Tour
de l'abbaye bénédictine Saint-Vanne de Verdun, département de la Meuse, région Grand Est.
Saint Richard de
Saint-Vanne
Abbé de Saint-Vanne, à
Verdun (+ 1046)
Il était originaire de
Reims et c'est là qu'il fit ses études sous la direction de Gerbert qui était
un des plus grands professeurs de cette époque. Devenu chanoine de la
cathédrale, il se tint à l'écart des intrigues des gens d'Eglise de son temps.
Sur les conseils de saint
Odilon de Cluny, il se fit bénédictin au monastère de Saint Vanne de
Verdun. Il y sera 42 ans abbé et ce grand bâtisseur le dota d'une très riche
bibliothèque en même temps qu'il y développait une vie spirituelle intense. Il
fut l'un des grands réformateurs de son époque et instaura dans sa région la
"Trêve de Dieu" d'origine clunisienne. Il lutta pour que les évêques
deviennent indépendants de l'empereur, d'autant que Verdun était une ville
impériale. Ce grand actif passera les dernières années de sa vie dans le silence
et la prière.
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1320/Saint-Richard-de-Saint-Vanne.html
Richard de Saint-Vanne
Bénédictin, Abbé, Saint
† 1046
Richard naquit à Bauton,
dans l’Argonne, près de Montfaucon. Son père s’appelait Vautier et sa mère
Theodrade. Il fut élevé dans les célèbres écoles du Chapitre de Reims, dont il
devint une des gloires. Cet homme de science et de vertu, disent les
chroniqueurs, y remplit tour à tour les fonctions de sous-chantre, de chantre
et de doyen, vers l’année 1000, comme l’attestent des titres de cette année, où
il souscrit.
Il avait un grand amour
de la justice et une piété remarquable. Tous les jours, à genoux, il récitait
le psautier ; il disait de nombreuses prières en regardant la croix pour
laquelle il brûlait d’amour. Aussi un jour, affirme l’archidiacre de Rouen qui
en fut témoin, le crucifix le bénit de la main droite dans l’église de
Sainte-Marie, sans doute Notre-Dame de Reims.
Depuis ce moment, il
conçut un grand mépris pour les richesses. Persuadé qu’il était aimé de
Notre-Seigneur, il voulut être tout à lui et mener une vie plus parfaite. Il
vendit tous ses biens, les distribua aux pauvres, et, dépouillé de tout comme son
divin Maître, il quitta ses frères du Chapitre et se rendit au monastère de
Saint-Vanne de Verdun comme simple religieux, avec le bienheureux Frédéric,
comte de Verdun, son ami, qui en revenant de visiter les Saints Lieux, s’était
arrêté chez lui et lui avait fait part de son désir de se consacrer à Dieu.
Toutefois, avant de
prendre un parti définitif, ils consultèrent Odilon, abbé de Cluny, qui eut la
générosité de faire le sacrifice de ces deux vertueux amis, et leur conseilla
de suivre leur première idée.
Ils revinrent au
monastère de Saint-Vanne, et furent reçus par l’abbé Fingen. Richard, n’ayant
pas sollicité le consentement de l’archevêque Arnould, éprouva de grands
difficultés ; l’abbé du monastère vint trouver à Reims le pontife, qui
consentit, bien à regret, à se séparer de cet homme vertueux. Il prit donc
l’habit avec le comte Frédéric.
L’abbé Fingen étant mort,
Richard, qui avait conquis l’estime des religieux, fut élu à sa place en
l’année 1004, et continua la réforme entreprise par son prédécesseur. Dans le
désir d’obtenir des faveurs pour son monastère, il prit avec lui Frédéric, de
sang royal, et se présenta devant l’empereur saint Henri entouré de toute sa
cour. En cette circonstance, Frédéric excita l’admiration de tous les princes
et seigneurs présents ; il ne crut pas devoir s’asseoir sur un siège en
présence de l’abbé ; il se mit à ses pieds sur un escabeau. L’empereur,
touché de ce grand acte d’humilité, fit venir l’abbé Richard près de lui,
ordonna au moine Frédéric de prendre le siège voisin et se mit à converser avec
l’abbé, qui charma sain t Henri par sa sagesse, ses saints conseils, sa
prudence et sa finesse, comme le prouvent les dons précieux que l’empereur fit
à sa communauté. Cette visite mit Richard en lumière ; sa réputation se
répandit bientôt au loin ; on accourait de tous côtés pour le voir et le
consulter.
