mardi 14 janvier 2020

Bienheureuse ALFONSA CLERICI, vierge religieuse des Soeurs du Précieux Sang

Bienheureuse Alfonsa Clerici

Religieuse italienne ( 1930)

Sœur Alfonsa Clerici (1860-1930). 

Elle était déjà enseignante quand elle entra chez les Sœurs du Précieux Sang de Monza. Son champ d'apostolat est l'enseignement et l'éducation des jeunes. Elle a également été secrétaire et conseillère générale de son Institut.

Née le 14 février 1860 à Lainate et morte le 14 janvier 1930 à Vercelli où elle était depuis 1911 y dirigeant l'institut de la Providence au service des défavorisés et des pauvres.
"C'è una bellezza che mi attrae" - Il y a une beauté qui m'attire

Benoît XVI salue en Alfonsa Clerici, un témoin de la « charité parfaite »

Béatification samedi 23 octobre à Verceil
OCTOBRE 26, 2010 00:00ÉGLISE CATHOLIQUE

ROME, Mardi 26 octobre 2010 (ZENIT.org) – Benoît XVI salue en Alfonsa Clerici, béatifiée samedi dernier, 23 octobre à Verceil, en Italie, un témoin de la « charité parfaite ».
Le pape a évoqué la nouvelle bienheureuse après l’angélus de dimanche, 24 octobre, en disant, en italien : « Je suis heureux de rappeler qu’hier, soeur Alfonsa Clerici – de la congrégation de précieux Sang de Monza – a été proclamée bienheureuse ».
Le pape a souligné qu’elle était « née à Lainate, près de Milan, en 1860 », et qu’elle est « morte à Verceil en 1930 ».
« Rendons grâce à Dieu pour notre soeur qu’Il a conduite à la charité parfaite », a ajouté le pape.
C’est le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, Mgr Angelo Amato, SDB, futur cardinal, qui a représenté le pape Benoît XVI et a présidé la célébration eucharistique, en la cathédrale de Verceil.
Née le 14 février 1860, Alfonsa était la dernière des dix enfants d’Angelo Clerici et de Maria Romanò qui formaient une famille chrétienne cohérente avec sa foi. Quatre de ces enfants répondirent à l’appel du Christ : Alfonsa, une sœur et deux de ses frères.
C’est grâce à une tante qu’Alfonsa put s’inscrire au Collège du Précieux Sang de Monza où elle obtint le diplôme d’institutrice et elle commença à enseigner pour soutenir sa famille. Quatre ans plus tard, elle entra au noviciat des sœurs, en 1883. Devenue directrice d’école, elle fait preuve de sagesse et de prudence, sauvant les finances de l’institut.
En 1906, l’évêque de Verceil, Mgr Teodoro Valfré di Bonzo, lui demanda d’assumer la direction d’une maison d’éducation pour petites filles et jeunes filles pauvres, la « Retraite de la Providence ». Une charge qu’elle exerça, à Verceil, pendant 19 ans, jusqu’à sa mort.
On rapporte qu’elle était remarquable par sa « pédagogie de la douceur », notamment avec les caractères les plus difficiles. Sa bonté, et son souci de la formation humaine et spirituelle des élèves, de sa sollicitude pour les plus nécessiteux, étaient en effet un signe de sa « communion avec Dieu ». Elle est décédée après une hémorragie cérébrale le 14 janvier 1930.
La Congrégation du Précieux Sang, fondée par Mère Maria Matilde Bucchi et reconnue canoniquement en 1876, compte actuellement environ 500 sœurs, en Italie, au Brésil, au Kenya et au Timor oriental. En 2011 une communauté sera inaugurée en Birmanie, à Yangoon, avec des sœurs birmanes.
Anita S. Bourdin avec Radio Vatican
OCTOBRE 26, 2010 00:00ÉGLISE CATHOLIQUE

About Redaction





ALFONSA CLERICI

Religieuse, Bienheureuse

1860-1930


Alfonsa Clerici naquit le 14 février 1860, à Lainate, en Lombardie, à une quinzaine de kilomètres de Milan, en Italie. Elle était l'aînée d'une famille d'humbles paysans chrétiens, Angelo Clerici et Maria Romano. Quatreenfants moururent en bas âge et quatre furent consacrés à Dieu: Prospero et Ildefonso devinrent prêtres dans la congrégation des Barnabites; Bonaventura et Alfonsa entrèrent chez les Sœurs du Précieux Sang. 

