuovo giuramento non aderirono
migliaia di persone, e fra loro molti sacerdoti e religiosi, magari sfuggiti
alla persecuzione, dopo il rifiuto del precedente giuramento del clero.
Per il loro rifiuto, dal
30 ottobre 1793 al 14 ottobre 1794, furono ghigliottinati 177 vittime ad
Angers, sulla piazza detta “du Ralliement” (ovvero adesione dei cattolici alla
Terza Repubblica). Mentre dal gennaio 1794 al 16 aprile 1794, circa 2.000
persone vennero fucilate al Campo dei Martiri d’Avraillé. Si ignora dove furono
sepolte tutte queste persone; successivamente si scoprirono delle fosse comuni,
ma i resti ritrovati per le loro condizioni, non furono mai identificati. Gli
studiosi in seguito esaminando i documenti ed i verbali degli interrogatori,
conservati nell’archivio dipartimentale di Maine-et-Loire, poterono evidenziare
per 99 persone la motivazione religiosa della condanna da parte dei persecutori
e la loro accettazione.
Autore: Don Fabio
Arduino
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/37370
Beati 99 Martiri di
Angers durante la Rivoluzione Francese
Festa: 1 febbraio
>>> Visualizza la
Scheda del Gruppo cui appartiene
† Angers, Francia,
1793/1794
Dal 30 ottobre 1793 al 14
ottobre 1794, nel corso del periodo del Terrore della Rivoluzione francese,
furono ghigliottinate centosettantasette vittime ad Angers. Dal gennaio 1794 al
16 aprile 1794, invece, circa duemila persone vennero fucilate ad Avraillé. La
diocesi di Angers promosse ricerche per avviare la causa di beatificazione,
arrivando a selezionare novantanove nomi. Si trattava per la maggior parte di
donne, anche se non mancavano sacerdoti che non avevano voluto prestare
giuramento di fedeltà alla Costituzione Civile del Clero: tutti, comunque,
preferirono morire che tradire la Chiesa cattolica. A capo del gruppo fu posto
il più anziano dei sacerdoti uccisi, don Guillaume Repin. La loro
beatificazione fu celebrata dal Papa san Giovanni Paolo II il 19 febbraio 1984,
nella basilica di San Pietro a Roma. È stato impossibile identificare i resti
mortali dei novantanove martiri, ma la cappella sorta sul luogo della
fucilazione ad Avraillé, poi denominata Campo dei Martiri, è il loro memoriale.
Nel 1791 fu richiesto il
giuramento di fedeltà alla Costituzione Civile del Clero da parte degli
ecclesiastici francesi. Quanti non aderirono furono denominati “preti
refrattari” e perseguitati.
Dopodiché, il 14 agosto
1792, la Convenzione Nazionale, richiese il giuramento “Liberté - Égalité”,
rendendolo obbligatorio per tutti i funzionari e poi, il 2 settembre, per tutti
i cittadini. Anche a questo nuovo giuramento non aderirono molte persone; fra
loro, molti sacerdoti e religiosi, spesso sfuggiti alla persecuzione, dopo il
rifiuto del precedente giuramento.
Per tale ragione, dal 30
ottobre 1793 al 14 ottobre 1794, furono ghigliottinate centosettantasette
vittime ad Angers, sulla piazza poi detta “du Ralliement” (il “Ralliement”,
ovvero “Riallineamento”, è l’adesione dei cattolici francesi alla Terza
Repubblica), mentre dal gennaio 1794 al 16 aprile 1794 circa duemila persone
vennero fucilate ad Avraillé.
S’ignora dove furono
sepolte tutte queste persone. Successivamente si scoprirono delle fosse comuni,
ma i resti ritrovati, per le loro condizioni, non furono mai identificati. Sul
luogo della fucilazione ad Avraillé, ormai denominato Campo dei Martiri, fu
però eretta una cappella come memoriale.
In seguito gli studiosi,
esaminando i documenti ed i verbali degli interrogatori, conservati
nell’archivio dipartimentale di Maine-et-Loire, poterono evidenziare per
novantanove persone, la motivazione religiosa della condanna e la loro
accettazione.
I presunti martiri furono
identificati da una speciale Commissione, nominata nel 1905 dal vescovo di
Angers Joseph Rumeau. A capo del gruppo fu posto don Guillaume Repin, il più
anziano dei sacerdoti diocesani uccisi, che aveva ottantacinque anni.