L'église du monastère
tombant en ruines, l'abbé Richard, largement aidé par le moine Frédéric, en
construisit une nouvelle. Pendant que l'œuvre se continuait, le bienfaiteur
donna un grand exemple d'humilité. Comme certains religieux dédaignaient de
prêter la main aux ouvriers, il se fit un bonheur de porter des matériaux, des
pierres et du ciment. On autre jour, il donna encore une preuve de l'amour
qu'il avait pour cette vertu en recevant à la cuisine, où le tenait
l'obéissance, son frère Godefroy. Il n'acceptait jamais les services des
religieux : « Ce n'est pas la peine d'avoir quitté les honneurs
que je recevais dans le monde pour en recevoir ici. »
L'église du couvent étant
terminée, l'abbé l'enrichit d'ornements et de reliques précieuses. Il
transporta dans la crypte les corps des pontifes de Verdun qu'il avait dû
déplacer, et il déposa dans un riche tombeau de marbre le corps de saint Mauve,
évêque de Verdun. Le chœur fut orné d'un pupitre en bronze doré, où l'on voyait
de nombreuses figures d'anges, de prophètes, etc. : Abel, Isaac, Jacob,
Moïse, Tobie, David, Notre-Seigneur sur un trône, la Très Sainte Vierge,
l'apôtre saint Pierre, saint Jean-Baptiste, saint Jean l'Évangéliste avec son
aigle.
Dans le sanctuaire il
éleva un maître-autel dédié à saint Pierre, l'orna d'or et d'argent, et il y
déposa le bras de saint Pantaléon. Il dota l'église de tout ce qui devait
servir au culte et de nombreuses fondations, faites toujours par le moine
Frédéric, par ses parents et par son frère Hermanne, dont la fille Mathilde fut
inhumée dans l'église du monastère. Richard lui avait, prédit le jour de sa
mort, et, en effet, elle rendît son âme à Dieu selon la prédiction de l'abbé. Quand
tous les travaux de l'église furent terminés, des princes, des grands et des
pontifes demandèrent à y être inhumés. Beaucoup de personnes sollicitèrent
également la faveur d'être sous la direction de l'abbé de Saint-Vanne.
La réputation du
vénérable Richard se répandait de plus en plus ; de tous côtés accoururent
des sujets recommandables ; le nombre en fut si grand qu'il fallut
agrandir le monastère. En conséquence de ces succès qu'il obtint à Saint-Vanne,
il fut chargé de réformer et de gouverner les monastères de Lobes, de
Saint-Laurent de Liège, de Saint-Amand, de Saint-Bertin de Corbie, de
Saint-Waast[1], de Saint-Pierre de Châlons-sur-Marne, de
Saint-Vandrille et de Saint-Hubert, où il fit refleurir l'esprit de saint
Benoît[2]. Il procédait avec beaucoup de douceur,
mais aussi avec fermeté, ne craignant pas d'agir avec vigueur. Quand il
rencontrait de la résistance, il appelait quelques religieux de Saint-Vanne
pour donner l'exemple. Malgré cela, il ne réussissait pas toujours. Ainsi., il
connut un jour, par révélation, que des religieux d'Arras avaient juré sa mort.
Dans la nuit du jeudi saint, deux d'entre eux devaient venir le frapper d'un
glaive. Il pria pour eux avec ferveur. Ils vinrent en effet dans sa cellule,
mais celui qui devait le tuer et qui déjà tenait le bras levé, se sentit touché
de repentir ; il réveilla l'abbé et lui avoua sa faut. Richard lui
pardonna, le traita depuis en ami et lui confia même le gouvernement de cette
maison.
La puissance de sa prière
éclata dans une autre circonstance. On venait d'achever d'élever les tours de
l'église du monastère de Saint-Laurent de Liège, dont l'évêque Ralderic, son
ami, lui avait donné le gouvernement. Il crut devoir visiter les religieux, il
les trouva tous en pleurs : les deux tours menaçaient de s'écrouler. Il
leur dit d'avoir confiance. Pendant la nuit, il se rendit dans l'église et se
unit en prières ; bientôt un grand bruit se fit entendre : les tours
reprenaient leur aplomb avec fracas.