Alfonsa était une enfant douce, pieuse et obéissante. Elle fut  confirmée en 1868, à l'âge de huit ans. C'est à cette époque qu'une paysanne rencontra Alfonsa un soir d'été, seule sur la route qui mène au sanctuaire de Rho, à quatre kilomètres de Lainate. Très surprise, la paysanne lui demanda où elle allait, et la petite fille répondit: "Je vais au Sanctuaire, pour dire les prières." À l'école, Alfonsa était une excellente élève; mais comment pourrait-elle poursuivre des études? Heureusement, grâce à l'une de ses tantes, elle put être inscrite au Collège du Précieux Sang, à Monza, chez les religieuses du Précieux Sang. Vers 1878-1879, elle obtint le diplôme d'institutrice, et elle commença à travailler pour soutenir sa famille. Pendant quatre ans elle enseigna à l'école communale de garçons de Lainate, au cours préparatoire.  

En 1883, Alfonsa put entrer au noviciat des Sœurs du Précieux Sang de Monza, où sa sœur Bonaventura l'avait devancée. Elle prit l'habit en 1884 et fit sa première profession en 1886. Alfonsa était une femme ferme et résolue, active et cependant très obéissante; elle enseigna pendant deux ans au collège du Précieux sang; elle en devint rapidement sous-directrice puis directrice.   

Alfonsa remplissait ses fonctions de directrice de collège avec beaucoup de sagesse et de prudence. En 1906, elle réussit même à sauver le collège et l'institut qui étaient gravement menacés par une mauvaise gestion économique. En 1911, l'évêque de Verceil, Mgr Teodoro Valfré di Bonzo demanda à Alfonsa d'assurer la direction de la maison appelée "Retraite de la Providence" (en italien Ritiro della Provvidenza). La fondation de cette maison de Verceil remontait à 1840; elle était destinée à l’éducation des petites filles et des jeunes filles des familles pauvres. Les enseignantes laïques qui avaient la charge de cette institution mettaient toute leur ardeur pour faire vivre l’école; mais parfois elles avaient besoin d'être épaulées, et on faisait appel aux Religieuses de Monza. 

En 1911, lorsque Alfonsa arriva, la Retraite de la Providence était en péril. Il fallait d'abord redonner du souffle aux structures matérielles et rétablir des finances en péril. Il fallait aussi redonner une bonne formation spirituelle au personnel de cet établissement. Alfonsa se mit donc au travail avec ardeur. Ce ne fut pas sans mal. Elle dut affronter des contradictions, des critiques, et parfois même des accusations. Mais, ce qui comptait le plus pour Alfonsa, c'était l’éducation des jeunes filles; aussi n’épargnait-elle aucun effort. Cependant, les enseignantes ne devaient pas être délaissées, et Alfonsa savait, tout en restant pleine de tact et de douceur dans ses réprimandes, donner les conseils les plus judicieux. En effet, des professeurs ne peuvent travailler à la formation intégrale de leurs élèves, que s'ils ont eux-mêmes reçu la formation culturelle, humaine et chrétienne indispensable. Alfonsa se montra particulièrement douée pour accomplir ce travail de formation spirituelle et humaine. Son union à Dieu était souvent visible.  

Alfonsa se dépensa sans relâche, pendant dix neuf ans, dans cette maison de la Retraite de la Providence. Dans la nuit du 12 au 13 janvier 1930, elle eut une hémorragie cérébrale; on la retrouva dans sa chambre, dans sa position habituelle de prière. Elle mourut le lendemain 14 janvier 1930. Elle avait 70 ans. 