Il gruppo comprendeva
dodici sacerdoti del clero diocesano di Angers, una monaca Benedettina di
Nostra Signora del Calvario e due Figlie della Carità di San Vincenzo de’
Paoli. I fedeli laici erano invece ottantaquattro, di cui ben ottanta donne, in
età compresa fra i quaranta e sessantadue anni; non costituivano certamente un
pericolo per il nuovo governo. Fra di esse sono rappresentati tutti gli
ambienti sociali: artigiane, operaie, contadine, negozianti, una educatrice, un
chirurgo, tre nobildonne, dieci damigelle nobili, sei borghesi.
Di tutti e novantanove,
senza alcuna eccezione, si ha la prova che si opposero perché il nuovo potere
rivoluzionario voleva imporre con la forza un nuovo clero non più ubbidiente
alla Chiesa di Roma.
Nel 1910 venne aperto il
processo informativo, il quale fu sospeso a causa della guerra nel 1915;
ripreso poi nel 1918, fu concluso nel 1919. Il decreto sul martirio venne
promulgato il 9 giugno 1983. Il Papa san Giovanni Paolo II li beatificò nella
basilica di San Pietro a Roma il 19 febbraio 1984.
La memoria liturgica dei
novantanove Beati Martiri di Angers cade il 1° febbraio, giorno della nascita
al cielo di quarantotto di essi, ossia Marie-Anne Vaillot e compagne. Il
Martirologio Romano commemora invece, nel giorno della loro nascita al Cielo, i
gruppi di martiri uccisi nella stessa data e quelli che non hanno avuto
compagni di martirio.
Discorso di Giovanni
Paolo II ai pellegrini d'Angers
in occasione della
beatificazione di Guglielmo Repin e i suoi compagni
Lunedì, 20 febbraio 1984
Cari Fratelli e Sorelle, della diocesi d'Angers e delle diocesi dell'ovest,
1. Dopo la celebrazione
solenne di ieri, durante la quale sono stati proclamati beati i martiri del
vostro Paese, sono lieto di ritrovarvi qui, in questo quadro più familiare, e
di salutarvi tutti, con i vostri vescovi e le personalità civili che vi hanno
accompagnato. Molti fra voi hanno con i martiri dei veri legami di sangue, o
almeno di parentela, e comprendo la loro emozione. E siete in molti a
condividere la gioia e la fierezza di appartenere alla parrocchia di alcuni dei
martiri: siete venuti qui in delegazione e vi proponete di prolungare nei
vostri paesi questa celebrazione. So che la Rivoluzione francese - soprattutto
nel periodo del “terrore” - ha fatto da voi, all’Ovest, molte altre vittime, a
migliaia, ghigliottinate, fucilate, annegate, morte nella prigione di Angers.
Dio solo conosce i meriti, i loro sacrifici, la loro fede. La diocesi e la
Santa Sede hanno potuto esaminare soltanto un numero ristretto di casi, nei
quali la testimonianza del martirio era conosciuta in modo più approfondito, ed
era più trasparente per quanto concerne le motivazioni religiose. Il primo dei
cento nomi ricordati, Noël Pinot, era già stato beatificato nel 1926, ed è
immortalato nella memoria dei fedeli nell’immagine del prete che sale al
patibolo vestito come per il sacrificio della Messa. Ma qualunque sia il legame
personale che avete con uno o l’altro di coloro che sono stati beatificati -
cosa di cui vi rallegrate ma che inoltre vi impegna maggiormente - li
celebrerete soprattutto comunitariamente, specialmente nel “Campo dei martiri”
(Champ des martyrs) di Avrillé e nella cattedrale; tutti voi siete loro
fratelli e loro eredi a causa della fede che vi hanno lasciato in eredità.
A quanto ho detto ieri
nell’Omelia, riguardo al martirio, frutto dell’amore di Cristo, in riferimento
ai testi liturgici, aggiungo oggi alcune riflessioni, per meglio collocare la
testimonianza dei beati nel contesto della Rivoluzione francese e soprattutto
nella Chiesa di quel tempo, così da recepirne il messaggio per la nostra vita.
So bene che le varie tappe di questo pellegrinaggio che avete preparato molto
bene, vi permetteranno, con i vostri pastori, di riconoscerne tutte le ricchezze.
