mercredi 22 juin 2016

Bienheureux INNOCENT V (PIERRE de TARENTAISE), Pape



Bienheureux Innocent V

Pape (183 ème) en 1276 ( 1276)

Pierre de Tarentaise était dominicain. Il devint provincial de son Ordre, puis archevêque de Lyon et c'est à ce titre qu'il y accueillit le concile qui travaillait à l'unité des Églises en 1274. Élu pape, son pontificat ne dura que six mois. 

En 1255, le jeune dominicain Pierre de Tarentaise arriva au couvent Saint-Jacques à Paris pour étudier, il y trouva comme maître Thomas d’Aquin. Bientôt Pierre allait passer à la chaire magistrale, qu’il occupa de 1259 à 1264, puis de 1267 à 1269. En 1259, il a participé à l’élaboration des statuts des études dans l’Ordre dominicain. Provincial de France, il continua à résider à Paris jusqu’à son élection comme archevêque de Lyon (1272), suivie de sa promotion au cardinalat. C’est en qualité de cardinal-évêque d’Ostie qu’il fut avec Bonaventure, devenu cardinal-évêque d’Albano, l’un des principaux artisans du deuxième Concile œcuménique de Lyon, où l’on tenta de restaurer l’unité entre Rome et Constantinople. Le 21 janvier 1276, Pierre de Tarentaise devenait le pape Innocent V. Les premiers mois du pontificat s’annoncèrent pleins de promesses, mais Innocent V mourut le 22 juin de la même année. Son culte a été approuvé en 1898 par le pape Léon XIII. (diocèse de Paris)

Voir aussi sur le site du musée du diocèse de Lyon.

À Rome, au Latran, l’an 1276, le bienheureux Innocent V, pape, de l’Ordre des Prêcheurs. Après avoir enseigné la théologie à Paris, il fut nommé, malgré lui, au siège épiscopal de Lyon, où il fut, avec saint Bonaventure, modérateur des débats du Concile œcuménique convoqué en vue de réaliser l’union entre les Latins et les Grecs séparés. Élu ensuite à la chaire de Pierre, il mourut après cinq mois de pontificat, plutôt montré que donné à l’Église de Rome.

Martyrologe romain




Bienheureux Innocent V

Fête le 23 juin

En 1255, le jeune dominicain Pierre de Tarentaise arriva au couvent Saint-Jacques à Paris pour étudier, il y trouva comme maître Thomas d’Aquin. Bientôt Pierre allait passer à la chaire magistrale, qu’il occupa de 1259 à 1264, puis de 1267 à 1269. En 1259, il a participé à l’élaboration des statuts des études dans l’Ordre dominicain. Provincial de France, il continua à résider à Paris jusqu’à son élection comme archevêque de Lyon (1272), suivie de sa promotion au cardinalat. C’est en qualité de cardinal-évêque d’Ostie qu’il fut avec Bonaventure, devenu cardinal-évêque d’Albano, l’un des principaux artisans du deuxième Concile œcuménique de Lyon, où l’on tenta de restaurer l’unité entre Rome et Constantinople. Le 21 janvier 1276, Pierre de Tarentaise devenait le pape Innocent V. Les premiers mois du pontificat s’annoncèrent pleins de promesses, mais Innocent V mourut le 22 juin de la même année. Son culte a été approuvé en 1898 par le pape Léon XIII.




Innocent V (1276)

Pierre de Tarentaise, né à Champagny en Savoie vers 1225, mort à Rome en 1276. 

Bienheureux.

Il protégea les ordres religieux.

SOURCE : http://eglise.de.dieu.free.fr/liste_des_papes_12.htm

Innocent V, élu pape le 21 janvier 1276, succéda à Grégoire X ; il s'appelait Pierre de Champagni (de Champagniaco). Né à Moutier en Savoie, il était le pénultième chanoine de cette métropole en 1236, lorsqu'il se rendit à Paris pour y continuer ses études ; il y prit l'habit de saint Dominique et devint un des plus célèbres théologiens de cet ordre, sous le nom de Pierre de Tarentaise. Après avoir succédé à saint Thomas d'Aquin dans l'enseignement de la théologie à l'université de Paris, il avait été fait archevêque de Lyon en 1272, puis cardinal et évêque d'Ostie. Il eut beaucoup de part au concile de Lyon en 1274, y prononça plusieurs harangues et l'oraison funèbre de saint Bonaventure ; enfin il y baptisa un ambassadeur tartare avec deux de ses compagnons.