L'empereur Henri eut tant
de confiance dans les vertus, la sainteté et les lumières de l'abbé Richard,
qu'il le consultait souvent. On dit même que voulant quitter l'empire pour
vivre en simple religieux sous sa conduite, il sollicita d'entrer dans le
couvent en qualité de novice. L'abbé lui fit promettre obéissance :
aussitôt après, il lui ordonna de reprendre le gouvernement de son royaume et
la couronne qu'il avait humblement déposée.
Ce prince le nomma
ambassadeur près de Robert, roi de France, et lui adjoignit Gérard, évêque de
Cambrai, comme lui ancien chanoine de l'Église de Reims. Ils conclurent à
Compiègne une paix durable entre l'Allemagne et la France. De concert avec
saint Odilon, abbé de Cluny, il fit adopter dans la Neustrie, aujourd'hui la
Normandie, la Trêve de Dieu.
Ce qui précède démontre
quelle est la puissance de la vertu sur les cœurs les plus rebelles. Le
vénérable Richard avait reçu du Ciel le don de convertir et les qualités
nécessaires à ceux qui sont obligés de commander. Il était d'une bonté extrême
pour ceux qu'il dirigeait. Il leur accordait toujours ce qu'ils demandaient,
quand il croyait pouvoir le faire. Ceux qui venaient, lui confesser leurs
fautes le trouvaient d'une miséricorde inépuisable. Au Chapitre, comme
supérieur, il était d'une sévérité inflexible pour les manquements à la
règle ; mais quand les coupables venaient le trouver après la réunion, il
les accueillait avec la mansuétude d'un père. Homme de bon conseil, il avait le
cœur noble, délicat et reconnaissant, comme le prouvent les nombreuses
fondations qu'il fit en faveur des bienfaiteurs vivants et défunts. A la
prudence de la justice, il Joignait la force de la modération. De 1011 à 1027
il fut en relations avec les Souverains Pontifes, avec des évêques, des rois et
de nombreux abbés qui aimaient à le consulter dans les affaires difficiles. Sa
correspondance prit encore plus d'étendue vers l'année 1028. La France était en
proie à la famine. Il envoya au loin de telles aumônes que le couvent épuisa
ses ressources. Il écrivit donc de tous les côtés pour solliciter des secours
en faveur des malheureux, mourant de faim. La peste, vint se joindre à la
famine. Il soigna les malades, guérissant les uns, et indiquant aux autres le
moyen de se guérir.
Malgré ses charges
nombreuses, ses occupations de tous les jours, le gouvernement de plusieurs
maisons, il sut trouver le moyen de visiter les Saints Lieux. Il partit
accompagné de 700 pèlerins, avec Humbert de Bajeux et son fils qu'il avait
guéri. Au moment du départ, il se vit entouré d'une foule nombreuse en larmes,
ce qui prouve combien il était aimé.
Nous ne pouvons le suivre
dans ce long voyage, toutefois, signalons, d'après les chroniques du temps,
quelques épisodes merveilleux. Dans le désert il changea de l'eau en vin, comme
les pèlerins l'ont attesté au retour. Chez les Sarrasins il fut mal accueilli,
on lui jeta des pierres ; mais après une prière fervente, il se les rendit
favorables. A Constantinople l'empereur le reçut avec grand honneur. A
Jérusalem il ne put contenir la joie qu'il ressentait à la vue de tous les
souvenirs qui lui rappelaient son divin Maître. Il arriva en cette ville le
jour des Rameaux. Le jeudi saint, il fit la cène ; le samedi saint, devant
une nombreuse assistance, il fit descendre par sa prière le feu du ciel dans
les lampes du sanctuaire. Après avoir quitté le patriarche qui lui avait fait
don de nombreuses reliques, il revint à son monastère, tout embrasé d'un nouvel
amour pour la Passion, dont il ne pouvait plus parler sans verser d'abondantes
larmes et sans émouvoir les assistants.