Come successore di Pietro, evocherò soltanto alcuni aspetti che mi stanno a
cuore.
2. La storia di questi
novantanove martiri ci mostra un intero popolo cristiano. Le vocazioni sono
diverse, la fede solida e ben radicata. Insieme ai loro sacerdoti, i laici
occupano un posto importante, soprattutto le donne, da qualunque ceto
provengano e a qualunque professione appartengano. Persone dell’aristocrazia,
della borghesia, del popolo, commercianti e contadini, si sono avviati insieme
al martirio. Il quadro presentato alla cerimonia di beatificazione presentava
questo popolo in cammino attorno a un sacerdote e in ascesa verso il cielo.
Quello che colpisce è la semplicità della testimonianza. Essi non cercavano di
passare da eroi, di sbalordire, di provocare; il martirio è venuto come per
sovrappiù, richiesto dalla fedeltà; talvolta, i preti soprattutto, hanno dovuto
nascondersi, fino al momento in cui sono stati denunciati. Ma, venuto il
momento, rispondono com’è necessario, semplicemente, senza evitare le domande
compromettenti, senza nuocere agli altri.
Il loro arresto, la loro
condanna, si situano certamente in un contesto politico di contestazione del
regime che, a quell’epoca, rifiutava tanti valori religiosi. Anche se questo
movimento storico era stato ispirato da sentimenti generosi - libertà,
uguaglianza, fraternità - e dal desiderio di riforme necessarie, ha finito con
l’essere trascinato in un susseguirsi di rappresaglie, di violenze, di odio
religioso. È un fatto. Non dobbiamo noi qui giudicare questa evoluzione
politica. Lasciamo agli storici il compito di dare un giudizio su questi
eccessi. Ma noi conserviamo nella memoria l’esempio dei nostri martiri. Per
essi, l’accettazione della morte aveva un significato di fedeltà religiosa.
Giustamente avevano visto, nel primo giuramento che si esigeva sulla
costituzione civile del clero, un rischio di scisma, che abbandonava la Chiesa
alla buona volontà del potere civile, e interpretavano il secondo giuramento,
di per sé molto vago, nel contesto del primo.
Quello che volevano era
rimanere fedeli alla Chiesa. Non potevano concepire di separare la fede in Dio,
in Cristo, dall’attaccamento alla Chiesa, ai suoi pastori legittimi, in
comunione con il Papa; e, per essi, la religione comprendeva la possibilità di
attingere liberamente alle sorgenti di grazia offerte da questa Chiesa,
l’Eucaristia, i pellegrinaggi, il culto del Sacro Cuore e della Santa Vergine.
Avevano intuito che, allontanandosi da tutto questo, ben presto si sarebbe
arrivati a tradire l’essenziale, e purtroppo l’esperienza l’ha dimostrato. Che
la costituzione fosse repubblicana o altro, non aveva importanza, i martiri
volevano soprattutto “che la religione fosse libera”, come diceva una martire.
Volevano la pace per tutti i loro compatrioti, senza preoccupazione, senza
odio, ma nel perdono e nella preghiera.
3. Ora, dobbiamo leggere
questa testimonianza nel contesto dei nostri giorni. La beatificazione di
questi martiri ci immerge nel mondo immenso dei perseguitati di tutti i tempi e
soprattutto di coloro che soffrono oggi per la loro fede. A Lourdes, ho voluto
prestare loro la mia voce, ho voluto abbracciarli tutti, con il cuore della
Chiesa, con il cuore della Madre di Dio che la Chiesa venera come propria Madre
e Regina dei martiri. Guardiamoci dal dimenticarli! Per parte mia, che
confidenze commoventi ricevo riguardo ad essi! Portateli con me nella
preghiera.
Il loro caso è diverso da
quello dei tempi della Rivoluzione francese, ma si tratta pressappoco dello
stesso processo. Si comincia sempre con l’accusare di una compromissione
politica, di mancanza di patriottismo. Li si vuole staccare dalla Chiesa unita
al Papa, facendo credere loro che potranno continuare a praticare la loro fede
in piena indipendenza. Si vorrebbe sfociare in una Chiesa staccata dalla Sede
Apostolica e dall’insieme della comunità cattolica. Li si vuole forzare a dei
compromessi che li trascinerebbero ancora più lontano, e in giudizi da cui non
hanno la possibilità di difendersi veramente. Dio soltanto conosce il loro
numero e il loro sacrificio!