      D'Arezzo, où se fit son élection, il vint à Rome, où il fut couronné le 23 février, et logea au palais de Latran ; il y tomba malade et mourut le 22 juin, après cinq mois de pontificat, et sans avoir eu le temps de prendre part aux grands événements de cette époque. On sait seulement qu'il envoya deux légats en Toscane, où ils réussirent à rétablir la paix entre les Lucquois et les Pisans. Par le même esprit de conciliation, il se hâta de lever l'interdit que son prédécesseur avait jeté sur les Florentins et d'envoyer l'évêque d'Albi, comme légat, pour rétablir la paix entre le roi de Sicile et Rodolphe Ier, qui venait à Rome prendre la couronne impériale.

   Nous connaissons de ce pontife : Quatre lettres qui se trouvent dans Ughelli ou dans Campi (Istoria eccles. di Piacenza) ; un commentaire Super IV libros sententiarum, dont les manuscrits étaient très répandus dans les bibliothèques des dominicains ; il a été imprimé à Toulouse, 1652, 3 vol. in-fol. ; un commentaire sur les épîtres de saint Paul, commençant par ces mots : Dedi te in lucem gentium, Cologne, 1478 ; Haguenau, 1502 ; Paris, 1521 ; Anvers, 1617, in-fol. ; il a paru sous le nom de frère Nicolas de Gorran ; mais Quetif prouve solidement (Script. ord. prédic., t. 1, p. 353) qu'il appartient à Pierre de Tarentaise ; huit autres ouvrages qui n'ont jamais été imprimés, et dont plusieurs sont probablement perdus ; on en peut voir le détail dans Quetif (loc. cit.) ; Postillæ in Genesim et Exodum (conservé en manuscrit dans la bibliothèque royale de Turin, cod. lat., fol. 21, cod. LX). La vie de ce pape, écrite fort en abrégé par Bernard Guidonis, a été publiée en 1723 par Muratori dans ses Script. rer. Italic., t. 3, p. 605. Son éloge par le comte de saint Raphaël est dans le tome 5 des Piemontesi illustri. Innocent V eut Adrien V pour successeur.  (Biographie universelle ancienne et moderne - Tome 20 - Page 347)

SOURCE : http://www.histoireetspiritualite.com/religions-fois-philosophie/christianisme/papes-antipapes/P/pape-innocent-v.html

Blessed Innocent V, OP Pope (RM)

Born in Tarentaise-en-Forez, Burgundy, France, in 1245; died in Rome, June 22, 1277; cultus confirmed by Pope Leo XIII in 1898. Peter of Tarentaise was barely 10 years old when he was admitted to the Dominican Order by Blessed Jordan of Saxony as a boy-novice and sent to Paris to study. Like Saint Thomas Aquinas, Blessed Ambrose of Siena, and other luminaries of the 13th century, he fell under the masterly tutelage of Saint Albert the Great.


He received his master's degree in theology in 1259, then he taught for some years in Paris, where he contributed a great deal to the order's reputation for learning. He wrote a number of commentaries on Scripture and the Commentary on the Sentences of Peter Lombard, but he devoted most of his time to the classroom. He soon became famous as a preacher and theologian, and in 1259, with a committee including his friend Thomas Aquinas, composed a plan of study that is still the basis of Dominican teaching.

At age 37, Peter began the long years of responsibility in the various offices he was to hold in his lifetime as prior provincial of France. He visited on foot all Dominican houses under his care, and was then sent to Paris to replace Thomas Aquinas at the University of Paris. Twice provincial, he was chosen archbishop of Lyons in 1272 and administered the affairs of the diocese for some time, though he was never actually consecrated for that see.