Les choses auraient pu en rester là, et nous n'aurions jamais connu Sœur Alfonsa. Mais un miracle survenu en 2003, fut reconnu en 2010: un malade avait été frappé d'un arrêt cardiaque prolongé, doublé d'un œdème pulmonaire massif et d'un arrêt respiratoire. Ce malade recouvrit la santé, sans aucune séquelle, à l'étonnement de tous les médecins: son épouse avait prié la sœur Alfonsa Clerici.  
Alfonsa Clerici fut déclarée vénérable le 22 juin 2004, par le pape Jean-Paul II. Elle fut béatifiée le 23 octobre 2010, à Verceil.
Paulette Leblanc

Alfonsa Clerici

1860-1930

Angelo Clerici et Maria Romanò eurent dix enfants, la première desquels fut Alfonsa, née le 14 février 1860 à Lainate (Milan, Italie). Elle fut baptisée dès le lendemain.

Dans cette famille d’humbles paysans chrétiens, outre Alfonsa, il y aura deux prêtres de la Congrégation des Barnabites (Prospero et Ildefonso), et une Religieuse des Sœurs du Précieux Sang (Bonaventura). Il y eut aussi des tristesses, car quatre de ces enfants moururent en bas âge.

Alfonsa se montra douce, pieuse et obéissante. Elle reçut la Confirmation en 1868.

Dans ces années-là, une paysanne fut bien surprise de la voir toute seule un soir d’été sur la route du sanctuaire de Rho, à quatre kilomètres de Lainate ; et sa surprise grandit encore plus quand la petite fille répondit : Je vais au Sanctuaire, pour dire les prières.

Bonne élève à l’école, elle fut envoyée à Monza, au collège des Sœurs du Précieux Sang, où elle obtint la diplôme de Maîtresse d’Ecole (1878-1879). C’est là que mûrit sa vocation religieuse.

Après son diplôme, elle enseigna pendant quatre ans à l’école communale de Lainate, aux petits garçons du cours préparatoire.

En 1883, elle se décida à entrer chez les Religieuses du Précieux Sang, à Monza, où l’avait précédée de quelques semaines sa sœur Bonaventura.

Elle prit l’habit en 1884, et fit la première profession en 1886. Elle était, disait-on, simple, active, obéissante et l’évêque qualifia cette vocation de ferme et résolue

Après deux années d’enseignement dans ce collège, elle en devint sous-directrice, puis directrice.
En 1906, elle parvint à «refonder» l’Institut, qui était menacé par une mauvaise gestion économique.

A partir de 1911, elle fut à Vercelli dans la maison Retraite de la Providence (Ritiro della Provvidenza). Cette fondation remontait à 1840, destinée à l’éducation des jeunes filles, en priorité celles de familles pauvres ; on faisait appel aux Religieuses de Monza pour redonner souffle aux structures de cet établissement. 

Les enseignantes, laïques, avaient mis toute leur ardeur à faire vivre l’école, mais avaient besoin maintenant d’assistance, et aussi de formation spirituelle, ce à quoi travailla la bonne Alfonsa. 

Elle reçut des contradictions, des critiques, des accusations parfois, mais elle mettait au premier plan l’éducation des jeunes filles et n’épargnait aucun effort. Toujours douce et maternelle dans les réprimandes, dans les conseils. Ces élèves devaient, dans son esprit, recevoir tout ce qui pouvait contribuer à une formation intégrale, culturelle, humaine, chrétienne.

Dans la nuit du 12 au 13 janvier 1930, elle eut une hémorragie cérébrale ; on la trouva dans sa chambre, dans son habituelle position de prière, le front à terre. Elle mourut le 14 janvier 1930.

Un miracle survenu en 2003, fut reconnu en 2010 : après arrêt cardiaque prolongé doublé d’œdème pulmonaire massif et arrêt respiratoire, un malade retrouva la santé sans aucune séquelle. Son épouse avait prié Alfonsa Clerici.