A dire il vero, se loro
hanno bisogno della nostra solidarietà e della nostra preghiera, noi dobbiamo
loro soprattutto un’immensa gratitudine. Nel segreto, essi portano a compimento
l’ottava beatitudine. Sono il cuore della Chiesa. È attraverso di loro,
attraverso lo Spirito Santo che è in loro, che la Chiesa riceve misteriosamente
luce e vigore, nella solidarietà che unisce i discepoli di Cristo, come ha così
bene illustrato Georges Bernanos nella celebre opera “I dialoghi delle carmelitane”.
Allora si realizza quel che già diceva l’apostolo Paolo: “Dio ha scelto ciò che
nel mondo è debole per confondere i forti”. Ciò che è debolezza di Dio è più
forte degli uomini” (1 Cor 1, 27.25).
4. La testimonianza dei
beati di Angers interpella noi stessi in quei Paesi dell’Occidente in cui la
persecuzione non infierisce, ma dove l’indifferenza religiosa, il materialismo,
il dubbio, l’incredulità e il clima di permissivismo morale fanno vacillare i
cristiani. Malgrado la buona volontà e la generosità che rimangono e si
esprimono talvolta con forza e intelligenza, questa atmosfera rischia di
soffocare o di paralizzare la fede di molti giovani e adulti. I nostri martiri
ci chiamano a un “sussulto”. Ci mostrano come comportarci nel mondo.
Prima di tutto, è
evidente, vivere nella carità, nell’unione fraterna, senza settarismi, senza
condannare gli altri, senza inutili provocazioni, senza odio, ma in un dialogo
che sia insieme benevolo, umile, realista e chiaro. Senza rifuggire questo
mondo, senza ripiegarci su noi stessi, senza attardarci a rifiutare il passato.
Si tratta di vivere in questo mondo, di portarvi una testimonianza, che non sia
rintanata, nascosta, ma che abbia il sapore del sale, che sia come la luce
sopra il moggio.
Soprattutto, siamo invitati
ad avere il coraggio della fede, per affermarla, esprimerla nei sacramenti,
darne testimonianza nella vita: in famiglia, per risvegliarla nei più giovani,
nel mondo della scuola, per fondare le basi della comunità cristiana, nei
luoghi di lavoro, per restituire la sua dimensione completa all’opera umana.
Dobbiamo aspettarci una certa indifferenza, delle incomprensioni, delle
derisioni. Siamo segni di contraddizione! Impariamo a soffrire per la fede.
Facciamo attenzione,
l’infedeltà può cominciare in ambiti che non scuotono più un ambiente
indifferente o tiepido: un modo di criticare la Chiesa come un’istituzione
vista dal di fuori e di criticarla senza essere solidali con essa, una scelta
soggettiva nella verità della fede, l’abbandono delle pratiche religiose,
l’affrancamento da certe esigenze morali. Ora, la fedeltà forma un tutto unico.
L’allontanamento nei confronti della Chiesa ben presto degenera in una rottura
con il Cristo stesso.
Ma dove trovare la forza
della fedeltà? Nella certezza dell’amore di Dio, nel mistero di Cristo. È il
nocciolo della fede, della Buona Novella, di cui parlavo ieri. Potessimo dire,
con i martiri di tutti i tempi, e specialmente con quelli d’Angers: io so in
chi credo! Gesù Cristo è vivo! Non è un’idea di cui si potrebbe sempre
discutere. Non è un modo di dire. Non è soltanto una tradizione, un’abitudine.
È qualcuno. Io l’amo. Io lo adoro. Io lo seguo incondizionatamente. Darei la
mia vita per lui. Ho sete della sua Eucaristia che la Chiesa mi offre. Prego la
Vergine Maria di conservarmi suo discepolo.
Avete notato che ho
parlato dell’Eucaristia. Sapete quale posto occupava la partecipazione alla
Messa nella vita dei vostri martiri - la Messa celebrata da sacerdoti in
comunione con la Chiesa - e questo a rischio della loro vita. Che ognuno si
interroghi sul valore che attribuisce all’Eucaristia: essa è indispensabile al
cuore di tutta la vita cristiana. E anche al valore della preghiera familiare,
quotidiana a Maria, che è così necessaria per avvicinarci al Cristo, nella Chiesa.