Quelque temps avant sa
mort, dont il prédit le jour, le vénérable Richard tomba malade. Il fut tout
heureux de remettre la charge du couvent à un de ses religieux. Un moine était
alors épuisé par la fièvre : il l'en délivra. Sentant sa fin approcher, il
se fit donner les précieuses reliques qu'il avait rapportées de Jérusalem, se les
appliqua avec une grande foi, et il ne cessait d'embrasser avec amour la croix
qu'il possédait depuis son pèlerinage. Les chroniqueurs du temps affirment que
le crucifix lui répondait. Ses larmes alors coulaient plus abondantes, et il
serrait avec plus d'effusion l'image de son divin Maître. C'est dans ces
dispositions qu'il expira, le 14 juin 1046. L'évêque de Verdun lui ferma les
yeux. Son corps fut exposé dans l'église du couvent, puis le lendemain dans la
cathédrale, pour satisfaire à la piété des fidèles. Ramené à la communauté, il
fut déposé dans la crypte où lui-même avait pieusement placé saint Mauve. La
pierre de son tombeau fut recouverte d'un riche pallium. Les fiévreux y vinrent
en grand nombre et y trouvèrent la guérison. Comme on doutait de la haute
sainteté du vénérable Richard, des anges révélèrent qu'il avait au ciel une
gloire égale à celle de saint Mauve. Les religieux qui le pleuraient tous
éprouvèrent alors une grande consolation, et le prirent pour leur patron.
Toutefois sa fête ne fut jamais célébrée dans l'Église. Les martyrologes et les
chroniqueurs lui donnent le titre de Vénérable. Le Martyrologe
universel et celui de Saint-Allais disent qu'on le vénérait à Verdun et
dans toute la contrée.
Si nous en croyons Ménard
qui écrivit sa Vie, il aurait eu le bonheur de voir saint Pierre, saint Victor
et saint Nicaise de Reims. Un jour, disant la messe, il aurait été élevé de
terre. Malade en carême et ne pouvant jeûner, il mangeait du pain fait avec de
la farine, de l'eau et de la cendre.
Charles Cerf, “Vie des Saints du diocèse de Reims” ; Tome 1, p. 313-323.
[1] A la prière de son ami Gérard, évêque de Cambrai, ancien chanoine de Reims.
[2] Wassebourg dit qu'il avait le
gouvernement de 21 abbayes.
SOURCE : http://alexandrina.balasar.free.fr/richard_de_saint_vanne.htm
Plaque
commémorative27 rue de la Paix, Verdun, Meuse, France. Inscription :
Ici
svr les rives de la Scance, St Mavr, 1er scc de St Santin exerça
son ministère (4e S.). Ici dans le baptistère St Jean fvrent
inhvmés
St Mavr, St Salvin, St Aratevr, 2e, 3e, 4e évêqve de
Verdvn.
St Airy éleva ici av VIe S. l'église St Médard. Vers l'an mil,
l'évêqve Heimon et le Bx Richard de St Vanne fondèrent l'abbaye des
bénédictines de St Mavr.
S.
Exc. Mgr Petit, évêqve de Verdvn, a bénit ce mémorial le 21 oct. 1956, 16e centenaire.
Also
known as
Gratia Dei (Thanks be to
God) – a nickname based on a phrase he often used
Profile
Monk at
the monastery of
Saint Vannes, Verdun, France.
1046 of
natural causes
Additional
Information
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
MLA
Citation
“Saint Richard of Saint
Vannes“. CatholicSaints.Info. 14 June 2024. Web. 12 June 2025.
<https://catholicsaints.info/saint-richard-of-saint-vannes/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-richard-of-saint-vannes/
Saints
of the Day – Blessed Richard of Saint Vannes, O.S.B., Abbot
Article
Died 1046. Richard was
nicknamed “Gratia Dei,” because it was a frequent phrase on his lips. He was
dean of Rheims cathedral before he became a Benedictine monk at Saint Vannes in
Verdun. Richard was a friend of Saint Odilo of Cluny and emperor Saint Henry,
who is said to have asked Richard to confer the monastic habit on him
(Benedictines).
MLA
Citation
Katherine I
Rabenstein. Saints of the Day, 1998. CatholicSaints.Info.