The next year Peter was appointed cardinal-archbishop of Ostia, Italy, while still administering the see of Lyons. With the great Franciscan, Saint Bonaventure, assumed much of the labor of the Council of Lyons to which Saint Thomas was hastening at the time of his death. To the problems of clerical reform and the healing of the Greek schism the two gifted friars devoted their finest talents. Before the council was over, Bonaventure died, and Peter of Tarentaise preached the funeral panegyric.

In January 1276, Peter was with Blessed Pope Gregory X when the latter died at Arezzo. The conclave was held in the following month. On January 21, 1276, Peter of Tarentaise received every vote except his own. With a sad heart, he left the seclusion of his religious home to ascend the Fisherman's Throne as Pope Innocent V.

The reign of the new pope, which promised so much to a harassed people, was to be very brief. But, imbued with the spirit of the early apostles, he crowded a lifetime into the short space given him.

He instigated a new crusade against the Saracens and began reforms in the matter of regular observance. He actually succeeded in solving many of the questions of the Greek schism and in establishing a short-lived truce. He struggled to reconcile the Guelphs and Ghibellines, restored peace between Pisa and Lucca, and acted as mediator between Rudolph of Hapsburg and Charles of Anjou. He restored the custom of personally assisting at choral functions with the canons of the Lateran, and he inspired all with the love that animated his heart.

Had the measures begun by Innocent V had time to be fully realized, he might have accomplished great good for the Church; he did at least open the way for those who were to follow him. Death stopped the hand of the zealous pope when he had reigned only five months. Like his friends Saint Thomas and Saint Bonaventure, he was untouched by the honors and dignity with which he had been favored, and death found him exactly what he had been for more than 40 years--a simple, humble friar (Benedictines, Delaney, Dorcy). 


SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0622.shtml

Pope Bl. Innocent V

(PETRUS A TARENTASIA)

Born in Tarentaise, towards 1225; elected at Arezzo, 21 January, 1276; died at Rome, 22 June, 1276. Tarentaise on the upper Isère in south-eastern France was certainly his native province, and the town of Champagny was in all probability his birthplace. At the age of sixteen he joined the Dominican Order. After completing his education, at the University of Paris, where he graduated as master in sacred theology in 1259, he won distinction as a professor in that institution, and is known as "the most famous doctor", "Doctor famosissimus" For some time provincial of his order in France, he became Archbishop of Lyons in 1272 and Cardinal-Bishop of Ostia in 1273. He played a prominent part at the Second Ecumenical Council of Lyons (1274), in which he delivered two discourses to the assembled fathers and also pronounced the funeral oration on St. Bonaventure. Elected as successor to Gregory X, whose intimate adviser he was, he assumed the name of Innocent V and was the first Dominican pope. His policy was peaceable. He sought to reconcile Guelphs and Ghibellines in Italy, restored peace between Pisa and Lucca, and mediated between Rudolph of Hapsburg and Charles of Anjou. He likewise endeavoured to consolidate the union of the Greeks with Rome concluded at the Council of Lyons. He is the author of several works dealing with philosophy, theology and canon law, some of which are still unpublished. The principal among them is his "Commentary on the Sentences of Peter Lombard" (Toulouse, 1652). Four philosophical treatises: "De unitate formæ", "De materia cæli", "De æternitate mundi", "De intellectu et voluntate", are also due to his pen. A commentary on the Pauline Epistles frequently published under the name of Nicholas of Gorran (Cologne, 1478) is claimed for him by some critics.

Sources

Liber Pontificalis, ed. DUCHESNE, II (Paris, 1892), 457; CIACONIUS-OLDOINUS, Vitæ et res gestæ Pontif. Rom., II (Rome, 1677), 203-206; MOTHON, Vie du bienheureux Innocent V (Rome, 1896); BOURGEOIS, Le Bienheureux Innocent V (Paris, 1899); TURINAZ, Un pape savoisien (Nancy, 1901); SCHULZ in the New Schaff-Herzog Encyclopedia, V (New York, 1909), 504.