5. Questa esigenza del
coraggio della fede è rivolta a ciascuno nella diversità delle vocazioni, dei
ministeri. La Chiesa ha bisogno di personalità ben temperate, animate dallo
Spirito Santo, capaci di rispondere a una chiamata personale, senza attendere
di esservi costretti dall’ambiente. Tuttavia non si ricostruirà il tessuto
cristiano nella società se non agendo insieme, in seno al popolo di Dio. Non
ricreando tale e quale la cristianità di ieri. Ancor meno conformandoci a
questo mondo. Ma con un popolo cristiano che si affermi, solidale, unito
attorno al suo vescovo, nell’affermazione della fede. Esso deve poter
accettare, nel suo seno, delle sensibilità differenti, come i martiri di
Angers, di ambienti diversi, e deve manifestare anche la benevolenza, senza
condannare i fratelli. Ma deve anche rivaleggiare nel bene, cercare il meglio,
apprezzare il coraggio di coloro che stanno “in prima linea”, accogliere i
richiami di coloro che vivono fino in fondo la loro vocazione cristiana,
adempiendo con gioia il proprio ministero di sacerdozio, il carisma di
religiose, il proprio ruolo di laici cristiani, di sposi, di padri e madri di
famiglia, di vergini, i diversi servizi della comunità cristiana, la loro
funzione di catechisti, l’apostolato di testimoni del Vangelo nel cuore stesso
della realtà del lavoro, della promozione sociale, dell’azione per la pace, il
loro impegno di missionari sensibili ai bisogni della Chiesa universale.
La parola “martire” ha il
significato originario di “testimone”. Gesù ha detto: con l’aiuto dello Spirito
Santo, voi sarete miei testimoni . . . fino agli estremi confini della terra
(cf. At 1, 8).
Tale è la Chiesa che io
vi incoraggio a formare, cari fratelli e sorelle delle diocesi di Angers, di
Luçon, di Nantes, di Poitiers, di Les Mans, di Laval. Sì, i vostri martiri -
beatificati ieri, uniti al beato Noël Pinot - vi invitano a risvegliarvi alla
speranza. Che essi intercedano per voi! Per voi, testimoni adulti che
trasmettete la fede, per voi, giovani generazioni che preparate l’avvenire
cristiano delle vostre regioni! Che la Vergine Maria, pregata da quei martiri
con estrema confidenza, accompagni il vostro cammino! E di tutto cuore io prego
il Signore, Padre, Figlio e Spirito Santo di benedire voi e tutti coloro che
rappresentate.
L’elenco
75640 - Jean-Michel
Langevin, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 30 ottobre 1793
36030 - René
Lego, sacerdote della diocesi di Angers; fratello di Jean Lego
36030 - Jean
Lego, sacerdote della diocesi di Angers; fratello di René Lego
† Angers, 1° gennaio 1794
91915 - Guillaume
Repin, sacerdote della diocesi di Angers
93486 - Laurent
Bâtard, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 2 gennaio 1794
36370 - Jacques
Ledoyen, sacerdote della diocesi di Angers
36370 - François
Peltier, sacerdote della diocesi di Angers
36370 - Pierre
Tessier, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 5 gennaio 1794
36370 - Antoine
Fournier, laico coniugato della diocesi di Angers
† Avrillé, 12 gennaio 1794
38280 - Victoire
Gusteau, laica della diocesi di Angers
38280 - Charlotte
Lucas, laica della diocesi di Angers
38280 - Monique
Pichery, laica della diocesi di Angers
38280 - Félicité
Pricet, laica della diocesi di Angers
† Avrillé, 18 gennaio 1794
38740 - Marie
de la Dive, vedova du Verdier de la Sorinière, laica coniugata della diocesi di
Angers; madre di Catherine du Verdier de la Sorinière e Marie-Louise du Verdier
de la Sorinière; sorella di Rosalie du Verdier de la Sorinière
† Angers, 26 gennaio 1794
38830 - Rosalie
du Verdier de la Sorinière [Suor Celeste], Monaca Benedettina di Nostra Signora
del Calvario; sorella di Marie de la Dive, zia di Catherine du Verdier de la
Sorinière e Marie-Louise du Verdier de la Sorinière
† Angers, 27 gennaio 1794
39330 - Marie-Anne
Vaillot e 46 compagne
- Marie-Anne Vaillot,
Figlia della Carità di San Vincenzo de’ Paoli