La Sœur Alfonsa Clerici fut béatifiée en 2010.


Blessed Alfonsa Clerici


Profile



The eldest of ten children born to Angelo and Maria Romano Clerici; hers was a poor but pious family with two of her brothers becoming monks, one sister a Sister of the Precious Blood. Received a Master’s degree from the College of the Sisters of the Precious Blood in Monza, Italy. Taught in Lainate, Italy from 1880 to 1883. During her time in college and her work as a teacher, Alfonsa had felt a call to religious life, but her work helped support her family, and she stayed with it. She finally answered the call, and on 15 August 1883 joined the Sisters of the Most Precious Blood in Monza. Teacher at the College in Monza. Director of the College on 22 November 1898.

Born

Wednesday’s Woman: Blessed Alfonsa Clerici

by MELANIE on JANUARY 14, 2015


The Basics: Born February 14, 1860, in Italy; died January 14, 1930, in Italy; beatified July 1, 2010, by Benedict XVI; feast day, January 14. Teacher; woman religious.

The Story: Alfonsa felt called to be a woman religious, but she also had a love of learning. The oldest of ten children, her family’s finances required her to work, so she became a teacher after graduating from the College of the Sisters of the Precious Blood. It turned out God wanted her to combine her gifts: In 1883, Alfonsa joined the congregation, and for a time served as the college’s director. She then spent about the last twenty years of her life in service to the poor and disadvantaged.

What We Can Learn from Alfonsa: Different times, different ways we’re led to God. Alfonsa’s charism was to be instructive, no matter how she was called to use that gift. Are you being too limited in the way you are using your own talents to serve the Lord?

To Learn More About Alfonsa: Check out the St. EusebioCathedral in Vercelli, where Alfonsa’s relics are housed.

To Learn More About Other Women Saints and Blesseds: Come back next week, or consider buying my book, Sisterhood of Saints: Daily Guidance and Inspiration.


Beata Alfonsa Clerici Vergine


Lainate, Milano, 14 febbraio 1860 - Vercelli, 14 gennaio 1930

Suor Alfonsa Clerici (1860-1930) era già insegnante quando entrò tra le Suore del Preziosissimo Sangue di Monza. Il suo campo di apostolato fu l’insegnamento e l’educazione dei giovani. Fu anche segretaria e consigliera generale del suo Istituto.

Etimologia: Alfonsa = valorosa e nobile, dal gotico

La nascita e l’infanzia

Alfonsa Clerici nacque il 14 febbraio 1860 a Lainate (Milano), prima dei dieci figli di Angelo Clerici e Maria Romanò. La piccola Alfonsa fu battezzata nella chiesa S. Vittore Martire di Lainate il giorno dopo la nascita, il 15 febbraio 1860, dal parroco don Francesco Spreafico. Era la primogenita di una coppia di «umili, ma onestissimi e religiosi contadini, che guadagnavano il pane quoti¬diano con la fatica e il frutto del loro lavoro»; erano anche  molto  religiosi e la chiamata di Dio in casa Clerici si manifestò anche in altri tre suoi fratelli che divennero religiosi: due barnabiti, Prospero e Ildefonso, e la sorella Bonaventura, che diventerà una Suora del Preziosissimo Sangue. All'età di otto anni, il 6 ottobre 1868, nella chiesa prepositurale di S. Stefano, in Nerviano, ricevette la Cresima da Sua Eccellenza mons. Luigi Nazari di Calabiana, arcivescovo di Milano; non si conosce, invece, la data della prima Comunione, ma tenuto conto della prassi allora vigen¬te, si può ipotizzare che l'abbia ricevuta tra il 1870 e il 1872.

In questo periodo della sua fanciullezza è da notare la "fuga" da ca¬sa, in una sera d'estate, verso il vicino Santuario di Rho, a quattro chilometri da Lainate. Alla contadina che, stupita di vederla per strada a quell'ora del giorno, così piccola e così sola, le chiese dove era diretta, Alfonsa ri¬spose: "Al Santuario, a dire le preghiere".