14 June 2024. Web. 12 June 2025.
<https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-blessed-richard-of-saint-vannes-o-s-b-abbot/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saints-of-the-day-blessed-richard-of-saint-vannes-o-s-b-abbot/
Saint Richard of Saint Vannes
Feast Day: June 14
Biography
Saint Richard of Saint
Vannes, also known as Gratia Dei, was a devoted Catholic monk who lived in the
11th century. Born in Verdun, France, his life was dedicated to the pursuit of
holiness and the service of God. Richard entered the monastic life at the
renowned Abbey of Saint Vannes in Verdun. The abbey was known for its rigorous
adherence to monastic principles and its commitment to the intellectual and
spiritual growth of its members. It was within this environment that Richard's love
for God deepened, and he embraced a life of contemplation and prayer.
Throughout his monastic journey, Richard developed a reputation for his
profound humility and piety. He was known for his simplicity and genuine
kindness towards others. His unwavering devotion to God and his commitment to
leading a righteous life inspired all those who encountered him. One of the
notable aspects of Richard's character was his frequent expression of gratitude
to God. It is said that he often uttered the phrase "Gratia Dei"
(Thanks be to God) as an exclamation of his deep appreciation for the Divine
goodness. This phrase eventually became a nickname for him. As a monk, Richard
immersed himself in the study of scripture, theology, and the teachings of the
Church. He dedicated himself to fostering the spiritual growth of his fellow
monks, offering guidance and support. Richard's wisdom and gentle demeanor made
him a respected figure within the monastery. Saint Richard of Saint Vannes
lived a life of devout servitude until his passing in 1046. He died of natural
causes, leaving behind a legacy of faith and sanctity. In his death, his fellow
monks mourned the loss of a revered spiritual guide and a true example of
Christian virtue. While Saint Richard did not have any specific patronage
assigned to him, his devotion to God and the holiness he embodied continue to
inspire individuals striving for a deeper relationship with the Divine. His
feast day is celebrated on the 14th of June each year, allowing the faithful to
honor his memory and seek his intercession.
SOURCE : https://www.saintforaminute.com/saints/saint_richard_of_saint_vannes
Sharon Roubach, « The hidden apocalypse: Richard of Saint-Vanne and the otherworld », Journal of Medieval History, Volume 32, Issue 3, September 2006, Pages 302-314 : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0304418106000285
et https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1016/j.jmedhist.2006.07.004
Andrea Worm: [Review of:] Reilly, Diane: The art of reform in eleventh-century Flanders. Gerard of Cambrai, Richard of Saint-Vanne and the Saint-Vaast Bible (= Studies in the history of Christian traditions 1573-5664; v. 128, Studies in the history of Christian traditions; v. 128), Leiden, Boston 2006. In: ArtHist.net, Mar 29, 2010 (accessed Jun 13, 2025), <https://arthist.net/reviews/32383>. : https://arthist.net/reviews/32383
Steven Vanderputten, « Oboedientia.
Réformes et discipline monastique au début
du xie siècle », Cahiers de civilisation médiévale [En
ligne], 211 | 2010, mis en ligne le 01 mars 2025, consulté
le 13 juin 2025. URL :
http://journals.openedition.org/ccm/21285 ; DOI : L’importance
du réformateur Richard de Saint-Vanne († 1046) et de ses disciples dans le
développement du monachisme bénédictin en Lotharingie et dans le Nord-Est de la
France fait l’objet d’un large consensus parmi les chercheurs contemporains. Cependant,
peu de sources permettent d’éclairer les priorités de ces réformateurs dans les
domaines spirituel et disciplinaire, si bien que c’est surtout aux questions de
développement économique et institutionnel qu’ils ont consacré leurs travaux.
Des études récentes ont toutefois montré qu’une réévaluation de la
documentation pouvait permettre de proposer une image quelque peu nuancée des
réformes. Le présent article soutient que la vertu de l’obéissance a joué un
rôle central dans le discours réformateur qui résonna en son temps comme dans
les textes un peu plus tardifs qui rendirent compte de la vie dans les
monastères réformés. https://doi.org/10.4000/13iho
: https://journals.openedition.org/ccm/21285
D. Ursmer Berlière, O.S.B., « Les Manuscrits de l’ancienne Abbaye de Saint-Vanne de Verdun » : https://publikationen.ub.uni-frankfurt.de/opus4/frontdoor/deliver/index/docId/21020/file/E000012037.pdf