- Odile Baumgarten,
Figlia della Carità di San Vincenzo de’ Paoli
- Gabrielle Androuin,
laica della diocesi di Angers; sorella di Perrine e Suzanne Androuin
- Perrine Androuin, laica
della diocesi di Angers; sorella di Gabrielle e Suzanne Androuin
- Suzanne Androuin, laica
della diocesi di Angers; sorella di Gabrielle e Perrine Androuin
- Victoire
Bauduceau, coniugata Révélière, laica coniugata della diocesi di Angers
- Françoise
Bellanger, laica della diocesi di Angers
- Perrine Besson,
laica della diocesi di Angers
- Madeleine Blond,
laica della diocesi di Angers
- Françoise Bonneau,
laica della diocesi di Angers
- Jeanne Bourigault,
laica della diocesi di Angers
- Renée Cailleau,
coniugata Girault, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Cassin,
coniugata Moreau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Simone Chauvigné,
vedova Charbonneau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie-Jeanne
Chauvigné, coniugata Rorteau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Catherine
Cottanceau, laica della diocesi di Angers
- Charlotte Davy,
laica della diocesi di Angers
- Louise Déan de
Luigné, laica della diocesi di Angers
- Anne-Françoise de
Villeneuve, laica della diocesi di Angers
- Marie Fausseuse,
coniugata Banchereau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Jeanne Fouchard,
coniugata Chalonneau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Gallard,
coniugata Quesson, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Gasnier,
coniugata Mercier, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Grillard,
laica della diocesi di Angers; sorella di Renée Grillard
- Renée Grillard,
laica della diocesi di Angers; sorella di Marie Grillard
- Perrine Grille,
laica della diocesi di Angers
- Jeanne Gruget,
vedova Doly, laica coniugata della diocesi di Angers
- Anne Hamard, laica
della diocesi di Angers
- Perrine Ledoyen,
laica della diocesi di Angers
- Marie Lenée,
coniugata Lepage de Varancé, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Leroy,
coniugata Brevet, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Leroy, laica
della diocesi di Angers
- Renée Martin,
coniugata Martin, laica coniugata della diocesi di Angers
- Françoise Michau,
laica della diocesi di Angers
- Jacquine Monnier,
laica della diocesi di Angers
- Françoise Pagis,
coniugata Railleau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Madeleine
Perrotin, vedova Rousseau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Perrine-Charlotte
Phelippeaux, coniugata Sailland D’epinatz, laica coniugata della diocesi di
Angers
- Marie Anne
Pichery, coniugata Delahaye, laica coniugata della diocesi di Angers
- Rose Quenion,
laica della diocesi di Angers
- Louise-Olympe
Rallier De La Tertinière, vedova Déan De Luigné, laica coniugata della diocesi
di Angers
- Marguerite
Rivière, coniugata Huau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Rouault,
coniugata Bouju, laica coniugata della diocesi di Angers
- Perrine Sailland
D’Epinatz, laica della diocesi di Angers; sorella di Jeanne e Madeleine
Sailland D’Epinatz
- Jeanne Sailland
D’Epinatz, laica della diocesi di Angers; sorella di Perrine e Madeleine
Sailland D’Epinatz
- Madeleine Sailland
D’Epinatz, laica della diocesi di Angers; sorella di Perrine e Jeanne Sailland
D’Epinatz
- Renée Valin, laica
della diocesi di Angers
† Avrillé, 1° febbraio 1794
40420 - Pierre
Fremond e 5 compagne
- Louise Bessay de
la Voute, laica della diocesi di Angers
- Catherine du
Verdier de la Sorinière, laica della diocesi di Angers; sorella di Marie-Louise
du-Verdier de la Sorinière, figlia di Marie de la Dive, nipote di Rosalie du
Verdier de la Sorinière
- Marie-Louise du
Verdier de la Sorinière, laica della diocesi di Angers; sorella di Catherine du
Verdier de la Sorinière, figlia di Marie de la Dive, nipote di Rosalie du
Verdier de la Sorinière
- Pierre Frémond,
laico della diocesi di Angers