La prima istruzione la ricevette sicuramente già a casa, dal momen¬to che il padre Angelo Clerici nelle sere d'inverno, insegnava ai contadini e ai figli gli elementi di lingua e di aritmetica. Quindi frequentò la scuola elementare, in Lainate. Ultimata la for¬mazione elementare, "considerata la sua spiccata inclinazione allo stu¬dio",  a quindici anni (nel 1875), su interessamento di una zia materna, signora Giuseppina Romano, "fu iscritta al Collegio delle Suore del Preziosissimo San¬gue, a Monza, per conseguire il diploma di Maestra". 

Suor Alfonsa rimase in Collegio fino al 1878; tra il 1878 e il 1879, consegui il diploma di Maestra di grado superiore. Dal 1880 al 1883, inse¬gnò nella Classe prima maschile della Scuola Comunale di Lainate. Durante gli anni di Collegio, la giovane Alfonsa ebbe modo di chia¬rire a se stessa e alla famiglia la propria vocazione alla vita religiosa. Pri¬ma di decidere di andare in convento,  parlò anzitutto con la zia Giuseppina, la stessa che l'aveva voluta a Monza a studiare.  Suor Alfonsa, quindi, non entrò in convento subito dopo gli studi e durante l'insegnamento a Lainate, per quattro anni, cercò di aiutare la famiglia anche economicamente.


Religiosa preziosina


Il 15 agosto 1883, nonostante le costasse molto lasciare la famiglia, si recò a Monza, lasciando definitivamente Lainate ed entrò tra le suore del Preziosissimo Sangue. Nell'agosto 1884 vestì l'abito religioso, iniziando il noviziato. Alla professione fu ammessa sottolineando la sua "semplicità, attività e obbedienza". Mons. Gaetano Annoni dopo l'esame canonico trovò la novizia "ferma e risoluta nella vocazione Il 7 settembre 1886 quando conta 26 anni e mezzo, emise i voti temporanei. A suo fratello Prospero, che in quel medesimo anno fece la pro¬fessione religiosa tra i Barnabiti, scrisse: “Diamoci la mano dunque per salire al Calvario, ed io che ho l'onore di por¬tare il nome di Suora del Preziosissimo Sangue, io sarò contenta ove più vi sarà di sacrificio, sarò contenta di spargere il sangue della volontà, dell'amor proprio”.

Qualche settimana prima an¬che la sorella Bonaventura, era entrata nella Congregazione delle Suore del Preziosissimo Sangue. Dopo la professione si dedicò all'attività di insegnante nel Collegio di Monza: dal 1887-1889 la vediamo come insegnante, diventando il 18 ottobre 1898  Vice-Direttrice del medesimo e il 22 novembre dello stesso anno, Diret¬trice. Il suo compito era seguire le educande nello studio, accompagnarle nelle uscite, preparare le feste, rappresentare l'Istituto nelle circo¬stanze ufficiali. Nel 1906 l'Istituto attraversò un grave periodo di crisi a causa di alcune imprudenze nella gestione economica. Suor Alfonsa  mediante le sue doti di saggezza e prudenza, svolse un “ruolo determinante per la soluzione della crisi che sfociò in una vera e pro¬pria rifondazione dell'Istituto”, lo  riteneva infatti, come ella stessa scrisse al Card. Ferrari, che si trattava di "una Comunità da riordinare, da riformare, ma non da disperdere”. 


A Vercelli


Dal 20 novembre 1911 suor Alfonsa fu a Vercelli, ove rimase per diciannove anni, fino alla fine del¬la sua vita. Il “Ritiro della Provvidenza” di Vercelli era stato fondato intorno al 1840 da Salvatore e Paolo Montagnini, sacerdoti vercellesi che alla non comune spiritualità e cultura unirono una significativa sensibilità ai problemi sociali della loro città. Lo scopo dell'Istituto era l'educazione delle giova¬ni, con assoluta preferenza per quelle povere e con precarie situa¬zioni familiari. In quali¬tà di direttrice, fu incaricata della guida dell'Istituto della Provvidenza. Le Suore del Preziosissimo Sangue era¬no state chiamate dal Consiglio di Amministrazione per ridare vitalità a una realtà scolastico-assistenziale in difficoltà, a condizione però "di con¬servare e mantenere tutto il personale già operante nell'Istituto”.