Weber, Nicholas. "Pope Bl. Innocent V." The Catholic Encyclopedia. Vol. 8. New York: Robert Appleton Company, 1910. 22 Jun. 2016 <http://www.newadvent.org/cathen/08018a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Douglas J. Potter. Dedicated to the Immaculate Heart of the Blessed Virgin Mary.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/08018a.htm

Pope Blessed Innocent V

Also known as
  • Doctor famosissimus
  • Petrus a Tarentasia
Profile

Joined the Dominicans at age 16. Studied at the University of Paris, receiving a master in sacred theology in 1250. He was famous in his life as a preacher and theologian. Archbishop of Lyons, France in 1272. Wrote several works on philosophy, theology, and canon law. Played a prominent part in the Council of Lyons, working for the union of the Greeks with Rome. Cardinalbishop of Ostia in 1273. Part of the Second Ecumenical Council of Lyons in 1274. Gave the funeral oration for Saint Bonaventure. His papacy lasted less than a year. Worked for peace between the Guelphs and the Ghibellines, the Italian cities of Pisa and Lucca, Rudolph of Habsburg and Charles of Anjou.

Born
Papal Ascension

God of truth, you bestowed on Blessed Innocent the gifts of knowledge and prudence and made him a promoter of peace and unity. By the help of his prayers may we cherish what is of heaven and in perfect unity follow what is right. We ask this through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you and the Holy Spirit, one God, for ever and ever. – General Calendar of the Order of Preachers

SOURCE : http://catholicsaints.info/pope-blessed-innocent-v/

Beato Innocenzo V (Pietro di Tarantasia) Papa


Tarentaise, 1224 - Roma, 1276

(Papa dal 22/02/1276 al 22/06/1276)


Nato in Savoia, Pietro di Tarantasia entrò poco dopo i 15 anni nel convento di s. Giacomo a Parigi, dove conseguì il magistero in teologia e insegnò brillantemente meritandosi il titolo di 'doctor famosissimus'. Fu due volte priore provinciale di Francia. Nel 1272 è arcivescovo di Lione, e l'anno successivo fu creato cardinale. Nel 1276 venne eletto papa. Nel suo brevissimo pontificato esplicò un'attività prodigiosa soprattutto nel tentativo di realizzare l'unione con le Chiese separate da Roma.
Martirologio Romano: A Roma in Laterano, beato Innocenzo V, papa, che, dell’Ordine dei Predicatori, insegnò a Parigi la sacra teologia e, ottenuta suo malgrado la sede episcopale di Lione, diresse qui insieme a san Bonaventura un Concilio Ecumenico per l’unità tra i Latini e i Greci separati; elevato, infine, alla cattedra di Pietro, esercitò il ruolo di pontefice solo per breve tempo, mostrato alla Chiesa di Roma piuttosto che dato.


Pietro di Tarentaise prese il nome di Innocenzo quando fu eletto Papa. Entrò nell’Ordine ancora fanciullo. Fece grandi progressi nella santità, nel sapere e nella dottrina, tanto da succedere a San Tommaso d’Aquino nella Cattedra di Teologia all’Università di Parigi. Per quasi trent’anni visse al Convento di S. Giacomo di Parigi e, per due volte, fu Provinciale di Francia. Nominato nel 1272 Arcivescovo di Lione, rinunziò alla nomina per lavorare attivamente alla preparazione del Concilio di Lione, riunito nel 1274 da Papa Gregorio X, e al quale doveva intervenire anche San Tommaso d’Aquino. Durante questo Concilio morì San Bonaventura e fu il Cardinale Pietro di Tarentaise che ne intesse l’elogio funebre, strappando lacrime a tutta quella augusta assemblea. Terminato il Concilio, Pietro dovette seguire il Papa. Durante il viaggio si adoperò a mettere pace tra i Guelfi e i Ghibellini. Morto Gregorio X, durante la sosta ad Arezzo, nel Conclave del gennaio 1276, che si tenne in quella città presso il convento di San Domenico, Pietro fu eletto Papa il giorno 21. Il novello Pontefice si accinse subito a pacificare l’Italia e si rivolse ai Principi e ai prelati greci e latini per indurli a brandire le armi per riscattare la Terra Santa. Ai confratelli, radunati in Capitolo, scrisse un’affettuosa lettera nella quale ricordava di aver goduto con loro le delizie della santa povertà. Ma mentre la Chiesa e l’Ordine si aspettavano tanto da lui, in quel medesimo anno in cui fu eletto, dopo pochi mesi, il 22 giugno, mori. Il suo corpo, sepolto nella Basilica del Laterano, andò disperso nel terremoto del XVIII° secolo. Papa Leone XIII il 14 marzo 1898 ha confermato il culto.