- Marie-Anne Hacher
Du Bois, laica della diocesi di Angers
- Louise Poirier,
coniugata Barré, laica coniugata della diocesi di Angers
† Avrillé, 10 febbraio 1794
46490 - François
Chartier, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 22 marzo 1794
47590 - Renée-Marie
Feillatreau, coniugata Dumont, laica coniugata della diocesi di Angers
† Angers, 28 marzo 1794
49640 - Pierre
Delépine, Jean Ménard e 24 compagne
- Pierre Delépine,
laico della diocesi di Angers
- Jean Ménard, laico
coniugato della diocesi di Angers
- Renée Bourgeais,
vedova Juret, laica coniugata della diocesi di Angers
- Perrine
Bourigault, laica della diocesi di Angers
- Madeleine Cady,
coniugata Desvignes, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Forestier,
laica della diocesi di Angers
- Marie Gingueneau,
vedova Coiffard, laica coniugata della diocesi di Angers
- Jeanne Gourdon,
vedova Moreau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Lardeux,
laica della diocesi di Angers
- Perrine Laurent,
laica della diocesi di Angers
- Jeanne Leduc,
coniugata Paquier, laica coniugata della diocesi di Angers
- Anne Maugrain,
laica della diocesi di Angers
- Françoise
Micheneau, vedova Gillot, laica coniugata della diocesi di Angers
- Jeanne Onillon,
vedova Onillon, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Piou,
coniugata Supiot, laica coniugata della diocesi di Angers
- Perrine Pottier,
coniugata Turpault, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie-Genevieve
Poulain De La Forestrie, laica della diocesi di Angers
- Marthe Poulain De
La Forestrie, laica della diocesi di Angers
- Renée Rigault,
coniugata Papin, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marguerite Robin,
laica della diocesi di Angers
- Marie Rechard,
laica della diocesi di Angers
- Marie Roger,
vedova Chartier, laica coniugata della diocesi di Angers
- Madeleine Sallé,
coniugata Havard, laica coniugata della diocesi di Angers
- Renée Sechet,
vedova Davy, laica coniugata della diocesi di Angers
- Françoise Suhard,
vedova Ménard, laica coniugata della diocesi di Angers
- Jeanne Thomas,
vedova Delaunay, laica coniugata della diocesi di Angers
† Avrillé, 16 aprile 1794
49990 - Joseph
Moreau, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 18 aprile 1794
67380 - André
Fardeau, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 24 agosto 1794
74170 - Jacques
Laigneau de Langellerie, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 14 ottobre 1794
Autore: Emilia
Flocchini
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/91916
Anton Fournier
französischer Name:
Antoine Fournier
Gedenktag
katholisch: 12. Januar
Name
bedeutet: der vorne Stehende (latein.: aus dem Geschlecht der
Antonier)
Märtyrer
* 26. Januar
1736 in La
Poitevinière bei Angers in Frankreich
† 12. Januar
1794 in Avrillé bei
Angers in Frankreich
Anton, Sohn des Gastwirts
Antoine Fournier und seiner Frau Elisabeth geb. Baillet, war drei Monate
alt, als sein Vater starb. 1760 wurde er ein Weber in Cholet,
1763 heiratete er Marie Arnault; mit ihr hatte er zwei Kinder, von denen ein
Sohn Priester in Spanien wurde. Am 29. Dezember 1793 wurde er in den Verfolgungen
der Französischen Revolution verhaftet und vor das Revolutionskomitee gebracht.
Am 2. Januar 1794 kam er mit 23 anderen ins Gefängnis nach Saumur und
von dort am 5. Januar nach Angers,
schließlich wurde er im Marsfeld von Avrillé erschossen.
Kanonisation: Der
Bischof von Angers, Joseph Rumeau, hatte für die 99 Märtyrer von Angers schon
1905 den Seligsprechungsprozess eingeleitet. Sie alle wurden am 19.
Februar 1984 von Papst Johannes
Paul II. seliggesprochen.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienA/Antoine_Fournier.html
~ Martyrs during the
French Revolution [4] ~(† 1792-1799) : http://newsaints.faithweb.com/martyrs/MFR04.htm
Voir aussi : https://www.nd-chretiente.com/dossiers/pdf/articles/litanies%20des%20bienheureux%20martyrs%20d'avrille.pdf