La richiesta delle suore per il «Ritiro» di Vercelli era stata accettata subito, perché l'opera era in sintonia con le finalità educative della Congregazione, nonostante l'intui¬zione della «difficile posizione» nella quale le suore si sarebbero trovate. Questa sobria annotazione nelle Cronache della Congregazione trovò una  conferma di gran lunga superiore alle previsioni; le difficoltà erano anzitutto di carattere amministrativo e il problema più delicato era tuttavia il riordinamento interno dell'Istituto: le suore erano state chiamate a Vercelli dall'Arcivescovo, Mons. Teodoro Valfrè di Bonzo, per succedere nella dire¬zione dell'Istituto ad alcune Maestre laiche che, avendo speso in quel servizio tutte le energie giovanili, non erano più in grado di sostenerne da sole la gestione.

A Vercelli, tutta la vita spirituale della Serva di Dio si raccoglie a poco a poco intorno all'obbedienza che la introduce più intimamente nel mistero di Cristo, dalla sua umiliazione nell'Incarnazio¬ne, alla sua condivisione con gli uomini, alla sua immolazione per la gloria del Padre e la salvezza del mondo. Gli anni di Vercelli, che sono poi quelli conclusivi della sua vicenda terre¬na, sono dominati da una sapiente ed esigente pedagogia divi¬na, alla quale Suor Alfonsa si abbandona con umile docilità, la¬sciando spazi sempre più ampi all'azione dello Spirito Santo. “La grazia che vi domando oggi, o Santissima Trinità, - pregava Suor Alfonsa la sera della sua prima giornata a Vercelli - è di es¬sere strumento di Dio nella direzione dell'Istituto, in maniera che le mie parole, le opere, il contegno, i rimproveri, i castighi, le correzioni, siano di edificazione e di sprone per condurre le ani¬me al vostro amore”.

Pur nelle situazioni più difficili, suor Alfonsa non perse mai di vi¬sta che la dimensione più importante era l'educazione delle giovani ospiti dell'Istituto. Anche per questo non fece mai rivendicazioni perso¬nali, lasciò correre, accettò umiliazioni, contrasti, critiche, accu¬se e cercò di mirare sempre all'essenziale, al fine per il quale era stata chiamata a Vercelli. Di lei e degli anni trascorsi al “Ritiro” tutte le sue ex alunne conservano un ricor¬do affettuoso e commosso: “Per le sue figliole era una vera mamma; se sbagliavano, aveva una dolcezza nel riprenderle che non ebbe mai superiora alcuna; se veni¬vano castigate, private della merenda o di altro, essa intercedeva presso le Maestre per ottenere loro il perdono, scusando la vivaci¬tà del carattere se il castigo era dovuto a parole o ad atti sgarbati, attribuendo a malessere la svogliatezza rimproverata nel lavoro. Ciascuna aveva la sicurezza di essere la privilegiata della Madre, per i molti riguardi che usava.., scoprendo poi che anche le altre allieve si ritenevano, ciascuna per la sua parte, delle privilegiate. Quello che edificava maggiormente era la sua grande bontà verso tutte, anche con quelle che le davano dei dispiaceri”. 

Suor Alfonsa viveva una preghiera molto intensa e profonda, e, proprio da questa fedeltà traeva la grazia di un quotidiano dimenticarsi e morire in un servizio non solo poco gratificante, ma anche carico di difficoltà e di problemi non facilmente risolvibili. 

Nella notte tra il 12 e il 13 gennaio 1930 fu colpita da emorragia ce¬rebrale: la trovarono nella sua stanza, nel suo abituale atteggiamento di preghiera, con la fronte per terra. Morì il giorno dopo il 14 gennaio 1930 verso le ore 13,30.  