Autore: Franco Mariani





Lo fanno Papa ad Arezzo, dove appena undici giorni prima è morto Gregorio X. È noto come Pietro di Tarantasia, dal nome della regione nativa, in Savoia. Entrato nell’Ordine domenicano, ha studiato teologia a Parigi da un futuro santo, il tedesco Alberto Magno; e lì studiavano altri due futuri santi italiani: Tommaso d’Aquino, domenicano; e Bonaventura da Bagnoregio, francescano.


Maestro di teologia a sua volta, e predicatore famoso, Pietro di Tarantasia nel 1272 viene nominato arcivescovo di Lione e poi cardinale da Gregorio X, con l’incarico di preparare il secondo Concilio lionese del 1274. Nell’assemblea presieduta dal Pontefice (con più di 500 tra vescovi e abati) una delle figure di punta è lui, insieme a Bonaventura. Ma questi muore a Concilio aperto; Pietro celebra la sua Messa funebre, e un altro lutto rattrista il Concilio: Tommaso d’Aquino muore durante il viaggio verso Lione. L’assemblea affronta il problema dell’usura, decretando la scomunica degli strozzini e di chi affitta loro i locali. Accoglie una delegazione non cristiana, venuta dal regno dei Tartari; e Pietro di Tarantasia battezza due delegati. Si occupa della disciplina negli Ordini religiosi e dell’elezione del Papa. Inoltre,davanti al Papa e al Concilio, il Patriarca di Costantinopoli, e i vescovi arrivati con lui, cantano il Credo cattolico, rinnegano lo scisma del 1054 e riconoscono il primato del Papa. È il momento più alto del Concilio. Ma resterà un momento.


Terminati i lavori nel luglio 1274, Gregorio X si ammala, e viene curato da un medico che è anche cardinale: il portoghese Pietro Ispano (che più tardi sarà Papa col nome di Giovanni XXI). Poi si avvia verso l’Italia. Ma non rivedrà più la sua sede romana: muore ad Arezzo il 10 gennaio del 1276. Undici giorni dopo, ecco il successore: è Pietro di Tarantasia, che prende il nome di Innocenzo V. Per l’elezione, i cardinali si sono chiusi in un luogo isolato: nel “conclave”, appunto, come ha deciso il Concilio di Lione con la costituzione Ubi periculum. E come si farà nei secoli successivi.


Papa Innocenzo V raggiunge subito la Sede romana, con un programma ispirato al Concilio: rafforzare la pace con l’Oriente, disciplinare gli Ordini religiosi, togliere Gerusalemme ai Turchi. Ma in Oriente la pace religiosa di Lione viene subito respinta: nemici come prima. Poi, come tanti altri Pontefici prima e dopo, Innocenzo è capo della Chiesa, ma anche sovrano di un territorio. E come capo della Chiesa cerca l’amicizia e l’aiuto dell’imperatore Michele per la crociata. Ma come capo di uno Stato deve invece proteggere e favorire il peggior nemico di Michele: Carlo d’Angiò re di Sicilia; malfido personaggio, ma anche il solo in Italia che abbia un esercito capace di difendere i territori del Papa. O di aggredirli, al caso.


Uomo di mediazione, Innocenzo si impegna per pacificare le città italiane divise tra guelfi e ghibellini, e ottiene alcuni buoni risultati in Toscana. Poi rifiuta l’appoggio a una coalizione di prìncipi d’Europa e di Grecia contro l’imperatore Michele. E anzi resta fiducioso nella pacificazione tra le Chiese, inviando istruzioni a Costantinopoli per la predicazionee la liturgia. Questa lettera è datata 25 maggio 1276: il 22 giugno lui è già morto. Viene seppellito in San Giovanniin Laterano, ma i resti andranno poi dispersi. Nel 1898 Leone XIII gli riconoscerà il titolo di beato.


Autore: Domenico Agasso