Il 16 gennaio vennero  celebrati i solenni funerali nel Duomo di Vercelli, seguiti da una celebrazione nel trigesimo della morte, il 16 febbraio 1930, con la partecipazione delle autorità religiose e civili di Vercelli. 


La causa di canonizzzazione


La causa della Serva di Dio è stata avviata soltanto 35 anni dopo la sua morte per due motivi: la situazione economica del suo Istituto e il desiderio di dare la precedenza alla causa della Fondatrice, Madre Maria Matilde Bucchi. Le pratiche preliminari all'avvio del processo canonico furono avviate nel 1965. L' 8 maggio di questo stesso anno, i resti mortali della Serva di Dio furono traslati dal cimitero di Vercelli alla cappella del "Ritiro della Provvidenza", a Vercelli.

Il 1° luglio 1965, l'arcivescovo di Vercelli, Mons. Francesco Imberti, promulgò l'editto per la requisizione degli scritti e ne fissò la consegna al 31 dicembre dello stesso anno.

Il 13 gennaio 1966 l'arcivescovo di Vercelli, Mons. Francesco Imberti, apre a Vercelli il Processo Diocesano

 che viene chiuso il 30 giugno 1969 dall'arcivescovo di Vercelli, mons. Albino Mensa. Nello stesso anno, la Causa passa alla Congregazione per le Cause dei Santi che il 04 gennaio 1974 dà il Nulla osta per il proseguimento della Causa. 

Il 12 novembre 1988 la Congregazione della Congregazione delle Cause dei Santi  dà voto favorevole  sulla validità del Processo Informativo diocesano.

Il 22 giugno 2004 lettura pubblica davanti al Servo di Dio Giovanni Paolo II, nella Sala Clementina in Vaticano, del Decreto super virtutibus.

Dopo il parere favorevole della Consulta medica, del Congresso peculiare dei Teologi sulla guarigione miracolosa del Sig. Frosini attribuita all'intercessione della Serva di Dio suor Alfonsa Clerici, il 13 aprile 2010 la Congregazione dei Cardinale e dei Vescovi riconosce il miracolo attribuito alla Serva di Dio suor Alfonsa Clerici ed il 01 luglio 2010 Il Santo Padre Benedetto XVI promulga il Decreto riguardante il miracolo della Venerabile serva di Dio suor Alfonsa Clerici.

ll 23 ottobre 2011, Suor Alfonsa è stata beatificata nel Duomo di Vercelli. La cerimonia è stata presieduta da Sua Em. za il Cardinal Angelo Amato, Prefetto della Congregazione per le Cause dei Santi, in rappresentanza di Papa Benedetto XVI.

I resti mortali della Beata Alfonsa, dopo la Ricognizione canonica, il 2 ottobre 2011 sono stati posti sull’altare della Cappella del Crocifisso nel Duomo di Vercelli, alla venerazione pubblica dei fedeli. 


Preghiera per chiedere l'intercessione della Beata Alfonsa Clerici



Dio di misericordia 
e Padre di ogni consolazione, 
che nella vita della
Beata Alfonsa Clerici
hai rivelato il tuo amore per i giovani,
per i poveri e per i tribolati,
trasforma anche noi in docili strumenti 
della tua bontà
per tutti coloro che incontriamo.
Esaudisci quanti si affidano
alla sua intercessione
e concedi a noi di rinnovarci
nella fede, nella speranza e nell’amore
così che possiamo più efficacemente
testimoniare nella vita
il mistero pasquale di Cristo, tuo Figlio,
che con Te vive e regna
nei secoli dei secoli.
Amen.



Chi ricevesse grazie per intercessione della Beata Alfonsa è pregato di informare la
- Postulazione Generale delle Suore del Preziosissimo Sangue
- Via Lecco 6 
- 20900 Monza (MB).

Autore: Congregazione Suore del Preziosissimo Sangue